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Introduction
Questions fréquentes
Divination et guérison
Voyager ensemble
L’auteur
INITIATION AU VOYAGE
SHAMANIQUE
Du même auteur,
À paraître :
ISBN : 978-2-8132-1124-8
www.editions-tredaniel.com
info@guytredaniel.fr
Introduction
Pour beaucoup d’entre nous, le terme « shaman » évoque un guérisseur
spirituel aux grandes connaissances ésotériques et aux pouvoirs non
moins mystérieux. Mais comment une jeune femme native de Brooklyn a-
t-elle bien pu s’intéresser au shamanisme dans les années 1980 ?
À l’époque, je préparais une maîtrise de psychologie au California
Institute of Integral Studies (une petite université de San Francisco). Pour
des raisons financières, il fallait que je travaille 60 heures par semaine
tout en passant 12 UV par trimestre : les plus faciles à obtenir étaient
donc les bienvenues. Un jour, alors que je bûchais mes cours, un ami est
venu me dire qu’un type du Connecticut venait animer un atelier de deux
jours sur le shamanisme. Il n’avait aucune idée du programme, mais il
savait en revanche que ce cours valait deux UV. Je me suis
immédiatement inscrite, sans même consulter la liste des ouvrages à lire.
Pour vous y rendre, vous allez devoir vous imaginer dans un endroit
qui vous aidera à vous élever, quelque part en pleine nature. Certains
shamans grimpent le long des branches de l’Arbre de vie ; d’autres
utilisent une corde ou une échelle, sautent du sommet d’une montagne,
planent sur une trombe ou une tornade, escaladent un arc-en-ciel, se font
porter par la fumée d’un feu ou chevauchent un oiseau. De nos jours,
certaines personnes aiment voyager en montgolfière, tandis que d’autres
demandent à leur animal totem ou à leur esprit gardien de les transporter.
Quel que soit le moyen qui vous viendra à l’esprit, ce sera parfait.
Pour finir, sachez qu’il n’y a pas de règle quant à ce que les gens
éprouvent lors de leur passage dans chaque monde, même si j’ai
l’intention de vous décrire certaines expériences afin de vous aider à
mieux les appréhender. Il est vital que vous vous fiiez à ce que vous
ressentez, vous, plutôt que d’essayer d’imiter votre voisin. N’oubliez
jamais que tout ce qui vous arrive est recevable.
CHAPITRE III
Quelques semaines plus tard, j’ai animé un atelier à Saint Louis, dans
le Missouri. Comme il se terminait le dimanche soir et que je devais
rencontrer des clients à Santa Fe tôt le lundi matin, j’ai dû prendre un vol
de nuit. Tout d’un coup, les lumières se sont éteintes dans la cabine et les
hôtesses se sont mises à arpenter les couloirs, lampe de poche à la main.
J’ai cru qu’elles faisaient cela pour éviter de réveiller les gens qui
dormaient.
Il est également capital de se méfier des préjugés qui sont les nôtres
quant à l’influence associée aux différentes espèces d’animaux. Certains
de mes élèves font la tête lorsqu’ils découvrent que leur animal totem est
un écureuil plutôt qu’un ours ou un aigle, ressenti comme plus puissant.
Ils ont tort : en réalité non ordinaire, tout le monde est à égalité. Chaque
animal possède non seulement d’immenses pouvoirs mais aussi la
capacité de donner des leçons aussi uniques qu’inattendues. La souris
n’est pas moins puissante que le lion ; elle est juste différente.
Les arbres, les elfes ou les fées peuvent également faire office
d’esprits protecteurs. Comme ce ne sont pas des animaux, nous les
appelons « esprits gardiens ». On considère généralement que les plantes
n’en font pas partie, dans la mesure où les shamans les utilisent avant
tout pour leurs vertus curatives.
Tout comme les animaux totems, les maîtres représentent des sources
de guérison et de sagesse. Par exemple, Nancy, l’une de mes élèves, a pu
revivre grâce à un travail de longue haleine mené avec son maître.
