Vous êtes sur la page 1sur 294

4.

Réduction I

Exercice 7 Soit E un R-espace vectoriel de dimension 3 muni d’une base


B = (u1 , u2 , u3 ). Considérons l’endomorphisme f qui au vecteur x, de coordonnées x1 ,
x2 , x3 dans B, associe le vecteur y de coordonnées y1 , y2 , y3 dans B telles que
y1 = x1 − x2 − x3 , y2 = −x1 + x2 − x3 , y3 = −x1 − x2 + x3 .
1 Quel est le polynôme caractéristique de f ?
2 Quelles sont les valeurs propres de f ?
3 Déterminer les sous-espaces propres de f .
4 Donner des matrices D et P telles que D soit diagonale, P inversible et
D = P −1 AP.
5 Mêmes questions pour l’endomorphisme g de R3 défini par
g (x, y , z) = (x − y − z, 2y − z, 3z).
4. Réduction I

Exercice 7 Soit E un R-espace vectoriel de dimension 3 muni d’une base


B = (u1 , u2 , u3 ). Considérons l’endomorphisme f qui au vecteur x, de coordonnées x1 ,
x2 , x3 dans B, associe le vecteur y de coordonnées y1 , y2 , y3 dans B telles que
y1 = x1 − x2 − x3 , y2 = −x1 + x2 − x3 , y3 = −x1 − x2 + x3 .
1 Quel est le polynôme caractéristique de f ?
2 Quelles sont les valeurs propres de f ?
3 Déterminer les sous-espaces propres de f .
4 Donner des matrices D et P telles que D soit diagonale, P inversible et
D = P −1 AP.
5 Mêmes questions pour l’endomorphisme g de R3 défini par
g (x, y , z) = (x − y − z, 2y − z, 3z).
Solution 1
On commence par calculer la matrice de f dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) :
Å ã
1 −1 −1
A := MatB (f ) = −1 1 −1
−1 −1 1

λ idR3 ) = det(A − λI3 ) :


Et le déterminant det(f
1 − λ −1 −1 −1 − λ −1 − λ −1 − λ 1 1 1
−1 1 − λ −1 = −1 1−λ −1 = −(1 + λ) −1 1−λ −1 =
−1
−1 1 − λ −1 −1 1−λ
−1 −1 1−λ
1 1 1
2
0 2 −0 λ 2 −0 λ = −(1 + λ)(2 − λ)
−(1 + λ) 0
4. Réduction I

Exercice 7 Soit E un R-espace vectoriel de dimension 3 muni d’une base


B = (u1 , u2 , u3 ). Considérons l’endomorphisme f qui au vecteur x, de coordonnées x1 ,
x2 , x3 dans B, associe le vecteur y de coordonnées y1 , y2 , y3 dans B telles que
y1 = x1 − x2 − x3 , y2 = −x1 + x2 − x3 , y3 = −x1 − x2 + x3 .
1 Quel est le polynôme caractéristique de f ?
2 Quelles sont les valeurs propres de f ?
3 Déterminer les sous-espaces propres de f .
4 Donner des matrices D et P telles que D soit diagonale, P inversible et
D = P −1 AP.
5 Mêmes questions pour l’endomorphisme g de R3 défini par
g (x, y , z) = (x − y − z, 2y − z, 3z).
Solution 1
On commence par calculer la matrice de f dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) :
Å ã
1 −1 −1
A := MatB (f ) = −1 1 −1
−1 −1 1

λ idR3 ) = det(A − λI3 ) :


Et le déterminant det(f
1 − λ −1 −1 −1 − λ −1 − λ −1 − λ 1 1 1
−1 1 − λ −1 = −1 1−λ −1 = −(1 + λ) −1 1−λ −1 =
−1
−1 1 − λ −1 −1 1−λ
−1 −1 1 − λ
1 1 1
2
0 2 −0 λ 2 −0 λ = −(1 + λ)(2 − λ) Le polynôme caractéristique de f est donc
−(1 + λ) 0
Pf = −(1 + X )(2 − X )2 .
4. Réduction I

Exercice 7 Soit E un R-espace vectoriel de dimension 3 muni d’une base


B = (u1 , u2 , u3 ). Considérons l’endomorphisme f qui au vecteur x, de coordonnées x1 ,
x2 , x3 dans B, associe le vecteur y de coordonnées y1 , y2 , y3 dans B telles que
y1 = x1 − x2 − x3 , y2 = −x1 + x2 − x3 , y3 = −x1 − x2 + x3 .
1 Quel est le polynôme caractéristique de f ?
2 Quelles sont les valeurs propres de f ?
3 Déterminer les sous-espaces propres de f .
4 Donner des matrices D et P telles que D soit diagonale, P inversible et
D = P −1 AP.
5 Mêmes questions pour l’endomorphisme g de R3 défini par
g (x, y , z) = (x − y − z, 2y − z, 3z).
Solution 1
On commence par calculer la matrice de f dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) :
Å ã
1 −1 −1
A := MatB (f ) = −1 1 −1
−1 −1 1

λ idR3 ) = det(A − λI3 ) :


Et le déterminant det(f
1 − λ −1 −1 −1 − λ −1 − λ −1 − λ 1 1 1
−1 1 − λ −1 = −1 1−λ −1 = −(1 + λ) −1 1−λ −1 =
−1
−1 1 − λ −1 −1 1−λ
−1 −1 1 − λ
1 1 1
2
0 2 −0 λ 2 −0 λ = −(1 + λ)(2 − λ) Le polynôme caractéristique de f est donc
−(1 + λ) 0
Pf = −(1 + X )(2 − X )2 . Comme il est scindé on en déduit que f est trigonalisable.
4. Réduction I

Exercice 7 Soit E un R-espace vectoriel de dimension 3 muni d’une base


B = (u1 , u2 , u3 ). Considérons l’endomorphisme f qui au vecteur x, de coordonnées x1 ,
x2 , x3 dans B, associe le vecteur y de coordonnées y1 , y2 , y3 dans B telles que
y1 = x1 − x2 − x3 , y2 = −x1 + x2 − x3 , y3 = −x1 − x2 + x3 .
1 Quel est le polynôme caractéristique de f ?
2 Quelles sont les valeurs propres de f ?
3 Déterminer les sous-espaces propres de f .
4 Donner des matrices D et P telles que D soit diagonale, P inversible et
D = P −1 AP.
5 Mêmes questions pour l’endomorphisme g de R3 défini par
g (x, y , z) = (x − y − z, 2y − z, 3z).
Solution 1
On commence par calculer la matrice de f dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) :
Å ã
1 −1 −1
A := MatB (f ) = −1 1 −1
−1 −1 1

λ idR3 ) = det(A − λI3 ) :


Et le déterminant det(f
1 − λ −1 −1 −1 − λ −1 − λ −1 − λ 1 1 1
−1 1 − λ −1 = −1 1−λ −1 = −(1 + λ) −1 1−λ −1 =
−1
−1 1 − λ −1 −1 1−λ
−1 −1 1 − λ
1 1 1
2
0 2 −0 λ 2 −0 λ = −(1 + λ)(2 − λ) Le polynôme caractéristique de f est donc
−(1 + λ) 0
Pf = −(1 + X )(2 − X )2 . Comme il est scindé on en déduit que f est trigonalisable.
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement.
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement. D’après les multiplicités trouvées ci-dessus dim(E−1 ) = 1 et
1 6 dim(E2 ) 6 2.
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement. D’après les multiplicités trouvées ci-dessus dim(E−1 ) = 1 et
1 6 dim(E2 ) 6 2. En particulier f est diagonalisable ssi dim(E2 ) = 2.
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement. D’après les multiplicités trouvées ci-dessus dim(E−1 ) = 1 et
1 6 dim(E2 ) 6 2. En particulier f est diagonalisable ssi dim(E2 ) = 2.
Calculons la dimension de E2 en échelonnant la matrice de g := f − 2idR3 :
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement. D’après les multiplicités trouvées ci-dessus dim(E−1 ) = 1 et
1 6 dim(E2 ) 6 2. En particulier f est diagonalisable ssi dim(E2 ) = 2.
ã E2 en échelonnant la matrice de g := f − 2idR3 :
CalculonsÅla dimension de
−1 −1 −1 Ä ä
−1 −1 −1
A − 2I3 = −1 −1 −1 ∼
0 0 00 0 0
−1 −1 −1 l
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement. D’après les multiplicités trouvées ci-dessus dim(E−1 ) = 1 et
1 6 dim(E2 ) 6 2. En particulier f est diagonalisable ssi dim(E2 ) = 2.
ã E2 en échelonnant la matrice de g := f − 2idR3 :
CalculonsÅla dimension de
−1 −1 −1 Ä ä
−1 −1 −1
A − 2I3 = −1 −1 −1 ∼
0 0 00 0 0
En particulier rg (f − 2idR3 ) = 1
−1 −1 −1 l

et donc dim(E2 ) = dim(ker(f − 2idR3 ) = 3 − rg (f − 2idR3 ) = 2.


4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement. D’après les multiplicités trouvées ci-dessus dim(E−1 ) = 1 et
1 6 dim(E2 ) 6 2. En particulier f est diagonalisable ssi dim(E2 ) = 2.
ã E2 en échelonnant la matrice de g := f − 2idR3 :
CalculonsÅla dimension de
−1 −1 −1 Ä ä
−1 −1 −1
A − 2I3 = −1 −1 −1 ∼
0 0 00 0 0
En particulier rg (f − 2idR3 ) = 1
−1 −1 −1 l

et donc dim(E2 ) = dim(ker(f − 2idR3 ) = 3 − rg (f − 2idR3 ) = 2. Or 2 est la


multiplicité de la racine 2 dans Pf : l’endomorphisme f est diagonalisable.
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement. D’après les multiplicités trouvées ci-dessus dim(E−1 ) = 1 et
1 6 dim(E2 ) 6 2. En particulier f est diagonalisable ssi dim(E2 ) = 2.
ã E2 en échelonnant la matrice de g := f − 2idR3 :
CalculonsÅla dimension de
−1 −1 −1 Ä ä
−1 −1 −1
A − 2I3 = −1 −1 −1 ∼
0 0 00 0 0
En particulier rg (f − 2idR3 ) = 1
−1 −1 −1 l

et donc dim(E2 ) = dim(ker(f − 2idR3 ) = 3 − rg (f − 2idR3 ) = 2. Or 2 est la


multiplicité de la racine 2 dans Pf : l’endomorphisme f est diagonalisable.
Une base de E2 est constituée par deux vecteurs de E2 linéairement indépendants.
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement. D’après les multiplicités trouvées ci-dessus dim(E−1 ) = 1 et
1 6 dim(E2 ) 6 2. En particulier f est diagonalisable ssi dim(E2 ) = 2.
ã E2 en échelonnant la matrice de g := f − 2idR3 :
CalculonsÅla dimension de
−1 −1 −1 Ä ä
−1 −1 −1
A − 2I3 = −1 −1 −1 ∼
0 0 00 0 0
En particulier rg (f − 2idR3 ) = 1
−1 −1 −1 l

et donc dim(E2 ) = dim(ker(f − 2idR3 ) = 3 − rg (f − 2idR3 ) = 2. Or 2 est la


multiplicité de la racine 2 dans Pf : l’endomorphisme f est diagonalisable.
Une base de E2 est constituée par deux vecteurs de E2 linéairement indépendants. On
remarque par exemple que g (u1 ) = g (u2 ) = g (u3 ) (où g := f − 2idR3 ) et donc
v1 := (1, −1, 0) = u1 − u3 et v2 := (1, 0, −1) = u1 − u2 sont deux vecteurs de
ker (g ) = E2 , qui sont non colinéaires, et constituent donc une base de E2 .
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement. D’après les multiplicités trouvées ci-dessus dim(E−1 ) = 1 et
1 6 dim(E2 ) 6 2. En particulier f est diagonalisable ssi dim(E2 ) = 2.
ã E2 en échelonnant la matrice de g := f − 2idR3 :
CalculonsÅla dimension de
−1 −1 −1 Ä ä
−1 −1 −1
A − 2I3 = −1 −1 −1 ∼
0 0 00 0 0
En particulier rg (f − 2idR3 ) = 1
−1 −1 −1 l

et donc dim(E2 ) = dim(ker(f − 2idR3 ) = 3 − rg (f − 2idR3 ) = 2. Or 2 est la


multiplicité de la racine 2 dans Pf : l’endomorphisme f est diagonalisable.
Une base de E2 est constituée par deux vecteurs de E2 linéairement indépendants. On
remarque par exemple que g (u1 ) = g (u2 ) = g (u3 ) (où g := f − 2idR3 ) et donc
v1 := (1, −1, 0) = u1 − u3 et v2 := (1, 0, −1) = u1 − u2 sont deux vecteurs de
ker (g ) = E2 , qui sont non colinéaires, et constituent donc une base de E2 .
On sait déjà que E−1 est de dimension 1, et donc une base est constituée par un
unique vecteur non nul de E−1 .
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement. D’après les multiplicités trouvées ci-dessus dim(E−1 ) = 1 et
1 6 dim(E2 ) 6 2. En particulier f est diagonalisable ssi dim(E2 ) = 2.
ã E2 en échelonnant la matrice de g := f − 2idR3 :
CalculonsÅla dimension de
−1 −1 −1 Ä ä
−1 −1 −1
A − 2I3 = −1 −1 −1 ∼
0 0 00 0 0
En particulier rg (f − 2idR3 ) = 1
−1 −1 −1 l

et donc dim(E2 ) = dim(ker(f − 2idR3 ) = 3 − rg (f − 2idR3 ) = 2. Or 2 est la


multiplicité de la racine 2 dans Pf : l’endomorphisme f est diagonalisable.
Une base de E2 est constituée par deux vecteurs de E2 linéairement indépendants. On
remarque par exemple que g (u1 ) = g (u2 ) = g (u3 ) (où g := f − 2idR3 ) et donc
v1 := (1, −1, 0) = u1 − u3 et v2 := (1, 0, −1) = u1 − u2 sont deux vecteurs de
ker (g ) = E2 , qui sont non colinéaires, et constituent donc une base de E2 .
On sait déjà que E−1 est de dimension 1, et donc une base est constituée par un
unique vecteur non nul de E−1 . La matrice de h := f + idR3 est :
Å ã
2 −1 −1
A + I3 = −1 2 −1
−1 −1 2

On voit que h(u1 ) + h(u2 ) + h(u3 ) = 0 (si on ne le voit pas tout de suite, il suffit
d’échelonner la matrice ci-dessus...).
4. Réduction I

Solution 2 Les valeurs propres de f sont les racines de son polynôme caractéristique :
−1 (de multiplicité 1) et 2 (de multiplicité 2).
Solution 3 On note E−1 et E2 les sous-espaces propres relatifs aux valeurs propres
−1 et 2 respectivement. D’après les multiplicités trouvées ci-dessus dim(E−1 ) = 1 et
1 6 dim(E2 ) 6 2. En particulier f est diagonalisable ssi dim(E2 ) = 2.
ã E2 en échelonnant la matrice de g := f − 2idR3 :
CalculonsÅla dimension de
−1 −1 −1 Ä ä
−1 −1 −1
A − 2I3 = −1 −1 −1 ∼
0 0 00 0 0
En particulier rg (f − 2idR3 ) = 1
−1 −1 −1 l

et donc dim(E2 ) = dim(ker(f − 2idR3 ) = 3 − rg (f − 2idR3 ) = 2. Or 2 est la


multiplicité de la racine 2 dans Pf : l’endomorphisme f est diagonalisable.
Une base de E2 est constituée par deux vecteurs de E2 linéairement indépendants. On
remarque par exemple que g (u1 ) = g (u2 ) = g (u3 ) (où g := f − 2idR3 ) et donc
v1 := (1, −1, 0) = u1 − u3 et v2 := (1, 0, −1) = u1 − u2 sont deux vecteurs de
ker (g ) = E2 , qui sont non colinéaires, et constituent donc une base de E2 .
On sait déjà que E−1 est de dimension 1, et donc une base est constituée par un
unique vecteur non nul de E−1 . La matrice de h := f + idR3 est :
Å ã
2 −1 −1
A + I3 = −1 2 −1
−1 −1 2

On voit que h(u1 ) + h(u2 ) + h(u3 ) = 0 (si on ne le voit pas tout de suite, il suffit
d’échelonner la matrice ci-dessus...). Par conséquent
v3 := (1, 1, 1) = u1 + u2 + u3 ∈ ker(h) = E−1 . L’espace propre E−1 qui est la droite
engendrée par v3 = (1, 1, 1).
4. Réduction I

Solution 4 v1 , v2 ∈ E2 donc f (v1 ) = 2v1 et f (v2 ) = 2v2 . D’autre part v3 ∈ E−1 donc
f (v3 ) = −v3 .
4. Réduction I

Solution 4 v1 , v2 ∈ E2 donc f (v1 ) = 2v1 et f (v2 ) = 2v2 . D’autre part v3 ∈ E−1 donc
f (v3 ) = −v3 . La matrice de f dans la base (v1 , v2 , v3 ) est donc la matrice diagonale :
4. Réduction I

Solution 4 v1 , v2 ∈ E2 donc f (v1 ) = 2v1 et f (v2 ) = 2v2 . D’autre part v3 ∈ E−1 donc
f (v3 ) = −v3 . La matrice de f dans la base (v1 , v2 , v3 ) est donc la matrice diagonale :
Å ã
2 0 0
D := Mat(v1 ,v2 ,v3 ) (f ) = 0 2 0
0 0 −1

Å ã
1 1 1
De plus on a la relation D = P −1 AP où P = −1 0 1 est la matrice de
0 −1 1
passage de la base (u1 , u2 , u3 ) à (v1 , v2 , v3 ).
4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3
4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3

Il s’agit d’une matrice triangulaire.


4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3

Il s’agit d’une matrice triangulaire. Son polynôme caractéristique se calcule


immédiatement : Pg = (1 − X )(2 − X )(3 − X ).
4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3

Il s’agit d’une matrice triangulaire. Son polynôme caractéristique se calcule


immédiatement : Pg = (1 − X )(2 − X )(3 − X ). Il est scindé (a fortiori !) et à racines
simples : g est donc diagonalisable.
4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3

Il s’agit d’une matrice triangulaire. Son polynôme caractéristique se calcule


immédiatement : Pg = (1 − X )(2 − X )(3 − X ). Il est scindé (a fortiori !) et à racines
simples : g est donc diagonalisable. Les trois valeurs propres sont 1,2 et 3. Les
espaces propres correspondants sont tous de dimension 1.
4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3

Il s’agit d’une matrice triangulaire. Son polynôme caractéristique se calcule


immédiatement : Pg = (1 − X )(2 − X )(3 − X ). Il est scindé (a fortiori !) et à racines
simples : g est donc diagonalisable. Les trois valeurs propres sont 1,2 et 3. Les
espaces propres correspondants sont tous de dimension 1.
On a immédiatement u1 ∈ E1 : E1 est la droite engendrée par u1 .
4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3

Il s’agit d’une matrice triangulaire. Son polynôme caractéristique se calcule


immédiatement : Pg = (1 − X )(2 − X )(3 − X ). Il est scindé (a fortiori !) et à racines
simples : g est donc diagonalisable. Les trois valeurs propres sont 1,2 et 3. Les
espaces propres correspondants sont tous de dimension 1.
On a immédiatement u1 ∈ E1 : E1 est la Å droite engendrée
ã par u1 .
−1 −1 −1
La matrice de g − 2idR3 est B − 2I 3 = 0 0 −1
0 0 1
4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3

Il s’agit d’une matrice triangulaire. Son polynôme caractéristique se calcule


immédiatement : Pg = (1 − X )(2 − X )(3 − X ). Il est scindé (a fortiori !) et à racines
simples : g est donc diagonalisable. Les trois valeurs propres sont 1,2 et 3. Les
espaces propres correspondants sont tous de dimension 1.
On a immédiatement u1 ∈ E1 : E1 est la Å droite engendrée
ã par u1 .
−1 −1 −1
La matrice de g − 2idR3 est B − 2I 3 = 0 0 −1 On voit facilement que
0 0 1
u1 − u2 ∈ ker (g − 2id) = E2 : E2 est la droite engendrée par w2 := u1 − u2 .
4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3

Il s’agit d’une matrice triangulaire. Son polynôme caractéristique se calcule


immédiatement : Pg = (1 − X )(2 − X )(3 − X ). Il est scindé (a fortiori !) et à racines
simples : g est donc diagonalisable. Les trois valeurs propres sont 1,2 et 3. Les
espaces propres correspondants sont tous de dimension 1.
On a immédiatement u1 ∈ E1 : E1 est la Å droite engendrée
ã par u1 .
−1 −1 −1
La matrice de g − 2idR3 est B − 2I 3 = 0 0 −1 On voit facilement que
0 0 1
u1 − u2 ∈ ker (g − 2id) = E2 : E2 est laÅdroite engendrée
ã par w2 := u1 − u2 .
−2 −1 −1
La matrice de g − 3idR3 est B − 3I 3 = 0 −1 −1
0 0 0
4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3

Il s’agit d’une matrice triangulaire. Son polynôme caractéristique se calcule


immédiatement : Pg = (1 − X )(2 − X )(3 − X ). Il est scindé (a fortiori !) et à racines
simples : g est donc diagonalisable. Les trois valeurs propres sont 1,2 et 3. Les
espaces propres correspondants sont tous de dimension 1.
On a immédiatement u1 ∈ E1 : E1 est la Å droite engendrée
ã par u1 .
−1 −1 −1
La matrice de g − 2idR3 est B − 2I 3 = 0 0 −1 On voit facilement que
0 0 1
u1 − u2 ∈ ker (g − 2id) = E2 : E2 est laÅdroite engendrée
ã par w2 := u1 − u2 .
−2 −1 −1
La matrice de g − 3idR3 est B − 3I 3 = 0 −1 −1 On voit facilement que
0 0 0
u2 − u3 ∈ ker (g − 3id) = E3 : E3 est la droite engendrée par w3 := u2 − u3 .
4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3

Il s’agit d’une matrice triangulaire. Son polynôme caractéristique se calcule


immédiatement : Pg = (1 − X )(2 − X )(3 − X ). Il est scindé (a fortiori !) et à racines
simples : g est donc diagonalisable. Les trois valeurs propres sont 1,2 et 3. Les
espaces propres correspondants sont tous de dimension 1.
On a immédiatement u1 ∈ E1 : E1 est la Å droite engendrée
ã par u1 .
−1 −1 −1
La matrice de g − 2idR3 est B − 2I 3 = 0 0 −1 On voit facilement que
0 0 1
u1 − u2 ∈ ker (g − 2id) = E2 : E2 est laÅdroite engendrée
ã par w2 := u1 − u2 .
−2 −1 −1
La matrice de g − 3idR3 est B − 3I 3 = 0 −1 −1 On voit facilement que
0 0 0
u2 − u3 ∈ ker (g − 3id) = E3 : E3 est la droite engendrée
Å ã3 := u2 − u3 .
par w
1 0 0
Dans la base (u1 , w2 , w3 ) la matrice de g est D 0 := 0 2 0
0 0 3
4. Réduction I

Solution 5 La matrice de g dans la base B = (u1 , u2 , u3 ) est :


Å ã
1 −1 −1
B := MatB (g ) = 0 2 −1
0 0 3

Il s’agit d’une matrice triangulaire. Son polynôme caractéristique se calcule


immédiatement : Pg = (1 − X )(2 − X )(3 − X ). Il est scindé (a fortiori !) et à racines
simples : g est donc diagonalisable. Les trois valeurs propres sont 1,2 et 3. Les
espaces propres correspondants sont tous de dimension 1.
On a immédiatement u1 ∈ E1 : E1 est la Å droite engendrée
ã par u1 .
−1 −1 −1
La matrice de g − 2idR3 est B − 2I 3 = 0 0 −1 On voit facilement que
0 0 1
u1 − u2 ∈ ker (g − 2id) = E2 : E2 est laÅdroite engendrée
ã par w2 := u1 − u2 .
−2 −1 −1
La matrice de g − 3idR3 est B − 3I 3 = 0 −1 −1 On voit facilement que
0 0 0
u2 − u3 ∈ ker (g − 3id) = E3 : E3 est la droite engendrée
Å ã3 := u2 − u3 .
par w
1 0 0
Dans la base (u1 , w2 , w3 ) la matrice de g est D 0 := 0 2 0 De plus on a la
0 0 3
Å ã
1 1 0
relation D 0 = P 0−1 bP 0 où P 0 = 0 −1 1 est la matrice de passage de la base
0 0 −1
(u1 , u2 , u3 )canonique à (u1 , w2 , w3 ).
4. Réduction I

Définition 1
Soit A ∈ Mn (K). On dit que A est
– Diagonalisable si elle est semblable à une matrice diagonale : il existe
D, P ∈ Mn (K) avec D diagonale et P inversible telles que P −1 AP = D.
4. Réduction I

Définition 1
Soit A ∈ Mn (K). On dit que A est
– Diagonalisable si elle est semblable à une matrice diagonale : il existe
D, P ∈ Mn (K) avec D diagonale et P inversible telles que P −1 AP = D.
– Trigonalisable si elle est semblable à une matrice triangulaire supérieure : il
existe T , P ∈ Mn (K) avec T triangulaire supérieure et P inversible telles que
P −1 AP = D.
4. Réduction I

Définition 1
Soit A ∈ Mn (K). On dit que A est
– Diagonalisable si elle est semblable à une matrice diagonale : il existe
D, P ∈ Mn (K) avec D diagonale et P inversible telles que P −1 AP = D.
– Trigonalisable si elle est semblable à une matrice triangulaire supérieure : il
existe T , P ∈ Mn (K) avec T triangulaire supérieure et P inversible telles que
P −1 AP = D.
– Le polynôme caractéristique de A est le polynôme PA ∈ K [X ] tel que pour
tout λ ∈ K, PA (λ) = det(A − λIn )
– Les valeurs propres de A sont par définition les racines de PA .
4. Réduction I

Définition 1
Soit A ∈ Mn (K). On dit que A est
– Diagonalisable si elle est semblable à une matrice diagonale : il existe
D, P ∈ Mn (K) avec D diagonale et P inversible telles que P −1 AP = D.
– Trigonalisable si elle est semblable à une matrice triangulaire supérieure : il
existe T , P ∈ Mn (K) avec T triangulaire supérieure et P inversible telles que
P −1 AP = D.
– Le polynôme caractéristique de A est le polynôme PA ∈ K [X ] tel que pour
tout λ ∈ K, PA (λ) = det(A − λIn )
– Les valeurs propres de A sont par définition les racines de PA .

