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Cours psychologie de L'éducation

I. Définitions

Education:
*étymologiquement: latin educatio : action d’élever ,
Au début un sens concret (animaux, plantes,..)
Littéralement quand on l’appliquait : les eleveur des animaux ou ceux qui
s’occupent des plantes

1539: dic latin francais: premier sens donné : nourriture et ce qu’un adulte
donne aux petits de son espèce

educare: nourrir allaiter un enfant/ prendre soin des plantes/ des bêtes
educer: sortir ?
❖ mettre au monde un bébé

Dans le sens:
➔ élever, construire
bebé: répondre à ces besoins physiques corporels ..

L'évolution de ce mot a pris :


● un sens moral: au sens de la formation de la caractère
● un sens intellectuel: formation de l’esprit

Le sens actuel:
c’est un processus/action de former quelqu’un (d’aider quelqu’un a se former)
et aussi le résultat de ce processus là.

L'enseignement : insignire : indiquer / marquer d’un signe/ d’une


empreinte
enseigne : affiche, mettre en avant
docteur: celui qui cherche à partager sa connaissance et la faire apprendre
faire connaître / montrer quelque chose a quelqu’un
même sens enseignement et enseigne : faire connaitre, enseigner / avec
l’intention de faire apprendre de faire montrer

➢ l'enseignement est un moyen


➢ l’education: processus, moyen et résultat

L’instruction: verbe instruire: sens concret: bâtir


➔ la construction des connaissance

(education et instruction) points communs :


● les sens viennent du concret vers 'l'abstrait
● action et résultat de l’action
(une personne bien instruite n’est pas forcément bien éduquée)
l'éducation est un terme plus large
l’instruction et un aspect de l'éducation mais c’est pas l’education

texte obligatoire: les sciences de l’education de vernio 1993: la


découverte: page 5 a page 14

Pédagogie: origine grec


paîs (« enfant ») et de ἄγω, ágô (« conduire »).
*the first use of the word: pédagogue (Du latin paedagogus): Un esclave
qui accompagne l’enfant quand il se déplace et il va a l'école.

➢ Un terme qui renvoie a la méthode et la manière dont on apprend


Un savant n’est pas vraiment un bon pédagogue

➔ c’est la science/ l’art et la manière d’enseigner

pedagogies: les outils/ les méthodes d'enseignement propres à une discipline,


pour rendre l'éducation plus accessible (compréhensible)

La didactique: une spécialité: l’étude des processus d’apprentissage et


d'enseignement
★ Elle s’appuie sur la psychologie et la pédagogie
★ Elle renvoie a la mise en relation de 3 éléments:
1. l'élève
2. le professeur
3. le savoir
L’objet porte sur: les conditions de transmission de savoir et les conditions
d’acquisition de savoir(l’apprentissage)
*didactique: dans la littérature anglaise ou allemande(sens plus large, ça
devient les sciences de l'éducation meme)

II. Historique: Les précurseurs et les fondateurs

17 et 18eme siècle :période importante de scolarisation (généralement les


familles aisées)
ces scolarisations étaient prise par les congrégation religieuse

17 éme
-Les empiristes(les idées sont acquises à partir des expériences) et les
rationalistes (innéistes, défendent la thèse que le idées sont dans l’esprit avant
toute expérience et qu’elle régle)

18 éme
Le début et l'intérêt à l’enfant:
Rousseau : L'éducation commence avec la vie
-L’etre humain est capable d’apprendre et ameliorer, évoluer, changer(d’un
animal stupide a un etre intelligent )
Avec Rousseau, la majorité des thèses sur l’éducation
-L’enseignement indirect: en voyant comment les autres se comportaient d’une
manière, on agit comme eux (on ne parle pas de l'éducation scolaire)
-Méthodes actives: les connaissances qu’on découvre par soi-même sont
plus solide et authentique qu’une information donné par quelqu’un d’autre
(deviner , découvrir soi même)
-La trace de cette méthode se trouve dans les écrits de Rousseau (il est parmi
les fondateurs de la psychologie de l'éducation)

