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Août 2008
SEBIRE Matthieu
Principe.
L'activité végétative et le type de sol sont intimement liés et leurs actions combinées
influencent singulièrement l'écoulement en surface (définit par le coefficient de
ruissellement). Le couvert végétal retient, selon sa densité, sa nature et l'importance de la
précipitation, une proportion variable de l'eau atmosphérique.
La forêt, par exemple, intercepte une partie des pluies. Elle exerce une action limitatrice
importante sur le ruissellement superficiel. A l'inverse, le sol nu, de faible capacité de
rétention favorise un ruissellement très rapide. L'érosion de la terre va généralement de paire
avec l'absence de couverture végétale.
Le coefficient de ruissellement.
Ce coefficient est un outil nécessaire à la détermination de la capacité de l’eau à s’écouler en
surface. Il est noté Cr et est définit par la formule suivante.
Ce coefficient est fortement influencé par la couverture du sol (végétation et géologie). Les
valeurs reflètent la capacité des sols à ruisseler en fonction uniquement de la couverture du sol
(Tableau 1). On remarque que plus sa valeur est élevée, plus la quantité d’eau ruisselant est
importante.
Les valeurs de coefficient de ruissellement pour chaque type de sol sont très souvent mises en
rapport avec d’autres facteurs tels que la pente et l’utilisation du sol (Tableau 2).
Tableau 2: Valeurs des coefficients de ruissellement sur des sols différents en fonction de la pente.
Des informations plus précises concernant cette thématique sont à disposition sur le site
suivant :
http://echo.epfl.ch/e-drologie/chapitres/chapitre2/chapitre2.html