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Un vêtement est un article d’habillement servant à couvrir une partie du corps humain.

Il est le plus
souvent en tissu mais les matériaux utilisés pour sa fabrication tendent à se diversifier au fil des
siècles. La raison d’être d'un vêtement varie fortement selon les cultures et les périodes de l’histoire :
pratique (protection), symbolique (signaler une posture morale) ou encore sociale (afficher un statut

Origine des vêtements


Homo sapiens — l'être humain anatomiquement moderne — aurait commencé à se vêtir il y a
83 000 à 170 000 ans[1][source secondaire souhaitée].
L’histoire du vêtement est indissociable de sa sociologie : étudier les conditions qui ont
contribué à sa naissance ne peut être fait sans s’intéresser aux enjeux socioculturels du
moment[2]. Il convient ainsi de dissocier les simples habitacles originaux (généralement des
peaux de bêtes) des premiers costumes qui leur succéderont, donnant progressivement
naissance à la notion de mode. D’un rôle purement utilitaire – protéger le corps humain
des intempéries et agressions extérieures, permettre de se mouvoir aisément – le vêtement
évolue en s’adjoignant des fonctions immatérielles : orné, il devient parure. Le progrès
technique et l’intensification des échanges commerciaux conduisent à une accélération de son
rythme de transformation à compter du XIVe siècle. Activité originellement très locale, car
dépendante des ressources naturelles d'un territoire, la fabrication des vêtements s'inscrit
aujourd'hui au cœur de la globalisation économique.
L'anthropologue Marcel Mauss répartit l'espèce humaine en deux grandes catégories selon le
type de vêtement : l'humanité drapée qui appartient d'abord aux civilisations des pays chauds
et l'humanité cousue qui domine dans les régions froides en ajustant au plus près du corps les
vêtements par la couture afin de lutter contre le froid et faciliter l'équitation[3].
Dans son ouvrage Histoire illustrée du costume : Introduction visuelle, Jean-Noël Vigoureux-
Loridon évoque cinq archétypes, qui constituent et ont constitué le vêtement
jusqu'aujourd'hui. Le premier étant le "drapé", maintenu par un point d'appui que peuvent être
les épaules, la poitrine, la taille, les hanches ou la tête. Le second, l'archétype "enfilé" ouvert à
l'encolure, non cousu. Le troisième, "cousu fermé" (hauts par exemple), puis le "cousu ouvert"
(vestes, manteaux...) pour finir avec l'archétype "fourreau" qui épouse plus ou moins
étroitement le corps (pantalons...)[4].
Parmi les pionniers d'un ordonnancement saisonnier du vêtement, il faut citer, Ziryab (789-
857), qui fut considéré en Andalousie comme l'arbitre des élégances et du bon goût.
Originaire de Bagdad, il vécut à Cordoue. Paul Balta, directeur honoraire du Centre d’études
de l’Orient contemporain, explique : « C’est lui qui introduisit la mode saisonnière (étoffes
légères de couleurs vives au printemps, vêtements blancs l’été, manteaux et toques de
fourrure l’hiver), et créa un institut de beauté d’une étonnante modernité. »[5].
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HISTOIRE