Maltraitée lorsqu’elle était petite, elle souffrait de dépression et suivait
un traitement médical. Au début de ses voyages shamaniques, elle a
rencontré le roi d’Écosse Jacques IV et s’est livrée à de nombreuses
recherches à son sujet (Nancy est institutrice). C’est ainsi qu’elle a
découvert que, tout en ayant été brutalisé par son père, il avait réussi à
guérir et à surmonter cette terrible épreuve : elle pouvait donc y arriver
aussi. Ainsi, à force de voyages et de discussions avec Jacques IV, Nancy
a réussi a oublier le passé, à vaincre sa dépression et à ne plus prendre de
médicaments.
Une autre de mes élèves, Isabel, avait pour projet de prendre des
vacances à Hawaï avec son mari. Avant le départ, elle a effectué un
voyage pour demander à son maître s’il avait des recommandations à lui
faire et il lui a dit d’emporter une corde, ce qui l’a étonnée dans la
mesure où elle n’avait l’intention de faire ni de la randonnée ni de
l’escalade. Lorsqu’elle a raconté cela à son mari et à ses amis, tout le
monde a bien ri mais elle a néanmoins décidé de mettre un bout de corde
dans son sac à dos au cas où. À Hawaï, Isabel et son mari sont allés se
promener sur un sentier très fréquenté après une forte pluie ayant rendu
le terrain particulièrement glissant. Ils ont dérapé en chemin et c’est grâce
à la corde qu’ils ont pu regagner la terre ferme.
Vous voyez donc que les esprits protecteurs savent prendre les
devants pour nous aider lors d’événements à venir, comme l’a également
prouvé l’épisode des hiboux raconté plus haut. Tout cela montre bien
qu’ils nous aiment et s’occupent de nous.
Les animaux totems, les esprits gardiens et les maîtres sont ce qu’on
appelle des esprits protecteurs. Quelquefois, ils apparaissent fatigués ou
malades. Or, il ne faut pas oublier que, en tant qu’esprits, ces états leur
sont inconnus. S’ils adoptent ce genre d’attitude, c’est une forme de jeu
de rôle visant à refléter votre propre état physique ou mental. Il se peut
aussi qu’ils testent votre désir de les aider ou de les aimer. N’hésitez pas à
leur témoigner loyauté et encouragements en échange de tout ce qu’ils
vous apportent.
Disons par exemple que vous redoutez une séance de travail qui
promet d’être houleuse. Appelez vos animaux totems et vos maîtres et
demandez-leur clairement de vous accompagner et de vous guider tout au
long de la réunion afin de diminuer votre angoisse. De la même façon, si
vous vous préparez à prendre l’autoroute et que vous n’êtes pas rassuré,
sollicitez leur aide pour arriver à bon port.
J’utilise très souvent cette technique dans la vie de tous les jours.
Ainsi, je déteste prendre l’avion tout en y étant fréquemment obligée. Du
coup, aussitôt à bord, je me livre à une méditation silencieuse pour me
rassurer. Je demande à tous mes animaux totems, maîtres et esprits
protecteurs de me rejoindre dans la cabine et de faire en sorte que le vol
se passe bien pour tout le monde. Du point de vue du shamanisme, toute
chose vit et possède un esprit : c’est pourquoi je convoque également les
esprits protecteurs et les animaux totems de l’appareil afin qu’ils assurent
sa sécurité.
N’oubliez pas que c’est vous qui choisissez où vous allez, à qui vous
parlez et le moment de rentrer. Il ne s’agit en aucun cas d’un rêve comme
ceux que l’on fait en dormant : dans ce dernier cas, à moins que vous ne
maîtrisiez la technique du rêve lucide, vous n’avez aucun contrôle sur ce
qui vous arrive. Si vous faites un cauchemar, par exemple, rien ne vous
permet d’y mettre un terme. Vous n’aurez jamais ce problème dans le
cadre d’un voyage shamanique.
Vous pouvez choisir de vous rendre dans n’importe lequel des trois
mondes, d’engager le dialogue avec un esprit ou de passer votre chemin.
