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Ecrit par Ian Flanders

Citations bibliques extraites de la Bible du Semeur.

Texte copyright © 2000, Société Biblique Internationale.

Avec permission.
TABLE DES MATIERES

Introduction 4

1. Le triomphe de Jésus sur la maladie 4

2. La maladie, une épreuve pour nourrir 11


notre foi

3. La bonne attitude envers ceux qui 18


souffrent
Introduction
Au cours de nos émissions Espérance Aujourd’hui, nous
avons écouté le témoignage de personnes qui furent
atteintes à un moment de leur vie de graves maladies.
Certaines d’entre elles obtinrent de Dieu une guérison
miraculeuse. D’autres par contre, malgré les supplications
qu’elles lui adressèrent, n’obtinrent pas de guérison mais
reçurent en réponse à leur foi la force d’accepter leur
situation, le cœur en paix, prouvant ainsi aux hommes la
fidélité de Dieu.
Mais alors pourquoi Dieu le tout puissant, celui qui est tout
à fait capable de guérir, ne guérit-il pas tout homme, toute
femme, du moins ceux qui placent leur foi en lui ? Ce
constat peut rendre perplexe et susciter nombre de
questions.
C’est pourquoi, à travers ce livret, intitulé « La maladie et
la guérison », nous abordons ce thème et chercherons à
répondre à ces questions.
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1 Le triomphe de Jésus sur la


maladie :
Avant de parler de guérisons, il nous
semble approprié de commencer par nous
demander d’où viennent les maladies et tous les problèmes
de santé. Pourquoi tombons-nous malades ? Pourquoi notre
corps est-il si vulnérable et sujet à toute sorte de virus?
1. L’explication scientifique des maladies :
La science a fait d’énormes progrès nous permettant de
mieux comprendre les divers problèmes de santé qui
peuvent nous affliger. Les scientifiques parlent en termes
de microbes, de virus et de bactéries porteurs d’infections
et de maladies. Nous savons, par exemple, que le
paludisme est amené par les moustiques ou que le SIDA se
contracte par voie sexuelle ou sanguine. D’autres maladies
sont le résultat d’une eau impure ou d’aliments avariés.
La science nous explique que certains problèmes de santé
sont liés à notre façon de vivre ou à l’abus de certaines
substances : nous savons que fumer des cigarettes
engendrent des problèmes respiratoires et souvent des
cancers. L’abus de l’alcool, lui aussi, crée des problèmes
de santé graves. De même, l’obésité augmente les risques
de devenir diabétiques ou de souffrir de problèmes
cardiaques.
De plus, depuis quelques années, la science se penche sur
les problèmes dits génétiques qui sont à la racine de
nombreux handicaps et maladies.
2. L’origine spirituelle de certaines maladies
Certaines cultures dans le monde attribuent encore à la
maladie des causes d’ordre spirituel : des dieux en colère,
des malédictions d’ancêtres, des sorts jetés, des actes de
mauvais esprits, etc….
Mais qui a raison ?
Les découvertes scientifiques n’excluent pas forcément les
causes d’ordre spirituel. Par exemple, si une personne a
contracté le paludisme, la science expliquera : « c’est parce
qu’un moustique infecté l’a piquée », mais peut-être cette
piqure de moustique est-elle liée à un sort jeté ou à un autre
problème d’ordre spirituel ?
3. Le message de la Bible
Notre rôle est d’essayer de comprendre la question suivante
d’un point de vue biblique : « Pourquoi nous arrive-t-il de
tomber malade ? »
La Bible n’apporte pas de réponse directe. Toutefois, nous
pouvons puiser toutes nos réflexions à travers cette grande
histoire de l’humanité qui se déroule tout au long de la
Bible.
a) La création
La Bible commence avec le récit de la création où Dieu
déclare que tout ce qu’il a créé est bon. Nous ne pouvons
donc pas qualifier les maladies et les problèmes de santé
comme étant bons. Nous pouvons en déduire qu’ils étaient
absents du monde que Dieu a créé à l’origine.
b) La chute
Ensuite, au chapitre 3 de la Genèse, nos premiers ancêtres,
Adam et Eve, désobéirent à Dieu. Cet acte entraîna une
multitude de conséquences dont nous subissons les effets
aujourd’hui encore, car Dieu dut soumettre la création et
l’humanité à des malédictions.
c) La maladie, une malédiction :
Cette malédiction n’apparaît pas explicitement dans celles
citées par la Bible. Toutefois, deux éléments apportés sont
pertinents. Tout d’abord, nous apprenons que l’homme ne
vivra plus en harmonie avec son environnement.
