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- Décision n°17-44 DC, 16 juillet 1971 : première fois que le Conseil constitutionnel s’appuie sur le
Préambule de la Constitution. Il reconnaît la liberté d’association comme un principe fondamental.
- Décision n°73-51 DC, 27 décembre 1973 : En statuant sur les mesures privatives de liberté, consacre le
caractère constitutionnel du principe d’égalité devant la loi, et plus largement, intègre la Déclaration des
Droits de l’Homme et du Citoyen sans les normes constitutionnelles.
- Décision n°81-132 DC, 16 janvier 1982 : Le Conseil constitutionnel a jugé, qu’il était possible de traiter les
banques différemment dans une démarche de nationalisation, à condition que cette différence de traitement se
justifie au regard des finalités de la loi.
- Décision n°82-141 DC, 27 juillet 1982 : Pluralisme des courants d’expression socioculturels → il consacre
une garantie objective de la liberté de communication, en estimant que « la libre communication des pensées
et des opinions, garantie par l’article 11 de la DDHC, ne serait pas effective si le public auquel s’adressent les
moyens de communication audiovisuelle n’était à même de disposer, aussi bien dans le cadre du secteur
public que dans celui du secteur privé, de programmes qui garantissent l’expression de tendances de
caractères différents »
- Décision n°84-181 DC, 11 octobre 1984 : liberté de la presse le CC consacre la liberté de la presse en
l’interprétant commun un DF des lecteurs. Le pluralisme des entreprises de presse représente un objectif de
valeur constitutionnelle. La liberté de communication audiovisuelle est dans le prolongement de la liberté de
la presse en tant que mise en œuvre de la liberté d’expression.
- Décision n°89-269 DC, 22 janvier 1990 : principe d’égalité de traitement entre nationaux et étrangers en
matière de prestation sociale → le CC a jugé que le principe constitutionnel d'égalité interdit de priver
l'étranger résidant en France du bénéfice de prestations de sécurité sociale, mais sous la condition de résidence
régulière et antérieure à l'attribution de la prestation.
- Décision n°343 DC, 27 juillet 1994 : bioéthique → le CC juge que le principe de dignité humaine appartient
au bloc de constitutionnalité.
- Décision n°98-399 DC, 5 mai 1998
- Décision n°2003-467 DC, 13 mars 2003
- Décision n°2004-492 DC, 2 mars 2004 : constitutionnalise le droit pénal et la procédure pénale. Dans ce
domaine, le CC fait preuve d’autolimitation en ayant largement recours à la technique des réserves
d’interprétation.
- Décision n°2007-557 DC, 15 novembre 2007
- Décision n°2009-595 DC, 3 décembre 2009 : est jugée conforme à la C la loi organique relative à
l’application de l’article 61-1 de la C qui confère à tout justiciable le droit de poser une QPC. Le CC émet 3
réserves d’interprétation et précise le régime de la QPC, qu’il s’agisse de son champ d’application, de sa
procédure ou du caractère prioritaire de la question.

Arrêt fraisse

Une habitante de Nouvelle-Calédonie (Mlle Pauline Fraisse) a sollicité son inscription sur la liste des électeurs admis à participer
à l'élection du congrès et des assemblées de province de Nouvelle-Calédonie, prévue à l'article 188 de la loi organique du 19 mars
1999.

La commission administrative de Nouméa a rendu une décision par laquelle elle a refusé son inscription sur ladite liste.
La loi constitutionnelle du 20 juillet 1998 relative à la Nouvelle-Calédonie, a intégré dans la Constitution un titre XIII intitulé «
Dispositions transitoires relatives à la Nouvelle-Calédonie » comprenant les articles 76 et 77 de la Constitution. Ces articles
renvoient à la loi organique du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie.

L’article 76 prévoyait notamment l’organisation d’un scrutin électoral (« Les populations de la Nouvelle-Calédonie sont appelées
à se prononcer avant le 31 décembre 1998 sur les dispositions de l'accord signé à Nouméa le 5 mai 1998 »). Mlle Fraisse
souhaitait participer aux élections locales permettant de désigner les membres des nouvelles institutions néo-calédoniennes (le
congrès et les assemblées de province), mais elle résidait sur l’île depuis seulement 6 ans (au lieu des 10 ans exigés).

