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TD de démographie et sécurité alimentaire

Partie I : Démographie

1. Analyse démographique

Pour calculer ce nombre moyen d’année, on peut procéder selon deux méthodes :

• Une analyse transversale : cette méthode consiste à ce placer à la fin du mois d’octobre
de l’année donnée et relever auprès des étudiants ayant obtenu le diplôme de Master-
VAID, le nombre d’années qu’ils ont passées à l’université. On obtient ainsi une série
d’observations dont la moyenne arithmétique simple définit le nombre moyen d’années
passées dans l’université.
• Une analyse longitudinale : dans cette méthode, on considère un groupe d’étudiants
entrant à l’université la même année. On observe par la suite dans le temps de chacun
d’eux pour relever le nombre d’années qu’il a passées à l’université. On obtient alors à
la fin une série d’observations dont la moyenne arithmétique simple définit le nombre
moyen d’années passées dans l’université considérée.

On observe ici que les deux types d’analyses se complètent. Mais l’analyse longitudinale est
plus pertinente parce que du fait qu’elle concerne qu’une seule génération elle a plus de chance
de relever les rapports cachés entre les phénomènes observés. En revanche, en considérant
plusieurs générations à la fois et donc plusieurs comportements à la fois, l’analyse transversale
peut d’aboutir à des résultats insignifiants car elle n’exige qu’une ou quelques années
d’observations.

2. Structures et mouvements d’une population

Les différents types de structures étudiées dans cette population sont :

➢ Le milieu : la structure d’une population selon le milieu permet en comparaison avec


d’autres contextes de s’informer sur le niveau et l’évolution de l’urbanisation de cette
population. Il prend en compte deux positions : « milieu urbain » et « milieu rural » ;
➢ Le genre : La structure de cette population selon le genre permet de renseigner qu’il y
a des hommes et des femmes. On a en effet en tout temps et un peu partout autant
d’hommes que de femmes ;
➢ L’âge : il renseigne sur un caractère quantitatif continu (jeune, adulte, vieillard) et un
caractère qualitatif (nombre de jeunes/nombre total de la population ; nombre
d’adultes/nombre total de la population ; nombre de vieillards/nombre total de la
population) avec des modalités bien définies ;
➢ L’état matrimonial : en général, cette variable est étudiée au niveau de la population
des personnes âgées de 15 ans et plus et en croisement avec les caractères « Age » et «
Sexe ». C’est une des variables de base de l’analyse démographique comme on le sait
et qui renseigne sur les positions « célibataires », « mariés », « Divorcés » et «
veufs/veuves ».
3. Mouvement de la population

Examiner les outils habituellement utilisés pour mesurer l’évolution d’une population
dans son ensemble.

❖ Balance démographique : elle permet de décomposer l’évolution de la population d’un


pays entre un mouvement naturel et un mouvement migratoire. Elle se réfère au nombre
de naissances et de décès enregistrés, au nombre d’entrants et sortant enregistré dans un
pays.
❖ Taux d’accroissement naturel : il mesure l’intensité de l’évolution d’une population
dans le temps en dehors du mouvement migratoire. Il prend en compte le nombre de
naissances, le nombre de décès et la population moyenne au cours d’année t.
❖ Taux de croissance : il mesure l’intensité de l’évolution nette (du mouvement
migratoire) d’une population dans le temps.

Partie II : Sécurité alimentaire

La FAO définit la sécurité alimentaire comme la situation dans laquelle tous les êtres humains
ont, à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et
nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques pour mener une vie saine et
active (FAO, 1996, World Food Summit).

Identifier et expliquer les quatre dimensions principales de la sécurité alimentaire


qu’englobe cette définition ? pour chacun de ces dimensions, quelles sont les différents
indicateurs.

1) La disponibilité alimentaire : cela signifie que les denrées alimentaires doivent être
disponibles en quantité suffisante afin que personne ne souffre de la faim. C’est-à-dire, que les
denrées alimentaires sont soit produites sur place par des agriculteurs et des entreprises, soit
achetées en dehors de la région. Comme indicateurs, on a : le taux d’autosuffisance alimentaire ;
le taux de dépendance alimentaire et le taux d’exportation alimentaire.

2) L’accès à la nourriture : tout le monde n’a pas toujours accès à la nourriture. Cela signifie
que dans un pays disposant de beaucoup de terres fertiles, d’agriculture et de nourriture,
certaines personnes ont faim. Comme indicateurs, on a : les prix, la pauvreté monétaire, les
infrastructures de transports.

3) L’utilisation et valorisation de la nourriture : cela traduit l’état nutritionnel, c’est à dire


que les denrées alimentaires issues de l’agriculture sont transformées et ont une certaine
influence sur le corps humain (énergie, santé). Les aliments doivent également remplir leur «
tâche » de maintien des personnes en bonne santé. Comme indicateurs, on a : les maladies, le
retard de croissance, l’indice de masse corporel, le taux de prévalence, l’insuffisance pondérale.

