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UNIVERSITE DE UNIVERSITY OF NGAOUNDERE

NGAOUNDERE
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FACULTY OF SCIENCE OF
FACULTE DES SCIENCES DE
EDUCATION
L’EDUCATION

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DEPARTEMENT DE MESURE DEPARTMENT OF MEASURE


ET EVALUATION AND EVALUATION

THEME : TRAITEZ
DE LA PEDAGOGIE
NOUVELLE DANS LE
SYSTEME EUCATIF
CAMEROUNAIS.

REDIGE PAR :

Licence III

Enseignant :

Année Académique :

2020-2021
TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION..............................................................................................3
I- DEFINITION DES CONCEPTS CLES.....................................................4
1- Éducation...................................................................................................4
2- Système éducatif.......................................................................................4
3- Pédagogie...................................................................................................5
4- Pédagogie nouvelle....................................................................................5
II- LES METHODES DE LA PEDAGOGIE NOUVELLE DANS LE
SYSTEME EDUCATIF CAMEROUNAIS.....................................................6
III- LES PRINCIPES DE LA PEDAGOGIE NOUVELLE.........................6
CONCLUSION................................................................................................10
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.....................................................................11
INTRODUCTION

Les images qui nous viennent à l’esprit quand on parle de l’éducation sont celles de
CHARLEMAGNE inventant l’école et de J. FERRY donnant à tout le monde la chance d’y
accéder. Mais derrière ses clichés se cachent bien d’autres enjeux pour une éducation
dynamique, qui est au centre de toutes les communautés humaines et avant tout un fait
philosophique et politique. L’Etat fidèle à ses prérogatives a dévolue cette lourde
responsabilité aux institutions qui assurent le processus développement et d’éducation de la
communauté en fonction de ses besoins. Car aucun pays n'a une croissance sans un système
éducatif efficace, sans un enseignement solide et universel, et sans l'égalité des chances en
matière d'éducation. Par « pédagogie nouvelle », on entend un ensemble de propositions et
d’actions originales se constituant comme courant innovateur à la fin du XIXe siècle dans une
opposition fondatrice à la pédagogie traditionnelle. Ce modèle s’est élaboré dans des
expressions très diverses, comme solution nouvelle en pédagogie, alternative au fondement
traditionnel de la pédagogie scolaire. Des pédagogies « nouvelles », on retiendra plus qu’une
opposition à l’ancien, la recherche d’un refondement, la proposition d’actions innovantes. Ces
pédagogies ont modifié l’approche du travail pédagogique, conçu comme une action et une
activité. C’est dans la réorganisation de ce travail (la « pédagogie d’en bas », dit Freinet) que
se trouveront les solutions. Ce courant rassemble un ensemble divers de réalisations et de
théories, dont l’unité est une conception du « naturel », selon laquelle la pédagogie ne doit
plus être imposée mais réinventée. Même si l’on peut en déceler les prémices dès le
XVIIIème siècle, le mouvement de l’Éducation nouvelle ne s’est vraiment structuré qu’au
début du XXème siècle. La pédagogie nouvelle consiste vraiment en une attitude nouvelle
vis-à-vis de l’enfant. Attitude faite de compréhension, d’amour (comme aussi bien fut celle
d’un Pestalozzi), mais surtout attitude de respect. Indulgence, plus qu’indulgence, admission
des erreurs de l’enfant, de ses faux pas, de ses hésitations, de ses lenteurs.
I- DEFINITION DES CONCEPTS CLES
1- Éducation

Étymologiquement l’éducation est : « guider hors de », c'est-à-dire développer, faire produire.


Il signifie maintenant plus couramment l’apprentissage et le développement des facultés
intellectuelles, morales et physiques, les moyens et les résultats de cette activité de
développement.

Selon E. DURKHEIM, l'éducation est l'action exercée par les générations adultes sur celles
qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer
chez l'enfant un certain nombre d'états physiques, Oral, Professionnel, intellectuels et mentaux
que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu social auquel il est
particulièrement destiné.

2- Système éducatif

Un système est un ensemble d'éléments interagissant entre eux selon certains principes ou
règles. Un système est déterminé par :sa frontière, c'est-à-dire le critère d'appartenance au
système(déterminant si une entité appartient au système ou fait au contraire partie de son
environnement) ; sa mission (ses objectifs et sa raison d'être) ; ses interactions avec son
environnement ; ses fonctions (qui définissent ce qu'ont le droit de faire ou non les entités
faisant partie du système, leur organisation et leurs interactions) ; ses ressources, qui peuvent
être de natures différentes (humaine, naturelle, matérielle, immatérielle...), leur organisation et
leurs interactions.