Cette habitante de Nouvelle-Calédonie a formé une requête devant le Tribunal de première instance de Nouméa pour demander
l'annulation de la décision de la commission administrative de Nouméa ayant refusé son inscription sur la liste des électeurs.

Le 3 mai 1999, le Tribunal de première instance de Nouméa, a rejeté sa requête en se fondant notamment sur l'article 188 de la loi
organique du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie qui pose une condition tenante à un domicile de dix ans sur le
territoire pour participer à l'élection.

La femme a alors formé un pourvoi contre l’arrêt devant la Cour de cassation. Elle reproche à la juridiction de première instance :

D’avoir refusé d’exercer un contrôle de conventionnalité de l'article 188 de la loi organique du 19 mars 1999 relative à la
Nouvelle-Calédonie au regard des certaines normes internationales (PIDCP, CESDHLF, TUE du 7 février 1992), l'article 188
étant contraire à ces normes internationales en tant qu'il exige d'un citoyen de la République française un domicile de dix ans pour
participer à l'élection des membres d'une assemblée d'une collectivité de la République française.

De n’avoir pas, à titre subsidiaire, procédé à un renvoi préjudiciel auprès de la Cour de justice des Communautés européennes
s’agissant de la compatibilité de l'article 188 de la loi organique du 19 mars 1999 avec l'article 6 du traité de l'Union européenne.

Une norme constitutionnelle peut-elle faire l’objet d’un contrôle de conventionnalité par le juge judiciaire ?

L’assemblée plénière de la Cour de cassation rejette le pourvoi formé contre l’arrêt par Mlle Fraisse en retenant d’abord que le
droit de Mlle Fraisse d’être inscrite sur les listes électorales n'entre pas dans le champ d'application du droit communautaire.

Par ailleurs, elle juge que l'article 188 de la loi organique du 19 mars 1999 prévoyant la nécessité de justifier d'un domicile dans le
territoire de Nouvelle-Calédonie depuis dix ans à valeur constitutionnelle.

Enfin, elle juge que la suprématie conférée aux engagements internationaux ne s'applique pas dans l'ordre interne aux
dispositions de valeur constitutionnelle. Ainsi, elle juge que le moyen du pourvoi selon lequel les dispositions constitutionnelles
seraient contraires aux normes internationales doit être écarté. C’est ce dernier point qui constitue l’apport principal de l’arrêt
Fraisse.

 L’universalité du droit humain

Dans son discours d'adieu devant le Conseil des droits de l'homme lors de sa trente-huitième session, Zeid Ra’ad Al
Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, soulève une question cruciale : pourquoi la
Déclaration universelle des droits de l'homme, ainsi que l'ensemble des textes juridiques des droits de l'homme qui ont
suivi, font-ils l'objet de telles attaques de nos jours ? Il identifie cette situation comme résultant d'une manipulation de
l'histoire, de l'égoïsme politique et de la montée du nationalisme. Zeid appelle les membres du Conseil des droits de
l'homme, ainsi que chacun d'entre nous, à s'unir dans un effort concerté pour atteindre des objectifs communs et pour
promouvoir le principe universel des droits de l'homme. Il souligne à juste titre que les droits de l'homme représentent
le mouvement d’idées le plus constructif de notre ère.

Effectivement, le droit humain est une notion juridique englobant l'ensemble des principes juridiques et éthiques
fondamentaux qui visent à protéger les prérogatives inhérentes à tout être humain, individuellement et collectivement,
en raison de l’existence d’une « dignité » attachée à leur personne et justifiée par leur seule condition humaine. Ces
droits sont reconnus et protégés par le droit international des droits de l'homme, ainsi que par les constitutions et les
législations nationales. Par nature, le droit humain est un instrument bénéfique à tous et doit être protégé et respecté de
manière universelle. Parallèlement, bien que la notion de « droits humains » soit particulièrement assimilable à celle
de « droits de l’Homme », cette légère différence de terminologie, en apparence anodine, suscite un certain nombre de
critique du fait de son caractère obsolète. Ainsi, pour favoriser l’inclusivité et la pertinence de la notion, nous ferons,
dans ce devoir, application du terme de « droits humains ».

