Guerre Spirituelle

PLI Réseau d’intercesseurs latino-américains
« L’intercesseur et le véritable combat spirituel »

Dr Jorge Porras Benedetti - Licda. Paola Santamaría de Porras
CONTENU
INTRODUCTION
Chapitre I
QUI EST UN INTERCESSEUR PROPHÉTIQUE ?
Chapitre II
LA VRAIE ARMURE D'ELOHIM
Chapitre III
LA GUERRE CONTRE SATAN EST-ELLE ACTUELLE ?
Chapitre IV
LA VRAIE GUERRE DE L'INTERCESSEUR PROPHÉTIQUE
Chapitre V
L'ENNEMI DE L'INTERCESSEUR PROPHÉTIQUE
CONCLUSION
1
INTRODUCTION
Le peuple de Dieu dans le monde vit une période de réforme dirigée par la
même main du Père céleste et sa présence divine. Cette réforme a été prophétisée
depuis l'Antiquité, dont l'objectif principal est que le peuple du Père céleste soit
restauré, c'est-à-dire amené au dessein que Dieu a établi pour l'homme dès le
début. (Actes 3:21)
Cette réforme est beaucoup plus profonde que beaucoup ne le pensent, car
elle touche aux structures qui ont donné forme, identité, subsistance et
fonctionnement au peuple de Dieu depuis le premier siècle. Si vous analysez, vous
pourrez vous rendre compte que depuis les chaires a commencé à utiliser un
vocabulaire qui, au fil du temps, s'adapte de plus en plus à la parole prophétique de
réforme pour cette fin des temps. Étonnamment, après tant de siècles de confusion
et d’erreurs, la Bible reçoit une interprétation correcte et une fraîcheur qu’elle n’a
pas eue depuis la naissance de la Kehilah (assemblée hébraïque) ou église
comme on l’appelle dans le Nouveau Testament grec .
Cette réforme nous amène à nous aligner sur le message que le Messie a
prodigué lorsqu'il était sur terre, avec lequel il a provoqué une grande agitation
parmi le peuple et surtout parmi ceux qui se croyaient être les enseignants des
Écritures, car il renversait ce que eux et ses parents enseignaient depuis des
siècles. Le Messie, comme il le dit lui-même, n'est pas venu pour abolir la loi ou ce
qui avait été révélé, mais pour lui donner la juste interprétation afin de produire la
profonde réforme prophétisée.
Maintenant, la question est : qu’est-ce qui produit cette réforme actuelle ? D’où
viennent tous ces changements structurels et substantiels ? La réponse se trouve
dans les Écritures et dans les réformes que le peuple de Dieu a dû vivre depuis ses
débuts en les différentes périodes de son histoire. Chaque fois que le Père faisait
une réforme, il la commençait par la révélation de sa volonté. Le prophète Daniel
était l’un de ceux qui ont prophétisé une augmentation de la révélation à la fin des
temps. "Mais toi, Daniel, tais ces paroles et scelle le livre jusqu'au temps de la fin.
Beaucoup courront çà et là, et la science progressera. » Daniel 12:4.
Le mot « science » en hébreu est « Daat » qui signifie : connaissance,

compréhension, révélation du sens ou de l'esprit des écritures. Cette annonce
selon laquelle la connaissance ou cette révélation serait augmentée peut
également être trouvée dans Habacuc 2 :14 « Car la terre sera remplie de la
connaissance de la gloire de YHVH, comme les eaux couvrent la mer. »
2
Chaque fois qu’un homme ou une femme recevait une révélation de l’Éternel, sa
vie changeait et il devenait l’instrument par lequel une réforme se produisait. La
raison en est que la révélation de Dieu a le pouvoir d'ouvrir les yeux et de rendre la
vue aux aveugles, d'ouvrir la dimension spirituelle pour que les circonstances
humaines et naturelles puissent être modifiées, de produire des changements
radicaux et profonds dans l'homme, les territoires et le temps.
Les Écritures rapportent plusieurs cas qui nous permettent de voir cela très
clairement. L'un des exemples dont nous disposons est ce que le roi Josias a vécu
lorsqu'il a trouvé le « livre de la loi » de YHVY dans le temple. En le lisant, on
pouvait se rendre compte de la condition de péché dans laquelle le peuple était
tombé pour s'être écarté des commandements de l'Éternel, ce qui l'a amené à
entamer une réforme qui conduirait le peuple à ce que Dieu avait établi. (2 Rois 22
et 23).
Aujourd'hui, le peuple de Dieu subit une réforme qui est absolument nécessaire,
car au cours de ces 1 800 dernières années, nous avons vécu séparés de notre
véritable identité, de notre origine, de notre héritage et de notre véritable objectif.
Nous le devons bien sûr au plan satanique et aussi à de nombreux hommes qui,
dans leur ignorance, se sont laissés utiliser dans cette tâche. Une autre raison pour
laquelle nous avons été détournés de la vérité de Dieu est la mauvaise traduction
et interprétation que nous avons eue des Écritures dans leurs différentes versions.
Dans laquelle a prévalu la pensée grecque et romaine, totalement éloignée de la
pensée hébraïque, dans laquelle les écrits sacrés ont été originellement
enregistrés.
Ce séminaire et ce manuel, « L'intercesseur et le véritable combat spirituel », ont

été conçus dans le but d'aider dans ce processus de réforme que nous traversons.
Notre objectif est que la théologie qui a prévalu pendant des siècles soit
confrontée, remise en question, afin que naisse en vous le désir dominant de
réviser, d'examiner et d'étudier les Écritures en profondeur, qui cédera la place à la
Présence Divine dans votre vie, et vous en avez une nouvelle compréhension et
expérimentez les puissants effets de la révélation. Cela entraînera les
changements qui sont nécessaires pour qu’Il puisse jouir pleinement de Son
identité, de son héritage et de son dessein et pour que toutes Ses fonctions et
opérations au sein du Royaume apportent à la manifestation la gloire finale qui est
prophétisée.
Dans ce manuel, nous étudierons l’intercesseur prophétique et le véritable combat

spirituel. Nous ferons une interprétation de l'armure de Dieu, dont parle l'apôtre
Paul dans Éphésiens 6, puisque la mauvaise interprétation de ce passage a
3
déformé notre véritable identité en tant qu'enfants du Père éternel et en tant que
citoyens d'un royaume sacerdotal. Une autre chose qu'il a faite a été de changer le
caractère de notre fonction devant Dieu et devant les hommes, en nous faisant
tourner les yeux vers l'ennemi et son œuvre et non vers celui qui nous a appelés et
séparés pour accomplir sa mission, un ministère sacerdotal. prophétique pour ces
derniers temps. Cela nous a fait perdre notre temps avec Satan et ses démons
dans la prétendue « guerre spirituelle » que beaucoup mènent contre lui, et qui a
déjà été menée et gagnée par le Messie lors de sa première venue. Et comme si
cela ne suffisait pas, cela nous a également éloigné de notre véritable héritage qui
nous a épuisés physiquement, émotionnellement et spirituellement, nous rendant
infructueux pour le Royaume de notre Père céleste.
Nous espérons que la révélation que l'Éternel nous a communiquée produira

également en vous un éveil profond, vous amenant à faire partie de cette nouvelle
génération qui s'élève, qui est comme la tribu d'Issacar ; compris dans son époque,
sait quoi faire et a de la crédibilité dans le monde.
Chapitre I
QUI EST UN INTERCESSEUR PROPHÉTIQUE ?
Il est très important que nous définissions ce qu’est un intercesseur prophétique
afin que nous puissions ensuite comprendre sa fonction ou le rôle qu’il a au sein du
Royaume des Cieux, sa position face à Satan et ses démons et sa responsabilité
devant l’humanité. De nombreuses conjectures ont été faites à ce sujet qui ont
déformé la vérité biblique et ont induit de nombreux enfants de Dieu dans l'erreur,
les éloignant de leur véritable identité, de leur héritage et de leur objectif, ce qui a
manifesté un grand épuisement physique, émotionnel et spirituel chez de
nombreux croyants et en conséquence, leurs œuvres sont inutiles pour le
Royaume. Mais cependant, les Écritures sont claires à ce sujet et peuvent nous
montrer la vérité qui nous libère de l’erreur.
La première chose que nous devons retenir est que Yahshua HaMashiach (Jésus-
Christ) est le seul intercesseur prophétique qui a été accepté devant Dieu et que
son œuvre de médiation est achevée devant la cour céleste suprême.
4
1 Timothée 2 : 5 « Car il y a un seul Dieu, un seul médiateur entre Dieu et

les hommes, l'homme Jésus-Christ. »
Et en Hébreu 7 : 23-25 « Et les autres prêtres devinrent nombreux, parce

qu'à cause de la mort ils ne pouvaient pas continuer ; mais celui-ci (Jésus-
Christ), parce qu'il dure éternellement, a un sacerdoce immuable ; C'est
pourquoi Il est aussi capable de sauver parfaitement ceux qui s'approchent
de Dieu par Lui, vivant toujours pour intercéder pour eux.
Il est devenu « l’intercesseur prophétique » suprême parce qu’il a accompli ce qui

suit :
• Représentez Elohim devant l'humanité comme le Messie et l'humanité

devant Elohim comme le « Ben Adam » le fils de l'Homme ou le « dernier
Adam » c'est-à-dire Jésus le Christ ou plutôt Yahshua HaMashiaj.
• Comme le « dernier Adam » viendrait faire ce que le premier Adam aurait dû
faire, établissez le dessein que le Père céleste lui a donné en le créant.
Genèse 1:26-28
• Selon Jean 1 :18, Yahshua est venu nous révéler le Père céleste pour briser
l'orphelinat de l'homme et ses conséquences, le manque d'identité,
d'héritage et de but. « Personne n'a jamais vu YHVH « Dieu » ; le Fils
unique, qui est dans le sein du Père, il l'a fait connaître.
• Tenez-vous entre nous et YHVH (Dieu), pour nous réconcilier avec Lui et
nous ramener à Son Royaume ou à Son dessein original.
• Combattez la guerre contre Satan et gagnez-la pour nous racheter et nous
rendre la domination sur cette terre qui nous a été donnée, mais Adam
l'avait perdue et Yahshua l'a récupérée.
Comprendre l’œuvre d’intercession du Messie et pourquoi elle était prophétique est

ce qui nous donne le fondement de la raison pour laquelle tous ses disciples sont
des intercesseurs prophétiques et cela nous permet de remplir le mandat qu’Il nous
a donné.
Le terme « intercession prophétique » selon les Écritures ne s’applique que lorsque

nos actions sont une extension de l’œuvre du Messie en tant qu’intercesseur et
médiateur et sont pleinement adaptées à la volonté établie par le Père avant la
fondation du monde. C’est pourquoi Yahshua disait constamment qu’il ne faisait
pas sa propre volonté ou ses propres œuvres, mais la volonté et les œuvres de
son Père. C’est ce qui a fait de lui un véritable intercesseur prophétique. Il n'a
jamais cherché à faire sa propre volonté ou à changer les tempéraments du Père,
au contraire, il a cherché à ce que sa volonté soit établie. Par conséquent, le Père
éternel n’honorera aucun intercesseur ou intercession, et n’acceptera aucun
5
médiateur ou médiation qui ne soit pas aligné sur l’œuvre du Messie.
Comprenant maintenant ce qui précède, nous pouvons définir plus précisément qui
est un intercesseur prophétique et quelles sont ses fonctions.
Bibliquement, l’intercesseur prophétique est :
• Qui donne une continuité à l'œuvre d'intercession du Messie.1Cor. 12

