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Plan du cours
O. INTODUCTION
3.1. Présentation
4.4.1. Introduction
0. INTRODUCTION
0.1. Objectifs du cours
la vie de tout le groupe social qui, pour cette transmission de la culture, assure
les conditions de sa perpétuation.
Nous croyons qu’elle est aussi considérée à tort, car en mesure qu’une
activité humaine devient plus complexe, elle met en jeu un nombre croissant des
facteurs, la discipline qu’elle étudie s’approfondit et tend soit à se séparer de la
science dont elle faisait partie et en devenir autonome soit à se constituer à
l’intersection de deux sciences. Telle a été l’évolution de la sociologie ou
économie de l’éducation.
la position du problème
la population cible et l’échantillon (type)
le questionnaire ou le test
le dépouillement ou l’analyse du questionnaire
les conclusions qui dégagent les informations essentielles en vue de la
comparaison pour parler en termes de différences et de ressemblances
afin de tirer certaines leçons
Buts des méthodes statistiques :
Obtenir des données objectives, chiffrées si cela est possible afin de tirer des
conclusions rationnelles et généralisables
Inconvénients :
crédibilité des données
interprétation
disparité statistique : souvent les réponses chiffrées fournies par
différents pays sont rarement comparables entre elles du fait que la terminologie
utilisée et les vocabulaires ne sont pas identiques. Quelles que soient les
difficultés inhérentes aux données statistiques, à la terminologie et définition,
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Méthode de comparaison pure parce que l’accent est mis sur le terme
comparaison en évitant toutes considérations théoriques. Deux méthodes seront
discutées dans ce groupe :
Kazamias a fait la critique des analyses comparatives sur l’histoire et, il est
arrivé à la constatation selon laquelle « les conclusions sont objectives ».
L’éducation comparée doit adopter une base plus scientifique. Il propose
l’utilisation de la méthode fonctionnaliste et de la technique de conversation qui
ont fait leur preuve en sociologie et en anthropologie. L’idée essentielle dans la
méthode fonctionnaliste est qu’avant d’établir des comparaisons, il faut d’abord
déterminer la fonction remplie par les structures en présence.
Exemple : l’enseignement primaire en Turquie et enseignement primaire aux
USA
Les structures sont semblables mais les fonctions sont différentes. En Turquie,
l’enseignement primaire est de 5 ans pour la majorité d’enfants tandis qu’aux
USA c’est une étape qui conduit les élèves à l’enseignement secondaire pour
tous. Si on ne tient pas compte de la fonction, on peut arriver à la conclusion
suivante : en Turquie, le passage du primaire au secondaire est sélectif tandis
qu’aux USA c’est le contraire.
Dans toute analyse fonctionnelle, il y a lieu de replacer les faits
étudiés dans leur contexte global, non seulement actuel mais aussi historique.
En plus de cela, l’application de la méthode fonctionnaliste avec sa technique de
covariance touche le problème de relation entre plusieurs variables. Il appartient
au chercheur de déceler l’existence des relations : c’est la préoccupation de la
méthode scientifique.
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Selon Brian HOLMES, il faut faire un choix judicieux d’un certain nombre
des thèmes, des problèmes prioritaires relatifs à l’éducation et analyse de ces
thèmes en vue de dégager les formes variées sous lesquelles ces thèmes se
présentent dans des différents systèmes éducatifs nationaux. Selon le même
auteur, les principaux problèmes qui se posent après la seconde guerre
mondiale peuvent être groupés sous les rubriques des explosions suivantes :
Selon ces trois critères, les systèmes éducatifs peuvent être classés
dans 5 catégories :
a. Le type Latin : caractérisé par son intellectualisme : procédé compétitif
(concours) comme conséquence surmenage scolaire, programme
démentiel. (éducation tensionnelle).
Beaucoup de pays occidentaux utilisent le système d’éducation
tensionnelle.
b. Le type Allemand : système éducatif (tension et Isonomie) cela est dû à
l’influence mixte du catholicisme et du protestantisme.
