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" Bibliothèque et Archives nationales du Québec
$ %
La presse, 6 juin 1944, mardi 6 juin 1944
LA "PRESSE" EST LA MINE D'OR DES ANNONCEURS
MONTREAL,
Les marins
confinés à
la caserne
Le copitaine J. E.-W. Oland
dédore que cette mesure
a été prise ce matin.
Imcrroje au .nijpt cic.s incider.t.'
Jours ciPiT.i:)-.- . le capitaine J-
E.-W. Oland. R C.N. officier ccni-
niandant. cie la région nav.ale de
Mnnlrcaî noii.s a déclaré ce qui Mii'. ;
' A partir d'aujourdTiui, lour \ck
membre.' du pEnionncl naval d£ la re
gion. y incUi.'^ ceu.x de l'équipage des
navirc.s anorés au port de Montréal.'
feront, confiner à Iriir.s qiiartl'» jus
qu'à nouvel ordre. Lc.s seuls marin.- '
qu'on rhiccnircra dans les rues de,
Mciiiéal font cetr< qui .sont actuel
Icmen'L en p:rm:.>.-.ion cher. leurs pa
rent- ou qui viennent d'autre- ré
gions navales, sur qui je n'ai aucun
fontrole direct.
Oi! me dr qu'hier -ou. angle 3'i.e-
Cathei'inc r: Bourlxninierr , dpu.x ra
mions chargé.s de marins et com-
Jnandé.s par un lieutenant de la rê-
.serve navale ont cause des troubles.
Ce.s camions ont été .sortis par cet
officier, ■rlan.-- > but d'a.ler à la rc.s-
c'oussc dr; doux marins pnsonnier.r
dans un restaurant, e; qui n'en pou
vaient sortir à cati.se de plusieurs
‘'zrxot-.suiters qui le.s attendaient a
l'extérieur.
Quel qu'ait été son but. ce; ofUtlcr
n'avait pas le droit, de faire ce qu'il
a fait, et sera réprimandé sinon ptm;
en conséquence.
"C ost la tout cc que nous pouvoir.- _
faire pour le moment dans le but de Tous iss contingsnts de nuit
faire cesser ces Lroubi- ’ s verger vers Bourbonnière
Montréal n’a
pas assez de
propriétaires
Le conseiller J
voir là la grande
la crise actuelle.
i np a-'n-u'inn nn r i-u-nnnn- fij'oit. OÙ l'Tiblait £e dérouaer UH Ln-l^îans les parages, lis ont paisible- —
mau a"mi ” l riév;,,' le- membres du
T.
Progrès.? Club, a l ’hotel Windisor. le -e-s ccliauffoure... qui duraient depuis du trottoir, rue Bourbonnière, à nouvelle phase de la gnerre, bien'
conseiller J.-O. Assefin, président du !
coniUté exécutif, a- déclaré que
crise du logement qui .■'evit actuelle- ;
mrnt dams la méUopole canadiennel^* “ les lieux, en compagnie des .1-
R deux cau.sc.s: puemlèrrment. la!' ” ^’;*'^ de la Surete, le reprr^ntant chemin de leur poste, la radio a suc- ! ' Nous aiw.s reçu la nowe;ie offi-
concentration de.? usine,? de muni-'* ’*'
'ions et d'armemenî.- dans la ville et
le di-Strict de Montréal; deuxième-j
niftit. le trop itetit nombre de pro- .
priètai'.'e.s.
M. .A sciin c't.me à près de 100.000
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(
LI PLUS GRAND QUOTIDIEN FRANÇAIS D’AMERIQUE
MARDI 6 JUIN 1944
Fichiers
Les premiers débarquements dans une zone de J00 milles
L^Angleterre 1
Miues
ÙA MANCHE - LONDRES NécmaKt )
J*
avant l ’heure
OOUVBE 5
Beaumont Southampton Folkestone ^ DUNKERQUE
tCHERBOURG -^CalaisS
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CALAIS
du branle-bas
t Valognes
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Il était devenu presque im Calendrier
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I. «RSCY LA MANCHE possible de tenir les
Sf-Helie Sauveur
Le
D*eppc rAbbeviiic
• ANk.'
