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République du Cameroun Republic of Cameroon

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland


**** ****
Ministère de l’Enseignement Supérieur Ministry of Higher Education
**** ****
Université de Maroua The University of Maroua
**** ****
Faculté des Mines et des Industries Faculty of Mines and Petroleum
Pétrolières Industries
**** ****
Département de Génie Mécanique Department of Mechanical Petroleum
Pétrolier et Gazier and Gas Engineering
**** ****
B.P. 08 Kaélé
Tél : +237 665417855
Email :fmip.uma@gmail.com

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION


DU DIPLOME D’INGENIEUR DE CONCEPTION
OPTION : PRODUCTION PETROLIERE ET GAZIERE

ANALYSE DES DOMMAGES DES FORMATIONS


ET DES PARAMETRES DE RESTAURATION DE
LA PRODUCTION DANS LES PUITS A GAZ :
CAS DU PUITS 45 DU CHAMP PETROLIER
OFFSHORE DE LA MER DU NORD.

PRESENTE PAR

OWONO OBAME Paul Calvin


Matricule : 16A399IM

ENCADREUR ACADEMIQUE
Dr KARGA TAPSIA Lionel
Chargé de cours à la Faculté des
Mines et des Industries de l’Université
de Maroua.

Année Académique : 2020/2021


République du Cameroun Republic of Cameroon
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
**** ****
Ministère de l’Enseignement Supérieur Ministry of Higher Education
**** ****
Université de Maroua The University of Maroua
**** ****
Faculté des Mines et des Industries Faculty of Mines and Petroleum
Pétrolières Industries
**** ****
Département de Génie Mécanique Department of Mechanical Petroleum
Pétrolier et Gazier and Gas Engineering
**** ****
B.P. 08 Kaélé
Tél : +237 665417855
Email :
fmip.uma@gmail.com

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION


DU DIPLOME D’INGENIEUR DE CONCEPTION
OPTION : PRODUCTION PETROLIERE ET GAZIERE

ANALYSE DES DOMMAGES DES FORMATIONS


ET DES PARAMETRES DE RESTAURATION DE
LA PRODUCTION DANS LES PUITS A GAZ :
CAS DU PUITS 45 DU CHAMP PETROLIER
OFFSHORE DE LA MER DU NORD.

PRESENTE PAR

OWONO OBAME Paul Calvin


Matricule : 16A399IM

Année Académique : 2020/2021


DEDICACE

Ma très chère famille OBAME

I
REMERCIEMENTS
Je tiens tout d’abord à remercier en premier lieu Dieu tout puissant, de m’avoir donné le
souffle de vie, le courage, la patience et la volonté afin d’achever cette formation par la
finalisation de ce travail.

Mes vifs remerciements vont directement au Pr. LOURA Benoit ; Doyen de la Faculté
des Mines et des Industries Pétrolières pour son leadership, son dynamisme, ainsi que les
moyens mis à notre disposition pour la réussite de nos études.

Un grand merci au Pr. KOL Guy Richard, Chef de département de Génie Mécanique
Pétrolier et Gazier, pour sa vision claire de notre formation, sa disponibilité, son dévouement
et sa générosité à nous encadrer et à nous fournir une formation de qualité.

Un grand merci au Dr. KARGA TAPSIA Lionel, mon encadreur académique pour ses
connaissances, son expertise, sa méthodologie, sa rigueur, ses conseils et sa disponibilité afin
de produire un travail de qualité.

Mes remerciements vont également au personnel administratif et enseignant de la


Faculté des Mines et des Industries Pétrolières en général et du département de Génie
Mécanique Pétrolier et Gazier en particulier pour leurs qualités pédagogiques, leurs
enseignements de qualité, leur encadrement rigoureux et leur disponibilité.

Un grand merci au jury qui a siégé, présidé, examiné et approuvé la pertinence de ce


travail.

Je tiens également remercie mes camarades de classes pour leur aide et collaboration.

Mes remerciements vont également à toute ma grande famille OBAME qui m’a
soutenu et encouragé et à tous ceux qui de prêt ou de loin ont œuvré pour la réalisation de ce
travail.

II
RESUME
Dans ce travail, nous effectuons une étude préventive et curative des phénomènes qui
réduisent la perméabilité des formations aux abords des puits et qui entrainent ainsi le baisse de
la productivité des puits. Ces derniers portent le nom « d’endommagement » avec des causes
diverses (mécaniques, chimiques, biologiques, thermiques). C’est un problème très crucial qui
porte atteinte à l’optimisation de la production des puits. Ainsi, nous donnons les mécanismes
des procédés préventifs et curatifs de forage, de complétion et de production en général. Puis
en particulier nous prenons un cas pratique du puits 45 du champ pétrolifère off-shore de
seagull. C’est un puits de gaz qui débute la production avec un débit moyen de Qg = 25,849
Mscf/d. Mais au bout d’un certain temps de production, le débit chute brusquement et passe à
Qg = 4 Mscf/d. Deux analyses par des essais puits sont faites. Après détection de
l’endommagement et traitement à l’acide, une analyse nodale est ainsi faite afin de déterminer
les paramètres de restauration de débit de production et le point de bon fonctionnement du puits
pour une exploitation maximale du gaz. Ainsi, nous obtenons un bon fonctionnement pour une
pression nodale P = 1100 psi et une pression de fond de puits Pwf = 4399 psi ; pour une pression
de réservoir PR = 4400 psi. Une étude économique menée nous donne une perte totale de
356 103 666, 30048 francs CFA pendant le temps d’arrêt de production du puits. Ainsi, après
analyse nodale la configuration la plus optimale est celle avec un débit de 37,1204 Mmscf/d,
soit un gain possible de 52 122 312,6968 francs CFA par jour.

Mots clés : Endommagements, Prévention, Traitement, Analyse nodale.

III
ABSTRACT
In this work, we carry out a study preventive and curative phenomena which reduce the
permeability of the formations to the accesses of the wells and which drift drops it thus
productivity of the wells. The latter bear the name "of damage" with various causes
(mechanical, chemical, biological, thermal). It is a very crucial problem which undermines the
optimization of the production of the wells. Thus, we give the mechanisms of the preventive
and curative processes of drilling, completion and production in general. Then in particular we
take a practical case of well 45 of the offshore oil rig oil field of SEAGULL in the North Sea.
It is a gas well which begin the production with a medium flow from Qg = 25,849 Mscf/d. But
at the end of a certain time of production, the flow fall abruptly and pass to Qg = 4 Mscf/d. Two
analysis by well tests are made. After detection of damages and washing the acid, a nodal
analysis is thus made in order to determine the parameters of production flow restoration and
the point of correct operation of the well for a maximum exploitation of gas. Thus, we obtain a
correct operation for a nodal pressure P = 1100 psi and a basic pressure of well Pwf = 4399 psi;
for a pressure of tank PR = 4400 psi. An undertaken economic survey gives us a total loss of
356 103 666, 30048 francs CFA during the downtime of production of the well.Thus, after
nodal analysis the most optimal configuration is that with a flow of 37,1204 Mmscf/d, that is
to say a possible profit of 52 122 312,6968 francs CFA per day.

Key words: Damage, Prevention, Treatment, Nodal analysis.

IV
LISTE DES FIGURES
Figure I.1: Endommagement mécanique de la formation par cassage et décrassage……..…..5
Figure I.2: Endommagement mécanique de la formation par entrainement externe des
solides……………………………………………………………………………………..…..6

Figure I.3: Endommagement chimique de la formation…………………………………. …..7


Figure I.4 : Formation normale………………………………………………………….…….8
Figure I.5: Endommagement biologique de la formation par les bactéries…………….…… ..8

Figure I.6 : Exemple d’un endommagement………………..………………………………...10


Figure I.7: Quelques échantillons des formations…………………………………………….12

Figure I.8: Diagramme de stabilisation de foration……………………………………..……13


Figure I.9 : Gradient de pression avec la profondeur…………………………………………14
Figure I.10: Arbre de décision pour le choix des méthodes de stimulation………...………..16
Figure II.1 : Organigramme du procédé du fall off test………………………………………22

Figure II.2 : Organigramme du procédé du Test de délivabilité conventionnelle……………23


Figure II. 3 : Organigramme du procédé de l’analyse nodale…………………………….…..25

Figure III.1: Graphe de la production du gaz avant l’endommagement……………………...29


Figure III.2: IPR avant l’endommagement…………………………………………………...30
Figure III.3: Evolution de la pression active durant l’historique…………….……………….31

Figure III.4: Evolution de la pression active durant l’historique………………………….….32


Figure III.5: VLP du puits……………………………………………………………...…….33

Figure III.6: Analyse nodale…………………………………………………………………34


Figure III.7: Evolution des débits de gaz et des pressions en fonction du temps après le test de
délivabilité…………………………………………………………………………………….36

Figure III.8: Historique générale de production du puits……….………………………………..40

V
LISTE DES TABLEAUX
Tableau II.1: Données puits……………..……………………………………………………18

Tableau II.2 : Données de production………………………………………..……………….19

Tableau III.1 : Résultats numériques d’analyse nodale………..……………………………..35

Tableau III.2 : Résultats des pertes économiques…………………………………………….37

Tableau III.3: Résultats des gains économiques possibles en fonction la configuration du


puits…………………………………………………………………………………………...38

VI
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS
Build-up : Remontée de pression.

C : Coefficient de performance du puits

D : Débit pendant le skin.

Downhole : Intérieur du trou de forage.

IPM : Integrated Production Modelling (c’est la modélisation de la production intégré).

IPR : Reservoir Inflow Performance (la capacité du réservoir à fournir les fluides).

∆m : Variation de débit massique

∆P : Variation de pression

II : Indice d’Injectivité

K : Perméabilité absolue

Oil-wet : Mouillabilité à l’huile.

Pa : Pression active

PTA : Pressure Transient analysis (analyse de déplacement de pression)

Pr : Pression du réservoir

PVT: Vertical Lift Performance, c’est la capacité d’un puits à faire parvenir les hydrocarbures
en surface.

Pwf : Pression de fond du puits

Qg : Débit de gaz

re : Rayon de drainage.

rw : Rayon du puits.

SC : Skin sectoriel

St : Skin total

T : Torque (force nécessaire pour forer)

VII
T : Température

µ : Viscosité dynamique

VLP : Pression Volume Température.

Workover : Opération d’intervention dans le puits.

Water-wet : Mouillabilité à l’eau.

Wireline : Câbles utilisés pour faire descendre un ou remonter un équipement du puits.

