Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
B.P. 08 Kaélé
Tél : +237 665417855
Email : fmip.uma@gmail.com
ANNEE ACADEMIQUE
2021/2022
République du Cameroun Republic of Cameroon
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
**** ****
Ministère de l’Enseignement Supérieur Ministry of Higher Education
**** ****
Université de Maroua The University of Maroua
**** ****
Ecole Nationale Supérieure des Mines et National Advanced School of Mines and
des Industries Pétrolières Petroleum Industries
**** ****
Département de Génie Mécanique Pétrolier Department of Mechanical Petroleum
et Gazier and Gas Engineering
**** ****
B.P. 08 Kaélé
Tél : +237 665417855
Email : fmip.uma@gmail.com
ANNEE ACADEMIQUE
2021/2022
DEDICACE
A ma famille
Avant tout et particulièrement, je tiens à vouer mon infinie reconnaissance à DIEU tout
puissant qui m’a donné la santé, et notamment, la force, le courage, et la volonté pour bien
terminer ce modeste travail.
Je ne peux passer outre ma reconnaissance infinie à mes très cher parents M. TOUKAP
Flobert et Mme. NGANSOP Jacqueline ; Tous mes frères et sœurs Laurie, Didier, Landry,
Cédric, Grace pour leur soutien inconditionnel, leur présence, leur écoute, qui m’a permis de
persévérer et de me surpasser ; à Charlie NONO pour tous les efforts consentis à mon égard.
Merci à tous les camarades de GMPG en général, et ceux de COO en particulier pour
leur camaraderie.
Mot clés : Bac de franchissement ; Charge utile ; Tirant d’eau ; Portée ; Eléments de structure,
Caissons ; MINTP.
Keywords: Crossing ferry; Payload; Draft; Range; Structural elements, boxes; MINTP.
Figure I.1 : Modèle 3D d’un bac à caisson unique en forme de grande barge [2] .................. 3
Figure I.2 : Description détaillée de la structure d’un bac en forme de grande barge [1] ...... 3
Figure I.3 : Modèle de bac à 7 caissons sur à Sanaga à Bifogo [2] ......................................... 4
Figure I.4 : Bac à passager propulsé avec deux moteurs hors-bord [1] .................................. 6
Figure I.6: Représentation 3D d’un bac à câble en situation de fonctionnement [16] ............ 8
Figure I.9 : Illustration de l’impact du vent et des vagues sur le bac à câble. ....................... 13
Figure I.13 : Bac de traversée dans la commune de Malombo, sur le fleuve Nyong dans le
département du Nyong et Kelle région du Centre [19] ............................................................ 16
Figure I.14 : Bac de Ntui sur le fleuve Sanaga à Nachtigal [20] ........................................... 16
Figure I.15 : Exemple de bathymétrie dans la baie Buckley Bay- Denman West ................... 18
Figure II.4 : Mise en situation des sollicitations sur la section d’une plaque raidie ............. 21
Figure II.9 : Mise en situation des efforts agissant sur le treuil principal ............................. 27
Figure II.12 : Mise en situation des efforts agissant sur le treuil de la traille ....................... 29
Figure II.13 : Modèle simplifié des efforts agissant sur le treuil de la traille ........................ 29
Figure II.14 : Mise en situation des efforts agissant sur le treuil de la rampe ....................... 31
Figure II.16 : Evaluation des contraintes dans la soudure bout à bout[15] .......................... 33
Figure II.18 : Evaluation des contraintes dans le cordon de soudure de la soudure d’angle 34
Figure III.4 : Mise en évidence des contraintes de Von-Mises dans la tôle de pont .............. 53
Figure III.5: Mise en évidence des déplacements dans la tôle de pont .................................. 53
Figure III.8 : Mise en évidence des contraintes de Von-Mises dans la tôle de muraille ........ 55
Figure III.9 : Mise en évidence des déplacements dans la tôle de muraille ........................... 55
Figure III.13 : Mise en évidence des déplacements dans la tôle de fond ............................... 57
Figure III.16 : Mise en évidence des contraintes de Von-Mises dans le système poutre-poteau
.................................................................................................................................................. 59
Figure III.17 : Mise en évidence des déplacements dans le système poutre-poteau .............. 59
Figure III.21: Mise en évidence des contraintes de Von-Mises chargement du câble du treuil
principal (à gauche) et de celui des pylônes (à droite) ............................................................ 61
Figure III.22 : Mise en évidence des efforts dans le poteau des rampes ............................... 62
Figure III.23 : Mise en évidence du flambement dans le poteau des rampes ......................... 62
Figure III.24: Condition de chargement du câble de la rampe d’accès. (La figure à gauche
représente la structure métallique de la rampe) ...................................................................... 63
Figure III.25 : Mise en évidence des contraintes de Von-Mises sur la rampe d’accès .......... 63
Figure III.26 : Mise en évidence des déplacements dans la rampe d’accès ........................... 64
Figure III.28 : Mise en évidence des efforts dans le système poutre-poteau tôle-raidisseur . 66
Figure III.29 : Mise en évidence des contraintes de Von-Mises sur la structure ................... 66
Figure III.30 : Mise en évidence des déplacements dans la rampe d’accès ........................... 67
Tableau I.4: Etude comparative d’un bac à caissons multiples et d’un bac à caisson unique . 9
Tableau I.5 : Etude comparative entre les bacs tractés par câbles et les bacs motorisés auto-
propulsés .............................................................................................................................................. 11
Tableau III.4 : Résultats du calcul des contraintes des poutres et poteaux .............................. 45
Tableau III.10: Devis de masse de la coque d’un caisson et de ses éléments de raidissage .. 48
D : creux
Te : tirant d’eau
A : zone de référence,
Cd : coefficient de traînée.
σy : contrainte critique
E : module de Young
𝜐 : coefficient de poisson
t : épaisseur
mt : masse totale en Kg
Rr : Charge de rupture
S : section du câble
: masse volumique
I : moment d’inertie
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ ii
ABSTRACT ............................................................................................................................. iv
NOMENCLATURE ................................................................................................................. x
AVANT-PROPOS .................................................................................................................. xv
III.1.3 Section des poutres, espacement des poteaux et paramètres des goussets............. 44
ANNEXES .............................................................................................................................. i
Annexe 8 : Paramètres liés au choix du diamètre d’un câble métallique ......................... vii
Annexe 9 : Relations utilisées pour le calcul des contraintes nominales dans une soudure
bout à bout........................................................................................................................ viii
1. Histoire du CNIC
Chargée d’effectuer les démarches nécessaires pour la création d’une société nationale
de réparation navale en 1982, la Direction du Matériel et des Ateliers (DMA) était dotée de
deux docks flottants de capacité de levage de 500 et 1000 tonnes, d’un atelier de mécanique et
de chaudronnerie. C’est après l’étude de faisabilité, la recherche des partenaires techniques et
la commande d’un dock de 10000 tonnes que le Chantier Naval et Industriel du Cameroun S.A
(CNIC) voit le jour le 05 février 1988 en tant qu’entreprise autonome et distincte de l’ONPC.