19eme
❏ Bouleversement idéologique, culturel..
❏ Révolution industrielle
❏ commencement du mouvement vers les villes (déplacement pour
travailler dans les usines)
❏ La naissance des sciences humaines (évolutionnisme darwinien, psycho
)
Edouard Seguin (travaillé avec Itard (le doc de l’enfant sauvage)): Il a
beaucoup travaillé dans les hôpitaux, puis il a fondé une école privé
-Sa doctrine est basé sur les sens et les motricités
-Il essayé d'établir un programme de réhabilitation pour les arriérés mentaux
(basé sur la stimulation)
Par rapport aux enfant ‘normaux’ , il a défendu l’idée que l'intelligence est une
faculté qui se distingue des sens mais il faut l'éveiller et la travailler
➔ il faut pousser l’enfant à construire son savoir

France: Fin 19eme debut 20eme


Binet Simon: l’échelle métrique de l’intelligence (loi de Jules Ferry, c’est
pour diagnostiquer les enfants qui sont inaptes à rejoindre l'école)
-c’était le premier qui a parlé des classes de perfectionnement pour assurer le
développement

John Dewey (éducateur psychologue American) : Il est pour une éducation à


caractère fonctionnel et social avec des méthodes actives , s’appuie sur la
spontanéité de l’enfant
Pour lui l’Homme est en continuité avec son milieu
-Pour exploiter la spontanéité, il faut qu’il travaille dans une société et dans des
groupes.
-Il situe l'éducation dans le développement naturel de l'être humain, Il
considère les processus mentaux (mémoire, langage..) comme des instruments
d’action permettant l’adaptation d’un organisme ou un sujet à une situation, et
les savoir naissent de l’action.

L’apprentissage est une activité de transformation qui est réalisé de niveaux:


1. L’action(l’enfant et celui qui fait l’action, bouillir de l’eau, learning by
doing)
2. Reflection (reflection sur l’action)

On ne peut pas parler d’apprentissage sans l’action et la reflection sur l’action ,


tout apprentissage doit être perçu par l’apprenant (qui a du sens et qui est utile
pour lui
Le rôle de l’enseignant est l’observation et l’analyse de l’activité de l’enfant
(reprendre l’erreur pour montrer la démarche)
Douey considère l'école comme une société en réduction
l'être humain a besoin de l'école:l'éducation est indispensable à son intégration
dans la société
l’éducation a besoin des individus: le groupe social a besoin d’un individus qui
par leur compétences connaissances.: enrichissent le patrimoine culturel

Montessori(1870-1952)italienne,: La premiere femme (italienne) a avoir


obtenu son diplome a la medcine
-elle a travaillé surtout avec des enfants porteur d’handicap
-Basé sur les travaux d’Itard
elle a proposé une pédagogie basé sur le sensualisme (l’exploitation des
organes de sens)
-Elle a introduit des exercices de la vie pratique, éducation sensorielle
le contact de l’enfant avec le monde qui l’entoure doit être favorisé par un
aménagement scolaire adapté à l'enfant
-Elle a une vision constructiviste , elle a attribué une nouvelle place à
l'éducateur en tant qu’organisateur du savoir et des connaissances présenté a
l’enfant.

Édouard Claparède(décédé 40 ans avant Piaget) , médecin suisse, travaillé


avec Piaget
➔ Le point commun entre les pédagogues mentionné: L’activité du sujet
comme source de développement
L’activité cognitive: la pensée , le raisonnement
L’activité matérielle: L’action, il doit agir sur son environnement

➔ C’est ce qui permet l'enfant d’agir sur son environnement


L'éducation fonctionnelle: prends le besoin de l’enfant et son motivation
pour atteindre son but comme moteur de l’activité qu’on désire eveiller chez lui
l’enfant passe par des étapes dont le développement des interet
1. Au début , intérêts perceptifs (jouet, doigts)
2. Par la suite, interet glossique (il demande pourquoi)
3. Intérêts intellectuels généraux
4. Intérêts intellectuels spéciaux(maillots de joueurs, voiture..)