4) La stabilité du système agricole et alimentaire : Le manque de stabilité signifie que la


nourriture n’est pas disponible et accessible à tout moment et que les denrées alimentaires ne
satisfont pas toujours aux exigences de qualité. Un manque de stabilité se traduit par l’insécurité
alimentaire. Comme indicateurs, on a : la fluctuation des prix, le coefficient de variation, la
disponibilité en nombre de jour de consommation, la disponibilité des terres arables.

Les causes de l’insécurité alimentaire

• Les causes structurelles : l’appareil économique, le taux d’urbanisation, le taux de


natalité et de fécondité, le cadre institutionnel, le ratio de dépendance.
• Les causes conjoncturelles : guerre, instabilité, changement climatiques, tremblement
de terre.

Stratégies de lutte contre l’insécurité alimentaire

Stratégies structurelles

(i) Assurer la disponibilité locale d’aliments nutritifs et sûrs tout au long de l’année ;
(ii) Renforcer accessibilité aux aliments
(iii) Soutien aux moyens d’existence ;

Stratégies structurelles

(iv) Assurer l’aide alimentaires nationale ou internationale qui doit cadrée avec les
coutumes et les cultures des populations cibles ;
(v) Stock régulateur.
Td sur l’adaptation aux changements climatiques

Définitions

Gaz à effet de serre (GES) : Ce sont les gaz qui influencent le bilan énergétique
de la terre. Autrement dit, ce sont des gaz, qui absorbent le rayonnement solaire en
les redistribuant sous forme de radiations au sein de l’atmosphère

L’effet de serre : C’est un processus naturel résultant de l’influence de l’atmosphère


sur les différents flux thermiques contribuant aux températures du sol de la planète.

Courbe de Keeling : C’est un graphique qui présente l’évolution de la

concentration de CO2 dans l’atmosphère.

Parties par million (ppm) : C’est le ratio du nombre de molécules de gaz à effet
de serre sur le nombre total de molécules d’air sec. Cependant, les molécules de CO2
représentent 400 molécules pour 1 million de molécules d’air dans l’atmosphère.

Atténuation : C’est la capacité à prévenir un risque. C’est à dire l’ensemble

d’actions qui visant diminuer l’ampleur du réchauffement climatique d’origine


humaine.

Adaptation : C’est la capacité à faire face à des stress externes ou changement

climatique.

Décarbonisation : c’est l’ensemble des mesures et techniques mises en place


en vue de limiter l’empreinte carbone d’une entreprise, d’un secteur d’activité, d’un
pays ou d’une économie.

Efficacité énergétique
C’est le rapport énergétique entre la quantité d’énergie délivrée et la quantité
d’énergie absorbée.

« Fuel shift » : C’est le passage des combustibles riche en carbone à des

combustibles moins riches en carbone ou à faible teneur en carbone.

Système photovoltaïque : c’est un ensemble d’éléments constituants de

production d’électricité, en utilisant une source solaire.

Énergie éolienne : C’est une source d’énergie qui dépend du vent.


DESERTEC : C’est un projet exo-énergétique de grande envergure mené par la

« Desertec Foundation » qui consiste à connecter plusieurs centrales solaires


thermodynamiques au réseau de distribution d’électricité qui alimente l’Europe mais
aussi l’Afrique du Nord, et le Moyen-Orient.

Captage et séquestration du carbone (CSC) : C’est un processus par lequel


on capte le carbone puis, on le piège afin d’éviter le rejet des gaz à effet de serre dans
l’atmosphère.
Questions de revue
1. C’est Svante Arrhenius qui a effectué le premier calcul de l’augmentation de la température
résultant d’un doublement du CO2 dans l’atmosphère. Cela a eu lieu en 1896.
2. D’après ce calcul, la température augmenterait de 4° à 5°C.
3. Sans effet de serre, la température moyenne de l’atmosphère serait de -18°C. Avant
Arrhenius, c’est- à dire dans les années 1850 la température était de 14°C.
4. Le temps de séjour du CO2 dans l’atmosphère est de 100 ans.
5. C’est Joseph Fourrier qui a commencé à surveiller la quantité de CO2 dans l’atmosphère en
1820.
6. Le niveau de concentration de Co2 atteint en 2013 était de 400 ppm.
7. Dans la trajectoire BAU « Business AS Usual », il faut s’attendre à une élévation de la
température de 40 C à 5°C.
8. Le monde s’est mis d’accord à avoir une température moyenne de la planète en deçà de 2°C
par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation
des températures à 1,5°C.
9. Le protocole de Kyoto fut signé en décembre 1997 mais il est entré en vigueur en 2005.
10. Le pourcentage de réduction convenu des émissions de CO2 pour les pays à revenu élevé sous
le protocole de Kyoto était de 5% par rapport au niveau de 1990.
Bref aperçu sur le changement climatique
1. Les deux principales causes du changement climatique :
Les causes humaines du réchauffement selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM) sont :
L'utilisation massive de combustibles fossiles ;
La déforestation ;
L'agriculture, l'élevage et l'artificialisation des sols (urbanisation) ;
Les émissions de protoxyde d'azote ;
Les émissions d'ozone,

