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La source est dite discrète si elle travaille à partir d’un nombre fini de caractères (ou symboles)
issus d’un alphabet, les combinant pour former des messages. L’information est alors numérique.
La transmission numérique a pour objet la communication d’un point (émetteur) vers un autre
(récepteur) d’une information discrète.
Si la source délivre une information analogique tel que le signal de parole (sortie d’un microphone)
ou le signal d’image (sortie d’une caméra), il faut le numériser.
Les principales étapes de la numérisation d’un signal analogique sont résumées sur la figure ci-
après :
Source Codage Message
analogique Échantillonnage Quantification binaire binaire
Chapitre 4 -1-
Une source discrète dont l’alphabet est composé de n caractère est caractérisé par son entropie H
et sa redondance R. L’entropie est la quantité moyenne d’information par caractère émis.
On démontre, que l’entropie H d’une source dont la taille de l’alphabet est n, est telle que :
𝐻 ≤ 𝑙𝑜𝑔2 (𝑛) avec égalité si et seulement si la loi de probabilité donnant p est uniforme.
Pour indiquer l'écart entre l'entropie d'une source dont la taille de l’alphabet vaut n et sa valeur
maximale possible (𝑙𝑜𝑔2 (𝑛) lorsque tous les symboles sont équiprobables), on définit
la redondance de la source RS = Hmax(S) - H(S)= log2n-H(S)
La redondance de la source est d'autant plus grande que son entropie est faible, c'est-à-dire que
l'incertitude liée à la source est faible. Si certains symboles sont beaucoup plus probables que
d'autres, l'entropie de la source est faible et la source est dite redondante.
Signal analogique
Canal
Données Bruit +
Transmission numérique
en bande de base
On entend par codage de source, toute opération qui adapte la source d'information à la
transmission numérique. L'adaptation se fait en deux opérations :
Mise en forme
Si la source est de type analogique, elle sera échantillonnée quantifiée, puis codée. Les choix
de la loi de quantification et du code ont des incidences sur l'entropie de la source numérique
résultante et sur les caractéristiques du signal à transmettre.
Si la source est discrète d'origine (échanges entre deux calculateurs, transmission d'un texte, …,
les "caractères" sont codés suivant un format standardisé : par exemple Code ASCII, Baudot,
ou leurs versions normalisées CCITT N°5 (code à 7 bits), CCITT N° 2 (code à 5 bits).
Optimisation
En tenant compte de la statistique, un codage optimum réduit (élimine) la redondance naturelle
de la source discrète : c'est une opération de compression de données.
Le codage de source élimine la redondance naturelle de la source et vise la transmission d’un débit
de décision minimum, le plus proche possible du débit d’information. Le codeur délivre des
messages (mots) constitués par une suite d’éléments binaires pris avec les probabilités respectives
p0 et p1 et émis toutes les Tb secondes.
La transmission est dite synchrone si Tb est constant. Si Tb varie dans le temps, la
transmission est dite asynchrone.
Après numérisation et codage, la source de message numérique est caractérisée par son
1
débit binaire 𝐷 = (débit de décision). Défini comme le nombre d’éléments binaires qu’elle
𝑇𝑏
émet par unité de temps.
Chapitre 4 -3-
La numérisation du signal de parole, préalablement limité à la bande de 300-3400 Hz en
téléphonie, est réalisée en échantillonnant ce signal à la fréquence de 8 KHz puis en codant les
échantillons quantifiés sur n=8 bits. Ainsi, après numérisation, la source de parole est transformée
en une source numérique ayant un débit binaire de 64 Kbit/s. Pour le téléphonie cellulaire GSM,
européen, il de 13 Kbit/s.
Le codage canal englobe en général deux fonctions fondamentalement différentes :
La première est le codage détecteur voire correcteur d’erreurs. Pour se protéger des effets
(inévitables) des imperfections du canal, on introduit une redondance dans le message pour
permettre la détection voire la correction des erreurs de transmission. C’est une fonction
spécifique des transmissions numériques qui permet d’améliorer la qualité de la transmission.