• Quelqu'un qui a été racheté, justifié par les mérites de Yahshua, le Messie,
et qui a été constitué comme fils légitime et légal du Père céleste et citoyen
de Son Royaume. 2:9
• Quelqu'un qui, par la foi, a revêtu les vêtements spirituels ou sacerdotaux
dont le Père céleste a revêtu Yahshua. Éph. 6
• Quelqu'un qui a reçu le Ruach Hakodesh (ES). 1 Cor. 3:16
• Un instrument pour que ce qui a été prophétisé s'accomplisse pleinement ou
se manifeste, c'est ce qui a été conçu, établi, décrété avant la fondation du
monde par le Père céleste. 1animal de compagnie. 2:9
• Un législateur qui lie ou perd, autorise ou interdit à la fois le flux du
Royaume céleste et paralyse le Royaume satanique. Matthieu 16:19
• Celui qui établit le Royaume du Père céleste et toutes ses composantes (la
culture, les législations et le système de gouvernement) sur la terre.
Matthieu 28 : 18-19
• Un forgeur de culture. Affrontez la révélation de l'Éternel, les forteresses
mentales qui sont dans l'homme afin qu'elles puissent être détruites,
déracinées et remplacées par la volonté du Père céleste. 2 Cor. 10:3-5
• Celui qui brise l'orphelinat de l'homme et ses conséquences en révélant le
Père céleste. Éph. 2:1-10
• Celui qui dénonce le chemin d’erreur de l’homme et montre le chemin de la
vie et de la vérité. 2 Tim. 4:2-3
Comme nous pouvons le voir, l'intercession prophétique n'est pas l'œuvre de

quelques-uns au sein du Royaume, ou d'un petit groupe d'intercesseurs, mais
l'office de TOUS le peuple de Dieu sur terre. C’est une vérité qu’il faut embrasser,
puisque nous vivons à une époque où la manifestation des enfants de Dieu comme
intercesseurs prophétiques est exigée et exigée, parce qu’elle est décisive et
prépondérante dans le monde présent et futur.
6
Chapitre II
LA VRAIE ARMURE D'ELOHIM (DIEU)

ÉPHÉSIENS 6:10-18
« Enfin, mes frères, soyez forts dans le Seigneur et dans sa grande force. Revêtez
toute l'armure de Dieu, afin que vous puissiez résister aux ruses du diable, car
nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés,
contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce monde, contre les
esprits. des armées de méchanceté dans les régions célestes. Prenez donc toutes
les armes de Dieu, afin de pouvoir résister au mauvais jour, et, après avoir tout
accompli, de tenir debout. Tenez donc ferme, la taille ceinte de la vérité, revêtue du
pectoral de la justice et chaussée de vos pieds avec zèle pour annoncer l’évangile
de paix. Surtout, prenez le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous
les traits enflammés du malin. Prenez le casque du salut et l'épée de l'Esprit, qui
est la parole de Dieu. Priez à tout moment avec toute prière et supplication dans
l'Esprit, et soyez vigilant en cela avec toute persévérance et supplication pour tous
les saints et pour moi, afin qu'une parole me soit donnée quand j'ouvre la bouche,
afin que je puisse faire ouvertement le mystère connu de l’Évangile.
De nombreux enseignements, matériels de formation de disciples et cours sur la «

guerre spirituelle » qui existent aujourd'hui ont été conçus à partir de ce chapitre
mentionné ci-dessus, affirmant que l'apôtre Paul a utilisé la connaissance de la
culture hellénique et l'utilisation de la figure d'un soldat romain pour expliquer ce
que le « l'armure de Dieu » est la nature avec laquelle Il revêt ses enfants et
détermine quels sont les offices et les opérations des saints au sein du Royaume.
Mais l’apôtre Shaul (Paul) avait-il réellement en tête l’image d’un soldat romain
lorsqu’il écrivit sa lettre aux Éphésiens ?
Afin d'avoir une interprétation correcte des paroles de l'apôtre, nous devons
connaître le contexte du passage car cela nous éclairera pour comprendre
l'Écriture. Dans le contexte, nous constatons que l’apôtre Shaul parlait de
l’importance de ne plus vivre selon leurs traditions pour les nouveaux convertis
issus du milieu des païens :
Éphésiens 4 : 17 « Ce que je dis et j'insiste dans le Seigneur : ne vous

conduisez plus comme se conduisent les païens, dans la vanité de leur
esprit. »
Ainsi les « branches sauvages » doivent subir un changement radical de nature au

point de « mettre de côté le vieil homme ».
Éphésiens 4 :22 « Retournez-vous de votre ancienne manière de vivre, qui
7
est corrompue par des désirs trompeurs »
Éphésiens 4 :24 « et revêtez le nouvel homme qui a été créé à l’image de

Dieu dans une justice et une sainteté véritables. »
Comme nous pouvons le voir à partir du contexte et des paroles de Paul dans
presque toutes ses lettres, les vêtements du croyant sont d'une grande importance.
Puisque cela ne fait pas référence à un vêtement physique qui recouvre le corps
extérieur, mais à un « vêtement spirituel » ou à une « nature divine », le mot
correct en hébreu serait « neshema ». 1 qui est communiqué par le Père céleste lui-
même à travers les mérites du Messie à tous ses enfants. Tout comme Dieu a
fourni des vêtements spéciaux aux prêtres de la première alliance, qui les
distinguaient du reste du peuple par leur rang et leur fonction, de même dans la
nouvelle alliance, les enfants de l'Éternel ont reçu un nouveau vêtement (nature)
qui était celui de la nature. que Yahshua reçut, le Messie s'établissant comme
grand prêtre ; qui est transmise à tous ceux qui font partie du peuple élu de Dieu.
L’apôtre Shaul, lorsqu’il écrivait à Rome, parlait de « revêtir l’armure de lumière »

(Rom. 13:12) et déclarant plus tard que « l'armure de lumière » était le vêtement du
Messie lui-même. Shaul dit : « Revêtez le Seigneur Yahshua HaMashiach » (Rom.
13:14). Tout étudiant des Écritures familier avec la poésie hébraïque connaît le
concept de parallélisme poétique, un outil linguistique utilisé comme méthode pour
développer un concept en exprimant une pensée dans un verset et en l'expliquant
avec un parallèle dans un verset ultérieur. Ainsi, « le vêtement de l'armure de
lumière » de la première pensée est expliqué dans la seconde pensée, « revêtez le
Seigneur Yahshua HaMashiach ». Par conséquent, le vêtement de lumière est le
vêtement de Yahshua. Shaul ne pense donc pas à n’importe quel vêtement.
D'autre part, en écrivant aux Colossiens, ce qui remonte à avant la lettre aux
Éphésiens, Shaul dit : Col 3 :12 « C'est pourquoi, en tant qu'élus de Dieu, saints et
bien-aimés, revêtez-vous d'une profonde compassion, de bonté, d'humilité. , de
douceur et de patience".
Alors, quel est ce vêtement dont Paul parle ? Selon les versets 12 et 13, c'est un
vêtement de « sainteté, d'amour, de miséricorde, de bonté, d'humilité, de patience
et de pardon ». De cette façon, le vêtement de lumière, le vêtement de Yahshua,
comprend chacune de ces qualités mentionnées.
Ainsi, la lettre aux Éphésiens, après celle aux Romains et aux Colossiens, aborde
à nouveau le sujet. Mais lorsqu'il explique les caractéristiques de ce vêtement,
Shaul ajoute un nouvel élément concernant le vêtement : la justice. C'est ce que dit
1 Neshema : l'homme spirituel
8
l'apôtre : « et revêtez l'homme nouveau, créé à l'image de Dieu dans la justice et la

sainteté de la vérité ». Éphésiens 4:24.
Caractéristiques des vêtements du Messie :
Comme nous pouvons le voir, le vêtement de Yahshua est composé de plusieurs

pièces, mais d'où est venue l'idée d'expliquer le vêtement du Messie en plusieurs
parties ? L'idée de Paul repose sur le fait que le vêtement du Messie avait déjà été
prophétisé, montré et enseigné à travers le vêtement que l'Éternel ordonna à Moïse
de confectionner pour le grand prêtre. C’est pourquoi chaque partie et chaque
détail des vêtements de cette prêtrise d’Aaron parlait prophétiquement de l’œuvre,
de l’office, de l’onction, du caractère et de l’héritage que le Messie viendrait
accomplir et laisser. Lisons les spécifications de YHVH à Moïse concernant les
vêtements sacerdotaux :
Exode 28 :3-4 « Et vous parlerez à tous les sages de cœur, que j'ai remplis de
l'esprit de sagesse, pour confectionner les vêtements d'Aaron, pour le consacrer
comme mon prêtre. » Les vêtements qu'ils confectionneront sont ceux-ci : le le
pectoral, l'éphod, le manteau, la tunique brodée, la mitre et la ceinture. "Faites
donc des vêtements sacrés pour Aaron, votre frère, et pour ses fils, qui seront
mes prêtres."
Comme nous pouvons le voir, le vêtement du Souverain Sacrificateur était
composé de plusieurs parties, ce à quoi l'apôtre Shaul (Paul) pense dans
Éphésiens 6 : 10-17, lorsqu'il décrit « l'armure de Dieu ». Nous devons considérer
très sérieusement la vérité suivante : Shaul ne pensait pas à un soldat romain
lorsqu'il décrivait « l'armure de Dieu », mais il pensait plutôt à l'image du vêtement
du grand prêtre qui fut établi au temps de Moïse, puisque c'était une ombre et un
type du vêtement du Messie et de tout le peuple de l'Éternel. La raison pour
laquelle beaucoup de membres du peuple de Dieu n'ont pas vu cette vérité est que,
tout au long des siècles, de mauvaises traductions ont régné, basées sur la grande
influence de la pensée grecque et romaine dans les différentes versions de la
Bible. Et c’est précisément cette influence qui nous pousse à mal interpréter les
pensées et les paroles de Shaúl. (Qui était juif, pharisien, entièrement formé à la
Torah), et établir qu'il, en utilisant le mot « armure », la liait à l'image d'un soldat
romain. Alors qu’en réalité, il ne s’agissait que d’une métaphore faisant référence
aux vêtements que Dieu a donnés au Messie et plus tard à tous ses enfants.
Vous vous demandez peut-être : quelle importance si Shaul faisait référence à

l’armure d’un soldat romain ou aux vêtements du grand prêtre ? Laissez-moi vous
dire que de cette interprétation erronée sont nées des doctrines qui ont conduit le
peuple de Dieu à de grandes erreurs, pour ne pas dire des horreurs. Cette
interprétation erronée de ce que Paul révélait déformait notre véritable identité en
tant qu'enfants de l'Éternel et citoyens d'un royaume sacerdotal, changeait le
9
caractère de notre fonction devant Dieu et les hommes, nous amenant à

concentrer nos yeux sur l'ennemi et son œuvre et non sur le celui qui nous a
appelés et nous a séparés pour accomplir sa mission. Cela nous a fait perdre du
temps avec Satan et ses démons dans la prétendue « guerre spirituelle » que nous
menons contre lui, et qui a déjà été menée et gagnée par le Messie lors de sa
première venue. Et comme si cela ne suffisait pas, cela nous a éloigné de notre
véritable héritage, ce qui nous a épuisés physiquement, émotionnellement et
spirituellement, nous rendant infructueux pour le Royaume de notre Père céleste.
Réinterpréter « l’Armure de Dieu ». Éphésiens 6:14-16
Si nous voulons nous libérer des conséquences de cette interprétation erronée,

nous devons chercher à réinterpréter les paroles de l'apôtre Shaul et les aligner sur
les Écritures, et pour ce faire, nous devons rechercher la vérité du Père, qui est
établie dans le les écritures elles-mêmes. Ensuite nous étudierons les vêtements
sacerdotaux, chacune de ses parties et sa signification messianique et nous ferons
un parallèle avec ce que Paul nous révèle dans Éphésiens 6, à propos de l'armure
de Dieu et ainsi nous pourrons avoir une interprétation biblique de ce passage.
1
0
Connaître les vêtements du grand prêtre.
Exode 28 :3-4 « Et vous parlerez à tous les sages de cœur, que j'ai remplis de
l'esprit de sagesse, pour confectionner les vêtements d'Aaron, pour le consacrer
comme mon prêtre. » Les vêtements qu'ils confectionneront sont ceux-ci : le le
pectoral, l'éphod, le manteau, la tunique brodée, la mitre et la ceinture. "Faites donc
des vêtements sacrés pour Aaron, votre frère, et pour ses fils, qui seront mes
prêtres."
Les pièces des vêtements Sumo