L’union Industriel pour le Cameroun (UIC) appartient depuis octobre 2003 à 100% au
CNIC. Créée en 1964 par le groupe UIE, UIC a été reprise, tour à tour, en 1984 par le groupe
français Bouygues Offshore, et en 2002 par le groupe italien Saipem. En effet, dans sa stratégie
de développement de ses activités et en vue de la préparation du terrain pour faire du Yard
Pétrolier de Limbé un véritable pôle industriel, le Chantier Naval et Industriel du Cameroun a
initié une opération dans le sens de la concertation horizontale. A ses principales activités de
réparations des navires, des plateformes pétrolières mobiles et des travaux industriels, il a
intégré celles de l’UIC qui portent sur la réparation des plateformes pétrolières fixes en hautes
mer et des travaux industriels. Par cette opération, le CNIC couvre l’ensemble du domaine de
la réparation des plateformes pétrolières (mobiles et fixes), ce qui constitue une diversification
de l’activité, de même qu’il procède au développement du domaine des travaux industriels.
C’est une superficie de 50 000 m² de base avec un quai de 200 mètres de long sur 30 mètres de
large pour un tirant d’eau minimal de 6 mètres qu’acquiert ainsi le CNIC.
Les conditions naturelles du site de douala notamment le faible tirant d’eau, le chenal
d’accès long et étroit, les eaux troubles pour des inspections sous-marines des équipements de
l’espace limité pour l’expansion représentaient un frein dans la croissance des activités du
CNIC au cours des dernières années.
Limbé, situe dans les côtes de l’océan atlantique et proche des plateformes pétrolières
représentaient une situation géographique stratégique. C’est ainsi que le Yard Pétrolier de
➢ L’offensive de Kribi
1. Activités du CNIC
Située au cœur du golfe de Guinée, la position stratégique du CNIC permet à son service
offshore de satisfaire les industries pétrolières offshore opérant le long du golfe de Guinée.
Grâce à des prix compétitifs, à l'accent mis sur la qualité du travail, à la ponctualité des
livraisons et à son engagement en faveur de la sécurité du personnel et des normes
environnementales, le CNIC a été en mesure d'attirer une large clientèle internationale pour un
large éventail de projets en marine.
➢ Des études sur site réalisées par les ingénieurs du CNIC pour aider le client à
définir l'étendue des travaux pour les projets de réparation ;
➢ Mise en cale sèche sur des quais flottants de 3500 T et de 10 000 T de capacité
de levage ;
➢ Services de réparation à flot pour les barges et les plates-formes oïl au port de
Douala et à limbe (Cap Limboh) ;
➢ Fabrication et usinage de pièces pour les équipements des clients, y compris les
équipements pour les champs pétrolifères ;
➢ Des équipes volantes qui effectuent des réparations et des mises à niveau
majeures à flot et sur site sans affecter les opérations commerciales des plates-
formes.
2. Actionnariat
Le Chantier Naval et Industriel du Cameroun (CNIC) S.A est une société anonyme
d’économie mixte de droit privé, dotée de l’autonomie financière et d’un capital détenu à
99,51% par l’Etat, représenté par le ministère des finances, les sociétés à capital public et à
0,49% par une société privée CLGG.
Le capital social est passé de 15 000 000 000 à FCFA 18 842 700 000 FCFA reparti
comme suit :
Statut SA
Gmail enquiriescnic@cnicyard.com
ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE
CONSEIL COMMISSAIRE
D ADMINISTRATION AUX COMPTES
DIRECTION
COMMERCIALE ET DE
DIRECTION L'EXPLOITATION
FINANCIÈRE (DCE)
JEAN ALAIN DORIER
(DCE) ADJOINT
Un cours d’eau est un canal par lequel s’écoule un flux d’eau qui relie deux bras de terre
appelés rives. Il est un très grand facteur handicapant au déplacement car il occupe la plus grande
partie de la surface du globe. Ainsi selon le cas, il peut prendre l’appellation d’océan, de mer, de
fleuve, de rivière, etc…
Fort heureusement, les bateaux ont été inventés et se sont spécialisés selon le type de cours
d’eau à traverser et l’embarcation à bord. On aura par exemple les navires de croisière pour le
transport des personnes sur les mers et les méthaniers pour le transport du GPL à travers les océans.
Pour le cas des fleuves et des rivières, les populations riveraines font généralement usage des
pirogues ; mais cette dernière se trouve limitée par sa capacite de chargement, sa fiabilité, son
opérabilité et la condition de sécurité à bord. Elle permet de timides échanges économiques entre les
populations des deux rives et compromet leur sécurité lors de la traversée ; d’où la construction des
ponts. Mais le Ministère des Travaux Publiques (MINTP), dans l’incapacité financière de réaliser
des ponts dans une localité opte pour le choix des bacs de franchissement ; car ceux-ci sont moins
coûteux. Mais ne disposant pas en son sein de l’expertise nécessaire pour sa réalisation, fait des
appels d’offres à l’intention des compagnies œuvrant dans la construction comme le CNIC. Mais le
problème qui se pose souvent est l’inadéquation entre la charge utile donnée par le constructeur et la
charge utile réelle de la structure ; ce qui augmente les coûts de maintenance et conduit au naufrage
dans le pire des cas. C’est au vu de tout ceci que le MINTP souhaite homologuer la construction des
bacs de franchissement de charge utile 20 tonnes, ayant un tirant d’eau maximal d’un mètre et
pouvant naviguer sur cours d’eau d’une portée supérieure à 800 mètres.
Notre mémoire est reparti en trois chapitres principaux. Le chapitre 1 intitulé revue de la
littérature présente les généralités sur les bacs de franchissement. Le chapitre 2 décrit les matériels
et les méthodes utilisés pour le dimensionnement. Le chapitre 3 présente les résultats du
dimensionnement et les analyses ; à la suite desquels s’en suivent des discussions.
I.1.1 Définition
Un bac de franchissement ou bac de traversée est un type de bateau à fond plat utilisé pour
traverser un cours d'eau, un lac, un estuaire ou un bras de mer [1].
I.1.2 Fonction
Les bacs sont utilisés pour faire passer des personnes ou des véhicules d'une rive à l'autre
d'un fleuve ou d'un lac, dans les zones où la construction d'un pont n'a pas été possible ou
économiquement justifiée. De nos jours et lorsque le trafic le justifie, ils sont remplacés en particulier
dans les estuaires par les grands ponts suspendus ou à haubans que la technique moderne permet de
lancer à une hauteur suffisante pour ne pas entraver le trafic fluviomaritime [2].
De par son architecture et son hydrodynamisme, le bac ne peut théoriquement être utilisé que
sur des lacs, des marigots ou des grands cours d'eau très calmes comme on en trouve, par exemple,
en Afrique occidentale et Centrale. Néanmoins, certains bacs ont été utilisés en mer [1].
Par extension, certains navires ont été dénommés « bac », sans en avoir les caractéristiques
(pas de fond plat), simplement parce qu'ils assuraient le même service que certains bacs. Ils sont
souvent appelés ferry-boats, ou traversiers au Canada francophone [1].
I.1.3 Classification
Il existe une certaine quantité de bacs de franchissement ne répondant pas à une organisation par
catégories. Nous allons établir ici deux grandes classifications :
Ce modèle a une architecture en forme de grande barge. Comme son nom l’indique, il est
conçu en un seul caisson de forme parallélépipédique avec une dépouille avant et arrière ainsi qu’une
forme arrondie sur les arêtes verticales supérieures de la coque.
Il est le modèle de bac le plus utilisé. Le choix de son aménagement dépend de plusieurs
facteurs au rang desquels : le type d’embarcation à transporter (nombres de personnes, nombres de
voitures, hydrocarbure, sable, graviers, produits miniers, …), le type de cours d’eau traversé (fleuve,
rivière, lac, estuaire, bras de mer, …), les contraintes du milieu extérieur (vitesse du vent dans la
région, rapidité des courants marins, …) et du type de propulsion (propulsion à hélice, propulsion
par câble, propulsion par la vitesse du vent et du courant d’eau).