Cette opération conduit à une augmentation du débit binaire de la transmission
Le décodeur de canal, qui connaît la loi de codage utilisée à l’émission, vient vérifier si cette loi
est toujours respectée en réception. Si ce n’est pas le cas, il détecte la présence d’erreurs de
transmission qu’il peut corriger sous certaines conditions.
Ce codage n’est pas toujours utilisé car il accroît la complexité des équipements de transmission,
donc leur coût.
La deuxième appelée codage en ligne, permet d’associer une représentation physique
( signaux), sous forme d’un signal électrique aux éléments abstraits émis par la source. Les
signaux délivrés par le codeur en ligne sont appelés codes en ligne.
Plus précisément, le codeur formera à partir de la suite d’éléments binaires, des mots de n
bits appelés symboles. Chaque symbole a une durée Ts=nTb. A chaque mot de n éléments binaires
(n-uplet) issu du message, on associe un signal Si(t), i=1,2,…,M, de durée T=nTb, choisi parmi
M=2n signaux, en fonction de la valeur du n-uplet.
Le message binaire de débit 𝐷𝑏 est donc représenté par un signal, dont on définit alors la
rapidité de modulation 𝑅 = 𝐷𝑠 (débit de moments exprimée en bauds), comme le nombre de
signaux émis par le modulateur par unité de temps :
1
R = 𝐷𝑠 = ( bauds)
Ts
On parle alors de transmission M-aire et dans ce cas, la rapidité de modulation R peut s’exprimer
en fonction du débit binaire 𝐷𝑏 par la relation :
1 𝐷𝑏 𝐷𝑏
R= = =
nTb n log 2 (M)
Le choix du type de signaux dépend des propriétés physiques du milieu de transmission que le
signal doit traverser ; le codeur canal assure donc aussi une fonction d’adaptation du signal au
milieu de transmission.
4.2.2. Représentation de l’information numérique
Une source est analogique ou continue exprime des nuances d’une infinie subtilité. On peut sous
certaines conditions renoncer aux fines nuances d’une information analogique et lui substituer une
information numérique plus ou moins équivalente. Cependant, l’opération inverse est impossible.
Les détails de l’information analogique sont définitivement perdus.
Chapitre 4 -4-
Les modalités de cette représentation numérique forcement approchée ont été vus au chapitre 2.
En dépit de leur nom, les convertisseurs numériques-analogiques ne restituent pas une valeur
analogique, mais bien la valeur discrète admise comme représentative lors de la quantification.
L’intérêt d’une représentation numérique réside dans la relative insensibilité de cette forme
d’information aux imperfections du canal comparativement aux exigences sévères posées par la
transmission analogique.
Le prix à payer pour cet avantage est la complexité des convertisseurs et dans la dégradation de la
qualité de transmission due à la perte des détails analogiques.
Moment
Les signaux utilisés pour porter de l’information numérique sont composés d’une suite de signaux
élémentaires appelés moments ou symboles. Le paramètre caractéristique (amplitude, fréquence
ou phase) reste constant pendant toute la durée TM du moment et représente l’information
numérique portée par ce moment. Dans le cas général ce paramètre peut prendre m valeurs
discrètes. Les moments sont appelés des moments m-aires.
Suivant le nombre m appelé valence, on a :
m=2 : moments binaires ;
m=3 : moments ternaires ;
m=4 : moments quaternaires ;
m=5 : moments quinaires, etc
Quantité de décision
La quantité de décision correspondant à l’ampleur du choix d’un moment m-aires parmi m
moment est D=log2(m).
Débit de moments
Le nombre de moment transmis par unité de temps est appelé débit de moments 𝑀̇ exprimé en
1
bauds (Bd). 𝐷𝑠 = 𝑇 .
𝑀
Débit de décision
Le débit de décision 𝐷𝑏 (qui s’exprime en bits/s) correspondant à un débit de moment m-aires 𝑀̇
s’exprime par : 𝐷𝑏 = 𝐷𝑠 . 𝑙𝑜𝑔2 (𝑚).
En transmission numérique, le débit de moment revêt une importance capitale car il exprime la
vitesse de variation physique des paramètres des signaux. A ce titre, il est lié directement à la
largeur de bande du canal.
