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CYCLE DES APPRENTISSAGES FONDAMENTAUX

. HACHETTE
"+ Éducation
We
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Kahle/Austin Foundation

https://archive.org/details/lectureenfetecpcO0000vian
CYCLE DES APPRENTISSAGES FONDAMENTAUX

CP
LIVRE 2

PAULINE VIAN
Professeur d'École normale

LUCIENNE SELLERI DE COSTER


Conseillère pédagogique

NICOLE PACIFICO-LUINI
Maître formateur

ANTONELLA PETTURITI-FRANCO
Maître formateur

PAUL BONNEVIE
Inspecteur de l'Éducation nationale

lllustrations
Joëlle Boucher
Marie— Laure Viney

H HACHETTE
Education
Sommaire et progression

1. Carnaval 4
Jour de canaval - Masques d'animaux 6-7
Combinatoire [3] j-g [E] in-im-ain-aim-ein-en
[wëloin [blb 14-15

2. La dent de Nicolas 16
Chez le dentiste 18-19
Combinatoire [ff-ffph [z]zs [flch 24-25

Texte « Jeunesse » Histoire drôle 2627


3. La nuit 1.28
Il fait nuit... Il fait jour - Ombre et lumière | 30-31
Combinatoire [#]eu-œu [œ]eu-œu
[g]g-gu [rlgn 38-39
Texte « Jeunesse » Qui a peur du noir ? 40-41

4. Les petits de Noukette


Les animaux et leurs petits — Pour faire des boutures
Combinatoire [ÿ] -ili-y
Texte « Jeunesse » Un bébé ? Quelle drôle d'idée|!
Des graphèmes aux phonèmes
5. L'hirondelle
Dons l'air, sur terre et sur l'eau -—
Pour fabriquer une famille d'oiseaux
Combinatoire | e-x-an-en-on-in

Texte « Jeunesse » Le géant du pont

6. En ville |
Des habitations de toutes sortes —
Pour faire comme...
Combinatoire | s—-c-er-g-t-h

Texte « Jeunesse » Le château fort de François

7. La fête |
Au cirque -— Pour se maquiller comme un clown

Texte « Jeunesse » L'Opéra de la lune

ISBN 2.01.02.0125.6
© Hachette Livre, 1993.
43, quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15.

Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays.

Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L. 122-4 et L. 122-5, d’une part, que les « copies ou
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ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ».
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l'éditeur ou du Centre français de
l'exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait donc une contrefaçon sanctionnée
par les articles 425 et suivants du Code pénal.
Benjamin, Henri et la sœur de Joëlle sont invités
chez Marie.
« Si on se déguisait ? propose Marie.
Maman, tu nous prêtes la vieille valise ?
— Bien sûr !»
Les enfants trouvent la vieille valise dans un coin
du grenier.
Elle est pleine de vieux habits.
Il y «a aussi des bagues, des colliers, des ceintures :
un vrai trésor |
« Qui veut cette longue chemise à fleurs ?
— Tiens, un chapeau de grand-mère, un gilet
avec des paillettes, une cape ! On dirait la cape de Zorro.
— Et toi Henri, que prends-tu ? »
Quand ils sont déguisés, les enfants se promènent
clens lemmensen,.
« Vous êtes beaux ! dit Mamon,
mais il vous manque peut-être un masque. »
A
Fe
une bague

une ceinture

proposer « Magali demande


à ses amis s’ils sont d’accord
pour se déguiser.

grenier « Pièce qui se situe


en haut de la maison, sous
les toits. On y dépose des
objets qui ne servent plus,
mais que l’on veut garder.
Carnaval de Nice (France)

Re 1)

Carnaval de Venise (Italie)

La photo du carnaval de Venise est différente des deux autres.


Quelles sont ces différences ?
Quel est le personnage au premier plan, sur la première photo ?
\

6
F5
Carnaval
RP
RE RER RS PR ORDER PRO TRE RP EST RS

Masques d'animaux
Matériel :
— un grand sachet en papier
pour chaque masque :
— des ciseaux ;
— de la colle ;
— de la peinture
ou des feutres épais.
Réalisation :
1. Choisis le lion, l'oiseau ou le chat.
2. La maîtresse dessinera l'emplacement de tes yeux et de ta bouche sur
le sachet.

3. Découpe les yeux et la bouche.

4. Pour le lion, Pour l'oiseau, Pour le chat,


fais des franges fais des franges découpe les oreilles.
en haut et en bas. * | en haut. Arrondis le bas
Coupe un bec
et colle-le.

Voilà de beaux « animasques » |


RL
TL PAT ED TELE CA TEE
Si tu ouvrais la valise, tu trouverais des masques.
Si tu venais chez moi, on se déguiserait.
Si tu me prêtais ta bague, je te prêterais la ceinture de Zorro.

Ton chien est vieux, mais il court encore vite.


Votre voiture est vieille, mais elle roule toujours.
La sœur de Joëlle tombe souvent, mais elle ne pleure jamais.

Qui se déguise en sorcière ?


Que veut-il attraper ?
Quand sera-t-elle prête ?
Où trouve-t-on des paillettes ?

Cette chemise est longue. Ces chemises sont longues.


Votre ceinture est bleue. Vos ceintures sont bleues.
Leur habit est propre. Leurs habits sont propres.
Carnaval

SIDRÉTAIS.
1. Choisis un personnage :

2. En t’aidant du modèle suivant, écris ce que tu ferais si tu étais ce


personnage :
Devinette
Barbara porte une longue robe jaune
qui cache ses sandales dorées.
Elle porte aussi une belle cape de velours
et, sur la tête, une couronne qui brille.
En quoi est déguisée Barbara ?

Vacances avec ou sans mon lapin ?

Bientôt, Dominique sera en vacances. Elle partira chez sa grand-mère,


à la campagne. Là-bas, elle retrouvera ses cousins et ses cousines.
Ils soigneront les poules et les lapins. Ils feront aussi de grandes promenades
à vélo.
Aujourd’hui, mercredi, Dominique prépare ses affaires. Maman lui dit :
« Va chercher la valise. »
Maman met les habits dans la valise : pantalons, chemises de nuit, chaussures
et tout ce qu’il faut. « Maman, je peux mettre aussi mon petit lapin
en peluche rouge ? Je l’aime beaucoup.
— Oh ! dit Maman, il est vieux et tout déchiré. »
Maman s’en va... Vite, Dominique ouvre la valise et cache son petit lapin
sous les habits. Alors, satisfaite, elle murmure :
« Tu vois, je ne pars pas sans toi ! Mais, chut.. »

10
Fi
En Italie, autrefois, les gens aimaient se déguiser pour la fête du carnaval.
Les enfants se déguisaient en Pierrot, en fée, en pirate...
Les déguisements étaient préparés à la maison et dans les écoles.
Le jour du carnaval, les enfants mettaient leurs beaux habits, puis ils défilaient
dans la rue, avec les chars, en dansant et en chantant.
Or, cette année-là, à Venise, 1l y avait un petit garçon très pauvre
qui s’appelait Arlequin. Sa maman ne pouvait pas lui faire un déguisement.
Le petit Arlequin était très malheureux.

MES
EE 2
Ce jour-là, il ne vient pas à l’école. Alors, la maîtresse et les enfants décident
de lui faire une surprise. L’après-midi, chacun donne des morceaux de tissu
de son habit. On les découpe avec soin, en petits losanges. La maîtresse aide
les enfants à les coudre ensemble. Puis, elle taille un habit, dans ce tissu
de toutes les couleurs : rouge, jaune d’or, bleu roi, vert, orange.
Quand le costume est terminé, les enfants fabriquent un joli chapeau à deux
pointes.

Le lendemain, à l’école, Arlequin trouve son bel habit neuf.


Fou de joie, il embrasse sa maîtresse et ses camarades.
Au carnaval, tout le monde admire l’habit d’Arlequin.
C’est depuis ce jour-là que les enfants choisissent volontiers ce déguisement.
V

12
Fi
POÉSIE POÉSIE BOESLE BIO
É SLE POÉSIE POÉSIE

La chauve-souris

A Mi-Carême, en Carnaval,
On met un masque de velours.
Où va le masque après le bal ?
Il vole à la tombée du jour.
& @ L
Oiseau de poils, oiseau sans plumes,
Il sort quand l’étoile s’allume
De son repaire de décombres.
Chauve-souris, masque de l’ombre.

® Robert Desnos
SE
RS
Al,
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A « Chantefables et Chantefleurs »,
Gründ.

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31$30d 1186304 dJ'ESACA HS 3070 PR FE
[3] ljaune |toujours |gilet |boulangerie |rouge T2
. um x d'ecu
Ia joue un jour — le séjour
du jus juste — justement
un jet d'eau un projet — un objet

nn ur Elle nage — Elle a nagé — en nageont


Il mange — Il a mangé — Il mangeait

<&ÿ in-im <&ÿ ain-aim


invité quinze | jardin | ainsi! maintenant |demain
instituteur timbre | sapin crainte j'ai faim

<&ÿ ein <& en


ceinture | plein | bientôt | bien
peinture |il peint [Benjamin |viens

un pin une pince — un pinceau


du vin vingt ans — une vingtaine
la fin dufim enfin — un couffin
cinq francs cinquante

Ia princesse — le printemps Se un train

les freins — une empreinte du fan je crains

OS
CIE c'est loin un pays lointain
£]lpointe il Va moins vite au moindre bruit
fi un point c'est pointu — la pointure
un coup de poing

e
bague! habit |tombe
[b]| bruit |embrasse| robe

le bout un bouton — debout AJ


c'est Éoh ES amben nn 7.
une boisson — emboîter A PE
du bois
un banc une banquette— abandonner "°°:
ne. nu
c'est beau la beauté — un escabeau

elle est blanche — j'ai oublié — tu es capable

des brocheftes — un abricof — la chambre

c'est impossible — c'est simple

c'est imbuvable — il est imbattable

c'est complet — je compte

la combinaison — le plombier

l'ampoule — je campe — un champ

une ambulance — Ia jambe


La dent de Nicolas SE

Lundi matin, Nicolas a pleuré en arrivant en classe.