Figure I.1 : Modèle 3D d’un bac à caisson unique en forme de grande barge [2]
Figure I.2 : Description détaillée de la structure d’un bac en forme de grande barge [1]
AVANTAGES INCONVENIENTS
Géométrie simple Le câble peut lâcher en cas de fonctionnement
dans les conditions climatiques extrêmes et
répétées
Construction facile Ne fonctionne pas dans les conditions de
météorologie extrêmes
Peut être construit sur site ou en Difficultées liées à la construction pour les zones
chantier naval situées dans l’arrière-pays
Nombre du personnel limité Longue durée de réalisation des travaux
d’assemblage et d’installation (2 à 3 mois)
➢ Bac a caissons multiples
Ce modèle présente une architecture faite de petites barges reliées entre elles. Comme son
nom l’indique, elle est constituée de multiples caissons qui dans la grande majorité des cas à une
forme géométrique à section rectangulaire extrudée, avec inclinaison vers l’intérieur des faces avant,
arrière et latérales ; pour conférer à la structure un hydrodynamisme particulier. Tout comme le
modèle à caissons uniques, le choix de la forme, du volume et du nombre de caisson dépend du poids
de l’embarcation à transporter, du budget de l’armateur, des conditions d’accès au site d’exploitation,
a la variation des conditions climatiques et du temps.
AVANTAGES INCONVENIENTS
Maintenance facile Déplace l’eau intermédiaire entre les
caissons lors de fonctionnement
Possibilité de détacher un caisson Consomme plus d’énergie qu’un modèle a
intermédiaire en panne caisson unique
Assemblage et installation facile Plus d’efforts sur la ligne de traction
Courte durée de réalisation des travaux
d’assemblage et d’installation (1 à 2
semaines)
Peut être construit en atelier et
transporté sur site via des camions
Classification 2 : Relative au mode de propulsion
En se basant sur le mode de propulsion, il existe 02 types de bacs de franchissement : les bacs
motorisés auto-propulsés et les bacs tractés par câbles.
Les bacs motorisés auto-propulsés ont une coque spécialement aménagée par un ou deux
moteurs, sur lesquels s’accouplent un arbre à hélice à qui il transmet le mouvement et qui a son tour
transmet le mouvement a une hélice située à son extrémité. Cette dernière dotée d’une géométrie
particulière et entrainée en rotation, propulse vers l’arrière l’eau avec laquelle elle est en contact.
L’engin doit ainsi son dynamisme à l’action combinée de ce mécanisme.
Ces engins sont généralement utilisés pour le transport des personnes et des véhicules ; et
portent le nom de ferry-boat. Dans le cas où il est conçu pour le transport des véhicules, il porte le
nom de car-ferry et Passenger ferry dans le cas ou son design est fait pour le transport de personnes
[1].
Ce type de bac navigue tant dans le sens de la longueur que de la largeur du fleuve et parcours
parfois plusieurs kilomètres à l’intérieur du continent. Son hydrodynamisme ne lui permet
généralement pas de se mouvoir sur les eaux extracontinentales telles que les mers agitées et les
océans.
AVANTAGES INCONVENIENTS
Coque hydrodynamique Nombre du personnel en opération
important
Transporte une quantité importante de Consommation d’énergie importante
personnes/véhicules
Capacité à parcourir de grandes Maintenance difficile
distances à l’intérieur du continent
Rapide Coût élevé pour la conception, la
construction et la maintenance
Confort et sécurité lors de la traversée Longue durée de réalisation des travaux
de construction
Figure I.4 : Bac à passagers propulsé avec deux moteurs hors-bord [1]
Les bacs tractés par câbles existent bien avant que les Hommes aient pensée à mettre sous
écrit les faits historiques. Pour assurer leur dynamisme, ils sont dotés de treuils à tambours, autour
duquel des câbles, relies de part et d’autre des deux rives dans le sens de la largeur du cours d’eau,
s’enroulent pour réaliser l’effort de traction [1].
A l’origine, les câbles utilisés pouvaient être des cordes ou des chaines d’acier, mais ils ont
été largement remplacés à la fin du 19e siècle par le câble de traction plus résistant [1].
On compte deux systèmes de traction par câble : le système a trois câbles et le système a traille.
• Bac à câble
Le bac à câble est cependant moins utilisé que le ferry dans des zones où le transport fluvial
est dense, puisque par son câble, il gène la navigation des autres bateaux. Il est donc surtout utilisé
pour de courtes distances et pour des zones difficilement navigables par des bateaux sans fond plat
[1].
Le bac est retenu au câble soit par un système de poulie, soit par un mât qui vient s’appuyer
sur la traille et est poussé par la force du courant. La propulsion le long du câble se faisait à bras, en
tirant sur la corde, ou en poussant sur une perche. Quand le courant était assez fort, le simple fait
d’incliner le bac dans le sens du courant permettait de le faire avancer perpendiculairement à celui-
ci, et de lui faire traverser à la vitesse choisie (selon l’angle entre la traille et le courant) la rivière
[1].
Ainsi lorsque la propulsion est assurée par le courant de la rivière et le vent, le bac à traille
porte l’appellation de bac à réaction ; par contre il porte le nom de bac à traille électrique lorsque la
propulsion est assurée par une ligne de traction qui s’enroule autour d’un tambour électrique.
Comme présenté à la section I.1.3, on distingue deux modèles de coque : le modèle à caisson unique
et le modèle à caissons multiples. Le choix de l’un ou de l’autre repose sur certaines conditions.
Les deux architectures de bac peuvent être réalisées sur site ou en atelier. Cependant, la
construction sur site, en particulier dans les zones situées dans l’arrière-pays est parfois complexe
car elle nécessite une logistique importante autour du matériel et des matériaux. Par conséquent
construire un modèle à caissons multiples en atelier est avantageux car les caissons peuvent être
transportés par des camions à essieux si les caissons ont des dimensions proches de celles des
containers maritimes. Par contre un modèle à caisson unique construit en atelier ne pourra pas être
transporté par la voie terrestre, mais exclusivement par la voie maritime pour les bacs de plus de 12
m de long et de plus de 4m20 de large.
Le modèle à caisson unique est avantageux ici car sa forme continue garanti son
hydrodynamisme et sa faible consommation en énergie. Le modèle à caisson multiple par contre est
plus difficile à propulser car en plus de sa masse propre, il convient aussi de déplacer la masse d’eau
entre les caissons.
➢ Maintenance
La maintenance est plus facile pour le modèle à caissons multiples, car en cas de défaillance
d’un caisson intermédiaire, il peut être détaché du bloc pour subir une intervention pendant que le
reste de l’assemblage fonctionne mais cette fois ci avec une charge utile revue à la baisse. Pour le
modèle à caisson unique, en cas d’endommagement, les activités du bac seront à l’arrêt pour
intervention.
Le tableau I.4 suivant présente une étude comparative des deux modèles de bac
Tableau I.4: Etude comparative d’un bac à caissons multiples et d’un bac à caisson unique
La section I.1.3 présente deux systèmes de propulsion : la propulsion par hélice et la propulsion
par traction de câble. Analysons les deux modes de propulsion.
➢ Coût de la construction
Le bac motorisé auto-propulsé selon le cas requiert une architecture avec aménagement de
l’espace interne pour l’accueil du dispositif de propulsion qui dans ce cas est principalement
constituée d’un moteur inbord et d’une hélice ; où peut être propulsé par des moteurs hors-bord.