Brève histoire de la mode : l'évolution du vêtement en France


Par Jimmy Bourquin
Publié le vendredi 28 février 2020 à 16h48
6 min
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Si porter un jean, un tee-shirt, un manteau parait évident aujourd'hui, cela n'a pas toujours été
le cas. Comment le vêtement a-t-il évolué au fil des âges ? De la simple tunique à la
confection d'habits plus élaborés, quelles sont les principales transformations de la mode
depuis l’Antiquité ?
À l'occasion de la série que consacre France Inter + aux grandes figures de la mode
et de la Haute Couture, penchons-nous de plus près sur les différents usages
vestimentaires à travers l'histoire. Il faut remonter aux périodes les plus reculées
pour comprendre comment le vêtement s'est socialement et politiquement défini, et
quels ont été les codes vestimentaires respectifs de chaque époque.
De la tunique gréco-romaine à la robe médiévale unisexe
Le vêtement le plus représentatif de l'époque gréco-romaine, c'est la toge qui, elle-
même, recouvrait la tunique, une chemise longue cousue sur chaque côté. Ces deux
habits servaient aussi bien à draper un modèle masculin que féminin, ils étaient
unisexes. Seule la "stole" (robe romaine) se démarquait car elle n'était portée que
par les épouses (dites matrones) des citoyens romains, comme pour se distinguer
des autres femmes dites de second rang dans la hiérarchie sociale.
La tunique est la base vestimentaire à partir de laquelle s’inventent les différentes tenues qui
viennent ensuite. La robe romaine forme la nouvelle base de l'habillement,
essentiellement seigneurial jusqu'au dernier tiers du XIVe siècle où la mode se
complexifie autant qu'elle s'enrichit - et ce, malgré les nombreuses lois
somptuaires imposées par le roi pour tenter de réguler l’exacerbation du luxe. La
mode devient formidablement frénétique.
Aux pieds, se succèdent les poulaines unisexes jusqu'au XIVe siècle (chaussures fines
de forme allongée et très pointues au bout) ; ensuite ce sont les bottes à entonnoir pour
les hommes puis les souliers à talons hauts unisexes, aux XVI-XVIIe siècle. Des
jambières, on passe aux hauts-de chausses, aux longues culottes (premiers pantalons,
voir même le premier legging !) qui couvrent le corps de la ceinture au genou.
Les robes évoluent de la simple pièce de cotte à manches larges que l'on enfile par
la tête (XIVe-XVe siècle) vers la fameuse houppelande, masculine et féminine. Aussi bien
longue que courte, elle est plus ample et s'ouvre par devant. Sans oublier les
ornements, les dorures, les teintures qui viennent enrichir le vêtement qui n’est encore
qu’un simple pardessus.
De la Renaissance au XVIIIe siècle : l'évolution du pourpoint, l'habit mi-parti et
les robes à la française
La robe (à la française) devient l’apanage de la femme dès lors qu'apparaissent les robes
vertugadins (ancêtre de la robe à panier) au milieu du XVe siècle : les robes viennent
s'étendre sur des cerceaux pour imposer un style plus ample, baleiné à partir du
bassin.
Surtout, quand le pourpoint (ancêtre commun de la veste, du gilet, de la chemise et
du tee-shirt) plus rembourré, s'impose, il finit d'inventer la distinction vestimentaire
entre masculin et féminin dans la silhouette : le style vertical perdure chez la femme
tandis que l'habit en deux parties devient l'apanage masculin.
L'habit prend plus d'amplitude à partir de la Renaissance, notamment grâce aux bouffettes,
en haut comme en bas, qui gonflent les manches ou le pantalon au niveau des
jambes. C'est une influence directe des modes italienne et espagnole, qui apportent
du raffinement aux étoffes.
À mesure que le Moyen-âge s'éloigne, les pourpoints deviennent soit très amples (munis de
basques descendantes), soit très serrés selon les goûts, l'habit mi-parti (séparation du
haut et du bas du vêtement) se diversifie totalement pour rompre avec l'austérité
médiévale. Les hommes comme les femmes se parent de fraises, de collets, de
colliers de perles, de boucles d'oreilles, de bagues... Ils se parfument, aussi, à base
de précieux aromates.
Ce faste se heurte quelques années durant à l'austérité du roi Louis XIII, qui marque les
débuts d'une mode qui ne cessera de gagner en sobriété et en simplicité.
Sous Louis XIV, en revanche, la mode est aussi absolue que l'est la monarchie, la perruque
devient une véritable manie, la toilette féminine s'alourdit, les coiffures s'élèvent, les
cheveux des femmes tombent en tire-bouchons, les étoffes… s'étoffent. Et si le
corsage est de plus en plus décolleté, l'emplacement de la taille féminine se
rehausse et les épaules s'élargissent.
Chez l'homme, c'est bientôt la jupe-culotte ample et bouffante (une sorte de short très
gonflé) au niveau des jambes, qu'on appelle la rhingrave qui séduit au milieu du XVIIe
siècle. Il finit par s'effacer au profit d'un raccourcissement caractéristique des bas.
S'impose alors la tendance pour le "justaucorps" qui se diffuse largement jusqu'à la fin du
XVIIIe siècle.
Les Lumières sont déjà là et pénètrent les arts : l'heure est à la légèreté, chez les hommes
comme chez les femmes. Voici une nouvelle sensibilité vestimentaire qui aboutit
avec la révolution de 1789.
Des Lumières au XXe siècle : la mode fait sa révolution
Les vêtements s’allègent considérablement tout au long du XVIIIe siècle, ils
s’éclaircissent, les silhouettes sont de plus en plus naturelles. Seuls les tissus restent
précieux.
D'autant que la mode est grandement influencée par l'Angleterre qui simplifie
significativement les vêtements. L'homme adopte le justaucorps, avec les longues vestes
cintrées bientôt appelées redingotes, les jabots ou cravates blanches, les bas de soie
et les chaussures plates noires.
Le vêtement fait sa révolution et mène inexorablement vers le mouvement de mode des
Incroyables et Merveilleuses qui s’impose en réaction à la Terreur des révolutionnaires
montagnards. La mode s’allège davantage au point que les femmes renouent avec les robes
à la grecque, extrêmement fines, de mousseline, soulignant leur silhouette, dévoilant
leurs épaules et adoptant à cet égard les longs châles de cachemire.
On se débarrasse progressivement des accessoires trop fastueux. Les tissus sont beaucoup
plus fins et épousent les formes du corps chez les hommes comme chez les femmes
qui, au passage, n'hésitent pas à se couper les cheveux très courts : à bas les
perruques ! On doit aussi à la Révolution le fameux pantalon (des sans-culottes) classique
tel que nous le connaissons aujourd'hui, accompagné de la célèbre redingote courte ou
longue, le gilet court, imposant le costume trois-pièces. Les Français continuent à se
livrer à une frénésie pour tous les plaisirs mais de manière plus sobre !
Avec la Révolution et la période du Directoire, c’est toute la mode qui se libère et
conditionne le vêtement jusqu'au XIXe siècle.
La tenue, certes plus sobre, sait conserver une certaine excentricité lorsque le
dandysme anglais gagne le cœur des Français, et avec lui tout le XIXe siècle français.
On invente le chapeau haut-de forme, le smoking chatouillant la moustache qui va avec.
Les manteaux sont longs et larges et couvrent aussi bien les hommes que les
femmes.
Du côté des femmes, les robes et les jupes sont coupées de façon plus plates et perdent aussi
en ampleur. Seule exception : la robe crinoline (version améliorée de la robe à
panier). Le costume féminin évolue surtout à la toute fin du XIXe siècle et au début du XXe
siècle : la guerre, les sports, les déplacements plus fréquents en bicyclette
notamment et l'industrie automobile inspirent de nouvelles parures, mobilisant ainsi
davantage l'industrie textile.
La démocratisation, sinon la libération des activités culturelles libèrent les corps. La femme
peut désormais se débarrasser d'une tenue strictement verticale. Elle profite de la
jupe-pantalon, petite transition éphémère qui fait que très rapidement le pantalon
s'impose dans la mode féminine, juste avant la Seconde Guerre mondiale. Le mouvement "je
m'en foutiste" et insouciant des Zazous, dans les années 1940' contribue à sa large
diffusion.
Puis ça sera le temps du New Look, après-guerre, comme pour qualifier la silhouette
inspirée par le célèbre couturier Christian Dior qui révolutionne les codes de la
féminité et de la mode en général. Ce sont les débuts de la Haute Couture en France
avec, dans les années 1950, Coco Chanel qui lance son fameux tailleur comme une
réaction au New Look, déjà dépassé_._
Avant que les années 1960 marquent l'essor du prêt-à-porter et que l'après-mai 1968
poursuivre la diversification des identités vestimentaires jusqu'à aujourd'hui.

