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République du Cameroun Republic of Cameroon

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland


**** ****
Ministère de l’Enseignement Supérieur Ministry of Higher Education
**** ****
Université de Maroua The University of Maroua
**** ****
Ecole Nationale Supérieure des Mines et National Advanced School of Mines
des Industries Pétrolières and Petroleum Industries
**** ****
Département de Génie Mécanique Department of Mechanical Petroleum
Pétrolier et Gazier and Gas Engineering
**** ****

B.P. 08 Kaélé
Tél : +237 665417855
Email :ensmip.uma@gmail.com

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE EN VUE DE L’OBTENTION DU


DIPLOME D’INGENIEUR DE CONCEPTION
OPTION : TRANSPORT ET STOCKAGE DU PETROLE ET DU GAZ

CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT D’UN


RESERVOIR HORIZONTAL DE GASOIL DE 60000L : CAS DU
CNIC DOUALA

PRESENTE PAR :
ESSAO AWE FRANK
Matricule : 19A212FM
ENCADREUR PROFESSIONNEL ENCADREUR ACADEMIQUE

M. NLEND Joseph Rene Dr. NDEMANOU Buris Peggy


Chef section Chaudronnerie CNIC Chargé de Cours
Officier de mérite camerounais Enseignant au Département de
Génie Mécanique Pétrolier et Gazier de
l’Université de Maroua

ANNEE ACADEMIQUE
2021/2022
République du Cameroun Republic of Cameroon
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
**** ****
Ministère de l’Enseignement Supérieur Ministry of Higher Education
**** ****
Université de Maroua The University of Maroua
**** ****
Ecole Nationale Supérieure des Mines et National Advanced School of
des Industries Pétrolières Mines and Petroleum Industries
**** ****
Département de Génie Mécanique Department of Mechanical
Pétrolier et Gazier Petroleum and Gas Engineering
**** ****

B.P. 08 Kaélé
Tél : +237 665417855
Email :ensmip@gmail.com

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE EN VUE DE L’OBTENTION DU


DIPLOME D’INGENIEUR DE CONCEPTION
OPTION : TRANSPORT ET STOCKAGE DU PETROLE ET DU GAZ

CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT D’UN


RESERVOIR HORIZONTAL DE GASOIL DE 60000L : CAS DU
CNIC DOUALA

PRESENTE PAR :
ESSAO AWE FRANK
Matricule : 19A212FM
ENCADREUR PROFESSIONNEL ENCADREUR ACADEMIQUE

M. NLEND Joseph Rene Dr. NDEMANOU Buris Peggy

Chef section Chaudronnerie CNIC Chargé de Cours

Officier de mérite camerounais Enseignant au Département de


Génie Mécanique Pétrolier et Gazier de
l’Université de Maroua

ANNEE ACADEMIQUE
2021/2022
DEDICACE

A Ma famille

i
REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous ceux
qui ont contribué de près ou de loin à sa réalisation

Nos remerciements vont particulièrement à l’endroit de :

❖ Pr Serge DOKA YAMIGNO, Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines et


Industries Pétrolières ;
❖ Pr KOL Guy Richard, Chef du Département Génie Mécanique Pétrolier et Gazier pour
son dévouement, la qualité de formation transmise et les efforts fournis durant la période
de notre formation ;
❖ À mon encadreur académique Dr NDEMANOU Buris Peggy , pour sa rigueur, sa
disponibilité, son orientation et ses conseils dans l’élaboration de ce travail ;
❖ A mon encadreur professionnel M. NLEND Joseph Rene pour son orientation, son
encadrement et ses conseils dans l’élaboration de ce travail ; ;
❖ Aux enseignants du Département de Génie Mécanique Pétrolier et Gazier pour les
enseignements et conseils qu’ils nous ont dispensés et les moyens mis en œuvre pour nous
assurer une formation de qualité ;
❖ Aux enseignants de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines et des Industries Pétrolières
pour les moyens et les enseignements mis en jeux pour nous assurer une bonne formation ;
❖ A ma mère LONDAI Julienne pour son soutien incontestable durant ma formation ;
❖ A mon grand frère FIRYIMOU Emmanuelle et sa femme pour leurs accueils, conseils et
aide durant ma période de stage
❖ ING NTI NDOMO TABI Joachim Magloire, pour son encadrement et ses conseils
prodigués lors de l’élaboration de ce travail ;
❖ A mes camarades de la troisième promo de Génie mécanique pétrolier et gazier, vous avez
été formidable au cours de cette formation ;

A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail, sincèrement
merci !

ii
RESUME

Le présent travail traite les différentes étapes de conception et dimensionnement d’un


réservoir horizontal enterré d’un volume de 60m3 pour le Chantier Naval et Industriel du Cameroun
(CNIC) à Douala dans l’optique d’apporté une solution convenable aux problèmes de stockage et
offrir plus de flexibilité de dépotage et d’autonomie énergétique à l’entreprise. Pour mener à bien
cette étude, les phases de vérification de la tenue du réservoir face aux conditions de stockage ainsi
qu’aux conditions du site d’implantation sont investiguées. Les normes reconnues à l’échelle
international à savoir le CODAP, L’EUROCODE, LA NF 12285-1 sont utilisées pour mieux décrire
les processus de dimensionnent de l’enveloppe cylindriques et celles des fonds bombes elliptiques
ainsi que le châssis dalle. Les simulations numériques avec le logiciel SOLIDWORKS montre que
les analyses des contraintes de VON MISES et thermique remplissent pleinement les conditions
de sécurité idéale en toute du site. Une étude numérique est effectuée pour vérifier la capacite
portante du sol. Les résultats obtenus indiquent clairement que le milieu choisi pour enterrer le
réservoir peut supporter la charge du réservoir. Un devis estimatif de la réalisation du projet est
présenté pour mieux quantifier le cout de dépense.

Mots clés : Conception, Horizontal, Enterré, Gasoil, CNIC

iii
ABSTRACT

This work deals with the different stages of design and dimensioning of a horizontal
underground tank with a volume of 60m3 for the Shipyard and Industrial of Cameroon (CNIC) in
Douala in order to provide a suitable solution to storage problems and offer more flexibility of
unloading and energy autonomy to the company. To carry out this study, the phases of verification
of the resistance of the reservoir to the storage conditions as well as the conditions of the site of
implantation are investigated. The internationally recognized standards namely CODAP,
EUROCODE, NF 12285-1 are used to better describe the dimensioning processes of the cylindrical
envelope and those of the elliptical bomb bottoms as well as the slab frame. Numerical simulations
with SOLIDWORKS software show that VON MISES and thermal stress analysis fully meet the
ideal safety conditions of the site. A numerical study is carried out to verify the bearing capacity of
the soil. The results obtained clearly indicate that the medium chosen to bury the tank can support
the load on the tank. An estimate of the realization of the project is presented to better quantify the
cost of expenditure.

Keywords : Design, Horizontal, Buried, Diesel fuel, CNIC

iv
Table des matières
DEDICACE............................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .............................................................................................................. ii
RESUME........................................................................................................................... iii
ABSTRACT ...................................................................................................................... iv
Table des matières .................................................................................................................. v
Liste des figures .................................................................................................................. viii
Listes des tableaux ................................................................................................................. x
Liste des abréviations et acronymes ...................................................................................... xi
AVANT-PROPOS ............................................................................................................... xii
INTRODUCTION.................................................................................................................. 1
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITERATURE : ................................................................. 2
Généralités sur le gasoil et son stockage ................................................................................ 2
I GENERALITES SUR LE GASOIL ................................................................................ 2
1) DEFINITION DU GASOIL ....................................................................................... 2

2) SOURCES DU GASOIL............................................................................................ 2

3) CARACTERISTIQUES DU GASOIL ...................................................................... 3

4) DOMAINES D’UTILISATION DU GASOIL .......................................................... 3

5) AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU GASOIL .............................................. 4

II GENERALITES SUR LE STOCKAGE DU GASOIL .................................................. 5


1) STOCKAGE INTERIEURE ...................................................................................... 5

2) STOCKAGE EXTERIEURE ..................................................................................... 6

III PROCEDURE DE FABRICATION DES RESERVOIRS ......................................... 10


IV MODE DINSTALLATION DES RESERVOIRS ...................................................... 11
1)Vérifications préalable .............................................................................................. 12

2) Travaux d’installation............................................................................................... 12

V CAUSES D’ENDOMAGEMENTS DES RESERVOIR DE GASOIL ....................... 13


3) CORROSION ..................................................................................................... 13

2) SOLLICITATIONS MECANIQUES ...................................................................... 14

3) MODES POSSIBLES DE DEFAILLANCE D’UN RESERVOIR ......................... 14

CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES ................................................................ 15


I MATERIEL.................................................................................................................... 15
1)ORDINATEUR ............................................................................................................. 15
v
2)Logiciels .................................................................................................................... 15

2) NORMES ................................................................................................................. 20

II METHODES................................................................................................................. 21
1) ETAPES DE DIMENSIONNEMENT DU RESERVOIR..................................... 21
1) DEMARCHE DE CALCULS .................................................................................. 22

2) DIMENSIONNEMENT DU RESERVOIR DE 𝟔𝟎𝒎𝟑........................................... 22

4) DETERMINATION DE L’EPAISSEUR DE LA VIROLE CYLINDRIQUE ........ 26

5) DETERMINATION DES CARACTERISTIQUES ET CHOIX DES FONDS


BOMBES.................................................................................................................................. 26

6) ASSEMBLAGE DU RESERVOIR DE 𝟔𝟎𝒎𝟑 BI-COMPARTIMENTE .............. 28

III DIMENSIONNEMENT DES ACCESSOIRES DU RESERVOIR............................ 29


1) CALCULS DES PIQUAGES SUR LE RESEVOIR ............................................... 29

IV VERIFICATION DE LA STABILITE STRUCTURALE DU RESERVOIR ........... 36


1) Hypothese et processus de calcul ............................................................................. 36

Hypothèse : ................................................................................................................... 36

2) CALCUL DES CONTRAINTES SUR LA COQUE DU RESERVOIR ET CRITERE


DE RESISTANCE .................................................................................................................... 37

V ANALYSES DE FABRICATION ......................................................................... 38

2) La gamme de fabrication et DMOS ......................................................................... 40

3) Graphe de montage................................................................................................... 41

VI METHODE DE VERIFICATION ET D’ANALYSE ............................................ 41

CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS........................................................... 42


I RESULTATS DU DIMENSIONNEMENT .................................................................. 42
1) Enveloppe cylindrique.............................................................................................. 42

2) Fonds elliptiques....................................................................................................... 43

1) En situation de service.............................................................................................. 43

2) En situation d’essaie de resistance ........................................................................... 44

3) Piquages,ouvertures et renforcements ...................................................................... 44

4) Stabilite structurale du reservoir............................................................................... 48

II RESULTATS DES ANALYSES NUMERIQUES ...................................................... 49


vi
1) Modelisation du reservoir......................................................................................... 49

2) Analyses statique du reservoir.................................................................................. 53

3) Analyse thermique du réservoir ............................................................................... 54

III ETUDE DE L’INTERACTION SOL-STRUCTURE................................................. 55


IV DEVIS ESTIMATIF POUR LA CONSTRUCTION DU RESERVOIR ................... 59
CONCLUSION .................................................................................................................... 61
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................. 62
ANNEXES ............................................................................................................................. I
ANNEXE 1 : ABAQUE INDIQUANT LES HAUTEURS DES FONDS ELLIPTIQUES .. I
ANNEXE 2 : COURBE DE DETERMINATION DU FACTEUR 𝝱 ............................... III
ANNEXE 3 :COURBE SERVANT A DETERMINER ..................................................... IV
ANNEXE 4 : MISE EN PLAN DU RESERVOIR ............................................................... V
ANNEXE 5: GAMME DE FABRICATION DE LA VIROLE CYLINDRIQUE ............. VI
ANNEXE 6 :DMOS DE L'ASSEMBLAGE DE LA VIROLE ET DU FOND............... VIII

vii
Liste des figures
Figure I. 1:Plate-forme de type jacket au large de Limbe ................................................... xxi
Figure I. 2: Plate-forme de 100 tonnes de BGF1 à RIO DEL REY ................................... xxii
Figure I. 3: Organigramme hiérarchique CNIC ................................................................ xxiv
Figure I. 4: Organigramme des secteurs d’activités .......................................................... xxiv
Figure I. 5: Cuves de stockage Gasoil interne........................................................................ 5
Figure I. 6: Bidons pour stockage de Gasoil en interne ......................................................... 6
Figure I. 7:Cuves de stockage Gasoil extérieure.................................................................... 8
Figure I. 8:Réservoir a sécurité renforcée ............................................................................ 10
Figure I. 9: Procédure de fabrication des cuves métalliques cylindriques ........................... 10

Figure II. 1 DELL Studio 1569 ............................................................................................ 15


Figure II. 2 Interface de Word 2019..................................................................................... 16
Figure II. 3 Interface principal SOLIDWORKS 2018 ......................................................... 17
Figure II. 4 Interface d'entrée de PLAXIS 2D 8.2 ............................................................... 18
Figure II. 5 Interface de sortie de PLAXIS 2D 8.2 .............................................................. 19
Figure II. 6 Interface de Weld Assistant .............................................................................. 20
Figure II. 7: Représentation d'un fond bombé elliptique...................................................... 27
Figure II.8: Représentation de la position minimale de l'ouverture sur une enveloppe
cylindrique ....................................................................................................................................... 29
Figure II. 9: Vue de l'ouverture d'une tubulure doublée normale à la partie d'une enveloppe
cylindrique ....................................................................................................................................... 31
Figure II. 10: Coupe transversale d’un réservoir dans le système de coordonné cylindrique .
.......................................................................................................................................................... 37
Figure II. 11: : Graphe de montage du réservoir de stockage .............................................. 41

Figure III. 1: Premier parois cylindrique du réservoir ......................................................... 49


Figure III. 2: Deuxième parois cylindrique du réservoir...................................................... 50
Figure III. 3: Bride et couvercle du réservoir ....................................................................... 50
Figure III. 4:Fonds bombes de séparation(a) et fonds elliptiques du réservoir(b) ............... 51
Figure III. 5 Châssis du réservoir ......................................................................................... 51
Figure III. 6:Cordon de soudure du réservoir....................................................................... 52
Figure III. 7 Réservoir CNIC .............................................................................................. 52
Figure III. 8:Vue en coupe du réservoir ............................................................................... 52

viii
Figure III. 9:Rendue 3D du réservoir ................................................................................... 53
Figure III. 10:Application des charges du fluides sur le réservoir ....................................... 53
Figure III. 11:Résultats de la simulation de VON MISES ................................................... 54
Figure III. 12:Maillage du réservoir ..................................................................................... 54
Figure III. 13:Résultats de la simulation thermique ............................................................. 55
Figure III. 14: Modélisation du système sol-structure ......................................................... 55
Figure III. 15 Maillage du sol............................................................................................... 56
Figure III. 16: Déplacement totale du sol............................................................................. 57
Figure III. 17 Déplacements horizontal du sol ..................................................................... 57
Figure III. 18 Déplacements vertical du sol ......................................................................... 58
Figure III. 19 Contrainte de cisaillement du Réservoir ........................................................ 58

ix
Listes des tableaux
Tableau I. 1: Fiche d’identification du CNIC ................................................................... xviii
Tableau I. 2: Caractéristiques physiques du Gasoil ............................................................... 3

Tableau II. 1: Spécification techniques du réservoir ............................................................ 22


Tableau II. 2: Caractéristiques du réservoir de 60m3 .......................................................... 22
Tableau II. 3: Caractéristiques des matériaux de la norme NF EN 10028-2 ....................... 23
Tableau II. 4: Choix des catégories minimum de construction ............................................ 24
Tableau II. 5: Types de réceptions ....................................................................................... 24
Tableau II. 6: Contrainte nominale de calcul et coefficient de soudure............................... 25
Tableau II. 7: Valeur des contraintes admissibles en situation de service et d’essai ........... 25
Tableau II. 8: Condition dimensionnante ............................................................................. 26
Tableau II. 9: Détermination de l'épaisseur utile des fonds ................................................. 27
Tableau II. 10: Caractéristiques du trou d'homme ............................................................... 30
Tableau II. 11: Caractéristiques du matériau extrait de la norme NF EN 10025 ................. 33
Tableau II. 12: Feuille de débit ............................................................................................ 40

Tableau III. 1 Epaisseur des viroles ..................................................................................... 42


Tableau III. 2: Détermination de l'épaisseur utile des fonds en situation de service ........... 43
Tableau III. 3: Détermination de l'épaisseur utile des fonds en situation de résistance ....... 44
Tableau III. 4:Valeurs normative retenue des viroles et des fonds ...................................... 44
Tableau III. 5 Paramètres de la couche de sable fin ............................................................. 56
Tableau III. 6 Paramètres de la couche d'argile ................................................................... 56

x
Liste des abréviations et acronymes

CNIC :Chantier Naval et Industriel du Cameroun

DMA :Direction du Matériels et des Ateliers

ONPC :Office National des Ports du Cameroun

ISO : International Standard Organization

SNH :Société Nationale des hydrocarbures

MINFI : Ministère des Finances

CSPH : Caisse de Stabilisation des Prix des hydrocarbures

GTL :Gas to Liquid

CAMSHIP : Cameroun shipping lines

CODAP : Code des Appareils à Pression

NF : Normes Françaises

xi
AVANT-PROPOS
I. PRESENTATION DE L’ECOLE NATIONALE SUPERIEURE
DES MINES ET DES INDUSTRIES PETROLIERES (ENSMIP)
L’Ecole Nationale Supérieure des Mines et des Industries Pétrolières a été créé par le
Décret N° 2022/012 du 07 Janvier 2022.
TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 : (1) Le présent Avant-Propos porte sur un extrait de l’organisation administrative
et académique de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines et des Industries Pétrolières de l'Université
de Maroua, en abrégé et ci-après désignée « ENSMIP ».
(2) L'ENSMIP est une Grande Ecole à vocation scientifique, technologique et
professionnelle de l'Université de Maroua.
Article 2 : L'ENSMIP a pour missions :
❖ La formation des ingénieurs et des cadres supérieurs dans les métiers des mines et du pétrole;
❖ La promotion de la recherche dans ses domaines de formation ;
❖ L'appui au développement sous forme de prestations de services.
Article 3 : Dans le cadre de ses missions, l'ENSMIP :
❖ Entretient des relations étroites avec les milieux socioprofessionnels ;
❖ Peut négocier des conventions et accords de coopération avec des entreprises, des
institutions et organisations nationales ou étrangères, conformément aux lois et règlements
en vigueur au Cameroun.
TITRE II : DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Article 4 : L'ENSMIP comprend les organes suivants :
❖ Un Conseil de Direction ;
❖ Une Direction ;
❖ Un Conseil d'Etablissement ;
❖ Une Assemblée d'Etablissement :
❖ Des Départements.
SECTION I : DU CONSEIL DE DIRECTION
Article 5 : (1) Le Conseil de Direction est l'organe d'orientation de l'ENSMIP.
(2) II est notamment consulté sur toute question qui touche à la vie de l'ENSMIP et est chargé
d'étudier et de promouvoir toute action susceptible de contribuer à l'accomplissement des missions
de l'ENSMIP.
Article 6 : (1) le Conseil de Direction de l'ENSMIP est composé ainsi qu'il suit :
xii
Président : le Recteur de l'Université de Maroua.
Vice-Président : le représentant du Ministère en charge des mines.
Rapporteur : le Directeur de l'ENSMIP.
Membres :
❖ Un (01) représentant du Ministère en charge de l'enseignement supérieur ;
❖ Un (01) représentant du Ministère en charge de la recherche scientifique et de l'innovation ;
❖ Un (01) représentant du Ministère en charge de la fonction publique ;
❖ Un (01) représentant du Ministère en charge des finances ;
❖ Un (01) représentant du Ministère en charge de l'économie ;
❖ Un (01) représentant du Ministère en charge de l'eau et de l'énergie ;
❖ Un (01) représentant du Ministère en charge des petites et moyennes entreprises ;
❖ Un (01) représentant du Ministère en charge de l'environnement ;
❖ Un (01) représentant des ordres professionnels par filière fonctionnelle au sein de l'ENSMIP
;
❖ Un (01) représentant de la Chambre de Commerce, de l'industrie, des Mines et de l'Artisanat;
❖ Deux (02) représentants des regroupements patronaux.
(2) Les membres du Conseil de Direction sont désignés par les Administrations et
Organismes auxquels ils appartiennent.
(3) Les représentants des milieux socioprofessionnels, désignés par décision du Recteur, sur
proposition du Directeur de l'ENSMIP, sont des personnalités ayant une qualification établie dans
les domaines de formation dispensée par l'ENSMIP.
(4) La composition du Conseil de Direction est constatée par décision du Ministre charge de
l'enseignement supérieur.
(5) Le Président du Conseil peut inviter toute personne à participer aux travaux du Conseil
avec voix consultative, en raison de ses compétences sur les points inscrits à l'ordre du jour.