Selon le site de vente en ligne « youboat », le prix d’un moteur inbord peut aller jusqu’à 750 000€
soit 487 500 000 Fcfa tandis que celui d’un hors-bord peut aller jusqu’à 384.000€ soit 294.600.000
Fcfa. Les bacs tractés par câble par contre ne requiert qu’un dispositif constitué de treuils, de câbles,
de poulies, et de pylône pour assurer son déplacement.
➢ Coût de maintenance
En plus d’assurer la maintenance des éléments de structures qu’ils ont en commun, le bac
motorisé auto-propulsé requiert une intervention additionnelle sur son système de propulsion. Ce
système enregistre des pannes parfois très complexes qui nécessitent la seule intervention de
professionnels qualifiés s’exécutant pendant plusieurs jours.
➢ Efficacité
Le bac motorisé auto-propulsé l’emporte sur le bac tracté par câble car la puissance requise
pour entrainer les hélices en rotation impose un travail plus important aux moteurs, qui naturellement
requiert davantage d’énergie pour répondre aux attentes.
➢ Gêne a la navigation
Le bac tracté par câble gêne la navigation des autres bateaux, car son câble tendu bloque la
voie, qui devient libre une fois que le bac fait chemin retour.
Le tableau I.5 fait un récapitulatif sur la comparaison entre les deux types de bacs
Tableau I.5 : Etude comparative entre les bacs tractés par câbles et les bacs motorisés auto-
propulsés
En définitive, au vu des atouts que présentent chaque mode de classification et compte tenu
du contexte dans lequel s’insère notre travail, nous optons pour le Modèle de bac tracté par câbles
à caissons multiples
Toutefois, il convient encore de faire le choix entre les deux modèles de bacs tractés par câble
à savoir : le bac à traille et le bac à câble.
La figure I.8 nous montre comment le bac à traille ajuste sa position (position 1) pour
exploiter la force des vagues afin d’augmenter sa vitesse (position 2).
Treuil
manuel
Pylone Eau
Position 2
Treuil manuel
Impact du vent et
des vagues sur le
Bac bac
Pylone Eau
Figure I.8 : Schématisation de l’exploitation de la force des vagues et du vent pour le dynamisme
du bac
Le bac à câble quant à lui ne peut pas d’ajuster sa position. Par conséquent, il subit entièrement
la force du vent et celle des vagues ; ce qui entraine une résistance à l’avancement de la structure et
augmente la consommation en énergie. La figure I.9 montre comment un bac à câble est disposé et
l’impact qu’elle subit du vent et des vagues.
Quai
Figure I.9 : Illustration de l’impact du vent et des vagues sur le bac à câble.
Pour la suite du travail, nous ferons le choix d’un bac à traille à caissons multiples. Les
figures I.10 et I.11 nous donnent la configuration d’un bac a traille.
Poulie de guidage
Treuil Principal
Cable de traction
Tirant d eau maximal
Quai Eau
➢ Homologation
Ainsi, en l’absence d’une norme nationale, nous devrons nous référer aux normes des
organismes internationalement reconnus. Notre conception va quelques fois rester spéculative sur
certains aspects décrits par la société de classification, car n’étant pas nationale, elle impose des
critères qui correspondent sur certains points aux conditions de nature nullement recensées au
Cameroun. En faisant référence au fait que les eaux nationales camerounaises sont très peu salées,
nous allons nous fixer quelques caractéristiques de tôles et profilés proches de celles des
constructions onshore.
C’est une plateforme en bois sur laquelle, les passagers, les marchandises et les voitures
doivent aller d’une rive à l’autre du fleuve Sanaga (fleuve le plus long du Cameroun, 918km-ndlr).
Le bac fonctionne par dispositif poulie-courroie, relié par un câble rattaché à deux pylônes
solidement implantés sur les deux rives du fleuve. Une superficie inoccupée qui accueille 5 à 8 ou
10 véhicules au maximum. En arrière un long banc réservé aux passagers dont le nombre peut varier
entre 100 et 150 personnes au maximum. A l’arrière, un moteur [18].
La fréquence est fonction des saisons. Ainsi, en période de marée haute, le bac navigue un
peu plus vite. La traversée peut mettre 8 à 10 minutes pour franchir près de 400 mètres séparant les
deux rives. Mais en saison sèche avec sa marée basse, la vitesse est lente. Obligé d’utiliser une
chaloupe pour aller plus vite. En temps normal le bac fonctionne avec un moteur, une dynamo et un
câble [18].
Le bac est le moyen incontournable pour relier Ntui, le chef-lieu du département du Mbam
et Kim, une localité très riche en produit alimentaires et la capitale camerounaise, Yaoundé [18].
Traverser la Sanaga par le bac à Batchinga, est un véritable concours de patience. Sur chaque
rive, il faut attendre son tour pour traverser. Une attente qui peut durer plus de deux heures. Mais
attention : après 18h30, le retardataire doit attendre le lendemain ou bien emprunter, une pirogue à
Figure I.13 : Bac de traversée dans la commune de Malombo, sur le fleuve Nyong dans le
département du Nyong et Kelle région du Centre [19]
Il est doté d’un équipement électrique contrairement au précédent bac qui était exclusivement
mécanique. Le bac dispose d’un groupe électrogène embarqué d’une capacité de 55 KVA. Il peut
transporter jusqu’à 17 tonnes de marchandises et de véhicule. L’autre exploit du nouveau bac c’est
qu’il est plus rapide. La traversée du fleuve s’effectue en 4 minutes [19].
➢ Bac à Nachtigal
Sans ce bac, les usagers de la route Yaoundé-Ntui étaient obligés de faire le détour par Sa’a
avant d’atteindre la capitale du Mbam et Kim. Soit, 45 km supplémentaires de tronçon impraticable,
plein de nids de poules. Avec le bac désormais fonctionnel, les frais de transport Yaoundé-Ntui
régressent de 2000 à 1500 Fcfa. Et on peut désormais faire 2 heures de route maximum, au lieu de 4
heures. Habituellement, au cours des 4h de transport, il fallait s’armer de patience. De part et d’autre
des rives du fleuve, les cars de transports déversaient leurs passagers, qui devaient attendre chacun,
son tour, pour être embarqué dans une de ces pirogues de fortune en activité, jour et nuit sur le fleuve.
Un tour pour transporter les voyageurs et un ou plusieurs autres pour transporter les bagages.
L’attente était souvent longue et la traversée périlleuse. Des cas de noyade ont étés enregistrés.
La remise en service du bac qui transporte à la fois hommes et véhicules, permettra d’éviter les
risques courus dans les chaloupes et de réduire les pertes de temps dans les transbordements. Le vœu
des voyageurs est actuellement de voir cet outil bien entretenu. Car le bac n’est pas à sa première
panne. Et à chaque fois, c’est la galère pour les populations [20].
L'hydrologie est la science qui s’intéresse au cycle de l’eau. Elle donne des renseignements sur
les écoulements des cours d'eau. Ainsi, un enregistrement du comportement d’un cours d’eau sur
plusieurs années permet d’obtenir par la méthode statistique, la période de l’année où le débit d’un
cours d'eau atteint son point le plus bas (basses eaux ou étiage) ou son point le plus haut (crue ou
hautes eaux).