Les causes naturelles du réchauffement climatique selon l'Organisation météorologique mondiale


(OMM) sont :
Le volcanisme, la respiration : sources de CO2 ;
Les rejets de méthane naturels par les hommes et la plupart des animaux, (les
flatulences) ;
Les surfaces inondées (estuaires, marais) produisent du méthane naturel en
lieu et place du CO2.
2. Expliquons l’effet de serre naturel et anthropique
Effet de serre naturel : C’est l'effet de serre causé par l'augmentation de gaz dans l'atmosphère,
généré par les activités naturelles (volcanisme, respiration, rejet du méthane etc.).

Effet d’anthropique : C’est l'effet de serre causé par l'augmentation de gaz dans l'atmosphère, généré
par les activités humaines.

3. Les impacts biophysiques et socioéconomiques du changement climatique


L’impact du changement climatique sur l’économie c’est qu’il ralentisse la croissance économique et
la réduction de la pauvreté, selon le fonds mondial pour la nature, le changement climatique pourrait
avoir un impact considérable sur le régime alimentaire et l’approvisionnement en eau de millions de
personnes.
• Impacts socioéconomiques : ralentisse la croissance économique et la réduction de la
pauvreté. Selon le fonds mondial pour la nature, le changement climatique pourrait
avoir un impact considérable sur le régime alimentaire et l’approvisionnement en eau
de millions de personnes.
• Impacts biophysiques : perte de la biodiversité et ressources naturelles.
4. Les répercussions possibles du changement climatique sur la réalisation des objectifs
de développement durable.
Le dernier rapport des Nations Unies sur les Objectifs du développement durable publié le jour de
l'ouverture du Forum politique de haut niveau de l'ONU sur le développement durable mentionne les
concentrations de CO2 ont continué d'augmenter en 2018. L'acidité des océans est 26 % plus élevée
qu'à l'époque préindustrielle et devrait augmenter de 100 % à 150 % d'ici 2100 au rythme actuel des
émissions de CO2. Le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté est passé de 36 % en 1990
à 8,6 % en 2018, mais le rythme de réduction de la pauvreté commence à ralentir à mesure que le
monde s'efforce de faire face aux plus profonds dénuements, aux conflits violents et aux vulnérabilités
face aux catastrophes naturelles. Les effets de la détérioration de l'environnement ont des
répercussions sur la vie des gens. Des conditions climatiques extrêmes, des catastrophes naturelles
plus fréquentes et plus graves et l'effondrement des écosystèmes entraînent une insécurité
alimentaire accrue et aggravent la sécurité et la santé des populations, et de nombreuses
communautés continuent d’être en proie à la pauvreté, aux déplacements et à l’accroissement des
inégalités. Il est donc importance de renforcer la coopération internationale et l'action multilatérale
pour relever les grands défis mondiaux de l’impact du changement climatique sur le développement
durable.

5. Option d’adaptation dans le secteur agricole et retour sur investissement (rsi)

PR= Prix de Revient ; CI= Cout d’Investissement ; RDT= Rendement ; PU= Prix Unitaire ; VA= Volume
additionnel

1- Calcul du Retour sur Investissement (RSI) du Zai


Donnée

CI= 150 000 FCFA ; RDT= 800 kg ; PU= 100 FCFA ;


PR= RDT*PU AN : PR= 800*100=80 000

PR= 80 000 kg

RSI= (volume additionnel ×


AN= RSI = (80 000 / 150 000) *100 = 53,333
prix au Kg / CI) * 100

RSI= 53,33%

1- Calcul le taux de RSI des cordons pierreux


Donnée

VA= 40% de 800 kg =40*800/100 =320 kg ; CI= 130 000 FCFA ; PU= 100 FCFA ;

RSI= ((VA * PU) / CI) * 100 AN: RSI = ((0.4*800kg/ha*100) /130 000) *100

= (320*100/130 000) = 24, 615

RSI= 24,62%

1- Calcul le taux de RSI association Zai + cordons pierreux


Donnée

VA=150 000kg ; CI= 280 000 FCFA ; PU= 100kg ;

RSI= ((VA * PU) / CI) * 100


AN : RSI = ((150 000) /280 000) *100= 53,571

RSI= 53, 57%

1- Calcul du RSI de la RNA


Donnée

VA= 200kg ; CI= 45 000 FCFA ; PU= 100FCFA

RSI= ((VA * PU) / CI) * 100


AN : RSI = ((200*100) / 45 000) *100 = 44,44 %

RSI = 44,44%

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