Il avait très mal à une dent.
« Ne pleure pars ! lui à dit Virginie.
J'ai déjà eu une dent cariée.
Quand le dentiste m'a soignée, je n'ai pas eu mal du tout !
— Moi, c'est surtout la fraise qui me fait peur
avec son bruit bizarre.
Et puis, je ne veux pas qu'on arrache ma dent.
— Tu n'es pas courageux |!» à répondu Virginie, en souriant.
Nicolas était un peu vexé.
Le mercredi suivant, chez le dentiste, il n'a pas pleuré.
Mais depuis, il à essayé de manger moins de bonbons.
16
É
une dent cariée

la fraise du jardin la fraise du dentiste

bizarre. Un bruit bizarre : un


bruit anormal et inquiétant.
= Ouvrir son parapluie quand
il fait beau, paraît bizarre.

courageux = Nicolas n’est


pas courageux parce qu’il
craint d’avoir mal. . Sauver
celui qui se noie est un acte
de courage.

vexé Nicolas est vexé, il


n’aime pas qu’on se moque
de lui. Magali est vexée, on
lui à dit que son dessin est
affreux.
—=
ON
EE

SSS

1. incisive As-tu le même


2. canine nombre de dents ?
3. prémolaire Quelles sont celles
4, molaire
que tu n'as pas
et dent de sagesse
eriCOTE :

Que représente ce document ?


Comment appelle-t-on les dents qui vont tomber ?

LIRLOLOREROTERO
La dent de Nicolas
600ET CR

Pour protéger les dents de vos enfants: le fluor!


Parlez-en à votre médecin, à votre chirurgien-dentiste ou à votre pharmacien.

JUS LA BOUT
DE DENTSyy
tee union française pour la santé bucco dentaire 92, av. de wagram 75017 paris

d comité français d'éducation pour la santé 22, rue lecourbe 75015 paris

Reconnais-tu ce type de document ?


Il nous donne un conseil : lequel ?
Explique ta réponse.
RP
TP PE PRE NT PR IPS ARR RSR REP CU RES SR ERP OPEN ES
POIRIER
RARES
RETENIR
NE
ITA
ANR
EDEN
TAG
RES
RETENIR
ARRET
TERRE
TEE
EEE
Quand Nicolas pleurera, je le consolerai.
Quand Maman nous «a donné les vieux vêtements,
nous nous sommes déguisés.
Nous avons bien ri quand le clown est tombé.

Elle me soigne. Elle m'a soigné.


Tu as mal aux dents. _____ Tu as eu mal aux dents.
Vous me faites peur. Vous m'avez fait peur.

C'est surtout votre chapeau qui est bizarre.


C'est souvent le mercredi que nous allons à la piscine.
C'est plutôt la campagne que je préfère.

Nous irons chez le dentiste. 4


Attends-moi chez le coiffeur.
Chez nous, il fait toujours froid.
J'achète des biscottes TFOSS
chez le boulanger. D...
La dent de Nicolas

La bonne table

Les enfants de la classe de Nicolas se préparent à recevoir


leurs correspondants de Châteauneuf.
Aujourd’hui, chacun a apporté des boissons, des biscuits, des gâteaux,
des bonbons. Depuis une semaine déjà, chaque équipe prépare une activité
pour ce jour tant attendu. Certains enfants sont chargés d’organiser
un petit spectacle, d’autres travaillent à la décoration de la classe.

L'équipe de Jean-Baptiste, Carine, Anne et Bertrand est responsable


des jeux. Voicile jeu qu’elle a inventé : « La bonne table ».

* Règle : en une minute maximum, trouve le menu qui convient à chaque personnage.
; (Réponse : DUQUD))

Charade

Mon premier rattache la tête au corps.


Mon second vit dans la terre ou dans un fruit abîmé.
Mon tout se place sur la table et s’utilise pour manger. (Réponse : 142410)

Un jour, pendant les vacances, Alice


et ses parents pique-niquaient au bord
d’une rivière. Sur la nappe, Alice avait
disposé des assiettes en carton,
des gobelets, des couverts. Pendant ce temps, : *
Maman avait sorti du panier, les œufs,
la mayonnaise, le poulet, les chips. Plus loin,
Papa avait installé le parasol et les chaises longues.
Le pique-nique s’était bien passé.
Alice se régalait d’une pêche bien sucrée, quand elle hurla
en secouant la main : une guêpe l’avait piquée au doigt.
Alice gesticulait en pleurant. Vite, sa maman prit du vinaigre
et en versa sur la piqûre. Immédiatement, son papa se précipita vers
sa voiture et revint aussitôt avec la trousse à pharmacie. « Ne t’inquiète pas,
dit-il, j'ai là tout ce qu’il faut pour soigner les piqûres d’insectes.… »
Sur le chemin du retour, la douleur avait presque disparu.

22
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Fi 1: ? à D MN ‘e
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? Le Corbeau et le Renard
D
+
:
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau,
Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !
Sans mentir, Si Votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. »
À ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie :
Et pour montrer sa belle voix,
ONE"
REE
ER
OISE
FAURE
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »
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Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
Jean de La Fontaine
1 U\ D | 1 « Fables », livre 1er, 2.
ta Fe . ) NN Wa Por bé
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HO ds 104 411S+0%8 HS OF d'OS SE ONN
€ fille enfant euf | coffre |chauffe

Cf] |leur |naufrage | soif

je te félicite — du café
mi, la farine — efface |
c'est je refais — c'est parfait
une la foire — parfois
c'esi un foulard — une fourmi 6 + +
le Kelle(es la fontain—ele plafond M4 a soÙ

le front — des frites — c'est fragile

la flamme — elle flotte — le reflet

c'est difficile — il siffle — elle offre

un phare — une pharmacie — une phrase

l'éléphant — le téléphérique
© Zorro |b izarre| onze | cuisine |valise je suis allé
LA

[z] douze | déguisé | fraise de vieux habits

le ZOO — zéro — un zèbre — en zigzag TS

la côte d'Azur — du gazon — un lézard valise


une m aison
douze — treize — quinze
une saison
une dizaine — une douzaine — une quinzaine tu as raison

Papase rase un rasoir — écraser quelque chose


la ruse iestrusé cette chaise
une rose le rosier — Un arrosoir

un oiseau — mes oiseaux — Un magasin — la musique Æ#1

ils ont IUu —— nos invités — chers amis — vous avez soif ?
Le, LP LA LA

| cette branche

© achète |dimanche elle est blanche

[f 1|chemise |caché une planche

je vais chez IUi couchez-vous — vous marchez


mon fenan -ma chatte — un achat
j'ai chaud l'eau chaude — un artichaut
le chou la choucroute — il échoue
tu os le choix tu choisis — un anchois
eee pe À 4 Histoire drôle
à | Li DREER |

Le cnnst Ù C'est l'histoire d'un homme très riche,


"A D Monsieur de Bouchefine.
" à Il habite une immense maison
+ oo} entourée d’un grand parc.
f RE _ Monsieur de Bouchefine est très
ae. = AIS gourmand: son cuisinier lui prépare
DA | toujours de bons petits plats.
cr

Djoem
mmn

Ra
bn

Or, depuis quelque temps, ce cuisinier devenait bizarre :


il mettait du sucre dans les frites; il ajoutait du miel dans la salade !
Monsieur de Bouchefine se mettait en colère.
I ne mangeait plus, si bien qu'il finit par dire au cuisinier :
« Encore une bêtise et je vous renvoie ! »
Histoire drôle

Un matin, le cuisinier se met à préparer, pour le déjeuner, une énorme


mousse au chocolat. Il casse cinq douzaines d'œufs, puis il verse les blancs
dans son grand batteur électrique, avec le chocolat fondu.
Il met l'appareil en marche, mais il oublie de l'arrêter.

La mousse au chocolat déborde


sur la table. Elle coule sur le sol
de la cuisine.
Le cuisinier, affolé, veut arrêter
le batteur.
Il tombe dans ia mousse
et se barbouille des pieds
à la tête. || pousse des cris.

Voilà la femme de ménage


qui accourt avec son balai.
Elle tombe dans le chocolat.
Les chiens de ia maison
arrivent, eux aussi.
Hop ! ils sautent dans la mousse :
« Ouah ! Ouah ! Ouah ! »

Monsieur de Bouchefine se précipite dans la cuisine.


Il trouve tout ce monde, barbouillé de chocolat.
Il rit tellement qu'il pardonne tout.
Alors, le cuisinier retrouve ses idées.
Et Monsieur de Bouchefine retrouve ses bons petits plats.

21
La nuit

Ce soir, Matthieu et son gremd frère Alain sont déjà couchés.


Maman n'a pas encore fermé les volets.
De leur lit, ils voient les arbres du jardin et le ciel.
« Écoute le bruit des feuilles, dit Alain. Regarde toutes
ces étoiles. et ce croissant de lune ! On aperçoit même
l'étoile du berger. C'est magnifique |!J'aime la nuït.
— Pas moi, dit Matthieu. J'ai peur du noir.
Tu sais bien que je ne peux pas m'endormir tout de suite.
— Ferme les yeux et compte les moutons dans ta tête :
un, deux, trois... jusqu'à cinquante. Tu seras endormi
bien avant.
— Pourvu que je ne fasse pas de cauchemar |
— Pense à une histoire drôle : tu feras peut-être un rêve
amusant |!»
28
une fenêtre un volet

un croissant un croissant de lune

si tu regardes la lune, tu peux voir :

le premier quartier la pleine lune le dernier quartier,

l’étoile du berger « Elle planète « C’est un astre le noir «= On dit aussi


s’appelle Vénus et ce qui ne produit pas de l'obscurité.
n’est pas une étoile : c’est lumière. Il renvoie celle cauchemar. C’est un rêve
une planète. du soleil. qui fait très peur.

29
POP DT OLIS

Il fait nuit... Il fait jour...


La nuit, la lune apparaît dans le ciel.
Dans la journée, c'est le soleil qui apparoft.
Un jour, c'est une journée et une nuit (24 heures).

A
PA
Le soleil se lève. Le soleil se couche.
&
Fa

LACA
Ba
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:
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2
FA
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pr

À Lever du soleil Coucher du soleil

D'une saison à l'autre...


Compare ces deux photos.
Quels renseignements nous donnent-elles ?

En hiver, il fait encore nuit quand tu te lèves, En été, il fait déjà jour quand tu te lèves,
et 1l fait déjà nuit quand tu te couches : et il fait encore jour quand tu te couches :
la journée est plus courte que la nuit. la journée est plus longue que la nuit.