On voit que A ∈ Mn (K) est diagonalisable (resp. trigonalisable) ssi l’endomorphisme


de Kn dont la matrice dans la matrice dans la base canonique (ou dans n’importe
quelle base de Kn ) est A est diagonalisable (resp. trigonalisable).
4. Réduction I

Définition 1
Soit A ∈ Mn (K). On dit que A est
– Diagonalisable si elle est semblable à une matrice diagonale : il existe
D, P ∈ Mn (K) avec D diagonale et P inversible telles que P −1 AP = D.
– Trigonalisable si elle est semblable à une matrice triangulaire supérieure : il
existe T , P ∈ Mn (K) avec T triangulaire supérieure et P inversible telles que
P −1 AP = D.
– Le polynôme caractéristique de A est le polynôme PA ∈ K [X ] tel que pour
tout λ ∈ K, PA (λ) = det(A − λIn )
– Les valeurs propres de A sont par définition les racines de PA .

On voit que A ∈ Mn (K) est diagonalisable (resp. trigonalisable) ssi l’endomorphisme


de Kn dont la matrice dans la matrice dans la base canonique (ou dans n’importe
quelle base de Kn ) est A est diagonalisable (resp. trigonalisable).

Proposition 1
Soit A ∈ Mn (K) et PA son polynôme caractéristique. Pour chaque valeur propre λ de
A on note mλ (A) la multiplicité de λ comme racine de PA .
4. Réduction I

Définition 1
Soit A ∈ Mn (K). On dit que A est
– Diagonalisable si elle est semblable à une matrice diagonale : il existe
D, P ∈ Mn (K) avec D diagonale et P inversible telles que P −1 AP = D.
– Trigonalisable si elle est semblable à une matrice triangulaire supérieure : il
existe T , P ∈ Mn (K) avec T triangulaire supérieure et P inversible telles que
P −1 AP = D.
– Le polynôme caractéristique de A est le polynôme PA ∈ K [X ] tel que pour
tout λ ∈ K, PA (λ) = det(A − λIn )
– Les valeurs propres de A sont par définition les racines de PA .

On voit que A ∈ Mn (K) est diagonalisable (resp. trigonalisable) ssi l’endomorphisme


de Kn dont la matrice dans la matrice dans la base canonique (ou dans n’importe
quelle base de Kn ) est A est diagonalisable (resp. trigonalisable).

Proposition 1
Soit A ∈ Mn (K) et PA son polynôme caractéristique. Pour chaque valeur propre λ de
A on note mλ (A) la multiplicité de λ comme racine de PA .
– A est trigonalisable ssi PA est scindé.
4. Réduction I

Définition 1
Soit A ∈ Mn (K). On dit que A est
– Diagonalisable si elle est semblable à une matrice diagonale : il existe
D, P ∈ Mn (K) avec D diagonale et P inversible telles que P −1 AP = D.
– Trigonalisable si elle est semblable à une matrice triangulaire supérieure : il
existe T , P ∈ Mn (K) avec T triangulaire supérieure et P inversible telles que
P −1 AP = D.
– Le polynôme caractéristique de A est le polynôme PA ∈ K [X ] tel que pour
tout λ ∈ K, PA (λ) = det(A − λIn )
– Les valeurs propres de A sont par définition les racines de PA .

On voit que A ∈ Mn (K) est diagonalisable (resp. trigonalisable) ssi l’endomorphisme


de Kn dont la matrice dans la matrice dans la base canonique (ou dans n’importe
quelle base de Kn ) est A est diagonalisable (resp. trigonalisable).

Proposition 1
Soit A ∈ Mn (K) et PA son polynôme caractéristique. Pour chaque valeur propre λ de
A on note mλ (A) la multiplicité de λ comme racine de PA .
– A est trigonalisable ssi PA est scindé.
– A est diagonalisable ssi PA est scindé et pour toute valeur propre λ de A,
rg (A − λI3 ) + mλ (A) = n.
4. Réduction I

Définition 1
Soit A ∈ Mn (K). On dit que A est
– Diagonalisable si elle est semblable à une matrice diagonale : il existe
D, P ∈ Mn (K) avec D diagonale et P inversible telles que P −1 AP = D.
– Trigonalisable si elle est semblable à une matrice triangulaire supérieure : il
existe T , P ∈ Mn (K) avec T triangulaire supérieure et P inversible telles que
P −1 AP = D.
– Le polynôme caractéristique de A est le polynôme PA ∈ K [X ] tel que pour
tout λ ∈ K, PA (λ) = det(A − λIn )
– Les valeurs propres de A sont par définition les racines de PA .

On voit que A ∈ Mn (K) est diagonalisable (resp. trigonalisable) ssi l’endomorphisme


de Kn dont la matrice dans la matrice dans la base canonique (ou dans n’importe
quelle base de Kn ) est A est diagonalisable (resp. trigonalisable).

Proposition 1
Soit A ∈ Mn (K) et PA son polynôme caractéristique. Pour chaque valeur propre λ de
A on note mλ (A) la multiplicité de λ comme racine de PA .
– A est trigonalisable ssi PA est scindé.
– A est diagonalisable ssi PA est scindé et pour toute valeur propre λ de A,
rg (A − λI3 ) + mλ (A) = n.
– Si PA est scindé et à racines simples alors A est diagonalisable.
4. Réduction I

Définition 1
Soit A ∈ Mn (K). On dit que A est
– Diagonalisable si elle est semblable à une matrice diagonale : il existe
D, P ∈ Mn (K) avec D diagonale et P inversible telles que P −1 AP = D.
– Trigonalisable si elle est semblable à une matrice triangulaire supérieure : il
existe T , P ∈ Mn (K) avec T triangulaire supérieure et P inversible telles que
P −1 AP = D.
– Le polynôme caractéristique de A est le polynôme PA ∈ K [X ] tel que pour
tout λ ∈ K, PA (λ) = det(A − λIn )
– Les valeurs propres de A sont par définition les racines de PA .

On voit que A ∈ Mn (K) est diagonalisable (resp. trigonalisable) ssi l’endomorphisme


de Kn dont la matrice dans la matrice dans la base canonique (ou dans n’importe
quelle base de Kn ) est A est diagonalisable (resp. trigonalisable).

Proposition 1
Soit A ∈ Mn (K) et PA son polynôme caractéristique. Pour chaque valeur propre λ de
A on note mλ (A) la multiplicité de λ comme racine de PA .
– A est trigonalisable ssi PA est scindé.
– A est diagonalisable ssi PA est scindé et pour toute valeur propre λ de A,
rg (A − λI3 ) + mλ (A) = n.
– Si PA est scindé et à racines simples alors A est diagonalisable.
4. Réduction I

Exercice 8 Dire si les matrices suivantes sont diagonalisables sur R, sur C et si oui les
diagonaliser. Å ã Å ã
2 1 0 −1 1 1
A= 0 1 −1 B = 1 −1 1
0 2 4 1 1 −1
Å ã Å ã
0 −2 0 1 1 0
C = 1 0 −1 D = 1 2 1 .
0 2 0 −1 0 1

Calculons le polynôme caractéristique de A.


4. Réduction I

Exercice 8 Dire si les matrices suivantes sont diagonalisables sur R, sur C et si oui les
diagonaliser. Å ã Å ã
2 1 0 −1 1 1
A= 0 1 −1 B = 1 −1 1
0 2 4 1 1 −1
Å ã Å ã
0 −2 0 1 1 0
C = 1 0 −1 D = 1 2 1 .
0 2 0 −1 0 1

Calculons le polynôme
caractéristique de A.
2−λ 1 0 2−λ 1 0
det(A − λI3 ) = 0 1−λ −1 = 0 1−λ −1 =
0 2 4−λ 0 3−λ 3−λ

2−λ 1 0

1−λ −1
= (3 − λ).(2 − λ)2
(3 − λ). 0 1−λ −1 = (3 − λ).(2 − λ) 1 1
0 1 1
4. Réduction I

Exercice 8 Dire si les matrices suivantes sont diagonalisables sur R, sur C et si oui les
diagonaliser. Å ã Å ã
2 1 0 −1 1 1
A= 0 1 −1 B = 1 −1 1
0 2 4 1 1 −1
Å ã Å ã
0 −2 0 1 1 0
C = 1 0 −1 D = 1 2 1 .
0 2 0 −1 0 1

Calculons le polynôme
caractéristique de A.
2−λ 1 0 2−λ 1 0
det(A − λI3 ) = 0 1−λ −1 = 0 1−λ −1 =
0 2 4−λ 0 3−λ 3−λ

2−λ 1 0

1−λ −1
= (3 − λ).(2 − λ)2 On a
(3 − λ). 0 1−λ −1 = (3 − λ).(2 − λ) 1 1
0 1 1
donc PA = (X − 2)2 (X − 3),
4. Réduction I

Exercice 8 Dire si les matrices suivantes sont diagonalisables sur R, sur C et si oui les
diagonaliser. Å ã Å ã
2 1 0 −1 1 1
A= 0 1 −1 B = 1 −1 1
0 2 4 1 1 −1
Å ã Å ã
0 −2 0 1 1 0
C = 1 0 −1 D = 1 2 1 .
0 2 0 −1 0 1

Calculons le polynôme
caractéristique de A.
2−λ 1 0 2−λ 1 0
det(A − λI3 ) = 0 1−λ −1 = 0 1−λ −1 =
0 2 4−λ 0 3−λ 3−λ

2−λ 1 0

1−λ −1
= (3 − λ).(2 − λ)2 On a
(3 − λ). 0 1−λ −1 = (3 − λ).(2 − λ) 1 1
0 1 1
donc PA = (X − 2)2 (X − 3), qui est scindé sur R, donc A est trigonalisable sur R et
sur C.
4. Réduction I

Exercice 8 Dire si les matrices suivantes sont diagonalisables sur R, sur C et si oui les
diagonaliser. Å ã Å ã
2 1 0 −1 1 1
A= 0 1 −1 B = 1 −1 1
0 2 4 1 1 −1
Å ã Å ã
0 −2 0 1 1 0
C = 1 0 −1 D = 1 2 1 .
0 2 0 −1 0 1

Calculons le polynôme
caractéristique de A.
2−λ 1 0 2−λ 1 0
det(A − λI3 ) = 0 1−λ −1 = 0 1−λ −1 =
0 2 4−λ 0 3−λ 3−λ

2−λ 1 0

1−λ −1
= (3 − λ).(2 − λ)2 On a
(3 − λ). 0 1−λ −1 = (3 − λ).(2 − λ) 1 1
0 1 1
donc PA = (X − 2)2 (X
− 3), qui est scindé sur R, donc A est trigonalisable sur R et
sur C.
Les valeurs propres sont 2 (multiplicité algébrique 2) et 3 (multiplicité algébrique 1).
4. Réduction I

Exercice 8 Dire si les matrices suivantes sont diagonalisables sur R, sur C et si oui les
diagonaliser. Å ã Å ã
2 1 0 −1 1 1
A= 0 1 −1 B = 1 −1 1
0 2 4 1 1 −1
Å ã Å ã
0 −2 0 1 1 0
C = 1 0 −1 D = 1 2 1 .
0 2 0 −1 0 1

Calculons le polynôme
caractéristique de A.
2−λ 1 0 2−λ 1 0
det(A − λI3 ) = 0 1−λ −1 = 0 1−λ −1 =
0 2 4−λ 0 3−λ 3−λ

2−λ 1 0

1−λ −1
= (3 − λ).(2 − λ)2 On a
(3 − λ). 0 1−λ −1 = (3 − λ).(2 − λ) 1 1
0 1 1
donc PA = (X − 2)2 (X
− 3), qui est scindé sur R, donc A est trigonalisable sur R et
sur C.
Les valeurs propres sont 2 (multiplicité algébrique 2) et 3 (multiplicité algébrique 1).
Par conséquent A est diagonalisable ssi rg (A − 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
4. Réduction I

Exercice 8 Dire si les matrices suivantes sont diagonalisables sur R, sur C et si oui les
diagonaliser. Å ã Å ã
2 1 0 −1 1 1
A= 0 1 −1 B = 1 −1 1
0 2 4 1 1 −1
Å ã Å ã
0 −2 0 1 1 0
C = 1 0 −1 D = 1 2 1 .
0 2 0 −1 0 1

Calculons le polynôme
caractéristique de A.
2−λ 1 0 2−λ 1 0
det(A − λI3 ) = 0 1−λ −1 = 0 1−λ −1 =
0 2 4−λ 0 3−λ 3−λ

2−λ 1 0

1−λ −1
= (3 − λ).(2 − λ)2 On a
(3 − λ). 0 1−λ −1 = (3 − λ).(2 − λ) 1 1
0 1 1
donc PA = (X − 2)2 (X
− 3), qui est scindé sur R, donc A est trigonalisable sur R et
sur C.
Les valeurs propres sont 2 (multiplicité algébrique 2) et 3 (multiplicité algébrique 1).
Par conséquent
Å A est diagonalisable
ã ssi rg (A − 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
0 1 0
A − 2I3 = 0 −1 −1 qui est de rang 2 : par conséquent A n’est pas
0 2 2
diagonalisable.
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.


4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ).
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R,
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2).
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
Å ã
1 1 1
B + 2I3 = 1 1 1 qui est de rang 1 :
1 1 1
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
Å ã
1 1 1
B + 2I3 = 1 1 1 qui est de rang 1 : la matrice B est bien diagonalisable.
1 1 1
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
Å ã
1 1 1
B + 2I3 = 1 1 1 qui est de rang 1 : la matrice B est bien diagonalisable. Étant données les
1 1 1
valeurs propres et leur multiplicité la matrice B est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
1 0 0
∆ := 0 −2 0 .
0 0 −2
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
Å ã
1 1 1
B + 2I3 = 1 1 1 qui est de rang 1 : la matrice B est bien diagonalisable. Étant données les
1 1 1
valeurs propres et leur multiplicité la matrice B est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
1 0 0
∆ := 0 −2 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 BP = D on cherche
0 0 −2
dans K3 (K = R ou C) une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base
canonique est B.
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
Å ã
1 1 1
B + 2I3 = 1 1 1 qui est de rang 1 : la matrice B est bien diagonalisable. Étant données les
1 1 1
valeurs propres et leur multiplicité la matrice B est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
1 0 0
∆ := 0 −2 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 BP = D on cherche
0 0 −2
dans K3 (K = R ou C) une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base
canonique est B. Å ã
−2 1 1
On a B − I3 = 1 −2 1 .
1 1 −2
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
Å ã
1 1 1
B + 2I3 = 1 1 1 qui est de rang 1 : la matrice B est bien diagonalisable. Étant données les
1 1 1
valeurs propres et leur multiplicité la matrice B est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
1 0 0
∆ := 0 −2 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 BP = D on cherche
0 0 −2
dans K3 (K = R ou C) une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base
canonique est B. Å ã
−2 1 1
On a B − I3 = 1 −2 1 . Il vient que v1 := (1, 1, 1) ∈ E1 := ker(f − idK 3 ).
1 1 −2
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
Å ã
1 1 1
B + 2I3 = 1 1 1 qui est de rang 1 : la matrice B est bien diagonalisable. Étant données les
1 1 1
valeurs propres et leur multiplicité la matrice B est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
1 0 0
∆ := 0 −2 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 BP = D on cherche
0 0 −2
dans K3 (K = R ou C) une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base
canonique est B. Å ã
−2 1 1
On a B − I3 = 1 −2 1 . Il vient que v1 := (1, 1, 1) ∈ E1 := ker(f − idK 3 ). Comme cet
1 1 −2
espace est de dimension 1, il en constitue une base.
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
Å ã
1 1 1
B + 2I3 = 1 1 1 qui est de rang 1 : la matrice B est bien diagonalisable. Étant données les
1 1 1
valeurs propres et leur multiplicité la matrice B est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
1 0 0
∆ := 0 −2 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 BP = D on cherche
0 0 −2
dans K3 (K = R ou C) une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base
canonique est B. Å ã
−2 1 1
On a B − I3 = 1 −2 1 . Il vient que v1 := (1, 1, 1) ∈ E1 := ker(f − idK 3 ). Comme cet
1 1 −2
espace est de dimension 1, il en constitue une base.
Å ã
1 1 1
On a B + 2I3 ∼ 0 0 0
l 0 0 0
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
Å ã
1 1 1
B + 2I3 = 1 1 1 qui est de rang 1 : la matrice B est bien diagonalisable. Étant données les
1 1 1
valeurs propres et leur multiplicité la matrice B est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
1 0 0
∆ := 0 −2 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 BP = D on cherche
0 0 −2
dans K3 (K = R ou C) une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base
canonique est B. Å ã
−2 1 1
On a B − I3 = 1 −2 1 . Il vient que v1 := (1, 1, 1) ∈ E1 := ker(f − idK 3 ). Comme cet
1 1 −2
espace est de dimension 1, il en constitue une base.
Å ã
1 1 1
On a B + 2I3 ∼ 0 0 0 On en déduit que v2 = (1, −1, 0) et v3 = (1, 0, −1) sont deux
l 0 0 0
vecteurs indépendants de E−2 ker(f + 2idK3 ) et donc une base puisque dim(f + 2idK3 ).
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
Å ã
1 1 1
B + 2I3 = 1 1 1 qui est de rang 1 : la matrice B est bien diagonalisable. Étant données les
1 1 1
valeurs propres et leur multiplicité la matrice B est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
1 0 0
∆ := 0 −2 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 BP = D on cherche
0 0 −2
dans K3 (K = R ou C) une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base
canonique est B. Å ã
−2 1 1
On a B − I3 = 1 −2 1 . Il vient que v1 := (1, 1, 1) ∈ E1 := ker(f − idK 3 ). Comme cet
1 1 −2
espace est de dimension 1, il en constitue une base.
Å ã
1 1 1
On a B + 2I3 ∼ 0 0 0 On en déduit que v2 = (1, −1, 0) et v3 = (1, 0, −1) sont deux
l 0 0 0
vecteurs indépendants de E−2 ker(f + 2idK3 ) et donc une base puisque dim(f + 2idK3 ). Comme E1 et
E−2 sont supplémentaires (v1 , v2 , v3 ) est une base de K3 et dans cette base f a pour matrice ∆.
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de B.



−1 − λ
1 1 1−λ 1−λ 1−λ
det(B − λI3 ) = 1 −1 − λ 1 = 1 −1 − λ 1 =
1 1 −1 − λ 1 1 −1 − λ

1 1 1 1 1 1
(1 − λ). 1 −1 − λ 1 = (1 − λ). 0 −2 − λ 0 = −(1 − λ).(2 + λ). On
1 1 −1 − λ 0 0 −2 − λ
a donc PB = (X − 1)(X + 2)2 qui est scindé sur R, donc B est trigonalisable sur R et sur C.
Les valeurs propres sont 1 (multiplicité algébrique 1) et −2 (multiplicité algébrique 2). Par conséquent B
est diagonalisable ssi rg (B + 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or
Å ã
1 1 1
B + 2I3 = 1 1 1 qui est de rang 1 : la matrice B est bien diagonalisable. Étant données les
1 1 1
valeurs propres et leur multiplicité la matrice B est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
1 0 0
∆ := 0 −2 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 BP = D on cherche
0 0 −2
dans K3 (K = R ou C) une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base
canonique est B. Å ã
−2 1 1
On a B − I3 = 1 −2 1 . Il vient que v1 := (1, 1, 1) ∈ E1 := ker(f − idK 3 ). Comme cet
1 1 −2
espace est de dimension 1, il en constitue une base.
Å ã
1 1 1
On a B + 2I3 ∼ 0 0 0 On en déduit que v2 = (1, −1, 0) et v3 = (1, 0, −1) sont deux
l 0 0 0
vecteurs indépendants de E−2 ker(f + 2idK3 ) et donc une base puisque dim(f + 2idK3 ). Comme E1 et
E−2 sont supplémentaires (v1 , v2 , v3 ) est une base de K3 et dans cette base f a pour matrice ∆. En
Å ã
1 1 1
particulier P −1 BP = ∆ où P = 1 −1 0 est la matrice de passage de la base canonique de
1 0 −1
K à la base (v1 , v2 , v3 ).
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .


4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ −2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4).
1 0 1
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ −2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,
1 0 1
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ −2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,
1 0 1
donc C n’est pas trigonalisable (et a fortiori pas diagonalisable) sur R.
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ −2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,
1 0 1
donc C n’est pas trigonalisable (et a fortiori pas diagonalisable) sur R. Par contre
PC = −X (X − 2i)(X + 2i) est scindé et à racines simples sur C et est donc diagonalisable sur C.
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ −2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,
1 0 1
donc C n’est pas trigonalisable (et a fortiori pas diagonalisable) sur R. Par contre
PC = −X (X − 2i)(X + 2i) est scindé et à racines simples sur C et est donc diagonalisable sur C. Étant
données les valeurs propres et leur multiplicité la matrice C est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
0 0 0
∆0 := 0 2i 0 .
0 0 −2i
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ −2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,
1 0 1
donc C n’est pas trigonalisable (et a fortiori pas diagonalisable) sur R. Par contre
PC = −X (X − 2i)(X + 2i) est scindé et à racines simples sur C et est donc diagonalisable sur C. Étant
données les valeurs propres et leur multiplicité la matrice C est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
0 0 0
∆0 := 0 2i 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 CP = ∆0 on cherche
0 0 −2i
dans C3 une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base canonique est
C.
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ −2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,
1 0 1
donc C n’est pas trigonalisable (et a fortiori pas diagonalisable) sur R. Par contre
PC = −X (X − 2i)(X + 2i) est scindé et à racines simples sur C et est donc diagonalisable sur C. Étant
données les valeurs propres et leur multiplicité la matrice C est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
0 0 0
∆0 := 0 2i 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 CP = ∆0 on cherche
0 0 −2i
dans C3 une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base canonique est
C.
On voit déjà que v1 := (1, 0, 1) est une base de E0 := ker (f ).
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ
−2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,
1 0 1
donc C n’est pas trigonalisable (et a fortiori pas diagonalisable) sur R. Par contre
PC = −X (X − 2i)(X + 2i) est scindé et à racines simples sur C et est donc diagonalisable sur C. Étant
données les valeurs propres et leur multiplicité la matrice C est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
0 0 0
∆0 := 0 2i 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 CP = ∆0 on cherche
0 0 −2i
dans C3 une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base canonique est
C.
On voit déjà que v1 := (1, 0, 1) est une base de E0 := ker (f ). D’autre part
Å ã Å ã Å ã
−2i −2 0 i 1 0 i 1 0
C − 2iI3 = 1 −2i −1 ∼ i 2 −i ∼ 0 0 0 .
0 2 −2i l 0 1 −i l 0 1 −i
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ
−2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,
1 0 1
donc C n’est pas trigonalisable (et a fortiori pas diagonalisable) sur R. Par contre
PC = −X (X − 2i)(X + 2i) est scindé et à racines simples sur C et est donc diagonalisable sur C. Étant
données les valeurs propres et leur multiplicité la matrice C est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
0 0 0
∆0 := 0 2i 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 CP = ∆0 on cherche
0 0 −2i
dans C3 une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base canonique est
C.
On voit déjà que v1 := (1, 0, 1) est une base de E0 := ker (f ). D’autre part
Å ã Å ã Å ã
−2i −2 0 i 1 0 i 1 0
C − 2iI3 = 1 −2i −1 ∼ i 2 −i ∼ 0 0 0 . On voit que
0 2 −2i l 0 1 −i l 0 1 −i
v2 := (1, −i, −1) ∈ E2i := ker(f − 2i.idC3 ). Comme cet espace est de dimension 1 il en est une base.
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ
−2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,
1 0 1
donc C n’est pas trigonalisable (et a fortiori pas diagonalisable) sur R. Par contre
PC = −X (X − 2i)(X + 2i) est scindé et à racines simples sur C et est donc diagonalisable sur C. Étant
données les valeurs propres et leur multiplicité la matrice C est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
0 0 0
∆0 := 0 2i 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 CP = ∆0 on cherche
0 0 −2i
dans C3 une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base canonique est
C.
On voit déjà que v1 := (1, 0, 1) est une base de E0 := ker (f ). D’autre part
Å ã Å ã Å ã
−2i −2 0 i 1 0 i 1 0
C − 2iI3 = 1 −2i −1 ∼ i 2 −i ∼ 0 0 0 . On voit que
0 2 −2i l 0 1 −i l 0 1 −i
v2 := (1, −i, −1) ∈ E2i := ker(f − 2i.idC3 ). Comme cet espace est de dimension 1 il en est une base.
Pour trouver une base de E−2i := ker(f + 2i.idC3 ) on remarque que 0 = (C − 2i.I3 ).v2 = (C − 2i.I3 ).v¯2
car C est à coefficients réels.
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ
−2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,
1 0 1
donc C n’est pas trigonalisable (et a fortiori pas diagonalisable) sur R. Par contre
PC = −X (X − 2i)(X + 2i) est scindé et à racines simples sur C et est donc diagonalisable sur C. Étant
données les valeurs propres et leur multiplicité la matrice C est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
0 0 0
∆0 := 0 2i 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 CP = ∆0 on cherche
0 0 −2i
dans C3 une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base canonique est
C.
On voit déjà que v1 := (1, 0, 1) est une base de E0 := ker (f ). D’autre part
Å ã Å ã Å ã
−2i −2 0 i 1 0 i 1 0
C − 2iI3 = 1 −2i −1 ∼ i 2 −i ∼ 0 0 0 . On voit que
0 2 −2i l 0 1 −i l 0 1 −i
v2 := (1, −i, −1) ∈ E2i := ker(f − 2i.idC3 ). Comme cet espace est de dimension 1 il en est une base.
Pour trouver une base de E−2i := ker(f + 2i.idC3 ) on remarque que 0 = (C − 2i.I3 ).v2 = (C − 2i.I3 ).v¯2
car C est à coefficients réels. On en déduit que v3 := v¯2 = (1, i, −1) est un vecteur non nul et donc une
base de E−2i .
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ
−2 0 −λ −2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0 2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,
1 0 1
donc C n’est pas trigonalisable (et a fortiori pas diagonalisable) sur R. Par contre
PC = −X (X − 2i)(X + 2i) est scindé et à racines simples sur C et est donc diagonalisable sur C. Étant
données les valeurs propres et leur multiplicité la matrice C est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
0 0 0
∆0 := 0 2i 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 CP = ∆0 on cherche
0 0 −2i
dans C3 une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base canonique est
C.
On voit déjà que v1 := (1, 0, 1) est une base de E0 := ker (f ). D’autre part
Å ã Å ã Å ã
−2i −2 0 i 1 0 i 1 0
C − 2iI3 = 1 −2i −1 ∼ i 2 −i ∼ 0 0 0 . On voit que
0 2 −2i l 0 1 −i l 0 1 −i
v2 := (1, −i, −1) ∈ E2i := ker(f − 2i.idC3 ). Comme cet espace est de dimension 1 il en est une base.
Pour trouver une base de E−2i := ker(f + 2i.idC3 ) on remarque que 0 = (C − 2i.I3 ).v2 = (C − 2i.I3 ).v¯2
car C est à coefficients réels. On en déduit que v3 := v¯2 = (1, i, −1) est un vecteur non nul et donc une
base de E−2i .
Comme E1 , E2i et E−2i sont supplémentaires (v1 , v2 , v3 ) est une base de C3 et dans cette base f a pour

matrice ∆0 .
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de C .



