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NOTES DE PEDAGOGIE
Conçues par :
JEAN ILUNGA JOHNSON
Chargé des cours
JANVIER 2022
NOTES DE PEDAGOGIE – JEAN ILUNGA JOHNSON - 2022 [2]
CHAPITRE I : LA PEDAGOGIE
La Pédagogie est une science (étudie les facteurs de l’éducation) ; est un art (exige des talents) ; est une
technique (propose des méthodes, procédés) ; une philosophie (détermine les finalités de l’éducation).
L’objet de la pédagogie est l’éducation. Et l’éducation est l’art d’élever les enfants. Et elle vise à avoir un
homme idéal, responsable, utile à la société.
Son importance est le bonheur des hommes ; la dignité morale, l'honneur, la vertu.
La biologie : Eclaire sur les lois de la vie, les problèmes de la connaissance, de l’hérédité, …
La philosophie : Propose les options de l’humanité à recherche d’un type d’homme idéal…
La psychologie : Décrit le comportement de l’enfant qui est le sujet de l’éducation.
La sociologie : Explique l’influence du milieu sur le comportement, les phénomènes sociaux, …
… / …
Pédagogie primitive : Elle est basée sur l’amour de l’enfant. Elle est pratique ; la manipulation des outils.
Pédagogie empirique : Recourt aux résultats immédiats. empirique = expérience.
Pédagogie scientifique ou expérimentale : Exige un recours aux méthodes scientifiques, aux procédés, les
techniques. Fait intervenir les experts et des chercheurs en pédagogie. S’oppose à la Pédagogie empirique.
Pédagogie rénovée : Elle a été inspirée par ROUSSEAU qui préfère la liberté de l’enfant au libertinage.
a) COURANTS TRADITIONNELS
La pédagogie empirique : Elle se base sur l’expérience et Recourt aux résultats immédiats.
La pédagogie directive : Le Maitre commande, dirige et contraint les élèves au travail. Il affiche une
attitude magistrale (Autoritaire). Représentée par RABELAIS.
La pédagogie libertaire : Centrée sur le libertinage ou laisser-aller. ROUSSEAU en est le père.
b) COURANTS MODERNES
La pédagogie rénovée : Inspirée par Rousseau, prône sur la liberté de l’enfant au libertinage.
La pédagogie non directive ou libérale : Centrée sur la liberté, l’initiative et la responsabilité de l’élève et
réduit le rôle du maitre. Son principe fondamental est l’Autogestion. PIAGET, ...
La pédagogie corrective : Vise à corriger les erreurs dans une matière enseignée. BOMBOIR.
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Les pédagogies actives ou méthodes actives : Idée « l'action précède la pensée chez l'enfant ».DEWEY
La pédagogie démocratique : donner les mêmes chances à tous les élèves pour tirer profit de
l’enseignement malgré des différences individuelles, d’aptitudes, de milieux. PIAGET, ROGERS.
La pédagogie en groupe : Se réclame de la psychologie sociale. COUSINET, DEWEY, PIAGET.
La pédagogie institutionnelle : Basée sur l’autogestion du groupe. FREINET.
La pédagogie fonctionnelle : Voit les besoins, intérêts des aspirations des élèves. CLAPAREDE.
La pédagogie de déscolarisation ou courant anti-école : IVAN ILLICH soutient une éducation ou société
sans école, car l’école ne s’adapte pas à la rapidité des changements.
La pédagogie audio-visuelle : Cette pédagogie met en valeur l’alliance du son et de l’image.
L’éducation traditionnelle africaine repose sur des bases solides telles que la formation au savoir vivre, au
savoir-faire et au savoir-faire faire, respectivement la sociabilité, la technique et le leadership.
… / …
L’éducation est l’action de « guider hors de », c’-à-d développer, faire produire. Elle est encore l’art d’élever les
enfants. Elle veut faire de l’enfant : un adulte, un être spirituel, honnête, sociable, adapté, compétent, heureux.
AUTEUR DEFINITION
PLATON (428 - 348) Grec L’éducation donne à l’âme et au corps toute la beauté et la perfection dont ils sont susceptibles.
RABELAIS (1483-1553) Français Mieux vaut avoir une tête bien pleine qu’une tête bien faite.
MONTAIGNE (1533 - 1592) Français Mieux vaut avoir une tête bien faite qu’une tête bien pleine.
JOHN LOCKE (1632 - 1704) Anglais La réalisation d’une âme saine dans un corps sain.
ROUSSEAU (1712 - 1778) Français Le but de l’Education est de développer l’homme dans l’homme.
DURKHEIM (1858 – 1917) Français Elle a comme fin de développer chez l’enfant les états physiques, intellectuels et mentaux ...
JAMES MILL (1773 – 1836) Ecossais Elle vise à faire de l’individu un instrument de bonheur pour lui-même et pour ses semblables.
H. PESTALOZZI (1746-1827) Suisse Sa fin est d’avoir de bons tailleurs, de bons cordonniers, de bons commerçants … au vrai sens du mot.
