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Les Energies :
Le mot « énergie » vient du Grec Ancien « énergéia », qui signifie « La force en action ». Ce
concept scientifique est apparu avec Aristote et a fortement évolué au cours du temps.
L’énergie désigne « la capacité à effectuer des transformations ». Par exemple, l’énergie c’est
ce qui permet de fournir du travail, de produire un mouvement, de modifier la température ou
de changer l’état de la matière. Toute action humaine requiert de l’énergie : le fait de se
déplacer, de se chauffer, de fabriquer des objets et même de vivre.
O Energie secondaire : énergie obtenue par transformation d'une énergie primaire. Par
exemple, l’électricité est une énergie secondaire qu’on obtient à partir de plusieurs énergies
primaires : l’énergie solaire avec des panneaux photovoltaïques, l’énergie nucléaire avec des
réacteurs, l’énergie hydraulique avec des barrages ou encore l’énergie du vent avec des
éoliennes.
L’énergie se conserve. La quantité totale d'énergie dans un système donné ne change pas, on ne
peut donc ni la créer, ni la détruire. L'énergie est transmise d'un élément vers un autre, souvent
sous une forme différente. Un exemple : quand on chauffe de l'eau, différentes transformations
d’énergie ont lieu. En brûlant dans l’air, le bois libère son énergie chimique. Cette énergie se
transforme en chaleur (l’énergie thermique), et en lumière (l’énergie de rayonnement). Lors de
cette réaction, la quantité d'énergie totale ne change pas, elle change simplement de forme.
Le watt (symbole : W) est une unité de puissance, c'est-à-dire d'énergie libérée par seconde. 1
W = 1 J s-1.
Le kilowattheure est une unité d'énergie (symbole : kWh). 1 kWh = 3 600 000 J.
Le terme « énergie » est emprunté à la philosophie aristotélicienne par les physiciens moderne
(Thomas Young, 1807). Aristote opposait « l’être en puissance » ce passage de la puissance à
l’acte pouvant amener à la réalisation parfaite d’un être (energéia). Ce n’est donc pas sans
pertinence que les physiciens ont repris les termes d’énergie et de puissance, même s’ils en ont
changé les définitions et la relation : ils utilisent aujourd’hui la notion d’énergie pour quantifier
la possibilité d’agir sur la matière et de la transformer, et la notion de puissance pour désigner
le rythme auquel ces transformations s’opèrent, mais ils emploient, en outre, une troisième
notion, inconnue des anciens, celle d’entropie, qui désigne la dégradation de l’énergie.
En physique l’énergie est l’unité de compte des transformations de la matière. L’agent de ces
transformations se nomme « interaction » (ou force). Le rythme des transformations est mesuré,
quant à lui, par la puissance, qui est le débit d’énergie (énergie par unité de temps). Il y a quantité
de formes d’énergie, et la notion générale d’énergie prend sens parce qu’il est possible de passer
des unes aux autres, la quantité d’énergie étant conservée au cours de ces conversions. Mais
dans toute transformation, l’énergie conservée se dégrade : sa forme ultime est la chaleur. Il
n’existe pas de conversion parfaite en ce sens : toutes les conversions possèdent un rendement
inférieur à 1. Cette dégradation traduit l’irréversibilité des processus.
Le montage en série des panneaux photovoltaïques est sans conteste le type de montage le
plus utilisé. Et ce, surtout lorsqu’on souhaite produire de l’électricité en 230 volts, que ce
soit pour la revendre sur le réseau, ou l’autoconsommé chez soi.
Ainsi, si vous avez par exemple branché 3 panneaux en parallèle, fournissant chacun 28 volts
sous 4 ampères, alors :
La tension résultante sera égale à 28 volts (et ce, quelque soit le nombre de panneaux branchés
en parallèle)
On peut donc dire qu’en parallèle les courants s’ajoutent, tandis que la tension finale, elle, reste
égale à la tension unitaire d’un panneau.