SECTION II : DE LA DIRECTION
ARTICLE 7: (1) La Direction de l'ENSMIP est assurée par un Directeur, enseignant de rang
magistral, nommé par décret du Président de la République.
(2) Le Directeur est assisté d'un Directeur-Adjoint, nommé par arrêté du Ministre
charge de l'enseignement supérieur. II assure l'intérim en cas d'empêchement ou d'absence du
Directeur.
Article 8 : (1) La Direction de l’ENSMIP comprend :

xiii
❖ La Division des affaires académiques, de la recherche et de la coopération ;
❖ La Division de la scolarité et des Etudes ;
❖ La Division de la formation continue et à distance ;
❖ La division administrative et financière ;
❖ Le centre de documentation et des archives ;
❖ Le centre d’expérimentation et de production ;
❖ La cellule informatique et des systèmes d’information ;
❖ Le service de l’orientation-conseils et de l’action sociale ;
❖ Le service du courrier et des relations publiques ;
❖ L’infirmerie.
(2) sont directement rattachés au Directeur :
❖ Le centre de documentation et des archives ;
❖ Le centre d’expérimentation et de production ;
❖ La cellule informatique et des systèmes d’information ;
❖ Le service de l’orientation-conseils et de l’action sociale ;
❖ Le service du courrier et des relations publiques ;
❖ L’infirmerie.
SECTION Ill : DU CONSEIL D'ETABLISSEMENT
ARTICLE 9 : Le Conseil d'Etablissement fait des recommandations sures :
❖ La création et l'exécution des nouveaux programmes ;
❖ L'évaluation des programmes en matière d'adéquation formation-emploi ;
❖ L'évaluation des activités d'enseignement du personnel enseignant ;
❖ L'organisation des études ;
❖ Le recrutement et la promotion des enseignants conformément aux textes en vigueur ;
❖ Les besoins en matière de recherche et les opportunités de recherche ;
❖ Les résultats des examens à transmettre au Conseil d'Université.
Article 10 : (1) Le Conseil d'Etablissement est compose ainsi qu'il suit :
Président : le Directeur de l'ENSMIP ;
Vice-Président : le Directeur-Adjoint de l’ENSMIP ;
Rapporteur : le Chef de la Division Administrative et Financière ;
Membres :
❖ Les Chefs de Division ;

xiv
❖ Les Chefs de Département ;
❖ Les enseignants de rang magistral ;
❖ Un (01) représentant des Charges de Cours élu par ses pairs pour une période de trois
(03) ans renouvelables une (01) fois ;
Un (01) représentant des Assistants élus par ses pairs pour une période de trois (03) ans
renouvelables une (01) fois.
(2) Le Président du Conseil d'Etablissement peut, compte tenu des questions inscrites
à l'ordre du jour, inviter toute personne à prendre part aux travaux avec voix consultative.
SECTION IV : DE L'ASSEMBLEE D'ETABLISSEMENT
Article 11 : L'Assemblée d'Etablissement formule des recommandations sur toutes les
questions intéressant la vie de l'ENSMIP.
Article 12 : (1) Présidée par le Directeur, l'Assemblée d'Etablissement de l'ENSMIP
comprend les membres suivants :
❖ Le Directeur-Adjoint ;
❖ Les Chefs de Division ;
❖ Les Chefs de Départements ;
❖ Tous les enseignants permanents, associes et vacataires ;
❖ Deux (02) représentants des personnels d'appui ;
❖ Un (01) représentant de l'Association des Etudiants de l'ENSMIP.
(2) Les représentants des personnels d'appui ne sont pas admis aux réunions ou la
condition de l'enseignant est à l'ordre du jour.
(3) Les représentants des étudiants participent avec voix consultative aux travaux de
l'Assemblée d'Etablissement, hormis ceux ayant trait au corps enseignant et à la sanction des
étudiants.
Article 13 : (1) L'Assemblée d'Etablissement se réunit une fois par semestre et chaque fois
que cela est juge nécessaire, sur convocation de son Président.
(2) Le secrétariat est assuré par la Division Administrative et Financière.
SECTION V : DES DEPARTEMENTS
Article 14 : (1) Le Département est une unité pédagogique regroupant l'ensemble des
enseignements et des activités de recherche d'une discipline ou groupe de disciplines déterminées.
(2) Le Département anime, coordonne et contrôle les activités académiques ; élabore,
exécute et effectue le suivi des programmes d'enseignement et de recherche.
(3) Le Département se réunit en Conseil.

xv
Article 15 : (1) Chaque Département est dirigé par un Chef de Département, enseignant de
rang magistral ou, à défaut, par un Charge de Cours de la discipline concernée. II est assisté d'un
Adjoint.
(2) Le Département peut comprendre des unités de recherche ou des Laboratoires dans
l'organisation et les modalités de fonctionnement sont fixées par décision du Recteur de l'Université
de Maroua.
Article 16 : Le Conseil de Département émet un avis motive sur :
❖ La politique du département en matière de formation et de recherche ;
❖ La création des enseignements et des options de formation ;
❖ Le recrutement, les avancements et les promotions des enseignants permanents du
département ;
❖ Toute autre question impliquant le département et à lui soumise par le chef de Département.
Article 17 : L’ENSMIP comprend des départements crées par arrêté du ministre chargé de
l’enseignement supérieur, éventuellement sur proposition du recteur, et après avis des instances
délibérantes compétentes de l’Université de Maroua.
Article 18 : Les études à l’ENSMIP sont assurées dans le cadre des cycles de formation
initiale et continue, des stages de recyclage et de perfectionnement, ainsi que des enseignements à
distance.
SECTION VI : DES CURSUS DE FORMATION
Article 19: (1) L’ENSMIP comprend deux (02) cursus de formation :
❖ Le cursus de formation d’ingénieur ;
❖ Le cursus de formation en sciences de l’ingénieur.
(2) L’ENSMIP prépare aux diplômes ci-après :
a) le diplôme d'ingénieur pour le cursus de formation d’ingénieur ;
b) pour le cursus en Sciences de l’ingénieur :
❖ Le diplôme de Licence en Sciences de l’ingénieur ;
❖ Le diplôme de Master en Sciences de l'ingénieur ;
❖ Le diplôme de Doctorat ou PhD en Sciences de l'ingénieur.
(3) Les stages et formations organisés dans le cadre de la section « Formation Continue»
donnent lieu à la délivrance d'attestations ou de certificats de formation.
Article 20 : (1) Les étudiants inscrits dans le cursus de formation d'ingénieur peuvent
prétendre à l'obtention des diplômes de Licence et Master, par la création de passerelles et
d'enseignements complémentaires dont les régimes sont fixes par arrêté du Ministre charge de
L’enseignement supérieur.
xvi
(2) Les étudiants ayant obtenu le diplôme de Master en Sciences de l'ingénieur peuvent
être admis au cycle de Doctorat en Sciences de l'ingénieur, suivant les conditions fixées par l'Ecole
doctorale concernée et conformément à l'arrêté portant organisation des études pris par le Ministre
charge de l'enseignement supérieur.
(3) L'organisation, les programmes et le système d'évaluation des enseignements dans les
différents cycles de formation sont fixes par arrêté du Ministre charge de l'enseignement supérieur.
SECTION VII : DE L'ADMISSION DES ETUDIANTS
Article 21: (1) L'admission à l'ENSMIP se fait par voie de concours.
(2) Les modalités d'admission à l'ENSMIP, prévue à l'alinéa 1 ci-dessus, sont fixées par
décision du Ministre charge de l'enseignement supérieur.

xvii
II. PRESENTATION DU CHANTIER NAVAL ET INDUSTRIEL DU
CAMEROUN (CNIC)
A- Historique

L’idée de la création d’une société de réparation navale est née en 1982 et répondait
parfaitement au souci des pouvoirs publics de faire du secteur maritime national du fleuron de
l’industrie Camerounaise. La Direction du Matériel et des Ateliers (DMA) de l’ex-ONPC qui
s’occupait de la réparation de la flotte interne de l’office avait alors été chargée de mener la réflexion
nécessaire à la création du Chantier Naval et Industriel du Cameroun S.A (CNIC) en tant
qu’entreprise autonome, distincte de l’ONPC. Le Chantier Naval et Industriel du Cameroun fut
créée par acte N° 95/97 en date du 05 février 1988 en tant qu’entreprise autonome de l’ONPC. Ses
statuts ont été modifiés et mis en harmonie avec l’acte uniforme OHADA. Les nouveaux statuts
disposent que le CNIC est une société anonyme. L’examen des statuts de la société fait ressortir
effectivement que le CNIC est une personne morale de droit privé, dotée de l’autonomie financière
et d’un capital détenu en partie par l’Etat, représenté par le ministre chargé d es finances, les sociétés
à capital public.

En 1988, la société Chantier Naval et Industriel du Cameroun (CNIC) a eu comme


première réalisation d’activités marines (dragues et remorqueurs portuaires, vedettes de la marine
nationale). De 1990 à 1992, début d’activités avec la construction des machines agricoles, la
construction et maintenance du matériel ferroviaire, ainsi que la réparations et maintenance sur
divers types de barges. En 1996, réalisation d’une passerelle aéroportuaire. De 1996 à 1998, travaux
de réhabilitation de ponts routiers, ferroviaires et wagons de chemins de fer. Début des activités
offshores au travers de l’exécution du projet SEDCO 709 une plateforme de SEDCO Forex.

Tableau I. 1: Fiche d’identification du CNIC

CHANTIER NAVAL ET INDUSTRIEL DU CAMEROUN S.A

Société anonyme d’économie mixte avec


Conseil d’Administration
FORME JURIDIQUE

Douala, Zone portuaire amont (Quai de


Réparations Navales)
SIEGE SOCIAL

BOITE POSTALE 2389 Douala, Département du Wouri

CAPITAL SOCIAL 18 842 700 000 FCFA

xviii
IMMATRICULATION N° RC/DLA/1988/B/5565

NUMERO CONTRIBUABLE 028800000369S

CONTACTS +237 233 40 15 60/+233 40 34 88/+233 40


66 94/+233 40 47 71

FAX +237 233 40 61 99

EMAIL enquiries@cnicyard.com/

cnic@cnicyard.com

SITE WEB www.cnicyard.com

DIRECTEUR GENERAL Roland Maxime Aka’a Ndi’i

B- MISSIONS ET VALEURS

Fournir à nos clients une qualité de services à des prix compétitifs dans les délais et
conformément aux normes de sécurité de l’environnement. Pour se démarquer de la concurrence, le
chantier naval et industriel du Cameroun a mis sur le marché national et international plusieurs types
d’activités à savoir les réparations et constructions navales, la maintenance des équipements
pétroliers Onshore et Offshore, les travaux industriels, les interventions en haute mer avec des
équipements volants.

 Maintenance des équipements pétroliers Onshore et Offshore

Située au cœur du golfe de Guinée, la position stratégique de la CNIC permet à son service
offshore de satisfaire les industries pétrolières offshore opérant le long du golfe de Guinée. Grâce à
des prix compétitifs, à l’accent mis sur la qualité d u travail, à la ponctualité des livraisons et à son
engagement en faveur de la sécurité du personnel et des normes environnementales, CNIC a
également été en mesure d’attirer une large clientèle internationale pour un large éventail de projets
Offshore.

Parmi les projets de réparation et de remise à neuf entrepris, on peut citer :

✓ Réparation et remise à neuf d’unités mobiles de forage en mer (c’est-à-dire s’occuper des
structures, des canalisations, des logements, de la peinture, etc. ;)

✓ Réparation et reconstruction de barges de forage et de plates-formes de levage ;

xix
✓ Réparation et remise en état des bouées de distribution ;

✓ Réparation et reconstruction de péniches de logement et de grues ;

✓ Mise en cale sèche et réparation de navires de soutien à la plongée ;

✓ Réparation des brides.

Les activités en mer comprennent :

• Des études sur site réalisées par les ingénieurs du CNIC pour aider le client à définir
l’étendue des travaux pour les projets de réparation ;

• Ingénierie de projet avec des installations de conception assistée par ordinateur ;

• Mise en cale sèche sur des quais flottants de 3500 T et de 10 000 T de capacité de levage ;

• Services de réparation à flot pour les barges et les plates-formes oïl au port de Douala et à
limbe (Cap Limboh) ;

• Traitement de surface, et peinture de coques et d’espaces clos sur les barges et les plates-
formes ;

• Fabrication et usinage de pièces pour les équipements des clients, y compris les équipements
pour les champs pétrolifères ;

• Préfabrication et installation de structures métalliques importantes sur les plates-formes


pétrolières, y compris les réservoirs et les modules ;

• Reconstruction de structures en acier préexistantes conformément aux normes


internationales ;

• Reconstruction et réparation de systèmes de tuyauteries pétrolières, y compris les conduites


de boue à haute pression, conformément aux normes internationales ;

• Travaux de maintenance sur les équipements mécaniques et propulsifs tels que les
propulseurs et les moteurs principaux ;

• Installation d’équipements majeurs (tels que grues et secoueurs de schiste) sur des barges et
des plates-formes ;

• Entretien et installation d’équipements électriques ;

• Révision et entretien des équipements de dragage ;

xx
• Logistique, approvisionnement et gestion des matériaux pour les projets de réparation ;

• Modernisation et extension des quartiers d’habitation existants (modules sous le pont) ;

• Des équipes volantes qui effectuent des réparations et des mises à niveau majeures à flot et
sur site sans affecter les opérations commerciales des plates-formes…

Figure I. 1:Plate-forme de type jacket au large de Limbe


 Travaux industriels

Les domaines de compétence sont les suivants :

• Travaux de construction métallique.

• Entretien des installations pétrolières terrestres et offshore.

• Tous travaux de tuyauterie et de chaudronnerie (acier, carbone).

• Travaux d’électricité et de câblage.

• Travaux d’entretien d’usine.

• Entretien et réparation de travaux ferroviaires.

• Entretien des moteurs.

xxi
• Maintenance, réhabilitation et extension de chaînes industrielles lourdes.

• Intervention en haute mer.

• Réalisation de divers projets d’ingénierie industrielle :

Parmi les divers projets d’ingénierie industrielle réalisés, on peut citer :

• Construction d’une plate-forme de 100 tonnes de à RIO DEL REY pour TOTAL E&P
Cameroun.

Figure I. 2: Plate-forme de 100 tonnes de BGF1 à RIO DEL REY

• Ascenseur de gaz de compression. Construction, levage et installation de deux modules de


compresseurs de gaz lift sur les plates-formes NYANGASSA et ITINDI pour TOTAL.

• Construction et installation d’une plate-forme en haute mer pour le bataillon d’intervention


rapide (BIR).

• Réalisation de l’extension des installations maritimes de la SONARA.

• Fabrication et montage de 2 convoyeurs pour l’évacuation pneumatique du ciment pour


Cimencam.

• Remplacement et peinture du pont de Batchenga.

Afin de réaliser leurs valeurs, ils font tout pour respecter les valeurs suivantes :

• Engagement HSE : Zéro incident/accident, zéro perte pour les personnes et les biens, zéro
préjudice pour l’environnement ;

xxii
• Leadership : prêcher par l’exemple et stimuler la participation des employés ;

• Orientation client : partenariat gagnant/gagnant ;

• Intégrité : agir avec honnêteté et éthique ;

• Esprit d’équipe : ensemble chacun réalise plus.

C- OBJECTIFS

Certifié ISO 9001 et de mesure de la netteté ultrasonique, l’objectif du CNIC est de


demeurer leader des travaux industriels, des industries marine et Offshore dans le Golfe de Guinée
et l’Afrique de l’Ouest.

D- ORGANISATION HIERACHIQUE

L’organe dirigeant du CNIC est composé d’un conseil d’administration et d’une


direction générale. Le conseil d’administration est présidé par un haut fonctionnaire de l’Etat, est
investi de tous les pouvoirs pour agir au nom de la société. Il est composé de (08) huit personnes
nommées pour un mandat de 3 ans par l’Assemblée générale des actionnaires qui sont : la SNH
(39,57%), l’ONPC (9,19%), MINFI (40,78), la CAMSHIP (4,59) et la CSPH (5,8%).

• Organigramme générale du CNIC

Le chantier est bien organisé et cette organisation concourt au bon fonctionnement de


l’entreprise. Dans les schémas qui suivent on peut bien voir les différentes catégories et comment
les décisions circulent dans l’entreprise. On montre l’organisation générale et l’organisation du
département de production .

xxiii
Figure I. 3: Organigramme hiérarchique CNIC

• Organigramme Département de Production

Notre cadre de travail s’est limité à la direction de production dont l’organigramme


est présenté ci-dessous :

Figure I. 4: Organigramme des secteurs d’activités


xxiv
E- AGENCE ET TRANSIT

Le Département de l'Agence et du Transit joue un rôle stratégique au sein de la Cameroon


Shipyard and Industrial Engineering Limited, CNIC. La réglementation maritime internationale
exige que toutes les entreprises maritimes étrangères aient un représentant local, afin de faciliter
leurs opérations dans les pays étrangers par rapport à leurs réglementations et pratiques
administratives, juridiques, sociales, commerciales, etc.