Wormhole : Chemin préférentiel de l’acide.

Z : Facteur volumétrique de formation de gaz

VIII
TABLE DES MATIERES

DEDICACE ........................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ............................................................................................................. II
RESUME ............................................................................................................................. III
ABSTRACT ........................................................................................................................ IV
AVANT-PROPOS............................................................................................................. XIV
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................1
CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE ........................................................................3
I.1 Réservoirs .........................................................................................................................3
I.1.1 Réservoirs gréseux .........................................................................................................3
I.1.2 Réservoirs carbonatés .....................................................................................................3
I.2 Mécanismes de dommage des formations ..........................................................................3
I.2.1 Endommagements mécaniques .......................................................................................4
I.2.2 Le mécanisme chimique : ...............................................................................................6
I.2.3 Dommages biologiques ..................................................................................................8
I.2.4 Dommages thermiques ...................................................................................................9
I.2.5 Les indicateurs et les effets d’endommagement ..............................................................9
I.3 Méthodes de prévention des dommages ........................................................................... 10
I.3.1 Méthodes d’essai en laboratoire .................................................................................... 11
I.3.2 Méthodes in-situ ........................................................................................................... 12
I.3.3 Importance de la prévention et la minimisation de l’endommagement .......................... 14
I.4 Méthodes d’analyse des dommages ................................................................................. 15
I.4.1 Diagraphies .................................................................................................................. 15
I.4.2 Essai puits: fall off test ................................................................................................. 15
I.5 Méthodes de remédiation des dommages .........................................................................15
I.5.1 Fracturation hydraulique ............................................................................................... 15
I.5.2 Acidification................................................................................................................. 15
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES.....................................................................18
II.1 Présentation du puits 45 ................................................................................................. 18
II.2 Analyse du puits............................................................................................................. 21
II.2.1 Essai puits ................................................................................................................... 21
II.2.1.1 Fall off test ............................................................................................................... 22
II.2.1.2 « TEST DE DELIVABILITE CONVENTIONNELLE » .......................................... 23
II.3 Remédiation ................................................................................................................... 24
IX
II.4.1 Le logiciel PROSPER ................................................................................................. 24
II.4.2 Equations .................................................................................................................... 26
II.5 Etude économique : ........................................................................................................27
CHAPITRE III : RESUTATS ET DISCUSSIONS .............................................................. 29
III.1 Analyse du puits ........................................................................................................... 29
III.1.1 Analyse de la production avant l’endommagement ..................................................... 29
III.1.2 IPR (pendant l’endommagement) ............................................................................... 30
III.1.3 Fall off test................................................................................................................. 31
III.1.4 Essai de délivabilité conventionnelle .......................................................................... 32
III.2 Analyse Nodale ............................................................................................................ 33
III.3 Etude économique ........................................................................................................37
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 42
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES............................................................................... 43
ANNEXE: Données puits .....................................................................................................44

X
AVANT-PROPOS

I. PRESENTATION DE LA FACULTE DES MINES ET DES INDUSTRIES


PETROLIERES (FMIP)
La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières (FMIP) a été́ créée par
le Décret N° 2017/349 du 06 Juillet 2017.

TITRE I : DES DISPOSITIONS GENERALES


Article 1 : (1) La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières abrégé « FIMIP », est un
établissement de l’Université de Maroua à vocation scientifique, technologique et technique.
(2) Elle est placée sous l’autorité du Recteur de l’Université de Maroua.
(3) La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières travaille en étroite
collaboration avec le secteur privé et le monde socioprofessionnel.

Article 2 : (1) La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières a pour objectif général :
- l’enseignement scientifique et la recherche technique et technologique dans le
domaine des industries extractives ;
- la promotion de la science, de la technologie, de la culture et de l’éthique
professionnelle ;
- de concourir à l’appui au développement et à la promotion sociale et culturelle.
(2) A cet effet, elle a pour mission :
- le développement de la connaissance, le savoir-faire et l’éthique dans les divers
domaines de l’Industrie extractive ;
- la recherche fondamentale et appliquée dans les divers domaines de l’Industrie
extractive ;
- la participation au développement socio-économique local, national, sous régional
et international.
(3) A ce titre, la Faculté des Mines et des Industries Pétrolières :
- Procède à la formation scientifique et technique initiale et continue, dans les
divers domaines de l’Industrie extractive.
- Prépare les étudiants aux métiers liés à l’Industrie extractive et connexe.
(4) La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières doit mobiliser les ressources
nécessaires à l’accomplissement de sa mission.

Article 3 : Dans le cadre de l’appui au développement, la Faculté des Mines et des Industries
Pétrolières produit des services en vue du développement socio-économique de la nation. Elle
publie également et procède à la diffusion de l’information et de la documentation scientifiques,
développe les parcs technologiques, renouvelle et étend les stratégies, les centres de
documentation et d’information, ainsi que les banques de données.

Article 4 : La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières développe la coopération


bilatérale ou multilatérale avec d’autres institutions nationales ou étrangères, conformément à
la législation en vigueur.

XI
TITRE II- DE L’ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT
Article 5 : La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières est dotée d’une structure
académique et d’une structure administrative.
Article 6 : (1) La structure académique de la Faculté des Mines et des Industries Pétrolières
comporte les Départements, les Centres de Recherche et les Laboratoires.
(2) Les attributions des Chefs de Département sont définies dans l’article 110 du
décret n°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et académique des
Universités.
Article 7 : La structure administrative de la Faculté comporte
- une Assemblée de Faculté ;
- un Conseil de Faculté ;
- un Doyen ;
- des Services administratifs et financiers de la Faculté.

SECTION I : L’ASSEMBLEE DE FACULTE


Article 8 : L’Assemblée générale émet un avis sur toute question ou matière intéressant la vie
de la Faculté.
Elle se réunit en session ordinaire, deux (2) fois par an. Elle peut se réunir en session
extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié de ses membres.

SECTION II : LE CONSEIL DE FACULTE


Article 9 : a- Le conseil de faculté donne son avis préalable au recrutement, à la promotion et
à l’avancement des membres du corps enseignant de la Faculté.
b- Le conseil est consulté ou émet des avis en ce qui concerne :
- Les problèmes de la recherche ;
- Toutes les questions qui lui sont soumises par le Recteur, le Doyen ou
l’un des membres ;
- Les créations d’enseignements, des Départements, des Laboratoires
et des Centres spécialisés d’enseignement et de recherche ;
- Le régime, l’organisation et le programme des études.
c- Le conseil examine le projet de budget de la Faculté préparé par le Doyen.
d- Le conseil peut émettre des avis sur toutes matières relatives à la vie et aux
intérêts de la Faculté.
e- Le conseil connait des infractions disciplinaires commises par les étudiants ;
dans ce cas, il siège dans la composition suivante :
- Le Doyen ;
- Le Vice-Doyen ou un Vice-Doyen désigné par le Doyen ;
- Trois Professeurs de rang magistral ;
- Et deux représentants des étudiants.
f- Le conseil se réunit en session ordinaire deux fois par an. Il peut se réunir en
session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié de ses membres.

XII
Article 10 : Le Conseil de Faculté comprend les membres suivants :
- Le Doyen, Président ;
- Les Chefs de Départements ;
- Les professeurs, les maitres de conférences ;
- Deux (2) représentants des chargés de cours ;
- Et deux (2) représentants des assistants élus pour trois (3) ans renouvelables par leurs
pères.

SECTION III : LE DOYEN DE LA FACULTE


Article 11 : La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières est placée sous l’autorité d’un
Doyen nommé par décret.
Le Doyen de La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières relève hiérarchiquement du
Recteur de l’Université de Maroua. Il est assisté de trois (3) Vices-Doyens :
- Le Vice-Doyen chargé de la programmation et du suivi des activités académiques ;
- Le Vice-Doyen chargé de la scolarité, des statistiques et du suivi des étudiants ;
- Le Vice-Doyen chargé de la recherche, de la coopération et des stages.

Article 12 : (1) Le Doyen est chargé de la direction et de la coordination de l’ensemble des


services de la Faculté et la représentation de celle-ci auprès du Recteur.
A cet effet :
- Il en assume la police générale ;
- Il représente le Corps enseignant de la Faculté en toute circonstance ;
- Il convoque et préside le conseil et l’Assemblée de Faculté ;
- Il est ordonnateur délégué du budget
(2) Relève du Doyen :
- la bibliothèque de la Faculté ;
- La cellule informatique ;
- le centre de reproduction.

Article 13 : Les Vices-Doyens assistent le Doyen dans l’accomplissement de sa mission, en


particulier dans les domaines académique, scientifique, de recherche et de coopération.

Article 14 : Les Chefs de Départements assistent le Doyen dans la gestion académique,


scientifique et technique de la Faculté.

SECTION IV : DES SERVICES ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS DE LA


FACULTE
Article 15 : La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières comprend :
- Une Division des Affaires Administratives et financières ;
- La Division de la recherche, coopération et des stages.

XIII
DE LA DIVISION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
Article 16 : Placé sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division des Affaires
Administratives et Financières assure le fonctionnement administratif et financier ainsi que la
gestion des activités culturelles de la Faculté. A cet effet :
- Elle veille à la bonne gestion administrative de tous les personnels ;
- Elle veille à la préparation et à l’exécution du budget de la Faculté ;
- Elle assure les conditions matérielles permettant le meilleur développement culturel et
sportif des étudiants, enseignants que des personnels administratifs de la Faculté.

Article 17 : Le Chef de Division des Affaires Administratives et Financières assure le


secrétariat du Conseil de Faculté et de l’Assemblée de la Faculté. Sont directement rattachés à
la Division des Affaires Administratives et Financières :
- Le Bureau du courrier et de la liaison ;
- Les Archives de le Faculté.

Article 18 : La Division Administrative et Financière comprend :


- Le Service de l’Administration Générale et du personnel ;
- Le Service de la maintenance et du Matériel.
- Le Service du contrôle des recettes et de la comptabilité matière.

VICE-DOYEN CHARGE DE LA PROGRAMMATION ET DU SUIVI DES


ACTIVITES ACADEMIQUES
Article 19 : Il est responsable :
- De la coordination des activités des Départements relevant de son autorité ;
- De l’exécution des programmes d’enseignement ;
- De la régularité et de la ponctualité des prestations pédagogiques ;
Placé sous l’autorité du Vice-Doyen :
- Le Service de la programmation et du suivi des activités académiques ;
- Le Service de la formation continu et à distance.