Un système est un ensemble d'éléments interagissant entre eux selon certains principes ou
règles. Un système est déterminé par :sa frontière, c'est-à-dire le critère d'appartenance au
système(déterminant si une entité appartient au système ou fait au contraire partie de son
environnement) ; sa mission (ses objectifs et sa raison d'être) ; ses interactions avec son
environnement ; ses fonctions (qui définissent ce qu'ont le droit de faire ou non les entités
faisant partie du système, leur organisation et leurs interactions) ; ses ressources, qui peuvent
être de natures différentes (humaine, naturelle, matérielle, immatérielle...), leur organisation et
leurs interactions.
3- Pédagogie

Le mot "pédagogie" vient du grec ancien « enfant » et « conduire, mener, élever ». La petite
histoire raconte que ce mot grec désignait la personne (généralement un esclave)
accompagnant les enfants sur le chemin de l’école et ceci afin d’éviter de mauvaises
rencontres. La pédagogie, c'est : L'instruction, l'éducation des enfants. La théorie des
méthodes et des procédés d’instruction et d’éducation.

Selon Émile Durkheim, la pédagogie est une « réflexion appliquée aussi méthodiquement que
possible aux choses de l'éducation » (L’évolution pédagogique en France, Paris, PUF, 1938,
p. 10). « L'éducation est l'action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas
encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objectif de susciter et de développer chez l'enfant
un certain nombre d'états physiques, intellectuels et mentaux que réclament de lui et la société
politique dans son ensemble et le milieu social auquel il est particulièrement destiné ».

Pour É. Durkheim « la pédagogie est une théorie pratique », comme la médecine ou la


politique. La pédagogie est à la fois une théorie et une pratique : une théorie ayant pour objet
de réfléchir sur les systèmes et sur les procédés d'éducation, en vue d'en apprécier la valeur et,
par-là, d'éclairer et de diriger l'action des éducateurs. La pédagogie, c'est l'art d'enseigner ou
les méthodes d'enseignement propres à une discipline, à une matière, à un ordre
d'enseignement, à un établissement d'enseignement ou à une philosophie de l'éducation.

4- Pédagogie nouvelle

La pédagogie nouvelle est un courant pédagogique qui défend le principe d'une participation
active des individus à leur propre formation. Elle déclare que l'apprentissage, avant d'être une
accumulation des plus récentes informations, puis faire des liens à partir d’une pluralité de
sources d’informations afin de créer et même de prévoir la suite des informations efficientes.

II- LES METHODES DE LA PEDAGOGIE NOUVELLE DANS LE


SYSTEME EDUCATIF CAMEROUNAIS

La pédagogie nouvelle s'appuie sur les principes de la pédagogie active et la confiance dans
les ressources propres à chacun. Elle prône un apprentissage à partir du réel et du libre choix
des activités. Les différents pédagogues de ce mouvement expriment de diverses manières
cette nécessité de favoriser l'expérience personnelle : pour John Dewey, on apprend en faisant
(« Learning by doing »), Freinet lui fait écho en parlant de tâtonnement expérimental.

En effet, Decroly estime qu'il faut partir des centres d'intérêt, cependant, la pédagogie
nouvelle ne se limite pas à un enseignement par des méthodes actives venant se substituer à
l'enseignement magistral. Elle estime que l'éducation ne peut isoler l'enseignement des
matières académiques des autres champs de l'éducatif, et attache une importance égale à tous
les domaines : intellectuels, artistiques, mais également physiques, manuels et sociaux. C'est
une éducation globale, où est important le milieu de vie élaboré par l'école.

L'apprentissage de la vie sociale est essentiel : depuis le « self-government » de Summerhill


aux conseils coopératifs de la pédagogie institutionnelle, le respect de l'enfant implique qu'il
soit partie prenante des règlements qui régissent sa vie. Cette pédagogie a été historiquement
expérimentée dans des lieux où les enfants vivaient en permanence : orphelinats et internats.

Adolphe Ferrière estimait en 1919 qu'une école nouvelle était nécessairement un internat situé
à la campagne. La mixité était également considérée comme un point indispensable par une
fraction importante des théoriciens et actuellement cette idée est très généralement acceptée.
De nos jours, pour atteindre ces mêmes objectifs, elle associe étroitement les parents à la vie
de l'école.

III- LES PRINCIPES DE LA PEDAGOGIE NOUVELLE

La pédagogie pédagogique regorge de méthodes pédagogiques et cette « science » n’a de


cesse d’évoluer au point que les ingénieurs pédagogiques développent de nouveaux concepts
pédagogiques en s’appuyant sur de nouvelles recherches.