➢ Crue
La crue est le fait qu'un cours d'eau déborde de son lit mineur, pendant de fortes pluies. Elle
peut déplacer le bac hors de sa zone de navigation ou rendre l’accès au bac impossible. Connaitre
➢ Etiage
L’étiage correspond à une période de tarissement. Il est dû à une sécheresse forte et prolongée
qui peut être fortement aggravée par des températures élevées favorisant l’évaporation. En période
d’étiage, le niveau de l’eau baisse et la coque du bac risque d’entrer en collision avec le fond du
cours d’eau. La connaissance de cette donnée conduira à la prise de deux décisions : Savoir quand
mettre le bac hors service ou prévoir un dynamitage des pics du relief sous l’eau.
I.3.2 Bathymétrie
Connaitre la cartographie du fond du cours d’eau est une information majeure. Ainsi grâce
aux études bathymétriques, le relief de profondeur sera mis en évidence et permettra de choisir le
chemin avec le moins d’obstacles pour le fonctionnement du bac.
Figure I.15 : Exemple de bathymétrie dans la baie Buckley Bay- Denman West[16].
Pour assurer la stabilité des pylônes pour le cas du fonctionnement d’un bac a traille, il
convient d’étudier les propriétés mécaniques du sol. Cette étude permettra de savoir quelle fondation
sera adaptée pour les pylônes d’une part et le dimensionnement du quai d’amarrage d’autre part.
En somme, ce chapitre nous a permis de découvrir les généralités sur les bacs de
franchissement et surtout la place qu’ils occupent dans l’économie Camerounaise. Un accent a été
mis sur les différentes architecture ainsi que sur les modes de propulsion. Une recommandation sur
les différentes études techniques à réaliser a été faite. Pour la suite de notre travail, nous allons
présenter les différentes méthodes que nous avons utilisé pour dimensionner les éléments de structure
de notre bac.
Connaitre le cahier des charges du bac et dimensionner ses éléments de structure son autant
de centres d’intérêts qui seront traités dans ce chapitre avec des méthodes que nous prendrons le soin
de définir.
Raidisseurs
Tôle et épaisseur
P
A B
Lp
Flèche
Mmax maximale
Flexion
A B
Mmin
Figure II.3: modélisation de la flexion d’une plaque sous un chargement
P C D
C D P
s
Lp C D
Figure II.4 : Mise en situation des sollicitations sur la section d’une plaque raidie
L’équation de la flèche maximale dans la section CD est donnée par l’équation II.1 [7] :
Ps 4
max = − (II.1)
384 EI
L’équation II.1 nous permet d’obtenir l’espacement entre les raidisseurs pour des valeurs très
faibles de la flèche maximale. Les valeurs standard des moments d’inertie des raidisseurs en fonction
de leurs dimensions sont données à l’annexe 3
➢ Tôles de muraille
➢ Virure de carreau
L’épaisseur du carreau ne doit pas avoir une épaisseur inférieure à celle des bordés de muraille.
tvc ≥ tbm (II.3)
➢ Tôles de fond
➢ Tôles de pont
Le pont désigne la plate-forme qui supporte directement les éléments de structures de surface
ainsi que les éléments de machinerie et la charge utile de service. L’épaisseur minimale du pont
s’obtient par la formule tp= 0,009s + 2,4 (II.6)
L’épaisseur minimale de la tôle utilisée pour la cloison étanche est obtenue par l’équation
suivante [5] : tce = s/200 + 2,5 (II.7)
Poutre
Gousset Poteau
Poutre
oblique
l1
l2 l3 l51
l52
l4
l7
Lp
Mmax
Flexion
Mmin
Vmax
Cisaillement
Figure II.7 : Mise en situation des sollicitations sur une poutre encastrée
PL4p
La flèche maximale : max = − (II.8)
384EI
PL2p
Moment fléchissant maximal : M max = − (II.9)
12
PL2p
Moment fléchissant minimal : M min = (II.10)
24
Poteaux
Les poteaux sont utilisés dans la conception de notre structure pour supporter les charges
verticales appliquées sur le pont et pour supporter le poids des rampes d’accès lors des opérations
d’ouverture et de fermeture. Son mode de sollicitation induit des efforts de compressions qui
conduisent à un flambement.
P
T
structure interne
Figure II.8 : Modélisation du comportement des différents poteaux du bac sous l’effet du
chargement
Pour une poutre d'inertie constante soumise à un effort normal de compression simple, la
charge critique de flambage théorique est donnée par la formule d'Euler [14] :
2 EI
Pcr = (II.11)
L2k
Pour un poteau encastré aux deux extrémités, la charge critique de flambage est donnée par
l’équation [14] :
2 EI
Pcr = (II.12)
L2poteau
Dans le cas d’un poteau encastré a une extrémité ayant l’autre libre, la charge critique de
flambage est donnée par l’équation [14] :
Avec la valeur de la contrainte maximale à exercer sur un poteau, l’équation ci-dessus permettra
de déterminer la longueur du poteau et sa section
Goussets
Les goussets sont des plaques utilisées pour relier les poutres aux colonnes constituant ainsi un
support pour le renfort des angles dans la structure. Les goussets ici sont fixés par soudure.
2,5p 2 E
s cr = 2
(II.14)
b
12(1 −u ) 2
t
Où
b 672
= (II.15)
t s y
→
Pa
→
i
→
F
→
i
→
fd
→
i
→ →
P tb i
→
Cd →
i
j
Figure II.9 : Mise en situation des efforts agissant sur le treuil principal
→ →
F ext
= ma (II.16)
→ → → → →
F + Ptb + Pa + f d = m a (II.17)
F → 0 0 → − f → ma
x
+ Ptb + Pa + f d d = m a (II.18)
0 − Ptb Pa 0 ma y
F = ma + f d (II.19)
v 2 Cd A v
où f d = et a = (II.20)
2 t
Avec la masse volumique de l’eau de mer, la vitesse du bac, Cd le coefficient de trainée, A l’aire
Il existe un lien étroit entre la puissance d’un effort W, son temps d’action t et son travail W donné
par la relation :
W
Ppuissance = (II.21)
t
Le travail quant à lui se définit par le produit de la force de traction et de la distance parcourue suivant
la relation :
W = F.ddeplacement (II.22)
F .d deplacement
Ppuissance = (II.23)
t
v3Cd A. mv 2
Ppuissance = + (II.24)
2 t
Cas1
W = F.(ddeplacement + x)
W = F.(ddeplacement − x)
F .(d deplacement + x)
t=
F .(d deplacement − x) Ppuissance
t=
Ppuissance
x Lb/2
ddeplacement
En considérant x comme la position du treuil par rapport à l’axe d’inertie, on constate que le
travail du treuil et le temps de parcours du bac est réduit dans le sens 1, mais plus important dans le
sens de parcours 2
Cas 2
W = Fddeplacement W = Fddeplacement
Fd deplacement Fd deplacement
t= t=
Ppuissance Ppuissance
ddeplacement
→
i
→
Pa
→
i
→
T1
→
i
→
i
T1
→
f d
→
i
Fvent →
i
→
Ptb
Figure II.12 : Mise en situation des efforts agissant sur le treuil de la traille
→
i
→
i
→
i
→ →
Pa T1
→
i i
q →
i
→
i
→
Fvent →
i
→
i
j
→ →
Ptb f d
Figure II.13 : Modèle simplifié des efforts agissant sur le treuil de la traille
Soit Fvent la force induite par le vent sur la structure, Pa la poussée d’Archimède, Ptb le poids
total du bac, T1 la tension dans le câble reliée aux treuils de la traille.