GA ve : % SOIT NES AREA


La nuit

Ombre et lumière...

— papier kraft (rouleau) ;

| 1. Choisis un endroit . 2. Place un 3. Étale le papier


_de la cour toujours camarade à partir de ses pieds,
ensoleillé. Marque-le debout à cet endroit, pour avoir l'ombre
d'une croix. face au soleil. de ton copain tout
entière sur le papier.

4. Dessine le contour
de son ombre avec un
feutre. Recommence
l'opération à trois
moments différents
de la journée
(9 h - midi - 16 h),
toujours au même
endroit et avec
le même enfant.

Compare le relevé des trois ombres. MERS

Que remarques-tu ?
(forme, taille, direction des différents relevés d'ombres).
Tu peux faire la même expérience avec un autre objet.
Cette observation peut être renouvelée au fil des saisons avec le même matériel.
Y
de Ils ont regardé le film jusqu'à la fin.
k J'aimerais monter jusqu'aux nuages.
Voulez-vous venir jusqu'au village ?

Pourvu que je ne fasse pas de cauchemar |


Pourvu qu'isabelle ne soit pas en retard !
Pourvu qu'il n'ait pas mal aux yeux |!

Je rêve qu'il y à un dragon sous mon lit.


Nous rêvons de faire un voyage sur la Lune.
Valentine rêve à ses prochaines vacances.

sophie fait de la voile ; ses parents font du pédalo.


Mathilde va au musée ; ses cousins vont au cinéma.

32
ES
QUI A PEUR... ?
1. Voici des couvertures d’albums qui parlent :

k ! % di æ
Qui
ui a peur : | y GS
| Mathilde
22

| de | a : | ellefantème
|araignée ? | folie éonjamn |

LE LOUP.
2. Pierre nous dit ce qui lui fait peur.

19

3. Et toi, de quoi as-tu peur ?


Comme Pierre, dis ce qui te fait peur en t’aidant des listes de

Lommenne
re
ermuoruenr
Le fantôme du salon

L'histoire se passe dans une maison de campagne, pendant les grandes vacances.
C’est le soir. Les parents sont partis au théâtre. Corinne (16 ans) a la garde
des enfants. La jeune fille raconte une histoire drôle. Tout le monde rit beaucoup,
puis chacun regagne son lit.
Maintenant, tout est calme dans la grande maison. Les enfants dorment déjà,
mais Corinne n’est pas rassurée et elle n’arrive pas à s’endormir.

Tout à coup un bruit : Grrin ! Grrin !... Grrin ! Grrin !... puis plus rien.
D'un bond, Corinne sort de son lit. Le bruit recommence. On dirait
qu’il vient du salon.
Affolée, elle réveille d’abord l’aînée des enfants. Les autres se lèvent aussi ;
ils entendent tous ce bruit bizarre.
« C’est un fantôme ! chuchote Anne.
— Les fantômes, ça n’existe pas ! souffle Julie.
— C’est peut-être un voleur.
Il faut se défendre ! propose Corinne. »
Sur la pointe des pieds, la petite troupe descend dans la cuisine. Anne prend
une casserole, Julie, des fourchettes, Clément, une louche et Corinne,
un balai. Et tous se dirigent vers le salon.
Corinne ouvre la porte... Et que voit-elle ?
Imagine la fin.

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i ULIIO » : IOU9 oouefeq Inb a[noseq e [IN9INEZ 9[ SUEP *‘‘9[PISUI ‘UOSTEU PJ 9P Ur 9[ ‘AUUNS

34
El
La nuit

L'été dernier, François était en colonie de vacances.


Ce matin-là, 1l part en promenade dans la forêt, avec ses camarades
et deux moniteurs. Ils s’arrêtent sous les arbres pour manger,
puis ils se mettent à Jouer.
L'heure du retour arrive. Tout le groupe reprend alors le chemin
de la colonie.
Mais voilà que la petite Cécile tombe et se blesse au poignet.
Un moniteur s’occupe d’elle.
Pendant ce temps, François lève les yeux et. que voit-il, en haut d’un arbre ?
Une petite queue en panache.. C’est un écureuil !

35
Fr
François s’approche.
Mais l’écureuil saute sur un autre arbre.
Hop ! Hop ! Et François le suit,
de plus en plus loin, dans la forêt.
Au bout d’un moment, il s’aperçoit
qu’il est seul.
Il court pour rejoindre ses camarades.
Mais il ne retrouve pas son chemin. y
Alors, il appelle : « Éric !.. Philippe !.… \
Nathalie !... » \
Personne ne répond.

L’après-midi s’achève. La forêt devient silencieuse. François a peur.


Soudain, une voix tout près de lui l’appelle : « François ! je suis là ! »
Le moniteur apparaît. François se précipite vers lui.
« Je te suis depuis un moment, dit le moniteur. Tu aurais pu te perdre vraiment.
Tu sais bien qu’il ne faut jamais quitter le groupe. »
Et, prenant François par la main, il ajoute en souriant :
« La prochaine fois, préviens-moi avant de suivre les écureuils ! »

36
FE
Poe i

Les étoiles dorment.


Le soir a cueilli
Pour tous les étages
Un bouquet de lampes.

Au ras du trottoir,
Un petit enfant : “
Ecarte les doigts,
Vers tant de lumière. |

La ville s'éteint. Ÿ

La main se referme.
À tous les étages {,
Grimpe le sommeil. |

Les étoiles veillent... :


LE k i ; k

LAN NE 1
Louis Guillaume
dans « La Poèmeraié », |
: Fi |‘|
Colin Bourrelier. À ñ

sh

On peut bien dans le soir


Allumer la bougie
Et s’asseoir auprès d’elle +
Sur la table posée
Pour le très grand plaisir
De regarder la flamme
SA
Eugène Guillevic
« Terraqué/Exécutoire », G
Gallimard. m
[ee]

.
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0d 31$304d 31$30d 31$30d
un peu des œufs
un jeu des bœufs
du feu Un vœu
la queue du chat un nœud
je VEUX" nager
tu as deux ans
il pleut

il est courageux — il est paresseux — tes cheveux — mes yeux

Ce

7 ce j frere,
du beurre un œuf ma sœur À pleure
j'ai peur un bœuf mon cœur
leur classe un clin d'œil

le docteur — le chauffeur — une couleur — son ordinateur

cette fleur — l'odeur — le facteur — notre directeur


Magali |zigzag | guirlande == bague
renier |regarde fatigué |longue
La La.
la gare Un garage — le gardien il est grand
jete gûte un gâteau — Agathe il est gras
un gage dégager— nos bagages il est gros
il est gris
le goût mon goûter — égoutter
un gant tu es élégant — les brigands

il glisse — la glace — un ongle — la règle (262

une vague — la marguerite — une bagueñte er


eme
un guide — la guitare — un guichet um “éteaur

e
soigné soigne
[np] |magnifique |campagne

je me baigne la baignoire — la baignade


je saigne j'aisaigné
Pierre signe la signature — le signal
une ROME alignez-vous ! — soulignez!

mon poignet — ce peigne — une châtaigne — une cigogne

Guignol — un rossignol — un champignon — nous gagnons


Qui a peur du noir ?
C'est la nuit.
Il y a longtemps que tes parents sont venus
te faire le dernier bisou. [...]
Mais toi, dans tes jolis draps à pois, tu ne dors p
D |
7 la porte de
ta chambre entrouverte,
tu guettes la lumière du
couloir.
Tu entends la télévision
dans lésalon;
| tes parents qui parlent
| À et qui rient.|
| Tu aimerais que ça dure
| toutelanuit.….. :
| Mais soudain, CLAC,
* tout s'éteint. |
Et. tes arents
vontse coucher.
Qu'est-ce qui leur |
prend ? D'habitude,
ils laissent au-moins
ladis du couloir

ne oi Deux fois. Maislalumière ne


re t'obéit pas.
lus rien ![...). |
zarres. Ça doit être legéant qui prépare ses arme
tour. toi. Vite, ilf ut quitter ce couloir!
Tu prends une grande | piration, et tu décides æ aller chercher une bougi
dans le salon. - no |
Qui «a peur du noir ?

Mais là, BOUM PATATRAS,


dans un fracas de verre
cassé, des espèces
d'oiseaux malfaisants
t'attaquent et crachent
plein d'eau sur toi. [...]
Et comme si ça ne suffisait
pas, tu entends, dehors,
un sinistre grincement
dans la nuit.
Quelqu'un ouvre la grille
du jardin.[...]
— WOUF WOUF, un chien
aboie.
— TOC TOC TOC, on frappe
à la porte.
— BOUM BOUM BOUM.
La porte cogne plus fort.
Et ton cœur cogne plus
fort encore.
Le chien grogne, là, tout près.
Tu as tellement peur que tu cries :
— Au secours, pitié, allumez !
Une voix te répond dans la nuit :
— Il y a de l'électricité, ici ?
Parce que chez nous, c'est coupé !
Au même instant, comme par magie,
les lampes se rallument, la télévision
aussi... Et tu reconnais la voisine.
Tes parents sont réveillés.
La voisine et son chien sont entrés.
Et tout le monde est très étonné de te
trouver tremblante au milieu du salon.
Ils t'expliquent que c'était juste
une coupure d'électricité.
Et qu'il n'y a pas plus de danger
dans le noir que dans la lumière.
Ils ont bien raison, finalement.
Maintenant, tu te sens prête à affronter
la nuit la plus noire sans trembler.
Fanny Joly-— III. : Jean Noël Rochut

s
M Les petits de Noukette ESS

Aux vacances de février, Alexis a gardé Noukette,


le cochon d'Inde de la classe.
Il l'a mis dans la même cage que le sien.
Quand Alexis «a rapporté Noukette, il a dit :
« Peut-être que Noukette va avoir des bébés,
parce que mon cochon d'Inde est un mâle. »
Ce matin, Pauline trouve Noukette qui s'occupe
de ses petits.
Tous les enfants de la classe viennent observer.
Chacun fait sa remarque.
« Ça y est, ils sont nés!
— Combien y en a-t-il ?
— J'en vois trois. Ils sont mignons.
— Ils bougent déjü.
— Ils ne sont pas tous de la même couleur.
— Qu'est-ce qu'ils vont manger ?
— Leur maman va sûrement les allaiter.
— Noukette «a attendu longtemps ses petits ?
— Un peu plus de deux mois.
— Ce n'est pas long.
Ma maman a attendu son bébé neuf mois |»:
42
HS
Hhicochon:

le coq : c'est le mûâle. la poule : c'est la femelle.

mâle , Le chat est un mâle :


il est du sexe masculin.
Larchatte est une femelle:
elle est du sexe féminin.

observer « C’est regarder


attentivement pour découvrir
quelque chose.

allaiter, La mère allaite son


bébé : elle le nourrit de son
lait, au sein.
(On dit « à la mamelle »
pour les animaux.)
L’éléphanteau apprend à se servir de
Il tient à peine sur ses pattes. sa trompe pour se doucher.
Sa maman lui fait sa toilette. Sa maman prend soin de lui.