En revanche, ce n’est pas vous qui déciderez de l’identité de l’esprit
protecteur qui va tenter de vous aider ; toutefois, si c’est votre intention,
vous pourrez tenter de rencontrer à nouveau un esprit que vous
connaissez déjà. Laissez-vous surprendre.
Laissez-vous surprendre.
Questions fréquentes
Vous allez vite découvrir qu’un ou deux de vos cinq sens prendront le
pas en réalité non ordinaire. Certaines personnes sont « clairvoyantes »,
ce qui signifie qu’elles voient des scènes, des images et des symboles.
D’autres sont plutôt « clairaudientes » : elles entendent les messages de
leurs esprits protecteurs par le biais de mots et de voix. Nombre sont ceux
qui cumulent les deux facultés. Personnellement, je suis avant tout
clairaudiente et j’accorde une grande confiance aux messages
télépathiques que m’envoient mes esprits protecteurs. Toutefois, les sens
du goût, du toucher et de l’odorat ne sont pas absents de mes voyages ;
ils sont juste moins prononcés.
Un shaman ne voit pas avec ses yeux mais avec son cœur
Ce n’est qu’à la fin de l’été que j’ai soudain compris combien j’avais
eu tort d’interpréter le terme « jardiner » de façon littérale. Ce que
voulait dire mon animal totem, c’est que ma vie et mon corps
constituaient un jardin dont il fallait que je m’occupe. De la même façon,
en ce qui concernait mes élèves et mes clients, je devais réfléchir aux
graines que je semais. S’agissait-il de graines d’amour, d’espoir ou
d’inspiration, ou en appelais-je plutôt à la peur ? Le moindre de mes
mots constituait une semence dont il fallait que j’anticipe le produit.
Lorsque j’ai revu mon animal totem, il m’a dit qu’il s’était demandé
combien de temps il me faudrait pour comprendre la véritable
signification de ses paroles. Il avait également remarqué que le jardinage
m’avait plutôt réussi, et que c’était toujours ça de pris ! Toutefois, il m’a
expliqué que son objectif allait bien au-delà d’un jardin de la taille d’un
timbre-poste. Ce qu’il essayait de me montrer, c’est que beaucoup de
gens vivent dans la peur et le désespoir, et qu’il est primordial de leur
parler d’amour et d’espérance. Les shamans ont toujours fait office de
psychologues au sein de leur communauté : ils connaissaient les mots qui
guérissent. Mon animal totem m’a demandé de faire la même chose pour
mes élèves, mes amis, toutes les personnes que je rencontre. Il m’a ainsi
donné une précieuse leçon.
Lorsque vous demandez que l’on vous aide à prendre une décision
importante, mieux vaut recourir à des questions ouvertes. Un « oui » ou
un « non » tout bêtes ne vous aideront pas à faire un choix difficile. De la
même façon, gardez-vous des formulations du style : « Pensez-vous que je
devrais » ou « Pensez-vous que je devrais éviter de ». Il est très fréquent,
par exemple, que les gens demandent à leur esprit protecteur s’ils doivent
épouser quelqu’un. Présenté comme cela, il est fort possible que l’esprit
réponde « oui », donnant l’impression que cette union sera une réussite.
Si elle s’avère catastrophique, la personne va nécessairement se
demander pourquoi on lui a donné un tel conseil. Or, du point de vue de
l’esprit protecteur, ce mariage était sans doute l’occasion d’apprendre
quelque chose (dans la douleur). Vous devez bien comprendre que, si les
esprits font de leur mieux pour éviter qu’il ne nous arrive malheur, ils ne
nous protègent pas pour autant des dures leçons de l’existence. Si, en
revanche, la question avait été formulée ainsi : « Que vais-je vivre, que
vais-je apprendre en épousant cette personne ? », l’animal totem aurait
pu répondre : « Tu vas apprendre ce que c’est que la trahison. » Ainsi, les
choses auraient été beaucoup plus claires et la décision plus facile à
prendre en connaissance de cause.