L'enfant de l'époque préhistorique (dessin n°1) porte des vêtements faits de peaux de
bêtes cousues : une tunique et des chaussures. Il peut également utiliser une cape en
peau de bête comme couverture.

L'enfant gaulois (n°2) porte une tunique tissée et des braies qui sont une sorte de
pantalon.

La jeune fille du Moyen Âge (n°3) porte une robe longue et ample, des jupons et des
chaussures appelées poulaines.

Le jeune garçon noble du XVIIe siècle (n°4), portant chapeau, est vêtu d'un habit et
d'un haut de chausses. Il porte également des bas de soie.

La jeune fille du XIXe siècle (n°5) a revêtu une robe longue de soirée qui dissimule ses
jambes et ses pieds ; pour donner de l'ampleur à sa robe, elle porte également
une crinoline, sorte de jupon à armatures qui donne sa forme arrondie au bas de la
robe ; de nombreuses dentelles et rubans agrémentent son corsage.

Le garçon contemporain (n°6) porte un pull-over et un pantalon.

Vêtements dans le monde antique

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Vêtements dans le monde antique


La préservation des fibres de tissu et des cuirs permet d’avoir un aperçu de la tenue
vestimentaire des sociétés anciennes. Les vêtements utilisés dans le monde antique
reflètent les technologies maîtrisées par ces peuples. Dans de nombreuses cultures,
les vêtements indiquaient le statut social de divers membres de la société.

Le développement du vêtement et de la mode est une caractéristique exclusivement


humaine et est une caractéristique de la plupart des sociétés humaines. Les
vêtements faits de matériaux tels que les peaux d’animaux et la végétation ont été
initialement utilisés par les premiers humains pour protéger leur corps contre les
éléments. L’utilisation des vêtements et des textiles à travers les âges reflète le
développement variable des civilisations et des technologies. Les sources
disponibles pour l’étude des vêtements et des textiles comprennent les restes
matériels découverts par l’archéologie; représentation des textiles et de leur
fabrication dans l’art; et des documents concernant la fabrication, l’acquisition,
l’utilisation et le commerce de tissus, d’outils et de vêtements finis.

Vêtements égyptiens antiques

Matériaux textiles
Bien que conscients des autres matériaux, les anciens Egyptiens utilisaient le plus
souvent le lin, un produit fabriqué à partir de l’abondante plante de lin. En raison de
la croyance que les tissus à base d’animaux étaient impurs, la laine était rarement
utilisée et était interdite dans des endroits comme les temples et les sanctuaires.
D’autres produits à base d’animaux tels que les peaux étaient réservés aux prêtres
et ont finalement été adoptés par la classe la plus élevée de la population
égyptienne ancienne. Le lin est léger, solide et flexible, ce qui le rend idéal pour la
vie sous un climat chaud, où l’abrasion et la chaleur s’usent et se déchirent sur les
vêtements. Ainsi, la plupart des anciens Egyptiens utilisaient le lin comme leur
textile primaire.

La qualité matérielle des vêtements différait entre les classes, où ceux de la classe
supérieure utilisaient des draps plus fins, représentés dans les statues et les
peintures par leur translucidité. Ils ont également utilisé des draperies plus
complexes, des dessins et des modèles qui comprenaient des fils teints et des
plumes. Ces matériaux étaient chers et le porteur a montré un plus grand statut en
les portant. D’un autre côté, des linges moins chers et plus épais étaient utilisés
dans la classe inférieure, où des vêtements plus courts étaient portés par la classe
ouvrière pour une meilleure mobilité dans les champs.

Habits
Les hommes dans l’Egypte ancienne portaient souvent le pagne (ou schenti)
commun dans toutes les classes; bien que les hommes d’une classe supérieure
portaient des schentis plus longs, les associant souvent à une cape drapée ou à une
tunique. Il a été jugé acceptable pour les hommes comme pour les femmes de
mettre leur poitrine en évidence, dans les classes supérieures et inférieures.
Cependant, un manque total de vêtements était souvent associé à la jeunesse ou à la
pauvreté; il était fréquent que les enfants de toutes les classes sociales soient
déshabillés jusqu’à l’âge de six ans, et que les esclaves restent non drapés pendant
la plus grande partie de leur vie. Certains vêtements communs aux deux sexes
comprenaient la tunique et la robe. Vers 1425 à 1405 BCE, une tunique légère ou
une chemise à manches courtes était populaire, ainsi qu’une jupe plissée.