VICE-DOYEN CHARGE DE LA SCOLARITE DES STATISTIQUES ET


DU SUIVI DES ETUDIANTS
Article 20 : Il est responsable :
- De la coordination des activités de la scolarité et des statistiques.
- Du suivi des Diplômes.
Placé sous l’autorité du Vice-Doyen :
- Le Service de la Scolarité et des Statistiques ;
- Le Service des Diplômes.

VICE-DOYEN CHARGE DE LA RECHERCHE, COOPERATION ET DES STAGES


Article 21 : Il est responsable :
- De la coordination des activités de recherche ;
- De la coordination des activités de coopération ;

XIV
- De la recherche des stages
Placé sous l’autorité du Vice-Doyen :
- La Division de la recherche, coopération et des stages
- Le Service des stages ;
- Le Service de la Recherche, de l’Appui au Développement et de la Coopération.

TITRE III- DE L’ORGANISATION DES DEPARTEMENTS


Article 22 : Placé sous l’autorité des Départements, les Chefs de Départements, qui assistent
le Doyen dans la gestion académique, scientifique et technique de la Faculté.

Article 23 : Les Départements de la Faculté des Mines et Industries Pétrolières sont :


- Département d’Exploration Minière, Pétrolière, Gazière et Ressources en Eaux
(DXMPE)
- Département de Génie Mécanique Pétrolier et Gazier (DGMPG)
- Département d’Ingénierie Minière et Traitement des minerais (DIMTM)
- Département de Raffinage et Pétrochimie (DRPC)
- Département de Sécurité Industrielle, Qualité et Environnement (DSQE)
- Département d’Economie, Gestion et Législation Minière, Pétrolière et de Gazière
(DEGLM)
- Département de Sciences Fondamentales (DSF)

II. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL


La station-service total d’Essos Yaoundé
1. Localisation
C’est une petite station-service prêt du camp Sonel à ESSOS. Elle a une superficie de quelques
m2. Elle sous la direction de madame Embolo Ndjana Nicole Epse Bayemi ; chef de piste et
gérante de station.

2. Organisation
Elle est composée comme suit :

• Une gérante (chef de station)


• Une caissière
• Quatre pompistes
• Un mécanicien pour des services de vidange automobile

3. Description du site :
• Deux postes de pompages
• Un dépôt de gaz
• Un garage pour la vidange
• Un bureau administratif.

XV
4. Fonctions :
Cette station-service a pour missions de :

 Ravitailler les populations de Yaoundé et ses environs en ressources d’hydrocarbure


(carburant et gaz domestique)
 La maintenance des moteurs automobiles

XVI
INTRODUCTION GENERALE
Les dommages à la formation peuvent être définis comme la réduction de la perméabilité
initiale de la roche réservoir à proximité du puits de forage. Le potentiel de réduction
(endommagement) de la perméabilité de la formation à proximité du puits de forage change dès
que le trépan de forage pénètre dans la formation jusqu’à ce que les puits soient abandonnés[1].

A partir du moment où le trépan de forage pénètre dans la zone payante jusqu’à la mise en
production du puits (complétion, workover), la zone est soumise à des fluides de puits (fluides
de forage, fluides de complétion) qui pourraient nuire à la productivité future du puits [2].

En général, les réservoirs de puits de pétrole et de gaz sont pénétrés à l’aide de fluides de
puits tels que les boues de forage et les fluides de complétion. La présence des solides, de boue,
des produits chimiques et des polymères dans la formation influence la saturation en liquide
dans l’espace interstitiel. La réponse entre les particules fines de la formation et/ou la saumure
du réservoir contradictoire avec les fines de boues et les filtrats déplacés ou les produits
chimiques (tensioactifs, polymères) entraine une diminution de la porosité et de la perméabilité
d’origine de la formation. La formation peut être endommagée de différentes manières ;
Physiquement, thermiquement, biologiquement ou chimiquement [1]. Les solides des boues de
forage obstruant les canaux des pores, les blocs d’eau, blocs d’émulsion et blocs de gaz, le
rétrécissement des vaisseaux en raison de l’adsorption des polymères, la combustion in-situ…

Synthétiquement, la formation peut être endommagée par la réponse du filtrat et la substance


poreuse et/ou et ou les matériaux du réseau. Le gonflement et la dispersion des boues et les
précipitations par la réponse entre le filtrat de boue et la teneur des pores en sel. Le problème
qui se pose ici est celui de la restauration du débit de production du puits 45. Ainsi, comment
palier à ce problème d’endommagements et restaurer la production du puits ?

Avec un objectif principal qui est de restaurer la production du puits 45 afin de poursuivre la
production. Pour se faire, nous nous fixons pour objectifs spécifiques ; de diagnostiquer le fond
du puits afin d’identifier les causes des dommages des formations ; analyser l’impact des
dommages sur le puits ; préconiser des solutions pour limiter et traiter les dommages des
formations et en fin faire une analyse nodale pour déterminer le point de fonctionnement de ce
dernier et faire une analyse économique.

L’étude présentée dans ce document comporte trois (03) chapitres. Le chapitre 1 qui présente
le cadre théorique et la revue de littérature, nous permet de mieux comprendre les concepts

1
d’endommagement des formations de puits. Le chapitre 2 qui présente les matériels et méthodes
utilisés pour réaliser ce travail. Le chapitre 3 quant à lui présente les résultats et discutions de
ces derniers obtenus par des simulations numériques. Nous clôturons en fin cette étude par une
brève conclusion générale et des perspectives futures.

2
CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE

Les dommages de formation sont une condition généralement provoquée par des fluides de
puits utilisés pendant les opérations de forage, de complétion et de workover. Ils altèrent la
perméabilité des roches réservoirs, réduisant de ce fait la productivité normale des réservoirs.
Les dommages de formation peuvent compromettre les opérations de forage et de production ,
qui ont directement un impact sur la viabilité économique du réservoir. Bien que la sévérité des
dommages de formation puisse changer d'un puits à un autre, n'importe quelle réduction de
potentiel de rétablissement est non désirée. De l'opération initiale de forage et la complétion du
puits jusqu’à l'épuisement du réservoir par production, les effets des dommages de formation
peuvent négativement affecter la récupération de pétrole et de gaz [1].

I.1 Réservoirs
Un réservoir est une formation géologique poreuse et perméable, renfermant une
accumulation naturelle d’hydrocarbures. Les principales roches réservoirs sont constituées de
grès et / ou de carbonates [9].

I.1.1 Réservoirs gréseux


Ils sont formés des grains de quartz (SiO2). Si les grains sont libres, il s’agit des sables. Si les
grains sont cimentés entre eux, il s’agit des grès. Il existe aussi des grès argileux et des grès
carbonatés [9].

I.1.2 Réservoirs carbonatés


Ils sont constitués de calcaire (CO3Ca) et / ou de dolomie (CO3 Mg). Ces derniers sont
d’origine variée [9] :

 Détritiques : formés des débris (grains de calcaire, coquilles, etc.) ;


 Constuites : du type récif ;
 Chimiques : formé par précipitation de bicarbonate et ayant pour origine les boues
marines.

I.2 Mécanismes de dommage des formations


Les quatre principaux mécanismes des dommages de formation sont : mécaniques,
chimiques, biologiques et thermiques. Ils peuvent être divisés en plus petites catégories

3
I.2.1 Endommagements mécaniques
L’endommagement qui induit une réduction de perméabilité en raison de l'interaction directe
et non chimique entre l'équipement ou des fluides et la formation est désigné sous le nom
de « dommages mécaniques ». Les exemples incluent :

 la migration de fines peut-être le mécanisme le plus commun, qui se rapporte au


mouvement des particules à grain fin de quartz ou d'argile dans le système de pore
en raison du taux de cisaillement élevé des fluides.
 Entraînement externe des solides : quand les particules solides présents dans les
fluides entrent dans la roche et bouchent les pores de la formation.
 Le piégeage et blocage : quand les fluides autour du puits entrent en contact avec
une formation et causent une réduction de saturation de l'eau.
 Le cassage et décrassage : quand le trépan ou la tige de forage tournant endommage
la formation.
 Les dommages perforation : quand les explosions provoquées par la charge du
pistolet de perforation fracturent les grains de la roche en grains plus fins.

La migration des particules fines se produit principalement dans les formations clastiques
parce qu'elles ont une teneur élevée en matériaux transportables dans la roche. Les mesures
réparatrices de migration commune des particules fines de terrain incluent la réduction des taux
de production, l’augmentation de la surface d'écoulement en ajoutant des perforations ou en
employant des complétions en open Hole. Les ingénieurs peuvent également injecter les
stabilisateurs chimiques qui adhèrent à la surface des particules fines et réduisent leur mobilité
pour atténuer les effets de la migration [1]

4
Figure I.1: Endommagement mécanique de la formation par
cassage et décrassage [2]
(a) Représente une formation normale sans endommagement et (b) représente une formation
endommagée suite à un broyage de la roche par le trépan.

Cette figure I.1 présente une formation qui a été endommagée par le broyage du trépan. (a)
la formation est encore en bonne état avant le forage, mais par la suite au moment du forage,
elle sera broyée et fracturée par le trépan. (b) est l’image de la même formation après le passage
du trépan. Nous pouvons ainsi observer une fracturation de la roche sur cette dernière. Cette
roche a donc déjà subi des dommages et peut constituer une limite à la stabilité de la formation.

VV
5

KJHFGFUJGY
Vitesse élevée ( ˃ 1O cm/minute)

Injection
d’eau

Particules fines
Produit de filtration externe Produit de filtration interne d <14%
d ˃ 33% 33% ˃ d ˃14%

Figure I.2: Endommagement mécanique de la formation par entrainement externe


des solides [2]

La figure I.2 présente un exemple d’endommagement par invasion des particules solides dans
les pores de la formation lors de la récupération secondaire par injection d’eau. La première
VV
barrière est constituée par les particules de diamètre d ˃ 0,33cm, la seconde barrière par des
particules de diamètre 0,33˃ d ˃ 0,14 cm et en fin des particules fines d < 0,14 cm. Toutes ces
différentes barrières empêchent le déplacement des hydrocarbures vers le puits.
KJHFGFUJGY
I.2.2 Le mécanisme chimique :
VV
Les interactions entre les fluides aux abords du puits sont défavorables et altèrent
mouillabilité. Un mécanisme chimique commun de dommages est un gonflement d'argile, dans
lequel des matériaux hydrophiles dans la formation, telle que le smectite réactif et les argiles
KJHFGF
mélangés de couche, sont hydratés et augmentent en agissant l'un sur l'autre avec une forte ou
UJGY
faible salinité de l'eau. Ce gonflement peut sévèrement réduire la perméabilité quand l'argile
raye les gorges des pores d'une formation. Dans les formations où ce potentiel
VV existe, les
ingénieurs utilisent les fluides de forage de haute salinité ou ajoutent des glycols et d'autres
VV
VV inhibiteurs chimiques pour maintenir et empêcher les argiles réactifs de devenir hydratés [1].