Autrement dit, la nature se tourne désormais contre
l’homme. Les maladies et les problèmes de santé sont une
manifestation parmi beaucoup d’autres de cette rupture
d’harmonie entre les hommes et la nature.
Ensuite, Dieu a soumis l’humanité à la malédiction de la
mort. Il est évident que les maladies et les problèmes de
santé ne nous permettent pas de vivre indéfiniment et que
tôt ou tard nous en mourrons. En effet, les maladies
demeurent la principale cause de mortalité.
d) Les promesses de Dieu :
Ainsi le récit biblique commence avec la création, puis
s’enchaîne avec les conséquences catastrophiques de la
chute de l’humanité dont les maladies n’en représentent
qu’une parmi beaucoup d’autres.
Toutefois et fort heureusement, l’histoire de l’homme ne
s’achève pas ainsi car Dieu lui fit des promesses. La
première, celle d’annuler un jour ces malédictions et la
deuxième, celle de recréer de nouveaux cieux et une
nouvelle terre. La Bible nous révèle la façon dont le
Seigneur œuvre pour accomplir ces promesses et nous
attendons encore leur aboutissement final.
Mais quel est donc cet aboutissement final et qu’adviendra-
t-il de la maladie ?
e) Une nouvelle création
En bref, l’aboutissement des desseins de Dieu aura lieu lors
du retour de Jésus-Christ. En ce jour-là, il recréera une
nouvelle terre et de nouveaux cieux, et tous ressusciteront.
Alors les justes, c’est-à-dire tous ceux qui auront cru en
Jésus, vivront éternellement.
Or, nous en sommes absolument persuadés, nos corps
ressuscités ne seront plus jamais assujettis à la maladie.
Nous voudrions à ce propos citer deux raisons parmi
d’autres. D’abord, si nous devons vivre éternellement, cela
signifie que la malédiction de la mort sera enlevée et que
nous ne mourrons pas. Et si la mort sera absente de la vie
éternelle, alors tout ce qui contribue actuellement à la mort
sera absent aussi.
Ensuite, nous apprenons dans le livre de l’Apocalypse
chapitre 7, verset 17 que: « Dieu … essuiera toute larme de
leurs yeux. » Dans le royaume éternel, dotés de nos corps
ressuscités, nous n’aurons plus de raisons de pleurer. Les
maladies et tous les problèmes de santé sont actuellement
la cause de tant de tristesse, de douleur et de larmes !
Toutefois cela ne sera plus le cas dans la vie éternelle car la
maladie et le mal ne s’y trouveront plus !
Voilà une espérance merveilleuse pour tous ceux qui
croient en Jésus !
f) Jésus est victorieux :
Mais nous savons aussi que Jésus a accompli beaucoup de
miracles. Les évangiles contiennent des récits de guérisons
extraordinaires et merveilleuses. De nos jours, Jésus
continue à guérir certaines personnes, par son Esprit, mais
pas absolument toutes. Comment alors ce ministère de
Jésus, celui de la guérison, s’inscrit-il dans cette histoire du
monde que nous venons de dépeindre ?
Il faut distinguer entre ce que Jésus a promis pour
maintenant et ce qu’il a promis pour l’avenir quand il
recréera toutes choses nouvelles. Sur la croix, il a
définitivement réglé le problème de nos péchés, de toutes
les fautes, qui nous séparent de Dieu. De ce fait, nous
pouvons, dès aujourd’hui, connaître le pardon de nos
péchés et être réconciliés avec Dieu. La malédiction de la
rupture de relation entre Dieu et les hommes a été
renversée. Dès aujourd’hui nous pouvons goûter la
bénédiction d’une relation renouée avec Dieu.
Cependant, les autres malédictions, celle de la rupture de
l’harmonie entre l’homme et la nature et celle de la mort,
ne seront enlevées qu’au retour de Jésus, au moment où il
recréera la nouvelle terre et les nouveaux cieux. La maladie
et la mort font encore bien partie de notre existence,
toutefois elles ne disparaîtront pas avant le retour de Jésus !