Les vêtements pour femmes adultes sont restés inchangés pendant plusieurs
millénaires, sauf pour les petits détails. Les vêtements drapés avec de très gros
rouleaux donnaient l’impression de porter plusieurs objets. C’était en réalité un
faucon, souvent de très fine mousseline. La robe était plutôt étroite et même
contraignante, faite de tissu blanc ou écru pour les classes inférieures. Les
vêtements portés par les classes supérieures comportaient des manches qui
commençaient sous la poitrine et étaient retenues par des bretelles attachées aux
épaules. Ces bretelles couvraient parfois les poitrines, d’autres fois passaient entre
elles, et étaient peintes et coloriées pour diverses raisons telles que l’imitation du
plumage sur les ailes d’Isis.

La caractéristique du vêtement féminin dans l’Egypte ancienne Ancien royaume


était une jupe courte pour les classes inférieures, ou un kalasiris, une jupe plus
longue allant des chevilles juste au-dessous, ou juste au-dessus des seins. Au
Moyen Empire, les longs kilts étaient une mode. Ils étaient comme des jupes, allant
de la taille aux chevilles, parfois même suspendus aux aisselles. Le Nouveau
Royaume était la période la plus luxueuse; les gens portaient plus de vêtements,
parfois en couches. avec un vêtement intérieur et extérieur. Cette couche extérieure
était faite de lin plissé diaphane et particulièrement fin, et semblait presque
transparente.

Les vêtements de la famille royale étaient différents et bien documentés. par


exemple, les couronnes des pharaons mentionnées plus haut, les coiffes en plumes
et le khat ou la coiffe étaient tous portés par la noblesse.

Les chaussures étaient les mêmes pour les deux sexes; sandales tressées de cuir ou,
en particulier pour les classes bureaucratiques et sacerdotales, papyrus.

Parfums et cosmétiques
L’embaumement a permis de développer très tôt des produits cosmétiques et de la
parfumerie [clarification nécessaire]. Les parfums en Egypte étaient des huiles
parfumées qui étaient très chères. Dans l’antiquité, les gens en ont fait grand usage.
Les Egyptiens utilisaient le maquillage beaucoup plus que n’importe qui d’autre à
la fois. Kohl, utilisé comme eyeliner, a finalement été obtenu comme un substitut
de la galène ou de l’oxyde de plomb qui avait été utilisé pendant des siècles. La
peinture pour les yeux était la forme la plus commune et a été utilisée pour protéger
les yeux du soleil. La raison pour laquelle ils portent des yeux maquillage est de
protéger les yeux des rayons du soleil et de prévenir l’infection. Le maquillage
dramatique a également imité les marques faciales du dieu du soleil Horus, qui a
souvent été dépeint comme un faucon. L’ombre à paupières était faite de malachite
concassée et de rouge à lèvres d’ocre. Les substances utilisées dans certains
produits cosmétiques étaient toxiques et avaient des effets néfastes sur la santé en
cas d’utilisation prolongée. Les produits de beauté étaient généralement mélangés
avec des graisses animales afin de les rendre plus compacts, plus faciles à
manipuler et à préserver. Les ongles et les mains étaient aussi peints au henné.
Seule la classe inférieure avait des tatouages. Il était également à la mode lors des
fêtes pour les hommes et les femmes de porter un cône parfumé sur le dessus de
leur tête. Le cône était habituellement fait de suif de bœuf et de myrrhe et au fil du
temps, il fondait et libérait un agréable parfum. Lorsque le cône a fondu, il a été
remplacé par un nouveau. L’utilisation des produits cosmétiques différait
légèrement entre les classes sociales, où les personnes de classe supérieure
portaient plus de maquillage, car les personnes plus riches pouvaient se permettre
de se maquiller davantage. Bien qu’il n’y avait pas de différence importante entre
les styles de cosmétiques de la classe supérieure et inférieure, les femmes nobles
étaient connues pour pâlir leur peau en utilisant des crèmes et des poudres. Cela
était dû au fait que la peau pâle était un signe de noblesse, car une peau plus claire
signifiait moins d’exposition au soleil alors qu’une peau foncée était associée à la
classe inférieure qui tannait en participant à un travail ménager tel que travailler
dans les champs. Cela a conduit à une peau plus pâle représentait la classe noble
non-travail, comme une femme noble ne travaillerait pas au soleil.

Perruques et coiffes
Bien que les têtes soient rasées à la fois en signe de noblesse et en raison du climat
chaud, la coiffure représentait une part importante de la mode égyptienne à travers
l’utilisation de perruques. Les perruques étaient utilisées par les deux sexes de la
classe supérieure et inférieure; la qualité des perruques dépend de la quantité de
revenu disponible disponible, ce qui crée un clivage visuel entre les classes. Les
perruques de bonne qualité étaient faites de cheveux humains et ornées de bijoux et
tissées d’or. Dans la cour, les exemples les plus élégants avaient de petits gobelets
au sommet remplis de parfum; Les pharaons portaient même des barbes de
perruques pour certaines occasions spéciales. Il existe des preuves de perruques
moins chères faites de laine et de fibres de palme, qui ont été substituées à l’or tissé
utilisé dans sa contrepartie plus coûteuse avec des perles et des draps. Le talent
égyptien antique avec substitution permettait à toutes les classes sociales de porter
des perruques et des coiffures; par exemple. la coiffe nemes, faite de lin rigide et
drapée sur les épaules, était réservée à la classe d’élite pour protéger le porteur du
soleil. D’autre part, les coiffures telles que le pschent étaient exclusives pour le
pharaon. Les pharaons portaient également diverses couronnes pour identifier
différentes divinités, telles que la couronne cornue de la déesse Hathor. Dans les
deux classes sociales, les enfants étaient représentés avec une mèche de cheveux
restant sur le côté droit de leur tête. Le couvre-chef le plus courant était le kaften,
un carré de tissu rayé porté par les hommes.

