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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du

Québec et Bibliothèque et Archives Canada


Thouin, Marcel, 1953-
Éveiller les enfants aux sciences et aux technologies : des expériences pour
les petits de 3 à 7 ans.
Comprend des réf. bibliogr.
ISBN 978-2-89544-150-2
1. Sciences - Étude et enseignement (Primaire). 2. Technologie – Étude et
enseignement (Primaire). 3. Sciences – Expériences – Ouvrages pour la
jeunesse. I. Titre.
LB1585.T46 2010 372.35'044 C2010-941002-5
© Éditions MultiMondes, 2010
ISBN (Imprimé) 978-2-89544-150-2
ISBN (PDF) 978-2-89544-380-3
ISBN (ePub) 978-2-89544-998-0
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2010
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2010
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du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour leurs activités
d’édition. Elles remercient la Société de développement des entreprises
culturelles du Québec (SODEC) pour son aide à l’édition et à la promotion.
Elles remercient également le Conseil des Arts du Canada de l’aide
accordée à son programme de publication.
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de
livres – gestion SODEC.
Présentation de l’ouvrage

Il existe un certain nombre de livres qui proposent des activités


scientifiques pour les petits. Malheureusement, même si ces activités
portent parfois le nom d’« expériences », elles sont presque toujours de
simples activités de manipulation, des « recettes » dont il suffit de suivre les
étapes pour parvenir au résultat décrit, ce qui n’est pas très formateur.
Les expériences du présent ouvrage, construites selon une approche qui
s’inspire des plus récentes recherches en enseignement des sciences, se
distinguent de ce genre de recettes par le fait qu’elles sont des activités de
résolution de problème qui permettent une véritable expérimentation par les
jeunes enfants. Elles visent à faire évoluer les conceptions non scientifiques
fréquentes chez les petits, comportent toutes quelques solutions ou
approches possibles et impliquent une plus grande créativité et une plus
grande initiative de la part des enfants que de simples activités de
manipulation. Ces expériences sont destinées à des enfants de 3 à 7 ans
environ.
Éveiller les enfants aux sciences et aux technologies a d’abord été conçu
pour les éducateurs et les enseignants qui cherchent des expériences simples
et faciles à réaliser pour enrichir leur façon d’aborder les sciences et les
technologies au préscolaire ou au tout début du primaire. Il s’adresse
également à toute personne œuvrant dans le domaine du loisir scientifique
qui désire augmenter le nombre et la qualité des activités qu’elle peut
proposer aux enfants dont elle est responsable. Il intéressera aussi les
parents qui désirent initier leurs enfants aux sciences et aux technologies.
Une introduction traite de l’enseignement des sciences et des technologies
au préscolaire et au début du primaire.. Il y est notamment question de la
nature des conceptions des enfants, de l’importance de tenir compte de ces
conceptions et de la structure des problèmes de l’ouvrage.
Suivent ensuite seize modules portant, dans l’ordre, sur la matière, les
forces et les mouvements, la chaleur et la pression, l’électricité et le
magnétisme, la lumière et le son, les produits chimiques, les planètes et les
étoiles, la surface de la Terre, l’atmosphère, les végétaux, les animaux, le
corps humain, l’environnement, les aliments, les vêtements et la
communication.
La première annexe présente les consignes et les suggestions visant à ce que
les expériences de sciences et de technologies se déroulent en toute sécurité.
La deuxième annexe présente le matériel nécessaire pour réaliser toutes les
expériences du volume. On constatera qu’il s’agit principalement de
matériel très simple, peu coûteux et facile à trouver.
Cet ouvrage aura atteint son objectif s’il contribue à un éveil scientifique à
la fois amusant et formateur des petits.
Remerciements
Je tiens d’abord à remercier mes étudiantes et étudiants du programme de
formation à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire de
l’Université de Montréal d’avoir fait la mise à l’essai des expériences du
présent ouvrage, avec de jeunes enfants, dans le cadre de cours de
didactique des sciences. Leurs commentaires, à la suite de ces mises à
l’essai, m’ont permis d’apporter un grand nombre d’améliorations à ces
expériences.
Un remerciement tout spécial s’adresse à Jean-Marc Gagnon et à Lise
Morin, des éditions MultiMondes, dont la compétence, l’enthousiasme et la
disponibilité ont grandement facilité la réalisation de cet ouvrage.
L’enseignement des sciences
et des technologies au préscolaire

Tout enfant éprouve le besoin de comprendre et d’expliquer le monde qui


l’entoure : « Les objets légers flottent et les objets lourds coulent. » « Le
ciel est bleu à cause du reflet des océans. » « Le courant électrique est un
liquide qui circule dans les fils. » « Les avions volent parce qu’ils sont plus
légers que l’air. » « Les métaux ne brûlent pas. » « Le Soleil tourne autour
de la Terre. » « Les éclairs et le tonnerre sont causés par le choc des nuages.
» « Les baleines sont des poissons. » Voilà autant de conceptions
fréquentes, chez de jeunes enfants, qui ne correspondent pas aux lois de la
science actuelle, mais qui leur permettent néanmoins d’expliquer, de façon
plus ou moins adéquate, certains aspects de l’univers matériel ou de
l’univers vivant.
Faire évoluer les conceptions des enfants
Ces conceptions, qui amènent souvent les enfants qui les possèdent à
donner des réponses fausses à des questions portant sur les sciences,
témoignent pourtant de modes de raisonnement organisés qui présentent
une certaine pertinence dans l’explication de plusieurs phénomènes
naturels, ce qui explique d’ailleurs qu’elles persistent et qu’elles résistent à
l’enseignement des sciences tel qu’il est donné actuellement dans la plupart
des pays du monde.
Par exemple, un enfant aura beau savoir, pour avoir déjà vu des
photographies ou des globes terrestres, que la Terre a une forme quasi
sphérique, il continuera à croire, s’il est convaincu qu’il existe un « haut »
et un « bas » dans l’Univers, qu’il doit être inconfortable de vivre dans
l’hémisphère Sud, puisqu’on y a toujours « la tête en bas ».
De plus, il n’y a pas nécessairement de correspondance entre une
conception et une réponse à une question. Par exemple, un enfant à qui vous
demandez quel serait son poids sur la Lune peut fort bien vous répondre que
son poids serait moindre, ce qui est une réponse vraie, en s’imaginant
toutefois que c’est parce que la Lune est pleine de trous, ce qui est une
conception non scientifique. À l’inverse, un autre enfant pourrait vous dire
qu’il serait deux fois moins lourd sur la Lune, simplement parce qu’il a mal
retenu le rapport entre les forces gravitationnelles de la Lune et de la Terre,
ce qui suppose néanmoins une conception scientifique du concept de poids.
Ces conceptions sont également très personnelles et même si plusieurs
enfants sont confrontés au même phénomène naturel, ils peuvent faire des
observations et en donner des interprétations très diverses. Chaque enfant
est influencé par ses idées et ses attentes et reconstruit à sa façon le monde
qui l’entoure. Par ailleurs, ces conceptions peuvent parfois sembler
incohérentes et il arrive que les enfants donnent des interprétations
différentes, parfois même contradictoires, de phénomènes scientifiques
équivalents. Ces conceptions conduisent d’ailleurs à des explications
adéquates, dans certains contextes, mais fausses dans d’autres contextes. Le
fait de croire, par exemple, que la chaleur est un gaz permet d’expliquer
pourquoi, par une journée très chaude, une pièce se réchauffe quand on
ouvre la fenêtre, mais ne permet pas d’expliquer comment la chaleur peut se
propager dans le vide, du Soleil jusqu’à la Terre.
Un enseignement des sciences qui ne tient pas compte des conceptions des
enfants conduit à des apprentissages superficiels et temporaires, qui se
superposent aux croyances initiales sans les modifier, et qui sont vites
oubliés. L’enseignement devrait donc constamment s’appuyer sur les
modèles explicatifs des enfants et se donner comme buts globaux de
favoriser une réflexion à partir des conceptions ainsi qu’une évolution de
ces conceptions.
Cette évolution a d’autant plus de chance de se produire que la
confrontation de l’enfant avec certains phénomènes ou certaines
informations lui permet de ressentir une insatisfaction à l’égard de ses
conceptions habituelles, que les nouvelles conceptions présentées lui
paraissent intelligibles et plausibles et, enfin, que les nouvelles conceptions
lui semblent fécondes, c’est-à-dire qu’elles permettent d’expliquer des
phénomènes qui paraissaient difficilement explicables à l’aide des
conceptions habituelles.
Une approche par problèmes
En sciences et technologies, les activités qui permettent de faire évoluer les
conceptions des enfants sont surtout de type « problème ». Un problème
complet débute habituellement par des activités de mise en situation, se
poursuit par une activité de résolution de problème et se termine par des
activités d’intégration et d’enrichissement.
Voici un exemple commenté (en italique) de problème complet.
Séparer du poivre et du sel
L’essentiel du problème
Tous les problèmes de cet ouvrage débutent par une question ouverte posée aux enfants. Ils ne sont
donc pas de simples activités avec manipulation dont toutes les étapes seraient définies pour eux.
Ces problèmes débouchent sur de véritables expériences, puisque les enfants doivent découvrir,
souvent par essai et erreur, les meilleures solutions ou approches possibles.
– Je te donne un mélange de sel et de poivre. Es-tu capable de trouver une façon de séparer le sel du
poivre ?
Temps
Le temps indiqué est la durée approximative prévue pour la deuxième étape, qui est la solution du
problème. Les activités de mise en situation, d’intégration et d’enrichissement peuvent facilement
faire tripler ou quadrupler la durée totale.
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
Le matériel proposé est habituellement très simple et peut presque toujours être trouvé dans des
endroits tels que des supermarchés ou des quincailleries.
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un mélange de poivre et de sel, une loupe,
des cure-dents, des contenants en plastique, de l’eau, des cuillères en métal et en plastique, une règle
en plastique, un morceau de laine, des ballons de fête à gonfler (parfois appelés des « ballounes »).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une plaque chauffante (ou accès à une cuisinière électrique).
– Un microscope ou une loupe de fort grossissement (matériel facultatif).

A – La mise en situation
Première étape d’une séquence didactique en sciences et technologies, les
activités de mise en situation, qu’on appelle aussi des activités
fonctionnelles, visent notamment une réflexion faisant intervenir les
diverses conceptions des enfants, au sujet du thème abordé, et permettent à
l’éducateur ou à l’enseignant de prélever des informations qui lui
permettront, par la suite, d’intervenir de façon plus structurée. Les activités
fonctionnelles sont associées à la contextualisation des apprentissages, car
elles situent le thème abordé dans un contexte signifiant pour les enfants.
Elles sont régies par une logique divergente, au sens ou chacune est
susceptible de conduire dans plusieurs directions et d’amener les enfants à
se poser des questions qui alimenteront leur réflexion. En voici quelques
exemples :
Un tour de table, pendant lequel on laisse les enfants exprimer leur opinion,
à tour de rôle, est particulièrement utile, au début d’un problème, pour
identifier leurs conceptions au sujet d’un concept scientifique. Un dessin
aide certains enfants à mieux représenter leur façon de voir les choses. Des
textes, des photos, des affiches, des dépliants, des modèles en trois
dimensions, des documents sonores, des vidéos et des sites Web peuvent
aussi servir d’introduction au thème d’un problème. Par ailleurs,
l’observation du matériel et le maniement des instruments de mesure mis à
la disposition des enfants peuvent les aider à résoudre plus facilement un
problème.
À l’heure actuelle, une proportion importante des activités de sciences et de
technologies proposées aux enfants sont des activités fonctionnelles qui ne
sont pas suivies par des problèmes. Bien qu’elles soient importantes pour
amorcer la maîtrise de certaines compétences et pour permettre un premier
contact avec divers savoirs, les activités fonctionnelles ne peuvent, à elles
seules, conduire à une formation scientifique de qualité. Elles devraient
plutôt être considérées comme des « pré-activités » d’introduction aux
activités scientifiques beaucoup plus formatrices que sont les véritables
problèmes.
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les grains de poivre et de sel sont
trop petits et trop bien mêlés pour qu’il soit facile de les séparer.
– Animer une discussion au sujet de divers mélanges : poivre et sel, sable et
sel, cristaux pour jus de fruits (sucre et saveur), etc.
– Demander aux enfants d’observer le mélange de poivre et de sel à l’aide
d’une loupe ou d’un microscope.
B – Le problème
Pendant longtemps, un « problème » était surtout un moyen d’évaluation
des apprentissages. De plus en plus, cependant, il devient un moyen
d’apprentissage. Dans le cas des sciences et des technologies, les activités
de résolution de problème sont les plus importantes et les plus formatrices
et sont celles auxquelles les enfants devraient consacrer la plus grande
partie du temps. Elles se présentent souvent sous la forme d’une énigme ou
d’un défi visant à susciter une réflexion.
Les solutions d’un bon problème sont incompatibles avec les conceptions
fréquentes des enfants et permettent de les faire évoluer. Un problème
implique une manipulation de divers objets et la réalisation de diverses
expériences. Il n’est ni trop facile ni trop difficile ce qui, dans un cas
comme dans l’autre, risquerait d’être démotivant pour les enfants. Un bon
problème comporte plusieurs solutions ou approches possibles et il n’y a
pas une seule « bonne réponse » attendue de tous les enfants. Il y a donc un
certain élément de risque, qui fait partie du « jeu scientifique » dans les
solutions proposées par les enfants. Enfin, un problème permet aux enfants
de comparer leurs solutions et de retenir celles qui leur semblent les
meilleures. Ces solutions démontrent habituellement une évolution par
rapport aux conceptions exprimées par les enfants lors de la mise en
situation.
– Je te donne un mélange de sel et de poivre. Es-tu capable de trouver une
façon de séparer le sel du poivre ?
Quelques solutions ou approches possibles
Après avoir présenté l’énoncé du problème et le matériel disponible, il
convient de laisser les enfants chercher eux-mêmes les solutions ou
approches possibles. Le matériel disponible leur fournit des indices
importants. Toutefois, si les enfants n’arrivent pas à trouver de solutions ou
d’approches, ou s’ils ne trouvent que des solutions ou des approches peu
intéressantes, il est alors conseillé de leur donner des indices
supplémentaires ou de leur faire des suggestions qui les guideront dans leur
travail. Par ailleurs, il est fortement conseillé de toujours essayer les
principales solutions ou approches possibles d’une activité de résolution de
problème, avec le matériel disponible, avant de proposer cette activité aux
enfants. Cette précaution permettra d’animer l’activité en toute confiance et
avec plus d’assurance.
Toutes les solutions qui permettent de résoudre le problème, ainsi que toutes
les approches qui permettent de répondre à une question, à l’intérieur des
limites fixées, sont acceptables. Cependant, les différences d’opinions entre
les enfants les amènent souvent à réaliser que certaines solutions ou
certaines approches sont meilleures que d’autres. Il est à noter que certains
enfants découvrent parfois des solutions et des approches originales
difficilement prévisibles. Voici quelques solutions ou approches parmi les
plus courantes pour ce problème :
– À l’aide d’une loupe et d’un petit cure-dents, séparer les grains de poivre
et les grains de sel un à un.
– Souffler doucement sur le mélange de poivre et de sel déposé sur une
table. Séparer le mélange des particules entraînées au loin du mélange
des particules qui se déplacent moins. Répéter avec ces deux nouveaux
mélanges.
– Frotter une règle en plastique, une cuillère en plastique ou un ballon de
fête gonflé contre un morceau de laine. Approcher doucement la règle, la
cuillère ou le ballon du mélange de poivre et de sel.
– Verser le mélange de poivre et de sel dans l’eau. Sortir les grains de
poivre à l’aide d’une cuillère. Faire chauffer l’eau jusqu’à ce qu’elle soit
toute évaporée puis recueillir le sel au fond du contenant. (Note : Il est
préférable de présenter cette solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
Il s’agit des consignes visant à ce que l’activité se déroule de façon
sécuritaire. Bien que la plupart des activités de résolution de problèmes de
cet ouvrage ne présentent pas grand danger, certaines précautions sont
toujours de mise. (Pour plus d’information au sujet de la sécurité, veuillez
vous référer à l’annexe1.)
– Veiller à ce que les enfants ne se brûlent pas avec l’eau chaude.
Concepts scientifiques
Cette section présente les concepts scientifiques à la base des principales
solutions possibles. Il n’est pas nécessaire que les enfants comprennent ou
retiennent parfaitement ces concepts. Les élèves devraient idéalement avoir
l’occasion de les revoir plusieurs fois, du préscolaire à la fin du primaire,
comme ils revoient souvent les mêmes notions en français ou en
mathématiques.
– Pour la première solution : Bien que les grains de poivre et de sel soient
petits, il est possible de les séparer un à un.
– Pour la deuxième solution : Les grains de poivre étant un peu plus légers
que les grains de sel, ils sont un peu plus facilement emportés par un
petit courant d’air.
– Pour la troisième solution : Les grains de poivre étant un peu plus légers
que les grains de sel, ils sont un peu plus facilement attirés par un objet
chargé d’électricité statique.
– Pour la quatrième solution : Le poivre n’est pas soluble dans l’eau, tandis
que le sel est soluble.
C – L’intégration et l’enrichissement
Les activités d’intégration permettent de faire la synthèse des connaissances
acquises lors d’une activité de résolution de problème et de les situer dans
une structure conceptuelle globale. À l’opposé des activités fonctionnelles,
relativement ouvertes, les activités d’intégration sont orientées vers la
réalisation de tâches précises et sont encadrées de façon assez étroite par
l’éducateur ou l’enseignant qui, à ce stade, doit s’assurer de l’atteinte de
certaines compétences et de certains savoirs par les enfants. Les activités de
structuration sont régies par une logique convergente, au sens où elles
permettent de construire des relations entre des apprentissages ponctuels et
indépendants, souvent réalisés pendant une assez longue période de temps.
En voici quelques exemples :
Un carnet scientifique permet aux enfants de noter et de dessiner leurs
observations, leurs montages et leurs solutions. Un exposé permet à un
enfant ou à une équipe de présenter leur solution d’un problème. Cet exposé
peut devenir matière à débat entre des équipes dont les solutions sont
différentes. Des explications données par l’éducateur ou l’enseignant
peuvent compléter cet exposé. Des textes, des photos, des affiches, des
dépliants, des modèles en trois dimensions, des documents sonores, des
vidéos, des sites Web et des logiciels de simulation, souvent utiles lors des
activités fonctionnelles, peuvent l’être aussi lors des activités d’intégration,
particulièrement s’il s’agit de documents qui mettent l’accent sur la
synthèse des savoirs abordés ou de documents produits par les enfants eux-
mêmes. Lorsqu’elles sont possibles, la visite d’un musée scientifique ou la
visite d’une industrie sont d’excellentes façons, pour les enfants, de faire la
synthèse des connaissances acquises lors de l’activité de résolution de
problème et de se familiariser avec leurs applications.
À l’heure actuelle, l’importance accordée aux activités d’intégration, tout
comme aux activités de résolution de problèmes, est en général insuffisante.
Plusieurs enfants sont donc non seulement privés de la possibilité de vivre
des activités scientifiques très formatrices, mais également de celle de
préciser le sens des concepts scientifiques abordés et des liens qui existent
entre eux, ce qui risque de les conduire à des apprentissages superficiels et
morcelés.
Finalement, les activités d’enrichissement donnent quelques pistes aux
éducateurs et aux enseignants qui veulent aller plus loin avec les enfants.
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les concepts de solubilité et d’électricité statique.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants comment on pourrait séparer un mélange de sable
et de sel.
Module 1

La matière

Les expériences

1. Déformer une boule de pâte à modeler


2. Verser l’eau d’une bouteille dans un contenant
3. De l’eau qui n’est pas liquide
4. Le mélange d’eau et d’un autre liquide
5. Des solides qui peuvent se dissoudre dans l’eau
6. Un liquide pour faire des bulles
7. Voir l’air
8. Séparer du poivre et du sel
Module 1 La matière

1. Déformer une boule de pâte à modeler

L’essentiel du problème
– Tu déformes une boule de pâte à modeler. Es-tu capable de découvrir si tu as le même poids et le
même volume de pâte à modeler qu’avant ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De la pâte à modeler, de l’eau, un bol transparent, du ruban adhésif, un crayon.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une balance de cuisine ou une balance à plateaux avec un jeu de poids.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la modification de la forme d’un
objet entraîne un changement de sa masse et de son volume.
– Expliquer aux enfants les concepts de forme, de masse et de volume.
– Montrer aux enfants comment procéder pour mesurer la masse (à l’aide
d’une balance) et le volume (en immergeant l’objet dans un liquide
placé dans un contenant gradué et en mesurant le changement de
volume du liquide) d’un objet.
B – Le problème
Tu déformes une boule de pâte à modeler. Es-tu capable de découvrir si tu
as le même poids et le même volume de pâte à modeler qu’avant ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Soupeser un morceau de pâte à modeler une première fois. Modifier sa
forme et soupeser une deuxième fois. Comparer les poids.
– À l’aide d’une balance, peser un morceau de pâte à modeler une
première fois. Modifier sa forme et le peser une deuxième fois.
Comparer les poids.
– Immerger un morceau de pâte à modeler dans un récipient qui contient
de l’eau et faire un trait sur le côté du récipient (sur du ruban adhésif)
pour noter le niveau de l’eau. Modifier la forme du morceau de pâte à
modeler, le remettre dans l’eau et comparer les niveaux obtenus.
– Immerger un morceau de pâte à modeler dans un récipient gradué qui
contient de l’eau. Modifier la forme du morceau de pâte à modeler, le
remettre dans l’eau et comparer les niveaux obtenus.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne renversent pas de l’eau partout.
Concepts scientifiques
– Modifier la forme d’un objet plein n’entraîne pas de changements de sa
masse parce que la quantité de matière demeure la même. De plus, si la
nouvelle forme est également une forme pleine, sans partie creuse, le
volume demeure aussi le même.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants les principes de la conservation de la masse et du
volume.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Faire la même chose avec d’autres substances qui se déforment
(exemples : de la pâte à base de farine, de la paraffine).
Module 1 La matière

2. Verser l’eau d’une bouteille dans un contenant

L’essentiel du problème
– Le fait de transvider un liquide d’un contenant à un autre contenant de forme différente en
change-t-il la quantité ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un verre haut et étroit, un verre bas et large (qui contient à peu près la même quantité d’eau), de
l’eau, une balance, une règle et un entonnoir.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques tasses à mesurer de formes différentes, quelques cylindres gradués de formes
différentes.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il y a plus de liquide dans un verre
haut et étroit que dans un verre bas et large.
– Expliquer aux enfants les concepts de forme et de volume.
– Montrer aux enfants comment procéder pour mesurer la masse et le
volume.
B – Le problème
Le fait de transvider un liquide d’un contenant à un autre contenant de
forme différente en change-t-il la quantité ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Transvider l’eau d’un verre dans un autre verre identique.
– Mesurer la quantité d’eau contenue dans un des verres à l’aide d’une
tasse à mesurer. Transvider l’eau dans un autre verre de forme
différente. Mesurer à nouveau la quantité d’eau à l’aide d’une tasse à
mesurer.
– Verser de l’eau dans une tasse à mesurer ou un cylindre gradué. Mesurer
le volume. Transvider l’eau dans une autre tasse à mesurer ou un autre
cylindre gradué de forme différente. Mesurer à nouveau le volume.
– Peser deux verres vides dont la forme est différente. Peser un des verres
rempli d’eau. Trouver le poids de l’eau dans ce verre. Transvider l’eau
dans l’autre verre de forme différente. Peser l’autre verre. Trouver le
poids de l’eau dans l’autre verre.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne renversent pas de l’eau partout.
– Veiller à ce que les enfants utilisent des contenants de plastique.
Concepts scientifiques
– Selon le principe de la conservation du volume, le fait de transvider un
liquide d’un contenant à un autre contenant de forme différente ne
modifie pas la quantité de matière et ne modifie pas son volume.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants le principe de la conservation du volume.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de vérifier si la masse et le volume d’un objet
déformable changent quand on déforme l’objet.
Module 1 La matière

3. De l’eau qui n’est pas liquide

L’essentiel du problème
– Je te donne de l’eau sous forme liquide. Es-tu capable de la transformer en un solide ? Es-tu
capable de la transformer en un gaz ?
Temps
– Environ 30 minutes, mais long délai pour quelques solutions.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une casserole, divers contenants, de l’eau, des plaques de métal (ou des plateaux en métal), un
miroir.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques plaques chauffantes (ou accès à une cuisinière).
– Quelques bouilloires électriques.
– Accès à un réfrigérateur.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que l’eau à l’état solide, l’eau à l’état
liquide et l’eau à l’état gazeux sont trois substances différentes.
D’autres enfants pensent que seuls un ou deux changements d’état sont
possibles (exemples : de solide à liquide ou de liquide à gaz).
– Expliquer aux enfants le concept de changement d’état.
B – Le problème
Je te donne de l’eau sous forme liquide. Es-tu capable de la transformer en
un solide ? Es-tu capable de la transformer en un gaz ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Faire fondre un morceau de glace (fusion).
– Faire évaporer une petite quantité d’eau à l’état liquide (évaporation).
– Faire condenser de la vapeur d’eau sur une surface froide
(condensation).
– Faire geler de l’eau à l’état liquide (solidification).
– Observer la diminution de volume de cubes de glace laissés plusieurs
semaines au congélateur (sublimation).
– En automne, observer la présence de petits cristaux de glace, le matin,
sur les feuilles de petites plantes au sol (passage direct de l’état gazeux
à l’état solide).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se brûlent pas.
Concepts scientifiques
– La matière peut exister à l’état solide, liquide ou gazeux. Par exemple, à
la pression atmosphérique normale, l’eau est un solide quand la
température est inférieure à 0 °C, un liquide quand la température est
comprise entre 0 °C et 100 °C, et un gaz quand la température est
supérieure à 100 °C. Le changement de solide à liquide est la fusion. Le
changement de liquide à gazeux est l’évaporation. Le changement de
solide à gazeux est la sublimation. Le changement de gazeux à liquide
est la condensation. Le changement de liquide à solide est la
solidification.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Demander aux enfants de présenter les changements d’état qu’ils ont
observés.
– Présenter aux enfants un documentaire portant sur l’eau sous toutes ses
formes (exemples : glace, vapeur d’eau, nuages, précipitations).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants de trouver divers usages de l’eau à l’état solide,
liquide et gazeux.
Module 1 La matière

4. Le mélange d’eau et d’un autre liquide

L’essentiel du problème
– Je te donne de l’eau et divers autres liquides. Es-tu capable de découvrir si l’eau se mélange bien
avec chacun des autres liquides ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Divers contenants transparents en plastique, des cuillères, de l’eau, quelques sortes d’huile
végétale, de la sauce soya, du détersif à vaisselle, du lait, du jus de fruits, du sirop de maïs, de la
mélasse, de l’eau, un entonnoir, du colorant alimentaire.
b) pour l’ensemble du groupe :
– De l’alcool à friction (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les liquides peuvent se mêler
les uns aux autres.
– Demander aux enfants d’observer les propriétés des liquides disponibles
(couleur, texture, odeur, etc.).
B – Le problème
Je te donne de l’eau et divers autres liquides. Es-tu capable de découvrir si
l’eau se mélange bien avec chacun des autres liquides ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Verser de l’eau et un autre liquide dans un même contenant. Brasser.
Observer.
– Verser de l’eau et deux autres liquides dans un même contenant. Brasser.
Observer.
– Verser de l’eau et un peu de tous les autres liquides dans un même
contenant. Brasser. Observer.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne boivent pas les liquides.
– Veiller à ce que les enfants ne fassent pas de mélanges dans des pots
fermés (au cas où une réaction chimique produirait un gaz qui pourrait
faire éclater le pot).
Concepts scientifiques
– Deux liquides tels que l’eau et l’alcool se mélangent bien car ils sont
solubles l’un dans l’autre et leurs densités sont voisines. Deux liquides
tels que l’eau et l’huile végétale ne se mélangent pas car ils ne sont pas
solubles l’un dans l’autre et leur densité est différente. L’huile végétale
reste à la surface de l’eau. Des liquides tels que la mélasse et le sirop de
maïs sont solubles dans l’eau, mais ils sont tellement denses et visqueux
qu’à moins d’être très bien brassés, ils restent au fond du contenant, en
dessous de l’eau.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les concepts de solubilité et de densité.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi il faut bien brasser plusieurs sortes de
vinaigrettes avant d’en verser sur une salade.
– Proposer aux enfants d’essayer de superposer plusieurs liquides, en
couches séparées, en les versant doucement (exemple : mélasse au fond,
détersif à vaisselle par-dessus la mélasse, eau par-dessus le détersif,
huile végétale à la surface).
Module 1 La matière

5. Des solides qui peuvent se dissoudre dans l’eau

L’essentiel du problème
– Je te donne diverses substances en poudre. Es-tu capable de découvrir si toutes ces substances
peuvent se dissoudre dans l’eau ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De l’eau froide et chaude du robinet, quelques verres en plastique ou pots en verre transparents,
quelques cuillères ou bâtonnets en plastique, du sucre, de la cassonade, du sel, du sable, du sable
blanc, de la farine, de la fécule de maïs, de la poudre de talc, des cristaux pour boisson, du poivre,
du café instantané, des cubes ou granules pour faire du bouillon, de la poudre pour breuvage au
chocolat, etc.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une ou deux bouilloires électriques.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que toute substance qui ressemble à
du sucre ou à du sel se dissout dans l’eau.
– Demander aux enfants s’ils connaissent des exemples de solutions
(exemples : eau et sucre, eau et sel, eau et bicarbonate de sodium,
cristaux de jus de fruits). Distinguer le concept de solution du concept
de fusion qui implique qu’on chauffe la substance pour la rendre
liquide.
B – Le problème
Je te donne diverses substances en poudre. Es-tu capable de découvrir si
toutes ces substances peuvent se dissoudre dans l’eau ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Verser de l’eau froide dans un verre. Ajouter une petite quantité d’une
des substances. Agiter le mélange avec une cuillère ou un bâtonnet.
Observer et tirer une conclusion. Faire de même, dans un verre
différent, pour chacune des substances disponibles.
– Verser de l’eau tiède dans un verre. Ajouter une petite quantité d’une des
substances. Agiter le mélange avec une cuillère ou un bâtonnet.
Observer et tirer une conclusion. Faire de même, dans un verre
différent, pour chacune des substances disponibles.
– Verser de l’eau chaude dans un verre. Ajouter une petite quantité d’une
des substances. Agiter le mélange avec une cuillère ou un bâtonnet.
Observer et tirer une conclusion. Faire de même, dans un verre
différent, pour chacune des substances disponibles.
– Verser de l’eau froide dans un verre. Ajouter une petite quantité de
toutes les substances. Agiter le mélange avec une cuillère ou un
bâtonnet. Observer et tirer une conclusion. Faire de même, dans un
verre différent, avec de l’eau tiède et de l’eau chaude.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se brûlent pas avec l’eau chaude et ne
boivent pas les mélanges.
Concepts scientifiques
– Certaines substances sont solubles dans l’eau (peuvent se dissoudre dans
l’eau) et d’autres sont insolubles dans l’eau (ne peuvent se dissoudre
dans l’eau). Plusieurs substances solubles se dissolvent plus facilement
et plus rapidement dans l’eau chaude que dans l’eau froide.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les concepts de solubilité.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si la solubilité d’une substance change avec la
température du solvant, la grosseur des particules et l’agitation du
mélange.
Module 1 La matière

6. Un liquide pour faire des bulles

L’essentiel du problème
– Je te donne de l’eau et divers autres liquides. Es-tu capable de préparer un liquide pour faire des
bulles qui s’envolent ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques contenants, de l’eau, du vinaigre, de l’huile végétale, du détersif pour la lessive, du
savon liquide pour les mains, du détersif pour la vaisselle, de la glycérine, quelques bâtonnets en
plastique munis d’un anneau (généralement utilisé pour faire des bulles) ou de la broche avec
laquelle on peut faire des bâtonnets semblables.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Du liquide pour faire des bulles vendu dans le commerce (matériel facultatif ; à présenter lors des
activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que des bulles peuvent être formées
avec n’importe quel savon.
B – Le problème
Je te donne de l’eau et divers autres liquides. Es-tu capable de préparer un
liquide pour faire des bulles qui s’envolent ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Faire un mélange d’eau du robinet et de vinaigre et essayer de faire des
bulles qui s’envolent.
– Faire un mélange d’eau du robinet et d’huile végétale et essayer de faire
des bulles qui s’envolent.
– Faire un mélange d’eau du robinet et de détersif pour la lessive et
essayer de faire des bulles qui s’envolent.
– Faire un mélange d’eau du robinet et de savon liquide pour les mains et
essayer de faire des bulles qui s’envolent.
– Faire un mélange d’eau du robinet et de détersif pour la vaisselle et
essayer de faire des bulles qui s’envolent.
– Faire un mélange d’eau du robinet, de détersif pour la vaisselle et de
glycérine et essayer de faire des bulles qui s’envolent.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants évitent le contact des savons et détersifs avec
les yeux.
Concepts scientifiques
– Pour former une bulle qui s’envole, la présence de savon ou de détersif
est nécessaire. Une goutte d’eau savonneuse est limitée par une mince
pellicule superficielle qui joue le rôle d’un sac. L’épaisseur de cette
pellicule diminue progressivement jusqu’à l’éclatement. Le meilleur
mélange est celui d’eau, de détersif pour la vaisselle et d’une petite
quantité de glycérine.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants du liquide pour faire des bulles vendu dans le
commerce.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Organiser un concours qui consiste à former la plus grosse bulle qui dure
au moins 5 secondes.
Module 1 La matière

7. Voir l’air

L’essentiel du problème
– L’air est invisible. Es-tu capable de trouver une façon de montrer qu’il y a de l’air ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un pot, un verre, une paille, une paille articulée (qui peut être courbée) une bouteille vide, un
ballon de fête à gonfler, un grand bac en plastique, de l’eau, une grande feuille de carton, quelques
petits objets légers (exemples : plumes, morceaux de polystyrène), des papiers-mouchoirs, de la
colle.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un ou deux ventilateurs électriques (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que l’espace occupé par l’air est
totalement vide. D’autres enfants distinguent l’air du vide mais pensent
qu’il est impossible de voir l’air.
– Animer une discussion au sujet de l’air, sa composition, son importance,
ses effets, etc.
B – Le problème
L’air est invisible. Es-tu capable de trouver une façon de montrer qu’il y a
de l’air ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Souffler dans l’eau avec une paille.
– Plonger une bouteille vide dans l’eau.
– Coller un papier-mouchoir au fond d’un verre. Renverser le verre et le
descendre bien verticalement dans l’eau jusqu’à ce que le verre soit
entièrement submergé. Remonter le verre et examiner le papier-
mouchoir.
– Dégonfler un ballon dans l’eau.
– Faire du vent en agitant une grande feuille de carton.
– Souffler sur de petits objets légers.
– Faire du vent en actionnant un ventilateur.
– Regarder les effets du vent à l’extérieur.
– Immerger une bouteille vide dans l’eau et la laisser se remplir d’eau.
Soulever la bouteille, à l’envers, au-dessus de la surface de l’eau, de
telle sorte que le goulot demeure dans l’eau et que la bouteille reste
pleine d’eau. Placer une des extrémités d’une paille flexible dans la
bouteille, plier la paille, et placer l’autre extrémité hors de l’eau.
Souffler dans la paille. Observer. Aspirer dans la paille. Observer.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants n’utilisent pas les ventilateurs électriques
près de l’eau.
Concepts scientifiques
– Bien qu’il soit invisible, l’air peut former des bulles dans un liquide, et
son déplacement produit des effets observables. Le vide, par contre, est
l’absence de gaz, de liquide ou de solide. On peut faire varier la
quantité d’eau dans une bouteille renversée dont le goulot est dans l’eau
grâce à l’effet de la quantité d’air dans la bouteille et de la pression
atmosphérique qui pousse l’eau dans la bouteille.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire portant sur l’air et l’atmosphère.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi, sur la Lune, nous ne pourrions pas
entendre le bruit fait par une fusée qui décolle.
Module 1 La matière

8. Séparer du poivre et du sel

L’essentiel du problème
– Je te donne un mélange de sel et de poivre. Es-tu capable de trouver une façon de séparer le sel
du poivre ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un mélange de poivre et de sel, une loupe, des cure-dents, des contenants en plastique, de l’eau,
des cuillères en métal et en plastique, une règle en plastique, un morceau de laine, des ballons de
fête à gonfler.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une plaque chauffante (ou accès à une cuisinière électrique).
– Un microscope ou une loupe de fort grossissement (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les grains de poivre et de sel sont
trop petits et trop bien mêlés pour qu’il soit facile de les séparer.
– Animer une discussion au sujet de divers mélanges : poivre et sel, sable
et sel, cristaux pour jus de fruits (sucre et saveur), etc.
– Demander aux enfants d’observer le mélange de poivre et de sel à l’aide
d’une loupe ou d’un microscope.
B – Le problème
Je te donne un mélange de sel et de poivre. Es-tu capable de trouver une
façon de séparer le sel du poivre ?
Quelques solutions ou approches possibles
– À l’aide d’une loupe et d’un petit cure-dents, séparer les grains de poivre
et les grains de sel un à un.
– Souffler doucement sur le mélange de poivre et de sel déposé sur une
table. Séparer le mélange des particules entraînées au loin du mélange
des particules qui se déplacent moins. Répéter avec ces deux nouveaux
mélanges.
– Frotter une règle en plastique, une cuillère en plastique ou un ballon de
fête gonflé contre un morceau de laine. Approcher doucement la règle,
la cuillère ou le ballon du mélange de poivre et de sel.
– Verser le mélange de poivre et de sel dans l’eau. Sortir les grains de
poivre à l’aide d’une cuillère. Faire chauffer l’eau jusqu’à ce qu’elle
soit toute évaporée puis recueillir le sel au fond du contenant. (Note : Il
est préférable de présenter cette solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se brûlent pas avec l’eau chaude.
Concepts scientifiques
– Pour la première solution : Bien que les grains de poivre et de sel soient
petits, il est possible de les séparer un à un.
– Pour la deuxième solution : Les grains de poivre étant un peu plus légers
que les grains de sel, ils sont un peu plus facilement emportés par un
petit courant d’air.
– Pour la troisième solution : Les grains de poivre étant un peu plus légers
que les grains de sel, ils sont un peu plus facilement attirés par un objet
chargé d’électricité statique.
– Pour la quatrième solution : Le poivre n’est pas soluble dans l’eau,
tandis que le sel est soluble.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les concepts de solubilité et d’électricité statique.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants comment on pourrait séparer un mélange de sable
et de sel.
Module 2

Les forces et les mouvements

Les expériences

1. Le poids de petits et de gros objets


2. Des objets qui flottent et des objets qui coulent
3. Faire flotter une bille
4. Faire couler une orange
5. Soulever un adulte
6. Déplacer une boîte assez lourde
7. Laisser tomber une bille dans des liquides
8. Une glissoire miniature
9. Se déplacer sur la neige sans s’enfoncer
10. Ralentir la chute d’une bille
11. Un planeur en papier
12. Protéger un œuf
13. Construire une tour
Module 2 Les forces et les mouvements

1. Le poids de petits et de gros objets

L’essentiel du problème
– Je te donne plusieurs objets. Es-tu capable de trouver un objet qui est plus gros mais moins lourd
qu’un autre ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Divers objets plus ou moins volumineux et plus ou moins lourds (exemples : des cailloux de
diverses grosseurs, des billes en métal et en verre de divers diamètres, des coquillages, une
serviette, une éponge, un bouchon en liège, une gomme à effacer, diverses sortes de balles et de
ballons, des balles en mousse de polystyrène, des sacs en plastique vides et gonflés avec de l’air,
une cuillère en métal, une cuillère en plastique, une règle en bois, une règle en plastique, de la
ficelle).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une balance à plateaux, un ensemble de poids de référence, du papier, des crayons.
– D’autres modèles de balance (de cuisine, pèse-personne, à ressort, etc. ; matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les gros objets sont toujours les
plus lourds.
– Expliquer aux enfants les concepts de volume et de poids.
– Demander aux enfants d’observer la forme et la taille des objets
disponibles et de dire de quoi ils sont faits.
B – Le problème
Je te donne plusieurs objets. Es-tu capable de trouver un objet qui est plus
gros mais moins lourd qu’un autre ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Former trois ensembles : les gros objets, les objets de grosseur moyenne
et les petits objets. Dessiner ces trois ensembles. Prendre tous les objets
dans ses mains un par un. Former trois autres ensembles : les objets
lourds, les objets de poids moyen, les objets légers. Dessiner ces trois
ensembles. Comparer les deux groupes de trois ensembles.
– Sérier les objets d’après leur taille. Dessiner cette série sur une feuille de
papier. Les prendre dans ses mains un par un, puis les sérier d’après leur
poids. Dessiner cette deuxième série. Comparer les deux séries.
– Sérier les objets d’après leur taille. Dessiner cette série sur une feuille de
papier. Peser les objets un par un à l’aide de la balance puis les sérier
d’après leur poids. Dessiner cette deuxième série. Comparer les deux
séries.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants n’échappent pas les objets cassants ou très
lourds.
Concepts scientifiques
– La masse volumique d’un objet est sa masse divisée par son volume. La
densité d’un objet est sa masse volumique divisée par celle de l’eau. Par
exemple, les petits objets lourds ont une grande masse volumique et une
grande densité (exemple : une bille en métal), tandis que les grands
objets légers ont une petite masse volumique et une faible densité
(exemple : un ballon de plage).
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Aider les enfants à placer les objets du plus léger au plus lourd.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de vérifier si des ballons différents, de même
grosseur, ont le même poids.
Module 2 Les forces et les mouvements

2. Des objets qui flottent et des objets qui coulent

L’essentiel du problème
– Je te donne plusieurs objets. Es-tu capable de trouver les objets qui flottent et les objets qui
coulent ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un grand bol en plastique, de l’eau, divers objets (exemples : une éponge, des pièces de
monnaie, une bouteille en plastique, des jetons en plastique, des morceaux de mousse de
polystyrène, des petites figurines en plastique, des cure-dents), du papier, des crayons, modèle
réduit de bateau.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un ou deux grands bacs en plastique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les objets lourds coulent et
que tous les objets légers flottent.
– Animer une discussion au sujet des divers objets que les enfants ont déjà
vu flotter.
– Expliquer aux enfants les concepts « flotter » et « couler » en utilisant un
objet qui coule et un objet qui flotte.
B – Le problème
Je te donne plusieurs objets. Es-tu capable de trouver les objets qui flottent
et les objets qui coulent ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Mettre tous les objets dans l’eau en même temps. Sur une feuille de
papier divisée en deux colonnes, dessiner d’un côté les objets qui
flottent et de l’autre côté les objets qui coulent.
– Sur une feuille de papier divisée en deux colonnes, dessiner (avec un
crayon à mine) d’un côté les objets qui devraient flotter et de l’autre
côté les objets qui devraient couler (hypothèses). Mettre tous les objets
dans l’eau en même temps. Corriger le dessin d’après les observations.
– Mettre les objets dans l’eau un par un. Sur une feuille de papier divisée
en deux colonnes, dessiner, au fur et à mesure qu’on les met dans l’eau,
d’un côté les objets qui flottent et de l’autre côté les objets qui coulent.
– Sur une feuille de papier divisée en deux colonnes, dessiner (avec un
crayon à mine) d’un côté les objets qui devraient flotter et de l’autre
côté les objets qui devraient couler (hypothèses). Mettre les objets dans
l’eau un par un. Corriger le dessin, au fur et à mesure que les objets sont
placés dans l’eau, d’après les observations.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne renversent pas de l’eau partout.
Concepts scientifiques
– La flottabilité d’un objet dépend de sa densité et non de son poids. Si sa
densité est inférieure à celle de l’eau, il flotte. Dans le cas contraire, il
coule. Si la densité d’un objet est exactement égale à celle de l’eau (ce
qui est assez rare), l’objet se tient entre la surface et le fond de l’eau. On
dit qu’il « flotte entre deux eaux ».
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Montrer aux enfants qu’il existe des objets très légers qui coulent
(exemple : une aiguille) et des objets très lourds qui flottent (exemple :
un paquebot).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants s’il existe des objets qui ne flottent pas, mais ne
coulent pas non plus. (Oui, un objet ou un être vivant qui a la même
densité que l’eau reste entre le fond et la surface de l’eau. Les sous-
marins et les poissons en sont des exemples.)
Module 2 Les forces et les mouvements

3. Faire flotter une bille

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de faire flotter une bille de verre ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De l’eau, divers petits objets qui ne flottent pas (exemples : clous, trombones, gomme à effacer,
billes de verre, pièces de monnaie, œuf, boules de pâte à modeler), un modèle réduit de bateau, une
planche en bois, une planche en mousse de polystyrène, des morceaux de mousse de polystyrène,
des bouchons de liège, du papier d’aluminium, de petits sacs en plastique, du sel, du sucre, du
sirop de maïs, de la mélasse, quelques contenants.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une balance (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de faire flotter un
objet qui, normalement, coule.
– Demander aux enfants de raconter certaines constatations qu’ils ont
faites en se baignant dans une piscine, dans un lac ou dans la mer.
B – Le problème
Es-tu capable de faire flotter une bille de verre ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Placer l’objet qui coule sur (ou dans) un autre objet qui flotte (exemples
: modèle de bateau, planche en bois, planche en mousse en
polystyrène).
– Modifier la densité de l’objet qui coule en lui ajoutant des flotteurs
(exemples : bouchons en liège, morceaux de mousse de polystyrène,
petits sacs en plastique gonflés d’air).
– Si possible, modifier la forme de l’objet (exemple : une boule de pâte à
modeler) pour lui donner une forme creuse, comme la coque d’un
navire.
– Placer l’objet qui coule dans un liquide plus dense (exemples : eau très
salée, sirop de maïs, mélasse). Cette solution ne fonctionne que pour les
objets légèrement plus denses que l’eau douce (exemples : un œuf,
certaines gommes à effacer).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne renversent pas de l’eau partout.
Concepts scientifiques
– Un objet flotte s’il est moins dense que le liquide dans lequel il est
immergé. On peut faire flotter un objet qui, normalement, coule en le
plaçant sur (ou dans) un objet qui flotte, en lui ajoutant des flotteurs, en
lui donnant une forme creuse où, dans certains cas, en le plaçant dans
un liquide plus dense que celui dans lequel il coule.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer le principe de la flottabilité aux enfants.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi un paquebot, qui est très lourd et fait de
métaux beaucoup plus denses que l’eau, flotte pourtant très bien.
Module 2 Les forces et les mouvements

4. Faire couler une orange

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de faire couler une orange ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Deux ou trois oranges de taille moyenne, de l’eau, un contenant transparent assez haut, un
crayon, une planche à découper en plastique, un couteau, divers petits objets lourds (exemples :
clous, poids en métal, aimants).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques grands bacs en plastique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants, qui savent qu’une orange flotte, pensent
qu’on ne peut pas la faire couler.
– Animer une discussion au sujet des objets qui coulent et des objets qui
flottent.
B – Le problème
Es-tu capable de faire couler une orange ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Essayer de faire couler l’orange en enlevant sa pelure.
– Essayer de faire couler l’orange en y introduisant des objets denses, tels
que des clous ou de petits poids en métal.
– Essayer de faire couler l’orange en la coupant en quelques morceaux.
(Note : Il est préférable de faire cette solution sous forme de
démonstration.)
– Essayer de faire couler l’orange en faisant des trous dans la pelure. (Note
: Il est préférable de faire cette solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Ne pas laisser les enfants manipuler des couteaux ou des objets très
pointus.
Concepts scientifiques
– Une orange avec la pelure, même trouée, ou coupée en morceaux a
toujours une densité plus petite que celle de l’eau. Par contre, une
orange sans pelure a une plus grande densité que l’eau donc, elle coule.
La pelure d’une orange joue donc un rôle de flotteur. En effet, dans la
pelure, il y a de l’air, et la pelure emprisonne également l’air contenu
dans le fruit. Cela explique d’ailleurs pourquoi, lorsqu’on dépose une
orange sans pelure dans l’eau, on voit de petites bulles d’air s’échapper
du fruit. L’eau prend alors la place de l’air, ce qui fait couler l’orange.
On peut également faire couler l’orange en y introduisant de petits
objets très denses, ce qui augmente la densité de l’orange et la fait
couler.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants pourquoi une orange flotte.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de faire la même expérience avec d’autres types de
fruits à pelure.
Module 2 Les forces et les mouvements

5. Soulever un adulte

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de soulever un adulte assis sur une balançoire à pivot ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une poutre en bois d’environ 2 mètres, des objets relativement lourds, une baguette de bois, de la
ficelle, un jeu de poids pour peser des objets.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Accès à un parc où se trouve une balançoire à pivot.
– Divers outils et appareils qui sont des applications du principe du levier (exemples : pied-de-
biche, tête de marteau, pinces, ciseaux, brouette, accès à une balançoire sur pivot).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’un levier n’a pas tellement
d’utilité pratique. D’autres enfants pensent qu’un levier ne sert qu’à
modifier la direction d’une force (exemple : une force vers le bas
devient une force vers le haut).
– Demander aux enfants de nommer certains outils qu’ils connaissent.
B – Le problème
Es-tu capable de soulever un adulte assis sur une balançoire à pivot ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Quand il fait beau, aller dans un parc et laisser chaque enfant essayer de
soulever un adulte assis sur une balançoire à pivot. (Note : L’adulte doit
s’asseoir entre le siège et le pivot, autrement un enfant seul ne pourra
pas le soulever.)
– Construire un levier à l’aide d’une poutre en bois et d’un point d’appui
(exemple : une chaise). Soulever des objets relativement lourds à l’aide
de ce levier.
– Graduer une baguette de bois en centimètres. Construire une balance à
plateaux à l’aide de cette baguette suspendue par une ficelle. Mesurer le
poids nécessaire pour équilibrer un objet quand la ficelle par laquelle la
baguette est suspendue est placée à divers endroits le long de la
baguette.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas en soulevant des objets très
lourds.
Concepts scientifiques
– Un levier est une barre rigide mobile autour d’un pivot ou d’un point
d’appui. Dans certains leviers, le pivot est situé entre la force et la
charge (exemples : pied-de-biche ou tête de marteau pour arracher un
clou). Dans d’autres leviers, le pivot est à l’extérieur, du côté de la
charge (exemple : brouette). Dans d’autres leviers, le pivot est à
l’extérieur du côté de la force (exemple : avant-bras).
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants divers outils et autres systèmes dans lesquels se
trouvent un ou des leviers (exemples : pied-de-biche, tête de marteau,
pinces, ciseaux, brouette, balançoire sur pivot).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– À l’aide d’un dessin du squelette humain, montrer aux enfants que le
coude et l’avant-bras forment une sorte de levier.
Module 2 Les forces et les mouvements

6. Déplacer une boîte assez lourde

L’esssentiel du problème
– Es-tu capable de déplacer une boîte assez lourde ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une boîte en carton qui contient des objets qui la rendent assez lourde (environ 5 kg), de la
grosse corde, du savon, de la cire à plancher, de l’huile végétale, quelques rouleaux en carton
rigide (ou quelques baguettes de bois de forme cylindrique), des roulettes pour déplacer des
appareils électroménagers.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un chariot.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la seule façon de déplacer une
boîte assez lourde est de la porter.
– Demander aux enfants s’ils ont déjà vu le matériel utilisé lors d’un
déménagement.
B – Le problème
Es-tu capable de déplacer une boîte assez lourde ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Former une équipe de 2 ou 4 personnes pour porter la boîte.
– Pousser la boîte sur le plancher.
– Pousser la boîte sur un plancher bien ciré.
– Pousser la boîte sur un plancher recouvert d’une fine poudre (exemple :
poudre de talc).
– Pousser la boîte sur un plancher rendu glissant (avec de l’eau
savonneuse, de la cire, de l’huile végétale, de la poudre de talc, etc.)
– Placer la boîte sur un traîneau et tirer le traîneau sur un plancher rendu
glissant (avec de l’eau savonneuse, de la cire, de l’huile végétale, de la
poudre de talc).
– Placer la boîte sur quelques baguettes cylindriques parallèles. Pousser la
boîte en allant placer les baguettes qui se libèrent (au fur et à mesure
que la boîte avance) devant la boîte.
– Placer la boîte sur des roulettes pour appareil électroménager. Pousser la
boîte.
– Placer la boîte sur un chariot. Tirer ou pousser le chariot.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas en soulevant des objets très
lourds.
Concepts scientifiques
– Notre force musculaire est parfois insuffisante pour déplacer un objet.
Avec l’aide d’une machine simple telle que la roue, qui tire partie de la
force de friction, on peut déplacer un objet assez facilement. Le
principe de la roue est semblable à celui du levier, qui possède aussi un
pivot. Des roues rudimentaires, sous forme de billes de bois, ont été
utilisées dès la plus haute Antiquité.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants l’importance de la découverte de la roue.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants de nommer toutes sortes d’objets et de véhicules
qui sont munis de roues.
Module 2 Les forces et les mouvements

7. Laisser tomber une bille dans des liquides

L’essentiel du problème
– Je te donne plusieurs liquides différents. Est-ce qu’une bille tombe à la même vitesse dans tous
les liquides ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des billes en acier et des billes de verre de diverses tailles, plusieurs liquides plus ou moins
visqueux (exemples : eau, jus, diverses huiles végétales, sirop de maïs, mélasse, mélange d’eau et
de farine, mélange d’eau et de fécule de maïs, mélange d’eau et de farine d’avoine), des récipients
assez hauts, de petit diamètre.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un chronomètre.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la vitesse de la chute d’un objet
est la même dans tous les liquides.
– Demander aux enfants de décrire les propriétés des liquides qu’ils
connaissent.
B – Le problème
Je te donne plusieurs liquides différents. Est-ce qu’une bille tombe à la
même vitesse dans tous les liquides ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, les enfants mesurent le temps
pris par une bille pour franchir la distance entre la surface et le fond d’un
liquide. Pour que les résultats soient comparables, chaque enfant ou
chaque équipe doit toujours laisser tomber la même bille dans une même
hauteur de liquide.
– Laisser tomber une bille dans de l’eau.
– Laisser tomber une bille dans diverses sortes de jus.
– Laisser tomber une bille dans diverses sortes d’huiles végétales.
– Laisser tomber une bille dans du sirop de maïs.
– Laisser tomber une bille dans de la mélasse.
– Laisser tomber une bille dans un mélange relativement liquide d’eau et
de farine.
– Laisser tomber une bille dans un mélange relativement liquide d’eau et
de fécule de maïs.
– Laisser tomber une bille dans un mélange relativement liquide d’eau et
de farine d’avoine.
Sécurité
– Rien de dangereux, mais veiller à ce que les enfants ne se salissent pas
avec les divers liquides visqueux et collants.
Concepts scientifiques
– Selon la loi de Stokes, l’accélération et la vitesse maximale d’un objet
tombant dans un fluide visqueux sont inversement proportionnelles à la
viscosité de ce fluide. En d’autres termes, plus un fluide est visqueux,
moins l’accélération et la vitesse maximale de la chute libre d’un objet
qui tombe dans ce fluide seront grandes. Une bille atteint moins vite le
fond d’un contenant rempli de sirop de maïs que le fond d’un contenant
rempli d’eau.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de faire une affiche dans laquelle les liquides sont
placés en série, des moins visqueux aux plus visqueux.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Organiser le concours de la bille qui tombe le plus lentement. (Le milieu
doit être très visqueux, mais pas trop car cela empêcherait la bille
d’atteindre le fond.)
Module 2 Les forces et les mouvements