Prêtre, selon Exode 28:4-
On retrouve ici les pièces du vêtement

le sacerdoce et l'ordre dans lequel ils devaient être
ensemble:
^ Mijnasaim=Short serré sur le

nombril.
^ Ketonet = tunique
^ Avnet = ceinture
^ Meil = soutane
^ Ephod = tablier avec poignées
^ Joshen = cuirasse du jugement
^ Mitsnefet = Turban
^ Tzitz =Plaque d'or
Lorsque le prêtre s'habillait, il plaçait sur son corps la tunique qui le couvrait jusqu'aux
pieds. Ensuite, il plaça par-dessus un manteau ou une tunique plus courte en fin lin
brodé. Immédiatement au-dessus de ce qui précède, l'Éphod a été placé. Bien qu'il y
ait un différend quant à sa taille, certaines autorités affirment qu'il ne s'agissait
certainement pas d'un vêtement long, mais plutôt d'une sorte de gilet avec une sangle
autour de son bord inférieur nouée devant (Jizzkuni 28:27) ou d'une sorte de gilet. vers
l'arrière, noué dans le dos avec une ouverture devant pour soutenir le plastron (Sidur
de Saadia Gaon). Josèphe dans l'Antiquité 3:7:5 confirme les autorités mentionnées
1
1
mais comme un vêtement avec des manches. En conclusion, l’Éphod couvrait le

devant et le dos du Grand Prêtre.
Une ceinture spéciale, sous forme de deux sangles, maintenait l'éphod en place et
servait également à soutenir le pectoral, la pièce clé. Une fois le pectoral mis en
place, la seule partie visible de l'éphod était la partie arrière qui recouvrait tout le
dos du Grand Prêtre. La dernière pièce du vêtement sacerdotal était le turban sur
la tête avec la plaque d'or.
C'était un vêtement de Lumière. Comme des matériaux précieux étaient utilisés

dans la confection de ces pièces, principalement de l'or et des pierres précieuses,
lorsque le Grand Prêtre entrait dans le tabernacle, la lumière du soleil produisait un
magnifique reflet qui le plongeait comme dans un vêtement de lumière.
Accomplissant ainsi ce que dit Ex 28 : 2, qui définit les vêtements sacrés comme
glorieux et beaux. Le terme hébreu pour « gloire » est Kavod. Ces vêtements
étaient si splendides que le Talmud raconte (Yoma 69a) que le grand conquérant
grec, Alexandre le Grand, lorsqu'il rencontra le Grand Prêtre, s'inclina devant lui
avec révérence et assura que partout où il se trouvait et gagnait une bataille,
l'image du Le Grand Prêtre vêtu de ses vêtements sacrés lui apparaîtrait comme
une vision.
Ainsi, dans le judaïsme du Second Temple, les vêtements sacrés étaient liés à la
lumière, comme « la gloire et la splendeur » qui venaient d'Elohim. Serait-il alors
étrange que Shaul, un rabbin formé par Gamaliel parmi les pharisiens du premier
siècle, fasse référence aux vêtements du croyant comme aux « armes de lumière
», comme nous l'avons déjà vu dans Romains 13 : 12 ?
Le plastron de la justice : Le plastron du prêtre
Éphésiens 6 : 14 « C'est pourquoi tenez bon, ayant

ceint vos reins de vérité, ayant revêtu le pectoral de la
justice. » Lorsque l'apôtre Paul, ou Rav Shaul, parle
du pectoral de la justice, sur quelle base fait-il cette
déclaration ? En examinant attentivement les
vêtements du grand prêtre, nous pouvons
comprendre le langage utilisé par Rav. Shaul.
Le pectoral était placé sur l'Éphod, qui était appelé « le pectoral du jugement ou de
la justice », d'après Héb. tsadaq tsedaqah, selon Ex 28 :15. Dans le judaïsme du
Premier Temple, ce morceau du vêtement d'Aaron, dont le nom hébreu est Josem
Mishpat, c'est-à-dire le pectoral de la décision, de la sentence ou du jugement, était
considéré comme le vêtement symbolique de la divinité. En effet, dans Isaïe
59 :17, le prophète a déclaré : « Il a revêtu le pectoral de la justice et a mis sur sa
1
2
tête le casque du salut. » De toute évidence, il n’y avait pas de soldats romains
lorsque Isaïe nous a donné cette révélation ! Pourquoi le pectoral a-t-il été comparé
à la justice ? La réponse se trouve dans Ex 28 :30 qui nous dit qu'à l'intérieur du
pectoral du jugement ou de la justice étaient placées deux pierres données à
Moïse et plus tard à Aaron : l'Urim et le Thummim.
Rachi, l'un des commentateurs les plus importants de la Torah au Moyen Âge, a
déclaré qu'il avait reçu de ses professeurs que l'Urim et le Thummim n'étaient pas
des pièces fabriquées comme le reste des parties du Tabernacle, mais plutôt deux
pierres contenant le nom sacré d’Elohim. Par conséquent, c'était la justice
d'Elohim, qui révélerait toujours la volonté du Seigneur. (Rachi, Shemot, Vol. 2,
Meshorah Publications, New York, 1983).
Or, dans le Judaïsme du Premier Temple, on enseignait que le nom sacré du

Seigneur était lié à sa Justice et à sa Miséricorde. Le prophète Jérémie prédit le
jour où le Seigneur susciterait son Messie, de la maison de David, pour exercer «
le jugement et la justice » sur la terre (Jr 23 : 5), c'est-à-dire pour manifester la
volonté du Seigneur telle qu'elle est. a été fait par le grand prêtre à travers l'Urim et
le Thummim qui contenaient le nom sacré du Seigneur.
Cependant, le prophète est allé plus loin en déclarant que le nom du Messie serait
exactement le même que le nom sacré d’Adonaï. Voici ce que dit le prophète :
Jérémie 23 :6 « En ses jours, Juda sera sauvé, et Israël habitera en sécurité ; et ce
sera son nom qu'ils lui donneront : YHVH, NOTRE JUSTICE. Comme nous le
savons, Yahshua est le grand prêtre de l’héritage à venir, non pas selon l’ordre
d’Aaron, mais selon l’ordre de Melchisédek (Hébreux 6 :20 ; 9 :11). En tant que
grand prêtre, il est notre justice, notre Urim (Lumière, Luminaire) et Thummim
(Guide Parfait). Par conséquent, Shaul pourrait parler de ce « cuirasse de justice »
comme du « vêtement du Messie » pour dire en toute convenance : « revêtez le
vêtement de notre Seigneur Yahshua le
1
3
Messie", parce que Yahshua, en tant que notre souverain sacrificateur, porte sur lui
la justice qu'il nous a communiquée par la foi en Lui et dont nous jouissons
aujourd'hui. 2 Cor. 5 :21 « Il a fait que celui qui n’a pas connu le péché soit péché
pour nous, afin que nous soyons en lui la justice de Dieu. »
Le bouclier de la foi : le plastron du prêtre
Éphésiens 6 :16 « Surtout, prenez le bouclier de la foi,

avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits
enflammés du malin » D'où l'apôtre Paul ou Shaul a-
t-il eu l'idée d'un bouclier de la foi ? Si nous
regardons le vêtement du Souverain Sacrificateur,
nous verrons que son enseignement vient de ce
vêtement. Comme nous l'avons dit, sur le pectoral,
où se trouvaient les pierres, l'Urim et le Thummim,
le Seigneur ordonna de placer 12 pierres
précieuses, symbolisant les douze tribus d'Israël
(Exode 28 : 15-21).
Ces douze pierres formaient un bouclier sur le cœur du souverain sacrificateur et
représentaient la protection d'Elohim sur les enfants d'Israël. A noter que le
pectoral protège le cœur ou l'esprit de l'homme. Lisons ce qui est écrit dans Exode
28 :29.
« Ainsi Aaron portera les noms des enfants d’Israël sur le pectoral du jugement
sur son cœur, quand il entrera dans le sanctuaire, comme un mémorial
perpétuel devant YHVH. »
• Que signifie « pour un mémorial devant Adonaï » ?

Comme nous le lisons, ces douze pierres placées sur le pectoral ou le
bouclier, étaient là en guise de rappel ou de mémorial devant Adonaï et
représentaient le jugement et la justice que l'Éternel rendrait à l'humanité,
symbolisée ici par les douze tribus d'Israël et qu'Il exécuterait. à cela toute
justice serait accomplie à travers le Messie « Ben Joseph » ou le Messie
souffrant, prophétisé et représenté ici dans ce pectoral ou bouclier et dans
l'Urim et le Thummim pour racheter tout Israël. Comme nous l'avons déjà
précisé dans Jérémie 23 :6 « En ses jours, Juda sera sauvé, et Israël
habitera en sécurité ; et ce sera son nom qu'ils lui donneront : YHVH,
NOTRE JUSTICE »
• Un ancien targum l'explique ainsi : Rabbi Yoshua de Siknin a dit au nom de

Rabbi Lévi : « De même, Aaron a utilisé le pectoral, comme bouclier, pour
1
4
entrer dans le Saint des Saints le Jour des Expiations, (Midrah Rabah
Tetzaveh, p. . 456, vol. 2 Soncino Press, New York, 1983).
• Le bouclier de la foi. Cela est également clairement compris lorsque vous

analysez Gen 15 : 6 « Et Abram crut au Seigneur, et cela lui fut imputé à
justice. » La foi biblique vient du terme hébreu «emunah», qui à son tour
vient du mot «aman», et c'est de là que vient le mot amen. Emouna signifie
« la foi obéissante, l’assurance de faire confiance à quelqu’un ou de
dépendre de quelqu’un ». Il communique l’idée de « persévérance dans la
fermeté et la direction du Dieu alliance ». Le terme est utilisé pour la
première fois ici dans Gen.15 : 6. « Emouna » ce terme désigne une foi qui
exprime un mode de vie en accord avec ce que l'on croit, c'est-à-dire «
attacher ma vie à ce que je crois, obéir à ce que je crois, faire et vivre selon
ce que je crois ». En d’autres termes, ce sont mes actions quotidiennes qui
montrent et confirment ma foi, et non la foi grecque où mes convictions
intellectuelles sont isolées de mon mode de vie. Beaucoup croient ce que dit
la Bible mais ne vivent pas ce qu’ils croient.
Tout comme ce pectoral est un bouclier devant Adonaï pour se souvenir et
rendre justice par sa grâce envers l'homme, de même la Emouna fonctionne
et agit comme un bouclier qui éteint et détruit toute flèche enflammée de
l'ennemi ; lorsque nous entendons, croyons, confessons et agissons par la
foi sur la base de ce que la Parole révélée de l'Éternel dit et établit pour
nous.
• Que sont les « flèches enflammées du malin » ? Souvenons-nous de Job