➔ Il existe chez lui une typologie naturelle


Il a travaillé sur la notion de l’école sur mesure selon les besoins de l’enfant
● La pédagogie doit dépendre des besoins spécifiques de l’individu
● La pédagogie doit tenir compte des différence entre les individus

Célestin Freinet (pédagogue français) L'école du peuple, Il a lancé une


nouvelle pratique de l’enseignement
Les principes de base de la pédagogie de Freinet:
-L’expression Libre
-Le tâtonnement expérimental(de l'expérience , c’est ce qui va permettre la
construction de la connaissance)
-La construction de la connaissance est de nature sociale , elle doit être faite en
groupe, l'élève construit son savoir dans une pédagogie de coopération.
-Pour lui l'école doit être un atelier dans lequel les apprentissages découlent
d’un travail productif réalisé au sein d’une organisation sociale de type
coopératif
Sociale= poussé par le désir de communiquer et s’exprimer
*Communiquer/ s’exprimer donc sont la motivation fondamentale(moteur
primaire)
Il est contre les manuels scolaires, il est pour l’imprimerie, la bibliothèque de
lecture.
L'école est donc un atelier d’apprentissage.

Behaviorisme (Thorndike, Watson..):


C’est quoi l’apprentissage selon le Behaviorisme?
● Stimulus=caractéristique de l’environnement
● caractéristique du comportement
● Il s’agit d’établir une relation entre les deux et surtout la façon dont
laquelle s’établissent ces relations

➔ C’est un processus de modification du comportement : observable


**Sans intervenir toute activité mentale

L’apprentissage est déterminer uniquement par l’environnement


Pour un apprentissage complexe, il faut le décomposer en apprentissages
élémentaires pour pouvoir l’étudier.

Le Behaviorisme a dominé le champ de l’éducation, ‘des années 20 aux années


70’.

Les principes pédagogiques (Skinner):


● Celui que c’est théories ont marqué le plus,
● Conditionnement opérant: Le sujet est actif , c’est l’association, ses
actions vont déterminer les conséquences
(conditionnement classique: association entre 2 stimulus, réflexologie/pavlov)
● Le renforcement est plus efficace pour l’apprentissage, donc on doit
privilégier, pousser l’apprenant à produire des réponses correctes pour
que le renforcement positif ait lieu.
➔ Il faut que l’apprentissage soit découpé en toutes petites unités pour que
l’apprenant capte les petites informations et produit des réponses
correctes.
➔ Il faut que le renforcement se passe dans un délai rapide
➔ Il faut réduire au minimum les erreurs qui ne sont pas accompagnées de
renforcement et par suite , du non apprentissage.
➔ L’apprentissage doit être mené en focalisant l’attention des élèves sur un
segment d’une manière bien ciblée, donner une réponse(renforcement)
pour chaque réponse et surtout fournir une connaissance immédiate de
la validité de la réponse (il faut qu’il sache tout de suite c’est quoi la
conséquence de sa réponse)

La conception de skinner a été utilisée dans l'enseignement programmée


/ dans les labos de langues..

La pédagogie de la maîtrise (ppo, pédagogie par objectif) ‘n’est pas


une théorie de l'éducation , c’est un outil de travail et d'inspiration behavioriste
(elle étudie les liens observables)’

● Le plus important est de définir un objectif pédagogique d’une


manière claire et opérationnelle (avant toute opération, il faut avoir en
tête un objectif)

‘Taxonomie de Bloom’: est un modèle de la pédagogie proposant une


classification des niveaux d'acquisition des connaissances

La pédagogie de la maîtrise: c’est la possibilité de définir un objectif


pédagogique d’une manière claire et opérationnelle , qui se traduit par un
comportement observable et identifiable

➔ Pour Bloom, tous les élèves sont capables de réaliser des apprentissages de
niveaux élevés si l’enseignement est adéquat et si les élèves sont aidées
quand ils rencontrent des difficultés (quand on leur donne suffisamment de
temps pour atteindre cette capacité, et s’il existe des critères claires de
qu’est ce qui c’est cette maîtrise)
➔ Donc la pédagogie de la maîtrise postule que le degré de la maîtrise d’une
compétence atteinte par un élève est tributaire de l’adéquation entre d’une
part les opportunités éducatives et d’autre part le temps et l’aide dont il a
besoin en fonction de ses caractéristiques cognitives affectives pour
entamer l’apprentissage.