Mais vous me direz : quel est l’avantage d’un tel montage ? Eh bien en fait, en restant en basse
tension, … on peut alimenter une maison en basse tension, en autonomie totale, par exemple
(sans besoin d’avoir E2C). Ainsi, on pourrait très bien imaginer alimenter à minima toute de la
maison en basse tension, notamment l’éclairage, et tout un tas de prises, pour des appareils bas
voltage (comme les ordinateur, PC portable, smartphone, console de jeu, …). Bien sûr, pour
ces derniers, il faudrait quelque peu modifier leurs alimentations en conséquence, mais croyez-
moi, il n’y a souvent rien d’insurmontable !
C’est donc une installation bien plus sécuritaire que le montage série, de ce point de vue. Par
contre, le gros inconvénient d’un tel montage, est que les fils devront avoir une forte section,
afin de limiter les pertes en lignes, et donc, ne pas s’échauffer. Du coup, si vous faites une
installation solaire photovoltaïque pour une maison autonome, les câbles de distribution de
courant circulant partout dans la maison devront être vraiment bien dimensionnés. Ils seront
indiscutablement gros, comparés aux petits fils en 1.5 ou 2.5 mm², qu’on retrouve en 220V.
Ainsi donc, le coût d’une installation basse tension sera très certainement bien plus cher à
l’achat, qu’une installation domestique branchée à E2C. Mais bon, sur le long terme, on peut
faire de belles économies, si on calcule bien son coup
Du reste, ne pensez pas qu’un branchement en parallèle de panneaux solaires est sans danger.
Car même si la tension est certes bien plus basse qu’un montage série, le courant, quant à lui,
pourra être très élevé. Vous aurez donc toujours des risques de départ d’incendie, si une
connexion venait à être défectueuse, par exemple. Donc le fait de ne pas avoir une tension
élevée, mais par contre un courant élevé, peut également être très dangereux.
En fait, l’idéal serait peut-être un mélange de ce montage parallèle, avec le montage série vue
précédemment. Ainsi, on aurait un montage hybride, combinant les avantages de ces deux types
de branchement, tout en limitant leurs inconvénients respectifs. C’est d’ailleurs ce que je vous
propose de découvrir maintenant !
Le premier avantage de ce montage est de pouvoir rester en basse tension. En effet, lorsque tous
les modules photovoltaïques sont branchés en parallèle, la tension résultante de cet ensemble
de panneau est égale à la tension d’un seul panneau. Par contre, le courant total est quant à lui
égal à la somme des courants fournis par chacun des panneaux. Et croyez-moi, celui-ci peut
devenir… très intense !
éléments simples. C’est-à-dire quel que soit le montage photovoltaïque réalisé, il ne sera jamais
qu’une succession de branchements série ou parallèle. Ce n’est pas clair ? Ne vous inquiétez
pas, je vais vous illustrer tout ça en image !
Dans ce montage, vous remarquerez que les panneaux sont mis « verticalement » en série par
paquets de 3 (leurs tensions s’ajoutent), et qu’il y a 4 de ces paquets qui sont reliés en parallèle
« horizontalement ». Du coup, ce montage, qui peut-être paraître plus compliqué au premier
abord, est au final tout simple. Car il est équivalent à la mise en parallèle de lots de 3 panneaux
en série.
si ces 12 panneaux photovoltaïques produisent par exemple 18 volts sous 10 ampères, en plein
soleil et que vous avez des batteries 48 volts à recharger
alors : la tension de sortie sera de 3×18, soit 54 volts (idéale pour recharger des batteries 48V
via un régulateur-abaisseur de tension)
le courant de sortie sera quant à lui égal à 4×10, soit 40 ampères (de quoi recharger efficacement
vos batteries !)
Ce n’est ici qu’un exemple, mais vous l’aurez compris : on peut mixer les montages comme on
veut, suivant nos besoins ! C’est donc la modularité qui est intéressante ici, car elle permet de
« coller » à ce qu’on recherche comme installation solaire.
