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https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/oeuvre/cgj47qR
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En 1944, Louis Aragon est âgé de 47 ans lorsqu’il écrit Paris. Dans ce texte le poète glorifie
la capitale. Aragon demande ou il fait « bon même au coeur de l’orage » et « clair même au
coeur de la nuit ». Malgré les souffrances, les privations et l’humiliation de l’occupation
allemande, Paris reste comme un flambeau dans une nuit noire : malgré « les carreaux
cassés », on peut voir la lumière au dehors : Paris reste fort malgré la guerre et la destruction.
C’est Paris qui a donné l’espoir à Louis Aragon pendant l’occupation et qu’il célèbre par son
poème.
PARIS
Photographie
Le tumulte de la rue de Rivoli, les passants pressés, l’ombre majestueuse de l’Hôtel de Ville
parisien en fond et au milieu, un instant de tendresse presque divin. Le baiser le plus célèbre
de l’histoire de la photographie fête ses 73 ans. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le cliché
romantique de Robert Doisneau.
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S’il y avait bien un photographe capable de remplir la mission donnée par le magazine Life,
c’était Robert Doisneau. Après la Seconde Guerre mondiale, le Gentilléen consacre une
grande partie de sa carrière à la Ville Lumière. La dernière valse du 14 juillet, La marchande
de fleurs, Les tabliers de la Rue de Rivoli… Ses clichés en noir et blanc sont mythiques et
empreints d’une nostalgie presque magique. Pour Life, Robert Doisneau écume la ville à la
recherche de l’instant parfait à capturer avec son objectif. C’est là que naîtra l’un de ses
clichés les plus célèbres. Observateur chevronné, il est connu pour saisir des instants intimes
depuis sa chaise de bistrot ou son coin de rue. Mais derrière ce cliché qui semble pris sur le
fait se cache une petite histoire. Assis à un café, il repère un jeune couple enlacé à quelques
tables de lui. Instinctivement, le photographe les aborde et leur propose une séance photo,
rémunérée 500 francs (l’équivalent aujourd’hui de 1460 euros). Ils sont jeunes, amoureux et
l’étreinte - bien que mise en scène - reste aussi romantique que si elle avait été spontanée. La
magie opère alors que ces deux inconnus s’embrassent sur le trottoir bondé. Au moment de la
capture, Robert Doisneau ne connaît pas l’identité de ses modèles qui restera longtemps
secrète.
À partir de 1986, le cliché jusque-là mis de côté, réapparaîtra lorsque Life décide de le
commercialiser sous forme de poster. Le Baiser de l’Hôtel de Ville bat tous les records : 410
000 affiches sont vendues à travers le monde et font entrer la photographie de Robert
Doisneau dans la légende. La réputation du virtuose de l’objectif dépasse les frontières du
milieu de la photographie et imprègne la culture populaire. Les amateurs comme les
néophytes admirent ce cliché nostalgique qui ne plaisait pas particulièrement à son auteur.
Robert Doisneau essaie d’expliquer cet engouement : « Cette photo m’inquiète un peu. Ce
succès montre que c’est un effet facile. Pourquoi tant de gens s’identifient sur cette photo ?
Parce que c’est le symbole d’un moment heureux. » Cette jolie histoire aurait pu s’arrêter là.
Mais c’était sans compter sur les intérêts financiers qui se sont mêlés à l’histoire de ce cliché
célèbre. En 1992, le couple Lavergne revendique être les modèles du Baiser de l’Hôtel de
Ville et réclame 500 000 francs au photographe pour violation de sa vie privée. En quatrième
protagoniste de l’affaire, Françoise Delbart surgit de l’ombre avec en sa possession la
photographie originale, numérotée et signée de la main de l’artiste. Elle demande elle aussi
100 000 francs de rémunération. Robert Doisneau la reconnaît et l’identité des amants
parisiens est enfin dévoilée. En 1950, Françoise Delbart (alors Françoise Bornet) était
étudiante en théâtre au Cours Simon avec son petit ami Jacques Carteaud. Tous deux avaient
été repérés par Robert Doisneau alors qu’ils s’embrassaient dans un café de la capitale. Alors
qu’elle réclame sa part de fortune, son ancien compagnon Jacques Carteaud refuse de
« transformer cette histoire photographique en histoire de fric ». Finalement, les trois
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demandeurs sont déboutés par le tribunal de grande instance de Paris. Le couple Lavergne
n’a pas réussi à prouver qu’ils étaient les amants originels et le visage de Françoise Delbart
n’étant pas visible, elle ne pouvait prétendre aux droits à l’image. La chance sourira de
nouveau à l’ancienne étudiante en théâtre. Le 25 avril 2005, Françoise Delbart met en vente
son tirage original. C’est la maison de vente aux enchères Artcurial qui s’occupera de la
transaction et la somme tirée est titanesque : la photographie sera vendue 185 000 euros en
présence de sa propriétaire.
Pourquoi tant de gens s’identifient sur cette photo ? Parce que c’est le symbole d’un moment
heureux - Robert Doisneau
https://www.vogue.fr/culture/article/le-baiser-de-l-hotel-de-ville-photo-robert-doisneau
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Il est cinq heures, Paris s'éveille est une chanson et le sixième EP de Jacques Dutronc, sorti
en 1968. La chanson apparaît aussi sur l'album Il est cinq heures auquel elle donne son titre.
Taxi Girl est un groupe de « l'after punk » à tendance new wave et à l'esthétique romantique,
rouge et noire, magnétique, punk. Il a existé de 1978 à 1986, avec des prestations scéniques
mémorables et une histoire quelque peu dramatique. Au-delà de leur noyau de fans, ils ont
connu le succès surtout grâce à leurs deux premiers maxi 45T : Mannequin en 1980, et
surtout Cherchez le garçon en 1980, vendu à plus de 150 000 exemplaires.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxi_Girl_(groupe)
« Paris »
45 Paris
46 Respire le bon air mais fais gaffe quand même
47 Tous les jours des mômes meurent d’en respirer un peu trop
48 Alors fais attention et marche dans les rues au hasard
49 À n’importe quel coin de n’importe quelle rue,
50 Tu rencontreras n’importe quel type
51 Qui te proposera n’importe quoi
52 Diamants, diadèmes, mais prends-les dans tes mains,
53 Jette-les par terre, ça brise comme du verre.
54 C’est Paris
55 À Paris rien n’est pareil, c’est tellement changé que c’est même plus une ville,
56 C’est qu’une grande poubelle
57 La poubelle est pleine depuis si longtemps qu’y a plus d’place pour les déchets à nous,
58 C’est Paris et à Paris, y a rien à faire,
59 Juste marcher dans les rues,
60 Marcher dans les rues et attendre,
61 Attendre qu’y fasse un peu plus chaud,
62 Qu’y fasse un peu plus jour,
63 Qu’y fasse un peu d’amour
64 P.A.R.I.S.
100 P.A.R.I.S.