chapitres 1 et 2. Qui s'est présenté devant Elohim et qui a lancé des traits
d'accusation sur Job devant Adonaï ? Les traits enflammés du malin, d’une
part, sont certainement ses accusations. C'est écrit dans le dernier livre de
la Bible : Apocalypse 12 : 9-10. «Et le grand dragon fut chassé, le serpent
ancien, appelé le Diable et Satan, qui séduit le monde entier. Il fut jeté sur la
terre et ses anges furent jetés avec lui. Alors j'entendis une voix forte dans
le ciel qui disait : « Maintenant le salut est venu, ainsi que la puissance et le
royaume de notre Dieu et l'autorité de son Messie, parce que l'accusateur
de nos frères, celui qui les accusait devant eux, a été rejeté. Dieu jour et
nuit"
Rabbi Shaul déclare que, tout comme les noms des douze tribus sur le
pectoral du grand prêtre sont devenus un bouclier de pierres sur son
réceptacle de l'Urim et du Thummim, la justice d'Elohim, qui servait de «
mémorial » du Seigneur pour les protéger, Sur la base de la tâche
sacrificielle expiatoire que le souverain sacrificateur a accomplie en son
1
5
nom, Yahshua nous prend donc sur son cœur et nous impute sa justice
(Rom. 8:33).
D’un autre côté, ces flèches enflammées sont ses tentations. Matthieu 4:3.
"Le tentateur s'approcha de lui et lui dit : --Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à
ces pierres de devenir du pain." Chaque tentation est comme un trait de feu
qui vient nous détruire, c'est-à-dire pour que nous fassions le mal devant le
Seigneur. La foi devient le bouclier pour les arrêter et les éteindre. Lorsque
nous avons foi dans l’œuvre que le Messie accomplit constamment en notre
faveur en tant que souverain sacrificateur, alors Il vit toujours pour «
intercéder » pour nous (Héb. 7 :25), nous sommes délivrés des traits
enflammés du malin. Nous n'entrons pas devant la présence du Seigneur
avec le bouclier de nos mérites, puisque les traits d'accusation du malin
devant le Seigneur nous parviendraient, mais avec les mérites de Yahshua.
Ainsi, notre foi en LUI devient un « bouclier de foi » qui nous protège contre
les accusations et les tentations de « ha-satan ».2
Le casque du salut : Le Turban du Prêtre
Shaul mentionne le casque du salut. Comme nous l'avons vu, la figure du « salut »
en forme de casque nous vient du prophète Isaïe. Pourquoi Isaïe et Shaul
associent-ils le salut à un « casque » ? La réponse se trouve dans le vêtement du
grand prêtre.
Comme nous nous en souvenons peut-être, le Seigneur a ordonné, par

l’intermédiaire de Moïse, qu’une mitre ou un
turban soit confectionné pour Aaron. Le terme
hébreu est « mitznefet » qui est également appelé
« migba'ah » lorsqu'il fait référence à la mitre que
devaient porter les fils d'Aaron. Cela a été
interprété dans le Targum3 sur Exode 28 :40
comme « kov'a », c'est-à-dire « casque » ou «
casque ». Ainsi « mitre » et « casque » sont des
synonymes.
Cette « mitre » ou « casque » qui couvrait la tête

du grand prêtre était fixée au-dessus d'une sorte de couronne d'or qui portait
2 Ha satan. En hébreu , le mot biblique ha-satan signifie l'adversaire ou l'obstacle, ou encore « le persécuteur
» (reconnaissant que Dieu est considéré comme le Juge ultime).
3 Targum, (hébreu : ‫ םוגרת‬, pluriel : tárgumim) était à l'origine une traduction araméenne de la Bible
hébraïque produite ou compilée dans l'ancien Israël et Babylone depuis la période du Second Temple
jusqu'au début du Moyen Âge (fin du 1er millénaire). Targum signifie aussi « interprétation »,
1
6
l'inscription suivante : « Kodesh le-Adonaï », c'est-à-dire Sainteté à Adonaï (Ex

28 :36). . En raison de la présence du nom sacré du Seigneur dans le « casque »
ou la « mitre », il devait être continuellement sur la tête d'Aaron pour obtenir la
grâce devant le Seigneur en faveur du peuple (Ex 28 :38).
Qu'est-ce qui a « sauvé » ou « protégé » les enfants d'Israël au point qu'ils puissent
être « acceptés » devant le Seigneur ? La grâce d'Adonaï qui était présente lorsque
le grand prêtre accomplissait ses fonctions dans le Mishkan (tabernacle).
L'Épée de l'Esprit : La bouche du Grand Prêtre.
Shaul mentionne l'épée de l'Esprit et si nous examinons attentivement les écritures,

nous trouverons la réponse. En effet, la parole du Seigneur est considérée comme
une épée (Hé 4 : 12). Où est placée l’épée ? Dans la bouche du grand prêtre car
avec sa bouche le grand prêtre peut répéter le nom sacré d'Adonaï à Yom
Kippour.4 La confession du nom sacré d'Elohim en faisait une puissante déclaration
sortie de ses lèvres. Si nous regardons attentivement le Messie, en tant que grand
prêtre, nous verrons que « de sa bouche sortait une épée tranchante à double
tranchant » (Rc 1 : 16). En effet, l’image qui apparut à Yochanan (Jean) à Patmos
n’était pas celle d’un soldat romain, mais celle d’un grand prêtre. C’est ce que
l’apôtre a vu (Apoc. 1:12-15). De la bouche du prêtre sortaient la volonté de
l'Éternel et ses saints jugements, qui déterminent la vraie justice.
Cette même autorité est en nous aujourd’hui. Les paroles de l'Éternel ont été
enregistrées dans nos cœurs pour être proclamées et pour qu'elles produisent
l'effet pour lequel le Père ne les a pas données. Dans Hébreux 4 : 12, il est dit : «
Car la parole de Dieu est vivante et active, et plus tranchante qu’une épée à deux
tranchants ; et pénètre jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des articulations et
de la moelle, et discerne les pensées et les intentions du cœur. En tant
qu’intercesseurs prophétiques, l’arme dont nous disposons pour accomplir notre
travail est la parole qui a été plantée en nous. Puisque c'est la même révélation de
l'Éternel qui change et perfectionne l'homme avec la parole révélée qui sort de nos
bouches de prêtres :
• Nous démolissons les forteresses, les disputes et l’orgueil qui surgissent

dans l’esprit de l’homme contre la volonté de Dieu (II Corinthiens 10 : 4-6).
Lorsque la Parole révélée sort de nos bouches, l’homme qui la reçoit est
convaincu de sa désobéissance et amené à faire « Techouva » ou à se
repentir de son mauvais chemin. Regardons ce que dit l'Écriture : I
4 Yom Kippour, jour des Expiations, du pardon, du repentir et de la réconciliation. Dans le calendrier hébreu,
c'est le jour le plus saint et le plus solennel de l'année, commençant au crépuscule le neuvième jour du mois
de Tishrei et se poursuivant jusqu'au crépuscule du lendemain.
1
7
Corinthiens 14 :23-25 « Si donc toute l'Église est rassemblée en un seul

lieu, et que tous parlent en langues, et qu'il entre des ignorants ou des
incroyants, ne diront-ils pas que vous êtes fou? Mais si tout le monde
prophétise, et qu’entre un incrédule ou un ignorant, il est convaincu par tous,
il est jugé par tous ; les choses cachées de son cœur deviennent manifestes
; et ainsi, tombant sur sa face, il adorera Dieu, déclarant que Dieu est
vraiment parmi vous.
Il ne faut pas oublier que les opérations sataniques que nous voyons en
opération sont dues au fait que l'homme, en n'étant pas aligné sur la parole
de Dieu, cède la place à l'ennemi et lui permet d'agir et de légitimer ses
actions. Si l’homme obéissait à Dieu et vivait selon la culture de son
royaume, soumis à son système de gouvernement et sous ses
commandements, l’ennemi n’aurait aucun élément de coopération pour
pouvoir agir et manifester son œuvre. Celui qui marche sur le chemin de la
sainteté (c'est-à-dire la volonté que l'Éternel a tracée) ne sera pas touché
par l'ennemi (Ésaïe 35 :8-9).
Lorsque l’homme est exposé à la parole révélée de l’Éternel, il abandonne le

« chemin de l’erreur » et retourne au « chemin de la sainteté », lui faisant
perdre son influence dans la juridiction où Satan opère à travers ses
représentants. C’est ce qui est arrivé à l’apôtre Paul à Éphèse. Sa
prédication, son enseignement et sa proclamation du Royaume heurtaient
les lignes ou traits culturels établis par la conception des ténèbres (dans ce
cas, par le culte de Diane) au point que les habitants d'Éphèse le
considéraient comme une menace et le traitaient pour le paralyser. lui
(Actes 17 : 23-41). Cependant, il établit de nouvelles lignes culturelles ou
lignes prophétiques dans le cœur des habitants de ce territoire selon la
conception du Royaume et élargit ainsi sa juridiction. Son action
d'intercession, limitant l'ennemi, affecta le culte de Diane au point que son
temple d'Éphèse fut détruit et disparut jusqu'à nos jours.
Paul n'a pas mené de « guerre spirituelle » dans les airs contre Diane, il a
travaillé avec les hommes qui vivaient sur ce territoire, il a renversé l'erreur
de leur esprit en leur enseignant la vérité sur Yahshua HaMashiach, son
royaume, sa culture, son système de gouvernement, ce qui a produit un
changement radical en eux. En changeant d'avis, il a changé leur système
religieux et culte, ce qui a permis à cette principauté de Diane de fonctionner
et de subsister.
• Nous légiférons sur le monde naturel et spirituel. Dans Matthieu 16 :17- (Le
Code Royal, version textuelle hébraïque).
« Bienheureux, Simon, fils de Jonas, car ce que tu viens de dire ne t'a

pas été révélé par la chair et le sang, mais par mon Père qui est aux
cieux. Et je te dis aussi que tu es Pierre (Even), et sur ce rocher (Evné)
1
8
je bâtirai ma communauté, et les portes du shéol ne prévaudront pas

contre elle. Et je vous donnerai les clés du royaume des Cieux ; Et tout
ce que votre tribunal interdit (oblige) sur terre, assurez-vous que cela soit
préalablement approuvé dans le ciel et tout ce que vous autorisez
(libérez) sur terre, assurez-vous que cela a été préalablement décrété
dans mon tribunal au ciel.
Pierre venait de recevoir une révélation qui lui donnait le pouvoir de

légiférer. Le père lui révéla qui était Yahshua HaMashiah, et en vertu de
cette révélation, il avait le pouvoir d'autoriser (libérer) ou d'interdire (lier)
selon ce qui avait déjà été déterminé dans la cour céleste. Ceci est très
important car chaque décret devait être aligné sur la législation céleste.
L’autorité issue de la transmission de la révélation l’établit comme un «
DAIAN » ou juge, ce qui lui donne l’autorité de :
• Mettez des limites « boza » à l'ennemi. Lorsque nous libérons la

parole qui est en nous, nous établissons des décrets qui sont le
sceau de l'Éternel et qui fixent des limites (boza) à l'ennemi et
étendent la juridiction du Royaume. On peut donc dire que «
l’intercession dans le sacerdoce est une procédure légale ». (Dr
Jorge Porras B.) En tant que juges, nous devons lier, interdire,
corriger, renverser toute forme de gouvernement qui veut légiférer et
qui n'a pas été reconnu par le tribunal céleste ou qui sort de la ligne
de l'Éternel et interrompt son flux d’influence sur ce qui a été créé.
• Établir la culture et le système gouvernemental du Royaume. Tout

comme nous pouvons interdire le flux de tout gouvernement illégal,
nous pouvons permettre, libérer, activer le flux de Dieu et de son
Royaume. Le prêtre, en tant qu'intercesseur prophétique, qui est
monté dans la lignée de l'Éternel, lorsqu'il proclame les décrets du
tribunal céleste, devient un « procureur de transit » dans le monde
spirituel qui fixe des BOZA (limites) à l'ennemi et qui lui permet de La
juridiction du Royaume grandit et le Royaume et toutes ses
composantes se manifestent.
Les pieds chaussés de la préparation de l’évangile de paix.
Cette traduction de Reina y Valera dans la version de 1960 nous laisse une image
d'ambiguïté car le mot « préparation » est un archaïsme dont nous ne connaissons
pas aujourd'hui le sens précis. En revanche, le participe hupodeo « chaussures »
oriente davantage notre attention sur l'objet qui recouvre les pieds que sur les
pieds eux-mêmes et qui, dans le cadre du soldat romain, nous faisait davantage
réfléchir au type de bottes que le soldat portait. porté et non sur le fait d'attacher les
1
9
lanières des sandales.
Cependant, une analyse du même texte grec nous amène à constater que le mot «
chaussures » n'apparaît pas mais hupodeo, un mot qui a à voir avec « lier » ou «
attacher » et fait référence au fait d'attacher les lanières de ses sandales à ses
pieds. pieds, pieds, ce qui nous rappelle les mots
2
0
de Jean-Baptiste « Je ne suis pas digne de dénouer les brides de ses sandales