Ainsi, nous tenons à signaler à nos lecteurs qu’il existe de nombreuses manières d’aborder le
thème de la méthode pédagogique. Dans cet article, nous nous sommes principalement
appuyés sur les travaux des professeurs et auxiliaires en pédagogie de l’université de Genève.

Il n’existe donc pas une définition unique et unanime de méthode pédagogique. Pour Philippe
Mérieux, chercheuret spécialiste français des sciences de l’éduction, il existe 3 définitions
d’une méthode pédagogique :

Un courant pédagogique servant à promouvoir certaines finalités éducatives et suggérant un


ensemble cohérent de pratiques.
Une activité dont le but est de permettre à des apprenants de développer certaines capacités et
permettre ainsi un apprentissage.

Un outil ou un instrument pédagogique utilisés pour remplir des objectifs précis.

De manière générale, retenons qu’une méthode pédagogique est un moyen utilisé pour
développer l’apprentissage et de remplir un objectif pédagogique précis.

Enfin, précisons que toute méthode pédagogique est amenée à évoluer et doit faire l’objet
d’une réflexion permanente après chaque formation. En effet, le formateur doit s’assurer que
sa démarche est adaptée à ses apprenants et qu’elle vise à faciliter un apprentissage.

En matière de la pédagogie nouvelle, il existe plusieurs méthodes :

La méthode ex positive ou transmissive ;

La méthode démonstrative ;

La méthode interrogative ou maïeutique ;

La méthode active ou dite « de découverte » ;

La méthode expérientielle.

Toutes les méthodes reposent sur des postulats de départ, requièrent des moyens de mise en
œuvre et adoptent un mode de fonctionnement.

LA MÉTHODE EXPOSITIVE

La méthode expositive considère que la connaissance est un savoir et qu’elle est bénéfique
aux apprenants. De même, qu’elle assimile le travail à un savoir-faire qui est profitable aux
stagiaires. Enfin, elle assigne des rôles précis au formateur/enseignant et à l’apprenant.

Le premier détient tout le savoir tandis que le second est totalement ignorant et doit tout
apprendre. Qu’en est-il des moyens mis en œuvre ? Le formateur ou enseignant est le seul à
pouvoir transmettre ses connaissances sous la forme d’un exposé. C’est le cas typique d’un
cours magistral à l’université où l’apprenant doit assimiler des connaissances. Les modalités
de contrôles s’effectuent uniquement après évaluation de l’apprenant, et le formateur seul est
habilité à s’adresser aux stagiaires.
L’évaluation n’a que deux finalités : la récompense ou la punition. Comment fonctionne une
session de formation qui utilise cette méthode ? Le formateur s’appuie sur une présentation
orale ou un support écrit afin d’expliquer ou démontrer des concepts d’apprentissage.
L’apprenant ou l’élève se contente d’apprendre par cœur grâce à une prise de note réalisée
durant la session de formation. Afin de s’assurer que les apprenants ont bien assimilé les
nouvelles connaissances, le formateur interroge les élèves une fois son exposé achevé.

IV- LA MÉTHODE AFFIRMATIVE

La méthode affirmative repose sur les mêmes postulats que la méthode expositive
précédemment abordée. En revanche, les moyens de mise en œuvre varient et les rôles
attribués aux formateurs et apprenants diffèrent. Ainsi, l’enseignant/formateur présente une
opération ou une procédure et montre chacune des étapes de réalisation aux apprenants en
précisant quoi faire et comment le faire. Le formateur explique également le pourquoi, et le
fait répéter aux apprenants. Les formés apprennent en reproduisant les mêmes gestes que le
formateur.

Cette méthode est souvent utilisée dans les travaux dirigés puisqu’elle nécessite une
démonstration. La méthode affirmative comporte donc 3 étapes : montrer dans le but de
démontrer quelque chose, faire faire pour expérimenter quelque chose et faire dire pour
reformuler.

LA MÉTHODE INTERROGATIVE

La méthode interrogative repose 3 principes de bases : La connaissance d’un procédé ou d’un


concept ne peut être apprise si elle n’a pas été comprise en amont par l’apprenant ; Le
formateur/enseignant est celui qui détient le savoir et le savoir-faire. Son rôle est de poser des
questions à l’apprenant. L’apprenant dispose des prérequis nécessaires pour suivre la
formation. Il acquiert de nouvelles connaissances en répondant aux questions posées par le
formateur. Le questionnement est le principal moyen utilisé par le formateur et celui-ci varie
en fonction des réponses apportées par les apprenants. Il existe un feed-back permanent entre
un élève et son formateur. Dans une session de formation, la méthode interrogative se traduit
par un questionnement approprié du formateur qui va amener l’apprenant à construire lui-
même ses propres connaissances en établissant des liens entre différents éléments, à leur
donner le sens qu’il souhaite, à formuler ses pensées. Par conséquent, le formateur occupe un
rôle plus passif et l’apprenant est plus actif et plus impliqué dans le processus d’apprentissage.
LA MÉTHODE ACTIVE OU DE DÉCOUVERTE

Parce qu’elle modifie considérablement les rôles des formateurs et apprenants, la méthode
active va à l’encontre des postulats des autres méthodes pédagogiques. Ainsi, elle considère
que les connaissances se construisent et ne s’apprennent pas, et a pour point de départ
l’action. C’est à partir de l’action qu’un apprenant va engager une réflexion sur un sujet
donné.