C'est dans ce contexte que les fondateurs de la CNIC ont placé les opérations d'agence et de
transit au centre de leur vision globale. Les missions de cette agence sont les suivantes :

❖ RÔLE DE PORTE D'ENTRÉE/MIROIR

Concrètement, les agents de l'Agence et du Département du transit sont les premiers à


entamer les travaux préliminaires dès qu'un accord est conclu entre la direction de la CNIC et un
client. L'Agence gère et assure la liaison entre la CNIC et ses clients, le client de la CNIC avec les
administrations locales, les tiers, les fournisseurs, etc.

Le département est la porte d'entrée/le miroir entre la CNIC et ses clients. Son objectif
principal est la satisfaction totale des clients et la sécurité de la CNIC en particulier et du Cameroun
dans son ensemble.

Il joue également le rôle de représentant local du client une fois qu'il a été désigné par ce
dernier pour toutes les questions relatives au chantier/client avec la CNIC, les tiers, les sous-
traitants, les fournisseurs, etc., dans le strict respect de la loi et des règlements applicables afin de
garantir la satisfaction totale des clients tout en entretenant avec la CNIC une relation gagnant -
gagnant.

❖ LES OPÉRATIONS DE SERVICE DE L'AGENCE

Le service de l'Agence effectue : Les opérations d'élevage, les activités maritimes, les
escales, les activités maritimes à terre et en mer, la gestion des navires (fournitures et
approvisionnements), les activités logistiques, les services aéroportuaires, les changements
d'équipage et les navettes, le transport, l'hébergement, les réservations d'hôtel à des tarifs spéciaux
de la CNIC.

❖ OPÉRATIONS DE SERVICE DE TRANSIT

Les opérations de service de transit de la CNIC bénéficient d'exonérations de TVA et de


droits de douane sur les envois pour ses clients ! Le service de transit gère l'importation et

xxv
l'exportation d'envois, d'équipements, de matériaux, etc. pour les clients de la CNIC en franchise de
TVA et de droits de douane. Il assure le dédouanement, l'expédition et la manutention des envois
pour le CNIC, ses partenaires et ses clients dans le strict respect des lois et règlements applicables
en matière de manutention des cargaisons et des navires.

xxvi
INTRODUCTION GENERALE

Le Gasoil est un carburant pour moteur à allumage par compression issu du raffinage
du pétrole. Son utilisation nécessite la présence des unités de stockage fiable pour éviter les
contaminations. Préserver la qualité du gasoil permet d’éviter les désagréments causés par la
mauvaise qualité de ce dernier. Son stockage consiste à l’immobiliser de manière temporaire
dans une unité de stockage. Une bonne unité de stockage est étanche, à l’abri des intempéries
qui peuvent altérer sa qualité. Il existe de nombreux types de cuves comme les réservoirs
cylindriques horizontales et verticales permettant le stocker.

Le CNIC a eu une perte de 3086L de Gasoil qui était due à la présence d’eau et le
manque d’entretien de son réservoir horizontal de 20000l car il est exposé à la lumière et
l’humidité. La présence des résidus de sel dans l’air qui proviennent de la société de
transformation SOCAPURSEL accélère les corrosions dans le CNIC. Ce Gasoil contaminé a
causé beaucoup de pannes comme le bouchage des filtres a gasoil par la boue, présence d’eau
dans les réservoirs, des pompes à injection défectueuses et des colmatages des filtres et
préfiltres. On a donc jugé nécessaire de concevoir une cuve de stockage enterré pour la protéger
des intempéries et augmenter la capacité de stockage du CNIC pour espacer les périodes de
dépotages et avoir plus de flexibilité de stockage car avec les pénuries actuelles une grande
capaciter de stockage permettrais d’être à labri pour une société ou le gasoil est vitale

L’objectif principal ici est de fournir au chantier naval un réservoir cylindrique enterré
d’une capacité assez importante pour éviter les pénuries. Espacer les dépotages et offrir plus de
flexibilité de stockage

Les objectifs spécifiques ici seront de limiter les effets d’intempéries sur notre réservoir
pour éviter que les mêmes désagréments surviennent dans le futur

Ce travail est divisé en 3 chapitres, dans le chapitre 1 on parle de tout ce qui entoure le
stockage du gasoil et les réservoirs cylindriques afin de mieux se familiariser avec notre
conception. Le chapitre 2 montre les matériaux et les méthodes utilisées(normes et lois
appliquées) pour dimensionner le réservoir et les outils de analyses utilisés. Le dernier chapitre
présentera les différents résultats obtenus, ceux-ci seront associés aux discussions dans
l’optique de mieux illustrer la pertinence de la démarche adoptée et les travaux seront terminées
par une conclusion

1
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITERATURE :

Généralités sur le gasoil et son stockage


I-1 Introduction

Il est question dans ce chapitre de présenter les généralités sur le gasoil et ses modes de
stockage les plus communs. Dans l’optique de définir les propriétés du Gasoil et voir ses
différentes utilisations, ensuite on parlera des modes de stockage et de certains problèmes
rencontre dans ses différents modes

I GENERALITES SUR LE GASOIL

1) DEFINITION DU GASOIL
Le Gazole est un mélange d’hydrocarbures liquides, obtenu par distillation fractionnée
du pétrole brut et utilisé comme carburant pour moteur à allumage par compression (moteur
Diesel), pour le chauffage ou pour la production d’électricité. Physiquement il est jaune clair et
légèrement visqueux de formule chimique moyenne est C 12 H 23 (allant approximativement de
C10 H 20 à C15 H28).

Figure I. 1:Aspect physique du Gasoil

2) SOURCES DU GASOIL
Le Gasoil est issu du raffinage du pétrole, on fait passer le brut par une tour de
distillation fractionne à pression atmosphérique entre 200 à 350°C. Il est composé à environ 75
2
% d'hydrocarbures saturés principalement des alcanes/paraffines, notamment les n, iso et cyclo
paraffines et à 25 % d'hydrocarbures aromatiques dont des naphtalènes et les alkylbenzènes. Le
gasoil peut également être produit par un procédé de craquage dans lequel des hydrocarbures
de poids moléculaires plus élevé sont fragmentes en présence d’un catalyseur ou par un procédé
de transformation du méthane en alcanes à longue chaine, prenant le nom de GTL (Gas to
Liquide).

3) CARACTERISTIQUES DU GASOIL
Le gasoil a une densité de 0.845 environ, supérieure à celle de l'essence. Les gasoils sont
généralement qualifiés par leur indice de cétane (l'équivalent de l'indice d'octane pour les
moteurs essence et leur tenue au froid. L'indice de cétane caractérise l'aptitude à l'allumage
du gazole. L'indice de cétane indique le délai entre l'injection et le début de la combustion. Un
indice de cétane élevé indique une combustion plus efficace de l'huile et offre donc de
meilleures performances. L'indice de cétane minimum requis aujourd'hui dans les gasoils est de
51. Pour des raisons de sécurité et de régularité de la combustion, il est important qu'elle soit
exempte de fractions légères ou lourdes, responsables de la formation de dépôts de carbone et
d'une combustion incomplète.

Tableau I. 2: Caractéristiques physiques du Gasoil

Masse volumique 820-880kg m−3 à 15o C


Solubilité Pratiquement insoluble dans l’eau
Température d’ébullition 170 à 390o C
Température d’auto inflammation 220o C

Point éclair >55o c ISO 2719


Pression de vapeur saturante 1mbar à 20o C
Limites d’explosivité dans l’air Inferieure :0,6%vol
Supérieure :6,5%vol

Viscosité cinématique 1,5mm2 /s à 40o C

4) DOMAINES D’UTILISATION DU GASOIL

a) Gasoil pour le transport


Le gazole est principalement utilisé pour l’alimentation des moteurs à combustion
interne à combustion spontanée. Dans ces moteurs, le gazole est injecté directement dans la
3
chambre de combustion, il est porté à des valeurs de pression et de température élevées par
compression et s’enflamme spontanément en présence d’air

Les moteurs diesel marins de taille moyenne utilisent un gasoil léger. Il s’agit d’un diesel
particulier, qu’il serait peut-être plus approprié d’appeler naphta

b) Gasoil pour combustion stationnaire


L’utilisation de fioul à combustion fixe, ou pour alimenter une chambre de combustion
intégrée à une chaudière de chauffage ou à un générateur de vapeur impose des caractéristiques
moins sévères que celui utilisé pour le transport. Il admet un point d’ébullition et une teneur en
soufre plus élevée (0,1 % contre 0,035 %). Il n’a pas de limites sur l’indice de cétane.

Pour le gasoil destiné à la combustion stationnaire, une température maximale à laquelle


95% du produit doit être distillé, dite T95, n'est pas indiquée. Ce paramètre est très important
dans le gasoil (fixé à 360°C) car il permet de limiter la présence des fractions lourdes du gasoil
qui sont essentiellement responsables de l'augmentation des particules.

5) AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU GASOIL

a) AVANTAGES
- Emets moins de CO 2 que l’essence qui est meilleur pour l’environnement

- C’est un carburant a une efficacité énergétique impressionnante

- Le Gasoil produits plus de force de poussée que les autres carburants

- Combustible à combustion propre

- Avantages de sécurité définis

- Il a un bon kilométrage et offre des économies de carburant

b) INCONVENIENTS
- Les moteurs utilisant le Gasoil ont tendance à être plus bruyants

- Les voitures Diesel produisent beaucoup plus de NO 2

- La grande viscosité du Gasoil le rend plus salissant

- Le Gasoil émet de la fumée noire et sale qui est très désagréable à respirer et cette fumée
pollue l’air

4
II GENERALITES SUR LE STOCKAGE DU GASOIL

1) STOCKAGE INTERIEURE
Les réservoirs doivent être posés sur un sol plat maçonné. Ils doivent être fixés
solidement sur celui-ci s’ils sont installés en zone inondable. Les récipients ou réservoirs, y
compris transportables, doivent être équipés d’une enveloppe secondaire étanche, résistante au
feu et conçus de telle sorte qu’il soit possible de se rendre compte de toute perte d’étanchéité
de l’enveloppe intérieure. A défaut d’une enveloppe secondaire, ils doivent être placés dans une
cuvette de rétention étanche et incombustible, dont la capacité est au moins égale à celle du
stockage. La cuvette de rétention doit être maintenue dans un état satisfaisant de manière à
rester étanche et à garder sa contenance initiale (exempte d’objet ou de liquide réduisant sa
capacité). Toutes dispositions doivent être prises pour qu’à l’intérieur du local où est installé le
stockage et servant aussi de garage, les réservoirs soient protégés contre tout choc éventuel. Ils
ne doivent pas gêner le passage. Le local contenant le stockage doit être convenablement
ventilé. Au passage des tuyauteries à travers les murs et planchers du local contenant le
stockage, il ne doit y avoir aucun espace vide entre les parois (murs et planchers) et les
tuyauteries. Le dispositif d’obturation doit permettre la libre dilatation des tuyauteries.
L’installation électrique du local est réalisée avec du matériel normalisé qui peut être de type
ordinaire. Le matériel électrique amovible ne peut être alimenté qu’à partir d’installations à très
basse tension de sécurité. L’emplacement de stockage doit être à l’abri des sources d’ignition
telles que foyer, flamme, appareil pouvant donner lieu à production extérieure d'étincelles. Le
local où est installé le stockage doit pouvoir être fermé par une porte d’une résistance au feu :
pare flammes de degré au moins un quart d’heure. Les murs ainsi que les planchers haut et bas
du local doivent avoir une résistance au feu : coupe-feu de degré au moins une demi-heure. Les
portes de ces locaux s'ouvrent vers l'extérieur.

Figure I. 5: Cuves de stockage Gasoil interne


5
Lorsque le stockage est réalisé en récipients fermés transportables, la capacité de chaque
récipient est limitée à 50 L. Toutefois, lorsque ce stockage est implanté au rez-de-chaussée,
cette capacité peut être portée à 200 L. Il est interdit de déposer et de laisser séjourner les
produits pétroliers dans les escaliers, passages et couloirs, sous les escaliers ainsi qu'à proximité
des issues des locaux et bâtiments.

Le stockage doit être installé dans un local exclusif si sa capacité globale dépasse 2 500
L. Les murs et les planchers haut et bas de ce local doivent avoir une résistance au feu : coupe-
feu de degré deux heures. La porte du local doit avoir une résistance au feu pare-flamme de
degré une heure, comporter un seuil si le local fait lui-même office de cuvette de rétention,
s’ouvrir vers l’extérieur du local et être munie d’un système de fermeture automatique et d’un
dispositif permettant dans tous les cas son ouverture de l’intérieur. Dans un bâtiment à usage
exclusivement réservé au stockage, le plancher haut n’est pas exigé. Il est interdit de faire du
feu dans le local ou d’y entreposer des matières combustibles autres que les produits pétroliers.
Tout générateur à feu nu ou appareil comportant des éléments incandescents non enfermés y
est interdit. La ventilation doit être assurée par un ou plusieurs orifices d’une section d’au moins
1 dm² permettant l’arrivée d’air frais. Si cette ventilation est assurée à l’aide d’une gaine, celle -
ci doit être incombustible et d’une résistance aux chocs suffisante

Figure I. 6: Bidons pour stockage de Gasoil en interne

2) STOCKAGE EXTERIEURE

a) STOCKAGE EXTERIEURE AERIEN


Les réservoirs installés en plein air doivent être conçus pour stocker des produits
pétroliers en extérieur. L’opacité du réservoir doit être suffisante pour empêcher l’altération des
6
caractéristiques du produit pétrolier stocké. Afin de diminuer au maximum les risques de
déplacement du réservoir sous l’effet du vent, des eaux ou des trépidations, celui-ci doit être
fixé solidement sur un sol plan maçonné. Toutes les parties métalliques (réservoirs,
canalisations et autres accessoires) doivent être reliées à la terre par une liaison équipotentielle.
Les récipients ou réservoirs doivent être équipés d’une deuxième enveloppe étanche et être
conçus de telle sorte qu’il soit possible de se rendre compte de toute perte d’étanchéité de
l’enveloppe intérieure. A défaut d’une deuxième enveloppe, ils doivent être placés dans une
cuvette de rétention étanche dont la capacité doit être au moins égale à la plus grande des valeurs
suivantes :

• 100 % de la capacité du plus grand réservoir

• 50 % de la capacité globale des réservoirs et récipients

Suivant la capacité globale du stockage, une distance minimale doit être respectée
entre la paroi du réservoir et le bâtiment le plus proche :

Tableau I. 3 : Distance minimale entre réservoir et bâtiment

Capacite(L) Distance minimale(m)


<2500 Aucune distance
2501<C<6000 1
6001<C<10 000 6
10 000<C<50 000 7
>50 000 10

Lorsque le stockage dépasse 15 000 L de capacité globale, la distance entre deux


réservoirs est de 0,2 x L (L : largeur maximale du plus grand réservoir) avec un minimum de
1,50 m. Quelle que soit la capacité du stockage, il est interdit de faire du feu ou d’entreposer
des matières combustibles autres que les produits pétroliers stockés : dans tous les cas, à
moins de 1 m de l’enveloppe secondaire du réservoir ou à défaut de la cuvette de rétention ;
dans l’enceinte d’un stockage clôturé. Lorsque le stockage dépasse 15 000 L, il doit être
entouré d’une clôture de 1,75 m de hauteur au moins. Aucune canalisation d’alimentation en
eau, d’évacuation d’eaux usées, de gaz ou d’électricité ne doit passer ni sous les récipients
transportables et sous les réservoirs, ni dans les cuvettes de rétention. Seules sont admises les
dérivations indispensables, soit à l’éclairage, soit au fonctionnement des appareils nécessaires
à l’exploitation du stockage.
7
a)

b)

c)
Figure I. 7:Cuves de stockage Gasoil extérieure

b) STOCKAGE EXTERIEURE ENTEREE


Seuls les réservoirs de type ordinaire (à la forme d'un cylindre de section circulaire avec
des fonds bombés et sont généralement installés en position horizontale) en fosse et les
réservoirs à sécurité renforcée sont autorisés à être enterrés.

i) RESERVOIR DE TYPE ORDINAIRE PLACE DANS UNE FOSSE

La fosse est creusée à l’extérieur d’un bâtiment, enterrée ou au niveau du sol. La fosse
doit être étanche de manière à pouvoir recueillir les fuites éventuelles du réservoir. A cet effet,
un enduit étanche aux produits pétroliers et à l’eau est appliqué intérieurement et doit former
8
une cuvette de retenue d’une capacité au moins égale à celle du réservoir. Tout autre procédé
offrant des garanties d’étanchéité équivalentes est admis. Les murs de la fosse sont construits
en maçonnerie d’au moins 0,20 m d’épaisseur. Toute autre solution offrant une résistance
équivalente est admise. La fosse n’est pas remblayée, ce qui permet de vérifier facilement
l’absence de fuite. Elle doit comporter un regard permettant de contrôler le point bas du radier
et être couverte par une dalle incombustible, les ouvertures (trous d’homme, passages des
tuyauteries diverses) étant calfeutrées ou fermées par des tampons étanches incombustibles. La
dalle et les parois doivent résister aux charges qu’elles sont appelées à supporter. La génératrice
inférieure des réservoirs doit être surélevée de 0,10 m au moins au-dessus du radier. Un
intervalle d’au moins 0,20 m doit exister entre les murs de la fosse et les réservoirs ainsi qu’entre
deux réservoirs. Aucune canalisation d’alimentation en eau et d’évacuation d’eaux usées, de
gaz ou d’électricité, autres que celles indispensables au fonctionnement des appareils
nécessaires à l’exploitation du stockage, ne doit passer dans ou sous la fosse

ii) RESERVOIR A SECURITE RENFORCE


Ils peuvent être enterrés à l’extérieur d’un bâtiment :

- en sous-sol, d’une profondeur de à 0,50 m au moins et à 1,50 m au plus au-dessous


du niveau du sol environnant ;

- ou au niveau du sol, les parois étant flanquées d’une couche de terre présentant une
épaisseur minimale de 0,50 m et de 1,50 m au plus à la partie supérieure et de 1 m au plan
diamétral horizontal

Une distance minimale de 0,50 m doit exister entre les parois des réservoirs et la limite
de propriété, en projection horizontale. Un intervalle d’au moins 0,20 m doit exister entre les
réservoirs. Les réservoirs doivent être suffisamment protégés (plancher ou dalle) afin de résister
aux charges éventuelles (y compris un véhicule) susceptibles d’être posées (ou de circuler) au-
dessus du stockage. Aucune canalisation d’alimentation en eau et d’évacuation d’eaux usées,
de gaz ou d’électricité, autres que celles indispensables au fonctionnement des appareils
nécessaires à l’exploitation du stockage, ne doit passer à moins de 0,50 m du réservoir en
projection verticale. Les réservoirs, s’ils sont en acier, doivent être protégés et isolés
électriquement de manière à éviter toute corrosion.

9
Figure I. 8:Réservoir a sécurité renforcée

III PROCEDURE DE FABRICATION DES RESERVOIRS


Les cuves métalliques sont fabriquées selon un processus séquentiel d’enchainement
d’étapes. Ce processus, illustré par le synoptique ci-dessous comprend les étapes suivantes :

Figure I. 9: Procédure de fabrication des cuves métalliques cylindriques


1)La coupe à la longueur des tôles

Les tôles sont prélevées sur un stockage à plat, et sont disposées sur une cisaille à butées
pour une coupe à la longueur voulue, correspondant à la circonférence déterminée par le
diamètre de la cuve.