KJHFGFUJGY
La défloculation d'argile, un autre mécanisme chimique de dommages qui résulte des
VV
changements rapides du pH ou de salinité. Les particules d'argile peuvent changer d'un état
KJHFGFUJGY KJHFGFUJGY
floculé, une condition dans laquelle les argiles, les polymères ou les petites particules chargées

6
KJHFGFUJGY
s’attachent à une autre pour former une structure fragile ; puis défloculent quand les forces
électrostatiques tenant les surfaces de différentes particules d'argile sont perturbées. La
défloculation peut être empêchée en évitant la cationisation et les chocs de pH. [1]

La dissolution de la formation se produit dans les formations contenant les composants qui
sont solubles dans les fluides d'eau-base. Cette condition peut mener à un effondrement du mur
de puits. Si l'opérateur emploie des fluides d’huile-base ou des fluides fortement prohibitifs
d'eau-base, la dissolution de la formation peut être évitée. Les incompatibilités entre les fluides
introduits et les fluides natifs du réservoir peuvent mener à la création des émulsions et des
cambouis qui bouchent les pores de la formation et altèrent la perméabilité. Les solides
introduits dans les fluides de forage et de complétion peuvent également être chimiquement
incompatibles avec des fluides du réservoir. Le changement de mouillabilité est un autre souci
principal de dommages de formation. Beaucoup d'additifs communs, tels que des inhibiteurs de
corrosion, peuvent envahir la région proche du puits et induire un changement de mouillabilité
à l’eau aux conditions de mouillabilité à l’huile. La perméabilité de la formation à l'eau
augmente tandis que la perméabilité à huile est réduite. Le résultat est une augmentation
fâcheuse de l'eau produite de formation et d'une diminution du rapport huile/eau. Des états de
mouillabilité sont typiquement commandés par l'addition des agents tensio-actifs et des
dissolvants aux fluides de forage. [1]

Figure I.3: Endommagement chimique de la formation [2]

7
a, b, c et d représentent différents cas de figure des formations endommagées par des produits
chimiques. Les trous qui sont observables résultent de l’action des produits chimiques qui
dissolvent certains éléments constituant la roche. Toutes ces différentes roches possèdent
actuellement des propriétés physico-chimiques différentes de celles à l’origine.

I.2.3 Dommages biologiques


Les dommages biologiques des formations peuvent se produire quand des bactéries et les
nutriments sont présents dans la formation. La contamination bactérienne est la plus associée
aux opérations d'injection de l'eau, telles que des stimulations de fracturation hydraulique, mais
peut également se produire en forant avec des fluides à base d'eau. Des mécanismes biologiques
de dommages peuvent être divisés en trois catégories principales : bouchage, corrosion et
toxicité. Les polymères sécrétés par des bactéries peuvent être adsorbés sur la surface des pores
dans la formation et par la suite les boucher. Quelques bactéries induisent les réactions
d’hydrogéno-réduction qui peuvent causer la corrosion, la piqûre de corrosion et la rupture du
down Hole et de l'équipement de surface. Les bactéries réduisent des sulfates dans l'eau de la
formation ou d'injection et créent le gaz de sulfure d'hydrogène [H2S]. Des biocides ou les
extracteurs de l'oxygène peuvent être ajoutés au forage et aux fluides hydrauliques de rupture
pour empêcher des dommages bactériens [1].

Figure I.4: Formation normale [2] Figure I.5: Endommagement biologique de


la formation par les bactéries [2]

La figure I.4 représente une formation normale non endommagée, mais qui après un bon bout
de temps va subir une action biologique des microorganismes. La figure I.5 représente la même

8
formation ayant déjà été endommagée par l’action des microorganismes après un certain temps.
Cette action a ainsi entrainé une modification de la porosité et de la perméabilité que possédait
cette formation à l’origine.

I.2.4 Dommages thermiques


Les mécanismes thermiques de dommages se produisent dans des opérations à hautes
températures, telles que l'injection de vapeur et la combustion in-situ. La dégradation thermique
des composés d'huile et de roche qui contiennent le sulfate, à des températures au-dessus de
200°C [390°F], peut produire les sous-produits peu désirés tels que le H2S et l'anhydride
carbonique [CO2]. Les températures élevées peuvent également mener à la transformation
minérale de dissolution et de minerai, dans laquelle des minerais sont catalysés et transformés
des argiles non-réactifs aux produits réactifs qui peuvent gonfler, fusionner et réduire la
perméabilité de la formation. Ce problème est plus commun à des températures au-dessus de
250C [480°F] [1].

I.2.5 Les indicateurs et les effets d’endommagement


Si un puits produit aux taux inférieurs que prévus, la source de réduction doit être déterminée
avant que des mesures correctives puissent être essayées. Si les ingénieurs de production
déterminent que les dommages de formation sont responsables de la productivité réduite,
plusieurs techniques peuvent être employées pour vérifier la cause du problème.
L'affaiblissement de perméabilité, le skin et la diminution des performances du puits sont
tous les indicateurs d'endommagement de la formation [1].

Skin effect : Une réduction mesurable de perméabilité à proximité du puits peut se produire
pour une variété de raisons, par exemple incompatibilité du fluide de puits (forage, complétion)
avec les fluides du réservoir. L'incompatibilité mène aux réactions chimiques et aux dépôts de
précipité , dépendant de la composition et de la pression des liquides du puits. Ces
précipitations, ou le skin, réduisent la perméabilité aux abords du puits et créent ce qui est
désigné sous le nom de " skin effect". Si le skin n'est pas enlevé par des mesures réparatrices,
telles que la stimulation par acide, la stimulation par carbonate ou fracturation, elle réduira la
productivité du puits.

Des réductions ou des changements de la productivité du puits peuvent être identifiés par les
essais puits tels que des mesures passagères d'analyse de pression et d'index de productivité
pendant l'écoulement. Les essais en laboratoire peuvent identifier les mécanismes de dommages
et aider en déterminant des options pour éviter ou enlever l'endommagement. Le forage, la

9
complétion et les données des workover aident les ingénieurs pour concevoir des essais en
laboratoire afin d'évaluer des potentiels dommages résultant des incompatibilités de fluide-à-
fluide ou de fluide-à-formation. Pour les situations dans lesquelles des dommages de formation
ont été détectés et définis, des essais en laboratoire sont employés pour modéliser l'efficacité
des traitements réparateurs. Puisqu'il peut être difficile, voire impossible de renverser quelques
types de dommages de formation, l'action d'éviter peut être la meilleure approche.
Trou d’entrée

Zone non endommagée


Casing Ciment
Zone endommagée

Pénétration dans la formation

Pénétration totale

Figure I.6 : Exemple d’un endommagement [5]

La figure I.6 représente une perforation dans le puits avec un endommagement de la formation
autour. Nous avons une perforation autour de laquelle il est observée une zone endommagée
VV
VVdes fines VV
par les migrations des fluides du réservoir qui entrainent une réduction de la porosité
VV
et de la perméabilité. Cela empêche les hydrocarbures d’entrer dans la perforation et arriver
dans le puits. Une seconde zone non endommagée où la porosité et la perméabilité n’ont pas
KJHFGFUJGY
été affectées. KJHFG KJHFG
FUJGY FUJGY KJHFGFUJGY
I.3 Méthodes de prévention des dommages
Au cours des cinq dernières décennies, une grande attention a été accordée aux problèmes
d’endommagement des formations pour deux raisons :

VV 10
 La capacité à récupérer les fluides du réservoir est très fortement affectée par la
perméabilité aux hydrocarbures dans la région proche du puits.
 Bien que nous n’ayons pas la capacité de contrôler les propriétés des roches réservoirs
et les propriétés des fluides, nous avons un certain degré de contrôle sur les opérations
de forage, de complétion et de production.

Ainsi, nous pouvons apporter des changements opérationnels, minimiser l’étendue des
dommages des formations induites dans et autour du puits et avoir un impact substantiel sur la
production des hydrocarbures. Pour éviter les dommages, plusieurs méthodes préventives sont
appliquées.

I.3.1 Méthodes d’essai en laboratoire


Des analyses spécialisées de dommages de formation sont faites sur des échantillons de roche
réservoir après que des noyaux aient été extraits à partir de la formation. On mesure le
changement de perméabilité à travers les essais des noyaux avant et après qu'ils ont été exposés
aux fluides de forage et de complétion. Les noyaux sont examinés aux états représentatifs de la
température et de pression du downhole pour évaluer le potentiel de dommage de formation
d'un fluide spécifique. Après essai, les analystes inspectent les noyaux et mesurent l'invasion
liquide. Les données rassemblées de ces essais nous aident à optimiser la conception des fluides
de puits et établir quelles mesures peuvent être prises pour réduire au maximum le risque
d'endommagement de la formation. Respecter les écarts entre les perforations ainsi que les
débits d’injection des fluides [1].

∆𝒎
𝑰𝑰 = avec II est l’index d’injectivité, ∆𝒎 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑑𝑒𝑏𝑖𝑡 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 , ∆𝑷 la
∆𝑷
variation de pression.

11
Figure I.7: Quelques échantillons des formations [2]

La figure I.7 représente quelques échantillons de formation destinés au laboratoire pour des
analyses et essais afin de pouvoir se situer sur les mécanismes de forage ainsi que la conception
des fluides de puits les mieux adaptés pour une prévention d’éventuels dommages.

I.3.2 Méthodes in-situ


Au cours du forage, les mesures qu’on applique sont diverses. Plusieurs outils sont employés
parmi lesquels :

 Le diagramme de stabilisation des forces

VV
12

KJHFGFUJGY
WOB (klbs) Diagramme de stabilité des forces RPM-WOB

Vitesse de Rotation (RPM)

Figure I.8: Diagramme de stabilité de foration [3]

VV
La figure I.8 illustre le diagramme utilisé au cours du forage. Ce diagramme permet de
déterminer la force ainsi que la vitesse de rotation nécessaires à fournir au trépan et tige de
forage. Nous pouvons observer deux zones d’instabilité ; une zone pour les forces et l’autre
pour la progression latérale. Dans la zone des forces, une force insuffisante ne pourra pas forer
KJHFGFUJGY
et une forte pourra rompre la formation. Il y a donc un intervalle de force pour pouvoir forer en
toute sécurité. Quant à la zone d’instabilité latéral, il y aura une vitesse appropriée pour
progresser en profondeur.