Re

Pour le manchot, pas de nid. Le petit kangourou continue à grandir


Il met son petit sur ses pattes, bien au chaud bien à l’abri. Il est dans une poche
sous la peau de son ventre. sur le ventre de sa maman.

Ces quatre photos ont un point commun. Lequel ?


Les petits de Noukette
TOUTES ENNTRCES

Pour faire des boutures


Si tu as un géranium bien touffu, tu peux faire des boutures.

HPOUr
cela,
détache
une 4. Plante ensuite cette bouture,
branche dans un pot rempli de terre.
de la tige
PARPLSE
principale.

9:
Arrose-la
souvent.
De temps
en temps,
nourris-la
2. Coupe les fleurs avec de
et les feuilles les plus basses. l'engrais.

3. Coupe très nettement la tige, 6. Elle grandira vite et fleurira.


sous un nœudcl.
"D OS CEEEE
Il y a des enfants. Combien y en a-t-il ?
Nous irons à Paris. À quelle heure partirons-nous ?
Il existe des baleines bleues. Pourquoi faut-il les protéger ?

Pierre vient me voir. Les enfants viennent me voir.


Noukette attend ses petits. Mes parents attendent des amis.
Jérôme observe le ciel. Matthieu et Nicole observent les abeilles.
Alain compte les moutons. Les joueurs comptent leurs points.

le pigeon la pigeonne
le faisan ________ la faisane
le tigre _____ la tigresse
le renard la renarde
le loup _____lalouve
le lapin __lalapine
Les petits de Noukette

Les parents de Florence viennent de recevoir un faire-part :


« Viens vite, Florence, ta petite cousine est née. Elle s’appelle Valentine.
— Oh ! Que je suis contente ! Est-ce que je peux téléphoner à son papa ?
— Bien sûr ! Cherche son numéro dans l’annuaire.
— AII6 ! Je suis bien chez monsieur Levert ?__. Ps
— Lui-même ! C’est toi, Florence ? TES at k
— Oui ! Bonjour, oncle Paul. < ae ne
Comment va ma petite cousine ? NE / En |
— Très bien ! C’est un beau bébé. & TS ss 0 FU Qi
Elle a les yeux bleus, comme sa maman Gas | 1
— J'aimerais bien la voir.
— Pour l’instant, elle est dans une couveuse.
— Une couveuse ? Qu'est-ce que c’est ?
— C’est une toute petite chambre en verre. CPR
Les bébés qui sont nés trop tôt y sont bien au chaud. pr 4
Valentine en sortira dans une quinzaine de Jours.
En attendant, je Vous enverrai des photos.
— Merci, oncle Paul. Surtout n’oublie pas d’embrasser
Valentine et sa maman. »
n
RS

FES

:
L 4 Se CRT {

Le ee TRS
@n ne fait fans touieuss ce qu'en veuti
mer) — RE 207

Mot, d'ausai, jé

Et toi ? As-tu été adopté(e) ou


connais-tu des enfants qui l’ont été ?
:
SCENARIO
DOMINIQUE
SAINT
DE
DESSIN
MARS.
DESPRÉS.
BERNADETTE
:COULEUR
BERTRAND
CHAMPEL
:
Comment ça se passe ?
POÉSIE POS NETPP ONE SUE

d'huei ; +f
o :
Eure denee
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Dos mon L'Renbe #

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re 31

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Nentendant plus du
Bout dacrament à Ska, 411

RS NOEL « L’Œuvre poétique »,


Stock

si
O
[nan
[ee]

Printemps na
Il y a sur la plage quelques flaques d’eau E
Il y a dans les bois des arbres fous d’oiseaux 2e
La neige fond dans la montagne LS
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs EE
Que le pâle soleil recule |
MU 7
MER EL Paul Éluard ©
à « Derniers
5 Poèmesd'amour », Gallimard. 1
in NDS f E LR 7 < ne
BAS IOMENES O4 16310 4 11530 4 SONT ON
barbouillé | oreille soleil piano | yaourt |appuyer

un éventail — une écaille


du fenouil — une grenouille
un écureuil — une feuille
un appareil — une merveille Le sole!
une maille — un maillot
la rouille — un clou rouillé
n ©.4 une feuille — le feuillage
la gpemou le la bouteille — l'embouteillage

le rail — le train déraille


du travail
— je travaille —
un conseil — tu la conseilles A
le sommeil — il sommeille DP
«U
7140

le réveil — le portail — le fauteuil

l'abeille — la bataille — des nouilles

ta fille — une fillette


une quille — une coquille
— lajonquille
il brille — briller — c'est brillant
un pommier — Un poirier — un cerisier

un épicier — un pâtissier — l'infirmier

une épicière — une pâtissière — l'infirmière Un cho ien.

le mois de février — le calendrier — Un ouvrier — ne pas crier

un pion un champion le tien


un lion un million le mien
c'est mieux
un avion — la télévision — un camion c'est vieux

ne vous noyez pos!


le voyez -VOUSs?
soyez sages!
croyez -moi |
un noyau
il est joyeux — la classe des moyens — ün noyau — Un voyage

un tuyau d'arrosage — il faut appuyer

ne va pas ennuyer ton frère |

un crayon — vous payez — des rayures A char jo


ayez du courage | — j'ai tout essayé
Un bébé ? Quelle drôle d'idée !
Je m'appelle Gudule.
J’ai une trousse pleine de billes et des chaussures vernies qui brillent.
Ma maman fait souvent des crêpes.
Mon papa m’emmène au cinéma.
Jusqu'à maintenant, tout allait bien pour moi...
Mais brusquement, à la piscine, j'ai remarqué
que le ventre de Maman était tout rond. [...]
Le soir même, mes parents m'ont annoncé
qu'on allait avoir un bébé...

Un bébé ?
Quelle drôle d'idée !
On va avoir un bébé ?
Mais « on », c’est qui ?
C’est moi aussi ?
Il faudrait peut-être me demander __
mon avis. _….
Je n’ai jamais dit
que je voulais un bébé, moi !

J’en ai parlé à l’école.


Les nouvelles ne sont pas bonnes !
Bertrand m'a dit que les bébés,
ça pleure tout le temps. [...]
Marie-Aglaé m'a dit que les bébés,
ça ne comprend même pas
‘ce qu'on dit.
Quand on leur met un
bonbon sous le nez, ça ne sait
même pas l’attraper.
| Eten plus, ça vomit ![...]
Mes parents
ne se rendent pas compte
de la catastrophe
qui nous pend au nez ![.. +
Finalement,
Maman est partie faire
son bébé.
On est restés seuls, Papa et moi.
|:
Un bébé ? Quelle drôle d'idée !

Heureusement que j'étais là pour aider


à la cuisine.
On a aussi préparé les affaires pour
le bébé. [.….]
À la fin, j'ai dit à Papa :
«Tu ne trouves pas qu’il prend beaucoup
de place, pour un petit bébé comme ça ? »
Papa a eu l'air gêné. [...]

Et puis Maman est rentrée avec le bébé.


C’est un garçon. Il s’appelle Gaston.
J'aime bien ce nom.
Je ne m'attendais pas à ce qu’il soit
si petit, si ridé, si recroquevillé ! [...]

C’est moi qui ai donné à Gaston


son premier biberon, tout doucement,
comme à un petit chat.
C’est bête, mais c’est vrai : c’est mignon.
En plus, Marie-Aglaé m'a raconté des âneries : mon petit frère n’a jamais vomi.
Bertrand aussi s’est trompé : mon petit frère ne pleure presque pas.
Il a même fait son premier sourire à deux mois.
Et vous savez à qui il a souri ? À moi ! Il m'aime vraiment beaucoup, je crois.
Évidemment, ça me fait un peu honte à cause de toutes les méchancetés
que je lui ai dites, le jour de son arrivée.
Il est gentil : il fait comme s’il avait tout oublié.
De mon côté, j'essaie de l’aider.
Je lui montre comment marchent les jouets.
Je l’aide à finir sa purée. |...]

Hier, Gaston a parlé pour la première fois.


Il a dit : « Du... dule... »
Tout le monde s’est regardé.
Je n’ai pas pu m'empêcher de crier :
« Du... dule... c’est Gudule ! C’est moi ! »
Je m'appelle Gudule.
J'ai une trousse pleine de billes,
des chaussures vernies qui brillent,
et surtout un petit frère extra.

AA 1 Qi Fanny Joly — Il. : Roser Capdevila

O8
FER
ÆBL'hirondelle SE

Madame Lelièvre a trouvé une hirondelle blessée.


Elle l’a apportée en classe. Les enfants ont écrit un texte :
L'hirondelle raconte son aventure.

« Je suis une hirondelle bleu marine.


Mes yeux sont ronds comme des perles.
Je suis un oiseau migrateur. Je suis partie d'Afrique.
Quand j'arrive en France, c'est le printemps.
Je retrouve mon nid, sous le toit d'une maison.
Un jour, un chat me saute dessus, me prend par l'aile
et m'emporte. Mais je réussis à lui échapper
malgré ma blessure.
Une dame me recueille et me présente à ses élèves.
Maintenant, je me sens triste.
J'entends mes sœurs, les hirondelles,
qui gazouillent joyeusement dans le ciel.
Je voudrais bien les rejoindre. »
La petite hirondelle a guéri.
Les enfants l’ont regardé partir vers ses sœurs.
Elle poussait de petits cris joyeux.
Elle disait : « Merci, merci, merci... » \

54
F3
Beaucoup d'oiseaux
passent l'été dans une contrée
et l'hiver dans une autre.
Quand ils ne trouvent
plus rien à manger
dans nos régions, ils prennent
leur envol vers le sud.
C'est ce qu'on appelle
la migration.
Cette carte te montre
la migration des hirondelles
vers l'Afrique.