SOTELLI Eduquer, c’est former des hommes véritablement libres.
STUART MILL (1806 – 1873) Français L’éducation a pour but de nous rapprocher de la perfection de notre nature.
A. HUXLEY (1894 – 1963) Anglais Elle consiste à élever de jeunes êtres humains en vue de la liberté, de la justice et de la paix.
FOULQUIE Elle est la mise en œuvre des moyens aptes à favoriser le développement des facultés humaines.
MARQUIS DE CONDORCET Le but de l’éducation est d’offrir les moyens de pourvoir à leurs besoins, d’assurer leur bien-être, de
(1743 -17794) Français connaitre et d’exercer leurs droits, d’entendre et de remplir leurs devoirs.
Pour l’enfant (son épanouissement, son bonheur, ses valeurs, sa réussite), Pour la famille (prépare l’individu à
fonder un foyer heureux), Pour la société (Garantie le progrès social, la prospérité des peuples).
Ce droit a été reconnu et proposé au monde par la charte des Droits de l’Homme, proclamé par l’Assemblée
générale des Nations Unies, le 10 décembre 1948, en son article 26 : « Toute personne a droit à l’éducation ».
L’éducation comprend la formation intégrale de l’homme ; Tandis que l’instruction n’en constitue qu’une
partie, la formation intellectuelle.
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Formation physique (développe la santé de l’enfant, assouplit, fortifie ses muscles) ; Formation
intellectuelle (instruction) ; Formation morale (apprentissage de bonnes conduites, des vertus).
Le matérialisme : L’homme est chair et os ; une simple réalité biologique, rien de plus.
L’Intellectualisme : L’homme ne vaut que par son intelligence. Il s’oppose au matérialisme.
Le pragmatisme : La théorie sort de la pratique.
Le sociologisme ou le socialisme : L’homme est un produit de la collectivité.
L’individualisme : L’individu est seul, autonome. Il s’oppose au socialisme.
Le nationalisme : Le patriotisme est la première vertu. La nation a une fin en soi, au-dessus de tout.
Le catholicisme ou l’idéal catholique : L’église concilie tous les paradoxes de la vie.
L’exemple : L’enfant copie ce qu’il voit faire son Maitre, un homme instruit, un supérieur.
L’étude : Par elle, le Maitre développe les facultés mentales.
La discipline scolaire : Forme la volonté de l’enfant ; lui permet d’acquérir des habitudes d’ordre, de
régularité, de bonne tenue, de franchise, de travail...
La religion : Le Maitre veillera tout spécialement à l’affirmation chrétienne
Le savoir (C’est l’ensemble de connaissances intellectuelles) ; Le savoir-faire (se base sur l’activité) ; Le
savoir-être (la bonne conduite) ; L’être (C’est l’état biologique d’une personne).
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4.1. NOTION
L’éducation est l’œuvre de plusieurs personnes ; car elle est complexe, très coûteuse, L’enfant est
membre de plusieurs sociétés. Et Un agent de l’éducation est un acteur facilitant l’éducation.
L’enfant : L’enfant est agent principal de l’éducation, car c’est grâce à sa coopération.
Les parents : Sont des éducateurs naturels. Sont les responsables de l’éducation. Leur droit est naturel.
L’instituteur : Il est un éducateur de vocation. Il remplace Dieu et son église, les parents et l’état.
L’église : Sa mission a été conférée par le Christ lui-même : « allez enseigner toutes les nations ».
L’état : Il a pour mission Assurer le bien-être des citoyens, Protéger le droit de l’enfant et de la famille.
Dieu : Dieu est l’agent suprême de l’éducation, il est au-dessus de tout.
Les Pasteurs, les Evêques, les Prêtres : Ils guident l’enfant vers la vie éternelle.
La rue : exerce essentiellement une action dispersée, sans objectif fixe
Les amis et camarades : Interviennent dans le jeu et ont une grande influence dans la vie sociale.
Les associations socioculturelles
Les agents professionnels.
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5.1. L’EDUCATION
Nous distinguons 3 sociétés nécessaires au sein desquelles l’enfant pourra grandir et s’épanouir. Les sociétés
d’ordre naturel (la famille, la société civile) ; La société d’ordre surnaturel (l’église).
Le milieu formel : Il y a l’apprentissage formel lequel est organisé et structuré. Il est intentionnel et
débouche généralement sur la validation et la certification. Ex : Ecole, Centre de formation…
Le milieu informel : l’apprentissage informel découle des activités quotidiennes liées au travail, à la
famille, aux loisirs. N’est ni organisé ni structuré. Son caractère est non intentionnel. Famille, Rivière…
Le milieu non formel (éducation diffuse) : Il y a l’apprentissage non formel qui est intégré dans des
activités planifiées non désignées comme activités d’apprentissage. Il est intentionnel. Stade, Cinéma…
Le milieu est l’ensemble des êtres, des choses, des faits qui entourent l’enfant, l’instruisent et l’influencent dans
sa vie physique, intellectuelle et morale.