Pour un même débit de décision 𝐷𝑏 , on peut diminuer 𝐷𝑠 en augmentant m. le débit de moment
est maximum pour une transmission binaire (m=2). Il est alors et seulement dans ce cas, égal au
débit de décision.
Chapitre 4 -5-
4.2.2. Limitation du canal
le débit de décision maximal 𝐷𝑏𝑚𝑎𝑥 que peut transmettre un canal idéal caractérisé par :
sa largeur de bande B ( passe-bas idéal) ;
P
son rapport signal sur bruit P S ( bruit blanc gaussien) ;
N
est :
PS 1/2 PS
C = 𝐷𝑏𝑚𝑎𝑥 = 2B. log 2 (1 + ) = B. log 2 (1 + )
PN PN
P
B est exprimée en Hz, P S en linéaire. Le débit maximal qui s’exprime en bit/s et est appelé capacité
N
du canal.
A titre d’exemple, une liaison téléphonique ayant une bande passante de 3,10 kHz et un rapport
signal à bruit de 32 dB a une capacité de C = 3100. log 2 (1 + 103,2 ) = 33 kbits/s
Exercice
1) une image TV numérisée doit être transmise à partir d'une source qui utilise une matrice
d'affichage de 450x500 pixels, chacun des pixels pouvant prendre 32 valeurs d'intensité
différentes. On suppose que 30 images sont envoyées par seconde. Quel est le débit D de la source
?
2) L'image TV est transmise sur une voie de largeur de bande 4,5 MHz et un rapport signal/bruit
de 35 dB. Déterminer la capacité de la voie.
3) Quelle est la capacité d'une ligne pour téléimprimeur de largeur de bande 300 Hz et de rapport
signal/bruit de 3 dB ?
Soit à transmettre un message numérique (suite d’éléments binaires k). Les k sont émis
aux instants kTb (Tb = période bit) et sont supposés indépendants et identiquement distribués (i.i.d.)
sur l’alphabet {0,1}, avec :
pi = Prob {k = i} ; i = 0,1 k.
Pour ce faire, les k doivent être matérialisés par des signaux physiques susceptibles de
se déplacer à travers la voie de transmission. Cette opération porte le nom de codage en ligne (line
code en anglais) et les signaux physiques sont appelés codes en ligne.
Chapitre 4 -6-
4.4. Principe du codage en ligne
Les signaux élémentaires S0(t) et S1(t) peuvent s’exprimer à partir d’une forme d’onde
unique h(t) de durée Tb :
S i (t ) Ai h(t ); i 0,1 .
où ak est un symbole binaire prenant ses valeurs dans l’alphabet {A0, A1} avec la
convention suivante :
ak = A0 si k = 0
ak = A1 si k = 1.
L’opération précédente peut être généralisée en associant à chaque mot de n éléments binaires
(n–uplet) issu du message, un signal Si(t) de durée T = nTb, choisi parmi M = 2n signaux, en
fonction de la valeur du n–uplet.
où les ak sont des symboles binaires prenant leur valeur dans l’alphabet {A0, A1,…., AM-1}.
Remarque 1 : Les symboles ak sont, comme les mots binaires qu’ils représentent, mutuellement
indépendants.
Le codeur peut aussi transformer une suite de bits {ai} en une suite de symboles {dk} pris dans un
alphabet de q symboles. Les dk ont, en principe, toute la même durée.
Remarque : les critères de choix d'un code en ligne dépendent essentiellement de ses
propriétés spectrales.
Le signal e(t) en sortie du codeur peut être interprété comme le résultat du filtrage d'un
signal m(t) par un filtre dont la réponse impulsionnelle est égale à la forme d'onde h(t) :
e ( f ) m ( f ). H ( f )
2
Chapitre 4 -9-
On montre que :
Ra ( p )
E a k ma a k p ma
*
2
a
où 2
a est la variance des symboles a k .
a2 a2
2
m 2 p
2 p
e ( f ) H( f ) 2 H ( f ) Ra ( p ) cos 2pfT a2 H f
2
T T p 1 T p T T
La densité spectrale de puissance du signal en sortie du codeur comprend donc une partie
continue :
a2 a2 2
ec ( f ) H( f ) 2 H ( f ) Ra ( p ) cos 2pfT
2
T T p 1
et une partie discrète, constituée d'un ensemble de raies aux fréquences p/T :
2
m 2 p p
ed ( f ) a2 H f
T p T T
Pour ces codes en ligne, les symboles ak sont indépendants : la fonction de corrélation
Ra ( p ) est donc nulle.