À cet égard, la notion d’universalité désigne le caractère global, général et applicable à tous d'un principe, d'une norme
ou d'un concept. Elle se focalise à la fois sur l’universalité de l’application et sur l’universalité de l’obligation. Ainsi,
en liant la notion d’universalité à celle de droit humain, nous parvenons à l'idée d’une universalité du droit humain,
selon laquelle ces droits sont universels, c'est-à-dire qu'ils sont valables pour tous les individus, indépendamment de
leur nationalité, de leur culture, de leur religion ou de tout autre critère. Cette notion affirme que les droits humains
sont inhérents à la nature humaine et ne dépendent pas de facteurs contingents. Ainsi, l'universalité du droit humain
implique à la fois une dimension normative, selon laquelle les droits humains sont reconnus comme des normes
juridiques obligatoires pour tous les États et acteurs internationaux, et une dimension substantielle, qui affirme que ces
droits découlent de la dignité intrinsèque de chaque individu et doivent être respectés, protégés et réalisés dans tous les
contextes et pour toutes les personnes, sans discrimination.

En effet, si pour certain l’universalité des droits humains semble être acquise depuis grand temps, il semblerait qu’au
regard des récentes actualités de la scène internationale, cette question demeure relativement fragile. Pour illustrer
cette fugacité, nous pouvons, parmi tant d’autres, évoquer l’émergence récente des guerres entre l’Ukraine et la Russie
ou bien entre la Palestine et Israël qui sont l’incarnation même de la violation des droits de l’Homme. Dès lors, le
contexte international met en lumière les motivations qui sous-tendent l’intérêt et la pertinence de cette problématique.

Dans un contexte se voulant initialement orienter vers l'internationalisation des droits humains, comment analyser la
concrétisation de l’universalité de ces droits et évaluer leur efficacité ?

I. La genèse des DH, un développement légitimité par la dignité inhérente à la personne humaine.

A. Les fondements des DH justifié par une doctrine à vocation universelle.

Antérieurement à l’émergence de la philosophie des Lumières, les prémices des DH se manifestaient déjà, notamment
dans la Grèce Antique et dans la pensée chrétienne, où des idées fondamentales concernant la dignité et les libertés
inhérentes à l’humanité ont germés, posant ainsi les fondements philosophiques des DH. Plus récemment, l’émergence
concrète de l'universalisme des droits humains trouvent ses racines dans le mouvement des Lumières du XVIIIe siècle,
une période marquée par un élan intellectuel ayant remis question les structures traditionnelles de pouvoir et d'autorité.
Cette philosophie d’origine Européenne marque un réel engagement contre les idées autoritaires de l’époque en
prônant un société nouvelle fondée sur des gouvernements plus justes et plus éclairés. Ainsi, les penseurs éminents de
cette époque, parmi lesquels John Locke, Voltaire et Jean-Jacques Rousseau, ont établi les bases philosophiques des
droits humains en avançant l’idée selon laquelle les individus possèdent des droits naturels inhérents à leur condition
d'êtres humains. Ces droits, conçus comme universels et inaliénables, sont considérés comme inhérents de la simple
condition humaine, indépendamment de toute autorité gouvernementale ou religieuse. Ils comprennent souvent le
droit à la vie, à la liberté, à la propriété et à la dignité humaine, et sont considérés comme des principes essentiels à la
construction d'une société juste et équitable. Par conséquent, les droits humains, par leur essence même, se présentent
comme un instrument au service de l'ensemble de l'humanité, conçu pour rompre avec les sombres chapitres de
l'histoire et incarnant ainsi une vocation universelle largement partagée. En effet, la justification morale de
l'universalisme des droits humains repose sur une vision éthique fondamentale affirmant que chaque individu, en tant
qu'être humain, possède une dignité intrinsèque et inaliénable. Cette conception de la dignité humaine implique le
respect et la reconnaissance de la valeur inhérente à chaque personne, sans considération de son origine, de sa culture
ou de ses croyances. Ainsi, les droits humains sont perçus comme des manifestations concrètes de cette dignité,
garantissant à chaque individu des libertés et des protections fondamentales. Cette perspective morale souligne
l'universalité des droits humains, lesquels sont considérés comme des normes supérieures qui transcendent les
frontières nationales et les différences culturelles, et qui sont essentielles à la réalisation de la justice et de l'égalité
pour tous les êtres humains.
B. La progression institutionnelle et juridique des DH