Amiens 7 ^
BOULOGNE
préparatifs secrets. "
Ço//-€
Havre i par Gforgr» i.an(Ioix
Si'Mçlo Coutar^cts Etapies
CUtRNESEY
SARK Pendant que .xq déroulait., à Lon-
Cranviiie
jirsey R i
immm fi Caen
LA MANCHE ontreu ■drcf, la conlérencp des premier.? ml-
ni.xties de l'Empire britannique, les
Ipreparatifs de l'invasion maintenant Reproduction
NORMANDtC Granv ifommencée se poursuivaient avec
CAO fftÉHIL une intensité qui n'échappait à per
Canca S.Malo sonne en Grande-Bretagne. N'étant
*
ancha PARIS ■pa.s accrédités commp correspon
dants de guerre, le.-, journalislc.s ca-
•me Alençon "''t' iS ' iindien.s qui viennent d ’arriver d ’An-
St -Jam Chartres 'gletcrre apie.s avoir failli s ’ï trouver
Douile
SLBneuc Valéry
uimper■>^>Loudedc^ Rennes
'gelés " par l'invasion n'ont pa.s été
A/ mis dans le .secret des dieux. Mal»
L* Tr^pOft
ils ont eu l'occasion de .se rendre
- Fougeres^*^ ■compte que l'événement tant attendu
BRETAGNE" V C aulne
Lorient
't Vannes
FRANCE DIEPPE AMIENS5
létait imminent.
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Loudear RENNE l'Angers ‘ FRANCE Fiontiere fermre
I'niu laissait jirévolr que la gran
FRANCE
+
/y\JLi£S M/LL£ % de nffensive allait se déclencher d'un
jour il l'autre. Si le secret principal
était bien gardé, le.s préparatifs .se-
C est surtout dans la région entre Cherbourg et le Havre qu ’ont liru présenterr ent — et avec succès — les premiers débarquements allies pour la libération de l'Europe occidentale. On voit le», à gauche,
jrondaires ne pouvaient plus rester
la péninsule de Cherbourg où des débarquements ou descentes aériennes ont è.<s faits des deux côtés de la ville de Cherbourg. On dit que les Américains sont aux alentours de Barfleur. Il y aurait eu des
caches.
riébarqiirmenis dan* les iles anglo-normandes «Jersey, etc.) Au centre, on volt nettement le front d ’invasion Chcrbourg le Havre et sa proximité avec l'Angleterre. On voit aussi O'eppe et Calai* qui sont I C'e.st pour cela que les amoriLe.»
bombardés de meme que DunVer-que visible k droite. Il y au.-ait des débarquement* alliés h l'eituairc de la Somme tsoit près de S. Valéry — carte de droite).
iaJiiéc.s avaient pa-Ls la decision radi
cale de ferme:- aus.si hermétique
ment que po.^slble la frontière d An-
Alerte générale des ^Les Canadiens Motion de M. S. Alepin CKAC a annoncé le Igleierre ei d'empêcher le.s gens d'y
entrer ou d ’en sortir. Car il v a des
choses qu'il n y avait plu.s moyen d*
Références
premier I
invasion i>nv«gMiéextraordmai
,
préparMif.s et le nombre énor
policiers municipaux dans la mêlée présentée à l ’enquête
me d'indlvidUs q'il s ’y routaient en-
U pionnier de.? p.osle* français Vovaie. interdit.
d'AmeriQue. le pnete CKAC du , vo.vages interdit.
--------- — — ------ .loiiiTiai la "Pre-ssc". qui .se prépa- ' , A Ifaitérieur même du pays, le» c,i-
lait depuis des semaine.' à annon- ;vils ne pouva^nt piesquc plus se dé-
, . . , i j ___ i_
cer l ’heure exacte de l ’mvasion du Placer et les militaire» eux-méme.s
reçoivent 1 ordre de con* ■'Nous avens raison d'etre Ce dernier par l'entremise de son avocat. Me James continent européen, a vu la nuit ' ‘f* flcpuis assez lon^emps
et Ste-Catherine, où ve- Crankshaw, voulait faire rayer du dossier certains dernière ce travail porter .ses fruit,?, .déjà leurs congés a peu près tous
confiants ', dit le très hon. lai première nouvelle de l ’inva- jsupprimô?. Les con^attams ne pou- Favoris
naient d'arriver 2 camions remplis de marins armes.
