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Introduction

L’éducation est une action pour développer un ensemble de connaissance et de valeurs morales,
physiques, intellectuelles, scientifique considérés comme essentielles pour atteindre le niveau de
culture souhaitée. L’éducation permet de transmettre d’une génération à une autre la culture
nécessaire au développement de la personnalité et de l’intégration sociale de l’individu. L’éducation
de l’enfant et de l’adolescent repose sur la famille, l’école la société mais aussi sur les lectures
personnelles et sur l’usage des médias comme par exemple la télévision ou l’internet.

I-Définition

L’éducation est étymologiquement « guidée hors de » (educere), c’est-à-dire développer, faire


produire. Il signifie plus couramment l’apprentissage et le développement des facultés
intellectuelles, morales et physiques, les moyens et les résultats de cette activité de développement.
L’éducation humaine inclut des compétences et des éléments culturels caractéristiques du lieu
géographique et de la période historique.

Chaque pays, pays dans le monde, dispose de son propre système éducatif, avec un rôle
traditionnellement dévolu aux parents d’un enfant (ou à leur substitut) d’amener cet enfant aux
mœurs de l’âge adulte, et une intervention souvent croissante des ETATS.

II-LES TYPES DE METHODE PEDAGOGIQUES DE L’EDUCATION

En matière de littérature pédagogique, Il est commun de considérer qu’il existe 5 méthodes


pédagogiques :

 La méthode expositive, transmissive ou magistrale ;


 La méthode démonstrative ;
 La méthode interrogative ou maïeutique ;
 La méthode active ou dite « de découverte » ;
 La méthode expérientielle.

III- Construire son savoir

La pédagogie moderne considère que la transmission traditionnelle simple (instruction) doit


laisser la place à une pédagogie où l'élève construit (et non crée) son savoir lui-même. Par
exemple, selon cette conception, il semble plus important qu'un élève soit capable de
construire le concept de département et d'en identifier un à partir d'une carte ou d'un
dictionnaire, plutôt que de connaître par cœur tous les départements sans en savoir les
attributions, le fonctionnement, etc. De même, il semble plus important de savoir consulter
internet ou un dictionnaire, que de connaitre par soi-même un répertoire étendu de
vocabulaire, avec son orthographe correcte.
Mais ce concept est contesté, avec parfois des mots très durs ( terrorisme intellectuel,
dressage, formatage, coterie des IUFM, ...). Il lui est reproché de porter une part de
responsabilité dans l'échec scolaire et social actuellement imputé au système. Les opposants
dénoncent comme artificielle, inefficace et stressante la « construction » par les élèves d'un
savoir qui suppose en réalité un niveau supérieur au leur, parfois universitaire voire doctoral
(exemple : construction des nombres et d'une opération aussi simple que la soustraction, en
primaire, par la méthode ensembliste), quand elle ne suppose pas des prises de risques
inconsidérés (à propos du code de la route ou autres situations potentiellement dangereuses,
par exemple). Ils soutiennent que les enfants peuvent et doivent, avec non moins de plaisir et
de motivation, apprendre « par cœur » et par obligation si nécessaire, sinon les départements,
du moins l'alphabet, les tables de multiplication, les principales règles de toutes sortes
(sociales, grammaticales, mathématiques, physiques...). Ces contestataires, à leur tour, se
voient accusés de démarches rétrogrades et réactionnaires, de mauvaise foi, etc. L'avenir nous
montrera, par l'évaluation des résultats, la solidité de ces opinions.

IV-Education formelle et l’éducation non formelle

1- Education formelle

D'une manière générale, en France, les formations du système éducatif (éducation nationale et
enseignement supérieur) sont classées comme formelles, notamment lorsqu'elles mènent à un
diplôme ou préparent à un concours (par exemple, les classes préparatoires aux grandes écoles)

2-Education non formelle

L'éducation non formelle recouvre tous les programmes et processus planifiés et structurés
d'éducation individuelle et sociale destinés aux jeunes et visant à améliorer un ensemble d'aptitudes
et de compétences, en dehors du cursus éducatif officiel.