Au cours de l’un de mes voyages les plus mémorables, Isis m’a posé
la question suivante : « Sais-tu quel est ton problème ? » Abasourdie par
une demande aussi abrupte, j’ai répondu : « Non, quel est-il ? » La
réponse n’a pas tardé à venir : « Pour toi, la vie n’a rien d’une aventure. »
Vous qui lisez ce livre, il y a de grandes chances que vous ayez grandi
au sein d’une société pour laquelle les royaumes invisibles n’existent pas.
On vous a appris que les seules choses considérées comme réelles sont
celles que l’on peut voir, toucher, entendre, goûter ou sentir ; le reste
n’est que le fruit d’une imagination galopante. Lorsque l’on a passé des
années à limiter sa perception du monde à ce qui est tangible, il est bien
normal que l’on ait un minimum de mal à imaginer qu’il est possible de
se rendre dans une réalité non ordinaire pour y demander conseil à des
esprits invisibles. Presque tout le monde se pose cette question un jour ou
l’autre au début de son apprentissage.
J’ai mentionné plus haut le fait que les Occidentaux ont tendance à
tout traduire de façon littérale, ce qui risque de mener à des erreurs
d’interprétation. Faites bien attention aux métaphores, prenez du recul et
ouvrez votre esprit au message que l’on essaie de vous faire passer.
S’il est une chose dont se plaignent très fréquemment les apprentis
shamans, c’est le jacassement perpétuel de leur mental. Souvent, il suffit
que l’on décide de consacrer un peu de temps à sa vie spirituelle pour
qu’il parte dans tous les sens. Avant de dire ouf, on se rend compte qu’on
est en train de réfléchir à ce que l’on va porter le lendemain, au menu du
dîner ou encore à toutes les choses que l’on devrait être en train de faire.
J’ai constaté que, souvent, les débutants se sentent attirés par l’un des
deux mondes plus que par l’autre. Certains trouvent plus facile de se
rendre dans le Monde inférieur ; pour d’autres, c’est l’inverse. Beaucoup
de gens, en revanche, n’ont pas de préférence. Les choses étant
susceptibles d’évoluer au fil du temps, il est important de faire preuve de
souplesse.
N’oubliez pas que l’on ne garde pas toujours les mêmes animaux
totems et les mêmes maîtres. Certains vous accompagneront pendant des
années, mais d’autres se présenteront à vous lorsque vous aurez de
nouvelles problématiques à résoudre.
N’hésitez pas à vous laisser surprendre. L’identité des esprits qui vont
tenter de vous aider, ainsi que leur façon de procéder, risquent de vous
étonner. Cette part d’imprévu est en grande partie responsable de l’intérêt
que je porte au shamanisme depuis quelque vingt ans.
Vous allez commencer par vous rendre dans le Monde inférieur afin
d’y rencontrer votre animal totem et d’établir avec lui une relation de
confiance.
Commencez par voir dans votre tête un endroit que vous connaissez
bien : il doit se trouver en pleine nature et représenter un passage vers le
centre de la terre. Il peut s’agir d’un arbre aux profondes racines, du
cratère d’un volcan, d’un trou dans le sol, de l’entrée d’une grotte ou
d’un lac, d’un ruisseau, d’une rivière ou d’une chute d’eau. Comme je
l’ai déjà dit plus haut, si cela vous est plus facile, vous pouvez
parfaitement utiliser un ascenseur ou un tunnel de métro.
Imaginez que vous entrez sous terre et que vous vous retrouvez dans
une sorte de lieu de transition (ce sera en général un tunnel). Suivez-le
jusqu’à ce que vous voyiez de la lumière et, à votre arrivée dans le
Monde inférieur, prenez le temps de regarder le paysage autour de vous
et de chercher la présence d’un animal.