Par contre, d’un point de vue sécurité, il faudra rester extrêmement vigilant ici, car les tensions
peuvent être assez élevées (en tous cas, supérieures à la tension limite de sécurité, par exemple).
Ainsi, le risque d’électrocution ou de départ d’incendie est bien réel, et ce type de montage n’est
pas à réaliser sans être habilité à le faire, ou sans expérience de terrain. Dans le doute, faites
toujours appel à un professionnel qualifié, pour ne prendre aucun risque.
Fournitures :
Chaque montage a évidemment ses avantages et ses inconvénients. Ainsi, on ne peut pas dire
que l’un est meilleur que l’autre, dans l’absolu. D’ailleurs, on s’aperçoit même que l’idéal est
parfois un mix des deux, une forme de montage hybride. Mais encore une fois, tout ceci est
fonction de ce que vous voulez faire de votre installation photovoltaïque.
Dans tous les cas, lorsqu’on veut raccorder des panneaux solaires ensemble, la première
question à se poser est : de quelle tension vais-je avoir besoin côté panneaux solaires ? Mais
parallèlement, d’autres choses sont également à prendre en compte :
La tension « côté charge » (côté batterie ou côté réseau), que l’on aura à alimenter (220V, 48V,
12V, …)
Mais également, le meilleur point de fonctionnement des modules photovoltaïques, ainsi que
les caractéristiques de votre onduleur ou régulateur solaire
Car en effet, il peut être plus intéressant de travailler avec 100 volts côté modules
photovoltaïques plutôt que 50 volts, pour alimenter des batteries en 48V, par exemple. Tout
ceci dépend donc aussi de vos appareils de conversion, qui seront entre vos panneaux solaires,
et la charge en question (batterie, réseau, …).
Prenez donc bien le temps de réfléchir à tout ça avant d’acheter quoi que ce soit. En tout cas,
c’est mon conseil
2èm Partie
Transition énergétique
Il s'agit d'une évolution nécessaire dictée par l’urgence écologique, une évolution qui sera
progressive sur le long terme.
L’objectif sera de passer d’un modèle centralisé basé sur les énergies fossiles à un nouveau
système énergétique intégrant des composantes décentralisées, bas carbone, rechargeables,
transformant nos ressources naturelles en services à la société.
Scénarios énergétiques
Différents scénarios énergétiques tentent de modéliser ces évolutions en proposant des mix
énergétiques
o Un scénario dit « Stated Policies », basé sur les politiques et objectifs annoncés par les
différents pays en matière d’énergie : augmentation de la consommation mondiale d’énergie de
1% dont la moitié serait satisfaite par des sources d’énergies bas carbone.
Dans ces scénarios, les énergies fossiles resteront prédominantes dans le mix énergétique
mondial et compteraient encore pour 74% de la consommation mondiale d’énergie primaire à
horizon 2040.
Ces scénarios, même le plus vertueux, ne répondent pas immédiatement à l’urgence climatique
qui est de contenir les émissions de gaz à effet de serre et de limiter la hausse de la température
bien en deçà de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle.
Et aujourd'hui ?
La consommation des énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz) demeure importante et notre
modèle économique reste lié à des modes de consommation et de développement qui ne sont
pas durables.
La refonte en profondeur de notre modèle énergétique vers un système « bas carbone » revêt
une grande complexité car elle est multidimensionnelle et multisectorielle.
Parmi les sources bas carbone, l'hydroélectricité domine le nucléaire légèrement au-dessus des
nouvelles technologies.
L'indice de développement humain ou IDH (en anglais, human development index ou HDI)
est un indice statistique composite visant à évaluer le taux de développement humain des pays
du monde. L'IDH se fondait initialement sur trois critères : le PIB par habitant, l'espérance de
vie à la naissance et le niveau d'éducation des enfants de 17 ans et plus. Le PIB par habitant
ne donne pas d'information sur le bien-être individuel ou collectif, et n'évalue que la
production économique. Il présente des écarts qui peuvent être très importants avec l'IDH.
(source Wikipedia).