Milieu familial : Milieu naturel et éducatif par excellence ; il exerce l’influence la plus forte, l’action la
plus durable sur l’individu. C’est dans les bras de sa Mère que l’enfant s’ouvre à la vie (C’est d’elle qu’il
reçoit ses premières impressions, ses premières idées, qu’il apprend à parler et à penser…) ; L’homme se
forme sur les genoux de sa Mère (elle lui inculque son propre idéal de la vie, ses gouts, ses sympathies et
ses antipathies, ses idées, ses croyances. Le Père, à son tour représente la force.
Milieu scolaire : Il supplée à l’éducation reçue en famille ; son action est puissante. Une bonne école
constitue un milieu éducatif de toute première valeur.
Milieu social (la société) : L’enfant s’intègre dans la société, participe à la constitution de la société.
Milieu religieux : Apprend à l’amour envers Dieu et son prochain. Il donne des manifestations de piété :
dévotions, cérémonies, qui contribuent à l’intériorisation de la foi, habitude éthiques et spirituelles.
Milieu professionnel : Le jeune y acquiert par la pratique une technicité appréciable, mais il est aussi
influencé par les adultes qu’il rencontre et est rapidement gagné à leurs idées.
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On ne s’improvise pas éducateur, on le devient. Cela demande une formation continue : « Un manœuvre n’a
plus rien à apprendre au bout d’un an ; après vingt ans d’enseignement, un instituteur est toujours un étudiant. »
Pour faire un bon éducateur. Il faut les aptitudes requises, des qualités physiques, intellectuelles, morales,
affectives ; normale ; Par un autocontrôle et un perfectionnement constants, une « éducation permanente ».
La lecture ; Les journées d’études, cercles pédagogiques, visites d’écoles modèles ; Les recyclages ; La relecture
des livres d’Humanités Pédagogiques ; L’autocritique de ses leçons ; La recherche de matériel didactique ;
L’acceptation des conseils de la direction et de l’inspection. Les discussions entre collègues.
Qualités Physiques : Avoir (Une bonne santé, Une forte résistance physique, Une voix claire, Un extérieur
digne, simple et distingué à la fois) ; Etre de bons sens, Pas de difformités physiques.
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Qualités Intellectuelles : Une intelligence ouverte, un jugement droit, un esprit logique, une mémoire
suffisante, une imagination vive ; La connaissance des matières, de la psychologie de l’enfant ; Un grand
amour du travail, de la recherche; Une culture encyclopédique. Le don d’observation et l’art de parler.
Qualités Morales : Une voix convaincue et dynamique, l’esprit d’apostolat, être exemplaire, la maitrise de
soi, la douceur, La fermeté, Le dévouement, L’impartialité ; Le discernement, la prudence, La
discrétion, La tolérance; l’égalité d’humeur …
La culture générale doit être poursuivie : Pour la remise à jour constante des connaissances.
La connaissance du métier doit se perfectionner : le maitre s’imposera d’être au courant des nouveautés
« psychologiques et pédagogiques », de porter sur elles un jugement sain.
Pour être un enseignant efficace, il faut avoir l’habitude de lire, de comprendre et d’étudier ce qui nous entoure.
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7.1. NOTION
Le mot « discipline vient latin « descere » qui signifie apprendre. La discipline scolaire est l’ensemble des
mesures adoptées pour assurer l’ordre, le travail et la moralité à l’école.
NB : L’autorité est plus large, plus englobante que la discipline ; l’autorité est l’essence morale, elle est une
influence qui transforme les individus de l’intérieur par la formation du jugement et de la volonté ; alors que la
discipline est une essence matérielle. La discipline la plus éducative est celle qui est libérale, qui cherche à
améliorer l’enfant plutôt qu’à le contenir, à le gagner plutôt qu’à le soumettre. Elle veut toucher le fond, la
conscience.
Le terme « discipline » a ses différents selon qu’on considère la discipline personnelle ou la discipline au sein du
groupe.
La discipline personnelle : Tout homme a besoin de discipline : tempérance, fidélité, maîtrise de soi.
La discipline au sein d’un groupe : moyens pris pour assurer l’ordre, la réussite des objectifs fixés.
7.2. BUTS
Une bonne et vraie discipline va beaucoup plus loin et plus profond. Elle veut munir l’élève d’une discipline
personnelle, élément indispensable de la personnalité bien trempée.
Selon PLATON, « Tout la force de l’éducation est dans une discipline bien entendue. »
7.3. AVANTAGES
Une bonne discipline : Rend efficace l’action du maitre ; Garantit le succès de l’enseignement ; Assure le bon
renom de l’école ; Conditionne la formation de la volonté et du caractère (ponctualité, propreté).
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« Une école sans discipline est comme un moulin sans eau, sans carburant ». C’est la force de l’école, c’est elle
qui conditionne toute l’activité scolaire. Selon qu’elle est bonne ou mauvaise, elle garantit ou paralyse l’école.