8. Une glissoire miniature

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de construire une glissoire miniature sur laquelle un objet glisse bien ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une planche en bois non vernie d’environ 1 m de longueur et 15 cm de largeur, du papier
d’aluminium, de la poudre de talc (ou poudre pour bébé), de l’huile végétale, de gros cubes en
bois.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques chronomètres ou montres munies de chronomètres.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la force de friction entre un objet
et une surface plane dépend uniquement de la nature de l’objet.
– Demander aux enfants s’ils sont déjà allés glisser sur une pente, en hiver.
– Faire manipuler différents matériaux, par les enfants, en vue de les
comparer et de les classer (plus ou moins lisses ou rugueux).
B – Le problème
Es-tu capable de construire une glissoire miniature sur laquelle un objet
glisse bien ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions, les enfants fabriquent un plan incliné sur
lequel ils font glisser le cube.
– Placer le cube à une extrémité de la planche. Incliner doucement la
planche jusqu’à ce que le cube se mette à glisser. Noter l’angle
d’inclinaison.
– Recouvrir la planche de papier d’aluminium. Placer le cube à une
extrémité de la planche. Incliner doucement la planche jusqu’à ce que le
cube se mette à glisser. Noter l’angle d’inclinaison.
– Recouvrir la planche de papier d’aluminium. Saupoudrer de la poudre de
talc sur la planche. Placer le cube à une extrémité de la planche. Incliner
doucement la planche jusqu’à ce que le cube se mette à glisser. Noter
l’angle d’inclinaison.
– Recouvrir la planche de papier d’aluminium. Répandre un peu d’huile
sur le papier d’aluminium. Placer le cube à une extrémité de la planche
de bois. Incliner doucement la planche jusqu’à ce que le cube se mette à
glisser. Noter l’angle d’inclinaison.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants installent bien la planche pour ne pas qu’elle
tombe.
Concepts scientifiques
– Les surfaces rugueuses offrent une plus grande résistance au mouvement
que les surfaces lisses. Le talc et l’huile diminuent la friction entre les
surfaces. Moins il y a de friction, moins il est nécessaire que l’angle
d’inclinaison soit prononcé pour que le cube se mettre à glisser.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants le concept de friction.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Organiser le concours du cube qui glisse le plus rapidement.
– Demander aux enfants à quoi sert l’huile dans un moteur ou autre
système mécanique ?
Module 2 Les forces et les mouvements

9. Se déplacer sur la neige sans s’enfoncer

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver une façon de se déplacer sur la neige sans s’enfoncer ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un très grand bac en plastique.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques paires de raquettes en bois, en plastique ou en métal.
– Quelques paires de skis alpins et de skis de fond (avec les bottes nécessaires).
– Quelques planches à neige, toboggans, traîneaux, luges.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il faut absolument que la neige
soit bien tassée ou glacée pour pouvoir se déplacer sans s’enfoncer.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver une façon de se déplacer sur la neige sans
s’enfoncer ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Se déplacer dans la neige, en portant des bottes, en marchant dans un
sentier ou plusieurs personnes sont déjà passées et où la neige est bien
tassée.
– Se déplacer sur la neige au moyen de raquettes.
– Se déplacer sur la neige au moyen de skis alpins, de skis de fond ou
d’une planche à neige.
– Se déplacer sur la neige au moyen d’un traîneau rudimentaire (exemple :
grand bac en plastique que l’on pousse avec ses mains).
Sécurité
– Il est préférable de rester sur des terrains relativement plats.
Concepts scientifiques
– Les raquettes à neige et les skis peuvent être décrits comme de très
larges semelles qui s’adaptent aux chaussures et permettent de marcher
ou de glisser sur la neige sans s’y enfoncer. Plus la surface des raquettes
ou des skis est grande, plus la pression par unité de surface est petite, ce
qui permet d’avancer en s’enfonçant très peu dans la neige. Par ailleurs,
la surface des skis est lisse, ce qui leur permet de glisser facilement sur
la neige. Le traîneau et la planche à neige sont d’autres applications du
même principe.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Présenter divers modèles de raquettes aux enfants ainsi que les
avantages et inconvénients de chaque modèle.
– Présenter divers types de skis alpins et de skis de fond aux enfants ainsi
que la façon d’utiliser chaque type de skis.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Amener les enfants dans un centre de plein air ou de ski pour faire de la
raquette, du ski de fond, du ski alpin et de la planche à neige.
Module 2 Les forces et les mouvements

10. Ralentir la chute d’une bille

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de ralentir la chute d’une bille ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Du papier d’aluminium, de petites figurines en plastique, quelques sacs d’épicerie en plastique,
quelques sacs de pellicule plastique très mince (comme celle qui est utilisée pour envelopper les
vêtements après un nettoyage à sec), du papier de soie, quelques morceaux de divers tissus, de la
ficelle blanche, des parasols chinois miniatures, de petits objets à suspendre au parachute, des
ciseaux, quelques chronomètres.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un ventilateur électrique d’assez grande taille.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les objets tombent à la
même vitesse.
– Demander aux enfants de laisser tomber divers objets (exemples :
feuilles de papier, gomme à effacer, plumes, billes) et de décrire la
façon dont ils tombent.
B – Le problème
Es-tu capable de ralentir la chute d’une bille ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour faciliter les comparaisons, il est préférable que les enfants
utilisent tous le même objet, tel qu’une boule de papier d’aluminium ou
une petite figurine en plastique.
– Ralentir la chute de l’objet en le laissant tomber dans le courant d’air
créé par un ventilateur électrique qui souffle directement vers le haut.
– Ralentir la chute de l’objet en l’attachant à de longs rubans de papier.
– Ralentir la chute de l’objet en l’attachant à un, deux ou plusieurs petits
parasols chinois miniatures (principe du premier parachute
expérimental).
– Ralentir la chute de l’objet au moyen d’un parachute (on peut essayer
divers matériaux).
– Ralentir la chute de l’objet au moyen d’un parachute (on peut essayer
diverses tailles).
– Ralentir la chute de l’objet au moyen d’un parachute (on peut essayer
diverses formes : rondes, carrées, rectangulaires, en étoile, etc.).
– Ralentir la chute de l’objet au moyen d’un parachute (on peut essayer un
nombre plus ou moins grand de ficelles : 4, 6, 8, etc.).
– Ralentir la chute de l’objet au moyen d’un parachute (on peut essayer
des ficelles plus ou moins longues).
Sécurité
– Ne pas laisser tomber d’objets cassants ou très lourds. Aider les enfants
à construire leurs parachutes.
Concepts scientifiques
– Un parachute ralentit la vitesse de chute d’un objet ou d’une personne,
car sa grande surface augmente la résistance de l’air. De façon générale,
les modèles de parachute efficaces sont faits d’un matériau très léger et
comportent un assez grand nombre de ficelles assez longues. La forme
de la toile n’a pas tellement d’importance.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Si toutes les équipes utilisent un même objet à accrocher à leur
parachute (ou une autre façon de ralentir l’objet), on peut organiser le
concours de l’objet qui descend le plus lentement.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants un documentaire portant sur les parachutes et les
parapentes.
Module 2 Les forces et les mouvements

11. Un planeur en papier

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de construire un planeur en papier qui vole sur une grande distance ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Feuilles de papier, feuilles de carton souple, morceaux de mousse de polystyrène, baguettes de
bois, colle, ruban adhésif.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un livre qui présente divers modèles de planeurs (ou « avions ») en papier.
– Un modèle réduit de planeur acheté dans un magasin de jouets (matériel facultatif ; à présenter
lors des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que plus le planeur est grand, plus il
pourra franchir une grande distance.
– Demander aux enfants de se documenter au sujet de tous les objets
fabriqués qui volent (exemples : cerf-volant, ballon à l’air chaud,
dirigeable, planeur, avion, hélicoptère, deltaplane, parapente).
B – Le problème
Es-tu capable de construire un planeur en papier qui vole sur une grande
distance ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Faire un planeur avec une feuille de papier pliée. (Consulter un livre qui
présente plusieurs modèles de planeurs ou « avions » en papier.)
– Faire un planeur avec des feuilles de carton souples. (Les modèles les
plus simples ont les ailes plates, mais les modèles plus élaborés ont des
ailes incurvées.)
– Faire un planeur avec des morceaux de mousse de polystyrène. (Les
modèles les plus simples ont les ailes plates, mais les modèles plus
élaborés ont des ailes incurvées.)
– Faire un planeur avec une combinaison de plusieurs matériaux. (Les
modèles les plus simples ont les ailes plates, mais les modèles plus
élaborés ont des ailes incurvées.)
Sécurité
– Aider les enfants à construire leur planeur, pour qu’ils ne se blessent pas
en taillant des matériaux.
Concepts scientifiques
– Un planeur est un avion sans moteur. Tout comme un avion, il tient dans
les airs grâce au principe de Bernoulli selon lequel plus l’air circule
rapidement, plus la pression qu’il exerce est faible. Les ailes d’un
planeur et d’un avion sont conçues pour que l’air qui passe au-dessus de
l’aile circule plus rapidement que l’air qui passe sous l’aile. En tenant
compte du principe de Bernoulli, la pression au-dessus de l’aile est
inférieure à celle qui est sous l’aile, ce qui crée une force qui s’oppose à
la gravité et permet au planeur ou à l’avion de rester en suspension.
Pour voler, le planeur doit cependant se déplacer à une vitesse
suffisante, ce qu’il fait en descendant constamment, parfois dans une
masse d’air ascendante, ce qui lui permet alors de rester longtemps dans
les airs.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Organiser le concours du planeur qui franchit la plus grande distance
après avoir été lancé. (On peut s’installer dans une grande pièce telle
que le gymnase d’une école.)
– Aider les enfants à assembler un modèle réduit de planeur tel que vendu
dans un magasin de jouet ou un fournisseur de matériel scientifique.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants un documentaire portant sur les planeurs.
Module 2 Les forces et les mouvements

12. Protéger un œuf

L’essentiel du problème
– Je te donne un œuf cuit. Es-tu capable de lui fabriquer une protection pour qu’il ne se brise pas
en tombant ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Deux œufs cuits, des ciseaux, du ruban adhésif, divers matériaux d’emballage (exemples : film à
bulles, tampons d’ouate, papiers-mouchoirs, papiers essuie-tout, sacs de plastique transparent,
petites boîtes ou contenants divers, des morceaux de mousse de polystyrène, des morceaux de
tissus, des coussins, des petits tapis), des sacs en plastique, de la ficelle blanche.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques grands bacs en plastique.
– Un matelas en mousse.
– Quelques oreillers.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’un œuf est tellement fragile que,
malgré les précautions, il se brise toujours en tombant.
B – Le problème
Je te donne un œuf cuit. Es-tu capable de lui fabriquer une protection pour
qu’il ne se brise pas en tombant ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Envelopper l’œuf dans l’un des matériaux disponibles et le laisser
tomber. Observer. Faire de même avec les autres matériaux et comparer.
– Coincer l’œuf entre deux sections d’un rouleau de carton (rouleau de
papier hygiénique ou de papier essuie-tout) et placer le tout dans un
contenant en plastique ou une boîte en carton qui a environ la même
longueur que l’œuf coincé entre les deux sections de rouleau. S’assurer
que les sections de rouleau de carton restent immobiles en les fixant
avec des morceaux de carton et du ruban adhésif.
– Fabriquer un parachute et y suspendre l’œuf.
– Laisser tomber l’œuf sur un coussin ou un matelas.
– Laisser tomber l’œuf dans un contenant plein d’eau.
– Mettre l’œuf dans une boîte et le laisser tomber sur un coussin ou un
matelas.
Sécurité
– Se servir d’œufs cuits, moins salissants (quand ils se brisent) que des
œufs crus.
Concepts scientifiques
– Pour empêcher qu’un œuf se brise en tombant, il faut éviter que sa
décélération (réduction de sa vitesse) soit instantanée. Pour ce faire, il
faut entourer l’œuf de matériaux, ou le laisser tomber sur des matériaux
qui se déforment et reprennent leur forme facilement, ce qui cause une
décélération moins rapide et un choc moins violent.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les principaux systèmes de protection.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants de décrire divers équipements qui permettent
d’absorber des chocs dans les situations courantes.
Module 2 Les forces et les mouvements

13. Construire une tour

L’essentiel du problème
– Je te donne des pailles pour boire et de la pâte à modeler. Es-tu capable de construire la tour la
plus haute possible avec ce matériel ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des pailles pour boire, des ciseaux à bouts ronds, de la pâte à modeler. (On peut remplacer la
pâte à modeler par de grosses guimauves qu’on a laissé sécher quelques jours à l’extérieur de leur
sac.)
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un jeu de construction de type Lego (matériel facultatif ; à présenter lors des activités
d’enrichissement seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le carré ou le cube sont les unités
de base les plus solides pour construire une tour.
– Présenter aux enfants des dessins et photographies de tours célèbres.
B – Le problème
Je te donne des pailles pour boire et de la pâte à modeler. Es-tu capable de
construire la tour la plus haute possible avec ce matériel ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Construire la tour de façon spontanée, en agençant les morceaux de
paille et les boules de pâte à modeler sans suivre de patron défini.
– Construire la tour en utilisant le carré ou le cube comme unité
fondamentale, et en faisant une base relativement petite.
– Construire la tour en utilisant le carré ou le cube comme unité
fondamentale, et en faisant une base relativement grande.
– Construire la tour en utilisant le triangle ou le tétraèdre (pyramide à base
triangulaire) comme unité fondamentale, et en faisant une base
relativement petite.
– Construire la tour en utilisant le triangle ou le tétraèdre (pyramide à base
triangulaire) comme unité fondamentale, et en faisant une base
relativement grande (solution la plus solide).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants soient prudents avec les ciseaux.
Concepts scientifiques
– Le triangle et le tétraèdre (ou pyramide à base triangulaire) sont les
formes géométriques les plus rigides car, contrairement au carré ou au
cube, elles sont indéformables. Elles sont donc souvent utilisées comme
unités fondamentales en architecture, notamment pour la construction
de structures en bois ou en métal. Les cubes munis de diagonales sont
aussi très rigides. Par ailleurs, les tours les plus stables sont celles dont
la base est de grande dimension et le sommet plus étroit, car leur centre
de gravité est relativement bas. Il est possible de construire des tours
plus élancées, mais elles doivent être très bien ancrées au sol.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de dessiner la tour la plus haute du groupe.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de construire une tour avec un jeu de construction
de type Lego.
Module 3

La chaleur et la pression

Les expériences

1. Faire un courant d’air


2. Détecter un faible courant d’air
3. Faire fondre de la glace rapidement
4. Mélanger de l’eau chaude et de l’eau froide
5. La friction et la chaleur
6. Faire évaporer de l’eau rapidement
7. La conduction de la chaleur
8. L’utilité de la pression de l’air
9. De l’eau dans un verre qui est à l’envers
10. Conserver un glaçon
11. Garder de l’eau chaude
Module 3 La chaleur et la pression

1. Faire un courant d’air

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de faire un courant d’air ou du vent ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des ballons de fête à gonfler, un éventail en papier, des bandes élastiques, divers types de
pompes (exemples : pour pneus de vélo, pour matelas pneumatique).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un soufflet (pour attiser le feu d’un foyer).
– Un modèle réduit d’avion propulsé par une bande élastique.
– Un ventilateur électrique.
– Une plaque chauffante ou accès à un radiateur électrique.
– Un jeu de Lego ou de Meccano qui comporte un petit moteur électrique (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de causer un
courant d’air ou du vent.
B – Le problème
Es-tu capable de faire un courant d’air ou du vent ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Inspirer de l’air et le souffler.
– Gonfler un ballon de fête et le laisser se dégonfler.
– Agiter un petit éventail décoratif.
– Actionner un soufflet.
– Actionner une pompe.
– Faire tourner une hélice à l’aide d’une bande élastique tordue (comme
dans un modèle d’avion propulsé par un élastique) ou d’un petit moteur
électrique. (Note : Il est préférable de présenter cette solution sous
forme de démonstration.)
– Brancher et allumer un ventilateur électrique. (Note : Il est préférable de
présenter cette solution sous forme de démonstration.)
– Allumer une source de chaleur (plaque chauffante ou radiateur
électrique). Constater la formation d’un courant d’air chaud qui monte
au-dessus de la source de chaleur en tenant un papier-mouchoir au-
dessus de la source de chaleur. (Note : Il est préférable de présenter
cette solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas en agitant des objets ou en
actionnant des ventilateurs.
Concepts scientifiques
– Les courants d’air et le vent sont causés par une différence de pression
entre deux endroits. On peut causer des courants d’air et du vent en
modifiant la température de l’air, ce qui modifie sa densité et sa
pression, ou en agitant l’air de façon mécanique pour causer des petites
zones de haute pression.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants la notion de convection (exemples : air chaud qui
monte au milieu d’un nuage d’orage).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants quels sont les effets d’un vent léger, d’un vent de
force moyenne, d’un fort vent.
Module 3 La chaleur et la pression

2. Détecter un faible courant d’air

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de détecter un très faible courant d’air ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des feuilles de papier, du fil à coudre, une plume d’oiseau, une plume de duvet d’oiseau, de
l’eau, un bâton d’encens, un vire-vent (hélice en papier).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques grands bacs en plastique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de détecter un
très faible courant d’air.
– Demander aux enfants de décrire leurs observations de courants d’air et
de vent.
B – Le problème
Es-tu capable de détecter un très faible courant d’air ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Observer les feuilles d’arbres, tels que le tremble, qui bougent au
moindre vent.
– Mouiller un doigt et le placer à l’endroit où l’on veut détecter le courant
d’air ou le vent. (La présence d’un léger courant d’air peut causer une
sensation de fraîcheur du côté d’où vient l’air.)
– Percer deux ou trois trous près d’un des bords d’une feuille de papier.
Attacher des fils à la feuille de papier en les passant dans ces trous.
Suspendre la feuille de papier à l’endroit où l’on veut détecter le
courant d’air ou le vent.
– Attacher une plume d’oiseau à un fil. Suspendre la plume à l’endroit où
l’on veut détecter le courant d’air ou le vent.
– Tenir une plume de duvet d’oiseau à l’endroit où l’on veut détecter le
courant d’air ou le vent.
– Tenir un bâton d’encens allumé à l’endroit où l’on veut détecter le
courant d’air ou le vent. Observer la fumée. (À l’extérieur, on peut
observer la fumée qui sort d’une cheminée.)
– Placer un vire-vent en papier à l’endroit où l’on veut détecter le courant
d’air ou le vent.
– Observer attentivement la surface d’un bac en plastique rempli d’eau, ou
la surface d’un étang, quand il y a un peu de vent.
Sécurité
– Allumer le bâton d’encens pour les enfants.
Concepts scientifiques
– En météorologie, l’appareil qui sert à mesurer la vitesse du vent est
l’anémomètre, qui se présente sous la forme d’une hélice fixée à une
girouette qui s’oriente dans la direction du vent. De faibles vents
peuvent faire tourner un anémomètre de bonne qualité, mais à cause de
la friction dans le mécanisme, de très faibles vents dont la vitesse est
tout près de 0 km/h ne le font habituellement pas tourner.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants l’anémomètre et la girouette.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants quel est le risque associé aux jours de vent nul,
dans une grande ville. (Les jours de vent nul peuvent entraîner
l’accumulation des polluants dans l’air et la formation de smog.)
Module 3 La chaleur et la pression

3. Faire fondre de la glace rapidement

L’essentiel du problème
– Comment pourrais-tu faire fondre de la glace le plus rapidement possible ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quatre ou cinq verres en plastique transparent, quelques glaçons (cubes de glace) de grosseurs
identiques, un morceau de carton, de l’eau froide, de l’eau chaude, du sel, une casserole.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Deux ou trois séchoirs à cheveux.
– Quelques plaques chauffantes ou éléments chauffants.
– Une bouilloire électrique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que c’est en la plaçant au soleil que la
glace fond le plus rapidement.
B – Le problème
Comment pourrais-tu faire fondre de la glace le plus rapidement possible ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Les enfants peuvent essayer plusieurs solutions simultanément et
observer celles qui sont les plus rapides.
– Tenir le glaçon dans ses mains.
– Placer le glaçon dans un verre vide et placer le verre au soleil.
– Placer le glaçon dans un verre vide et verser beaucoup de sel sur le
glaçon.
– Placer le glaçon dans un verre plein d’eau froide.
– Placer le glaçon dans un verre plein d’eau chaude.
– Placer le glaçon dans un verre vide et souffler dessus avec un séchoir à
cheveux. (Note : Il est préférable de présenter cette solution sous forme
de démonstration.)
– Placer le glaçon dans un contenant métallique et mettre le contenant sur
une plaque chauffante ou un élément chauffant. (Note : Il est préférable
de présenter cette solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se brûlent pas avec les sources de chaleur
ou avec l’eau chaude.
Concepts scientifiques
– La glace fond plus vite dans de l’air chaud que dans de l’air froid ; elle
fond encore plus rapidement dans de l’eau chaude et encore plus
rapidement lorsqu’elle est en contact avec un objet solide chaud. Par
ailleurs, le sel abaisse le point de congélation de l’eau et fait fondre la
glace.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants pourquoi, en été, les glaçons placés dans une
limonade tiède fondent plus vite que les glaçons laissés à l’air libre.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi, au printemps, les terrains ne sont pas
plus mouillés quand la neige et la glace fondent. (Une bonne partie de
la neige et de la glace passe directement de l’état solide à l’état gazeux,
un phénomène qu’on appelle la sublimation.)
Module 3 La chaleur et la pression

4. Mélanger de l’eau chaude et de l’eau froide

L’essentiel du problème
– Si tu mélanges de l’eau chaude et de l’eau froide, est-ce que tu obtiens toujours de l’eau tiède ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques récipients, de l’eau chaude et froide, un thermomètre à l’alcool.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une ou deux bouilloires électriques.
– Un thermomètre numérique (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les températures des liquides
s’additionnent lors du mélange.
B – Le problème
Si tu mélanges de l’eau chaude et de l’eau froide, est-ce que tu obtiens
toujours de l’eau tiède ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Verser une assez grande quantité d’eau chaude dans un verre. Estimer la
température de l’eau avec ses doigts. Ajouter une quantité beaucoup
plus petite d’eau froide. Estimer la température de l’eau avec ses doigts.
Comparer les deux estimés.
– Verser une certaine quantité d’eau chaude dans un verre. Estimer la
température de l’eau avec ses doigts. Ajouter une quantité équivalente
d’eau froide. Estimer la température de l’eau avec ses doigts. Comparer
les deux estimés.
– Verser une assez grande quantité d’eau chaude dans un verre. Mesurer la
température de l’eau avec un thermomètre. Ajouter une quantité
beaucoup plus petite d’eau froide. Mesurer la température de l’eau avec
un thermomètre. Comparer les deux températures.
– Verser une certaine quantité d’eau chaude dans un verre. Mesurer la
température de l’eau avec un thermomètre. Ajouter une quantité
équivalente d’eau froide. Mesurer la température de l’eau avec un
thermomètre. Comparer les deux températures.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants manipulent le thermomètre avec précaution.
– L’eau chaude ne doit pas être assez chaude pour brûler.
Concepts scientifiques
– La température du mélange de deux quantités d’eau est égale à la
moyenne pondérée des deux quantités. (Une moyenne pondérée est une
moyenne qui tient compte de la grandeur relative des quantités
additionnées.) Par exemple, quelques gouttes d’eau froide versées dans
de l’eau chaude refroidissent beaucoup moins l’eau chaude qu’une
grande quantité d’eau froide versée dans cette même quantité d’eau
chaude.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire sur la chaleur et la température.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants s’il faut ajouter une grande quantité d’eau froide
à un bain qui est trop chaud de quelques degrés pour qu’il devienne
confortable.
Module 3 La chaleur et la pression

5. La friction et la chaleur

L’essentiel du problème
– Est-ce que tu peux réchauffer quelque chose en frottant ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une gomme à effacer, quelques morceaux de bois, du papier-émeri (papier sablé), de la mélasse
ou du sirop de maïs, un petit bol.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un batteur électrique.
– Quelques thermomètres à l’alcool.
A – La mise en situation
– Expliquer aux enfants ce qu’est la friction.
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la friction peut ralentir le
mouvement d’un objet mais ne cause pas de chaleur.
B – Le problème
Est-ce que tu peux réchauffer quelque chose en frottant ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Frotter rapidement ses deux mains l’une contre l’autre.
– Frotter rapidement une gomme à effacer contre une table. Toucher à la
partie de la gomme à effacer qui frottait contre la table.
– Frotter rapidement deux morceaux de bois l’un contre l’autre. Constater
que le frottement rend les morceaux de bois très chauds. (À la limite, il
serait même possible d’allumer un feu de cette façon.)
– Poncer (sabler) rapidement un morceau de bois à l’aide d’un morceau de
papier-émeri. Toucher au papier et au bois.
– Mettre un peu de mélasse ou du sirop de maïs (qui doivent être à la
température de la pièce) dans un petit bol. Mesurer la température du
liquide avec un thermomètre. Battre le liquide pendant plusieurs
minutes avec un batteur électrique. Mesurer à nouveau la température
du liquide. (Note : Il est préférable de présenter cette solution sous
forme de démonstration.)
Sécurité
– Il est préférable que les enfants portent des gants pour poncer (sabler) du
bois.
Concepts scientifiques
– La chaleur est une forme d’énergie qui correspond à l’énergie cinétique
des atomes ou des molécules de la matière. Un travail mécanique peut
engendrer de la chaleur, par exemple à cause de la friction entre des
pièces mobiles.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants des façons de réduire la friction (exemples :
matériaux plus lisses, coussin d’air, huile).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants s’il existe des appareils ou dispositifs dans
lesquels le frottement peut faire augmenter la chaleur de façon
dangereuse (exemples : freins de voiture, pistons à l’intérieur d’un
cylindre).
Module 3 La chaleur et la pression

6. Faire évaporer de l’eau rapidement

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de faire évaporer de l’eau plus rapidement que d’habitude ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques petites assiettes en aluminium, une montre ou un chronomètre, de l’eau.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Deux ou trois séchoirs à cheveux.
– Quelques plaques chauffantes ou éléments chauffants.
– Une bouilloire électrique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que l’évaporation d’un liquide se fait
toujours à la même vitesse.
B – Le problème
Es-tu capable de faire évaporer de l’eau plus rapidement que d’habitude ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour pouvoir comparer les résultats, il faut toujours utiliser la
même quantité de liquide.
– Placer une petite assiette en aluminium qui contient quelques gouttes
d’eau dans une pièce dont la température et le taux d’humidité sont
normaux (environ 20 °C et 40 % d’humidité).
– Placer au réfrigérateur une petite assiette en aluminium qui contient
quelques gouttes d’eau.
– Placer une petite assiette en aluminium qui contient quelques gouttes
d’eau sur une plaque chauffante (ou un élément chauffant).
– Placer une petite assiette en aluminium qui contient quelques gouttes
d’eau à environ 2 mètres d’un ventilateur. (S’assurer que le souffle du
ventilateur ne fait pas sortir les gouttes d’eau de l’assiette.)
– Placer une petite assiette en aluminium qui contient quelques gouttes
d’eau devant un séchoir à cheveux. (S’assurer que le souffle du séchoir
ne fait pas sortir les gouttes d’eau de l’assiette.)
– Placer une petite assiette en aluminium qui contient quelques gouttes
d’eau dans un endroit exposé au soleil.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se brûlent pas avec les sources de chaleur.
Concepts scientifiques
– L’évaporation d’un liquide ne se fait pas toujours à la même vitesse. La
vitesse d’évaporation dépend surtout de la température, de la présence
de vent et du taux d’humidité de l’air.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les conditions qui favorisent une évaporation plus
rapide.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants dans quelles conditions les vêtements étendus sur
une corde à linge sèchent le plus rapidement. (Les vêtements sèchent
très rapidement par une journée ensoleillée, chaude, sèche et venteuse.)
Module 3 La chaleur et la pression

7. La conduction de la chaleur

L’essentiel du problème
– Est-ce que tous les objets conduisent bien la chaleur ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des plaques de divers métaux, une petite planche de bois, un morceau de plastique qui résiste à
la chaleur (exemple : poignée amovible de certaines casseroles), une vieille petite assiette en
porcelaine, du beurre, de la margarine, du miel sous forme solide (miel cristallisé) ou semi-liquide,
de la paraffine, de la glace, un thermomètre, divers récipients, des pinces isolantes (pour tenir les
objets chauds).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques plaques chauffantes ou autres appareils chauffants, telle une plinthe électrique
portative.
– Une bouilloire électrique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les matériaux conduisent la
chaleur de la même façon.
– Expliquer aux enfants les différences entre la chaleur (une forme
d’énergie), la température (le fait, pour un objet ou une substance,
d’être plus ou moins chaud).
B – Le problème
Est-ce que tous les objets conduisent bien la chaleur ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour chacune des solutions suivantes, les enfants placent une
extrémité de l’objet dont ils vérifient la conductivité (exemples : plaque de
métal, planche en bois, assiette en porcelaine, etc.) sur une source de
chaleur ou dans de l’eau très chaude.
– Coller un peu de beurre ou de margarine à divers endroits sur le matériau
et chauffer une extrémité de ce matériau. Observer.
– Coller un peu de miel cristallisé ou verser un peu de miel semi-liquide à
divers endroits sur le matériau et chauffer une extrémité de ce matériau.
Observer.
– Laisser tomber quelques gouttes de paraffine à divers endroits sur le
matériau. Laisser durcir les gouttes de paraffine. Chauffer une extrémité
du matériau. Observer.
– Placer un peu de glace à divers endroits sur le matériau et chauffer une
extrémité de ce matériau. Observer.
– Fixer un thermomètre à une extrémité d’un matériau. Chauffer l’autre
extrémité du matériau. Observer.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants tiennent les objets (exemples : plaques de
métal, planche de bois, assiette en porcelaine) avec des pinces isolantes.
Concepts scientifiques
– Certains matériaux, tels que les métaux, sont de bons conducteurs de la
chaleur. D’autres matériaux, tels que le bois, le caoutchouc, sont de
mauvais conducteurs de la chaleur et donc de bons isolants thermiques.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de dresser un tableau de classification de divers
matériaux selon qu’ils sont plus ou moins bons conducteurs de la
chaleur.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants de donner des exemples d’objets qui doivent être
de bons conducteurs de la chaleur (exemple : une bouilloire) et de
donner des exemples d’objets qui doivent être de bons isolants
thermiques (exemple : une mitaine pour retirer des plats d’un four).
Module 3 La chaleur et la pression

8. L’utilité de la pression de l’air

L’essentiel du problème
– Est-ce que la pression de l’air peut être utile ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques ballons de fête à gonfler, quelques ballons de sport (exemples : ballons de football, de
soccer, de volley-ball, de basket-ball), des ventouses munies de crochets (pour fixer des objets sur
les murs), de l’eau.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un matelas pneumatique.
– Une pompe pour gonfler un matelas pneumatique.
– Un vélo.
– Une pompe pour gonfler des pneus de vélo et des ballons de sport.
– Deux grosses ventouses (ventouses pour déboucher la cuvette d’une toilette).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que l’air ne peut exercer une force
suffisante pour être utile. D’autres enfants pensent que la seule façon
d’empêcher deux objets de se séparer est de les fixer (exemples : coller,
clouer, visser, souder) l’un contre l’autre.
– Expliquer aux enfants ce qu’est une pression (une force répartie sur une
surface).
B – Le problème
Est-ce que la pression de l’air peut être utile ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Placer un objet (exemple : un livre) sur un ballon dégonflé. Soulever
l’objet en gonflant le ballon.
– Se coucher sur un matelas pneumatique dégonflé. Gonfler le matelas et
se coucher à nouveau sur le matelas.
– Parcourir une distance de quelques mètres (seulement quelques mètres,
pour ne pas abîmer les pneus) avec un vélo dont les pneus sont
complètement dégonflés. Gonfler les pneus et rouler à nouveau avec le
vélo.
– Fixer des objets à un mur bien lisse ou à un miroir à l’aide de ventouses
munies de crochets.
– Mouiller deux grosses ventouses (ventouses pour déboucher la cuvette
d’une toilette) et les pousser fortement l’une contre l’autre. Essayer
ensuite de les séparer en tirant sur les manches.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas en essayant de séparer les
deux grosses ventouses. (Ils doivent se placer dans un espace bien
dégagé.)
Concepts scientifiques
– La pression de l’air peut servir à soulever des objets et à former un
coussin absorbant (exemples : pneus, matelas pneumatique).
– La pression atmosphérique qui s’exerce sur un objet creux et vide est
énorme et peut écraser ou faire imploser l’objet s’il est fait d’un
matériau mince ou peu résistant. Elle maintient les deux ventouses
collées l’une contre l’autre pourvu que l’air ne puisse pas s’infiltrer à
l’intérieur.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de faire une liste des objets courants dans
lesquels la pression de l’air joue un rôle important (exemples : matelas
pneumatique, pneus de vélos et de voiture, etc.).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi les semelles de certains souliers de
course contiennent de petits coussins d’air. (Ces coussins d’air, comme
les pneus d’un vélo, servent à absorber les chocs.)
Module 3 La chaleur et la pression

9. De l’eau dans un verre qui est à l’envers

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de retourner un verre qui contient de l’eau sans que l’eau tombe ?
Temps
– Environ 30 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un verre, quelques morceaux de divers cartons, quelques morceaux de divers papiers, quelques
morceaux de ballons de fête à gonfler, des bandes élastiques, divers types de colles, du ruban
adhésif, de l’eau.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Accès à un congélateur (ou au congélateur d’un réfrigérateur).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que rien ne peut empêcher l’eau de
sortir d’un verre renversé ou encore que l’air ne peut exercer une
pression sur l’eau.
– Permettre aux enfants de faire diverses observations qui leur permettent
de prendre conscience de la présence de l’air.
B – Le problème
Es-tu capable de retourner un verre qui contient de l’eau sans que l’eau
tombe ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Remplir le verre avec de l’eau, fixer un morceau de ballon de fête autour
du verre à l’aide d’un élastique et retourner le verre.
– Remplir le verre avec de l’eau, fixer un morceau de papier autour du
verre à l’aide d’un élastique, de colle ou de ruban adhésif et retourner le
verre.
– Remplir le verre avec de l’eau, fixer un morceau de carton autour du
verre à l’aide de colle et retourner le verre.
– Remplir le verre avec de l’eau, tenir un morceau de carton contre le
verre, retourner rapidement le verre en tenant le carton contre le verre,
lâcher le carton.
– Remplir le verre avec de l’eau, tenir un morceau de papier contre le
verre, retourner rapidement le verre en tenant le carton contre le verre,
lâcher le carton.
– Faire geler l’eau dans le verre. Retourner le verre.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se placent au-dessus d’un évier ou d’un grand
bac en plastique lors des essais.
Concepts scientifiques
– La pression (qui se mesure en pascals) est la force exercée par unité de
surface par un gaz, un liquide ou un solide. D’après la loi de Pascal, la
pression agit également dans toutes les parties d’un fluide, et dans
toutes les directions. Dans ce cas-ci, quand un morceau de carton ou de
papier tient contre le verre sans être collé, c’est la pression de l’air qui
le maintient collé contre le verre. Par ailleurs, la glace, qui est de l’eau à
l’état liquide, ne coule pas comme de l’eau.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de faire une liste des objets courants dans
lesquels la pression de l’air joue un rôle important (exemples : matelas
pneumatique, pneus de vélos et de voitures).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si la pression atmosphérique est toujours la
même. (Non, un baromètre permet de constater les variations de la
pression atmosphérique.)
Module 3 La chaleur et la pression

10. Conserver un glaçon

L’essentiel du problème
– Comment peux-tu conserver un glaçon le plus longtemps possible ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques glaçons (cubes de glace), du papier journal, du papier essuie-tout, du papier ciré, du
papier d’aluminium, un morceau de coton, un morceau de laine, un morceau de polyester, quelques
verres en mousse de polystyrène avec couvercle, quelques verres en carton ou en plastique, de la
paille de foin séché ou de la paille de papier (papier déchiqueté), des copeaux de bois, une boîte de
conserve vide, un contenant en plastique avec couvercle.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques thermos.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’un contenant en métal aidera à
conserver un glaçon plus longtemps.
B – Le problème
Comment peux-tu conserver un glaçon le plus longtemps possible ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Envelopper un glaçon dans du papier journal. Toucher le glaçon de
temps à autre (à travers le papier) et mesurer le temps qu’il met à
fondre. Faire de même avec les autres papiers disponibles.
– Envelopper un glaçon dans un morceau de coton. Toucher le glaçon de
temps à autre (à travers le tissu) et mesurer le temps qu’il met à fondre.
Faire de même avec les autres tissus disponibles.
– Placer un glaçon dans un verre de mousse de polystyrène et mettre un
couvercle. Regarder dans le verre de temps à autre et mesurer le temps
qu’il met à fondre.
– Placer un récipient en plastique rempli de paille de papier ou de copeaux
de bois. Faire de même avec d’autres contenants (exemples : verre en
mousse de polystyrène, verre en carton, verre en plastique, boîte de
conserve vide). Regarder dans le récipient de temps à autre et mesurer
le temps qu’il met à fondre.
– Placer le glaçon dans une bouteille thermos. Regarder dans le thermos
de temps à autre et mesurer le temps qu’il met à fondre.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants n’échappent pas le thermos.
Concepts scientifiques
– Alors que certains matériaux comme le métal conduisent bien la chaleur,
d’autres comme le plastique, le bois ou l’air agissent comme isolant
thermique. Ils empêchent partiellement la chaleur de se propager. Le
meilleur type de récipient isolant est toutefois le thermos.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de comparer, à l’aide d’un thermomètre, les
temps de refroidissement de liquides placés dans de vrais thermos avec
ceux d’autres types de récipients. Leur suggérer d’observer comment le
thermos est construit.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de trouver d’autres applications du concept
d’isolation thermique (exemples : vêtements pour l’hiver, isolation des
maisons, isolation de conduites d’eau chaude).
Module 3 La chaleur et la pression

11. Garder de l’eau chaude

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de fabriquer un contenant dans lequel de l’eau pourrait rester chaude assez
longtemps ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel disponible
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des contenants en plastique et en verre de tailles variées, du papier journal, de la mousse de
polystyrène, de la mousse de rembourrage, des éponges, des morceaux de tissu, du bran de scie, un
thermomètre.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques thermos.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de fabriquer soi-
même un récipient isolant.
B – Le problème
Es-tu capable de fabriquer un contenant dans lequel de l’eau pourrait
rester chaude assez longtemps ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Verser un liquide chaud ou froid dans divers contenants. Ouvrir les
contenants, de temps à autre, et comparer les temps de refroidissement à
l’aide d’un thermomètre.
– Fabriquer des récipients isolants en plaçant un petit contenant dans un
grand contenant et en remplissant l’espace entre les deux contenants
avec du papier journal, de la mousse de polystyrène, du caoutchouc
mousse, des éponges, du bran de scie ou des morceaux de tissu. Verser
de l’eau chaude dans ces contenants. Ouvrir les récipients, de temps à
autre, et comparer les temps de refroidissement à l’aide d’un
thermomètre.
– Verser l’eau chaude dans une bouteille thermos. Ouvrir le thermos, de
temps à autre, et mesurer le temps de refroidissement à l’aide d’un
thermomètre.
Sécurité
– Rien à signaler.
Concepts scientifiques
– Plusieurs matériaux tels que le papier journal, la mousse de polystyrène,
le caoutchouc mousse, le bran de scie et la fibre de verre sont de bons
isolants thermiques et peuvent servir à fabriquer un contenant isolant.
Le meilleur type de récipient isolant est toutefois le thermos, un
récipient formé de deux enceintes entre lesquelles on fait le vide pour
éviter la transmission de chaleur par conduction gazeuse ou convection.
De plus, les enceintes sont souvent argentées afin de limiter les pertes
thermiques par rayonnement.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de comparer, à l’aide d’un thermomètre, les
temps de refroidissement (liquides chauds) ou de réchauffement
(liquides froids) de liquides placés dans de vrais thermos avec ceux
d’autres types de récipients. Leur suggérer d’observer comment le
thermos est construit.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de trouver d’autres applications du concept
d’isolation thermique (exemples : vêtements pour l’hiver, isolation des
maisons, isolation de conduites d’eau chaude).
Module 4

L’électricité et le magnétisme

Les expériences

1. Les objets attirés par un aimant


2. L’action d’un aimant à travers certains matériaux
3. Faire tenir un ballon sur un mur
4. L’aimant le plus fort
5. Produire de l’électricité statique
6. Les objets qui accumulent de l’électricité statique
7. Des étincelles d’électricité statique
8. Allumer une ampoule
9. Les matériaux qui conduisent le courant électrique
Module 4 L’électricité et le magnétisme

1. Les objets attirés par un aimant

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver les objets qu’un aimant attire et ceux qu’il n’attire pas ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un ou deux aimants, quelques trombones, quelques boulons, quelques écrous, quelques
morceaux de plastique, quelques morceaux de papier, quelques morceaux de papier d’aluminium,
quelques morceaux de papier ciré, diverses pièces de monnaie, quelques morceaux de tissus
(exemples : coton, laine, polyester), de la laine d’acier, des agrafes, etc.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un gros aimant de forte puissance, un électroaimant (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les aimants attirent tous les
objets. D’autres enfants pensent qu’un aimant attire tous les objets
métalliques.
– Observer ce qui se passe quand on approche un aimant d’un autre
aimant. Illustrer ainsi le concept de polarité (pôles Nord et Sud de
l’aimant).
B – Le problème
Es-tu capable de trouver les objets qu’un aimant attire et ceux qu’il n’attire
pas ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions, les enfants peuvent d’abord essayer de
prévoir ceux qui seront attirés et ceux qui ne seront pas attirés par un
aimant, puis vérifier ensuite leurs prédictions.
– Classer les objets selon leur taille (petits et gros) et vérifier si ce critère
permet de distinguer ceux qui seront attirés et ceux qui ne seront pas
attirés par un aimant.
– Classer les objets selon leur dureté (durs et mous) et vérifier si ce critère
permet de distinguer ceux qui seront attirés et ceux qui ne seront pas
attirés par un aimant.
– Classer les objets selon le matériau dont ils sont faits (exemples :
plastique, bois, caoutchouc, métal) et vérifier si ce critère permet de
distinguer ceux qui seront attirés et ceux qui ne seront pas attirés par un
aimant.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se piquent pas avec les aiguilles.
Concepts scientifiques
– Un aimant naturel est un minéral, souvent un oxyde de fer, qui attire les
métaux ferromagnétiques tels que le fer, le nickel, le cobalt et certains
alliages. Toutefois, plusieurs métaux tels que le cuivre, l’argent et l’or
ne sont pas attirés par un aimant. Tout aimant possède un pôle Nord et
un pôle Sud. Les pôles opposés s’attirent, tandis que les pôles
identiques se repoussent.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire sur l’électricité et le magnétisme.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants à quoi pourrait servir un très gros aimant dans
une usine (exemple : dans une usine de recyclage du métal, un très gros
aimant pourrait servir à séparer les pièces de fer, d’acier et de nickel des
pièces faites d’autres métaux).
Module 4 L’électricité et le magnétisme

2. L’action d’un aimant à travers certains matériaux

L’essentiel du problème
– Penses-tu qu’un aimant pourrait attirer des objets même à travers certains matériaux ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des trombones, un aimant assez fort, du papier, du carton, une planche de bois mince, une plaque
de plastique mince, une plaque de mousse de polystyrène mince, une plaque de verre mince, une
plaque d’acier mince, une plaque de cuivre mince.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un gros aimant de forte puissance (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’un aimant ne peut attirer des
objets à travers un obstacle.
B – Le problème
Penses-tu qu’un aimant pourrait attirer des objets même à travers certains
matériaux ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Placer un trombone sur une feuille de papier. Déplacer un aimant sous la
feuille de papier. (L’aimant doit toucher à la feuille de papier.) Vérifier
si le trombone se déplace.
– Faire la même chose avec une feuille de carton.
– Faire la même chose avec une planche de bois mince.
– Faire la même chose avec une plaque de plastique mince.
– Faire la même chose avec une plaque de mousse de polystyrène.
– Faire la même chose avec une plaque de verre.
– Faire la même chose avec une plaque d’acier.
– Faire la même chose avec une plaque de cuivre.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas avec les plaques de verre et
les plaques métalliques. (Si leurs rebords sont coupants, les recouvrir de
ruban adhésif en toile.)
Concepts scientifiques
– Les matériaux qui ne sont pas attirés par un aimant laissent passer les
forces magnétiques. Ces forces traversent le papier, le carton, le bois et
le plastique, pourvu que l’obstacle ne soit pas trop épais et que la
distance entre l’aimant et le petit objet que l’on désire attirer ne soit pas
trop grande. Les objets en fer, en acier et en nickel agissent comme
écrans car ils déforment le champ magnétique de l’aimant.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire sur l’électricité et le magnétisme.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si une boussole dont le boîtier serait fabriqué en
fer ou en acier pourrait fonctionner. (Non, la présence de fer ou d’acier
ferait obstacle aux champs magnétiques de l’aiguille de la boussole et
de la Terre.)
Module 4 L’électricité et le magnétisme

3. Faire tenir un ballon sur un mur

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de faire tenir un ballon de fête sur un mur ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une dizaine de ballons de fête à gonfler, deux ou trois punaises, deux ou trois clous, du ruban
adhésif, de la colle, de la gommette adhésive, un vêtement en coton (ou un morceau de coton), un
vêtement en laine (ou un morceau de laine), un vêtement en polar (ou un morceau de polar).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une couverture en laine ou en fibres synthétiques.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de faire tenir un
objet sur un plan vertical sans l’aide d’une punaise, d’un clou ou de
colle.
– Demander aux enfants s’il leur arrive de prendre des chocs en touchant
des objets. Dans quelles circonstances cela se produit-il ?
– Frotter un peigne dans ses cheveux ou sur un vêtement de laine et
l’approcher de petits morceaux de papier. Observer et expliquer le
phénomène produit.
B – Le problème
Es-tu capable de faire tenir un ballon de fête sur un mur ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Fixer le ballon à un babillard à l’aide d’une punaise ou d’un clou planté
dans son embouchure (partie qui n’est pas gonflée).
– Fixer le ballon à l’aide de ruban adhésif.
– Fixer le ballon à l’aide de colle.
– Fixer le ballon à l’aide de gommette adhésive.
– Frotter le ballon contre ses cheveux pendant quelques minutes. Poser le
ballon sur le mur.
– Frotter le ballon contre des vêtements de laine pendant quelques
minutes. Poser le ballon sur le mur.
– Frotter le ballon contre un morceau de laine ou de polar pendant
quelques minutes. Poser le ballon sur le mur.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants soient prudents avec les punaises et les clous.
Concepts scientifiques
– Lorsque nous frottons un ballon sur des cheveux ou de la laine, des
électrons se détachent des cheveux ou de la laine et se déposent sur le
ballon. Cette électricité est dite statique parce qu’elle se trouve à la
surface des objets et qu’elle bouge très peu, contrairement à celle qui se
déplace dans les fils électriques (électricité dynamique). Les objets
chargés peuvent attirer des objets neutres (dans ce cas, le mur) et être
attirés par eux car ils occasionnent un déplacement des charges dans les
objets neutres.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants le concept d’électricité statique.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si l’électricité statique cause parfois des
problèmes dans une maison (exemples : petits chocs quand on touche
des objets métalliques, vêtements qui collent dans une sécheuse,
poussière qui colle à l’écran d’un téléviseur).
Module 4 L’électricité et le magnétisme

4. L’aimant le plus fort

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir quel aimant attire le plus fort ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques aimants de diverses tailles et de diverses formes (anneau, cercle, barre, fer à cheval),
des trombones, des clous en acier de tailles différentes, d’autres objets ferromagnétiques (objets
attirés par un aimant) de poids divers.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une balance qui peut peser de petits objets (exemple : balance de cuisine).
– Un gros aimant de forte puissance (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les gros aimants sont toujours
plus forts que les petits aimants.
– Animer une discussion au sujet des propriétés de l’aimant. Demander
aux enfants de nommer des objets qui sont attirés par un aimant.
– Laisser les enfants attirer divers objets qui se trouvent dans la classe
avec un aimant.
– Observer les différentes formes d’aimant.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir quel aimant attire le plus fort ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Approcher un aimant d’une quantité (toujours la même) de trombones
ou de clous identiques. Compter le nombre de trombones ou de clous
attirés par l’aimant. Répéter l’expérience avec les divers aimants.
– Approcher, à tour de rôle, les divers aimants d’objets ferromagnétiques
de divers objets. Tenter de soulever ces objets pour voir quel aimant
soulèvera l’objet le plus lourd. (On peut peser les objets avant d’essayer
de les soulever.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas avec les objets pointus.
Concepts scientifiques
– Les aimants les plus gros ne sont pas nécessairement le plus forts. Dans
le cas d’un aimant naturel, la force de l’aimant dépend de la
concentration de minerai de fer magnétique qu’il contient. Dans le cas
d’un aimant artificiel, la force de l’aimant dépend du métal utilisé, de
l’intensité du champ magnétique utilisé pour le rendre magnétique, et
du temps écoulé depuis qu’il a été rendu magnétique.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activités d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire sur l’électricité et le magnétisme.
Suggestion d’activités d’enrichissement
– Demander aux enfants s’il existe des aimants assez forts pour attirer de
petits objets à travers la main d’une personne. (Oui, les aimants qui se
trouvent dans les disques durs de certains ordinateurs sont assez
puissants pour attirer de petits objets métalliques à travers une main.)
Module 4 L’électricité et le magnétisme

5. Produire de l’électricité statique

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de produire de l’électricité statique ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une règle en plastique, un ballon de fête à gonfler, un morceau de mousse de polystyrène, un
morceau de moquette ou de tapis, de petits morceaux de papier, un chandail en laine, un chandail
en polar, des couvertures en laine et en fibres synthétiques.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que seules une moquette ou une
sécheuse peuvent être des causes d’électricité statique.
– Demander aux enfants s’ils ont déjà ressenti une petite décharge
d’électricité statique.
B – Le problème
Es-tu capable de produire de l’électricité statique ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Frotter une règle en plastique dans ses cheveux ou contre un morceau de
laine. Approcher la règle de petits morceaux de papier. Observer.
– Frotter un ballon de fête gonflé dans ses cheveux ou contre un morceau
de laine. Approcher le ballon de petits morceaux de papier. Observer.
– Frotter un morceau de polystyrène dans ses cheveux ou contre un
morceau de laine. Approcher le morceau de polystyrène de petits
morceaux de papier. Observer.
– Frotter ses pieds sur un morceau de moquette puis toucher à un objet
métallique. Observer.
– Placer deux grandes couvertures de laine ou de polyester l’une contre
l’autre. Les frotter l’une contre l’autre, puis les séparer rapidement.
Observer.
– Enfiler un chandail en polar par-dessus un chandail en laine. Retirer
rapidement le chandail en polar. Observer.
– Approcher un objet chargé d’électricité statique d’un mince filet d’eau
qui coule d’un robinet. Observer.
Sécurité
– Rien à signaler ; l’électricité statique est sans danger dans les solutions
proposées.
Concepts scientifiques
– L’électricité statique résulte du déplacement d’électrons causé par la
friction à la surface d’objets peu conducteurs. L’objet qui gagne des
électrons (exemples : la règle de plastique, le ballon de baudruche)
devient chargé négativement tandis que l’objet qui perd des électrons
(exemples : les cheveux ou la laine) devient chargé positivement. Les
objets chargés peuvent attirer de petits objets neutres (exemple : petits
morceaux de papier) car ils occasionnent un déplacement des charges
dans les objets neutres. Lors d’un orage, les éclairs sont causés par
l’électricité statique qui s’accumule dans les nuages.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire sur l’électricité.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Demander aux enfants s’il y a un lien entre l’électricité statique, les
éclairs et le tonnerre.
– Amener les enfants visiter un musée scientifique qui possède un
générateur van de Graaf. Constater que les cheveux se soulèvent et se
repoussent entre eux quand on touche au générateur.
Module 4 L’électricité et le magnétisme

6. Les objets qui accumulent de l’électricité statique

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir quels objets peuvent accumuler de l’électricité statique et quels objets
ne peuvent pas en accumuler ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) Objets qui peuvent (ou non) en soulever d’autres :
– Une règle en bois, une règle en plastique, une règle en métal, des ustensiles en plastique, des
ustensiles en métal, une petite boîte en métal, des ballons de fête à gonfler.
b) Objets avec lesquels on peut frotter les objets ci-dessus :
– Un morceau de laine, un morceau de fourrure.
c) Objets qui peuvent (ou non) être soulevés :
– Du papier journal ou du papier blanc déchiré en petits morceaux, du poivre.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que l’accumulation d’électricité
statique ne dépend que de ce qui est utilisé pour frotter l’objet que l’on
veut charger.
– Charger un ballon de fête gonflé et constater qu’il permet de soulever de
petits morceaux de papier.
– Demander aux enfants s’ils ont déjà ressenti une petite décharge
d’électricité statique.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir quels objets peuvent accumuler de l’électricité
statique et quels objets ne peuvent pas en accumuler ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Frotter les objets, un à la fois, dans ses cheveux, et vérifier s’ils peuvent
soulever des grains de poivre ou de petits morceaux de papier.
– Frotter les objets, un à la fois, contre un morceau de laine, et vérifier
s’ils peuvent soulever des grains de poivre ou de petits morceaux de
papier.
– Frotter les objets, un à la fois, contre un morceau de fourrure, et vérifier
s’ils peuvent soulever des grains de poivre ou de petits morceaux de
papier.
– Approcher les objets, qui viennent d’être frottés, d’un objet métallique et
observer pour voir si une étincelle se produit.
Sécurité
– Rien à signaler, l’électricité statique est sans danger dans les solutions
proposées.
Concepts scientifiques
– Les objets qui sont de bons conducteurs, tels que les objets métalliques
et les objets mouillés, ne peuvent pas accumuler de charges d’électricité
statique car les charges se déplacent et ne restent pas à la surface de
l’objet.
– La plupart des objets qui ne sont pas de bons conducteurs, tels que les
objets en plastique, accumulent bien les charges d’électricité statique
car les charges se déplacent plus difficilement et restent à la surface de
l’objet.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants pourquoi certains objets peuvent accumuler une
charge d’électricité statique et pourquoi d’autres ne le peuvent pas.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si, dans la vie de tous les jours, l’électricité
statique peut parfois être dangereuse. (Oui, il arrive parfois qu’une
étincelle d’électricité statique soit la cause d’un incendie, surtout si des
substances volatiles et très inflammables sont présentes.)
Module 4 L’électricité et le magnétisme

