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NF P18-662 - Guide D'utilisation Des Normes
NF P18-662 - Guide D'utilisation Des Normes
FD P 18-662
Octobre 2005
ICS : 91.100.15
Granulats
Guide d'utilisation des normes
NF EN 13383-1 et NF EN 13383-2
Fascicule de documentation
publié par AFNOR en octobre 2005.
Correspondance À la date de publication du présent document, il existe des projets européens traitant
du même sujet.
Modifications
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
M AUSSEDAT UNPG
M BALABAUD SNCF
M BARCIET SNCF
M BRESSON CERIB
MME CEAS UNPG
M COQUILLAT CEBTP
MME DECREUSE ATCG
M DELALANDE LRPC
M DELORME LRPC
M DESCANTES LCPC
M DESMOULIN USIRF [SCREG EST]
M DROUADAINE USIRF [EUROVIA]
M DUPONT SETRA
M DUPRAY LRPC
M EXBRAYAT USIRF [APPIA]
M GAND UNPG [LAFARGE-GRANULATS]
MME GIRARDOT AFNOR
M GONNON OMYA SAS
M HUVELIN UNPG [RMC]
M JEANPIERRE EDF
M LACASSY LRPC
M LEROY UNPG [GSM]
M LOGEL LABORATOIRE LEM
M MORIN SNCF
M PEREME CTPL
M PIKETTY UNPG [EUROVIA]
M PIMIENTA CSTB
M RELLIER UNPG [EUROVIA]
M ROUDIER LCPC
M ROBINET SNCF
M ROUSSEL LRPC
M VERHEE USIRF
M WAGNER AFNOR
—3— FD P 18-662
Sommaire
Page
Avant-propos ....................................................................................................................................................... 4
1 Introduction ........................................................................................................................................ 4
Avant-propos
Ce fascicule de documentation fait suite au besoin des professionnels d’être informés suite à l’apparition des pre-
miers textes normatifs sur les enrochements en France. C’est un guide d’utilisation des normes NF EN 13383-1
et NF EN 13383-2 qui a pour objectif d’aider le lecteur lors de la mise en œuvre de ces textes. Il n’a nullement
vocation à remplacer ces normes que le lecteur devra posséder par ailleurs.
La rédaction de ce fascicule a été assurée par un groupe de travail du BNSR granulat. La liste des membres est
indiquée en Annexe A.
1 Introduction
Les normes NF EN 13383-1 et NF EN 13383-2 s'appliquent aux granulats destinés à être utilisés comme enro-
chement dans des ouvrages hydrauliques ou de génie civil.
La norme NF EN 13383-1 présente, d’une part, les spécifications permettant de s’assurer que le matériau répond
aux exigences essentielles fixées par la Directive Produits de Construction (DPC 89/106) et qui sont prises en
compte lors du marquage «CE» du matériau par le producteur pour sa mise sur le marché. D’autre part, elle
présente des spécifications complémentaires applicables en fonction de l’usage de l’enrochement, à savoir le type
d’ouvrage, la partie d’ouvrage considérée, l’environnement ou les conditions particulières liées au site ou
au chantier, au mode de transport et de manutention, par exemple. Les spécifications concernent les
caractéristiques géométriques, physiques, mécaniques, chimiques et de durabilité de l’enrochement. Ces
caractéristiques sont déterminées à l’aide de méthodes d’essai normalisées, dont certaines sont définies dans la
norme NF EN 13383-2. L’Annexe D, Tableaux D.1 à D.3, indique les fréquences de mise en œuvre de ces essais.
La norme NF EN 13383-2 définit les méthodes d’échantillonnage normalisées et définit des méthodes d’essais
normalisées pour la détermination de la distribution des tailles et des masses, de la forme, de la masse volumique
réelle, de l’absorption d’eau, de la résistance au gel-dégel, de la résistance au «coup de soleil» de l’enrochement
et de la dégradation des laitiers.
Avant la parution des normes NF EN 13383-1 et NF EN 13383-2 , les seuls documents européens de références
pour la caractérisation et l’utilisation de l’enrochement étaient (i) le guide technique les enrochements publié
en 1989 par le LCPC et largement diffusé au sein des maîtres d’œuvre et d’ouvrage, les bureaux d’ingénierie ou
de contrôle et les producteurs (ii) le manual for the use of rock in hydraulic structures publié par le CIRIA-CUR
en 1991 et qui a largement inspiré les normes NF EN 13383. A noter qu’en l’absence de norme spécifique,
de nombreux bureaux d’ingénierie avaient défini leurs propres spécifications et parfois leurs méthodes d’essais
propres.
