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Notes de Cours de Pilotage D'une Exploitation
Notes de Cours de Pilotage D'une Exploitation
Objectif général du module : Utiliser des démarches et outils d’aide à la décision pour piloter
une exploitation agropastorale
D’autre part;
Déroulement du module
Ce cours se fera de manière participative, il se subdivisera en trois temps à savoir : (i) phase
théorique où l’apprenant est appelé à recueillir un ensemble de connaissance sur les notions et
concepts de base au pilotage d’une Entreprise Agro-Pastorale (EAP), (ii) phase d’apprentissage,
il sera question pour l’apprenant d’être amené à bâtir des outils de compréhension de
l’environnement de l’EAP et de prise de décision afin d’orienter une entreprise , d’autre part les
apprenants devront suivre des témoignages des entrepreneurs du milieu rural afin de juger les
Forces-Faiblesses et/ou Menaces-Opportunités de ces derniers et enfin une (iii) phase de
descentes de terrain ,ces descentes se feront auprès de trois structures (GIC agropastoral, une
EFA, un Etablissement de provenderie) en six sous-groupes afin de mettre en pratique les
enseignements reçus sur la description du fonctionnement global d’une EAP et diagnostiquer la
gestion des ressources mais aussi d’apprécier avec la matrice SWOT(Forces/Faibles et/ou
Menaces/Opportunités) la gestion de ces structures.
Logistique exigé aux apprenants : un ordinateur, papiers conférences, paquet de feutres, formats,
crayons, stylos, appareil photo, clé internet.
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Travaux Dirigés
Les descentes de terrain s’étaleront sur deux jours selon le planning suivant :
Témoignages
Chapitre 0. Généralités
L’emploi des jeunes de façon générale, et dans le secteur agro pastoral en particulier, est
dès lors devenu pour le Cameroun, un enjeu majeur pour la réduction de la
pauvreté, la préservation de la cohésion et la paix sociale.
La structure des emplois indique que les jeunes exercent essentiellement dans le
secteur informel agricole et se répartissent de la manière suivante selon les catégories
socioprofessionnelles:
- Travailleurs pour compte propre (44,0%). La grande majorité exploite la terre à des fins
productives.
- Les dépendants constitués d'aides familiaux et apprentis (42,8%). Ils travaillent dans des
unités dirigées par un parent vivant généralement dans le même ménage qu'eux et ne
perçoivent en général pas de rémunération fixe, qu'elle soit en nature ou en espèce.
- Patrons (1,8%). Ce sont des jeunes ruraux travaillant pour leur propre compte ou
avec des associés et qui emploient une ou plusieurs personnes salariées dans leur unité.
- Les jeunes salariés en milieu rural (11,5%). Ce sont des cadres (1,2%), des employés
qualifiés (5,6%) et des ouvriers (4,7%).
L’activité économique dans le pays reste dominée par le secteur informel qui
représente près de 70 % de l’emploi en milieu urbain et 75 % en milieu rural. En zone
rurale où les activités agro-pastorales sont largement dominantes, le secteur privé
formel n’occupe que 1,3 % des actifs contre 75 % pour le secteur informel agricole
et 20,7 % pour le secteur informel non agricole. Les entreprises du secteur primaire ne
représentent que 20,3 % des 1700 entreprises recensées au Cameroun en 2010 dans le
secteur formel.
Selon une étude gouvernementale, le nombre de jeunes âgés de 15 à 34 ans exerçant dans
le secteur agricole en milieu rural s’élève à près de 2 millions. Parmi ces jeunes, plus 889
400, dont près de 376 000 jeunes femmes, sont des exploitants agricoles c’est-à-dire des
propriétaires d’exploitation agricole, y compris d’élevage, exerçant à titre individuel ou
avec l’aide des membres de sa famille, ou encore employant une main d’œuvre salariée.
Du point de vue entrepreneurial, ils constituent des cibles potentielles intéressantes pour
la reforme engagé par le Programme AFOP et le nouveau Programme de Promotion de
l’Entreprenariat Agropastoral des Jeunes (PEA - Jeunes).
Le secteur agropastoral peut donc prendre toutes ces catégorie et se régir en GIC, GIE,
Coopérative, Ets, SARL, SA…etc.
D’où il est important pour l’entrepreneur de se poser les questions de savoir : Quelle est
la forme juridique convenant le mieux à mon entreprise? Quels sont les avantages et les
inconvénients dont il faut tenir compte, dans le cas GIC, GIE, Coopérative, Ets, SARL,
SA? Quel sera votre régime fiscal? Quels coûts allez-vous devoir supporter ? Quelles
formalités accomplir ?