2)Roulage des tôles

Une fois la tôle coupée à la longueur, elle est ensuite en virolée au diamètre requis sur
une rouleuse à commande numérique.

10
3)Bouclage des extrémités

Après cintrage, la virole est alors fermée par un cordon de soudure intérieur réalisé au
soudage SMAW (111).

4)Accostage des viroles

La mise bout à bout des viroles est réalisée à l’aide d’un pont roulant, et des cales de
centrage. Les opérateurs contrôlent alors l’alignement des viroles et effectuent des points de
soudure pour conforter l’ensemble.

5)Soudage des joints

Les viroles pointées sont ensuite mises en position et le soudage des joints au procédé
111 s’effectue à différentes positions. La cuve est constamment déplacée à l’aide d’un pont
roulant et maintenue avec des cales, ceci pour permettre à l’opérateur d’atteindre toutes les
zones à souder.

6)L’épreuve hydropneumatique

Elle consiste à soumettre la structure à une certaine pression afin de s’assurer de la


qualité et de la conformité de la structure.

7)Travaux de finition

En fonction de l’usage et de l’emplacement futur de la cuve, les accessoires sont


fabriqués séparément puis, sont mis en place et soudés manuellement

8)Traitement de surface

Conformément aux spécifications, la cuve subit les opérations de sablage et de


revêtement

Telles que présentées plus haut, les étapes 4 et 5 constituants les phases principales de
montage des cuves, sont encore précaires dans la majorité des entreprises locales. Il existe
cependant des solutions technologiques innovantes, telles que les vireurs et positionneurs, qui
permettent de réaliser ces mêmes tâches avec moins de pénibilité et plus de sécurité.

IV MODE DINSTALLATION DES RESERVOIRS

L’installation des réservoirs se fait de manières progressives après des vérifications sur
le sol pour les réservoirs aériens et sur le sol et dans la fosse pour les réservoirs enterre et semi

11
enterre. Après les vérifications préalables on procède aux travaux de manutention et
l’installation est faite et le réservoirs mis en service

1)Vérifications préalable
Avant toute installation de réservoir, il convient de s’assurer de la conformité de
l’installation vis-à-vis de la règlementation. Notamment :

- de vérifier la nature des sols et leur capacité à soutenir la masse du réservoir une fois rempli,

- d’inventorier tous les risques naturels et potentiels dans la zone d’installation du réservoir
(risques de mouvement de terrain, zone inondable, carrières souterraines, etc.…) pour prendre
toutes les dispositions permettant une installation conforme et fiable du réservoir,

- de s’assurer de l’absence de tout réseau enterré (eau potable, eaux usées, gaz, électricité,
etc.…) dans les distances règlementaires.

- de s’assurer de la conformité aux règles de limites de propriété,

- de respecter les distances inter-réservoirs pour l’installation de réservoirs juxtaposés,

- de respecter les distances minimales avec des fondations,

- de vérifier la conformité à la législation en vigueur pour l’implantation de réservoir(s) sous


un bâtiment,

- de s’assurer qu’aucune cavité quelconque ne se trouve au-dessous du réservoir.

2) Travaux d’installation
L’installation conforme des réservoirs est étroitement liée à différents travaux de génie
civil, dont ceux abordés ci-dessous Le bon fonctionnement et la fiabilité du réservoir installé
sont directement conditionnés par le respect des règles de l’art pour la réalisation des travaux.

Les études diverses (chaînage du radier, dosage du béton, etc.) sont à la charge d’un
intervenant qualifié et mandaté par le maître d’œuvre ou l’installateur.

Dans le cas où le réservoir est installé nu, c’est-à-dire sans châssis-dalle sanglé, il est
souvent nécessaire de prévoir un radier en béton armé suffisamment lourd auquel le réservoir
sera amarré pour compenser la poussée d’Archimède en condition d’utilisation et empêcher
tout mouvement. Ceci est d’autant plus important si le réservoir est situé dans une zone de
risques naturels et/ou si le réservoir demeure peu rempli de façon prolongée.

Le radier en béton armé devra avoir les dimensions minimales suivantes :

12
Longueur du radier L = l0 + 500 mm

Largeur du radier l = d1 + 500 mm

Le réservoir doit être posé sur un lit de sable de 8/10cm d’épaisseur et amarré au radier
au moyen de sangles ou câbles appropriés.

Dans le cas où le réservoir est livré avec châssis-dalle, le réservoir et le châssis sont
rendus solidaires par sanglage (sangles monobrin). Le nombre de sangles et les caractéristiques
des châssis-dalle sont calculés dans le cas de réservoirs immergés en eaux non saturées de
densité 1 et ce châssis est monte sur notre dalle en béton

La mise en œuvre est la suivante :

- Préparer un plan de fouille plan et dur (béton de propreté ou tout venant compacter ou
lit de ballast ou longrines sous les traverses du châssis)

- Poser l’ensemble réservoir/châssis sur ce plan dur

- Couler le béton uniformément sur les côtés de la fouille jusqu’aux témoins de hauteur.
Respecter la hauteur maximum pour éviter de déstabiliser l’ensemble réservoir/châssis
(déplacement du châssis, flottaison du réservoir, …).

Il est conseillé d’utiliser un béton auto-lissant ou en tout cas suffisamment liquide et


vibré pour qu’il soit bien réparti. Il ne jamais projeter de béton directement contre le réservoir
pour ne pas détériorer le revêtement anti-corrosion

Après la mise en fosse du réservoir, le remblaiement doit se faire avec du sable de rivière
de Ph neutre compris entre 5<Ph<9 sur une épaisseur d’au moins 20cm autour du réservoir afin
de préserver le revêtement anti-corrosion. Ce sable doit être granuleux, exempt de fines, pour
que la poussée d’Archimède éventuelle soit de coefficient 1.

V CAUSES D’ENDOMAGEMENTS DES RESERVOIR DE GASOIL

3) CORROSION
La corrosion d’un métal est la détérioration progressive du matériau causée par une
réaction chimique et/ou électrochimique avec l’environnement. C’est un processus naturel qui
convertit le métal en une forme chimique stable. Elle peut être localiser ou généraliser et ceci
diminue l’épaisseur du métal et rends notre réservoir vulnérable
13
2) SOLLICITATIONS MECANIQUES
Les sollicitations mécaniques peuvent résulter des actions suivantes :

• Pression, intérieur ou extérieur,

• Action de la pesanteur,

• Action des intempéries (séisme, vent, neige),

• Actions dynamiques (mouvement des fluides ou des pièces mobiles, chocs, etc.),

• Phénomènes vibratoires,

• Actions mécaniques diverses

3) MODES POSSIBLES DE DEFAILLANCE D’UN RESERVOIR


Sous l’effet des sollicitations auxquelles il est soumis, la défaillance d’un appareil peut
survenir suivant l’un des modes ci-après

-rupture fragile.

-déformation excessive

-déformation progressive

-instabilité plastique

-rupture par fluage

-fissuration par fatigue

Dans ce chapitre on a vu et énumérer les généralités sur le Gasoil et son stockage


tout en présentant les modes de défaillance et de fabrication

14
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
INTRODUCTION
Dans ce chapitre il est question de présenter les différentes méthodes de calculs utilisées
pour le dimensionnement complet des éléments d’assemblage du réservoir outils utilise pour
dimensionner le réservoir et ses accessoires.

I MATERIEL

Dans cette section on présentera les différents éléments qui constituent le matériel
employé dans notre cadre d’étude.

1)ORDINATEUR

L’ordinateur utilisé pour réaliser ce travail est un laptop de marque DELL studio 1569.Il
est un core I5 avec un processeur de 2,1Hz.Ses capacités de stockage sont de 500giga de ROM
et de 4giga de RAM. Son écran est de 15,6’’ et il pèse 2,56kg

Figure II. 1 DELL Studio 1569

La figure ci-dessus montre la machine utiliser durant tout le travail effectuer

2)Logiciels
a)Word 2019

Le logiciel qui a été utilisé pour le traitement de texte est le Word 2019 qui est édité par
Microsoft et sortie en 2019 avec plus d’options et d’amélioration que Word 2016.Il offre des
nouvelles façons d’utiliser les documents tels que les fonctionnalités améliorées du stylo
numérique, la navigation dans les pages sous formes de livre, la traduction et les outils
d’apprentissage. Il permet aussi d’obtenir tous les angles avec des images 3D

15
Figure II. 2 Interface de Word 2019

La figure II.2 montre l’interface de Word 2019 avec ses différentes rubriques utilisées
pour confectionner et arranger les textes. On a sur la barre supérieure les onglets qui servent à
éditer le texte tels qu’Insertion pour insérer les images, Références pour ajouter les légendes et
générer les sommaires et Révision avec lequel on peut traduire et corriger certaines fautes.

b)SOLIDWORKS 2018

SOLIDWORKS est un logiciel d’automatisation de la conception mécanique utilisé


pour construire des pièces, des assemblages et des dessins. Il est un outil de conception et
d’analyse facile à apprendre (SOLIDWORKS Simulations, SOLIDWORKS Motion,
SOLIDWORKS Flow Simulation, etc.).Il permet aux concepteurs d’esquisser rapidement des
concepts 2D et 3D, de créer des pièces et des assemblages 3D et de détailler des dessins 2D.
On crée des esquisses 2D et 3D, des pièces 3D, des assemblages 3D et des dessins 2D. Les
documents de pièce, d’assemblage et de dessin sont liés. Les caractéristiques sont les blocs de
construction des pièces. On utilise des fonctions pour créer des pièces, telles que bossage/base
extrudé et coupe extrudée. Les entités extrudées commencent par une esquisse 2D crée sur un
plan d’esquisse.
L’esquisse 2D est un profil ou une coupe transversale. Les outils d’esquisse tels que des
lignes, des arcs et des cercles sont utilisés pour créer l’esquisse 2D. On esquisse la forme
générale du profil. On ajoute des relations géométriques et des cotes pour contrôler la taille
exacte de la géométrie. On crée des entités en sélectionnant les bords ou les faces d’entités
existantes, telles qu’un filet. Le filet comporte des angles vifs arrondis.
Caractéristiques du lecteur de dimensions. Modifiez une cote, puis vous modifiez la
taille de la pièce. Appliquez des relations géométriques : verticale, horizontale, parallèle, etc.
pour maintenir l’intention de conception. Créez un trou qui pénètre à travers une pièce.
SOLIDWORKS conserve les relations tout au long de la modification.
16
Figure II. 3 Interface principal SOLIDWORKS 2018
La figure II.3 montre l’interface principale SOLIDWORKS 2018 avec ses
fonctionnalités utilisées durant la conception et l’analyse du réservoir. On peut voir les
différents modes ; Piece, Assemblage et Mise en plan

c)Plaxis 2D

PLAXIS 2D est un logiciel d’éléments finis (FE) puissant et convivial pour l’analyse
2D de la déformation et de la stabilité en géotechnique et en mécanique des roches. Il est utilisé
dans le monde entier par les meilleures sociétés et institutions d’ingénierie de l’industrie du
génie civil et géotechnique. Il est idéal pour une gamme d’applications allant des excavations,
des remblais et des fondations à la géomécanique des tunnels, de l’exploitation minière,
pétrolière et gazière et des réservoirs. Le logiciel comprend tous les éléments essentiels pour
effectuer une analyse de déformation et de sécurité pour le sol et la roche qui ne nécessitent pas
la prise en compte du fluage, de l’écoulement thermique ou des eaux souterraines à l’état
d’équilibre, de l’analyse de consolidation ou de tout effet dépendant du temps. Les capacités de
PLAXIS fonctionnent ensemble pour construire un ensemble d’éléments finis puissant et
intuitif pour l’analyse géotechnique du sol, de la roche et des structures associées. Réputé pour
ses calculs solides, il propose une large gamme de modèles de matériaux pour modéliser avec
précision le comportement de différents sols et types de roches, qui, ensemble, fournissent une
évaluation réaliste des contraintes et des déplacements. Il guide les utilisateurs à travers
plusieurs modes pour créer efficacement des modèles avec un flux de travail géotechnique
17
logique. PLAXIS 2D modélise la géométrie via des types d’éléments structurels prédéfinis et
des types de chargement à l’aide de capacités de dessin de type CAO qui permettent de créer
rapidement et efficacement des modèles par éléments finis. Pour les solutions de tunnel, un
assistant de conception s’appuie sur la création rapide et peut modifier les sections transversales
du tunnel, spécifier les renforts, le revêtement du tunnel et les conditions de chargement. Le
mode Maillage propose des raffinements de maillage automatiques et manuels, la génération
automatique de maillages irréguliers et réguliers et des capacités d’inspection de la qualité du
maillage. Créez des flux de travail numériques géotechniques logiques qui prennent des projets
allant des importations souterraines à divers extrants, en passant par la conception et l’analyse.

L’interface utilisateur se compose de deux sous-programmes (Entrée et Sortie). Le


programme d’entrée est un préprocesseur, qui est utilisé pour définir la géométrie du problème,
pour créer le maillage d’éléments finis et de définir les phases de calcul. Le programme de
sortie est un post-processeur, qui est utilisé pour inspecter les résultats des calculs dans un
système bidimensionnel vue ou en coupes transversales, et pour tracer des graphiques (courbes)
des quantités de sortie de la géométrie sélectionnée

Figure II. 4 Interface d'entrée de PLAXIS 2D 8.2


Cette image ci-dessus nous montre l’interface d’entrée du logiciel PLAXIS 2D 8.2 ou
on entre les informations de départ de notre projet et ses dimensions. Apres les avoir entrées on
lance les calculs et le logiciel nous dirige vers le sous-programme Sortie pour avoir nos résultats
de l’analyse effectuer

18
Figure II. 5 Interface de sortie de PLAXIS 2D 8.2

L’interface de sortie s’affiche des lors qu’on lance les calculs sur le logiciel et donnes
les résultats d’analyses effectuées qu’on utilise pour nos différentes interprétations et
comprendre si le sol considéré peut supporter l’ouvrage implanter

e)HSK Weld Assistant


Weld assistant est un programme qui permet de générer, imprimer et utiliser un DMOS
(Descriptif du mode opératoire de soudage) en très peu de temps. Il effectue le calcul des coûts
de soudage associés et l’optimisation des coûts de soudage. Le résultat est actionné dans la
routine quotidienne immédiatement. Que ce soit dans l’atelier, au bureau ou sur les chantiers,
Weld assistant peut être utilisé sans ressources supplémentaires. Vous avez une vue d’ensemble
constante des qualifications de vos soudeurs et êtes en mesure de prendre immédiatement toutes
les mesures nécessaires. Générez des spécifications de procédure de soudage (WPS), y compris
le modèle WPS. La base de données complète et le système d’entrée dépendant du processus
vous permettent d’arriver rapidement et facilement à la spécification de procédure de soudage
(WPS). Il gère les dossiers de qualification des procédures de soudage (WPQR / PQR). Il trouve
rapidement le dossier de qualification de procédure de soudage nécessaire et garde une trace de
l’état. Gestion de la qualification et de la certification des soudeurs. Il garde un œil constant sur
votre qualification de soudeur et votre certification de soudeur. L’état actuel de la certification
d’un soudeur peut être vu en un coup d’œil sur le symbole « feu de signalisation ». Il garde les
coûts de soudage sous contrôle et les calcule pour répondre aux exigences du marché. Il
compare tous les calculs en vue d’optimiser vos coûts de soudure.

19
Figure II. 6 Interface de Weld Assistant
Ci-dessus la figure II.6 montre l’interface principale de Weld Assistant ou les différentes
fonctions qu’il peut exécuter sont à gauche et chaque module exécute une tache bien précise

2) NORMES
Dans cette partie on montre les différentes normes utilisées pour définir les
caractéristiques géométriques des éléments d’assemblage du réservoir sont présentées
a)Eurocode 3

L’Eurocode 3 s’applique à la conception des bâtiments et autres ouvrages de génie civil


en acier. Il est conforme aux principes et aux exigences en matière de sécurité et de facilité de
fonctionnement des structures, à la base de leur conception et à leur vérification qui sont donnés
dans la norme EN 1990 – Base de la conception structurelle. Il concerne les exigences relatives
à la résistance, à l’aptitude au service, à la durabilité et à la résistance au feu des structures en
acier. La portée de Eurocode 3 est plus large que la plupart des autres Eurocodes de conception
en raison de la diversité des structures en acier, de la nécessité de couvrir à la fois les joints
boulonnés et soudés et de l’élancement possible de la construction. Il comporte environ 20
parties couvrant les règles communes, la conception au feu, les ponts, les bâtiments, les
réservoirs, les silos, les pieux canalisés, les structures soutenues par des grues, les tours et les
mâts, les cheminées.

b)CODAP 2010 :

C’est le code de construction destiné aux appareils à pression non soumis à l’action
d’une flamme et il guidera dans le dimensionnement du réservoir. Il est référentiel rédigé par

20
les fabricants français dans le domaine des appareils à pression. Le codap définit les exigences
minimales requises pour ; le choix des matériaux, les conditions d’approvisionnements et de
contrôle des produits mis en œuvre, le dimensionnement, les opérations de fabrication, les
contrôles à effectuer en cours et fin de fabrication. Il contient 2 divisions ; la division 1
s’applique aux appareils sous pression les plus courants à fabriquer avec les matériaux les plus
fréquemment utilisé et la division 2 s’applique aux appareils plus complexes. Il est composé de
4 parties ; la partie G pour Généralités, la partie C pour la conception et les calculs, la partie F
pour fabrication et la partie CE pour contrôles, essais et inspection

c)NF 12 285-1 :

Cette norme concerne le calcul des réservoirs métalliques horizontaux, cylindriques, à


simple et double paroi pour le stockage enterré de liquides inflammable et non inflammable
polluant l’eau fabriqués en atelier dont le diamètre nominal est compris entre 800 mm et 3 000
mm . Les réservoirs utilisés dans les installations de chauffage et de refroidissement des
bâtiments sont exclus du domaine d'application du présent document. Il spécifie les
prescriptions sur les matériaux, la conception, la fabrication, les essais, la manutention et
l'installation, ainsi que le marquage de ces réservoirs. Il donne un tableau de compatibilité entre
les liquides et les matériaux utilisés pour fabriquer les réservoirs objets de cette norme

d)NF 10 028-2 :

Cette norme spécifie les prescriptions relatives aux produits plats pour appareils à
pression en aciers non alliés et alliés, aptes au soudage, avec caractéristiques à température
élevée, telles que spécifiées dans la norme. Les prescriptions de la NF EN 10028-1:2017
s'appliquent également.