Point de départ des hirondelles :


l'Europe.

Point d'arrivée des hirondelles :


l'Afrique.

la migration des hirondelles

oiseau migrateur « Oiseau


qui change de région suivant
les saisons.

migration Déplacement
périodique de certains animaux.
« La migration des hirondelles,
des cigognes, des anguilles.

Ÿ gazouiller . Chanter doucement,


émettre de petits bruits, en parlant
des oiseaux.

recueillir quelqu’un , Prendre


une personne (ou un animal)
chez soi, pour s’en occuper.
RS LONGER LES PS ISEN SRE UPESET TER

ARR
SES
ARE

L’épervier attrape de petits animaux avec L’échasse blanche se nourrit de vers.


ses serres : des rats, des lapins, des oiseaux. Ses longues pattes palmées lui permettent de
C’est un rapace. se déplacer dans la vase. C’est un échassier.

PENSE
EEE
SUPER
LS

ANSE
FIRE

fi

Êi
À
&

La mésange bleue est un oiseau des jardins. Le goéland est un oiseau de mer.
Elle se nourrit de petits insectes, de graines Quand il voit un poisson, il plonge sur lui
et de fruits. pour le pêcher.

Connais-tu d'autres oiseaux qui ressemblent à celui


de chaque photo ?
‘hirondel e
SIRETR EE PRO PPT TROP LIT PRTR TE PERTE SNS PPR PNR SRE ARR TE COTE ISTE LE

Pour fabriquer une famille d'oiseaux 5SS

RSS
EEE
USER
RARE

1. Pour fabriquer le grand oiseau 3. Exécution du grand oiseau


Le maître te donne : “ Avec chaque bande pour le corps,
— pour le corps : forme trois cercles (anneaux), puis
trois bandes de papier Canson colle-les.
(une de 30 cm ; une de 20 cm ; Maintiens-les avec la pince à linge.
une de 15 cm) ; s Avec la bande de la tête, forme
— pour la tête : un cercle (anneau). Colle-le au
une bande de 15 cm; corps, comme sur le modèle.
— pour la queue : = Plie le carré, pour former le bec.
une à trois bandes de 15 cm; = Colle la queue au corps. Découpe
— pour le bec : l'extrémité pour faire les plumes.
un carré de 1 cm et demi de côté.

2. Matériel à prévoir : 4. Pour fabriquer de petits oiseaux


— une paire de ciseaux ; Recommence avec des bandes
— de la colle ; de plus en plus courtes, pour réaliser
— une pince à linge ; des oiseaux de plus en plus petits.
— du fil de nylon ; Suspends-les ensuite à un cintre ; ARENA
ER
RSR
RER
RENE
SIENS
RTE
TRANS
ER
RER
DRE
ERR
PEER

— un cintre. ainsi, ils « voleront » tous en famille. ISERE

D SDS OR TT RTL TT PRET PR SE PTS RP LR LR PRES


PO PTS À

O/
J'entends mes sœurs, les hirondelles.
Il aperçoit Thomas, son ami d'enfance.
J'ai invité Mireille, notre voisine de palier.
Ko de

sépare
Enr
4
re
ne


D'poPI
H
A0
$

Tu t'es baigné malgré les vagues ?


Malgré la pluie, nous sommes partis en voyage.
Je t'aime bien malgré tout.

Guillaume a recueilli le moineau parce qu'il était blessé.


Mon père «a enregistré le match parce que je n'étais pas là.
Mes amis ne peuvent pas venir dîner parce que leur voiture

L'hirondelle poussait de petits cris.


Les hirondelles poussaient de petits cris.
L'oiseau était heureux.
Les oiseaux étaient heureux.
\
L'hirondelle

Le chasseur
chassé

re |
B elle
prise pour
ce chien de chasse !
152 Caulerpa Taxifolia envahit la mer Méditerranée. | Il a appuyé sur la gâchette
Ce n’est pas une maladie, mais une algue pleine de du fusil de son maître.
feuilles dont les racines atteignent un mètre de long. Résultat : un chasseur
Elle pousse très vite. On a tout essayé pour s’en débar- avec quelques plombs
rasser : on l’a donnée en pâture aux oursins qui brou- dans le ventre. Vite guéri,
tent n'importe quoi. Ils n’en ont pas voulu ! heureusement !

Coccinelles chars d’assaut

: coccinelles à 7 points sont : jardins. Elles dévorent


D: une immense : plus redoutables que : trois fois leur poids de
serre à Paris, une armée celles a#2#points Elles? pucerons par Jour. C’est |
de coccinelles prend des : attaquent les pucerons qui : mieux que les produits |
forces avant l’assaut. Les : détruisent les plantes des : chimiques ! |
Au bout ï la rue de D se trouve une maison entourée
d’un grand jardin. Cette maison est toujours fermée.
Le jardin abandonné attire = Nu un mur très haut le cache.

Elle met un pied dans un trou, entre les deux pie


du mur, puis elle s’accroche à une racine et,
finalement, elle arrive en haut :
« Quel jardin extraordinaire ! » pense-t-elle.
Elle voit d’abord une immense pelouse verte,
entourée de grands arbres. Les allées sont envahieséz
d’herbes folles.
Dans la pelouse, des centaines de pâquerettes
et de fleurs sauvages poussent librement.
Personne, ici, ne vient déranger les oiseaux :
hi ia ont fait tranquillement leurs nids dans les arbres,
| Rl ils chantent la joie du Ro

he Tmeur
une suite à l’histoire.
I 0 TT TT #
L > des aie
LA. Te me : A gt a ÀFE <£ gate a %
“ei RS * sé D: À A RE Re 4 En LS
en doux ee Ne A ea dEÀ Ma Mr LE Re A
POÉSIE POÉSIE POÉSIE

Quartier libre
J’ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l’oiseau sur la tête
Alors
on ne salue plus
a demandé le commandant
Non
on ne salue plus
a répondu l’oiseau
Ah bon
excusez-moI Je croyais qu’on saluait
a dit le commandant
Vous êtes tout excusé tout le monde peut se tromper
a dit l’oiseau
Jacques Prévert
« Paroles », Gallimard.

L'oiseau qui s’efface


Celui-là, c’est dans le jour qu’il apparaît,
dans le jour le plus blanc. Oiseau.
Il bat de l’aile, il s’envole. Il bat de l’aile,
il s’efface.
Il bat de l’aile, il réapparaît.
Il se pose. Et puis il n’est plus. D’un battement
il s’est effacé dans l’espace blanc.
nr ] O0;
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P
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J
O
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MON
AES
AS
316
E
Mais je demeure sur place, le contemplant, fasciné
par son apparition, fasciné par sa disparition.
Henri Michaux
« La Vie dans les plis », Gallimard.
:

j 31
4SJO
NS HO dis 30 d, 3 ES J0;:d 118304 11$30 d 3186304
61
rl
UN grenier une cari(e) un déguisement
e

mercredi une fé(e) Le boulangerie


NOUS serions bien | la ru(e) le lendemain
dehors ! j'oubli(e) fu trouveras tout
prenez tout on jou(e) on se déguisera
le haut du sapin ell(e) est tombé(e) VOUS êtes beaux
avec le car un(e) odeur une grande fille
e e e

des vers de terre | cett(e) eau fu ne viens pas ?


e

que voit-elle ? la bonn(e) anné(e) elle part


lavez-le du sucr(e) en morceaux | cette valise
e e

BRTELTIIT expliquer il existe six sixième les bateaux


extraordinaire | exercice | dix | dixième des journaux
excuse-moi exemple | soixante | deuxième | deux
taxi exact des jeux

LL és
“e

DORE a
e L'étude des transcriptions de phonèmes étant terminée,
nous procédons des graphèmes aux phonèmes.
ir
EURE
Le géant du pont

Le géant du pont
l'était une fois un géant si grand que sa tête disparaissait parfois dans
es nuages. Sur ses épaules et son crâne poussaient arbres et pâturages.
Deux ou trois bergers y gardaient des moutons.
Tout au sommet, dans la chevelure du géant, quelques maisons se serraient
es unes contre les autres.
Gardien du pont, le géant vivait sur les rives d'un grand fleuve.
| faisait payer le péage aux voyageurs. [...]
Ceux qui voulaient passer sans payer voyaient se lever sur eux son gourdin
gigantesque. Les resquilleurs étaient de plus en plus rares.

Un jour, une charrette s'arrêta à ses pieds.


L'homme qui la tirait lui dit :
— Je vais à la foire de Saint-Cornélius, de l’autre côté du fleuve.
Je n'ai pas d'argent, mais là-bas, je vais en gagner.
Au retour, je te paierai en même temps mes deux passages.
| se fait tard, la nuit va tomber. Bon géant, laisse-moi passer.
— Pas question ! répondit le géant. On paye, on passe.
On ne paye pas, on ne passe pas.
Et il s'assit à l'entrée du pont, bouchant complètement le passage.
— Je suis marchand forain, insista l'homme.
Je dois faire vivre mes trois enfants, Ophélie, Aymard et Bérengère.
— On paye, on passe.
Le géant se redressa en levant sa massue.
— Tiens, dit le marchand, je vends des ouvre-boîte
à musique. Je t'en offre un qui joue Cadet Rousselle
— Je ne mange pas de conserves.
Je me nourris de légumes frais, sans colorants ni
conservateurs. C'est comme ça que je suis devenu
grand comme mon papa.

— Si tu veux, proposa le père de famille, Ophélie va


te chanter une jolie chanson.
Allez Ophélie, chante Compère Guilleri pour le granc
monsieur.
D'une voix intimidée, la fillette se mit à chanter :
« Il était un p'tit homme, Qui s'app'lait Guilleri, Carabi…
Le géant se penchaïit, une main en cornet près de son
oreille.
— Je n'entends rien. En plus, je n'aime pas les histoires
de petits hommes.

— Dans ce cas, Aymard va te présenter un tour de magji


À toi, Aymard, vas-y !
Le petit garçon montra dans sa main droite une bille
d'agate, il la fit étinceler au soleil, la jeta en l'air,
la rattrapa, la jeta encore et... elle disparut !
Il fit mine de la chercher à droite,
à gauche, à terre, en l'air.
Puis il se frappa le front. [...]
La bille reparut dans sa main.
— Hop ! dit Aymard.
Elle était dans votre narine,
mais je l'ai récupérée.
Son papa applaudit très fort.
Mais, quand il se tourna
vers le géant,
celui-ci n'avait pas l'air content.
— Je n'ai rien compris
à cette histoire de bille.