Notons de prime abord qu’il existe des Entreprises d’Economie Sociale (GIC &
Coopérative) et les Entreprises Commerciales (SA,GIE,SARL,Ets…etc.)
Les groupes d'initiative commune sont des organisations à caractère économique et social
de personnes physiques volontaires ayant des intérêts communs et réalisant à travers le
groupe des activités communes, cette forme d’association est régie par la loi Loi N°92/006
du 14 août 1992.
Le GIC est une organisation de forme juridique simple et peu contraignante. Son
existence est un atout important pour le développement de l’agriculture. Cette forme
d’organisation légère permet de résoudre des problèmes et de lever certaines contraintes
que, seul, un exploitant ne peut pas affronter.
Un GIE est une entité résultant d’une convention par laquelle deux ou plusieurs
personnes physiques ou morales, s’engagent à mettre en œuvre tout ou partie de leurs
moyens pour une période déterminée, en vue de faciliter et/ou développer leur activité
économique, chaque membre conservant sa personnalité juridique.
Avantages
Inconvénients
0.3.3. La Coopérative
Une société coopérative est, aux termes de la présente loi, un groupe de personnes
physiques et/ou morales qui s'associent librement pour atteindre des buts communs
par la constitution d'une entreprise dirigée de manière démocratique et à laquelle elles
sont liées par un contrat qui fixe notamment les règles :
Un Ets peut être une entreprise individuelle ou une Société en Nom Collectif(SNC) ou
encore Société en Commandite Simple( SCS). En général les Ets sont constitués en
considération de la personne des associés, entre gens qui se connaissent et s’apprécient
en raison de la confiance qu’elles se témoignent les unes aux autres.
Avantages
Inconvénients
La SARL est un des grands types classique des sociétés commerciales. C’est un type
hybride de société compte tenu :
D’une part, elle tient des sociétés de personnes, car elle repose sur l’intuitu personae
(associé en petit nombre et se connaissant bien) ; leur capital n’est pas divisé en actions,
mais en parts sociales non négociables. Leur organe exécutif est une gérance.
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Mais d’autre part, la SARL se rapproche des sociétés de capitaux car ses membres qui ne
sont pas de commerçants ne sont responsables qu’à la concurrence de leurs apports. Un
associé peut ailleurs, céder ses parts sociales sans le consentement unanime des associés.
Avantages
Inconvénients
Dans le domaine des entreprises, la Société anonyme est le niveau le plus élevé. Comme
dans le cas des SARL, les associés sont nécessaires. Néanmoins, il y a aussi possibilité de
créer une SA unipersonnelle.
Avantages
Inconvénients
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NB : Toutes ces formes d’entreprises existent tant en milieu urbain qu’en milieu rural.
Il est important avant d’entrer au cœur de ce module de définir quelques concepts sur le
pilotage d’une exploitation à savoir : Exploitation Agricole, Exploitation Familiale
Agropastorale, Agroindustrie, Entreprise, Chef d’exploitation, Entrepreneur.
Selon Dufumier(1996), c’est une unité de production agricole dont les éléments
constitutifs sont la force de travail (familiale et salariée), les surfaces agricoles, les
plantations, le cheptel, les bâtiments d’exploitation, les matériels et l’outillage. C’est le
lieu où le chef d’exploitation combine ces diverses ressources disponibles et met ainsi en
œuvre son système de production agricole.
Pour la FAO(2000) c’est une unité économique de production agricole soumise à une
direction unique et comprenant tous les animaux qui s’y trouvent et toute la terre utilisée,
entièrement ou en partie, pour la production agricole, indépendamment du titre de
possession, du mode juridique ou de la taille. La direction unique peut être exercée par
un particulier, par un ménage, conjointement par deux ou plusieurs particuliers ou
ménages, par un clan ou une tribu ou par une personne morale telle que société,
entreprise collective, coopérative ou organisme d’état. L’exploitation peut contenir un ou
plusieurs blocs, situés dans une ou plusieurs régions distinctes ou dans une ou plusieurs
régions territoriales ou administratives, à condition qu’ils partagent les mêmes moyens
de production tels que main-d’œuvre, bâtiments agricoles, machines ou animaux de trait
utilisés sur l’exploitation.