−λ −2 0 −λ
−2 0 −λ −2 0
det(C − λI3 ) = 1 −λ −1 = 1
−λ −1 = 1 −λ −1 =
0 2 −λ 0
2 −λ −λ 0 −λ

−λ −2 0
−λ. 1 −λ −1 = −λ.(λ2 + 4). On a donc PC = −X (X 2 + 4) qui n’est pas scindé sur R,

1 0 1
donc C n’est pas trigonalisable (et a fortiori pas diagonalisable) sur R. Par contre
PC = −X (X − 2i)(X + 2i) est scindé et à racines simples sur C et est donc diagonalisable sur C. Étant
données les valeurs propres et leur multiplicité la matrice C est semblable à la matrice diagonale :
Å ã
0 0 0
∆0 := 0 2i 0 . Pour trouver une matrice inversible P telle que P −1 CP = ∆0 on cherche
0 0 −2i
dans C3 une base de vecteurs propres de l’endomorphisme f dont la matrice dans la base canonique est
C.
On voit déjà que v1 := (1, 0, 1) est une base de E0 := ker (f ). D’autre part
Å ã Å ã Å ã
−2i −2 0 i 1 0 i 1 0
C − 2iI3 = 1 −2i −1 ∼ i 2 −i ∼ 0 0 0 . On voit que
0 2 −2i l 0 1 −i l 0 1 −i
v2 := (1, −i, −1) ∈ E2i := ker(f − 2i.idC3 ). Comme cet espace est de dimension 1 il en est une base.
Pour trouver une base de E−2i := ker(f + 2i.idC3 ) on remarque que 0 = (C − 2i.I3 ).v2 = (C − 2i.I3 ).v¯2
car C est à coefficients réels. On en déduit que v3 := v¯2 = (1, i, −1) est un vecteur non nul et donc une
base de E−2i .
Comme E1 , E2i et E−2i sont supplémentaires (v1 , v2 , v3 ) est une base de C3 et dans cette base f a pour
Å ã
1 1 1
0 −1 0 −i
matrice ∆ . En particulier P CP = ∆ où P = i est la matrice de passage de la
1 −1 −1
base canonique de K à la base (v1 , v2 , v3 ).
4. Réduction I

Calculons le polynôme caractéristique de D.


4. Réduction I

Calculons le polynôme
caractéristique de D.
1−λ 1 0 1−λ 1 0
det(D − λI3 ) = 1 2−λ 1 . = 0 2−λ 2−λ . =

−1 0 1−λ −1 0 1−λ

1−λ 1 0 −λ 0 −λ
(2 − λ). 0 1 1 . = (2 − λ). 0
−1 01 1 . =

−1 0 1−λ 1−λ

1 0 1 1 0 1
−λ(2 − λ). 0 1 1 . = −λ(2 − λ). 0 . = −λ(2 − λ)2
0 10 1

−1 0 1−λ 2−λ
4. Réduction I

Calculons le polynôme
caractéristique de D.
1−λ 1 0 1−λ 1 0
det(D − λI3 ) = 1 2−λ 1 . = 0 2−λ 2−λ . =

−1 0 1−λ −1 0 1−λ

1−λ 1 0 −λ 0 −λ
(2 − λ). 0 1 1 . = (2 − λ). 0
−1 01 1 . =

−1 0 1−λ 1−λ

1 0 1 1 0 1
−λ(2 − λ). 0 1 1 . = −λ(2 − λ). 0 . = −λ(2 − λ)2 . Le
0 10 1

−1 0 1−λ 2−λ
polynôme PD = −X (2 − X )2 est donc scindé sur R la matrice D est donc
trigonalisable (sur R et sur C).
4. Réduction I

Calculons le polynôme
caractéristique de D.
1−λ 1 0 1−λ 1 0
det(D − λI3 ) = 1 2−λ 1 . = 0 2−λ 2−λ . =

−1 0 1−λ −1 0 1−λ

1−λ 1 0 −λ 0 −λ
(2 − λ). 0 1 1 . = (2 − λ). 0
−1 01 1 . =

−1 0 1−λ 1−λ

1 0 1 1 0 1
−λ(2 − λ). 0 1 1 . = −λ(2 − λ). 0 . = −λ(2 − λ)2 . Le
0 10 1

−1 0 1−λ 2−λ
polynôme PD = −X (2 − X )2 est donc scindé sur R la matrice D est donc
trigonalisable (sur R et sur C). Les valeurs propres sont 0 (multiplicité algébrique 1) et
2 (multiplicité algébrique 2).
4. Réduction I

Calculons le polynôme
caractéristique de D.
1−λ 1 0 1−λ 1 0
det(D − λI3 ) = 1 2−λ 1 . = 0 2−λ 2−λ . =

−1 0 1−λ −1 0 1−λ

1−λ 1 0 −λ 0 −λ
(2 − λ). 0 1 1 . = (2 − λ). 0
−1 01 1 . =

−1 0 1−λ 1−λ

1 0 1 1 0 1
−λ(2 − λ). 0 1 1 . = −λ(2 − λ). 0 . = −λ(2 − λ)2 . Le
0 10 1

−1 0 1−λ 2−λ
polynôme PD = −X (2 − X )2 est donc scindé sur R la matrice D est donc
trigonalisable (sur R et sur C). Les valeurs propres sont 0 (multiplicité algébrique 1) et
2 (multiplicité algébrique 2). La matrice D est donc diagonalisable ssi
rg (D − 2I3 ) = 3 − 2 = 1.
4. Réduction I

Calculons le polynôme
caractéristique de D.
1−λ 1 0 1−λ 1 0
det(D − λI3 ) = 1 2−λ 1 . = 0 2−λ 2−λ . =

−1 0 1−λ −1 0 1−λ

1−λ 1 0 −λ 0 −λ
(2 − λ). 0 1 1 . = (2 − λ). 0
−1 01 1 . =

−1 0 1−λ 1−λ

1 0 1 1 0 1
−λ(2 − λ). 0 1 1 . = −λ(2 − λ). 0 . = −λ(2 − λ)2 . Le
0 10 1

−1 0 1−λ 2−λ
polynôme PD = −X (2 − X )2 est donc scindé sur R la matrice D est donc
trigonalisable (sur R et sur C). Les valeurs propres sont 0 (multiplicité algébrique 1) et
2 (multiplicité algébrique 2). La matrice DÅest donc diagonalisable
ã ssi
−1 1 0
rg (D − 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or (D − 2I3 ) = 1 0 1
−1 0 −1
4. Réduction I

Calculons le polynôme
caractéristique de D.
1−λ 1 0 1−λ 1 0
det(D − λI3 ) = 1 2−λ 1 . = 0 2−λ 2−λ . =
−1 0 1−λ −1 0 1−λ

1−λ 1 0 −λ 0 −λ
(2 − λ). 0 1 1 . = (2 − λ). 0
−1 01 1 . =

−1 0 1−λ 1−λ

1 0 1 1 0 1
−λ(2 − λ). 0 1 1 . = −λ(2 − λ). 0 . = −λ(2 − λ)2 . Le
0 10 1

−1 0 1−λ 2−λ
polynôme PD = −X (2 − X )2 est donc scindé sur R la matrice D est donc
trigonalisable (sur R et sur C). Les valeurs propres sont 0 (multiplicité algébrique 1) et
2 (multiplicité algébrique 2). La matrice DÅest donc diagonalisable
ã ssi
−1 1 0
rg (D − 2I3 ) = 3 − 2 = 1. Or (D − 2I3 ) = 1 0 1 est de rang au moins 2
−1 0 −1
(donc 2 puisqu’elle n’est pas inversible). On en déduit que D n’est pas diagonalisable.
4. Réduction I

Exercice 9 Soit A une matrice de taille n × n à coefficients dans K.


1. Soit m ∈ N∗ . Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au vecteur
propre v, alors λm est une valeur propre de Am associée au vecteur propre v.
2. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque A2 = A (on dit alors que A
est idempotente).
3. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque An = Id.
4. Supposons A inversible. Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au
vecteur propre v, alors λ−1 est une valeur propre de A−1 associée au vecteur
propre v.
4. Réduction I

Exercice 9 Soit A une matrice de taille n × n à coefficients dans K.


1. Soit m ∈ N∗ . Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au vecteur
propre v, alors λm est une valeur propre de Am associée au vecteur propre v.
2. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque A2 = A (on dit alors que A
est idempotente).
3. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque An = Id.
4. Supposons A inversible. Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au
vecteur propre v, alors λ−1 est une valeur propre de A−1 associée au vecteur
propre v.
Dans la suite nous noterons f l’endomorphisme de Kn dont la matrice dans la base
canonique est A, λ une valeur propre de A (et donc de f ) et v ∈ Kn 6= {0} un vecteur
correspondant à λ.
4. Réduction I

Exercice 9 Soit A une matrice de taille n × n à coefficients dans K.


1. Soit m ∈ N∗ . Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au vecteur
propre v, alors λm est une valeur propre de Am associée au vecteur propre v.
2. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque A2 = A (on dit alors que A
est idempotente).
3. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque An = Id.
4. Supposons A inversible. Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au
vecteur propre v, alors λ−1 est une valeur propre de A−1 associée au vecteur
propre v.
Dans la suite nous noterons f l’endomorphisme de Kn dont la matrice dans la base
canonique est A, λ une valeur propre de A (et donc de f ) et v ∈ Kn 6= {0} un vecteur
correspondant à λ.
Solution 1 Alors f (v ) = λ.v , f 2 (v ) = f (λ.v ) = λ.f (v ) = λ2 .v ,
f 3 (v ) = f (λ2 .v ) = λ2 .f (v ) = λ3 .v ,...etc.
4. Réduction I

Exercice 9 Soit A une matrice de taille n × n à coefficients dans K.


1. Soit m ∈ N∗ . Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au vecteur
propre v, alors λm est une valeur propre de Am associée au vecteur propre v.
2. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque A2 = A (on dit alors que A
est idempotente).
3. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque An = Id.
4. Supposons A inversible. Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au
vecteur propre v, alors λ−1 est une valeur propre de A−1 associée au vecteur
propre v.
Dans la suite nous noterons f l’endomorphisme de Kn dont la matrice dans la base
canonique est A, λ une valeur propre de A (et donc de f ) et v ∈ Kn 6= {0} un vecteur
correspondant à λ.
Solution 1 Alors f (v ) = λ.v , f 2 (v ) = f (λ.v ) = λ.f (v ) = λ2 .v ,
f 3 (v ) = f (λ2 .v ) = λ2 .f (v ) = λ3 .v ,...etc. Par récurrence on montre que pour tout
m ∈ N, f m (v ) = λm .v et par conséquent λm est valeur propre de f m et donc de Am
qui est la matrice de f m .
4. Réduction I

Exercice 9 Soit A une matrice de taille n × n à coefficients dans K.


1. Soit m ∈ N∗ . Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au vecteur
propre v, alors λm est une valeur propre de Am associée au vecteur propre v.
2. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque A2 = A (on dit alors que A
est idempotente).
3. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque An = Id.
4. Supposons A inversible. Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au
vecteur propre v, alors λ−1 est une valeur propre de A−1 associée au vecteur
propre v.
Dans la suite nous noterons f l’endomorphisme de Kn dont la matrice dans la base
canonique est A, λ une valeur propre de A (et donc de f ) et v ∈ Kn 6= {0} un vecteur
correspondant à λ.
Solution 1 Alors f (v ) = λ.v , f 2 (v ) = f (λ.v ) = λ.f (v ) = λ2 .v ,
f 3 (v ) = f (λ2 .v ) = λ2 .f (v ) = λ3 .v ,...etc. Par récurrence on montre que pour tout
m ∈ N, f m (v ) = λm .v et par conséquent λm est valeur propre de f m et donc de Am
qui est la matrice de f m .
Solution 2 Si A est idempotente alors il en est de même pour f : on a f 2 = f .
4. Réduction I

Exercice 9 Soit A une matrice de taille n × n à coefficients dans K.


1. Soit m ∈ N∗ . Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au vecteur
propre v, alors λm est une valeur propre de Am associée au vecteur propre v.
2. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque A2 = A (on dit alors que A
est idempotente).
3. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque An = Id.
4. Supposons A inversible. Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au
vecteur propre v, alors λ−1 est une valeur propre de A−1 associée au vecteur
propre v.
Dans la suite nous noterons f l’endomorphisme de Kn dont la matrice dans la base
canonique est A, λ une valeur propre de A (et donc de f ) et v ∈ Kn 6= {0} un vecteur
correspondant à λ.
Solution 1 Alors f (v ) = λ.v , f 2 (v ) = f (λ.v ) = λ.f (v ) = λ2 .v ,
f 3 (v ) = f (λ2 .v ) = λ2 .f (v ) = λ3 .v ,...etc. Par récurrence on montre que pour tout
m ∈ N, f m (v ) = λm .v et par conséquent λm est valeur propre de f m et donc de Am
qui est la matrice de f m .
Solution 2 Si A est idempotente alors il en est de même pour f : on a f 2 = f . Par
conséquent f 2 (v ) = f (v ) d’où λ2 .v = λ.v ou encore (λ2 − λ).v = 0.
4. Réduction I

Exercice 9 Soit A une matrice de taille n × n à coefficients dans K.


1. Soit m ∈ N∗ . Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au vecteur
propre v, alors λm est une valeur propre de Am associée au vecteur propre v.
2. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque A2 = A (on dit alors que A
est idempotente).
3. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque An = Id.
4. Supposons A inversible. Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au
vecteur propre v, alors λ−1 est une valeur propre de A−1 associée au vecteur
propre v.
Dans la suite nous noterons f l’endomorphisme de Kn dont la matrice dans la base
canonique est A, λ une valeur propre de A (et donc de f ) et v ∈ Kn 6= {0} un vecteur
correspondant à λ.
Solution 1 Alors f (v ) = λ.v , f 2 (v ) = f (λ.v ) = λ.f (v ) = λ2 .v ,
f 3 (v ) = f (λ2 .v ) = λ2 .f (v ) = λ3 .v ,...etc. Par récurrence on montre que pour tout
m ∈ N, f m (v ) = λm .v et par conséquent λm est valeur propre de f m et donc de Am
qui est la matrice de f m .
Solution 2 Si A est idempotente alors il en est de même pour f : on a f 2 = f . Par
conséquent f 2 (v ) = f (v ) d’où λ2 .v = λ.v ou encore (λ2 − λ).v = 0. Mais v 6= 0 donc
λ(λ − 1) = 0. Par conséquent λ = 1 ou λ = 0 sont les seules valeurs propres possibles.
4. Réduction I

Exercice 9 Soit A une matrice de taille n × n à coefficients dans K.


1. Soit m ∈ N∗ . Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au vecteur
propre v, alors λm est une valeur propre de Am associée au vecteur propre v.
2. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque A2 = A (on dit alors que A
est idempotente).
3. Déterminer les valeurs propres possibles de A lorsque An = Id.
4. Supposons A inversible. Montrer que si λ est une valeur propre de A associée au
vecteur propre v, alors λ−1 est une valeur propre de A−1 associée au vecteur
propre v.
Dans la suite nous noterons f l’endomorphisme de Kn dont la matrice dans la base
canonique est A, λ une valeur propre de A (et donc de f ) et v ∈ Kn 6= {0} un vecteur
correspondant à λ.
Solution 1 Alors f (v ) = λ.v , f 2 (v ) = f (λ.v ) = λ.f (v ) = λ2 .v ,
f 3 (v ) = f (λ2 .v ) = λ2 .f (v ) = λ3 .v ,...etc. Par récurrence on montre que pour tout
m ∈ N, f m (v ) = λm .v et par conséquent λm est valeur propre de f m et donc de Am
qui est la matrice de f m .
Solution 2 Si A est idempotente alors il en est de même pour f : on a f 2 = f . Par
conséquent f 2 (v ) = f (v ) d’où λ2 .v = λ.v ou encore (λ2 − λ).v = 0. Mais v 6= 0 donc
λ(λ − 1) = 0. Par conséquent λ = 1 ou λ = 0 sont les seules valeurs propres possibles.
4. Réduction I

Solution 3 Si Am = Id alors on a f m = idK et par conséquent λm .v = f m (v ) = v .


4. Réduction I

Solution 3 Si Am = Id alors on a f m = idK et par conséquent λm .v = f m (v ) = v .


Comme v 6= 0 on en déduit que λm = 1.
4. Réduction I

Solution 3 Si Am = Id alors on a f m = idK et par conséquent λm .v = f m (v ) = v .


Comme v 6= 0 on en déduit que λm = 1. Si K = R alors les seules valeurs propres
possibles sont 1 et −1, si m est pair, et 1 si m est impair.
4. Réduction I

Solution 3 Si Am = Id alors on a f m = idK et par conséquent λm .v = f m (v ) = v .


Comme v 6= 0 on en déduit que λm = 1. Si K = R alors les seules valeurs propres
possibles sont 1 et −1, si m est pair, et 1 si m est impair. Si K = C, les valeurs
2kπ
propres sont toutes des racines m-ièmes de l’unité donc de la forme e m où
k ∈ {0, . . . , m − 1}.
4. Réduction I

Solution 3 Si Am = Id alors on a f m = idK et par conséquent λm .v = f m (v ) = v .


Comme v 6= 0 on en déduit que λm = 1. Si K = R alors les seules valeurs propres
possibles sont 1 et −1, si m est pair, et 1 si m est impair. Si K = C, les valeurs
2kπ
propres sont toutes des racines m-ièmes de l’unité donc de la forme e m où
k ∈ {0, . . . , m − 1}.
Solution 4 Supposons A inversible.
4. Réduction I

Solution 3 Si Am = Id alors on a f m = idK et par conséquent λm .v = f m (v ) = v .


Comme v 6= 0 on en déduit que λm = 1. Si K = R alors les seules valeurs propres
possibles sont 1 et −1, si m est pair, et 1 si m est impair. Si K = C, les valeurs
2kπ
propres sont toutes des racines m-ièmes de l’unité donc de la forme e m où
k ∈ {0, . . . , m − 1}.
Solution 4 Supposons A inversible. Il en est de même pour f et
λf −1 (v ) = f −1 (λv ) = f −1 (f (v )) = v .
4. Réduction I

Solution 3 Si Am = Id alors on a f m = idK et par conséquent λm .v = f m (v ) = v .


Comme v 6= 0 on en déduit que λm = 1. Si K = R alors les seules valeurs propres
possibles sont 1 et −1, si m est pair, et 1 si m est impair. Si K = C, les valeurs
2kπ
propres sont toutes des racines m-ièmes de l’unité donc de la forme e m où
k ∈ {0, . . . , m − 1}.
Solution 4 Supposons A inversible. Il en est de même pour f et
λf −1 (v ) = f −1 (λv ) = f −1 (f (v )) = v . Comme f est inversible 0 n’est pas valeur
propre de f et donc λ 6= 0.
4. Réduction I

Solution 3 Si Am = Id alors on a f m = idK et par conséquent λm .v = f m (v ) = v .


Comme v 6= 0 on en déduit que λm = 1. Si K = R alors les seules valeurs propres
possibles sont 1 et −1, si m est pair, et 1 si m est impair. Si K = C, les valeurs
2kπ
propres sont toutes des racines m-ièmes de l’unité donc de la forme e m où
k ∈ {0, . . . , m − 1}.
Solution 4 Supposons A inversible. Il en est de même pour f et
λf −1 (v ) = f −1 (λv ) = f −1 (f (v )) = v . Comme f est inversible 0 n’est pas valeur
propre de f et donc λ 6= 0. On en déduit que f −1 (v ) = λ1 .v . Par conséquent λ−1 est
une valeur propre de f −1 (et donc de sa matrice A−1 ) associée au vecteur propre v.
4. Réduction I

Exercice 10 On considère dans M3 (R) les deux matrices suivantes


Ç å Ç å
0 0 1 0 1 0
A= 0 1 0 , B= 0 0 1
1 0 0 1 0 0
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres associés des matrices
A et B. Les matrices A et B sont-elles diagonalisables ?
2. Mêmes questions lorsqu’on considère A et B dans M3 (C).
3. Calculer An et B n pour tout entier n ∈ N.
4. Réduction I

Exercice 10 On considère dans M3 (R) les deux matrices suivantes


Ç å Ç å
0 0 1 0 1 0
A= 0 1 0 , B= 0 0 1
1 0 0 1 0 0
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres associés des matrices
A et B. Les matrices A et B sont-elles diagonalisables ?
2. Mêmes questions lorsqu’on considère A et B dans M3 (C).
3. Calculer An et B n pour tout entier n ∈ N.
Solution 1 On note f et g les endomorphismes de R3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
4. Réduction I

Exercice 10 On considère dans M3 (R) les deux matrices suivantes


Ç å Ç å
0 0 1 0 1 0
A= 0 1 0 , B= 0 0 1
1 0 0 1 0 0
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres associés des matrices
A et B. Les matrices A et B sont-elles diagonalisables ?
2. Mêmes questions lorsqu’on considère A et B dans M3 (C).
3. Calculer An et B n pour tout entier n ∈ N.
Solution 1 On note f et g les endomorphismes de R3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
Remarquons que A2 = I3 et par conséquent les seules valeurs propres possibles sont 1
et −1.
4. Réduction I

Exercice 10 On considère dans M3 (R) les deux matrices suivantes


Ç å Ç å
0 0 1 0 1 0
A= 0 1 0 , B= 0 0 1
1 0 0 1 0 0
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres associés des matrices
A et B. Les matrices A et B sont-elles diagonalisables ?
2. Mêmes questions lorsqu’on considère A et B dans M3 (C).
3. Calculer An et B n pour tout entier n ∈ N.
Solution 1 On note f et g les endomorphismes de R3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
Remarquons que A2 = I3 et Å par conséquent les
ã seules valeurs propres possibles sont 1
−1 0 1
et −1. La matrice A − I3 = 0 0 0 est de rang 1 par conséquent
1 0 −1
E1 := ker(f − idR3 ) est de dimension 2.
4. Réduction I

Exercice 10 On considère dans M3 (R) les deux matrices suivantes


Ç å Ç å
0 0 1 0 1 0
A= 0 1 0 , B= 0 0 1
1 0 0 1 0 0
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres associés des matrices
A et B. Les matrices A et B sont-elles diagonalisables ?
2. Mêmes questions lorsqu’on considère A et B dans M3 (C).
3. Calculer An et B n pour tout entier n ∈ N.
Solution 1 On note f et g les endomorphismes de R3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
Remarquons que A2 = I3 et Å par conséquent les
ã seules valeurs propres possibles sont 1
−1 0 1
et −1. La matrice A − I3 = 0 0 0 est de rang 1 par conséquent
1 0 −1
E1 := ker(f − idR3 ) est de dimension 2. Les vecteurs (0, 1, 0) et (1, 0, 1) en forment
une base.
4. Réduction I

Exercice 10 On considère dans M3 (R) les deux matrices suivantes


Ç å Ç å
0 0 1 0 1 0
A= 0 1 0 , B= 0 0 1
1 0 0 1 0 0
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres associés des matrices
A et B. Les matrices A et B sont-elles diagonalisables ?
2. Mêmes questions lorsqu’on considère A et B dans M3 (C).
3. Calculer An et B n pour tout entier n ∈ N.
Solution 1 On note f et g les endomorphismes de R3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
Remarquons que A2 = I3 et Å par conséquent les
ã seules valeurs propres possibles sont 1
−1 0 1
et −1. La matrice A − I3 = 0 0 0 est de rang 1 par conséquent
1 0 −1
E1 := ker(f − idR3 ) est de dimension
Å 2. Les ã
vecteurs (0, 1, 0) et (1, 0, 1) en forment
1 0 1
une base. La matrice A + I3 = 0 2 0 est de rang 2 par conséquent
1 0 1
E−1 := ker(f + idR3 ) est de dimension 1. Le vecteur (1, 0, −1) en est une base.
4. Réduction I

Exercice 10 On considère dans M3 (R) les deux matrices suivantes


Ç å Ç å
0 0 1 0 1 0
A= 0 1 0 , B= 0 0 1
1 0 0 1 0 0
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres associés des matrices
A et B. Les matrices A et B sont-elles diagonalisables ?
2. Mêmes questions lorsqu’on considère A et B dans M3 (C).
3. Calculer An et B n pour tout entier n ∈ N.
Solution 1 On note f et g les endomorphismes de R3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
Remarquons que A2 = I3 et Å par conséquent les
ã seules valeurs propres possibles sont 1
−1 0 1
et −1. La matrice A − I3 = 0 0 0 est de rang 1 par conséquent
1 0 −1
E1 := ker(f − idR3 ) est de dimension
Å 2. Les ã
vecteurs (0, 1, 0) et (1, 0, 1) en forment
1 0 1
une base. La matrice A + I3 = 0 2 0 est de rang 2 par conséquent
1 0 1
E−1 := ker(f + idR3 ) est de dimension 1. Le vecteur (1, 0, −1) en est une base.
Comme dim(E1 ) + dim(E−1 ) on en déduit que A est diagonalisable.
4. Réduction I

