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Durée : 2h
Exercice 1.
Soit g ∈ C 4 ([−1, 1]) et soit H(x) = 14 (x2 + 2x). On pose
Partie 1
1. Montrer que P vérifie :
2. Vérifier que si g est une fonction paire, alors P est aussi paire.
Si g est paire, alors g 0 est impaire vérifiant g 0 (−1) = −g 0 (1). Comme le polynôme H est
paire, donc
1
(b) Calculer F (0) et F (x). En déduire qu’il existe c1 ∈]0, 1[ tel que
F 0 (c1 ) = −F 0 (−c1 ) = 0.
On a F (0) = 0 − 0 = 0 et F (x) = g(x) − P (x) − g(x)−P w(x)
(x)
w(x) =. Donc 0 et x sont
4
deux racines de F . La fonction F ∈ C ([−1, 1]), d’après le théorème de Rolle, il existe
c1 appartenant à l’intervalle ouvert d’extrémité 0 et x tel que F (c1 ) = 0. Comme F 0
est impaire, donc F 0 (−c1 ) = 0.
(c) Montrer que F 0 admet au moins 4 racines deux à deux distinctes dans l’intervalle
[−1, 1].
On a c1 et −c1 sont deux racines de F 0 . De plus, comme 1 et −1 sont racines de w0 ,
donc F 0 (t) = g 0 (t) − P 0 (t) − g(x)−P
w(x)
(x) 0
w (t) vérifie F 0 (1) = F 0 (−1) = 0. F 0 admet au
moins 4 racines. En déduire il existe ξx ∈ [−1, 1] vérifiant
g (4) (ξx )
g(x) − P (x) = w(x).
4!
F 0 qui est de classe C 3 sur [−1, 1] admet au moins 4 racines distinctes sur [−1, 1].
En appliquant le théorème de Rolle sur chaque intervalle d’extrémité deux racines
consécutive de F 0 , on déduit que F 00 admet au moins 3, racines, puis F (3) admet donc
au moins deux racines et enfin F (4) admet au moins une racine qu’on notera ξx . Or,
comme P ∈ P2 et w(x) == x4 − 2x2 , donc P (4) = 0 et w(4) = 4! et par conséquent
g(x) − P (x)
F (4) (ξx ) = f (4) (ξx ) − 4!.
w(x)
Par conséquent:
g (4) (ξx )
g(x) − P (x) = w(x).
4!
Partie 2 Dans toute le suite on désigne par P le polynôme vérifiant (1). Soit la formule
d’intégration numérique Z 1
g(x)dx = I2 (g) + E(g), (2)
−1
Z 1
pour I2 (g) = P (x)dx et E(g) est l’erreur d’intégration.
−1
1. Vérifier que
I2 (g) = λ0 g 0 (−1) + λ1 g(0) − λ0 g 0 (1),
où les coefficients λ0 et λ1 sont à déterminer.
Comme
Z 1 Z 1 Z 1 Z 1
0 0
I2 (g) = P (x)dx = g(0) dx + g (1) H(x)dx − g (−1) H(−x)dx.
−1 −1 −1 −1
Or ,
1 1 1 1
x2
Z Z Z Z
1 2 1
H(x)dx = (x + 2x)dx = 2 dx = = H(−x)dx.
−1 4 −1 0 4 6 −1
1
Par identification on obtient λ0 = 3
et λ1 = 2.
2
2. Montrer que la formule (2) est exacte pour toute fonction impaire g.
R1
Soit g une fonction impaire. Donc g(0) = 0, −1 g = 0 et g 0 est impaire vérifiant donc
g 0 (−1) = −g 0 (1). Donc
Z 1
E(g) = g − (λ0 g 0 (−1) + λ1 g(0) − λ0 g 0 (1)) = 0 − 0 = 0.
−1
Exercice 2.
Soient a, b et γ trois réels donnés vérifiant :
3
Afin de calculer numériquement α, on considère la méthode itérative
3. En cas de convergence, déterminer a et b pour que que la méthode (3) converge vers
α = γ 1/3 avec l’ordre de convergence le plus élevé possible. Préciser dans ce cas son ordre
de convergence.
Si a + b = 1 et |a − 2b| < 1 la méthode (3) est localement convergente. Si de plus
g 0 (α) = a − 2b = 0, dans ce cas a = 32 et b = 13 , la méthode (3) est d’ordre de convergence
p > 1. Pour ces valeurs de a et b, la fonction g est de classe C 2 sur I et
g 00 (α) = 6bγ
α3
= 2 6= 0, donc la méthode itérative (3) est d’ordre de convergence p = 2.
Dans toute la suite on prend a et b ces valeurs.
2 2 γ
|g 0 (x)| ≤ max( |1 − γ|, |1 − | < 1.
3 3 8
. En effet, comme 1 ≤ γ ≤ 2, donc − 32 ≤ 23 (1 − γ) ≤ 2
3
et par consÃ
quent
c
|g 0 (1)| ≤ 23 < 1. De même |g 0 (2)| < 2.
4
6. Montrer que g(I) ⊂ I.
Comme g 0 est négative sur [1, α] et positive sur [α, 2], donc g est décroissante sur [1, α] et
croissante sur [α, 2]. De plus g(1) = 32 + γ3 vérifie 1 ≤ g(1) ≤ 2 et g(2) = 43 + γ8 ∈ I.
Comme g(α) = α ∈ I, par conséquent g(I) ⊂ I.
Soit > 0, pour que |xn − α| ≤ , il suffit que k n ≤ , et par conséquent n log(k) ≤ log()
log() −4 )
ou encore n ≥ log(k) . En particulier pour n = E( log(10
log(k)
) + 1, |xn − α| ≤ 10−4 .
rédigé par R. Bessi