Par contre selon le site internet wikipedia, une exploitation agricole, dans le domaine de
l'économie agricole, est une entreprise, ou partie d'une entreprise, constituée en vue de la
production agricole et caractérisée par une gestion unique et des moyens de production
propres. C’est la définition que nous utiliserons dans le présent module chaque fois que
nous parlerons d’exploitation.
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C’est une unité de production agricole organisée sur une base familiale, au sein de
laquelle les rapports entre personnes sont définis librement et ne sont pas régis par le
code de travail.
Ferraton et Touzard (2009) pensent que c’est une exploitation agricole dans laquelle seule
une main d’œuvre salariée fournit la force de travail utilisée pour la mise en œuvre du
système de production
0.4.3. Agroindustrie
C’est l'ensemble des industries ayant un lien direct avec l'agriculture. Cela comprend
donc l'ensemble des systèmes de productions agricoles et s'étend à toutes les entreprises
qui fournissent des biens à l'agriculture (engrais, pesticides, machines) ainsi qu'à celles
qui transforment les matières premières et les conditionnent en produits
commercialisables. En ce sens le secteur agro-industriel ne se limite pas aux
seuls produits alimentaires, domaine exclusif au secteur agroalimentaire, mais englobe
aussi tous les secteurs parallèles de valorisation
des agroressources : papiers, bioénergies, biomatériaux, cuirs, textiles, huiles
essentielles, cosmétiques, tabac…etc.
0.4.4. L'Entreprise
C’est la plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une unité organisationnelle
de production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de décision,
notamment pour l'affectation de ses ressources courantes.
Elle peut aussi être définit comme une organisation ou une unité institutionnelle, mue
par un projet décliné en stratégie ou en politiques et plans d'action, dont le but est de
produire et de fournir des biens ou des services à destination d'un ensemble de clients ou
usagers.
Pour ce faire:
l'entreprise exerce son activité dans le cadre d'un contexte précis auquel elle doit
s'adapter: un environnement plus ou moins concurrentiel, une filière technico-
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Dans les EFA, le chef d’exploitation est le véritable gestionnaire, il fixe les objectifs, prend
les décisions, pilote l’exploitation, mesure les résultats et veille à l’amélioration de la
performance de son exploitation, il assure donc la fonction de direction.
0.4.6. Entrepreneur
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Une exploitation agricole, dans son fonctionnement productif, doit réunir différents
éléments nécessaires pour qu’une production, végétale ou animale, puisse être entreprise.
Ces éléments, appelés facteurs de production, sont la terre (encore appelée le foncier), le
travail (humain) et tous les biens matériels utilisés au cours de la production (les moyens
de production).
1.1.1. Le Foncier
Il se caractérise :
- Par la nature des terres : c’est-à-dire les types de sols, la nature du sous-sol, le niveau
de fertilité, la pente, l’exposition, l’altitude, etc.
- Par la superficie des terres de l’exploitation, facteur de première importance pour
l’analyse économique de l’exploitation ;
- Par le mode de tenure des terres. Les terres en propriété appartiennent aux membres de
la famille. Sur les terres en métayage, la famille a un droit d’exploitation pendant
une certaine durée, en échange du versement d’une partie déterminée de la récolte
au propriétaire. Sur les terres en fermage, font l’objet d’un contrat (ou bail) entre
l’exploitant et le propriétaire pour une durée déterminée.
1.1.2. Le Travail
Le travail nécessaire aux activités productives de l’exploitation peut être fourni par la
main d’œuvre familiale ou extérieure à la famille : salariés, journaliers, groupes
d’entraide, etc. L’analyse économique d’une exploitation agricole demande une
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Pour effectuer les estimations, on a souvent recours à des normes standardisées. Par
exemple, un homme adulte= 1 actif, ou encore un enfant= ½ actif. Ces normes peuvent
variées d’une région à une autre.
Les moyens de production d’une exploitation (capital ixe, capital circulant) peuvent être
recensés et évalués grâce à un inventaire effectué à une date précise.
- Le capital fixe d’exploitation : Qui est la valeur des biens servant à plusieurs cycles
de production : Outils, moyens de traction, bâtiments d’élevage, animaux
reproducteurs. etc.
- Le capital d’exploitation circulant (encore appelé consommation intermédiaires) est
la valeur des biens consommés pendant un cycle de production : semences,
engrais, aliments du bétail, etc.