7. Des étincelles d’électricité statique

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de produire des étincelles avec de l’électricité statique ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des ballons de fête à gonfler, une écharpe en laine, un morceau de moquette, une casserole en
métal, de la pâte à modeler, un couvercle ou un plateau en métal, un chandail en laine, un chandail
en polar.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques grandes couvertures en laine ou en fibres synthétiques.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les étincelles électriques ne
peuvent provenir que des prises et des appareils électriques.
– Demander aux enfants s’ils ont déjà ressenti une petite décharge
d’électricité statique.
B – Le problème
Es-tu capable de produire des étincelles avec de l’électricité statique ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, faire l’obscurité totale ou
partielle dans la classe pour mieux voir les étincelles.
– Poser un couvercle ou un plateau en métal sur un morceau de pâte à
modeler. Frotter un ballon de fête gonflé contre l’écharpe en laine puis
approcher le ballon du couvercle ou plateau en métal. Observer.
– Poser un couvercle ou un plateau en métal sur un morceau de pâte à
modeler. Frotter un ballon de fête gonflé contre ses cheveux puis
approcher le ballon du couvercle ou plateau en métal. Observer.
– Frotter ses pieds sur un morceau de moquette puis toucher à un objet
métallique. Observer.
– Placer deux grandes couvertures de laine ou de polyester l’une contre
l’autre. Les frotter l’une contre l’autre, puis les séparer rapidement.
Observer.
– Enfiler un chandail en polar par-dessus un chandail en laine. Retirer
rapidement le chandail en polar. Observer.
Sécurité
– Rien à signaler, l’électricité statique est sans danger dans les solutions
proposées.
Concepts scientifiques
– Une étincelle d’électricité statique se produit lorsque des charges
d’électricité statique passent dans l’air, d’un objet à un autre. Cela se
produit quand, par exemple, un des objets est chargé d’électricité
statique (ballon qui a été frotté) et que l’autre est un bon conducteur
(objet métallique). Cela se produit aussi quand les deux objets sont
chargés, mais n’ont pas la même quantité de charges électriques
(exemple : deux couvertures). Les éclairs qui se produisent pendant un
orage sont aussi des charges d’électricité statique qui passent dans l’air.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants la cause des étincelles.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Demander aux enfants s’il y a un lien entre l’électricité statique, les
éclairs et le tonnerre.
– Amener les enfants visiter un musée scientifique qui possède un
générateur van der Graaf. Produire des étincelles à l’aide du générateur.
Module 4 L’électricité et le magnétisme

8. Allumer une ampoule

L’essentiel du problème
– Es-tu capable d’allumer une ampoule avec une pile et du fil métallique ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une pile standard de 1,5 volt, une ampoule de 1,5volt, deux bouts de fil électrique d’environ 15
cm, des bandes de papier d’aluminium.
b) pour l’ensemble du groupe :
– De petits socles dans lesquels on peut visser les ampoules (matériel facultatif ; à présenter lors
des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il suffit de relier une seule borne
de la pile à l’ampoule pour que cette dernière s’allume.
– Animer une discussion au sujet du courant électrique et de son utilité
dans la vie quotidienne.
B – Le problème
Es-tu capable d’allumer une ampoule avec une pile et du fil métallique ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Les bandes de papier d’aluminium peuvent remplacer le fil
électrique.
– Placer l’ampoule debout sur la borne positive de la pile. Relier le côté de
l’ampoule à la borne négative de la pile.
– Placer l’ampoule debout sur la borne négative de la pile. Relier le côté
de l’ampoule à la borne positive de la pile.
– Coucher l’ampoule sur la borne positive de la pile. Relier le petit bout de
l’ampoule à la borne négative de la pile.
– Coucher l’ampoule sur la borne négative de la pile. Relier le petit bout
de l’ampoule à la borne positive de la pile.
– À l’aide d’un fil, relier la borne positive de l’ampoule au côté de
l’ampoule et, à l’aide d’un autre fil, relier la borne négative de la pile au
petit bout de l’ampoule.
– À l’aide d’un fil, relier la borne négative de la pile au côté de l’ampoule
et, à l’aide d’un autre fil, relier la borne positive de la pile au petit bout
de l’ampoule.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants placent toujours une ampoule dans leur
circuit électrique, autrement la pile pourrait se décharger très
rapidement et même surchauffer.
Concepts scientifiques
– L’ampoule peut s’allumer pourvu que chacune de ses bornes (le bout et
le côté de l’ampoule) soit reliée à l’une des deux bornes de la pile
(chaque extrémité métallique d’une pile cylindrique de 1,5 volt est une
borne).
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Expliquer aux enfants le concept de circuit électrique.
– Présenter aux enfants la façon d’utiliser les petits socles dans lesquels on
peut visser une ampoule.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi, dans certains circuits électriques, il ne
semble y avoir qu’un seul fil qui relie la pile (ou la prise de courant) à
l’appareil électrique. (Dans bien des cas, le fil est double et, dans
certains cas, le circuit est fermé par le boîtier métallique dans lequel il
se trouve.)
Module 4 L’électricité et le magnétisme

9. Les matériaux qui conduisent le courant électrique

L’essentiel du problème
– Est-ce que le courant électrique passe dans tous les matériaux ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une pile, du fil électrique, une ampoule, divers objets courants (exemples : objets en métal, en
verre, en bois, en plastique, en caoutchouc, en graphite, tels que la mine de crayon, en céramique,
en porcelaine).
b) pour l’ensemble du groupe :
– De petits socles dans lesquels on peut visser les ampoules (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les objets sont de bons
conducteurs d’électricité.
– Expliquer aux enfants comment construire un circuit électrique simple
avec une pile, du fil et une ampoule.
B – Le problème
Est-ce que le courant électrique passe dans tous les matériaux ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes il faut d’abord construire un
circuit constitué d’une pile, d’un fil et d’une ampoule.
– Essayer de faire passer un courant électrique dans toutes sortes d’objets
courants (exemples : objets en métal, en verre, en bois, en plastique, en
caoutchouc, en graphite, tels que la mine de crayon, en céramique, en
porcelaine). Classer les objets selon qu’ils sont de bons conducteurs, de
plus ou moins bons conducteurs ou des isolants.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants placent toujours une ampoule dans leur
circuit électrique, autrement la pile pourrait se décharger très
rapidement et même surchauffer.
Concepts scientifiques
– Les matériaux conducteurs sont ceux qui sont formés d’atomes dont les
électrons périphériques peuvent se détacher facilement. Pour cette
raison, tous les métaux sont de bons conducteurs. D’autres matériaux,
comme le graphite, dont les électrons périphériques peuvent se déplacer
assez librement, sont aussi d’assez bons conducteurs. Certaines
solutions aqueuses de sels minéraux (exemple : sel de table ou
bicarbonate de sodium en solution dans l’eau) sont de bons
conducteurs. Enfin, certains matériaux, comme le bois ou le plastique,
ne conduisent pas l’électricité et sont des isolants.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire sur l’électricité et le magnétisme.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi les fils électriques sont entourés d’une
gaine de caoutchouc.
– Amener les enfants visiter un musée ou une installation (exemple :
barrage hydroélectrique) qui présente des phénomènes électriques.
Module 5

La lumière et le son

Les expériences

1. Reconnaître un objet d’après son ombre


2. Les objets que la lumière traverse
3. Se regarder sans miroir
4. L’image d’un objet dans un miroir
5. Faire varier le son produit par des objets
6. La trajectoire d’un rayon de lumière
7. Rendre un rayon de lumière visible
8. Une tache de lumière sur un mur
9. Agrandir un petit caractère
10. Faire de nouvelles couleurs
11. Faire des couleurs avec la lumière du Soleil
12. Réduire le son d’un réveille-matin
13. Amplifier le son produit par une bande élastique
14. Rendre le son visible
15. Fabriquer un instrument de musique
Module 5 La lumière et le son

1. Reconnaître un objet d’après son ombre

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de reconnaître un objet en regardant seulement son ombre ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Divers objets courants (exemples : crayon, gomme à effacer, formes géométriques en plastique,
jouets), un vieux drap blanc ou de couleur pâle (sans motifs imprimés), un grand morceau de tissu.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une lampe sur pied (de préférence une lampe halogène).
– Un théâtre d’ombres chinoises fabriqué à l’aide d’un drap suspendu et d’une lampe de forte
intensité, de préférence une lampe halogène (à présenter lors des activités d’enrichissement
seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les ombres de tous les objets ont
une même forme vague et indéfinie. D’autres enfants pensent que la
forme de l’ombre d’un objet donné est toujours exactement la même.
– Animer une discussion au sujet des ombres. Quelles sont les conditions
nécessaires pour produire des ombres ?
– Aller à l’extérieur par temps ensoleillé et demander aux enfants
d’observer les ombres projetées par des objets, des plantes, des arbres,
des édifices ou des personnes.
B – Le problème
Es-tu capable de reconnaître un objet en regardant seulement son ombre ?
Quelques solutions ou approches possibles
– À l’aide d’une lampe ou de la lumière du Soleil, observer l’ombre d’un
objet telle que projetée sur le sol.
– À l’aide d’une lampe ou de la lumière du Soleil, observer l’ombre d’un
objet telle que projetée sur un drap.
– À l’aide d’une lampe ou de la lumière du Soleil, observer, sur le sol ou
sur un drap, l’ombre d’un objet dont l’orientation a été modifiée.
– En faisant varier la position d’une lampe, observer, sur le sol ou sur un
drap, la variation de la forme et de l’orientation de l’ombre d’un objet.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne brisent pas les lampes.
Concepts scientifiques
– Il est possible de reconnaître certains objets d’après leur ombre. Par
contre, l’ombre projetée est parfois différente de la forme la plus
facilement reconnaissable de l’objet. Cela dépend de sa position par
rapport à la source lumineuse. Par exemple, une assiette peut former
une ombre qui ressemble à un bâton si elle est éclairée par le côté. Le
fait que la lumière se propage en ligne droite implique que l’ombre d’un
objet est une projection de l’objet sur la surface où elle se forme.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants le concept de projection en traçant, sur un dessin,
des lignes droites qui partent de la source de lumière, passent par le
bord de l’objet et vont sur la surface où l’ombre est visible.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Proposer aux enfants de vérifier si l’ombre des objets change
d’orientation et de forme durant la journée selon la position du Soleil
dans le ciel. Faire le lien avec le principe du cadran solaire.
– Proposer aux enfants de construire un théâtre d’ombres chinoises et d’y
présenter une histoire.
Module 5 La lumière et le son

2. Les objets que la lumière traverse

L’essentiel du problème
– Est-ce que la lumière passe à travers tous les objets ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des objets transparents, translucides et opaques (exemples : des verres en plastique incolores et
colorés, du carton épais et mince, du papier ciré, du papier d’aluminium, du papier journal, des
papiers-mouchoirs, une bouteille transparente remplie d’un mélange d’eau et de sable, des
transparents incolores et colorés), une lampe de poche.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une lampe sur pied (de préférence une lampe halogène).
– Un rétroprojecteur (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les objets minces laissent
passer la lumière alors que tous les objets épais la bloquent.
– Animer une discussion au sujet de la nécessité de la lumière pour voir
les objets qui nous entourent.
B – Le problème
Est-ce que la lumière passe à travers tous les objets ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Mettre les divers objets, un par un, devant ses yeux et observer s’il est
possible de voir à travers chacun d’eux.
– Placer les divers objets entre ses yeux et une lampe allumée. Observer la
quantité de lumière que chacun des objets laisse passer.
– Se rendre dans un endroit sombre et placer les divers objets, un par un,
sur une lampe de poche allumée. Observer la quantité de lumière que
chacun des objets laisse passer.
– Placer les divers objets, un par un, sur un rétroprojecteur. Observer
l’ombre projetée sur le mur par chacun des objets.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne brisent pas les lampes.
Concepts scientifiques
– Les objets transparents, tels qu’une fenêtre, sont faits d’un matériau que
la lumière traverse sans interagir avec les électrons des atomes. La
lumière passe entre les atomes sans être absorbée.
– Les objets opaques, tels qu’un morceau de bois ou de carton, sont faits
d’un matériau que la lumière traverse en interagissant avec les électrons
des atomes de la matière qui constitue ces objets. La lumière est
absorbée par les atomes.
– Les objets translucides, tels que le verre dépoli, sont faits d’un matériau
transparent qui contient des impuretés qui absorbent en partie la
lumière, d’un matériau transparent dont la surface irrégulière diffuse la
lumière, ou d’un matériau opaque trop mince pour absorber toute la
lumière.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants les concepts de transparence, de translucidité et
d’opacité.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Montrer aux enfants qu’il existe des rideaux opaques, des rideaux
transparents, et des rideaux translucides (qui bloquent une partie de la
lumière).
Module 5 La lumière et le son

3. Se regarder sans miroir

L’essentiel du problème
– Si tu n’as pas de miroir, de quoi peux-tu te servir pour te regarder ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une plaque de métal lisse et bien polie, du papier d’aluminium, des morceaux de métal chromés,
une cuillère en métal, un morceau de plexiglas, un bol, de la gouache noire, de l’eau.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un miroir plat, un miroir concave, un miroir convexe.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que seuls les miroirs vendus dans le
commerce permettent de se voir.
– Expliquer aux enfants que tous les objets visibles qui ne sont pas des
sources de lumière réfléchissent de la lumière, autrement il serait
impossible de les voir.
B – Le problème
Si tu n’as pas de miroir, de quoi peux-tu te servir pour te regarder ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Se regarder dans une flaque d’eau ou dans un étang dont la surface est
calme et lisse.
– Se regarder dans un bol plein d’eau.
– Se regarder dans un bol plein d’eau auquel on a ajouté de la gouache
noire.
– Se regarder dans une plaque de métal lisse et bien polie.
– Se regarder dans une feuille de papier d’aluminium bien lisse.
– Se regarder dans un morceau de métal chromé.
– Se regarder dans une cuillère en métal. Constater la déformation ou
l’inversion de l’image selon le côté de la cuillère.
– Se regarder dans la vitre d’une fenêtre. Constater qu’il est plus facile de
se voir s’il fait sombre derrière cette vitre.
– Se regarder dans un morceau de plexiglas.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas avec les objets en métal et
en verre.
Concepts scientifiques
– Un miroir est un corps poli qui réfléchit les rayons lumineux. La plupart
des miroirs modernes sont formés d’une plaque de verre dont la face
postérieure est recouverte d’une pellicule métallique protégée par une
couche de vernis. Dans ce cas, la plaque de verre sert de support au
dépôt métallique qui constitue le miroir proprement dit. Les miroirs, en
plus d’être utiles pour se regarder et comme éléments d’ornementation,
entrent dans la construction de nombreux instruments d’optique,
notamment les télescopes réflecteurs dont la pièce principale est un
grand miroir concave.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants comment sont fabriqués les miroirs.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants les principes du miroir plan, du miroir concave et
du miroir convexe.
Module 5 La lumière et le son

4. L’image d’un objet dans un miroir

L’essentiel du problème
– Est-ce que l’image d’un objet, dans un miroir, est identique à cet objet ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un grand miroir, un petit miroir, un t-shirt ou un chandail sur lequel se trouvent des mots et un
dessin, du papier, des crayons, des ciseaux à bout rond.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un livre ou un site Web qui présentent des textes écrits par Léonard de Vinci.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les miroirs nous renvoient une
image d’un objet (ou d’une personne) identique à l’objet (ou à la
personne) placé devant le miroir.
– Demander aux enfants dans quelles surfaces ils peuvent se voir
(exemples : miroirs, fenêtres, plaque de métal lisse, surface d’une
flaque d’eau).
– Rappeler aux enfants que la lumière se propage habituellement en ligne
droite.
B – Le problème
Est-ce que l’image d’un objet, dans un miroir, est identique à cet objet ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Porter le t-shirt ou le chandail sur lequel des mots sont écrits et vérifier
si les mots sont lisibles lorsque nous nous regardons dans un miroir.
– Faire un dessin et marquer par une couleur ce qui se trouve à droite et à
gauche. Se placer devant le miroir, en tenant le dessin, et vérifier si la
droite et la gauche concordent toujours.
– Écrire son nom sur une feuille. Prendre le petit miroir et le déposer sur la
feuille de façon à voir le nom dans le miroir. Observer.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne cassent pas les miroirs.
– Veiller à ce que les enfants n’utilisent que des ciseaux à bout rond.
Concepts scientifiques
– L’image d’un objet ou d’une personne, dans un miroir, est une image
symétrique par rapport au plan formé par le miroir. Il s’agit donc d’une
image dans laquelle la gauche et la droite sont inversées.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants en quoi l’image visible dans le miroir est
différente (symétrie par rapport à un plan).
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Proposer aux enfants d’essayer de se couper le bout de quelques cheveux
(avec des ciseaux à bout rond!) en se regardant dans un miroir.
– Montrer aux enfants comment Léonard de Vinci écrivait. (À l’envers,
pour que ses textes ne puissent être lus qu’avec un miroir.) Proposer aux
enfants d’écrire des mots à la manière de Léonard de Vinci et de les lire
dans un miroir.
Module 5 La lumière et le son

5. Faire varier le son produit par des objets

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de faire varier le son qui est produit par des objets ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques verres en verre de la même taille, quelques pots ou bouteilles en verre de la même
taille, de l’eau, du sable, des crayons, quelques bandes élastiques de divers formats, une petite
boîte en carton ou un petit contenant en plastique, des pailles, de la ficelle, une règle en bois ou en
plastique, des ciseaux à bout rond.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques instruments de musique (matériel facultatif ; à présenter lors des activités d’intégration
seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le son produit par un objet
quelconque est toujours le même.
B – Le problème
Es-tu capable de faire varier le son qui est produit par des objets ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Remplir quelques verres avec diverses quantités d’eau. Frapper
doucement sur les côtés des verres avec un crayon. Écouter. Faire la
même chose en remplaçant l’eau par du sable.
– Remplir quelques pots ou bouteilles avec diverses quantités d’eau.
Souffler dans le pot ou dans la bouteille. Écouter. Faire la même chose
en remplaçant l’eau par du sable.
– Couper l’extrémité d’une paille en pointe. Écraser l’extrémité de la
paille pour que la pointe soit bien aplatie. Souffler très fort dans la
paille. Recommencer après avoir enlevé 4 ou 5 cm à l’extrémité de la
paille.
– Entourer une petite boîte en carton ou un petit récipient en plastique
(sans couvercle) avec des élastiques. Faire vibrer les élastiques.
Écouter.
– Poser une règle à plat sur une table, avec une des extrémités qui dépasse
du rebord de la table. Faire vibrer cette extrémité.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants manipulent les objets de verre avec
précaution.
Concepts scientifiques
– Les vibrations rapides produisent des sons aigus, et les vibrations plus
lentes produisent des sons plus graves. Dans certains instruments de
musique, c’est surtout le matériau dont est fait l’instrument qui vibre et
détermine le son. Dans d’autres instruments, c’est surtout la quantité
d’air qu’ils renferment qui détermine le son.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter divers instruments de musique aux enfants.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants quels sont les instruments de musique qui
peuvent produire la plus grande variété de son. (Les claviers
électroniques et les synthétiseurs peuvent produire les sons de tous les
instruments de musique ainsi que plusieurs types de bruits.)
Module 5 La lumière et le son

6. La trajectoire d’un rayon de lumière

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si un rayon de lumière voyage en ligne droite, en ligne courbe, ou
d’une autre façon ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un pointeur laser, du papier, des crayons, une source de lumière ponctuelle (exemple : une lampe
munie d’une ampoule halogène), divers objets opaques, de petits miroirs.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques bâtons d’encens, des allumettes ou un briquet.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la trajectoire de la lumière est
imprévisible.
– Présenter aux enfants des exemples de sources de lumière.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si un rayon de lumière voyage en ligne droite,
en ligne courbe, ou d’une autre façon ?
Quelques solutions ou approches possibles
– À l’aide d’un pointeur laser, éclairer à divers endroits dans une pièce.
Dessiner la trajectoire de la lumière du pointeur laser jusqu’au point de
lumière formé sur un mur, le plafond ou un objet de la pièce.
– Dans une pièce munie de murs bien dégagés, placer une source de
lumière ponctuelle (exemple : une lampe munie d’une ampoule
halogène) éteinte et un objet opaque dans diverses positions. Pour
chaque position, essayer de prévoir la taille et la position la plus exacte
possible de l’ombre de l’objet sur un des murs. Allumer la source de
lumière et vérifier ces prédictions.
– À l’aide d’une lampe halogène ou d’un pointeur laser, éclairer un miroir
plan et regarder où le miroir produit une tache de lumière dans la pièce.
Dessiner la trajectoire de la lumière.
– À l’aide de quelques bâtons d’encens, produire un peu de fumée et
observer la propagation de la lumière émise par une lampe de poche ou
un pointeur laser. (Note : Il est préférable de présenter cette solution
sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants n’éclairent pas leurs yeux ou ceux d’autres
enfants avec le pointeur laser.
– Veiller à ce que les enfants ne brisent pas les lampes ou les miroirs.
– Seul un adulte doit allumer les bâtons d’encens.
Concepts scientifiques
– La lumière se propage en ligne droite ce qui, dans la représentation de la
lumière en optique géométrique (étude des ombres, des miroirs et des
lentilles), permet de la représenter par des segments de droite.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter quelques phénomènes optiques (exemple : réflexion de la
lumière par un miroir plan) à l’aide de segments de droite.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si, pour se voir des pieds à la tête dans un miroir
fixé au mur, il est nécessaire que le miroir soit aussi grand que soi.
(Non, il suffit que le miroir ait la longueur entre notre tête et nos
genoux environ.)
Module 5 La lumière et le son

7. Rendre un rayon de lumière visible

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de rendre un rayon de lumière visible ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une lampe de poche, divers contenants transparents, du lait, de la gouache, de l’eau, un bloc en
verre, un bloc en plastique transparent teinté.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un aquarium ou un grand contenant transparent.
– Un pointeur laser.
– Quelques bâtons d’encens.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est possible de voir la tache de
lumière formée à l’endroit ou arrive le rayon de lumière, mais pas le
rayon de lumière lui-même.
– Présenter aux enfants des exemples de milieu de propagation de la
lumière (milieux solides, liquides, gazeux, ainsi que le vide).
B – Le problème
Es-tu capable de rendre un rayon de lumière visible ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Faire passer la lumière émise par une lampe de poche ou un pointeur
laser dans un bloc de verre. Observer les rayons de lumière en les
regardant par le côté.
– Faire passer la lumière émise par une lampe de poche ou un pointeur
laser dans un bloc de plastique transparent teinté. Observer les rayons
de lumière en les regardant par le côté.
– Faire passer la lumière émise par une lampe de poche ou un pointeur
laser dans un contenant transparent ou un aquarium qui contient de
l’eau. Observer les rayons de lumière en les regardant par le côté.
– Faire passer la lumière émise par une lampe de poche ou un pointeur
laser dans un contenant transparent qui contient du lait. Observer les
rayons de lumière en les regardant par le côté.
– Faire passer la lumière émise par une lampe de poche ou un pointeur
laser dans un espace où il y a de la fumée (fumée produite par quelques
bâtons d’encens). Observer les rayons de lumière en les regardant par le
côté.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants n’éclairent pas leurs yeux ou ceux d’autres
enfants avec le pointeur laser.
Concepts scientifiques
– Selon l’effet Tyndall (d’après le nom qui physicien qui le découvrit) un
rayon de lumière qui passe dans une solution colloïdale est visible
quand il est observé par le côté. Une solution colloïdale est un solide
(exemple : verre, et surtout verre teinté), un liquide (exemple : lait) ou
un gaz (exemple : air enfumé) dans lequel se trouvent des particules en
suspension. La lumière réfléchie par ces particules rend le rayon visible.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants s’il arrive parfois que les rayons du Soleil soient
visibles (exemple : quand le Soleil est caché par des nuages et que des
rayons sont visibles sous le nuage).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si le jour, au fond des océans, il y a beaucoup de
lumière. (Non, il fait très noir à de grandes profondeurs parce que l’eau
n’est pas parfaitement transparente et ne propage pas très bien la
lumière.)
Module 5 La lumière et le son

8. Une tache de lumière sur un mur

L’essentiel du problème
– Si j’éclaire un miroir avec une lampe de poche, la lumière réfléchie par le miroir peut former une
tache de lumière sur un mur. Es-tu capable de faire une tache de lumière en te servant d’autre
chose qu’un miroir ?
Temps
– Environ 40 minutes
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une lampe de poche d’assez forte intensité, une feuille de papier blanc, une plaque de métal lisse
(ou une feuille de papier d’aluminium bien lisse), un contenant de couleur sombre, de l’eau.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Divers miroirs.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les miroirs sont les seuls objets
qui réfléchissent la lumière.
– Rappeler aux enfants que la lumière se propage habituellement en ligne
droite.
B – Le problème
Si j’éclaire un miroir avec une lampe de poche, la lumière réfléchie par le
miroir peut former une tache de lumière sur un mur. Es-tu capable de
faire une tache de lumière en te servant d’autre chose qu’un miroir ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Dans une pièce sombre, éclairer une feuille de papier blanc avec une
lampe de poche d’assez forte intensité. Constater, en se plaçant assez
près d’un mur et en faisant varier l’orientation de la lampe de poche et
de la feuille, que la feuille de papier peut réfléchir assez de lumière
pour former une tache claire sur le mur.
– Dans une pièce sombre, éclairer un miroir ou une plaque de métal lisse
avec une lampe de poche d’assez forte intensité. Constater, en se
plaçant assez près d’un mur et en faisant varier l’orientation de la lampe
de poche et de la feuille, que le miroir et la plaque de métal peuvent
réfléchir assez de lumière pour former une tache de lumière vive sur le
mur.
– Se regarder à l’aide d’un miroir, d’une plaque de métal lisse et brillant,
ou de la surface de l’eau versée dans un contenant de couleur sombre.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants n’échappent pas les miroirs, lampes de poche
et autres objets cassants.
Concepts scientifiques
– Un objet est visible s’il émet de la lumière ou s’il réfléchit la lumière qui
provient d’une autre source. Par conséquent, tous les objets visibles qui
n’émettent pas de lumière réfléchissent la lumière. Certains objets lisses
et brillants, comme un miroir, une plaque métallique ou la surface d’une
flaque d’eau, réfléchissent les rayons de lumière de façon régulière,
avec un angle de réflexion égal à l’angle d’incidence, et l’on peut les
utiliser pour former des images nettes des objets réfléchis. Toutefois, la
plupart des objets réfléchissent la lumière de façon irrégulière, dans
plusieurs directions.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire sur la lumière.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Proposer aux enfants d’observer la trajectoire de rayons lumineux
réfléchis par des miroirs.
– Demander aux enfants si la Lune émet de la lumière. (La Lune n’émet
pas de lumière mais elle réfléchit la lumière du Soleil.)
Module 5 La lumière et le son

9. Agrandir un petit caractère

L’essentiel du problème
– Es-tu capable d’agrandir un petit caractère (lettre ou chiffre) écrit sur une feuille de papier ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des feuilles de papier journal (avec texte et photos ou illustrations), quelques bouteilles ou pots
transparents, quelques petites billes de verre transparent, du papier ciré, de la pellicule plastique,
des sacs à sandwichs en pellicule plastique, un compte-gouttes, des contenants de margarine en
plastique, des bandes élastiques, du ruban gommé, de l’eau.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques loupes et microscopes.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il n’y a que les loupes ou les
microscopes vendus dans le commerce qui peuvent grossir les objets.
– Animer une discussion au sujet de la taille d’êtres vivants tels que les
virus, les bactéries, les protozoaires, les moisissures ainsi que sur la
taille d’objets inanimés tels que des grains de sel, de sucre, de sable,
etc.
B – Le problème
Es-tu capable d’agrandir un petit caractère (lettre ou chiffre) écrit sur une
feuille de papier ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Observer une illustration placée sous le fond d’un pot transparent rempli
d’eau.
– Observer une illustration placée derrière un pot transparent rempli d’eau.
– Observer une illustration à travers une petite bille de verre transparent.
– Observer une illustration à travers un sac à sandwich transparent rempli
d’eau.
– Placer une feuille de papier ciré ou une pellicule plastique sur un
morceau de papier journal. À l’aide d’un compte-gouttes, déposer des
gouttes d’eau de diverses grosseurs sur le papier ciré ou la pellicule
plastique. Observer des caractères imprimés du journal à travers les
gouttes d’eau.
– Placer un morceau de papier journal au fond d’un contenant de
margarine en plastique. Tendre une pellicule de plastique sur le rebord
du contenant. (Pour plus de solidité, la fixer avec un élastique ou du
ruban gommé.) Verser un peu d’eau sur la pellicule et appuyer dessus
de façon à lui donner une forme bombée vers l’intérieur du contenant.
Observer le morceau de papier journal à travers cette lentille d’eau.
Sécurité
– Aviser les enfants de ne jamais regarder le Soleil avec une loupe, des
jumelles ou un télescope.
Concepts scientifiques
– Le verre, l’eau et la glace font dévier la lumière. C’est le phénomène de
la réfraction. Quand la lumière traverse des surfaces planes, comme
dans le cas de l’illustration placée sous le fond d’un pot transparent
rempli d’eau, l’objet observé ne paraît pas plus gros, mais il paraît plus
rapproché. Quand la lumière traverse des surfaces courbes, comme dans
toutes les autres solutions, l’objet paraît plus gros si ces surfaces
forment une lentille convexe (lentilles aux surfaces bombées).
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants le principe des lentilles.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants divers modèles de loupes et de microscopes.
Module 5 La lumière et le son

10. Faire de nouvelles couleurs

L’essentiel du problème
– Je te donne de la gouache de couleur jaune, de couleur cyan et de couleur magenta. Es-tu
capable, avec ces couleurs, de faire de la gouache d’autres couleurs ?
Temps
– Environ 60 minutes
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De la gouache liquide, de la peinture digitale ou de l’eau colorée avec du colorant alimentaire (ne
fournir que les couleurs primaires, soit jaune, cyan et magenta), du papier, des pinceaux, des cure-
dents, quelques verres ou contenants en plastique transparents, un ou deux compte-gouttes, du
papier absorbant.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques tubes de peinture à l’huile ou de peinture acrylique (couleurs : jaune, cyan et magenta)
(matériel facultatif).
– Accès à un ordinateur (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les couleurs ne sont pas le
produit du mélange d’autres couleurs.
B – Le problème
Je te donne de la gouache de couleur jaune, de couleur cyan et de couleur
magenta. Es-tu capable, avec ces couleurs, de faire de la gouache
d’autres couleurs ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Mélanger de petites quantités, égales ou non, de gouache liquide ou de
peinture digitale (deux couleurs primaires différentes), à l’aide d’un
pinceau, d’un cure-dents ou des doigts, et étendre le mélange sur une
feuille de papier blanc. Faire de même pour toutes les combinaisons de
deux couleurs primaires différentes.
– Mélanger de petites quantités, égales ou non, de gouache liquide ou de
peinture digitale (trois couleurs primaires différentes), à l’aide d’un
pinceau, d’un cure-dents ou des doigts, et étendre le mélange sur une
feuille de papier blanc.
– Laisser tomber quelques gouttes de colorant alimentaire (deux couleurs
primaires différentes), dans un petit contenant transparent rempli d’eau.
Brasser. Faire de même pour toutes les combinaisons de deux couleurs
primaires différentes.
– Laisser tomber quelques gouttes de colorant alimentaire (trois couleurs
primaires différentes), dans un petit contenant transparent rempli d’eau.
Brasser.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se tachent pas avec la gouache, le colorant
et la peinture.
Concepts scientifiques
– Nous appelons soustraction des couleurs l’obtention d’une couleur par
mélange de pigments (exemples : peinture, gouache, colorant, encre,
crayons de couleur). À l’inverse, lorsque nous obtenons une couleur par
mélange de lumière (exemple : avec des projecteurs de lumière ou avec
les points de lumière d’un téléviseur couleur) de différentes couleurs,
nous appelons ce processus addition de couleurs. Par soustraction, les
couleurs primaires sont le jaune, le cyan et le magenta. Par addition, le
vert, le rouge et le bleu sont les couleurs primaires, le cyan et le
magenta sont les couleurs secondaires. La soustraction de toutes les
couleurs donne le noir. L’addition de toutes les couleurs donne le blanc.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire sur la préparation des couleurs
par un peintre.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Montrer aux enfants la grande variété de couleurs qui peut être produite
par un écran d’ordinateur.
Module 5 La lumière et le son

11. Faire des couleurs avec la lumière du Soleil

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de faire plusieurs couleurs avec la lumière du Soleil ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un prisme, une source de lumière blanche d’assez forte intensité, un faux diamant ou un
contenant en cristal (exemples : verre, bol, cendrier), un contenant en plastique de forme
rectangulaire, un petit miroir de poche, une feuille de papier blanc, une bouteille à vaporiser.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un tuyau d’arrosage muni d’un embout qui permet de vaporiser l’eau.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le blanc est une couleur comme
les autres et ne peut être décomposé.
B – Le problème
Es-tu capable de faire plusieurs couleurs avec la lumière du Soleil ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes ces solutions, il est préférable d’utiliser la lumière du
Soleil.
– Éclairer un prisme à l’aide de la lumière du Soleil ou à l’aide d’une
source de lumière blanche d’assez forte intensité.
– Éclairer un diamant, un faux diamant, ou un contenant en cristal
(exemples : verre, bol, cendrier) à l’aide de la lumière du Soleil ou à
l’aide d’une source de lumière blanche d’assez forte intensité.
– Verser de l’eau dans un contenant en plastique de forme rectangulaire
jusqu’à ce qu’il soit à moitié rempli. Placer un petit miroir de poche
dans le contenant et l’appuyer contre un des côtés de façon qu’il soit
incliné d’environ 45° par rapport à l’horizontale. Éclairer le miroir à
l’aide de la lumière du Soleil ou à l’aide d’une source de lumière
blanche d’assez forte intensité. Projeter la lumière réfléchie par le
miroir sur une feuille de papier blanc.
– Aller à l’extérieur lors d’une journée ensoleillée. À l’aide d’un tuyau
d’arrosage muni d’un embout, ou d’une bouteille à vaporiser, vaporiser
de l’eau en s’assurant que le Soleil est situé derrière la personne qui
regarde l’eau vaporisée.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants n’échappent pas le matériel fragile.
Concepts scientifiques
– La lumière blanche est formée d’un mélange de lumières de plusieurs
couleurs. Elle se décompose en plusieurs couleurs, par réfraction,
lorsqu’elle passe à travers un prisme ou à travers des objets qui agissent
comme un prisme (exemples : diamant, faux diamant, cristal, miroir
placé dans l’eau, gouttes d’eau).
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants le phénomène suivant : Décomposer de la lumière
blanche en la faisant passer à travers un prisme, puis recomposer cette
lumière décomposée en la faisant passer à travers un deuxième prisme.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter le phénomène suivant aux enfants : Diviser un disque de
carton blanc en sept pointes égales. Colorier ou peindre chacune des
parties aux couleurs de l’arc-en-ciel (rouge, orangé, jaune, vert, bleu,
indigo, violet) en respectant l’ordre des couleurs pour en faire un disque
de Newton. Faire tourner le disque très rapidement en le fixant à l’axe
d’un moteur électrique ou d’une toupie ou en passant une bande
élastique dans un trou percé près du centre et en torsadant la bande
élastique. Observer le disque pendant qu’il tourne rapidement.
Module 5 La lumière et le son

12. Réduire le son d’un réveille-matin

L’essentiel du problème
– Je te donne un réveille-matin qui sonne très fort. Dans quoi pourrais-tu le placer pour que le son
soit beaucoup moins fort ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques sonneries toutes identiques (exemples : sonnerie pour mesurer le temps de cuisson ou
réveil à pile), une grande boîte en carton (même taille de boîte pour chaque équipe), du papier
journal, de la paille, de la mousse de polystyrène (styromousse), de la mousse de rembourrage
(mousse de type éponge).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Des échantillons des matériaux pour insonoriser qui sont vendus dans les quincailleries.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les matériaux durs et denses sont
ceux qui insonorisent le mieux.
– Expliquer aux enfants le concept d’insonorisation.
B – Le problème
Je te donne un réveille-matin qui sonne très fort. Dans quoi pourrais-tu le
placer pour que le son soit beaucoup moins fort ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, les enfants doivent construire
une boîte qui étouffera le plus possible le son d’une sonnerie placée à
l’intérieur.
– Placer la sonnerie dans le fond d’une simple boîte en carton vide et
fermer la boîte.
– Placer la sonnerie au milieu d’une boîte pleine de papier journal froissé.
– Placer la sonnerie au milieu d’une boîte pleine de paille.
– Placer la sonnerie dans une boîte en carton dont l’intérieur est recouvert
d’une épaisseur plus ou moins grande de mousse de rembourrage
(mousse de type éponge).
– Placer la sonnerie dans une boîte dont les parois intérieures sont
couvertes de plusieurs couches de papier journal collées les unes par-
dessus les autres.
– Placer la sonnerie dans une boîte en carton dont l’intérieur est recouvert
d’une épaisseur plus ou moins grande de mousse de polystyrène
(styromousse). (Note : Seul un adulte doit tailler les morceaux de
mousse de polystyrène.)
Sécurité
– Tailler les morceaux de mousse de polystyrène pour les enfants.
Concepts scientifiques
– Le son est une onde qui ne peut se propager dans le vide. Elle se propage
mieux dans les solides que dans les liquides, et mieux dans les liquides
que dans l’air. Une paroi insonorisante est habituellement formée de
matériaux absorbants tels que de la mousse de polystyrène ou de la
laine minérale qui amortissent les vibrations de l’air. Les sons graves
sont les plus difficiles à absorber et ceux qui traversent le mieux les
cloisons des habitations.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Organiser le concours de la boîte qui insonorise le mieux.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Montrer aux enfants des échantillons de matériaux qui sont utilisés dans
l’industrie de la construction pour insonoriser les maisons et autres
édifices.
Module 5 La lumière et le son

13. Amplifier le son produit par une bande élastique

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de rendre plus fort le son produit par la vibration d’une bande élastique ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Plusieurs bandes élastiques identiques assez grandes pour faire le tour des objets suivants : un
bloc de bois, une petite boîte en carton (dont un des côtés a été enlevé), un berlingot de lait (dont
un des côtés a été enlevé), un contenant en plastique (sans couvercle).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un enregistreur numérique (matériel facultatif).
– Quelques véritables instruments de musique qui ont une caisse de résonnance (exemples :
guitare, tambour ; à présenter lors des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il n’y a que la grosseur et la
grandeur d’une bande élastique qui déterminent le son qui sera produit.
– Animer une discussion au sujet du bruit, des sons et des instruments de
musique.
B – Le problème
Es-tu capable de rendre plus fort le son produit par la vibration d’une
bande élastique ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Fixer une bande élastique autour de chacun des objets. Faire vibrer la
bande élastique. Comparer et vérifier avec quel objet le son est le plus
fort.
– Fixer deux ou trois bandes élastiques autour de chacun des objets. Faire
vibrer les bandes élastiques. Comparer et vérifier avec quel objet le son
est le plus fort.
– Si un enregistreur numérique est disponible, enregistrer les sons
produits. Écouter l’enregistrement et comparer les sons.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas avec les bandes élastiques.
Concepts scientifiques
– La boîte ou le contenant devient une caisse de résonance qui agit comme
un amplificateur de son. Il y a plus de matière qui vibre lorsque la
bande élastique et la caisse de résonance vibrent en même temps, et
l’amplitude des ondes sonores produites est plus grande. La partie
creuse, en bois, d’une guitare acoustique ou d’un violon, est un exemple
de caisse de résonnance.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Expliquer aux enfants le principe de la caisse de résonance.
– Présenter divers instruments de musique qui ont une caisse de
résonnance (exemples : guitare, violon, tambour).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si tous les instruments à corde ont une caisse de
résonance. (Les instruments acoustiques ont une caisse de résonance,
mais pas tous les instruments électriques.)
Module 5 La lumière et le son

14. Rendre le son visible

L’essentiel du problème
– Le son est une vibration invisible. Es-tu capable de la rendre visible ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une guitare, un tambour, un élastique, un morceau de tissu, une boîte de conserve ouverte aux
deux extrémités, du papier d’aluminium, une lampe de poche, de la pellicule plastique, un
contenant sans couvercle, du sel ou du sucre.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une lampe de forte intensité, un pointeur laser.
– Un appareil, pour faire jouer de la musique, avec un haut-parleur dont on peut voir la membrane.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la production ou les effets d’un
son sont invisibles.
– Animer une discussion au sujet du son et de ce qui produit des sons.
B – Le problème
Le son est une vibration invisible. Es-tu capable de la rendre visible ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Regarder et toucher le cou d’un enfant qui parle ou produits d’autres
sons.
– Observer les cordes d’une guitare pendant qu’un enfant en joue.
– Observer la peau d’un tambour pendant qu’un enfant en joue.
– Observer un haut-parleur découvert pendant que la radio ou le lecteur de
disque fonctionne.
– À l’aide d’un élastique, tendre un morceau de tissu sur l’une des
extrémités d’une boîte de conserve ouverte aux deux extrémités. Coller
un petit morceau de papier d’aluminium (face brillante vers le haut) sur
le tissu. Éclairer le morceau de papier d’aluminium avec une lampe de
poche, une lampe de forte intensité ou un pointeur laser pendant qu’un
enfant parle dans la boîte de conserve. Observer, sur un mur, le reflet de
la lumière réfléchie par le papier d’aluminium.
– Tendre un morceau de pellicule plastique sur un contenant sans
couvercle. Saupoudrer du sel ou du sucre sur la pellicule plastique.
Approcher un haut-parleur qui émet de la musique ou d’autres sons de
la pellicule plastique. Observer.
Sécurité
– S’assurer que le rebord des boîtes de conserve n’est pas coupant.
Concepts scientifiques
– Tous les sons sont produits par des chocs ou des vibrations. Nous
pouvons entendre les sons parce que ces chocs et ces vibrations font
vibrer l’air, qui fait ensuite vibrer le tympan de nos oreilles. Par
exemple, lorsque nous parlons, nos cordes vocales vibrent. Celles-ci
produisent des sons qui voyagent dans l’air sous forme d’ondes
sonores.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants la notion d’onde sonore.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si un son très fort pourrait briser des objets. (Oui,
par exemple, un son très fort peut briser un verre mince.)
Module 5 La lumière et le son

15. Fabriquer un instrument de musique

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de fabriquer un instrument de musique ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel disponible
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Diverses boîtes en carton, divers bacs et récipients en plastique, du fil en nylon ou en métal, des
bandes élastiques, de la ficelle, des pailles, des tiges de bambou, des baguettes de bois de diverses
longueurs, des ballons de fête à gonfler, toutes sortes d’objets recyclés.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques vrais instruments de musique (à présenter lors des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de fabriquer un
instrument de musique.
– Faire une première carte d’exploration avec tous les instruments de
musique que les enfants connaissent.
B – Le problème
Es-tu capable de fabriquer un instrument de musique ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Concevoir et construire un instrument de musique rudimentaire de type
cordophone (exemple : guitare rudimentaire formée de cordes ou de
bandes élastiques tendues sur une boîte ou un récipient).
– Concevoir et construire un instrument de musique rudimentaire de type
aérophone (exemple : une flûte rudimentaire formée d’une paille ou
d’une tige de bambou).
– Concevoir et construire un instrument de musique rudimentaire de type
idiophone (exemple : un xylophone rudimentaire formé de baguettes de
bois de différentes longueurs).
– Concevoir et construire un instrument de musique rudimentaire de type
membranophone (exemple : un tambour rudimentaire formé d’un
morceau de caoutchouc, par exemple un morceau de ballon de fête
tendu et fixé sur le rebord d’un récipient).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas avec les ciseaux et autres
objets coupants ou pointus.
Concepts scientifiques
– Il existe plusieurs façons de classer les instruments de musique. On
distingue souvent, par exemple, les cordes, les bois, les cuivres, les
percussions et les claviers. Une classification plus scientifique,
distingue les cordophones (instruments à cordes) tels que le piano, le
violon et la kora ; les aérophones (instruments à vent) tels que l’orgue,
l’harmonica et le basson ; les idiophones, (instruments en bois ou métal
résonnant) tels que le triangle, le xylophone et les cymbales ; les
membranophones (instruments composés d’une membrane tendue) tels
que les tambours et les timbales ; les électrophones ou instruments
électroacoustiques.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter divers instruments de musique aux enfants.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants de préparer une affiche qui permet de classer les
instruments de musique de façon scientifique.
Module 6

Les produits chimiques

Les expériences

1. Des substances qui réagissent avec le vinaigre


2. E mpêcher des clous en fer de rouiller
3. L es différentes sortes de métaux
4. L es différentes sortes de papiers
5. Fabriquer du papier recyclé
6. Faire de la colle
7. Faire quelque chose avec du polystyrène expansé
8. Le papier le plus absorbant
Module 6 Les produits chimiques

1. Des substances qui réagissent avec le vinaigre

L’essentiel du problème
– Je te donne diverses substances. Es-tu capable de découvrir avec quelles substances le vinaigre
réagit et avec quelles substances il ne réagit pas ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des contenants en plastique, une cuillère, du vinaigre, divers produits qui réagissent avec le
vinaigre (exemples : bicarbonate de sodium, poudre à pâte, comprimés anti-acide vendus en
pharmacie, liquide anti-acide vendu en pharmacie, craie, coquille d’œuf, os de poulet secs), divers
produits qui ne réagissent pas avec le vinaigre (exemples : farine, sel, sucre).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Du jus de chou rouge (préparé en faisant bouillir des feuilles de chou rouge dans un peu d’eau).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le vinaigre est comme de l’eau et
ne réagit avec aucune substance.
B – Le problème
Je te donne diverses substances. Es-tu capable de découvrir avec quelles
substances le vinaigre réagit et avec quelles substances il ne réagit pas ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Certaines de réactions ci-dessous sont très lentes et doivent être
observées avec attention.
– Verser du vinaigre dans un contenant. Ajouter un peu de bicarbonate de
sodium.
– Faire la même chose avec un peu de poudre à pâte.
– Faire la même chose avec un peu de farine.
– Faire la même chose avec un peu de sel.
– Faire la même chose avec un peu de sucre.
– Faire la même chose avec un peu de liquide anti-acide.
– Faire la même chose et laisser tomber un comprimé anti-acide dans le
vinaigre.
– Faire la même chose et laisser tomber un os de poulet sec dans le
vinaigre.
– Faire la même chose et placer un œuf ou des morceaux de coquille
d’œuf dans le vinaigre.
– Faire la même chose et laisser tomber un morceau de craie blanche dans
le vinaigre.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se touchent pas les yeux s’ils ont manipulé
un liquide acide ou basique.
– Ne jamais faire de réactions chimiques dans un contenant fermé. La
formation d’un gaz pourrait faire exploser le contenant.
Concepts scientifiques
– Le vinaigre et les jus d’agrumes sont des exemples de solutions acides.
Une solution de bicarbonate de sodium est un exemple de solution
basique (ou alcaline). Le mélange d’un produit acide et d’un produit
basique entraîne une réaction chimique. Par exemple, la réaction entre
le vinaigre et le bicarbonate de sodium produit un sel et du gaz
carbonique.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de nommer les produits qui ont réagi avec le
vinaigre.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Verser un peu de jus de chou rouge dans de petits contenants. Ajouter un
peu des produits suivants (un seul produit par contenant) et brasser avec
une cuillère : vinaigre, jus de citron, bicarbonate de sodium, sel, sucre.
Module 6 Les produits chimiques

2. Empêcher des clous en fer de rouiller

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver une façon d’empêcher des clous en fer de rouiller ?
Temps
– Environ 30 minutes, puis 30 minutes quelques jours plus tard.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques pots en verre ou des bouteilles en plastique transparent, des clous en fer neufs, de la
peinture pour métal, une bougie, de la margarine, de la vaseline, de l’huile végétale, du sel.
b) pour l’ensemble du groupe :
– De l’eau de Javel.
– Quelques loupes.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible d’empêcher la
rouille de se former.
– Observer des objets qui sont rouillés.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver une façon d’empêcher des clous en fer de rouiller
?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, on peut placer les clous à des
endroits où ils pourraient rouiller, par exemple à l’extérieur dans un
endroit exposé aux intempéries, dans un pot rempli d’eau, dans un pot
rempli d’eau salée, dans un pot rempli d’un mélange d’eau et d’une petite
quantité d’eau de Javel.
– Placer le clou dans un sac à sandwich hermétiquement fermé.
– Enduire le clou d’huile végétale.
– Enduire le clou de margarine.
– Enduire le clou de vaseline.
– Peinturer le clou avec de la peinture pour métal.
– Recouvrir le clou de paraffine en laissant tomber un peu de la paraffine
d’une bougie qui brûle ou en trempant le clou dans la paraffine fondue.
(Note : Il est préférable de faire cette solution sous forme de
démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants soient prudents avec l’eau de Javel, qui est un
liquide corrosif et très irritant.
Concepts scientifiques
– La rouille est un composé chimique qui résulte de la réaction chimique
entre le fer et l’oxygène de l’air (ou l’oxygène dissous dans l’eau).
Cette réaction chimique est une réaction d’oxydation. La présence de
sel ou d’ammoniac (comme dans l’eau de Javel), dans l’eau, accélère
l’oxydation et fait rouiller le fer plus rapidement.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les concepts de rouille et d’oxydation.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Expliquer aux enfants comment on peut protéger des objets en fer ou en
acier contre la rouille (exemples : peinture, huile, graisse).
Module 6 Les produits chimiques

3. Les différentes sortes de métaux

L’essentiel du problème
– Penses-tu que tous les métaux sont identiques ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des échantillons de divers métaux (métaux purs et alliages) ou des photographies d’échantillons
de divers métaux. Exemples de métaux purs : or (vieux bijoux), argent (vieux ustensiles en argent),
cuivre, mercure (thermomètre au mercure), fer, nickel, titane, étain, aluminium, magnésium,
chrome, platine et plomb. Exemples d’alliages : acier, bronze.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques loupes.
– Un vieux couteau en acier (pour rayer les métaux).
– Un diamant industriel (pour rayer les métaux ; matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Demander aux enfants, avant de leur présenter les échantillons, s’ils
connaissent des métaux.
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il n’existe que deux ou trois sortes
de métaux. D’autres enfants pensent que tous les métaux sont
semblables.
B – Le problème
Penses-tu que tous les métaux sont identiques ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les métaux selon leur couleur.
– Classer les métaux selon leur éclat (plus ou moins brillant).
– Classer les métaux selon leur malléabilité (plus ou moins facile à plier).
– Classer les métaux selon leur texture (plus ou moins lisse).
– Classer les métaux selon leur valeur (plus ou moins précieux).
– Classer les métaux selon leur tendance à s’oxyder (s’oxydent plus ou
moins facilement quand ils sont laissés à l’extérieur).
– Classer les métaux selon leur dureté (plus ou moins facile à rayer). (Note
: Il est préférable de présenter cette solution sous forme de
démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ne pas briser le thermomètre au mercure.
Concepts scientifiques
– La majorité des éléments du tableau périodique sont des métaux. Parmi
les métaux les plus connus et les plus utilisés, on retrouve l’or, l’argent,
le cuivre, le mercure, le fer, le nickel, le titane, l’étain, l’aluminium, le
magnésium, le chrome, le platine et le plomb. Quelques métaux, tels
que l’or, l’argent et le cuivre, peuvent parfois être trouvés dans la nature
à l’état pur. La plupart des métaux sont toutefois extraits, par des
procédés physiques et chimiques, de roches dans lesquelles ils se
trouvent à l’état de composés (exemple de composé : l’oxyde de fer).
Des matériaux tels que l’acier et le bronze ne sont pas des métaux purs
mais des alliages.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants la différence entre un métal pur et un alliage.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Présenter aux enfants les principaux métaux produits par leur pays.
– Si possible, visiter un musée scientifique où se trouvent des roches et
minéraux à partir desquels peuvent être extraits des métaux.
Module 6 Les produits chimiques

4. Les différentes sortes de papiers

L’essentiel du problème
– Penses-tu que toutes les sortes de papiers sont identiques ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Plusieurs sortes de papiers (exemples : papier blanc, papier journal, papier essuie-tout, papier-
mouchoir, papier de soie, papier buvard, papier ciré, papier-filtre, pellicule plastique, feuille
d’aluminium), un compte-gouttes, une loupe.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques échantillons de papiers de fantaisie (exemple : papiers de luxe pour écrire).
– Quelques microscopes (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les papiers sont semblables.
B – Le problème
Penses-tu que toutes les sortes de papiers sont identiques ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les échantillons de papier selon leur couleur.
– Les classer selon leur texture (plus ou moins douce).
– Les classer selon leur épaisseur.
– Les classer selon leur densité (des échantillons de même taille sont plus
ou moins lourds).
– Les classer selon qu’ils se défont plus ou moins dans l’eau quand on les
laisse tremper quelque temps.
– Les classer selon la surface que finit par mouiller une goutte d’eau qu’on
laisse tomber sur l’échantillon à l’aide d’un compte-gouttes.
– Les classer selon qu’ils absorbent plus ou moins d’eau quand ils sont
trempés.
– Les classer selon qu’ils laissent passer plus ou moins d’eau quand l’un
des côtés est mouillé (papier plus ou moins imperméable).
– Les classer selon la grosseur et la longueur des fibres dont ils sont
formés (le cas échéant). Pour mieux voir les fibres, déchirer un petit
morceau et observer le rebord de la déchirure à la loupe ou au
microscope.
– Les classer selon l’usage habituel de chacun des types de papiers.
Sécurité
– Rien à signaler.
Concepts scientifiques
– Le papier est fait à partir d’une pâte de fibres de soie, de coton, de bois
ou d’un mélange de ces substances. Certains produits qui sont parfois
appelés des « papiers », tels que la pellicule plastique ou la feuille
d’aluminium, ne sont pas de vrais papiers car ils ne comportent pas de
fibres et sont fabriqués de façon très différente.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de préparer une affiche qui permet de classer les
papiers en diverses catégories. (Les enfants peuvent coller un morceau
de chacun des types de papiers sur leur affiche.)
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants d’observer des essuie-tout très résistants qui
contiennent une bonne proportion de fibres de coton.
Module 6 Les produits chimiques