Dans l’Article 2, les spécifications sur l’enrochement qui permettent de respecter les exigences essentielles de
la DPC pour l’usage courant en ouvrage hydraulique ou de régulation sont présentées. Il s’agit, en fait, d’une décli-
naison française du Tableau ZA.1 qui apparaît comme avant propos national à la norme EN 13383-1.
Dans l’Article 3, il présente ensuite les spécifications pour des usages courants en ouvrage hydraulique ou de
régulation de l’enrochement ainsi que les méthodes d’essais. La pratique française avant les normes EN 13383-1
et EN 13383-2 est présentée. Pour certains essais, des explications ou des compléments sont fournis pour
permettre l’application des normes NF EN 13383.
Il est rappelé que ce fascicule ne se substitue pas aux normes NF EN 13383-1 et EN 13383-2 qui sont les docu-
ments auxquels il doit être fait référence. Il n’a pas non plus pour but de définir ce qui est du ressort du choix du
client, de l’acheteur ou de leur relation contractuelle comme le choix de procédures d’agrément de carrières,
d’essais convenances, du lieu de réception des matériaux, d’exigences particulières, par exemple.
Caractéristiques essentielles
Caractéristiques Catégorie retenue pour usages courants dans
Propriétés Observations
minimales exigibles dans NF EN 13383-1 des ouvrages hydrauliques
ou de régulations
Surface cassée enrochement «petit», Catégories RO5 Voir 3.2.2 de ce fascicule non
«moyen» ou «gros» Tableau 7 article 4.4
Masse volumique enrochement «petit», x > 2 300 kg/m3 Voir 3.3.1 de ce fascicule oui
«moyen» ou «gros»
Résistance à la rupture enrochement «petit», Catégories CS60 Voir 3.3.2 de ce fascicule oui
«moyen» ou «gros» Tableau 9 article 5.3
Résistance à l’usure enrochement «petit», Catégories MDE30 Voir 3.3.4 de ce fascicule oui
«moyen» ou «gros» minimum
Tableau 10 article 5.4
Désintégration du fer enrochement «petit», Aucune désintégration Voir 3.5.1 de ce fascicule oui
dans le laitier de haut «moyen» ou «gros» de fer lors de l’essai
fourneau refroidi à l’air EN 1744-1:1998
article 19.2
Résistance au «coup enrochement «petit», Catégorie SBNR Voir 3.5.5 de ce fascicule oui
de soleil» de certains «moyen» ou «gros» Tableau 15 article 7.6
basaltes
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c) Compléments d’information
1) lors du dimensionnement, le projeteur détermine un poids ou une taille médiane. Il pourra utiliser la classe gra-
nulaire standard des Tableaux 1 à 5, immédiatement supérieure à la valeur de dimensionnement. À noter que
les exigences de la norme NF EN 13383-1 portent sur le poids moyen, Mm, et non pas sur le poids médian M50
qui est généralement pris en compte dans les formules hydrauliques. L’expérience montre que M50 = k × Mm.
k décroît linéairement avec la classe granulaire. k vaut environ 1,3 pour la classe granulaire LMA10/60 et environ
1,0 pour la classe granulaire HMA6000/10000 ;
2) pour la catégorie petit enrochement, des cadres fabriqués et des tamis à tôle perforée d’ouverture carrée infé-
rieure ou égale à 125 mm peuvent être utilisés ;
3) pour la catégorie enrochement moyen ou gros, l’utilisation d’un grappin et de poutres de pesée permet d’appli-
quer la méthode de base ou la méthode de substitution de la norme EN 13383-2 dans de bonnes conditions
et avec une cadence horaire supérieure à 100 blocs ;
4) lorsque la valeur de la classe granulaire est requise mais qu’elle n’est pas définie par des limites spécifiées
aux Tableaux 1 à 5 de NF EN 13383-1, elle doit être déclarée par le fournisseur en tant que catégorie
CPdéclarée, LMdéclarée ou HMdéclarée. La classe granulaire peut être déclarée comme suit (voir Figure 1) :
• La valeur de la limite nominale inférieure, NLL, à laquelle le passant est inférieur à 10 % est déclarée ;
• La valeur de la limite nominale supérieure, NUL, à laquelle le passant supérieur à 70 % est déclarée ;
• La limite extrême inférieure, ELL, à laquelle le passant est inférieur à 5 %, vaut environ 0,7 ± 0,1 fois la limite
nominale inférieure, NLL ;
• La limite extrême supérieure, EUL, à laquelle le passant est supérieur à 98 % vaut environ 1,5 ± 0,2 fois la
limite nominale supérieure, NUL.