Exercice 10 On considère dans M3 (R) les deux matrices suivantes


Ç å Ç å
0 0 1 0 1 0
A= 0 1 0 , B= 0 0 1
1 0 0 1 0 0
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres associés des matrices
A et B. Les matrices A et B sont-elles diagonalisables ?
2. Mêmes questions lorsqu’on considère A et B dans M3 (C).
3. Calculer An et B n pour tout entier n ∈ N.
Solution 1 On note f et g les endomorphismes de R3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
Remarquons que A2 = I3 et Å par conséquent les
ã seules valeurs propres possibles sont 1
−1 0 1
et −1. La matrice A − I3 = 0 0 0 est de rang 1 par conséquent
1 0 −1
E1 := ker(f − idR3 ) est de dimension
Å 2. Les ã
vecteurs (0, 1, 0) et (1, 0, 1) en forment
1 0 1
une base. La matrice A + I3 = 0 2 0 est de rang 2 par conséquent
1 0 1
E−1 := ker(f + idR3 ) est de dimension 1. Le vecteur (1, 0, −1) en est une base.
Comme dim(E1 ) + dim(E−1 ) on en déduit que A est diagonalisable. Il est facile de
vérifier que que B 3 = I3 et par conséquent la seule valeur propre réelle possible est 1.
4. Réduction I

Exercice 10 On considère dans M3 (R) les deux matrices suivantes


Ç å Ç å
0 0 1 0 1 0
A= 0 1 0 , B= 0 0 1
1 0 0 1 0 0
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres associés des matrices
A et B. Les matrices A et B sont-elles diagonalisables ?
2. Mêmes questions lorsqu’on considère A et B dans M3 (C).
3. Calculer An et B n pour tout entier n ∈ N.
Solution 1 On note f et g les endomorphismes de R3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
Remarquons que A2 = I3 et Å par conséquent les
ã seules valeurs propres possibles sont 1
−1 0 1
et −1. La matrice A − I3 = 0 0 0 est de rang 1 par conséquent
1 0 −1
E1 := ker(f − idR3 ) est de dimension
Å 2. Les ã
vecteurs (0, 1, 0) et (1, 0, 1) en forment
1 0 1
une base. La matrice A + I3 = 0 2 0 est de rang 2 par conséquent
1 0 1
E−1 := ker(f + idR3 ) est de dimension 1. Le vecteur (1, 0, −1) en est une base.
Comme dim(E1 ) + dim(E−1 ) on en déduit que A est diagonalisable. Il est facile de
vérifier que que B 3 = I3 et par conséquent la seule valeur propre réelle possible est 1.
Comme B 6= I3 elle n’est pas diagonalisable. Si on calcule son polynôme
caractéristique on voit que celui-ci est égal à X 3 − 1 et n’est donc pas scindé sur R :
B n’est pas trigonalisable.
4. Réduction I

Exercice 10 On considère dans M3 (R) les deux matrices suivantes


Ç å Ç å
0 0 1 0 1 0
A= 0 1 0 , B= 0 0 1
1 0 0 1 0 0
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres associés des matrices
A et B. Les matrices A et B sont-elles diagonalisables ?
2. Mêmes questions lorsqu’on considère A et B dans M3 (C).
3. Calculer An et B n pour tout entier n ∈ N.
Solution 1 On note f et g les endomorphismes de R3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
Remarquons que A2 = I3 et Å par conséquent les
ã seules valeurs propres possibles sont 1
−1 0 1
et −1. La matrice A − I3 = 0 0 0 est de rang 1 par conséquent
1 0 −1
E1 := ker(f − idR3 ) est de dimension
Å 2. Les ã
vecteurs (0, 1, 0) et (1, 0, 1) en forment
1 0 1
une base. La matrice A + I3 = 0 2 0 est de rang 2 par conséquent
1 0 1
E−1 := ker(f + idR3 ) est de dimension 1. Le vecteur (1, 0, −1) en est une base.
Comme dim(E1 ) + dim(E−1 ) on en déduit que A est diagonalisable. Il est facile de
vérifier que que B 3 = I3 et par conséquent la seule valeur propre réelle possible est 1.
Comme B 6= I3 elle n’est pas diagonalisable. Si on calcule son polynôme
caractéristique on voit que celui-ci est égal à X 3 − 1 et n’est donc pas scindé sur R :
B n’est pas trigonalisable. La multiplicité algébrique de la valeur propre 1 étant égale à
1 la dimension de l’espace propre correspondant est 1. On voit qu’il est engendré par
(1, 1, 1).
4. Réduction I

Remarque : Géométriquement f est la symétrie orthogonale rapport au plan


E1 := ker(f − idR3 ). L’application g est la rotation d’angle 2π/3 et d’axe la droite
R(1, 1, 1).
4. Réduction I

Remarque : Géométriquement f est la symétrie orthogonale rapport au plan


E1 := ker(f − idR3 ). L’application g est la rotation d’angle 2π/3 et d’axe la droite
R(1, 1, 1).
Solution 2 On note f et g les endomorphismes de C3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
4. Réduction I

Remarque : Géométriquement f est la symétrie orthogonale rapport au plan


E1 := ker(f − idR3 ). L’application g est la rotation d’angle 2π/3 et d’axe la droite
R(1, 1, 1).
Solution 2 On note f et g les endomorphismes de C3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
f est encore diagonalisable sur C et les espaces propres sont engendrés par les mêmes
vecteurs que sur R : E−1 := ker(f + idC3 ) est la droite C.(1, 0, −1) et
E1 := ker(f − idC3 ) est le plan C(0, 1, 0) ⊕ C.(1, 0, 1).
4. Réduction I

Remarque : Géométriquement f est la symétrie orthogonale rapport au plan


E1 := ker(f − idR3 ). L’application g est la rotation d’angle 2π/3 et d’axe la droite
R(1, 1, 1).
Solution 2 On note f et g les endomorphismes de C3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
f est encore diagonalisable sur C et les espaces propres sont engendrés par les mêmes
vecteurs que sur R : E−1 := ker(f + idC3 ) est la droite C.(1, 0, −1) et
E1 := ker(f − idC3 ) est le plan C(0, 1, 0) ⊕ C.(1, 0, 1).
Le polynôme caractéristique de B est bien sûr scindé sur C et à racines simples :
4. Réduction I

Remarque : Géométriquement f est la symétrie orthogonale rapport au plan


E1 := ker(f − idR3 ). L’application g est la rotation d’angle 2π/3 et d’axe la droite
R(1, 1, 1).
Solution 2 On note f et g les endomorphismes de C3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
f est encore diagonalisable sur C et les espaces propres sont engendrés par les mêmes
vecteurs que sur R : E−1 := ker(f + idC3 ) est la droite C.(1, 0, −1) et
E1 := ker(f − idC3 ) est le plan C(0, 1, 0) ⊕ C.(1, 0, 1).
Le polynôme caractéristique de B est bien sûr scindé sur C et à racines simples √
: B est
diagonalisables sur C et ses valeurs propres sont 1, j et j¯ = j 2 où j = − 12 + i 23 .
4. Réduction I

Remarque : Géométriquement f est la symétrie orthogonale rapport au plan


E1 := ker(f − idR3 ). L’application g est la rotation d’angle 2π/3 et d’axe la droite
R(1, 1, 1).
Solution 2 On note f et g les endomorphismes de C3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
f est encore diagonalisable sur C et les espaces propres sont engendrés par les mêmes
vecteurs que sur R : E−1 := ker(f + idC3 ) est la droite C.(1, 0, −1) et
E1 := ker(f − idC3 ) est le plan C(0, 1, 0) ⊕ C.(1, 0, 1).
Le polynôme caractéristique de B est bien sûr scindé sur C et à racines simples √
: B est
diagonalisables sur C et ses valeurs propres sont 1, j et j¯ = j 2 où j = − 12 + i 23 . Le
vecteur (1, 1, 1) est encore base de E1 := ker(g − idC3 ) qui est donc la droite
C.(1, 1, 1).
4. Réduction I

Remarque : Géométriquement f est la symétrie orthogonale rapport au plan


E1 := ker(f − idR3 ). L’application g est la rotation d’angle 2π/3 et d’axe la droite
R(1, 1, 1).
Solution 2 On note f et g les endomorphismes de C3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
f est encore diagonalisable sur C et les espaces propres sont engendrés par les mêmes
vecteurs que sur R : E−1 := ker(f + idC3 ) est la droite C.(1, 0, −1) et
E1 := ker(f − idC3 ) est le plan C(0, 1, 0) ⊕ C.(1, 0, 1).
Le polynôme caractéristique de B est bien sûr scindé sur C et à racines simples √
: B est
diagonalisables sur C et ses valeurs propres sont 1, j et j¯ = j 2 où j = − 12 + i 23 . Le
vecteur (1, 1, 1) est encore base de E1 := ker(g − idC3 ) qui est donc la droite
C.(1, 1, 1).
−j 2 −j 2
Å ã Å ã Å ã
−j 1 0 1 0 1 0
B − jI3 = 0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼
1 0 −j d 1 0 −j d 0 j2 −j d
2 2
Å ã Å ã Å ã
1 −j 0 1 −j 0 1 0 −j
0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼ 0 1 −j 2 On voit que
0 −j 1 d 0 0 0 d 0 0 0

Ej := C.(j, j 2 , 1).
4. Réduction I

Remarque : Géométriquement f est la symétrie orthogonale rapport au plan


E1 := ker(f − idR3 ). L’application g est la rotation d’angle 2π/3 et d’axe la droite
R(1, 1, 1).
Solution 2 On note f et g les endomorphismes de C3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
f est encore diagonalisable sur C et les espaces propres sont engendrés par les mêmes
vecteurs que sur R : E−1 := ker(f + idC3 ) est la droite C.(1, 0, −1) et
E1 := ker(f − idC3 ) est le plan C(0, 1, 0) ⊕ C.(1, 0, 1).
Le polynôme caractéristique de B est bien sûr scindé sur C et à racines simples √
: B est
diagonalisables sur C et ses valeurs propres sont 1, j et j¯ = j 2 où j = − 12 + i 23 . Le
vecteur (1, 1, 1) est encore base de E1 := ker(g − idC3 ) qui est donc la droite
C.(1, 1, 1).
−j 2 −j 2
Å ã Å ã Å ã
−j 1 0 1 0 1 0
B − jI3 = 0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼
1 0 −j d 1 0 −j d 0 j2 −j d
2 2
Å ã Å ã Å ã
1 −j 0 1 −j 0 1 0 −j
0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼ 0 1 −j 2 On voit que
0 −j 1 d 0 0 0 d 0 0 0
j 2  j  j 2 
Ej := C.(j, j 2 , 1). Comme B est coefficients réels on a B. j = B. j2 = j 2. j .
1 1 1
4. Réduction I

Remarque : Géométriquement f est la symétrie orthogonale rapport au plan


E1 := ker(f − idR3 ). L’application g est la rotation d’angle 2π/3 et d’axe la droite
R(1, 1, 1).
Solution 2 On note f et g les endomorphismes de C3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
f est encore diagonalisable sur C et les espaces propres sont engendrés par les mêmes
vecteurs que sur R : E−1 := ker(f + idC3 ) est la droite C.(1, 0, −1) et
E1 := ker(f − idC3 ) est le plan C(0, 1, 0) ⊕ C.(1, 0, 1).
Le polynôme caractéristique de B est bien sûr scindé sur C et à racines simples √
: B est
diagonalisables sur C et ses valeurs propres sont 1, j et j¯ = j 2 où j = − 12 + i 23 . Le
vecteur (1, 1, 1) est encore base de E1 := ker(g − idC3 ) qui est donc la droite
C.(1, 1, 1).
−j 2 −j 2
Å ã Å ã Å ã
−j 1 0 1 0 1 0
B − jI3 = 0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼
1 0 −j d 1 0 −j d 0 j2 −j d
2 2
Å ã Å ã Å ã
1 −j 0 1 −j 0 1 0 −j
0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼ 0 1 −j 2 On voit que
0 −j 1 d 0 0 0 d 0 0 0
j 2  j  j 2 
Ej := C.(j, j 2 , 1). Comme B est coefficients réels on a B. j = B. j2 = j 2. j .
1 1 1
On en déduit que Ej 2 := C.(j 2 , j, 1).
4. Réduction I

Remarque : Géométriquement f est la symétrie orthogonale rapport au plan


E1 := ker(f − idR3 ). L’application g est la rotation d’angle 2π/3 et d’axe la droite
R(1, 1, 1).
Solution 2 On note f et g les endomorphismes de C3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
f est encore diagonalisable sur C et les espaces propres sont engendrés par les mêmes
vecteurs que sur R : E−1 := ker(f + idC3 ) est la droite C.(1, 0, −1) et
E1 := ker(f − idC3 ) est le plan C(0, 1, 0) ⊕ C.(1, 0, 1).
Le polynôme caractéristique de B est bien sûr scindé sur C et à racines simples √
: B est
diagonalisables sur C et ses valeurs propres sont 1, j et j¯ = j 2 où j = − 12 + i 23 . Le
vecteur (1, 1, 1) est encore base de E1 := ker(g − idC3 ) qui est donc la droite
C.(1, 1, 1).
−j 2 −j 2
Å ã Å ã Å ã
−j 1 0 1 0 1 0
B − jI3 = 0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼
1 0 −j d 1 0 −j d 0 j2 −j d
2 2
Å ã Å ã Å ã
1 −j 0 1 −j 0 1 0 −j
0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼ 0 1 −j 2 On voit que
0 −j 1 d 0 0 0 d 0 0 0
j 2  j  j 2 
Ej := C.(j, j 2 , 1). Comme B est coefficients réels on a B. j = B. j2 = j 2. j .
1 1 1
On en déduit que Ej 2 := C.(j 2 , j, 1).
Solution 3 Comme A2 = I3 on voit que pour tout entier k ∈ N, A2k = I3 et
A2k+1 = I3 .A = A.
4. Réduction I

Remarque : Géométriquement f est la symétrie orthogonale rapport au plan


E1 := ker(f − idR3 ). L’application g est la rotation d’angle 2π/3 et d’axe la droite
R(1, 1, 1).
Solution 2 On note f et g les endomorphismes de C3 dont les matrices dans la base
canonique sont A et B respectivement.
f est encore diagonalisable sur C et les espaces propres sont engendrés par les mêmes
vecteurs que sur R : E−1 := ker(f + idC3 ) est la droite C.(1, 0, −1) et
E1 := ker(f − idC3 ) est le plan C(0, 1, 0) ⊕ C.(1, 0, 1).
Le polynôme caractéristique de B est bien sûr scindé sur C et à racines simples √
: B est
diagonalisables sur C et ses valeurs propres sont 1, j et j¯ = j 2 où j = − 12 + i 23 . Le
vecteur (1, 1, 1) est encore base de E1 := ker(g − idC3 ) qui est donc la droite
C.(1, 1, 1).
−j 2 −j 2
Å ã Å ã Å ã
−j 1 0 1 0 1 0
B − jI3 = 0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼
1 0 −j d 1 0 −j d 0 j2 −j d
2 2
Å ã Å ã Å ã
1 −j 0 1 −j 0 1 0 −j
0 −j 1 ∼ 0 −j 1 ∼ 0 1 −j 2 On voit que
0 −j 1 d 0 0 0 d 0 0 0
j 2  j  j 2 
Ej := C.(j, j 2 , 1). Comme B est coefficients réels on a B. j = B. j2 = j 2. j .
1 1 1
On en déduit que Ej 2 := C.(j 2 , j, 1).
Solution 3 Comme A2 = I3 on voit que pour tout entier k ∈ N, A2k = I3 et
A2k+1 = I3 .A = A.
De même B 3 =ÄI3 : que 3k
ä pour tout entier k ∈ N, B = I3 , B
3k+1 = B et
001
B 3k+2 = B 2 = 100 .
010
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1 4 1−4λ 0 4−4λ 4−4λ
(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 = − (1+λ)(1−λ)(−2−4λ) =
− 1 −4λ 3 = −

0 1−4λ 3
4 4 4
0 1 1 0 1 1
(1 + λ)(1 − λ)( 12 + λ).
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1 4 1−4λ 0 4−4λ 4−4λ

(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
(1 + λ)(1 − λ)( 12 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ).
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1 4 1−4λ 0 4−4λ 4−4λ

(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
(1 + λ)(1 − λ)( 12 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ). Il est scindé sur R et à racines simples.
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1
4 1−4λ 0 4−4λ 4−4λ
(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
1
(1 + λ)(1 − λ)( 2 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ). Il est scindé sur R et à racines simples. On en déduit
que A est diagonalisable et ses valeurs propres sont 1, −1 et − 12
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1
4 1−4λ 0 4−4λ 4−4λ

(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
1
(1 + λ)(1 − λ)( 2 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ). Il est scindé sur R et à racines simples. On en déduit
que A est diagonalisable et ses valeurs propres sont 1, −1 et − 12 les espaces propres
correspondants sont tous de dimension 1.
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1
4 1−4λ 0 4−4λ 4−4λ

(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
1
(1 + λ)(1 − λ)( 2 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ). Il est scindé sur R et à racines simples. On en déduit
que A est diagonalisable et ses valeurs propres sont 1, −1 et − 12 les espaces propres
correspondants sont tous de dimension 1.
Soit f l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique de R3 est A.
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1 4 1−4λ 0 4−4λ 4−4λ

(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
1
(1 + λ)(1 − λ)( 2 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ). Il est scindé sur R et à racines simples. On en déduit
que A est diagonalisable et ses valeurs propres sont 1, −1 et − 12 les espaces propres
correspondants sont tous de dimension 1.
Soit f l’endomorphisme dont 3
Ä −7 4 3ä la matrice dans la base canonique de R est A.
1
det(A − I3 ) = 4
1 −4 3
−1 4 −3
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1 4 1−4λ 0 4−4λ 4−4λ

(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
1
(1 + λ)(1 − λ)( 2 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ). Il est scindé sur R et à racines simples. On en déduit
que A est diagonalisable et ses valeurs propres sont 1, −1 et − 12 les espaces propres
correspondants sont tous de dimension 1.
Soit f l’endomorphisme dont 3
Ä −7 4 3ä la matrice dans la base canonique de R est A.
1
det(A − I3 ) = 4
1 −4 3 on en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R(1, 1, 1).
−1 4 −3
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1 4 1−4λ 0 4−4λ 4−4λ

(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
1
(1 + λ)(1 − λ)( 2 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ). Il est scindé sur R et à racines simples. On en déduit
que A est diagonalisable et ses valeurs propres sont 1, −1 et − 12 les espaces propres
correspondants sont tous de dimension 1.
Soit f l’endomorphisme dont 3
Ä ä la matrice dans la base canonique de R est A.
−7 4 3
1
det(A − I3 ) = 4
1 −4 3 on en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R(1, 1, 1).
Ä −1 −3
4 ä
1 43
1
det(A + I3 ) = 4
1 43
−1 4 5
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1 4 1−4λ 0 4−4λ 4−4λ

(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
1
(1 + λ)(1 − λ)( 2 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ). Il est scindé sur R et à racines simples. On en déduit
que A est diagonalisable et ses valeurs propres sont 1, −1 et − 12 les espaces propres
correspondants sont tous de dimension 1.
Soit f l’endomorphisme dont 3
Ä ä la matrice dans la base canonique de R est A.
−7 4 3
1
det(A − I3 ) = 4
1 −4 3 on en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R(1, 1, 1).
Ä −1 −3
4 ä
1 43
1
det(A + I3 ) = 4
1 43 on en déduit que E−1 := ker(f + idR3 ) = R(1, −1, 1).
−1 4 5
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1 4 1−4λ
0 4−4λ 4−4λ

(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
1
(1 + λ)(1 − λ)( 2 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ). Il est scindé sur R et à racines simples. On en déduit
que A est diagonalisable et ses valeurs propres sont 1, −1 et − 12 les espaces propres
correspondants sont tous de dimension 1.
Soit f l’endomorphisme dont 3
Ä ä la matrice dans la base canonique de R est A.
−7 4 3
1
det(A − I3 ) = 4
1 −4 3 on en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R(1, 1, 1).
Ä −1 −3
4 ä
1 43
1
det(A + I3 ) = 4
1 43 on en déduit que E−1 := ker(f + idR3 ) = R(1, −1, 1).
Ä−1−14 54 3 ä
det(A + 12 I3 ) = 1
4
1 23
−1 4 3
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1 4 1−4λ
0 4−4λ 4−4λ

(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
1
(1 + λ)(1 − λ)( 2 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ). Il est scindé sur R et à racines simples. On en déduit
que A est diagonalisable et ses valeurs propres sont 1, −1 et − 12 les espaces propres
correspondants sont tous de dimension 1.
Soit f l’endomorphisme dont 3
Ä ä la matrice dans la base canonique de R est A.
−7 4 3
1
det(A − I3 ) = 4
1 −4 3 on en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R(1, 1, 1).
Ä −1 −3
4 ä
1 43
1
det(A + I3 ) = 4
1 43 on en déduit que E−1 := ker(f + idR3 ) = R(1, −1, 1).
Ä−1−14 54 3 ä
det(A + 12 I3 ) = 1
4
1 23 on en déduit que E− 1 := ker(f + idR3 ) = R(1, 1, −1).
−1 4 3 2
4. Réduction I

Exercice 11 Soit A la matrice carrée d’ordre 3 telle que

−3
Ç å
4 3
1
A= 1 0 3 .
4 −1 4 1

1. Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de A.


2. En déduire le calcul de An .
3. Déterminer les vecteurs x ∈ R3 tels que la suite de vecteurs (An x)n>1 converge
dans R3 . Quelle est alors la limite de cette suite ?
Solution 1 −3−4λ 4 3
1 −4−4λ
4+4λ 0

1
det(A − λI3 ) = 64 1 −4λ 3 = 64 1 −4λ 3 =
−1 4 1−4λ
0 4−4λ 4−4λ

(1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ) 1 −1 0 (1+λ)(1−λ)(−2−4λ)
− 1 −4λ 3 = − 0 1−4λ 3 = − =

4 4 4
0 1 1 0 1 1
1
(1 + λ)(1 − λ)( 2 + λ). Le polynôme caractéristique de A est donc
PA = (X + 1)(X − 1)(X + 21 ). Il est scindé sur R et à racines simples. On en déduit
que A est diagonalisable et ses valeurs propres sont 1, −1 et − 12 les espaces propres
correspondants sont tous de dimension 1.
Soit f l’endomorphisme dont 3
Ä ä la matrice dans la base canonique de R est A.
−7 4 3
1
det(A − I3 ) = 4
1 −4 3 on en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R(1, 1, 1).
Ä −1 −3
4 ä
1 43
1
det(A + I3 ) = 4
1 43 on en déduit que E−1 := ker(f + idR3 ) = R(1, −1, 1).
Ä−1−14 54 3 ä
det(A + 12 I3 ) = 1
4
1 23 on en déduit que E− 1 := ker(f + idR3 ) = R(1, 1, −1).
−1 4 3 2
4. Réduction I

Solution 2 Comme les espaces propres sont supplémentaires les vecteurs


u1 = (−1, 1, 1), u2 = (1, −1, 1) et u3 = (1, 1, −1) forment une base de R3 .
4. Réduction I

Solution 2 Comme les espaces propres sont supplémentaires les vecteurs


u1 = (−1, 1, 1), u2 = (1, −1, 1) et u3 = (1, 1, −1) forment 3
 une basede R . Dans
1 0 0
cette base la matrice de f est la matrice diagonale D := 0 −1 0 .
0 0 − 21
4. Réduction I

Solution 2 Comme les espaces propres sont supplémentaires les vecteurs


u1 = (−1, 1, 1), u2 = (1, −1, 1) et u3 = (1, 1, −1) forment 3
 une basede R . Dans
1 0 0
cette base la matrice de f est la matrice diagonale D := 0 −1 0 . Pour tout
0 0 − 21
m ∈ N la matrice de fm dans cette même base estDm et par conséquent
(−1)m
f m (u1 ) = u1 , f m (u2 ) = (−1)m u2 et f m (u3 ) = 2m u3 .
4. Réduction I

Solution 2 Comme les espaces propres sont supplémentaires les vecteurs


u1 = (−1, 1, 1), u2 = (1, −1, 1) et u3 = (1, 1, −1) forment 3
 une basede R . Dans
1 0 0
cette base la matrice de f est la matrice diagonale D := 0 −1 0 . Pour tout
0 0 − 21
m ∈ N la matrice de fm dans cette même base estDm et par conséquent
(−1)m
f m (u1 ) = u1 , f m (u2 ) = (−1)m u2 et f m (u3 ) = 2m u3 .
Soit x ∈ R3 . Ce vecteur se décompose donc dans la base (u1 , u2 , u3 ) :
4. Réduction I

Solution 2 Comme les espaces propres sont supplémentaires les vecteurs


u1 = (−1, 1, 1), u2 = (1, −1, 1) et u3 = (1, 1, −1) forment 3
 une basede R . Dans
1 0 0
cette base la matrice de f est la matrice diagonale D := 0 −1 0 . Pour tout
0 0 − 21
m ∈ N la matrice de fm dans cette même base est Dm et par conséquent
(−1)m
f m (u1 ) = u1 , f m (u2 ) = (−1)m u2 et f m (u3 ) = 2m u3 .
Soit x ∈ R3 . Ce vecteur se décompose donc dans la base (u1 , u2 , u3 ) : il existe trois
scalaires µ1 , µ2 , µ3 tels que x = µ1 u1 + µ2 u2 + µ3 u3 .
4. Réduction I

Solution 2 Comme les espaces propres sont supplémentaires les vecteurs


u1 = (−1, 1, 1), u2 = (1, −1, 1) et u3 = (1, 1, −1) forment 3
 une basede R . Dans
1 0 0
cette base la matrice de f est la matrice diagonale D := 0 −1 0 . Pour tout
0 0 − 21
m ∈ N la matrice de fm dans cette même base est Dm et par conséquent
(−1)m
f m (u1 ) = u1 , f m (u2 ) = (−1)m u2 et f m (u3 ) = 2m u3 .
Soit x ∈ R3 . Ce vecteur se décompose donc dans la base (u1 , u2 , u3 ) : il existe trois
scalaires µ1 , µ2 , µ3 tels que x = µ1 u1 + µ2 u2 + µ3 u3 . Par conséquent, pour m ∈ N,
(−1)m µ3
f m (x) = µ1 .f m (u1 ) + µ2 .f m (u2 ) + µ3 .f m (u3 ) = µ1 .u1 + (−1)m µ2 .u2 + 2m
(u3 ).
4. Réduction I