5. Fabriquer du papier recyclé

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de fabriquer du papier recyclé ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Diverses sortes de papiers, des contenants, une moustiquaire, du colorant alimentaire, de petites
fleurs séchées.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un vieux mélangeur (pour transformer le papier mouillé en pâte).
– Divers échantillons de parfum.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le papier recyclé ne peut être
fabriqué que dans une usine spécialisée.
– Expliquer aux enfants comment on fabrique le papier non recyclé.
B – Le problème
Es-tu capable de fabriquer du papier recyclé ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : La technique de base pour fabriquer du papier recyclé est la
suivante : déchirer du papier en très petits morceaux ; laisser tremper le
papier dans l’eau pendant plusieurs heures ; transformer le papier en pâte à
l’aide d’un (vieux!) mélangeur ; étendre cette pâte en couche mince sur
une moustiquaire ; laisser sécher quelques jours.
– Fabriquer du papier recyclé à l’aide de papier journal.
– Fabriquer du papier recyclé à l’aide de papier essuie-tout.
– Fabriquer du papier recyclé avec un des types de papiers mentionnés ci-
dessus et ajouter un peu de colorant à la pâte.
– Fabriquer du papier recyclé avec un des types de papiers mentionnés ci-
dessus et ajouter un peu de parfum à la pâte.
– Fabriquer du papier recyclé avec un des types de papiers mentionnés ci-
dessus et ajouter des pétales de fleurs séchées à la pâte.
– Fabriquer du papier recyclé avec un des types de papiers mentionnés ci-
dessus et ajouter une combinaison de couleur, parfum et décorations à
la pâte.
Sécurité
– Seul un adulte doit se servir du mélangeur et transformer le papier
détrempé en pâte.
Concepts scientifiques
– Le papier peut être fabriqué à partir d’une pâte de fibres de soie, de
coton, de bois ou d’un mélange de ces substances. De nos jours, c’est le
bois qui est le plus utilisé. Le bois est d’abord désintégré dans de l’eau
chaude, pour former une pâte mécanique. Cette pâte est ensuite traitée
chimiquement pour éliminer la lignine et ne conserver que la cellulose
du bois. Cette pâte est ensuite essorée, séchée et lissée en feuilles. Le
papier peut être recyclé et transformé en pâte. On peut alors fabriquer
du papier à partir d’une pâte formée, en totalité ou en partie, de fibres
recyclées.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants divers échantillons de papier recyclé vendus dans
le commerce.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Organiser un concours qui consiste à fabriquer le plus beau papier
recyclé artisanal (selon des critères de texture, de couleur, d’odeur, de
motifs, etc.).
Module 6 Les produits chimiques

6. Faire de la colle

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de te faire de la colle ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des échantillons de farine, de miel, de mélasse, de sirop de maïs, de sucre, de résine de conifère.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques échantillons de divers types de colles commerciales, incluant de la super colle.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que toutes les colles sont composées
de produits chimiques difficiles à trouver.
– Demander aux enfants d’observer les divers échantillons de colle.
B – Le problème
Es-tu capable de te faire de la colle ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Fabriquer de la colle avec de la farine et de l’eau.
– Se servir de miel pour coller.
– Se servir de mélasse pour coller.
– Se servir de sirop de maïs pour coller.
– Se servir de sucre et d’un peu d’eau pour coller.
– Se servir de résine de conifère pour coller.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants n’utilisent qu’une petite quantité de chacun
des produits.
Concepts scientifiques
– Une colle est une substance solide ou liquide qui permet de fixer des
matériaux entre eux. Il est possible d’utiliser des produits naturels, tels
que de la résine de conifère, de la farine ou certains composés sucrés,
pour fabriquer de la colle. La plupart des colles commerciales sont soit
de type caoutchouc-résine, mélange d’une gomme et d’une résine
solide, soit de type acrylique, composées alors de polymères
synthétiques.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Proposer aux enfants de discuter des avantages et des inconvénients de
principaux types de colles qu’ils ont fabriqués.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants des échantillons de colles vendues dans le
commerce. Leur expliquer les principaux usages de chacune des colles.
Module 6 Les produits chimiques

7. Faire quelque chose avec du polystyrène expansé

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de faire quelque chose avec des morceaux de polystyrène expansé ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Plusieurs morceaux de polystyrène expansé (« styromousse ») de diverses formes et de diverses
tailles, de la colle, de la ficelle.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques couteaux et exactos (dont seul un adulte peut se servir).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que des morceaux de polystyrène
expansé ne sont pas très utiles et doivent être jetés.
– Demander aux enfants d’observer les divers morceaux de polystyrène
expansé.
B – Le problème
Es-tu capable de faire quelque chose avec des morceaux de polystyrène
expansé ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, seul un adulte doit couper le
polystyrène, en taillant des morceaux de la façon dont les enfants lui
demandent.
– Fabriquer un modèle réduit de planeur.
– Fabriquer un modèle réduit de bateau.
– Fabriquer un modèle réduit de voiture ou de camion.
– Fabriquer une maquette de pont.
– Fabriquer une maquette d’édifice ou de maison.
– Fabriquer une maquette de tour.
– Fabriquer une maquette de village.
– Fabriquer une maquette de paysage (exemples : vallée, montagne,
volcan, falaise).
– Fabriquer un récipient isolant.
– Fabriquer un flotteur.
Concepts scientifiques
– À l’état brut, le polystyrène est un plastique vitreux qui ramollit vers 80
°C. Pénétré de petites bulles d’air soufflées alors que le polystyrène est
à l’état liquide, il donne le polystyrène expansé (appelé aussi mousse de
polystyrène) utilisé comme isolant thermique et comme matériau
d’emballage.
Sécurité
– Ne pas laisser les enfants se servir de couteaux et d’exactos.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Demander aux enfants de présenter leur réalisation.
– Demander aux enfants d’examiner des morceaux de polystyrène expansé
et de discuter des usages de ce matériau (exemples : emballage,
isolation, verres à café, flotteurs, bricolage).
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Expliquer aux enfants pourquoi la mousse de polystyrène et les autres
plastiques constituent une menace pour l’environnement. (Presque tous
les plastiques ne sont pas biodégradables et restent intacts pendant des
centaines d’années.)
– Organiser un concours qui vise à trouver la façon la plus ingénieuse,
spectaculaire ou amusante de réutiliser des morceaux de mousse de
polystyrène qui proviennent d’emballages.
Module 6 Les produits chimiques

8. Le papier le plus absorbant

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir quelle sorte de papier est la plus absorbante ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Diverses marques de papier essuie-tout, quelques contenants, quelques cylindres gradués ou
quelques petites tasses à mesurer identiques, un compte-gouttes, une loupe.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques échantillons de papiers de fantaisie (exemple : papiers de luxe pour écrire).
– Quelques microscopes (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les papiers essuie-tout les plus
coûteux sont les plus absorbants.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir quelle sorte de papier est la plus absorbante ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer des échantillons de papier essuie-tout selon leur prix. Faire de
même en les classant selon leur épaisseur et selon leur texture.
– Observer les échantillons de papier essuie-tout à la loupe. Les classer
selon le relief de leur surface.
– À l’aide d’un compte-gouttes, faire de petites flaques qui contiennent 5,
10, 15, 20 gouttes d’eau et plus. Essayer d’absorber ces flaques avec
divers échantillons de papier essuie-tout.
– Suspendre une bande de papier essuie-tout de telle sorte qu’elle trempe
dans un petit contenant gradué qui contient de l’eau. Faire la même
chose avec d’autres bandes de la même taille et d’autres petits
contenants gradués identiques qui contiennent la même quantité d’eau.
Noter dans quel contenant le niveau de l’eau baisse le plus en 5
minutes.
– Remplir un cylindre gradué ou une petite tasse à mesurer avec de l’eau.
Noter le volume d’eau. Tremper un échantillon de papier essuie-tout et
le retirer. Noter à nouveau le volume de l’eau. Calculer la différence
entre le volume initial et le volume final. Répéter l’opération avec
plusieurs échantillons (qui doivent être tous de la même taille) de papier
essuie-tout.
Sécurité
– Rien à signaler.
Concepts scientifiques
– Les papiers essuie-tout les plus chers, les plus épais, les plus coussinés
ou dont le relief est le plus accidenté ne sont pas nécessairement les
plus absorbants. En fait, l’absorption dépend surtout du type de fibres et
des procédés de fabrication utilisés. La meilleure façon de mesurer
l’absorption est de tremper des échantillons de papier de même taille
dans un cylindre gradué.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants pourquoi le papier essuie-tout est plus absorbant
que le papier ordinaire. (Il est fait de grosses fibres très espacées. L’eau
entre dans les fibres et dans les espaces entre les fibres.)
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants d’appliquer la même démarche avec divers
échantillons de tissus.
Module 7

Les planètes et les étoiles

Les expériences

1. Le jour et la nuit
2. Mesurer le temps
3. Les phases de la Lune
4. Les éclipses de Soleil
5. Les éclipses de Lune
6. Le système solaire
7. Les cratères de météorites
8. Les étoiles de l’hémisphère Nord
9. Le système Terre-Lune-Soleil
Module 7 Les planètes et les étoiles

1. Le jour et la nuit

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de représenter le passage du jour à la nuit ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des grandes feuilles de papier, des crayons, une lampe sur pied, une lampe de poche, des ballons
de divers diamètres (exemples : ballons de plage, de basket-ball, de volley-ball).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques globes terrestres.
– Un modèle motorisé et éclairé du système Terre-Lune-Soleil (matériel facultatif ; à présenter lors
des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le Soleil tourne autour de la Terre
en 24 heures.
B – Le problème
Es-tu capable de représenter le passage du jour à la nuit ?
Quelques solutions ou approches possibles
– À l’aide de papier et de crayons, représenter l’alternance du jour et de la
nuit au moyen d’un dessin qui ne tient pas compte de l’inclinaison de
l’axe de rotation de la Terre.
– À l’aide de papier et de crayons, représenter l’alternance du jour et de la
nuit au moyen d’un dessin qui tient compte de l’inclinaison de l’axe de
rotation de la Terre.
– À l’aide d’une source de lumière qui représente le Soleil et d’un ballon
qui représente la Terre, simuler l’alternance du jour et de la nuit sans
tenir compte de l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre.
– À l’aide d’une source de lumière qui représente le Soleil et d’un ballon
qui représente la Terre, simuler l’alternance du jour et de la nuit en
tenant compte de l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre.
– À l’aide d’une source de lumière qui représente le Soleil et d’un globe
terrestre (dont l’axe de rotation est incliné) qui représente la Terre,
simuler l’alternance du jour et de la nuit.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne brisent pas la lampe.
Concepts scientifiques
– La Terre tourne sur son axe en 24 heures, ce qui cause l’alternance du
jour et de la nuit. De plus, étant donné que l’axe de rotation de la Terre
sur elle-même est incliné de 23° par rapport à une droite
perpendiculaire à son plan de rotation autour du Soleil, le jour est plus
long que la nuit en été et la nuit est plus longue que le jour en hiver.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Observer l’alternance du jour et de la nuit à l’aide d’un modèle Soleil-
Terre-Lune motorisé (parfois appelé cosmographe) qui comporte une
source de lumière à l’intérieur du Soleil.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– À l’aide d’un globe terrestre incliné de 23° par rapport à l’horizontale et
d’une source de lumière, montrer pourquoi le jour est plus long en été
qu’en hiver.
Module 7 Les planètes et les étoiles

2. Mesurer le temps

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de construire un instrument simple pour mesurer le temps ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des bouteilles en plastique transparent, des boîtes de conserve vides, des baguettes de bois, du
carton ondulé, deux petits entonnoirs, du sable fin, des bougies, des poids et du fil de nylon.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Divers instruments pour mesurer le temps (exemples : sablier, cadran solaire, horloge à pendule ;
à présenter lors des activités d’intégration seulement.)
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le temps ne peut être mesuré
qu’avec des instruments complexes tels qu’une montre ou une horloge.
– Présenter aux enfants les unités de mesure du temps : seconde, minute,
heure, jour, semaine, mois, année.
B – Le problème
Es-tu capable de construire un instrument simple pour mesurer le temps ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Construire une clepsydre rudimentaire.
– Construire un cadran solaire rudimentaire à l’aide d’un simple gnomon
vertical planté dans le sol ou fixé au centre d’un objet en forme de
disque.
– Construire un sablier rudimentaire, par exemple avec deux petits
entonnoirs et du sable fin.
– Mesurer le temps à l’aide de la période d’oscillation d’un pendule assez
lourd, suspendu au plafond par un fil relativement long.
– Mesurer le temps au moyen de la vitesse de combustion d’une bougie.
(Note : Seul un adulte doit allumer les bougies.)
Sécurité
– Seul un adulte doit allumer les bougies.
Concepts scientifiques
– CLEPSYDRE : Une clepsydre est une horloge à eau dont le principe est
très simple. Un vase, qui comporte un orifice d’écoulement est rempli
d’eau et le temps écoulé est déduit de la baisse de niveau de l’eau dans
le vase ou quantité d’eau recueillie dans un autre vase.
– CADRAN SOLAIRE : Les ombres de tous les objets se déplacent, au fil
des heures, parce que la Terre tourne sur elle-même, ce qui cause un
déplacement apparent du Soleil dans le ciel. Un simple bâton planté
dans le sol (gnomon) peut servir de cadran solaire.
– SABLIER : Le sablier est un instrument qui mesure le temps par
écoulement de sable à travers un conduit reliant deux récipients fermés.
– PENDULE : Un pendule oscille de part et d’autre de sa position
d’équilibre selon une durée constante appelée période.
– BOUGIE : Une bougie se consume à une vitesse constante et peut donc
être utilisée comme instrument de mesure du temps.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Présenter aux enfants des dessins et des photographies d’anciens
instruments pour mesurer le temps.
– Présenter aux enfants de véritables instruments pour mesurer le temps
(exemples : sablier, cadran solaire, horloge à pendule).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Montrer aux enfants un site Internet qui donne le « temps atomique
international », c’est-à-dire le temps exact présenté par une horloge
atomique extrêmement précise.
Module 7 Les planètes et les étoiles

3. Les phases de la Lune

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de représenter les phases de la Lune ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des grandes feuilles de papier, des crayons, une lampe sur pied, une lampe de poche, des ballons
de divers diamètres (exemples : ballons de plage, de basket-ball, de volley-ball), des balles de
divers diamètres (exemples : balles de tennis, de golf, de ping-pong), une vieille balle de tennis
dans laquelle est plantée une petite baguette de bois.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un modèle motorisé et éclairé du système Terre-Lune-Soleil (matériel facultatif ; à présenter lors
des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les phases de la Lune sont
causées par des nuages qui cachent une partie de la Lune.
B – Le problème
Es-tu capable de représenter les phases de la Lune ?
Quelques solutions ou approches possibles
– À l’aide de papier et de crayons, représenter les phases de la Lune sans
respecter d’échelle.
– À l’aide d’une source de lumière qui représente le Soleil, d’un ballon qui
représente la Terre et d’une balle qui représente la Lune, simuler les
phases de la Lune. (La lampe qui représente le Soleil doit être la seule
source de lumière dans la pièce.)
– À l’aide d’une vieille balle de tennis dans laquelle est plantée une petite
baguette de bois, représenter les phases de la Lune de la façon suivante
: une lampe représente le Soleil ; l’enfant qui tient la baguette et la balle
au bout d’un bras représente la Terre ; la balle de tennis représente la
Lune. En tenant la balle au bout d’un de ses bras tendus, un peu au-
dessus de sa tête, et en tournant lentement sur lui-même, l’enfant
change la façon dont la balle est éclairée et peut voir des phases
semblables à celles des phases de la Lune. (La lampe qui représente le
Soleil doit être la seule source de lumière dans la pièce.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se brûlent pas avec la lampe sur pied.
Concepts scientifiques
– Les phases de la Lune dépendent de la façon dont la Lune est placée par
rapport à la Terre et au Soleil. Quand la Lune est située entre le Soleil et
la Terre, seule la moitié de la Lune située de l’autre côté de la Terre est
éclairée ; la Lune est donc invisible, c’est la Nouvelle Lune. À
l’inverse, quand c’est la Terre qui est située entre le Soleil et la Lune,
toute la moitié de Lune située du côté de la Terre est éclairée ; la Lune
est donc visible sous la forme d’un cercle complet, c’est la Pleine Lune.
Les positions intermédiaires correspondent, selon la portion éclairée de
la Lune visible, à un croissant, à une demi-lune ou à une Lune gibbeuse
qui croît ou décroît. Un mois lunaire est la durée de l’orbite de la Lune
autour de la Terre, soit 28jours. Il n’y a pas un nombre entier exact de
mois lunaires dans une année.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer les phases de la Lune aux enfants à l’aide d’un modèle
motorisé du système Terre-Lune-Soleil.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de comparer la durée du mois lunaire avec celle
des mois de notre calendrier.
Module 7 Les planètes et les étoiles

4. Les éclipses de Soleil

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de représenter une éclipse de Soleil ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des grandes feuilles de papier, des crayons, une lampe sur pied, une lampe de poche, des ballons
de divers diamètres (exemples : ballons de plage, de basket-ball, de volley-ball), des balles de
divers diamètres (exemples : balles de tennis, de golf, de ping-pong).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un modèle motorisé et éclairé du système Terre-Lune-Soleil (matériel facultatif ; à présenter lors
des activités d’intégration seulement).

A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de prédire les
dates et les zones de visibilité des éclipses.
– Présenter aux enfants l’orbite de la Lune autour de la Terre et l’orbite de
la Terre autour du Soleil.
B – Le problème
Es-tu capable de représenter une éclipse de Soleil ?
Quelques solutions ou approches possibles
– À l’aide de papier et de crayons, représenter une éclipse de Soleil sans
respecter d’échelle.
– À l’aide d’une source de lumière qui représente le Soleil, d’un ballon qui
représente la Terre et d’une balle qui représente la Lune, simuler une
éclipse de Soleil. (La lampe qui représente le Soleil doit être la seule
source de lumière dans la pièce.)
– À l’aide d’un enfant qui représente le Soleil en portant une lampe de
poche de forte intensité, d’un autre enfant qui représente la Terre et
d’un autre qui représente la Lune, simuler une éclipse de Soleil. (La
lampe de poche qui représente le Soleil doit être la seule source de
lumière dans la pièce.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se brûlent pas avec la lampe sur pied.
Concepts scientifiques
– Une éclipse de Soleil se produit quand la Lune nous cache le Soleil. Les
éclipses de Soleil ont été observées dès la Préhistoire, et pouvaient être
prédites depuis environ 700ans av. J.-C., mais elles ne furent
correctement expliquées qu’avec le système héliocentrique de
Copernic.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire portant sur les éclipses de Soleil.
Constater qu’il existe des éclipses totales et partielles de Soleil, selon
l’endroit d’où on l’observe. Constater également que certaines éclipses
de Soleil sont des éclipses annulaires, qui laissent voir un anneau du
Soleil autour de la Lune.
– Expliquer les éclipses de Soleil à l’aide d’un modèle du système Terre-
Lune-Soleil.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Dire aux enfants quand se produira la prochaine éclipse de Soleil (totale
ou partielle) visible dans leur région.
– Demander aux enfants, si nous verrions parfois des éclipses de Soleil si
nous vivions sur la Lune. (Oui, il y aurait aussi des éclipses de Soleil,
quand il y a une éclipse de Lune pour les habitants de la Terre. Ces
éclipses de Soleil dureraient beaucoup plus longtemps que les éclipses
de Soleil vues de la Terre parce que l’ombre de la Terre est beaucoup
plus grande que l’ombre de la Lune.)
– Amener les enfants, dans un planétarium, voir un spectacle où des
éclipses de Soleil sont reproduites.
Module 7 Les planètes et les étoiles

5. Les éclipses de Lune

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de représenter une éclipse de Lune ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des grandes feuilles de papier, des crayons, une lampe sur pied, une lampe de poche, des ballons
de divers diamètres (exemples : ballons de plage, de basket-ball, de volley-ball), des balles de
divers diamètres (exemples : balles de tennis, de golf, de ping-pong).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un modèle motorisé et éclairé du système Terre-Lune-Soleil (matériel facultatif ; à présenter lors
des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de prédire les
dates et les zones de visibilité des éclipses.
– Présenter aux enfants l’orbite de la Lune autour de la Terre et l’orbite de
la Terre autour du Soleil.
B – Le problème
Es-tu capable de représenter une éclipse de Lune ?
Quelques solutions ou approches possibles
– À l’aide de papier et de crayons, représenter la Lune sans respecter
d’échelle.
– À l’aide d’une source de lumière qui représente le Soleil, d’un ballon qui
représente la Terre et d’une balle qui représente la Lune, simuler une
éclipse de Lune. (La lampe qui représente le Soleil doit être la seule
source de lumière dans la pièce.)
– À l’aide d’un enfant qui représente le Soleil en portant une lampe de
poche de forte intensité, d’un autre enfant qui représente la Terre et
d’un autre qui représente la Lune, simuler une éclipse de Lune. (La
lampe de poche qui représente le Soleil doit être la seule source de
lumière dans la pièce.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne brisent pas la lampe sur pied.
Concepts scientifiques
– Une éclipse de Lune se produit quand la Lune passe dans l’ombre de la
Terre. Les éclipses de Soleil et de Lune ont été observées dès la
Préhistoire, et pouvaient être prédites depuis environ 700 av. J.-C., mais
elles ne furent correctement expliquées qu’avec le système
héliocentrique de Copernic et situées avec précision qu’avec les travaux
de Halley.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire portant sur les éclipses de Lune.
– Expliquer les éclipses à l’aide d’un modèle motorisé du système Terre-
Lune-Soleil.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Dire aux enfants quand se produira la prochaine éclipse de Lune.
– Demander aux enfants si nous verrions parfois des éclipses de Terre si
nous vivions sur la Lune. (Oui, nous verrions qu’une petite partie de la
Terre est dans l’ombre de la Lune quand il se produit une éclipse de
Soleil pour les habitants de la Terre.)
– Amener les enfants, dans un planétarium, voir un spectacle où des
éclipses de Lune sont reproduites.
Module 7 Les planètes et les étoiles

6. Le système solaire

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de représenter le système solaire ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des grandes feuilles de papier, des crayons, des ballons de divers diamètres (exemples : ballons
de plage, de basket-ball, de volley-ball), des balles de divers diamètres (exemples : balles en
mousse de polystyrène, balles de tennis, de golf, de ping-pong), des perles de plastique de divers
diamètres.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un modèle motorisé et éclairé du système solaire (matériel facultatif ; à présenter lors des
activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le Soleil tourne autour de la
Terre.
B – Le problème
Es-tu capable de représenter le système solaire ?
Quelques solutions ou approches possibles
– À l’aide de papier et de crayons, dessiner le système solaire sans
respecter d’échelle.
– À l’aide de papier et de crayons, dessiner le système solaire en
respectant seulement l’échelle des diamètres du Soleil et des planètes.
(Note : On peut aider les enfants en dessinant le Soleil et les planètes,
en respectant seulement l’échelle des diamètres, sur un tableau ou une
grande feuille de papier.)
– À l’aide de balles en mousse de polystyrène, construire un mobile qui
représente le système solaire sans respecter d’échelle. (Les balles
peuvent être suspendues au plafond.)
– Aller dans le gymnase ou à l’extérieur avec les enfants. Représenter le
système solaire à l’aide de ballons, de balles et de billes.
– Aller dans le gymnase ou à l’extérieur. Les enfants se placent puis
marchent de façon à représenter eux-mêmes le Soleil, les planètes et
certaines lunes du système solaire ainsi que leurs mouvements relatifs.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas en construisant un mobile.
Concepts scientifiques
– Dans un système planétaire géocentrique, la Terre est au centre, tandis
que dans un système héliocentrique, c’est le Soleil qui est au centre. Le
système solaire comporte huit planètes (Mercure, Vénus, Terre, Mars,
Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) qui décrivent des orbites
elliptiques autour du Soleil.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Présenter aux enfants une vidéo portant sur le système solaire.
– Présenter aux enfants un modèle motorisé conçu pour démontrer les
mouvements planétaires.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Amener les enfants, dans un planétarium, voir un spectacle portant sur le
système solaire.
Module 7 Les planètes et les étoiles

7. Les cratères de météorites

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de représenter la formation d’un cratère de météorite ?
Temps
– Environ 40 minutes
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques cailloux de diverses tailles, quelques billes de verre et acier de divers diamètres, un
grand bac en plastique, un bol à salade, du sable, de la terre, de la farine, de la poudre pour lait au
chocolat, de la pâte à modeler.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Des photographies et des cartes de la Lune.
– Une carte du monde.
– Un petit télescope (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les cratères sont d’origine
volcanique.
– Présenter aux enfants des photos de cratères causés par des impacts de
météorites, sur la Terre et sur la Lune. Noter la présence de rayons de
matière plus pâle autour de certains cratères lunaires.
B – Le problème
Es-tu capable de représenter la formation d’un cratère de météorite ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Simuler la formation d’un cratère en laissant tomber un caillou ou une
bille de verre ou en acier dans un grand bac rempli de sable et placé sur
le sol. (Varier la hauteur de laquelle on laisse tomber le caillou ou la
bille.)
– Simuler la formation d’un cratère en laissant tomber un caillou ou une
bille de verre ou en acier dans un grand bac rempli de terre et placé sur
le sol. (Varier la hauteur de laquelle on laisse tomber le caillou ou la
bille.)
– Simuler la formation d’un cratère en laissant tomber un caillou ou une
bille de verre ou en acier sur une grande plaque de pâte à modeler posée
sur le sol. (Varier la hauteur de laquelle on laisse tomber le caillou ou la
bille.)
– Simuler la formation d’un cratère de la façon suivante : dans un bol à
salade, verser environ deux tasses de farine et s’assurer que la surface
de la farine est plate et horizontale. Verser ensuite une tasse de poudre
pour lait au chocolat sur la surface de la farine et la répandre doucement
pour former une deuxième couche plate et horizontale. Placer le bol à
salade sur le plancher. Laisser tomber une assez grosse bille d’acier
dans le bol à salade. Observer le cratère ainsi formé. Remarquer la
farine projetée dans toutes les directions sur la couche de poudre de
chocolat. Comparer avec des photographies de cratères lunaires.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants laissent tomber la bille d’acier avec
précaution.
Concepts scientifiques
– Les météorites sont de petits corps solides provenant de l’espace qui, à
cause de la friction de l’air, se consument en traversant l’atmosphère
terrestre et en formant une traînée lumineuse. Il arrive parfois que des
météorites plus massifs ne se consument pas entièrement et s’écrasent à
la surface de la Terre, formant alors des cratères semblables à ceux de la
Lune.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Trouver, sur un site Web, où sont situés les principaux cratères d’impacts
terrestres.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants d’observer la Lune à l’aide d’un petit télescope et
de dessiner sa surface. Comparer le dessin avec une carte de la Lune.
Module 7 Les planètes et les étoiles

8. Les étoiles de l’hémisphère Nord

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de représenter le ciel étoilé de l’hémisphère Nord ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Du papier, des crayons, du carton noir, de petites étiquettes autocollantes de forme ronde, une
carte du ciel.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un vieux parapluie noir.
– Quelques cherche-étoiles.
– Un logiciel de simulation du ciel étoilé (matériel facultatif disponible chez certains fournisseurs
de matériel scientifique ; à présenter lors des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le ciel contient trop d’étoiles pour
qu’il soit possible de s’y retrouver.
B – Le problème
Es-tu capable de représenter le ciel étoilé de l’hémisphère Nord ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Certaines de ces solutions, un peu difficiles pour de jeunes enfants,
peuvent être présentées sous forme de démonstration.
– Reproduire une carte du ciel de l’hémisphère Nord sur une grande feuille
de papier.
– Construire un cherche-étoiles de l’hémisphère Nord. (Un cherche-étoile
est une carte du ciel de forme circulaire munie d’une cache circulaire
qui tourne par-dessus cette carte en ne laissant voir que les
constellations visibles à une époque de l’année et à une heure donnée.)
– À l’aide de peinture blanche, dessiner les principales constellations de
l’hémisphère Nord à l’intérieur d’un vieux parapluie noir.
– À l’aide de petites étiquettes autocollantes de forme ronde, reproduire
les constellations en les collant sur le plafond et les murs d’une classe
ou d’un autre local.
– Faire de petits trous, selon la forme de quelques constellations, dans un
grand carton noir. Coller le carton dans une fenêtre par laquelle entre
beaucoup de lumière. Observer le carton.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas en manipulant des lampes.
Concepts scientifiques
– Les étoiles visibles dans le ciel nocturne sont regroupées, de façon
arbitraire, en 88constellations. Certaines constellations ne sont visibles
que dans l’hémisphère Nord (exemple : la Petite Ourse), alors que
d’autres constellations ne sont visibles que dans l’hémisphère Sud
(exemple : la Croix du Sud). Les constellations situées près de
l’horizon, aux latitudes des pays tempérés, sont visibles dans les deux
hémisphères.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– À l’aide d’un logiciel de simulation du ciel étoilé (disponible chez
certains fournisseurs de matériel scientifique), reconnaître les
constellations telles que présentées sur l’écran d’un ordinateur.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Faire réaliser aux enfants que les étoiles peuvent être sériées en fonction
de leur magnitude. (Les étoiles de magnitude 1 sont les plus brillantes et
les étoiles de magnitude 6 sont à la limite de visibilité à l’œil nu.)
Module 7 Les planètes et les étoiles

9. Le système Terre-Lune-Soleil

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de représenter le système Terre-Lune-Soleil en respectant l’échelle des diamètres
et des distances ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des grandes feuilles de papier, des crayons, des ballons de divers diamètres (exemples : ballons
de plage, de basket-ball, de volley-ball), des balles de divers diamètres (exemples : balles de
tennis, de golf, de ping-pong), des perles de plastique de divers diamètres.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un modèle motorisé et éclairé du système Terre-Lune-Soleil (matériel facultatif ; à présenter lors
des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la Lune et le Soleil sont
beaucoup plus près de la Terre qu’ils ne le sont vraiment.
B – Le problème
Es-tu capable de représenter le système Terre-Lune-Soleil en respectant
l’échelle des diamètres et des distances ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Certaines des solutions suivantes, un peu difficiles pour des jeunes
enfants, peuvent être présentées sous forme de démonstration.
– À l’aide de papier et de crayons, dessiner la Terre, la Lune et le Soleil
sans respecter d’échelle.
– Aller dans la cour de l’école avec les enfants. Un enfant représente la
Terre, un autre la Lune, un autre le Soleil et ils se placent de façon à
respecter l’échelle des distances.
– Dessiner la Terre, la Lune et le Soleil à l’échelle sur trois morceaux de
papier différents et placer ces trois morceaux de papier les uns par
rapport aux autres en respectant aussi les distances. Il faudra se rendre
dans un endroit assez vaste, comme le gymnase ou la cour de l’école.
Par exemple, en respectant toujours la même échelle, la Lune a 1 mm
de diamètre (soit un simple point), la Terre a 4 mm de diamètre et le
Soleil a 20 cm de diamètre ; la distance Terre-Lune est de 12centimètres
et la distance Terre-Soleil est de 44mètres.
– Représenter la Lune par un grain de sable, la Terre par une petite perle
en plastique et le Soleil par un ballon de plage et les placer aux mêmes
distances que ci-dessus.
Sécurité
– Rien à signaler.
Concepts scientifiques
– La distance Terre-Lune est d’environ 400000kilomètres, tandis que la
distance Terre-Soleil est d’environ 150millions de kilomètres, soit 375
fois plus. Le diamètre de la Terre est d’environ 13 000 kilomètres, le
diamètre de la Lune est d’environ 3 500 kilomètres, soit le quart de
celui de la Terre, tandis que le diamètre du Soleil est d’environ 1 400
000 kilomètres soit 109 fois celui de la Terre.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants un modèle motorisé et éclairé du système Terre-
Lune-Soleil. Leur faire réaliser que ce genre de modèle ne respecte ni
l’échelle des diamètres ni l’échelle des distances.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Expliquer aux enfants qu’il serait possible de représenter tout le système
solaire à l’échelle, mais les distances sont tellement grandes qu’il
faudrait que les planètes soient très petites et que le dessin ou le modèle
soit très grand.
Module 8

La surface de la Terre

Les expériences

1. Trouver le nord
2. Fabriquer une boussole
3. Les différentes sortes de roches
4. Les différentes sortes de sols
5. Utiliser des cailloux et des pierres
6. L’érosion causée par l’eau
7. L’érosion causée par le vent
8. Réduire l’érosion causée par l’eau et le vent
9. La dureté des matériaux
10. Un détecteur de tremblements de terre
Module 8 La surface de la Terre

1. Trouver le nord

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver dans quelle direction est le nord ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un bâton.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques boussoles.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il faut nécessairement disposer
d’une boussole pour déterminer dans quelle direction se trouve le nord.
– Présenter aux enfants les concepts de points cardinaux et d’orientation
dans l’espace.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver dans quelle direction est le nord ?
Quelques solutions ou approches possibles
– À midi (heure normale et non heure avancée), regarder dans quelle
direction pointe l’ombre d’un bâton planté dans le sol. Cette direction
est le nord.
– La nuit, repérer l’étoile Polaire dans le ciel. Cette étoile se trouve
toujours exactement dans la direction du nord.
– Sachant que, dans l’hémisphère Nord, le vent dominant, frais et sec,
vient généralement de l’ouest, on peut pointer le bras gauche dans la
direction d’où vient un vent frais, placer le bras droit à 90° avec le bras
gauche et supposer que bras droit pointe alors vers le nord.
– Au printemps, un vol d’oies se dirige généralement vers le nord, et à
l’automne, il se dirige généralement vers le sud (et le nord est alors
dans la direction opposée).
– L’aiguille d’une boussole pointe vers le Nord magnétique, qui forme un
petit angle de quelques degrés avec le Nord géographique.
Concepts scientifiques
– À midi (heure normale et non heure avancée), le Soleil est au sud.
– L’étoile Polaire se trouve toujours exactement dans la direction du nord.
– Dans l’hémisphère Nord, le vent dominant, frais et sec, vient
généralement de l’ouest.
– Au printemps, un vol d’oies se dirige généralement (mais pas toujours!)
vers le nord, et à l’automne, il se dirige généralement vers le sud.
– L’aiguille d’une boussole est tout simplement un petit aimant qui peut
tourner librement et qui s’oriente dans le sens nord-sud du champ
magnétique de la Terre.
Sécurité
– Rien à signaler.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Se rendre dans un terrain boisé et organiser un jeu d’orientation avec les
enfants.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Expliquer aux enfants quels instruments et quelles méthodes utilisent les
marins et les aviateurs pour s’orienter (exemples : Soleil, étoiles,
boussoles, gyroscopes).
Module 8 La surface de la Terre

2. Fabriquer une boussole

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de te fabriquer une boussole ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De la ficelle, un aimant droit, quelques aiguilles à coudre, un contenant en plastique transparent,
du papier, des crayons de couleur, un ou deux bouchons de liège, quelques morceaux de mousse de
polystyrène, un petit couteau à bout rond.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Divers modèles de boussoles (à présenter lors des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la boussole est un instrument
complexe, comme une montre, et difficile à fabriquer.
– Présenter aux enfants les concepts de points cardinaux, de rose des vents
et d’orientation dans l’espace.
B – Le problème
Es-tu capable de te fabriquer une boussole ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Attacher une assez longue ficelle au centre d’un aimant droit. Suspendre
l’aimant. Observer. (On peut placer une rose des vents sur la table ou
sur le sol, juste en dessous de l’aimant.)
– Frotter l’extrémité d’une aiguille à coudre contre un aimant. Verser de
l’eau dans un contenant en plastique transparent. Déposer délicatement
l’aiguille à la surface de l’eau pour qu’elle tienne à la surface grâce à la
tension superficielle de l’eau. Observer. (On peut ajouter une rose des
vents sous le contenant.)
– Frotter l’extrémité d’une aiguille à coudre contre un aimant. Verser de
l’eau dans un contenant en plastique transparent. Déposer une petite
tranche de liège ou de mousse de polystyrène très mince à la surface de
l’eau. Déposer l’aiguille sur la tranche de liège. Observer. (On peut
ajouter une rose des vents sous le contenant.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas avec les aiguilles et les
couteaux.
Concepts scientifiques
– L’aiguille d’une boussole est tout simplement un petit aimant qui peut
tourner librement et qui s’oriente dans le sens nord-sud du champ
magnétique de la Terre. La Terre est un énorme aimant, qui crée le
champ magnétique terrestre. Les pôles magnétiques Nord et Sud de la
Terre, qui se déplacent lentement d’année en année, sont situés près des
pôles géographiques Nord et Sud. Lorsqu’on utilise une boussole, il
faut s’assurer qu’il n’y a pas d’autres aimants ou de gros objets
métalliques (exemples : fer, acier, nickel) à proximité, car ils pourraient
modifier l’orientation de la boussole.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Montrer divers modèles de boussoles aux enfants.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Organiser un jeu d’orientation avec les enfants.
Module 8 La surface de la Terre

3. Les différentes sortes de roches

L’essentiel du problème
– Est-ce que toutes les roches sont identiques ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Divers types de roches magmatiques (exemples : basalte, granite), de roches sédimentaires
(exemples : argile, grès, calcaire, craie) et de roches métamorphiques (exemples : marbre, ardoise,
schiste, gneiss).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une collection de roches et de minéraux (disponible chez certains fournisseurs de matériel
scientifique).
– Quelques loupes.
– Un vieux couteau en acier (pour rayer les roches).
– Un diamant industriel (pour rayer les roches ; matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que toutes les roches sont semblables.
B – Le problème
Est-ce que toutes les roches sont identiques ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les roches selon leur couleur.
– Classer les roches selon leur éclat (plus ou moins brillantes).
– Classer les roches selon leur dureté (plus ou moins faciles à rayer).
– Classer les roches selon leur texture (plus ou moins lisses).
– Classer les roches selon leur valeur (plus ou moins grande, en fonction
par exemple de la présence de certains minéraux).
– Classer les roches selon une classification scientifique (exemple : roches
magmatiques ou ignées, sédimentaires, métamorphiques).
Sécurité
– Ne pas laisser les enfants casser de roches. Si l’enseignant désire casser
une roche, il doit l’envelopper avec un morceau de tissu, se placer sur
une surface très dure (exemple : sur une grosse roche plate) et la frapper
avec une masse ou un gros marteau.
Concepts scientifiques
– Une roche est formée d’un assemblage de minéraux. Il existe trois
grands types de roches : les roches magmatiques ou ignées, formées par
le refroidissement du magma ou de la lave (exemples : basalte, granite)
; les roches sédimentaires, constituées de débris minéraux et organiques
(exemples : argile, grès, calcaire, craie ; les roches métamorphiques,
formées par l’altération d’autres roches sous l’effet de la pression et de
la température (exemples : marbre, ardoise, schiste, gneiss). Les
principaux minéraux qui forment les roches sont les silicates (exemple :
olivine), le mica, les sulfures (exemple : la pyrite), les sulfates (exemple
: le gypse), les oxydes (exemple : la magnétite, le quartz), les
carbonates (exemples : calcite, dolomite) et les feldspaths.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants la différence entre les roches et les minéraux.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants les principaux types de roches de leur région.
Module 8 La surface de la Terre

4. Les différentes sortes de sols

L’essentiel du problème
– Est-ce que tous les sols sont identiques ?
Temps
– Environ 60 minutes (problème seulement).
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des échantillons de sol recueillis en divers endroits (exemples : sol sablonneux, sol argileux,
terre noire), du papier pour mesurer le pH, une loupe, des graines et bulbes de diverses espèces de
plantes.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques loupes.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les sols sont semblables.
– Demander aux enfants, avant de leur présenter les échantillons, s’ils ont
déjà creusé des trous dans le sol et, si oui, ce qu’ils ont observé.
B – Le problème
Est-ce que tous les sols sont identiques ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les sols selon leur couleur.
– Classer les sols selon leur texture.
– Classer les sols selon leur odeur.
– Classer les sols selon leur taux d’humidité.
– Classer les sols selon leur densité.
– Classer les sols selon leur taux d’acidité (pH) en mêlant un petit
échantillon avec un peu d’eau et en trempant un papier pH dans l’eau.
– Classer les sols selon les espèces de plantes qui y poussent bien
(exemples : haricots, tomates, bulbes de tulipes, etc.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se touchent pas le visage pendant qu’ils
manipulent les échantillons de sols et à ce qu’ils se lavent bien les
mains après l’activité.
Concepts scientifiques
– Plus le pH d’un sol est faible, plus il est acide.
– Il existe des milliers de types de sols et de nombreuses façons de les
classifier. Le système de classification américain « Soil Taxonomy » est
l’un des plus fréquemment utilisés. Voici quelques exemples de sols
classés selon ce système :
– Histosol : sol humide riche en débris végétaux.
– Oxisol : sol riche en oxydes de fer et d’aluminium qui lui donnent
une couleur rouge.
– Alfisol : sol riche en argile.
– Spodisol : sol sableux avec une couche supérieure grise des forêts
de conifères.
– Mollisol : sol fertile à couche supérieure noire (terre noire).
– Aridisol : sol sec contenant beaucoup de sable et de calcaire.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants un système de classification des sols.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Présenter aux enfants les principaux types de sols de leur région.
– Expliquer aux enfants quel est le meilleur type de sol pour le blé, le
maïs, les légumes, les fleurs de jardin, etc.
Module 8 La surface de la Terre

5. Utiliser des cailloux et des pierres

L’essentiel du problème
– Que peux-tu faire avec des cailloux et des pierres ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des cailloux et des pierres plus ou moins durs de diverses tailles et de diverses formes, des noix,
des graines de céréales (exemple : blé), un grand bac en plastique, du sable, du plâtre de Paris, de
la pâte à modeler.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Des schémas de divers ouvrages de génie civil (exemples : routes, barrages, édifices ; à présenter
lors des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les cailloux et les pierres ne sont
d’aucune utilité pratique.
B – Le problème
Que peux-tu faire avec des cailloux et des pierres ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Se servir de cailloux comme projectiles pour la chasse (solution à
énoncer seulement).
– Se servir de pierres brutes comme marteaux et masses (solution à
énoncer seulement).
– Se servir de cailloux et de pierres de forme acérée comme couteaux ou
grattoirs (solution à énoncer seulement).
– Au moyen de ficelle ou de lanières de cuir, fixer des pierres brutes à des
manches de bois pour fabriquer des marteaux ou des masses (solution à
énoncer seulement).
– Au moyen de ficelle ou de lanières de cuir, fixer des pierres taillées à des
manches de bois pour fabriquer des javelots (solution à énoncer
seulement).
– Se servir de deux pierres plates pour moudre des graines de céréales
(exemple : blé).
– Dans un grand bac en plastique, fabriquer un modèle réduit de route à
l’aide de sable, de cailloux et de pierres plates.
– Dans un grand bac en plastique, fabriquer un modèle réduit de barrage
ou de digue à l’aide de cailloux.
– En se servant de pâte à modeler ou de plâtre de Paris comme mortier,
fabriquer un modèle réduit de maison en pierre. (D’autres matériaux
peuvent être utilisés pour le toit.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas en frappant des objets avec
des pierres.
Concepts scientifiques
– Les pierres sont indispensables aux êtres humains. Dès la Préhistoire, on
s’en servait pour fabriquer des outils. Plus tard, et encore de nos jours,
elles servent de matériau pour la construction d’habitations, de routes et
de barrages. Elles peuvent aussi servir à fabriquer des meules pour
moudre du grain.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de préparer une affiche qui classe les diverses
utilisations, anciennes et modernes, des cailloux et des pierres.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants un documentaire portant sur la vie des hommes
préhistoriques.
Module 8 La surface de la Terre

6. L’érosion causée par l’eau

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de représenter l’érosion causée par l’eau ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un grand bac en plastique, de la terre, du sable, une bouteille en plastique de 2 litres, un tuyau
qui peut être branché à un robinet d’eau courante, une petite planche en bois.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Si possible, accès à un carré de sable et à un boyau d’arrosage.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que l’eau est trop légère et fluide
pour modifier les paysages.
– Présenter aux enfants les propriétés et les états de l’eau.
B – Le problème
Es-tu capable de représenter l’érosion causée par l’eau ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Après une chute de pluie abondante, observer la formation de rigoles et
le déplacement de matériau dans des terrains en pente dépourvus de
végétation et recouverts de terre ou de sable.
– Dans un grand bac en plastique qui contient de la terre, observer les
effets de l’eau versée à l’aide d’une bouteille.
– Dans un grand bac en plastique qui contient du sable, observer les effets
de l’eau versée à l’aide d’une bouteille.
– Dans un grand bac en plastique qui contient de la terre, observer les
effets de l’eau qui sort d’un petit tuyau branché à un robinet d’eau
courante.
– Dans un grand bac en plastique qui contient du sable, observer les effets
de l’eau qui sort d’un petit tuyau branché à un robinet d’eau courante.
– Dans un carré de sable, observer les effets de l’eau qui sort d’un boyau
d’arrosage branché à un robinet d’eau courante.
– Dans un grand bac en plastique qui contient de l’eau et un modèle réduit
de falaise fait en terre, observer les effets de vagues (qui peuvent être
formées en agitant l’eau avec une petite planche en bois) sur la falaise.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se mouillent pas et n’arrosent pas partout
en se servant d’eau courante.
Concepts scientifiques
– L’érosion résulte des interactions entre la surface des continents,
l’atmosphère, l’eau et l’ensemble des êtres vivants. Les torrents
creusent des vallées dans les montagnes, les vagues rongent les falaises,
le gel brise des roches, le vent crée des dunes. Les reliefs sont ainsi
constamment modifiés par l’érosion, et la matière se déplace
constamment à la surface de l’écorce terrestre.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Présenter aux enfants des photographies qui présentent des reliefs
façonnés par l’eau.
– Lors d’une sortie dans la nature, demander aux enfants de trouver des
traces laissées par l’érosion causée par l’eau.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants de décrire comment un fragment de roche qui se
trouve dans une région montagneuse peut devenir du sable au fond de
l’océan.
Module 8 La surface de la Terre

7. L’érosion causée par le vent

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de représenter l’érosion causée par le vent ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un grand bac en plastique, du sable fin, de grands morceaux de carton, une pompe manuelle
(exemples : pompe pour pneus de vélo, pompe pour matelas pneumatique).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un ventilateur électrique, un séchoir à cheveux.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le vent n’est pas assez fort pour
modifier les paysages.
– Présenter aux enfants la nature et les causes du vent.
B – Le problème
Es-tu capable de représenter l’érosion causée par le vent ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Dans un grand bac en plastique qui contient du sable fin, observer ce qui
se produit quand on souffle très fort.
– Dans un grand bac en plastique qui contient du sable fin, observer ce qui
se produit quand on fait du vent en agitant un grand morceau de carton.
– Dans un grand bac en plastique qui contient du sable fin, observer ce qui
se produit quand on souffle sur le sable à l’aide d’une pompe manuelle.
– Dans un grand bac en plastique qui contient du sable fin, observer ce qui
se produit quand on souffle sur le sable à l’aide d’un ventilateur
électrique. (Note : Il est préférable de présenter cette solution sous
forme de démonstration.)
– Dans un grand bac en plastique qui contient du sable fin, observer ce qui
se produit quand on souffle sur le sable à l’aide d’un séchoir à cheveux.
(Note : Il est préférable de présenter cette solution sous forme de
démonstration.)
– Lors d’une journée de fort vent, observer la surface d’un carré de sable
ou d’un terrain dépourvu de végétation et recouvert de terre et de sable.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne reçoivent pas de sable dans les yeux.
Placer le bac en plastique sur un grand morceau de tissu, au cas où du
sable sortirait du bac. Seul un adulte devrait se servir du ventilateur
électrique et du séchoir à cheveux.
Concepts scientifiques
– L’érosion résulte des interactions entre la surface des continents,
l’atmosphère, l’eau et l’ensemble des êtres vivants. Les torrents
creusent des vallées dans les montagnes, les vagues rongent les falaises,
le gel brise des roches, le vent crée des dunes. Les reliefs sont ainsi
constamment modifiés par l’érosion, et la matière se déplace
constamment à la surface de l’écorce terrestre. Le vent, en transportant
des particules de sable et de terre, peut former des dunes et peut même
finir par sculpter des rochers.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants des photographies qui présentent des formations
rocheuses usées par le vent.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Lors d’une sortie dans la nature, demander aux enfants de trouver des
traces de l’érosion causée par le vent.
Module 8 La surface de la Terre

8. Réduire l’érosion causée par l’eau et le vent

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver une façon de réduire l’érosion causée par l’eau et le vent ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques grands bacs en plastique, de la terre, du petit gravier, un petit tuyau qui peut être
branché à un robinet d’eau courante, des graines de gazon, du sable.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Accès à un robinet d’eau courante.
– Un ventilateur électrique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que l’érosion est à peu près la même
partout.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver une façon de réduire l’érosion causée par l’eau et
le vent ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Remplir un grand bac en plastique avec de la terre et le laisser tel quel.
Remplir un autre bac avec de la terre puis recouvrir la terre de petit
gravier. Observer, dans les deux bacs, les effets de l’eau qui sort d’un
petit tuyau branché à un robinet d’eau courante. Noter les différences.
– Remplir un grand bac en plastique avec de la terre et le laisser tel quel.
Remplir un autre bac avec de la terre et y semer du gazon. Attendre une
ou deux semaines que le gazon commence à pousser. Observer, dans les
deux bacs, les effets de l’eau qui sort d’un petit tuyau branché à un
robinet d’eau courante. Noter les différences.
– Remplir un grand bac en plastique avec du sable et le laisser tel quel.
Remplir un autre bac avec du sable et recouvrir le sable de petit gravier.
Observer ce qui se produit, dans les deux bacs, quand on souffle sur le
sable à l’aide d’un ventilateur électrique.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne reçoivent pas de sable dans les yeux.
Placer le bac en plastique sur un grand morceau de tissu, au cas où du
sable sortirait du bac.
– Seul un adulte devrait se servir du ventilateur électrique.
Concepts scientifiques
– L’érosion résulte des interactions entre la surface des continents,
l’atmosphère, l’eau et l’ensemble des êtres vivants. Les torrents
creusent des vallées dans les montagnes, les vagues rongent les falaises,
le gel brise des roches, le vent crée des dunes. La présence d’arbres et
de plantes réduit l’érosion causée par l’eau et le vent et diminue les
dommages causés par de fortes pluies.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants des photographies qui présentent des terrains
protégés par l’érosion grâce à la végétation.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Lors d’une sortie dans la nature, demander aux enfants de trouver des
terrains mal protégés et d’autres terrains bien protégés par l’érosion.
Module 8 La surface de la Terre

9. La dureté des matériaux

L’essentiel du problème
– Je te donne des échantillons de divers matériaux. Es-tu capable de trouver les plus durs et les
moins durs ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Objets dont on vérifie la dureté : craie, gomme à effacer, morceau de glace, verre en mousse de
polystyrène, bougie, crayon en cire, coquillages, objet en plastique, objet en caoutchouc, objet en
bois, objet en métal, objet en verre.
– Objets pour rayer les objets dont on vérifie la dureté : couteau en plastique, morceau de verre,
clou ou couteau en métal, diamant industriel.
– Une paire de gants de travail.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un coffret d’échantillons de minéraux classés selon leur dureté (matériel facultatif ; disponible
chez certains fournisseurs de matériel scientifique ; à présenter lors des activités d’intégration
seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants croient que les objets durs sont ceux qu’il est
difficile de casser.
– Expliquer aux enfants comment est définie la dureté.
B – Le problème
Je te donne des échantillons de divers matériaux. Es-tu capable de trouver
les plus durs et les moins durs ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Prendre deux objets et les frotter l’un contre l’autre. Regarder si l’un ou
l’autre a été altéré.
– Essayer de rayer les objets avec un ongle.
– Essayer de rayer les objets avec un morceau de plastique.
– Essayer de rayer les objets avec un morceau de verre.
– Essayer de rayer les objets avec un clou.
– Essayer de rayer les objets avec un diamant industriel.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas en essayant de casser ou de
rayer des matériaux.
Concepts scientifiques
– La dureté est définie, en sciences, comme la capacité d’un objet de
résister aux rayures. L’échelle de Mohs permet de mesurer la dureté des
minéraux, les moins durs ayant une dureté de 1 (exemple : talc) et le
plus dur une dureté de 10 (diamant). Sur cette échelle, un ongle a une
dureté de 2,5 et une lame de couteau en acier inoxydable à une dureté
de 5,5. Un objet peut rayer les objets qui sont moins durs que lui, mais
est rayé par ceux qui sont plus durs. Le diamant est le matériau le plus
dur connu sur la Terre.
Minéral Dureté
Talc 1
Gypse 2
Calcite 3
Fluorite 4
Apatite 5
Orthoclase 6
Quartz 7
Topaze 8
Corindon 9
Diamant 10

C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Si un coffret d’échantillons de minéraux classés selon leur dureté est
disponible, présenter chacun des échantillons.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants d’estimer la dureté de diverses roches de leur
région.
Module 8 La surface de la Terre