L'expression de la densité spectrale de puissance du signal m(t) est donc simplifiée et s'écrit
:
Chapitre 4 -10-
a2 m a2 p
m ( f ) 2
f
T T p T
V t 0, Tb
h(t ) H ( f ) VTb sin c( fTb ) exp( jfTb )
0 ailleurs
Tb Tb fTb
𝑉 2 𝑇𝑏
Chapitre 4 -11-
Avantages :
- absence de composante continue (2è critère)
Inconvénients:
- absence de raie à 1/Tb (code non autosynchronisable)
- concentration de puissance au voisinage de la fréquence zéro
Les signaux transmis selon les normes V24, RS232, RS421, RS422, RS485… utilisent le
code NRZ.
4.5.1.2. Code NRZ M-aire
Le code NRZ M-aire est une généralisation du code NRZ binaire. A chaque ensemble de n
éléments binaires issus du message, on associe un symbole M-aire prenant ses valeurs dans un
alphabet A à M éléments :
A = 1, 3, ..., (2p + 1), ..., (M-1) avec M = 2n
La forme d'onde est toujours une "porte" d'amplitude V mais de durée T = nTb, puisque
chaque signal transporte n bits d'information.
Les éléments binaires k étant i.i.d. sur l'alphabet {0, 1}, les symboles ak sont i.i.d. sur
l'alphabet A. Leur moyenne ma est donc nulle et leur variance est :
M2 1 M
1
M 2 1
2 1
2
2 p 1
2
2 2p 1 .
2 2
a
p 0 M M p 0 3
M2 − 1 2
𝑉 𝑇
3
Chapitre 4 -12-
e(f)
1
T
0 1 1 1 0 0 1 0 0 1
+3
+1
0
Tb 2Tb t
-1
-3
ak = 1 si k = 1
ak = 0 si k = 0
La forme d'onde h (t) est un signal de durée Tb constitué par une "porte" d'amplitude V, de
durée Tb (0 1) suivie d'un retour à zéro de durée (1-)Tb:
V t 0, Tb
h(t )
0 t Tb , Tb
Chapitre 4 -13-
1 1
Les symboles binaires ak étant indépendants, de moyenne m a et de variance a2 , la
2 4
densité spectrale de puissance de ce code comprend une partie discrète (ma0) et une partie
continue :
2
sin fTb sin k k
2
V 2 2
1 1
e ( f ) V 2 2 Tb f
4 fTb 4 k k Tb
k
* k 0 sin c 1
2
* k 2 p sin k sin p
2
* k 2 p 1 sin k sin 2 p 1
1
2 2
V 2 Tb fT V 2 4 2 p 1 V 2
e ( f ) sin c 2 b f (f )
16 2 16 p 2 p 1
2 2
Tb 16
V Tb2
fT V 2
1 2 p 1 V 2
sin c 2 b 2
f (f )
16 2 4 p 2 p 1
2
Tb 16
Avantages :
- présence de raie à 1/Tb (code autosynchronisable)
Inconvénients :
- composante continue
Chapitre 4 -14-
- concentration de puissance à la fréquence zéro
Ce code en ligne utilise la même règle de codage que le code NRZ binaire :
ak = -1 si k = 1
ak = 1 si k = 0
T
V t 0, b
2
T
mais la forme d'onde h (t) a pour expression: h(t ) V t b , Tb
2
0 ailleurs
e(t)
0 1 1 1 0 0 1
V
0 t
-V
fT fT
e ( f ) V 2 Tb sin 2 b sin c 2 b
2 2
Ce code est donc bien adapté à un milieu qui ne passe pas les basses fréquences ni le continu, au
prix d’une bande passante doublée par rapport au codage NRZ
Pas de composante continue
Les transitions (+V - V ou inversement) facilitent la récupération du rythme en réception.