Vêtements antiques minoens


Comme ailleurs, les vêtements crétois des temps anciens étaient bien documentés
dans leurs œuvres d’art où de nombreux objets portés par les prêtresses et les
prêtres semblent refléter les vêtements de la plupart. La laine et le lin ont été
utilisés. Le filage et le tissage étaient des activités domestiques, utilisant une
technique similaire à celle des Egyptiens de l’époque, et la teinture était le seul
processus commercial en accord avec partout ailleurs dans l’Antiquité. Les tissus
ont été brodés. Crimson a été utilisé le plus dans la teinture, dans quatre nuances
différentes.

Robe Minoan Femme


Au début de la culture, le pagne était utilisé par les deux sexes. Les femmes de
Crète portaient le vêtement plus comme jupon que les hommes, en l’allongeant. Ils
sont souvent illustrés dans des statuettes avec un grand poignard fixé à la ceinture.
La fourniture d’articles destinés à assurer la sécurité personnelle était sans aucun
doute l’une des caractéristiques des vêtements féminins de l’époque néolithique,
des traces de cette pratique ayant été trouvées dans les tourbières du Danemark
jusqu’à l’âge du bronze.

Les vêtements des femmes crétoises comprenaient les premiers vêtements cousus
connus de l’histoire. Les robes étaient longues et décolletées, le corsage étant
ouvert presque jusqu’à la taille, laissant les seins exposés. Les robes étaient souvent
accompagnées du corset minoen, une forme précoce de corset créée comme un
chemisier serré, conçu pour rétrécir la taille, car une taille étroite était appréciée
dans la culture minoenne. La ceinture, également serrée et utilisée pour rétrécir la
taille avant le corset, un manteau long ou court, ou un chapeau ont été utilisés pour
compléter la tenue féminine. Des broches anciennes, répandues en Méditerranée,
ont été utilisées tout au long de la période.

Robe Minoan Homme


Pratiquement tous les hommes portaient un pagne. Contrairement aux Égyptiens, le
shanti variait en fonction de sa coupe et était normalement disposé comme une jupe
courte ou un tablier, se terminant par un point qui sortait comme une queue. Le
tissu passé entre les jambes, ajusté avec une ceinture, et presque certainement, a été
décoré avec du métal. Il a été porté par tous les hommes dans la société, ainsi que
d’un vêtement autonome pour les femmes lors d’activités plus sportives, comme le
saut de taureau.

En plus des styles crétois, les vêtements cycladiques étaient portés comme des
pantalons à travers le continent. Un front triangulaire libéra le haut des cuisses. On
pourrait dire que c’était l’habillement d’une population sportive, à cause de cela et
du fait que la poitrine était toujours nue. Il était parfois recouvert d’un tonneau,
probablement rituellement. Cependant, de longs vêtements ont été portés pour se
protéger contre les intempéries et finalement une couche de laine a

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Vêtements dans le monde antique

La préservation des fibres de tissu et des cuirs permet d’avoir un aperçu de la tenue
vestimentaire des sociétés anciennes. Les vêtements utilisés dans le monde antique
reflètent les technologies maîtrisées par ces peuples. Dans de nombreuses cultures,
les vêtements indiquaient le statut social de divers membres de la société.

Le développement du vêtement et de la mode est une caractéristique exclusivement


humaine et est une caractéristique de la plupart des sociétés humaines. Les
vêtements faits de matériaux tels que les peaux d’animaux et la végétation ont été
initialement utilisés par les premiers humains pour protéger leur corps contre les
éléments. L’utilisation des vêtements et des textiles à travers les âges reflète le
développement variable des civilisations et des technologies. Les sources
disponibles pour l’étude des vêtements et des textiles comprennent les restes
matériels découverts par l’archéologie; représentation des textiles et de leur
fabrication dans l’art; et des documents concernant la fabrication, l’acquisition,
l’utilisation et le commerce de tissus, d’outils et de vêtements finis.

Vêtements égyptiens antiques

Matériaux textiles
Bien que conscients des autres matériaux, les anciens Egyptiens utilisaient le plus
souvent le lin, un produit fabriqué à partir de l’abondante plante de lin. En raison de
la croyance que les tissus à base d’animaux étaient impurs, la laine était rarement
utilisée et était interdite dans des endroits comme les temples et les sanctuaires.
D’autres produits à base d’animaux tels que les peaux étaient réservés aux prêtres
et ont finalement été adoptés par la classe la plus élevée de la population
égyptienne ancienne. Le lin est léger, solide et flexible, ce qui le rend idéal pour la
vie sous un climat chaud, où l’abrasion et la chaleur s’usent et se déchirent sur les
vêtements. Ainsi, la plupart des anciens Egyptiens utilisaient le lin comme leur
textile primaire.