On distingue :
La discipline directe et préventive (le règlement qui enseigne aux élèves la route à suivre, les
obstacles à surmonter) ; et
La discipline sanctionnelle (le système des sanctions qui sanctionne l’accomplissement ou la violation
des devoirs prescrits).
NB : Un préfet doit toujours être licencié en pédagogie ; un directeur des études doit toujours être licencié en
pédagogie et un directeur de discipline doit toujours être licencié en psychologie.
Policière (Tracasseries) ;
Répressive (toujours des punitions) ;
Non préventive (Les Règlements d’ordre intérieur ne sont pas donnés bien avant, donc l’élève n’est pas
muni du règlement) ;
Draconienne (prend des mesures insupportables, elle est sévère, On y trouve des exclusions
temporaires).
L’école n’est pas la police, le parquet qui court derrière les fautes ou infractions pour les punir. La meilleure
discipline dépend du disciplinaire et des enseignants disciplinés partout et en tout.
La discipline est déterminée par les facteurs suivants : Le règlement, la personnalité du maître, son autorité, sa
compétence, ses méthodes, la place des élèves, l’horaire.
Le règlement : Toute école doit composer son règlement, le revoir et l’amender d’année en année. Il n’y a
pas de règlement type : chaque règlement doit s’adapter aux niveaux des enfants, aux impératifs locaux
(rythme des saisons, proximité des habitations, qualités des moyens de transport…) ainsi qu’au milieu
social des élèves… Il est établi par le directeur en collaboration avec son équipe.
Le maître : Il doit avoir une personnalité autoritaire et compétente, dotée des qualités physiques, morales,
intellectuelles et une formation pédagogique très solide qui contribuera à la discipline. Sa compétence.
Les méthodes : Les méthodes actives modernes contribuent au maintien de la discipline, car elles sont
basées sur la liberté, l’activité, l’intérêt et le concret.
L’élève : L’élève docile, obéissant, dont l’âge est mûr s’adapte à la discipline.
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La classe / l’école : Son emplacement peut favoriser la discipline ; Le placement des élèves sur les bancs,
compte tenu de leur âge, sexe, milieu de provenance, affinités ; Les classes surpeuplées créent un climat
malsain et les moins peuplées facilitent l’entente et l’esprit de collaboration. Les locaux, aérés ou climatisés
et bien éclairés.
L’horaire : Un horaire bien établi constitue un facteur de succès, il favorise l’attention, élimine la fatigue
en proportionnant le travail à la force et au degré d’instruction des élèves en les tenant occupés – en
renouvelant constamment leur intérêt...
La discipline autoritaire : Ce système repose sur l’autoritarisme du maître, c.-à-d. sur la contrainte, les
punitions, l’imposition pour se faire obéir. Part de l’idée que l’homme est foncièrement mauvais.
La discipline libertaire : Est basée sur le laisser-aller, laisser-faire, bref le libertinage. Elle considère
l’homme comme étant foncièrement bon de naissance.
La discipline libérale : Elle est basée sur la liberté, l’auto-éducation, l’autonomie. Elle adopte la juste
mesure « n’est ni autoritaire ni libertaire ». Et part de l’idée selon laquelle l’homme n’est ni bon ni
mauvais. L’enfant est éduqué à la liberté, mais doit vivre dans l’ordre. Parmi les auteurs qui la
réclament, nous citons : J. PIAGET, M. MONTESSORI, SPENCER.
Le règlement scolaire : C’est l’ensemble des principes mis en œuvre pour le bon fonctionnement de
l’activité pédagogique.
L’émulation : Sentiment qui pousse ou excite à mieux faire, à se surpasser soi-même et à surpasser les
autres. Nous distinguons (Auto-émulation qui est une conscience envers soi-même ; et Emulation
collective qui est une concurrence avec les autres dans la lutte entre élèves).
La surveillance : Elle est une disposition qui permet à l’enfant d’être toujours à l’éveil de l’orientation du
règlement d’ordre établi. Un bon surveillant doit être : Clairvoyant, large, Prévoyant, Ferme. Il se place
débout sur l’estrade.
Les sanctions : Il s’agit de Remarque, avertissement. Blâme. Rétention l’enfant après la classe. La sanction
réprimande est celle qui punit publiquement l’enseignant. Il existe 2 sortes de sanctions :
Punition (sanction négative qui a pour rôle de porter correction à l’enfant coupable d’une infraction) ;
Récompense (sanction positive qui constitue un stimulant, un encouragement).
a) Agents
Ils sont : Enseignants, Directeurs d’école, Inspecteurs, Parents, Autorités civiles, Condisciples.
b) Bases ou fondements
Le groupe avec ses relations interpersonnelles est source des conflits, des tensions, des désordres et des
problèmes de différents ordres qui créent souvent un climat malsain ou une atmosphère désagréable.
Il est aussi important qu’il y ait la discipline qui est la condition première d’un travail soigné.