 Gradient de pression

VV

VV
13

KJHFGFUJGY
Profondeur (m) Pression (Mpa)

Figure I.9: Gradient de pression avec la profondeur [3]

La figure I.9 est gradient de pression qui présente l’évolution de la pression avec la
profondeur. La courbe en vert représente la pression des formations, celle en rouge représente
la pression des pores et celle en violet la pression de forage de la tige de forage. Ainsi, pour un
VV
bon forage nous devons fournir au trépan une pression supérieure à celle des pores pour éviter
que les fluides du réservoir ne noyent le puits. Cette dernière doit également être inférieure à la
pression de rupture de la roche afin d’éviter d’endommager la formation.
KJHFGFUJGY
I.3.3 Importance de la prévention et la minimisation de l’endommagement
La capacité de produire des fluides à partir d'un réservoir est fortement affectée par la
perméabilité aux abords des puits; par conséquent les dommages de formation peuvent
sévèrement réduire la productivité. Les opérateurs ont étudié des mécanismes de dommages et
ont développé des méthodes afin de les contrôler ou les empêcher. En faisant ainsi, les
opérateurs peuvent projeter et exécuter des opérations de forage, de complétion et de production
avec l'efficacité optimale et une viabilité économique. Les méthodes et les technologies de
mesure et de quantification des dommages de formation continueront à évoluer ; l'objectifs final
des opérateurs étant de réduire au maximum les dommages et maximiser la productivité des
puits [5].
VV

KJHFGFUJGY 14
I.4 Méthodes d’analyse des dommages
I.4.1 Diagraphies
Une digraphie est un enregistrement des caractéristiques des roches traversées lors d’un
forage à l’aide des différentes sondes. Les diagraphies les plus utilisées sont les diagraphies
électriques et acoustiques. Ces diagraphies donnent les informations à l’instant qu’elles
traversent la formation.

I.4.2 Essai puits: fall off test


Le « fall off test » est un enregistrement des perturbations dans le réservoir. Il analyse la phase
transitoire qui nous aide à déterminer les paramètres de puits et de réservoir, c’est le meilleur
moyen pour mesurer le temps de chute de pression de réservoir pendant le profil statique qui
nous aide à déterminer la valeur de skin.

Le Fall off test nous donne le facteur le plus important du temps de la chute de pression dans
le réservoir pendant le profil statique : si le temps de diminution de pression est très faible (chute
de pression rapide), cela veut dire qu’il n’y a pas d’endommagement dans le puits et l’absorption
de puits est élevée, mais si la chute de pression est lente cela veut dire qu’il y a un
endommagement au niveau de la formation productrice [5].

I.5 Méthodes de remédiation des dommages


I.5.1 Fracturation hydraulique
La fracturation hydraulique est la dissolution ciblée de formation géologique peu perméable
par le moyen de l’injection sous très haute pression d’un fluide destiné à fissurer et micro-
fissurer la roche. Le fluide de fracturation hydraulique se compose généralement des additifs
chimiques dans l'eau, qui permettent d’ouvrir et agrandir les fractures dans la formation [13].

I.5.2 Acidification
L’acidification de la matrice est une technique de stimulation du puits dans laquelle une
solution acide est injectée dans la formation afin de dissoudre certains minerais présents, et par
conséquent restaurer ou augmenter la porosité et la perméabilité à proximité des abords du puits
[11]. L’acide est injecté à un débit assez faible afin que la pression d’injection demeure en-
dessous de la pression de rupture de la formation, et par conséquent la rupture de la matrice.

L'acide le plus communément utilisé dans l'industrie pétrolière pour l’acidification de matrice
est l’acide chlorhydrique (HCl). Le taux de dissolution de pierre à chaux avec des acides forts

15
tels que le HCl est dominé par diffusion, mais le taux de dissolution de dolomite est beaucoup
plus lent, et elle est habituellement dominée par le taux de réaction, sauf à température élevée.

La méthode la plus utilisée est l’acidification, car du point de vue économique elle est moins
coûteuse. Du point de vue pratique, elle est moins dangereuse que la fracturation hydraulique
qui pourrait entrainer la rupture de la formation et l’endommager davantage.

Puits candidat pour la stimulation

Skin négatif ou presque nul rapporté à Skin positif rapporté à la production


la production proportionnée proportionnée

Grès ou carbonate ? Traitement de matrice

Carbonate : Grès :
Grès : Carbonate :
fracturation étayée, traitement pour
fracturation traitement pour
traitement de matrice éliminer les
étayée dévier les dommages
ou fracturation acide dommages

Limitation mécanique Limitation mécanique Limitation mécanique

Evaluation Evaluation Evaluation


économique économique pour économique

Evaluation de
traitement de matrice Traitement Fracturation Fracturation
disqualifiée de matrice étayée acide

Disqualifier : Disqualifier : Disqualifier :


Fracturation Traitement de Traitement de
étayée, matrice, matrice,
fracturation fracturation fracturation
acide acide étayée

Figure I.10: Arbre de décision pour le choix des méthodes de stimulation.


[11] 16
La figure I.10 présente un arbre de choix des méthodes de stimulation et de traitement des
matrices en fonction des paramètres économiques et du réservoir. Il permet de choisir quelle
opération de traitement appliquer aux dommages en fonction des paramètres de la formation et
économiques.

Au vue de tout ce qui précède, il ressort que les endommagements sont de natures très
diverses (mécaniques, chimique, biologique, thermique) et peuvent survenir à toute étape de
l’exploitation (forage, complétion, production). Ces endommagements portent atteinte à la
perméabilité et engendrent ainsi la baisse de la production du puits. Il existe également des
méthodes de prévention (laboratoire et in-situ) ainsi que les méthodes de remédiation
(acidification et fracturation) pour traiter les dommages.

17
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES

Pour réaliser cette étude, nous nous sommes servis de divers matériel et méthodes qui se sont
avérés indispensables. Ainsi, dans ce chapitre nous présenterons le matériel utilisé dont les
logiciels et les méthodes (théorèmes, équations, etc…)

II.1 Présentation du puits 45


C’est un des quatre puits du champ pétrolifère de seagull dans le centre de la mer du nord au
Royaume-Uni. Ce champ a été découvert en 1991. Les caractéristiques de ce puits sont données
dans le Tableau II.1 suivant :

Le Tableau II.1 présente les données du puits qui vont nous servir pour les analyses et
simulations dans les différents logiciels utilisés.

Tableau II.1: Données puits [12].

Field SEAGULL
Formation/Reservoir
Carbonate
Initial Pressure Estimate (psi) 4400
Reservoir Temperature (deg F) 135,54
Coefficient de performance 0,0169
(Mscf/day/psi2)
Exposant de performance 0,87
Net Pay (ft) 230,33
Wellbore Diameter (ft) 0,7
Porosity 0,0599
Permeability (md) 0,1
Water Saturation 0,43
Water salinity (ppm) 23000
Oil Saturation 0
Gas Saturation 0,57
Gas Specific Gravity 0,57
CO2 0
H2S 0
N2 0
Condensate Gravity (API) 30
Sep. Temperature (deg F) 100
Sep. Pressure (psi) 100
Oil Gravity (API) 30
VV
TVD (ft) 7305,07
Spacing 1300

18
KJHFGFUJGY
# Stages 61
# Clusters 303
# Clusters per Stage 4,967213
# of Total Proppant (Lbs) 31532947
Lateral Length (ft) 10667
Top Perf (ft) 7410
Bottom Perf (ft) 18077
Sandface Temp (deg F) 135
Static Wellhead Temp (deg F) 80
Configuration
Initial Config
Production Path
Casing
Pressure Loss Correlation
Gray
Casing ID 1 (in) 4,778
Casing Footage 1 (ft) 18211
Casing Depth (ft) 18211
Description 1300' innerwell unbounded exterior

Toutes ces données ont été utilisées dans Prosper pour modéliser le puits. Cette modélisation
est en annexe.

Le Tableau II.2 quant à lui présente les données de l’historique de production du puits 45. Ce
Tableau II.2 présente les données des débits de gaz et des pressions durant le temps de
production. L’historique de production est énorme, donc les données ont été tronquées afin de
restreindre le travail. Le temps ici est en jour.

Tableau II.2 : Données de production [12].

Time (Days) Gas Volume (MMscf) Active Pressure psi(a)


104 26,99428 1163,09
105 25,5431 1110,888
106 24,90243 1085,6
107 24,09752 1090,408
108 24,12413 1068,748
109 23,59213 1063,943
110 22,97999 1087,584
111 23,26063 1067,772

19
112 23,46629 1035,548
113 22,82976 1031,139
114 22,67426 1050,404
115 22,53177 1036,455
116 22,14815 1044,449
117 21,82723 1049,399
118 21,64445 1054,365
119 21,80183 1046,719
120 21,59837 1037,767
121 21,80181 1024,333
122 21,73589 1007,565
123 21,43422 1002,828
124 21,15551 1015,417
125 20,96887 1023,056
126 20,90016 1017,391
127 20,97922 1003,545
128 20,74102 1010,311
129 20,69059 999,714
130 20,4981 1000,427
131 20,37586 1004,449
132 20,04268 1012,456
133 20,42529 993,016
134 20,20389 987,839
135 20,01997 988,37
136 19,4081 1000,564
137 19,23629 1023,083
138 18,64973 1038,59
139 18,63518 1052,098
140 18,88697 1042,686
141 18,94212 1024,899
142 18,93337 1015,972
143 18,56997 1023,965
144 18,2771 1030,975

20
145 17,98595 1051,047
146 17,56253 1054,343
147 17,58294 1071,495
148 17,54011 1069,631
149 17,66814 1065,751
150 17,73132 1048,885
151 18,11113 1042,388
152 17,16088 1040,165
153 16,97929 1072,775
154 4,88056 1209,243
155 0 1598,414
156 0 1669,744
157 0 1713,272
158 0 1746,655
159 0 1773,241
160 0 1795,627
161 0 1814,804
162 0 1831,845
163 0 1846,951

II.2 Analyse du puits


L’analyse d’un puits se fait par diagraphie ou par essai puits. D’après les données que nous
possédons sur les pressions, l’essai puits est celle qui est favorite.