4. La guérison, un avant-goût de la victoire finale de
Jésus :
Lorsqu’une personne est guérie de façon miraculeuse, il
s’agit d’un cadeau issu de la grâce de Dieu. Le Seigneur ne
l’accorde pas parce que cette personne est meilleure qu’une
autre ni parce qu’elle a une foi plus grande.
Ensuite, nous sommes convaincus que les miracles de
guérison servent d’avant-goût de ce que Jésus va accomplir
dans l’avenir. Ils sont comme des panneaux de
signalisation nous indiquant le chemin vers un futur
meilleur et merveilleux.
Ces miracles prouvent, dans le présent, mais de façon
temporaire et imparfaite, ce que Jésus va accomplir de
façon définitive et parfaite dans l’avenir. Ainsi toute
personne guérie atteste que Jésus possède le pouvoir
d’annuler toutes les malédictions prononcées par Dieu sur
la création.
En effet, toute personne guérie vit dans un monde où la
maladie et la mort sont encore présentes et de ce fait elle
retombera malade un jour, victime de la même maladie ou
d’une autre, car nul ne peut échapper aux afflictions. De
même, toute personne guérie mourra tôt ou tard,
probablement d’un problème de santé.
Toutefois, lorsque Jésus reviendra et qu’il nous ressuscitera
des morts, la situation deviendra différente. Car dans la
nouvelle création, il ne se trouvera plus aucune maladie,
plus jamais nous serons atteints de problèmes de santé. De
même, nous ne mourrons jamais, notre vie sera éternelle.
Il est vrai que ce monde là est difficile à concevoir et
parfois il peut nous arriver de lutter pour pouvoir tenir
ferme et conserver cette espérance. C’est pour cette raison
que dans sa grâce, Dieu accorde à certains la guérison. Il
rappelle ainsi à l’Eglise, que cet avenir où la maladie sera
absente, existe bel et bien. Il nous rappelle aussi que Jésus
seul annulera toutes les conséquences de la chute de
l’humanité.
Les miracles de guérison accomplis par Jésus dans les
évangiles et encore de nos jours sont des signes qui
proclament que Jésus est bel et bien le Sauveur promis,
qu’il est réellement le Fils de l’Homme qui viendra un jour
sur les nuées pour juger tout homme et toute femme et pour
refaire toutes choses nouvelles. Ces miracles sont
révélateurs du caractère de Jésus, de sa grâce et de sa
compassion, de sa puissance et de sa capacité de recréer
tout ce qui a été détruit ou abîmé.
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2 La maladie, une épreuve pour


nourrir notre foi :
Dans le chapitre précédent, nous avons
replacé les miracles touchant la guérison
dans leur contexte biblique en abordant tout d’abord la
création du monde, puis la chute de l’humanité vers la
désobéissance, chute qui s’ensuivit de conséquences
catastrophiques. Enfin, nous avons terminé avec la
promesse qu’au retour de Jésus, les cieux et la terre seront
recréés. Dès lors la mort et la maladie seront absentes de
ce nouveau monde.
Ainsi, les miracles de guérison servent plutôt de gages d’un
avenir meilleur qui se prépare, ils annoncent que Jésus
accomplira en son temps ses promesses merveilleuses : la
promesse d’enrayer à jamais la maladie, la promesse d’ôter
toute larme, la promesse de la vie éternelle. En attendant ce
jour glorieux, Jésus, par sa grâce, peut intervenir en
guérissant certaines personnes. Ainsi il nous rappelle qu’il
est en chemin pour accomplir ses desseins, car le jour
viendra où nous vivrons à jamais avec lui.
1. Dieu est à l’œuvre à travers la médecine moderne :
Nous voudrions commencer par mettre en valeur les
progrès de la médecine car Dieu agit à travers les
traitements dispensés par les médecins et les pharmaciens.
Dieu est à l’œuvre à travers eux pour guérir des multitudes
de gens et nous pouvons en être reconnaissants ! Dieu a
tout créé et les découvertes de la médecine moderne
utilisent la création à des fins positives, celles de la
guérison. C’est Dieu qui accorde aux hommes
l’intelligence de faire des progrès sur le plan médical et
d’exercer la médecine en faveur des malades !