Solution 2 Comme les espaces propres sont supplémentaires les vecteurs


u1 = (−1, 1, 1), u2 = (1, −1, 1) et u3 = (1, 1, −1) forment 3
 une basede R . Dans
1 0 0
cette base la matrice de f est la matrice diagonale D := 0 −1 0 . Pour tout
0 0 − 21
m ∈ N la matrice de fm dans cette même base est Dm et par conséquent
(−1)m
f m (u1 ) = u1 , f m (u2 ) = (−1)m u2 et f m (u3 ) = 2m u3 .
Soit x ∈ R3 . Ce vecteur se décompose donc dans la base (u1 , u2 , u3 ) : il existe trois
scalaires µ1 , µ2 , µ3 tels que x = µ1 u1 + µ2 u2 + µ3 u3 . Par conséquent, pour m ∈ N,
(−1)m µ3
f m (x) = µ1 .f m (u1 ) + µ2 .f m (u2 ) + µ3 .f m (u3 ) = µ1 .u1 + (−1)m µ2 .u2 + 2m
(u3 ).
m
Si µ2 = 0 alors la suite (f (x))m∈N converge vers µ1 .u1 .
4. Réduction I

Solution 2 Comme les espaces propres sont supplémentaires les vecteurs


u1 = (−1, 1, 1), u2 = (1, −1, 1) et u3 = (1, 1, −1) forment 3
 une basede R . Dans
1 0 0
cette base la matrice de f est la matrice diagonale D := 0 −1 0 . Pour tout
0 0 − 21
m ∈ N la matrice de fm dans cette même base est Dm et par conséquent
(−1)m
f m (u1 ) = u1 , f m (u2 ) = (−1)m u2 et f m (u3 ) = 2m u3 .
Soit x ∈ R3 . Ce vecteur se décompose donc dans la base (u1 , u2 , u3 ) : il existe trois
scalaires µ1 , µ2 , µ3 tels que x = µ1 u1 + µ2 u2 + µ3 u3 . Par conséquent, pour m ∈ N,
(−1)m µ3
f m (x) = µ1 .f m (u1 ) + µ2 .f m (u2 ) + µ3 .f m (u3 ) = µ1 .u1 + (−1)m µ2 .u2 + 2m
(u3 ).
m
Si µ2 = 0 alors la suite (f (x))m∈N converge vers µ1 .u1 . Par contre si µ2 6= 0 alors
cette suite admet deux valeurs d’adhérence : la suite (f 2m (x))m∈N converge vers
µ1 .u1 + µ2 .u2 et (f 2m+1 (x))m∈N converge vers µ1 .u1 − µ2 .u2 .
4. Réduction I

Solution 2 Comme les espaces propres sont supplémentaires les vecteurs


u1 = (−1, 1, 1), u2 = (1, −1, 1) et u3 = (1, 1, −1) forment 3
 une basede R . Dans
1 0 0
cette base la matrice de f est la matrice diagonale D := 0 −1 0 . Pour tout
0 0 − 21
m ∈ N la matrice de fm dans cette même base est Dm et par conséquent
(−1)m
f m (u1 ) = u1 , f m (u2 ) = (−1)m u2 et f m (u3 ) = 2m u3 .
Soit x ∈ R3 . Ce vecteur se décompose donc dans la base (u1 , u2 , u3 ) : il existe trois
scalaires µ1 , µ2 , µ3 tels que x = µ1 u1 + µ2 u2 + µ3 u3 . Par conséquent, pour m ∈ N,
(−1)m µ3
f m (x) = µ1 .f m (u1 ) + µ2 .f m (u2 ) + µ3 .f m (u3 ) = µ1 .u1 + (−1)m µ2 .u2 + 2m
(u3 ).
m
Si µ2 = 0 alors la suite (f (x))m∈N converge vers µ1 .u1 . Par contre si µ2 6= 0 alors
cette suite admet deux valeurs d’adhérence : la suite (f 2m (x))m∈N converge vers
µ1 .u1 + µ2 .u2 et (f 2m+1 (x))m∈N converge vers µ1 .u1 − µ2 .u2 . Ces deux valeurs sont
distinctes par conséquent (f m (x))m∈N diverge.
4. Réduction I

Solution 2 Comme les espaces propres sont supplémentaires les vecteurs


u1 = (−1, 1, 1), u2 = (1, −1, 1) et u3 = (1, 1, −1) forment 3
 une basede R . Dans
1 0 0
cette base la matrice de f est la matrice diagonale D := 0 −1 0 . Pour tout
0 0 − 21
m ∈ N la matrice de fm dans cette même base est Dm et par conséquent
(−1)m
f m (u1 ) = u1 , f m (u2 ) = (−1)m u2 et f m (u3 ) = 2m u3 .
Soit x ∈ R3 . Ce vecteur se décompose donc dans la base (u1 , u2 , u3 ) : il existe trois
scalaires µ1 , µ2 , µ3 tels que x = µ1 u1 + µ2 u2 + µ3 u3 . Par conséquent, pour m ∈ N,
(−1)m µ3
f m (x) = µ1 .f m (u1 ) + µ2 .f m (u2 ) + µ3 .f m (u3 ) = µ1 .u1 + (−1)m µ2 .u2 + 2m
(u3 ).
m
Si µ2 = 0 alors la suite (f (x))m∈N converge vers µ1 .u1 . Par contre si µ2 6= 0 alors
cette suite admet deux valeurs d’adhérence : la suite (f 2m (x))m∈N converge vers
µ1 .u1 + µ2 .u2 et (f 2m+1 (x))m∈N converge vers µ1 .u1 − µ2 .u2 . Ces deux valeurs sont
distinctes par conséquent (f m (x))m∈N diverge.
Conclusion : (f m (x))m∈N ssi x ∈ Vect(u1 , u3 ) et dans ce cas la limite est µ1 .u1 .
4. Réduction I

Exercice 12 Soient (un )n∈N , (vn )n∈N et (wn )n∈N trois suites réelles définies sous
forme récurrente par u0 = 1, v0 = 1, w0 = −1 et, pour tout n ∈ N par le système
suivant
un+1 = 2un + 3vn − 3wn
®
(S) vn+1 = −un + wn
wn+1 = −un + vn

1. Écrire le système (S) sous la forme matricielle


Ç å
un
Xn+1 = AXn avec Xn = vn pour tout n ∈ N
wn

2. Calculer les valeurs propres de A. En déduire que A est diagonalisable. Proposer


une base B de vecteurs propres de A.
3. Soit P la matrice de passage de la base canonique de R3 à B. Calculer P et
P −1 puis expliciter la matrice B définie par B = P −1 AP.
4. Calculer An pour tout n dans N.
5. En déduire les expressions de un , vn et wn en fonction de n.
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle


4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
Le polynôme caractéristique, PA = −(X + 1)(1 − X )(2 − X ), est donc scindé sur R et
à racines simples.
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
Le polynôme caractéristique, PA = −(X + 1)(1 − X )(2 − X ), est donc scindé sur R et
à racines simples. On en déduit que A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 1,
−1 et 2.
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
Le polynôme caractéristique, PA = −(X + 1)(1 − X )(2 − X ), est donc scindé sur R et
à racines simples. On en déduit que A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 1,
−1 et 2.
Soit f l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique de R3 est A. Les
espaces propres sont tous de dimension 1.
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
Le polynôme caractéristique, PA = −(X + 1)(1 − X )(2 − X ), est donc scindé sur R et
à racines simples. On en déduit que A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 1,
−1 et 2.
Soit f l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique de R3 est A. Les
espaces propres sont ä
tous de dimension 1.
Ä1 3 −3
A − I3 = −1 −1 1 ).
−1 1 −1
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
Le polynôme caractéristique, PA = −(X + 1)(1 − X )(2 − X ), est donc scindé sur R et
à racines simples. On en déduit que A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 1,
−1 et 2.
Soit f l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique de R3 est A. Les
espaces propres sont ä
tous de dimension 1.
Ä1 3 −3
A − I3 = −1 −1 1 ). On en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R.(0, 1, 1).
−1 1 −1
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
Le polynôme caractéristique, PA = −(X + 1)(1 − X )(2 − X ), est donc scindé sur R et
à racines simples. On en déduit que A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 1,
−1 et 2.
Soit f l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique de R3 est A. Les
espaces propres sont ä
tous de dimension 1.
Ä 1 3 −3
A − I3 = −1 −1 1 ). On en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R.(0, 1, 1).
−1 1 −1
Ä 3 3 −3 ä
A + I3 = −1 1 1 ).
−1 1 1
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
Le polynôme caractéristique, PA = −(X + 1)(1 − X )(2 − X ), est donc scindé sur R et
à racines simples. On en déduit que A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 1,
−1 et 2.
Soit f l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique de R3 est A. Les
espaces propres sont ä
tous de dimension 1.
Ä 1 3 −3
A − I3 = −1 −1 1 ). On en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R.(0, 1, 1).
−1 1 −1
Ä 3 3 −3 ä
A + I3 = −1 1 1 ). On en déduit que E−1 := ker(f + idR3 ) = R.(1, 0, 1).
−1 1 1
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
Le polynôme caractéristique, PA = −(X + 1)(1 − X )(2 − X ), est donc scindé sur R et
à racines simples. On en déduit que A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 1,
−1 et 2.
Soit f l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique de R3 est A. Les
espaces propres sont ä
tous de dimension 1.
Ä 1 3 −3
A − I3 = −1 −1 1 ). On en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R.(0, 1, 1).
−1 1 −1
Ä 3 3 −3 ä
A + I3 = −1 1 1 ). On en déduit que E−1 := ker(f + idR3 ) = R.(1, 0, 1).
−1 1 1
Ä 0 3 −3 ä
A − 2I3 = −1 −2 1 ).
−1 1 −2
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
Le polynôme caractéristique, PA = −(X + 1)(1 − X )(2 − X ), est donc scindé sur R et
à racines simples. On en déduit que A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 1,
−1 et 2.
Soit f l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique de R3 est A. Les
espaces propres sont ä
tous de dimension 1.
Ä 1 3 −3
A − I3 = −1 −1 1 ). On en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R.(0, 1, 1).
−1 1 −1
Ä 3 3 −3 ä
A + I3 = −1 1 1 ). On en déduit que E−1 := ker(f + idR3 ) = R.(1, 0, 1).
−1 1 1
Ä 0 3 −3 ä
A − 2I3 = −1 −2 1 ). On en déduit que E2 := ker(f − 2idR3 ) = R.(1, −1, −1).
−1 1 −2
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
Le polynôme caractéristique, PA = −(X + 1)(1 − X )(2 − X ), est donc scindé sur R et
à racines simples. On en déduit que A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 1,
−1 et 2.
Soit f l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique de R3 est A. Les
espaces propres sont ä
tous de dimension 1.
Ä 1 3 −3
A − I3 = −1 −1 1 ). On en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R.(0, 1, 1).
−1 1 −1
Ä3 3 −3 ä
A + I3 = −1 1 1 ). On en déduit que E−1 := ker(f + idR3 ) = R.(1, 0, 1).
−1 1 1
Ä 0 3 −3 ä
A − 2I3 = −1 −2 1 ). On en déduit que E2 := ker(f − 2idR3 ) = R.(1, −1, −1).
−1 1 −2
Les espaces propres sont supplémentaires : si on note u1 = (0, 1, 1), u2 = (1, 0, 1) et
u3 = (1, −1, −1) alors B := (u1 , u2 , u3 ) constitue une base de R3 formée par des
vecteurs propres de f .
4. Réduction I

Solution 1 On peut écrire le système (S) sous la forme matricielle

−3
Ç å Ç å
2 3 un
Xn+1 = AXn avec A= −1 0 1 et Xn = vn pour tout n ∈ N
−1 1 0 wn
2−λ 3 −3 2−λ 3 −3
Solution 2 det(A − λI3 ) =
−1 −λ 1 ) = −1 −λ 1 =

2−λ 3 −3 −1 1 −λ 0 1+λ −1−λ
2−λ 3 0
2−λ 3 −3
(1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1 = (1 + λ) −1 −λ 1−λ =

0 1+λ −1−λ
2−λ 0 1 −1 0 1 0
3 0
(1 + λ)(1 − λ) −1 −λ 1 = −(1 + λ)(1 − λ)(2 − λ).

0 1 0
Le polynôme caractéristique, PA = −(X + 1)(1 − X )(2 − X ), est donc scindé sur R et
à racines simples. On en déduit que A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 1,
−1 et 2.
Soit f l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique de R3 est A. Les
espaces propres sont ä
tous de dimension 1.
Ä 1 3 −3
A − I3 = −1 −1 1 ). On en déduit que E1 := ker(f − idR3 ) = R.(0, 1, 1).
−1 1 −1
Ä3 3 −3 ä
A + I3 = −1 1 1 ). On en déduit que E−1 := ker(f + idR3 ) = R.(1, 0, 1).
−1 1 1
Ä 0 3 −3 ä
A − 2I3 = −1 −2 1 ). On en déduit que E2 := ker(f − 2idR3 ) = R.(1, −1, −1).
−1 1 −2
Les espaces propres sont supplémentaires : si on note u1 = (0, 1, 1), u2 = (1, 0, 1) et
u3 = (1, −1, −1) alors B := (u1 , u2 , u3 ) constitue une base de R3 formée par des
vecteurs propres de f .
4. Réduction I

3
Solution ä matrice de passage de la base canonique de R à B est
Ä 3 La
01 1
P= 1 0 −1 .
1 1 −1
4. Réduction I

3
Solution ä matrice de passage de la base canonique de R à B est
Ä 3 La
01 1
P= 1 0 −1 . La matrice B = P −1 AP est donc la matrice de f dans la base B :
1 1 −1 Ä1 0 0
ä
comme f (u1 ) = u1 , f (u2 ) = −u2 f (u3 ) = 2u3 on a B = 0 −1 0 .
0 0 2
4. Réduction I

3
Solution ä matrice de passage de la base canonique de R à B est
Ä 3 La
01 1
P= 1 0 −1 . La matrice B = P −1 AP est donc la matrice de f dans la base B :
1 1 −1 Ä1 0 0
ä
comme f (u1 ) = u1 , f (u2 ) = −u2 f (u3 ) = 2u3 on a B = 0 −1 0 .
0 0 2
Solution 4 On en déduit que A= PBP −1 puis que pour tout n ∈ N,
1 0 0

An = PB n P −1 = P 0 (−1)n 0 P −1 .
0 0 2n
4. Réduction I

3
Solution ä matrice de passage de la base canonique de R à B est
Ä 3 La
01 1
P= 1 0 −1 . La matrice B = P −1 AP est donc la matrice de f dans la base B :
1 1 −1 Ä1 0 0
ä
comme f (u1 ) = u1 , f (u2 ) = −u2 f (u3 ) = 2u3 on a B = 0 −1 0 .
0 0 2
Solution 4 On en déduit que A= PBP −1 puis que pour tout n ∈ N,
1 0 0

An = PB n P −1 = P 0 (−1)n 0 P −1 .
0 0 2n
Calculons P −1 en échelonant la matrice augmentée (P|I3 ) :
4. Réduction I

3
Solution ä matrice de passage de la base canonique de R à B est
Ä 3 La
01 1
P= 1 0 −1 . La matrice B = P −1 AP est donc la matrice de f dans la base B :
1 1 −1 Ä1 0 0
ä
comme f (u1 ) = u1 , f (u2 ) = −u2 f (u3 ) = 2u3 on a B = 0 −1 0 .
0 0 2
Solution 4 On en déduit que A= PBP −1 puis que pour tout n ∈ N,
1 0 0

An = PB n P −1 = P 0 (−1)n 0 P −1 .
0 0 2n
Calculons
Å P −1 en échelonant
ã laÅmatrice augmentée (P|I3ã
):
0 1 1 1 0 0 1 0 −1 0 1 0
1 0 −1 0 1 0 ∼ 0 1 1 1 0 0 ∼
1 1 −1 0 0 1 l 1 1 −1 0 0 1 l
Å ã Å ã
1 0 −1 0 1 0 1 0 −1 0 1 0
0 1 1 1 0 0 ∼ 0 1 0 0 −1 1 ∼
0 1 0 0 −1 1 l 0 1 1 1 0 0 l
Å ã Å ã
1 0 −1 0 1 0 1 0 0 1 2 −1
0 1 0 0 −1 1 ∼ 0 1 0 0 −1 1 .
0 0 1 1 1 −1 l 0 0 1 1 1 −1
4. Réduction I

3
Solution ä matrice de passage de la base canonique de R à B est
Ä 3 La
01 1
P= 1 0 −1 . La matrice B = P −1 AP est donc la matrice de f dans la base B :
1 1 −1 Ä1 0 0
ä
comme f (u1 ) = u1 , f (u2 ) = −u2 f (u3 ) = 2u3 on a B = 0 −1 0 .
0 0 2
Solution 4 On en déduit que A= PBP −1 puis que pour tout n ∈ N,
1 0 0

An = PB n P −1 = P 0 (−1)n 0 P −1 .
0 0 2n
Calculons
Å P −1 en échelonant
ã laÅmatrice augmentée (P|I3ã
):
0 1 1 1 0 0 1 0 −1 0 1 0
1 0 −1 0 1 0 ∼ 0 1 1 1 0 0 ∼
1 1 −1 0 0 1 l 1 1 −1 0 0 1 l
Å ã Å ã
1 0 −1 0 1 0 1 0 −1 0 1 0
0 1 1 1 0 0 ∼ 0 1 0 0 −1 1 ∼
0 1 0 0 −1 1 l 0 1 1 1 0 0 l
Å ã Å ã
1 0 −1 0 1 0 1 0 0 1 2 −1
0 1 0 0 −1 1 ∼ 0 1 0 0 −1 1 .
0 0 1 1 1 −1 l 0 0 1 1 1 −1
1 2 −1
Ä ä
On a donc P −1 = 0 −1 1
1 1 −1
4. Réduction I

3
Solution ä matrice de passage de la base canonique de R à B est
Ä 3 La
01 1
P= 1 0 −1 . La matrice B = P −1 AP est donc la matrice de f dans la base B :
1 1 −1 Ä1 0 0
ä
comme f (u1 ) = u1 , f (u2 ) = −u2 f (u3 ) = 2u3 on a B = 0 −1 0 .
0 0 2
Solution 4 On en déduit que A= PBP −1 puis que pour tout n ∈ N,
1 0 0

An = PB n P −1 = P 0 (−1)n 0 P −1 .
0 0 2n
Calculons
Å P −1 en échelonant
ã laÅmatrice augmentée (P|I3ã
):
0 1 1 1 0 0 1 0 −1 0 1 0
1 0 −1 0 1 0 ∼ 0 1 1 1 0 0 ∼
1 1 −1 0 0 1 l 1 1 −1 0 0 1 l
Å ã Å ã
1 0 −1 0 1 0 1 0 −1 0 1 0
0 1 1 1 0 0 ∼ 0 1 0 0 −1 1 ∼
0 1 0 0 −1 1 l 0 1 1 1 0 0 l
Å ã Å ã
1 0 −1 0 1 0 0 1
0 1 2 −1
0 1 0 0 −1 1 ∼ 1 0
0 0 −1 1 .
0 0 1 1 1 −1 l 0 0
1 1 1 −1
1 0 ä0
Ä 1 2 −1 ä 01 1
Ä  Ä1 2 −1 ä
On a donc P −1 = 0 −1 1 et An = 1 0 −1 . 0 (−1)n 0 . 0 −1 1 =
1 1 −1 1 1 −1 0 0 2n 1 1 −1
n n
2n 2n −(−1)n (−1)n −2n
Å ãÄ Å ã
0 (−1) (2) 1 2 −1 ä
1 0 −(2)n 0 −1 1 = 1−2n 2−2n 2n −1 .
1 (−1)n −(2)n 1 1 −1 1−2n 2−2n −(−1)n (−1)n +2n −1
4. Réduction I

Solution 5 En utilisant la relation Xn+1 = AXn trouvée plus haut et une récurrence
on obtient

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0
4. Réduction I

Solution 5 En utilisant la relation Xn+1 = AXn trouvée plus haut et une récurrence
on obtient

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0

d’où les expressions de un , vn et wn en fonction de n :


4. Réduction I

Solution 5 En utilisant la relation Xn+1 = AXn trouvée plus haut et une récurrence
on obtient

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0

d’où les expressions de un , vn et wn en fonction de n :


®
un = n n n n
2 u0 + (2 − (−1) )v0 + ((−1) − 2 )w0 n

vn = (1 − 2n )u0 + (2 − 2n )v0 + (2n − 1)w0


wn = (1 − 2n )u0 + (2 − 2n − (−1)n )v0 + ((−1)n + 2n − 1)w0
4. Réduction I

Solution 5 En utilisant la relation Xn+1 = AXn trouvée plus haut et une récurrence
on obtient

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0

d’où les expressions de un , vn et wn en fonction de n :


® n n n
un = 2 u0 + (2 − (−1) )v0 + ((−1) − 2 )w0 n n

vn = (1 − 2n )u0 + (2 − 2n )v0 + (2n − 1)w0


wn = (1 − 2n )u0 + (2 − 2n − (−1)n )v0 + ((−1)n + 2n − 1)w0
Ou encore compte tenu des valeurs de u0 , v0 et w0 :
un = 3.2n − 2.(−1)n
®
vn = 4 − 3.2n
wn = 4 − 3.2n − 2.(−1)n
4. Réduction I

 
2 −1
Exercice 13 Soit A = .
3 −1

1. Vérifier par un calcul direct que A3 = −I2 . En déduire une expression de An .


2. Retrouver ce résultat en diagonalisant (sur C) la matrice A.
4. Réduction I

 
2 −1
Exercice 13 Soit A = .
3 −1

1. Vérifier par un calcul direct que A3 = −I2 . En déduire une expression de An .


2. Retrouver ce résultat en diagonalisant (sur C) la matrice A.
   
1 −1 −1 0
Solution 1 On a A2 = , et donc A3 = .
3 −2 0 −1
On en déduit facilement que pour tout k ∈ N on a :
4. Réduction I

 
2 −1
Exercice 13 Soit A = .
3 −1

1. Vérifier par un calcul direct que A3 = −I2 . En déduire une expression de An .


2. Retrouver ce résultat en diagonalisant (sur C) la matrice A.
   
1 −1 −1 0
Solution 1 On a A2 = , et donc A3 = .
3 −2 0 −1
On en déduit facilement que pour tout k ∈ N on a :

A3k = (−1)k I2 , A3k+1 = (−1)k A et A3k+2 = (−1)k A2


4. Réduction I

 
2 −1
Exercice 13 Soit A = .
3 −1

1. Vérifier par un calcul direct que A3 = −I2 . En déduire une expression de An .


2. Retrouver ce résultat en diagonalisant (sur C) la matrice A.
   
1 −1 −1 0
Solution 1 On a A2 = , et donc A3 = .
3 −2 0 −1
On en déduit facilement que pour tout k ∈ N on a :

A3k = (−1)k I2 , A3k+1 = (−1)k A et A3k+2 = (−1)k A2

On peut obtenir le même résultat


en diagonalisant A (sur C) :
−1
det(A − λI2 ) = 2−λ 2
3 −1−λ = (2 − λ)(−1 − λ) + 3 = λ − λ + 1.
4. Réduction I

 
2 −1
Exercice 13 Soit A = .
3 −1

1. Vérifier par un calcul direct que A3 = −I2 . En déduire une expression de An .


2. Retrouver ce résultat en diagonalisant (sur C) la matrice A.
   
1 −1 −1 0
Solution 1 On a A2 = , et donc A3 = .
3 −2 0 −1
On en déduit facilement que pour tout k ∈ N on a :

A3k = (−1)k I2 , A3k+1 = (−1)k A et A3k+2 = (−1)k A2

On peut obtenir le même résultat


en diagonalisant A (sur C) :
−1
det(A − λI2 ) = 2−λ 2
3 −1−λ = (2 − λ)(−1 − λ) + 3 = λ − λ + 1. Le polynôme
caractéristique PA = X 2 − X + 1 a un discriminant strictement négatif et admet deux
racines complexes conjuguées :
4. Réduction I

 
2 −1
Exercice 13 Soit A = .
3 −1

1. Vérifier par un calcul direct que A3 = −I2 . En déduire une expression de An .


2. Retrouver ce résultat en diagonalisant (sur C) la matrice A.
   
1 −1 −1 0
Solution 1 On a A2 = , et donc A3 = .
3 −2 0 −1
On en déduit facilement que pour tout k ∈ N on a :

A3k = (−1)k I2 , A3k+1 = (−1)k A et A3k+2 = (−1)k A2

On peut obtenir le même résultat


en diagonalisant A (sur C) :
−1
det(A − λI2 ) = 2−λ 2
3 −1−λ = (2 − λ)(−1 − λ) + 3 = λ − λ + 1. Le polynôme
caractéristique PA = X 2 − X + 1 a un discriminant

strictement

négatif et admet deux
racines complexes conjuguées : λ1 = 1+i2 3 et λ2 = 1−i2 3 .
4. Réduction I

 
2 −1
Exercice 13 Soit A = .
3 −1

1. Vérifier par un calcul direct que A3 = −I2 . En déduire une expression de An .


2. Retrouver ce résultat en diagonalisant (sur C) la matrice A.
   
1 −1 −1 0
Solution 1 On a A2 = , et donc A3 = .
3 −2 0 −1
On en déduit facilement que pour tout k ∈ N on a :

A3k = (−1)k I2 , A3k+1 = (−1)k A et A3k+2 = (−1)k A2

On peut obtenir le même résultat


en diagonalisant A (sur C) :
−1
det(A − λI2 ) = 2−λ 2
3 −1−λ = (2 − λ)(−1 − λ) + 3 = λ − λ + 1. Le polynôme
caractéristique PA = X 2 − X + 1 a un discriminant

strictement

négatif et admet deux
racines complexes conjuguées : λ1 = 1+i2 3 et λ2 = 1−i2 3 . Ce sont les valeurs propres
de l’endomorphisme g de C2 dont la matrice dans la base canonique est A.
4. Réduction I

 
2 −1
Exercice 13 Soit A = .
3 −1

1. Vérifier par un calcul direct que A3 = −I2 . En déduire une expression de An .


2. Retrouver ce résultat en diagonalisant (sur C) la matrice A.
   
1 −1 −1 0
Solution 1 On a A2 = , et donc A3 = .
3 −2 0 −1
On en déduit facilement que pour tout k ∈ N on a :