Encore une fois,


ou tu payes, où tu t'en vas.
À toi de choisir. [...]
Ÿ
Le géant du pont

Le pauvre marchand, découradgé,


fit une dernière tentative,
malgré la massue qui se levait
au-dessus de lui.
— Je pourrais. heu... si tu voulais...
te. raconter une histoire.
Le géant hésita.
Le gourdin descendit un peu.
— J'avoue que j'aime bien
les histoires.
Surtout celles qui finissent bien.
Mais si la tienne
n'a pas plus d'intérêt
que vos numéros précédents...
Viens dans ma main, que je
t'approche de mon oreille.

Le vendeur d'ouvre-boîtes obéit. Il prit son souffle et commença :


— C'est l’histoire d'un bon géant très gentil qui gardait un pont.
Il le gardait très bien et faisait payer ceux qui voulaient passer.
Mais, comme il était très gentil, il laissait le passage gratuit à tous
les marchands d'ouvre-boîtes à musique accompagnés de trois enfants.
À ceux-là, le gentil géant souhaitait bonne route et bonne chance.
Et les voyageurs se disaient en traversant :
« Quel bon géant nous avons là !»

Le géant était tout ému.


il essuya de sa manche une grosse
larme qui coulait sur sa joue.
Il s'écarta du chemin
et fit un signe de la main.
— C'est une très belle histoire.
Passez. Je vous souhaite bonne
route et bonne chance.

Ophélie, Aymard et Bérengère


remontèrent dans la charrette.
Le marchand s'engagea sur le pont.
Ils s'arrêtèrent au milieu et,
d'une même voix, s'écrièrent :
— Quel bon géant nous avons là !
Chica
_ En ville ESS

Les parents de Michel travaillent loin. Tous les jours, ils partent en train,
de bonne heure, et rentrent tard, fatigués. Alors, ils ont décidé d’aller habiter
en ville. Chaque matin, le père de Michel lit les annonces dans le journal.
Ce soir-là, il déclare en arrivant à la maison:
« Je crois que j'ai trouvé ANSE chose, Claire. Écoute
et donne-moi ton avis:

— C'est intéressant ! Le er nous conviendrait,


mais il faut voir l'appartement.
— J'ai téléphoné à l'agence immobilière.
On peut le visiter samedi, mais les locataires actuels
ne le quitteront qu'à la fin du mois. »
La petite sœur de Michel ne sait pas encore parler.
Elle les regarde tous sans comprendre.
Alors, son grand frère lui explique :
« On va peut-être aller dans une nouvelle maison.
Toi aussi, Charlotte, tu auras ta chambre. »
68
Be:
logement . C’est un endroit
où habiter, un appartement
ou une maison.

locataire, Une personne qui


loue un logement, qui paie
un loyer pour y habiter.

propriétaire . Celui à qui


appartient quelque chose.
Le locataire paie son loyer au
propriétaire de l’appartement.

agence ” Une agence


immobilière loue et vend des
maisons et des appartements.
= Une agence de voyages
organise des voyages.
Un igloo construit avec de la neige tassée.

qLR

Des maisons sur pilotis pour se protéger de Des habitations troglodytes creusées dans
la chaleur ou des animaux sauvages. le rocher.

Ces quatre maisons sont très différentes des nôtres.


Pour quelles raisons sont-elles construites ainsi ?
Sais-tu dans quel pays on peut en voir ?
En ville

Pour faire comme...

1. Observe ce tableau du peintre Tu peux le réaliser avec toutes


Mondrian et dis à quoi il te fait sortes de matériaux :
penser. du papier de tapisserie, des tissus,
des carrelages, des baguettes
2. Toi aussi, à la manière de
de bois, des rubans, etc.
Mondrion, tu peux faire ton tableau.
Tu peux associer plusieurs de ces
Matériel : matériaux.
— des ciseaux ;
— de la colle ;
— de la peinture en tube ;
— des gros feutres.
Papa a trouvé un appartement en lisant le journal.
Marc s'est blessé en faisant du patin à roulettes.
Caroline s'est sauvée en voyant le chien.
En changeant de maison, tu auras une nouvelle chambre.

Vous ne prendrez la route que si la pluie cesse.


Les enfants ne savent que la première strophe du poème.
Cette fillette n'aime que les glaces à la vanille.
Tu ne peux aller à la bibliothèque qu'à partir de quatorze heures.

le fauteuil bleu les fauteuils bleus


cette maison individuelle ces maisons individuelles
une armoire récente ____ des armoires récentes

72
En ville

LA MAISON DE MES RÊVES


1. Lis les textes suivants :

Il était une fois, une petite ville


appelée « Jardin ». Dans cette ville, Si j'étais riche.
chaque maison avait la forme
d'une fleur. Sur une colline bien ombragée, j'aurais
[..] Une maison était faite une petite maison blanche avec des
comme une tulipe, avec une contrevents verts [.….] j'aurais une
fenêtre dans chaque pétale, une basse-cour et une étable avec des
autre comme une marguerite, vaches pour avoir du lait que j'aime
une troisième comme un liseron, beaucoup [...]
une autre ronde comme une
boule de neige [...] D'après J.-J. Rousseau,
Nanou Carzou, « Les rêveries du promeneur solitaire »
« La Ville à l'envers ».

2. À ton tour, dis quelle est la maison de tes rêves.


Écris un texte qui la décrira. Dans quel endroit l’imagines-tu ?
Comment est-elle ? De quoi est-elle faite ?
Tu peux t’aider ou non des listes de mots suivantes :
= #00
roelu,

Les parents de Michel ont décidé de louer l’appartement qu'ils ont visité.
Le déménagement a eu lieu. Toute la famille est maintenant installée
dans le nouveau logement.
Michel a passé sa première nuit dans sa nouvelle chambre.
Depuis ce matin, Papa et Maman continuent les rangements.
Il reste encore plusieurs cartons qu’il faut vider.
Vers 11 heures, Papa propose à Michel d’aller explorer leur nouveau quartier :
« Tu m’accompagnes, Michel ? Nous allons faire quelques courses. »
Arrivés au centre commercial, le jeune garçon et son père découvrent
le supermarché, un marchand de journaux, une bijouterie, un fleuriste.
Il y a aussi des boutiques de vêtements, une cafétéria, une pharmacie, etc.
Quand ils ont terminé leurs achats, ils prennent un autre chemin pour rentrer.
Ils passent alors devant la piscine et la bibliothèque municipales.
En traversant le jardin public, Michel aperçoit un toboggan géant.
« Je peux l’essayer, Papa ? demande-t-il.
— Sois prudent : il est très haut ! »
Michel grimpe à l’échelle et glisse, glisse jusqu’au sable. Alors, il s’écrie :
« Je crois que je l’aime bien notre nouveau quartier ! »

74
(EI
En ville

Jean-François va dormir chez Sébastien


Jean-François et Sébastien sont Alors, il téléphone :
deux copains qui habitent « AIG, Sébastien ?
le même immeuble. C’est Jean-François.
Jean-François aime aller Est-ce que je peux venir chez toi 9
chez son ami parce qu’il y a — Oui, je t'attends. »
beaucoup de place pour jouer. Avant de sortir, Jean-François écrit
Ce soir, il rentre de l’école rapidement ce billet qu’il pose
et sa maman n’est pas là. sur la table de la CUISINE
c :
ë Fe vu #DR 7E as LL TS
e ro " Oo
nr — DS ef
.

Après avoir joué plus d’une heure, les deux amis se séparent.
Sébastien propose alors à Jean-François :
« Ce qui serait bien, c’est que tu viennes coucher chez nous mardi prochain.
Mes parents sont d’accord. »
Le mardi suivant, après l’école, Jean-François sonne chez Sébastien.
Il tient à la main son sac de sport, dans lequel il a mis ses affaires de toilette
et son pyjama.
« Tu t’installes dans ma chambre ! déclare Sébastien.
Ce soir, je te prête mon lit. Moi, je dormirai dans le lit pliant. »
Les deux garçons ouvrent le coffre à jouets. Ils en sortent des autos,
un Camion-grue, un garage, une locomotive et trois Wagons,
un jeu de construction.
À plat ventre sur la moquette, Jean-François et Sébastien construisent
une nouvelle ville.
Quelle circulation ! Les voitures se croisent, se doublent.
Elles klaxonnent, elles foncent, puis elles n’avancent plus.

Après le repas, les deux amis se mettent en pyjama et jouent encore.


Is sautent sur les lits. Ils rient beaucoup.
Mais, bientôt, fatigués, ils s’endorment. Peut-être que, dans leur rêve,
ils finissent de construire leur ville ?
Bonne nuit, Sébastien ! Bonne nuit, Jean-François !

76
FA
d|
O
3
S

Dans Paris il y a une rue ; dans cette rue il y a une maison ;


dans cette maison il y a un escalier ;
dans cet escalier il y a une chambre ;
3|SOd
dans cette chambre il y a une table ;
sur cette table il y a un tapis ;
sur ce tapis 1l y a une cage ;
dans cette cage il y a un nid ;
8 -: dans ce nid il y a un œuf ;
AS
OA
dans cet œuf il y a un oiseau.

Poiseau renversa l’œuf ; l’œuf renversa le nid ;


{e nid renversa la cage : la cage renversa le tapis ;
1e tapis renversa la table ; la table renversa la chambre ;
ambre renversa l’escalier ; l’escalier renversa la maison ; CE
do

Paul Éluard
| »
« Les Sentiers et les Routes de la poésie », Gallimard.
po)
_Ja,,?
. . Barcarolle dans la ville
Les H.L.M.* se balancent 8. 11 a :É
dans le brouillard léger, léger.
Toutes les fenêtres sont noires A |
11
jusqu’au bout des plus hautes tours. 4 2.”
ND
1
Nuit caramel, nuit violette, 3 9 5
D
à. nuit violon, nuit caravane, 3 -
les chalands dorment sur la Seine. © 3 ER
Toutes les fenêtres sont noires

Sauf une. Regarde là-haut 7


9FE
FÉSVCE
au coin du vingtième étage, O4
TE
une lampe orange qui nage
et qui songe au cœur de la nuit...
Pierre Gamarra
* Habitation à loyer modéré. « La Nouvelle Guirlande de Julie », Ed. Ouvrières.