− F f 2T1x cos ( )
0 0
max
Fvent vent + f d d + 2T1 + Ptb + Pa = ma (II.25)
0 0 2T1 y sin ( )
− Ptb Pa
ma y
max + Fvent − f d
T1x = 2 cos ( )
(II.27)
T = ma y + Ptb − Pa
2sin ( )
1y
La tension résidant dans le câble relié au treuil manuel est donnée par l’équation suivante :
2 2
ma + Fvent − f d ma y + Ptb − Pa
T1 = x + (II.29)
2cos ( ) 2sin ( )
Les calculs du travail W et de la puissance Ppuissance requises par le treuil manuel se font de la façon
suivante :
2 2
max + Fvent − f d ma y + Ptb − Pa
W = T1Lportee = Lportee + (II.30)
2cos ( ) 2sin ( )
2 2
W TL max + Fvent − f d ma y + Ptb − Pa
Ppuissance = = 1 portee = Vtreuil + (II.31)
t t 2cos ( ) 2sin ( )
T2 Poulie
T2
Prampe Treuil
coupe
Figure II.14 : Mise en situation des efforts agissant sur le treuil de la rampe
T2 + Prampe = ma (II.32)
gmrampe Lrampe
W= (II.34)
2
Où T est la tension dans le câble, m la masse de la charge et g l’accélération de la pesanteur qui est
prise égale à 9,81 m/s2
Si le choix du diamètre est fait selon la tension du câble en activité, l’équation à utiliser est
la suivante : m = T / g
S w S wA
Re
SwA (II.36)
CS
Les soudures bout à bout sont réalisées ici pour la liaison des feuilles de tôles entre elles.
S w = ⊥2 + 2 + 3. ( ⊥2 + 2 ) en [ MPa ] (II.37)
Soudures d'angle.
Elles sont utilisées pour les soudures en forme de T, les assemblages croisés, les assemblages
angulaires et les joints de recouvrements.
L'épaisseur de gorge de soudure d'angle "a" est définie comme la hauteur du plus grand
triangle isocèle inscrit dans une section de soudure sans pénétration [15].
La longueur de la soudure d'angle doit être comprise entre 5a< L< 70a. Pour les soudures
plus longues, il est plus pratique d'utiliser une soudure intermittente. Pour les soudures très longues
(150a<L<400a) sollicitées dans le sens de la soudure, il est nécessaire, pour des raisons de calcul,
d'effectuer une correction de la longueur effective de soudure à l'aide du coefficient [15] :
L
LW = 1, 2 − 0, 2 (II.38)
150 a
Figure II.18 : Evaluation des contraintes dans le cordon de soudure de la soudure d’angle[15]
En fonction de la charge agissante, nous pouvons utiliser les relations suivantes pour spécifier
les composants individuels de contrainte au point "A" du cordon de soudure [15] :
Fz
⊥ = en [MPa] (II.39)
Aw
Fx F
⊥ =x = = y en [MPa] (II.40)
Aw Aw
M .ry
⊥ = en [MPa] (II.41)
I wx
T .ry T .rx
⊥ =x = = y = en [MPa] (II.43)
Jw Jw
Pour les zones ou le cordon de soudure est sollicité par une charge combinée, la contrainte
"équivalente" résultante dans la soudure est spécifiée par l’équation II.44 ci-dessous [15] :
Sw = ⊥2 + ⊥2 + 2 (II.44)
- Le tirant d’eau à vide ou tirant d’eau lège qui désigne la hauteur de la partie immergée de la
structure lorsque celle-ci ne supporte aucune charge autre que le poids de ses éléments de
structure
- Le tirant d’eau en charge ou tirant d’eau de conception ou calaison qui désigne la valeur
maximale du tirant d’eau, lorsque la structure est à sa charge utile maximale.
La poussée d'Archimède est la force particulière que subit un corps placé entièrement ou
partiellement dans un fluide (liquide ou gaz) et soumis à un champ de gravité. Cette force provient
de l'augmentation de la pression du fluide avec la profondeur ou l'altitude (effet de la gravité sur le
fluide). La pression étant plus forte sur la partie inférieure d'un objet immergé que sur sa partie
supérieure, il en résulte une poussée globalement verticale ascendante. C'est à partir de cette poussée
qu'on définit la flottabilité d'un corps [22].
Pa
Pbac
Ou Pa est la poussée d’Archimède, Pbac le poids du bac, Vi le volume de la partie immergée du solide,
G le centre de masse (centre de gravite).
Pour que notre bac immergé dans l’eau flotte et reste en équilibre, son poids P doit être équilibrée
par la poussée d’Archimède Pa, traduit par l’équation suivante [22] :
P = Pa (II.46)
Où mb, mcu et mcs sont les masses respectives du bac, de la charge utile et de la charge de sécurité ;
sachant aussi que la poussée d’Archimède est égale au poids du volume du fluide déplacé, soit
Pa = 𝝆Vi g (II.48)
Il s’ensuit que :
Ayant déduis la formule menant au calcul du volume immergé du bac qui en même temps est le
volume d’eau déplacé, il ne nous reste plus qu’à obtenir celle du tirant d’eau.
B Ligne de flottaison
Vi Vi
Ar Ar Te
L
Figure II.20 : Illustration du calcul du tirant d’eau du bac
Le bac présente une forme géométrique définissable. En se référant à la figure II.20 on déduit
l’équation qui donne la valeur du volume immergé du bac (volume d’eau déplacé par le bac) en
fonction du tirant d’eau comme suit :
Vi = (B x Te – 2 x Ar) x L (II.51)
Or compte tenu du fait que l’équation 1.3 donne l’expression de Vi, on obtient la relation :
Etant donné que notre structure doit être capable de fonctionner dans tous les milieux, il
convient de choisir convenablement la catégorie de corrosivité adéquate.
Les surfaces à traiter ici sont celles en contact direct avec l’atmosphère et la surface de l’eau.
Le tableau II.1 catégorise la corrosivité atmosphérique selon la norme BS EN ISO 12944
Durée de vie du
15 20 15
revêtement
Équivalent le plus
TSM5.01 C5.08 G5.04
proche
Finition en Finition
Revêtements appliqués Finition polyuréthane polyuréthane polyuréthane
sur site recouvrable 60μm aliphatique à haut recouvrable
extrait sec 60μm 60μm
Dans cette partie, nous utiliserons les résultats du dimensionnement pour la réalisation du
modèle 3D de la structure. Par la suite, nous déterminerons les conditions aux limites de notre
structure qui nous permettra d’estimer la finesse du maillage. La dernière étape consistera à procéder
au calcul à l’aide du solveur de code utilisé qui résout de manière approchée les équations en chaque
nœud du maillage en respectant les principes fondamentaux de la physique. Cinq (05) types
d’analyses seront réalisées : les analyse de la résistance du système tôle-raidisseur, de la résistance
du système Poutre-poteau, de la résistance des câbles, du flambement des poteaux des rampes
d’accès.
La modélisation et les analyses numériques ont été effectuées avec le logiciel de Conception
Assistée par Ordinateur SolidWorks de la société Dassault Systems. Il génère trois types de fichiers
relatifs à trois concepts de base : la pièce, l’assemblage et la mise en plan. Il est doté en plus de
plusieurs modules parmi lesquels on cite : « Features », « Sketch », « Weldment », « Simulation »,
Le tableau III.2 présente les résultats du calcul de la flèche maximale. Ici la méthode par essai
erreur a été utilisée où deux valeurs de l’espacement des raidisseurs ont été considérées. La valeur
de la flèche maximale considérée est celle pour laquelle le résultat est minimal. L’annexe 3 donne
les valeurs du moment d’inertie du raidisseur en fonction de ses dimensions. La pression du vent
calculée ici est égale au produit de la vitesse du vent, de la densité de l’air et de la surface
d’application.