Au degré élémentaire (6 à 7 ans) : L’enfant est dominé par l’égocentrisme ; il n’est pas capable d’établir
une nette distinction entre le bien et le mal, ce qui est permis et interdit. « Le maître est comme un Dieu ».
Vers le bas âge, la discipline est plus ou moins inspirée, le maître affiche une attitude autoritaire.
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Au degré moyen (8 à 10) : La discipline sanctionnelle. L’égocentrisme tend de plus en plus à disparaitre ;
il comprend la raison d’être de la sanction. « Le maître est comme un guide ».
Au degré terminal (11 à 12 ans) : L’enfant arrive peu à peu à une autonomie. Il comprend le sens de la
liberté et de responsabilité. La discipline sera librement consentie, le maître devient guide et collaborateur.
« Le maître est comme un conseiller ».
7.13. LE REGLEMENT
Toute école doit comoser son règlement, le revoir et l’amender d’année en année. Il n’y a pas de règlment type :
chasue règlement doit s’adapter aux niveaux des enfants, aux impératifs locaux (rythme des saisons, proximité
des habitations, qualité des moyens de transport…) ainsi qu’au milieu social des élèves… il est établi par le
dire »cteur en collaboration avec son équipe. Il tient compte des directives générales des autorités de l’éducation.
Il est porté à la connaissance des élèves au début de l’année scolaire, affiché ou collé dans le cahier de
communication. Il est lu et commenté au départ, mais aussi étudié au long de l’année scolaire, par exemple, dans
les leçons de civisme.
Points principaux
Les punitions
Pour etre efficaces, les punitions doivent etre rares, proportionnées à la faute, et à l’age, à l’état psychique de
l’enfant, données avec calme et avec le souci évident de corriger, d’amender, sans blesser ni écraser.
Les chatiments corporels sont proscrits. Certaines punitions ne sont pas recommandables : les pensums, la
privation de récréation…
Les récompenses
7.15. LE SELF-GOVERNMENT
Le self-government est un système d’éducation qui entend associer les élèves à l’exercice de l’autorité.
a) Tâche à exécuter
Le self-government présente des formes très variées. Généralement, les élèves : Elaborent le règlement de
l’école, parfois même l’horaire, avec l’autorité ou sans elle (pouvoir législatif) ; Ils se partagent certaines
responsabilités « charges (pouvoir exécutif) » ; Ils se réunissent en conseil, en « tribunal » pour juger les cas et
décider des sanctions à appliquer (pouvoir judiciaire).
b) Fondement
c) Avantages
Théoriquement, le système a du bon, mais la mise en pratique dépend beaucoup : De la qualité des éducateurs,
de leur équilibre ; De la société où il s’exerce ; Du tempérament et de l’éducation antérieure…
… / …
19.1. NOTION
L’organisation est une structuration. L’organisation scolaire est la manière dont est structurée une école :
matériellement, administrativement et pédagogiquement.
a) LE TERRAIN SCOLAIRE
Il doit être assez vaste, pour y prévoir la cour de récréation, le jardin scolaire, les bâtiments (locaux scolaires).
b) LES IMMOBILIERS
Les bâtiments doivent être confortables et bien entretenus, comporteront des locaux divers : des salles de classe,
une direction, une salle de gymnastique, des installations hygiéniques, un atelier et un musée, un internat, un
laboratoire, un dispensaire, un magasin scolaire, un réfectoire et une salle d’étude.
Salle de classe : C’est là où se donnent les enseignements. Elle doit mesurer 6 à 8 m de largueur ; 8 à 9 m
de longueur ; 3,4 m de hauteur ; doit avoir un plafond pour la protection contre la chaleur et éviter les
problèmes acoustiques (sons).
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Pour assurer l’éclairage et l’aération, la classe doit avoir de grandes fenêtres en disposition Est-Ouest ; Pour
aussi faciliter la lecture et l’écriture chez les élèves. Elle sera loin de la route, du marché et éviter que la
route passe dans la cour de l’école. La classe doit avoir le bureau du maître, les fabriqués, les croquis,
l’armoire, le tableau etc.
Elle contiendra 26 à 30 élèves bien installés sur 13 à 15 bancs rangés tout en laissant les allés, les bancs
auront les dimensions ci-après :
Les formules de calcul des dimensions d’une salle de classe et de l’espace occupé par l’élève
L xl
S.E = S.E = Surface occupée par un élève ; N.E = Nombre d’élèves
N.E
V=Lxlxh V = Volume
Lx lx h
V.E = V.E = Volume occupé par un élève
N.E
Application
La classe de la Sixième année des Humanités Pédagogiques compte 27 élèves ; elle a des dimensions suivantes :
8 m de longueur, 6 m de largueur, 4m de hauteur. Calculer : La surface et le volume de la classe ; et La surface et
le volume occupés par chaque élève.
Musée scolaire : Il est un endroit où on collectionne et rassemble des objets destinés à l’enseignement
intuitif.