La médecine moderne accomplit des exploits formidables
et nous devons y voir la main de Dieu à l’œuvre. Dieu, par
sa grâce, nous permet de combattre de nombreuses
maladies, des soucis de santé pour venir au secours de
multitudes de personnes qui souffrent.
Dieu ne se limite donc pas à exécuter des prodiges et des
miracles. Il réalise des merveilles tout aussi bien à travers
les hommes et les femmes qu’il a dotés d’intelligence et
d’aptitudes pour faire ces découvertes médicales. De
même, il accomplit des exploits à travers les produits tirés
de sa création merveilleuse.
Nous devons donc être reconnaissants à Dieu toutes les fois
qu’un proche, qu’une connaissance guérit suite à une
intervention chirurgicale ou à un traitement
pharmaceutique. En effet, nous pouvons avoir recours aux
traitements médicaux car, par leur biais, l’Eternel est à
l’œuvre.
2. Une réalité qui fait réfléchir :
Prenons à présent quelques cas particuliers qui peuvent
nous rendre perplexes. Nous avons, par exemple, diffusé
récemment le témoignage d’Agnès. Elle connut de graves
problèmes de santé nécessitant des interventions
chirurgicales et des traitements importants. Si ces
interventions l’ont aidé, elle en subit toutefois aujourd’hui
les séquelles sur le plan de la santé. De plus, de nombreux
chrétiens ont prié pour elle et prient encore pour son
rétablissement, sa guérison entière, et cependant ses soucis
de santé se poursuivent.
Sans doute, connaissons-nous des personnes plongées dans
un contexte similaire auxquelles ni la médecine moderne ni
la prière n’ont pu apporter de guérison.
Ce sujet est effectivement épineux et le but de ce livret est
d’amener quelques éléments de réponse, même s’il restera
toujours une part de mystère que nous ne pouvons pas
sonder.
3. Le dessein de Dieu pour nos vies :
Nous devons revenir à la question fondamentale : quel est
donc le dessein de Dieu pour nos vies ?
Certaines personnes imaginent alors la réponse suivante :
« Dieu veut que je sois en bonne santé, prospère et que je
réussisse dans tout ce que j’entreprends. » Alors nous
regrettons de vous décevoir mais cette pensée ne représente
pas une réponse biblique, du moins pas dans cet âge
présent, car le dessein de Dieu pour nos vies est que nous
devenions des chrétiens matures. Dieu veut que nous
ressemblions toujours davantage à son Fils, Jésus-Christ. Il
veut que les perfections de son caractère soient de plus en
plus visibles dans nos vies.
Nous allons appuyer ces propos par des textes
bibliques écrits par l’apôtre Paul:
« Et nous tous qui, le visage découvert,
contemplons, comme dans un miroir, la gloire du
Seigneur, nous sommes transformés en son
image dans une gloire dont l'éclat ne cesse de
grandir. » (2 Corinthiens 3. 18)
« Nous savons en outre que Dieu fait concourir
toutes choses au bien de ceux qui l'aiment, de
ceux qui ont été appelés conformément au plan
divin. En effet, ceux que Dieu a connus d'avance,
il les a aussi destinés d'avance à devenir
conformes à l'image de son Fils. »
(Romains 8. 28 et 29)
« C'est ce Christ que nous annonçons, en
avertissant et en enseignant tout homme, avec
toute la sagesse possible, afin de faire paraître
devant Dieu tout homme parvenu à l'état d'adulte
dans son union avec le Christ. Voilà pourquoi je
travaille et je combats par la force du Christ qui
agit puissamment en moi. »
(Colossiens 1. 28 et 29)
4. Le rôle des épreuves :
Dieu veut nous conduire vers une plus grande maturité
spirituelle et bien des éléments vont contribuer à notre
croissance spirituelle, à notre soif de ressembler à Jésus.
Toutefois selon la Bible, les épreuves vont dans ce
domaine-là jouer un rôle important. Ainsi la maladie et
tous les problèmes de santé représentent des épreuves
parmi d’autres. Dieu agit à travers ces épreuves-là pour
qu’elles concourent à notre bien, pour qu’elles deviennent
pour nous un moyen de faire des progrès spirituels.