Par ailleurs, les connaissances et compétences ne peuvent être acquises que dans 3 cas de
figures : Si l’apprenant s’engage lui-même dans cette démarche. En pédagogie nouvelle, on
parle alors de « motivation intrinsèque pour l’apprentissage », autrement dit, l’apprenant est
motivé parce que cela lui procure une certaine satisfaction et non parce qu’il existe une
rétribution (rémunération par exemple) ou tout autre facteur externe (en littérature
pédagogique, différents courants apportent des définitions différentes à ces concepts.) Si
l’apprenant est engagé dans un processus d’action- expérience et qu’il peut ainsi tester en
temps réel ce qu’il entreprend et valider ou invalider lui mêmes ses hypothèses, ou en les
débattant avec d’autres apprenants.

Au cours d’une formation utilisant la méthode active, différents moyens existent afin de
permettre l’acquisition de connaissances dont l’étude de cas, des simulations, des jeux de
rôles ou encore des projets de groupe. Le formateur ne détient pas forcément tout le savoir et
peut même dans certains cas n’être qu’un guide ou un médiateur. Ses interventions sont donc
limitées et son rôle va être de créer un scénario pédagogique et d’amener l’apprenant à
acquérir des connaissances en se trompant et en tâtonnant. Cette méthode favorise le travail
collaboratif.

LA MÉTHODE EXPÉRIENTIELLE OU EXPÉRIMENTALE

Cette dernière méthode pédagogique repose sur le fait qu’un stagiaire ne peut acquérir des
connaissances que s’il agit et se trompe. Il s’agit donc bien d’un apprentissage en conditions
réelles.

Le formateur devient un simple intervenant et s’il possède le savoir et savoir-faire, il n’est


plus en position dominante.

La méthode expérientielle ou expérimentale nécessite un effort de préparation de la part du


formateur/intervenant qui doit réaliser les expériences ou projets avant qu’ils ne soient
réalisés au cours de la formation. Le plus souvent, les sessions de formation sont séquencées
avec des niveaux de difficulté croissantes. La méthode expérientielle ou expérimentale
convient à des disciplines dont l’apprentissage nécessitent la mise en œuvre d’un projet en
situation réelle ou la réalisation d’une expérience.
CONCLUSION

En définitive, il était question pour nous dans ce travail de dégager les différents types
de modèle d’apprentissage en psychologie et donner leur importance. Par « pédagogie
nouvelle », on entend un ensemble de propositions et d’actions originales se constituant
comme courant innovateur à la fin du XIXe siècle dans une opposition fondatrice à la
pédagogie traditionnelle. Ce modèle s’est élaboré dans des expressions très diverses, comme
solution nouvelle en pédagogie, alternative au fondement traditionnel de la pédagogie
scolaire.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

 Marc-André Bloch, Philosophie de l'éducation nouvelle (1948), PUF, 1968.


 Blanche Harvaux et Marie-Aimée Niox-Chateau , L'Éducation nouvelle à
l'école. Boulogne 1947-1956 , Éd. du Scarabée, 1958.
 Angela Medici, L'Éducation nouvelle , Paris, PUF, Que-sais-je., 1948-1951-
1956-1966-1972-1977-1982-2000
 Robert Skidelsky, Les Écoles nouvelles anglaises , Maspero, 1972.
 Antoine Savoye, L'Éducation nouvelle en France, de son irrésistible
ascension à son impossible pérennisation (1944-1970) , dans:
 Ottavi, Ohayon, Savoye (ed.), l'Éducation nouvelle, histoire, présence et
devenir, 2004. p.235-269John DEWEY (1859 – 1952) et l’école
fonctionnaliste de Chicago.
 Oswald Külpe (1862 – 1915) : Assistant de Wundt, et va étudier l’œuvre de
Ebbinghaus.
 James MCKEEN CATTELL (1860 – 1944) : Premier à publier un article sur
la psychologie des témoignages premier à mettre en place des tests mentaux.
 Charles SPEARMAN (1863 – 1945) : Analyse factorielle : méthode
statistique visant à extraire les « causes communes » de variation.

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