10. Un détecteur de tremblements de terre

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de fabriquer un appareil pour détecter les tremblements de terre ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une bouteille en plastique, deux verres à vin, une baguette en bois d’environ 1/2 cm de diamètre,
quelques billes, un miroir de poche, de la gommette adhésive, une lampe sur pied.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques pointeurs lasers (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la seule façon de détecter un
tremblement de terre est de sentir le sol trembler. D’autres enfants
croient que seuls des instruments sophistiqués peuvent détecter des
tremblements de terre.
– Présenter aux enfants un documentaire sur les tremblements de terre
(séismes).
B – Le problème
Es-tu capable de fabriquer un appareil pour détecter les tremblements de
terre ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, les enfants peuvent simuler un
tremblement de terre en donnant de petits coups sur le côté de la table sur
laquelle est posé le détecteur.
– Placer une bouteille à demi remplie d’eau sur une table. D’assez fortes
vibrations du sol ou de la table forment de petites ondes concentriques à
la surface de l’eau.
– Placer deux verres à vin sur une table de telle sorte qu’ils se touchent.
D’assez fortes vibrations du sol peuvent occasionner de petits chocs
entre les verres.
– Placer une bille en équilibre au sommet d’une baguette de bois verticale
d’environ 1/2 cm de diamètre. D’assez fortes vibrations du sol peuvent
faire tomber la bille.
– Coller un petit miroir de poche sur le dossier d’une chaise. Éclairer le
miroir avec une lampe sans abat-jour ou un pointeur laser. Observer la
tache de lumière réfléchie sur un mur par le miroir quand on donne un
petit choc à la chaise. (On peut également éclairer le miroir avec un
pointeur laser.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne brisent pas les verres et le miroir.
Concepts scientifiques
– On peut détecter et mesurer l’amplitude des séismes (tremblements de
terre) à l’aide d’un sismographe. La plupart des sismographes modernes
sont constitués d’une masse assez lourde, suspendue à un ressort, qui
tend à rester immobile lorsque le sol se déplace. Les ondes sismiques
sont enregistrées sur un rouleau de papier par une plume fixée à cette
masse. L’intensité des tremblements de terre est mesurée à l’aide de
l’échelle de Richter (qui s’étend de 0 à 9). Sur cette échelle, la plupart
des petits séismes qui secouent les arbres et les voitures ont une
intensité de 4 ou 5, et la plupart des grands séismes qui peuvent détruire
des bâtiments ont une intensité de 6 à 8.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants des photographies de sismographes modernes.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si un tremblement de terre s’est déjà produit dans
leur région. Si oui, leur demander ce qu’ils ont ressenti.
Module 9

L’atmosphère

Les expériences

1. Les différentes sortes de nuages


2. La quantité de pluie ou de neige
3. La direction du vent
4. La vitesse du vent
5. L’humidité
Module 9 L’atmosphère

1. Les différentes sortes de nuages

L’essentiel du problème
– Les nuages ont-ils tous la même forme et la même couleur ?
Temps
– Environ 10 minutes par jour pendant quelques jours.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Du papier et des crayons.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un appareil photo numérique (matériel facultatif).
– Une affiche qui présente les divers types de nuages (à présenter lors des activités d’intégration
seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les nuages ont des formes trop
aléatoires pour qu’il soit possible d’en faire une classification.
B – Le problème
Les nuages ont-ils tous la même forme et la même couleur ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Avant de faire leur classement, les enfants peuvent observer le ciel
pendant plusieurs jours et, chaque jour, dessiner les nuages. Un adulte peut
aussi prendre des photos des nuages.
– Classer les nuages selon leur taille apparente dans le ciel.
– Classer les nuages selon leur couleur (blanc, gris pâle, gris foncé, noir).
– Classer les nuages selon leur forme.
– Classer les nuages selon leur altitude apparente dans le ciel.
– Classer les nuages selon le fait qu’ils puissent cacher plus ou moins bien
le Soleil.
– Classer les nuages selon le fait qu’ils produisent ou non des
précipitations.
– Classer les nuages selon leur déplacement apparent plus ou moins rapide
dans le ciel.
– Classer les nuages selon leur changement de forme plus ou moins rapide
dans le ciel.
Sécurité
– Rien à signaler.
Concepts scientifiques
– Il existe plusieurs types de nuages. Ceux qui sont situés à haute altitude
ont un nom qui commence par « cirr ». Ceux qui sont situés à une
altitude moyenne ont un nom qui commence par « alto ». Ceux qui sont
à basse altitude ont un nom qui commence par « strat ». Ceux qui sont à
développement vertical ont un nom qui commence par « cum ». Les 10
principaux types de nuages sont les cirrus, les cirrostratus, les
cirrocumulus, les altostratus, les altocumulus, les stratus, les
stratocumulus, les cumulus, les cumulonimbus et les nimbostratus.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants une affiche qui comporte des photographies et des
descriptions des divers types de nuages.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Proposer aux enfants de faire leur propre affiche à partir de
photographies de divers types de nuages.
– Proposer aux enfants d’essayer de faire des prévisions météorologiques
d’après la présence de certains types de nuages.
Module 9 L’atmosphère

2. La quantité de pluie ou de neige

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver une façon de savoir s’il est tombé beaucoup de pluie ou de neige ?
Temps
– Environ 30 minutes, puis 30 minutes après des précipitations.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une règle, un seau ou un autre grand contenant, un galon à mesurer, un entonnoir, un contenant
gradué de diamètre quelconque, un autre contenant gradué du même diamètre que l’entonnoir.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Accès à une maison ou à un édifice dont le toit est muni de gouttières.
– Un véritable pluviomètre (disponible chez certains fournisseurs de matériel scientifique ; à
présenter lors des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est difficile de mesurer la
quantité des précipitations.
– Présenter aux enfants les divers types de précipitations (exemples : pluie,
neige, grésil, pluie verglaçante, grêle).
B – Le problème
Es-tu capable de trouver une façon de savoir s’il est tombé beaucoup de
pluie ou de neige ?
Quelques solutions ou approches possibles
1) Pour les précipitations sous forme de pluie
– À l’aide d’une règle, mesurer la hauteur de l’eau dans des endroits
mal drainés (exemples : creux dans un sol imperméable, creux dans une
surface asphaltée ou bétonnée) quand la pluie vient de cesser.
– Laisser un seau ou un autre grand contenant à l’extérieur. À l’aide
d’une règle ou d’un galon à mesurer, mesurer la hauteur de l’eau dans le
contenant quand la pluie vient de cesser.
– Placer un entonnoir dans un contenant gradué du même diamètre.
À l’aide de la graduation, mesurer la hauteur de l’eau dans le contenant
quand la pluie vient de cesser.
2) Pour les précipitations sous forme de neige
– À l’aide d’une règle, mesurer la hauteur de la neige dans un endroit
quelconque quand les chutes de neige sont terminées.
– À l’aide d’une règle, mesurer la hauteur de la neige dans un endroit
à l’abri du vent quand les chutes de neige sont terminées.
– À l’aide d’une règle, mesurer la hauteur de la neige à plusieurs
endroits, quand les chutes de neige sont terminées, et faire la moyenne
des hauteurs obtenues.
Sécurité
– Bien s’habiller pour marcher dans de la neige épaisse.
Concepts scientifiques
– Le pluviomètre est un instrument permettant de mesurer la quantité de
précipitations qui tombent en un lieu donné. Sous sa forme la plus
simple, il est constitué d’un entonnoir placé dans un contenant gradué
du même diamètre. L’entonnoir permet d’éviter que des gouttes d’eau
soient projetées à l’extérieur du contenant. Un pluviomètre muni d’une
surface chauffante fait fondre la neige et permet ainsi de mesurer
l’équivalent, à l’état liquide, des précipitations qui sont tombées à l’état
solide. En général, 10 cm de neige équivalent à 1 cm d’eau.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants des photographies de pluviomètres et, si possible,
un véritable pluviomètre (disponible chez certains fournisseurs de
matériel scientifique).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Si possible, amener les enfants visiter une véritable station
météorologique.
Module 9 L’atmosphère

3. La direction du vent

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver d’où vient le vent ?
Temps
– Environ 60 minutes, puis 5 minutes par jour pendant quelques jours.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Du carton ondulé rigide, des plaques de mousse de polystyrène, un capuchon de stylo-bille, de la
broche, des ciseaux à bout rond, un couteau à bout rond.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une véritable girouette (disponible chez certains fournisseurs de matériel scientifique ; à
présenter seulement lors des activités d’intégration).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est difficile de déterminer la
direction du vent car il est invisible.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver d’où vient le vent ?
Quelques solutions ou approches possibles
Notes : Par convention, la direction du vent est l’opposé de celle vers
laquelle il souffle. Par exemple, si le vent fait flotter un drapeau vers le
nord, c’est parce qu’il vient du sud et l’on dit qu’il s’agit d’un vent du sud.
Pour toutes les solutions suivantes, on peut utiliser une boussole pour
trouver la direction précise d’où vient le vent.
– Regarder dans quelle direction flottent les drapeaux.
– Regarder dans quelle direction sont entraînés des morceaux de papier ou
des feuilles d’arbres.
– Regarder dans quelle direction se déplacent les nuages.
– Mouiller un doigt et l’exposer au vent. Le côté du doigt qui semble le
plus frais est celui d’où vient le vent.
– Dans un endroit bien exposé au vent, marcher plusieurs pas dans
diverses directions. Noter dans quelle direction il semble faire le plus
frais (ou froid). C’est la direction d’où vient le vent.
– Fabriquer une girouette rudimentaire avec une flèche en carton ou en
mousse de polystyrène qui peut tourner librement sur un pivot (exemple
: le pivot peut être formé du capuchon d’un stylo-bille qui tourne sur un
morceau de broche placé verticalement). La queue de la flèche doit être
plus grande que la pointe, de telle sorte que la pointe indique la
direction d’où vient le vent. (Note : Il est préférable de découper les
morceaux de carton ou de mousse de polystyrène pour les enfants et de
ne leur laisser faire que l’assemblage final.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants soient prudents avec les ciseaux et autres
outils.
Concepts scientifiques
– La girouette est un instrument qui permet de déterminer la direction du
vent. La girouette est conçue pour que sa pointe se dirige dans la
direction d’où vient le vent. D’une façon générale, les vents soufflent
des zones de haute pression vers les zones de basse pression, mais aux
latitudes tempérées et près des pôles, les vents sont déviés et tournent
en spirale en soufflant vers les zones de basse pression. Dans
l’hémisphère Nord, ils tournent dans le sens contraire des aiguilles
d’une montre, vers les zones de basse pression, et en sens inverse dans
l’hémisphère Sud.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants une véritable girouette.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Si possible, amener les enfants visiter une véritable station
météorologique.
Module 9 L’atmosphère

4. La vitesse du vent

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si le vent souffle fort ou doucement ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une bouteille transparente en plastique, une grande feuille de carton, une poutre de bois, une
balle de ping-pong, du fil ou de la ficelle, un rapporteur d’angles, un vire-vent, une hélice en
plastique.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un véritable anémomètre (disponible chez certains fournisseurs de matériel scientifique ; à
présenter seulement lors des activités d’intégration).

A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est difficile d’estimer ou de
mesurer la vitesse du vent car il est invisible.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si le vent souffle fort ou doucement ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Estimer la vitesse du vent d’après ses effets observables (exemples :
fumée déviée, feuilles des arbres qui frémissent, drapeaux qui flottent,
papiers soulevés, fils électriques qui sifflent, marche difficile, branches
cassées).
– Placer une bouteille transparente en plastique à moitié remplie d’eau
dans un endroit exposé au vent. Observer l’amplitude des petites ondes
à la surface de l’eau selon la vitesse du vent.
– Fabriquer un anémomètre au moyen d’une balle de ping-pong. Coller un
fil ou une ficelle à une balle de ping-pong à l’aide de colle ou de ruban
adhésif. Suspendre la balle à un endroit exposé au vent. Plus le fil (ou la
ficelle) forme un angle prononcé avec la verticale, plus il vente fort.
(On peut fixer un rapporteur d’angles, à l’envers, à l’endroit ou est
suspendu le fil, pour mesurer l’angle par rapport à la verticale.)
– Fabriquer un anémomètre composé d’un vire-vent ou d’une hélice en
plastique. (Le vire-vent ou l’hélice tournent plus ou moins rapidement
selon la vitesse du vent.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants soient prudents avec les outils.
Concepts scientifiques
– L’échelle de Beaufort permet d’estimer la vitesse du vent d’après ses
effets observables .
– L’anémomètre est un instrument qui sert à mesurer la vitesse du vent.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter un véritable anémomètre aux enfants.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Si possible, amener les enfants visiter une véritable station
météorologique.
Terme
Degré Effet observable Vitesse Hauteur probable des
descriptif
(Km/h) vagues (en m)

0 Calme Fumée monte verticalement. <1 0


1 Très légère Fumée déviée. 1à5 0,1
brise
2 Légère brise Feuilles frémissent. 6 à 11 0,2 à 0,3
Feuilles et branches agitées.
3 Petite brise 12 à 19 0,6 à 1
Drapeaux flottent.
4 Jolie brise Poussière et papiers soulevés. 20 à 28 1 à 1,5
5 Bonne brise Arbrisseaux s’agitent. 29 à 38 2 à 2,5
Grandes branches agitées. Fils
6 Vent frais 39 à 49 3à4
électriques sifflent.
Arbres agités. Marche difficile contre
7 Grand frais 50 à 61 4 à 5,5
le vent.
Coup de Branches cassées. Marche impossible
8 62 à 74 5,5 à 7,5
vent contre le vent.
Fort coup de
9 Tuiles et cheminées arrachées. 75 à 88 7 à 10
vent
Arbres déracinés. Maisons
10 Tempête 89 à 102 9 à 12,5
endommagées.
Violente
11 Maisons lourdement endommagées. 103 à 117 11,5 à 16
tempête
12 Ouragan Observable seulement sur l’océan. 118 et plus 14 et plus
Module 9 L’atmosphère

5. L’humidité

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si l’air est sec ou humide ?
Temps
– Environ 60 minutes, puis 5 minutes par jour pendant quelques jours.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des bouteilles en plastique transparent, des craquelins, des cônes de diverses espèces de
conifères.
b) pour l’ensemble du groupe :
– De véritables hygromètres de divers types (disponibles chez certains fournisseurs de matériel
scientifique ; à présenter seulement lors des activités d’intégration).

A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est difficile d’estimer ou de
mesurer le taux d’humidité car la vapeur d’eau est invisible.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si l’air est sec ou humide ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Estimer le taux d’humidité d’après la forme et la texture des cheveux.
(Certaines personnes ont les cheveux plus frisés quand l’air est
humide.)
– Estimer le taux d’humidité d’après la rapidité et la quantité de la
condensation sur une bouteille d’eau qui sort du réfrigérateur. (Plus la
condensation se forme vite et plus elle est abondante, plus l’air est
humide.)
– Estimer le taux d’humidité à partir de l’importance et de la vitesse du
ramollissement de craquelins laissés à l’air libre. (Plus le
ramollissement des craquelins est évident et plus il survient rapidement,
plus l’air est humide.)
– En été, estimer le taux d’humidité selon l’impression de chaleur
ressentie. Pour une même température chaude, plus l’air est humide,
plus on aura l’impression qu’il fait chaud.
– Estimer le taux d’humidité à l’aide de cônes de conifères. (Les cônes des
conifères sont plus ou moins ouverts selon le taux d’humidité.)
– Mesurer le taux d’humidité à l’aide d’un hygromètre (hygromètre à
cheveu, à condensation, à absorption ou psychromètre).
Sécurité
– Rien à signaler.
Concepts scientifiques
– L’hygromètre est un instrument qui permet de mesurer le taux
d’humidité de l’air. Il en existe plusieurs types. L’hygromètre à cheveu
fonctionne grâce à la variation de la longueur d’un cheveu en fonction
de l’humidité. L’hygromètre à condensation donne le taux d’humidité à
partir de la température à laquelle se forme une condensation sur un
réservoir qui contient un liquide froid. L’hygromètre à absorption donne
le taux d’humidité en fonction de la quantité de vapeur d’eau absorbée
par certains composés chimiques ou du changement de couleur de
certains composés (exemple : chlorure de cobalt) en présence de vapeur
d’eau. Le psychromètre donne le taux d’humidité à partir de la
différence de température entre un thermomètre relié à une mèche
mouillée et un thermomètre sec.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants de véritables hygromètres de divers types.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Si possible, amener les enfants visiter une véritable station
météorologique.
Module 10

Les végétaux

Les expériences

1. Ce qui permet à une plante de vivre


2. La lumière et les plantes
3. Ce qui permet à une plante de germer
4. Une plante à partir d’un fruit
5. Un obstacle sur une jeune pousse
6. Modifier la couleur d’une fleur blanche
7. Conserver des plantes ou des feuilles
8. L’utilité du bois
9. Les substances dans lesquelles une plante peut pousser
10. Les différentes formes de fleurs
Module 10 Les végétaux

1. Ce qui permet à une plante de vivre

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver de quoi une plante a besoin pour vivre ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques petits contenants (exemple : petits contenants de yaourt), de la terre noire pour les
plantes d’intérieur, quelques graines de haricot, de l’ouate, un morceau de mousse de polystyrène
brisé en petites particules.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques grands bacs en plastique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’une plante a seulement besoin
d’eau.
– Expliquer la procédure à suivre pour faire germer des graines de haricot
dans de l’ouate humide.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver de quoi une plante a besoin pour vivre ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Les enfants peuvent d’abord faire germer des graines de haricot
pour obtenir des plantules (petites plantes de quelques jours).
– Placer une plantule sur le bord de la fenêtre (à la lumière du soleil) et
une autre dans un placard ou un endroit sombre. (Ces deux plantules
doivent être plantées dans la même sorte de terre et arrosées de la même
façon.)
– Arroser régulièrement une plantule et ne pas en arroser une autre. (Ces
deux plantules doivent être plantées dans la même sorte de terre et
exposées à la même quantité de lumière.)
– Transplanter une plantule dans un pot qui contient de la terre et une autre
dans un pot qui ne contient que des particules de mousse de
polystyrène. (Ces deux plantules doivent être arrosées de la même façon
et exposées à la même quantité de lumière.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
de la terre et des plantes.
Concepts scientifiques
– Les plantes ont besoin d’eau, d’air (surtout du gaz carbonique de l’air),
de lumière et de sels minéraux pour vivre.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants si les besoins de toutes les espèces de plantes sont
identiques. (Les besoins de base sont semblables, mais les quantités
d’eau, de lumière et de divers sels minéraux nécessaires sont variables.)
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Si possible, amener les enfants visiter les terres d’un maraîcher
(producteur de légumes). Observer les systèmes utilisés pour que les
plantes ne manquent pas d’eau, de lumière et de sels minéraux.
Module 10 Les végétaux

2. La lumière et les plantes

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si une plante peut se diriger toute seule vers la lumière ?
Temps
– Environ 40 minutes, puis 5 minutes par jour pendant plusieurs jours.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Deux ou trois pommes de terre dont la germination est commencée, une grande boîte en carton,
de la colle, du papier journal.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques lampes d’assez forte intensité (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les plantes sont inertes et sans
mouvement.
– Animer une discussion au sujet des principales parties d’une plante.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si une plante peut se diriger toute seule vers la
lumière ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Placer les pommes de terre germées sur une table située près d’une
fenêtre.
– Placer les pommes de terre germées sur le plancher, sous une fenêtre.
– Placer les pommes de terre germées dans un placard entrouvert.
– Cacher les pommes de terre germées à l’intérieur d’une boîte de carton
avec un petit trou pour laisser pénétrer un faisceau de lumière (lumière
naturelle ou artificielle).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
de la terre et des plantes.
Concepts scientifiques
– Les végétaux, qui peuvent réagir à certains stimuli extérieurs, possèdent
une propriété connue sous le nom de phototropisme, qui consiste à
orienter leurs feuilles de façon à recevoir le plus de lumière possible et
à croître en direction de la lumière.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Expliquer le phototropisme aux enfants.
– Faire remarquer aux enfants que plusieurs sortes de fleurs s’ouvrent le
matin, en étalant leurs pétales pour capter la lumière, et se referment le
soir quand l’intensité de la lumière diminue.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi il est recommandé de faire pivoter
régulièrement les pots des plantes d’intérieur. (Pour éviter que le
feuillage ne se développe dans une seule direction, du côté d’où vient la
lumière.)
– Demander aux enfants s’il existe d’autres tropismes chez les végétaux.
(L’hydrotropisme, qui est le fait que les racines poussent en direction de
l’eau, et le géotropisme qui est le fait que les racines poussent vers le
bas et la tige vers le haut.)
Module 10 Les végétaux

3. Ce qui permet à une graine de germer

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir ce dont une graine a besoin pour germer ?
Temps
– Environ 40 minutes, puis 5 minutes par jour pendant plusieurs jours.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques petits contenants (exemple : petits contenants de yaourt), des assiettes, de la terre noire
pour les plantes d’intérieur, du sable, des petits cailloux, quelques graines de haricot, de l’ouate,
une petite cuillère, des ciseaux, quelques verres ou récipients transparents.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Accès à un réfrigérateur.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’une graine ne peut germer que
dans de la terre.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir ce dont une graine a besoin pour germer ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Mettre de l’ouate humide dans une assiette. Déposer une graine sur
l’ouate. Laisser le tout sur une table, dans la classe.
– Faire la même chose. Placer le tout dans une armoire sombre.
– Faire la même chose. Placer le tout au réfrigérateur.
– Mettre de la terre dans un pot. Déposer une graine sur la terre. Laisser le
tout sur une table, dans la classe.
– Faire la même chose. Placer le tout dans une armoire sombre.
– Faire la même chose. Placer le tout dans un réfrigérateur.
– Mettre de la terre dans un pot. Enfoncer la graine dans la terre à environ
1 cm de profondeur. Laisser le tout sur une table, dans la classe.
– Faire la même chose. Placer le tout au réfrigérateur.
– Mettre un mélange de sable et de petits cailloux dans un pot. Enfoncer la
graine à environ 1 cm de profondeur. Laisser le tout sur une table, dans
la classe.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
de la terre.
Concepts scientifiques
– À l’intérieur de la graine, il y a un petit embryon de plante entouré d’une
réserve de nourriture et protégée par une enveloppe. Lorsque les
conditions sont favorables à la croissance de la plante, l’embryon se
développe : c’est la germination. Pour pouvoir se développer,
l’embryon a besoin d’un environnement humide, oxygéné et pas trop
froid. C’est pourquoi l’obscurité n’empêche pas la croissance, du moins
pour cette étape. Pour poursuivre sa croissance, la jeune plante a besoin
de lumière pour fabriquer de la chlorophylle, sa nouvelle nourriture.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les conditions les plus propices à la germination.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Si possible, amener les enfants visiter les terres d’un maraîcher
(producteur de légumes). Observer comment se fait la germination de
diverses céréales vendues sous forme de graines germées (exemples :
luzerne, soya).
Module 10 Les végétaux

4. Une plante à partir d’un fruit

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de faire pousser une plante à partir d’une graine provenant d’un fruit acheté au
marché ?
Temps
– Environ 30 minutes, puis 5 minutes par jour pendant plusieurs jours.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques pépins ou noyaux de divers fruits (exemples : pommes, oranges, poires, pêches,
cerises), quelques petits contenants en plastique, de petits cailloux, de la terre, de l’ouate, de l’eau
du robinet, quelques sacs en plastique.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques grands bacs en plastique (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les arbres fruitiers ne peuvent
provenir de quelque chose d’aussi petit qu’un noyau ou un pépin.
– Animer une discussion au sujet des arbres fruitiers. En décrire
différentes sortes, des bien connus (exemple : pommier) et des moins
connus (exemple : olivier).
– Présenter des fruits connus et moins connus aux enfants. En couper
quelques-uns pour observer les pépins ou noyaux.
B – Le problème
Es-tu capable de faire pousser une plante à partir d’une graine provenant
d’un fruit acheté au marché ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Planter quelques graines dans un contenant rempli de terreau. Placer le
contenant dans un endroit ensoleillé et arroser fréquemment.
– Planter quelques graines dans un contenant rempli de très petits cailloux.
Placer le contenant dans un endroit ensoleillé et arroser fréquemment.
– Déposer de l’ouate au fond d’un contenant. Ajouter un peu d’eau.
Déposer quelques graines sur l’ouate humide. Garder l’ouate humide.
Lorsqu’un germe apparaît, le placer dans un contenant rempli de terre.
Placer le contenant dans un endroit ensoleillé et arroser fréquemment.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
de la terre et des plantes.
Concepts scientifiques
– Il est possible de faire germer les pépins et les noyaux de tous les fruits
comestibles. De petites feuilles apparaissent peu après la germination.
Ces feuilles ne vivent pas très longtemps. Quelques jours ou quelques
semaines plus tard, de nouvelles feuilles différentes apparaissent et
deviennent de plus en plus grandes. Il faut noter, cependant, qu’il est
parfois difficile de faire pousser la plante obtenue pendant longtemps,
surtout s’il s’agit d’un fruit tropical qui nécessite des conditions
particulières de température et d’humidité.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les principaux fruits qui sont cultivés dans la
région.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants quels sont les fruits qu’il serait possible et
impossible de cultiver dans la région.
Module 10 Les végétaux

5. Un obstacle sur une jeune pousse

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si un obstacle peut facilement empêcher une graine de germer ou une
plante de pousser ?
Temps
– Environ 40 minutes, puis 5 minutes par jour pendant plusieurs jours.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des graines de haricot, quelques contenants en plastique, quelques assiettes, de la terre, des
élastiques, de l’ouate, un compte-gouttes, une loupe, de petits objets tels que des pièces de
monnaie et des cubes de bois.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une loupe à fort grossissement.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les jeunes pousses des plantes
sont faibles et que leur croissance peut être entravée par le moindre
obstacle.
– Expliquer la procédure à suivre pour faire germer des graines de haricot
dans de l’ouate humide.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si un obstacle peut facilement empêcher une
graine de germer ou une plante de pousser ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Mettre de la terre dans un contenant. Planter un haricot dans la terre.
Placer de petits objets sur la terre, juste au-dessus de la graine de
haricot. Observer pendant quelques jours.
– Faire quelques petits trous sur le côté d’un contenant en plastique,
surtout vers le haut, (pour que l’air puisse circuler dans la terre).
Remplir ce contenant jusqu’au bord avec de la terre. Planter un haricot
dans la terre. Déposer doucement le couvercle sur le contenant (sans
pousser sur le couvercle). Observer pendant quelques jours.
– Envelopper une graine de haricot dans un petit tampon d’ouate humide.
Placer le tampon d’ouate entre deux cubes de bois retenus par un
élastique. Observer pendant quelques jours, en s’assurant que le tampon
d’ouate reste humide en laissant tomber quelques gouttes d’eau avec un
compte-gouttes.
– Observer des brins d’herbes et d’autres petites plantes qui poussent entre
des roches ou dans de l’asphalte.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
de la terre et des plantes.
Concepts scientifiques
– La pression hydraulique des cellules végétales est suffisante pour
soulever ou déplacer des obstacles d’un poids surprenant. De jeunes
pousses de plantes peuvent ainsi briser de l’asphalte.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants le concept de pression dans les racines et les tiges
d’une plante.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de trouver des exemples de détériorations, par des
plantes, de trottoirs, routes ou autres constructions.
Module 10 Les végétaux

6. Modifier la couleur d’une fleur blanche

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de modifier la couleur d’une fleur blanche ?
Temps
– Environ 40 minutes, puis 5 minutes par heure pendant quelques heures.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un verre ou un vase transparent, de l’encre ou du colorant alimentaire de diverses couleurs, deux
ou trois fleurs blanches (des œillets, par exemple), un compte-gouttes, des ciseaux.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques loupes.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de modifier la
couleur d’une fleur.
– Animer une discussion au sujet de la croissance des plantes, de leurs
besoins (eau, terre, air, soleil) et de leurs différentes parties.
B – Le problème
Es-tu capable de modifier la couleur d’une fleur blanche ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Laisser la fleur faner.
– Verser du colorant directement sur la fleur.
– Couper le bout de la tige, et à l’aide d’un compte-gouttes, verser
quelques gouttes d’encre ou de colorant sur le bout coupé. Placer la
fleur dans un verre rempli d’eau. Attendre environ 4 heures et observer.
– Verser de l’encre ou du colorant dans un verre d’eau et y placer la fleur.
Attendre environ 4 heures et observer.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se tachent pas avec le colorant et ne se
coupent pas avec les ciseaux.
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
de la terre et des plantes.
Concepts scientifiques
– Dans le cas de la fleur qui fane, il se produit une réaction chimique
d’oxydation, avec l’oxygène de l’air, qui rend la fleur jaune, puis brune.
– Dans le cas du colorant versé directement sur la fleur, une partie du
colorant se fixe sur les parois cellulaires.
– Dans le cas du colorant déposé à l’extrémité de la tige coupée, le
colorant passe dans la partie centrale de la racine et est conduit vers la
fleur par de petits canaux.
– Dans le cas de la plante placée dans de l’eau colorée, les racines
absorbent l’eau au moyen de poils très fins situés près de leur extrémité.
L’eau passe ensuite dans la partie centrale de la racine et est conduite
vers la tige. Celle-ci assure la distribution de l’eau et des éléments
nutritifs, par des petits canaux, vers les feuilles et la fleur.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants comment l’eau monte dans la tige d’une plante.
(L’eau monte par capillarité et aussi parce que l’évaporation de l’eau, au
niveau des pétales et des feuilles, cause une baisse de pression qui
aspire l’eau vers le haut.)
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de faire une fleur multicolore en coupant sa tige,
dans le sens de la longueur, en 2 ou 3 languettes qui trempent dans
divers colorants. (On peut aussi organiser le concours de la fleur la plus
spectaculaire ainsi obtenue.)
Module 10 Les végétaux

7. Conserver des plantes ou des feuilles

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de conserver des plantes ou des feuilles cueillies dans la nature ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des sacs en plastique transparents de diverses tailles, des étiquettes autocollantes, un marqueur,
de l’ouate, de la terre, des pots de fleurs, des grands bacs en plastique, des feuilles de papier
buvard ou de papier journal, du ruban adhésif, des feuilles de carton.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques guides d’identification des plantes sauvages de sa région.
– Accès à un congélateur.
– Un herbier de quelques plantes (à présenter seulement lors des activités d’intégration).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est difficile ou impossible de
conserver des plantes cueillies dans la nature.
– Présenter aux enfants les principales espèces de plantes sauvages
communes dans leur région.
B – Le problème
Es-tu capable de conserver des plantes ou des feuilles cueillies dans la
nature ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, il est préférable de cueillir les
plantes entières, avec leurs racines. Chacune des plantes peut être
identifiée au moyen d’une étiquette sur laquelle on écrit le nom
scientifique de la plante, son nom populaire, la famille à laquelle elle
appartient, le lieu où on l’a trouvée, la date de la récolte, etc.
– Disposer les plantes sur une table ou une tablette et les laisser à l’air
libre. (Solution qui ne fonctionne pas pour plusieurs espèces de plantes
car elles se décomposeront.)
– Placer les plantes dans des sacs en plastique transparents et les conserver
dans un congélateur. (Solution peu pratique.)
– Placer les racines des plantes qui viennent d’être cueillies dans des sacs
qui contiennent de l’ouate ou de la terre humide. Ramener les plantes à
l’endroit où elles seront conservées. Replanter les plantes dans des pots,
des bacs en plastique ou dans un jardin. (Solution semblable au principe
du jardin botanique.)
– Confectionner un herbier tel que décrit ci-après : chaque plante est mise
à sécher à plat, pendant quelques semaines, entre des feuilles de papier
buvard ou de papier journal que l’on presse fortement à l’aide d’une
serre ou d’un poids. Puis la plante est fixée, avec du papier adhésif, sur
un carton de grand format. L’ensemble de l’herbier est mis à l’abri dans
un endroit sec, dont la température est à peu près constante, pour que
les plantes séchées conservent le plus longtemps possible leur aspect et
leur couleur d’origine.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
des plantes.
Concepts scientifiques
– Les premiers jardins botaniques servaient principalement à la culture des
plantes médicinales. Ils devinrent par la suite des centres de recherche
sur les végétaux. Ils jouent maintenant un rôle important dans la
sauvegarde d’espèces menacées.
– Un herbier est une collection de plantes séchées, collées sur des feuilles
et convenablement identifiées.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter un herbier déjà fait aux enfants.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Amener les enfants visiter un jardin botanique.
Module 10 Les végétaux

8. L’utilité du bois

L’essentiel du problème
– Que peux-tu faire avec du bois ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Plusieurs morceaux de bois (diverses formes, diverses tailles, et diverses espèces d’arbres), des
cure-dents, de bâtonnets de popsicle, diverses sortes de colles, de la ficelle, de petites boîtes en
bois, des élastiques.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un grand bac en plastique plein de sable.
– Quelques caisses en bois.
– Une boîte de conserve vide.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le bois ne sert qu’à fabriquer des
meubles.
– Demander aux enfants d’observer les divers morceaux de bois.
B – Le problème
Que peux-tu faire avec du bois ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Fabriquer une table avec une planche posée sur 4morceaux de bois
identiques.
– Fabriquer un plan incliné avec une planche dont une extrémité est posée
sur un morceau de bois.
– Fabriquer des modèles réduits de skis avec de bâtons de popsicle.
– Fabriquer un modèle réduit de traîneau avec une petite planche de bois.
– Fabriquer une maquette d’habitation avec des bâtons de popsicle.
– Fabriquer un flotteur avec un petit billot de bois.
– Fabriquer un modèle réduit de radeau avec une planche et quelques
petits billots de bois.
– Fabriquer une maquette de quai avec une petite planche et des bâtons de
popsicle plantés dans du sable.
– Fabriquer une maquette de pont avec des bâtons de popsicle.
– Fabriquer une maquette de tour avec des cure-dents ou des bâtons de
popsicle.
– Fabriquer un tambour rudimentaire au moyen d’une caisse faite de
planches de bois minces.
– Fabriquer un instrument de musique rudimentaire au moyen d’élastiques
tendus autour d’une petite boîte en bois sans couvercle.
– Faire brûler quelques cure-dents dans une boîte de conserve pour
montrer que le bois est un bon combustible. (Note : Il est préférable de
présenter cette solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Ne pas laisser les enfants faire brûler du bois.
Concepts scientifiques
– Le bois, constitué des cellules végétales mortes qui forment l’intérieur
du tronc et des branches des arbres, est un des matériaux les plus
polyvalents sur terre. En plus d’être une source d’énergie (quand on
l’utilise comme combustible), il est le matériau de base utilisé par
plusieurs industries telles que la construction, la papeterie et la lutherie.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants un documentaire sur les multiples usages du bois.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Demander aux enfants si le bois est une ressource inépuisable. (En
théorie oui, mais pourvu qu’on ne coupe pas trop d’arbres et qu’on en
plante d’autres après la coupe.)
– Organiser un concours qui vise à trouver la façon la plus ingénieuse,
spectaculaire ou amusante d’utiliser des cure-dents ou de bâtons de
popsicle.
Module 10 Les végétaux

9. Les substances dans lesquelles une plante peut pousser

L’essentiel du problème
– Est-il possible de faire pousser des plantes dans n’importe quoi ?
Temps
– Environ 30 minutes, puis 5 minutes par jour pendant plusieurs jours.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Plusieurs petits pots de même taille, des graines de pois, haricot ou autre plante, de la terre, du
sable, du gravier, de la tourbe, de l’ouate, des copeaux de bois, du bran de scie, de la farine, du
sucre, du sel, du bicarbonate de sodium, de petits morceaux d’éponge, de petits éclats de mousse
de polystyrène.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un grand bac en plastique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les plantes peuvent pousser dans
presque n’importe quoi.
B – Le problème
Est-il possible de faire pousser des plantes dans n’importe quoi ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, il est préférable que les enfants
se servent toujours d’une même espèce de plante (exemple : haricot) pour
permettre les comparaisons.
– Essayer de faire pousser quelques plantes dans la terre noire.
– … dans du sable.
– … dans du gravier.
– … dans de la tourbe.
– … dans de l’ouate.
– … dans des copeaux de bois.
– … dans du bran de scie.
– … dans de la farine.
– … dans du sucre.
– … dans du sel.
– … dans du bicarbonate de sodium.
– … dans de petits morceaux d’éponge.
– … dans de petits éclats de mousse de polystyrène.
– …dans un mélange de deux ou plusieurs de substances ci-dessus.
Sécurité
– Bien se laver les mains après avoir manipulé les diverses substances.
Concepts scientifiques
– En général, une plante pousse bien dans un milieu relativement neutre
(ni trop acide, ni trop alcalin, ni trop salé) et bien irrigué, qui contient
une petite proportion de matière organique et de divers sels minéraux.
La terre noire en est un bon exemple. Certaines plantes tolèrent
toutefois des sols beaucoup plus acides, sablonneux ou arides que
d’autres.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les caractéristiques d’un bon sol.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Faire un petit jardin intérieur dans un grand bac en plastique.
Module 10 Les végétaux

10. Les différentes formes des fleurs

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de vérifier si toutes les fleurs ont la même forme ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Plusieurs spécimens de plantes à fleurs (fleurs sauvages, fleurs de jardin, fleurs d’intérieur).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques guides d’identification des plantes à fleurs de sa région.
– Quelques livres sur les plantes à fleurs de jardin et d’intérieur les plus courantes.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que toutes les fleurs sont semblables.
– Présenter les principales parties de la fleur aux enfants (exemples :
pétales, pistil, étamines).
B – Le problème
Es-tu capable de vérifier si toutes les fleurs ont la même forme ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les fleurs selon les endroits où elles poussent (éclairage, type de
sol, quantité d’eau, etc.).
– … selon leur taille.
– … selon leur couleur.
– … selon leur odeur (exemple : agréable ou désagréable).
– … selon leur forme (exemples : forme de la marguerite, forme de la
rose, forme de la tulipe, etc.).
– … selon leur texture (exemple : plus ou moins douce).
– … selon leur nombre de pétales.
– … selon la présence ou l’absence de pistil.
– … selon la présence ou l’absence d’étamines.
– … selon le fait qu’elles comportent ou non une partie comestible.
– … selon leur valeur commerciale (exemples : les roses cultivées sont
une source de revenus importante pour les fleuristes).
– … selon les familles scientifiques présentées dans un guide
d’identification.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
des plantes.
Concepts scientifiques
– À l’exception des mousses, fougères et conifères, la plupart des plantes
courantes sont des angiospermes ou plantes à fleurs. Chez ces plantes,
les fleurs favorisent la pollinisation et produisent les éléments
nécessaires à la reproduction. Le pistil, partie femelle de la fleur, porte
les ovules. Les étamines, partie mâle, produisent du pollen. Chez
plusieurs plantes, comme le lis, le pistil et les étamines sont dans la
même fleur. Chez certaines plantes, comme le concombre, le pistil et les
étamines sont dans des fleurs différentes. Chez d’autres plantes, comme
l’actinidia (qui produit le kiwi), le pistil et les étamines sont dans des
fleurs différentes et sur des pieds différents. Il existe des fleurs uniques,
en capitule, en épi, en ombelle et en grappe.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants d’observer la structure d’une fleur simple ou d’un
modèle de fleur simple (exemple : la tulipe).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Si possible, amener les enfants visiter un jardin botanique. Observer des
espèces de plantes à fleurs regroupées selon divers habitats.
Module 11

Les animaux

Les expériences

1. Classer les animaux


2. De la nourriture pour les oiseaux
3. Les animaux domestiques
4. Un modèle d’insecte
5. La formation d’un fossile
6. Le duvet des oiseaux et la fourrure des animaux
7. Un dinosaure imaginaire
8. Les yeux des chats
Module 11 Les animaux

1. Classer des animaux

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver une façon de classer les animaux ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des photographies et des dessins qui représentent des animaux de plusieurs classes, ordres,
familles, genres et espèces (vers, insectes, mollusques, poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux,
mammifères), une grande feuille de carton, un crayon à mine, des crayons de couleur, des ciseaux
et de la colle blanche.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un livre qui présente une classification simplifiée des animaux (à présenter lors des activités
d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que seuls les mammifères sont des
animaux. D’autres enfants classifient les animaux en fonction de
critères tels que l’habitat ou l’apparence (exemples : les baleines sont
des poissons parce qu’elles vivent dans l’eau ; les koalas sont de petits
ours parce qu’ils ressemblent à des oursons).
– Animer une discussion au sujet des animaux que les enfants connaissent.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver une façon de classer les animaux ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer selon la taille.
– Classer selon la couleur.
– Classer selon le nombre de pattes.
– Classer selon la surface externe (plumes, poils, peau nue, écailles).
– Classer selon l’habitat (eau, air, terre).
– Classer selon la forme.
– Classer selon le régime alimentaire (exemples : herbivore, carnivore).
– Classer selon les familles scientifiques présentées dans un ouvrage
portant sur la classification des animaux.
Sécurité
– Rien à signaler.
Concepts scientifiques
– Les animaux se divisent traditionnellement en invertébrés et en
vertébrés. Les principaux invertébrés sont les annélides (dont plusieurs
sortes de vers), les arthropodes (dont les insectes), les échinodermes
(exemple : oursin) et les mollusques (exemple : huître). Les vertébrés
comprennent les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les
mammifères. Il faut signaler que dans les classifications scientifiques
plus modernes, qui sont basées sur l’évolution et la génétique, les
catégories telles que « invertébrés », « poissons » ou « reptiles »
n’existent plus.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Demander aux enfants de présenter leur système de classification.
– Demander aux enfants d’observer l’anatomie externe de divers animaux
faciles à observer (exemples : insectes, oiseaux, animal familier).
– Présenter aux enfants une classification scientifique simplifiée des
animaux.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Si possible, amener les enfants visiter un jardin zoologique. Observer
des espèces d’animaux regroupées selon divers habitats.
Module 11 Les animaux

2. De la nourriture pour les oiseaux

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir quelle nourriture attire les oiseaux qui vivent dans le quartier ?
Temps
– Environ 60 minutes, puis 5 minutes par jour pendant quelques jours.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De petites assiettes en carton ou en aluminium (environ 8 à 10 cm de diamètre), de grandes
assiettes en carton ou en aluminium (environ 20 à 25 cm de diamètre), de petits verres en carton ou
en mousse de polystyrène, de la ficelle blanche, des bouteilles en plastique de 2 litres, des graines
de tournesol, des arachides, du beurre d’arachide, de petits morceaux de tablettes granola, de petits
morceaux de fruits et de légumes, de petits morceaux de chocolat, de petits morceaux de pain, du
sucre.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques guides d’identification des oiseaux de sa région.
– Quelques modèles de mangeoires pour oiseaux vendus dans le commerce (matériel facultatif ; à
présenter lors des activités d’intégration seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que toutes les espèces d’oiseaux ne
mangent que des insectes.
– Présenter aux enfants les principales espèces d’oiseaux de la région.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir quelle nourriture attire les oiseaux qui vivent
dans le quartier ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : La principale difficulté, lorsqu’on veut nourrir des oiseaux, est de
placer la nourriture de telle sorte que les écureuils ou autres petits rongeurs
ne puissent pas l’atteindre. Une façon simple de fabriquer une mangeoire
est de suspendre une assiette de carton ou d’aluminium à une branche
d’arbre à l’aide de ficelles fixées dans des trous faits sur le pourtour de
l’assiette.
– Mettre un petit morceau de plusieurs types d’aliments dans la
mangeoire. Observer quelles sont les espèces oiseaux qui s’approchent
ou vérifier, le lendemain, quels sont les aliments qui manquent.
– Utiliser quelques mangeoires. Mettre un petit morceau d’un seul type
d’aliment dans chaque mangeoire. Observer quelles sont les espèces
oiseaux qui s’approchent ou vérifier, le lendemain, quels sont les
aliments qui manquent.
– Offrir aux oiseaux des liquides sucrés placés dans de petits contenants.
Certaines espèces d’oiseaux, et particulièrement les colibris, en sont
friandes.
Sécurité
– Rien à signaler.
Concepts scientifiques
– Bon nombre d’oiseaux communs sont avant tout des granivores et sont
particulièrement attirés par les graines de tournesol, les arachides, le
beurre d’arachide, les tablettes granola, etc. D’autres sont plutôt
insectivores et apprécient les insectes. Toutefois, la plupart des oiseaux
mangent également des morceaux de fruits, des morceaux de certains
légumes et parfois même des sucreries et autres friandises.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants des modèles de mangeoires vendus dans le
commerce.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si le fait de nourrir des oiseaux sauvages peut leur
faire prendre de mauvaises habitudes et leur faire plus de tort que de
bien. (Les oiseaux sont très différents des mammifères et le fait de les
nourrir a peu d’impacts négatifs sur leur mode de vie.)
Module 11 Les animaux

3. Les animaux domestiques

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de distinguer les animaux domestiques des animaux sauvages ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des photographies de plusieurs espèces d’animaux sauvages et domestiques.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques ouvrages de référence sur les animaux domestiques.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les seuls animaux domestiques
sont les animaux de compagnie comme le chien ou le chat.
B – Le problème
Es-tu capable de distinguer les animaux domestiques des animaux
sauvages ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Les animaux domestiques sont les animaux qui peuvent vivre à la
maison.
– Les animaux domestiques sont les animaux qu’on peut acheter dans une
animalerie.
– Les animaux domestiques sont les animaux qu’on peut voir en visitant
une ferme.
– Les animaux domestiques sont les animaux qui nous donnent des
produits utiles comme le lait, la laine ou le cuir.
– Les animaux domestiques sont les animaux qu’on peut voir en visitant
un jardin zoologique.
– Les animaux domestiques sont les animaux qu’il est possible de nourrir.
– Les animaux domestiques sont les animaux qu’il est possible de dresser
pour faire des choses amusantes.
– Les animaux domestiques sont les animaux plus intelligents que les
autres.
Sécurité
– Rien à signaler.
Concepts scientifiques
– Un animal domestique est un animal habitué de vivre avec l’homme et
qui ne pourrait pas ou pourrait plus difficilement survivre dans la
nature. Toutes les espèces d’animaux domestiques et d’animaux
d’élevage ont d’abord été des espèces sauvages, mais ont continué à
évoluer à la suite de la sélection artificielle et des croisements effectués
par les êtres humains. Le premier animal à avoir été domestiqué est le
chien, suivi peu après par le mouton, la chèvre, le bœuf, le chameau et
le chat. En Europe furent également domestiqués le renne et plus tard le
porc, le lapin ainsi que plusieurs espèces d’oiseaux de basse-cour. Le
cheval fut domestiqué en Asie.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants quelles sont les principales espèces d’animaux
domestiques et d’animaux d’élevage de leur région et de leur pays.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants s’il existe des espèces d’insectes domestiques
(exemples : le ver à soie et l’abeille peuvent être considérés comme des
animaux domestiques).
Module 11 Les animaux

4. Un modèle d’insecte

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de fabriquer un modèle de la forme d’un insecte ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De la pâte à modeler, des cure-pipes, des cure-dents, une loupe.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Des planches et modèles anatomiques d’insectes (à présenter lors des activités d’intégration
seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les petits invertébrés,
incluant des animaux tels que les araignées et les cloportes, sont des
insectes.
– Demander aux enfants de trouver quelques insectes différents et de les
placer dans un contenant transparent.
B – Le problème
Es-tu capable de fabriquer un modèle de la forme d’un insecte ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Le modèle de l’insecte comporte un corps en une seule partie, muni d’un
grand nombre de pattes.
– Le modèle de l’insecte comporte un corps en une seule partie, muni de 3
paires de pattes, d’antennes et d’ailes.
– Le modèle de l’insecte comporte un corps en deux parties, muni d’un
grand nombre de pattes.
– Le modèle de l’insecte comporte un corps en deux parties, muni de 3
paires de pattes ainsi que d’antennes et d’ailes.
– Le modèle de l’insecte comporte un corps en trois parties, muni de 3
paires de pattes reliées à l’une ou l’autre des parties ainsi que
d’antennes et d’ailes.
– Le modèle de l’insecte comporte un corps en trois parties, muni de 3
paires de pattes reliées au thorax (partie centrale), d’ailes reliées au
thorax également ainsi que d’antennes reliées à la tête (solution la plus
scientifique).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
de la terre et des insectes.
Concepts scientifiques
– L’anatomie des insectes est très différente de celle des vertébrés. Tous
les insectes ont six pattes et possèdent un corps segmenté divisé en trois
parties. Les pièces buccales et les organes sensoriels, qui comprennent
souvent une paire d’yeux composés, sont situés sur la tête. Le thorax
possède trois paires de pattes et, chez plusieurs insectes, une ou deux
paires d’ailes. L’abdomen renferme l’appareil digestif et les organes
reproducteurs. Les insectes respirent au moyen de petits orifices,
appelés spiracles, situés partout sur leur corps.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Demander à chaque enfant de présenter son modèle d’insecte.
– Demander aux enfants d’examiner des planches et modèles anatomiques
de diverses espèces d’insectes. Identifier les principales parties de ces
insectes.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Si possible, proposer aux enfants de capturer plusieurs espèces
d’insectes et d’observer leur anatomie à l’œil nu ou à la loupe.
Module 11 Les animaux

5. La formation d’un fossile

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de représenter la formation d’un fossile ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques petites figurines d’animaux en plastique, de la pâte à modeler, du plâtre de Paris en
poudre, du sable, de la terre, quelques coquillages, des contenants, de la paraffine.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une plaque chauffante, un récipient (pour faire fondre la paraffine).
– Des reproductions en plastique de divers fossiles ou un logiciel d’identification de fossiles
(disponibles chez certains fournisseurs de matériel scientifique ; matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les fossiles sont des animaux ou
des squelettes séchés et durcis par le temps.
B – Le problème
Es-tu capable de représenter la formation d’un fossile ?
Quelques solutions ou approches possibles
– À l’aide des pattes de la figurine d’un animal, faire quelques traces de
ses pas dans de la pâte à modeler.
– Presser la figurine d’un animal contre un morceau de pâte à modeler
pour obtenir un moule de sa forme.
– Placer un coquillage dans le sol ou dans un contenant plein de terre.
(Représente les fossiles de coquillage relativement récents.)
– Envelopper complètement la figurine d’un animal dans de la pâte à
modeler. À l’aide d’un petit couteau, séparer le morceau de pâte à
modeler pour former deux moules symétriques de l’animal. Enlever la
figurine de l’animal. Replacer les deux moules de pâte à modeler l’un
contre l’autre. À l’aide d’une grosse paille, faire un trou dans la pâte à
modeler jusqu’à la partie creuse. Verser du plâtre liquide par ce trou
jusqu’à ce que le creux soit rempli. Laisser durcir le plâtre quelques
jours et enlever la pâte à modeler. Note : Les enfants auront besoin
d’aide pour cette solution.
– Trouver un insecte mort. L’enrober d’un peu de paraffine liquide.
(Représente les insectes préservés dans de l’ambre.) Note : Il est
préférable de présenter cette solution sous forme de démonstration.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
de la terre et de la pâte à modeler.
Concepts scientifiques
– Les fossiles sont des vestiges de plantes ou d’animaux. La plupart des
fossiles sont de type « empreinte », c’est-à-dire qu’ils se sont formés
quand des minéraux remplirent les creux laissés par la décomposition
des êtres vivants dans le sol. D’autres fossiles sont de type « moule »,
c’est-à-dire que ce sont les espaces creux pétrifiés laissés par la
décomposition de l’animal ou par des traces de pas dans le sol. Certains
fossiles assez récents, tels que des coquillages, sont des parties intactes
d’un être vivant. Enfin, il existe des fossiles qui sont des animaux
complets intacts, tels que des insectes préservés dans de l’ambre (résine
pétrifiée).
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants des fossiles de chacun des types présentés dans la
section des concepts scientifiques.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– À l’aide de reproductions en plastique de divers fossiles ou d’un logiciel
d’identification de fossiles (disponibles chez certains fournisseurs de
matériel scientifique), proposer aux enfants d’identifier des fossiles.
Module 11 Les animaux

6. Le duvet des oiseaux et la fourrure des animaux

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir à quoi servent le duvet des oiseaux et la fourrure des animaux ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques coussins, oreillers ou sacs de couchage en duvet (naturel ou synthétique), quelques
morceaux de fourrure ou manteaux de fourrure (naturelle ou synthétique), un grand morceau de
cuir, du duvet, des sacs en plastique, quelques pots, un thermomètre, une montre.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un thermomètre numérique, un chronomètre (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la fourrure ou le duvet
réchauffent le corps de l’animal.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir à quoi servent le duvet des oiseaux et la
fourrure des animaux ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Remplir quatre pots avec de l’eau froide. Laisser un pot à l’air libre,
entourer un pot avec un morceau de cuir, entourer un pot avec du duvet
(placé dans un sac) et un autre pot avec de la fourrure. Mesurer la
température de l’eau à toutes les cinq minutes pendant trente minutes.
– Remplir quatre pots avec de l’eau tiède. Laisser un pot à l’air libre,
entourer un pot avec un morceau de cuir, entourer un pot avec du duvet
(placé dans un sac) et un autre pot avec de la fourrure. Mesurer la
température de l’eau toutes les cinq minutes pendant trente minutes.
– Remplir quatre pots avec de l’eau chaude. Laisser un pot à l’air libre,
entourer un pot avec un morceau de cuir, entourer un pot avec du duvet
(placé dans un sac) et un autre pot avec de la fourrure. Mesurer la
température de l’eau toutes les cinq minutes pendant trente minutes.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se brûlent pas avec les sources de chaleur
ou avec l’eau chaude.
Concepts scientifiques
– Le duvet et la fourrure ne réchauffent pas, mais permettent à l’animal de
conserver la chaleur de son corps. Le duvet et la fourrure emprisonnent
une grande quantité d’air, qui est un très bon isolant thermique. Chez
des animaux tels que la baleine et le phoque, une épaisse couche de
graisse, en plus d’être une réserve d’énergie, agit aussi comme isolant.
La fourrure d’un animal le protège aussi contre les insectes et les
égratignures.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants quel matériau (cuir, duvet, fourrure) permet à
l’eau de rester chaude le plus longtemps.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants de donner des exemples d’objets qui doivent être
de bons conducteurs de la chaleur (exemple : une casserole, une poêle à
frire) et des exemples d’objets qui doivent être de bons isolants
(exemple : la poignée d’une poêle, un manteau).
Module 11 Les animaux

7. Un dinosaure imaginaire

L’essentiel du problème
– Es-tu capable d’imaginer un dinosaure qui pourrait bien se défendre ou qui serait bien protégé
contre d’autres dinosaures dangereux ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Du papier, des crayons de couleur, de la pâte à modeler.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une affiche ou un livre qui présente plusieurs espèces de dinosaures.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’un animal ne peut se défendre
qu’en se battant contre ses prédateurs.
B – Le problème
Es-tu capable d’imaginer un dinosaure qui pourrait bien se défendre ou qui
serait bien protégé contre d’autres dinosaures dangereux ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Imaginer un petit dinosaure qui peut facilement se cacher.
– Imaginer un dinosaure dont la couleur et les motifs de sa peau lui
permettent de se dissimuler dans son environnement.
– Imaginer un dinosaure qui court très vite et peut facilement se sauver.
– Imaginer un dinosaure qui peut s’envoler.
– Imaginer un dinosaure muni de cornes longues et pointues.
– Imaginer un dinosaure dont les pattes sont munies de longues griffes
coupantes.
– Imaginer un dinosaure recouvert de grands pics (comme un porc-épic).
– Imaginer un dinosaure recouvert d’une épaisse carapace.
– Imaginer un dinosaure dont la queue, assez longue, se termine par une
lourde masse.
– Imaginer un dinosaure très fort, muni de grandes dents, qui peut
facilement gagner un combat contre d’autres dinosaures.
– Imaginer un dinosaure inoffensif mais tellement gros qu’aucun autre
dinosaure ne peut l’attaquer.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
de la pâte à modeler.
Concepts scientifiques
– Il existait une grande variété d’espèces de dinosaures. Certaines de ces
espèces présentaient des caractéristiques semblables à l’une ou à
plusieurs des solutions ci-dessus.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Demander aux enfants de décrire son dinosaure imaginaire et de le
présenter aux autres enfants.
– Présenter aux enfants des dessins de plusieurs espèces de dinosaures et
leur expliquer comment ces espèces pouvaient se défendre contre des
prédateurs.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Si possible, amener les enfants visiter un musée où se trouvent des
fossiles ou des modèles de dinosaures.
Module 11 Les animaux