Si la pensée philosophie a caractérisé l’émergence des DH, il n’en reste pas moins que l’instauration de normes et
d’institutions demeure indispensable à leur effectivité. Ainsi, l'universalisme des droits humains s'est concrétisé à
travers l'établissement d'instruments juridiques internationaux visant à promouvoir et à protéger ces droits à l’échelle
mondiale. Parmi les jalons essentiels de cette évolution, la Déclaration universelle des droits de l'Homme occupe une
place prépondérante. En effet, ce document fondateur, adopté par l’AG des NU énonce les principes fondamentaux
des droits humains. Bien que dépourvue de force juridique contraignante, cette déclaration a servi de socle à
l’élaboration ultérieure de conventions et traités internationaux, conférant une base normative solide à l’universalisme
des DH. Eu égard aux instruments contraignants, on retrouve le Pacte international relatif aux droits civils et
politiques (1966) et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (1966), tous deux ayant
instaurés des obligations contraignantes vis-à-vis des États parties. Ainsi, cette démarche institutionnelle a permis de
renforcer la protection des DH à l’échelle mondiale en établissant des mécanismes de surveillance et de sanction pour
assurer le respect de ces droits. C’est d’ailleurs, le cas de la Cour EDH, de la Cour interaméricaine des DH etc… qui
sont des instances chargées d’examiner les plaintes individuelles et de surveiller la conformité des États parties à leurs
obligations en matière de DH. Cette institutionnalisation de l'universalisme des droits humains dans le cadre juridique
international a grandement contribué à renforcer leur légitimité et leur effectivité en tant que normes universelles et
contraignantes. En offrant un cadre juridique solide et en établissant des mécanismes de protection et de surveillance,
ces instruments ont permis de consolider les fondements de l'universalisme des droits humains, témoignant ainsi de
l'engagement de la communauté internationale en faveur de la promotion et de la protection des droits fondamentaux
de tous les individus, indépendamment de leur nationalité, de leur origine ou de leur statut.

II. La remise en question de l’universalisme des DH fondée sur des particularités régionales

A. Les limites émergentes du relativisme culturel

Le relativisme culturel est une croyance selon laquelle les normes et valeurs morales se diversifies en fonction de
la culture dans laquelle elles sont pratiquées, ainsi, selon cette théorie, l’uniformalisme à l’échelle mondiale ne saurait
exister. A cet égard, l’uniformalité des droits humains se heurte à des défis majeurs engendrés par le relativisme
culturel, mettant en lumière la diversité des cultures et des systèmes de valeurs présents à travers le globe. En effet,
cette diversité culturelle implique fréquemment des interprétations divergentes quant à la définition des droits humains
universels, en raison des spécificités historiques, sociales et religieuses propres à chaque société. Par exemple,
certaines cultures telle que la culture africaine accordent une importance prépondérante à la solidarité communautaire,
au détriment parfois des droits individuels tels que la liberté d'expression ou la liberté de religion. Nous pouvons
d’ailleurs illustrer ce propos en se fondant sur le texte de l’Organisation de l’unité africaine intitulé « Charte africaine
des droits de l’Homme et des peuples » reconnaissant les droits fondamentaux de la personne humaine aux côtés du
respect d’un « droit des peuples » représentant l’union africaine. Cette complexité culturelle remet donc en question
l'idée d'une norme unique et homogène en matière de droits humains, suggérant plutôt une approche plus nuancée
prenant en compte les spécificités culturelles de chaque société.
De plus, en mettant en lumière de l'hypocrisie de ces nations occidentales, basée sur leur passé en tant
qu’instigateurs de l’esclavagisme et du colonialisme, particulièrement contradictoire avec les principes des droits
humains aujourd’hui revendiqués, nous constatons une certaine réticence quant à l’idée d'imposer des normes
occidentales de manière universelle. En effet, cette pratique s’apparenterait de nouveaux à une forme de néo-
colonialisme ou d'impérialisme culturel ravivant ainsi les blessures du passé. En effet, les critiques soutiennent que les
principes des droits humains universels sont essentiellement teintés de perspectives, de valeurs et d’intérêts exclusifs
aux sociétés occidentales dominantes. Dès lors, cette quête d’universalisme serait de nature à entraver la souveraineté
culturelle et l'autodétermination des peuples. Cette tension entre universalisme et particularisme culturel soulève des
interrogations essentielles sur la légitimité et la pertinence des droits humains dans des contextes culturels variés,
mettant en évidence la nécessité d'un dialogue interculturel approfondi pour parvenir à un consensus sur les normes
fondamentales de dignité humaine.