(des Messie)".
En revanche, le Grand Prêtre ne mettait pas de chaussures pour entrer dans le lieu
très saint. Remarquez quelque chose qu'il ne dit pas : il ne mentionne rien pour les
pieds. Il marchait pieds nus parce qu’il marchait dans un lieu saint (un lieu où se
trouvait Dieu). La Torah prescrit que le prêtre devait se laver les mains et les pieds
dans le sanctuaire (Ex 30 : 19,21). L'Exode nous dit également que lorsque le
Seigneur apparut à Moshe (Moïse) dans le buisson ardent, Elohim lui ordonna
d'enlever ses chaussures de ses pieds (Exode 3 : 5). Aussi le prince de l'armée de
YHVH ordonna à Yehoshua (Josué) d'ôter ses
sandales, (Josué 5 :15) « Le commandant de
l'armée de YHVH répondit à Josué : Enlevez vos
sandales de vos pieds, pour l'endroit où vous êtes.
est saint. . Et Josué l’a fait. »
Si vous êtes devant la présence de YHVH, vous

devez enlever vos chaussures de vos pieds, car les
chaussures dans la culture de cette époque étaient
des sandales avec des lanières dans lesquelles ils
plaçaient des symboles et des noms de leurs dieux
dont ils dépendaient et les soutenaient. ... marcher
et se conduire dans la vie. En ordonnant qu'on les
emmène, leur disait Elohim, débarrassez-vous
maintenant de toutes vos croyances païennes avec
vos dieux et comptez sur Moi, je vous soutiendrai et vous guiderai sur le chemin de
la vérité, de la vie et de la prospérité. Il est le seul à pouvoir nous adapter
correctement. Maintenant, nous comprenons quand il est dit dans Isaïe : « Comme
ils sont beaux sur les montagnes les pieds de celui qui annonce la bonne nouvelle,
de celui qui annonce la paix, de celui qui annonce le bien, de celui qui annonce le
salut, de celui qui dit à Sion : « Ton Elohim règne ! » Ésaïe 52:7.
Cela nous confirme également que contrairement au soldat qui se bat toujours
avec son ennemi, notre travail est le sacerdoce, qui consiste à être en présence de
notre Père, pour intercéder pour sa volonté, qui, une fois reçue, doit être exposée
et communiquée au les gens afin que les circonstances dans lesquelles ils sont
impliqués puissent changer et s'adapter à la volonté de l'Éternel qui a été révélée.
Nous sommes littéralement appelés à être des prêtres et non des soldats pour
accomplir un ministère sacerdotal et ne pas mener une guerre en tant que soldats ;
mais métaphoriquement, on nous dit d'avoir l'attitude de combat et la discipline d'un
2
1
soldat, sachant que nous combattons dans la bonne armée, comme Paul le dit à
Timothée.
Comme on peut le constater, ces vêtements sacerdotaux, que Dieu lui-même a

ordonné de confectionner pour ses prêtres, symbolisent des qualités spirituelles
(justice, sagesse, vérité, foi et prophétie), qui parlaient des « vêtements » du futur
Messie descendant de David mentionné par le prophète Isaïe : « Un rameau sortira
du tronc de Joseph, et une pousse poussera de ses racines. L'esprit de YHVH
reposera sur lui : l'esprit de sagesse et d'intelligence, l'esprit de conseil et de force,
l'esprit de connaissance et de crainte de YHVH […] La justice sera la ceinture de
ses reins, la vérité la ceinture de ses flancs '' (11 :1-5).
Puis l'apôtre Paul nous révèle dans la plupart de ses lettres que ces vêtements
sont les mêmes que ceux avec lesquels le peuple de Dieu devrait être habillé,
notamment dans Éphésiens 6, comme nous l'avons étudié précédemment .
Nous avons été revêtus du vêtement sacerdotal de Yahshua.
Comme l'établissent les Écritures, Yahshua a été établi comme notre grand prêtre,
selon l'ordre de Melchisédek et non selon la simple loi humaine, pour susciter un
sacerdoce différent qui abrogeait le précédent en raison de sa faiblesse et de son
inefficacité et pour devenir le garant d'un sacerdoce différent. alliance nouvelle et
meilleure pour sauver perpétuellement ceux qui s'approchent de Dieu par elle,
vivant toujours pour intercéder pour eux. Ce changement sacerdotal nous
convenait car il abolissait le sacrifice continu des animaux en se présentant une
fois pour toutes comme un sacrifice parfait et en apportant la paix entre Dieu et les
hommes. (Hébreux 5 :4-6, 7 :14-28).
Mais ce n'est pas seulement qu'Il a été établi comme grand prêtre, mais que tous
ceux qui font partie du peuple de Dieu et qui ont été justifiés et rachetés par Son
sacrifice, Il les rétablit dans le Royaume du Père céleste comme prêtres, les
revêtant de Ses mêmes vêtements, c'est-à-dire de leur propre nature sainte et
parfaite et ainsi ils peuvent régner éternellement avec Lui. Lisez attentivement ces
versets où Il met l'accent sur notre fonction ministérielle, qui n'est autre qu'un
sacerdoce royal.
1 Pierre 2 :9 « Mais vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation
sainte, le peuple de Dieu, afin que vous puissiez proclamer les louanges de
celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. »
Apocalypse 1 :6 « et il a fait de nous un royaume sacerdotal pour Dieu son

Père, à lui la gloire et la domination pour les siècles des siècles. Amen »
Bible textuelle
2
2
Apocalypse 5 :10 « Tu as fait de nous un royaume de prêtres pour notre

Dieu, et nous régnerons sur la terre. » (Bible textuelle)
Apocalypse 20 :6 « Bienheureux et saint celui qui participe à la première

résurrection ; La seconde mort n'a aucun pouvoir sur eux, mais ils seront
prêtres de Dieu et du Christ et régneront avec lui mille ans.
Les écritures nous font voir clairement que l'idée que TOUS les gens d'Elohim
étaient un royaume sacerdotal n'a pas commencé à partir de la résurrection de
Yahshua et de Lui devenant le Grand Souverain Sacrificateur, mais avant la
fondation du monde et c'est pourquoi lorsqu'il a créé Adam, il lui a donné un
royaume sacerdotal afin qu'il puisse gouverner et exercer son ministère devant Lui
en tant que prêtre et être un prophète pour les nations. L'Éternel révéla à Moïse,
après avoir fait sortir le peuple d'Egypte, que Sa volonté était que tout le peuple
d'Israël soit un « royaume de prêtres », mais à cause du péché du peuple, le
sacerdoce fut attribué à un seul. tribu. , à celle de Lévi pour être la seule tribu qui
s'est repentie devant l'Éternel. Selon Exode 32 et la preuve de ce sacerdoce royal
que nous avons dans Exode 19 : 3-6 :
« Et Moïse monta vers Dieu ; Et l'Éternel l'appela de la montagne, en disant :

Ainsi tu parleras à la maison de Jacob, et tu déclareras aux enfants d'Israël :
Vous avez vu ce que j'ai fait aux Égyptiens, et comment je vous ai pris sur
des ailes d'aigle. et je t'ai amené à moi. . Maintenant donc, si vous prêtez
l’oreille à ma voix et si vous gardez mon alliance, vous serez mon trésor
particulier entre tous les peuples ; parce que toute la terre est à moi. Et vous
serez pour moi un royaume de prêtres et de saints. Telles sont les paroles
que vous direz aux enfants d'Israël. »
Comme nous pouvons le voir, le sacerdoce était pour TOUTES les tribus, pour tout
le peuple d’Israël et pas seulement pour la tribu de Lévi. Mais à cause du péché et
de l'infidélité du peuple, seule la tribu de Lévi fut laissée travailler de manière plus
directe dans le tabernacle (Exode 32 : 21). 34), et parmi les Lévites, uniquement de
la lignée de Kehath, car Lévi eut trois fils : Kehath, Guershom et Merari ; et de la
lignée de Kehath est sorti Aaron et seuls Aaron et ses descendants sont devenus
prêtres. C'est-à-dire,
Elohim voulait faire le travail avec tout le monde mais il devait le faire seulement
avec un groupe, avec un reste.
Mais le plan que l'Éternel avait depuis le début avec son peuple n'a pas été avorté
de son cœur, bien au contraire, avec la venue du Messie et son œuvre
rédemptrice, c'était le moment où il allait s'accomplir puisqu'il nous restaurerait et
nous emmènerait à notre véritable identité et d'accomplir l'office du sacerdoce sous
une nouvelle alliance, en revêtant sa nature, son vêtement sacerdotal. C'est
pourquoi les vêtements sacrés du sacerdoce d'Aaron et de ses fils n'étaient qu'une
figure et un type de ce sacerdoce et de son vêtement céleste, qui nous serait
communiqué par le Messie.
2
3
Ce vêtement sacerdotal nous permet :
• Vivez en permanence devant la présence de notre Père céleste pour le

contempler et intercéder pour sa volonté envers les hommes. Hébreux 6:19
• Être les représentants de l'Éternel devant les hommes pour leur
communiquer la parole prophétique révélée afin qu'ils se réconcilient avec
Lui. 1 Pierre 2:9
• Soyez la justice de Dieu sur terre. 2 Cor. 5:21
• Ces vêtements sont défensifs ou offensifs Éphésiens 6
• Affrontez et affrontez l'ennemi avec autorité et éloignez-le des territoires où
le royaume de notre père doit être établi. Luc Ésaïe 54 : 17 ; Luc.10:19 ; Col
2 : 14-15 ;
• Résistez au mauvais jour et aux attaques de l’ennemi, c’est-à-dire à ses
accusations. Puisqu’il est puissant, il ne s’use pas et ne vieillit pas. Jacques
4 :6, Éphésiens 6 :13
Chapitre III
LA GUERRE CONTRE SATAN EST-ELLE ACTUELLEMENT ?