Pour résumer , la pm , pédagogie de la maîtrise c’est:


❏ Enseignement collectif
❏ Test formatif, une évaluation (pour savoir si l’objectif est atteint)
❏ Procédure de remédiation
+ Lectures

Pour le cognitivisme: L’esprit humain est considéré comme un système


expliqué par des modèles
Il y a 2 modèles qui s’inscrivent dans le cognitivisme:
1. Les modeles a module cad des modèles constitués de modules spécialisés et
ses modules la assurent le traitement, le stockage de l’information et des
réseaux neuronaux liés entre eux
cette orientation a beaucoup influencé les milieux éducatifs et ils ont
apporté des connaissances pour comprendre les démarches des élèves (face
à une activité il y a une analyse de fonctionnement de l'élève)
exempl: face à un texte (traitement qui prend place)
Ces modèles a modules ont beaucoup influencé les milieux éducatif avec le
cognitivisme au terme de traitement de l’info
La conception de l’apprentissage c’est rapprocher des recherches en
didactique en mettant en avant les rôles des connaissances préalable en
étudiant les processus mobilisés dans les apprentissages scolaire (lecture ,
compréhension..) et surtout lorsqu'il s'agit d'établir des cartes
conceptuelles (activité, tous les modèles mobilisés)
➔ Cette approche a permis le développement d'instruments de
remédiation(on dégage toutes les étapes , les éléments, les
compétences mobilisés ) puis quand on a une difficulté on sait à quel
niveau le dysfonctionnement a pris place.
➔ L’enfant est assimilé à un novice, ses performances sont évalués à
celle des experts,( les difficultés sont des dysfonctionnements)

Pour le constructivisme:
(l’oeuvre de piaget-l'esprit humain est considéré comme une structure qui évolue
au cours du développement sous l’influence des mécanismes à fondement
biologiques, l'élève apprend ce que lui permettent les aspects structuraux de sa
pensée ‘il se développe puis il apprend’, la source de son développement est la
nécessité d’une adaptation au contexte rencontré, se sont les actions du sujet qui
sont la source de son apprentissage, le sujet est actif, et l’activité de sujet a un rôle
déterminant dans l’apprentissage
L’apprentissage n’est pas un enregistrement mais plutôt une construction: l'élève
est autonome et actif , l'école est un environnement qui doit stimuler et favoriser
ce processus d’autoconstruction.

❏ Ce courant est à l'origine des pédagogies dites actives, et rejette la


pédagogie ancienne, dite transmissive.

L’interactionnisme sociale : l’approche historico-culturelle de Vygotsky


Il y a une transmission de savoir d’une génération à une autre
Il va mettre en avant des processus comme la transmission sociale , les
fonctions de médiation, de tutelle..
(tutelle=intervention=zone proximale de développement , Il y a un rapport
dynamique dans cette conception de développement)
*Un bon enseignant est celui qui sollicite l’enfant au-delà de ses capacités
actuelles. (sans dépasser les limites)
Il y a 3 lignes directrices qui orientent l’apprentissage :
1. La rupture avec l'expérience commune de l’enfant(quotidienne, qui
favorise l’acquisition des connaissances spontanés)
2. La décontextualisation: (commencer a parler indépendamment du
contexte, connaissances décontextualisées appliqué dans plusieurs
contextes)
3. Différenciation des disciplines (une personne qui n’a pas passé par
l'école, ne sait pas la différence entre la conjugaison et la grammaire/
histoire et géographie)
Ces critere permettent le développement des formes supérieures du savoir et
savoir faire,

Les interactions socio-cognitives: le courant de la psychologie sociale du


développement cognitif a permis l’influence positive des interactions sociales
sur les acquisitions cognitives
Vygotsky: type d’interaction: asymétrique
Ecole de genève et de Doise : relation symétrique entre pairs, 2 enfants qui
interagissent et progressent ensemble (s’il y a une bonne organisation de ces
diades, les interaction entre élèves peuvent être productives) ,
le sujet le plus faible n’est pas le seul profitant de l’interaction, les deux
interactions progressent, le progrès de plus faible ne lui permet pas cependant
de rattraper qui celui aussi a progressé
➔ l’explication permet d’organiser les idées (l’explication permet de
trouver les mots, de consolider les connaissances..)
➔ Il faut qu’il y est des conditions d'interaction efficace: la situation doit
susciter des conflits cognitifs (idées, procédure de débat entre les
partenaires
➔ Le règlement de désaccord entre les partenaires doit s’effectuer en mode
confrontation argumentée et la négociation et non pas la soumission ou
l’imposition
➔ (Il ya un autre mode, co élaboration : un seul des deux sujets est
apparemment actif , le second le suive, et lui envoie un feedback , the
second one always agrees. ) , modes de fonctionnements
➔ La co construction: L’un des deux annonce une action incomplète et
l’autre va reprendre l’idée et la compléter donc l’initiative vient des deux.