B. L’implication des caractéristiques géopolitiques et socio-économiques

Dans un premier temps, le contexte mondial étant marqué par de nombreuses inégalités parcourant la planète et
engendrant des disparités structurelles, l’universalisme culturel est fortement mis à l’épreuve. Les contraintes
géopolitiques et socio-économiques imposent alors des défis significatifs à la réalisation effective de l'universalisme
des droits humains. Les inégalités structurelles profondément enracinées dans de nombreuses sociétés, tant au niveau
national qu'international, entravent souvent l'accès équitable aux droits fondamentaux pour une grande partie de la
population mondiale. De la même manière, les disparités économiques et sociales sont également de nature à obstruer
la pleine jouissance des droits humains, en particulier dans les contextes de pauvreté généralisée où l'accès à des
services essentiels tels que l'éducation, la santé et le logement est limité, voire inexistant pour de nombreux individus.
Ensuite, les contextes de conflit armé et d'instabilité politique représentent également un défi majeur pour la
protection et la promotion des droits humains. Premièrement, même en partageant des valeurs occidentales
semblables, la différence de contexte politique peut mener à de fortes divergences quant à l’application des DH. À
titre d’exemples, la Hongrie dirigée par Viktor Orban et la Russie sous la présidence illustrent cette dynamique. Ces
régimes pouvant être qualifié s’autoritaires font l’objet de vives critiques en raison de leur recul sur les acquis
démocratiques, compromettant ainsi l’efficacité des DH dans ces pays. Enfin, s’agissant des pays meurtris par la
guerre où demeurent des environnements chaotiques, les violations flagrantes des droits humains, telles que les
meurtres arbitraires, les enlèvements, la torture et les déplacements forcés, sont monnaie courante. Assurément, les
conflits armés entravent la mise en œuvre effective des droits humains en portant atteinte aux institutions étatiques, en
perturbant les systèmes de gouvernance et en déplaçant les priorités des gouvernements vers des objectifs militaires et
sécuritaires, au détriment des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels de la population. De plus, les
conflits armés entraînent souvent une destruction massive des infrastructures essentielles et des systèmes de soutien
social, rendant l'accès à des services de base encore plus difficile pour les civils affectés. Un exemple frappant est la
situation en Syrie, où un conflit brutal et prolongé a entraîné des violations massives des droits humains, y compris
des attaques contre des civils, des destructions d'infrastructures et des déplacements massifs de populations. Malgré
les appels de la communauté internationale à mettre fin aux hostilités et à respecter le droit humanitaire international,
les violations des droits humains continuent de se produire régulièrement, mettant en évidence les défis persistants en
matière de protection des droits humains dans les contextes de conflit armé et d'instabilité politique. Ainsi, la
résolution des conflits et la consolidation de la paix sont des éléments indispensables pour garantir la protection des
droits humains dans les pays en proie à des crises humanitaires et à des situations de conflit armé.

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