A3k = (−1)k I2 , A3k+1 = (−1)k A et A3k+2 = (−1)k A2

On peut obtenir le même résultat


en diagonalisant A (sur C) :
−1
det(A − λI2 ) = 2−λ 2
3 −1−λ = (2 − λ)(−1 − λ) + 3 = λ − λ + 1. Le polynôme
caractéristique PA = X 2 − X + 1 a un discriminant

strictement

négatif et admet deux
racines complexes conjuguées : λ1 = 1+i2 3 et λ2 = 1−i2 3 . Ce sont les valeurs propres
de l’endomorphisme g de C2 dont la matrice dans la base canonique est A. Comme
leur multiplicité algébrique est 1 on en déduit que A est diagonalisable sur C.
4. Réduction I

 
2 −1
Exercice 13 Soit A = .
3 −1

1. Vérifier par un calcul direct que A3 = −I2 . En déduire une expression de An .


2. Retrouver ce résultat en diagonalisant (sur C) la matrice A.
   
1 −1 −1 0
Solution 1 On a A2 = , et donc A3 = .
3 −2 0 −1
On en déduit facilement que pour tout k ∈ N on a :

A3k = (−1)k I2 , A3k+1 = (−1)k A et A3k+2 = (−1)k A2

On peut obtenir le même résultat


en diagonalisant A (sur C) :
−1
det(A − λI2 ) = 2−λ 2
3 −1−λ = (2 − λ)(−1 − λ) + 3 = λ − λ + 1. Le polynôme
caractéristique PA = X 2 − X + 1 a un discriminant

strictement

négatif et admet deux
racines complexes conjuguées : λ1 = 1+i2 3 et λ2 = 1−i2 3 . Ce sont les valeurs propres
de l’endomorphisme g de C2 dont la matrice dans la base canonique est A. Comme
leur multiplicitéalgébrique

est 1 on en déduit que A est

diagonalisable sur C. D’autre
3−i 3
  −3−i 3

9+3
Ä ä
part A − λ1 .I2 = 2
−1
√ ∼ 4 2 √ ∼ 3 − 3+i2 3

−3−i 3 −3−i 3 0 0
3 2
l 3 2
l l
Ä √ ä
3 −iλ2
.
0 0
4. Réduction I

 
2 −1
Exercice 13 Soit A = .
3 −1

1. Vérifier par un calcul direct que A3 = −I2 . En déduire une expression de An .


2. Retrouver ce résultat en diagonalisant (sur C) la matrice A.
   
1 −1 −1 0
Solution 1 On a A2 = , et donc A3 = .
3 −2 0 −1
On en déduit facilement que pour tout k ∈ N on a :

A3k = (−1)k I2 , A3k+1 = (−1)k A et A3k+2 = (−1)k A2

On peut obtenir le même résultat


en diagonalisant A (sur C) :
−1
det(A − λI2 ) = 2−λ 2
3 −1−λ = (2 − λ)(−1 − λ) + 3 = λ − λ + 1. Le polynôme
caractéristique PA = X 2 − X + 1 a un discriminant

strictement

négatif et admet deux
racines complexes conjuguées : λ1 = 1+i2 3 et λ2 = 1−i2 3 . Ce sont les valeurs propres
de l’endomorphisme g de C2 dont la matrice dans la base canonique est A. Comme
leur multiplicitéalgébrique

est 1 on en déduit que A est

diagonalisable sur C. D’autre
3−i 3
  −3−i 3

9+3
Ä ä
part A − λ1 .I2 = 2
−1
√ ∼ 4 2 √ ∼ 3 − 3+i2 3

−3−i 3 −3−i 3 0 0
3 2
l 3 2
l l
Ä √ ä √
3 −iλ2
0 0
. Il vient que Eλ1 := ker(g − λ1 .idC2 ) = C.(λ2 , −i 3).
4. Réduction I

 
2 −1
Exercice 13 Soit A = .
3 −1

1. Vérifier par un calcul direct que A3 = −I2 . En déduire une expression de An .


2. Retrouver ce résultat en diagonalisant (sur C) la matrice A.
   
1 −1 −1 0
Solution 1 On a A2 = , et donc A3 = .
3 −2 0 −1
On en déduit facilement que pour tout k ∈ N on a :

A3k = (−1)k I2 , A3k+1 = (−1)k A et A3k+2 = (−1)k A2

On peut obtenir le même résultat


en diagonalisant A (sur C) :
−1
det(A − λI2 ) = 2−λ 2
3 −1−λ = (2 − λ)(−1 − λ) + 3 = λ − λ + 1. Le polynôme
caractéristique PA = X 2 − X + 1 a un discriminant

strictement

négatif et admet deux
racines complexes conjuguées : λ1 = 1+i2 3 et λ2 = 1−i2 3 . Ce sont les valeurs propres
de l’endomorphisme g de C2 dont la matrice dans la base canonique est A. Comme
leur multiplicitéalgébrique

est 1 on en déduit que A est

diagonalisable sur C. D’autre
3−i 3
  −3−i 3

9+3
Ä ä
part A − λ1 .I2 = 2
−1
√ ∼ 4 2 √ ∼ 3 − 3+i2 3

−3−i 3 −3−i 3 0 0
3 2
l 3 2
l l
Ä √ ä √
3 −iλ2
0 0
. Il vient que Eλ1 := ker(g − λ1 .idC2 ) = C.(λ2 , −i 3).
En utilisant que A est à coefficients
√ réels et λ̄2 = λ1 on trouve
Eλ2 := ker(g − λ2 .idC2 ) = C(λ1 , i 3).
4. Réduction I

λ1 0

En utilisant la formule de changement de base on a A = PDP −1 où D = 0 λ2 ,
λ

Å ã
λ√ λ
Ä ä 1 i √1
i √3 −λ1

P= 2 √1
−i 3 i 3
et P −1 = − √i = λ
3
.
3 i 3 λ2 1 −i √2
3
4. Réduction I

λ1 0

En utilisant la formule de changement de base on a A = PDP −1 où D = 0 λ2 ,
λ

Å ã
λ√ λ
Ä ä 1 i √1
i √3 −λ1

P= 2 √1
−i 3 i 3
et P −1 = − √i = λ
3
.
3 i 3 λ2 1 −i √2
3
λ
Å ã
1 i √1
λ√ λ λ1 m 0
 
Enfin, pour tout m ∈ N on a Am = PD m P −1 = 2 √1
−i 3 i 3
. 0 λ2 m
. 3
λ =
1 −i √2
3
äÅ λ
ã
1 i √1 λ1 m−1 +λ2 m−1 √i (λ1 m −λ2 m )
Ä m m
 
λ√
2 λ1 λ
√1 λ2 3
−i 3λ1 m i 3λ2 m
. λ = √ 3 .=
1 −i √2 −i 3(λ1 m −λ2 m ) λ1 m+1 +λ2 m+1
3
m−1 2 m sin(mπ/3)
   
2 <e(λ1 ) − √ =m(λ1 ) cos((m−1)π/3) − √
√ 3 =2 √ 3 .
2 3 =m(λ1 m ) 2 <e(λ1 m+1 ) 3 sin(mπ/3) cos((m+1)π/3)
4. Réduction I

λ1 0

En utilisant la formule de changement de base on a A = PDP −1 où D = 0 λ2 ,
λ

Å ã
λ√ λ
Ä ä 1 i √1
i √3 −λ1

P= 2 √1
−i 3 i 3
et P −1 = − √i = λ
3
.
3 i 3 λ2 1 −i √2
3
λ
Å ã
1 i √1
λ√ λ λ1 m 0
 
Enfin, pour tout m ∈ N on a Am = PD m P −1 = 2 √1
−i 3 i 3
. 0 λ2 m
. 3
λ =
1 −i √2
3
äÅ λ
ã
1 i √1 λ1 m−1 +λ2 m−1 √i (λ1 m −λ2 m )
Ä m m
 
λ√
2 λ1 λ
√1 λ2 3
−i 3λ1 m i 3λ2 m
. λ = √ 3 .=
1 −i √2 −i 3(λ1 m −λ2 m ) λ1 m+1 +λ2 m+1
3
m−1 2 m sin(mπ/3)
   
2 <e(λ1 ) − √ =m(λ1 ) cos((m−1)π/3) − √
√ 3 =2 √ 3 .
2 3 =m(λ1 m ) 2 <e(λ1 m+1 ) 3 sin(mπ/3) cos((m+1)π/3)
Il ne reste plus qu’a vérifier ce que valent ces expressions en fonction de m.
4. Réduction I

λ1 0

En utilisant la formule de changement de base on a A = PDP −1 où D = 0 λ2 ,
λ

Å ã
λ√ λ
Ä ä 1 i √1
i √3 −λ1

P= 2 √1
−i 3 i 3
et P −1 = − √i = λ
3
.
3 i 3 λ2 1 −i √2
3
λ
Å ã
1 i √1
λ√ λ λ1 m 0
 
Enfin, pour tout m ∈ N on a Am = PD m P −1 = 2 √1
−i 3 i 3
. 0 λ2 m
. 3
λ =
1 −i √2
3
äÅ λ
ã
1 i √1 λ1 m−1 +λ2 m−1 √i (λ1 m −λ2 m )
Ä m m
 
λ√
2 λ1 λ
√1 λ2 3
−i 3λ1 m i 3λ2 m
. λ = √ 3 .=
1 −i √2 −i 3(λ1 m −λ2 m ) λ1 m+1 +λ2 m+1
3
m−1 2 m sin(mπ/3)
   
2 <e(λ1 ) − √ =m(λ1 ) cos((m−1)π/3) − √
√ 3 =2 √ 3 .
2 3 =m(λ1 m ) 2 <e(λ1 m+1 ) 3 sin(mπ/3) cos((m+1)π/3)
Il ne reste plus qu’a vérifier ce que valent ces expressions en fonction de m. Si par
exemple m = 3k + 2 alors cos((m − 1)π/3) = cos(kπ + π/3) = (−1)k cos(π/3) 12 ,
cos((m + 1)π/3) = cos((k + 1)π) = (−1) k+1 ,

sin(mπ/3) = sin(kπ + 2π/3) = (−1)k 23 .
1 −1

Et donc A3k+2 = (−1)k 3 −2 = (−1)k A2 .
4. Réduction I

Exercice 14 [suite récurrente linéaire d’ordre 2, cas diagonalisable]


I. Structure des solutions d’une équation de récurrence linéaire d’ordre 2. On
considère l’ensemble S des suites (un )n>0 à valeurs réelles.
1. Montrer que S forme un espace vectoriel. On précisera quelles sont les
opérations d’addition et de multiplication par un scalaire, ainsi que le vecteur
nul.
2. On considère la relation de récurrence suivante, pour une suite (un )n>0 de réels :

3
∀n ∈ N, un+2 = un + un+1 . (1)
2

Montrer que l’ensemble E des suites (un )n>0 qui vérifient l’équation de
récurrence (1) est un sous-espace vectoriel de S.
3. Donner une base de E et en préciser la dimension. (Indication : on pourra vérifier
que l’application f : E → R2 définie par f (u) = uu01 est un isomorphisme.)

4. Réduction I

Rappel
Si V est un K-espace vectoriel et si E est un ensemble non vide alors l’ensemble
A(E , V ) des applications de E dans V peut être muni d’
– une loi interne : si f , g ∈ A(E , V ) alors f + g est définie par :
pour tout x ∈ E , (f + g )(x) := f (x) + g (x)
4. Réduction I

Rappel
Si V est un K-espace vectoriel et si E est un ensemble non vide alors l’ensemble
A(E , V ) des applications de E dans V peut être muni d’
– une loi interne : si f , g ∈ A(E , V ) alors f + g est définie par :
pour tout x ∈ E , (f + g )(x) := f (x) + g (x)
– Une loi externe : si f ∈ A(E , V ) et λ ∈ K alors λ.f est définie par :
pour tout x ∈ E , (λ.f )(x) := λ.f (x)
4. Réduction I

Rappel
Si V est un K-espace vectoriel et si E est un ensemble non vide alors l’ensemble
A(E , V ) des applications de E dans V peut être muni d’
– une loi interne : si f , g ∈ A(E , V ) alors f + g est définie par :
pour tout x ∈ E , (f + g )(x) := f (x) + g (x)
– Une loi externe : si f ∈ A(E , V ) et λ ∈ K alors λ.f est définie par :
pour tout x ∈ E , (λ.f )(x) := λ.f (x)
Ces opérations sont bien définies du fait que V est un K-espace vectoriel. Muni de ces
deux opérations A(E , V ) est lui même un K-espace vectoriel.
4. Réduction I

Rappel
Si V est un K-espace vectoriel et si E est un ensemble non vide alors l’ensemble
A(E , V ) des applications de E dans V peut être muni d’
– une loi interne : si f , g ∈ A(E , V ) alors f + g est définie par :
pour tout x ∈ E , (f + g )(x) := f (x) + g (x)
– Une loi externe : si f ∈ A(E , V ) et λ ∈ K alors λ.f est définie par :
pour tout x ∈ E , (λ.f )(x) := λ.f (x)
Ces opérations sont bien définies du fait que V est un K-espace vectoriel. Muni de ces
deux opérations A(E , V ) est lui même un K-espace vectoriel.

Solution 1 L’ensemble des suites réelles n’est rien d’autre que l’ensemble A(N, R).
4. Réduction I

Rappel
Si V est un K-espace vectoriel et si E est un ensemble non vide alors l’ensemble
A(E , V ) des applications de E dans V peut être muni d’
– une loi interne : si f , g ∈ A(E , V ) alors f + g est définie par :
pour tout x ∈ E , (f + g )(x) := f (x) + g (x)
– Une loi externe : si f ∈ A(E , V ) et λ ∈ K alors λ.f est définie par :
pour tout x ∈ E , (λ.f )(x) := λ.f (x)
Ces opérations sont bien définies du fait que V est un K-espace vectoriel. Muni de ces
deux opérations A(E , V ) est lui même un K-espace vectoriel.

Solution 1 L’ensemble des suites réelles n’est rien d’autre que l’ensemble A(N, R).
Comme R est naturellement un R-espace vectoriel, les opérations définies ci-dessus
permettent de munir S d’une structure de R-espace vectoriel.
4. Réduction I

Rappel
Si V est un K-espace vectoriel et si E est un ensemble non vide alors l’ensemble
A(E , V ) des applications de E dans V peut être muni d’
– une loi interne : si f , g ∈ A(E , V ) alors f + g est définie par :
pour tout x ∈ E , (f + g )(x) := f (x) + g (x)
– Une loi externe : si f ∈ A(E , V ) et λ ∈ K alors λ.f est définie par :
pour tout x ∈ E , (λ.f )(x) := λ.f (x)
Ces opérations sont bien définies du fait que V est un K-espace vectoriel. Muni de ces
deux opérations A(E , V ) est lui même un K-espace vectoriel.

Solution 1 L’ensemble des suites réelles n’est rien d’autre que l’ensemble A(N, R).
Comme R est naturellement un R-espace vectoriel, les opérations définies ci-dessus
permettent de munir S d’une structure de R-espace vectoriel. Le vecteur nulle est la
suite nulle que nous noterons θ (on a donc θn = 0 pour tout n ∈ N).
4. Réduction I

Rappel
Si V est un K-espace vectoriel et si E est un ensemble non vide alors l’ensemble
A(E , V ) des applications de E dans V peut être muni d’
– une loi interne : si f , g ∈ A(E , V ) alors f + g est définie par :
pour tout x ∈ E , (f + g )(x) := f (x) + g (x)
– Une loi externe : si f ∈ A(E , V ) et λ ∈ K alors λ.f est définie par :
pour tout x ∈ E , (λ.f )(x) := λ.f (x)
Ces opérations sont bien définies du fait que V est un K-espace vectoriel. Muni de ces
deux opérations A(E , V ) est lui même un K-espace vectoriel.

Solution 1 L’ensemble des suites réelles n’est rien d’autre que l’ensemble A(N, R).
Comme R est naturellement un R-espace vectoriel, les opérations définies ci-dessus
permettent de munir S d’une structure de R-espace vectoriel. Le vecteur nulle est la
suite nulle que nous noterons θ (on a donc θn = 0 pour tout n ∈ N).
Solution 2 Il suffit de vérifier
4. Réduction I

Rappel
Si V est un K-espace vectoriel et si E est un ensemble non vide alors l’ensemble
A(E , V ) des applications de E dans V peut être muni d’
– une loi interne : si f , g ∈ A(E , V ) alors f + g est définie par :
pour tout x ∈ E , (f + g )(x) := f (x) + g (x)
– Une loi externe : si f ∈ A(E , V ) et λ ∈ K alors λ.f est définie par :
pour tout x ∈ E , (λ.f )(x) := λ.f (x)
Ces opérations sont bien définies du fait que V est un K-espace vectoriel. Muni de ces
deux opérations A(E , V ) est lui même un K-espace vectoriel.

Solution 1 L’ensemble des suites réelles n’est rien d’autre que l’ensemble A(N, R).
Comme R est naturellement un R-espace vectoriel, les opérations définies ci-dessus
permettent de munir S d’une structure de R-espace vectoriel. Le vecteur nulle est la
suite nulle que nous noterons θ (on a donc θn = 0 pour tout n ∈ N).
Solution 2 Il suffit de vérifier
– θ ∈ E : 0 + 32 0 = 0.
4. Réduction I

Rappel
Si V est un K-espace vectoriel et si E est un ensemble non vide alors l’ensemble
A(E , V ) des applications de E dans V peut être muni d’
– une loi interne : si f , g ∈ A(E , V ) alors f + g est définie par :
pour tout x ∈ E , (f + g )(x) := f (x) + g (x)
– Une loi externe : si f ∈ A(E , V ) et λ ∈ K alors λ.f est définie par :
pour tout x ∈ E , (λ.f )(x) := λ.f (x)
Ces opérations sont bien définies du fait que V est un K-espace vectoriel. Muni de ces
deux opérations A(E , V ) est lui même un K-espace vectoriel.

Solution 1 L’ensemble des suites réelles n’est rien d’autre que l’ensemble A(N, R).
Comme R est naturellement un R-espace vectoriel, les opérations définies ci-dessus
permettent de munir S d’une structure de R-espace vectoriel. Le vecteur nulle est la
suite nulle que nous noterons θ (on a donc θn = 0 pour tout n ∈ N).
Solution 2 Il suffit de vérifier
– θ ∈ E : 0 + 32 0 = 0.
– E est stable par combinaison linéaire :
4. Réduction I

Rappel
Si V est un K-espace vectoriel et si E est un ensemble non vide alors l’ensemble
A(E , V ) des applications de E dans V peut être muni d’
– une loi interne : si f , g ∈ A(E , V ) alors f + g est définie par :
pour tout x ∈ E , (f + g )(x) := f (x) + g (x)
– Une loi externe : si f ∈ A(E , V ) et λ ∈ K alors λ.f est définie par :
pour tout x ∈ E , (λ.f )(x) := λ.f (x)
Ces opérations sont bien définies du fait que V est un K-espace vectoriel. Muni de ces
deux opérations A(E , V ) est lui même un K-espace vectoriel.

Solution 1 L’ensemble des suites réelles n’est rien d’autre que l’ensemble A(N, R).
Comme R est naturellement un R-espace vectoriel, les opérations définies ci-dessus
permettent de munir S d’une structure de R-espace vectoriel. Le vecteur nulle est la
suite nulle que nous noterons θ (on a donc θn = 0 pour tout n ∈ N).
Solution 2 Il suffit de vérifier
– θ ∈ E : 0 + 32 0 = 0.
– E est stable par combinaison linéaire : si u = (un )n∈N , v = (vn )n∈N ∈ E et si
λ, µ ∈ R alors λu + µv est la suite dont le terme général est λun + µvn . Or pour
tout n ∈ N, λun+2 + µvn+2 = λ(un + 23 un+1 ) + µ(vn + 32 vn+1 ) =
(λun + µvn ) + 32 (λun+1 + µvn+1 ).
4. Réduction I

Rappel
Si V est un K-espace vectoriel et si E est un ensemble non vide alors l’ensemble
A(E , V ) des applications de E dans V peut être muni d’
– une loi interne : si f , g ∈ A(E , V ) alors f + g est définie par :
pour tout x ∈ E , (f + g )(x) := f (x) + g (x)
– Une loi externe : si f ∈ A(E , V ) et λ ∈ K alors λ.f est définie par :
pour tout x ∈ E , (λ.f )(x) := λ.f (x)
Ces opérations sont bien définies du fait que V est un K-espace vectoriel. Muni de ces
deux opérations A(E , V ) est lui même un K-espace vectoriel.

Solution 1 L’ensemble des suites réelles n’est rien d’autre que l’ensemble A(N, R).
Comme R est naturellement un R-espace vectoriel, les opérations définies ci-dessus
permettent de munir S d’une structure de R-espace vectoriel. Le vecteur nulle est la
suite nulle que nous noterons θ (on a donc θn = 0 pour tout n ∈ N).
Solution 2 Il suffit de vérifier
– θ ∈ E : 0 + 32 0 = 0.
– E est stable par combinaison linéaire : si u = (un )n∈N , v = (vn )n∈N ∈ E et si
λ, µ ∈ R alors λu + µv est la suite dont le terme général est λun + µvn . Or pour
tout n ∈ N, λun+2 + µvn+2 = λ(un + 23 un+1 ) + µ(vn + 32 vn+1 ) =
(λun + µvn ) + 32 (λun+1 + µvn+1 ). On en déduit que λu + µv ∈ E
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire :
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective :
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective :
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective : si (a, b) ∈ R2 alors il existe u ∈ E tel que f (u) = (a, b) : u est
entièrement définie par les conditions :
– u0 = a
– u1 = b
– pour tout n > 2, un = un−2 + 23 un−1
u0 et u1 sont donnés par les deux premières égalité. Le reste des termes est défini par
récurrence grâce à la relation ci-dessus.
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective : si (a, b) ∈ R2 alors il existe u ∈ E tel que f (u) = (a, b) : u est
entièrement définie par les conditions :
– u0 = a
– u1 = b
– pour tout n > 2, un = un−2 + 23 un−1
u0 et u1 sont donnés par les deux premières égalité. Le reste des termes est défini par
récurrence grâce à la relation ci-dessus. Il est clair que u est dans E et que
f (u) = (a, b).
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective : si (a, b) ∈ R2 alors il existe u ∈ E tel que f (u) = (a, b) : u est
entièrement définie par les conditions :
– u0 = a
– u1 = b
– pour tout n > 2, un = un−2 + 23 un−1
u0 et u1 sont donnés par les deux premières égalité. Le reste des termes est défini par
récurrence grâce à la relation ci-dessus. Il est clair que u est dans E et que
f (u) = (a, b).
L’application f est donc un isomorphisme de E sur R2 .
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective : si (a, b) ∈ R2 alors il existe u ∈ E tel que f (u) = (a, b) : u est
entièrement définie par les conditions :
– u0 = a
– u1 = b
– pour tout n > 2, un = un−2 + 23 un−1
u0 et u1 sont donnés par les deux premières égalité. Le reste des termes est défini par
récurrence grâce à la relation ci-dessus. Il est clair que u est dans E et que
f (u) = (a, b).
L’application f est donc un isomorphisme de E sur R2 . En particulier E et R2 ont
même dimension : dim(E ) = 2.
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective : si (a, b) ∈ R2 alors il existe u ∈ E tel que f (u) = (a, b) : u est
entièrement définie par les conditions :
– u0 = a
– u1 = b
– pour tout n > 2, un = un−2 + 23 un−1
u0 et u1 sont donnés par les deux premières égalité. Le reste des termes est défini par
récurrence grâce à la relation ci-dessus. Il est clair que u est dans E et que
f (u) = (a, b).
L’application f est donc un isomorphisme de E sur R2 . En particulier E et R2 ont
même dimension : dim(E ) = 2. On en déduit aussi que l’image réciproque de la base
canonique de R2 par f est une base de E .
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective : si (a, b) ∈ R2 alors il existe u ∈ E tel que f (u) = (a, b) : u est
entièrement définie par les conditions :
– u0 = a
– u1 = b
– pour tout n > 2, un = un−2 + 23 un−1
u0 et u1 sont donnés par les deux premières égalité. Le reste des termes est défini par
récurrence grâce à la relation ci-dessus. Il est clair que u est dans E et que
f (u) = (a, b).
L’application f est donc un isomorphisme de E sur R2 . En particulier E et R2 ont
même dimension : dim(E ) = 2. On en déduit aussi que l’image réciproque de la base
canonique de R2 par f est une base de E .
Une autre possibilité est de trouver une base formée par des suites particulières.
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective : si (a, b) ∈ R2 alors il existe u ∈ E tel que f (u) = (a, b) : u est
entièrement définie par les conditions :
– u0 = a
– u1 = b
– pour tout n > 2, un = un−2 + 23 un−1
u0 et u1 sont donnés par les deux premières égalité. Le reste des termes est défini par
récurrence grâce à la relation ci-dessus. Il est clair que u est dans E et que
f (u) = (a, b).
L’application f est donc un isomorphisme de E sur R2 . En particulier E et R2 ont
même dimension : dim(E ) = 2. On en déduit aussi que l’image réciproque de la base
canonique de R2 par f est une base de E .
Une autre possibilité est de trouver une base formée par des suites particulières. On
peut voir par exemple qu’une suite géométrique non nulle de raison q est dans E ssi
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective : si (a, b) ∈ R2 alors il existe u ∈ E tel que f (u) = (a, b) : u est
entièrement définie par les conditions :
– u0 = a
– u1 = b
– pour tout n > 2, un = un−2 + 23 un−1
u0 et u1 sont donnés par les deux premières égalité. Le reste des termes est défini par
récurrence grâce à la relation ci-dessus. Il est clair que u est dans E et que
f (u) = (a, b).
L’application f est donc un isomorphisme de E sur R2 . En particulier E et R2 ont
même dimension : dim(E ) = 2. On en déduit aussi que l’image réciproque de la base
canonique de R2 par f est une base de E .
Une autre possibilité est de trouver une base formée par des suites particulières. On
peut voir par exemple qu’une suite géométrique non nulle de raison q est dans E ssi
pour tout n ∈ N, q n+2 = q n + 32 q n+1 ssi q 2 − 32 q − 1 = 0 ssi q ∈ {2, − 12 }.
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective : si (a, b) ∈ R2 alors il existe u ∈ E tel que f (u) = (a, b) : u est
entièrement définie par les conditions :
– u0 = a
– u1 = b
– pour tout n > 2, un = un−2 + 23 un−1
u0 et u1 sont donnés par les deux premières égalité. Le reste des termes est défini par
récurrence grâce à la relation ci-dessus. Il est clair que u est dans E et que
f (u) = (a, b).
L’application f est donc un isomorphisme de E sur R2 . En particulier E et R2 ont
même dimension : dim(E ) = 2. On en déduit aussi que l’image réciproque de la base
canonique de R2 par f est une base de E .
Une autre possibilité est de trouver une base formée par des suites particulières. On
peut voir par exemple qu’une suite géométrique non nulle de raison q est dans E ssi
pour tout n ∈ N, q n+2 = q n + 32 q n+1 ssi q 2 − 32 q − 1 = 0 ssi q ∈ {2, − 12 }. Les suites
(−1)n
(2n )n∈N et ( 2n
)n∈N sont dans E .
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective : si (a, b) ∈ R2 alors il existe u ∈ E tel que f (u) = (a, b) : u est
entièrement définie par les conditions :
– u0 = a
– u1 = b
– pour tout n > 2, un = un−2 + 23 un−1
u0 et u1 sont donnés par les deux premières égalité. Le reste des termes est défini par
récurrence grâce à la relation ci-dessus. Il est clair que u est dans E et que
f (u) = (a, b).
L’application f est donc un isomorphisme de E sur R2 . En particulier E et R2 ont
même dimension : dim(E ) = 2. On en déduit aussi que l’image réciproque de la base
canonique de R2 par f est une base de E .
Une autre possibilité est de trouver une base formée par des suites particulières. On
peut voir par exemple qu’une suite géométrique non nulle de raison q est dans E ssi
pour tout n ∈ N, q n+2 = q n + 32 q n+1 ssi q 2 − 32 q − 1 = 0 ssi q ∈ {2, − 12 }. Les suites
(−1)n
(2n )n∈N et ( 2n )n∈N sont dans E . Comme elles ne sont pas proportionnelles elle
sont linéairement indépendantes et forment une base de E .
4. Réduction I