II METHODES

1) ETAPES DE DIMENSIONNEMENT DU RESERVOIR

Il est question ici de montrer les différentes étapes nécessaires au dimensionnement de


du réservoir
a)Spécifications techniques du réservoir

On présente ici les différents équipements nécessaires au fonctionnement de notre


réservoir. Ces équipements sont répertoriés dans le tableau ci-dessous :

21
Tableau II. 1: Spécification techniques du réservoir

Désignations /
Kit de détection de fuite Liquide antigel
Piquages pour
Diamètres
tuyauterie
Trous d’homme 23’’
Trous de dépotage 2 ½’’
Trous d’aspiration 2’’
Aération (évents) ½’’
Jaugeage ½’’
Le Tableau II.1 présente les caractéristiques des différents équipements pour le bon
fonctionnement du réservoir de 60m3

1) DEMARCHE DE CALCULS
On procède tour à tour suivant les informations requises pour notre étude et les
spécifications du CODAP 2010 à :

✓ La détermination l’épaisseur minimale utile de la tôle de la virole ;


✓ La détermination de l’épaisseur de commande de la tôle de la virole ;
✓ La détermination de l’épaisseur du fond bombé ;
✓ Le choix et le calcul des piquages du réservoir ;
✓ Le calcul des supports du réservoir ;
✓ La vérification de la stabilité structurale du réservoir.

2) DIMENSIONNEMENT DU RESERVOIR DE 𝟔𝟎𝒎𝟑


On détermine les différentes caractéristiques qui entreront dans la conception et le
dimensionnement du réservoir de 60m3

Tableau II. 2: Caractéristiques du réservoir de 60m3

Type Horizontale et enterrée

Classe A
Capacité 60𝑚3
Nombre de
02 (30𝑚3 -30𝑚3 )
compartiments
22
Enveloppe Double
Fluide contenu Gasoil
Température de service 20°C
Pression de service 2 bars
Longueur 12755mm
Diamètre 2 500mm

Le tableau II.2 nous présente les caractéristiques dimensionnelles du réservoir

i)Condition de calcul
a)Hypothèse

On considère que le fluide occupe entièrement toute la capacité du réservoir.

b)Détermination des caractéristiques de la virole cylindriques


La cuve étant soumise à une pression intérieure de [0,2Mpa ≥ 0,05Mpa ] , elle est donc
un appareil à pression. On utilise un matériau spécifique pour ce type d’appareil: l’acier de
nuance P235GH dont les caractéristiques sont données dans le tableau ci-dessous ;

Tableau II. 3: Caractéristiques des matériaux de la norme NF EN 10028-2

Caractéristiques mécaniques
Nuance d’acier Epaisseur du produit (mm) Résistance Résistance à la
d'élasticité (2) traction
Désignation de > à≤
symbolique Rp0,2 ( N/mm²) Rm (N/mm²)

16 235
16 40 225
P235GH 40 60 215 360 à 480

60 100 200
100 150 185 360 à 480

Le Tableau II.3 montre les caractéristiques mécaniques de l’acier P235GH qui est un
très bon acier au carbone pour la construction du réservoir. Son Module Young est de 212 Mpa
et sa tension de flexion maximum à 200 C

23
a)Choix de la catégorie de construction, réception et du coefficient de soudure
➢ Catégorie de construction

Elle tient compte des facteurs potentiels de défaillance et des conséquences d’une
défaillance de l’appareil. Le Tab.GA.4.4.1 (CODAP 2010 Div2) permet de déterminer la
catégorie de construction d’un appareil à pression.

Tableau II. 4: Choix des catégories minimum de construction

Evaluation globale des facteurs de Catégorie minimum


défaillance et des conséquences d’une de construction des
défaillance éventuelle appareils

Faible B2
Moyenne B2
Importante B1
Très importante A
En fonction de la dangerosité du fluide contenu dans notre réservoir et des éventuelles
conséquences d’explosion et de pollution pouvant se produire. On choisit la catégorie de
construction

➢ Types de réceptions

On distingue 03 types de réceptions correspondant à des essais et des examens avant


réception, tel que donné dans le tableau ci-dessous :

Tableau II. 5: Types de réceptions

Types de réception Essais et contrôle spécifique suivant la norme EN 10 204

Le produit est soumis à un contrôle spécifique et fait l’objet d’un


𝒓𝟏 certificat de réception, et les essais de contrôle de la norme des
produits sont complétés par exigences de contrôle optionnel
Le produit est soumis à un contrôle et aucun contrôle autre que
𝒓𝟐
ceux prévu par la norme n’est négligé

𝒓𝟑 Les produits ne sont pas soumis à un contrôle spécifique

On choisit notre catégorie de réception en fonction de essais et contrôles qu’on aimerais


effectuer sur le réservoir et les contrôles exigés par les normes .
24
➢ Choix du coefficient de soudure

Assimilable au coefficient de sécurité, il permet de considérer une soudure bout à bout


comme étant une continuité de matière. D’après le tab GA.4.4.2 issue du CODAP précise
en fonction de la catégorie de construction le type de coefficient de soudure applicable.

Tableau II. 6: Contrainte nominale de calcul et coefficient de soudure

Catégorie de construction
A B1 B2
Contrainte nominale
f1 f1 f1
de calcul
Coefficient de
𝑧=1 𝑧 = 0,85 𝑧 = 0,85
soudure z

Le coefficient de soudure sera influencé par les deux premiers choix précédents

a)Détermination des contraintes nominale de calcul en situation service et d’essai de


résistance
Tableau II. 7: Valeur des contraintes admissibles en situation de service et d’essai

Expression littérale de la
Désignations
contrainte admissible
Situation de service
𝑹𝒑𝟎.𝟐 𝐑𝐦
(𝑷𝒔 ; 𝑻𝒔 ) = (2bars ; 𝒇𝒔 = Min {( ); ( )}
𝟏,𝟔 𝟐,𝟕

20°C)
Situation d’essai 𝒇𝒆 = 0,95R p0.2
𝑻𝒆 =20°C

La pression d’essai de résistance est donc donnée par :

𝐟𝐬
𝑷𝒆 = Max {(1,5Ps) ; (1,25Ps𝐟𝐞)} (2.1)

3) CONDITION DIMENSIONNANTE
La condition dimensionnant pour le calcul des épaisseurs de viroles et fond doit être la
plus contraignante du ratio Ps /f s et Pe/f e.

25
Tableau II. 8: condition dimensionnante

Ratio Valeur Max

Ps/f s 0,015
0,015
Pe/f e 0,0134

Tous nos calculs s’effectueront donc dans les conditions de service ;avec le couple
(pression-contrainte) donné tel que (Ps ; fs) = (𝟎, 𝟐𝐌𝐩𝐚 ; 𝟏𝟑𝟑, 𝟑𝟑𝐌𝐩𝐚)

4) DETERMINATION DE L’EPAISSEUR DE LA VIROLE CYLINDRIQUE

a)Calcul de l’épaisseur minimale utile de la tôle de la virole


L’épaisseur utile eu requise pour les tôles de la virole est calculée par la formule suivante :

𝑷𝑫𝒆
emin= (2.2)
𝟐𝒇𝒛+𝑷

b)Calcul de l’épaisseur de commande de la tôle de la virole


L’épaisseur nominale de commande en requise pour les tôles de la virole est calculée par la
formule suivante :
On a: 𝐞𝐮 = 𝐞𝐧 − 𝐜 − 𝐜𝟏 − 𝐜𝟐

Ainsi, 𝐞𝐧 ≥ 𝐞𝐮 + 𝐜𝟐 + 𝐜𝟏 + 𝐜 (2.3)

en : Epaisseur nominale de commande du produit brut

eu : Epaisseur utile de commande

c : Surépaisseur de corrosion (0 à 3mm)

𝐜𝟏 : Tolérance en moins sur l’épaisseur du produit brut fixé par la norme ou


spécification de commande

𝐜𝟐 : Réduction d’épaisseur possible en cours de fabrication

5) DETERMINATION DES CARACTERISTIQUES ET CHOIX DES FONDS BOMBES


Pour le réservoir, on choisit des fonds avec une forme elliptique, dont l’assemblage avec
la partie cylindrique sera fait par soudure bout à bout.

26
Figure II. 7: Représentation d'un fond
bombé elliptique

a Calcul de l’épaisseur minimale des fonds


Hypothèse : 𝑫𝒆 = 𝑫𝒊 = 𝟐 𝟓𝟎𝟎𝐦𝐦

D’après les spécifications du CODAP relatif aux fonds on a les relations suivantes :

r = 𝟎, 𝟏𝟖𝟑𝑫𝒊 (2.4)

R= 𝟎, 𝟖𝟓𝟔𝑫𝒊 (2.5)

Avec :

hc: hauteur de bord cylindrique d’un fond elliptique

hi : Flèche intérieur théorique du fond elliptique

𝑫𝒆 , 𝑫𝒊 : Diamètre extérieure et intérieur du fond

r : rayon de carre

R: rayon de bombage

L’épaisseur minimale requise pour les fonds de notre réservoir est déterminé par:

𝑒 = 𝑚𝑎𝑥[(𝑒𝑠 );(𝑒𝑦 ); (𝑒𝑏 )] (2.6)

Données : 𝑃 = 0,2 𝑀𝑝𝑎 ; 𝑓 = 133,33𝑀𝑝𝑎 et 𝐷𝑖 = 2500𝑚𝑚; 𝑅 = 2140𝑚𝑚; 𝑟 =


457,5𝑚𝑚

Tableau II. 9: Détermination de l'épaisseur utile des fonds

Désignations Expression littérale


Epaisseur (𝒆𝒔) 𝑃.𝑅
2𝑓𝑧 −0,5𝑃
(𝒎𝒎)

27
Epaisseur (𝒆𝒚 ) 𝑃
𝛽(0,75𝑅 + 0,2𝐷𝑖)
𝑓
(𝒎𝒎)
Epaisseur (𝒆𝒃 ) D 𝑃
0,043(0,75𝑅 + 0,2Di )( 𝑟i )0,55 (𝑓 )0,6
(𝒎𝒎)
Epaisseur (𝒆)
𝑒 = 𝑚𝑎𝑥[(𝑒𝑠 );(𝑒𝑦 ); (𝑒𝑏 )]
(𝒎𝒎)

Ce tableau montre les trois épaisseurs à calculer pour les fonds elliptiques et indique la
meilleure valeur à sélectionner

➢ Condition de vérification de l’épaisseur utile

Pour des fonds elliptiques conforme à la norme 𝑵𝑭 𝑬𝟖𝟏 − 𝟏𝟎𝟑 (décembre 1997)
𝑫𝒊
( = 𝟏, 𝟗), et suivant les spécifications du CODAP, on vérifie la condition :
𝟐𝒉𝒊

e> 𝟎, 𝟎𝟎𝟏𝑫𝒆 (2.7)

b Calcul de l’épaisseur nominale de commande des fonds


L’épaisseur de commande des fonds est donnée par :

𝐞𝐮 = 𝐞𝐧 − 𝐜 − 𝐜𝟏 − 𝐜𝟐

Ainsi, 𝐞𝐧 ≥ 𝐞𝐮 + 𝐜𝟐 + 𝐜𝟏 + 𝐜 (2.5)

6) ASSEMBLAGE DU RESERVOIR DE 𝟔𝟎𝒎𝟑 BI-COMPARTIMENTE


Assemblage virole-virole

L’assemblage des tôles de virole se feront bout à bout. Donc l’épaisseur du cordon de
soudure est 𝒂 ≥ 5mm.

Assemblage virole-fond

L’assemblage des tôles de virole et de fond se feront bout à bout. Donc l’épaisseur du
cordon de soudure est 𝒂 ≥5mm.

28
III DIMENSIONNEMENT DES ACCESSOIRES DU RESERVOIR

1) CALCULS DES PIQUAGES SUR LE RESEVOIR

a)Démarche de calcul
Pour le calcul des piquages sur le réservoir notamment du trou d’homme, on procède
tour à tour selon les prescriptions techniques fournis par la NF 12285-1 et le CODAP 2010
à la:

✓ Détermination des caractéristiques techniques du trou d’homme ;


✓ Détermination de la position acceptable de l’ouverture ;
✓ Vérification de la résistance de l’enveloppe comportant l’ouverture.

b)Détermination de la position et des caractéristiques du trou d’homme


➢ Positon du trou d’homme

La position de notre trou est prise de manière à ce qu’il ne coïncide pas avec les différents
joins soudés ; notamment les joins de soudures des fonds bombés. On positionne donc
l’ouverture à une distance minimale donnée par le CODAP 2010 et validée par la norme NF
12285-1, tel que représenté par la figure ci-dessous.

Figure II.8: Représentation de la


position minimale de l'ouverture sur une
enveloppe cylindrique

La position de l’ouverture est doit donc vérifier la relation suivante:

29
𝒙 − 𝒙𝟎 ≥ 𝑴𝒂𝒙 {(𝟎, 𝟐√𝑫𝒎 . 𝒆) ; 𝟑𝒆} (2.8)

Avec: 𝑫𝒎 le diamètre moyen de l’enveloppe cylindrique ; 𝒆 l’épaisseur utile de


l’enveloppe calculée précédemment ; 𝒙 𝒆𝒕 𝒙𝟎 respectivement la position de l’ouverture et celle
du joint de soudure prise de référence.

Conformément donc à la norme NF 12285-1 qui prescrit de prendre pour la position


des ouvertures sur un réservoir double enveloppe, une distance minimale d’au moins 𝟓𝟎𝒎𝒎,
les trous d’homme seront donc disposes à mi-portée de chaque compartiments (02)

➢ Caractéristiques du trou d’home

Pour notre étude relative aux réservoirs enterrés les caractéristiques du trou d’homme sont
données conformément à la norme NF 12285-1, et est fonction de la du réservoir. Les
caractéristiques sont données dans le tableau ci-dessous.

Tableau II. 10: Caractéristiques du trou d'homme

Diamètre Diamètre du Diamètre de Diamètre Epaisseur du Boulon


intérieur couvercle perçage du trou de bord et du
(𝒎𝒎) (𝒎𝒎) (𝒎𝒎) boulon couvercle (𝒎𝒎)
(𝒎𝒎) Classe Classe Filetage Nombre
A B et C
𝟔𝟎𝟎 720 680 18 12 16 𝑀16 32

a Calcul du piquage du trou d’homme


Il sera question pour nous dans cette rubrique de :

✓ Se rassurer que les piquages que nous effectuerons sur notre réservoir ne fragilisera pas
la coque de celle-ci ; pour cela, nous procèderons donc à une vérification de la résistance
de notre piquage, pour être sûre que les contraintes qui seront créé dans les bords des
ouvertures ne sont pas trop élevées ;
✓ Définir les caractéristiques d’un anneau de renfort du piquage si les contraintes dans
les bords de celui-ci sont trop élevées.

Hypothèse : nous considérons que notre trou d’homme a une épaisseur semblable à
celle de la virole cylindrique.

30
Données générales : trou d’homme constitué par un tube de ∅24′′ (𝑑𝑖 = 600𝑚𝑚) ;
poser sur une virole 𝐷𝑒 = 2500𝑚𝑚 et 𝑒 = 5𝑚𝑚 dont les valeurs retenues sont :

𝑒𝑢 = 1,873𝑚𝑚 ; 𝑐1 = 0,35𝑚𝑚 ; 𝑐2 = 0,35𝑚𝑚 ; 𝑐 = 2𝑚𝑚 ; en ≥ eu + c2 + c1 +


c avec en = 5𝑚𝑚 ; 𝑓 = 133,33𝑀𝑝𝑎 ; 𝑃 = 2𝑏𝑎𝑟𝑠

Figure II. 9: Vue de l'ouverture d'une tubulure doublée normale à la partie d'une
enveloppe cylindrique
• Calcul de la longueur 𝑳 pour une ouverture proche d’une discontinuité de la
paroi

La valeur de (L) est donnée par : 𝑳 = 𝒌𝟎 √𝑫𝒎 . 𝒆 (2.9)

• Calcul de la longueur 𝒍 de la tubulure participant à la résistance de l’ouverture

𝒍 = 𝒎𝒊𝒏{(√𝒅𝒎 . 𝒆𝒕 ); (𝒍𝒕 )} (2.10)

Avec : 𝒍𝒕 = longueur de la tubulure dont la valeur est prise selon les prescriptions d e
la norme NF 12285-1 soit 𝒍𝒕 = 𝟏𝟎𝟎𝒎𝒎

𝒆𝒕 = Épaisseur de la tubulure prise égale à celle de la virole cylindrique

• Vérification de la résistance de l’enveloppe comporte une ouverte (trou


d’homme)

⟹ Vérifions l’égalité : 𝒅 > 𝟎, 𝟏𝟒√𝑫𝒎 . 𝒆 (2.11)

𝑑 = 𝑑𝑖 = 600𝑚𝑚

Si 𝑑 > 0,14√𝐷𝑚 . 𝑒 alors il y a lieu de faire la vérification ci-dessous :

𝑺(𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) + 𝑺𝒕 (𝒇𝒕 − 𝟎, 𝟓𝑷) + 𝑺𝒓 (𝒇𝒓 − 𝟎, 𝟓𝑷) ≥ 𝑷𝑮 (2.12)

Avec:
31
- 𝑺, 𝑺𝒕 , 𝑺𝒓 𝒆𝒕 𝑮 Sont des surfaces définies dans la figure 3 ci-dessus ;
- 𝒇, 𝒇𝒕 , 𝒇𝒓 représentent la contrainte nominale de calcul, respectivement du matériau de
l’enveloppe cylindrique, de la tubulure et du renfort ;
- 𝑷 : pression de calcul donné par la condition dimensionnant définie plus haut.

Pour des raisons de simplification, suivant les recommandations du CODAP 2010,


nous prendrons 𝒇 = 𝒇𝒕 (resp𝒇𝒓 ), on obtient donc la relation simplifiée suivante :

(𝑺 + 𝑺𝒕 )(𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) + 𝑺𝒓 (𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) ≥ 𝑷𝑮 Pour la vérification, nous pouvons


simplement nous réduire à vérifier que (𝑺 + 𝑺𝒕 )(𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) ≥ 𝑷𝑮 on a alors donc :

Calcul des surfaces 𝑺, 𝑺𝒕 et G en utilisant la figure 3

⟹ 𝑺𝒕 = 𝒆𝒕 × (𝒍 + 𝒆𝒕 ) (2.13)

⟹ 𝑺 = 𝒆𝑳 (2.14)

⟹ 𝑮 = 𝒁𝒐𝒏𝒆 𝑨 + 𝒁𝒐𝒏𝒆 𝑩 (2.15)

Si (𝑺 + 𝑺𝒕 )(𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) < 𝑷𝑮 on est obligé de renforcer l’ouverture. Pour ce fait


deux options s’ouvrent à nous :

- Augmenter l’épaisseur de l’enveloppe cylindrique du réservoir ;


- Placer un anneau de renforcement.