Tableau III.2 : Résultat du calcul de la flèche maximale et l’espacement entre les raidisseurs
Cloison 300 mm 4 mm 3 mm 7 mm
étanche
La tôle utilisée pour la conception des rampes d’accès est soumise aux mêmes sollicitations que
la tôle de pont. De ce fait, toutes les considérations faites pour la tôle de pont sont également prises
en compte pour la tôle des rampes.
Paramètres de la cornière
Le moment d’inertie de valeur 1,02 cm4 considéré pour le calcul de l’espacement entre les
raidisseurs nous donne les paramètres de la cornière qui sont les suivants :
III.1.3 Section des poutres, espacement des poteaux et paramètres des goussets
La section III.1.1 nous donne la valeur du module de Young. Le moment d’inertie a été choisi
à l’annexe 2
- Le moment fléchissant de la poutre du système est compris entre celui de la poutrelle IPE
100 et IPE 120 (8,04 KNm < 12,34 KNm < 12,45 KNm) ; donc la poutrelle IPE 100 n’est
pas convenable pour le choix de la poutre du système
- La poutrelle de type IPE 100 peut être choisie comme poteaux du système, car en addition
avec les valeurs de la pression critique des poutres obliques, on obtient une valeur totale de
885,145×3 + 196,69 × 2 = 2994,815 > 2315 N/m2
La rampe d’accès devra permettre l’accès a un camion de largeur 2,25 m. Sa longueur doit être de 4
m pour qu’elle puisse accéder aux quais en période de crue comme en période d’étiage. Le tableau
III.5 ci-dessous donne les éléments de structure de la rampe d’accès.
Les dimensions des goussets ont été choisies ici pour qu’ils soient capable de supporter un
chargement de 410N/mm2. L’annexe 5 donne les valeurs de la base, la hauteur et l’épaisseur qui
sont respectivement 133 mm, 200 mm et 7,6 mm
L’annexe 8 donne les valeurs du diamètre de la section d’un câble d’acier en fonction de la
tension minimale à la rupture, la tension de sécurité et la masse du câble.
• La première, illustrée par le tableau III.10 nous donne la masse des éléments de structure
interne
• Le deuxième, illustrée par le tableau III.11, concerne la masse des équipements et des
éléments de surface.
• La troisième illustrée par le tableau III.12 donne la masse totale des cordons de soudure
réalisée.
Tableau III.10: Devis de masse de la coque d’un caisson et de ses éléments de raidissage
La masse des éléments en surface hormis celles dont nous avons conçue nous sera renseignée par la
fiche technique des différents fabricants.
L’évaluation de la masse du cordon de soudure, se fait au moyen d’un abaque qui prend en
entrée l’épaisseur du cordon et l’angle du chanfrein et donne en sortie la masse du cordon par
centimètre (cm) ; dont l’illustration est faite par la figure III.1 :
Tôle de pont
Les flèches en rouges, ont une direction verticale et représentent la pression de la charge de
conception. Les flèches en vert représentent la liaison d’encastrement qui ici est faite sur les
frontières de la plaque et sous la plaque au niveau des raidisseurs.
Figure III.4 : Mise en évidence des contraintes de Von-Mises dans la tôle de pont
Le déplacement maximal s’observe ici sur la tôle au niveau de la zone située entre les points
de contacts des raidisseurs. Sa valeur numérique qui est de 4,254×10-3 mm est négligeable ; ce qui
permet d’affirmer que l’assemblage a une bonne résistance à la flexion.
Tôle de muraille
Les flèches en rouges, ont une direction verticale et représentent la pression de la charge de
conception. Les flèches en violet sont celles représentant la pression de la charge du vent. Les flèches
en vert représentent la liaison d’encastrement qui ici est faite sur les frontières de la plaque et sous
la plaque au niveau des raidisseurs.
La figure III.8 montre que la contrainte de Von-Mises est maximale au niveau de la liaison
entre le raidisseur et la tôle. La contrainte de Von-Mises maximale est de σvM =0,00921 MPa. La
limite d’élasticité de la tôle de pont raidie est évaluée ici à Re = 250 MPa. Ainsi Re > σvM. Donc
l’assemblage est conforme avec un facteur de sécurité Cs =27 144 (III.5)
Le déplacement maximal s’observe ici sur la tôle au niveau de la zone située entre les points
de contacts des raidisseurs. Sa valeur numérique qui est de 3,689×10-4 mm est négligeable ; ce qui
permet d’affirmer que l’assemblage a une bonne résistance à la flexion.
La déformation maximale s’observe ici au niveau de la zone située aux points de contacts entre
la tôle et ses raidisseurs. Elle s’observe aussi sur la tôle au niveau de la zone située entre les points
de liaison des raidisseurs avec la tôle. Sa valeur numérique qui est de 1,908×10-7 est négligeable ; ce
qui permet d’affirmer que l’assemblage a une bonne résistance à la déformation.
Tôle de fond
Les flèches en rouges, ont une direction verticale et représentent la pression de la charge de
conception. Les flèches en violet sont celles représentant la poussée d’Archimède. Les flèches en
vert représentent la liaison d’encastrement qui ici est faite sur les bordures de la plaque.
La figure III.13 montre que la contrainte de Von-Mises est maximale au niveau de la liaison
entre le raidisseur et la tôle. La contrainte de Von-Mises maximale est de σvM =0,11 MPa. La limite
d’élasticité de la tôle de pont raidie est évaluée ici a Re = 250 MPa. Ainsi Re > σvM. Donc l’assemblage
est conforme avec un facteur de sécurité Cs =2272 (III.6)
Le déplacement maximal s’observe ici au niveau du centre de la tôle avec une valeur
numérique de 2,7×10-2 mm ; ce qui est relativement acceptable et qui peut nous permettre d’affirmer
que la structure a une bonne résistance à la flexion.
La déformation maximale s’observe ici au niveau du centre de la tôle avec une valeur
numérique de 3,047×10-5 mm ; ce qui est négligeable et permet d’affirmer que l’assemblage a une
bonne résistance à la déformation.
Les flèches en bleues, ont une direction verticale et représentent la pression de la charge de
conception. Les flèches en vert représentent la liaison d’encastrement qui ici est faite sur les bordures
de la plaque.
La figure III.16 montre que les zones de concentration de contraintes sont situées sur la poutre
supérieure qui ici est celle subissant la pression de la charge de conception. La contrainte de Von-
Mises maximale est de σvM =0,674 MPa. La limite d’élasticité de la tôle de pont-raidi est évaluée ici
a Re = 250 MPa. Ainsi Re > σvM. Donc l’assemblage est conforme avec un facteur de sécurité
Cs =369 (III.7)
Le déplacement maximal s’observe ici sur la poutre supérieure au niveau du centre des cadres
avec une valeur numérique de 4,01×10-3 mm ; ce qui est relativement acceptable et qui peut nous
permettre d’affirmer que la structure a une bonne résistance à la flexion.
La déformation maximale s’observe ici sur la poutre supérieure au niveau du centre des
cadres avec une valeur numérique de 2,67×10-6 ; ce qui est négligeable et permet d’affirmer que
l’assemblage a une bonne résistance à la déformation.