Les épreuves que Dieu permet nous façonnent, nous
modèlent et font de nous de meilleures personnes, des
chrétiens encore plus matures, plus authentiques. Lisons à
ce sujet un extrait d’une lettre de Paul exprimant cette
pensée :
« Nous tirons fierté même de nos détresses, car
nous savons que la détresse produit la
persévérance, la persévérance conduit à la
victoire dans l'épreuve, et la victoire dans
l'épreuve nourrit l'espérance. »
(Romains 5. 3 et 4)
La maladie, comme tous les problèmes graves de santé sont
une véritable source de détresse. Paul affirme que toute
épreuve engendre la douleur, la peine et le chagrin.
Toutefois, si dans la tourmente, nous réagissons avec foi,
alors ces détresses produiront dans nos vies le fruit de la
persévérance, de l’espérance et nous sortirons plus que
vainqueurs de ces expériences douloureuses.
Paul, toutefois, n’est pas le seul auteur biblique à présenter
ainsi l’épreuve.
Lisons à présent un extrait de la lettre écrite par Jacques :
« Mes frères, quand vous passez par toutes
sortes d'épreuves, considérez-vous comme
heureux. Car vous le savez : la mise à l'épreuve
de votre foi produit l'endurance. Mais il faut que
votre endurance aille jusqu'au bout de ce qu'elle
peut faire pour que vous parveniez à l'état
d'adultes et soyez pleins de force, des hommes
auxquels il ne manque rien.»
(Jacques 1. 2 à 4)
Jacques cite « toutes sortes d’épreuves ». Alors elles
incluent forcément celles liées à notre état de santé. Or,
selon Jacques, ces épreuves produisent l’endurance, elles
contribuent à ce que nous parvenions spirituellement à
l’état d’adulte, que nous atteignons une maturité spirituelle,
que nous ressemblions encore plus à Jésus.
Et enfin, voici une troisième citation biblique:
« … même si, actuellement, il faut que vous soyez
attristés pour un peu de temps par diverses
épreuves : celles-ci servent à éprouver la valeur
de votre foi. Le feu du creuset n'éprouve-t-il pas
l'or qui pourtant disparaîtra un jour ? Mais
beaucoup plus précieuse que l'or périssable est
la foi qui a résisté à l'épreuve. Elle vous vaudra
louange, gloire et honneur, lorsque Jésus-Christ
apparaîtra. » (1 Pierre 1. 6 et 7)
La maladie, comme les problèmes de santé, produisent la
tristesse. Toutefois l’Eternel contrôle toutes épreuves, il les
permet car elles servent à prouver l’authenticité de notre
foi, une foi qui parvenue à maturité apportera au nom de
Jésus-Christ la gloire qui lui revient.
Car de même que pour enlever les impuretés des métaux
précieux, l’artisan les fait passer par le feu, les épreuves
comme la maladie servent à purifier notre foi.
Ainsi Dieu aspire à notre croissance spirituelle et les
épreuves, incluant la maladie, contribuent à nous
refaçonner à l’image de Dieu.
5. Dieu nous aime quelques soient nos circonstances :
Pour conclure ce chapitre, nous allons faire deux
remarques importantes :
Tout d’abord, si vous êtes affectés par un grave problème
de santé et que Dieu ne vous guérit pas, n’en concluez pas
que le Seigneur ne vous aime plus, ni que votre foi est
défaillante. Considérez plutôt ces circonstances comme une
occasion de faire des progrès spirituels, comme un moment
pour vous tourner vers Dieu, un temps pour recevoir de lui
la force, la paix et la joie nécessaires pour persévérer dans
toutes vos afflictions.
Notre deuxième remarque est celle-ci. S’il est vrai que la
gloire de Dieu se voit à travers les miracles de guérison,
elle éclate plus encore dans la vie de ceux et celles qui
persévèrent envers et contre tout dans l’épreuve, de ceux
qui demeurent fidèles alors qu’ils souffrent de graves
maladies ou de toutes sortes de problèmes de santé. En
effet, nous ne devons pas estimer les miracles de guérison
supérieurs au miracle de la foi de ceux qui croient et
demeurent fermes, malgré la tempête qui sévit, malgré
l’orage qui gronde, malgré les circonstances hostiles.