Chapitre 4 -15-
Ce code est utilisé par :
Ethernet (IEEE 802.3) sur câble coaxial ;
Le code de Miller ou (Delay Modulation) est une variante du code biphase : il se déduit du
biphase en supprimant une transition sur deux suivant la règle :
Si “1”, transition en milieu de bit
Si “0”, pas de transition en milieu de bit mais transition en fin de bit si c’est un “0” qui suit.
e(t)
1 0 0 0 1 1 0
V
0 tt
-V
Pour ces codes en ligne, les symboles ak ne sont plus indépendants bien que la source de
message soit toujours à éléments binaires i-i-d.
Le code bipolaire ou code AMI ( Alternate Marked Inversion ) est un code à 3 niveaux.
La corrélation des symboles ak est réalisée en affectant alternativement les valeurs +1 et -1 aux
symboles ak lorsque l'élément binaire k est égal à 1. La règle de codage est la suivante :
ak = 1 si k = 1
ak = 0 si k = 0
La moyenne ma des symboles ak est nulle et leur variance est égale à 1/2.
1 1 1
a ( f ) cos 2fTb
2Tb Tb 2
1
1 cos 2fTb
2Tb
sin 2 fTb
1
Tb
Remarque : Cette expression montre que la densité spectrale de puissance des codes
bipolaires s'annule à la fréquence zéro, et ceci indépendamment de la forme d'onde utilisée.
Chapitre 4 -16-
Cette caractéristique est due au codage particulier adopté pour les symboles ak. On
n
démontre en effet que si la somme courante S c (n) a k des symboles ak d'un code en ligne est
k n
bornée pour tout n, alors la densité spectrale de puissance du code en ligne s'annule à la fréquence
zéro.
Pour le code bipolaire, cette somme Sc(n) est égale à -1, 0 ou +1 et ceci, quelle que soit la
valeur de l'indice n : le code bipolaire est donc un code à somme bornée.
T
V , t 0, b VTb T T
h(t ) 2 H( f ) sin c f b exp j b
0 2 2 2
ailleurs
V 2 Tb T
e ( f ) sin 2 fTb sin c 2 f b
4 2
* Le code bipolaire RZ n’a pas de raie à la fréquence zéro (avantage pour la télé-
alimentation).
* Il permet de détecter les erreurs. En effet, toute erreur introduit une anomalie dans la
polarité des “1” qui lui sont adjacents : on dit qu’il y a viol de parité.
Chapitre 4 -17-
Utilisation
ISDN (bus S reliant les périphériques entre eux), en français, RNIS
Le code HDBn, code dérivé du code bipolaire, est un code dans lequel on interdit plus de n
symboles k successifs nuls : le (n+1)è élément binaire k d’une suite (ou bloc) de n+1 zéros
consécutifs est codé par un symbole k égal à 1, le signe étant choisi de telle manière que la
règle d’alternance soit violée.
En outre, on impose aux viols (V) de satisfaire entre eux la règle de l’alternance. Mais,
pour éviter que le récepteur ne puisse pas reconnaître un symbole de viol comme tel (s’il est de
signe contraire au “1” précédent), on code le 1er “0” de la suite des n+1 “0” consécutifs avec un
symbole k = 1, du même signe que le viol qui lui succède : ce symbole est appelé symbole de
bourrage (B).
k 000
0
+ Polarité du -
dernier viol
Polarité du Polarité du
dernier 1 dernier 1
+ - + -
ak B-00V- 000V- 000V+ B+00V
+
Chapitre 4 -18-
Exemple de chronogramme du code HDB3
2.2.3. Code xB - yT
Des blocs de x éléments binaires (0, 1) transmis à la cadence 1/T sont codés par des blocs
de y signaux B/NRZ/L ( k {-1, 0, 1}) transmis à la cadence 1/T’, avec :
N.B.
1°) On utilise en alternance la double table de conversion des signaux à moyenne non nulle
dans le but de maintenir la composante continue du signal aussi faible que possible.
2°) Pour la démodulation, il est indispensable de repérer le début de chaque bloc : on parle
de synchronisation « trame ».
Chapitre 4 -19-
Remarque : Le code 1B -1T n’est rien d’autre que le code AMI.
Chapitre 4 -2-