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I - Agir pour l’environnement : les acteurs

A) Une diversité d’acteurs

Préserver l’environnement n’est pas un problème public « par nature » et dépend de facteurs
historiques, culturels, scientifiques, économiques et politiques. Une fois identifié et délimité (par
sa nature, ses causes, etc), et s’il est « convaincant dans l’espace public », il donne lieu à une mise à
l’agenda.

Afin que cela soit possible il faut l’action de différents acteurs : notamment la publication de
rapports d’experts (tel le GIEC), qui seront ensuite utilisés par des associations et des
Organisations Non-Gouvernementales (ONG) via des mouvements citoyens, pour faire pression
sur les médias et les pouvoirs publiques afin que la cause défendue se retrouve à l’agenda
médiatique et/ou à l’agenda politique.

Dans ce sens, différentes façon de procéder sont possibles comme la désobéissance civile avec des
« sit-in » ou des « chaînes humaines » dans des lieux marquants (ex : Extinction Rebellion) ou la
constitution de « zones à défendre » (ZAD) afin d’empêcher durablement la mise en oeuvre d’un
projet (ex : ZAD de Notre-Dame-des-Landes).
Plus généralement, cela peut s’apparenter à des prises de parole publique (ex : Greta Thunberg), à
des manifestations (ex : Marche pour le climat), ou le vote pour des partis écologiques (ex : EELV -
Europe Écologie Les Verts).
Enfin, à leur manière, les magasins spécialisés tels les Biocoop sont des acteurs de l’action pour
l’environnement et le climat, en favorisant l’agriculture local et l’économie sociale et solidaire, de
même que certaines entreprises qui modifient leurs manières de produire ou de consommer.

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