• Selon la taille de la classe granulaire, l’enrochement est déclaré par la mention «catégorie déclarée
CPNLL / NUL ou LMB NLL / NUL ou LMA NLL / NUL ou HMB NLL / NUL ou HMA NLL / NUL» ;
5) pour entrer dans la catégorie, LMA NLL / NUL ou HMA NLL / NUL, la masse moyenne doit être déclarée. Lorsque
la masse moyenne est déclarée, l’enrochement est déclaré par la mention «catégorie déclarée HMA NLL/ NUL ;
masse moyenne déclarée : Mmmini – Mmmaxi», où Mmmini est la valeur inférieure prise par la valeur moyenne
et Mmmaxi est la valeur supérieure prise par la valeur moyenne. L’expérience montre en général que Mmmini
vaut environ 0,7 × (NLL + NUL)/2 et Mmmaxi vaut environ (NLL + NUL)/2.
Exemple :
Un échantillon de 90 blocs réalisé conformément à l’Article 4 de NF EN 13383-2. Ses valeurs caractéristiques sont déterminées
à ± 35 kg à l’aide de la méthode de substitution. Elles valent : ELL = 1 300 kg, NLL = 2 000 kg, NUL = 4 000 kg, EUL = 5 150 kg :
— ainsi, l’enrochement peut être déclaré avec la mention suivante : «catégorie déclarée HMB2000 / 4000» ;
— la masse moyenne de l’enrochement varie entre 2 300 kg et 2 900 kg. L’enrochement peut être déclaré avec la mention
suivante : «catégorie déclarée HMA2000 / 4000» ; masse moyenne déclarée : 2 300 kg — 2 900 kg.
3.2 Forme
3.2.1 Élancement
a) Spécifications de la norme NF EN 13383-1 article 4.3
La forme de chaque bloc d’enrochement peut être caractérisée par «L» et «E» :
• «L» est la plus grande dimension du bloc. Dans le cas d’un bloc parallélépipède, «L» correspond à la grande
diagonale ;
• «E» est la plus petite dimension mesurable entre deux plans parallèles. La direction de mesure de «E» n’est
pas forcement perpendiculaire à la direction de mesure de «L».
Un bloc est considéré comme allongé si le rapport L/E, est supérieur à 3. Ce ratio peut être déterminé visuellement
ou à l’aide d’un pied à coulisse en cas de doute.
Pour entrer dans la catégorie d’élancement LTA, le rapport L/E doit être inférieur à 3 pour :
• au moins 80 % des blocs en masse pour la catégorie «petit enrochement» ;
• au moins 80 % des blocs en masse pour la catégorie «enrochement moyen» ;
• au moins 95 % des blocs en nombre pour la catégorie «gros enrochement».
La taille de la prise d’essai doit être conforme au Tableau 2 de la norme NF EN 13383-2.
c) Compléments d’information
1) À noter, qu’aucune limite supérieure de l’élancement n’est fixée pour la fraction des blocs dont l’élancement
est supérieur à 3 ;
2) Un pied à coulisse fabriqué en interne qui respecte les tolérances peut être utilisé.
c) Compléments d’information
1) Dans la norme NF EN 13383-1, la valeur-seuil de 2 300 kg/m3 a été choisie pour écarter les matériaux de faible
durabilité, a priori.
2) Si une valeur de masse volumique inférieure à 2 300 kg/m3 est attendue, il est recommandé de prélever
40 morceaux.