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Par ailleurs, le système de production selon Reboul, 1976 est un mode de combinaison
entre terre, force et moyens de travail à des fins de production végétale et animale,
commun à un ensemble d’exploitations. Ce terme système de production indique que
l’on s’intéresse à la fois à la structure, l’organisation et le fonctionnement des
exploitations agricoles : il s’agit de comprendre ce que font les agriculteurs, comment et
pourquoi et évaluer les résultats qu’ils obtiennent.
Etablir une typologie des systèmes de production, c’est distinguer les types
d’exploitations familiales agropastorales que l’on retrouve au sein d’un département ou
région en fonction des espèces cultivées, des races élevées et du niveau d’accès aux
facteurs de production. Il existe plusieurs formes à savoir :
Le concept de système de culture est particulièrement opérant pour décrire la façon dont
les agriculteurs gèrent leurs parcelles dans la durée, en observant certaines règles
implicites ou explicites. Il permet de caractériser la gestion technique d’un ensemble de
parcelles aux caractéristiques en général proches et auxquelles les agriculteurs appliquent
des techniques voisines. Un système de culture peut en effet être défini comme l’ensemble
des modalités techniques mises en œuvre sur des parcelles traitées de manière identique.
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Cultures pérennes
* Vente exclusivement
En zone de forêt
pour le cacao
Cacao x fruitiers x (veille plantation) de
2 à 10 ha EFA * Autoformation et
banane-plantain forêt mixte et savane
vente du surplus pour le
(jeunes plantations)
reste
* Vente exclusivement
Localisés en zone de
* OP dans les OP
Palmier à huile forêt mixte et en 1 à 10 ha
* EFA *Autoconsommation et
savane
vente pour les EFA
Cultures annuelles
En début ou en fin de
cycle (mode le plus
répandu) sa culture * Vente exclusivement
Manioc 1 à 2 ha
courtier la périphérie * OP dans les OP
des forêts et la * EFA *Autoconsommation et
savane vente pour les EFA
* Vente exclusivement
Localisés en zone de
*OP dans les OP
Banane-plantain forêt mixte et en 1 à 5ha
* EFA *Autoconsommation et
savane
vente pour les EFA
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En savane et début
Igname
de cycle
Autoconsommation et
≤1/4 ha EFA
Concombre vente
En forêt mixte et en
début de cycle
Pomme de terre
Manioc x arachides
Manioc x igname
Maïs x arachide
Basilic x gombo
Plantain x Piment
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Un système d’élevage peut être défini comme l’ensemble des techniques et des pratiques
mises en œuvre par une communauté pour faire exploiter des ressources végétales par
des animaux dans un espace donné, en tenant compte de ses objectifs et de ses
contraintes. La caractérisation d’un système d’élevage passe alors par celle de trois pôles
constitutifs et de leurs relations : l’éleveur, le troupeau et le territoire.
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Ici, on rencontre:
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L’alimentation est :
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Volaille
Elevage moderne exclusivement pour la production des œufs de ≈ 8 500 têtes pour
Ponte table, utilisation de la MO salariale, pas fortement représenté mais une production ≈ Vente
* EFA
fait de façon intensive 233 000 œufs/mois
Productions halieutiques
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Avec 08 unités de
production, on
Elevage essentiellement traditionnel pour grossissement d'une * OP Autoconsom
Escargots décompte environ
façon contrôlée. une MO familiale * EFA mation et
2 500 escargots par
vente
unité
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Avec 20 ruchets
pour 145 ruches,
Elevage essentiellement traditionnel pour la production du miel et nous avons une * OP Autoconsom
Apiculture
les sous-produits. une MO familiale. production totale * EFA mation et
d'environ 350 litres vente
par trimestre.
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La démarche du diagnostic
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Pourquoi réaliser un diagnostic ? Sur quoi va porter le diagnostic ? Avec qui mener le
diagnostic ?
Valider les objectifs du diagnostic en lien avec les attentes des bénéficiaires
2. Collecter l’information
5. Rechercher/valider les solutions, les options qui vont guider les choix et la décision
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4. Le plan de développement
Ce que vous projetez
Main d'œuvre
Nombre / qualification
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Productions / Services
Quantité, qualité
Stratégie de commercialisation
Difficultés rencontrées
Résultats technico-économique
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3- La situation financière
« On cherche à identifier les liens entre les activités de l’entreprise et son environnement
politique et économique (cadre incitatif et obligations réglementaires)
Fiscalité, taxes…
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Relations avec les services étatiques, les ONG, les projets, programmes de
développement
Partenaires/ Alliances
Le Marché :
Difficultés rencontrées
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La Communication
La Concurrence
Principaux concurrents
Le but de l’analyse est de prendre en compte dans la stratégie, à la fois les facteurs
internes et externes, en maximisant les potentiels des forces et des opportunités et en
minimisant les effets des faiblesses et des menaces. La plupart du temps cette analyse est
conduite sous la forme de réunions rassemblant des personnes concernées par la stratégie
ou des experts.