Les formes tentionnelles de l’enseignement sont tempérées par un certain
romantisme : chant, art,…
c. Le type scandinave : c’est une éducation « intégrale », laissant une large
liberté à l’individu à l’instar de l’éducation américaine. Réduction
sensible de la tensionnalité.
d. Le type Britannique ou « Insulane » : c’est un système tentionnel mais
assez différent du type latin. Il se présente avec une série d’originalité et
de paradoxe. La tentionalité s’exerce plus dans la formation du corps
« microclimats ».éducatifs (internat) qui est un trait de l’éducation
tentionnelle.
e. Le type Américain : l’éducation américaine est essentiellement
isonomique en dépit de son appartenance avec l’Angleterre,
caractéristiques de l’éducation américaine : grande liberté et influence
(dans certaines écoles), les élèves passent d’une classe à une autre avec
leur groupe d’âge, coéducation, un système très étendu des matières à
option.
L’école se présente comme une sorte d’auto-éducation
collective où le maître joue un rôle de guide
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Remarques:
Baisse de niveau
La classification de Jean LYON est intéressante mais trop
limitative pour mieux nuancer les différents systèmes éducatifs.
Les classifications statistiques
Base : données quantitatives et qualitatives
Avantage : classement facile pourvue que les données fournies soient
objectives.
Utilisateur : les organismes internationaux (UNESCO, BIE, BIT, etc. ; utilisent
les classifications statistiques.
Critères de classification
a) Taux de scolarisation par rapport au groupe d’âge
b) Taux de scolarisation par rapport aux différents niveaux de
l’enseignement (primaire, secondaire et supérieur)
c) Taux annuel de croissance des effectifs scolaires aux différents niveaux
Critères et remarques
Pedro ROSSELLO propose une approche dynamique car, pense-t-il on ne peut
pas prédéterminer une méthode fixe aux études comparées étant donné
leur variété et leur degré de complexité. Son système reste ouvert et ne
propose aucune méthodologie a priori. D’autres auteurs pensent qu’il
y a deux démarches à suivre :
1) Déterminer une typologie des problèmes éducatifs prioritaires et urgents
selon leur nature et le groupe.
2) Déterminer en suite pour chaque catégorie le genre des méthodologies
qu’il faudrait utiliser, cela correspond à la démarche de ROSSELLO et
Brian HOLMES.
Conclusion : l’effort fait pour délimiter les règles d’une différence en
éducation comparée témoigne de la vitalité et de l’intérêt qu’on lui
accorde.
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3.1 Présentation
Une science demeure vivante dans la mesure où elle se trouve
confrontée à des nombreux problèmes. Le manque des problèmes serait un
indice de dépérissement des domaines du savoir. A cet égard, l’éducation n’a
pas des craintes et les problèmes ne manquent pas.
Moins encore, faut-il distinguer les vrais problèmes des problèmes
imaginaires. En outre, si l’on veut s’acheminer vers une solution probable, il
conviendrait de poser correctement le problème, avoir le sens du problème.
En pédagogie comparée, c’est en examinant comment les principaux
problèmes de l’éducation se posent dans différents pays en analysant les
solutions proposées ou expérimentées que l’on peut espérer quelques
intéressantes découvertes.
3.2 Enumération des problèmes en éducation comparée
Cette simple énumération des problèmes en éducation comparée sera
hautement instructive et nous montrera l’ampleur des problèmes auxquels non
seulement les comparatistes doivent faire face mais aussi les pays et les écoles.
Il y a plusieurs façons de les présenter et l’une de ces manières serait d’utiliser
des grandes catégories courantes notamment :
la politique
l’économie
la société
la pédagogie
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Ces problèmes sont les plus nombreux mais ils constituent un reflet
de la philosophie de l’éducation. La politique dicte les finalités, donne les
moyens financiers et l’école cherche des solutions pédagogiques appropriées.