II.2.1 Essai puits


Un essai puits est un procédé par lequel on analyse ou on stimule le puits. Le logiciel kappa
saphir est utilisé à cet effet. Ce logiciel a été utilisé pour réaliser deux essais puits ; un premier
essai dit « fall of test » qui a permis d’analyser le puits afin de diagnostiquer les
endommagements. Un second essai dit « essai de délivabilité conventionnelle » quant à lui est
essai de stimulation qui a permis de faire remonter la pression de fond du puits jusqu’à Pwf =PR
afin de remettre le puits en production de manière naturelle.

Kappa saphir est un logiciel standard de l’industrie PTA, utilisé par presque toutes les
principales entreprises pétrolières et sociétés de service. Son interface utilisateur et son flux de

21
travail simples permettent une formation rapide et auto-apprentissage pour les utilisateurs
occasionnels. Pour l’utilisateur avancé, il offre une combinaison unique d’outils d’analyse, des
modèles analytiques et des modèles numériques qui peuvent qui peuvent se connecter à d’autres
applications de données dynamiques telles que Topaze pour l’analyse transitoire des taux et
Rubis pour la correspondance d’historique de production.

II.2.1.1 Fall off test


La figure II.1 est l’organigramme du procédé utilisé dans kappa saphir pour réaliser le fall off
test.

OUVERTURE DU LOGIEL
Double-cliquer sur l’icône au bureau

ENTRER NEW FILE


Données requises: pay zone, porosity, well radius, fluid reference. Appuyer Next.

ENTRER LES DONNEES PVT


Données requises : température réservoir, pression réservoir, GOR, le pas. Next

ENTRER
Données requises : formation compressibility, water-gas ratio. Appuyer sur create.

ENTRER QAQC
Copier les des données de production, appuyer load , appuyer clipbaord, puis next.

RANGEMENT
Calibrage des données et unités ; puis appuyer sur load

RESULTATS
Courbes de débits, de pression ; interprétation

Figure II.1 : Organigramme du procédé du fall off test

22
II.2.1.2 « TEST DE DELIVABILITE CONVENTIONNELLE »
Ce test déroule comme suit :

 Etape 1 : fermeture du puits suffisamment longtemps pour que la pression moyenne du


fond du puits s’égalise à pression de la formation (réservoir) Pwf = Pr

 Etape 2 : mettre le puits en production à un débit constant Qg1 pendant un temps


suffisant pour permettre à la pression d’écoulement du fond de se stabiliser à Pwf1, c’est-
à-dire d’atteindre l’état pseudo-stationnaire [2].

 Etape 3 : Répéter l’étape 2 pour plusieurs débits et la pression d’écoulement de fond


du trou stabilisée est enregistrée à chaque débit correspondant (3 à 4 points à moyenne).

La figure II.2 ci-après illustre le procédé du test de délivabilité conventionnelle réalisé dans
kappa saphir.

OUVERTURE DU LOGIEL
Double-cliquer sur l’icône au bureau

ENTRER NEW FILE


Données requises: pay zone, porosity, well radius, fluid reference. Appuyer Next.

ENTRER LES DONNEES PVT


Données requises : température réservoir, pression réservoir, GOR, le pas. Next

ENTRER
Données requises : formation compressibility, water-gas ratio. Appuyer sur create.

ENTRER QAQC
Copier les des données de production, appuyer load , appuyer clipbaord, puis next.

23
RANGEMENT
Calibrage des données et unités ; puis appuyer sur load

RESULTATS
Courbes de débits, de pression ; interprétation

Figure II.2 : Organigramme du procédé du Test de délivabilité conventionnelle

II.3 Remédiation
En tenant compte des caractéristiques minéralogiques et des propriétés physicochimiques du
réservoir ; pour le traitement des dommages de ce puits, nous proposons l’acidification ; car
elle est adaptée à notre formation. C’est un réservoir carbonaté et le carbonate est très favorable
à la dissolution. Tandis que la fracturation est très risquée et coûteuse.

II.4 Analyse Nodale


C’est un procédé par lequel on effectue une analyse de fonctionnement en couplant la courbe
IPR avec celle de VLP afin d’avoir le point d’intersection qui est le point nodal. Pour cette
opération, nous utilisons le logiciel Prosper qui prend les données puits et nous retourne les
résultats sous forme de courbes de performance.

II.4.1 Le logiciel PROSPER


Faisant partie de petroleum experts, PROSPER est un outil de modélisation et d’optimisation
des puits. Il permet de maximiser la production de pétrole et/ou du gaz tout en respectant les
contraintes à tous les niveaux du système. Les capacités techniques principales de PROSPER
peuvent être divisées dans les disciplines suivantes :

 Modélisation des fluides (PVT)


VV
 Inflow (IPR) et option de control de sable
 Ecoulement aux abords du puits et dans les pipes (VLP)
 Méthodes d’activation des puits
KJHFGFUJGY
 Assurance des écoulements

24
La figure II.3 est l’organigramme de la procédure de simulation dans le logiciel Prosper.

OUVERTURE DU LOGIEL
Double-cliquer sur l’icône au bureau

OPTION SOMMAIRE
Fluid description, well (flow type , well type), user information, reservoir type inflow,
well completion (type, sand control), calculation type.

ENTRER LES DONNEES PVT


Water salinity, gas gravity gas viscosity, separator pressure, condensat gravity,
impurities….

ENTRER LES DONNEES IPR


Choisir le model reservoir . Données requises : reservoir température, reservoir
pressure, water gas ratio…

ENTRER LES DONNEES DES EQUIPEMENTS


Deviation survey, surface equipment, downhole equipment, geothermal gradient….

ANALYSE SOMMAIRE

RESULTAT (PLOT)
VLP, VLP/IPR matching (system 2, 3, 4 variables)

Figure II. 3 : Organigramme du procédé de l’analyse nodale

25
II.4.2 Equations
Toutes les équations définies dans cette section sont intégrées dans Prosper et utilisées par celui-
ci.

 Facteur skin de la zone endommagée suivant la formule [4] :

𝒌 𝟏𝟐𝒉𝑷 𝒓𝒑+𝟎.𝟓 (II.1)


𝑺𝒄 = (𝟏𝟎𝒌 − ) ( )
𝒌𝒅 𝑵𝑳𝑷 𝒓𝒑

« McLeod's equations »

avec kd la perméabilité de la zone endommagée en mD, k la perméabilité de la formation en

mD, rp le rayon des perforations en ft, N le nombre de perforation Lp la longueur des

perforations en ft, Sc le skin, hp la hauteur des perforations en ft [4]

 Ensuite, le Facteur skin total St


(II.2)
𝑺𝒕 = 𝑺𝒄 + 𝑫. 𝒒𝒔𝒄
avec St le skin total, S le skin réel, D le coefficient de turbulence (dépendant du skin) en
1/Mscfd, qsc le débit de gaz en Mscfd [4]

𝟐.𝟐𝟐𝟔 ∗ 𝟏𝑶−𝟏𝟓 𝒌𝒂 𝜷′ 𝒉 (II.3)


Avec : 𝑫=
𝝁𝒑𝒘𝒇 𝒓𝒘 𝒉𝟐𝑷

𝟐.𝟑𝟑∗ 𝟏𝟎𝟏𝟎
𝑺𝒄 = (II.4)
𝑲𝟏.𝟐𝟎𝟏
𝒂

VV
avec β’ le coefficient des grandes vitesses d’écoulement en 1/ft, ka la perméabilité effective du
gaz aux abords du puits en mD, γg la gravité spécifique du gaz, h l’épaisseur de la formation

en ft, µpwf la viscosité du gaz en condition de fond en cp, rw le rayon du puits en ft, hp
KJHFG
l’épaisseur
VV des intervalles des perforations en ft. [4] FUJGY

 Débit de gaz en tenant compte du skin [4]

𝟎.𝟎𝟎𝟎𝟕𝟎𝟐𝟕𝒌𝒉(𝑷𝑹 −𝑷𝒘𝒇 )̅𝟐 𝟐


KJHFGFUJGY
𝒒𝒈 = ̅𝝁̅ [𝒍𝒏(𝒓𝒆 ⁄𝒓𝒘 )−𝟎.𝟕𝟓+𝑺𝒕]
(II.5)
𝑻𝒁
VV

KJHFGFUJ 26
GY
avec T la température en °F, qg le débit de gaz en mscf/d, k la perméabilité, h la hauteur du

puits en ft, re rayon de drainage en ft, rw rayon du puits en ft, st skin total, z facteur

volumétrique de formation, µ la viscosité, Pr pression du réservoir en psi, Pwf pression de fond


du puits en psi.

Cette formule de l’équation (II.5) découle de la formule de stabilisation de débit : « Approche


par pression au carrée ».

𝑷𝟐𝑹 − 𝑷𝟐𝒘𝒇 = 𝑨′ 𝒒𝒔𝒄 + 𝑩′ 𝒒𝟐𝒔𝒄 (II.6)

avec :

̅ 𝒈 𝒁̅ 𝑻
𝝁 𝒓
𝑨′ = 𝟏. 𝟒𝟐𝟐 ∗ 𝟏𝟎𝟔 [𝒍𝒏 ( 𝒆 ) − 𝟎. 𝟕𝟓 + 𝑺] (II.7)
𝒌𝒉 𝒓𝒘

̅ 𝒈 𝒁̅ 𝑻
𝝁
𝑩′ = 𝟏. 𝟒𝟐𝟐 ∗ 𝟏𝟎𝟔 𝑫 (II.8)
𝒌𝒉

 Index de productivité IP du puits suivant la formule :

𝑸𝒈
𝑰𝑷 = 𝟐
𝑷𝑹 −𝑷𝟐𝒘𝒇 (II.9)

Ou le coefficient de performance du puits suit la formule ci-après [2] :

𝑸𝒈
𝑪= 𝒏 (II.10)
(𝑷𝟐𝑹 −𝑷𝟐𝒘𝒇 )

avec Qg = le débit de gaz, Pr = pression du réservoir Pwf = pression de fond du puits, C

coefficient de performance, n l’exposant de contre-pression qui varie entre 0.5 et 1

II.5 Etude économique :


VV
Une étude économique est réalisée afin de déterminer les pertes économiques engendrées par
la baisse de production du puits et les gains possibles après analyse nodale. La conversion de
monnaie a été faite de la livre sterling au franc cfa [14].
VV
KJHFGFUJ
GY
 Equation de calcul des pertes

Perte = (débit moyen – débit du jour) *prix unitaire d’un


VV mscf de gaz (II.11)
KJHFGFU
JGY
Perte totale = ∑ des pertes (II.12)

KJHFGF 27
VVUJGY
 Equation de calcul de gain économique

: 𝑮 = 𝑷𝒓𝒊𝒙 𝒖𝒏𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏 𝒎𝒔𝒄𝒇 𝒅𝒆 𝒈𝒂𝒛 ∗ 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 (II.13)

Au-delà de ce qui précède, nous avons réalisé une analyse du puits à travers deux essais puits
ainsi qu’une analyse nodale. Deux logiciels nous ont servi à savoir kappa saphir pour réaliser
les essais puits et le logiciel PROSPER qui nous a permis de faire une analyse des performances
de notre puits afin de déterminer le point de fonctionnement pour ainsi restaurer notre
production. La méthode de remédiation proposée est l’acidification en raison des
caractéristiques physicochimiques du réservoir. Nous clôturons par une étude économique.