Le co-constructivisme, l’école de genève : on se demande:


est ce que c’est efficace de faire travailler les élèves en groupe?

5 éléments communs aux dispositifs interactifs reposant sur


l'apprentissage coopératif (Davidson (1998))
1. Recours à une tâche commune ou une activité réalisable en groupe
2. L’apprentissage doit prendre place en petits groupes
3. Il faut qu’il y est une relation entre les élèves caractérisée par une
interdépendance positive (cooperation)
4. Forte responsabilité individuelle
5. Les interactions sociales

Il y a des recherches qui se sont orientés vers l’étude des médiateurs et des
modérateurs de ces effets positifs des dispositifs d’apprentissages coopératif
❏ L'hypothèse: que la manière de structurer l'interdépendance influence la
manière dont les apprenants interagissent et par la suite, il y a des
conséquences sur leur apprentissage.
Toutefois, la manière dont les individus interagissent est fondamentalement
incontrôlable
Puisque on peut pas agir sur la dynamique, on peut agir sur les contextes, les
caractéristiques,
➔ ça suppose que ses facteurs la susciter l'émergence de forme
d’interaction plus ou moins favorable
Exemple: la composition des groupes d'élèves.
● Les amis partagent les intérêts et les connaissances(choix par affinité)
● Les amis par rapport aux non amis (random)
➔ Il a été montré que les amis organisent plus rapidement le travail, moins
de temps à négocier leur statut hiérarchique, passent moins de temps à
contrôler l’interaction, sont plus efficace dans le processus de résolution
des problèmes
➔ Les non amis, Au début: négociation du statut hiérarchique (l’esprit de
concurrence)
➔ Les amis aiment mieux que les non amis travailler en collaboration et
développent spontanément, des conduites de collaboration (ils parlent
d’avantages) , or que les non amis: pas de discussion il se peut que
chacun travaille seul même.

Dans le contexte du conflit sociocognitif : les amis échangent plus les


explications, et ils peuvent se critiquer plus librement
De point de vue des performances atteintes en situation de compétition, les
résultats ont montré que les diades amicales ont des meilleures performances
par rapport diades non amicales
Des perturbations sont observés à la fois chez les diades amicales et non
amicales, toutefois les sujets ont tendance à préserver la relation au lieu de
s’engager dans des interactions qui peuvent la mettre en danger

➔ Le travail entre enfants amis est bénéfique.

Effet tuteur: L’orientation vise à promouvoir l’enseignement mutuel, l'élève


est en situation d’aider un autre plus faible ou plus jeune
Les deux sont en situation d’apprentissage mais un élèves peut aider un autre
➔ Une amélioration des compétences du tuteur et de l’enfant tutorée

➢ Lorsqu'il y a un problème les enfant réussissent mieux lorsqu'ils ont


appris avec un adulte que lorsqu'ils ont appris d’une situation de tutorat
avec un enfant. (les enfants se focalisent sur l’accomplissement de la
tâche spécifique et n'ont pas une sensibilité aux besoins des autres
enfants en face d'eux, leurs interprétation des indices est moins efficace
* l’adulte a la capacité à expliquer le bigger picture et par suite une
maîtrise à long terme, il peut utiliser plusieurs façons pour expliquer la
même idée)

Pour résumer:
Chaque théorie présente une analyse d’un des aspects du triangle
didactique: le savoir, le professeur, l'élève.
Le statut de chacun dans une relation (le prof et élève, le statut du prof,
renforce la situation d’inégalité)
On parle du renforcement de l'élève (situation d’inégalité, le prof ne le choisit
pas quand il lève la main)
Les méthodes progressistes vont chercher à changer ce rapport hiérarchique
des statuts et ils vont chercher à s'exprimer en terme de rôles(de l’enseignant ,
des élèves) (par rapport à l'exemple, des méthodes pour que l’enfant apprenne
à s'organiser, à demander )