Parmi ceux -ci, on peut citer :
Les systèmes éducatifs n’existent jamais dans le néant mais ils sont
façonnés et influencés par certaines conditions et besoins de la société dans
lesquelles ils fonctionnent. Chaque ethnie de l’union avait sa propre langue,
coutume, par conséquent, sa propre culture.
LENINE dit que certains pays déclarent que leurs systèmes d’enseignement ne
poursuivent pas des buts politiques, cela constitue de l’hypocrisie et du
mensonge.
L’amour de la liberté
La foi en soi
La foi en tout le monde (lorsqu’une nouvelle frontière s’ouvrait tous
ensemble dans la solidarité construisaient une nouvelle nation ;
La foi au travail ou la valeur du travail. L’homme de la frontière pense
que l’éducation doit être essentiellement pratique et non ornementale,
vernie superficiellement
La foi dans le système scolaire pour tous : égalité et liberté
4.2.3. Structure de l’enseignement
L’école maternelle 1 à 2 ans pour les enfants de 3 ans ;
jardin d’enfants 1 à 2 ans pour les enfants de 4 à 5 ans :
enseignement élémentaire : c’est 6 ans pour les enfants de 6 à 11 ans ;
enseignement secondaire avec des possibilités ci-après :
6 ans primaires + 6 ans secondaire,
6 ans primaires + 3 ans école secondaire inférieure + 3 ans école
secondaire supérieure,
6 ans primaires + 2 ans école secondaire inférieure + 4 ans école
secondaire supérieure,
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Tous les enfants ont les mêmes droits à l’éducation car le but que se propose la
nation américaine c’est de permettre à tous les enfants d’aborder l’enseignement
et la vie avec des chances égales.
Les enfants ont le droit de fréquenter selon le gré de leurs parents une école
publique ou privée, l’instruction est obligatoire jusqu’à 16,17 ans suivant les
Etas, l’enseignement public est laïc en ce sens qu’il ne recommande aucune
religion et qu’il ne subventionne aucune institution privée.
2. Organisation de l’enseignement
Les membres qui font partie de cette commission sont pour la plupart du temps
élus.
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5. Echelon Fédéral
4.3.1. Introduction
Les buts de cette étude est de voir comment ces deux grands pays s’attèlent à
appliquer certains principes pour obtenir les résultats escomptés. En d’autres
termes, quelles sont les méthodes d’éducation utilisées pour arriver à atteindre
les objectifs définis pour former l’enfant soviétique et américain ?
Cette analyse permettra d’égaler, d’apprécier les résultats auxquels ils sont
parvenus. Egalement, le but utile pour cette étude serait de confronter ces deux
méthodes d’éducation à nos systèmes pour voir si oui ou non nous aurons
quelque chose à apprendre d’eux et de quelle façon nous pourrions aborder ou
envisager à apporter certaines modifications dans nos systèmes éducatifs.
En résumé :
Les enfants russes reçoivent plus de contact physique que les petits américains.
L’allaitement maternel est recommandé officiellement et il est presqu’universel
en union soviétique. Les enfants russes sont portés tout le temps mêmes en
dehors des heures de repas. La nature de ce contact est à la fois affectueuse et
limitative(en rapport avec les mamans de bébés).
Par comparaison aux enfants américains les petits russes reçoivent plus des
marques d’affection : embrassement, tendresse maternelle…
Exemple :
L’enfant russe est porté presque tout le temps et n’a pas l’opportunité de la
liberté de mouvements ou d’initiatives. Les manuels sur les soins des enfants
préparés par l’académie des sciences pédagogiques de l’URSS à cesser pareilles
habitudes d’où la nécessité d’équilibrer.
La grande préoccupation des mamans est de garder leurs bébés bien au chaud.
Lorsque l’enfant commence à ramper ou à marcher les mamans ont peur qu’il
ne se fasse mal et par conséquent, l’enfant ne peut pas aller dans des endroits
dangereux.