La qualité matérielle des vêtements différait entre les classes, où ceux de la classe
supérieure utilisaient des draps plus fins, représentés dans les statues et les
peintures par leur translucidité. Ils ont également utilisé des draperies plus
complexes, des dessins et des modèles qui comprenaient des fils teints et des
plumes. Ces matériaux étaient chers et le porteur a montré un plus grand statut en
les portant. D’un autre côté, des linges moins chers et plus épais étaient utilisés
dans la classe inférieure, où des vêtements plus courts étaient portés par la classe
ouvrière pour une meilleure mobilité dans les champs.

Habits
Les hommes dans l’Egypte ancienne portaient souvent le pagne (ou schenti)
commun dans toutes les classes; bien que les hommes d’une classe supérieure
portaient des schentis plus longs, les associant souvent à une cape drapée ou à une
tunique. Il a été jugé acceptable pour les hommes comme pour les femmes de
mettre leur poitrine en évidence, dans les classes supérieures et inférieures.
Cependant, un manque total de vêtements était souvent associé à la jeunesse ou à la
pauvreté; il était fréquent que les enfants de toutes les classes sociales soient
déshabillés jusqu’à l’âge de six ans, et que les esclaves restent non drapés pendant
la plus grande partie de leur vie. Certains vêtements communs aux deux sexes
comprenaient la tunique et la robe. Vers 1425 à 1405 BCE, une tunique légère ou
une chemise à manches courtes était populaire, ainsi qu’une jupe plissée.
Les vêtements pour femmes adultes sont restés inchangés pendant plusieurs
millénaires, sauf pour les petits détails. Les vêtements drapés avec de très gros
rouleaux donnaient l’impression de porter plusieurs objets. C’était en réalité un
faucon, souvent de très fine mousseline. La robe était plutôt étroite et même
contraignante, faite de tissu blanc ou écru pour les classes inférieures. Les
vêtements portés par les classes supérieures comportaient des manches qui
commençaient sous la poitrine et étaient retenues par des bretelles attachées aux
épaules. Ces bretelles couvraient parfois les poitrines, d’autres fois passaient entre
elles, et étaient peintes et coloriées pour diverses raisons telles que l’imitation du
plumage sur les ailes d’Isis.

La caractéristique du vêtement féminin dans l’Egypte ancienne Ancien royaume


était une jupe courte pour les classes inférieures, ou un kalasiris, une jupe plus
longue allant des chevilles juste au-dessous, ou juste au-dessus des seins. Au
Moyen Empire, les longs kilts étaient une mode. Ils étaient comme des jupes, allant
de la taille aux chevilles, parfois même suspendus aux aisselles. Le Nouveau
Royaume était la période la plus luxueuse; les gens portaient plus de vêtements,
parfois en couches. avec un vêtement intérieur et extérieur. Cette couche extérieure
était faite de lin plissé diaphane et particulièrement fin, et semblait presque
transparente.

Les vêtements de la famille royale étaient différents et bien documentés. par


exemple, les couronnes des pharaons mentionnées plus haut, les coiffes en plumes
et le khat ou la coiffe étaient tous portés par la noblesse.

Les chaussures étaient les mêmes pour les deux sexes; sandales tressées de cuir ou,
en particulier pour les classes bureaucratiques et sacerdotales, papyrus.

Parfums et cosmétiques
L’embaumement a permis de développer très tôt des produits cosmétiques et de la
parfumerie [clarification nécessaire]. Les parfums en Egypte étaient des huiles
parfumées qui étaient très chères. Dans l’antiquité, les gens en ont fait grand usage.
Les Egyptiens utilisaient le maquillage beaucoup plus que n’importe qui d’autre à
la fois. Kohl, utilisé comme eyeliner, a finalement été obtenu comme un substitut
de la galène ou de l’oxyde de plomb qui avait été utilisé pendant des siècles. La
peinture pour les yeux était la forme la plus commune et a été utilisée pour protéger
les yeux du soleil. La raison pour laquelle ils portent des yeux maquillage est de
protéger les yeux des rayons du soleil et de prévenir l’infection. Le maquillage
dramatique a également imité les marques faciales du dieu du soleil Horus, qui a
souvent été dépeint comme un faucon. L’ombre à paupières était faite de malachite
concassée et de rouge à lèvres d’ocre. Les substances utilisées dans certains
produits cosmétiques étaient toxiques et avaient des effets néfastes sur la santé en
cas d’utilisation prolongée. Les produits de beauté étaient généralement mélangés
avec des graisses animales afin de les rendre plus compacts, plus faciles à
manipuler et à préserver. Les ongles et les mains étaient aussi peints au henné.
Seule la classe inférieure avait des tatouages. Il était également à la mode lors des
fêtes pour les hommes et les femmes de porter un cône parfumé sur le dessus de
leur tête. Le cône était habituellement fait de suif de bœuf et de myrrhe et au fil du
temps, il fondait et libérait un agréable parfum. Lorsque le cône a fondu, il a été
remplacé par un nouveau. L’utilisation des produits cosmétiques différait
légèrement entre les classes sociales, où les personnes de classe supérieure
portaient plus de maquillage, car les personnes plus riches pouvaient se permettre
de se maquiller davantage. Bien qu’il n’y avait pas de différence importante entre
les styles de cosmétiques de la classe supérieure et inférieure, les femmes nobles
étaient connues pour pâlir leur peau en utilisant des crèmes et des poudres. Cela
était dû au fait que la peau pâle était un signe de noblesse, car une peau plus claire
signifiait moins d’exposition au soleil alors qu’une peau foncée était associée à la
classe inférieure qui tannait en participant à un travail ménager tel que travailler
dans les champs. Cela a conduit à une peau plus pâle représentait la classe noble
non-travail, comme une femme noble ne travaillerait pas au soleil.