La création d’un musée est l’œuvre de tous les professeurs ; Il est créé en deux étapes : 1e Rassemblement
des objets ; et le 2e Classement. J.DEWEY appelle cette méthode « Méthode décimale », Il regroupe les
objets en 10 centres d’intérêts ci-après : la famille ; les animaux ; le sol et les plantes ; les villes, village et
habitation ; voyage et transport ; la nature de corps ; les matières ; la nature ; les climats et les cultures ; le
sport et le loisir.
Laboratoire : Il y a un laboratoire des sciences comportant : microscope, loupe, produits et minerais
chimiques et un laboratoire pédagogique et une photographie diapositive, cinéma, radio, télévision, etc.
Bibliothèque : Là que seront conservés les livres scientifiques variés et d’autres manuels scolaires. Elle
disposera aussi une salle de lecture.
Un dispensaire, Bureau de direction, magasin scolaire, salle d’enseignants, Dortoir, réfectoire, salle
de gymnastique, préau ou hangar, latrine
Les classes : des pupitres ou des bancs et des tables pour les élèves, une table et une chaise pour le maître,
un tableau, une armoire ou une étagère pour classer les fournitures scolaires et le matériel didactique.
Le bureau du directeur : des étagères ou une armoire, une table-bureau et une chaise, éventuellement un
classeur et des tables supplémentaires.
Le magasin scolaire : des étagères pour disposer les fournitures classiques et le matériel didactique, une
barre pour suspendre les cartes didactiques et les planches, des panneaux pour accrocher les outils (ciseaux,
matériel de menuiserie…).
a) HIERARCHIE SCOLAIRE
Corps administratif : Directeur, Directeur adjoint, Secrétaire, comptable, Huissier (chargé d’instruire les
visiteurs), Sentinelle, Surnuméraire (qui est en surnombre ou en plus de la normale).
Corps enseignant : composé des enseignants de différentes classes.
NB : le Personnel important dont jouit l’école est constitué de (du) : chef d’établissement, corps enseignant,
élèves ou écoliers.
Le chef d’établissement doit : Tenir le dossier du personnel ; Tenir les documents administratifs. élaborer la mise
en place et la structure de l’école ; Repartir et attribuer les tâches aux personnels ; Veiller à la fréquentation
scolaire, à la discipline et aux instructions officielles ; Tenir des réunions et conseils ; Surveiller le travail de ses
agents ; Apprécier son personnel et élaborer le rapport ; Assurer la gestion matérielle et financière ; Tenir les
séances de formation didactique. organiser les visites de’ classe. retirer les salaires et superviser la paie ; Délivrer
les documents de l’école à la fin de l’année ; établir le palmarès
Fonction pédagogique : Dispenser les enseignements. Conserver les matières. Préparer les leçons.
Organiser le matériel didactique. Maintenir la discipline
Fonction socio-psychologique : Débloquer la situation quand l’élève est dans des conditions difficiles
d‘apprentissage : son rôle est de motiver et stimuler à apprendre.
Bref : L’enseignant est un encadreur intellectuel et moral des élèves et l’animateur de masse.
d) FONCTIONS DE L’ELEVE
Collabore avec l’enseignant à l’élaboration des connaissances ; Tenir convenablement ses documents
pédagogiques et scolaires ; S’appliquer ; Etudier et faire les devoirs scolaires.
Sur l’organisation pédagogique, nous analysons : les documents tenus par le directeur, les documents tenus par
l’enseignant et les documents tenus par l’élève.
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Les tâches pédagogiques du directeur : Le directeur est un enseignant doté d’un talent pédagogique supérieur à
celui de son personnel ; d’où, il est la source d’inspiration psychopédagogique de l’école. En cette qualité, il
doit :
Le registre matricule : Lors de l’inscription, les nouveaux élèves y sont inscrits par ordre d’arrivée.
Chacun reçoit ainsi un N° matricule qui l’accompagnera tout au long de ses études primaires. Tous les
renseignements y sont transcrits.
Le fichier scolaire : Peut remplacer le registre matricule (chaque élève a sa fiche avec tous les
renseignements qui devraient être indiqués au registre).
Le dossier du personnel ou farde de dossier éducationnel : Chacun comprend une fiche de
renseignements complétée d’année en année (situation familiale qui varie – cote obtenue…), une copie du
diplôme, les attestations de services rendus dans d’autres écoles avec une appréciation de la direction
scolaire, les bulletins d’appréciation rédigés par le directeur, les rapports d’inspection…
Le registre des fournitures scolaires
L’inventaire du mobilier : C’est un dénombrement de meubles appartenant à l’école.
L’indicateur des correspondances : Les lettres sont classées dans 2 fardes : celle des entrées et celle des
sorties. Un cahier en dresse la liste qui mentionne la date, le destinataire, l’objet.
Les archives scolaires : Les documents importants sont gardés dans une farde des statistiques annuelles…
Le cahier des réunions pédagogiques : Le directeur organise des réunions pédagogiques où sont traitées
les problèmes d’actualité, mais aussi des sujets pédagogiques (matières, méthodes…, coordination des
programmes des différentes classes…), éducatifs et psychologiques. Le rapport en est fait dans un cahier ad
hoc. Il contient le procès-verbal.