Figure III.20 : Condition de chargement du câble du treuil principal (à gauche) et de celui des
pylônes (à droite)
Figure III.21: Mise en évidence des contraintes de Von-Mises chargement du câble du treuil
principal (à gauche) et de celui des pylônes (à droite)
Le facteur de déformation calculé ici est de 0,016 soit 1,6×10-2 ; l’amplitude de déplacement
est de 18,44 mm. La contrainte maximale est observée sur la zone supérieure du poteau. Le
déplacement étant grand, le poteau ne peut résister au flambement et nécessite des supports au niveau
des zones où les contraintes sont fortes (déplacement positif).
Les flèches en rouges, ont une direction verticale et représentent la pression de la charge de
conception. Les flèches en vert représentent la liaison mobile qui ici est faite au point de contact
entre la structure métallique et la surface du quai. La deuxième liaison est faite au point de contact
entre la structure métallique de la rampe et le bac
Figure III.25 : Mise en évidence des contraintes de Von-Mises sur la rampe d’accès
Le déplacement maximal s’observe ici sur la poutre supérieure au niveau du centre des cadres
avec une valeur numérique de 3,10×10-2 mm ; ce qui est relativement acceptable et qui peut nous
permettre d’affirmer que la structure a une bonne résistance à la flexion
La déformation maximale s’observe ici est bien repartie sur l’ensemble de la structure avec
une valeur numérique de 6,2×10-6, ce qui est négligeable et permet d’affirmer que l’assemblage a
une bonne résistance à la déformation
Figure III.28 : Mise en évidence des efforts dans le système poutre-poteau tôle-raidisseur
La figure III.29 montre que les zones de concentration de contraintes sont bien reparties sur
l’ensemble de la tôle et de la poutre supérieure. La contrainte de Von-Mises maximale est de σvM
=4,34 MPa. La limite d’élasticité de la tôle de pont-raidi est évaluée ici à Re = 250 MPa. Ainsi Re >
σvM. Donc l’assemblage est conforme avec un facteur de sécurité Cs =57,6
La déformation maximale s’observe ici sur la tôle au niveau du centre des cadres avec une
valeur numérique de 1,36×10-5, ce qui est négligeable et permet d’affirmer que l’assemblage résiste
à la déformation.
Quant aux frais de transport (Ctrans) nous avons : Ctrans = 50 % du prix des matériaux
Ceci nous permet d’estimer finalement le cout des matériaux comme suit :
Pour notre bac, CMat = 2 250 F CFA/kg × 4 599 kg × 7 = 72 434 250 F CFA
Le coût de fabrication des sept caissons du bac additionné à celui des matériaux sera alors :
En supposant une précision de 10% on aura donc : CT11 = 107 564 860,75 F CFA (III.16)
Pour un pylône de 12 m de hauteur et de résistance 15 000 daN la masse totale est environ de 650
kg. Ainsi le cout du matériau nécessaire additionne à celui de la fabrication nous donne pour deux
pylônes :
CT12 = 2× (2 250 F CFA/kg × 650 kg + 35× (2 250 F CFA/kg × 650 kg) /100) (III.17)
Au finish, le cout de réalisation de la structure métallique du bac et de celle des pylônes est :
CT1 = 97 786 237,6 + 3 948 750 = 101 734 987,6 F CFA (III.19)
Ce chapitre nous a permis de présenter les différentes données obtenues à partir des formules
mathématiques et suivant les méthodologies adoptées dans le chapitre précédent. Les résultats des
analyses et vérifications ont également été présentés. Tous ces résultats ont été interprétés et les
conclusions quant à la résistance du bac de franchissement sont satisfaisantes. Il ressort que le coût
total estimatif de réalisation d’un pareil projet est de 250 309 955,84 FCFA.
Notre travail a été organisé en trois Chapitres. Au chapitre 1, nous avons présenté les
généralités sur les bacs de franchissements où le choix du bac a été fait, puis justifié ; et les études
techniques à réaliser avant le projet ont été données. Au chapitre 2, nous avons présenté les différents
outils utilisés pour l’étude et la méthodologie adoptée pour obtenir les résultats. Au chapitre 3, les
résultats obtenus ont été confirmés par analyse numérique, puis commentés et interprétés ; il s’en est
suivi un devis budgétaire.
Pour aller plus loin et rendre ce travail plus complet, les études suivantes peuvent être faites :
la conception d’un système modulaire démontable, ceci pour l’amélioration de la connexion entre
les caissons du bac. Une analyse de la durée de vie à la fatigue du bac permettra d’évaluer le temps
de service du bac et de mettre sur pied un plan de maintenance de la structure. Une analyse de
l’impact entre le bac et le quai permettra d’améliorer le choix du système de freinage du treuil et
d’évaluer l’endommagement de la tôle de plan incliné du caisson avant du bac à la suite du choc.
Une analyse de l’hydrodynamisme du bac permettra d’optimiser la forme de sa coque dans l’optique
de minimiser sa consommation en énergie. Une analyse de la flexion du bac permettra de connaitre
les répartitions de charges dangereuses sur la structure et le nombre maximal de caissons admissibles
assurant la condition de non flexion.
[2] Chantier Naval et Industriel du Cameroun, Ministère des Travaux Publics, « Projet de
réhabilitation des bacs de traversée du fleuve Sanaga à : Bifogo ‐ Ekone & Mengue Bibey par
Nanga Eboko », Cahier des clauses techniques particulières (CCTP) (partie métallique du bac)
[3] Process’s, Guide des techniques pour les industries des procédés, Conception des appareils sous
pression, http://processs.free.fr/Pages/VersionWeb.php?page=2210#:~:text=0%2C7 , [consulte le
22 Novembre 2022 à 7h06]
[5] ABS, « Steel Barges », Rules for building and classing, January 2022
[7] RICKY ANDERSSON, « Concept study for cost and weight reduction of a barge container
sized module », March 2018
[9] United Nations Office for Project Services, « Report on River Barge System Feasibility Study
Project, South Sudan », March 2018
[10] Sang-Rai Cho, Joonmo Choung, Chang-Min Oh, Kang-Su Lee, Jung-Yeo Kim, « Ultimate load
capacities of mooring bollards and hull foundation structures », Ocean Engineering, (2010)
[13] Cours RDM, « Flambement des poutres comprimées », Chapitre IX, 2012-2013
[16] Dean M. Steinke, Ryan S. Nicoll, Tony Thompson, Bruce Paterson, « Design Methodology and
Numerical Analysis of a Cable Ferry », ritish Columbia Ferry Services, Inc., 500-1321 Blanshard
Street, Victoria, BC, Canada
[17] https://bougna.net/2019/03/18/routes/zones-rurales-les-mairies-du-cameroun-face-au-casse-
tete-des-bacs-de-franchissement/, [consulté le 06 Novembre 2022 à 16h45]
[18] https://actucameroun.com/2017/01/10/cameroun-traversee-du-fleuve-sanaga-a-batchinga-le-
calvaire-continue/, [consulté le 06 Novembre 2022 à 16h51]
[19] https://btpafrique.fr/2021/06/30/cameroun-un-nouveau-bac-fonctionnel-plus-performant-pour-
la-traversee-du-fleuve-nyong-dans-la-commune-de-malombo-dans-le-nyong-et-kelle-region-du-
centre/, [consulté le 06 Novembre 2022 à 16h56]
[20] https://www.lavoixdupaysan.net/cameroun-ntui-bac-de-nouveau-fonctionnel-fleuve-sanaga-a-
nachtigal/, [consulté le 06 Novembre 2022 à 16h56]
300 11,4
400 15,2
500 19
Shear
Bend
Bend
Twist
Tensile
Tensile/Press.
Shear
Bend
Tensile/Press.
Shear