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I.S.P./BUKAVU
INTRODUCTION
Notre travail s’inscrit dans le cadre de l’éducation comparée. Il a été question de lire et
relire le cours d’Education comparée afin de le résumer dans quelques pages sans s’éloigner de la
logique du concepteur. Ceci étant parmi les objectifs poursuivis par le concepteur du cours qui
nous amène à nous approprier le contenu du cours afin d’avoir un regard sur notre système
éducatif et dur d’autres systèmes éducatifs des autres pays lors d’une éventuelle comparaison.
C’est dans cette prospective que nous avons résumé le cours dans cette manière.
Ainsi, d’une manière étymologique, disons alors que, l’éducation vient du verbe ‘éduquer’
qui vient de deux termes latin : educere (du latin ex= hors, ducere=tirer, conduire), c’est-à-dire
conduire d’un état à un autre, faire sortir quelqu’un de.
Nous avons distingué deux sortes d’éducation : éducation formelle, celle qui se donne à
l’école et l’éducation non formelle, celle qui se donne en dehors de l’école. Citons alors
l’éducation intellectuelle, physique, morale, sociale,…parmi les sortes d’éducation. L’éducation
dans son ensemble implique quelques agents parmi lesquels nous citons la famille, l’école, l’Etat,
l’individu, les religions,…
L’éducation comparée, comme nous le savons, remonte des années 1817 lors de la publication de
l’esquisse et vues préliminaires d’un ouvrage sur l’éducation comparée de M.A JULIEN DE
PARIS. Grâce à cela, et depuis ce temps-là, l’éducation comparée a connu dans son évolution
plusieurs étapes. Disons que, si l’éducation comparée est apparue en 1817, il est évident de
préciser qu’elle a spontanément commencé avec les observations des voyageurs de l’Antiquité
qui ont de tout temps consigné leurs impressions sur l’éducation et la culture des pays visés.
Notons que dans sa brochure (son livre), il avait constaté que l’éducation dans les différentes
contrées de l’Europe ne répondait ni aux besoins des enfants et des jeunes, ni aux besoins publics
des Nations et des gouvernements. D’où il avait souligné la nécessité de procéder à des réformes
fondées sur la recherche pour collecter les données qui seront comparées. Julien a mis au point
un instrument « les tables comparatives d’observations » accompagné des exemplaires
questionnaires pour recueillir les données. Grâce à lui et à ses efforts pour la paix et l’unité, en
s’intéressant aux problèmes de l’éducation, il parvient à fonder la société française des Nations
préfigurant les futures sociétés où l’éducation était considérées comme une panacée à la plupart
des problèmes qu’il a résolus : il a mis fin aux conflits tribaux, conflits nationaux, à la guerre, à
la misère et l’ignorance. Pour lui, le bonheur est le but de l’éducation et de la vie et se définit par
trois éléments dont :
la santé (éducation physique), la moralité (éducation morale) et l’instruction (éducation
intellectuelle).
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Notons que les enquêtes effectuées et rendues publiques au cours du XIX è siècle étaient
davantage du genre « enseignement à l’étranger » que des études comparées proprement-dites.
Elles étaient entièrement utilitaires et destinées à réformer des systèmes éducatifs. Plus tard, ces
enquêtes s’intéressaient aux niveaux d’enseignement secondaire, supérieur et professionnel.
Quant à ce qui concerne la place de l’éducation comparée dans les sciences de l’éducation et
dans le concert des autres sciences, disons que l’éducation comparée est une science et une
démarche qui permettent, en relation avec des champs disciplinaires variés, d’approcher des
réalités éducatives internationales ou nationales, de les étudier par le biais de la comparaison,
dans leur contexte global, à des fins cognitives mais aussi pragmatiques, pour tenter de
comprendre les problèmes rencontrés, mais aussi d’améliorer l’existant.
Sur le plan mondial, on relève plusieurs problèmes dans différents secteurs (famine, pollution,
exode rural, chômage, etc.). Tous ces problèmes affectent l’éducation et sont affectés par elle. Au
fait, l’analyse des problèmes éducatifs au niveau au niveau mondial montre que la personne
humaine est la clé de l’avenir du monde. Pour ce faire, cette personne doit être épanouie. Il faut
améliorer la qualité des hommes et leur capacité de réaction.