3) Les matériaux de masse volumique moyenne inférieure à 2 300 kg/m3 ne sont pas considérés comme des enro-
chements par la norme NF EN 13383-1. Il semble néanmoins que de tels matériaux aient été utilisés dans des
contextes particuliers et des ouvrages ou parties d’ouvrages peu sollicités. Une attention toute particulière doit
être portée à leur durabilité potentiellement modérée, notamment face au gel-dégel et à l’usure notamment.
c) Compléments d’information
Lorsque la valeur de la résistance à la rupture est requise mais qu’elle n’est pas définie par les classes CS60
ou CS80, elle doit être déclarée par le fournisseur en tant que catégorie CSdéclarée. La catégorie peut être déclarée
comme suit :
• soit Y la valeur moyenne de résistance à la compression de 9 éprouvettes après avoir écarté la plus faible
des 10 valeurs mesurées conformément à la norme NF EN 13383-1 article 5.3. Y est arrondi au nombre entier
le plus proche ;
• l’enrochement peut être déclaré avec la mention suivante : «catégorie déclarée CSY» ;
Exemple :
• 10 valeurs de résistance à la compression sont déterminées conformément à l’article 5.3 de la norme EN 13383-1. Les
valeurs en MPa sont 35, 45, 46, 48, 52, 53, 55, 56, 58. L’enrochement peut être déclaré par la mention suivante «catégorie
déclarée CS52».
c) Compléments d’information
• l’indice de continuité est déterminé conformément à P 18-556 suivant trois directions orthogonales. La prise
d’essai doit comprendre au moins 30 blocs. Chaque bloc est caractérisé par la valeur minimale mesurée. Pour
entrer dans la catégorie Icx, les résultats d’essais doivent respecter les deux conditions ci-dessous :
• la valeur moyenne en nombre sur les blocs doit être supérieure à x ;
• moins de 10 % des blocs ont une valeur inférieure à x ;
• trois classes sont proposées dans le guide «les enrochements» Ic80, Ic70, Ic60 ;
• la catégorie pourra être déclarée comme information complémentaire ;
• les classes inférieures à Ic60 peuvent être utilisées si la résistance «en grand» est vérifiée par des essais de
chute ;
• l’essai de chute permet d’apprécier la résistance «en grand» des blocs ;
• Il est généralement réalisé sur un lot représentatif d’au moins 30 blocs (l’Annexe B mentionne un lot
de 50 blocs) ;
• Le bloc à tester est soulevé à 3 m au-dessus d’une enclume de réception, puis lâché verticalement ;
• L’enclume de réception est constituée par un bloc ou un lit de blocs de masse proche de la masse moyenne.
Ces blocs sont en contact corrects avec le carreau de la carrière et, si nécessaire, un lit de 10 cm maximum
de tout-venant peut-être mis en place sous les blocs. Ces blocs présentent une surface supérieure suffisam-
ment plane pour assurer un impact correct avec le bloc testé ;
• Un bloc est considéré «cassé» s’il présente une perte de masse supérieure à 10 %. La perte de masse peut
être évaluée visuellement ;
• Le pourcentage de blocs cassés (en nombre) peut être déclaré comme information complémentaire ;
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c) Compléments d’information
Le choix de la catégorie adhoc pour la résistance à l’usure doit être fait par le projeteur en connaissance de l’abra-
sivité du milieu et de la nécessité de limiter ce type de dégradation dans l’ouvrage ou dans la partie d’ouvrage
considérée :
• La catégorie MDE10 peut être utilisée dans les environnements particulièrement agressifs, comme les protec-
tions de berges de torrents, les seuils sur des torrents, les ouvrages à berme reprofilable, les protections de
haut de plage en galets atteintes lors de tempêtes fréquentes ;
• La catégorie MDE20 peut être utilisée dans les environnements agressifs, comme les protections de berges de
cours d’eau chargés de sédiments, les seuils des mêmes cours d’eau, les ouvrages à proximité d’une charge
abrasive pouvant être mise en mouvement lors de tempêtes ou crues ;
• La catégorie MDE30 peut être utilisée dans les environnements peu agressifs mais où une usure prématurée
des blocs peut poser des problèmes de stabilité ;
• La catégorie MDENR peut être utilisée dans les environnements peu agressifs où une usure prématurée des
blocs n’entraîne pas de problèmes de stabilité de l’ouvrage.