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Les forces sont les aspects positifs internes que contrôle l'organisation ou le pays, et sur
lesquels on peut bâtir dans le futur.
Par opposition aux forces, les faiblesses sont les aspects négatifs internes mais qui sont
également contrôlés par l'organisation, et pour lesquels des marges d'amélioration
importantes existent. L'analyse SWOT étant basée sur le jugement des participants, elle
est par nature subjective et qualitative. Si l’étude des forces et celle des faiblesses
nécessitent d’être approfondies, deux outils peuvent être utilisés pour fournir des pistes
d’investigation : l’audit des ressources et l’analyse des meilleures pratiques (comparaison
à l’intérieur d’un pays entre ce qui fonctionne bien et ce qui fonctionne moins bien suivant
certains indicateurs)
Les opportunités sont les possibilités extérieures positives, dont on peut éventuellement
tirer parti, dans le contexte des forces et des faiblesses actuelles. Elles se développent hors
du champ d'influence du pays ou à la marge (ex : changement de goût des
consommateurs mondiaux concernant une production du pays, amélioration de
l'économie d'un pays "client", développement du commerce par Internet, etc.)
Les menaces sont les problèmes, obstacles ou limitations extérieures, qui peuvent
empêcher ou limiter le développement du pays ou d'un secteur (ex : l'industrie). Elles
sont souvent hors du champ d'influence du pays ou à la marge (ex : désaffection des
consommateurs pour un produit important du pays, prix de l'énergie en forte
augmentation, baisse généralisée de l'aide au développement, etc.).
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La prise de décision est l’acte le plus important qu’un individu puisse prendre, dans le
temps et dans l’espace, quelle que soit la position sociale ou hiérarchique qu’il occupe
dans la société.
Au sein de l’entreprise, la prise de décision revêt une dimension encore plus importante
puisqu’elle se repose essentiellement sur les informations détenues par les dirigeants qui
leur permettent de prendre des décisions en adéquation avec les objectifs escomptés.
Chaque jour, le chef d’exploitation très occupé, doit analyser de nombreuses situations
et prendre plusieurs décisions plus ou moins importantes.
La première question qui vient à l'esprit est :"Qu'est-ce que le management d'entreprise
?".Si on veut donner une définition, c'est une science dont l'ensemble des lois qu'elle
comporte permettent d'optimiser le rendement d'une entreprise. Le management
d'entreprise permet avant tout d'organiser les personnes. Les employés sont le cœur
d'une société, si ces employés ne sont pas gérés correctement, la société peut aller en avant
de problèmes plus ou moins sérieux. L'organisation des personnes est une chose très
importante et il en est de même pour l'organisation du travail. La mise en place de
procédures de fonctionnement est indispensable car elle permet aux employés d'avoir
constamment la maîtrise de ce qu'ils font. Lorsqu'on le prend dans sa globalité, le
management d'entreprise permet de perfectionner les méthodes de travail donc
d'améliorer le rendement de la société et donc d'augmenter son chiffre d'affaire.
La deuxième approche est plutôt tournée vers les qualités personnelles du manager.
Le management de l’entreprise étant avant tout le management des hommes, le "bon"
manager doit être un individu à forte personnalité, charismatique et doué pour la
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communication. Sans être inexactes, ces approches ne sont pas vraiment satisfaisantes,
comme chacun peut le constater.
Existe-t-il un profil du créateur d'entreprise ? Pas vraiment, selon Patrick Jolly, co-
fondateur de particulier à particulier. Il affirme cependant que tous les chefs d'entreprises
qui se sont lancés dans l'aventure possèdent un certain nombre de qualités plus ou moins
affirmées, mais indispensables pour réussir. Inventaire de ce qui fait la différence à
savoir :
- La faculté d'adaptation
- Le goût du risque
- Le pragmatisme
- Une forte personnalité
- L'amour de l'argent
- Une imagination fertile
- La diplomatie : la qualité du repreneur
La notion de décision a évolué dans le temps au fur et à mesure que ce sont transformées
et complexées les procédures de prise de décision Au sens classique du terme, on
assimile la décision à l’acte par lequel un individu (disposant du pouvoir de décider)
prend les mesures favorisant la création et la répartition des richesses dans une entreprise
en s’appuyant sur un certain nombre d’informations à sa disposition sur le marché.