COTES
PE UOr
AP
Mers 0 "a": 1 18-350 d SO Er RS SOA JF SON
77
]
savoir mimosa ces journaux | puis
autobus usé mes yeux je vais
il verse choisir tes cheveux fu as

chanson groseille des veaux NOUS prenons


tasse amusant les cailloux trois livres

facteur facile chambre

bec cerise chance

écrire glace pencher


beaucoup glaçon bouchon
cube reçu douche

boulangerie vert
dangereux elle perd
tu donneras fermeture

je rangerai observe

CHÉATLNE het LE tETTTRPELLO


BREST S PALLT PLIS TIENNE TIENTISLS ACTES TRE

78
FA
ESSISTISTENSELE EG:

gomme plongeoir agneau sang


magasin il mangeait cygne étang
glisse givre renseigner poing
légume nuageux accompagner doigt
guêpe nageur gagnant vingtaine
déguiser bougie mignon longtemps

récréation paquet
attention carnet moment

collection sifflet début


attendre dictionnaire violet elle voit

porte patience tabouret il peut

il Cherche chorale

chez chronomètre

habiter cachette Christine

cahier écharpe orchestre


Le château fort de François
« On dirait que c’est moi le roi ! dit François.
Et que j'habiterais dans un château.
— Mais oui, mon chéri, lui répond sa maman.
Et de temps en temps tu m'inviterais pour le goûter.
Alors, sans perdre un instant, François prend
sa pelle et commence à creuser la plage. [...]
Pour terminer, il capture un crabe sous un rocher
et lui dit : « Tu seras le chef des gardes !
Avec toi, mon château sera bien protégé. » [...]

Puis il attrape le sac de plage et déballe tous ses jouets.


Ses autos miniatures, ses robots transformables,
ses personnages articulés,
ses vaisseaux de l’espace, et il les installe dans la place.
« C’est votre maison, leur dit-il.
Je l'ai fabriquée spécialement pour vous. » (
Vroum ! Les voitures se garent au parking. 7

Et ils escaladent le donjon, tout seuls, comme s'ils n’avaient


plus besoin de François pour jouer.
« Ça alors ! » dit-il, éberlué. [...]
Les jouets se souviennent que François les a souvent maltraités.
Ils lui tendent un piège. Grâce à une étoile magique, François rapetisse
pendant que le château grandit.
Le roi François peut alors pénétrer dans son château fort et le visiter.
Mais les jouets ont grandi eux aussi et ils deviennent menaçants.

François voit arriver une petite armée en colère.


Il reconnaît un pirate qui a perdu la vue dans un combat naval,
un cheval qui s’est fait couper la tête par des Indiens cruels,
une peluche dépoilée, un robot éventré et un monstre gluant.
Tous ses jouets préférés qui se révoltent contre lui.
«Je suis votre roi. Vous devez m'obéir ! se fâche François.
— Tu n’es qu’un sale petit morveux et nous allons t’attraper !
crient-ils tous en chœur. [...] |
— Au secours, gémit François, ils sont tous devenus fous. » [...]
Il fait demi-tour et s'enfuit. [...]
Il veut s’arrêter un instant pour reprendre son souffle maïs patatras !
Il tombe nez à nez avec un animal gigantesque.
C’est le crabe à qui il a confié la mission de protéger
son château. Il est maintenant deux fois plus
grand que François et il le regarde en remuant
doucement ses antennes. François n’est pas rassuré.
Il essaie de ne pas trop le montrer.
« Tu tombes bien, garde ! dit-il.
Tu vas m'aider à corriger mes sujets qui se sont révoltés.
— Clac Clac, répond le crabe en faisant cliqueter ses pinces. Je ne t’aiderai pas !
— Je suis ton roi et tu dois m’obéir !
— Taratata ! Tu ne m'as pas demandé mon avis pour me retirer de mon rocher
Je ne te demanderai pas le tien non plus pour te couper la tête. Clac Clac ! »
Le crabe s’est jeté en avant. François recule. [...]
Et il décide de rebrousser chemin, quitte à affronter ses jouets en colère.
Ils arrivent justement. |...] Le monstre est le plus rapide. [...]
\

82
IE
RAR PE ETC A REA EP TE OCR PE

Le château fort de François

Il saute sur François, le saisit par une cheville et le descend tout droit,
la tête la première, au-dessus de sa gueule largement ouverte.
« Cette fois je suis perdu ! » gémit François.
Il se trompe. L'étoile magique glisse de sa chemise et dégringole
directement dans l’estomac du monstre. Plouf !
La bête se frotte le ventre en gémissant et tombe à la renverse.
Ouf ! François est libéré. Le voilà qui grandit. Il est déjà redevenu géant
lorsque les autres jouets arrivent auprès de lui.
Ils s’assomment contre ses pieds, ils s’écroulent les uns sur les autres
et François n’a plus qu’à se baisser pour les capturer.
« Maman, s’écrie François lorsqu'il a retrouvé sa taille normale,
tout danger est écarté. Maintenant tu peux venir goûter. »
Jacques Cassabois — Il. : Michel Boucher
se La fête sense

C'est samedi. Dans l'après-midi, Sarah et ses parents


s'en vont à la fête foraine.
Quelle animation sur la place |!
Partout des lumières, des stands multicolores,
de la musique... et les appels des haut-parleurs.
« Je vais bien m'amuser, pense Sarah.
Mais par quoi commencer ? Faire un tour de manège ?
Acheter une barbe à papa ? Jouer à la loterie
et gagner peut-être le gros ours en peluche ? »
Ils arrivent bientôt tout près des autos tamponneuses.
Plus loin, il y à la grande roue... et au bout de l'allée,
le train fantôme |!
Alors 1à, pas question d'y monter toute seule !
Enfin, Sarah décide de commencer par le manège.
Elle s'installe dans une soucoupe volante. Et le manège
démarre. Sarah agite la main :
« Je m'envole vers une autre planète. Au revoir la Terre ! »
84
FE
en dl EE

la fête foraine tôme

animation C’est le mouvement


et l’agitation qu’il y a dans un .:
endroit.

stand « C’est un espace, un


emplacement réservé à chacun
des forains.
Exemple : le stand de la loterie.
NE

Cette affiche
est-elle récente ?
Quels sont les
numéros de cirque
représentés ?
Parmi ces numéros,
lequel préfères-tu ?

NE
RENAN
SSSR
EE
SE
ER
EEE
RSS
ESS
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SC
SD
SOS

SRE
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RSS
ARR

Le clown assis de Bernard Buffet.

ES
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FERA
ENT
AP

TRES

J
RER Le clown de Jan Van Beers.

ERA
RE
ON
TP
HR
TESSACNS
Observe ces deux tableaux. Lequel préfères-tu ? Pourquoi ?

80
La fête

Pour se maquiller comme un clown

atériel :
— des produits de
moquillage,
blanc, rouge, noir ;
— un pinceau fin
pour chaque
couleur.

Photo 1
“ Etale le blanc
autour des yeux.

Photo 2
= Dessine la bouche
en rouge, puis
entoure-la de blanc.

Photo 3
s Avec un pinceau
fin, cerne de noir
les yeux et la bouche.

Photo 4
= Colorie le bout
du nez en rouge
et estompe un peu
de rouge sur chaque
joue.

Pour être un vrai clown, choisis maintenant une perruque,


un chapeau et un costume amusants.

87
Avont de portir, n'oublie pas de fermer ta fenêtre.
Avant le repas du soir, je regarde toujours mon feuilleton préféré.
Il faut rentrer avant que la nuit tombe.

Le stand que je préfère, c'est celui de la loterie.


Le coureur cycliste qui à aujourd'hui le maillot jaune,
gagnera peut-être le tour de France, dimanche.
Les choux à la crème sont des gâteaux
que ma grand-mère réussit très bien.

Mois por quoi commencer, por le manège où por le train fantôme ?


Où aller, au cinéma ou au théâtre ?
Que faire, jouer dans le jardin ou regarder la télévision ?
\
La fête

LA FÊTE DES MOTS


1. Quel est leur prénom ?

=(a(R ne) SIOONVY 3

* A ton tour, avec les lettres de ton prénom, amuse-toi à faire ton portrait.
Fais plusieurs essais pour trouver la plus jolie représentation.
Tu peux jouer avec les prénoms suivants :

OLIVIER, VANESSA, JULIE, VINCENT, JEAN, SAMIA.

2. Le jeu des définitions.


Nous te proposons de jouer à inventer une définition pour des mots.
Par exemple :
— un chariot : c’est un chat qui est allé au carnaval de Rio.
— une liqueur : c’est un lit en forme de cœur.

+ Fais de même pour les mots que tu choisiras parmi les mots suivants :

* Illustre chaque mot choisi.


La fête du 14 Juillet
Dix heures du soir : Enfin, le spectacle commence :
il fait de plus en plus noir. les fusées sifflent dans l’air
Laurent est impatient d’aller voir et s’épanouissent en gerbes
le feu d’artifice. magnifiques, de toutes les couleurs.
Dans la rue, les voisins passent déjà. Puis on allume les soleils
Son père lui dit de mettre qui tournent de plus en plus vite.
un gros tricot, car il fera peut-être Leurs étincelles éclaboussent le sol.
frais, quand ils rentreront. C’est maintenant le bouquet final :
Ils arrivent sur la place les fusées jaillissent, crépitent,
où le feu d’artifice va être tiré. explosent sans arrêt.
Mais ils attendent longtemps encore, Dans le ciel,
tout en bavardant avec les voisins. le spectacle devient féerique.

Laurent est émerveillé.


Un dernier coup de canon puis.
le silence.
« J’aurais bien voulu que ça dure
toujours. », soupire Laurent.
Sur le chemin du retour, il regarde
le ciel plein d’étoiles et ajoute :
« Tu as vu, Papa, le feu d’artifice
continue là-haut... »
\
La fête

Jules et Hector
Depuis hier après-midi, le cirque est installé sur la grande place.
Ce soir, Pierre, qui s’est assis tout au bord de la piste, assiste au spectacle.
Trois coups de grosse caisse. et le spectacle commence !
Voici d’abord un jongleur qui lance des anneaux de plus en plus haut
et les rattrape, sans les faire tomber.
Puis, c’est la danse des éléphants. Ils sont énormes !
Pierre a envie de reculer.