Le registre des certificats ;
Le registre des attestations d’études incomplètes
La farde des visites de classe : Le directeur visite périodiquement ses enseignants surtout les débutants et
ceux dont le rendement est insuffisant. Il remplit chaque fois une fiche avec ses appréciations et la verse
dans une farde spéciale, après lecture par l’intéressé.
Le palmarès, Le registre des résultats scolaires et doubles de bulletins
Les livres scolaires : notes et appréciations des enseignants.
Le journal de classe : C’est un document administratif officiel que le maitre doit tenir chaque jour en
classe à la disposition de tout chef hiérarchique. Ce dernier doit le viser régulièrement. Il est destiné à
contenir le plan succinct des leçons données chaque jour, aux différentes heures. Il y figurent, pour chaque
leçon, la matière à enseigner, le matériel à employer, la méthode et le procédé et les applications. Pour
composer le journal de classe, le maître se réfère à la répartition des matières et consulte les différents
livres qui sont à son usage. Il doit se préparer la veille, pour chaque jour.
Jour ……………………………………..
Heure Branches Sujet Objectif Pédagogique Matières Méthodes Application Observation
7h30 – Religion Le créateur Expliquer Dieu en est le Exposé-Dirigé Qui a créé le
8h00 du monde créateur Motivation monde ?
NOTES DE PEDAGOGIE – JEAN ILUNGA JOHNSON - 2022 [14]
Fixation
Le cahier de préparations de leçons ou les fiches de préparations : C’est un cahier spécial dans lequel le
maître écrit chaque jour une ou plusieurs leçons préparées à fond. Les leçons qui font l’objet de cette
préparation détaillée sont celles que le maître juge les plus difficiles.
Les prévisions de matières : Pendant les vacances, le maître doit prendre connaissance du programme qui
est imposé par l’état pour la classe dont il est titulaire, en lisant également celui de la classe précédente. Il
consulte aussi les livres que les élèves auront. Une répartition bien faite est un facteur très important de
succès. Elle seule, permet d’avoir la certitude de parcourir aisément tout le programme, sans avoir à se
hâter dans les derniers temps, ou au contraire à ralentir alors fâcheusement.
Le registre d’appel : Tous les noms des élèves de la classe y sont inscrits d’après l’ordre alphabétique. Le
maître complète soigneusement la première page, en y mentionnant tous les renseignements.
Il compte alors le nombre effectif de présences, comme suit : nombre d’élèves inscrits (N.E) multiplié par
le nombre de jours de classe(N.J.C) moins les absences (N.A).
Recherche de la moyenne mensuelle : nombre de présences réelles sur nombre de jours de classe égale
moyenne mensuelle (M.M).
Recherche de la moyenne globale pour les mois écoulés : nombre total des présences de l’année sur nombre
total des jours de classe égale moyenne globale (M.G).
N.J.C
Remarque :
S’il n’y a aucune absence, la moyenne est égale au nombre d’élèves. S’il a des absences, la moyenne
est toujours inférieure au nombre d’élèves :
Il n’est pas nécessaire de chercher la moyenne mensuelle, sauf au mois de septembre. Seule, la
moyenne globale pour les mois écoulés doit être inscrite. Très souvent, la dernière page du registre
d’appel présente un tableau récapitulatif où les moyennes s’inscrivent au fur et à mesure, avec les
données qui ont permis de les trouver.
Il est évident que toute augmentation du nombre d’élèves élève la moyenne, tandis que toute
diminution l’abaisse.
1) Le complexe scolaire le Grenier du savoir a inscrit 27 élèves en 6 e HP au mois de septembre, cette classe
a enregistré au cours de ce mois 12 absences. Calculer la moyenne de présence de ce mois.
2) Calculer la moyenne de fréquentation pour le mois d’octobre dont on donne : Le nombre d’élèves inscrits
est de 42 ; Le nombre de jours de classe : 26 ; Le nombre total d’absences : 12.
Cahier de notes : Le maître y indique, pour chaque élève, les points obtenus dans chacune des matières, le
total général et le pourcentage des points atteints. Ce cahier doit être conservé dans les archives de l’école.
Cahier de concours : Quand les questions d’examen ne sont pas fournies par la direction, le maitre les
compose et les transcrit dans un cahier spécial, en indiquant, par question, le nombre de points attribués.
Inventaire du matériel scolaire : Il comprend la liste du matériel scolaire et du mobilier en usage ou reçu
au cours de l’année scolaire. Il est dressé en 3 exemplaires : un pour le directeur, un pour l’enseignant, un
pour la classe.
A la fin de l’année scolaire, le directeur s’assure que rien n’a été perdu.
Un document est un écrit, servant de preuve ou de renseignement. Ces synonymes sont : Annales, Archives,
Documentation, Dossier, Matériaux, Papier, Pièce.