2.3.Les lieux d’éducation Il s’agit des lieux où plusieurs systèmes éducatifs entrent en
contact. On peut citer par exemple : l’enseignement international, les classes européennes,
l’enseignement bilingue et les études sur l’enseignement à l’étranger.
1. Mathew ARNOLD
Il présente 4 facteurs qui interviennent dans un projet de réformes éducatives : les différences
nationales, les traditions historiques, le caractère national et les conditions sociales, économiques
et géographiques. Ces facteurs peuvent constituer deux groupes : le premier facteur dans un
groupe et les trois derniers dans un autre.
2. Michael SADLER
Pour lui, l’Etat, l’Eglise, l’économie, la famille, les minorités nationales, l’influence des
universités, les questions financières et la politique constituent les facteurs internes et exogènes
des systèmes éducatifs et sont des forces déterminantes qui permettent de comprendre et
d’expliquer la structure d’un système éducatif.
3. I.L. KANDEL : il a développé et appliqué les idées de SADLER. Son point de vue en
éducation comparée est essentiellement théorique, c’est-à-dire c’est grâce à l’histoire que
l’on doit découvrir les particularités nationales typiques et caractéristiques d’un système
éducatif.
Pour ces deux figures, les facteurs explicatifs en éducation comparée se situent hors de l’école et
les analyses doivent revêtir un caractère interdisciplinaire.
4. Nicolas HANS : il présente les facteurs déterminants des systèmes éducatifs nationaux,
entre autre :
Les facteurs naturels : race, langue, géographie, économie
Les facteurs religieux : puritanisme, catholicisme, anglicanisme…
Les facteurs des idéologies séculières : humanisme, socialisme, démocratie,…
Pour comprendre et expliquer les différents systèmes éducatifs, HANS insiste sur le point de vue
historique ou sociologique qui fait appel au facteur racial, lequel recouvre au fond le caractère
national.
5. Friedrich SCHNEIDER : estime que les systèmes éducatifs de divers pays sont les
résultats de l’action commune de plusieurs « forces dynamiques ». S’opposant aux
travaux anglosaxons en éducations en éducation comparée selon lesquels pour
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Selon lui, les forces dynamiques à considérer sont : le caractère national, l’espace géographique,
la culture, la science et la philosophie, la stratification sociale et politique, l’économie, la
religion, l’histoire, les influences étrangères et surtout les influences immanentes.
ROSSELLO parle des forces déterminantes et développe la théorie sur les courants éducatifs et
leurs principes déterminants sur la base empirique. Il a été frappé par la répétition dans le temps
ou par la fréquence dans l’espace de certains phénomènes déterminants.
L’analyse des courants éducatifs montre comment les phénomènes ont évolué dans un ensemble
du pays. Une analyse plus fine ouvre la voie de la diversité de formes que peuvent revêtir les
problèmes de différents pays. Quelques courants éducatifs trouvés en éducation comparée :
A quoi est du la diversité de systèmes éducatifs ? Il existe certains facteurs qui influencent la
nature du développement de l’éducation dans un pays.
Le système éducatif d’un pays est modéré et affecté par l’activité économique de ce dernier.
Dans un pays agraire, le système éducatif doit y fournir des travailleurs qui contribuent à la
production agricole. Un pays qui dépend d’une industrie doit se caractériser par un système
éducatif dont une partie des diplômés destinés à gérer cette industrie et à y travailler pour
garantir le bien économique du pays.
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Disons que la position géographique a un impact sur la culture, la civilisation et l’éducation d’un
pays. Les positions géographiques influencent les modes de vie, la civilisation, la culture et les
institutions sociales. Le climat peut déterminer l’âge le plus approprié pour un enfant de débuter
sa scolarité.
La topographie, peut aussi déterminer le contenu des systèmes éducatifs, les moyens et les
instruments utilisés pour l’enseignement.
Les autres facteurs qui influencent le système éducatif d’un pays sont : les facteurs
politiques car la politique oriente l’éducation de façon que celle-ci puisse servir les
objectifs politiques ;
Les facteurs religieux, car les programmes d’enseignement sont élaborés en n’oubliant
pas des contenus du religieux. La religion influence l’éducation d’un pays.