V-L'éducation familiale

L'éducation familiale s'intéresse aux activités éducatives des parents à l'égard des enfants et aux
interventions sociales mises en œuvre pour former, soutenir, aider, voire suppléer les parents. Les
processus éducatifs au sein de la famille (représentations, pratiques et interactions) sont étudiés

VI-L'éducation parentale

L'éducation parentale désigne l'éducation donnée aux parents afin de les former à l'éducation
de leurs propres enfants.

L’éducation parentale est, selon Pourtois (1984), une activité volontaire d’apprentissage de la
part de parents qui souhaitent améliorer les interactions nouées avec leur enfant, pour
encourager l’émergence de comportements jugés positifs et réduire celle de comportements
jugés négatifs.

Pour Terrisse (1997), elle a pour but d’aider les parents à mieux actualiser leurs potentialités
éducatives, en développant leur sentiment de compétence et en utilisant le mieux possible les
ressources que leur offre leur environnement.

L’éducation parentale comprend les mesures prise par l'État afin de la promouvoir, soit en
donnant plus de temps au parent pour éduquer leurs enfants, soit en leurs proposant une
initiation ou une formation

VII-Les enjeux de l’éducation

l'enjeu économique

On reconnaît au bien éducatif son impact sur l'activité économique, par sa capacité à
augmenter la productivité du travail et du capital. Le bien éducatif est donc au cœur de la
croissance économique.

l'enjeu social

les défis majeurs que doit relever sont ceux de la construction d'une égalitaire, de l'élévation
du niveau de qualification de tous les élèves, du développement de la citoyenneté, de
l'émancipation des individus et de l'amélioration des conditions de travail des personnes

Le rôle et la motivation des parents sont très importants pour la réussite scolaire de l'enfant:
calme, soutien, mais aussi accompagnement divers.

VIII- L’éthique dans l’éducation

Penser l’éthique enseignante, c’est présenter les principes moraux ou les vertus éthiques qui
organisent et gouvernent cette activité professionnelle. L’éthique enseignante noue trois
vertus : la justice, la bienveillance et le tact. C’est ce qui est présenté dans la première section
de cet article. Dans les trois sections suivantes, la question éthique est examinée d’un tout
autre point de vue. Il s’agit de présenter les écueils qui la menacent. Nous en mentionnons
trois : le minimalisme, le paternalisme et le moralisme. Cet examen minutieux nous invite
alors à dire que l’éthique enseignante ne doit être ni minimaliste (sans pour autant être une
morale épaisse), ni paternaliste (sans pour autant minorer la dimension du soin et de
l’attention), ni moraliste (sans pour autant oublier l’exigence d’exemplarité).

IX- L’inclusion scolaire

L’inclusion scolaire consiste à rechercher les façons dont nos écoles, nos classes, nos
programmes et nos cours sont conçus afin que tous les enfants puissent participer et
apprendre. L’inclusion consiste aussi à découvrir des méthodes d’enseignement différentes
afin que tous les enfants soient impliqués activement dans les classes. Ce terme signifie
également la découverte de façons visant à développer des amitiés, des relations et un respect
mutuel entre tous les enfants, et entre les enfants et les enseignants de l’école.

L’inclusion scolaire ne s’adresse pas seulement à certains enfants. L’inclusion n’est pas une
notion pour laquelle un enfant doit être prêt. Tous les enfants sont prêts en tout temps à
fréquenter des écoles et des classes ordinaires. Leur participation n’est pas un élément qui doit
être acquis.

L’inclusion scolaire est une méthode de penser à la façon dont nous pouvons être créatifs pour
faire de nos écoles un endroit où tous les enfants peuvent participer. On peut entendre par
créativité que les enseignants apprennent à enseigner de façons différentes ou qu’ils
structurent leurs cours afin que tous les enfants puissent participer.

Conclusion

L'éducation est un droit fondamental, un puissant vecteur de développement et l'un des


meilleurs moyens de réduire la pauvreté, d'élever les niveaux de santé, de promouvoir l'égalité
entre les sexes et de faire progresser la paix et la stabilité. la recherche en éducation n'est pas
un luxe, elle est une nécessité. Afin d'être mieux à même de faire face aux différents défis de
l'éducation, les décideurs doivent donner à la recherche les moyens, humains et financiers, à
la hauteur des enjeux.

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