2) Dimensionnement de l’organe de support du réservoir (châssis)


Normes de dimensionnement :

- 𝐶𝑀66 + 𝑎𝑑𝑑𝑖𝑡𝑖𝑓 80
- 𝑁𝐹 𝐸𝑁 10025

a Démarche de calcul
On procède tour à tour suivant les prescriptions données par la CM66 au:

- Dimensionnement des éléments de structure de tel que ceux-ci vérifient la condition de


rigidité (ELS) et de résistance (ELU)) ;

b Hypothèse et données
➢ Hypothèses :
- La poutre représentant le châssis sera considérée continue reposant sur (05) appuis ;
- La poutre du châssis sera dimensionnée sur 02 appuis en considérant la travée ayant la
plus grande portée
32
- La charge du réservoir appliquée sur la poutre du châssis sera uniformément repartie
surtout la longueur de celle-ci.
➢ Données :

Le matériau utilisé sera un acier de nuance 𝑺𝟐𝟑𝟓 𝑱𝑹 conforme à la norme


𝑵𝑭 𝑬𝑵 𝟏𝟎𝟎𝟐𝟓

Tableau II. 11: Caractéristiques du matériau extrait de la norme NF EN 10025

Nuance Acier Notations Valeur Unité

Limite d’élasticité à 20°C 𝑓𝑦 235 𝑀𝑝𝑎


Résistance à la rupture à 20°C 𝑅𝑚 340 𝑀𝑝𝑎
Module D’élasticité 𝐸 210 000 𝑀𝑝𝑎
Module de Glissement (N/mm²) 𝐸 81 000 𝑀𝑝𝑎
Masse volumique 𝜌 7850 𝐾𝑔/𝑚3
Coefficient de poisson 𝜗 0.3
Coefficient de Dilatation /°C 1,2. 𝐸 5
Allongement A La Rupture % 26

Le tableau II.10 montre les différentes caractéristiques mécaniques du matériau choisis


pour confectionner le châssis sur lequel vas reposer le réservoir

c Description et géométrie de la structure


➢ Description de la structure

La structure porteuse de notre réservoir sera constituée par :

- Une poutre représentant le châssis ;


- Des traverses servant de support pour le châssis ;
- Des câbles tendeurs pour stabiliser le réservoir ;
- Des fers sur le ferraillage disposé au niveau des traverses pour le coulage du béton.
➢ Géométrie de la structure
- Longueur totale de la poutre châssis : 13m ;
- Longueur des traverses : 3𝑚.

33
d Condition de calcul
Il est question de présenter et évaluer toutes les sollicitations qui agiront sur notre
structure. Il s’agit de :

- Les charges permanentes (𝐺);


- Les charges d’exploitation (𝑄);
- Les charges climatiques (𝑤).

1) Charges permanentes
Les charges permanentes correspondent au poids de structure et des équipements fixe.
Dans le cadre de notre étude, ces charges correspondent au poids des profilés et du réservoir
plein (poids hydraulique)

➢ Détermination du poids du réservoir


• Détermination du poids théorique du réservoir(𝑷𝒕𝒉)

Le poids théorique du réservoir à vide, est le poids de l’équipement au moment de sa


sortie de l’atelier de fabrication, autrement dit avant sa mise en service.

Il est donné par la relation : 𝑷𝒕𝒉 = 𝑷𝒕𝒉𝒗 + 𝟐𝑷𝒕𝒉𝒇 (2.16)

Avec :𝑷𝒕𝒉𝒗 : représentant le poids théorique de la partie cylindrique

𝑷𝒕𝒉𝒇 : représentant le poids théorique d’un fonds bombé elliptique

➔ 𝑷𝒕𝒉𝒗 = 𝝆𝑽𝒕𝒗 (2.17)


➔ où 𝑽𝒕𝒗 = 𝝅𝑫𝒆 (𝒆𝑳) est le volume de la partie cylindrique du réservoir.

𝑫𝒆 : Diamètre extérieur du réservoir

𝑳 : Longueur de la partie cylindrique

𝒆 : Epaisseur de la virole cylindrique

𝝆 : La masse volumique de l’acier

Le poids théorique de la partie cylindrique devient alors :

𝑷𝒕𝒉𝒗 = 𝝆𝝅𝑫𝒆 (𝒆𝑳) (2.18)

Données : 𝐿 = 12755𝑚𝑚 (Annexe) ; 𝑒 = 5𝑚𝑚 et 𝐷𝑒 = 2500𝑚𝑚

𝜌 = 7850𝐾𝑔/𝑚3

34
𝑫𝒇 𝟐
➔ 𝑷𝒕𝒉𝒇 = 𝝆𝑽𝒕𝒇 où 𝑽𝒕𝒇 = 𝝅 𝒆 est le volume de tôle du fonds du réservoir, et 𝑫𝒇 le
𝟒

diamètre de flanc du fond bombé

Le poids théorique du fond bombé devient donc :

𝑫𝒇 𝟐
𝑷𝒕𝒉𝒇 = 𝝆𝝅 𝒆 (2.19)
𝟒

Données : 𝐷𝑓 = 3127𝑚𝑚 ; 𝑒 = 5𝑚𝑚 et 𝜌 = 7850𝐾𝑔/𝑚3

➔ On obtient alors le poids théorique du réservoir définit précédemment par :

𝑷𝒕𝒉 = 𝑷𝒕𝒉𝒗 + 𝟐𝑷𝒕𝒉𝒇 (2.20)

• Détermination du poids hydraulique du réservoir (𝑷𝒉𝒚𝒅 )

Le poids hydraulique du réservoir est le poids du réservoir plein avec le fluide stocké
(gasoil pour notre cas d’étude).

Il est donné par : 𝑷𝒉𝒚𝒅 = 𝑷𝒕𝒉 + 𝑷𝒇𝒍𝒖𝒊𝒅𝒆 (2.21)

avec 𝑷𝒇𝒍𝒖𝒊𝒅𝒆 = 𝝆𝒇𝒍𝒖𝒊𝒅𝒆 × 𝑽𝒇𝒍𝒖𝒊𝒅𝒆

Données : 𝜌𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 = 860𝐾𝑔/𝑚3 ; 𝑉𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 = 60𝑚3 et 𝑃𝑡ℎ = 4103,927𝑑𝑎𝑁

2)Surcharges d’exploitation et climatique


⟹ Les charges d’exploitation sont celle qui résulte de l’usage de la structure, elles
ne seront donc pas considérées pour notre cas 𝒘 = 𝟎

⟹ Les charges climatiques correspondent quant à elles au vent et aux conditions


météorologiques 𝒘 = 𝟎𝒅𝒂𝑵

e)Dimensionnement des éléments


Il sera question ici de dimensionner tous les éléments de structure susceptible d’offrir
à la fois une bonne aptitude en service et une sécurité structurale.

Pour le cadre de notre étude, nous nous focaliserons uniquement sur les éléments
porteurs à savoir:

▪ La poutre de châssis ;
▪ Les traverses

35
1) Dimensionnement de la poutre de châssis
On dimensionne la poutre de tel sorte qu’elle est en situation de flexion car elle va devoir
supporte la charge du réservoir avec son poids hydraulique et sa flexion ne doit pas porter
atteinte à l’intégrité de notre châssis dallé
2)Dimensionnement des traverses
Les traverses eux travaillent sur le châssis comme des poteaux donc nous devons vérifier
que nos traverses ne subissent aucun flambement

IV VERIFICATION DE LA STABILITE STRUCTURALE DU

RESERVOIR

1) Hypothese et processus de calcul

Hypothèse :
le réservoir qui sera enterré dans une fosse et rempli de sable, si on considère qu’elle
subit des sollicitations dues aux mouvements de terre de tous les côtés et également au-dessus
par le remblai, ces actions seront donc amorties par le sable. Donc les parois de notre réservoir
seront soumises uniquement à la pression intérieure, d’où nous ferons juste une vérification à
l’ELU par l’analyse de la théorie membranaire.

Démarche de calcul :

Suivant les configurations de notre étude et des spécifications de l’EUROCODE


3(partie1-6), nous procèderons par la :

✓ Vérification de l’effondrement plastique de l’enveloppe de la cuve, il sera question de :


▪ Calculer la contrainte circonférentielle ;
▪ Calculer la contrainte axiale ;
▪ Calculer la contrainte de cisaillement maximale ;
▪ Calculer la contrainte équivalente de VON MISES ;
▪ Définir un critère de résistance pour vérification de la tenue mécanique.

36
2) CALCUL DES CONTRAINTES SUR LA COQUE DU RESERVOIR ET CRITERE
DE RESISTANCE
Notre réservoir étant cylindrique nous nous projetterons dans le repère cylindrique
(𝑒 𝑟, 𝑒 𝜃, 𝑒 𝑧)

Figure II. 10: Coupe transversale d’un réservoir dans le système de coordonné
cylindrique .
La cuve subira ainsi donc une contrainte circonférentielle(𝝈𝜽) suivant l’axe 𝑒 𝜃 et une
contrainte axiale(𝝈𝒛) suivant l’axe 𝑒 𝑧.

𝐷𝑒
Données : 𝑃𝑖 = 0,2 𝑀𝑝𝑎 ; 𝑅 = = 1250𝑚𝑚 ; 𝑒 = 5𝑚𝑚
2

NB: 𝑃𝑖 représente ici la pression en situation de service imposé par la condition


dimensionnant établit précédemment pour la détermination des épaisseurs du réservoir.

• La contrainte circonférentielle (𝝈𝜽)

Elle est donnée par l’expression :

𝑃𝑖 𝑅
(𝝈𝜽) = (2.22)
𝑒

• La contrainte axiale 𝝈𝒛)

La force axiale (𝐹𝑧 ) que subit la cuve est donnée par : (𝑭𝒛 ) = 𝝅𝑹𝟐 𝑷

𝑭
La contrainte axiale est donc : 𝝈𝒛 = 𝑨𝒛 avec 𝑨𝒛 =2 𝝅𝑹𝒆 : surface annulaire de la
𝒛

cuve

𝑷𝑹
Donc 𝝈𝒛 = (2.23)
𝟐𝒆

37
• Le cisaillement maximale(𝝉𝒎𝒂𝒙 ) entre l’axe perpendiculaire et circonférentiel

Il est donné par la relation :

𝑷𝑹
𝝉𝒎𝒂𝒙 = (2.24)
𝟐𝒆

• La contrainte équivalente de VON MISES ( 𝝈𝒆𝒒,𝑬𝒅 )

𝝈𝒆𝒒,𝑬𝒅 = √𝝈𝜽 𝟐 + 𝝈𝒛 𝟐 − 𝝈𝒛 𝝈𝜽 + 𝟑𝝉𝒎𝒂𝒙𝟐 (2.25)

▪ Condition de vérification

L’équation de vérification est donnée par:

𝝈𝒆𝒒,𝑬𝒅 ≤ 𝒇𝒆𝒒,𝑹𝒅 (2.26)

𝑅𝑝0,2
Avec 𝑓𝑒𝑞 ,𝑅𝑑 = 𝑅𝑝0,2 = 235𝑀𝑝𝑎 𝛾𝑀 = 1,1 (pour les aciers)
𝛾𝑀

V ANALYSES DE FABRICATION
L’analyse de fabrication est d’une importance capitale dans le processus de production
car elle permet réduire considérablement les erreurs, rendre le flux de production plus lisible
et croissant. Il sera alors question d’analyser succinctement toutes les étapes qui conduisent à
la fabrication de notre réservoir afin de mettre sur pied un dossier de méthode.

1)Feuille de débit
❖ Feuille de débit
Il est question ici pour de faire ressortir les dimensions qui serviront au débitage des
différentes tôles qui seront utilisées pour la fabrication de notre réservoir, ceci en déterminant
les différents flancs capables, notamment de la virole et des fonds bombés.

⟹ Flanc capable de la virole cylindrique

Il est donné par la relation : 𝑭𝑪 = 𝑳𝑫 × 𝑳 × 𝒆 (2.27)

𝑭𝑪 : Flanc capable

𝑳𝑫 : Largeur de la virole cylindrique

38
𝑳 : Longueur de la virole cylindrique

𝒆 : Epaisseur de la virole

Or : 𝑳𝑫 = 𝝅𝑫𝒎 avec 𝑫𝒎 = 𝑫𝒎 − 𝒆 (2.28)

⟹ Flanc capable du fond bombé

Nous déterminerons le diamètre de flanc 𝑫𝒇 des fonds bombés donné par :

𝑫𝒇 = 𝟐𝒂 + 𝒃 + 𝟐𝒉𝒄 (2.29)

Où: 𝒂 𝒆𝒕 𝒃 représentent les longueurs développées des arcs constituant le fond,


et 𝒉𝒄 la hauteur de bord cylindrique du fond.

▪ Calcul de 𝒂 𝒆𝒕 𝒃
𝟏
L’arc 𝒂 = 𝒓𝒎 𝜽 Avec 𝒓𝒎 = 𝒉𝒄 + 𝒆 (2.30)
𝟐

𝝅
𝜽 = 𝟔𝟎° = 𝟑 𝒓𝒂𝒅

𝟏
L’arc 𝒃 = 𝑹𝒎 𝜽 Avec 𝑹𝒎 = 𝑯 + 𝒉𝒊 + 𝒆 (2.31)
𝟐

𝑫𝒊 /𝟐
𝑯=
𝒕𝒂𝒏𝟑𝟎°

Nous avons pris l’hypothèse selon laquelle𝑫𝒊 = 𝑫𝒆 = 𝟐𝟓𝟎𝟎𝒎𝒎. On a alors :

⟹ Calcul du nombre de tôle pour la virole et les fonds bombés

Nous utiliserons les tôles de dimensions : 𝟐𝟎𝟎𝟎 × 𝟏𝟎𝟎𝟎

▪ Virole
La dimension du flanc capable de la virole correspond à une surface de 𝑺𝑭𝑪 or la
surface d’une tôle étant de : 𝑺𝒖 = 𝟐𝒎𝟐

𝑺𝑭𝑪
Le nombre de tôle a utilisé pour notre est donné par : 𝑵𝑡ô𝑙𝑒s = 𝑺𝒖

▪ Fonds
La dimension du flanc capable du fond correspond à une surface de 𝑺𝑭𝑪 or la surface
d’une tôle étant de : 𝑺𝒖 = 𝟐𝒎𝟐

39
𝑺 𝑭𝑪
Le nombre de tôle a utilisé pour le réservoir est donné par : 𝑵𝑡ô𝑙𝑒s = 𝑺𝒖

Nous pouvons donc ainsi représenter notre fiche de débit de la façon suivante

Tableau II. 12: Feuille de débit


FEUILLE DE DEBIT N°: 0 1

Ensemble: Commande :
Réservoir sur châssis
dallé
Rédigé par :ESSAO AWE FRANK Le : 30/10/2022

Vérifier par : Le :
ep Désignations Nom Longueurs Largeurs Matière Observations
bre (mm) (mm)
Avirole cylindrique 44 12755 7838,27 P235GH Tôle 2000 × 1000 × 5

Fonds Tori sphériques 10 3127 3127 P235GH Tôle 2000 × 1000 × 6

2) La gamme de fabrication et DMOS


❖ Gamme de fabrication
Elle regroupe l’ensemble des phases, sous phases et opérations nécessaires à la
réalisation d’un élément en présentant les différentes machines, réglages, et outillages qui y
interviennent ainsi que quelques croquis pour expliciter la compréhension tel sera le cas de la
virole.

❖ Descriptif du mode opératoire de soudage (DMOS)


Il comporte toutes les informations nécessaires pour effectuer une tâche de soudage.
Entre autres le réglage du poste, la nature du métal d’apport, la préparation éventuelle des
bords ainsi que les positions de soudage.

40
3) Graphe de montage

Il permet de décrire le processus d’assemblage des sous-ensembles et éléments qui


concourent à l’obtention de l’ensemble. Pour simplifier la compréhension.

Tube bride

Fond 1
Réservoir
Virole
sur châssis
Fond 2

Châssis

Figure II. 11: : Graphe de montage du réservoir de stockage


VI METHODE DE VERIFICATION ET D’ANALYSE
1)Méthodes statiques

Les méthodes statiques utiliser ici sont l’état à la limite ultime (ELU) et l’analyse
membranaire de notre réservoir afin de vérifier sa tenue face aux différentes sollicitations
rencontres pendant sa conception et son utilisation. Ces méthodes utilisent les critères de
résistance aux contraintes qui sont appliques à notre réservoir et vois le comportement de ce
dernier face à ces contraintes pour valider la conception ou pas. Ils sont constitués des équations
numériques

2)Eléments finis

Le logiciel utilise la méthode des éléments finis pour résoudre de manière discrète et
approchée numériquement les problèmes avec des équations aux dérivés partielles comme pour
le maillage du réservoir et les simulations effectuées dans ce travail avec les différents logiciels

41
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
I RESULTATS DU DIMENSIONNEMENT

III.1 Introduction
Pour le réservoir après avoir utilisé les normes et codes pour déterminer les
caractéristiques de notre réservoir qui sont les suivantes ;

❖ La catégorie de construction est A


❖ Le types de réception sur site est r1
❖ Le coefficient de soudure est 1

1) Enveloppe cylindrique

a) Epaisseur des viroles


L’épaisseur utile eu requise pour les tôles de la virole est calculée par la formule
𝑷𝑫𝒆
suivante : emin= 𝟐𝒇𝒛+𝑷 et on las calcule dans les deux situations

Tableau III. 1 Epaisseur des viroles

Situation Epaisseur(mm)
En situation de service 1,873
En situation d’essai de résistance 1,119

Le tableau III.1 montre les valeurs des épaisseurs utiles trouvé de la virole cylindrique

𝐞𝐮 = 𝐞𝐧 − 𝐜 − 𝐜𝟏 − 𝐜𝟐 (3.1)

En utilisant la formule de l’épaisseur utile donne plus haut on tire celle de l’épaisseur
nominale de commande

Ainsi, 𝐞𝐧 ≥ 𝐞𝐮 + 𝐜𝟐 + 𝐜𝟏 + 𝐜 (3.2)

𝐜 = 𝟐𝐦𝐦 ; 𝐜𝟏 = 𝟎, 𝟑𝟓𝐦𝐦 et 𝐜𝟐 = 𝟎, 𝟑𝟓𝐦𝐦

en ≥ 1,873 + 2 + 0,35 + 0,35

⟹ 𝐞𝐧 ≥ 𝟒, 𝟓𝟕𝟑𝐦𝐦

42
2) Fonds elliptiques
On commence par déterminer le coefficient 𝜷 qui est utiliser dans le dimensionnement
des fonds elliptiques
Détermination du coefficient 𝜷
𝑟 𝐷 𝑃
Suivant les valeurs de 𝐷 et (0,75 + 0,2 𝑅𝑖 ) 𝑓 avec r et R donné en (2.6) et (2.7)
𝑖

𝒓
= 0,183
𝑫𝒊
𝐷 𝑃
(0,75 + 0,2 𝑖 ) = 0,00147 (Abscisse) et 𝜷 =? (ordonnée)
𝑅 𝑓

Echelle de lecture : en ordonnée, les graduations varient de 0,2.