On distingue traditionnellement trois grands types de décisions qui doivent être prises
dans une entreprise à savoir :
- les décisions stratégiques qui engagent l’entreprise sur une longue période puisqu’ elles
conditionnent la manière dont l’entreprise va se positionner sur un marché de manière à
retirer le maximum de profit des ressources qu’elle mobilise.
- les décisions administratives ou tactiques qui doivent permettre de définir comment les
ressources de l’entreprise doivent être utilisées pour réaliser les objectifs définis dans le
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cadre des décisions stratégiques. Il s’agit alors d’organiser la collecte et l’affectation des
ressources matérielles, humaines et technologiques au sein de l’entreprise.
Tous ces types de décision ont des caractéristiques qui conditionnent l’élaboration des
processus internes de prise de décision adaptés à l’environnement et à la conjoncture et
suivent les différentes étapes à savoir :
- l’analyse de l’objectif, première étape qui vise à définir de manière précise et formulable
l’objet de la prise de décision future (sur quoi porte la prise de décision).
- la collecte de l’information qui porte à la fois sur les facteurs externes (environnement
concurrentiel de l’entreprise) et sur les facteurs internes (inventaire des ressources
disponibles pouvant être utilisées dans le cadre de la décision prise).
- la définition des options possibles telle que l’analyse de l’information qui permet de
définir un ensemble de décisions susceptibles de fournir une réponse au problème posé.
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Cependant, la gestion financière est le domaine qui pose le plus de problèmes aux petits
entrepreneurs. Pour que l’entreprise soit rentable et prospère, il est essentiel que le
propriétaire ou le gérant ait une idée précise de l’argent qui entre dans l’entreprise, de
l’endroit où cet argent est employé à tout moment et de l’argent qui sort.
Elle évolue en fonction des recettes que j’encaisse et des dépenses que j’effectue. Le suivi
des dépenses et des recettes donne mon solde de trésorerie.
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Vente :
Elle résulte du contrat entre deux personnes par lequel un bien (ou un service) est cédé
moyennant un prix. L'encaissement peut se faire au moment du contrat (paiement au
comptant) ou plus tard (paiement à terme).
Recette :
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Il est possible de chercher à s'assurer qu'il sera donné toutes les armes pour réussir un
projet. Il est possible de réaliser une gestion de projet.
Un projet peut être régulé par un plan de développement ou planifié, ce qui cloisonne sa
progression par des contraintes, en le limitant à des objectifs et des paramètres
déterminés. La planification, l'exécution et le contrôle de projets de grande envergure
demandent parfois la mise en place d'une organisation temporaire, qui consiste en une
équipe de projet et une ou plusieurs équipes de travail. Un projet nécessite le plus souvent
des ressources humaines (ex: spécialiste aérodynamique), matérielles (ex: machine-outil),
logicielles (ex: progiciel de modélisation géométrique) et financières.
Le terme Projet est polysémique, il est défini en fonction du contexte qui l’évoque.
Selon l’Agence Française des Normes ,le projet est un processus unique qui consiste en
un ensemble d'activités coordonnées et maîtrisées, comportant des dates de début et de
fin, entrepris dans le but d'atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques,
incluant des contraintes de délais, de coûts et de ressources. »Sous la norme X50-105.
Mais aussi le projet peut être défini comme est un ensemble d'actions à réaliser avec des
ressources données, pour satisfaire un objectif défini, dans le cadre d'une mission précise,
et pour la réalisation desquelles on a identifié non seulement un début, mais aussi une
fin.
Un projet devrait toujours venir combler un ou plusieurs besoins, et ces besoins peuvent
être :
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1) Disposer de tous les éléments pour opérationnaliser une décision et donc rédiger un
plan d’actions
• Où ? Le lieu du projet
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1- Titre du projet
2- Contexte
3- Bénéficiaires
4- Objectifs
5- Activités et chronogrammes d’activités
6- Analyse économique et financière (budget de trésorerie prévisionnel)
7- Plan de financement
8- Suivi et évaluation (Cadre logique)
Une programmation peut être fait sur un an (découpée en 12 mois) ou sur un mois et
découpée en semaine. Les programme doit prévoir les indicateur de suivi, le
chronogramme exact et éventuellement les responsables concernés par chaque activité.
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