VV

KJHFG
FUJGY

28
CHAPITRE III : RESUTATS ET DISCUSSIONS

Après de multiples méthodes et procédés d’opérations, nous avions obtenus de divers


résultats dans notre étude. Ces résultats seront présentés et discutés dans ce chapitre.

III.1 Analyse du puits


III.1.1 Analyse de la production avant l’endommagement

30

25
volume de gaz (MMscf)

20

15

10

0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
le temps (jrs)

Figure III.1: Graphe de la production du gaz avant l’endommagement

La figure III.1 est un graphe de débit de gaz produit en fonction du temps. Elle présente
l’historique de production de gaz avant l’endommagement. Il est à remarquer que la
production décroit de manière arithmétique de 104 jrs à 149 jrs, puis le débit chute
brusquement de 153 jrs à 154 jrs. Ce qui entraine la baisse de la production ; d’où la nécessité
d’arrêter la production et faire une analyse du puits à travers les essais puits afin de
déterminer les causes de cette baisse de production. Cela a été causé par les migrations des
fines ainsi que les particules solides résiduelles des fluides de forages qui bouchent les pores
du réservoir et empêchent le déplacement du gaz vers le puits.

29
III.1.2 IPR (pendant l’endommagement)

Figure III.2: IPR avant l’endommagement.

La figure III.2 est obtenue en traçant la pression en fonction du débit avec le logiciel
PROSPER. Elle est le résultat de l’analyse de l’Index de Production du Réservoir (IPR). Le
modèle de corrélation de l’Indexe de Production du Réservoir utilisé est C and n. Cela a généré
un débit d’écoulement absolu (AOF) de 37.150 MMscf/day ; avec un coefficient de
performance C = 0.0169 Mscf/day/psi2 et un exposant de contre-pression n = 0.87. Il est à
remarquer que notre puits avait les capacités de produire le gaz à un débit au-delà de Qg
=37.1501 MMscf/day. Mais suite à un endommagement de la formation, la productivité du puits
va diminuer et entrainer une production inférieure (Qg < 37.1501 MMscf/day). Cela se
30
matérialise sur la courbe par le brusque changement de concavité de l’index de production du
réservoir.

III.1.3 Fall off test

1650

1550
Pression (psi)

1450

1350

1250

154 154.5 155 155.5 156 156.5 157

Pressure [psia] vs Time [hr] Temps (hr)

Figure III.3: Evolution de la pression active durant le test

La figure III.3 est obtenue en traçant la pression en fonction du temps avec le logiciel saphir.
Elle est le résultat de l’essai puits réalisé avec kappa saphir afin de diagnostiquer le puits. C’est
le résultat du fall off test. Lorsque nous observons l’enregistrement de la pression, il est observé
que l’écart d’enregistrement de pression est très élevé de 154 jrs à 155 jrs cela traduit le passage
dans un milieu bouché. Puis, après 156 jrs l’enregistrement sera d’intervalle court ; cela traduit
le passage dans un milieu non endommagé (ouvert). En référence avec le principe du fall off
test et par observation entre 154 jrs et 156 jrs ; Cela induit que la pression se propage lentement
parce que les pores sont bouchés, ce qui traduit un endommagement de la formation. La cause

31
de la baisse de productivité a donc été déterminée. Il reste donc à appliquer les mesures de
traitement adéquates.

III.1.4 Essai de délivabilité conventionnelle

1840

1820
Pression (psi)

1800

1780

1760

158 159 160 161 162 163

Pressure [psia] vs Time [hr] Temps (jrs)

Figure III.4: Evolution de la pression active durant le test de délivabilité


conventionnelle

La figure III.4 est obtenue en traçant l’évolution de la pression en fonction du temps. Elle
est le résultat de l’essai puits réalisé avec kappa saphir. Il s’agit de l’essai de délivabilité
conventionnelle. Le puits a été fermé afin de faire monter la pression de fond du puits. Cet essai
commence à 158 jrs et s’achève à 163 jrs. Le puits est fermé et la pression de départ est de P =
1746 psi. Elle va croitre jusqu’à P = 1847 psi. Le puits pourra être ouvert à partir de cette
pression P = 1847 psi.

32

VV
III.2 Analyse Nodale
III.2.1 Vertical Lift Performance (VLP)

Figure III.5: VLP du puits

La figure III.5 est le résultat de l’analyse des performances de levage vertical du puits (VLP).
Le modèle de corrélation utilisé ici, après comparaison de plusieurs types est la corrélation
petroleum expert. Chaque corrélation est utilisée en fonction des données que nous disposons
sur le puits. Il est à remarquer qu’après le traitement des dommages, lorsque nous analysons de
nouveau les performances de levage vertical du puits, ce dernier a maintenant les capacités de
pouvoir produire un débit d’écoulement absolu supérieur à 37.1247 MMscf/day. Cela se
matérialise sur la figure III.5 par une ascendance de la courbe (VLP) à partir d’un débit Qg =
27.5809 MMscf/day. Comparé au débit de moyen de production précédente du puits, nous
observons une grande amélioration des capacités de levage.

33
III.2.2 Recherche du bon point de fonctionnement du puits

Figure III.6: Analyse nodale


La figure III.6 est le résultat de l’analyse nodale. On réalise une analyse nodale afin de
déterminer le point de bon fonctionnement et d’optimisation de la production de notre puits en
faisant varier la pression nodale et le coefficient de performance C, avec le coefficient de
contre-pression n = 0.87. Le model réservoir ici est C and n. Ce model nous permet d’avoir un
débit d’écoulement absolu de Q = 37,12 MMscf/d Après plusieurs essais, il ressort que nous
aurons une bonne production pour un pression nodale P = 1100 psi, une pression de fond de
puits Pwf = 4399.21 psi avec un coefficient de performance du puits C = 0.0169 Mscf/day/psi2.

34
Cela correspond au point noir sur la figure III.6. C’est ce point qui nous permet de produire de
manière naturelle assez longtemps avec débit d’écoulement absolu le plus élevé.

Le Tableau III.1 qui résume tous les résultats obtenus par analyse nodale en faisant varier la
pression nodale et le coefficient de performance avec cinq valeurs différentes pour chaque
entité.
Tableau III.1 : Résultats numériques d’analyse nodale
Coefficient de performance Pression Nodale (psi) Débit absolu (AOF) en
(Mscf/day/psi2) MMscf/d
0,01 2000 Q < 18,5788
0,011725 2000 Q = 18,5788
0,01345 2000 18,5788 < Q < 27,8496
0,015175 2000 18,5788 < Q < 27,8496
0,01699 2000 18,5788 < Q < 27,8496
0,01 1750 18,5788 < Q < 27,8496
0,011725 1750 18,5788 < Q < 27,8496
0,01345 1750 18,5788 < Q < 27,8496
0,015175 1750 18,5788 < Q < 27,8496
0,01699 1750 18,5788 < Q < 27,8496
0,01 1500 18,5788 < Q < 27,8496
0,011725 1500 18,5788 < Q < 27,8496
0,01345 1500 18,5788 < Q < 27,8496
0,015175 1500 18,5788 < Q < 27,8496
0,01699 1500 Q = 27,8486
0,01 1250 27,8496 < Q < 37,1204
VV
0,011725 1250 27,8496 < Q < 37,1204
0,01345 1250 27,8496 < Q < 37,1204
0,015175 1250 27,8496 < Q < 37,1204
KJHFGFUJGY
0,01699 1250 27,8496 < Q < 37,1204
0,01 1000 27,8496 < Q < 37,1204
0,011725 1000 27,8496 < Q < 37,1204
0,01345 1000 27,8496 < Q < 37,1204
0,015175 1000 27,8496 < Q < 37,1204
0,01699 1000 Q = 37,1204

35
III.2.3 Simulation
Débit de gaz (Mscf /D)

20
Gas Rate [Mscf/D]

10

0
Pressure [psia]

1500
Pression (psi)

1100

162 166 170 174 178 182 186 190 194 198

Gas Rate [Mscf/D], Pressure [psia] vs Time [hr] Temps (jrs)


Figure III.7: Evolution des débits de gaz et des pressions en fonction du temps
après le test de délivabilité
La figure III.7 est obtenue en traçant le débit de gaz et la pression en fonction du temps.
Cette figure III.7 est le résultat de remise en production par stimulation dans le logiciel saphir.
Les données utilisées pour réaliser ces courbes ont été générées par stimulation dans le logiciel
Prosper. Il est observable que le test peut débuter avec un débit Qg = 17 Mscf/d avec une
pression active Pa = 1700 psi. Le puits va atteindre l’état pseudo-stationnaire à un débit Qg = 20
Mscf/d. Ce qui nous amène à changer de débit du puits, d’où une augmentation de débit. Le
changement de débit du puits est ainsi répété trois à quatre fois à moyenne à chaque fois que ce
dernier atteint l’état pseudo-stationnaire jusqu’à la stabilisation du débit Qg = 16,5 Mscf/d avec
une pression active Pa = 990 psi.