0,00147 correspond à 4,165cm, ainsi pour 0,2 graduations de 𝜷 correspondant
à2,7cm, on obtient en 𝛽 la valeur 0,308.
0,4 Étant l’ordonnée à l’origine, la valeur de 𝜷 cherchée est donc donnée par :
β = 0,4 + 0,308
D’où 𝛃 = 𝟎, 𝟕𝟎𝟖

1) En situation de service
Tableau III. 2: Détermination de l'épaisseur utile des fonds en situation de service

Désignations Expression littérale Expression numérique


0,2×2140
=
2×133 ,33×1−0,5×0,2
Epaisseur (𝒆𝒔 ) 𝑃.𝑅
2𝑓𝑧−0,5𝑃 = 1,606𝑚𝑚
(𝒎𝒎)

=0,708(0,75 × 2500 × 0,856 + 0,2 ×


0,2
Epaisseur (𝒆𝒚 ) 𝑃
2500) 133,33
𝛽(0,75𝑅 + 0,2𝐷𝑖)
𝑓
(𝒎𝒎) = 2,235𝑚𝑚

= 0,043(0,75 × 2500 × 0,856 +


D 𝑃
Epaisseur (𝒆𝒃 ) 0,043(0,75𝑅 + 0,2Di )( 𝑟i )0,55 (𝑓 )0,6 1 0,2
0,2 × 2500)( )0,55 ( )0,667
0,183 133 ,33
(𝒎𝒎) (
=3,012𝑚𝑚
Epaisseur (𝒆) 𝑒 = 𝑚𝑎𝑥 [1,606; 2,235; 3,012]
𝑒 = 𝑚𝑎𝑥[(𝑒𝑠 ); (𝑒𝑦 ); (𝑒𝑏 )]
(𝒎𝒎) = 3,012𝑚𝑚

43
2) En situation d’essaie de resistance
Tableau III. 3: Détermination de l'épaisseur utile des fonds en situation de résistance

Désignations Expression littérale Expression numérique


0,2×2140
= 2×223 ,25×1−0,5×0,2
Epaisseur (𝒆𝒔 ) 𝑃.𝑅
2𝑓𝑧−0,5𝑃 = 0,959𝑚𝑚
(𝒎𝒎)

=0,708(0,75 × 2500 × 0,856 + 0,2 ×


0,2
Epaisseur (𝒆𝒚 ) 𝑃
2500) 223,25
𝛽(0,75𝑅 + 0,2𝐷𝑖)
𝑓
(𝒎𝒎) = 1,335𝑚𝑚

= 0,043(0,75 × 2500 × 0,856 +


D 𝑃
Epaisseur (𝒆𝒃 ) 0,043(0,75𝑅 + 0,2Di )( 𝑟i )0,55 (𝑓 )0,6 1 0,2
0,2 × 2500)( )0,55 ( )0,667
0,183 223 ,25
(𝒎𝒎) (
=2,135𝑚𝑚
Epaisseur (𝒆) 𝑒 = 𝑚𝑎𝑥 [0,959; 1,335; 2,135]
𝑒 = 𝑚𝑎𝑥[(𝑒𝑠 ); (𝑒𝑦 ); (𝑒𝑏 )]
(𝒎𝒎) = 2,135𝑚𝑚

Apres les différents calculs on retient les différentes valeurs de nos épaisseurs de fonds
et des viroles qu’on recapitule sur le tableau ci-dessous, ainsi après avoir calculer et retenue
les valeurs données on utilisera les valeurs donnes dans les normes

Tableau III. 4:Valeurs normative retenue des viroles et des fonds

Epaisseur C(mm) C1(mm) C2(mm) Valeur Valeur Valeur Valeur


utile(mm) calculée retenue normative normative
retenue retenue
pour pour
parois 1 parois 2
Virole 1,873 2 0,35 0,35 4,573 5 6 4
Fonds 3,012 2 0,35 0,35 5,712 6 6 5
Le tableau ci-dessus montre les épaisseurs calculées et les valeurs retenues

3) Piquages,ouvertures et renforcements
La position de l’ouverture doit donc vérifier la relation suivante :

𝒙 − 𝒙𝟎 ≥ 𝑴𝒂𝒙 {(𝟎, 𝟐√𝑫𝒎 . 𝒆) ; 𝟑𝒆} (3.3)

44
Avec : 𝑫𝒎 le diamètre moyen de l’enveloppe cylindrique ; 𝒆 l’épaisseur utile de
l’enveloppe calculée précédemment ; 𝒙 𝒆𝒕 𝒙𝟎 respectivement la position de l’ouverture et
celle du joint de soudure prise de référence.

Données : 𝐷𝑚 = 𝐷𝑒 − 𝑒 = 2500𝑚𝑚 − 1,873𝑚𝑚 et 𝑒 = 1,873𝑚𝑚

𝐷𝑚 = 2498,127𝑚𝑚

𝑥 − 𝑥 0 ≥ 𝑀𝑎𝑥 {(0,2√2498,127 × 1,873) ; 3 × 1,873} (3.4)

𝑥 − 𝑥 0 ≥ 𝑀𝑎𝑥 { 13,68𝑚𝑚 ; 5,619𝑚𝑚}

⟹ 𝒙 − 𝒙𝟎 ≥ 𝟏𝟑, 𝟔𝟖𝒎𝒎 , donc la position du trou d’homme sera à au moins


13,68𝑚𝑚 des joints de soudure des fonds et de l’anneau de séparation des compartiments de
notre cuve.

Conformément donc à la norme NF 12285-1 qui prescrit de prendre pour la position


des ouvertures sur un réservoir double enveloppe, une distance minimale d’au moins 𝟓𝟎𝒎𝒎,les
trous d’homme seront donc disposés à mi portée de nos 2 compartiments à une distance de
2,941m qui vérifie les dispositions données par la norme

• Calcul de la longueur 𝑳 pour une ouverture proche d’une discontinuité de la paroi


La valeur de (L) est donnée par : 𝑳 = 𝒌𝟎 √𝑫𝒎 . 𝒆

Avec : 𝐷𝑚 = 𝐷𝑒 − 𝑒𝑢 = 2498,127𝑚𝑚

𝒅 𝑑𝑖 600
𝒌𝟎 = 𝒇 (√𝑫 𝒊 .𝒆 ) ⟹ 𝛿= = = 8,77 (3.5)
𝒎 √ 𝐷𝑚 .𝑒 √2498,127×1,873

13 𝛿
Or pour 4 ≤ 𝛿 ≤ 16 ⟹ 𝑘0 = − 48 = 0,90
12

Donc : 𝐿 = 0,90√ 2498,127 × 1,873 =

𝑳 = 𝟔𝟏, 𝟓𝟔𝒎𝒎 (3.6)

• Calcul de la longueur 𝒍 de la tubulure participant à la résistance de l’ouverture


𝒍 = 𝒎𝒊𝒏{(√𝒅𝒎 . 𝒆𝒕 ); (𝒍𝒕 )}

Avec : 𝒍𝒕 = longueur de la tubulure dont la valeur est prise selon les prescriptions de
la norme NF 12285-1 soit 𝒍𝒕 = 𝟏𝟎𝟎𝒎𝒎

𝒆𝒕 = Épaisseur de la tubulure prise égale à celle de la virole cylindrique

45
𝑙 = 𝑚𝑖𝑛{(√𝑑𝑚 . 𝑒𝑡 ); (𝑙𝑡 )} = 𝑚𝑖𝑛 {(√(600 − 1,873) × 1,873) ; (100)} (3.7)

= 𝑚𝑖𝑛 {(33,47); (100)}

𝒍 = 𝟑𝟑, 𝟒𝟕𝒎𝒎

• Vérification de la résistance de l’enveloppe comporte une ouverte (trou d’homme)


⟹ Vérifions l’égalité : 𝒅 > 𝟎, 𝟏𝟒√𝑫𝒎 . 𝒆 𝑑 = 𝑑𝑖 = 600𝑚𝑚

0,14√𝐷𝑚 . 𝑒 = 0,14√ 2498,127 × 1,873 = 9,57𝑚𝑚 (3.8)

Donc 𝑑 > 0,14√𝐷𝑚 . 𝑒 alors il y a lieu de faire la vérification ci-dessous :

𝑺(𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) + 𝑺𝒕 (𝒇𝒕 − 𝟎, 𝟓𝑷) + 𝑺𝒓 (𝒇𝒓 − 𝟎, 𝟓𝑷) ≥ 𝑷𝑮

Avec:

- 𝑺, 𝑺𝒕 , 𝑺𝒓 𝒆𝒕 𝑮 Sont des surfaces définies dans la figure 3 ci-dessus ;


- 𝒇, 𝒇𝒕 , 𝒇𝒓 représentent la contrainte nominale de calcul, respectivement du matériau de
l’enveloppe cylindrique, de la tubulure et du renfort ;
- 𝑷 : pression de calcul donné par la condition dimensionnant définie plus haut.
Pour des raisons de simplification, suivant les recommandations du CODAP 2010, nous
prendrons 𝒇 = 𝒇𝒕 (resp𝒇𝒓 ), on obtient donc la relation simplifiée suivante :

(𝑺 + 𝑺𝒕 )(𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) + 𝑺𝒓 (𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) ≥ 𝑷𝑮 Pour la vérification, nous pouvons


simplement nous réduire à vérifier que (𝑺 + 𝑺𝒕 )(𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) ≥ 𝑷𝑮 on a alors donc :

Calcul des surfaces 𝑺, 𝑺𝒕 et G


⟹ 𝑆𝑡 = 𝑒𝑡 × (𝑙 + 𝑒𝑡 ) = 1,873 × (33,47 + 1,873) (3.9)

𝑺𝒕 = 𝟔𝟔, 𝟏𝟗𝟖𝒎𝒎𝟐

⟹ 𝑆 = 𝑒𝐿 = 1, 73 × 61,56 (3.10)

𝑺 = 𝟏𝟏𝟓, 𝟑𝟎𝒎𝒎𝟐

⟹ 𝐺 = 𝑍𝑜𝑛𝑒 𝐴 + 𝑍𝑜𝑛𝑒 𝐵 (3.11)

𝑑 𝑑𝑒 𝐷𝑖
= [ 𝑖 × (𝑙 + 𝑒𝑡 )] + [( + 𝐿) × ]
2 2 2

600 600 +2×1,873 2500−2×1,873


=[ × (33,47 + 1,873)] + [( + 61,56) × ]
2 2 2

46
= 10602,9𝑚𝑚2 + 453610,54𝑚𝑚2

𝑮 = 𝟒𝟔𝟒 𝟐𝟏𝟑, 𝟒𝟒𝒎𝒎𝟐 (3.12)

Calcul des produits (𝑺 + 𝑺𝒕 )(𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) 𝒆𝒕 𝑷𝑮


⟹ (𝑆 + 𝑆𝑡 ) = 66,198𝑚𝑚2 + 115,30𝑚𝑚2 = 𝟏𝟖𝟏, 𝟒𝟗𝟖𝒎𝒎𝟐 (3.13)

⟹ (𝑓 − 0,5𝑃) = 133,33 − 0,5 × 0,2 = 𝟏𝟑𝟑, 𝟐𝟑𝑵/𝒎𝒎𝟐

⟹ (𝑆 + 𝑆𝑡 )(𝑓 − 0,5𝑃) = 181,498𝑚𝑚2 × 133,23 𝑁/𝑚𝑚2 = 𝟐𝟒 𝟏𝟖𝟎, 𝟗𝟕 𝑵 (3.14)

⟹ 𝑃𝐺 = 0.2 × 464 213,44𝑚𝑚2 = 𝟗𝟐 𝟖𝟒𝟐, 𝟔𝟗 𝑵 (3.15)

(𝑺 + 𝑺𝒕 )(𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) < 𝑷𝑮 Donc il y a alors lieu de renforcer l’ouverture. Pour ce fait
deux (02) options s’ouvrent à nous :

- Augmenter l’épaisseur de l’enveloppe cylindrique du réservoir ;


- Placer un anneau de renforcement.
La solution la plus avantageuse est donc l’anneau de renforcement

Détermination de la section de l’anneau de renfort


De l’expression simplifiée(𝑺 + 𝑺𝒕 )(𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) + 𝑺𝒓 (𝒇 − 𝟎, 𝟓𝑷) ≥ 𝑷𝑮 , nous avons :

𝑆𝑟 (𝑓 − 0,5𝑃) = 𝑃𝐺 − (𝑆 + 𝑆𝑡 )(𝑓 − 0,5𝑃) (3.16)


⟹ 𝑺𝒓 = ( 𝒇−𝟎,𝟓𝑷 )
(3.17)

Avec ∆= 𝑃𝐺 − (𝑆 + 𝑆𝑡 )(𝑓 − 0,5𝑃) = 92 842,69 𝑁 − 24 180,97 𝑁

= 68 661,72𝑁

∆ 68 661 ,72𝑁
𝑆𝑟 = ( 𝑓−0,5𝑃)
= ( 133,33−0,5×0,2) 𝑁/𝑚𝑚2
⟹ 𝑺𝒓 = 𝟓𝟏𝟓, 𝟑𝟔𝟐𝒎𝒎𝟐

▪ Epaisseur de renforcement 𝒆𝒓
𝒆𝒓 = 𝒆𝒏 − 𝒄𝟏 − 𝒄𝟐 − 𝒄 (On ne tient pas compte de la surépaisseur de corrosion)

𝑐1 = 0,35𝑚𝑚 ; 𝑐2 = 0,35𝑚𝑚 et 𝑒𝑛 = 5𝑚𝑚

D’où 𝒆𝒓 = 𝟓𝒎𝒎 − (𝟐 × 𝟎, 𝟑𝟓𝒎𝒎) ⟹ 𝒆𝒓 = 𝟒, 𝟑𝒎𝒎 (3.18)

▪ Largeur minimale de renforcement 𝒍𝒓 𝒎𝒊𝒏𝒊


𝑺𝒓 515,362𝑚𝑚 2
𝒍𝒓 𝒎𝒊𝒏𝒊 = AN: 𝑙 𝑟 𝑚𝑖𝑛𝑖 = ⟹ 𝒍𝒓 𝒎𝒊𝒏𝒊 = 𝟏𝟏𝟗,𝟖𝟓𝒎𝒎 (3.19)
𝒆𝒓 4,3𝑚𝑚

47
La section de l’anneau de renfort aura donc : une épaisseur 𝒆𝒓 = 𝟓𝒎𝒎 et une largeur
𝒍𝒓 = 𝟏𝟐𝟎𝒎𝒎

4) Stabilite structurale du reservoir


• La contrainte circonférentielle (𝝈𝜽)
Elle est donnée par l’expression :

𝑃𝑖 𝑅
(𝝈𝜽) = (3.20)
𝑒

0,2×1250
AN: (𝝈𝜽) = = 𝟓𝟎𝑴𝒑𝒂
5

• La contrainte axiale 𝝈𝒛)


La force axiale (𝐹𝑧 ) que subit la cuve est donnée par : (𝑭𝒛 ) = 𝝅𝑹𝟐 𝑷

𝑭
La contrainte axiale est donc : 𝝈𝒛 = 𝑨𝒛 avec 𝑨𝒛 =2 𝝅𝑹𝒆 : surface annulaire de la cuve
𝒛

𝑷𝑹
Donc 𝝈𝒛 = (3.21)
𝟐𝒆

0,2×1250
AN: 𝜎𝑧 = = 𝟐𝟓𝑴𝒑𝒂
2×5

• Le cisaillement maximale(𝝉𝒎𝒂𝒙 ) entre l’axe perpendiculaire et circonférentiel


Il est donné par la relation :

𝑷𝑹
𝝉𝒎𝒂𝒙 = (3.22)
𝟐𝒆

⟹ 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝟐𝟓𝐌𝐩𝐚

• La contrainte équivalente de VON MISES ( 𝝈𝒆𝒒,𝑬𝒅 )

𝝈𝒆𝒒,𝑬𝒅 = √𝝈𝜽 𝟐 + 𝝈𝒛 𝟐 − 𝝈𝒛 𝝈𝜽 + 𝟑𝝉𝒎𝒂𝒙 𝟐 (3.23)

AN: 𝜎𝑒𝑞,𝐸𝑑 = √ 502 + 252 − 50 × 25 + 3 × 252

𝝈𝒆𝒒,𝑬𝒅 = 𝟔𝟏, 𝟐𝟑𝑴𝒑𝒂

▪ Condition de vérification
L’équation de vérification est donnée par: 𝝈𝒆𝒒,𝑬𝒅 ≤ 𝒇𝒆𝒒,𝑹𝒅

𝑅𝑝0 ,2
Avec 𝑓𝑒𝑞,𝑅𝑑 = 𝑅𝑝0,2 = 235𝑀𝑝𝑎 𝛾𝑀 = 1,1 (pour les aciers)
𝛾𝑀

⟹ 𝑓𝑒𝑞,𝑅𝑑 = 213,63𝑀𝑝𝑎
48
𝟔𝟏, 𝟐𝟑𝑴𝒑𝒂 ≤ 𝟐𝟏𝟑, 𝟔𝟑𝑴𝒑𝒂 ………………. ok

On constate ici que la valeur maximale de la contrainte de Von Mises est inferieure a la
limite élastique de notre réservoir et donc notre réservoir peut supporter et stocker le Gasoil en
toute sécurité

II RESULTATS DES ANALYSES NUMERIQUES

Dans cette partie le logiciel SOLIDWORKS 2018 est utilisé pour concevoir le réservoir
en respectant les normes NF 12285-1 et le CODAP 2010 et nous avons fait des analyses pour
déterminer certaines caractéristiques et vérifier nos calculs pour s’assurer du bon
fonctionnement de la cuve de gasoil et la tenue de notre cuve aux différentes sollicitations

1) Modelisation du reservoir
La conception de la cuve sur SOLIDWORKS a été effectué en respectant les dimensions
et présente par les normes de conception des appareilles sous pression, le réservoir a été dessiner
pièce par pièce et assembler par une soudure bout à bout pour l’assemblage virole-virole et
l’assemblage virole-fond avec un cordon de soudure de 5mm

Les figures ci-dessous montre les éléments constitutifs de notre réservoir et après
assemblage et soudure bout à bout avec un cordon de soudure de 5mm, nous aurons le modèle
simplifier du réservoir et le rendue 3D ainsi que la vue en coupe nous montrant les deux
compartiments de notre réservoir et le fond elliptiques de séparation

Figure III. 1: Premier parois cylindrique du réservoir

En figure III.1 il est important de noter la première paroi cylindrique est représentée
ci-dessus, on insère les trous d’hommes et les oreilles de manutention pour effectuer les
éventuelles opérations sur le réservoir

49
Figure III. 2: Deuxième parois cylindrique du réservoir

La figure III.2 montre la deuxième paroi cylindrique ne recouvre pas tout notre réservoir
et laisse un espace vide de 300 qui correspond à la zone nécessaire d’installation des caissons
de trou d’hommes sur la première virole cylindrique. Entre la premier et la deuxième parois il
y a le liquide antigel qui fonctionne en détecteur de fuite et aussi en refroidisseur pour les fluides

Figure III. 3: Bride et couvercle du réservoir

La figure III.3 présente la bride et le couvercle du réservoir, ils agissent ensemble pour
préserver le réservoir des contaminations externe en bouchant le trou d’homme

50
a) b)
Figure III. 4:Fonds bombes de séparation(a) et fonds elliptiques du réservoir(b)

Les deux fond bombes du réservoir, celui de séparation et l’autre le fond elliptique a
les mêmes caractéristiques pour offrir une meilleure stabilité à chaque compartiment de notre
réservoir

Figure III. 5 Châssis du réservoir


La figure III.5 montre le châssis du réservoir qui est préfabriqué et livré avec les
sangles ou câbles tendeurs pour un arrimage solide du réservoir. Il est constitué des profiles
IPE,HEB et des fers ronds de béton

51
Figure III. 6:Cordon de soudure du réservoir

La figure III.6 nous montre le cordon soudre de 5mm de notre soudure bout à bout
déterminer plus haut dans le chapitre II en respectant les normes

Figure III. 7 Réservoir CNIC

A la fin après assemblages des différents éléments constituant notre réservoir nous
avons le résultat de sa modélisation

Figure III. 8:Vue en coupe du réservoir

52
La vue en coupe du reservoir permet d’apprecier l’interieure de notre reservoir et
verifier bien qu’il ya separation entre les compartiments

Figure III. 9:Rendue 3D du réservoir

Là nous avons le rendue 3D du réservoir afin de mieux apprécier le résultat


final quand la cuve sera fabriquée

2) Analyses statique du reservoir


Dans cette analyse nous avons appliqué la pression(0,3MPa) qui est la pression d’essai
de résistance appliquer dans notre réservoir pour vérifier s’il peut résister aux sollicitations
exerce par le fluide sur ses parois

Figure III. 10:Application des charges du fluides sur le réservoir

53
Apres l’application de cette pression, nous avons effectué la simulation de
VON MISES pour déterminer les contraintes nous a donné les résultats suivants

Figure III. 11:Résultats de la simulation de VON MISES

Le résultat de l’analyse de la contrainte de Von mises est présenté à la figure III.11, on


peut voir que les endroits où les sollicitations sont les plus exerce sont rouges et nous indique
la valeur maximale des contraintes qui est très loin de notre limite élastique donc notre réservoir
peut supporter la pression exerce par le gasoil sur ses parois

3) Analyse thermique du réservoir


Dans cette analyse thermique du réservoir, il est important de montrer comment la cuve
réagis aux températures les plus extrêmes de la ville de Douala. Nous effectuons un maillage
au plus fin pour avoir des résultats au millimètre près

Figure III. 12:Maillage du réservoir

La figure III.12 montre le maillage effectuer sur le réservoir afin de mieux


déterminer les effets de la température sur ses parois

54
L’étude thermique est lancée après avoir fait le maillage. La température maximale est
entrée pour se mettre dans les conditions d’utilisation climatiques du site pour le réservoir

Figure III. 13:Résultats de la simulation thermique

La figure III.13 montre que le réservoir a une capacité de résister aux différentes
variations de température dans la ville de Douala

III ETUDE DE L’INTERACTION SOL-STRUCTURE

Apres les analyses statiques et thermique on procède à l’étude du sol sur lequel le
réservoir doit se reposer. Il est important de connaitre si le sol va supporter la charge qui lui est
appliquée. Ces effets du réservoir sur le sol sont examinés avec le logiciel PLAXIS 2D qui est
un logiciel d’analyses des sols et des roches.
Pour définir le cadre d’étude, une dalle rectangulaire en béton arme de dimension
13mx3m avec une charge uniformément repartie reposant sur un sol a deux couches différentes
comme illustrer en figure III.14.