8. Les yeux des chats

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir pourquoi la pupille des yeux d’un chat n’a pas toujours la même
forme ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des objets de diverses tailles, une lampe de poche, un miroir, des morceaux de tissus de diverses
couleurs, des objets de diverses couleurs ou des cartons de diverses couleurs.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un chat.
– Quelques lampes sur socle.
– Un modèle anatomique démontable de l’œil (disponible chez certains fournisseurs de matériel
scientifique ; matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le diamètre de la pupille de l’œil
varie en fonction de la distance des objets regardés.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir pourquoi la pupille des yeux d’un chat n’a pas
toujours la même forme ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Vérifier si la température fait varier le diamètre de la pupille des yeux du
chat (exemple : en hiver, se placer près d’une fenêtre, puis ouvrir la
fenêtre).
– Vérifier si la grosseur des objets regardés fait varier le diamètre de la
pupille des yeux du chat.
– Vérifier si la distance entre l’œil et les objets regardés fait varier le
diamètre de la pupille des yeux du chat.
– Vérifier si l’intensité lumineuse des objets regardés fait varier le
diamètre de la pupille des yeux du chat.
– Vérifier si la variation de l’intensité lumineuse, dans la pièce (en
éteignant et allumant les lampes), fait varier le diamètre de la pupille
des yeux du chat.
– Vérifier si le fait d’éclairer les yeux avec une lampe de poche, puis
d’éteindre la lampe de poche, fait varier le diamètre de la pupille des
yeux du chat.
Sécurité
– Il est souhaitable que le chat soit petit et docile. Il est préférable que ce
soit un adulte qui prenne le chat si nécessaire.
Concepts scientifiques
– L’iris de l’œil renferme deux groupes de muscles opposés capables de
modifier la taille du trou de la pupille qui laisse entrer la lumière.
Lorsqu’il fait sombre, les pupilles se dilatent, ce qui laisse entrer
beaucoup de lumière, tandis que lorsqu’il fait clair ou que l’objet
regardé est très lumineux, les pupilles se contractent et laissent entrer
moins de lumière. Ces changements se produisent sans contrôle
conscient et sont des réflexes. Lorsque les pupilles des yeux d’un chat
sont très refermées, elles ont la forme d’une petite barre verticale. Les
pupilles des yeux des êtres humains ont toujours une forme ronde, d’un
diamètre plus ou moins grand.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants le diaphragme d’un vieil appareil photo et leur
expliquer la ressemblance avec la pupille de l’œil.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi les yeux des chats sont très brillants, la
nuit, lorsqu’ils sont éclairés par les phares d’une voiture. (Le fond des
yeux des chats est muni d’une membrane qui réfléchit très bien la
lumière, ce qui leur permet de bien voir même quand il fait assez
sombre.)
Module 12

Le corps humain

Les expériences

1. Regrouper des objets et des substances selon diverses sensations


2. Reconnaître des objets sans les voir
3. Les battements du coeur
4. Reconnaître des aliments sans les voir
5. Le temps de réaction
6. Reconnaître des poudres blanches
7. Voir avec un oeil et avec deux yeux
8. La pupille de l’oeil
9. La représentation d’un objet
10. Éviter les caries
11. Distinguer de l’eau douce et de l’eau sucrée
12. Désinfecter une petite plaie
Module 12 Le corps humain

1. Regrouper des objets et des substances selon diverses


sensations

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de regrouper des objets et des substances selon diverses sensations (sensations
visuelles, auditives, gustatives, olfactives, tactiles) ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des objets courants de la classe ou de la maison qui présentent des particularités visuelles
(exemples : forme, couleur, taille), auditives (sons qu’ils produisent lorsqu’ils sont frappés),
olfactives ou tactiles (texture, dureté) ainsi que des aliments et substances qui peuvent être goûtés.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Des bâtonnets ou des cuillères en plastique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants sont portés à n’utiliser que le sens de la vue
pour décrire les objets qui les entourent.
– Animer une discussion au sujet du rôle de chacun de nos cinq sens.
– Demander aux enfants des exemples de caractéristiques ou propriétés
d’objets et de substances.
B – Le problème
Es-tu capable de regrouper des objets et des substances selon diverses
sensations (sensations visuelles, auditives, gustatives, olfactives,
tactiles) ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les objets et substances selon leur taille.
– Classer les objets et substances selon leur couleur.
– Classer les objets et substances selon leur odeur (exemples : agréable ou
désagréable).
– Classer les objets et substances selon leur texture (exemples : plus ou
moins lisse, plus ou moins douce).
– Classer les objets et substances selon le bruit qu’ils font lorsqu’ils sont
brassés ou frappés.
– Si les objets et les substances peuvent être goûtés sans danger, les classer
selon leur goût (salé, sucré, acide, amer).
Sécurité
– Prévoir des bâtonnets (ou des cuillères en plastique) individuels pour les
substances que les enfants peuvent goûter.
Concepts scientifiques
– Grâce au système nerveux, nos cinq sens (vue, ouïe, goût, toucher,
odorat) transmettent à notre cerveau une foule d’informations au sujet
du monde qui nous entoure. Certains biologistes considèrent que le sens
de l’équilibre, qui dépend en partie du déplacement d’un liquide dans
l’oreille interne, peut être considéré comme un sixième sens.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter les cinq sens aux enfants.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de trouver des exemples de situations de la vie
courante qui ne permettent pas de se servir d’un de nos sens (exemples :
obscurité, rhume).
Module 12 Le corps humain

2. Reconnaître des objets sans les voir

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de reconnaître des objets sans les voir ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des objets courants de la classe ou de la maison qui présentent des particularités visuelles
(exemples : forme, taille), auditives (sons qu’ils produisent lorsqu’ils sont frappés), olfactives ou
tactiles (texture, dureté) ainsi que des aliments et substances qui peuvent être goûtés.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un sac de bâtonnets ou de cuillères en plastique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il faut absolument voir un objet
pour pouvoir l’identifier correctement.
– Animer une discussion au sujet du rôle de chacun de nos cinq sens.
B – Le problème
Es-tu capable de reconnaître des objets sans les voir ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, les enfants peuvent se placer en
équipe de deux. Un des enfants a les yeux bandés et l’autre lui tend les
objets et le guide dans son travail.
– Identifier les objets et substances selon leur taille.
– Identifier les objets et substances selon leur poids.
– Identifier les objets et substances selon leur texture.
– Identifier les objets et substances selon leur odeur.
– Identifier les objets et substances selon le bruit qu’ils font lorsqu’ils sont
brassés ou frappés.
– Si les objets et les substances peuvent être goûtés sans danger, les
identifier selon leur goût.
Sécurité
– Prévoir des bâtonnets (ou des cuillères en plastique) individuels pour les
substances que les enfants peuvent goûter.
Concepts scientifiques
– Grâce au système nerveux, nos cinq sens (vue, ouïe, goût, toucher,
odorat) transmettent à notre cerveau une foule de renseignements au
sujet du monde qui nous entoure. Le toucher est l’un des premiers sens
dont l’enfant se sert pour explorer le monde. Le sens du toucher
fonctionne grâce à des récepteurs, situés dans la peau, sensibles à la
pression et à la température.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter les cinq sens aux enfants.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– On peut organiser une compétition entre quelques enfants qui doivent,
en ayant les yeux bandés, identifier correctement le plus d’objets et de
substances possible en un temps donné.
– Proposer aux enfants de trouver des exemples de situations de la vie
courante qui ne permettent pas de se servir du sens de la vue (exemples
: obscurité, panne d’électricité).
Module 12 Le corps humain

3. Les battements du cœur

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si notre cœur bat toujours à la même vitesse ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un chronomètre ou une montre qui mesure les secondes.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un stéthoscope (disponible chez certains fournisseurs de matériel scientifique ; matériel
facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la fréquence cardiaque est
toujours sensiblement la même.
– Demander aux enfants ce qu’ils ressentent immédiatement après un
exercice intense.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si notre cœur bat toujours à la même vitesse ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, la fréquence cardiaque peut être
mesurée en prenant le pouls au poignet ou sur le côté du cou.
– Comparer la fréquence cardiaque de quelques enfants qui ont le même
niveau d’activité (exemple : qui sont tous assis et bougent peu).
– Comparer la fréquence cardiaque d’un même enfant dans deux situations
où ses niveaux d’activité sont différents (exemples : assis, debout).
– Comparer la fréquence cardiaque d’un même enfant dans trois situations
où ses niveaux d’activité sont différents (exemples : assis, debout, juste
après quelques minutes de marche).
– Comparer la fréquence cardiaque d’un même enfant dans plusieurs
situations où ses niveaux d’activité sont différents (exemples : allongé
sur le sol, assis, debout, juste après une marche lente, juste après une
marche rapide, juste après une course).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne fassent pas d’exercices trop intenses.
Concepts scientifiques
– Chez un adulte, la fréquence cardiaque au repos est d’environ 60
battements par minute et peut devenir plus de 3 fois plus rapide lors
d’un exercice intense. Elle varie toutefois selon l’âge et la forme
physique. La fréquence cardiaque au repos est en général plus rapide
chez les enfants. Les athlètes s’entraînent en essayant de maintenir une
fréquence cardiaque située entre 60 % et 80 % de leur fréquence
cardiaque maximale.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de présenter les fréquences cardiaques qu’ils ont
mesurées.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Inviter un entraîneur à venir expliquer l’importance de la fréquence
cardiaque dans la pratique d’un sport.
Module 12 Le corps humain

4. Reconnaître des aliments sans les voir

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de reconnaître des aliments sans les voir ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Plusieurs fruits et légumes, diverses sortes de jus, de l’eau, du lait, diverses sortes de fromages,
un foulard, de petits contenants, du papier essuie-tout.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Des compte-gouttes.
– Des cuillères en plastique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la langue est la seule responsable
de la perception du goût des aliments.
– Animer une discussion au sujet des cinq sens.
– Animer une discussion au sujet des aliments que les enfants aiment et
aiment moins.
B – Le problème
Es-tu capable de reconnaître des aliments sans les voir ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Sans l’odorat (en se pinçant le nez), tenter de distinguer les aliments.
– Sans l’odorat et sans la vue, tenter de distinguer les aliments.
– Se faire bander les yeux et se pincer le nez. Tenter de découvrir la
texture et la forme des aliments avec ses doigts (bien lavés) et sa
langue.
Sécurité
– S’assurer qu’aucun enfant n’est allergique aux aliments qu’il devra
goûter.
Concepts scientifiques
– La langue possède quatre sortes de papilles gustatives et chacune perçoit
une saveur bien précise. Le sucré est perçu par le bout de la langue, le
salé par le bout et les côtés de la langue, l’acide par l’arrière de la
langue et l’amer est perçu surtout par les côtés de la langue. Par ailleurs,
on a récemment découvert que d’autres récepteurs dispersés sur la
langue perçoivent les acides aminés (incluant le glutamate
monosodique qui rehausse la saveur des aliments) et le goût de la
menthe. Les nuances proviennent de l’odeur des aliments. Les sept
odeurs de base sont les odeurs camphrée, musquée, florale, mentholée,
éthérée, âcre et putride. La flaveur d’un aliment est la perception
simultanée de son goût et de son odeur. La vue aussi joue un rôle dans
la perception des flaveurs.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter le sens du goût et le sens de l’odorat aux enfants.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Expliquer aux enfants les différences entre la saveur, l’odeur et la
flaveur d’un aliment. (La saveur d’un aliment est perçue par la langue
seulement. L’odeur est perçue par le nez seulement. La flaveur, appelée
le goût dans le langage courant, est perçue à la fois par la langue et le
nez, ce qui explique que les aliments sont plus difficiles à distinguer
quand le nez est bouché.)
Module 12 Le corps humain

5. Le temps de réaction

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si le temps de réaction est le même pour tous ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un mètre en bois, un morceau de tissu pour bander les yeux, quelques billes de verre du même
diamètre.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques chronomètres (matériel facultatif).
– Une planche anatomique des muscles du corps humain.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le temps de réaction est le même
pour tous.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si le temps de réaction est le même pour tous ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Les enfants travaillent deux par deux. Un des enfants se place debout sur
une chaise et tient un mètre entre son pouce et son index en dirigeant
l’extrémité zéro du mètre vers le plancher. L’autre enfant se place
debout sur le plancher, en faisant face à la chaise et place sa main
ouverte autour du 0 cm du mètre, mais sans toucher au mètre. Sans
avertir, l’enfant qui est sur la chaise laisse tomber le mètre. L’autre
enfant essaie de refermer sa main, pour l’arrêter, le plus rapidement
possible. Les enfants mesurent ensuite la distance entre le 0 cm et
l’endroit par où il a attrapé le mètre. Plus la distance est longue, plus le
temps de réaction a été long. Les enfants peuvent ensuite inverser les
rôles.
– Quelques enfants se placent debout sur une chaise en tenant une bille
dans une main tendue devant eux. (Pour que toutes les billes soient
exactement à la même hauteur, on peut demander aux enfants de tenir
leur main à la même hauteur qu’une corde bien tendue,
horizontalement, devant eux.) Tous les enfants laissent tomber leur bille
au moment où un autre enfant dit « go ». Les enfants dont les billes
arrivent au sol les premières sont ceux dont le temps de réaction est le
plus rapide.
– Faire démarrer deux chronomètres en même temps (si possible en les
plaçant l’un contre l’autre et en actionnant les deux chronomètres avec
le même doigt). Un enfant prend un des chronomètres et un autre enfant
prend l’autre. Un des deux enfants dit à l’autre d’arrêter le chronomètre
au moment où il dit « stop ». L’enfant qui dit « stop » arrête son
chronomètre en même temps qu’il le dit. On constate que le
chronomètre de l’enfant qui écoute s’arrête toujours après celui de
l’enfant qui dit « stop ». C’est le temps de réaction.
Sécurité
– Rien à signaler.
Concepts scientifiques
– Le temps de réaction varie d’une personne à l’autre. En effet, le temps
que l’influx nerveux se rende des yeux ou des oreilles au cerveau, puis
qu’un autre influx nerveux se rende du cerveau à la main, bien qu’il soit
toujours très court, n’est pas exactement le même pour tous.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants pourquoi le temps de réaction varie d’une
personne à l’autre.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi, au moment du départ, certains coureurs
de sprint ont un avantage par rapport aux autres. (Leur temps de
réaction est plus rapide et ils partent quelques centièmes de secondes
avant les autres.)
Module 12 Le corps humain

6. Reconnaître des poudres blanches

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de reconnaître diverses sortes de poudres blanches ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Du sucre ordinaire, du sucre à glacer, du fructose, de l’aspartame, du sel, de la farine, de la
poudre à pâte, du bicarbonate de sodium, des cristaux pour boisson aux fruits de couleur blanche
(ou jaune très pâle), de la fécule de maïs, de la poudre de talc (ou de la poudre pour bébé), de petits
contenants pour chacun des produits, quelques verres de plastique, du vinaigre, un compte-gouttes.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Des bâtonnets ou des cuillères en plastique.
– Quelques loupes (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que toutes les substances qui ont la
même apparence sont identiques.
B – Le problème
Es-tu capable de reconnaître diverses sortes de poudres blanches ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Essayer de distinguer les substances les unes des autres et de les
identifier en se servant uniquement de ses yeux.
– … en se servant de ses yeux et d’une loupe.
– … en se basant sur leur odeur.
– … en se basant sur leur texture.
– … en se basant sur leur goût (poudre sèche).
– … en se basant sur le goût d’un mélange d’une petite quantité de
substance et d’eau.
– … en mélangeant une petite quantité de chaque substance avec du
vinaigre et en observant ce qui se passe. (Ne pas goûter.)
– … en se basant sur deux ou plusieurs des méthodes ci-dessus.
Sécurité
– Aviser les enfants de ne goûter que de très petites quantités des
substances, de recracher immédiatement et de se rincer la bouche si
elles ont mauvais goût.
– Aviser les enfants que, dans une situation réelle (travail d’un détective),
le sens du goût ne devrait être utilisé qu’en dernier recours, avec une
quantité infime (2 ou 3grains) de la substance.
Concepts scientifiques
– Le sens de la vue n’est pas toujours suffisant pour identifier une
substance, car l’apparence des substances à identifier peut être
identique ou très semblable. L’utilisation des cinq sens et des
techniques telles qu’une réaction chimique, comme une réaction avec le
vinaigre, nous permettent d’obtenir plus d’information au sujet de la
substance et de l’identifier plus facilement.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter les cinq sens aux enfants.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– On peut organiser une compétition entre quelques enfants qui doivent,
en ayant les yeux bandés, identifier correctement le plus de poudres
différentes que possible en un temps donné.
Module 12 Le corps humain

7. Voir avec un œil et avec deux yeux

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si l’on voit aussi bien avec un œil qu’avec deux yeux ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un morceau de tissu pouvant servir de bandeau, quelques pièces de monnaie, une tasse.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un stéréoscope ou autre appareil pour voir des photos en relief (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la vision avec un œil est
identique à la vision avec deux yeux.
– Essayer d’estimer la distance de divers objets situés dans la classe ou à
l’extérieur en les regardant avec les deux yeux.
– Animer une discussion au sujet du rôle de chacun de nos cinq sens.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si l’on voit aussi bien avec un œil qu’avec deux
yeux ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Se fermer ou se bander un des deux yeux et se promener dans un local.
Observer les difficultés que cela pose.
– Essayer d’estimer la distance de divers objets situés dans la classe ou à
l’extérieur en les regardant avec un seul œil.
– Placer son index à environ 30 centimètres de ses yeux puis, fermer un
œil et l’autre œil de façon alternative. Remarquer les différences entre
la perception de l’œil gauche et de l’œil droit. (Le doigt semble se
déplacer par rapport au fond de la salle.)
– Déposer une tasse au sol et se placer à environ 3mètres de celle-ci. Se
boucher un œil, prendre une pièce de monnaie dans une main, tendre
son bras devant soi, se rapprocher de la tasse et essayer de laisser
tomber la pièce de monnaie dans la tasse. Recommencer avec d’autres
pièces de monnaie jusqu’à ce qu’une pièce tombe dans la tasse. Une
fois l’exercice terminé, regarder à quelle distance de la tasse se trouvent
les pièces de monnaie.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas en marchant avec un œil
fermé ou bandé.
Concepts scientifiques
– Le fait d’avoir deux yeux permet de bien percevoir la profondeur du
champ de vision. Nos yeux étant distants l’un de l’autre, chaque œil
voit les choses d’un angle différent. Les images que chaque œil
transmet au cerveau sont donc différentes. Notre cerveau nous donne
une figure tridimensionnelle en jumelant les images des deux yeux.
C’est ce qu’on appelle la vision stéréoscopique. D’autres facteurs
interviennent dans la perception des distances et de la profondeur du
champ de vision la luminosité, la position et la comparaison avec des
objets familiers.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– On peut organiser une compétition entre quelques enfants qui doivent,
en ayant un œil bandé, réussir le mieux certaines tâches qui demandent
la perception des distances.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants si, avec un seul œil, on a une certaine perception
de la profondeur et des distances. (Oui, un peu, parce que le côté
gauche de l’œil perçoit l’environnement avec un angle légèrement
différent de celui qui est perçu par le côté droit.)
Module 12 Le corps humain

8. La pupille de l’œil

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir pourquoi la pupille de l’œil n’a pas toujours la même grandeur ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des objets de diverses tailles, une lampe de poche, un bandeau opaque, une paire de verres
fumés, un miroir, des morceaux de tissus de diverses couleurs, des objets de diverses couleurs ou
des cartons de diverses couleurs.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques lampes sur socle.
– Un modèle anatomique démontable de l’œil (disponible chez certains fournisseurs de matériel
scientifique ; matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le diamètre de la pupille de l’œil
varie en fonction de la distance des objets regardés.
– Animer une discussion au sujet du rôle et de l’importance des yeux.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir pourquoi la pupille de l’œil n’a pas toujours la
même grandeur ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Vérifier si la température fait varier le diamètre de la pupille (exemple :
en hiver, se placer près d’une fenêtre, puis ouvrir la fenêtre).
– Vérifier si la grosseur des objets regardés fait varier le diamètre de la
pupille.
– Vérifier si la distance entre l’œil et les objets regardés fait varier le
diamètre de la pupille.
– Vérifier si la couleur des objets regardés fait varier le diamètre de la
pupille.
– Vérifier si l’intensité lumineuse des objets regardés fait varier le
diamètre de la pupille.
– Vérifier si la variation de l’intensité lumineuse, dans la pièce (en
éteignant et allumant les lampes), fait varier le diamètre de la pupille.
– Vérifier si le fait d’éclairer l’œil avec une lampe de poche, puis
d’éteindre la lampe de poche, fait varier le diamètre de la pupille.
– Vérifier si le fait de porter puis d’enlever des verres fumés fait varier le
diamètre de la pupille.
Sécurité
– Bien aviser les enfants que les yeux sont fragiles et qu’aucun objet ne
doit les toucher lors de l’activité.
Concepts scientifiques
– L’iris de l’œil renferme deux groupes de muscles opposés capables de
modifier la taille du trou de la pupille qui laisse entrer la lumière.
Lorsqu’il fait sombre, nos pupilles se dilatent, ce qui laisse entrer
beaucoup de lumière, tandis que lorsqu’il fait clair ou que l’objet
regardé est très lumineux, les pupilles se dilatent et laissent entrer
moins de lumière. Ces changements se produisent sans contrôle
conscient et sont des réflexes.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants le diaphragme d’un vieil appareil photo et leur
expliquer la ressemblance avec la pupille de l’œil.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants s’il y a des animaux dont les modifications de
l’ouverture de la pupille sont très évidentes (exemple : le chat, dont
l’ouverture de la pupille varie selon la quantité de lumière, d’une simple
fente à un grand cercle).
Module 12 Le corps humain

9. La représentation d’un objet

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si le dessin d’un objet donne toujours une bonne représentation de la
grandeur et de la forme de cet objet ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des feuilles de papier sur lesquelles sont dessinées des illusions d’optique, une règle, du papier,
des crayons, de la gouache.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un livre ou un site Web qui présente plusieurs types d’illusions d’optique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le sens de la vue nous permet
toujours de percevoir notre environnement tel qu’il est.
– Animer une discussion au sujet des cinq sens et particulièrement du sens
de la vue.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si le dessin d’un objet donne toujours une
bonne représentation de la grandeur et de la forme de cet objet ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Observer des illusions d’optique portant sur la forme des objets
(exemples : illusion de la vieille dame ou de la jeune fille ; illusion des
deux visages vus de profil et de la coupe de champagne ; illusion des
lignes parallèles tracées sur des lignes radiales).
– Observer des illusions d’optique portant sur la taille des objets
(exemples : illusion des deux segments de droite terminés par des
flèches en sens différent ; illusion des deux bananes dessinées côte à
côte ; illusion du chapeau haut de forme formé de lignes courbes ;
illusion d’un cercle entouré de petits cercles et d’un cercle identique
entouré de grands cercles ; illusion de la Lune qui paraît très grosse
quand on la voit près de l’horizon).
– Observer des illusions d’optique portant sur la couleur des objets
(exemple : illusion d’un cercle orangé entouré de cercles rouges, et d’un
cercle du même orangé entouré de cercles jaunes).
Sécurité
– Rien à signaler.
Concepts scientifiques
– La vue dépend autant de l’analyse des images par le cerveau que par les
yeux. Notre cerveau se laisse facilement tromper, dans l’interprétation
d’une image visuelle, par l’environnement immédiat des objets
regardés, ce qui cause des illusions d’optique. Certains spécialistes
distinguent divers types d’illusions d’optique, dont les illusions
primaires (exemple : segments de droites qui semblent de longueurs
différentes selon l’orientation de flèches situées aux extrémités), les
illusions secondaires (exemple : droites parallèles qui semblent
bombées si des rayons sont dessinés à l’intérieur), les illusions spatiales
(représentations de la profondeur et de la perspective), les illusions de
couleur (figures qui semblent de teintes différentes selon les couleurs
qui les entourent) et de mouvement (dessins immobiles qui semblent
bouger) et les illusions psychologiques (dessins qui peuvent être
interprétés de diverses façons).
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter et expliquer aux enfants divers types d’illusions d’optique.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi le cinéma est aussi une illusion
d’optique. (Un film ne comporte que des images fixes mais elles sont
perçues comme une image mobile lorsque ces images fixes se
succèdent rapidement.)
Module 12 Le corps humain

10. Éviter les caries

L’essentiel du problème
– Sais-tu comment empêcher la formation de caries dentaires ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Du fromage, de l’eau potable (fluorée ou non), un rince-bouche qui contient un peu de fluorure,
des brosses à dents jetables, un dentifrice sans fluorure, un dentifrice qui contient du fluorure, de la
soie dentaire.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une affiche ou un modèle qui présente la carie dentaire.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il suffit de se brosser rapidement
les dents avec de l’eau pour prévenir la formation de caries dentaires.
– Expliquer aux enfants en quoi consiste la carie dentaire.
B – Le problème
Sais-tu comment empêcher la formation de caries dentaires ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Réduire la consommation d’aliments sucrés et acides (solution peu
efficace).
– Manger un aliment alcalin, tel que du fromage, immédiatement après
avoir mangé un aliment sucré ou acide (solution peu efficace).
– Se rincer la bouche après la consommation d’aliments sucrés et acides
(solution peu efficace).
– Consommer de l’eau potable à laquelle a été ajouté un peu de fluor
(solution plus ou moins efficace).
– Se rincer régulièrement la bouche avec un rince-bouche qui contient un
peu de fluorure (solution plus ou moins efficace).
– Se brosser les dents tous les jours avec de l’eau (solution plus ou moins
efficace).
– Se brosser les dents tous les jours avec un dentifrice quelconque
(solution assez efficace).
– Se brosser les dents tous les jours avec un dentifrice qui contient du
fluorure (solution efficace).
– Se brosser les dents tous les jours avec un dentifrice qui contient du
fluorure et passer de la soie dentaire entre ses dents (solution efficace).
– Se brosser les dents après chaque repas avec un dentifrice qui contient
du fluorure et passer de la soie dentaire entre ses dents (solution très
efficace).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants n’avalent pas le rince-bouche ou le dentifrice.
Concepts scientifiques
– La carie est une maladie de la dent qui débute par la transformation en
acides, sous l’action d’enzymes contenues dans la bouche, des divers
sucres de l’alimentation. Ces acides attaquent l’émail de la dent, ce qui
permet à des bactéries de se développer. Ce développement des
bactéries ramollit l’ivoire de la dent et un trou finit par se former. Pour
prévenir la carie, il faut se nettoyer régulièrement les dents pour enlever
les acides, la plaque, et éliminer les bactéries.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les meilleures façons de réduire la formation de
caries dentaires.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi, autrefois, avant l’invention du brossage
de dents, bien des gens avaient relativement peu de caries dentaires. (Le
sucre était un produit de luxe et l’alimentation contenait beaucoup
moins de sucre que maintenant.)
Module 12 Le corps humain

11. Distinguer de l’eau douce et de l’eau sucrée

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de distinguer de l’eau douce et de l’eau sucrée sans y goûter ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques récipients, du sucre, de l’eau, quelques pailles, un compte-gouttes.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la seule façon de distinguer de
l’eau douce et de l’eau sucrée est de goûter aux liquides.
B – Le problème
Es-tu capable de distinguer de l’eau douce et de l’eau sucrée sans y goûter
?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Après avoir préparé une solution très sucrée, les solutions ou
approches suivantes sont possibles .
– Tremper les doigts d’une main dans de l’eau et les doigts de l’autre main
dans une solution sucrée. Observer les doigts.
– Verser quelques gouttes d’eau et, à quelques centimètres, quelques
gouttes de solution sucrée sur une table. Laisser évaporer. Observer
l’endroit où étaient les gouttes d’eau et de solution.
– Placer de l’eau douce et de l’eau sucrée au congélateur. Observer.
– Aspirer de l’eau à l’aide d’un compte-gouttes. Tenir une paille
verticalement au-dessus d’une assiette. Verser assez rapidement (mais
pas brusquement) le contenu du compte-gouttes dans la paille.
Observer. Faire la même chose avec la solution sucrée. (Si l’on désire
recommencer, bien rincer la paille après l’avoir utilisée avec de l’eau
sucrée.)
– Entre mai et octobre, aller à l’extérieur et trouver une fourmilière. Placer
quelques gouttes d’eau près de l’entrée de la fourmilière et, de l’autre
côté, quelques gouttes de solution sucrée. Observer le comportement
des fourmis.
Sécurité
– Ne pas laisser les enfants se servir de la plaque chauffante (ou de
l’élément chauffant) et de la casserole.
Concepts scientifiques
Il existe plusieurs méthodes pour détecter du sucre en solution dans l’eau.
Parmi les plus simples :
– L’eau sucrée est légèrement adhésive et rend les doigts ou la surface
d’une table collants.
– L’eau sucrée ne gèle pas à la même température que l’eau douce.
– En faisant évaporer l’eau, le sucre de la solution sucrée se dépose sur la
surface où quelques gouttes ont été versées.
– La solution sucrée est plus visqueuse que l’eau douce et coule plus
lentement que l’eau douce dans une paille.
– Les fourmis, abeilles et autres insectes sont attirés par de l’eau sucrée,
car ils la boivent pour se nourrir.
– En faisant évaporer l’eau, le sucre de la solution se dépose au fond de la
casserole dans laquelle on a fait chauffer la solution sucrée.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants quels sont les breuvages sucrés qu’ils connaissent
(exemples : jus de fruits, boissons gazeuses, lait au chocolat, etc.).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de nourrir les colibris (oiseaux-mouches) à l’aide
d’un distributeur d’eau sucrée.
Module 12 Le corps humain

12. Désinfecter une petite plaie

L’essentiel du problème
– Sais-tu comment désinfecter une petite plaie ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Diverses sortes de savon, de l’eau de Javel, du sel, du bicarbonate de sodium, de l’alcool à
friction, du peroxyde d’hydrogène.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un tube d’onguent antibiotique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il suffit de recouvrir une petite
plaie d’un pansement pour qu’elle soit désinfectée.
– Demander aux enfants s’ils connaissent les conséquences possibles de
l’infection d’une plaie.
B – Le problème
Sais-tu comment désinfecter une petite plaie ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, un adulte peut simuler une
petite plaie en traçant, à l’aide d’un marqueur, une petite bande rouge
d’environ 1 cm de longueur sur un des bras de chaque enfant. Cette petite
bande rouge est la « plaie » que l’enfant doit désinfecter.
– Désinfecter la petite plaie avec de la salive (solution plus ou moins
efficace).
– Désinfecter la petite plaie avec de l’eau et du savon (solution plus ou
moins efficace).
– Désinfecter la petite plaie avec de l’eau à laquelle a été ajoutée un peu
d’eau de Javel (solution plus ou moins efficace, selon la concentration
d’eau de Javel, et qui peut aussi brûler la peau).
– Désinfecter la petite plaie avec de l’eau salée (solution plus ou moins
efficace, selon la concentration de sel, et qui peut aussi brûler la peau).
– Désinfecter la petite plaie avec une solution de bicarbonate de sodium
(solution plus ou moins efficace, selon la concentration de bicarbonate
de sodium).
– Désinfecter la petite plaie en la lavant avec de l’eau et du savon et en
l’humectant avec de l’alcool à friction (solution efficace, mais qui peut
brûler la peau).
– Désinfecter la petite plaie en la lavant avec de l’eau et du savon et en
l’humectant avec du peroxyde d’hydrogène 3 % (solution efficace).
– Désinfecter la petite plaie en la lavant avec de l’eau et du savon et en la
recouvrant d’un onguent antibiotique (solution efficace).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne passent pas leur langue sur une plaie.
– Veiller à ce que les enfants n’avalent aucun des produits.
Concepts scientifiques
– L’infection d’une plaie est causée par la multiplication de bactéries dans
la plaie. Pour prévenir l’infection, il importe de bien laver la plaie et
d’ajouter une substance telle que le peroxyde d’hydrogène ou un
onguent antibiotique qui tue les bactéries. Par la suite, on peut recouvrir
la plaie d’un pansement pour éviter qu’elle ne se salisse. Dans une
situation de survie en forêt, il est utile de savoir que la salive possède
des propriétés antibiotiques.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants les meilleures façons de désinfecter une petite
plaie.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants pourquoi, autrefois, toutes les blessures, même
mineures, pouvaient être dangereuses. (À cause du manque d’hygiène,
il arrivait souvent que les blessures s’infectent et, dans certains cas,
finissent par causer la mort de la personne blessée.)
Module 13

L’environnement

Les expériences

1. Les différentes sortes d’emballages


2. La propreté de la neige
3. Les différentes catégories de matériaux recyclables
4. Clarifier de l’eau sale
5. Se servir de vieux journaux
6. Des particules dans l’air
7. Chauffer de l’eau avec le Soleil
Module 13 L’environnement

1. Les différentes sortes d’emballages

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si tous les emballages sont identiques ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une grande variété de matériaux d’emballage apportés par les enfants (exemples : papier et
plastique des sacs d’épicerie, carton des boîtes de céréales, métal des boîtes de conserve, papier
des sacs de biscuits, pellicule plastique de certains aliments, plastique des objets de quincaillerie,
mousse de polystyrène de certaines boîtes d’appareils électriques).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques matériaux plus difficiles à trouver (exemple : morceaux de maïs soufflé qui remplacent
les morceaux de mousse de polystyrène dans certains emballages).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il existe relativement peu de
matériaux d’emballage.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si tous les emballages sont identiques ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les matériaux d’emballage selon leur couleur.
– … selon leur forme.
– … selon leur valeur (exemple : une canette d’aluminium a une plus
grande valeur qu’une feuille de papier journal).
– … selon leur flexibilité (plus ou moins faciles à plier).
– … selon qu’ils sont plus ou moins absorbants.
– … selon qu’ils sont plus ou moins imperméables.
– … selon qu’ils sont transparents, translucides ou opaques.
– … selon leur dureté (plus ou moins faciles à rayer).
– … selon leur densité (plus ou moins lourds pour un même volume).
– … selon leur nature (exemples : métal, plastique, carton, papier).
– … selon le fait qu’il est plus ou moins intéressant de les conserver, à la
maison ou à l’école, pour divers autres usages.
– … selon le fait qu’il est facile, plus ou moins facile, difficile ou
impossible de les recycler dans sa municipalité.
– … selon le fait qu’ils sont biodégradables ou non.
Sécurité
– S’assurer que les enfants portent des gants et un sarrau (ou une vieille
chemise).
Concepts scientifiques
– Les lois concernant l’hygiène, les méthodes de distribution des produits
et la croissance du pouvoir d’achat expliquent la pratique croissante de
l’emballage. Les principaux produits d’emballage sont les matières
plastiques, telles que les feuilles de polyéthylène (recouvrement) et la
mousse de polyuréthane (protection contre les chocs), le fer-blanc et
l’aluminium (conserves), le verre (bouteilles), le bois (caisses), le
papier et le carton.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité de structuration
– Proposer aux enfants un concours qui consiste à réutiliser un matériau
d’emballage de leur choix de la façon la plus originale possible.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux élèves comment il est possible de réduire l’énorme
quantité de matériaux d’emballage utilisés de nos jours (exemples :
achat d’aliments en vrac, utilisation de ses propres sacs à l’épicerie).
Module 13 L’environnement

2. La propreté de la neige

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si la neige qui tombe et celle que l’on trouve sur le sol sont propres ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des échantillons de neige plus ou moins blanche recueillis à divers endroits (exemples : bord de
la rue, cour de l’école, champ), quelques pots en verre ou quelques récipients en plastique
transparent, une loupe, du papier essuie-tout, du papier-filtre, quelques filtres à café.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques lampes.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que si la neige est relativement
blanche, elle est propre et pourrait être mangée.
– Demander aux enfants d’observer des cristaux de neige à la loupe.
Remarquer leur forme hexagonale.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si la neige qui tombe et celle que l’on trouve
sur le sol sont propres ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Rester à l’extérieur et regarder attentivement, à l’œil nu, une petite
quantité de chacun des échantillons de neige placée dans le creux de sa
main.
– Rester à l’extérieur et regarder attentivement, à l’aide d’une loupe, une
petite quantité de chacun des échantillons de neige placée dans le creux
de sa main.
– Placer une petite quantité de chacun des échantillons de neige dans un
récipient transparent. Laisser fondre la neige. Observer l’eau à l’œil nu
en plaçant le pot devant une lampe.
– Placer une petite quantité de chacun des échantillons de neige dans un
récipient transparent. Laisser fondre la neige. Observer l’eau à la loupe.
– Placer une petite quantité de chacun des échantillons de neige dans un
pot en verre. Laisser fondre la neige. Filtrer l’eau à l’aide d’un papier-
filtre. Observer le papier-filtre à l’œil nu et à la loupe.
– Laisser fondre une petite quantité de chacun des échantillons de neige
sur un morceau de papier essuie-tout. Observer le papier essuie-tout à
l’œil nu et à la loupe.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
les divers échantillons de neige.
Concepts scientifiques
– Le centre d’un flocon de neige est toujours une petite particule de
matière minérale ou organique autour de laquelle l’eau se cristallise. Par
ailleurs, la neige qui est sur le sol depuis quelque temps peut contenir
aussi une foule d’autres impuretés. On ne doit donc pas se fier à
l’apparence de la neige. Toutefois, dans une situation de survie en forêt,
la neige blanche et propre qui se trouve au sol peut être utilisée comme
source d’eau potable.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants comment se forment les flocons de neige.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux élèves quelle neige il serait préférable d’utiliser, comme
source d’eau, dans une situation de survie. (De la neige propre et
blanche fraîchement tombée.)
Module 13 L’environnement

3. Les différentes catégories de matériaux recyclables

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si les matériaux recyclables sont tous semblables ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une grande variété de matériaux recyclables apportés par les enfants (exemples : journaux,
revues, brochures, sacs d’épicerie en papier et en plastique, boîtes en carton de divers aliments,
boîtes de conserve en métal, contenants en plastique, contenants en verre, mousse de polystyrène).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Les règlements de sa municipalité concernant le recyclage.
– Un bac pour le recyclage.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les matériaux recyclables sont
tous assez semblables.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si les matériaux recyclables sont tous
semblables ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les matériaux recyclables selon leur couleur.
– Classer les matériaux recyclables selon leur valeur (exemple : une
canette d’aluminium a une plus grande valeur qu’une feuille de papier
journal).
– Classer les matériaux recyclables selon leur flexibilité (plus ou moins
faciles à plier).
– Classer les matériaux recyclables selon qu’ils sont transparents,
translucides ou opaques.
– Classer les matériaux recyclables selon leur dureté (plus ou moins facile
à rayer).
– Classer les matériaux recyclables selon leur densité (plus ou moins
lourds pour un même volume).
– Classer les matériaux recyclables selon leur nature (exemples : métal,
plastique, carton, papier).
– Classer les matériaux recyclables selon le fait qu’il est plus ou moins
intéressant de les conserver, à la maison ou à l’école, pour divers autres
usages.
– Classer les matériaux recyclables selon le fait qu’il est plus ou moins
facile de les recycler dans sa municipalité.
– Classer les matériaux recyclables selon le fait qu’ils sont biodégradables
ou non.
Sécurité
– Porter des gants et un sarrau (ou une vieille chemise) pour manipuler les
matériaux recyclables.
Concepts scientifiques
– Le recyclage consiste à utiliser des déchets ou des objets usagés, dans un
processus de fabrication, en vue d’obtenir des produits neufs. Les
principaux déchets domestiques qui peuvent être recyclés sont le papier,
le carton, le verre, certains plastiques et certains métaux. Le recyclage
permet de réduire la quantité d’ordures qui se retrouve dans les
dépotoirs et de réduire l’utilisation des ressources naturelles.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Demander aux enfants quels sont les matériaux qui peuvent et ne
peuvent pas être recyclés dans leur municipalité.
– Demander aux enfants de décrire comment se déroule, dans leur
municipalité, la collecte sélective des matières recyclables.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants les principales utilisations des matières recyclables
(exemples : papier, plastique, métal).
Module 13 L’environnement

4. Clarifier de l’eau sale

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver une façon de clarifier de l’eau sale ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De l’eau à laquelle de la terre a été mélangée, divers contenants en plastique, un entonnoir, une
tasse à mesurer ou un cylindre gradué, diverses boîtes en carton, un tuyau flexible transparent, des
filtres à café, du papier essuie-tout, du papier journal, de l’ouate, une passoire.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une plaque chauffante et une casserole.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que l’eau sale ne peut être clarifiée
que dans une usine d’épuration.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver une façon de clarifier de l’eau sale ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Les enfants doivent clarifier de l’eau à laquelle de la terre a été
mêlée.
– Faire couler le mélange d’eau et de terre dans une passoire.
– Faire couler le mélange d’eau et de terre dans un filtre en papier (filtre à
café ou papier essuie-tout).
– Faire couler le mélange d’eau et de terre dans un filtre en ouate.
– Faire bouillir le mélange d’eau et de terre dans une casserole et recueillir
de l’eau claire par condensation de la vapeur d’eau sur une assiette ou
une autre surface froide. (Note : Il est préférable de présenter cette
solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants utilisent, de préférence, des bouteilles et des
contenants en plastique.
– Ne pas laisser les enfants faire chauffer l’eau eux-mêmes.
– Bien avertir les enfants de ne pas boire l’eau, même si elle est devenue
claire, car elle peut encore contenir des bactéries et des substances
toxiques.
Concepts scientifiques
– Les eaux usées peuvent être des eaux de ruissellement et de drainage
(exemples : pluie, lavage des rues, terres agricoles), des eaux
domestiques et des eaux industrielles. Dans les deux derniers cas
surtout, ces eaux aboutissent, par un réseau d’égouts, dans une station
d’épuration. L’épuration se fait en deux étapes. La première étape,
l’épuration mécanique, consiste à séparer la boue des eaux usées. Cette
boue, dont la décomposition produit du biométhane, est parfois utilisée
comme source d’énergie pour l’usine d’épuration ou comme engrais par
des agriculteurs de la région. La deuxième étape, l’épuration
biologique, consiste à aérer l’eau usée pour l’oxygéner et pour faciliter
la dégradation des fines particules résiduelles par des bactéries. L’eau
épurée est ensuite retournée dans la nature (rivière, lac, mer).
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants des photographies d’une usine d’épuration des
eaux. Leur expliquer à quoi servent ces usines.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants quelles substances ne devraient jamais se
retrouver dans les égouts, car elles résistent à l’épuration et contaminent
les cours d’eau (exemples : médicaments, peinture, huile à moteur,
produits chimiques).
Module 13 L’environnement

5. Se servir de vieux journaux

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir ce qu’on peut faire avec de vieux journaux ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De vieux journaux, de la farine, de l’eau, de la colle blanche, du ruban cache, de la gouache, une
loupe, de la broche à poule.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un appareil pour rouler le papier journal en rouleaux très serrés, pour le faire brûler dans un
foyer (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les vieux journaux ne peuvent
être que jetés ou recyclés dans le bac de recyclage.
– Animer une discussion au sujet de la fabrication du papier journal.
– Demander aux enfants d’observer de petites déchirures de papier journal
à la loupe.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir ce qu’on peut faire avec de vieux journaux ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Fabriquer des marionnettes en papier mâché à partir de papier journal et
d’une colle formée d’un mélange de farine et d’eau.
– Fabriquer des avions en papier.
– Fabriquer une tour ou un pont avec des feuilles de papier journal roulées
et collées avec de la colle blanche ou du ruban cache. (Faire des
rouleaux de la grosseur de petits bâtons.)
– Faire du papier recyclé en laissant tremper un peu de papier journal dans
l’eau pendant quelques heures, en le passant au mélangeur pour faire
une pâte, en étendant cette pâte sur un morceau de moustiquaire et en
laissant sécher. (Note : Il est préférable de présenter cette solution sous
forme de démonstration.)
– Fabriquer de gros rouleaux de papier journal très serré et utiliser dans un
foyer, comme des bûches de bois. (Note : Il est préférable de présenter
cette solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants se lavent bien les mains après avoir manipulé
de vieux journaux.
– Ne pas laisser les enfants se servir du mélangeur électrique.
Concepts scientifiques
– Le papier journal est produit à partir du bois de conifères qui a été réduit
en pâte. Le papier journal peut être désencré, réduit en pâte et utilisé de
nouveau mais il peut également servir de combustible ou de matière
première pour bricoler.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Proposer aux enfants un concours qui consiste à réutiliser du papier
journal de la façon la plus originale possible.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Expliquer aux enfants comment le papier journal est recyclé.
Module 13 L’environnement

6. Des particules dans l’air

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir s’il y a des particules en suspension dans l’air ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une lampe de poche, de la vaseline, quelques cartons blancs, quelques cartons noirs, du ruban
adhésif, des papiers-filtre.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un aspirateur.
– Une lampe sur pied de forte intensité (lampe halogène de préférence), une loupe de fort
grossissement.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il n’y a habituellement pas de
particules dans l’air car on ne les voit pas.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir s’il y a des particules en suspension dans l’air ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Éteindre les lumières de la classe, puis à l’aide de la lampe de poche,
observer les particules de poussière en suspension dans l’air.
– Enduire de vaseline le centre de plusieurs feuilles de cartons. Coller
ensuite les cartons à différents endroits, à l’intérieur, et aussi à
l’extérieur. Après quelques jours, observer les cartons.
– À l’aide d’un élastique, fixer un papier-filtre sur l’extrémité du tuyau
d’un aspirateur puis le faire fonctionner. Après une ou deux minutes,
observer le papier-filtre.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants soient prudents lorsqu’ils branchent
l’aspirateur.
Concepts scientifiques
– Il y a toujours des particules en suspension dans l’air. Communément
appelées poussières, ces particules peuvent être de nature minérale
(exemples : échappement des voitures, particules de fumées
industrielles, poussière de météorites), végétale (exemples : cellules
végétales mortes, pollen, petites fibres) ou animale (exemples : cellules
animales mortes, poils). La présence de fines particules dans l’air,
surtout dans les grandes villes très polluées, est une des causes du
cancer du poumon.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Expliquer aux enfants la composition de la poussière qui se dépose dans
une maison.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants ce qu’il faut faire pour qu’il y ait le moins de
poussière possible dans une maison (exemples : balayer, passer
l’aspirateur, laver).
Module 13 L’environnement

7. Chauffer de l’eau avec le Soleil

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si on peut faire chauffer de l’eau avec le Soleil ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un thermomètre, une bouteille vide transparente, un grand bac en plastique, une grande boîte
mince de couleur foncée, un long tuyau flexible de petit diamètre, une éprouvette, une loupe, un
miroir parabolique (miroir qui grossit le visage).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un véritable capteur solaire plan (disponible chez certains fournisseurs de matériel scientifique ;
matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le rayonnement solaire n’est pas
assez intense pour faire chauffer de l’eau.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si on peut faire chauffer de l’eau avec le Soleil
?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, les enfants peuvent prendre la
température de l’eau avant et après l’avoir exposée au rayonnement
solaire. Par temps froid, les enfants peuvent placer leur dispositif à
l’intérieur près d’une fenêtre bien éclairée.
– Remplir une bouteille vide transparente avec de l’eau froide. Laisser la
bouteille au soleil pendant plusieurs heures.
– Remplir un grand bac en plastique avec de l’eau froide. Laisser le bac au
soleil pendant plusieurs heures.
– Verser un peu d’eau dans le fond d’une éprouvette ou d’une petite
bouteille transparente. À l’aide d’une loupe ou d’un miroir concave,
concentrer le rayonnement solaire sur l’eau de la bouteille pendant au
moins 30minutes.
– À l’aide d’une grande boîte mince de couleur foncée, d’un long tuyau
flexible de petit diamètre et d’une plaque de verre posée sur le dessus
de la boîte, fabriquer un capteur solaire rudimentaire pour réchauffer de
l’eau.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se brûlent pas avec le faisceau de lumière
solaire concentré par une loupe ou par un miroir.
– Avertir les enfants de ne pas regarder le Soleil avec une loupe ou avec un
miroir.
Concepts scientifiques
On peut utiliser le rayonnement solaire pour chauffer de l’eau, ou d’autres
substances, de diverses façons :
– Un capteur solaire plan est une grande boîte mince, dont l’intérieur est
souvent noir pour absorber le maximum de rayonnement, munie d’un
couvercle de verre, et qui renferme une longue canalisation parcourue
par de l’eau (fluide caloporteur). Il permet de produire de l’eau chaude
pour une maison. Il est souvent couplé à un chauffe-eau électrique pour
les jours sans soleil.
– Un concentrateur solaire est une lentille convexe, un miroir cylindrique
ou un miroir parabolique qui concentre la lumière du Soleil. Plus la
surface de la lentille ou du miroir est grande, et plus la concentration se
fait sur une petite surface, plus la température obtenue est élevée.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Montrer aux enfants des photographies de capteurs solaires plans et de
fours solaires.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Expliquer aux enfants que l’énergie solaire sera de plus en plus utilisée à
l’avenir (exemples : capteurs solaires, cellules photoélectriques).
Module 14

Les aliments

Les expériences

1. Les matières grasses


2. Faire mûrir une pomme
3. Réhydrater des fruits secs
4. Les différentes catégories d’aliments
5. Faire pousser des plantes tôt au printemps ou tard en automne
6. Sucrer du yaourt nature sans sucre de table
7. Les différentes sortes de pains
8. Les différentes sortes de fromages
9. Se faire du beurre
10. Se faire de l’huile d’olive et du jus de raisin
11. Les différentes sortes de lait et de crème
12. Garder un biscuit sec
Module 14 Les aliments

1. Les matières grasses

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si un aliment contient des matières grasses ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des morceaux de fruits, des morceaux de légumes, du pain, du fromage, du fromage sans matière
grasse, des arachides, du beurre d’arachide, des craquelins, des biscuits, des petits gâteaux, du
papier essuie-tout, du papier blanc, du papier ciré, de la broche, des pinces isolantes.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un peu de beurre, de margarine, d’huile végétale et de shortening.
– Quelques lampes sur pied.
– Quelques bougies ou brûleurs à l’alcool (sous la surveillance d’un adulte).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il faut disposer d’équipement
complexe pour déterminer si un aliment contient des matières grasses.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si un aliment contient des matières grasses ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Manipuler les aliments avec les doigts. Observer si les doigts deviennent
gras.
– Envelopper les aliments dans une feuille de papier essuie-tout, de papier
blanc ou de papier ciré, puis sortir les aliments du papier. En tenant le
papier devant une source de lumière, observer s’il comporte une tache
semblable à celle formée par une goutte d’huile végétale.
– Placer un petit échantillon des aliments dans une assiette en aluminium.
Placer l’assiette en aluminium sur une plaque chauffante à température
élevée. Observer si certains aliments semblent se carboniser facilement.
(Note : Il est préférable de présenter cette solution sous forme de
démonstration.)
– À l’aide d’un morceau de broche ou d’une pince en métal, tenir un
échantillon d’aliment dans la flamme d’une bougie ou d’un brûleur à
l’alcool. Observer si l’aliment semble brûler facilement. Refaire avec
les autres aliments. (Note : Il est préférable de présenter cette solution
sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Les chandelles et les brûleurs sont sous la responsabilité d’un adulte.
Fixer une chandelle dans une assiette en aluminium. Conserver un seau
d’eau ou un extincteur à proximité.
– S’assurer que certains enfants ne sont pas allergiques aux aliments qu’ils
aimeraient goûter.
Concepts scientifiques
– Les lipides sont des composés organiques insolubles dans l’eau. Ils
comprennent les graisses, les huiles et les cires. Les graisses et les
huiles sont des réserves d’énergie concentrée pour les animaux et les
êtres humains. Les graisses sont des lipides ordinairement solides à la
température ambiante, tandis que les huiles sont des lipides qui sont
liquides à cette température. Tous les lipides brûlent assez facilement.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter un guide alimentaire aux enfants.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants de trouver des exemples d’aliments populaires très
riches en lipides (matières grasses).
Module 14 Les aliments

2. Faire mûrir une pomme

L’essentiel du problème
– Je te donne une pomme qui n’est pas mûre. Es-tu capable de trouver une façon de la faire mûrir
plus rapidement ?
Temps
– Environ 30 minutes, puis 5 minutes par jour pendant quelques jours.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Deux ou trois pommes et avocats (et si possible d’autres fruits) qui ne sont pas mûrs, des bols,
des sacs en plastique transparents, des tomates bien mûres.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Accès à un réfrigérateur.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les fruits ne changent plus après
avoir été cueillis.
– Demander les enfants quelles sont les différences de couleur, de texture,
d’odeur et de goût entre des fruits mûrs et des fruits qui ne sont pas
mûrs.
B – Le problème
Je te donne une pomme qui n’est pas mûre. Es-tu capable de trouver une
façon de la faire mûrir plus rapidement ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Placer les fruits dans un bol et les placer au réfrigérateur.
– Placer les fruits dans un bol et les laisser sur une table, à l’intérieur.
– Placer les fruits dans un bol et les placer, à l’intérieur, dans un endroit
exposé au soleil.
– Placer les fruits dans un bol et les placer, à l’intérieur, dans un endroit
chaud. (Par exemple : près d’un radiateur ou d’une plinthe électrique,
en hiver.)
– Placer les fruits dans un sac en plastique transparent hermétiquement
fermé.
– Placer les fruits dans un sac en plastique transparent hermétiquement
fermé dans lequel se trouve également une tomate bien mûre.
Sécurité
– Pas de précautions particulières à prendre.
Concepts scientifiques
– Le mûrissement des fruits est causé par l’action de certaines enzymes
présentes dans les fruits. Les fruits continuent à mûrir après avoir été
cueillis. Ils mûrissent plus vite dans des endroits chauds et bien éclairés
que dans des endroits sombres et froids. Le fait de les placer dans un
sac de plastique transparent hermétiquement fermé et, mieux encore,
d’y ajouter une tomate, accélère le mûrissement car les fruits (et
particulièrement les tomates) libèrent des vapeurs d’alcool qui activent
les enzymes des cellules végétales.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de vérifier si leurs solutions pourraient aussi
s’appliquer à d’autres fruits.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Expliquer aux enfants pourquoi les fruits mûrissent. (Le mûrissement
ramollit le fruit et permet aux graines, quand le fruit tombe, de germer
et de prendre racine dans le sol.)
Module 14 Les aliments