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3 La bonne attitude envers ceux qui


souffrent :
Dans le chapitre précédent, nous avons
expliqué que Dieu œuvre dans nos vies
afin que nous croissions spirituellement car ce qui importe
pour lui, c’est notre bien-être spirituel, notre progression
vers une pleine maturité en Christ. Alors, aussi mystérieux
que cela puisse paraître, toutes nos épreuves incluant la
maladie et tout autre problème de santé, sont autant de
tremplins nous permettant de faire spirituellement des
bonds en avant.
Dieu veut poursuivre en nous une œuvre, une œuvre
nouvelle. Il désire nous refaçonner à l’image de Jésus.
Pour citer la Bible : « il est le potier et nous sommes
l’argile. » Ce processus de transformation peut être
difficile, fort douloureux ! Cependant, si nous laissons
Dieu agir en nous et si nous gardons la foi, alors il fera de
nous des personnes matures à travers lesquelles sa gloire
rayonnera.
Dans ce nouveau chapitre, nous allons réfléchir à notre
attitude envers les personnes malades qui ne parviennent
pas à recevoir de guérison, malgré les nombreuses prières
adressées à Dieu les concernant. Et nous aimerions
souligner quelques dangers à éviter.
1. Une maladie n’est pas forcément le résultat du
péché :
Certains pensent que parce que Dieu est bon et puissant, il
ne peut que guérir tous ceux qui se tournent vers lui. Dès
lors, lorsqu’il arrive qu’un malade ne guérisse pas, ces
mêmes personnes en déduisent que certainement c’est
parce que ce malade est en lutte avec un problème spirituel.
Elles deviennent persuadées que si Dieu ne répond pas à
ses prières, c’est parce que sa foi n’est pas assez forte ou
parce qu’il pratique en secret un péché non confessé.
Mais selon l’enseignement de la Bible, cela n’est pas
forcément le cas. Car Dieu peut permettre à un malade de
ne pas guérir, afin de forger en lui un caractère qui
ressemble encore davantage à Jésus, afin de lui révéler
d’autres trésors spirituels cachés. La guérison ne
correspond donc pas toujours à la volonté de Dieu.
Imaginons alors la peine ressentie par une personne malade
en entendant ce genre d’accusations, de jugements portés à
son sujet. Il est déjà assez difficile de lutter contre une
maladie sans devoir en plus supporter ce genre de
médisances.
Nous découvrons des mauvaises attitudes similaires dans le
livre de Job.
Job perdit tout, suite à une série de terribles catastrophes
qui s’enchaînèrent les unes après les autres. Il perdit tous
ses biens, mais pire encore, tous ses fils et toutes ses
filles périrent. De surcroît, Job lui-même finit par tomber
malade. Toutefois, l’auteur du livre de Job nous informe
sur ce que Job ignorait. Dieu avait permis au diable de
l’affliger ainsi, afin de prouver à Satan que la foi de Job
était authentique et non intéressée.
Aux yeux de Dieu, Job était un homme juste et intègre.
Cependant, les amis de Job, ignorant l’enjeu spirituel qui se
déroulait dans le monde invisible, et voyant les épreuves
que Job endurait, en conclurent qu’il devait être coupable
de péchés graves.
Mais ce n’était pas du tout le cas ! Et Job dut se sentir
encore plus découragé. Il n’avait nullement besoin
d’entendre de tels propos ! C’est pourquoi, lorsque nous
sommes en présence de personnes malades, nous devons
faire très attention à ce que nous leur disons. Ces personnes
ont besoin de réconfort. Nous devons alors les encourager
en vue de fortifier leur foi secouée et ne pas les blesser en
prononçant des paroles qui jugent, des paroles qui
pourraient affaiblir leur foi.
2. Certaines pratiques sont responsables de maladies :
Le rapport entre un péché, et une maladie dont la guérison
qui ne vient pas est un sujet complexe. Parfois, le rapport
entre le péché et la maladie est évident ; en effet il est
possible de tomber malade à cause d’une mauvaise
conduite ou d’un comportement chargé de péchés, chose
alors souvent évidente à constater. Toutefois, la plupart du
temps il n’existe pas de rapport direct de cause à effet entre
le péché et une maladie ! Et là où il n’y en a pas, il est
inutile d’en chercher !