Solution 3 Soit f : E → R2 définie par


f (u) = (u0 , u1 )
Montrons que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels :
f est linéaire : si λ, µ ∈ R et u, v ∈ E alors
f (λu + µv ) = (λu0 + µv0 , λu1 + µv1 ) = λ(u0 , u1 ) + µ(v0 , v1 ) = λf (u) + µf (v )
f est injective : soit u ∈ E , alors u ∈ ker(f ) ssi f (u) = (0, 0) ssi u0 = 0 et u1 = 0. on
montre alors par récurrence que un = 0 pour tout n ∈ N.
f est surjective : si (a, b) ∈ R2 alors il existe u ∈ E tel que f (u) = (a, b) : u est
entièrement définie par les conditions :
– u0 = a
– u1 = b
– pour tout n > 2, un = un−2 + 23 un−1
u0 et u1 sont donnés par les deux premières égalité. Le reste des termes est défini par
récurrence grâce à la relation ci-dessus. Il est clair que u est dans E et que
f (u) = (a, b).
L’application f est donc un isomorphisme de E sur R2 . En particulier E et R2 ont
même dimension : dim(E ) = 2. On en déduit aussi que l’image réciproque de la base
canonique de R2 par f est une base de E .
Une autre possibilité est de trouver une base formée par des suites particulières. On
peut voir par exemple qu’une suite géométrique non nulle de raison q est dans E ssi
pour tout n ∈ N, q n+2 = q n + 32 q n+1 ssi q 2 − 32 q − 1 = 0 ssi q ∈ {2, − 12 }. Les suites
(−1)n
(2n )n∈N et ( 2n )n∈N sont dans E . Comme elles ne sont pas proportionnelles elle
sont linéairement indépendantes et forment une base de E .
4. Réduction I

Exercice 14 [suite récurrente linéaire d’ordre 2, cas diagonalisable] II. Étude


matricielle. Considérons la matrice à coefficients réels :
 
0 1
A= 3 .
1 2

1. Montrer que la matrice A est diagonalisable sur R. Trouver une matrice


inversible P ∈ M2 (R) telle que la matrice P −1 AP est diagonale, et calculer An
pour tout entier n > 1.

2. Soit (un )n>0 une suite à termes réels. Pour tout n ∈ N, posons Xn = uun .
n+1
Montrer que (un )n>0 vérifie l’équation de récurrence (1) si et seulement si
Xn+1 = AXn pour tout entier n > 0.
3. En déduire une expression de un en fonction de n, u0 et u1 .
4. Soit
P F le sous-espace vectoriel de E formé des suites (un )n>0 telles que la série
un est convergente. Quelle est la dimension de F ?
n
4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ).
2
2
4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ).
2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) :


4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ).
2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) : il est scindé et à


racines simples, par conséquent A est diagonalisable.
4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ).
2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) : il est scindé et à


racines simples, par conséquent A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 2 et − 12 .
4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ).
2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) : il est scindé et à


racines simples, par conséquent A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 2 et − 12 .
2 0

La matrice A est donc semblable à la matrice diagonale D := 0 − 21 .
4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ).
2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) : il est scindé et à


racines simples, par conséquent A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 2 et − 12 .
2 0

La matrice A est donc semblable à la matrice diagonale D := 0 − 21 .
Soit f l’endomorphisme de R2 dont la matrice dans la base canonique de R2 est A.
4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ).
2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) : il est scindé et à


racines simples, par conséquent A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 2 et − 12 .
2 0

La matrice A est donc semblable à la matrice diagonale D := 0 − 21 .
Soit f l’endomorphisme 2 2
Ä −2 1
ä de R dont la matrice dans la base canonique de R est A.
A − 2I2 = 1 − 12 .
4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ).
2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) : il est scindé et à


racines simples, par conséquent A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 2 et − 12 .
2 0

La matrice A est donc semblable à la matrice diagonale D := 0 − 21 .
Soit f l’endomorphisme 2 2
Ä −2 1
ä de R dont la matrice dans la base canonique de R est A.
A − 2I2 = 1 − 12 . On en déduit que v1 := (1, 2) ∈ E2 := ker(f − 2idR3 ) et en
constitue une base.
4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ).
2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) : il est scindé et à


racines simples, par conséquent A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 2 et − 12 .
2 0

La matrice A est donc semblable à la matrice diagonale D := 0 − 21 .
Soit f l’endomorphisme 2 2
Ä −2 1
ä de R dont la matrice dans la base canonique de R est A.
A − 2I2 = 1 − 12 . On en déduit que v1 := (1, 2) ∈ E2 := ker(f − 2idR3 ) et en
constitue une1 base.

A + 12 I2 = 2 1 .
1 2
4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ).
2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) : il est scindé et à


racines simples, par conséquent A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 2 et − 12 .
2 0

La matrice A est donc semblable à la matrice diagonale D := 0 − 21 .
Soit f l’endomorphisme 2 2
Ä −2 1
ä de R dont la matrice dans la base canonique de R est A.
A − 2I2 = 1 − 12 . On en déduit que v1 := (1, 2) ∈ E2 := ker(f − 2idR3 ) et en
constitue une1 base.

A + 12 I2 = 2 1 . On en déduit que v2 := (2, −1) ∈ E− 1 := ker(f + 12 idR3 ) et en
1 2 2
constitue une base.
4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ).
2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) : il est scindé et à


racines simples, par conséquent A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 2 et − 12 .
2 0

La matrice A est donc semblable à la matrice diagonale D := 0 − 21 .
Soit f l’endomorphisme 2 2
Ä −2 1
ä de R dont la matrice dans la base canonique de R est A.
A − 2I2 = 1 − 12 . On en déduit que v1 := (1, 2) ∈ E2 := ker(f − 2idR3 ) et en
constitue une1 base.
A + 12 I2 = 2 1 . On en déduit que v2 := (2, −1) ∈ E− 1 := ker(f + 12 idR3 ) et en
1 2 2
constitue une base. 
(v1 , v2 ) est une base de vecteurs propres de f et on a P −1 AP = D où P = 12 −1
2

est la matrice de passage de la base canonique à (v1 , v2 ).


4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ). 2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) : il est scindé et à


racines simples, par conséquent A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 2 et − 12 .
2 0

La matrice A est donc semblable à la matrice diagonale D := 0 − 21 .
Soit f l’endomorphisme 2 2
Ä ä de R dont la matrice dans la base canonique de R est A.
−2 1
A − 2I2 = 1 − 12 . On en déduit que v1 := (1, 2) ∈ E2 := ker(f − 2idR3 ) et en
constitue une1 base.
A + 12 I2 = 2 1 . On en déduit que v2 := (2, −1) ∈ E− 1 := ker(f + 12 idR3 ) et en
1 2 2
constitue une base. 
(v1 , v2 ) est une base de vecteurs propres de f et on a P −1 AP = D où P = 12 −1
2

est la matrice de passage de la base canonique à (v1 , v2 ).


On a A = PDP −1 et par récurrence on montre que pour  tout n ∈ N 
 Ä 2n 2n −(− 12 )n−1
ä
0
1 1 2 1 2
 1 1 2

An = PD n P −1 = 2 −1 . 0 (− 12 )n 2 −1 = . 2 −1 .=
5 5 2n+1 −(− 12 )n
2n +(− 12 )n−2 2n+1 +(− 21 )n−1
 
1
.
5 2n+1 +(− 12 )n−1 2n+2 +(− 21 )n
4. Réduction I

−λ 1 2−λ 4−2λ 1
Solution 1 det(A − I2 ) = 1 3 −λ = 1 3 −λ = (2 − λ) 1 3
2

=
2
−λ
2 2
1 2
(2 − λ) 0 − 1 −λ = −(2 − λ)( 1 + λ). 2
2

Le polynôme caractéristique de A est donc PA = −(2 − X )( 21 + X ) : il est scindé et à


racines simples, par conséquent A est diagonalisable. Ses valeurs propres sont 2 et − 12 .
2 0

La matrice A est donc semblable à la matrice diagonale D := 0 − 21 .
Soit f l’endomorphisme 2 2
Ä ä de R dont la matrice dans la base canonique de R est A.
−2 1
A − 2I2 = 1 − 12 . On en déduit que v1 := (1, 2) ∈ E2 := ker(f − 2idR3 ) et en
constitue une1 base.
A + 12 I2 = 2 1 . On en déduit que v2 := (2, −1) ∈ E− 1 := ker(f + 12 idR3 ) et en
1 2 2
constitue une base. 
(v1 , v2 ) est une base de vecteurs propres de f et on a P −1 AP = D où P = 12 −1
2

est la matrice de passage de la base canonique à (v1 , v2 ).


On a A = PDP −1 et par récurrence on montre que pour  tout n ∈ N 
 Ä 2n 2n −(− 12 )n−1
ä
0
1 1 2 1 2
 1 1 2

An = PD n P −1 = 2 −1 . 0 (− 12 )n 2 −1 = . 2 −1 .=
5 5 2n+1 −(− 12 )n
2n +(− 12 )n−2 2n+1 +(− 21 )n−1
 
1
.
5 2n+1 +(− 12 )n−1 2n+2 +(− 21 )n
4. Réduction I

u 1
 u ∈ Eun+
Solution 2 Soit . Pour tout n ∈ N
1 un
Xn+1 = un+n+2 = un + 3 un+1 = A un+ 1
= AXn .
2
4. Réduction I

u 1
 u ∈ Eun+
Solution 2 Soit . Pour tout n ∈ N
1 un
Xn+1 = un+n+2 = un + 3 un+1 = A un+ 1
= AXn .
2
un+1 un
 
Réciproquement si u ∈ S vérifie pour tout n ∈ N la relation un+2 =A un+1 alors
pour tout n ∈ N un+1 = un+1 et un+2 = un + 23 un+1 donc u ∈ E .
4. Réduction I

u 1
 u ∈ Eun+
Solution 2 Soit . Pour tout n ∈ N
1 un
Xn+1 = un+n+2 = un + 3 un+1 = A un+ 1
= AXn .
2
un+1 un
 
Réciproquement si u ∈ S vérifie pour tout n ∈ N la relation un+2 =A un+1 alors
pour tout n ∈ N un+1 = un+1 et un+2 = un + 23 un+1 donc u ∈ E .
Solution 3 Grâce à la relation ci-dessus et à une récurrence on montre :
4. Réduction I

u 1
 u ∈ Eun+
Solution 2 Soit . Pour tout n ∈ N
1 un
Xn+1 = un+n+2 = un + 3 un+1 = A un+ 1
= AXn .
2
un+1 un
 
Réciproquement si u ∈ S vérifie pour tout n ∈ N la relation un+2 =A un+1 alors
pour tout n ∈ N un+1 = un+1 et un+2 = un + 23 un+1 donc u ∈ E .
Solution 3 Grâce à la relation ci-dessus et à une récurrence on montre :

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0
4. Réduction I

u 1
 u ∈ Eun+
Solution 2 Soit . Pour tout n ∈ N
1 un
Xn+1 = un+n+2 = un + 3 un+1 = A un+ 1
= AXn .
2
un+1 un
 
Réciproquement si u ∈ S vérifie pour tout n ∈ N la relation un+2 =A un+1 alors
pour tout n ∈ N un+1 = un+1 et un+2 = un + 23 un+1 donc u ∈ E .
Solution 3 Grâce à la relation ci-dessus et à une récurrence on montre :

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0

On en déduit : pour tout n ∈ N

1 n 1 1
un = [(2 + (− )n−2 ).u0 + (2n+1 + (− )n−1 )u1 ]
5 2 2
4. Réduction I

u 1
 u ∈ Eun+
Solution 2 Soit . Pour tout n ∈ N
1 un
Xn+1 = un+n+2 = un + 3 un+1 = A un+ 1
= AXn .
2
un+1 un
 
Réciproquement si u ∈ S vérifie pour tout n ∈ N la relation un+2 =A un+1 alors
pour tout n ∈ N un+1 = un+1 et un+2 = un + 23 un+1 donc u ∈ E .
Solution 3 Grâce à la relation ci-dessus et à une récurrence on montre :

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0

On en déduit : pour tout n ∈ N

1 n 1 1
un = [(2 + (− )n−2 ).u0 + (2n+1 + (− )n−1 )u1 ]
5 2 2
ou encore
u0 + 2u1 n 4u0 − 2u1 1
un = 2 + (− )n
5 5 2
4. Réduction I

u 1
 u ∈ Eun+
Solution 2 Soit . Pour tout n ∈ N
1 un
Xn+1 = un+n+2 = un + 3 un+1 = A un+ 1
= AXn .
2
un+1 un
 
Réciproquement si u ∈ S vérifie pour tout n ∈ N la relation un+2 =A un+1 alors
pour tout n ∈ N un+1 = un+1 et un+2 = un + 23 un+1 donc u ∈ E .
Solution 3 Grâce à la relation ci-dessus et à une récurrence on montre :

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0

On en déduit : pour tout n ∈ N

1 n 1 1
un = [(2 + (− )n−2 ).u0 + (2n+1 + (− )n−1 )u1 ]
5 2 2
ou encore
u0 + 2u1 n 4u0 − 2u1 1
un = 2 + (− )n
5 5 2

Solution 4 On vérifie facilement que F est bien un sous-espace vectoriel de E .


4. Réduction I

u 1
 u ∈ Eun+
Solution 2 Soit . Pour tout n ∈ N
1 un
Xn+1 = un+n+2 = un + 3 un+1 = A un+ 1
= AXn .
2
un+1 un
 
Réciproquement si u ∈ S vérifie pour tout n ∈ N la relation un+2 =A un+1 alors
pour tout n ∈ N un+1 = un+1 et un+2 = un + 23 un+1 donc u ∈ E .
Solution 3 Grâce à la relation ci-dessus et à une récurrence on montre :

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0

On en déduit : pour tout n ∈ N

1 n 1 1
un = [(2 + (− )n−2 ).u0 + (2n+1 + (− )n−1 )u1 ]
5 2 2
ou encore
u0 + 2u1 n 4u0 − 2u1 1
un = 2 + (− )n
5 5 2

Solution 4 On vérifie facilement que F est bien un sous-espace vectoriel de E .


Comme F ⊆ E sa dimension est 0, 1 ou 2.
4. Réduction I

u 1
 u ∈ Eun+
Solution 2 Soit . Pour tout n ∈ N
1 un
Xn+1 = un+n+2 = un + 3 un+1 = A un+ 1
= AXn .
2
un+1 un
 
Réciproquement si u ∈ S vérifie pour tout n ∈ N la relation un+2 =A un+1 alors
pour tout n ∈ N un+1 = un+1 et un+2 = un + 23 un+1 donc u ∈ E .
Solution 3 Grâce à la relation ci-dessus et à une récurrence on montre :

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0

On en déduit : pour tout n ∈ N

1 n 1 1
un = [(2 + (− )n−2 ).u0 + (2n+1 + (− )n−1 )u1 ]
5 2 2
ou encore
u0 + 2u1 n 4u0 − 2u1 1
un = 2 + (− )n
5 5 2

Solution 4 On vérifie facilement que F est bien un sous-espace vectoriel de E .


Comme F ⊆ E sa dimension est 0, 1 ou 2. Comme la suite géométrique ((− 12 )n )n∈N
est dans F sa dimension est au moins 1.
4. Réduction I

u 1
 u ∈ Eun+
Solution 2 Soit . Pour tout n ∈ N
1 un
Xn+1 = un+n+2 = un + 3 un+1 = A un+ 1
= AXn .
2
un+1 un
 
Réciproquement si u ∈ S vérifie pour tout n ∈ N la relation un+2 =A un+1 alors
pour tout n ∈ N un+1 = un+1 et un+2 = un + 23 un+1 donc u ∈ E .
Solution 3 Grâce à la relation ci-dessus et à une récurrence on montre :

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0

On en déduit : pour tout n ∈ N

1 n 1 1
un = [(2 + (− )n−2 ).u0 + (2n+1 + (− )n−1 )u1 ]
5 2 2
ou encore
u0 + 2u1 n 4u0 − 2u1 1
un = 2 + (− )n
5 5 2

Solution 4 On vérifie facilement que F est bien un sous-espace vectoriel de E .


Comme F ⊆ E sa dimension est 0, 1 ou 2. Comme la suite géométrique ((− 12 )n )n∈N
est dans F sa dimension est au moins 1. Si sa dimension était 2 alors on aurait F = E
et par conséquent ((2)n )n∈N ∈ F ce qui est absurde. Donc dim(F ) = 1 et F est la
droite vectorielle engendrée par la suite ((− 21 )n )n∈N
4. Réduction I

u 1
 u ∈ Eun+
Solution 2 Soit . Pour tout n ∈ N
1 un
Xn+1 = un+n+2 = un + 3 un+1 = A un+ 1
= AXn .
2
un+1 un
 
Réciproquement si u ∈ S vérifie pour tout n ∈ N la relation un+2 =A un+1 alors
pour tout n ∈ N un+1 = un+1 et un+2 = un + 23 un+1 donc u ∈ E .
Solution 3 Grâce à la relation ci-dessus et à une récurrence on montre :

Pour tout n ∈ N, Xn = An X0

On en déduit : pour tout n ∈ N

1 n 1 1
un = [(2 + (− )n−2 ).u0 + (2n+1 + (− )n−1 )u1 ]
5 2 2
ou encore
u0 + 2u1 n 4u0 − 2u1 1
un = 2 + (− )n
5 5 2

Solution 4 On vérifie facilement que F est bien un sous-espace vectoriel de E .


Comme F ⊆ E sa dimension est 0, 1 ou 2. Comme la suite géométrique ((− 12 )n )n∈N
est dans F sa dimension est au moins 1. Si sa dimension était 2 alors on aurait F = E
et par conséquent ((2)n )n∈N ∈ F ce qui est absurde. Donc dim(F ) = 1 et F est la
droite vectorielle engendrée par la suite ((− 21 )n )n∈N
4. Réduction I

Exercice 15 [suite récurrente linéaire d’ordre 2, cas trigonalisable] Soit a ∈ R. On considère la matrice à
coefficients réels suivante : Ä ä
0 1
A= .
−a 1+a

On note E le R-espace vectoriel des suites (un )n>0 de nombres réels telles que

∀n > 0, un+2 = (1 + a)un+1 − aun .

1. Montrer que la matrice A est trigonalisable sur R pour toute valeur de a, et que A est
diagonalisable sur R si a 6= 1.
2. On suppose dans cette question que a 6= 1.
(a) Trouver une matrice inversible P telle que A = PDP −1 , où D est une matrice diagonale.
Que devient la base de vecteurs propres de A lorsque a se rapproche de la valeur 1 ?
(b) Calculer An , pour tout n ∈ N (en supposant toujours a 6= 1). Trouver une base du
sous-espace vectoriel F des suites bornées de E .
3. On considère maintenant le cas a = 1, et on se propose de calculer par deux méthodes la valeur
de An pour tout n > 1.
(a) Première méthode : calcul algébrique. Trouver une matrice inversible P telle que
A = PTP −1 , où T est une matrice triangulaire supérieure. Donner l’expression de T n pour
tout entier n > 1, et en déduire l’expression de An . Indication : on calculera d’abord T 2
et T 3 , pour proposer une expression de T n qu’on prouvera rigoureusement par récurrence.
(b) Deuxième méthode : argument de continuité. Montrer que la matrice An , vue comme
fonction du paramètre a, est continue en a = 1. Utiliser l’expression calculée
précédemment de An , pour a 6= 1, pour en déduire la valeur de An pour a = 1.
(c) Donner dans le cas a = 1 une base du sous-espace vectoriel F des suites bornées de E .
4. Réduction I

Exercice 15 [suite récurrente linéaire d’ordre 2, cas trigonalisable] Soit a ∈ R. On considère la matrice à
coefficients réels suivante : Ä ä
0 1
A= .
−a 1+a

On note E le R-espace vectoriel des suites (un )n>0 de nombres réels telles que

∀n > 0, un+2 = (1 + a)un+1 − aun .

1. Montrer que la matrice A est trigonalisable sur R pour toute valeur de a, et que A est
diagonalisable sur R si a 6= 1.
2. On suppose dans cette question que a 6= 1.
(a) Trouver une matrice inversible P telle que A = PDP −1 , où D est une matrice diagonale.
Que devient la base de vecteurs propres de A lorsque a se rapproche de la valeur 1 ?
(b) Calculer An , pour tout n ∈ N (en supposant toujours a 6= 1). Trouver une base du
sous-espace vectoriel F des suites bornées de E .
3. On considère maintenant le cas a = 1, et on se propose de calculer par deux méthodes la valeur
de An pour tout n > 1.
(a) Première méthode : calcul algébrique. Trouver une matrice inversible P telle que
A = PTP −1 , où T est une matrice triangulaire supérieure. Donner l’expression de T n pour
tout entier n > 1, et en déduire l’expression de An . Indication : on calculera d’abord T 2
et T 3 , pour proposer une expression de T n qu’on prouvera rigoureusement par récurrence.
(b) Deuxième méthode : argument de continuité. Montrer que la matrice An , vue comme
fonction du paramètre a, est continue en a = 1. Utiliser l’expression calculée
précédemment de An , pour a 6= 1, pour en déduire la valeur de An pour a = 1.
(c) Donner dans le cas a = 1 une base du sous-espace vectoriel F des suites bornées de E .
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme caractéristique de A,

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ).

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable.

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.
Si a = 1 alors A est toujours trigonalisable mais n’est pas diagonalisable :

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.
Si a = 1 alors A est toujours trigonalisable mais n’est pas diagonalisable : sinon A
serait semblable, et donc égale, à I2 1 .

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.
Si a = 1 alors A est toujours trigonalisable mais n’est pas diagonalisable : sinon A
serait semblable, et donc égale, à I2 1 .
Solution 2 (a)Soit f l’endomorphisme de R2 dont la matrice est A.

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.
Si a = 1 alors A est toujours trigonalisable mais n’est pas diagonalisable : sinon A
serait semblable, et donc égale, à I2 1 .
Solution 2 (a)Soit f l’endomorphisme de R2 dont la matrice est A. Les espaces
propres E1 et Ea sont de dimension 1.

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.
Si a = 1 alors A est toujours trigonalisable mais n’est pas diagonalisable : sinon A
serait semblable, et donc égale, à I2 1 .
Solution 2 (a)Soit f l’endomorphisme de R2 dont la matrice est A. Les espaces
propres E1 et Ea sont de dimension 1.
A − I2 = −1 1
−a a .

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.
Si a = 1 alors A est toujours trigonalisable mais n’est pas diagonalisable : sinon A
serait semblable, et donc égale, à I2 1 .
Solution 2 (a)Soit f l’endomorphisme de R2 dont la matrice est A. Les espaces
propres E1 et Ea sont de dimension 1.
A − I2 = −1 1
−a a . On en déduit que v1 := (1, 1) est un vecteur non nul (et donc une
base) de E1 .

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.
Si a = 1 alors A est toujours trigonalisable mais n’est pas diagonalisable : sinon A
serait semblable, et donc égale, à I2 1 .
Solution 2 (a)Soit f l’endomorphisme de R2 dont la matrice est A. Les espaces
propres E1 et Ea sont de dimension 1.
A − I2 = −1 1
−a a . On en déduit que v1 := (1, 1) est un vecteur non nul (et donc une
base) de E1 .
A − aI2 = −a 1

−a 1 .

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.
Si a = 1 alors A est toujours trigonalisable mais n’est pas diagonalisable : sinon A
serait semblable, et donc égale, à I2 1 .
Solution 2 (a)Soit f l’endomorphisme de R2 dont la matrice est A. Les espaces
propres E1 et Ea sont de dimension 1.
A − I2 = −1 1
−a a . On en déduit que v1 := (1, 1) est un vecteur non nul (et donc une
base) de E1 .
A − aI2 = −a 1

−a 1 . On en déduit que v2 := (1, a) est un vecteur non nul (et donc une
base) de Ea .