Il y a deux erreurs principales quand on parle de « guerre spirituelle ». L’une,
ignorer la vérité biblique révélée, et la deuxième, enseigner quelque chose qui a
une source extra-biblique ou qui n’a aucun fondement dans les Écritures, ce qui en
fin de compte revient au même.
C’est l’ignorance ou le manque de connaissance et de révélation qui conduit le
peuple à périr, le Seigneur nous le fait connaître avec une clarté cristalline à travers
le prophète Osée. « Mon peuple a été détruit parce qu’il manquait de
connaissances. Parce que vous avez rejeté la connaissance, je vous chasserai du
sacerdoce ; Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants.
Osée 4;6
Nous savons que nous sommes au milieu d'une grande bataille spirituelle, j'ai dit
bataille, pas guerre, qui est réelle et nous ne devons pas ignorer l'ennemi et lui
2
4
donner un avantage, ce que nous prévient l'Apôtre Paul dans 2 Cor. 2 :11 « … afin
que Satan ne prenne aucun avantage sur nous, puisque nous n’ignorons pas ses
desseins » et en même temps il nous dit dans 1Co 12 :1 « Je ne veux pas que
vous soyez ignorants, frères, sur les dons spirituels.
La communication, qu'elle soit gestuelle ou orale, hiéroglyphique ou moderne,
visuelle ou virtuelle, a des lois, des règles et des normes, et quiconque les viole
entraîne les conséquences de son ignorance ; Le sens des mots est d’une
importance suprême, surtout lorsqu’il s’agit de définir et de conceptualiser une
doctrine biblique. C'est pourquoi nous allons conceptualiser le mot « Guerre » dans
son contexte biblique et cela nous permettra de savoir quelle guerre nous devons
mener et quel est notre véritable ennemi.
Quand on parle de guerre, on entend qu'il y a au moins deux parties opposées,
dont chacune tente d'imposer sa volonté à l'autre par la force physique ou
spirituelle. Son but est de vaincre l'adversaire et de le neutraliser afin qu'il ne
puisse pas continuer sa résistance. La guerre constitue donc un acte de force qui
vise à contraindre l'adversaire à obéir à la volonté de l'autre. Le Messie Yahshua l’a
déjà fait. Voyons ce que dit le mot :
o Colossiens 2 :14-15 « Il a annulé l'écriture des ordonnances qui était contre

nous, ce qui était contraire à nous, et l'a supprimé en le clouant sur la croix.
Et il dépouille les principautés et les autorités et les expose publiquement,
triomphant d'elles sur la croix.
o I Jean 3 :8b « Et c’est dans ce but que le Fils de Dieu est apparu, pour
détruire les œuvres du diable. »
ou Romains 8:37-39. « Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que
vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j'ai l'assurance que ni la mort ni
la vie, ni les anges ni les principautés ni les puissances , ni les choses
présentes ni les choses à venir, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune
autre chose créée, ne pourront nous séparer de l'amour de Dieu, qu'il est en
Jésus-Christ, notre Seigneur.
o Hébreux 2 :14 « C'est pourquoi, puisque les enfants ont participé à la chair et
au sang, lui aussi y a participé , pour détruire par la mort celui qui avait le
pouvoir de mort, c'est-à-dire le diable »,
ou Luc 10 :19 « Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents et
sur les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi, et rien ne vous fera
de mal. »
2
5
Comment pouvons-nous ignorer à ce stade le vrai sens du sacrifice, de la mort et

de la résurrection ou de la résurrection des morts de notre Messie Yahshua ? Les
Écritures sont extrêmement claires concernant sa victoire totale et éclatante dans
la guerre qu’il a menée contre Satan et ses démons. Il s'est battu, l'a affronté et l'a
vaincu.
Où est ton aiguillon, ô mort ? Où est ta victoire, grave, parce que l'aiguillon
de la mort, c'est le péché, et la puissance du péché, c'est la loi. Mais merci à
Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. 1 Cor 15 :
55-57
Analysons Colossiens 2 :15 pour une meilleure compréhension de ce que Yahshua

a fait dans son œuvre rédemptrice.
"Et après avoir dépouillé les principautés et les puissances, il en fit une
démonstration publique et triompha d'elles sur la croix."
1. « gâter » Gr. « apekduomai » signifie enlever ou arracher les vêtements

d'une personne au point de la laisser complètement nue. Yahshua a
totalement et complètement dépouillé les principautés et les pouvoirs et les
a laissés « nus » et dans une honte totale et sans rien à leur disposition pour
riposter, répondre ou se défendre contre les attaques.
2. «principautés» Gr. Arch, chefs, directeurs, gouvernement, dominion. On

l'emploie des êtres célestes qui exercent le gouvernement, et qui sont
appelés « principautés » ; mais ici, dans ce verset, le terme s'applique aux
anges déchus et impies comme dans Rom. 8h38 ; Chou. 14h15 ; Le
royaume satanique dispose d’un ordre hiérarchique d’autorités et de
gouvernement pour pouvoir agir ici sur terre.
3. « pouvoirs ou autorités » Gr. exousia : désigne l'autorité (du verbe

impersonnel exesti, ou selon la loi). De la signification de la permission, ou
de la liberté de faire ce que l'on veut, de la capacité ou du pouvoir dont on a
été investi (par ex. Matt. 9:6 ; 21h23 ; 2 Cor. 10:8); ou le pouvoir de
gouverner ou de gouverner, le pouvoir de quelqu'un dont la volonté et les
commandements doivent être obéis par les autres (par exemple, Matt.
28h18 ; Juan. 17:2 ; Jude 25 ; Apoc. 12h10 ; 17.13); mais dans ce verset
que nous étudions, il se réfère plus spécifiquement à l'autorité au sein du
royaume satanique de certains anges déchus auxquels Satan a donné rang
d'autorité dans son royaume.
4. « Exposer » est « deignatidzo », cela signifie « exposer, découvrir ou

manifester, afficher publiquement ». "Comme lorsqu'un roi remporte une
victoire et montre publiquement les captifs et les armes qu'il leur a prises." Il
2
6
s’agissait d’une expérience humiliante de démonstration publique que le roi

victorieux faisait pour célébrer sa grande victoire.
5. « publiquement ou ouvertement » Gr. "parrêsia". Ce mot était utilisé lorsque

quelqu'un voulait faire une annonce à haute voix avec audace et confiance ;
c'est-à-dire une célébration bruyante, ouverte et publique afin que tout le
monde puisse découvrir et apprécier la fête.
6. "Triomphant" Gr. « thriambeu ». Cela signifie une célébration bruyante,

chantée et célébrée ; faire une procession d'acclamations pour conquérir ou
donner la victoire : triomphe, triomphe. Ce terme était utilisé lorsque
l'empereur organisait un défilé de triomphe ou un défilé pour la victoire
obtenue sur l'ennemi.
C’est ce qu’a fait notre Messie lorsqu’il est ressuscité des morts : gagner la guerre.
Le Père céleste et tous les archanges, anges, chérubins et séraphins ont été
témoins de la victoire du Messie et de la grande défaite de Satan et de ses forces ;
Quel grand et glorieux spectacle !
Alors d’où vient la doctrine selon laquelle nous avons encore une « guerre
spirituelle contre Satan » ?
Nous avons appris au fil des années d'études à ne jamais ignorer l'importance
de la signification des mots dans leur contexte biblique, et à ne pas dépendre
des concepts recherchés dans les dictionnaires profanes, mais de ceux
bibliques, dont les interprétations sont basées sur les textes des langues. les
originaux des écrits ; C’est pourquoi nous voulons vous montrer comment cela
nous aide grandement à ne pas tomber dans de fausses doctrines et
spéculations qui déforment la vérité révélée dans les Écritures.
Une doctrine ne doit pas être établie sans un véritable fondement scripturaire, et
sans avoir fait usage des différentes méthodes et niveaux d'interprétation
biblique juifs ou hébreux comme la méthode pardes, ou les sept règles de hillel,
qui ont été utilisées par le Seigneur lui-même et également par l'apôtre Paul et
les autres apôtres, pour n'en nommer que quelques-uns, en plus de
l'investigation des textes originaux pour extraire la vérité implicite dans les
Écritures.
C’est pourquoi nous nous demandons s’il existe une doctrine ou un verset dans
la Bible qui parle, enseigne ou mentionne cette supposée « guerre spirituelle » ?
La contradiction vient en partie du fait qu’aucune différence n’a été faite entre «
2
7
guerre et bataille » et aussi de la mauvaise interprétation donnée à ces mots

lorsqu’ils apparaissent dans le texte biblique.
Différence entre guerre et bataille
La guerre n’est rien d’autre qu’un duel à plus grande échelle qu’une bataille, qui
n’est qu’une partie d’une guerre. C’est pourquoi nous disons : « Ce n’est pas
parce que nous perdons une bataille que nous avons perdu la guerre ». Lorsque
nous parlons d’avoir gagné une guerre, nous parlons d’avoir complètement
vaincu notre ennemi. Il y a déjà un gagnant et un perdant. C'est fini, l'ennemi est
vaincu, désarmé, détruit, il n'a plus rien à se venger, il est complètement vaincu.
Or, lorsqu’il s’agit d’une bataille, d’un combat ou d’un combat, cela n’a pas la
signification ni les répercussions d’une guerre. Parce que le but de la guerre est
de vaincre l’adversaire et de le mettre hors d’état de nuire afin qu’il ne puisse
plus continuer sa résistance. Il s'ensuit que le désarmement ou la destruction de
l'adversaire (quelle que soit l'expression que l'on choisisse) doit toujours être
l'objectif de l'action militaire ou spirituelle que nous avons entreprise. Lisons ce
qu'a dit Sun Tzu, auteur de « The Art of War ».
« La guerre est le plus grand conflit d’État, la base de la vie et de la mort,

le Tao (voie) de la survie et de l’extinction. Il est donc impératif de
l’étudier en profondeur. »
Le fait que l'ennemi s'oppose à nous, nous attaque, nous tente, nous condamne
et qu'à cause de cela nous devons mener le bon combat de la foi est une
chose, mais une autre est que je dis qu'il y a une guerre contre lui. , parce que
cela reviendrait à annuler ce que le Messie a fait au Calvaire, où Il a déjà gagné
et pris les clés de la mort et de l'Hadès à Satan et l'a dépouillé de toute autorité.
Chou. 2:1415
Pour confirmer ce qui a été dit précédemment, passons en revue les termes les
plus utilisés dans le grec du NT et l'hébreu qui sont liés à ce sujet et si, d'une
manière ou d'une autre, ils sont également liés à cette supposée « guerre
spirituelle contre Satan ».
1. Le terme guerre vient de l'hébreu ִ ‫ מְ לָ חָ מה‬. milkjamá (dans le sens de

combat, bataille (c'est-à-dire affrontement); généralement guerre :
attaque, bataille, combat, combat, conflit, guerre, guerre, guerrier,
combat, combat, troupe. Ce terme milkjamah apparaît 313 fois dans
l'Ancien Testament ou Tanak, Polemos dans le grec NT est utilisé 18 fois.
2. strates : Gr. Guerre. D'où vient la strateuo, pour faire la guerre, on l'utilise
:
2
8
a. Littéralement servir comme soldat (Luc. 3h14 ; 1Cor. 9:7

« Était un soldat » ; 2 Tim. 2:4 "qui milite") ou qui fait la guerre.
b. Métaphoriquement, de conflit spirituel interne (2 Cor. 10:3 « nous
militons » ; 1 Tim 1:18 « justifie la bonne guerre » ; St. 4:1 « qui
combattent (strateuomai) dans votre propre être » ; 1animal de
compagnie. 2:11 "bataille"
Remarque importante : notez très attentivement le sens dans lequel il est
utilisé dans le Nouveau Testament, et le fait qu'il n'a aucun rapport avec
la guerre contre le diable, mais plutôt avec la guerre, la bataille ou le
conflit spirituel interne du croyant.
3. Agon : lié à il y a « conflit ». Il est traduit par « bataille » dans 1Tim. 6:12
et 2 Tim 4:7. « Combattez le bon combat de la foi ».
4. Polémos : guerre. Il est mal traduit par « bataille » dans 1Cor.14 : 8 ;
Héb. 11:34 « puissant à la guerre » ; Apoc. 9:9, VM : « combat » ; 12:7,
VM : « guerre dans le ciel » ; 16h14, VM : « guerre » ; 20,8 ; VM :
"guerre"). guerre; Lié au polemeo, de manière hyperbolique, il est utilisé
pour désigner les guerres ou les conflits privés (James. 4:1).
5. sumbalo : verbe. en combinaison avec l'expression eis polemon, en

guerre : cela ne fait pas référence au spirituel, mais au littéral, de la
milice (Luc 14 :3, KJV ; RV : « faire la guerre ». Rien à voir avec le
Diable.
6. pâle : combat au corps à corps. Il est utilisé de manière figurée dans