(Problème de rôles, statuts): l'ambiguïté, c’est que l’enseignant ne peut pas


s'échapper aux rôles assigné et attribué par l’administration: c’est l’évaluation

artifices pédagogiques, relationnels: ton amicale, c’est juste pour


masquer la situation réelle (l'ambiguïté)

Statut et rôle de l'élève: l’organisation scolaire est hiérarchisée dans sa structure


horizontale(différentes filières: maths physique sciences) et structure
verticale(par les niveaux de connaissances: premier deuxième dernier)
➔ C’est le statut global des élève
➔ à l'intérieur du statut global, il y a le statut personnel: la position que
chaque enfant occupe dans la structure formelle de la classe (rang, niveau,
jugement porté par les enseignants,et pour le renforcer, il y a aussi des
enseignants qui placent les enfants : position matérialisée dans l’espace
scolaire) et dans la structure non formelle de groupe de pairs ( le statut
reconnu par le groupe: apprécié, demandé,seul; qui résulte des
appréciations subjectives qui sont formulé par les pairs en termes de
sympathie et d’affinité)
Représentation du partenaire:
1. représentation de l'élève chez l'enseignant
Lorsqu’un élève est jugé favorablement d’un point de vue scolaire, dès qu’il est
perçu comme un bon élément il va bénéficier d’une perception générale très
favorable qui s'étend à tout un ensemble de valeurs socio affectifs
➔ La description de l’enfant est vue à travers son statut scolaire (quand il est
considéré comme un bon élément, il devient bon sur tous les aspects) ,
l’effet Halo, il y a une généralisation
➔ Le rôle professionnel de l’enseignant l'amène à construire sa représentation
de l'élève à partir de son attente du résultat scolaire.

2. représentation de l’enseignant chez l'élève


La représentation dépend de l'âge de l'élève, l'élève (enfant) va accorder plus
d’importance aux qualités humaines et relationnelles de l’enseignant
(compréhension, douceur..) des qualités qui favorisent l’individualisation des
rapports , qui vont encourager l’enfant à prendre des initiatives (plus une
demande affective)

➔ Par la suite, plus l'élève avance dans le cursus, il va chercher la pédagogie, il


enseigne bien, il n’enseigne pas bien , donc c’est plus une demande sur les
connaissances et savoir comment transmettre les connaissances : il y a une
distinction.
➔ On parle plus de ses compétences en tant qu'enseignant que de ses
qualités humaines

S’il y a une insatisfaction: elle naisse de la divergence de représentation:


L’enseignant se situe dans le cadre des conditions institutionnelles à respecter
L'élève se place par rapport aux conditions qu’il voudrait voir pour pouvoir
apprendre.

La catégorisation et attente: le processus de catégorisation d’autrui consiste a


attribuer a quelqun certaines caractéristiques sur la base de son appartenance à
des catégories socio économiques socio culturelles, raciales, attribution d’une
identité sociale par la perception qu’on a du groupe social auquel il appartient
Effet pygmalion,
l'ouvrage de Rosenthal et Jacobson sur l'Effet Pygmalion à l'école

L’effet Pygmalion (ou effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie
autoréalisatrice qui provoque une amélioration des performances d'un sujet, en
fonction du degré de croyance en sa réussite venant d'une autorité ou de son
environnement. Le simple fait de croire en la réussite de quelqu'un améliore ainsi
ses probabilités de succès, et est un cas d'effet d'étiquetage. contraire: effet
Golem

Attentes: R.Rosenthal et L. F. Jacobson ont mis en évidence l'effet pygmalion


lors d’une expérience réalisée au sein d’une école en 1968. Il parait que lorsque les
enseignants croient en une progression favorable pour leurs élèves , ils adoptent
inconsciemment une attitude favorisant cette progression. Les enseignants
apportent en effet plus d’attention aux élèves ; ceux-ci, se sentant l’objet
d'attention de prévenance , ont davantage confiance en eux, et sont donc en
mesure de progresser. L’effet d’attente influencerait donc l’investissement des
élèves dans l’élaboration de leurs apprentissages par l'intermédiaire d’une relation
éducative favorisée avec l’enseignant
https://www.psychologie-sociale.com/index.php/fr/theories/categorisation/3-l-e
ffet-pygmalion-a-l-ecole

Le fonctionnement de la relation:

Les facteurs psychosociologiques : les interactions éducatives ne se limitent


pas au rapport entre maître et élèves mais font partie d’un système de rôles
interdépendants (institution parents, groupes des pairs)
Les parents devraient être activement impliqués dans l’éducation de leurs enfants.