3.3.6 Couleur
a) Spécifications de la norme NF EN 13383-1 article 5.6
La norme précise qu’une variation dans la teinte de la roche ne peut pas être un critère de rejet du matériau.
c) Compléments d’information
L’expérience montre que la teinte initiale évolue souvent dans le temps, à cause des algues ou des mousses
par exemple.
c) Compléments d’information
Les spécifications sur la nature et les quantités d’impuretés seront en accord avec les règles environnementales,
notamment le code de l’environnement et les décrets 93/742 et 93/743 d’application de la loi sur l’eau.
3.5.2 Absorption d’eau comme indicateur de la durabilité au gel-dégel et à la cristallisation des sels
La caractéristique ci-dessous est déterminée si nécessaire.
a) Spécifications de la norme NF EN 13383-1 article 7.3
L’absorption d’eau est déterminée sur 10 morceaux de blocs d’enrochements comme indiqué en NF EN 13183-2
Article 8.
Il n’y a pas d’exigence spécifique sur l’absorption d’eau. Si l’absorption moyenne est inférieure à 0,5 %, l’enroche-
ment entre dans la catégorie WA0,5 et est considéré comme résistant au gel-dégel et à la cristallisation du sel.
c) Compléments d’information
1) Dans la norme NF EN 13383-1, l’absorption d’eau est utilisée comme indicateur de durabilité. À noter que cet
indicateur ne reflète pas complètement le comportement en grand des enrochements car il ne prend pas en
compte la fissuration.
2) La valeur moyenne des 10 valeurs d’absorption mesurées sera comparée à 0,5 % pour attribuer ou non la
catégorie WA0,5.
• l’approche-LA testait la résistance de la «matrice rocheuse» au gel/dégel. L’approche (Ic) testait aussi la
résistance au gel/dégel des discontinuités présentes dans la prise d’essai.
À noter :
• La notion «apparition de fissures ouvertes» de la norme NF EN 13383 est qualitative ;
• Les cycles de la norme NF EN 13383 sont différents de ceux de la norme P 18-593.
La taille de la prise d’essai est supérieure à celle utilisée auparavant.
c) Compléments d’information
1) Lors des cycles de gel-dégel, la valeur à 0 °C est indicative et peut varier de quelques degrés en fonction de
la température de changement d’état du mélange «eau + granulat». La durée totale d’interruption d’un cycle
ne peut excéder 72 h.
2) Pour les usages courants, cet essai n’est pas retenu. Par contre, la résistance au gel-dégel est une caracté-
ristique importante de durabilité notamment pour les ouvrages fluviaux, les protections de barrage, les parties
émergées d’ouvrage… En Annexe C de la norme NF EN 13383-1, le Tableau C1 fournit des indications sur la
sévérité du milieu et le Tableau C2 fournit des recommandations sur le choix des catégories à adopter.
En France, la carte des zones exposées au gel-dégel et les classes associées de la norme NF EN 206-1 four-
nissent une indication des régions où ce phénomène peut être pris en compte. La résistance au gel-dégel
pourra être vérifiée à partir du niveau «gel modéré».
3) La notion «apparition de fissures ouvertes» de la norme NF EN 13383-2 est qualitative. Les précisions
suivantes permettent de compléter l’essai de résistance au gel-dégel défini dans la norme NF EN 13383-2 et
se libérer de son caractère qualitatif :
- La valeur de Indice de continuité (IC) suivant la norme P 18-556 est déterminée avant et après cycles de
gel-dégel tels que décrits dans NF EN 13383-2 Article 9,
- certains laboratoires considèrent que l’enrochement est non gélif si la double condition suivante est vérifiée :
• si la moyenne des diminutions relative d’IC sur les 10 prises d’essais est inférieure à 15 %,
• si 8 prises d’essais sur 10 présentent une diminution relative ∆IC inférieure à 15 %.
∆IC = [IC(avant gel) – IC(après gel)] / IC(avant gel).
c) Compléments d’information
Cet essai n’est pas retenu en France pour les usages courants.
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c) Compléments d’information
Cette caractéristique n’est pas en générale retenue en France. Néanmoins, l’attention de l’utilisateur est attirée
sur le fait qu’une exigence minimum peut être requise pour certains basaltes.
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Annexe A
(informative)
Rédacteurs de ce fascicule