Le journal de classe : Il accompagne l’apprenant chaque jour, il doit être rempli régulièrement. Après
l’annonce de la leçon du jour, le Maitre procède aussi au contrôle du journal de classe. En cas d’absence de
l’enseignant, l’élève écrit « le Maitre est absent », puis revoit les matières déjà vues. L’élève n’oubliera pas
de signer ou de reprendre les sujets sur lesquels portent les devoirs et de signaler les dates de leurs mises.
Le cahier de communication : Il est l’instrument très important qui établit le lien de collaboration entre
les parents et l’école ; si l’école diffuse le règlement d’ordre intérieur (R.O.I) ; celui-ci peut être collé à la
première page de ce cahier à la même date. Les communiqués seront consignés par le chef de
l’établissement. Ce cahier renseigne sur les points suivants : Etat de santé de l’élève, Conduite, Relation
entre élève et les autorités, les résultats scolaires et les communiqués.
Les cahiers de résumé : Ils constituent les véritables outils de travail qui complètent les manuels et
doivent être conservés avec les grands soins. Le Maître les vérifiera régulièrement pour relever les erreurs
et les omissions ; et exigera les corrections nécessaires. Ils seront du reste écrits de manière assez lisibles.
L’ardoise : C’est un outil indispensable dans les classes inférieures où ils présentent l’avantage certain
d’être économique et facile à manipuler. Il est remplacé par les cahiers brouillons au 3 e degré.
Le manuel scolaire : est un document conçu par l’ingéniosité du Maitre pour les enseignements
scientifiques et surtout didactiques.
Le cahier de devoir : Contient tous les devoirs et on y rapportera les résolutions faites en classe. Le devoir
est un moyen qui crée l’habitude de travail chez l’enfant et de développer l’esprit de recherche.
Le cahier d’interrogation : Contient toutes les interrogations écrites qui soient cotées par le maitre.
Les autres objets classiques : Chaque élève doit avoir : une touche (1er degré) ; un Bic bleu (plus un Bic
rouge en 5e et 6e années), un bon crayon noir assez gras, une petite boite de crayon de couleurs, une gomme
douce, une règle ou une latte. Au degré supérieur, on y ajoute une équerre, un compas, un rapporteur.
Les livres : Pour le maitre (facilite la préparation des leçons) ; Pour l’élève (facilite la compréhension).
Classe unique : Lorsque une seule classe et organisée par promotion. Exemples : 1e année, 2e année, 3e
année, 4e année, 5e année et 6e année.
NOTES DE PEDAGOGIE – JEAN ILUNGA JOHNSON - 2022 [16]
Classe par degré : Lorsqu’on fusionne deux classes de même degré. Exemple : 1e année pour les deux
classes du degré élémentaire (1en et 2 e années primaires) ; 2e année pour les deux classes du degré moyen
(3e et 4e années primaires) ; 3e année pour les deux classes du degré terminal (5e et 6e années primaires).
Classe mixte : Dans laquelle les filles et les garçons reçoivent les mêmes instructions (la coéducation).
Classe parallèle : Une classe parallèle est celle qui a plusieurs subdivisions ; donc il y a plusieurs classes
pour une promotion. Exemples : plusieurs classes de premières années (1 eA, 1e B, 1e C, 1e D, …) ; pour la
deuxième (2e A, 2e B, 2e C, 2e D, …).
Classe contigüe : La succession de classe (elle peut être parallèle, unique) ; il s’agit de deux classes
voisines qui se suivent.
Classe mobile : Dans la classe mobile, l’élève pourra suivre les enseignements à des degrés différents.
Quant au régime de fonctionnement, la loi cadre de l’enseignement du 22/09/1986 définit les conditions de
création et des gestions des établissements scolaires.
Entre le gouvernement congolais et les églises (ECC, Catholique, Kimbanguiste, Islamique…) se sont
convenus sur la gestion des écoles nationales aux conditions suivantes :
L’église gère des écoles conventionnées par ses associations sans but lucratif(ASBL). C’est ainsi que ces
écoles qui font partie de l’enseignement national sont celles créées par le pouvoir public. On distingue :
Les écoles officielles sont organisées et gérées par l’état. Et Les écoles conventionnées catholiques sont
subsidiées par l’état mais organisées et gérées par les catholiques.
NB : Il existe des écoles catholiques et protestantes privées qui ne sont pas subsidiées par l’état. Elles
appartiennent et sont gérées par les paroisses.
Les écoles privées sont organisées et gérées par leur congrégation ou soit par un individu quelconque.
Les écoles publiques (conventionnées et non-conventionnées) fonctionnent sous l’autorisation d’ouverture
par l’initiative de l’état. Mais les écoles privées fonctionnent sous l’arrêtée d’agreement. Les écoles
protestantes, les écoles kimbanguistes, les écoles islamiques.
Remarque : Pour une bonne organisation dans une école, il faut qu’il y est la présence d’un conseil de gestion,
de discipline et d’un comité de parent.
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