3. Réhydrater des fruits secs

L’essentiel du problème
– Je te donne des fruits secs. Es-tu capable de trouver une façon de leur redonner la forme qu’ils
avaient avant de sécher ?
Temps
– Environ 30 minutes, puis 20 minutes quelques heures plus tard.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des raisins secs, des abricots secs et d’autres sortes de fruits secs, quelques récipients ou verres
en plastique, deux ou trois cuillères.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une casserole, une plaque chauffante, une étuveuse.
– Une bouilloire électrique, des pinces et des gants.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’un fruit sec ne peut pas retrouver
sa forme initiale.
– Animer une discussion au sujet des diverses sortes de fruits secs que
nous retrouvons sur le marché.
– Expliquer aux enfants les concepts de déshydratation et de réhydratation.
B – Le problème
Je te donne des fruits secs. Es-tu capable de trouver une façon de leur
redonner la forme qu’ils avaient avant de sécher ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Placer les fruits secs dans un récipient qui contient de l’eau froide.
– Placer les fruits secs dans un récipient qui contient de l’eau chaude.
– À l’aide de pinces et de gants, tenir un fruit sec au-dessus de la vapeur
d’eau qui s’échappe d’une bouilloire. (Note : Il est préférable de
présenter cette solution sous forme de démonstration.)
– À l’aide d’une casserole et d’une étuveuse placées sur une plaque
chauffante, tenir un fruit sec au-dessus de la vapeur d’eau qui s’échappe
du fond d’une casserole qui contient un peu d’eau. (Note : Il est
préférable de présenter cette solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Se contenter de faire une démonstration des solutions qui nécessitent de
la vapeur d’eau.
Concepts scientifiques
– Tous les fruits frais comportent une assez grande proportion d’eau.
Lorsqu’on fait sécher le fruit, l’eau s’évapore par les orifices de la peau
ou de la pelure. La quantité de matière diminuant peu à peu, la pelure,
peau ou membrane extérieure devient trop grande pour ce qu’il y a à
l’intérieur, d’où l’aspect plissé. Pour qu’un aliment déshydraté retrouve,
en partie, son aspect charnu d’origine, il faut remplacer l’eau qui a été
perdue. La meilleure façon de le réhydrater est de le laisser tremper
dans l’eau chaude, qui pénètre dans le fruit par osmose.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants d’observer des aliments déshydratés (exemples :
pommes, dattes, figues, poires, poisson ou viande, pâtes alimentaires,
légumineuses, fines herbes, tomates, légumes pour soupe) et de les
comparer avec leur version non déshydratée.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Expliquer aux enfants ce que mangent les astronautes dans l’espace.
(Presque tous les aliments emportés dans l’espace sont déshydratés. De
cette façon, ils se conservent facilement. Les aliments sont réhydratés
avant d’être consommés.)
Module 14 Les aliments

4. Les différentes catégories d’aliments

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si tous les aliments sont équivalents ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des échantillons d’une grande variété d’aliments (exemples : fruits, légumes, céréales, noix,
fromage, yaourt, viandes froides, biscuits sucrés, gâteaux, croustilles, craquelins).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une affiche qui présente les groupes alimentaires (à présenter lors des activités d’intégration
seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il suffit de manger une quantité
suffisante de nourriture pour bien s’alimenter.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si tous les aliments sont équivalents ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les échantillons d’aliments selon leur couleur.
– Classer les échantillons d’aliments selon leur odeur.
– Classer les échantillons d’aliments selon leur goût (plus ou moins salé,
plus ou moins amer, plus ou moins sucré, plus ou moins acide).
– Classer les aliments selon qu’ils sont plus ou moins gras.
– Classer les échantillons d’aliments selon leur dureté (plus ou moins
grande).
– Classer les échantillons d’aliments selon leur texture (plus ou moins
lisse).
– Classer les échantillons d’aliments selon leur densité (des morceaux de
même volume sont plus ou moins lourds).
– Classer les échantillons d’aliments selon les ingrédients qu’ils
contiennent.
– Classer les aliments selon qu’ils sont plus ou moins bons pour la santé.
– Classer les échantillons d’aliments par catégories (exemples : fruits,
légumes, produits laitiers, viandes).
Sécurité
– S’assurer que certains enfants ne sont pas allergiques aux aliments qu’ils
aimeraient goûter.
Concepts scientifiques
– Les aliments ne sont pas tous équivalents, et une alimentation équilibrée
doit comporter environ 30 % de protéines, 30 % de lipides, de
préférence non saturés, et 40 % de glucides, de préférence des glucides
complexes. Elle doit également comporter de l’eau et de petites
quantités de vitamines et de minéraux. L’alimentation occidentale
moderne comporte souvent trop de lipides saturés (exemples : graisses
animales, graisses végétales hydrogénées), trop de sucres simples
(exemples : saccharose et glucose) et trop de sel. Le respect des
proportions des catégories d’aliments suggérées par les guides
alimentaires (exemples : viandes et substituts, fruits et légumes,
produits laitiers) permet un bon équilibre alimentaire.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Présenter une affiche au sujet des groupes alimentaires aux enfants.
– Demander aux enfants de trouver des exemples d’aliments populaires
très riches en lipides saturés, en sucres simples ou en sel.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Lire aux enfants les étiquettes de divers aliments préparés (exemples :
gâteaux, biscuits, croustilles, craquelins) pour leur faire réaliser qu’ils
sont souvent trop riches en matières grasses, en sucre ou en sel.
Module 14 Les aliments

5. Faire pousser des plantes tôt au printemps ou tard en


automne

L’essentiel du problème
– Serais-tu capable de faire pousser des plantes tôt au printemps ou tard en automne ?
Temps
– Environ 60 minutes, puis 5 minutes par jour pendant plusieurs jours.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De la pellicule plastique épaisse, une grande boîte en carton, des planches de bois, des baguettes
de bois, des punaises, de la colle, des ciseaux, un exacto, des graines de haricot ou de pois.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un modèle réduit (fonctionnel) de serre (disponible chez certains fournisseurs de matériel
scientifique ; matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les plantes ne peuvent pousser
qu’en été.
– Demander aux enfants d’où proviennent les fleurs, les fruits et les
légumes vendus en hiver. (Plusieurs proviennent de pays chauds, mais
pas tous.)
B – Le problème
Serais-tu capable de faire pousser des plantes tôt au printemps ou tard en
automne ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour chacune des solutions, il serait intéressant de comparer la
croissance des plantes avec celles de plantes placées à l’extérieur.
– Faire pousser des plantes (exemples : haricots ou pois) dans des pots,
dans une pièce ordinaire. (Cette solution comporte en fait plusieurs
solutions car la pièce peut être plus ou moins bien éclairée, plus ou
moins chaude, plus ou moins humide, etc.)
– Construire une serre miniature (d’environ un mètre cube) à l’aide d’une
grande boîte en carton dans laquelle sont découpées de grandes
ouvertures carrées et qui est ensuite recouverte de pellicule plastique
épaisse. Installer la serre à l’extérieur et y faire pousser des plantes tôt
au printemps ou tard en automne.
– Construire une serre miniature à l’aide de bois et de pellicule plastique
épaisse. Installer la serre à l’extérieur et y faire pousser des plantes tôt
au printemps ou tard en automne. (Note : Il est préférable de présenter
cette solution sous forme de démonstration.)
– À l’aide d’une mini-serre (disponible chez certains fournisseurs de
matériel scientifique), faire pousser diverses espèces de plantes tôt au
printemps ou tard en automne.
Sécurité
– Construire l’essentiel de la serre pour les enfants. Ne pas laisser les
enfants couper le carton ou le bois.
Concepts scientifiques
– Une serre est une construction translucide, parfois chauffée, dans
laquelle on fait pousser des plantes. Les serres sont surtout utilisées
pour la culture de légumes, de fleurs et de plantes tropicales.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Présenter aux enfants des exemples de fruits et légumes produits en serre
dans leur région ou pays.
– Présenter une vidéo portant sur la culture en serre.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Amener les enfants visiter des serres. S’informer au sujet de la
température et du taux d’humidité nécessaires à la survie de diverses
espèces de plantes.
Module 14 Les aliments

6. Sucrer du yaourt nature sans sucre de table

L’essentiel du problème
– Il ne reste plus de sucre de table. Comment peux-tu rendre du yaourt nature plus sucré ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De petits contenants, une cuillère, du yaourt nature.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Des fruits naturellement sucrés (exemple : dattes, raisins), des fruits en conserve, de la confiture,
du miel, de la mélasse, du sirop de maïs, du sirop d’érable, du fructose, du glucose, des succédanés
de sucre (exemples : aspartame, sucralose).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le sucre de table est le seul
produit qui permet de sucrer des aliments.
– Demander aux enfants de nommer toutes sortes d’aliments sucrés.
B – Le problème
Il ne reste plus de sucre de table. Comment peux-tu rendre du yaourt
nature plus sucré ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Sucrer le yaourt en lui ajoutant des fruits naturellement sucrés (exemple
: dattes, raisins).
– Sucrer le yaourt en lui ajoutant des fruits en conserve.
– Sucrer le yaourt en lui ajoutant un peu de confitures.
– Sucrer le yaourt en lui ajoutant un peu de miel.
– Sucrer le yaourt en lui ajoutant un peu de mélasse.
– Sucrer le yaourt en lui ajoutant un peu de sirop de maïs.
– Sucrer le yaourt en lui ajoutant un peu de sirop d’érable.
– Sucrer le yaourt en lui ajoutant un peu de fructose.
– Sucrer le yaourt en lui ajoutant un peu de glucose.
– Sucre le yaourt en lui ajoutant un succédané de sucre (exemple :
aspartame).
Sécurité
– Par mesure d’hygiène, chaque enfant doit avoir ses propres échantillons
et sa propre cuillère.
– S’assurer que certains enfants ne sont pas allergiques à des produits mis
à leur disposition.
Concepts scientifiques
– Le sucre de table est le saccharose, un sucre simple. Le glucose et le
fructose sont d’autres sucres simples. Le miel, la mélasse et le sirop
d’érable sont riches en saccharose. Le sirop de maïs et les fruits sont
riches en fructose. Les succédanés de sucre sont des produits chimiques
comestibles qui ont le même goût que le sucre mais ont une valeur
énergétique très faible.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de classer les divers produits qui peuvent être
utilisés pour sucrer selon leurs caractéristiques (exemples : couleur,
saveur, consistance, etc.).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Lire aux enfants la liste des ingrédients qui entrent dans la composition
de diverses sortes de yaourt déjà sucré (exemples : saccharose, glucose,
fructose, aspartame, sucralose). Leur expliquer lesquels sont des vrais
sucres et lesquels sont des succédanés.
Module 14 Les aliments

7. Les différentes sortes de pains

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si tous les pains sont identiques ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De petits échantillons de plusieurs sortes de pains.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un appareil pour fabriquer du pain (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il existe très peu de sortes de
pains.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si tous les pains sont identiques ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les échantillons de pain selon leur couleur.
– Classer les échantillons de pain selon leur odeur (plus ou moins forte).
– Classer les échantillons de pain selon leur goût (plus ou moins salé, plus
ou moins amer).
– Classer les échantillons de pain selon leur dureté (plus ou moins grande).
– Classer les échantillons de pain selon leur texture (plus ou moins lisse).
– Classer les échantillons de pain selon leur densité (des morceaux de
même volume sont plus ou moins lourds).
– Classer les échantillons de pain selon les ingrédients qu’ils contiennent.
Sécurité
– Demander aux enfants de bien se laver les mains avant de toucher aux
échantillons.
– S’assurer qu’aucun enfant n’est allergique à l’un des ingrédients
contenus dans les sortes de pains qu’il devra goûter.
Concepts scientifiques
– Le pain est un aliment résultant de la cuisson d’une pâte faite de farine
de blé ou d’autres céréales, préalablement fermentée à l’aide de levure,
d’eau et de sel. La fermentation produit du gaz carbonique qui fait lever
la pâte et explique la présence des trous dans la mie du pain.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Faire prendre conscience aux enfants du grand nombre de sortes de pain
disponibles dans un bon marché d’alimentation.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Proposer aux enfants de faire du pain à partir d’une recette simple.
– Amener les enfants visiter une boulangerie artisanale ou industrielle.
Module 14 Les aliments

8. Les différentes sortes de fromages

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si tous les fromages sont identiques ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De petits échantillons de plusieurs sortes de fromages.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques loupes.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les fromages ne diffèrent que par
leur couleur.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si tous les fromages sont identiques ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les échantillons de fromage selon leur couleur.
– Classer les échantillons de fromage selon leur odeur (plus ou moins
forte).
– Classer les échantillons de fromage selon leur goût (plus ou moins salé,
plus ou moins amer).
– Classer les échantillons de fromage selon leur dureté (plus ou moins
grande).
– Classer les échantillons de fromage selon leur texture (plus ou moins
lisse).
– Classer les échantillons de fromage selon leur densité (des morceaux de
même volume sont plus ou moins lourds).
– Classer les échantillons de fromage selon qu’ils contiennent ou non des
moisissures.
Sécurité
– Demander aux enfants de bien se laver les mains avant de toucher aux
échantillons.
– S’assurer qu’aucun enfant n’est allergique à une des sortes de fromages
qu’il devra goûter.
Concepts scientifiques
– Le fromage est un produit laitier obtenu par coagulation ou caillage du
lait, suivi d’un égouttage et, pour certaines variétés, d’une fermentation.
Le caillage peut survenir spontanément en présence de certaines
bactéries ou, habituellement, se produire quand de la présure, qui
provient de l’estomac des ruminants, est ajoutée au lait. L’égouttage
consiste à éliminer le lactosérum, appelé aussi petit-lait. Certains types
de fromages doivent ensuite fermenter pendant quelque temps. Il existe
six grandes familles de fromage : les pâtes fraîches (exemple : fromage
cottage), les pâtes molles (exemple : brie), les pâtes à moisissures
internes (exemple : roquefort), les pâtes pressées non cuites (exemple :
cheddar), les pâtes pressées cuites (exemple : emmental) et les pâtes
fondues (exemple : fromage à tartiner).
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Faire prendre conscience aux enfants de la grande variété de fromages
disponibles dans un bon marché d’alimentation.
– Présenter aux enfants des exemples de mets dans lesquels le fromage est
un ingrédient important (exemples : plats gratinés, pizza, gâteau au
fromage).
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Faire du fromage, avec les enfants, à partir d’une recette simple.
– Amener les enfants visiter une fromagerie.
Module 14 Les aliments

9. Se faire du beurre

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de te faire du beurre ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De la crème 10 % et 35 %, quelques bouteilles en plastique, un bol, un fouet.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Du beurre salé et du beurre non salé achetés à l’épicerie.
– Un batteur ou mélangeur électriques.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le beurre ne peut être fabriqué
que dans une usine spécialisée.
– Observer la texture du beurre acheté dans une épicerie. Lire la liste des
ingrédients qu’il contient.
– Présenter aux enfants une affiche qui montre la grande variété des
produits laitiers (exemples : lait, crème, yaourt, crème glacée, fromage).
B – Le problème
Es-tu capable de te faire du beurre ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Faire chauffer la crème (ne fonctionne pas).
– Placer la crème au congélateur (ne fonctionne pas).
– Ajouter de l’huile végétale à la crème (ne fonctionne pas).
– Ajouter du vinaigre au lait (ne fonctionne pas mais fait coaguler une
partie du lait).
– Verser un peu de crème dans une bouteille en plastique et visser le
bouchon. Agiter pendant plusieurs minutes.
– Verser la crème dans un bol et fouetter manuellement à l’aide du fouet
pendant plusieurs minutes.
– Si un batteur électrique est disponible, verser la crème dans un bol et
actionner le batteur. (Note : Il est préférable de présenter cette solution
sous forme de démonstration.)
– Si un mélangeur est disponible, verser la crème et actionner le
mélangeur. (Note : Il est préférable de présenter cette solution sous
forme de démonstration.)
Sécurité
– Ne pas laisser les enfants se servir du batteur électrique ou du
mélangeur.
– Pour des raisons d’hygiène, il est préférable que les enfants ne goûtent
pas au beurre qu’ils ont fait eux-mêmes car la propreté de leur travail
est difficile à surveiller.
Concepts scientifiques
– Le beurre résulte de la coalescence des matières grasses de la crème. En
agitant la crème, les molécules de matières grasses s’agglomèrent entre
elles, ce qui forme le beurre. Le beurre est un ingrédient de base
important dans plusieurs recettes.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Expliquer aux enfants le concept de coalescence.
– Demander aux enfants de trouver d’autres produits semblables au beurre
(exemples : margarine, shortening).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Préparer un mets simple, avec les enfants, dans lequel le beurre est un
ingrédient important (exemples : certaines sortes de biscuits).
Module 14 Les aliments

10. Se faire de l’huile d’olive et du jus de raisin

L’essentiel du problème
– Je te donne des olives et des raisins. Es-tu capable de te faire de l’huile d’olive et du jus de raisin
?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des olives dénoyautées, des raisins sans pépin, un grand bac en plastique, une passoire, divers
contenants, un sac en toile ou en jute, deux planches en bois ou en plastique.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un mélangeur ou un robot culinaire.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible d’extraire l’huile
des olives ou le jus des raisins sans disposer d’équipement spécialisé.
– Demander aux enfants à quoi peuvent servir l’huile d’olive (exemple :
friture) et le jus de raisin (exemple : vin).
B – Le problème
Je te donne des olives et des raisins. Es-tu capable de te faire de l’huile
d’olive et du jus de raisin ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour toutes les solutions suivantes, il est préférable de se servir
d’olives dénoyautées et de raisins sans pépin, ce qui facilitera l’extraction
de l’huile ou du jus.
– Placer les olives ou les raisins au fond d’un grand bac en plastique.
Écraser les olives ou les raisins avec ses mains. Filtrer la purée dans une
passoire et recueillir l’huile ou le jus dans un contenant.
– Placer les olives ou les raisins dans un sac en toile ou en jute. Tenir le
sac au-dessus d’un grand contenant. Presser fortement le sac avec ses
mains.
– Placer les olives ou les raisins entre deux planches en bois ou en
plastique. Tenir les planches au-dessus d’un grand bac en plastique.
Presser fortement les deux planches l’une contre l’autre avec ses mains.
– Mettre les olives ou les raisins dans un mélangeur ou un robot culinaire.
Réduire en purée. Filtrer la purée dans une passoire et recueillir l’huile
ou le jus dans un contenant. (Note : Il est préférable de présenter cette
solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Ne pas laisser les enfants goûter à l’huile d’olive ou au jus de raisin
qu’ils ont extraits eux-mêmes car ils n’ont pas été préparés selon des
méthodes stériles.
Concepts scientifiques
– L’huile d’olive et le jus de raisin (qui sert à la fabrication du vin) sont
connus depuis l’Antiquité. L’huile et le jus peuvent être extraits à l’aide
de divers types de presses, les plus simples étant de simples sacs, et les
modèles plus complexes étant des presses à levier, à vis sans fin
(comme celle d’un étau) ou, de nos jours, des appareils électriques.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants diverses sortes d’huiles d’olive, de jus de raisin et
de vin.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Montrer aux enfants qu’il est possible de faire son propre beurre
d’arachide à l’aide d’arachides et d’un mélangeur ou d’un robot
culinaire.
Module 14 Les aliments

11. Les différentes sortes de lait et de crème

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de reconnaître le lait écrémé, le lait 1 %, le lait 2 %, le lait entier, la crème à café,
la crème à fouetter ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques contenants vides et propres, un pot ou une bouteille transparente avec couvercle ou
bouchon, un compte-gouttes, du lait écrémé, du lait 1 %, du lait 2 %, du lait entier, de la crème à
café, de la crème à fouetter, du colorant alimentaire, du détersif à vaisselle, du papier essuie-tout.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une plaque chauffante ou un élément chauffant, quelques casseroles, un batteur électrique.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il n’existe qu’une seule sorte de
lait.
B – Le problème
Es-tu capable de reconnaître le lait écrémé, le lait 1 %, le lait 2 %, le lait
entier, la crème à café, la crème à fouetter ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Regarder le liquide dans un récipient transparent ou en le transvidant
d’un contenant à un autre.
– Sentir le liquide.
– Goûter le liquide.
– Verser quelques gouttes du liquide sur ses doigts et observer sa texture.
– Verser quelques gouttes de liquide sur une surface lisse puis toucher à
ces gouttes avec un morceau de papier absorbant.
– Verser un peu de liquide dans un contenant. Ajouter du colorant
alimentaire et du savon à vaisselle. Observer.
– Placer un peu de liquide dans un pot transparent ou dans une bouteille et
agiter pendant plusieurs minutes. Observer.
– Battre le liquide, comme pour faire de la crème fouettée, et observer.
(Note : Il est préférable de présenter cette solution sous forme de
démonstration.)
– Faire chauffer une très petite quantité de liquide dans une casserole, à
une température assez élevée, et observer. (Note : Il est préférable de
présenter cette solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Par mesure d’hygiène, chaque enfant doit goûter à son propre
échantillon, avec une paille ou une cuillère qu’il est le seul à utiliser.
Concepts scientifiques
– Plus le pourcentage de matière grasse est élevé, plus le lait a une texture
onctueuse, une couleur un peu jaunâtre, de même qu’une odeur et un
goût de crème. Plus le lait contient de matière grasse, moins il est
absorbé facilement par du papier absorbant car les molécules de matière
grasse ne s’infiltrent pas aussi facilement dans le papier que les
molécules d’eau. Le lait qui contient beaucoup de matière grasse colle
plus facilement que le lait écrémé, quand on le fait chauffer, des gouttes
de colorant s’y répandent moins facilement et il est plus facile d’utiliser
ce liquide pour faire de la crème fouettée ou du beurre.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Faire prendre conscience aux enfants de la grande variété des produits
laitiers disponibles et leur expliquer les différences entre eux.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants des photographies de plusieurs mets dans lesquels
le lait ou la crème est un ingrédient important.
Module 14 Les aliments

12. Garder un biscuit sec

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver une façon pour qu’un biscuit reste sec même si tu le plonges dans l’eau
?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un grand bol ou un grand récipient rempli d’eau, un pot avec un couvercle (ce pot doit être plus
petit que le bol ou le récipient), deux ou trois petits sacs en plastique transparent (avec fermeture
de type « ziploc » ou des attaches), du ruban gommé, deux ou trois verres en plastique transparent,
une bougie, une assiette en aluminium, quelques objets qui changent de texture ou de couleur
lorsqu’ils sont mouillés (exemples : du papier ou carton de couleur, des morceaux d’éponges, des
cailloux, des morceaux de pain).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un ou deux grands bacs en plastique.
– Un produit à vaporiser pour imperméabiliser des tissus (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de garder un
objet au sec en le plaçant dans l’eau.
– Animer une discussion au sujet de ce qui arrive à divers objets lorsqu’on
les plonge dans l’eau sans protection pour les garder au sec.
– Observer ce qui se produit lorsqu’on plonge divers objets dans l’eau.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver une façon pour qu’un biscuit reste sec même si tu
le plonges dans l’eau ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Placer un biscuit dans un pot fermé hermétiquement et le plonger dans
l’eau. Le sortir après quelques minutes et toucher au biscuit.
– Placer un biscuit dans un sac de plastique fermé hermétiquement et le
plonger dans l’eau. Le sortir après quelques minutes et toucher au
biscuit.
– Fixer un biscuit au fond d’un verre (avec du beurre, par exemple) et
retourner le verre avant de le plonger bien verticalement dans l’eau.
Retirer le verre de l’eau et toucher au biscuit.
Sécurité
– Il est préférable de se servir de verres en plastique.
Concepts scientifiques
– Un pot fermé hermétiquement empêche l’air d’entrer. La pellicule
plastique est imperméable et ne laisse pas passer l’eau. Elle permet
d’emprisonner une petite quantité d’air qui garde les objets secs. La
pression de l’air emprisonné dans un récipient peut parfois empêcher
l’eau de pénétrer, et cet air garde les objets secs.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants pourquoi les biscuits vendus à l’épicerie doivent
être bien emballés.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants d’imperméabiliser divers objets (exemples : tente,
bottes) à l’aide d’un produit à vaporiser vendu à cet effet.
Module 15

Les vêtements

Les expériences

1. Les différentes sortes de tissus


2. Les tissus qui se mouillent beaucoup et ceux qui se mouillent peu
3. La fabrication du tissu
4. Fixer ensemble des pièces de tissu
5. Les tissus qui protègent du froid
6. Les tissus confortables quand il fait chaud
7. Fabriquer des chaussures
8. Se protéger de la pluie
Module 15 Les vêtements

1. Les différentes sortes de tissus

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si tous les tissus sont identiques ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des échantillons de tissus faits de fibres naturelles (exemples : coton, laine, lin, soie naturelle),
de fibres synthétiques (exemples : polyester, lycra, nylon, polar) ou d’un mélange de plusieurs
fibres (exemple : coton et polyester), des ciseaux à bout rond, une loupe.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un microscope (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les tissus sont plus ou moins
semblables.
– Demander aux enfants d’examiner les divers échantillons de tissus.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si tous les tissus sont identiques ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les échantillons de tissu selon leur couleur.
– Classer les échantillons de tissu selon leur texture (plus ou moins
douce).
– Classer les échantillons de tissu selon leur épaisseur.
– Classer les échantillons de tissu selon leur densité (des échantillons de
même taille paraîtront plus ou moins lourds).
– Classer les échantillons de tissu selon qu’ils absorbent plus ou moins
d’eau quand ils sont trempés (tissus plus ou moins absorbants).
– Classer les échantillons de tissu selon qu’ils laissent passer plus ou
moins d’eau quand l’un des côtés est mouillé (tissus plus ou moins
imperméables).
– Classer les échantillons de tissu selon le type de fibres dont ils sont
formés (fibres naturelles, fibres synthétiques, mélange de plusieurs
fibres).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas avec les ciseaux.
Concepts scientifiques
– Les fibres naturelles, telles que la laine, le coton et le lin, sont connues
depuis l’Antiquité.
– Les fibres artificielles sont des fibres fabriquées à partir de substances
naturelles, telles que la cellulose du bois ou du coton, modifiées
chimiquement. Les fibres artificielles les plus courantes sont la soie
artificielle (1889) et la rayonne (1895).
– Les fibres synthétiques, différentes des fibres artificielles, sont obtenues
à partir d’hydrocarbures tels que le pétrole et le gaz naturel. Le nylon
(1935), le lycra (1952), les polyesters tels que le dacron (1953) et le
goretex (1969) sont des exemples de fibres synthétiques. Certaines
fibres synthétiques, telles que le polar, sont obtenues en recyclant des
objets comme les bouteilles de boisson gazeuse.
– Certains tissus comportent à la fois des fibres naturelles et des fibres
synthétiques (exemple : 70 % de coton et 30 % de polyester).
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander à chaque enfant quel est le type de tissu qu’il préfère et
expliquer pourquoi.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander à chaque enfant d’essayer de découvrir de quelle sorte de
tissu son chandail préféré est fait.
Module 15 Les vêtements

2. Les tissus qui se mouillent beaucoup et ceux qui se


mouillent peu

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir si certains tissus se mouillent plus que d’autres ?
Temps
– Environ 40 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Divers échantillons de tissus naturels et synthétiques (tous de la même taille), divers récipients,
une tasse à mesurer (ou un cylindre gradué).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Une balance, la plus précise possible.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les tissus se mouillent tous autant
les uns que les autres.
– Demander aux enfants d’examiner les divers échantillons de tissus.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir si certains tissus se mouillent plus que d’autres
?
Quelques solutions ou approches possibles
– Plonger les échantillons de tissu dans l’eau, puis les sortir. Les tordre au-
dessus d’une tasse à mesurer pour observer la quantité d’eau qui s’en
échappe (solution peu précise).
– Plonger les échantillons de tissu dans l’eau, puis les sortir. Mesurer le
temps que chaque échantillon prend à sécher complètement (solution
peu précise).
– Plonger les échantillons de tissu dans un récipient gradué qui contient la
même quantité d’eau puis les sortir. Mesurer la baisse de volume dans
le récipient gradué et en déduire la quantité d’eau qui a été absorbée par
le tissu.
– Peser chacun des échantillons de tissu, puis les plonger dans l’eau. Les
sortir de l’eau pour les peser à nouveau. Comparer avec les mesures
précédentes pour déterminer le poids de l’eau qui est resté dans chacun
des échantillons de tissus.
Sécurité
– Veiller à ne pas renverser de l’eau partout.
Concepts scientifiques
– Les tissus qui absorbent le plus d’eau sont ceux qui sont faits de fibres
naturelles, comme le coton, le lin et la laine, entre lesquelles de l’eau
peut s’infiltrer et à l’intérieur desquelles l’eau peut pénétrer. Les tissus
faits de fibres synthétiques absorbent moins d’eau et sèchent plus
rapidement, car l’eau peut s’infiltrer entre les fibres mais ne pénètre pas
à l’intérieur. Une toile de vinyle ou de caoutchouc et un tissu recouvert,
des deux côtés, de ces substances n’absorbent pas d’eau.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Demander aux enfants de sérier les tissus du plus absorbant au moins
absorbant.
– Faire prendre conscience aux enfants du grand nombre de sortes de
tissus disponibles.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants quelle serait, d’après eux, la meilleure sorte de
tissu, parmi les échantillons disponibles, pour des vêtements à porter
s’il y a un risque de pluie.
Module 15 Les vêtements

3. La fabrication du tissu

L’essentiel du problème
– Je te donne du gros fil. Es-tu capable de t’en servir pour fabriquer du tissu ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques mètres de divers fils assez gros (exemples : fils de coton, de laine, de jute), de grosses
aiguilles à coudre à bout rond, des aiguilles à tricoter, des baguettes de bois, de la colle.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Des échantillons de divers tissus.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que le tissu se fabrique à partir d’une
pâte, comme le papier.
– Demander aux enfants d’examiner divers échantillons de tissus.
B – Le problème
Je te donne du gros fil. Es-tu capable de t’en servir pour fabriquer du tissu
?
Quelques solutions ou approches possibles
– Tisser de grosses fibres textiles (exemples : jute, laine), en procédant de
la façon suivante : étendre sur une table environ 50 brins de fibres
d’environ 30 cm de longueur, de façon parallèle, les uns contre les
autres. Poser une baguette enduite de colle sur chacune des deux
extrémités du rectangle formé par ces brins de fibres. Passer,
alternativement au-dessus et en dessous, environ 50 autres brins
perpendiculaires aux brins collés sur les baguettes. Bien tasser, les uns
contre les autres, les brins ainsi passés. Fixer les extrémités de ces brins
en faisant des nœuds.
– Fixer une baguette de bois à un support quelconque. Attacher l’extrémité
d’environ 50 brins de fibres d’environ 30 cm de longueur à cette
baguette et les laisser pendre de façon parallèle, les uns contre les
autres. Attacher l’autre extrémité de ces brins à une autre baguette.
Passer, alternativement au-dessus et en dessous, environ 50 autres brins
perpendiculaires aux brins qui sont attachés aux baguettes. Bien tasser,
les uns contre les autres, les brins ainsi passés. Fixer les extrémités de
ces brins en faisant des nœuds.
– Se construire un petit métier à tisser rudimentaire qui comporte un cadre
en bois, un support et une grosse aiguille pour entrecroiser les brins.
– Tricoter une pièce de tissu à l’aide de broches à tricoter et de laine (ou
d’une autre fibre).
Concepts scientifiques
– Le tissage consiste à entrecroiser régulièrement des fils textiles tels que
de la laine, du lin, du jute, du coton, du nylon ou du polyester. Le tricot
est une forme de tissage. De nos jours, le tissage et le tricot se font à
l’aide de métiers à tisser entièrement automatisés.
Sécurité
– Ne pas laisser les enfants utiliser de petites aiguilles à bout pointu.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Proposer aux enfants d’examiner divers draps de coton, de plus ou
moins bonne qualité, à la loupe ou au microscope. Constater que plus le
drap est de bonne qualité, plus il y a fibres par centimètre.
– Faire prendre conscience aux enfants de la grande variété de tissus de
fibres naturelles et synthétiques qui existent de nos jours.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants des photographies d’anciens métiers à tisser
manuels, semi-automatiques et automatiques.
Module 15 Les vêtements

4. Fixer ensemble des pièces de tissu

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver une façon de fixer ensemble deux pièces de tissu ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Quelques pièces de tissu ou de cuir, de la colle pour tissu, du fil, de grosses aiguilles peu
piquantes, des boutons, des boutons à pression, une fermeture éclair, du velcro, des ciseaux à bout
rond.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un outil pour fixer des boutons à pression.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il n’y a qu’une ou deux façons de
fixer des pièces de tissu ensemble.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver une façon de fixer ensemble deux pièces de tissu
?
Quelques solutions ou approches possibles
– Placer les deux pièces de tissu ou de cuir l’une à côté de l’autre et de
telle sorte qu’elles se chevauchent sur quelques centimètres. Coudre
ensemble les deux pièces de tissu ou de cuir.
– Placer les deux pièces de tissu ou de cuir l’une à côté de l’autre et de
telle sorte qu’elles se chevauchent sur quelques centimètres. Coller
ensemble les deux pièces de tissu ou de cuir à l’aide d’une colle
spéciale.
– Placer les deux pièces de tissu ou de cuir l’une à côté de l’autre. Fixer
quelques boutons sur le bord d’une des pièces de tissu ou de cuir. Faire
de petites fentes sur le bord de l’autre pièce de tissu ou de cuir. Attacher
les deux pièces ensemble à l’aide de ces boutons.
– Placer les deux pièces de tissu ou de cuir l’une à côté de l’autre. Fixer
quelques parties creuses de boutons à pression sur le bord d’une des
pièces de tissu ou de cuir. Fixer quelques parties bombées de boutons à
pression sur le bord de l’autre pièce de tissu ou de cuir. Attacher les
deux pièces ensemble à l’aide de ces boutons à pression. (Note : Il est
préférable de présenter cette solution sous forme de démonstration.)
– Placer les deux pièces de tissu ou de cuir l’une à côté de l’autre. Coudre
l’une des parties d’une fermeture éclair sur le bord d’une des pièces de
tissu ou de cuir et l’autre partie sur le bord de l’autre pièce. Attacher les
deux pièces ensemble à l’aide de cette fermeture éclair. (Note : Il est
préférable de présenter cette solution sous forme de démonstration.)
– Placer les deux pièces de tissu ou de cuir l’une à côté de l’autre. Coudre
l’une des parties d’une attache en velcro sur le bord d’une des pièces de
tissu ou de cuir et l’autre partie sur le bord de l’autre pièce. Attacher les
deux pièces ensemble à l’aide de cette attache en velcro. (Note : Il est
préférable de présenter cette solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas avec les ciseaux et les
aiguilles.
Concepts scientifiques
– Il existe de multiples façons de fixer ensemble deux pièces de tissu ou de
cuir. Certaines des plus ingénieuses, comme le bouton à pression et la
fermeture éclair, doivent être fabriquées selon des dimensions très
précises pour bien fonctionner. Le velcro imite la façon dont les
capitules de la bardane (une plante), munis de bractées en forme de
crochets, s’attachent à la toison des animaux. Le velcro est utilisé dans
toutes sortes de systèmes d’attache.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de trouver toutes les façons dont s’attachent les
vêtements qu’ils portent le jour de l’activité (exemples : boutons,
boutons à pression, fermetures éclair, agrafes, velcro).
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants d’apporter quelques boutons à quatre trous.
Classer les boutons selon divers critères (exemples : taille, couleur,
éclat).
Module 15 Les vêtements

5. Les tissus qui protègent du froid

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir quel tissu nous protège le mieux du froid ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des chemises, des chandails ou des vestes de diverses sortes de tissus (exemples : laine, coton,
lin, nylon, polar), divers morceaux de tissus, quelques éprouvettes avec bouchon ou quelques petits
pots avec couvercle, un thermomètre à alcool, quelques bandes élastiques, un chronomètre (ou une
montre qui peut mesurer les secondes), une loupe.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un thermomètre numérique (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que les tissus conservent tous la
chaleur de la même façon et que seule leur épaisseur est importante.
– Animer une discussion au sujet des divers tissus et de leur provenance
(naturels et synthétiques).
– Demander aux enfants d’examiner divers échantillons de tissus.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir quel tissu nous protège le mieux du froid ?
Quelques solutions ou approches possibles
Notes : Il est préférable de s’installer dans une pièce relativement fraîche.
(Par exemple, en hiver, dans une pièce dont une ou deux fenêtres sont
entrouvertes.)
– Porter un des vêtements et, après quelques minutes, noter la sensation de
chaleur ressentie. Faire de même avec les divers vêtements.
– Envelopper un des tissus autour de la main. Constater, à l’aide du sens
du toucher, lequel provoque la plus grande sensation de chaleur. Faire
de même avec chacun des tissus.
– Remplir une éprouvette ou un petit pot avec de l’eau chaude. Bien
fermer. À l’aide de bandes élastiques, fixer le thermomètre contre
l’éprouvette ou le pot de telle sorte que le petit réservoir du
thermomètre touche à la paroi du contenant. Envelopper l’éprouvette ou
le pot avec un des vêtements ou tissus. Noter la température de l’eau à
intervalles de temps réguliers. Répéter avec les autres vêtements ou
tissus. (Note : Il est préférable de présenter cette solution sous forme de
démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se brûlent pas avec l’eau chaude.
Concepts scientifiques
– Les tissus sont plus ou moins isolants selon les fibres qui les composent.
Les fibres creuses, qui emprisonnent une bonne quantité d’air, sont les
plus isolantes. Les fibres de la laine, par exemple, font partie de cette
catégorie.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants d’examiner à la loupe ou au microscope les tissus
qui protègent mal et ceux qui protègent bien du froid. Leur demander
ensuite s’ils constatent des différences entre ces tissus.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander à quelques enfants d’apporter leur manteau le plus chaud.
Examiner avec quels tissus et de quelle manière ces manteaux ont été
confectionnés.
Module 15 Les vêtements

6. Les tissus confortables quand il fait chaud

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de découvrir les tissus qui sont les plus confortables quand le temps est ensoleillé
et chaud ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des chemises, des chandails ou des vestes de diverses sortes de tissus (exemples : laine, coton,
lin, nylon, polar), des feuilles de papier de diverses couleurs (blanc, jaune, rouge, vert, bleu et
noir), quelques morceaux de tissus (exemples : laine, polyester, coton, polyester et coton, lin,
nylon) de diverses couleurs, quelques petites boîtes identiques (exemple boîtes de papiers-
mouchoirs vides), une lampe avec une ampoule de 100 watts ou plus, quelques bouteilles d’eau
vides, un thermomètre.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un thermomètre numérique (matériel facultatif).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que tous les tissus sont aussi
confortables par temps ensoleillé et chaud.
B – Le problème
Es-tu capable de découvrir les tissus qui sont les plus confortables quand
le temps est ensoleillé et chaud ?
Quelques solutions ou approches possibles
Notes : Résoudre ce problème par temps ensoleillé et chaud ou, si
impossible, dans une pièce bien chauffée, en se plaçant près d’une lampe
qui dégage de la chaleur.
– Porter un des vêtements et, après quelques minutes, noter la sensation de
chaleur ressentie. Faire de même avec divers vêtements.
– Placer un thermomètre à l’intérieur d’une boîte. Entourer la boîte de
papier ou de tissu blanc. Placer la boîte dans un endroit bien exposé au
Soleil. Lire la température après 10 minutes. Faire la même chose avec
d’autres boîtes de la même grandeur et des papiers et des tissus de
diverses couleurs. Comparer les températures. (Note : Il est préférable
de présenter cette solution sous forme de démonstration.)
– Enlever l’étiquette d’une bouteille d’eau vide. Placer un thermomètre
dans la bouteille et la remplir avec de l’eau du robinet. Entourer la
bouteille d’eau de papier ou de tissu blanc. Placer la bouteille dans un
endroit bien exposé au Soleil. Lire la température après 20minutes.
Faire la même chose avec d’autres bouteilles de la même grandeur et
des papiers et des tissus de diverses couleurs. Comparer les
températures. (Note : Il est préférable de présenter cette solution sous
forme de démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne brisent pas les thermomètres et ne se
brûlent pas avec la lampe.
Concepts scientifiques
– Des tissus tels que le coton et le lin sont plus confortables que le
polyester et le nylon car ils permettent plus facilement à la sueur de
s’évaporer. Certaines laines sont très étanches alors que d’autres le sont
moins. Par ailleurs, les couleurs foncées absorbent une grande partie de
la lumière et de la chaleur tandis que les couleurs pâles réfléchissent
beaucoup la lumière et la chaleur et sont donc plus confortables.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants d’examiner à la loupe ou au microscope les tissus
les plus confortables.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Montrer aux enfants des vêtements comme ceux qui sont utilisés par les
coureurs de marathon (tissus synthétiques très minces).
Module 15 Les vêtements

7. Fabriquer des chaussures

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de te fabriquer des chaussures rudimentaires ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De grands morceaux de cuir et de tissu, des sacs de plastique ou de toile, du gros carton, du
carton mince, des lanières de cuir, de la corde, du papier journal, du papier blanc, de la colle, des
feuilles de mousse polystyrène, des blocs de mousse de polystyrène, des ciseaux à bout rond, un
poinçon (pour faire des trous).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Divers types de chaussures (sandales, souliers, bottes ; à présenter lors des activités d’intégration
seulement).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de se fabriquer
des chaussures sans disposer d’équipement spécialisé.
– Demander aux enfants de nommer divers types de chaussures qu’ils
connaissent.
B – Le problème
Es-tu capable de te fabriquer des chaussures rudimentaires ?
Quelques solutions ou approches possibles
Note : Pour certaines des solutions suivantes, notamment la dernière, on
peut aider les enfants en fabriquant, d’avance ou avec eux, des pièces
qu’ils n’auront qu’à assembler.
– Se fabriquer des chaussures rudimentaires avec de grands morceaux de
cuir ou de tissus attachés autour des chevilles.
– Se fabriquer des chaussures rudimentaires avec des sacs de plastique ou
de toile attachés autour des chevilles.
– Se fabriquer des sandales rudimentaires avec des semelles en gros carton
et des lanières de cuir (ou de la corde).
– Se fabriquer des sandales rudimentaires avec des semelles découpées
dans des morceaux de feuilles de cuir et des lanières de cuir (ou de la
corde).
– Se fabriquer des sandales rudimentaires avec des semelles découpées
dans des morceaux de feuilles de polystyrène et des lanières de cuir (ou
de la corde).
– Se fabriquer des sabots rudimentaires en taillant des blocs de mousse de
polystyrène.
– Se fabriquer des souliers rudimentaires avec des morceaux de carton de
diverses épaisseurs.
– Se fabriquer une sandale rudimentaire et très légère avec deux feuilles de
papier blanc en forme de semelles séparées par un grand nombre de
petits cylindres (environ 1 cm de diamètre et 1 cm de hauteur chacun)
en papier blanc collés les uns contre les autres. Faire la même chose
pour l’autre pied.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas en taillant les matériaux.
Concepts scientifiques
– Les chaussures servent à protéger les pieds du froid, de l’humidité et des
aspérités du sol. Les principaux types de chaussures sont les souliers,
les bottes et les sandales. Le dessus de la chaussure, ou chaussant, dont
l’empeigne constitue la partie principale, recouvre le pied. Il est
généralement en cuir doublé, muni d’un contrefort au talon, et d’un «
bout dur » à la pointe. Le dessous comprend plusieurs couches
superposées. La couche qui est en contact avec le sol est la semelle. De
nos jours, certaines machines permettent de coudre entièrement une
chaussure en quelques secondes.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants une grande variété de chaussures.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Demander aux enfants quelles sont les parties d’une chaussure de sport
conçues pour absorber les chocs.
Module 15 Les vêtements

8. Se protéger de la pluie

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de te fabriquer un objet ou un vêtement pour te protéger de la pluie ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De pièces de divers tissus (exemples : coton, laine, soie, lin, polyester, nylon), de l’huile
végétale, de la margarine, de la vaseline, de la silicone en vaporisateur (produit pour
imperméabiliser), de la pellicule plastique, du tissu recouvert de vinyle ou de caoutchouc, des
ciseaux à bout rond.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques imperméables vendus dans le commerce.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’un imperméable ne peut être
fabriqué qu’avec un matériau comme le caoutchouc ou le plastique.
D’autres enfants pensent que tous les tissus qui n’absorbent pas bien
l’eau sont imperméables (pourtant un bas de nylon, par exemple, n’est
pas absorbant, mais n’est pas imperméable non plus).
– Demander aux enfants de verser de l’eau sur des pièces de tissus et
d’autres matériaux disponibles. Trouver les pièces qui laissent passer
l’eau.
B – Le problème
Es-tu capable de te fabriquer un objet ou un vêtement pour te protéger de
la pluie ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Enduire les pièces de tissus d’huile végétale.
– Enduire les pièces de tissus de margarine.
– Enduire les pièces de tissus de vaseline.
– Enduire les pièces de tissus de silicone vaporisée.
– Utiliser un matériau qui est déjà imperméable (exemples : pellicule
plastique, tissu recouvert de vinyle ou de caoutchouc).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas en coupant le tissu.
Concepts scientifiques
– Les premiers imperméables étaient faits d’une toile de coton imprégnée
d’essence de térébenthine (le solvant, qui s’évapore) et de caoutchouc
(le soluté, qui reste dans la toile). Les imperméables modernes sont faits
d’un tissu recouvert de vinyle ou de caoutchouc. Certains produits, tels
que la silicone ou la paraffine, peuvent imperméabiliser des tissus.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestions d’activités d’intégration
– Si possible, demander aux enfants d’examiner un imperméable classique
de type Macintosh.
– Demander aux enfants d’examiner des imperméables modernes.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants d’imperméabiliser divers objets (tente, bottes) à
l’aide d’un des produits vendus à cet effet.
Module 16

La communication

Les expériences

1. Classer les substances pour écrire ou dessiner


2. L es surfaces sur lesquelles on peut écrire
3. T rouver ou préparer une substance pour écrire ou dessiner
4. Fabriquer une plume ou un marqueur
5. Reproduire un dessin
6. Écrire plus lisiblement qu’à la main
7. U n système pour lire sans voir
8. U ne image en trois dimensions
9. Faire des dessins animés
10. E nvoyer un message à distance
Module 16 La communication

1. Classer les substances pour écrire ou dessiner

L’essentiel du problème
– Penses-tu que les substances pour écrire ou dessiner sont toutes identiques ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De l’encre, de la gouache, de la peinture à l’huile, de la peinture acrylique, de l’aquarelle, de la
teinture pour le bois, des produits alimentaires colorés (exemple : ketchup), des crayons à mine,
des crayons de couleur, des craies, des crayons de cire, du fusain, du papier essuie-tout, du papier
journal, du papier blanc, des pinceaux, des plumes pour écrire, divers contenants.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un produit pour enlever les taches sur les mains.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que toutes les substances utilisées
pour écrire ou dessiner sont plus ou moins semblables.
– Demander aux enfants d’écrire et de dessiner à l’aide des substances
mises à leur disposition.
B – Le problème
Penses-tu que les substances pour écrire ou dessiner sont toutes identiques
?
Quelques solutions ou approches possibles
– Classer les substances selon leur état (solide, liquide).
– Classer les substances solides selon leur dureté.
– Classer les substances liquides ou semi-liquides selon leur viscosité.
– Classer les substances selon leur odeur (plus ou moins forte).
– Classer les substances selon le temps qu’elles mettent à sécher (le cas
échéant).
Sécurité
– Demander aux enfants de porter un sarrau ou une vieille chemise.
Concepts scientifiques
– Un grand nombre de substances peuvent être utilisées pour écrire ou
dessiner. Le sang, la sève de certaines plantes, les teintures végétales et
le fusain (morceau de charbon de bois) sont utilisés depuis la
Préhistoire. De nos jours, les plus courantes sont l’encre, la peinture à
l’huile et à l’acrylique, la gouache, l’aquarelle et le graphite des crayons
à mine.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander à chaque enfant de faire un dessin en utilisant une substance
qui lui a été assignée au hasard.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Amener les enfants visiter un musée d’art et essayer de découvrir la ou
les substances qui ont été utilisées pour réaliser diverses toiles.
Module 16 La communication

2. Les surfaces sur lesquelles on peut écrire

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver des surfaces sur lesquelles on peut écrire ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De gros cailloux, des os de poulet séchés, des morceaux de bois, de la pâte à modeler, de l’argile,
un morceau d’écorce de bouleau, un morceau de cuir, divers types de tissus, divers types de
papiers et de cartons, quelques clous, des crayons, des stylos, des marqueurs, de la gouache.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques morceaux de papyrus, quelques morceaux de parchemin (vendus dans certaines
boutiques de souvenirs ou d’artisanat).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il n’est possible d’écrire que sur
du papier.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver des surfaces sur lesquelles on peut écrire ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Écrire sur de gros cailloux à l’aide de gouache ou d’un marqueur.
– Écrire sur un os séché à l’aide de la pointe d’un clou, à l’aide d’un
pinceau enduit de peinture ou de gouache ou à l’aide d’un marqueur.
– Écrire sur un morceau de bois à l’aide de la pointe d’un clou, à l’aide
d’un pinceau enduit de peinture ou de gouache ou à l’aide d’un
marqueur.
– Écrire sur une plaque de pâte à modeler à l’aide de la pointe d’un clou.
– Écrire sur une plaque d’argile à l’aide de la pointe d’un clou et laisser
durcir par la suite.
– Écrire sur un morceau d’écorce de bouleau à l’aide d’un stylo, à l’aide
d’un pinceau enduit de peinture ou de gouache ou à l’aide d’un
marqueur.
– Écrire sur un morceau de cuir à l’aide d’un stylo à l’aide d’un pinceau
enduit de peinture ou de gouache ou à l’aide d’un marqueur.
– Écrire sur un morceau de tissu à l’aide d’un stylo à l’aide d’un pinceau
enduit de peinture ou de gouache ou à l’aide d’un marqueur.
– Écrire sur un morceau de papier à l’aide d’un stylo, à l’aide d’un pinceau
enduit de peinture ou de gouache ou à l’aide d’un marqueur.
– Écrire sur un morceau de carton à l’aide d’un crayon, à l’aide d’un stylo,
à l’aide d’un pinceau enduit de peinture ou de gouache ou à l’aide d’un
marqueur.
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas avec le bout pointu des
clous.
Concepts scientifiques
– Les deux principales façons d’écrire sont de graver un relief dans une
matière plus ou moins dure, telle que du bois, de l’argile (qui peut
durcir par la suite) ou de la pierre, ou de laisser une trace sur une
surface telle que la pierre, le parchemin ou le papier, à l’aide de
peinture, d’encre (stylo) ou de graphite (crayon à mine).
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants si les nouvelles technologies de la
communication (ordinateurs, téléphones portables) ont déjà modifié et
modifieront encore davantage les façons d’écrire.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Montrer aux enfants d’anciens supports pour l’écriture tels que l’argile,
le papyrus et le parchemin.
Module 16 La communication

3. Trouver ou préparer une substance pour écrire ou dessiner

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de trouver ou préparer une substance qui permet d’écrire ou de dessiner ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Divers jus de fruits et de légumes, du charbon de bois, de la colle blanche, du chocolat en
poudre, du chocolat liquide (exemple : sauce au chocolat pour desserts), du lait, du ketchup, des
roches friables, du sable fin, du papier essuie-tout, du papier journal, du papier blanc, des
pinceaux, des plumes pour écrire, divers contenants.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Si possible, au printemps ou en automne, accès à un terrain où poussent des plantes sauvages.
– Des échantillons d’encre, de peinture et de gouache.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de fabriquer sa
propre substance pour écrire.
B – Le problème
Es-tu capable de trouver ou préparer une substance qui permet d’écrire ou
de dessiner ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Écrire ou dessiner à l’aide d’un jus de fruits de couleur foncée.
– Écrire ou dessiner à l’aide d’un jus de légumes.
– Écrire ou dessiner à l’aide de chocolat liquide.
– Écrire ou dessiner à l’aide de lait au chocolat.
– Écrire ou dessiner à l’aide de ketchup.
– Écrire ou dessiner à l’aide d’un morceau de charbon de bois.
– Écrire ou dessiner sur une surface dure à l’aide d’une roche friable.
– Écrire ou dessiner à l’aide d’un mélange de colle et de suie (charbon de
bois réduit en poudre).
– Écrire ou dessiner à l’aide d’un mélange de colle et de sable fin.
– Écrire ou dessiner à l’aide de la sève de certaines plantes (exemple : la
sève de la sanguinaire du Canada, une plante sauvage du Québec, est
rouge).
Sécurité
– Demander aux enfants de porter un sarrau ou une vieille chemise.
Concepts scientifiques
– Un grand nombre de substances peuvent être utilisées pour écrire ou
dessiner. Le sang, la sève de certaines plantes, les teintures végétales et
le fusain (morceau de charbon de bois) sont utilisés depuis la
Préhistoire. De nos jours, les plus courantes sont l’encre, la peinture à
l’huile et à l’acrylique, la gouache, l’aquarelle et le graphite des crayons
à mine.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander à chaque enfant de faire un dessin en utilisant l’une des
substances qu’ils ont inventées.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants d’écrire avec une « encre secrète », c’est-à-dire une
encre dont le message peut être rendu visible plus tard (exemples : le
lait ou le jus de citron peuvent être utilisés comme « encres secrètes » et
le message devient visible quand le papier est chauffé sur une plaque
chauffante). (Note : Seul un adulte devrait faire chauffer le papier.)
Module 16 La communication