Citons toutefois des exemples de situations où une
mauvaise conduite est responsable d’une maladie.
La consommation abusive de drogues ou d’alcool ne peut
qu’engendrer de graves problèmes de santé. Il en est de
même pour la pratique de l’immoralité c‘est-à-dire des
relations sexuelles en dehors du mariage. De telles
personnes s’exposent aux maladies sexuellement
transmissibles, comme le SIDA par exemple. Toutefois
une femme peut attraper le SIDA de son mari infidèle et le
transmettre à son tour à l’enfant qu’elle porte. Ainsi une
personne souffrant du SIDA n’est pas forcément immorale.
Souvent les personnes qui souffrent suite à un
comportement pécheur savent fort bien que leur état est la
conséquence de leurs actions et elles peuvent s’en sentir
très coupables. Il n’est alors pas nécessaire de les accabler
davantage en prononçant contre elles des paroles
accusatrices qui jugent, mais plutôt de faire preuve de
compassion et de patience telles que Jésus-Christ l’a
montré, tout en leur annonçant qu’en lui se trouve le
pardon des péchés, la possibilité d’un nouveau départ dans
la vie et une espérance éternelle, car à la résurrection, nos
corps ne seront plus jamais assujettis à la maladie.
3. Dieu n’a pas promis de nous guérir
systématiquement :
Si une personne cherche le pardon auprès de Dieu et
change de comportement, peut-elle espérer être guérie dans
cet âge présent des maladies qui sont le résultat de ses
mauvais choix ?
Aucune règle précise ne peut être établie. Toutefois, toute
personne malade peut prier et mettre son espérance en Dieu
qui est puissant et bon. La guérison lui appartient et il
l’accordera certainement si telle est sa volonté.
Cependant nous ne pouvons exiger de Dieu la guérison.
S’il nous l’accorde, c’est par grâce.
Toutefois, même si Dieu nous pardonne nos péchés, il peut
nous laisser vivre avec certaines de ses conséquences. Dieu
n’a jamais promis d’enrayer tout le mal et toute la
souffrance dans cet âge présent. Mais, nous possédons cette
espérance certaine, qu’il le fera dans l’âge à venir, lorsque
nous ressusciterons des morts.
4. La bonté envers les malades :
Nous avons commencé ce chapitre en nous demandant
quelle démarche adopter envers les personnes malades, et
nous vous avons encouragés à leur parler avec sagesse, en
évitant tout propos accusateur, toute attitude qui juge, mais
de plutôt diriger leurs regards vers les vérités bibliques sur
lesquelles ils pourront s’appuyer pour trouver un réconfort
et être fortifiés dans leur foi et espérance.
Nous ajouterons que soutenir une personne malade ne doit
pas se limiter aux paroles, aussi bienfaisantes soient-elles.
Ceux qui sont en proie à la maladie, comme leurs familles,
ont souvent besoin d’aide sur le plan pratique et nous
pouvons leur témoigner de l’amour fraternel en cherchant à
répondre à leurs besoins, en accomplissant les gestes qui
les aideront.
5. Les mensonges du diable :
Mais quels conseils donner aux personnes que Dieu n’a pas
guéries miraculeusement, alors que pourtant elles souffrent
d’une maladie grave ?
D’abord, si Dieu veut fortifier notre foi à travers la maladie
d’un proche ou la nôtre, il faut être conscient que le diable,
lui, y voit une occasion pour l’anéantir. Alors, il nous faut
refuser de croire à ses mensonges ! Mensonges qui
malheureusement s’introduisent au sein de certaines
églises.
a) Dieu n’a pas promis de toujours guérir :
Le premier mensonge consiste à suggérer que Jésus a
promis de guérir toute maladie dans cet âge présent, pourvu
que l’on ait la foi. Une lecture attentive de la Bible révèle
que ceci n’est pas le cas, la Bible ne contient aucune
promesse absolue à ce sujet.
b) Dieu m’aime :
Le deuxième mensonge consiste à croire des propos du
genre : « Puisque Jésus ne me guérit pas, c’est qu’il ne
m’aime plus, il m’a abandonné, il me rejette parce que je
suis trop mauvais… » Notre ennemi le diable va toujours
chercher à nous accuser ainsi, il veut semer le doute dans
nos cœurs sur l’amour de Dieu pour nous car il travaille
pour nous éloigner du Seigneur.