Éphésiens 6 : 12, à propos du conflit spirituel dans lequel les croyants
sont plongés.
7. agonizomai : verbe, a) lutter dans les jeux publics (1Cor. 9h25 ; "tous
ceux qui combattent dans l'arène"); (b) combattre, s'engager dans un
conflit (Jean 18 : 36 « ils se battraient » ); (c) métaphoriquement, lutter
avec persévérance contre l'opposition et les tentations (1Tim. 6:12 «
querelle » ; 2 Tim. 4:7 "J'ai combattu." Cela n’est également lié au
combat spirituel dans aucun des passages.
8. athleo : participer à une compétition en tant qu'athlète), participer à des

jeux publics. Utilisé dans 2Tim 2:5 « luttez comme un athlète, combattez
».
9. pukteuo : boxe, comme aux jeux olympiques. Il est traduit par « Je me

bats » dans 1Cor. 9:26
Ce que je veux le plus que vous remarquiez encore une fois, c'est que tous les
2
9
termes font référence directement ou indirectement à la guerre, au combat, au

combat, au conflit, à la bataille..., que nous avons en nous et non contre Satan.
Ce n’est pas parce que nous n’avons pas de guerre contre lui que nous n’avons
pas de confrontations. «car nous n'ignorons pas leurs desseins», ni leurs luttes,
comme Paul nous le dit aussi dans Éphésiens 6:12, «car nous n'avons pas à
lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les
puissances, contre les princes des ténèbres.» de ce monde, contre les armées
spirituelles du mal dans les royaumes célestes. C'est un combat, une
confrontation, non pas pour décider qui est le vainqueur, mais pour la victoire et
l'autorité qui nous ont été données, pour le réprimander, pour le chasser de la
juridiction que le Père nous a donnée, pour arrêter ou interdire son action,
détruire ses œuvres et les garder sous domination au nom de Yahshua. (Luc
10 :19 ; Éphésiens 1 ; 15-23 ; Hébreux 2 :14. Matthieu 10, etc.) S'il vous plaît,
mettez l'ennemi à sa place, ne lui donnez pas une place qui ne lui appartient
pas.
Rappelons-nous que les forces du mal sont toujours actives sur la planète Terre
parce que l’homme les permet à cause de son ignorance, de son insensé et de
sa sottise. C'est ce qui nous amène à mener des batailles, des luttes, des
combats, des conflits MAIS l'ennemi et ses forces ont déjà été vaincus et jugés
par le Messie et ils ont un jour où ils seront placés dans les prisons des
ténèbres, dans l'abîme pour l'éternité, (Luc 8 :26-39 ; Jean 16 ; Apocalypse
20 :1-15). Pour l’instant, nous continuons à prêcher, établissant l’évangile du
Royaume céleste et toutes ses composantes, « en combattant le bon combat de
la foi » et lorsque l’ennemi s’oppose à nous, comme indiqué dans les Écritures,
nous utilisons la Parole révélée avec l’autorité qui était la sienne. qui nous a été
délégué pour le remettre à sa place et lui rappeler la sentence qui a été
décrétée par la cour suprême céleste et qui établit qu'il sera jeté dans l'étang de
feu.
L’importance de comprendre la guerre dans l’Israël biblique.
La guerre figurait en bonne place dans les pages du Tanak ou « Ancien

Testament ».
La position de la Palestine par rapport à la Mésopotamie et à l’Égypte était

véritablement axiale, centrale, tandis que l’existence du grand désert d’Arabie
entre ces deux anciens centres de civilisation garantissait en outre que les
contacts se faisaient presque toujours par la Palestine. De tels contacts étaient
souvent de nature hostile, de sorte que la Palestine ne pouvait éviter de devenir
3
0
un théâtre de conflits et également un butin de guerre pendant des périodes

considérables des deux derniers millénaires avant JC.
A cela s'ajoutait le fait que le peuple d'Israël obtenait un royaume pour lui-
même, en se lançant dans une guerre de conquête, et qu'une fois établi, il
devait mener des guerres défensives pour le tenir à distance. la légitimité des
titres de propriété des Israélites par rapport à Canaan. Les conquêtes
territoriales de David au-delà des frontières d'Israël se sont également faites
grâce à des affrontements militaires.
L'ère impériale ne dura pas longtemps, cependant, les royaumes divisés d'Israël
et de Juda apparurent bientôt se défendant contre leurs voisins immédiats, et
finalement contre la puissance inexorable de l'Assyrie et de Babylone. Il n’est
donc pas surprenant que la guerre figure en bonne place dans les pages du
Tanak ou de l’AT.
II. Guerre et foi biblique.
Au Proche-Orient, la guerre était généralement une entreprise sacrée, dans

laquelle l’honneur du dieu national était largement en jeu. Le concept des
auteurs de l'Ancien Testament offre une ressemblance superficielle avec celui
des guerres d'Israël. La différence était que le Dieu d’Israël était transcendant et
ne souffrait pas des hauts et des bas de la fortune de son peuple. Pourtant, il
est « le Dieu des armées d’Israël » (1 Sam. 17 :45), et est beaucoup plus
impliqué dans les luttes de son peuple que Marduk ou Ashur ne l’étaient
(comparez 2 Chron. 20.22). Dieu est décrit comme un « homme de guerre »
(Exode. 15.3 ; Isaïe. 42.13), et l'un de ses titres est YHVH des armées ou des
armées. Cette dernière description pourrait faire référence aux armées célestes
(1 Rois. 22.19) ou aux armées israélites (1 Sam. 17.45). C’est Dieu qui a
conduit les armées d’Israël au combat (Juges. 4 :14), de sorte que le récit le
plus ancien des triomphes israélites s’appelait « Le Livre des Batailles de YHVH
» (Nb. 21.14). En outre, à toutes les étapes des préparatifs de guerre, la
dépendance d'Israël à l'égard de son Dieu était reconnue.
Premièrement, ils découvrirent si le moment était propice pour attaquer (2 Sam.

5.23-24) ; puis un sacrifice fut offert. Cette dernière exigence préliminaire était
considérée comme si vitale que Saül, en désespoir de cause, s'arrogea des
privilèges sacerdotaux, pour l'empêcher d'entrer dans le combat avant d'avoir
recherché la faveur du Seigneur (1 Sam. 13.8–12).
Le cri de guerre montrait leur foi en YVHV (Juges. 7.18, 20) et plus encore, il
proclame la présence d'Adonaï symbolisé dans l'arche de l'alliance (1 Sam. 4,5
3
1
à 6 ; comparez la manière dont l’arrivée de l’arche à Jérusalem fut accueillie (2

Sam. 6.15). Grâce à la présence divine, les Israélites pouvaient se lancer dans
la bataille avec confiance dans la victoire (Juges. 3,28 ; 1 Chron. 5.22), même
lorsque les forces de la nature devaient être invoquées pour assurer la victoire
(Josué. 10.11–14).
Après la bataille, il arrivait souvent que les Israélites fassent une « consécration
» à Dieu, ce qui signifiait qu’une ville ou un pays entier, avec sa population et
ses possessions, était réservé à Dieu. Aucun Israélite n'était autorisé, pour
satisfaire ses besoins personnels, à prendre possession de quoi que ce soit ou
de quelqu'un appartenant au lieu sur lequel tombait l'interdiction ; Le non-
respect de cette mesure a entraîné les conséquences les plus horribles
(Joshua. 7; 1 Sam. 15). Parfois, l’interdiction n’est pas aussi complète que dans
le cas de Jéricho (Josué. 6 : 18-24), mais le droit de Dieu au fruit de la victoire a
toujours été important.
L'anathème était la manière divine de punir « la méchanceté des Amoréens » et

constitue une partie essentielle du concept de « guerre sainte » de l'Ancien
Testament (OT) (Gen. 15:16), de plus, si des tendances païennes étaient
découvertes parmi les Israélites eux-mêmes, la communauté coupable de ces
tendances devait également être soumise à l'anathème (Det. 13.12–18). Si la
nation entière adoptait un comportement qui déplaît à Dieu, comme cela arrivait
souvent, alors les agents du châtiment correspondant pourraient être les mêmes
païens que Dieu avait auparavant reniés (Ésaïe. 10,5-6 ; Hab. 1.5–11).
Le point culminant est atteint à la fin de la période monarchique, quand Elohim

annonce son intention de lutter contre Juda lui-même, aux côtés de Babylone
(Jr. 21.5–7). Pendant longtemps, cependant, la communauté prophétique a
bénéficié de l’assurance d’un meilleur espoir : rien de moins que l’éradication de
la guerre de la surface de la terre et l’inauguration d’une nouvelle ère de paix
par le « Prince de la Paix ». (Isaïe. 9.6 ; comparez avec Isaïe. 2.4 ; Mon. 4.3).
Le Messie qui viendrait détruire l’ennemi et ses forces pour toujours. Mais Il est
déjà venu et a obtenu la victoire spirituelle sur l'ennemi, nous n'avons pas à
mener une guerre spirituelle qu'Il a déjà menée pour nous, nous devons
seulement obéir et remplir le mandat de faire des disciples et d'établir Son
royaume dans chaque cœur, et en Son nom de passer outre l'ennemi partout où
nous le trouvons jusqu'à ce que le Messie revienne pour établir Son royaume
littéral pour toujours, comme nous le verrons plus tard.
III. tactiques de guerre
À l’époque où Israël n’avait pas d’armée permanente, la milice nationale était
3
2
appelée à l’action par la trompette (Juges. 3:27), ou par l'intermédiaire de

messagers (1 Sam. 11.7). Lors de l’offensive, les Israélites accordaient une
grande importance à la stratégie militaire (Josué. 2 ; 2 Rois. 6.8-12) ; Puisqu’il
n’y a pas eu de déclaration de guerre à cette époque, l’agresseur avait le plus
grand avantage. Les expéditions avaient généralement lieu au printemps,
lorsque les routes étaient en meilleur état (2 Sam. 11.1). La tactique dépendait
naturellement du terrain et du nombre de guerriers, mais en général, les
commandants israélites étaient capables de tirer parti de leur connaissance
supérieure de la géographie locale, du moins lorsqu'il s'agissait d'actions
défensives. Lorsqu’il s’agissait d’une confrontation directe, comme ce fut le cas
entre Josias et le pharaon Necho à Megiddo, les Israélites ne semblaient pas
s’en sortir aussi bien. En plus de la trompette, des signes pouvaient être faits
avec du feu, une pratique attestée par l'un des ostraca de Lakish (lettres écrites
en argile). Toutes les méthodes de guerre conventionnelles sont représentées
dans l’OT ; les raids (1 Sam. 14), le site (1 Rois. 20 : 1), et l’embuscade (Josué.
8) apparaissent à égalité avec la bataille formelle.
Derrière toutes ces tactiques et stratégies de guerre, comme nous pouvons le