Figure III. 14: Modélisation du système sol-structure

55
A partir de la figure III.14 il est clairement vue que le poids du réservoir est illustré par
une distribution de charge de type A. La dalle rectangulaire en béton de densité volumique
égale à 350kg/m3 repose sur du sable fin compacté et en dessous de celui-ci se trouve de
l’argile. Le réservoir est entouré de sable fin de remblaie.
Le modele Mohr-Coulomb inclus dans le logiciel plaxis est permet de definir les
proprietes d’entree pour modeliser chaque couche de sol.

• Première couche
Elle est constituée du sable fin de remblaie avec les propriétés
Tableau III. 5 Paramètres de la couche de sable fin

Paramètres Valeurs
E 1,300E+04 KN/m2
𝞄 0,3
C 1 KN/m2
𝞅 31°

• Deuxième couche
Cette couche est constituée d’argile sur lequel repose toute l’ouvrage du réservoir
Tableau III. 6 Paramètres de la couche d'argile

Paramètres Valeurs
E 1,300E+04 KN/m2
𝞄 0,35
C 5 KN/m2
𝞅 25°

Avant de procéder au calcul numérique du système sol-structure, la géométrie générale


doit être diviser en éléments finis appelée maillage. Ce maillage doit être suffisamment fin
pour produire les résultats précis des déplacements horizontal et vertical, ainsi que le
déplacement total du système.

Figure III. 15 Maillage du sol


56
La figure III.15 montre la décomposition géométrique du système sol-structure en
éléments fin.
Apres le processus du maillage terminé on peut procéder au calcul numérique des
déplacements horizontal et vertical

Figure III. 16: Déplacement totale du sol

La figure III.16 montre les déplacements totaux du sol induit par la distribution des
charges issu du réservoir. On observe de cette figure que les déplacements sont plus importants
à l’extrémité gauche du réservoir avec une valeur de 0.00465m.
Ce problème observé à l’extrémité pourrait créer des dommages significatifs sur le
réservoir enterré.

Figure III. 17 Déplacements horizontal du sol

57
Il est observé que le déplacement horizontal créé par la pose de notre réservoir est très
concentré à l’extrême gauche du réservoir avec une valeur maximum de 0,00214 m . Ce
phénomène a été clairement observe à la figure précédente.

Figure III. 18 Déplacements vertical du sol

Le déplacement vertical qui permet de pouvoir illustrer le phénomène de Tassement.


Ceci permet de caractériser la capacite portantes des différentes couches du sol. Il en ressort
que la pression exercée par le réservoir na pas d’impact significatif sur les différentes couches
du sol et ne peut causer aucune défaillance de stabilité du système sol-structure du réservoir.

Figure III. 19 Contrainte de cisaillement du Réservoir

58
La figure III.19 montre la manifestation des contraintes de cisaillement sur le système
sol-structure. Il est clairement observé que les contraintes sont plus significatives aux extrémités
du réservoir dont la valeur maximale est de 272,29*10-3
Apres ces analyse de la réaction du sol face à l’implantation de notre réservoir qui se
sont avères satisfaisant, nous pouvons conclure que l’installation de notre réservoir ne nous
causera aucun problème et sera exploiter dans des très bonnes conditions.

IV DEVIS ESTIMATIF POUR LA CONSTRUCTION DU

RESERVOIR

DEVIS ESTIMATIF
DESIGNATION U QTE P.U P.T
0. TRAVAUX PRELIMINAIRES
O.1 Etudes ff. 1.00 4 000 000 4 000 000
architecturales,
techniques et
plans de
recollement
O.2 Etude ff. 1.00 1 500 000 1 500 000
géotechnique
O.3 Installation de ff. 1.00 3 000 000 3 000 000
chantier
O.4 Amené et repli du ff. 1.00 2 000 000 2 000 000
matériel
O.5 Terrassements ff. 1.00 4 000 000 4 000 000
généraux
O.6 Implantation de ff. 1.00 1 500 000 1 500 000
l'ouvrage
Sous-total Lot 000 16 000 000
LOT 100 TRAVAUX DE GENIE CIVILE
CONSTRUCTION DES FOSSES POUR CUVES BI-COMPARTIMENTEE
(60m3)
I- CONSTRUCTION DE LA FOSSES DE LA CUVES A GASOIL
102 Fouille m3 160 4 000 640 000
103 La fourniture et m 3 8 170 000 1 360 000
pose d’un béton
armé dosé à 350
Kg/m3 pour
radier épaisseur
20 cm

59
105 La fourniture et U 3,65 170 000 620 500
pose d’un béton
armé dosé à 350
Kg/m3 pour
regard des
couvercles
tampons D400
106 Remblai intérieur m3 90 16 000 1 440 000
en sable fin
compacté
107 Remplissage de la U 1 200 000 200 000
cuve
hydrocarbures
d’eau après la
mise en fosse et
vidange et
nettoyage à la fin
des travaux
Sous-total I : CONSTRUCTION DE 4 260 000
LA FOSSE DE CUVE GASOIL
LOT 200 MATIERE D'OEUVRE POUR CUVE
MATIERE D'OEUVRE POUR CUVE
60m3
201 fourniture des tôles U 45 144 000 6 480 000
(2000x1000x5)
202 fourniture des tôles U 10 96 000 960 000
(2000x1000x6)
Sous-total 2 : Matière d'œuvre 7 056 000
TOTAL : 27 700 000

Apres étude de notre réservoir on a essayé de faire un devis estimatif pour connaitre le
cout de notre projet a l’entreprise qui est de 27 700 000 FCFA pour voir la rentabilité à
l’entreprise car en faisant cette cuve elle gagne en temps et ça réduit le cout de production. Les
allers-retours en station avec les temps d’établissement des bons de consommation seront éviter
et plus de transparence sera établis sur la consommation du Gasoil car l’approvisionnement et
l’utilisation sera faite sur le site du CNIC

60
CONCLUSION
L’objectif de ce mémoire était la conception et le dimensionnement d’un réservoir de
stockage enterré de Gasoil d’une capacite de 60m3 pour le CNIC en se demandant s’il serait
assez fiable pour tenir face aux conditions de stockage car étant situé en zone portuaire le climat
est difficile. Pour le faire le dimensionnement a était effectuer en respectant les
Normes(CODAP,EUROCODES,NF 12285-1) prévues à cet effet afin de respecter les
exigences prescrites . Les vérifications effectuées ont permis de valider la conception et ont
servis à tirer quelques conclusions. Le travail a commencé par la revue de littérature au premier
chapitre ; qui comprend une présentation des généralités sur les Gasoil et leur stockage, ainsi
que les différents modes d’installation et technique de fabrication des réservoirs. En suite au
chapitre 2 intitulé matériels et méthode ; nous avons présenté les différents outils que nous
avons utilisé pour notre travail et la méthodologie adoptée pour obtenir des résultats
satisfaisants. En fin au chapitre 3 résultats et discussions ; nous avons présenté les résultats
obtenus des analyses et vérifier les concordances avec les normes et ceux-ci ont été respecte

Ainsi avec les différentes vérifications effectuées on constate que le réservoir peut être
exploiter sans problème et qu’il remplit les critères donnes par l’entreprise dès le départ de notre
conception

Comme perspective pour l'amélioration de notre travail, nous proposons de :

▪ Étudier et concevoir tous les ouvrages en béton

▪ Faire une étude sismique de la zone d’implantation pour se préparer à toutes


éventualités
▪ Prévoir un plan de maintenance pour le réservoir et former le personnel a l’entretien
du réservoir

61
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1-Norme NF 12 285-1, Réservoirs horizontaux cylindrique a simple et double paroi pour le


stockage enterrés de liquide inflammable et inflammable polluant l'eau,» Septembre 2003.
2-CODAP division 2, code de construction des appareils à pression non soumis à l'action de
la flamme, édition 2010.
3-EUROCODE 3 partie 1-6, règle générale-règle supplémentaire pour la résistance et la
stabilité des structures en coques.
4-Charot, Réservoirs De Stockage, Combustibles Et Carburants,(8 Pages)
5-Annexe 4, Fiche technique de cuve de stockage des carburants Mobipack (4 pages)
6-Stockage et Distribution, Cuves double paroi, Leon Veyret Chaudronnerie
7-Notice Allaman d'instruction des réservoirs horizontaux cylindrique enterrés à double parois
(10 pages)
8-Notice d’instructions Réservoirs enterres horizontaux cylindriques double paroi EN12285-1
2020-06-18
9- NF 10 028-2 : norme définissant les caractéristiques des matériaux ;
10- HIENG. I. O. : Journal of the Cameroun Academy of science vol 3 no2(2003), Etudes des
parametres de compressibililite et de cisaillement de l’argile-sableuse de la region de Douala
au Cameroun, ENSET,
11- Fatima Majid. ,Réservoirs de stockage:Méthodologie de calcul et analyse
sécuritaire.CFM2015-22ème Congrès Français de Mécanique,Aug2015,Lyon,France.hal-
03446197
12- Module : 09,Dimensionner Des Elements Simples En Chaudronnerie Et Tuyauterie, Institut
Superieur De La Technologie Applique Genie Mecanique Royaume Du Maroc
13- Guide Réservoirs de stockage, UIC/SNCT publications, DT 110 Avril 2014

14- Guide Équipements chaudronnés & machines tournantes destinés aux procédés industriels,
UIC/SNCT publications, DT 114 Octobre 2016

15- Sangles Monobrin Pour réservoirs enterrés construit suivant la norme NF EN 12285-
1,Allaman Reservoirs

16- Reservoir chassis dalle Allaman o1500-3000 2016-06-21,61

17- Haladjian Mobile Equipment Solutions, La Reglementation Pour Les Cuves De Stockage
Et Transport De Gasoil

62
18- David Planchard : Solidworks 2018 Tutorial (30 Pages)
19- Plaxis 2D-Reference Manual,Bentley,03/05/2020 (547 Pages)

63
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
1- « Wikipédia » [en ligne]. Available: wikipédia.org. consulté le 03/11/2022
2- « wannitube » [en ligne]. Available: wannitube.fr, Caractéristiques des tubes en acier noir
consulté le 05/11/2022
3- « climate data » [en ligne]. Available: wikipédia.org. consulté le 11/09/2022
4-http://support.microsoft.com»office consulté le 11/11/2021

64
ANNEXES
ANNEXE 1 : ABAQUE INDIQUANT LES HAUTEURS DES
FONDS ELLIPTIQUES

Détermination de la longueur de la cuve


La flèche intérieure théorique du fond elliptique (hi), est donnée par la formule :

De−2e
𝐡𝐢 = 3,8

Données : De=2500mm ; e=5mm


AN : hi= 2500−2x103,8 = 655,26mm
NB : d’après (l’abaque), les valeurs calculées sont arrondies au millimètre le plus près.
Donc 𝐡𝐢=𝟔𝟓𝟓𝐦𝐦

La hauteur de bord cylindrique du fond elliptique (hc) est donnée dans l’abaque,
suivant la valeur de l’épaisseur on a donc :

𝐡𝐜=𝟒𝟎𝐦𝐦
I
La longueur totale du fond est donnée par : 𝐇𝐭𝐨𝐭=𝐞/𝟐+𝐡𝐢+𝐡𝐜

AN : H tot= 2,5+655+40 𝐇𝐭𝐨𝐭=𝟔𝟗𝟕,𝟓𝒎𝒎

Détermination de la longueur de totale de la cuve (𝑳𝒄𝒖𝒗𝒆)

𝐋𝐜𝐮𝐯𝐞= 𝐋𝐯𝐢𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐜𝐲𝐥𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞+𝟐𝐇 𝐭𝐨𝐭

Détermination de la longueur la virole cylindre ( 𝑳𝒄𝒚𝒍𝒊𝒏𝒅𝒓𝒆)

𝐕𝐯𝐢𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐜𝐲𝐥𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝟒𝐕𝐯𝐢𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐜𝐲𝐥𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞


𝐋𝐯𝐢𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐜𝐲𝐥𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞= =
𝑺 𝛑𝐃𝐞𝟐

𝐕𝐯𝐢𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐜𝐲𝐥𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞=𝐕𝐜𝐮𝐯𝐞−𝟐𝐕𝐟𝐨𝐧𝐝

Données: V cuve=60m3 ; V fond =2,112m3(donné dans l’abaque) ; De=2500mm

V virole cylindre=60m3−2×2,112m3

𝐕𝐯𝐢𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐜𝐲𝐥𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞=5𝟓,𝟕𝟕𝟔 𝒎𝟑

4 ×55 ,776
: Lvirole cylindre= π(2500 )2

𝐋𝐜𝐲𝐥𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞=11358,02𝒎𝒎

la longueur de la cuve en est donc : Lcuve= 9325,41+2×697,5

⟹ 𝐋𝐜𝐮𝐯𝐞= 12753,02mm

II
ANNEXE 2 : COURBE DE DETERMINATION DU FACTEUR
𝝱

III
ANNEXE 3 :COURBE SERVANT A DETERMINER K0

IV
ANNEXE 4 : MISE EN PLAN DU RESERVOIR

V
ANNEXE 5: GAMME DE FABRICATION DE LA VIROLE
CYLINDRIQUE
GAMME DE FABRICATION N° 001

Ensemble : bonbonne de gaz Rep : 001


Sous/ensemble : Réservoir de Matière: Nbre : 01
stockage P235GH
Elément : Virole
Etabli par : ESSAO AWE FRANK Le: Matière d’œuvre :
3/11/2022 Tôle2000 × 1000 × 5
P S Désignations
O Croquis M
Outillage RENS Contrôl
H /PH P O s techniques e
00 -Tôle:
10 Débiter - Tôle2000 × Cm1
11 Débiter la Cm Cisaille guillotine Butée 1000 × 5
12 11363,14mm - -FC:
équerre 𝟕𝟖𝟑𝟖, 𝟐𝟕 ×
- 𝟏𝟐𝟕𝟓𝟓 × 𝟓
Régler cm à réglet - F= 1.056 T
12755mm -α = 50
Couper -jeu= 0.5mm

00 10 11 cintrer C = 180° R=1250


Cintreuse a rouleaux

Réglages mm
rouleaux

VI
00 10 11 Souder 𝐷𝑒 = R=1250

Argon et oxygène
TIG(141) 2500𝑚𝑚 mm
L=12755mm

VII
ANNEXE 6 :DMOS DE L'ASSEMBLAGE DE LA VIROLE
ET DU FOND
Rédigé par :ESSAO AWE FRANK DMOS N° DMOS : Rév. 001

VIROLE/FOND
Page 1 de 1
Lieu: Contrôleur ou site de contrôle Chef chaudronnier CNIC
N° de DMOS: EN 288-3 100201 Type de préparation et nettoyage : Préparation en V
Qualification du soudeur: EN 287-1 Usinage de la passe de fond
Procédé de soudage: -(.TIG.) Spécification du matériau de base Groupe no ISO 15608:
141 :
Type d'assemblage: Assemblage bout à bout P235GH
Client: Particulier P235GH
N° d'ordre: 235030210 Épaisseur du matériau: 5 mm
N° de schéma: SE Diamètre extérieur: 2500mm
N° de la pièce: P5/ P2 Position de soudage: PA
Dimensions : Schéma de préparation Disposition des passes
a = 60° u = 2 mm b = 3 mm
t1 =50 t2= 50

Détails du soudage :
Passe de soudage Procédé Ø du Courant Tension Type de Vitesse de Vitesse de Energie de
matériau courant / dévidage du soudage soudage
d'apport
polarité fil
A 1 TIG (141) 2,4 mm U=21+(0,04x
I=50(2,4-1)= 70A I) +/- 6 8-12 cm/min 17550J/mm
=23.8V
B Passe 2-3 TIG (141) 2,4 mm 250 A 31 V +/- 60 25 cm/min 21840 J/mm
Matériau d'apport / flux de soudage Instructions spéciales pour l'étuvage
Désignation Marque commerciale Fabricant Temps Température
A W 19 9 L Si BOHLER EML 5 GS1
B W 19 9 L Si BOHLER EML 5 GS1

Gaz de protection

Type : Argon 8 Marque Fabricant Volume Durée pré Durée post


commerciale gaz gaz
Autres informations
Paramètres Value
Géométrie de cordon Cordon circulaire
Température de préchauffage: non

VIII
Créé le:30/10/2022 Contrôlé le: 30/10/2022 Validé le:30/10/2022

Signature Signature Signature

Créé avec l'Assistant de soudage® de hsk welding solution

IX

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