36
III.3 Etude économique
Sachant qu’un Mscf de gaz coûte 1,8 Livres sterling au Royaume-Uni et que 1 livre sterling
vaut environ 779,33 francs CFA. Les calculs ici sont donc fait en francs CFA. Donc 1,8 livres
sterling valent environ 1404,142 francs CFA et que le puits a une production moyenne de
25,849 Mmscf/d ; avec les données de l’historique de production nous analysons les pertes
économiques. A travers l’analyse nodale, nous analysons également les gains possibles. Le
Tableau III.2 présente les pertes économiques du puits à partir du jour 154 :

Tableau III.2 : Résultats des pertes économiques


Jours Débit en Mmscf Pertes en franc CFA
154 4,88056 29 442 667,27848

155 0 36 295 666,558


156 0 36 295 666,558
157 0 36 295 666,558
158 0 36 295 666,558
159 0 36 295 666,558
160 0 36 295 666,558
161 0 36 295 666,558
162 0 36 295 666,558
163 0 36 295 666,558

Total 356 103 666, 30048

Le jour 154, il y a une production de 4,88056 Mmscf de gaz. Ce qui entraine une perte
production de 20,96844 Mmscf et donc une perte économique de 29 442 667, 27848 francs
CFA. Pendant le temps d’arrêt de 9 jours où le débit est nul, la perte de production est de 25,849
VV
Mmscf/d soit une perte journalière de 36 295 666 ,558 francs CFA. La perte économique totale
est estimée à 356 103 666,30048 francs CFA.

KJHFGFUJGY

37
Le Tableau III.3 présente les résultats des gains économiques possibles à partir des résultats de
l’analyse nodale du Tableau III.1 précédent.

Tableau III.3: Résultats des gains économiques possibles en fonction la configuration du


puits
Coefficient de Pression Débit absolu (AOF) en Gains possibles
performance Nodale MMscf/d en francs CFA
(Mscf/day/psi2) (psi)
0,01 2000 Q < 18,5788 G < 26 087 273,3896
0,011725 2000 Q = 18,5788 26 087 273,3896
0,01345 2000 18,5788 < Q < 27,8496 26 087 273,3896 <
G < 39 104 793,0432
0,015175 2000 18,5788 < Q < 27,8496 26 087 273,3896 < G
< 39 104 793,0432
0,01699 2000 18,5788 < Q < 27,8496 26 087 273,3896 < G
< 39 104 793,0432
0,01 1750 18,5788 < Q < 27,8496 26 087 273,3896 < G
< 39 104 793,0432
0,011725 1750 18,5788 < Q < 27,8496 26 087 273,3896 < G
< 39 104 793,0432
0,01345 1750 18,5788 < Q < 27,8496 26 087 273,3896 < G
< 39 104 793,0432
0,015175 1750 18,5788 < Q < 27,8496 26 087 273,3896 < G
VV
< 39 104 793,0432
0,01699 1750 18,5788 < Q < 27,8496 26 087 273,3896 < G
< 39 104 793,0432
KJHFGFUJGY
0,01 1500 18,5788 < Q < 27,8496 26 087 273,3896 < G
< 39 104 793,0432
0,011725 1500 18,5788 < Q < 27,8496² 26 087 273,3896 < G
< 39 104 793,0432
0,01345 1500 18,5788 < Q < 27,8496 26 087 273,3896 < G
< 39 104 793,0432

38
0,015175 1500 18,5788 < Q < 27,8496 26 087 273,3896 < G
< 39 104 793,0432
0,01699 1500 Q = 27,8486 39 104 793,0432
0,01 1250 27,8496 < Q < 37,1204 39 104 793,0432 < G
< 52 122 312,6968
0,011725 1250 27,8496 < Q < 37,1204 39 104 793,0432 < G
< 52 122 312,6968
0,01345 1250 27,8496 < Q < 37,1204 39 104 793,0432 < G
< 52 122 312,6968
0,015175 1250 27,8496 < Q < 37,1204 39 104 793,0432 < G
< 52 122 312,6968
0,01699 1250 27,8496 < Q < 37,1204 39 104 793,0432 < G
< 52 122 312,6968
0,01 1000 27,8496 < Q < 37,1204 39 104 793,0432 < G
< 52 122 312,6968
0,011725 1000 27,8496 < Q < 37,1204 39 104 793,0432 < G
< 52 122 312,6968
0,01345 1000 27,8496 < Q < 37,1204 39 104 793,0432 < G
< 52 122 312,6968
0,015175 1000 27,8496 < Q < 37,1204 39 104 793,0432< G
< 52 122 312,6968
0,01699 1000 Q = 37,1204 52 122 312,6968

Après observation des multiples configurations de puits et gains possibles, il apparait que la
configuration la plus rentable économiquement est celle pour laquelle C = 0,01699
Mscf/day/psi2, P = 1000 psi avec un débit environ Q = 37,1204 Mmscf et un gain possible de
52 122 312,6968 francs CFA.

39
Débit de gaz (Mscf /D)
Gas Rate [Mscf/D]

20

10

1700
Pressure [psia]

Pression (psi)

1450

1200

110 120 130 140 150 160

Gas Rate [Mscf/D], Pressure [psia] vs Time [hr] Temps (jrs)

Figure III.8: Historique générale de production du puits

La figure III.8 est obtenue en traçant le débit de gaz et de pression en fonction du temps.
Elle présente l’évolution de la pression active durant la production ainsi que le débit de gaz
produit. Ces graphes sont les résultats obtenus par essai puits à l’aide du logiciel KAPPA
SAPHIR. Ces graphes résument toutes les pressions et débits durant toute l’historique. Nous
remarquons que la pression active est inversement proportionnelle au débit de gaz produit
durant tout le travail. La pression de fond du puits a augmenté pendant l’essai de délivabilité
conventionnelle afin d’atteindre le point Pwf = PR et relancer la production. Ici toute l’historique
des débits de production et des pressions actives du puits y est représentée. Il est à remarquer
que pendant le temps des essais puits, la production était à l’arrêt ; d’où un débit de production
nul.

40
En somme, après analyse et interprétation des différents résultats obtenus au cours de notre
étude il ressort que le fall off test nous a permis de diagnostiquer les dommages. Le test de
délivrabilité conventionnelle quant à lui nous a permis de remettre le puits en production de
manière naturelle. L’analyse nodale nous a permis d’évaluer les nouvelles performances du
puits afin de déterminer le point de fonctionnement optimal. L’étude économique nous a permis
de quantifier les pertes qui s’élèvent à 356 103 666, 30048 francs CFA et de réaliser un gain
possible de 52 122 312,6968 francs CFA. Tous ces résultats permettent de conclure avec
suffisance que le problème de dommage et de la baisse de productivité du puits a été résolu.
L’enjeu ici étant l’optimisation de la production. Dans notre cas l’acidification c’est la meilleure
solution pour les raisons pratiques : l’acidification n’a pas besoin des moyens compliqués
comme la fracturation. La fracturation pourrait influencer les contraintes des ruptures de la
formation et endommager davantage cette dernière. L’acidification permettra une meilleure
dissolution des carbonates.

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CONCLUSION GENERALE
Dans cette étude, il était question de faire une analyse des formations (réservoir) aux abords
des puits ainsi qu’une analyse nodale. Il ressort au terme de cette étude que dès lors que le
trépan franchit le réservoir, jusqu’à la mise en production du puits, la zone est soumise à des
fluides du puits ; fluides de forage, fluides de complétion qui pourraient nuire à la productivité
future du puits. Ainsi pour mener à bien ce travail nous avions présenté les différents
mécanismes des dommages ainsi que les différentes méthodes de prévention et de remédiation
des dommages. Nous avons également fait un cas pratique d’analyse des dommages dans un
puits en réalisant deux essais puits (fall off test et test de délivabilité conventionnelle). Une
analyse nodale du puits a également été faite pour déterminer le point de fonctionnement et les
paramètres de restauration du débit de production de ce dernier. Nous avons utilisé pour ce
travail deux logiciels dont kappa saphir pour réaliser les essais puits et PROSPER pour analyser
les performances du puits. A la fin de ce travail, les résultats importants que nous pouvons
retenir sont ceux des essais puits ainsi que ceux de l’analyse nodale du puits. Le puits pourra
restaurer le débit et aura un bon fonctionnement pour une pression de fond P wf = 4399 psi, pour
une pression de réservoir PR = 4400 psi, une pression nodale P = 1100 psi avec un coefficient
de performance C = 0,01699 Mscf/day/psi2 et un exposant de performance n = 0,87. C’est la
configuration la plus optimale du puits. L’analyse économique nous a permis d’enregistrer une
perte économique totale de 356 103 666, 30048 francs CFA pendant le temps d’arrêt de la
production. Cette configuration pourra fournir un débit absolu de 37,1204 Mmscf/d, ce qui nous
donne un gain journalier de 52 122 312,6968 francs CFA. Cela pourra permettre à l’industrie
pétrolière aujourd’hui de surpasser les obstacles rencontrés dans les puits afin de mieux
exploiter les hydrocarbures. La principale difficulté rencontrée pour réaliser ce travail a été
l’obtention des données pour les analyses et les essais puits à appliquer dans les logiciels ainsi
que la pratique dans ces logiciels. Mais au final ce travail a été bénéfique pour nous en apportant
un plus en connaissances pratiques des logiciels kappa saphir et Prosper. Tout comme le
dispositif de sand control, l’industrie pétrolière devrait également chercher à développer un
dispositif de contrôle de dommage en général et des migrations des fines en particulier autour
des perforations.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] Irene Færgestad. the defining series: Formation Damage.
[2] htpps://www.slb.com > oilfield review. Consulté le 19 Novembre 2021 à 19h.
[3] Tsimi « advanced technology drilling » Cours de la Faculté des Mines et des
Industries Pétrolières, Année Académique 2019/2020. Non publié.
[4] Amanat U. Chaudhry. Gas well Testing handbook. Copyright © 2003 by Elsevier
Science. P 662-693.
[5] RAMADANI Lakhdar, REBBOUH Mossa, SENDJASNI Hamza univercite de
OURGLA. Etudes des endommagements de la roche reservoire par les fluides de
forage et traitement à l’acide au champ BIR ROBAA NORD (SH/AGIP) puits ROD
17. Mémoire de master.
[6] User guide Kappa Saphir.
[7] Ahmed Trek - Reservoir Engineering Handbook (second edition) P 533-568.
[8] Ahmed Trek - Reservoir Engineering Handbook (cinquième édition).
[9] René Cossé. Le gisement. Edition technip 1988. P21-22, P58-70.
[10] Petroleum Expert, PROSPER user guide
[11] MATEUS PALHARINI SCHWALBERT. Comprehensive analysis of acid
stimulation in carbonates. Publié en Aout 2019. P 1-49.

[12] https:// zenodo.org / record/ 4419060#.yos4vmnjkw Consulté le 27 Juillet 2021


à 18h.

[13] wikipédia.www.all about hydraulic fracturing consulté le 20 Novembre 2021 à


10h.

[14] wikipédia.www.1£ vaut combien de francs cfa ? consulté le 23 Novembre 2021 à


12h.

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ANNEXE: Données puits

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