.?àcm contenue dans un commun!- |valent plus que difficiJement ccni-
M. Kine. témoignages. — Opinion et décision du tribunal. qué non officiel transmi.? par '. ’a- jmunlquer avec leurs famille.» et ceux
gence allemande ’rran.sorfan a été P^v nécessité de service ou per-
.^ierlc generale de toutes les pa- -ourdiiis d ’environ deux pieds de, Ot^wa. 6. iD.N.C.t — Dc-a tsoupe.; L ’audienci a l ’cnquétc royale, ce de la Sùi “ te provinciale: que 'icdi'.
dlffusée par le pc-^te CKAC â mi- .'praale.s, venaient à Lon-
&
trouülcs de iv.'i ’. Ucntlez-vous im- im- ' longueur,
longrueur. de barres de 1er, de s»*-,matin, nuil et quarante-li'.r,' On .mnonça dt'Paraissaient pre.sque aussitôt
ler, oc matin, a ete pratiquement con.'a-Alepin
con.«a- Alq a . ait. tou wurs eu une conduite alc:-.\ que la lutte entre le.? Nations ' ' devaient re.ster en t(wt temp" dls-
médialrment. a l'inl ler.seclion des rue.S|dettes retenues au poignet par une “v ou uanaoa '•.JiiïiCref à la discussion d une motion Irré irréprochable alors à l'emploi de l.t unics e; le Reich était commencée, l’dYiible.? et acce£.?ib»«g a leurs .supe-
Bourbon.niére ci Sainic-Catheri-.courroie, .sc tenaient à cet';^ loi-maiion.? eu coi^ pré.senu .Mc Jamc.- Crankshniv poli police des l.queur.s; que ledit ,Mepin TK-tirs.
ne' 'section, en quête appaermment de ° ^■Y'dtion uojai canadien, pani-i- Salem .Me--veu cul dégager toute sa re.sponsabil!ié l,a nouvelle officielle de l'inva ■Xiir mer
- —
. pent a , invasion du continent: pin. editeur du “ Moraliste". quant aux films abscènas montr-
Cet a-ppcl, lancé de minute en mi-iZcot-Suiter.'. .-ion a é ‘À diffusée par le po.?'e de
mue a retenti un peu apre.s minuit; Lis portaient 3 uniforme de la ma I européen a annoncé officieliemcr. Dans sa :nDtion. Mc Crankshaw dans le.s bureaux de M Vailquelt. la "Pre.'.îc " à 3 h 22 ce matin en r>ef noue arrivée en .Angleterre
nicipalc rlne. avec le pantalon aux bords éva-j°*. jalléguait. entre autres chose.?, que Que ledit .Alepin est eji mesure de .runminence des opérations a venir
■nr !e.v ondes de la radio municipal mém- temp.? que le.? emu'.sions amé-
Pu;.'., l'appel a été amplifie J- .,..1, iîéi et le grand coUet blanc et bleu.; , M. .Mepin avai'._ été a.ssignc comme piouver à l'appui de document- _______ c; caine? crevait le.? yeux. Les transports d«
rv.nc lo m-ni,nn c» moioisr^t rie« ma.
"Tout's le.s patrouilles de nuit. Dans le groupe, se mêlaient des ma l'a vertis«e:neTî Dafis ca dé..lana.lov. M King .ance ^ lencuéte; que ledit .Alepin rappoi'Ls e' ixar une preuve orale :troupe.', congestionnés p.-eeque au-
La première dépêché de l'iiv. a.sion
ù’^eme" ‘’ et'®''®'^ "''"-■^.-interrogé Jtar le' ^ Jarga'ille n'es lan; que les tramwa.vs de Montreal
ui€use et Yoy&i et les avocats ci? ,^,,r occupei' uIc t>-vc
pas leLle que tran.smi.se par CKAC .?e
h.'ar, comme suit: "Sou.- 'e ccan- a certaines heures, débarquaient à
poste de
itïïem mLs^en douû la crédiblfite mandemeiit du général Eit.-nhower. plein,? ports combattants et renforu
de.? force,- navales puL.-.amment .se pour la grande offensive. Dans le?
rèiultati hâtifs". 'dudit Alepin contrairement aux . <1 “ j* rade.? d€t> cargos convoyé.? jetaient
IiniiLlc d'ajouter qu'en un can ' l^iers. les marins ont semblé \m peuj condée.? par de.- armada.? aeriennes
d oelî, des douzaine.-» de voitiire.s dcl<l^«>ntenancéf.