Une absence de guérison ne doit pas nous inciter à en
déduire que Dieu ne nous aime plus : cette conclusion est
fausse et dangereuse !
Nous ne devons donc pas croire aux mensonges du diable
lorsque nous ployons sous la maladie !
6. La médecine dite « traditionnelle » :
Nous conseillerions à ceux qui sont malades, d’avoir
recours aux services médicaux du pays car les médecins et
les traitements qu’ils peuvent offrir sont aussi des
expressions de l’amour de Dieu, tout comme l’intervention
directe de l’Eternel. Il ne faut pas se priver des possibilités
de la médecine moderne, juste pour voir Dieu accorder un
miracle.
Beaucoup de nos auditeurs habitent dans un pays où la
pratique de la médecine dite « traditionnelle » demeure
courante. Cependant malheureusement, les remèdes
traditionnels proposés sont souvent associés à des pratiques
spirituelles qu’il faut absolument éviter tels que la
sorcellerie, la consultation des ancêtres et toute autre forme
d’idolâtrie.
Dieu a créé toutes les plantes et certaines sont
naturellement dotées de qualités qui permettent de guérir
certaines maladies ou qui soulagent certains symptômes,
comme le font les produits pharmaceutiques modernes.
Toutefois, si l’usage de ces plantes est associé à des
pratiques spirituelles occultes, il faut absolument rejeter ces
formes de traitements.
En effet ! Croire à l’efficacité des pratiques occultes, c’est
accepter les mensonges du diable ! Or, ces mensonges nous
poussent à nous éloigner de Dieu, ils n’engendrent que les
ennuis graves.
Nous comprenons cependant que toute personne malade
désire, parfois désespérément, aller mieux. Ce sentiment
est légitime ! Mais nous ne devons pas laisser nos besoins
réels nous conduire vers des solutions illusoires et
mensongères. Le Psaume 40 verset 5 nous encourage à ce
sujet : « Bienheureux l’homme qui fait confiance à
l’Eternel et ne se tourne pas vers les gens orgueilleux et
perdus dans le mensonge. »
7. « Ma grâce te suffit » :
Nous encouragerions alors toute personne malade à faire
confiance en l’Eternel ! Mais comment s’exprime cette
confiance, comment la définir ?
La confiance en Dieu, c’est continuer à croire ce que la
Bible nous enseigne. C’est croire que malgré la maladie, la
souffrance, Dieu demeure un Dieu d’amour, un Dieu
fidèle, un Dieu qui est avec nous, un Dieu qui œuvre pour
notre bien. C’est croire, comme l’affirme l’apôtre Paul,
qu’avec Dieu, toutes choses, y compris la maladie,
contribuent à notre bien. C’est s’accrocher à notre
espérance, la résurrection de la mort à la vie éternelle, une
vie où la maladie sera absente.
Faire confiance en l’Eternel, c’est se tourner vers lui afin
de recevoir du Seigneur tout ce dont nous avons besoin
pour endurer la maladie, la douleur au quotidien. Etre en
lutte avec un problème de santé est extrêmement difficile !
Alors souvenons-nous des paroles de l’apôtre Paul et
considérons son exemple. Lui-même souffrait d’un grave
problème de santé et par trois fois, il pria pour que Dieu
l’en délivre en le guérissant, mais ce dernier lui donna la
réponse suivante : « Ma grâce te suffit. »
Dieu connaît nos besoins et il y répond en versant sa grâce
dans nos cœurs. Or, cette grâce est si puissante, si forte, si
réelle, qu’elle nous suffit ! Elle nous aide à persévérer, à
demeurer fidèles au Seigneur, à trouver auprès de lui la
force et la patience, la paix et la joie, la sagesse et
l’espérance. Nous pouvons perdre la santé, mais le Dieu de
grâce demeurera avec nous pour toujours ! Ainsi, toutes les
fois où nous mettrons notre confiance en lui, sa présence
seule nous suffira !
Pour toute correspondance, veuillez écrire à :
La Bonne Nouvelle
Correspondance Radio
9 rue des Charpentiers
68100 Mulhouse
France
SMS : 00 33 6 62 77 35 14
E-mail : courrier_esperance@yahoo.fr

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