Tout à coup, la fanfare éclate.


Deux clowns jaillissent du rideau rouge : Jules et Hector.
Jules a de grandes chaussures noires, un gros nez rouge
et un grand nœud papillon à rayures.
Il vient dire bonjour à Pierre : son nez s’allume
et ses cheveux se soulèvent.
Pierre éclate de rire.
Pendant ce temps, Hector s’admire dans une glace :
il arrange son petit nœud papillon jaune.

91
A
Soudain, les lumières s’éteignent. On entend alors un bruit épouvantable !
Les lumières se rallument : c’est Jules qui a cassé la glace !
Il fait signe aux spectateurs de ne rien dire : « Chut !... »
Hector a eu si peur qu’il est tombé. II se relève plein de poussière,
son nœud tout de travers. Il va devant la glace.
Jules se place alors de l’autre côté, en face d’Hector
et il fait les mêmes gestes que lui.
Hector se brosse. Jules aussi.
Hector s’approche tout près de la glace : Jules aussi.
Hector est très surpris : 1l porte un joli nœud papillon jaune,
et il voit dans la glace un énorme nœud à rayures !
Il pense que la glace est sale. Il prend un seau d’eau et...
PAF ! Il reçoit une grande gifle.
« Cette glace est magique ! Jules, au secours ! » crie Hector en se sauvant.
\

02
ROSE DOS POS) D ECO LSIE POÉSIE

L’Opéra de la lune
Il était une fois un petit garçon qui n’était pas gai.
Il n’y avait pas beaucoup de soleil là où il habitait.
Il n’avait jamais connu ses parents et vivait chez des gens
- qui n’étaient ni bons ni méchants. [...]

a
hu
Es
lt

On? lai Michel Morin, le Petit garçon de la lune,


POESIE
Sie
Cor
PDE
P Pare que, Hs il2 avait lalune, il étaithu .

ASE NOR EE Ter


— Décidément, disaient les gens,
cet enfant est un écervelé, toujours
dans la lune, il déménage. [...]
— Et qu'est-ce que tu vois encore
dans la Lune ou sur La lune
si tu préfères ?
— Un tas de choses
et puis des gens. |...]
Des choses et des gens qui me font
plaisir et qui me rendent heureux
vraiment.
— Par exemple ?
Je revois Papa et Maman. |...]
— Et qu'est-ce que tu as vu encore ?
— L'Opéra.
— L'Opéra de Paris ?
— Bien sûr que non, en voilà
une question !
— Quel Opéra alors ?
— L'Opéra de la Lune naturellement.
— Comment est-il ?
— Presque jamais pareil
ça change tout le temps
et même quand c’est pareil
c'est encore plus beau qu'avant.
A l'Opéra de la Lune
il n’y a pas de rideau. |...]

Il n’y a pas de grand lustre, c’est éclairé par


des petits astres. [...]
Et tout le monde est sur la scène pour danser
et pour chanter. [...]|
— Est-ce qu'ils chantent « Au Clair de la lune » ?
— Non ça c’est une jolie chanson.
Une chanson comme « Il pleut Bergère ».
Mais c’est des chansons de la Terre,
des chansons de par ici.
— Qu'est-ce qu'ils chantent alors ?
— Ce qu'ils chantent c’est pas compliqué.
Et Michel Morin chantait.

94
L'Opéra de la lune

Oh, laissez-moi m'en aller


de la nuit. Laissez-moi retourner
sur la Lune. [...]
Là-bas personne ne se fatigue,
pourtant tout le monde travaille
tout le temps.
Mais pas partout tout le monde
en même temps.
— Et qu'est-ce qu’ils font ?
— La nouvelle lune. [...]
Ils l’embellissent. [...]
— Et ils ne font jamais la guerre ?
— Non.
Ils ont autre chose à faire ;
embellir la Lune leur prend
tout leur temps. [...]
Et puis ils s’en vont en vacances. |...]
Et même une fois ils sont allés
passer leurs vacances au bord
de la Terre.
Mais ils ne sont pas restés
longtemps.
— Ça ne leur a pas plu ?
— Si.
Ils aimaient bien les fleurs
les couleurs de la mer et le chant
des oiseaux et celui des enfants.
— Pourquoi sont-ils partis ?
— À cause du bruit.
Il chantait — Quel bruit ?
D — Le bruit des machines à faire
Il chantait les ruines
Il fait beau Bergère des machines à faire la guerre
Il chantait _ des machines à faire tuer
Il fait beau Berger les enfants de la Terre. [...]
Il fait beau comme tout partout. |...) 5 ; 1
Et le blanc croissant de la lune Li Ils ont chanté en s'en allant :
au grand comptoir du jour qui luit C’est bien joli
prend son bain tous les matins mais nous partons.
dans le café noir de la nuit Quand ce sera
, : l Torre
et dit bonsoir ou crépuscule | able
bon voyage à l'éclair qui fuit a ; ee
et les aiguilles dans la pendule ae nous revienarons.
tricotent le beau temps jour et nuit. |...] Jacques Prévert — I. : Jacqueline Duhême
6 : © J. P. Lescouret/Explorer (Venise) - Emportès/Jerrican (Nice) - G. Boutin/Explorer (Brésil). 18 : 1ll. Jean
Luc Maniouloux. 19 : « Fluor, en forme jusqu’au bout des dents » éditée et diffusée par le Comité Français
d’Éducation pour la santé, 2, rue Auguste Comte - 92170 Vanves. 28 : Van Gogh « La nuit étoilée », 1888,
Paris, musée d'Orsay. Photo Lauros Viraudon. 29 : © Martin Dohrn/Science photo library -
© Baumgartner/Explorer - © Sausereau/Explorer. 30 : haut © Daudier/Jerrican - bas © Chandelle/Jerrican.
33 : W. Cage, M. Hafner, Mathilde et le fantôme, coll. « folio benjamin », Gallimard - Martin Liber, Jenny
Millot, Le Loup, Éd. de l’A.F.L. - Fanny Joly, Jean Noël Rochut, Qui a peur de l’araignée ?, Rouge et Or -
Colin Hawkins, Les Sorcières, Albin Michel. 44 : haut © Jean Paul Gossin - © Lee/Jacana - bas © Franco et
Bonnard - © Compost visage/Bios. 45 : Photos M.A.P. : N. et P. Mioulane. 48 : « J’ai été adoptée ». Astrapi
n°312, octobre 91. Auteur : Dominique de Saint-Mars, illustrateur : Bernadette Desprès. © Bayard Presse -
Astrapi 1991. 56 : © Photos Baillet. 57 : Photo Jean Roch Martin. 59 : « Le chasseur chassé », texte Marie
Luz Drouet, ill. Maru, © Bayard Presse - Petit Journal d’Astrapi, 1991 - « Une forêt envahit la mer », texte
Marie Luz Drouet, ill. Claude Delafosse, © Bayard Presse - Petit Journal d’Astrapi, 1992 - « Coccinelles
chars d’assaut », texte Marie Luz Drouet, ill. Maurice Rosy, © Bayard Presse - Petit Journal d’Astrapi, 1991.
70 : B. Ranford-Bsny/Rapho (igloo). Ph. Roy/Explorer (isba). Explorer (Cappadoce et Philippines). 71 : Piet
Mondrian, « Tableau II » 1921-1925, © by Spaden 1993/Giraudon. 86 : Tamagno, « Le cirque Rancy à Paris »,
Paris, musée Carnavalet - Jan Van Beers « Le clown », Photo J.C. Charmet. Bernard Buffet « Le clown assis »,
© Lavaud/Artephot. 87 : Maquillages et photos de Marie Pierre Rinck in Maguillages pour jouer, © Fleurus-
Idées. 89 : « Lettre en fête », ill. Jean Marie Renaud, © Bayard Presse - Astrapi, 1982.
EE

TEXTES « JEUNESSE »
40-41 : Fanny Joly, Jean Noël Rochut, Qui a peur du noir ?, Rouge et Or.
52-53 : Fanny Joly, Roser Capdevila, Un bébé ? Quelle drôle d'idée !, coll. « Cadou », Hachette.
64-67 : Chica, Le Géant du pont, coll. « Petite pomme », Gauthier Languereau.
80-81 : Jacques Cassabois, Michel Boucher, Le Château fort de François, coll. « Cadou », Hachette.
93-94 : Jacques Prévert, Jacqueline Duhême, L'Opéra de la lune, GP Rouge et Or, Paris 1974.

ILLUSTRATIONS
Joëlle Boucher : pp.7, 11-15, 21, 23-27, 33, 34,37-39,47,49-51,60-63,77-79,87,91-92.
Marie Laure Viney : pp. 4-5, 8-10, 16-17, 20, 22, 29, 32, 35-36, 42-43, 46-47, 54-55, 58, 68-69, 72, 74-76, 84-85,
88, 90.

Conception des logos et de la maquette : Élisabeth Maréchal.


Mise en page et réalisation : Élisabeth Maréchal.
Cursive : Nicole Vilette.
Conception de la couverture : Daniel Musch.
Dessin de couverture : Marie-Laure Viney.

Imprimé en France par L.M.E. - 25110 Baume-les-Dames


Dépôt légal n° 5407-05/1999
Collection n° 35- Édition n° 08
11/5714/8 \
Au CP,
LECTURE EN FÊTE comprend : ED \®
e 2 livres (niveau 1 et niveau 2)
e 2 cahiers d'exercices
(niveau 1 et niveau 2)
e 1 livret mode d'emploi
e 1 guide pédagogique

Matériel collectif :

e affiches - textes
(textes de base du livre 1 }
e tableaux de combinatoire
+ étiquettes collectives

H HACHETTE
Éducation

DANGER Le photocopillage, c'est l'usage abusif


etcollectif de 11/5714/8 :
lo photocopie sons l'autorisation deséditeurs. Lorgement
répandu dans les établissements d'enseignement,
le photocopillage menace l'avenir du livre cor ilmet
en danger son équilibre économique et prive les auteurs
d'une juste rémunération.
COPILLAGE! En dehors de l'usage privé du copiste, toute reproduction, | Impr imé en France

JE LE LIVRE totale ou partielle, de cet ouvrage est interdite. 9 "1820107 2012572 parLME. 25
09
24
40
D.M
CON

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