"Nous devons nous attendre a des |positions de la loi de la preuve du^' ’ violation de 1 article 15 du chafn-
Commr, par aü- revers à certains endroiD. ’.out Qj^^gda et de i'aiticlc 329 du code de h't ’ ^ retendus de 1941 de ont commence a débarquer ee ma Tancre par rentaine.?, jalonnant
tin de? armée' alliée.? .sur la côte Thcr.izon de leurs .silhouette» En
l>olicicr.^ cm convergié vers cct en-il avait aucun zoot-.'.uiter comme à des succès en d autres ; procédure civile; que ledit Alepm'la province de Québec.
nord de France". Iremontant un grand estuaire. nou«
points", ditdit-:;. ■ -------------- ne-- peut désu-f prouvei •la faiisfoic- - de.?
•- défia-.- ■><- --Cninksliaw
-------------- ---a lu alors
.
après nient jnoiite dans deux camtens dire combien de tempu durera celte;,.ations faites pai l'officier Garicpy.'qui .stipule que nul ne peutlarilcio.
' Pevsormc -Afe avons pu compter tes porte-avioni
faire ■Après la radiodiffusion de la p' e-
par dizaine.?.
bleus de la marine stationnés le iong mière no ’aveilc de l'invaston, le po.--
: partie de la Sûreté à moins d'étre' tf CKAC a émis frèquemmen: des Sur terre
attroupemenU quelques pieds au nord de Sainte- que nous ayons toutes les raisons du ----------------------------------------- - — un sujet britannique, de bonne.? bullslin.? .sur la marche de l'inva
; SG'^ialises de ,a souec. monde d'&voir confiance ". j , . . niocurs. de bonne réputation et Sur terre, route,? et chemin» de fer
sion.
iftesque immédiat^ient Catherine Voici le texte de la bréne déîlaaa- l/lAiAYI'T/T rfll exempt de toute condamnation en , ,
Toute la nui' un perfonnel ctou-
etaifiiL .tiiionnêe.?. enoombrréee, rie
jcolonnes motorisées et de trains mill-
Quand les policiers ont repris lel Uon titt pr^triier niiiptre: IWIIII | Y|II|H|||P |||J'o^j^.^dre criminelle; de posséder une
peter.' a e'.e de service^ au po.?ie '.aires, transportant troupe» et maté-
s' instnaction suffisante pour Te.xei - CKAC qui continuera de rensei Jriel. Le materiel de guerre, il y en
protopaphe de notre journal ce.'sivcment annoncé: ; cieJe^que 1 invasion de ^ Eurcçie sa fonction et une connais-
prisonnier Lauzon
gner constamment le public ladio- avait tellement qu ’on ne prenait
aperçu la .«cène suivante: '■Ordre de l'inspecteur I,.af3eur, ■ .-.ancc convenable de l'anglais et du phiie d" Momrèal et de mute la ■même plus la oeine de le cacher. Del
GrèveH paisible cancellez le dernier ordre"; puis- 'icanadienne.? sont parmi , es forces français et d'avoir suoi un examen pi'ovmce .?ur le.? progi'à? détaillés
i t^'^ble de tout à n e^e est oebarquees ce matin en Ijarc.? de camions, de tank», de ca
'sur .?an état de santé d'eanl un. de i'inva.?ion.
Lnc certaine de marins, armes oc,n,aimenam l'endu à 3864 est Frarjce. non.-, de caisse.? énorme? .?'c>ffTaient
médecin ou un médecin dé'igtic pir
-IK: canadiens .seront fie:» d s.p- à la vue le long des voies ferrées au
Ontaiio . prendre que no.? troujpes .?or le procureur général. cour? des voyage? qu'il nous a été
I Heureusemrin, le re'te de la nuit; Elle a été prouvée, en Cour Un impressionnant Angleterre.
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