Les facteurs psychanalytiques: La relation ne se situe pas uniquement au


niveau manifeste de la communication des interactions, mais il y a aussi un
contenu latent (fantasme-affects-identification)

L’investissement scolaire dépend de 3 facteurs:

1.La perception de la controlabilité de la situation : La théorie de l’attribution


causale, le comportement d’une personne est contrôlé par le type de cause qu’il
invoque pour expliquer ce qu’il lui arrive. (le pourquoi pour expliquer ce qu’il lui
arrive) ceci s’applique également chez les élèves qui essayent tout le temps
d’expliquer leur réussite et ou leur échec par des motifs différents. Les causes
avancés s’analysent en 3 paramètres:
1. Le lieu de la cause: la cause peut être interne (lorsque la performance est
expliqué par un facteur qui lui est propre , genre, aptitude intellectuelle,
fatigue, méthode de travail)
ou externe (dépend du hasard, lourdeur du programme scolaire, la qualité
un bon cours, niveau de difficulté de l’épreuve, la compétence ou gentillesse
du prof)
2. Sa stabilité: renvoie à la temporalité: cause stable(permanente aux yeux de
la personne: doué du dessin) ou instable (une cause par exemple varie avec
le temps: malade, pas en forme , l’humeur de l’enseignant)
3. Sa contrôlabilité : Une cause contrôlable, le sujet considère qu’il est l’agent
de ce qui se produit ou ce qui s’est produit et pourra changer ce type
d'événement (j’ai bien révisé: une cause contrôlable; sujet très difficile:
cause incontrôlable)
➔ La contrôlabilité est le facteur le plus important, car tout individu
placé dans une situation sans issue peut abandonner passivement
(c’est le destin), désinvestissement, non engagé

La conception de l’intelligence est la représentation des élève quand l’intelligence


affecte leurs comportements:
● si l'élève croit que les aptitudes intellectuelles sont fixes toute récompense
est une manifestation d’intelligence ou de non intelligence
● si l'élève perçoit l’intelligence comme une caractéristique variable: une
erreur est le signe de stratégie inappropriée et non le signe d’une
compétence relative à l'individu

2.La perception des buts poursuivit par l’école: l’éleve construit une
représentation de l’école à travers ses interactions avec son entourage, des études
ont montré que ces conceptions changent au cours de la scolarité (les 2
conceptions: l’école comme un lieu d’apprentissage, où l'école a une fonction
d’évaluation), Au cours de la scolarité il y a une évolution au début elle est conçue
comme lieu d’apprentissage , puis ça paraît que ça a une fonction d’évaluation
➔ Les conceptions que l'élève se fait des buts de l’école influencent :
❏ Les risques qu’il est prêt à prendre : si l'élève croit que le but de
l”école est l'évaluation: il va chercher à protéger son estime de soi et
par suite il évitera toute situation ou l'enseignant pourra porter un
jugement négatif sur lui, il va s’enfuir de toutes les tâches difficiles
❏ Si il croit que l’école est un lieu d’apprentissage(la logique
d’apprentissage): il va choisir ou l’acquisition des connaissances
constituent un défi(il est en train d’apprendre)
➔ Si la situation scolaire est perçue comme une situation d'évaluation toute
l’énergie de l'élève sera focalisé sur la validation de ses compétences plutôt
que le développement de ses stratégies cognitives

3. Les attributions causales: la conception des buts poursuivi par l'école, influence
les attributions causales: l'élève qui se perçoit en situation de perpétuelle
évaluation généralement attribue ses réussites et ses échecs à des causes externes
et incontrôlables. La norme de réussite est toujours en terme d’ordre comparatif

4.Les effets d’attentes: (expérience Rosenthal et Jacobson, effet pygmalion): Les


enseignants peuvent intervenir au niveau des processus motivationnels des élèves

➔ Cette conception cognitiviste de la motivation, les événements en quelque


sorte ne sont pas déterminants par eux même, c’est la signification que leur
donne l’individu qui importe.
(La récompense: deux dimensions, la représentation que se fait un individu de la
récompense va influencer sa motivation intrinseque et extrinseque, théorie de
l’attribution, la théorie de l’intelligence)