S’il y en a un, demandez-lui s’il est votre animal totem. Une simple
question appelant une réponse par oui ou par non vous permettra de voir
tout de suite comment il compte communiquer avec vous. Il se peut qu’il
vous envoie alors un message télépathique, ou qu’il vous emmène dans
un endroit chargé de sens. S’il s’avère qu’il est bien votre animal totem,
commencez à tisser des liens avec lui (ou avec elle) en lui posant une
question ou en lui suggérant de vous faire visiter le niveau auquel vous
vous trouvez. Vous pouvez lui demander, par exemple, ce qu’il a de
spécial à vous apprendre et les bénéfices que vous en retirerez. Si ce n’est
pas le bon, continuez à chercher votre animal totem.
Imaginez que vous ouvrez la porte de votre maison, que vous sortez et
que vous décidez d’aller chercher un objet perdu ou de vous rendre dans
un endroit qui vous attire, le tout au sein de votre réalité physique. Vous
apprendrez énormément de choses en communiquant avec les esprits de
la nature ainsi qu’avec ceux de l’eau, de l’air, de la terre et du feu.
Rien ne vous empêche d’aller voir la lune, les étoiles ou les planètes
de notre système solaire : toutes ont quelque chose à vous apporter en
termes d’équilibre et d’alignement avec les cycles de la nature. Le Monde
intermédiaire nous donne également accès aux fées, aux déités et aux
elfes (le peuple des esprits). Vous pourrez aussi y rencontrer les gardiens
de la forêt. Pour résumer, ce qui fait tout l’intérêt des voyages dans ce
monde, c’est la possibilité d’y faire la connaissance des êtres invisibles
qui nous entourent en permanence mais dont nous ignorons la présence
dans la réalité ordinaire.
Vous allez d’abord passer par un lieu de transition (un nuage ou une
nappe de brouillard) avant d’atteindre le premier niveau du Monde
supérieur. Vous ne serez pas arrivé tant que vous apercevrez encore des
étoiles et des planètes au-dessus de votre tête. Vous saurez que vous y
êtes lorsque vous aurez la sensation de franchir une sorte de seuil
perméable, et que le paysage changera.
Divination et guérison
Une fois qu’ils ont acquis beaucoup d’expérience, nombre sont ceux
qui décident d’aller à la chasse aux informations pour des amis ou des
clients, voire la communauté. Toutefois, avant de vous lancer dans ce
genre d’entreprise, il faut que vous soyez certain d’être d’ores et déjà
efficace. N’oubliez pas que les shamans de jadis, faute d’être capables de
trouver de la nourriture ou des moyens de guérison, mettaient en péril la
survie de leur tribu. Depuis toujours, la pratique du shamanisme doit son
succès aux résultats obtenus.
Si vous vous estimez satisfait des résultats obtenus lors d’un voyage
de guérison, vous pouvez recommencer pour aller plus loin. Dans le cas
contraire, mieux vaut vous adresser à un professionnel de santé de la
réalité ordinaire, quelqu’un qui ne soit pas directement impliqué.
Aller explorer différents paysages tant dans le Monde inférieur que dans
le Monde supérieur.
Aller rencontrer des esprits protecteurs à différents niveaux des Mondes
inférieur et supérieur. Prêter attention aux informations et aux messages
qu’ils vous communiquent.
CHAPITRE IX
Voyager ensemble
Partout dans le monde, des gens se réunissent pour effectuer ensemble
des voyages shamaniques et partager leur expérience dans un esprit
communautaire. Au sein de la plupart de ces groupes, ils voyagent pour
leur propre compte ou pour poser des questions de la part d’autres
personnes. Il est souvent utile de demander à quelqu’un de le faire pour
vous, car il obtient alors des réponses différentes de celles que vous avez
déjà reçues.
Certains groupes posent collectivement une question, surtout
lorsqu’il s’agit d’un problème général ou de quelque chose qui touche à
l’actualité (que faire pour s’adapter au changement climatique, comment
aborder tel ou tel fait de société). Souvent, ils demandent comment faire
pour rendre hommage aux changements de saison ou aux différentes
phases de la lune, ou comment élaborer un rituel collectif. Dans ce cas,
chaque membre du groupe reçoit un élément de réponse, et tout est mis
en commun au retour. Quelquefois, on assiste à des recoupements dont le
but est de souligner un point précis.
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