Ex : les enfants dans un parc, la supervision des adultes est comme solution.
En suivant les ordres, les instructions et les conseils des adultes l’enfant
exprime son obéissance. En d’autres termes, dans le jargon psychologique
occidental, la maîtrise de soi ou self discipline est une obéissance intériorisée
c’est-à-dire remplir les vœux ou souhaits des adultes non pas comme des
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commandes ou des ordres venant du dehors, mais comme des désirs internes
ayant une certaine motivation.
En matière de punition, les russes ont mis l’accent sur l’inadmissibilité des
punitions physiques et sur la soi-disant méthode des conséquences naturelles
laquelle permet à l’enfant d’apprendre en touchant le feu et se brûler avec la
dernière énergie.
Les mesures appliquées pour punir en union soviétique sont les suivantes :
a. Réprimande
b. Enlever et confisquer les beaux habits
c. Privation de certains privilèges (ex : ne pas lui parler).On a l’impression
que ce sont là des mesures prises partout dans le monde par les parents
frustrés.
Mais les mesures soviétiques présentent les nuances suivantes :
Réprimande avec expression d’indignation ;
Réprimande avec suspension plus ou moins momentanée des biens
affectifs même si l’enfant s’est repenti. L’adulte restera froid pendant
un certain temps pour montrer à l’enfant que sa conduite l’a blessé.
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1) Les enfants sont initiés très tôt à la vie communautaire (vie sociale). Ils
sont placés dans des parcs pour enfants au nombre de 6 ou 8 dans chaque
parc afin de permettre une interaction directe ou face à face entre le
personnel (éducateurs) et les enfants.
2) Appeler le régime : chaque enfant est stimulé, renforcé suivant un horaire
préétabli (c’est un programme de stimulation, d’encouragement et de
renforcement).
Exemple :
a. A l’école : Tous les enfants doivent arriver à temps, essuyez leurs pieds
avant d’entrer en classe, saluer les maîtres et le personnel technique par
leurs noms, saluer les élèves de classe en général, son copain. En un mot,
on lui apprend toutes les bonnes manières ;
b. A la maison : Après le réveil, saluer les parents, les remercier après le
repas, avant de quitter la maison, être sûr qu’on a tout ce qu’il faut dans
son sac, aider les parents dans le ménage, s’occuper de ses petits frères ou
petites sœurs. La règle à suivre est celle-ci, après avoir terminé un travail,
prendre un repos et après commencer un autre travail ;
c. Dans les places publiques : Se comporter en bon futur citoyen c’est-à-dire
obéir aux demandes des aînés, il ne faut pas déranger les autres en faisant
du bruit ou en courant, laisser la première place aux adultes, ne pas salir
les endroits publics, persuader ses copains à temps avant de s’engager
dans une conduite antisociale, explorer le voisinage(rue, rond, point).
Pour chaque année il y a trois parties, l’école, la maison, les places
publiques, donc il y a union entre la famille, l’école et la société.
d. Les implications psychologiques des méthodes soviétiques :
D’une façon générale, des recherches effectuées concluent qu’il y a
une relation affectueuse serrée, intime, chaude entre l’enfant et la mère. Cette
relation porte au maximum la dépendance et donne comme résultat un enfant
qui est bien socialisé aux normes des adultes donc de la société.
En résumé, en considérant les données d’observation et les données
expérimentales, il est clair que les méthodes d’éducation soviétique à l’intérieur
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En conclusion, l’éducation est trop précieuse, elle ne doit pas se donner d’une
façon hasardeuse. En tant que pédagogue l’on doit savoir que l’éducation
moderne diffère de l’éducation traditionnelle et qu’en conséquence, une
attention particulière doit être portée sur chaque fait éducatif et que si le cas le
nécessite qu’il faut en chercher les causes. L’un des facteurs de l’éducation est
le bon exemple de l’éducation.
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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
PAGE DE GARDE
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