D’autres facteurs sont soit raciaux, soit linguistiques car la langue étant un élément
culturel, elle caractérise un peuple et influence l’organisation de son système éducatif,
soit enfin des facteurs moraux et philosophiques.
Par cette méthodologie, JULIEN a utilisé le questionnaire qui devrait être envoyé aux divers
pays. Le dépouillement statique aurait dû permettre à constituer des tableaux analytiques qui
seraient considérés comme un thermomètre pour relever des défauts essentiels et des lacunes
dans les détails ou dans l’ensemble des structures de l’enseignement. Et le questionnaire
comportait six séries de questions concernant le niveau de l’éducation dans les écoles publiques
dans différents pays.
L’adjectif qualificatif « pure » fait allusion aux méthodologies qui se basent uniquement sur les
termes « comparaison » et « éducatif » en évitant toute considération théorique. Cette
méthodologie couvre la méthodologie de degré de comparaison de Frank HILKER, et le schéma
progressif de Bereday.
L’approche par les problèmes est une méthodologie comparative consistant à choisir un certain
nombre de thèmes problématiques relatifs à l’éducation en vue de dégager les formes variées
sous lesquelles ces thèmes se présentent dans divers systèmes éducatifs nationaux.
5.1. La statistique
En tant qu’instrument de recherche, elle sert à présenter, à décrire, à classer les phénomènes, à
les expliquer et voire à les prévoir. Ainsi, on distingue la statistique descriptive et la statistique
inférentielle. Dans le cadre de ce cours, c’est souvent la première qui est utilisée.
Une fois les données sont recueillies, elles doivent être présentées de la manière la plus parlante
possible, et se fait soit par tableau soit par graphique.
B. La description statistique
Le total et le pourcentage ;
Les paramètres de tendance centrale et de dispersion : moyenne, mode, médiane,
écarttype
Les indices qui servent à représenter l’évolution d’un phénomène.
C. La classification
La classification est le regroupement des éléments en catégories, qui correspondent à des
ensembles fondés sur un certain nombre de caractères communs qui révèlent leur parenté.
L’analyse factionnelle est l’une des techniques de classification qui permet d’établir des
typologies des pays selon les indicateurs retenus.
D. L’explication
Pour cette partie, les techniques les techniques les plus utilisées sont :
Le coefficient de corrélation ;
La régression.
a. L’analyse de contenu
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Elle relève le contenu d’un message verbale ou non verbal, et aussi, dans une certaine mesure, les
déterminants et les effets de ce message. C’est une méthode de recherche objective, systématique
et quantitative du contenu.
b. La méthode dialectique
Elle est fondée sur des idées de mouvement, d’interdépendance et de contradiction. Elle consiste
à saisir les faits dans leur totalité, leurs multiples facettes et leurs contradictions de même que
leurs changements.
c. L’approche systémique
d. La méthode fonctionnaliste
Elle met l’accent sur l’étude des fonctions assumées par les éléments d’un phénomène, d’un
objet. Le fonctionnalisme d’une manière générale est une théorie ayant une valeur explicative et
non pas seulement descriptive.
e. Le structuralisme
Dans les sciences humaines, elle est une théorie méthodique selon laquelle les éléments
empiriques d’un système, d’un tout organisé, sont définis et déterminés par les relations ou
structures de l’ensemble analysées en tant que telles. 5.3. Les techniques de collectes des
données
Comme certaines données existent avant la recherche, d’autres sont à construire. Ainsi, quelles
que soient les données des techniques spécifiques s’imposent.
5.3.1. La technique documentaire
Etant donné que, en éducation comparée, les sources de documentation et leur nature sont
extrêmement variées, elles font l’objet de celle-là. L’information écrite (ou orale) peut être
publique ou privée.
Ils proviennent des sources nationales ou rassemblées par les organisations internationales, ils
constituent la principale documentation utilisée par les comparatistes et réunie par les
statistiques.
En dehors de l’information fournie par les services nationaux de statistique, il existe une
abondante documentation provenant de diverses sources. Il existe beaucoup de documents écrits
et non écrits.
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Pour les premiers, la source est principalement la littérature, la presse et les articles sur
l’éducation par contre le second, on peut mentionner les films, les émissions de radio et de
télévision, les images, objets, les enregistrements,…