Perruques et coiffes
Bien que les têtes soient rasées à la fois en signe de noblesse et en raison du climat
chaud, la coiffure représentait une part importante de la mode égyptienne à travers
l’utilisation de perruques. Les perruques étaient utilisées par les deux sexes de la
classe supérieure et inférieure; la qualité des perruques dépend de la quantité de
revenu disponible disponible, ce qui crée un clivage visuel entre les classes. Les
perruques de bonne qualité étaient faites de cheveux humains et ornées de bijoux et
tissées d’or. Dans la cour, les exemples les plus élégants avaient de petits gobelets
au sommet remplis de parfum; Les pharaons portaient même des barbes de
perruques pour certaines occasions spéciales. Il existe des preuves de perruques
moins chères faites de laine et de fibres de palme, qui ont été substituées à l’or tissé
utilisé dans sa contrepartie plus coûteuse avec des perles et des draps. Le talent
égyptien antique avec substitution permettait à toutes les classes sociales de porter
des perruques et des coiffures; par exemple. la coiffe nemes, faite de lin rigide et
drapée sur les épaules, était réservée à la classe d’élite pour protéger le porteur du
soleil. D’autre part, les coiffures telles que le pschent étaient exclusives pour le
pharaon. Les pharaons portaient également diverses couronnes pour identifier
différentes divinités, telles que la couronne cornue de la déesse Hathor. Dans les
deux classes sociales, les enfants étaient représentés avec une mèche de cheveux
restant sur le côté droit de leur tête. Le couvre-chef le plus courant était le kaften,
un carré de tissu rayé porté par les hommes.

Ornements
Les ornements peuvent être portés par tous et même tissés dans les cheveux,
résultant en des perruques contenant des décorations ornementales. Un ornement
particulier créé par les Égyptiens était le gorgerin, un assemblage de disques de
métal qui reposait sur la peau de la poitrine ou sur une chemise à manches courtes,
et qui était noué dans le dos. Certaines des personnes de la classe inférieure de cette
époque ont également créé de nombreux types de piercings et de décorations
corporelles; certains d’entre eux comprenaient même des piercings génitaux,
fréquents chez les prostituées de l’époque.

Bijoutiers
Il était courant que les anciens Egyptiens soient couverts de bijoux parce qu’ils
croyaient que cela les rendait plus attrayants pour les dieux. Les Egyptiens de la
classe supérieure étaient fascinés par les bijoux en or. Ils croient que l’or est la
couleur du soleil et symbolise la permanence et l’immortalité du soleil, car ce métal
ne se corrode pas et ne s’oxyde pas avec le temps. Les accessoires étaient souvent
ornés de pierres précieuses et semi-précieuses incrustées telles que des émeraudes,
des perles et du lapis-lazuli, pour créer des motifs complexes inspirés de la nature.
Les motifs communs inclus des lotus blancs, des feuilles de palmier, et même des
animaux qui représentaient les dieux. Bien que les bijoux utilisés par la classe
inférieure aient des motifs et des dessins similaires, ils ont été fabriqués avec des
matériaux de substitution moins chers. Le cuivre était utilisé à la place de l’or, et le
verre glacé ou la faïence – un mélange de quartz moulu et de colorant – pour imiter
les pierres précieuses. Les pierres les plus populaires utilisées étaient le lapis-lazuli,
la cornaline et la turquoise. Les bijoux étaient lourds et plutôt volumineux, ce qui
indiquerait une influence asiatique. Les classes inférieures portaient de la verrerie
petite et simple; les bracelets étaient également lourds. Ils portaient un gros disque
comme un collier de force, parfois décrit comme un égide. L’or était abondant en
Nubie et importé pour les bijoux et autres arts décoratifs.

Vêtements antiques minoens


Comme ailleurs, les vêtements crétois des temps anciens étaient bien documentés
dans leurs œuvres d’art où de nombreux objets portés par les prêtresses et les
prêtres semblent refléter les vêtements de la plupart. La laine et le lin ont été
utilisés. Le filage et le tissage étaient des activités domestiques, utilisant une
technique similaire à celle des Egyptiens de l’époque, et la teinture était le seul
processus commercial en accord avec partout ailleurs dans l’Antiquité. Les tissus
ont été brodés. Crimson a été utilisé le plus dans la teinture, dans quatre nuances
différentes.

Robe Minoan Femme


Au début de la culture, le pagne était utilisé par les deux sexes. Les femmes de
Crète portaient le vêtement plus comme jupon que les hommes, en l’allongeant. Ils
sont souvent illustrés dans des statuettes avec un grand poignard fixé à la ceinture.
La fourniture d’articles destinés à assurer la sécurité personnelle était sans aucun
doute l’une des caractéristiques des vêtements féminins de l’époque néolithique,
des traces de cette pratique ayant été trouvées dans les tourbières du Danemark
jusqu’à l’âge du bronze.