➔ La réussite n’a de valeur que si l'élève l’attribue à ses capacités


propres

La psychologie de l'évaluation scolaire :

l’évaluation en éducation consiste à déterminer en quelque sorte la valeur de


quelque chose (objet, personne, institution, phénomène éducatif) afin de guider
l’action à conduire , pour savoir ce qu’il faut faire.
L’évaluation assure 4 fonctions
1. constitue un instrument de gestion qui assure l’objectivité dans
l'appréciation des personnes, des activités et des institutions.
2. Peut être un outil pédagogique permettant l'amélioration du rendement
3. l'évaluation constitue un acte de responsabilité qui aide à rendre compte
des résultats obtenus
4. développer une attitude mentale qui vise à faire prendre conscience des
objectifs poursuivi et des démarches pour les atteindre

La docimologie: la science de l'évaluation qui concerne entre autre, évaluation


du personnel, evaluation des institutions , evaluation des programmes et
évaluation des apprentissages
L’évaluation des apprentissages: se fait par les contrôles, organisés au cours de
l’année afin de faire un bilan des performances des élèves a la fin d’une période
donnée
(période enseignement apprentissage puis contrôle)

➔ L'évaluation des apprentissage peut aussi se faire à travers les


interrogations , organisés à tout moment et qui relève du libre arbitre de
l’enseignant

➔ elle se fait aussi par les examens et qui ont pour fonction: La certification
(la trajectoire futur du sujet dépend des résultats obtenues)

Formes d’évaluation des apprentissages:

● L’évaluation formative: généralement régulatrice, elle cherche


normalement à recueillir les informations pour améliorer les processus
d'apprentissages. elle peut être rétroactive (contrôle) , elle peut être
interactive (regarde sur les performances individuelles, interaction
verbale) , elle est intégrée à l'apprentissage, (au milieu du processus
enseignement apprentissage)
Elle permet de situer l'évolution de l'élève par rapport à un objectif donné,
elle est sensé aider l’apprenant à apprendre et informer l'apprenant sur ce
qu’il sait faire et ce qu’il reste à apprendre

● L'évaluation diagnostique:tourné vers la connaissance du sujet


généralement elle est mené au début d’apprentissage, elle permet d'évaluer
et d'apprécier les prérequis et les capacités requises pour suivre un
apprentissage(elle vise plutôt à juger des acquis que des aptitudes)

● L'évaluation pronostique: c’est une forme d'évaluation qui a pour objectif


de prévoir la réussite d’un apprenant dans une formation
● L’évaluation sommative (contrôles et examens): elle se présente sous deux
formes (continue et nominale) elle est de l’ordre de la mesure, on assigne
des nombres à des objets en fonctions de règles bien établies; elle permet
de situer les apprenants d’un groupe par rapport aux autres.
➔ Comment l'évaluation sommative peut influencer la relation éducative?

*L'évaluation fait partie des outils pédagogiques à la disposition des enseignants


*Les relations personnelles entre enseignant et élève dépendent de cette
évaluation.
*L'évaluation permet donc au sujet de se situer par rapport à l'objectif qui s’est fait
fixé, d'informer le sujet sur ses résultats, erreurs, et elle permet d'analyser les
erreurs et de chercher les causes de ces erreurs afin de mettre en place les moyens
pédagogiques pour les éviter
Lors de la correction d’une copie
Des facteurs liés au correcteur:
❏ Personnalité (sévère, indulgente, attachée aux détails ..)
❏ Niveau de formation académique (un haut niveau peut avoir des effets
contraires exempl: indulgence extrême)
❏ L'expérience pédagogique (Il y a une différence entre corriger un truc qu’il a
enseigné et une correction sans être le formateur)
❏ L'expérience du correcteur: (les jeunes sont plus exigeants que ceux qui ont
une certaine expérience)
❏ Les idées qui se faisaient des élèves qui ont travaillé ces copies (copies du
lycée pilote)

Des facteurs liés au sujet:


❖ Qui a proposé le sujet (La copie attendue, idéale, comment il faut s’éloigner
de cette copie par la lecture d’autres copies sans noter)
❖ L’ordre de présentation des copies (La façon de traiter les copies du début
jusqu'à la fin n’est pas la même chose)

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