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.
Si a = 1 alors A est toujours trigonalisable mais n’est pas diagonalisable : sinon A
serait semblable, et donc égale, à I2 1 .
Solution 2 (a)Soit f l’endomorphisme de R2 dont la matrice est A. Les espaces
propres E1 et Ea sont de dimension 1.
A − I2 = −1 1
−a a . On en déduit que v1 := (1, 1) est un vecteur non nul (et donc une
base) de E1 .
A − aI2 = −a 1

−a 1 . On en déduit que v2 := (1, a) est un vecteur non nul (et donc une
base) de Ea .
(v1 , v2 ) est une base de R2 formée de vecteurs propres de f : dans  cette base la
matrice de f est la matrice diagonale D := Mat(v1 ,v2 ) (f ) = 10 0a

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.
Si a = 1 alors A est toujours trigonalisable mais n’est pas diagonalisable : sinon A
serait semblable, et donc égale, à I2 1 .
Solution 2 (a)Soit f l’endomorphisme de R2 dont la matrice est A. Les espaces
propres E1 et Ea sont de dimension 1.
A − I2 = −1 1
−a a . On en déduit que v1 := (1, 1) est un vecteur non nul (et donc une
base) de E1 .
A − aI2 = −a 1

−a 1 . On en déduit que v2 := (1, a) est un vecteur non nul (et donc une
base) de Ea .
(v1 , v2 ) est une base de R2 formée de vecteurs propres de f : dans cette base la
matrice de f est la matrice diagonale D := Mat(v1 ,v2 ) (f ) = 10 0a et D = P −1 AP où

P = 11 1a est la matrice de passage de la base canonique à la base (v1 , v2 ). En
particulier A = PDP −1 .

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

Solution 1
On calcule le polynôme
caractéristique
−λ de1 A, −λ 1
det(A − λI2 ) = −λ 1
−a 1+a−λ = −a+aλ 1−λ = (1 − λ) −a 1 = (1 − λ)(a − λ). Le

polynôme caractéristique de A est donc PA (x) = (1 − X )(a − X ). Il est scindé sur R.
Si a 6= 1 alors PA est à racines simples et donc A est diagonalisable. Dans ce cas les
valeurs propres (distinctes) sont 1 et a.
Si a = 1 alors A est toujours trigonalisable mais n’est pas diagonalisable : sinon A
serait semblable, et donc égale, à I2 1 .
Solution 2 (a)Soit f l’endomorphisme de R2 dont la matrice est A. Les espaces
propres E1 et Ea sont de dimension 1.
A − I2 = −1 1
−a a . On en déduit que v1 := (1, 1) est un vecteur non nul (et donc une
base) de E1 .
A − aI2 = −a 1

−a 1 . On en déduit que v2 := (1, a) est un vecteur non nul (et donc une
base) de Ea .
(v1 , v2 ) est une base de R2 formée de vecteurs propres de f : dans cette base la
matrice de f est la matrice diagonale D := Mat(v1 ,v2 ) (f ) = 10 0a et D = P −1 AP où

P = 11 1a est la matrice de passage de la base canonique à la base (v1 , v2 ). En
particulier A = PDP −1 .
Lorsque a se rapproche de 1 le vecteur v2 se rapproche de v1 (et la base (v1 , v2 ) tend
vers la famille (v1 , v1 ) (qui n’est pas une base !).

1. vérifiez ! : toute matrice semblable à I2 (plus généralement à αI2 ) est égale


à I2 (à αI2 ).
4. Réduction I

(b) On adonc     
1 0 1 1 1 1 0 −a 1
An = P n P −1 = 1−a =
0 a 1 a 0 an 1 −1
−a + an 1 − an
 
1
..
1−a −a + an+1 1 − an+1
4. Réduction I

(b) On adonc     
1 0 1 1 1 1 0 −a 1
An = P n P −1 = 1−a n =
0 a −1
 n n  1 a 0 a 1
1 −a + a 1−a
..
1−a −a + an+1 1 − an+1
On peut alors raisonner comme dans l’exercice 14 : on commence par vérifier que E
est de dimension 2, que les suites géométriques de raison 1 et a son toutes dans E et
par conséquent (1)n∈N (la suite constante égale à 1) et (an )n∈N qui sont
indépendantes, forment une base de E .
4. Réduction I

(b) On adonc     
1 0 1 1 1 1 0 −a 1
An = P n P −1 = 1−a n =
0 a −1
 n n  1 a 0 a 1
1 −a + a 1−a
..
1−a −a + an+1 1 − an+1
On peut alors raisonner comme dans l’exercice 14 : on commence par vérifier que E
est de dimension 2, que les suites géométriques de raison 1 et a son toutes dans E et
par conséquent (1)n∈N (la suite constante égale à 1) et (an )n∈N qui sont
indépendantes, forment une base de E . En particulier, si |a| 6 1 alors ces deux suites
sont bornées ainsi que toutes leurs combinaisons linéaires : dans ce cas F = E .
4. Réduction I

(b) On adonc     
1 0 1 1 1 1 0 −a 1
An = P n P −1 = 1−a n =
0 a −1
 n n  1 a 0 a 1
1 −a + a 1−a
..
1−a −a + an+1 1 − an+1
On peut alors raisonner comme dans l’exercice 14 : on commence par vérifier que E
est de dimension 2, que les suites géométriques de raison 1 et a son toutes dans E et
par conséquent (1)n∈N (la suite constante égale à 1) et (an )n∈N qui sont
indépendantes, forment une base de E . En particulier, si |a| 6 1 alors ces deux suites
sont bornées ainsi que toutes leurs combinaisons linéaires : dans ce cas F = E .
Supposons maintenant |a| > 1. Alors la suite (an )n∈N n’est pas dans F et donc
dim(F ) < 2 = dim(E ).
4. Réduction I

(b) On adonc     
1 0 1 1 1 1 0 −a 1
An = P n P −1 = 1−a n =
0 a −1
 n n  1 a 0 a 1
1 −a + a 1−a
..
1−a −a + an+1 1 − an+1
On peut alors raisonner comme dans l’exercice 14 : on commence par vérifier que E
est de dimension 2, que les suites géométriques de raison 1 et a son toutes dans E et
par conséquent (1)n∈N (la suite constante égale à 1) et (an )n∈N qui sont
indépendantes, forment une base de E . En particulier, si |a| 6 1 alors ces deux suites
sont bornées ainsi que toutes leurs combinaisons linéaires : dans ce cas F = E .
Supposons maintenant |a| > 1. Alors la suite (an )n∈N n’est pas dans F et donc
dim(F ) < 2 = dim(E ). D’autre part (1)n∈N ∈ F donc dim(F ) > 1.
4. Réduction I

(b) On adonc     
1 0 1 1 1 1 0 −a 1
An = P n P −1 = 1−a n =
0 a −1
 n n  1 a 0 a 1
1 −a + a 1−a
..
1−a −a + an+1 1 − an+1
On peut alors raisonner comme dans l’exercice 14 : on commence par vérifier que E
est de dimension 2, que les suites géométriques de raison 1 et a son toutes dans E et
par conséquent (1)n∈N (la suite constante égale à 1) et (an )n∈N qui sont
indépendantes, forment une base de E . En particulier, si |a| 6 1 alors ces deux suites
sont bornées ainsi que toutes leurs combinaisons linéaires : dans ce cas F = E .
Supposons maintenant |a| > 1. Alors la suite (an )n∈N n’est pas dans F et donc
dim(F ) < 2 = dim(E ). D’autre part (1)n∈N ∈ F donc dim(F ) > 1. Il s’en suit que
dim(F ) = 1 : F est donc la droite engendrée par la suite (1)n∈N ∈ F et on voit que
c’est l’ensemble des suites constantes (qui sont toutes dans E !).
4. Réduction I

(b) On adonc     
1 0 1 1 1 1 0 −a 1
An = P n P −1 = 1−a n =
0 a −1
 n n  1 a 0 a 1
1 −a + a 1−a
..
1−a −a + an+1 1 − an+1
On peut alors raisonner comme dans l’exercice 14 : on commence par vérifier que E
est de dimension 2, que les suites géométriques de raison 1 et a son toutes dans E et
par conséquent (1)n∈N (la suite constante égale à 1) et (an )n∈N qui sont
indépendantes, forment une base de E . En particulier, si |a| 6 1 alors ces deux suites
sont bornées ainsi que toutes leurs combinaisons linéaires : dans ce cas F = E .
Supposons maintenant |a| > 1. Alors la suite (an )n∈N n’est pas dans F et donc
dim(F ) < 2 = dim(E ). D’autre part (1)n∈N ∈ F donc dim(F ) > 1. Il s’en suit que
dim(F ) = 1 : F est donc la droite engendrée par la suite (1)n∈N ∈ F et on voit que
c’est l’ensemble des suites constantes (qui sont toutes dans E !).
Solution 3 (a) On suppose maintenant que a = 1. Dans ce cas nous avons vu que la
0 1
matrice A = −1 2 n’est pas diagonalisable.
4. Réduction I

(b) On adonc     
1 0 1 1 1 1 0 −a 1
An = P n P −1 = 1−a n =
0 a −1
 n n  1 a 0 a 1
1 −a + a 1−a
..
1−a −a + an+1 1 − an+1
On peut alors raisonner comme dans l’exercice 14 : on commence par vérifier que E
est de dimension 2, que les suites géométriques de raison 1 et a son toutes dans E et
par conséquent (1)n∈N (la suite constante égale à 1) et (an )n∈N qui sont
indépendantes, forment une base de E . En particulier, si |a| 6 1 alors ces deux suites
sont bornées ainsi que toutes leurs combinaisons linéaires : dans ce cas F = E .
Supposons maintenant |a| > 1. Alors la suite (an )n∈N n’est pas dans F et donc
dim(F ) < 2 = dim(E ). D’autre part (1)n∈N ∈ F donc dim(F ) > 1. Il s’en suit que
dim(F ) = 1 : F est donc la droite engendrée par la suite (1)n∈N ∈ F et on voit que
c’est l’ensemble des suites constantes (qui sont toutes dans E !).
Solution 3 (a) On suppose maintenant que a = 1. Dans ce cas nous avons vu que la
0 1
matrice A = −1 2 n’est pas diagonalisable. Par contre elle est trigonalisable et pour
trouver une matrice triangulaire supérieure semblable à A il suffit de se donner une
base (w1 , w2 ) où w1 est unvecteur propre de l’endomorphisme f dont la matrice dans
la base canonique est A. Or on sait déja que v1 = (1, 1) est vecteur propre de f (et
f (v1 ) = v1 ). Il suffit de le compléter en une base de R2 en choisissant un vecteur qui
ne lui est pas colinéaire.
4. Réduction I

(b) On adonc     
1 0 1 1 1 1 0 −a 1
An = P n P −1 = 1−a n =
0 a −1
 n n  1 a 0 a 1
1 −a + a 1−a
..
1−a −a + an+1 1 − an+1
On peut alors raisonner comme dans l’exercice 14 : on commence par vérifier que E
est de dimension 2, que les suites géométriques de raison 1 et a son toutes dans E et
par conséquent (1)n∈N (la suite constante égale à 1) et (an )n∈N qui sont
indépendantes, forment une base de E . En particulier, si |a| 6 1 alors ces deux suites
sont bornées ainsi que toutes leurs combinaisons linéaires : dans ce cas F = E .
Supposons maintenant |a| > 1. Alors la suite (an )n∈N n’est pas dans F et donc
dim(F ) < 2 = dim(E ). D’autre part (1)n∈N ∈ F donc dim(F ) > 1. Il s’en suit que
dim(F ) = 1 : F est donc la droite engendrée par la suite (1)n∈N ∈ F et on voit que
c’est l’ensemble des suites constantes (qui sont toutes dans E !).
Solution 3 (a) On suppose maintenant que a = 1. Dans ce cas nous avons vu que la
0 1
matrice A = −1 2 n’est pas diagonalisable. Par contre elle est trigonalisable et pour
trouver une matrice triangulaire supérieure semblable à A il suffit de se donner une
base (w1 , w2 ) où w1 est unvecteur propre de l’endomorphisme f dont la matrice dans
la base canonique est A. Or on sait déja que v1 = (1, 1) est vecteur propre de f (et
f (v1 ) = v1 ). Il suffit de le compléter en une base de R2 en choisissant un vecteur qui
ne lui est pas colinéaire. Par exemple w2 := (0, 1). On a f (0, 1) = (1, 2) = v1 + w2 : la
matrice de f dans la base (v1 , w2 ) est la matrice triangulaire supérieure T := 10 11
4. Réduction I

(b) On adonc     
1 0 1 1 1 1 0 −a 1
An = P n P −1 = 1−a n =
0 a −1
 n n  1 a 0 a 1
1 −a + a 1−a
..
1−a −a + an+1 1 − an+1
On peut alors raisonner comme dans l’exercice 14 : on commence par vérifier que E
est de dimension 2, que les suites géométriques de raison 1 et a son toutes dans E et
par conséquent (1)n∈N (la suite constante égale à 1) et (an )n∈N qui sont
indépendantes, forment une base de E . En particulier, si |a| 6 1 alors ces deux suites
sont bornées ainsi que toutes leurs combinaisons linéaires : dans ce cas F = E .
Supposons maintenant |a| > 1. Alors la suite (an )n∈N n’est pas dans F et donc
dim(F ) < 2 = dim(E ). D’autre part (1)n∈N ∈ F donc dim(F ) > 1. Il s’en suit que
dim(F ) = 1 : F est donc la droite engendrée par la suite (1)n∈N ∈ F et on voit que
c’est l’ensemble des suites constantes (qui sont toutes dans E !).
Solution 3 (a) On suppose maintenant que a = 1. Dans ce cas nous avons vu que la
0 1
matrice A = −1 2 n’est pas diagonalisable. Par contre elle est trigonalisable et pour
trouver une matrice triangulaire supérieure semblable à A il suffit de se donner une
base (w1 , w2 ) où w1 est unvecteur propre de l’endomorphisme f dont la matrice dans
la base canonique est A. Or on sait déja que v1 = (1, 1) est vecteur propre de f (et
f (v1 ) = v1 ). Il suffit de le compléter en une base de R2 en choisissant un vecteur qui
ne lui est pas colinéaire. Par exemple w2 := (0, 1). On a f (0, 1) = (1, 2) = v1 + w2 : la
matrice de f dans la base (v1 , w2 ) est la matrice triangulaire supérieure T := 10 11 et

T = P 1 AP où P := 10
11 est la matrice de passage de la base canonique à la base
(v1 , w2 ).
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet


d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 .
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est pas immédiate.
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence :
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on
1 n

considère la propriété : P(n) : T n = 01
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on
1 n

considère la propriété : P(n) : T n = 01
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on

considère la propriété : P(n) : T n = 10 1n
Initialisation : T 0 = I2 la propriété est trivialement vérifiée au rand n = 0.
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on

considère la propriété : P(n) : T n = 10 1n
Initialisation : T 0 = I2 la propriété est trivialement vérifiée au rand n = 0.
Hérédité : Montrons ∀n (P(n) ⇒ P(n + 1)).
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on

considère la propriété : P(n) : T n = 10 1n
Initialisation : T 0 = I2 la propriété est trivialement vérifiée au rand n = 0.
Hérédité : Montrons ∀n (P(n) ⇒ P(n + 1)). Soit n ∈ N. Supposons P(n) vraie :
T n = 10 1n .
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on

considère la propriété : P(n) : T n = 10 1n
Initialisation : T 0 = I2 la propriété est trivialement vérifiée au rand n = 0.
Hérédité : Montrons ∀n (P(n) ⇒ P(n + 1)).  Soit  n ∈ N. Supposons
 P(n) vraie :
T n = 10 1n . Alors T n+1 = T .T n = 10 11 . 10 1n = 10 n+1 1 .
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on

considère la propriété : P(n) : T n = 10 1n
Initialisation : T 0 = I2 la propriété est trivialement vérifiée au rand n = 0.
Hérédité : Montrons ∀n (P(n) ⇒ P(n + 1)).  Soit  n ∈ N. Supposons
 P(n) vraie :
T n = 10 1n . Alors T n+1 = T .T n = 10 11 . 10 1n = 10 n+1 1 . La propriété P(n + 1)
est vérifiée. 
Conclusion : Pour tout n ∈ N, T n = 10 1n .
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on

considère la propriété : P(n) : T n = 10 1n
Initialisation : T 0 = I2 la propriété est trivialement vérifiée au rand n = 0.
Hérédité : Montrons ∀n (P(n) ⇒ P(n + 1)).  Soit  n ∈ N. Supposons
 P(n) vraie :
T n = 10 1n . Alors T n+1 = T .T n = 10 11 . 10 1n = 10 n+1 1 . La propriété P(n + 1)
est vérifiée. 
Conclusion : Pour tout n ∈ N, T n = 10 1n .
  1 0
 1 n
 1 0
 1−n n

Revenons à An = PT n P −1 = 10
11 . 1 n
01 . −1 1 = 1 n+1 . −1 1 = −n n+1 .
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on

considère la propriété : P(n) : T n = 10 1n
Initialisation : T 0 = I2 la propriété est trivialement vérifiée au rand n = 0.
Hérédité : Montrons ∀n (P(n) ⇒ P(n + 1)).  Soit  n ∈ N. Supposons
 P(n) vraie :
T n = 10 1n . Alors T n+1 = T .T n = 10 11 . 10 1n = 10 n+1 1 . La propriété P(n + 1)
est vérifiée. 
Conclusion : Pour tout n ∈ N, T n = 10 1n .
  1 0
 1 n
1 0
 1−n n

Revenons à An = PT n P −1 = 10 . 1 n . −1 1 = . −1 = .
11 01 1 n+1
1 −n n+1
−a + an 1 − an

1
(b) On sait que si a 6= 1, alors An = 1−a −a + an+1 1 − an+1
ak −1
Lorsque a tend vers 1, pour tout k ∈ N∗ , a−1
tend vers la dérivée de la fonction
x 7→ x k en 1 i.e. vers k.
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on

considère la propriété : P(n) : T n = 10 1n
Initialisation : T 0 = I2 la propriété est trivialement vérifiée au rand n = 0.
Hérédité : Montrons ∀n (P(n) ⇒ P(n + 1)).  Soit  n ∈ N. Supposons
 P(n) vraie :
T n = 10 1n . Alors T n+1 = T .T n = 10 11 . 10 1n = 10 n+1 1 . La propriété P(n + 1)
est vérifiée. 
Conclusion : Pour tout n ∈ N, T n = 10 1n .
  1 0
 1 n
1 0
 1−n n

Revenons à An = PT n P −1 = 10 . 1 n . −1 1 = . −1 = .
11 01 1 n+1
1 −n n+1
−a + an 1 − an

1
(b) On sait que si a 6= 1, alors An = 1−a −a + an+1 1 − an+1
k
−1
Lorsque a tend vers 1, pour tout k ∈ N∗ , aa−1 tend vers la dérivée de la fonction
k
x 7→ x en 1 i.e. vers k. On en déduit que les coefficients de la matrice An tendent

vers ceux de la matrice 1−n n
−n n+1 qui est la matrice trouvée ci-dessus (cas a = 1).
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on

considère la propriété : P(n) : T n = 10 1n
Initialisation : T 0 = I2 la propriété est trivialement vérifiée au rand n = 0.
Hérédité : Montrons ∀n (P(n) ⇒ P(n + 1)).  Soit  n ∈ N. Supposons
 P(n) vraie :
T n = 10 1n . Alors T n+1 = T .T n = 10 11 . 10 1n = 10 n+1 1 . La propriété P(n + 1)
est vérifiée. 
Conclusion : Pour tout n ∈ N, T n = 10 1n .
  1 0
 1 n
1 0
 1−n n

Revenons à An = PT n P −1 = 10 . 1 n . −1 1 = . −1 = .
11 01 1 n+1
1 −n n+1
−a + an 1 − an

1
(b) On sait que si a 6= 1, alors An = 1−a −a + an+1 1 − an+1
k
−1
Lorsque a tend vers 1, pour tout k ∈ N∗ , aa−1 tend vers la dérivée de la fonction
k
x 7→ x en 1 i.e. vers k. On en déduit que les coefficients de la matrice An tendent

vers ceux de la matrice 1−n n
−n n+1 qui est la matrice trouvée ci-dessus (cas a = 1).
Pour justifier ce calcul on peut invoquer la continuité de l’application a 7→ A(a)n où
0 1 n
A(a) = −a 1+a : en effet les coefficients de A sont des fonctions polynomiales en
les coefficients de A et donc des fonctions polynomiales en a, d’où la continuité...
4. Réduction I

Comme dans le cas diagonalisable on a A = PTP −1 et une simple récurrence permet



1 0
d’obtenir, pour tout n ∈N , An = PT n P −1 . On calcule facilement P −1 = −1 1 . Par
n
contre l’expression de T n’est
 pas immédiate.
 
Mais le calcul de T 2 = 10 21 T 3 = 10 31 T 4 = 10 41 nous permet de conjecturer
1 n

que T n = 01 pour tout n ∈ N ce que l’on démontre à l’aide d’une récurrence : on

considère la propriété : P(n) : T n = 10 1n
Initialisation : T 0 = I2 la propriété est trivialement vérifiée au rand n = 0.
Hérédité : Montrons ∀n (P(n) ⇒ P(n + 1)).  Soit  n ∈ N. Supposons
 P(n) vraie :
T n = 10 1n . Alors T n+1 = T .T n = 10 11 . 10 1n = 10 n+1 1 . La propriété P(n + 1)
est vérifiée. 
Conclusion : Pour tout n ∈ N, T n = 10 1n .
  1 0
 1 n
1 0
 1−n n

Revenons à An = PT n P −1 = 10 . 1 n . −1 1 = . −1 = .
11 01 1 n+1
1 −n n+1
−a + an 1 − an

1
(b) On sait que si a 6= 1, alors An = 1−a −a + an+1 1 − an+1
k
−1
Lorsque a tend vers 1, pour tout k ∈ N∗ , aa−1 tend vers la dérivée de la fonction
k
x 7→ x en 1 i.e. vers k. On en déduit que les coefficients de la matrice An tendent

vers ceux de la matrice 1−n n
−n n+1 qui est la matrice trouvée ci-dessus (cas a = 1).
Pour justifier ce calcul on peut invoquer la continuité de l’application a 7→ A(a)n où
0 1 n
A(a) = −a 1+a : en effet les coefficients de A sont des fonctions polynomiales en
les coefficients de A et donc des fonctions polynomiales en a, d’où la continuité...
4. Réduction I

(c) Comme dans le cas diagonalisable An permet de calculer les termes d’une suite de
E lorsque l’on connait ses deux premiers termes :
4. Réduction I

(c) Comme dans le cas diagonalisable An permet de calculer les termes d’une suite de
E lorsque l’on connait ses deux premiers termes : si u = (un )n∈N ∈ E alors on a la
relation
Xn+1 = AXn
un

, où pour tout n ∈ N, Xn = un+1 .
4. Réduction I

(c) Comme dans le cas diagonalisable An permet de calculer les termes d’une suite de
E lorsque l’on connait ses deux premiers termes : si u = (un )n∈N ∈ E alors on a la
relation
Xn+1 = AXn
u n

, où pour tout n ∈ N, Xn = un+ 1
. On en déduit,à l’aide d’une récurrence, comme
dans l’exercice 14, que pour tout n ∈ N :

1−n n

Xn = An X0 = −n n+1 X0
4. Réduction I

(c) Comme dans le cas diagonalisable An permet de calculer les termes d’une suite de
E lorsque l’on connait ses deux premiers termes : si u = (un )n∈N ∈ E alors on a la
relation
Xn+1 = AXn
u
n

, où pour tout n ∈ N, Xn = un+ 1
. On en déduit,à l’aide d’une récurrence, comme
dans l’exercice 14, que pour tout n ∈ N :

1−n n

Xn = An X0 = −n n+1 X0

Si (u0 , u1 ) = (1, 1) (vecteur propre de A pour la valeur propre 1) on a Xn = X0 et on


obtient la suite constante (1)n∈N .
4. Réduction I

(c) Comme dans le cas diagonalisable An permet de calculer les termes d’une suite de
E lorsque l’on connait ses deux premiers termes : si u = (un )n∈N ∈ E alors on a la
relation
Xn+1 = AXn
u
n

, où pour tout n ∈ N, Xn = un+ 1
. On en déduit,à l’aide d’une récurrence, comme
dans l’exercice 14, que pour tout n ∈ N :

1−n n

Xn = An X0 = −n n+1 X0

Si (u0 , u1 ) = (1, 1) (vecteur propre de A pour la valeur propre 1) on a Xn = X0 et on


obtient la suite constante (1)n∈N .
n
Si (u0 , u1 ) = (0, 1) alors Xn = ( n+1 ) et on obtient la suite arithmétique (n)n∈N .
4. Réduction I

(c) Comme dans le cas diagonalisable An permet de calculer les termes d’une suite de
E lorsque l’on connait ses deux premiers termes : si u = (un )n∈N ∈ E alors on a la
relation
Xn+1 = AXn
u
n

, où pour tout n ∈ N, Xn = un+ 1
. On en déduit,à l’aide d’une récurrence, comme
dans l’exercice 14, que pour tout n ∈ N :

1−n n

Xn = An X0 = −n n+1 X0

Si (u0 , u1 ) = (1, 1) (vecteur propre de A pour la valeur propre 1) on a Xn = X0 et on


obtient la suite constante (1)n∈N .
n
Si (u0 , u1 ) = (0, 1) alors Xn = ( n+1 ) et on obtient la suite arithmétique (n)n∈N .
La première est bornée la seconde non ce qui nous conduit comme dans la question 2
(b) au fait que dim(F ) = 1 et que F est la droite vectorielle constitués par les suites
constantes.
4. Réduction I

(c) Comme dans le cas diagonalisable An permet de calculer les termes d’une suite de
E lorsque l’on connait ses deux premiers termes : si u = (un )n∈N ∈ E alors on a la
relation
Xn+1 = AXn
u
n

, où pour tout n ∈ N, Xn = un+ 1
. On en déduit,à l’aide d’une récurrence, comme
dans l’exercice 14, que pour tout n ∈ N :

1−n n

Xn = An X0 = −n n+1 X0

Si (u0 , u1 ) = (1, 1) (vecteur propre de A pour la valeur propre 1) on a Xn = X0 et on


obtient la suite constante (1)n∈N .
n
Si (u0 , u1 ) = (0, 1) alors Xn = ( n+1 ) et on obtient la suite arithmétique (n)n∈N .
La première est bornée la seconde non ce qui nous conduit comme dans la question 2
(b) au fait que dim(F ) = 1 et que F est la droite vectorielle constitués par les suites
constantes.

Vous aimerez peut-être aussi