Les vêtements des femmes crétoises comprenaient les premiers vêtements cousus
connus de l’histoire. Les robes étaient longues et décolletées, le corsage étant
ouvert presque jusqu’à la taille, laissant les seins exposés. Les robes étaient souvent
accompagnées du corset minoen, une forme précoce de corset créée comme un
chemisier serré, conçu pour rétrécir la taille, car une taille étroite était appréciée
dans la culture minoenne. La ceinture, également serrée et utilisée pour rétrécir la
taille avant le corset, un manteau long ou court, ou un chapeau ont été utilisés pour
compléter la tenue féminine. Des broches anciennes, répandues en Méditerranée,
ont été utilisées tout au long de la période.

Robe Minoan Homme


Pratiquement tous les hommes portaient un pagne. Contrairement aux Égyptiens, le
shanti variait en fonction de sa coupe et était normalement disposé comme une jupe
courte ou un tablier, se terminant par un point qui sortait comme une queue. Le
tissu passé entre les jambes, ajusté avec une ceinture, et presque certainement, a été
décoré avec du métal. Il a été porté par tous les hommes dans la société, ainsi que
d’un vêtement autonome pour les femmes lors d’activités plus sportives, comme le
saut de taureau.

En plus des styles crétois, les vêtements cycladiques étaient portés comme des
pantalons à travers le continent. Un front triangulaire libéra le haut des cuisses. On
pourrait dire que c’était l’habillement d’une population sportive, à cause de cela et
du fait que la poitrine était toujours nue. Il était parfois recouvert d’un tonneau,
probablement rituellement. Cependant, de longs vêtements ont été portés pour se
protéger contre les intempéries et finalement une couche de laine a été utilisée par
les Grecs.

Les hommes avaient de longs cheveux qui coulaient sur les épaules; cependant,
plusieurs types de couvre-chefs étaient habituels, des types de bonnets et de
turbans, probablement de la peau. Les souliers étaient des bottes de peau,
probablement de chamois, et ne servaient qu’à sortir de la maison, où l’on allait
pieds nus, comme dans les sanctuaires et les palais. Les personnes qui étudient cette
question ont remarqué que les escaliers extérieurs sont considérablement usés, les
escaliers intérieurs à peine. On sait que plus tard, entrant dans une maison – cette
habitude était déjà utilisée en Crète. Les bottes avaient une extrémité légèrement
surélevée, indiquant ainsi une origine anatolienne, semblable à celles trouvées sur
les fresques d’Etrurie.

Vêtements israélites anciens


Homme israélite
Sous-vêtements
Le vêtement le plus ancien et le plus basique était l’ézor ou ḥ agor, un tablier autour
des hanches ou des reins, qui, à l’époque primitive, était fabriqué à partir de peaux
d’animaux. C’était un simple morceau de tissu porté dans diverses modifications,
mais toujours porté à côté de la peau. Les vêtements étaient maintenus ensemble
par une ceinture ou une ceinture, aussi appelée ‘ezor ou ḥ agor.

L’ézor devint plus tard déplacé parmi les Hébreux par les kuttoneth. une sous-
tunique. La kuttoneth apparaît dans l’art assyrien comme un sous-vêtement
moulant, atteignant parfois seulement le genou, parfois jusqu’à la cheville. Le
kuttoneth correspond au sous-vêtement des travailleurs agricoles modernes du
Moyen-Orient: une tunique de coton rugueuse avec des manches lâches et ouverte à
la poitrine. N’importe qui habillé seulement dans le kuttoneth a été considéré nu.

Vêtements extérieurs
simla
Le simla était le vêtement extérieur lourd ou châle de diverses formes. Il se
composait d’un gros morceau rectangulaire de laine grossière et grossière,
grossièrement cousu ensemble, de sorte que le devant était décousu et avec deux
ouvertures laissées pour les bras. Le lin est un autre matériau possible.

Tout homme respectable portait généralement le simla sur le kuttoneth (voir Ésaïe
20: 2-3), mais comme le simla entravait le travail, il était soit laissé à la maison ou
retiré lors du travail. (Voir Matthieu 24:18). De ce simple objet du peuple se
développait le manteau richement orné des riches, qui s’étendait du cou jusqu’aux
genoux et avait des manches courtes.

Vêtements religieux
La Torah commande aux Israélites de porter des glands ou des franges attachés aux
coins des vêtements.

Les phylactères ou la téfiline (hébreu: ‫ )תְ פִִּלין‬sont utilisés par les temps du Nouveau
Testament (voir Matthieu 23: 5). Tefillin sont des boîtes contenant des versets
bibliques qui sont attachés au front et au bras par des sangles en cuir.

Chapellerie
Les représentations montrent des Hébreux et des Syriens tête nue ou portant
simplement une bande pour tenir les cheveux ensemble. Les paysans hébreux
portaient sans doute aussi des couvre-chefs semblables au keffiyeh moderne, un
grand carré de tissu de laine plié en diagonale en deux dans un triangle. Le pli est
porté sur le front, avec le keffiyeh drapé autour du dos et des épaules, souvent
maintenu en place par un bandeau de corde. Les hommes et les femmes des classes
supérieures portaient une sorte de turban, une étoffe enroulée autour de la tête. La
forme variait grandement.

Chaussure
Des sandales de cuir ont été portées pour protéger les pieds du sable brûlant et de
l’humidité. Les sandales peuvent aussi être en bois, avec des lanières de cuir
(Genèse 14:23, Esaïe 5:27). Les sandales n’étaient pas portées dans la maison ni
dans le sanctuaire.

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