4. Fabriquer une plume ou un marqueur

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de fabriquer une plume ou un marqueur ?
Temps
– Environ 50 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De la gouache, de l’encre, des cure-dents, du carton, du plastique souple, des plumes d’oiseau,
des clous, de petites planches de bois, des feuilles de carton ondulé, des billes.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Quelques plumes à cartouches ou à réservoir, quelques stylos à bille.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de se fabriquer
une plume ou un stylo.
– Présenter brièvement l’histoire de l’écriture aux enfants (écriture
cunéiforme babylonienne, hiéroglyphes égyptiens, idéogrammes
chinois, écriture alphabétique arabe et romaine, etc.)
B – Le problème
Es-tu capable de fabriquer une plume ou un marqueur ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Écrire en trempant souvent un doigt dans de la gouache.
– Écrire en trempant souvent un cure-dents dans de l’encre ou de la
gouache.
– Écrire en trempant souvent une languette de carton dans de l’encre ou de
la gouache.
– Écrire en trempant souvent une languette de plastique dans de l’encre ou
de la gouache.
– Écrire un trempant souvent une plume d’oiseau dans de l’encre ou de la
gouache. (On peut améliorer la plume en taillant le bout en biseau à
l’aide de ciseaux.)
– Écrire en trempant souvent une pointe métallique (exemple : un clou)
dans de l’encre ou de la gouache.
– Placer une feuille de papier sur une petite planche de bois. Placer une
bille trempée dans de la gouache dans un coin de la feuille. Écrire en
faisant rouler la bille (en changeant constamment la façon dont la
planche est inclinée : pas facile !).
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas avec les objets pointus.
– Problème très salissant. Demander aux enfants de porter un sarrau ou
une vieille chemise et de placer de vieux journaux sur les tables ou
pupitres.
Concepts scientifiques
– La pointe de bois, d’os, de métal ou de plume trempée dans diverses
substances colorées est utilisée pour dessiner et écrire depuis des
milliers d’années. Les plumes modernes comportent un réservoir
d’encre, ce qui évite d’avoir à les tremper constamment. L’invention du
stylo à bille repose sur deux observations : celle des encres à séchage
rapide utilisées pour les magazines et celle des traînées laissées par une
bille qui a été plongée dans de l’eau sale.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Présenter aux enfants divers modèles de plumes et de stylos à bille.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Montrer aux enfants le principe de la calligraphie (art de former des
belles lettres en écrivant avec une plume à l’encre).
Module 16 La communication

5. Reproduire un dessin

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de reproduire un dessin ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Une règle, un compas, du papier blanc, du papier quasi transparent (exemple : papier de soie), de
l’encre, du carton, quelques clous, du papier carbone.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un rétroprojecteur.
– Un pantographe (instrument articulé en forme de losange pour copier et agrandir des dessins ;
matériel facultatif ; disponible chez certains fournisseurs de matériel artistique).
– Accès à une photocopieuse.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la seule façon de reproduire un
dessin est d’en faire une photocopie.
B – Le problème
Es-tu capable de reproduire un dessin ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Copier le dessin en le plaçant à côté d’une feuille blanche et en essayant
de le reproduire le mieux possible.
– Copier le dessin en le plaçant à côté d’une feuille blanche et en essayant
de le reproduire le mieux possible en se guidant à l’aide d’une règle et
d’un compas pour conserver les mêmes dimensions.
– Copier le dessin en plaçant une feuille d’un papier quasi transparent
(exemple : papier de soie) sur l’original et en traçant les lignes du
dessin au crayon.
– Copier le dessin en plaçant une feuille de papier plan sur l’original, en
éclairant l’original et la feuille par en dessous (en se plaçant contre une
fenêtre ou sur une table comportant une plaque de verre sous laquelle il
y a une source de lumière) et en traçant les lignes du dessin au crayon.
– Copier le dessin en repassant sur les lignes principales de l’original avec
de l’encre et en appliquant une feuille de papier blanc sur l’encre encore
humide. (Cette technique peut être appliquée si l’original, qui sera
abîmé par l’encre, n’est pas un document que l’on désire conserver
intact. Le dessin obtenu est l’image symétrique, telle qu’on la verrait
dans un miroir, du dessin original.)
– Copier le dessin en plaçant une feuille de papier blanc et un morceau de
carton sous l’original. À l’aide de la pointe d’un petit clou, faire de
petits creux dans la feuille de papier le long des lignes principales du
dessin. Tracer le dessin sur la feuille de papier blanc en suivant les
points ainsi formés. (Cette technique peut être appliquée si l’original,
qui sera abîmé par le clou, n’est pas un document que l’on désire
conserver intact.)
– Copier le dessin en le projetant sur le mur à l’aide d’un rétroprojecteur.
(Il existe des rétroprojecteurs qui fonctionnent même pour des
documents opaques, en les éclairant par le dessus.) Tracer le dessin,
plus ou moins grand, sur une feuille blanche collée au mur à l’endroit
où l’image est projetée.
– Copier le dessin en plaçant une feuille de papier carbone entre l’original
et une feuille de papier blanc. S’assurer que l’encre du papier carbone
est du côté de la feuille blanche. Retracer les lignes principales de
l’original. (Cette technique peut être appliquée si l’original, qui sera
abîmé en le retraçant, n’est pas un document que l’on désire conserver
intact.)
– Copier le dessin à l’aide d’une photocopieuse.
– Copier le dessin, de la même grandeur ou plus grand, à l’aide d’un
pantographe. (Note : Cette solution peut être présentée sous forme de
démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se blessent pas avec le bout pointu des
clous.
Concepts scientifiques
– Il existe plusieurs façons de reproduire une illustration. De nos jours, on
utilise surtout la photocopieuse mais, pendant des siècles, les
illustrations furent simplement reproduites par des techniques simples
telles que l’observation attentive, le calque, la copie à l’aide d’un
pantographe ou d’un papier carbone et la projection sur l’écran d’une
chambre noire.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants si les nouvelles technologies de la
communication ont déjà modifié et modifieront encore davantage la
façon de reproduire des images.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants un documentaire sur l’histoire de l’imprimerie.
Module 16 La communication

6. Écrire plus lisiblement qu’à la main

L’essentiel du problème
– Es-tu capable d’inventer une façon simple d’écrire plus lisiblement qu’à la main ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– De la pâte à modeler, de l’encre, de la gouache, des pinceaux, des éponges, du papier, divers
contenants, une règle, un pochoir en plastique qui comporte toutes les lettres de l’alphabet.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un jeu d’imprimerie pour enfants (jeu qui comporte des lettres de type « timbre en caoutchouc »
et un tampon encreur).
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il faut de l’équipement complexe
pour fabriquer un système permettant d’écrire autrement qu’à la main.
– Demander aux enfants d’observer des textes imprimés (journaux, revues,
livres, textes imprimés par ordinateur).
B – Le problème
Es-tu capable d’inventer une façon simple d’écrire plus lisiblement qu’à la
main ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Tracer toutes les lettres en utilisant une règle pour se guider.
– Se servir d’un pochoir en plastique pour écrire des lettres bien formées.
– Former le relief de toutes les lettres d’un mot dans une grande plaque de
pâte à modeler. Enduire les lettres d’encre ou de gouache et déposer une
feuille de papier sur la plaque. (Noter que le texte doit être inversé,
comme on le verrait dans un miroir. Noter aussi que cette solution
oblige à graver une plaque différente pour chaque mot ou groupe de
mots.)
– Se faire un jeu de 26 lettres avec de la pâte à modeler. (Noter que la
forme des lettres doit être inversée, comme on la verrait dans un
miroir.)
Sécurité
– Demander aux enfants de porter un sarrau ou une vieille chemise.
Concepts scientifiques
– Les premières presses à imprimer se composaient d’un pressoir à vis et
d’un jeu de caractères mobiles métalliques. Ce système permettait
d’exercer une plus grande pression sur le parchemin ou le papier à
imprimer que les systèmes antérieurs, ce qui améliorait la qualité de
l’impression. Les presses à imprimer modernes sont des machines
rotatives entièrement automatisées à très haut débit.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants d’écrire un texte de quelques phrases avec leur
système d’impression et organiser le concours du texte le plus lisible et
le plus beau.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Proposer aux enfants d’écrire un texte à l’aide des pièces d’un jeu
d’imprimerie pour enfants.
Module 16 La communication

7. Un système pour lire sans voir

L’essentiel du problème
– Es-tu capable d’inventer un système qui permet de lire sans voir ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Du papier, du carton, une boîte de cure-dents, de la pâte à modeler, de la colle, de minuscules
billes de sucre coloré utilisées pour la décoration des gâteaux, des dessins de divers pictogrammes.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Des exemples de mots ou de textes écrits en braille, un enregistreur, un lecteur de disques
compacts, une sonnerie électrique, des tambours.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de lire sans voir.
B – Le problème
Es-tu capable d’inventer un système qui permet de lire sans voir ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Écouter des disques compacts sur lesquels sont enregistrés des textes ou
des livres lus par une personne qui voit.
– Écouter un message sonore formé de bruits longs et courts (en code
morse ou selon un autre code inventé par les enfants).
– Écrire une phrase en formant des lettres en relief à l’aide de cure-dents
(ou de morceaux de cure-dents), de pâte à modeler, de cure-pipes ou de
petites bandes de carton collées sur une feuille de papier. Lire la phrase
en reconnaissant les lettres une par une avec les doigts.
– Écrire un message en relief à l’aide de pictogrammes formés de
morceaux de cure-dents, de carton ou de pâte à modeler collés sur une
feuille de papier. Par exemple, les pictogrammes utilisés pour
représenter certains dangers (exemples : explosif, corrosif, poison)
peuvent être dessinés en relief.
– Inventer un code dans lequel chaque lettre est formée par quelques
points. Les petits points peuvent être formés en poussant avec la pointe
d’un crayon, une feuille de carton mince placée sur plusieurs feuilles de
papier journal. Ils peuvent également être formés d’une petite goutte de
colle qu’on laisse sécher, ou de minuscules billes de sucre coloré (pour
la décoration des gâteaux) collées sur du papier ou du carton. Former
des lettres avec ce code et lire en reconnaissant les lettres avec les
doigts.
– Trouver dans un dictionnaire ou une encyclopédie un tableau qui
présente l’alphabet braille. Former des lettres avec ce code (selon les
mêmes techniques que ci-dessus) et lire en reconnaissant les lettres avec
les doigts.
Sécurité
– Bien surveiller les enfants qui ont les yeux bandés pour ne pas qu’ils se
blessent.
Concepts scientifiques
– Le système le plus couramment utilisé par les aveugles, pour lire, est le
système de Louis Braille, un inventeur français. L’alphabet braille,
qu’on peut trouver dans un bon dictionnaire, représente les lettres et les
chiffres au moyen de petits points en relief sur du papier ou du carton.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Suggérer aux enfants de s’habituer à lire des documents écrits en braille.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Montrer aux enfants un livre écrit en braille.
Module 16 La communication

8. Une image en trois dimensions

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de donner l’impression qu’une image est en trois dimensions ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Des dessins qui ne sont pas tracés selon les lois de la perspective (exemple : dessins qui datent de
l’Antiquité égyptienne) et des dessins tracés selon les lois de la perspective. Un appareil de type «
ViewMaster » (stéréoscope commercial), des paires de photographies, de couleurs différentes et
des lunettes munies de filtres colorés spéciaux, un dessin de type holographique (dessin qui
ressemble, à première vue, à une œuvre d’art abstrait), de petits hologrammes (imprimés sur des
cartes bancaires et certains billets de banque), des ciseaux à bout rond.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un ordinateur et des dessins ou jeux en trois dimensions.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la seule façon de produire
l’illusion des trois dimensions est d’utiliser une technologie complexe,
telle que celle du cinéma en 3D.
– Présenter aux enfants la différence entre les deux dimensions et les trois
dimensions.
B – Le problème
Es-tu capable de donner l’impression qu’une image est en trois dimensions
?
Quelques solutions ou approches possibles
– Regarder un dessin tracé selon les lois de la perspective.
– Regarder des paires de photographies dans un appareil de type «
ViewMaster » (stéréoscope commercial).
– Regarder des paires de photographies, de couleurs différentes, avec des
lunettes munies de filtres colorés spéciaux.
– Regarder un film en trois dimensions à l’aide des lunettes spéciales
prévues à cet effet.
– Regarder un dessin de type holographique (dessin qui ressemble, à
première vue, à une œuvre d’art abstrait) de la façon appropriée pour
voir apparaître une image en trois dimensions.
– Regarder le petit hologramme imprimé sur certaines cartes bancaires et
certains billets de banque.
Concepts scientifiques
– La perception des trois dimensions, dans la vie de tous les jours, est due
au principe de la stéréoscopie, selon lequel notre œil droit perçoit
l’environnement avec un angle légèrement différent de l’environnement
perçu par l’œil gauche. Notre cerveau combine ces deux images pour
former une image en trois dimensions. Bien que les lois de la
perspective permettent de donner une certaine impression des trois
dimensions, plusieurs dispositifs techniques reposent sur le principe de
la stéréoscopie, qui consiste à fusionner deux images prises avec des
angles légèrement différents. L’holographie, plus moderne et basée sur
un autre principe, permet de produire des images qui donnent une
illusion encore plus réaliste grâce à un patron de franges d’interférence
qui reproduisent la distribution naturelle de l’amplitude de la lumière.
Sécurité
– Veiller à ne pas briser le stéréoscope.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants de découper un objet (exemple : un panier)
dessiné d’après les lois de la perspective, pour qu’ils se rendent compte
que cet objet n’a pas vraiment trois dimensions.
Suggestions d’activités d’enrichissement
– Regarder des dessins, produits par un ordinateur, qui semblent être en
trois dimensions.
– Amener les enfants voir un film en trois dimensions.
Module 16 La communication

9. Faire des dessins animés

L’essentiel du problème
– Es-tu capable de faire des dessins animés ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Un calepin, un vieux livre ou un vieil annuaire téléphonique, du carton, des punaises, une petite
baguette de bois de forme cylindrique d’environ 5 à 6 cm de longueur, de petites figurines
(personnages, animaux) articulées (membres mobiles).
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un appareil photo numérique, une imprimante, un ordinateur, un logiciel d’animation.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent qu’il est impossible de produire des
dessins animés sans l’équipement sophistiqué d’un studio d’animation.
– Présenter aux enfants des extraits de dessins animés célèbres de diverses
époques.
B – Le problème
Es-tu capable de faire des dessins animés ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Dessiner une série d’images légèrement différentes les unes des autres
dans le coin inférieur droit des pages d’un calepin, d’un vieux livre ou
d’un vieil annuaire téléphonique. Faire défiler rapidement les images
pour voir l’animation.
– À l’aide d’une caméra numérique, prendre une série de photos d’une
petite figurine placées dans des positions légèrement différentes d’une
photo à l’autre. Imprimer les photos. Placer les photos dans l’ordre, les
unes sur les autres et les relier. Les faire défiler rapidement comme les
pages d’un livre que l’on feuillette.
– Construire un phénakistiscope rudimentaire en dessinant une série
d’images légèrement différentes les unes des autres sur un disque de
carton divisé en 12secteurs (secteurs en forme de pointe de tarte). À
l’aide d’une punaise, fixer le centre du disque à l’extrémité d’une
baguette de bois cylindrique d’environ 5 à 6 cm de longueur. Découper
un autre disque muni de 12fenêtres étroites (fentes) radiales et fixer le
centre de ce disque à l’autre extrémité de la baguette. Faire tourner la
baguette entre ses doigts en regardant le disque muni des 12 fentes.
(Note : Il est préférable de présenter cette solution sous forme de
démonstration.)
– À l’aide d’une caméra numérique, d’un ordinateur et d’un logiciel
d’animation, faire un dessin animé de quelques secondes en prenant une
série de photos de quelques figurines placées dans des positions
légèrement différentes d’une photo à l’autre. (Note : Il est préférable de
présenter cette solution sous forme de démonstration.)
Sécurité
– Veiller à ce que les enfants ne se piquent pas avec les punaises.
Concepts scientifiques
– Un dessin animé, tout comme un film, résulte de la succession rapide
d’images légèrement différentes les unes des autres, ce qui crée une
illusion de mouvement.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Déterminer des critères avec les enfants puis organiser le concours du
meilleur dessin animé produit selon l’une ou l’autre des techniques ci-
dessus. (Même technique pour toutes les équipes.)
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Présenter aux enfants un documentaire portant sur la réalisation d’un
dessin animé.
Module 16 La communication

10. Envoyer un message à distance

L’essentiel du problème
– Es-tu capable d’inventer un système simple pour envoyer un message à distance ?
Temps
– Environ 60 minutes.
Matériel requis
a) pour chaque enfant ou chaque équipe :
– Papier, crayons, divers contenants en plastique incassable, pièces de Meccano ou de Lego,
sonnerie, trompette jouet, lampe de poche, ficelle.
b) pour l’ensemble du groupe :
– Un chien ou un autre animal capable de retourner vers la personne qu’il connaît le mieux.
A – La mise en situation
– Faire un tour de table pour connaître les conceptions des enfants. Par
exemple, certains enfants pensent que la seule façon de transmettre un
message à distance est de l’écrire sur une feuille de papier et d’envoyer
cette feuille.
B – Le problème
Es-tu capable d’inventer un système simple pour envoyer un message à
distance ?
Quelques solutions ou approches possibles
– Écrire le message sur une feuille de papier et demander à quelqu’un
d’aller le porter (principe de la poste).
– Attacher le message à un animal et laisser l’animal retourner vers la
personne qu’il connaît le mieux (principe du pigeon voyageur).
– Écrire le message sur une feuille de papier, le placer dans un petit
contenant hermétique et laisser le contenant dériver dans un cours
d’eau. (Cette solution, assez aléatoire, fonctionne seulement si la
personne qui doit recevoir le message est en aval de celle qui l’envoie et
voit passer le contenant.)
– À l’aide d’un jeu de type Meccano ou Lego-Dacta, fabriquer un modèle
réduit de pylône muni de 2 à 4bras articulés actionnés par des cordes.
Composer un code pour associer chaque lettre et chiffre à la position
des bras. Envoyer un message en faisant varier la position des bras
articulés. Il peut y avoir plusieurs observateurs et plusieurs pylônes
pour relayer les messages à une plus grande distance (principe du
sémaphore).
– Inventer un code semblable au code morse (ou utiliser le vrai code
morse) et envoyer un message sonore formé de bruits longs et courts
(exemple : à l’aide d’une sonnerie).
– Inventer un code semblable au code morse (ou utiliser le vrai code
morse) et envoyer un message lumineux formé d’impulsions
lumineuses longues et courtes (exemple : à l’aide d’une lampe de
poche).
– À l’aide de deux boîtes de conserves vides, percées d’un petit trou dans
le fond, et de ficelle, fabriquer un téléphone rudimentaire. Bien tendre
la ficelle. Parler dans une des boîtes pour envoyer un message et
écouter dans l’autre pour l’entendre.
Sécurité
– Percer les boîtes de conserve et s’assurer que leur rebord n’est pas
coupant.
Concepts scientifiques
– Le télégraphe optique, appelé aussi sémaphore, transmettait des
messages au moyen de signaux effectués par des bras articulés établis
sur des séries de tours. Des observateurs postés dans chacune des tours
relayaient les messages transmis à de grandes distances. De nos jours, la
télégraphie optique ou sonore, utilisée dans certaines circonstances,
consiste à envoyer un message codé en morse à l’aide d’impulsions
lumineuses ou sonores.
C – L’intégration et l’enrichissement
Suggestion d’activité d’intégration
– Demander aux enfants d’examiner des dessins qui présentent les anciens
sémaphores.
Suggestion d’activité d’enrichissement
– Expliquer aux enfants le principe des messages de fumée dont se
servaient les Amérindiens.
Annexes
Faire des sciences et des technologies en toute sécurité
Le matériel
Faire des sciences et des technologies en toute sécurité

La présente annexe comporte des consignes et des suggestions visant à ce


que les activités en sciences et technologies se déroulent en toute sécurité.
Plusieurs de ces consignes et suggestions s’inspirent du document Safety
in the Elementary Science Classroom (NSTA, 2002).
Consignes d’ordre général
– Assurez-vous de connaître les règlements et directives de votre garderie
ou de votre école concernant la sécurité.
– Assurez-vous de connaître les règlements et procédures de votre garderie
ou de votre école en cas d’accident.
– Affichez les numéros de téléphone utiles en cas d’accident : police,
pompiers, ambulance.
– Assurez-vous qu’une trousse de premiers soins est disponible et qu’elle
est placée à un endroit où elle est bien visible.
– Assurez-vous que l’équipement et le matériel sont toujours bien rangés.
Assurez-vous également que les outils et produits dangereux sont sous
clé ou hors de la portée des enfants.
– Avant de manipuler de l’équipement et des produits, familiarisez-vous
avec les dangers possibles et assurez-vous de prendre les précautions
nécessaires.
– Soyez extrêmement prudent avec le feu. Assurez-vous qu’un extincteur
et une couverture permettant d’étouffer le feu sont à toujours à portée
de la main.
– Familiarisez-vous avec l’emplacement du matériel pour lutter contre les
incendies ainsi qu’avec les procédures d’évacuation.
– Habituez les enfants à porter des verres de sécurité lorsqu’ils réalisent
une activité scientifique qui présente le moindre danger pour les yeux.
Assurez-vous d’avoir des verres de sécurité en nombre suffisant.
– Au début de chaque activité scientifique, informez les enfants des
dangers possibles et des précautions à prendre.
– Assurez-vous que le nombre d’enfants qui réalisent une activité
scientifique ne dépasse pas votre capacité d’en garder un contrôle
adéquat.
– Prévoyez assez de temps pour que tous les enfants puissent réaliser les
activités, nettoyer leur table de travail et ranger le matériel.
– Avisez les enfants de ne jamais goûter ou toucher à des produits à moins
d’avoir reçu une consigne précise à cet effet.
– Avisez les enfants de vous informer immédiatement de tous les accidents
ou blessures – même minimes – qui auraient pu échapper à votre
attention.
– Informez les enfants qu’il est dangereux de se toucher le visage, la
bouche et les yeux lorsqu’ils travaillent avec des plantes, des animaux
ou des produits chimiques. Assurez-vous que les enfants se lavent
soigneusement les mains à la fin d’activités réalisées avec des plantes,
des animaux et des produits chimiques.
– Assurez-vous que les enfants utilisent des ciseaux à bout rond. Ne
laissez pas vos élèves manipuler des couteaux ou d’autres outils pointus
ou très coupants. Coupez d’avance les matériaux qui ne se coupent
qu’avec des ciseaux ou des couteaux dangereux pour les enfants.
– Assurez-vous que les aiguisoirs à crayons à manivelle sont fixés
beaucoup plus bas que les yeux des enfants (de préférence sur une
petite table). Il arrive en effet que des enfants se blessent les yeux avec
la pointe de crayons qu’ils tiennent dans la main qui tourne la
manivelle.
– Ne laissez pas les enfants manipuler des outils électriques (exemples :
perceuse, scie ronde, scie sauteuse, sableuse). Ne laissez pas d’outils
électriques dans la salle où vous faites les activités scientifiques.
– Évitez d’utiliser des contenants en verre. Les contenants en plastique
sont beaucoup moins dangereux.
– N’utilisez pas d’objets en verre (des miroirs, par exemple) dont les
rebords ne sont pas protégés.
– Avisez les enfants de ne pas se servir des contenants utilisés en sciences
pour boire de l’eau ou d’autres liquides.
– N’utilisez pas de thermomètres à mercure. Utilisez plutôt des
thermomètres à alcool.
– Expliquez aux enfants le danger du courant électrique domestique et de
tous les appareils qui fonctionnent sur le courant domestique (exemples
: lampes, postes de radio, téléviseurs, ventilateurs, séchoirs à cheveux).
– Assurez-vous de ne jamais surcharger les circuits électriques de la salle
où vous faites les activités scientifiques.
– Assurez-vous que les appareils électriques et les fils électriques que vous
utilisez sont en bon état.
– Souvenez-vous que l’électricité et l’eau ne font pas bon ménage et qu’il
ne faut jamais se servir de courant électrique en présence d’eau ou
lorsque les mains ou les pieds sont mouillés.
La sécurité dans le domaine de l’univers matériel
– Si vous faites bouillir de l’eau, assurez-vous que les enfants ne placent
pas leur main ou leur visage au-dessus de la bouilloire. La vapeur d’eau
pourrait les brûler.
– Si vous faites des activités avec des leviers et des poulies, assurez-vous
que les objets soulevés ne sont pas trop lourds, pour ne pas que les
enfants se blessent s’ils les échappent.
– Si vous permettez aux enfants d’utiliser des outils (exemples : marteau,
tournevis, pinces), assurez-vous qu’ils savent comment s’en servir et
qu’ils le font avec précaution.
– Ne laissez pas les enfants utiliser d’outils électriques.
– Informez les enfants du danger de s’exposer longuement et sans
protection aux rayons du Soleil.
– Si vous utilisez des miroirs, des lentilles et des ampoules, rappelez aux
enfants que ce sont des objets fragiles et cassants, et que les éclats
pourraient être très coupants.
– Informez les enfants du danger de s’exposer à des sons de forte intensité
pendant une période prolongée. Informez-les du danger d’utiliser des
écouteurs à un volume trop élevé.
– Si vous faites des activités avec des piles électriques, assurez-vous que
l’intensité du courant utilisé ne dépasse pas 12 volts.
– Avisez les enfants de ne jamais mélanger des produits chimiques
simplement pour voir ce qui va se passer. Certaines réactions chimiques
peuvent causer des explosions ou dégager des substances toxiques.
– Avisez les enfants de ne jamais faire des réactions chimiques dans des
contenants fermés. Par exemple, le gaz carbonique qui se dégage d’un
mélange de vinaigre et de bicarbonate de sodium placé dans un pot
fermé fera exploser le pot, ce qui pourrait causer de graves blessures.
– Avisez les enfants de ne jamais goûter à des produits chimiques et de se
laver soigneusement les mains après en avoir utilisé.
– Conservez les produits combustibles dans une armoire métallique
fermée à clé.
– Ne conservez jamais de grande quantité d’un produit combustible ou
toxique dans un local où vont les enfants (exemples : ne pas conserver
plusieurs litres d’huile végétale ou d’alcool à friction).
– Laissez les produits chimiques dans leur contenant d’origine ou placez-
les dans des contenants transparents très clairement étiquetés. Il serait
très dangereux, par exemple, de verser de l’alcool à friction dans une
bouteille de vinaigre, ou de n’écrire que le mot « alcool » sur une
bouteille qui contient de l’alcool à friction.
La sécurité dans le domaine de la Terre et de l’Espace
– Avisez les enfants de ne jamais observer le Soleil à l’œil nu. Même les
négatifs ou les verres fumés très sombres ne sont pas sûrs. Seuls les
filtres spécialement conçus pour observer le Soleil sont sans danger.
– Avisez les enfants de ne jamais observer directement le Soleil avec une
loupe, des jumelles ou un télescope. Ils pourraient se brûler grièvement
les yeux. Pour observer le Soleil, les méthodes indirectes sont les plus
sûres. (Par exemple, projeter l’image du Soleil, telle que perçue par des
jumelles ou un petit télescope, sur un morceau de carton blanc.)
– Ne laissez pas les enfants briser des roches. Les éclats pourraient les
blesser. Si vous voulez vous-même briser une roche, enveloppez-la dans
un morceau de tissu, portez des verres de sécurité, et frappez-la avec un
marteau très solide, qui ne risque pas de se déboîter.
– N’utilisez pas d’acides pour analyser la composition d’une roche.
Presque tous les acides utilisés en géologie sont extrêmement corrosifs
et ne devraient jamais être utilisés avec des enfants.
– Informez les enfants qu’il est dangereux de rester à l’extérieur pendant
un orage électrique. À défaut de pouvoir se rendre à l’intérieur, ils ne
doivent jamais se placer sous un arbre isolé. L’intérieur d’une voiture
est aussi un lieu très sûr. Les pneus d’une bicyclette n’assurent aucune
protection contre la foudre.
– Par temps très froid, informez les enfants du risque d’engelures et
rappelez-leur comment les éviter.
La sécurité dans le domaine de l’univers vivant
– Informez les enfants de la présence, sur les plantes, sur les animaux,
dans la terre et dans l’eau non traitée, de bactéries et de protozoaires qui
peuvent parfois causer des infections et des empoisonnements
alimentaires. Avisez-les qu’il est dangereux de se toucher le visage, la
bouche et les yeux lorsqu’ils travaillent avec des plantes, des animaux,
de la terre et de l’eau non traitée. Assurez-vous que les enfants se lavent
soigneusement les mains à la fin d’activités réalisées avec des plantes,
des animaux, de la terre et de l’eau non traitée.
– Informez les enfants du fait que certaines plantes peuvent causer des
irritations, des allergies ou des empoisonnements alimentaires
(exemples : herbe à puce, herbe à poux, champignons vénéneux, fruits
toxiques) et des précautions à prendre pour se protéger. Avisez-les que
certaines plantes et certains champignons vénéneux ressemblent à des
plantes et à des champignons comestibles.
– Informez les enfants que certaines moisissures sont toxiques et qu’il est
préférable de jeter les aliments qui ont commencé à moisir. Cette
consigne est particulièrement importante pour les aliments à base de
céréales, d’arachides ou de noix dont les moisissures peuvent être
cancérigènes.
– Assurez-vous de connaître les enfants qui sont gravement allergiques
aux arachides, aux noix, aux amandes ou à d’autres allergènes.
– Informez les enfants de l’importance de l’oxygène pour la respiration et
du danger des espaces hermétiquement clos.
– Assurez-vous de connaître les enfants qui sont gravement allergiques
aux piqûres de certains insectes (exemples : abeilles, guêpes).
– Bien que certains vers, insectes et arthropodes soient comestibles,
n’organisez pas de dégustation de ces animaux avec les enfants.
– Ne permettez pas aux enfants d’apporter des animaux sauvages (morts
ou vivants) à l’endroit où vous faites des activités scientifiques.
– Si vous désirez avoir des animaux (exemples : poissons, gerboises,
hamsters), assurez-vous qu’ils proviennent d’un fournisseur fiable.
– Assurez-vous que les aquariums, les terrariums, les cages, etc. où vivent
des animaux sont toujours propres et bien entretenus. Assurez-vous
également que quelqu’un s’occupe des animaux pendant les week-ends,
les congés et les vacances.
La sécurité lors des sorties dans la nature
Les sorties dans la nature peuvent être des compléments très intéressants
aux activités habituelles. Une bonne sortie dans la nature est bien
organisée, vise l’atteinte d’objectifs clairs et comporte des activités qui
permettent d’atteindre ces objectifs.
– Visitez et examinez le site d’une sortie avant d’y amener les enfants. Les
propriétaires ou responsables des lieux pourront vous faire des
suggestions précieuses.
– Invitez des parents ou à d’autres adultes à votre sortie dans la nature.
Assurez-vous de pouvoir maintenir un rapport d’au moins un adulte par
dix enfants.
– Obtenez la permission écrite des parents de tous les enfants avant de
faire une sortie dans la nature.
– Informez les parents par écrit du lieu de la sortie, de la façon dont les
enfants doivent s’habiller et, le cas échéant, du matériel que les enfants
doivent ou peuvent apporter. Pour limiter les risques de piqûres,
éraflures, irritations et allergies, demander aux enfants de porter des
pantalons et des chandails ou des chemises à manches longues et
d’appliquer du chasse-moustiques le matin avant de quitter la maison.
– Placez si possible les enfants deux par deux. Chaque enfant a la
responsabilité de veiller sur son coéquipier.
– Munissez-vous d’une trousse de premiers soins et assurez-vous que tout
le monde sait où elle se trouve.
– Avisez les enfants du danger des eaux stagnantes : ne jamais boire de
l’eau stagnante, se mouiller le moins possible, ne pas se toucher la
bouche ou les yeux après s’être mouillé les mains avec de l’eau
stagnante. Dès que possible, laver les parties du corps qui ont été
mouillées par de l’eau stagnante.
En cas d’accident ou de blessure légère
– Avisez immédiatement les responsables de l’établissement (le cas
échéant).
– Si vous avez suivi une formation reconnue, donnez les premiers soins.
– Si vous n’avez pas de formation, demandez à une personne spécialement
formée de prodiguer les premiers soins.
En cas de blessure grave
– Obtenez de l’aide médicale en appelant un numéro d’urgence, une
ambulance, les policiers ou les pompiers.
– Appelez les parents ou les tuteurs de l’enfant et demandez-leur, si
possible, de contacter leur médecin de famille.
– Ne donnez pas de médicaments.
Les premiers soins
Tout éducateur et tout enseignant devrait suivre un cours de premiers
soins. Le but des premiers soins est de protéger un enfant blessé ou
malade, et non de le traiter. Les premiers soins doivent être prodigués
quand de l’aide médicale n’est pas disponible immédiatement. Les
paragraphes suivants rappellent quelques principes de base :
Restez calme et demandez aux autres enfants de s’éloigner du blessé.
Appelez ou faites appeler de l’aide médicale aussitôt que possible. Ne
déplacez pas l’enfant blessé et ne faites rien, à moins de connaître la bonne
façon de procéder.
Rétablissez la respiration en appliquant, selon le cas, l’une des méthodes
ci-dessous (mais seulement si vous les connaissez bien) :
– la respiration bouche-à-bouche ;
– la réanimation cardio-pulmonaire ;
– les techniques pour dégager les voies respiratoires (manœuvre de
Heimlich).
Arrêtez les hémorragies en appliquant une compresse sur les blessures et
en maintenant la pression avec vos mains. Les hémorragies très
abondantes peuvent être arrêtées avec un tourniquet. Les blessures qui ne
saignent pas abondamment peuvent être lavées avec du peroxyde
d’hydrogène ou de l’eau et du savon et recouvertes d’un pansement stérile.
Prévenez l’état de choc. Les symptômes d’un état de choc sont la pâleur, la
froideur et la moiteur de la peau, la transpiration sur le front et dans les
paumes de la main, la nausée, la respiration faible et le tremblement. En
cas d’état de choc :
– Couchez la victime sur une surface inclinée de telle sorte que sa tête soit
un peu plus basse que le reste de son corps.
– Contrôlez toute hémorragie en appliquant une compresse et en
maintenant la pression avec vos mains.
– Recouvrez la victime avec des couvertures ou des manteaux.
– Assurez-vous que la victime peut respirer normalement.
La prévention et le contrôle des incendies
– Assurez-vous de bien connaître l’emplacement de l’équipement pour
combattre les incendies, de même que la façon de l’utiliser. Ayez
toujours à la portée de la main un extincteur efficace contre les
principaux types de feux.
– Évitez les activités qui nécessitent l’utilisation de bougies ou de brûleurs
à l’alcool. Dans certains cas, les bougies et les brûleurs peuvent être
remplacés par des plaques chauffantes ou des séchoirs à cheveux, qui
sont moins dangereux.
– En cas d’incendie, assurez-vous d’abord que les enfants s’éloignent
rapidement, mais calmement. S’il y a la moindre possibilité que le feu
s’étende ou représente un danger pour les élèves, il faut déclencher
l’alarme la plus proche pour obtenir de l’aide.
Le matériel

Cette annexe présente la liste du matériel nécessaire pour l’ensemble des


problèmes de sciences et de technologies du présent volume. On
constatera que la grande majorité des éléments mentionnés sont peu
coûteux et faciles à trouver. Une bonne partie du matériel nécessaire peut
être apportée de la maison par les enfants (exemples : boîtes de conserve
vides, bouteilles en plastique, carton et papier de récupération, ficelle
blanche, morceaux de mousse de polystyrène, pots en verre). La plupart
des autres objets et substances sont disponibles dans les épiceries, les
quincailleries, ou les magasins à grande surface. Certains équipements et
produits, presque toujours facultatifs, doivent être achetés chez des
fournisseurs de matériel scientifique (exemples : balance de laboratoire,
indicateurs chimiques, plaque chauffante). Les éléments présentés en
caractères gras sont utilisés très fréquemment et pourraient constituer une
trousse de base en sciences et en technologies au précolaire et au début du
primaire.
Matériel relativement durable
– acier (plaques de diverses tailles)
– affiche qui présente les divers types de nuages
– affiche qui présente les divers groupes alimentaires
– agrafes pour vêtements (diverses tailles)
– agrafeuse (et agrafes)
– aiguilles à coudre (diverses tailles, incluant de grosses aiguilles à bout
rond)
– aiguilles à tricoter
– aiguilles droites
– aimants (diverses tailles et diverses formes)
– aluminium (morceaux et feuilles de diverses tailles)
– ampoules (1,5 volt, 3 volts, 6 volts, 9 volts, 12 volts)
– anémomètre (appareil météorologique qui donne la vitesse du vent)
– appareil pour fabriquer du pain
– appareil photo numérique
– appareil pour rouler le papier journal en rouleaux très serrés (utilisé pour
faire des « bûches en papier »)
– aquarium
– aspirateur
– assiettes en aluminium (divers diamètres)
– assiettes en porcelaine (divers diamètres)
– bacs en plastique (divers volumes)
– bac en plastique pour le recyclage
– baguettes en bois (divers diamètres, diverses longueurs)
– balance de cuisine
– balance à plateaux (avec un jeu de poids calibrés)
– balances à ressort (appelées aussi dynamomètres)
– balles de golf
– balles en mousse de polystyrène (« styrofoam ») (divers diamètres)
– balles de ping-pong
– balles de tennis
– ballon de basket-ball
– ballons de fête à gonfler (parfois appelés « ballounes » ; diverses formes
et divers volumes)
– ballons de football américain
– ballons de plage (divers diamètres)
– ballon de soccer (football européen)
– ballon de volley-ball
– bandes élastiques (diverses tailles)
– bateaux jouets en plastique
– bâtonnets en plastique muni d’un anneau (pour faire des bulles de savon)
– batteur électrique
– billes de verre (divers diamètres)
– billes en acier (divers diamètres)
– blocs en bois (divers volumes et diverses couleurs)
– blocs en plastique opaque (divers volumes et diverses couleurs)
– blocs en plastique transparent (teintés et non teintés)
– blocs en verre transparent (teintés et non teintés)
– bols (transparents et non transparents, divers volumes)
– bois (morceaux de diverses formes et tailles et de diverses espèces
d’arbres, incluant des espèces exotiques)
– boîtes de conserve vides (divers volumes)
– boîtes en carton (divers volumes)
– boîtes en métal (petites boîtes de divers volumes)
– boîtes en plastique (divers volumes)
– bouchons de liège (diverses tailles)
– bouilloires électriques
– boulons (divers diamètres, divers métaux)
– boussoles (divers types)
– bouteilles à vaporiser
– bouteilles de boissons gazeuses en plastique, vides (divers volumes)
– bouteilles d’eau en plastique, vides (divers volumes)
– bouteille thermos
– boutons (divers diamètres)
– boutons à pression (diverses tailles) et outil pour les fixer
– briques (avec trois trous)
– briquet
– broche
– broches à tricoter
– brosse à dents électrique
– brouette
– brûleurs à l’alcool
– câbles (divers types)
– cadran solaire
– cailloux (diverses formes et tailles)
– caisses en bois
– capteur solaire plan (qui emmagasine de la chaleur)
– carte du ciel
– cartes du monde (divers types)
– casseroles (divers volumes)
– chandails (divers tissus, naturels et synthétiques)
– chandeliers
– chariot ou voiturette pour transporter des boîtes
– chaussures (divers types)
– chemises (divers tissus)
– cherche-étoiles (carte du ciel avec cache circulaire)
– chronomètre
– ciseaux (diverses tailles, incluant des ciseaux à bout rond)
– clous (diverses tailles, en acier et en fer)
– collection de roches et de minéraux
– contenant en cristal taillé
– contenants en plastique (transparents et non transparents, divers
volumes)
– contenants en pyrex (divers volumes)
– contenants en verre (divers volumes)
– compas
– compte-gouttes
– coquillages (diverses formes et diverses tailles)
– coton (morceaux de diverses tailles et diverses couleurs)
– corde (divers diamètres)
– coussins (diverses tailles)
– couteaux (divers types, incluant des couteaux en plastique)
– couvertures en laine
– couvertures en fibres synthétiques (acrylique, polar, polyester, etc.)
– crayons à colorier en bois
– crayons à colorier en cire
– crayons à mine
– crochets (diverses tailles)
– cubes en bois (divers volumes)
– cuillères (en métal et en plastique)
– cuisinière (accès à une cuisinière)
– cuivre (plaques de diverses tailles)
– cuir (morceaux de diverses tailles et diverses épaisseurs)
– cylindres gradués (divers volumes)
– dessins de type holographique (dessins qui semblent abstraits mais qui
peuvent être perçus en 3 dimensions si on les regarde correctement)
– diamant industriel
– drap blanc ou de couleur pâle
– échantillons de sol recueillis en divers endroits
– écharpes (en laine, en tissu synthétique)
– écrous (diverses tailles, divers métaux)
– électroscope (appareil qui permet de mesurer une charge d’électricité
statique)
– élément chauffant
– encens (bâtonnets et cônes)
– enregistreur numérique
– éponges (diverses tailles)
– entonnoirs en métal (diverses tailles)
– entonnoirs en plastique (diverses tailles)
– étau
– étuveuse (appelée aussi « cocotte-minute » ou « presto »)
– éventail en papier
– exactos
– extincteur
– faux diamants de bonne taille
– fer (plaques et morceaux de diverses tailles)
– fermetures éclair (diverses tailles)
– feuilles de plastique transparent (acétates) (diverses couleurs)
– feutre (morceaux de diverses tailles et diverses couleurs)
– figurines en plastique (personnages, animaux, arbres, maisons, etc.)
– fil électrique isolé (petit fil unique recouvert)
– fil électrique non isolé (petit fil unique non recouvert)
– fil de métal flexible (broche)
– fil de nylon (divers diamètres)
– flûte à bec
– formes géométriques en plastique
– fouet (pour brasser des aliments)
– foulards (divers tissus)
– four à micro-ondes
– fourrure (morceaux de diverses tailles)
– galon à mesurer
– gants de travail
– générateur Van der Graaf (générateur d’électricité statique)
– globe terrestre
– girouette
– guitare
– guitare jouet
– haut-parleur (divers formats) et amplificateur
– hélice en plastique (de modèle d’avion à élastique)
– hologrammes (comme le dessin sur une carte de crédit)
– horloge à pendule
– hygromètre (appareil météorologique qui donne le taux d’humidité)
– imperméables (divers types)
– jetons en plastique
– jeux de construction (divers types)
– jeux d’imprimerie pour enfants (lettres et tampon encreur)
– jeux et ensembles de type Lego-Dacta
– jeux et ensembles de type Meccano (avec moteur électrique)
– jumelles
– laine (morceaux de diverses tailles et diverses couleurs)
– lanières de cuir
– lin (morceaux de diverses tailles et diverses couleurs)
– litres et deux litres de lait ou de jus en carton, vides
– lampes halogènes
– lampes sur pied
– lampes de poche
– lampe de secours à pile de forte intensité
– lentilles (concaves et convexes, divers diamètres, diverses distances
focales)
– liqueur de Fehling (indicateur chimique pour détecter la présence de
sucre dans un liquide)
– logiciel d’animation (pour faire des dessins animés à partir de photos)
– logiciel d’identification de fossiles
– logiciel de simulation du ciel étoilé
– loupes (diverses tailles)
– loupe de fort grossissement
– luge
– lunettes munies de filtres colorées et photos qui peuvent être vues en 3
dimensions
– manche de balai en bois
– mangeoires pour les oiseaux (pour diverses espèces)
– marqueurs à l’encre indélébile
– marqueurs à l’encre lavable
– marteaux (diverses sortes)
– matelas en mousse
– matériaux pour insonoriser
– mélangeur électrique (ou robot culinaire)
– métal (morceaux de divers métaux purs et d’alliages)
– mètres en bois
– microscopes
– microscope qui peut être relié à un ordinateur (« proscope »)
– minéraux (échantillons de diverses sortes : gypse, calcite, quartz, granit,
etc.)
– minuterie électrique ou mécanique (pour mesurer le temps de cuisson)
– miroir convexe (miroir qui diminue la grandeur des objets)
– miroir concave (miroir pour agrandir le visage)
– miroirs plats (diverses tailles)
– modèles anatomiques (œil, squelette, cœur, insecte, grenouille, etc.)
– modèle réduit d’avion à hélice propulsé par une bande élastique
– modèle réduit (fonctionnel) de serre
– modèles réduits de moyens de transport (voiture, camion, navire, avion,
fusée, etc.)
– modèles réduits (fonctionnels) de planeurs (en balsa ou en mousse de
polystyrène)
– montre à aiguilles
– montre numérique
– moquette (morceaux de diverses tailles)
– morceaux de métal chromés
– moustiquaire (fixée dans un cadre)
– ordinateur et périphériques
– oreillers
– pantographe (instrument articulé en forme de losange pour copier et
agrandir un dessin)
– parapluie noir
– parasols chinois miniatures
– passoires (divers formats)
– peignes en plastique (diverses tailles)
– perles de plastique (divers diamètres)
– pèse-personne
– pièces de monnaie (diverses tailles et métaux)
– pied-de-biche (outil en métal)
– piles électriques (divers voltages, divers formats)
– pinces (diverses tailles)
– pinces isolantes (pour tenir des objets chauds)
– pinceaux (diverses tailles)
– planches anatomiques (corps humain, animaux, plantes)
– planche à découper en plastique
– planche à neige
– planches en bois (diverses tailles et épaisseurs)
– plaque chauffante
– plaque de métal (acier) lisse et bien polie
– plateau de service en métal
– plateau de service en plastique
– plastique (morceaux de diverses tailles, diverses sortes)
– plexiglas (morceaux de diverses formes et tailles)
– plinthe électrique portative
– plume à l’encre
– plume à l’encre à cartouche ou à réservoir
– pluviomètre (appareil météorologique qui donne la quantité de
précipitation)
– pochoir en plastique des lettres de l’alphabet
– poinçon (outil pointu pour faire des trous)
– pompe pour matelas pneumatique
– pompe pour pneus de vélo et ballons
– poids (ensemble de poids pour balance à plateaux)
– pointeur laser
– polar (morceaux de diverses tailles et diverses couleurs)
– polyester (morceaux de diverses tailles et diverses couleurs)
– pots de fleurs
– pots de nourriture pour bébé
– pots en verre (divers volumes)
– poutre en bois (environ 2 mètres de longueur)
– prisme
– punaises
– radiateur électrique portatif
– rapporteur d’angles
– raquettes (pour marcher dans la neige ; en bois, en plastique ou en métal)
– réfrigérateur avec congélateur (accès à un réfrigérateur)
– règles en bois (diverses longueurs)
– règles en métal
– règles en plastique rigide
– règles en plastique flexibles et transparentes
– reproductions en plastique de fossiles
– ressorts (diverses tailles)
– ressort de type « Slinky »
– rétroprojecteur
– réveille-matin
– roches (échantillons de diverses sortes : magmatiques, sédimentaires,
métamorphiques)
– rondelles de photo (pour visionneuse de photos en relief)
– roulettes pour déplacer des appareils électroménagers
– ruban à mesurer
– sablier
– sac de couchage
– seaux (diverses tailles)
– scie
– séchoirs à cheveux
– serviettes en tissu (diverses tailles)
– skis alpins (avec bottes) pour enfants
– skis de fond (avec bottes) pour enfants
– socles dans lesquels on peut visser de petites ampoules
– soie artificielle (morceaux de diverses tailles et diverses couleurs)
– soie naturelle (morceaux de diverses tailles et diverses couleurs)
– soufflet (pour attiser un feu)
– stéréoscope (appareil pour voir des photos en 3dimensions)
– stéthoscope (appareil pour écouter les battements du cœur)
– stylos à bille
– tambours (diverses sortes)
– tambourine
– tampon encreur
– tapis (diverses tailles)
– tasses en plastique
– tasses en porcelaine
– tasses à mesurer (divers volumes)
– télescope
– textes écrits en braille
– thermomètres à alcool (dont le liquide est rouge)
– thermomètre numérique
– thermomètre de réfrigérateur
– thermos (divers volumes)
– tiges de bambou
– tissu (morceaux de diverses sortes et de diverses tailles)
– tissu recouvert de vinyle ou de caoutchouc
– toboggan
– tournevis
– transparents (acétates) incolores et colorés pour rétroprojecteur
– traîneau à neige
– trombones (diverses tailles)
– tuiles acoustiques
– tuiles en vinyle mince pour planchers
– tuyau d’arrosage muni d’un embout
– tuyau flexible transparent (divers diamètres)
– ustensiles en acier inoxydable (couteaux, fourchettes, cuillères)
– ustensiles en plastique (couteaux, fourchettes, cuillères)
– velcro (bandes de diverses tailles)
– ventilateur électrique
– ventouse munie d’un manche (pour déboucher la cuvette d’une toilette)
– ventouses munies de crochets (pour fixer des objets sur un mur)
– verre (morceaux de verre de diverses formes et tailles)
– verres fumés (lunettes de soleil)
– verres en plastique transparent (incolores et colorés, diverses formes et
divers volumes)
– verres en verre (diverses formes, incluant des verres à vin)
– vestes (divers tissus, naturels et synthétiques)
– vire-vent (hélice en papier)
– zinc (plaques de diverses tailles)
Matériel à renouveler assez fréquemment
– abricots secs
– alcool à friction
– allumettes en bois (diverses longueurs)
– allumettes en carton
– annuaire téléphonique
– aquarelle (diverses couleurs)
– assiettes en carton (divers diamètres)
– arachides
– argile
– aspartame
– assainisseur en gel pour les mains
– avocats
– bâtonnets en bois pour sucettes (« popsicle »)
– bâtonnets en bois pour mélanger le café
– bâtonnets en plastique pour mélanger le café
– berlingots de lait vides
– beurre salé et non salé
– beurre d’arachide
– bicarbonate de sodium
– billes de sucre coloré (pour la décoration des gâteaux, diverses tailles)
– biscuits salés (divers types)
– biscuits sucrés (divers types)
– bonbons (durs et mous)
– bougies (diverses tailles, diverses couleurs)
– bran de scie
– brosses à dents jetables
– bulbes de diverses espèces de plantes
– café instantané
– calcaire
– caoutchouc naturel et synthétique (en morceaux et en feuilles)
– carton (diverses épaisseurs et couleurs)
– cassonade
– céréales prêtes à manger pour le petit-déjeuner (diverses sortes)
– cerises
– charbon de bois
– chocolat (morceaux, diverses sortes)
– chocolat (en poudre pour faire du lait au chocolat)
– chocolat liquide (sauce au chocolat pour crème glacée)
– chou rouge
– cire à plancher
– colle (divers types, incluant colle en bâton et super-colle)
– colorant alimentaire
– cônes de conifères (diverses espèces)
– confiture
– comprimés anti-acide
– copeaux de bois
– coquilles d’œufs
– coton-tige
– craie
– craquelins (diverses sortes)
– crème (à café, à fouetter)
– cristaux pour boissons aux fruits (diverses saveurs)
– croustilles
– cubes pour faire du bouillon
– cure-dents
– cure-pipes
– dentifrice avec fluorure
– dentifrice sans fluorure
– détersif liquide pour la lessive (diverses marques)
– détersif liquide pour la vaisselle (diverses marques)
– détersif en poudre pour la lessive (diverses marques)
– duvet
– eau de Javel
– écorce de bouleau
– encre (diverses couleurs)
– étiquettes autocollantes (diverses formes et tailles)
– farine
– farine d’avoine
– fécule de maïs
– ficelle blanche
– fil (diverses sortes, telles que coton, laine, jute, polyester et diverses
grosseurs)
– fil à coudre
– film à bulles (matériel d’emballage)
– filtres à café en papier
– fleurs séchées
– fromage (diverses sortes)
– fromage sans matières grasses (diverses sortes)
– fructose
– fruits en conserve (diverses sortes)
– fusain
– gâteaux préparés (diverses sortes de petits formats)
– glucose
– gommes à effacer
– gommette adhésive
– gouache (diverses couleurs)
– graines de diverses espèces de céréales naturelles (blé, avoine, orge, etc.)
– graines de diverses espèces de plantes
– graines de haricots (haricots secs)
– graines de pois (pois secs)
– graines de tournesol
– gravier (diverses tailles)
– guimauves (petites et grosses)
– huile végétale
– imperméabilisant à chaussures
– imperméabilisant pour les tentes
– jus d’ananas
– jus de canneberge rouge et incolore
– jus de citron
– jus d’orange
– jus de pamplemousse
– jus de pomme
– jus de raisin rouge et blanc
– jus de tomate
– ketchup
– lait (écrémé, 1 %, 2 %, entier, sans lactose)
– laine d’acier
– liège (morceaux de diverses tailles)
– liquide anti-acide
– liquide pour faire des bulles
– maïs soufflé (« pop-corn ») employé comme matériel d’emballage
– margarine
– matériel d’emballage (la plus grande variété possible)
– mélasse
– miel (solide, liquide, semi-liquide)
– mines de crayon (divers diamètres)
– mousse de polystyrène (« styrofoam ») (morceaux et de diverses formes
et grosseurs, feuilles de diverses épaisseurs)
– mousse de rembourrage
– noix (diverses sortes)
– œillets blancs
– œufs de poule
– olives (avec et sans noyau)
– onguent antibiotique
– oranges
– os de poulet secs
– ouate (tampons et feuilles)
– paille (foin séché)
– paille de papier (provenant d’une déchiqueteuse)
– pailles pour boire (divers diamètres)
– pailles articulées pour boire (pailles qui peuvent être courbées)
– pain (plusieurs sortes)
– papier auto-adhésif (de type « Post-it »)
– papier blanc
– papier d’aluminium
– papier buvard
– papier carbone
– papier cellophane (diverses couleurs)
– papier ciré
– papier-émeri (« papier sablé ») (divers types)
– papier essuie-tout
– papier de fantaisie pour écrire
– papier-filtre
– papier glacé (pages de magazines)
– papier journal
– papiers-mouchoirs
– papier pH
– papier de soie
– papyrus
– paraffine
– parchemin
– parfum (diverses marques)
– pâtes alimentaires (spaghetti, macaroni, etc.)
– pâte à modeler (diverses couleurs)
– pêches
– peinture à l’acrylique (tubes de diverses couleurs)
– peinture digitale
– peinture à l’huile d’artiste (tubes de diverses couleurs)
– peinture pour métal
– pellicule plastique épaisse
– pellicule plastique moulante
– pellicule plastique très mince
– peroxyde d’hydrogène
– plantes d’intérieur (diverses espèces)
– plâtre en poudre (plâtre de Paris)
– plumes de duvet d’oiseaux
– plumes d’oiseaux (diverses tailles)
– pois secs
– poires
– poivre
– polystyrène expansé (« styrofoam » ; morceaux de diverses formes et
tailles)
– pommes
– pommes de terre (diverses variétés)
– poudre à pâte
– poudre pour bébé
– poudre pour lait au chocolat
– plâtre de Paris
– plumes d’oiseaux (diverses tailles)
– produit pour enlever les taches sur les mains
– raisins secs
– résine de conifère
– rince-bouche avec fluorure
– rouleaux en carton (divers diamètres et diverses longueurs)
– ruban adhésif (diverses sortes)
– ruban cache
– sable
– sacs d’épicerie en plastique
– sacs à sandwichs en plastique transparent
– sacs de pellicule plastique très mince (utilisés par les nettoyeurs de
vêtements)
– sacs en papier brun (diverses tailles)
– sacs en plastique transparent (diverses tailles)
– sacs en toile ou en jute
– savon en barre pour les mains
– savon liquide pour les mains
– serviettes de papier
– sel
– silicone en vaporisateur (produit pour imperméabiliser)
– sirop de maïs
– sirop d’érable
– sirop de table
Bibliographie

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