voir, il y avait YHVH Sebaot (Jéhovah des armées), nous montrant que ces
guerres n'étaient que des types et des ombres de la véritable guerre qui se
déroulait dans le monde spirituel, comme il est dit dans Zacharie 4 : 6 « Non par
la puissance, ni par la puissance, mais par mon esprit, dit YHVH des armées »
(Jéhovah des armées) et que cela aurait son zénith ou son point culminant
lorsque le Messie Yahshua apparaîtrait comme prophétisé dans Ésaïe 9 : 7 « La
longueur de Son empire et sa paix n'auront aucune limite sur le trône de David
et sur son royaume, l'établissant et le confirmant en jugement et en justice
désormais et pour toujours. Le zèle des hôtes de YHVH fera cela.
IV. La guerre dans le Nouveau Testament (Brit Hadasha)
Il n’y a aucune mention directe ou indirecte dans tout le Nouveau Testament qui
nous parle d’une doctrine qui enseigne le combat spirituel, et nous ne voyons
pas non plus Paul ou aucun des apôtres parler de mener un combat spirituel
pour vaincre le Diable. démon. , principauté, pouvoir ou Satan lui-même partout
où ils l'ont trouvé et ils l'ont fait pour la simple raison que l'ennemi a été vaincu
et qu'il ne possède plus aucune autorité sur l'Hadès, la mort ou qui que ce soit
d'autre car maintenant il est le Messie qui a tout autorité et puissance dans le
ciel, sur la terre et sous la terre selon Philippiens 2 :6-11 ; apoc.1:18.
Yahshua a dit : « Mon royaume n'est pas de ce monde ; Si mon royaume était
de ce monde, mes serviteurs combattraient » (Jean. 18.36) Il est clair que la
3
3
prétention d'étendre le royaume du Messie par des moyens militaires ne fait pas
partie de l'idéal du Nouveau Testament ; c'était le principe que notre Seigneur a
énoncé lorsqu'il était devant Pilate. Ses paroles à Pierre, telles qu'elles sont
rapportées dans Matt. 26.52, jettent une ombre sur le recours à la force, quelles
que soient les circonstances. Mais l’enfant de Dieu est citoyen de deux mondes
et a des obligations envers les deux ; La tension entre des exigences
contradictoires est inévitable, d’autant plus que les puissances terrestres ont été
ordonnées par Dieu et qu’« il ne porte pas l’épée en vain » (Rom. 13.4 En outre,
la piété n'était pas considérée comme incompatible avec une carrière militaire,
et les soldats qui interrogeaient Jean-Baptiste sur leurs obligations suprêmes
n'étaient pas incités à déserter (voir Actes. 10.1-2 ; Luc. 3.14). Nous devons,
d’autre part, supposer que la cause qui liait Matthieu, le collecteur d’impôts, et
Simon le Zélote en tant que membres des douze apôtres originaux exigeait que
tous deux abandonnent leurs occupations antérieures. Dans l’Évangile des
premiers siècles, il était généralement mal vu pour les croyants de poursuivre
une carrière militaire.
La lucha del hijo de Dios es eminentemente una lucha espiritual y por

consiguiente, ha sido equipado con toda “la vestidura espiritual” como te hemos
enseñado, la cual es necesaria para caminar y vivir en la victoria que el Señor
nos entrego al vencer al enemigo pour toujours. Col 2 : 14-15 ; Éph. 6.10–20. Il
ressort du passage d’Éphésiens 6 que nous devons être soumis comme si nous
étions soumis à une « discipline militaire » mais qu’en réalité il s’agit d’une
discipline spirituelle, et c’est pourquoi le Nouveau Testament regorge
d’instructions formulées en termes militaires (comparez 1 Tim. 1,18 ; 1
Pierre.5.9) et dans les métaphores militaires (comparer 2 Tim. 2 : 3-4 ; 1 Pierre.
2.11).
La guerre critique a été gagnée au Calvaire (Col. 2:15) et à la résurrection, de

sorte que dans un passage comme Eph. 6.10-20, l'accent n'est pas mis sur
l'idée de vivre en menant « une guerre spirituelle continue » ou de conquérir
davantage de terrain, mais sur l'expérience et la conservation de ce qui a déjà
été obtenu ; la victoire du Messie sur toutes les forces du mal pour établir le
royaume et sa culture. Maintenant, la manifestation de la victoire finale et
complète pour la rédemption de la terre entière viendra lorsque le Messie
(Christ) sera révélé du ciel à la fin des temps selon 2 Thes.1.7-10. Le choc final
entre le Messie et les serviteurs des ténèbres est décrit dans les chapitres 16,
19 et 20 de l’Apocalypse.
Selon Apoc. 16 :16 une bataille décisive se déroule à un endroit appelé

Armageddon, et son apparition dans un contexte apocalyptique est tout à fait
3
4
appropriée. Pour les ennemis du Messie, cette rencontre signifiera la destruction

(Apocalypse 19 : 17-21). Mais de cette façon, le Ps. 110 et un certain nombre
de passages de l’Ancien Testament trouveront leur accomplissement lorsque
l’ère du règne messianique commencera et que « l’étendue de son empire et de
sa paix n’aura aucune limite » (Ésaïe. 9.7).
Le dragon, la bête et le faux prophète appellent tous leurs partisans à se

rassembler dans la vallée de Megiddo, tout comme Élie convoqua Achab et tout
Israël au mont Carmel pour mener le conflit. Cependant, la bataille qui se
prépare pendant cette fin des temps se déroule dans Apocalypse 19 : 11-21. Il
s’agit de la bataille d’Harmaguédon, ou plus exactement de la « bataille du
grand jour de Dieu Tout-Puissant » (Apoc. 16: 14). Cette bataille aura lieu
lorsque le Messie (Christ) viendra du ciel en tant que Roi des rois et Seigneur
des seigneurs avec son armée d'armées célestes. Et la victoire sera obtenue de
la même manière, par le feu qui tombera et consumera la bête et le faux
prophète (Apoc. 19 :21), et par l’épée qui détruira ses partisans. Cette épée
utilisée comme au temps d'Élie, est l'épée qui sort de la bouche du Roi des rois
(versets. 15, 21). Lisons-le dans Rev. 19:11-16
«Puis j'ai vu le ciel s'ouvrir et il y avait un cheval blanc. Celui qui le montait
s'appelait Fidèle et Vrai, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une
flamme de feu, sur sa tête il avait de nombreux diadèmes et il avait écrit un nom que
personne d'autre que lui ne connaissait. Il était vêtu de vêtements teints avec du sang
et son nom est : La Parole de Dieu. Les armées célestes, vêtues du plus beau lin, blanc
et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Une épée tranchante sort de sa bouche
pour frapper les nations, et il les gouvernera avec une verge de fer. Il foule le pressoir
de la fureur et de la colère du Dieu Tout-Puissant. Sur son vêtement et sur sa cuisse il
a écrit ce nom : Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Chapitre IV
LA VRAIE BATAILLE SPIRITUELLE DE L’INTERCESSEUR
PROPHÉTIQUE
Dans le chapitre précédent, nous avons pu voir à travers les Écritures que nous
n’avons pas de guerre contre Satan, car elle a déjà été menée et gagnée par
notre seigneur Yahshua HamaShia. Mais si nous ne menons pas une guerre
spirituelle contre Satan et ses démons, alors quelle est la bataille que nous
devons mener et quel est notre véritable ennemi ?
Selon les Écritures, la bataille que nous menons aujourd’hui est la « bataille de
la foi ». L'apôtre Paul dit ce qui suit à son disciple bien-aimé Timothée : «
Combattez le bon combat de la foi, saisissez la vie éternelle, à laquelle vous
3
5
avez aussi été appelés, après avoir fait votre bonne profession devant plusieurs
témoins » 1 Timothée 6 :12. Mais quelle est cette « bataille de la foi » dont parle
Paul ? Afin d’avoir une interprétation correcte, nous devons d’abord définir ce
qu’est la foi biblique.
« PISTIS CONTRE EMUNAH »
Le plus probable est que vous ayez comme définition de la foi, ce que dit
Hébreu 11 : 1, qui est basé sur le terme « pistis » du grec, voyons : « La foi est
donc la certitude de ce que l'on espère. , la conviction de ce qui ne se voit pas".
Regardons le texte grec du Nouveau Testament et sa translittération : ¨ Esti de
pistis elpizo hupostasis pragma elegchos ou bathus ¨
Pour les hellénistes et les philosophes grecs, pistis signifie la conviction de

l'existence de quelque chose, par exemple : « J'ai la conviction que Dieu existe
ou la conviction que Yehoshuah est le fils de Dieu qui est mort et ressuscité le
troisième jour. » Analysons chacun des mots du texte :
« C'est » du grec esti et est la troisième personne du singulier présent de

l'indicatif os il, elle ou ceci est. Ensuite, il dit bien du grec « de » particule
primaire (adversative ou continue) qui peut être traduit par maintenant,
mais, et aussi, bien… Le texte continue en disant… « des choses que
l'on espère » Elpizo- indique l'attente ou confiant et vient d'elpis attendre
avec désir généralement avec plaisir, attente, confiance, espoir, espoir.
Regardons le terme « certitude » – hypostase. Ce terme est composé de
support de stase et hupo en dessous. Autrement dit, ce qui est en
dessous ou le fondement de, cela parle du fondement sur lequel on
construit l'espoir. Quelque chose de certain peut être 2+2=4, cela vient de
Pythagore, la certitude rationnelle de la somme et ce que j'espère sans
aucun doute est 4.
Cependant, cette conceptualisation de la foi en utilisant le terme grec « PISTIS

» ne nous permet que de voir de loin ce qu’est la vraie foi biblique. Alors pour
comprendre et aller au cœur de ce dont nous parlons, il faut se tourner vers le
terme hébreu « EMUNAH ».
Emouna, vient du mot « aman », d'où vient le mot amen.5 . Emouna, signifie :
• « la foi obéissante, la sécurité de faire confiance ou de dépendre de

quelqu’un. » Il communique l’idée de « persévérance dans la fermeté et la
direction du Dieu alliance ».
5 Amen : acrostiche qui fait référence au Messie
3
6
• La Emouna est définie comme « le fait de faire confiance à quelqu'un, sur

la base de la révélation de la vérité », tandis que la pistis est le fait de
croire que quelque chose est vrai grâce à une connaissance rationnelle.
Est-ce que je remarque la différence ? C'est pourquoi nous lisons dans
Jacques 2 : 19-20 ce qui suit : « Vous croyez que Dieu est un ; vous
faites bien. Même les démons croient et tremblent. Mais veux-tu savoir,
homme vaniteux, que la foi sans les œuvres est morte ? Les démons
n'ont que des «pistis», les enfants de l'Éternel doivent marcher en
«EMUNAH».
• Emouna signifie « coller ma vie à ce que je crois, obéir à ce que je crois,

faire et vivre selon ce que je crois ». Ya´akov (Jacobo mal llamado
Santiago) en su carta nos dice “no seáis oidores olvidadizos sino
hacedores de la palabra” Aquí vemos como dijimos que son mis hechos
diarios los que muestran y confirman mi fe, y no mis convicciones
intelectuales aisladas de mi forme de vie.
• La Emouna n'est pas la certitude et la conviction de quelque chose qui
est attendu, car si tel était le cas, Abraham n'aurait pas été le père de la
foi car lorsque Dieu lui a ordonné de quitter sa terre et de quitter ses
proches, il ne savait même pas où je allait. Il n'avait pas de « Pistis »
(conviction et certitude), il marchait seulement en « Emouna » (dans
l'obéissance).
• La Emouna, est un style de vie qui est basé sur l'obéissance : Habakuk
2 : 4 « mais le juste vivra par sa foi ». (ROM. 1:17, Héb. 10:38). La
Emouna est la culture qui doit gouverner le peuple que Dieu a suscité
des reins d’Abraham et qui sera établie aux extrémités de la terre lorsque
le Messie viendra pour la deuxième fois établir son Royaume.
Il est curieux que la Emouna ait été utilisée pour la première fois dans Genèse
15 : 6 : « Abram a cru au Seigneur et cela lui a été imputé à justice. » Ce
passage est clé, car nous devons nous rappeler qu’Abram était appelé à être le
père d’une nouvelle nation qui régnerait sur la terre. Une nation qui aurait une
alliance éternelle avec YHVH, une culture, un système de gouvernement et une
législation totalement différents des autres nations sur terre. Une nation qui
serait un « intercesseur prophétique » auprès des autres nations et amènerait le
Royaume Céleste à la manifestation. Ainsi, lorsque nous disons qu’Abraham
était le père de la foi (emunah), nous parlons d’être le père d’une nouvelle
culture.
Cela nous amène à conclure que, lorsque Paul dit à Timothée de « mener le
combat de la foi », il parlait de mener le « combat afin que la culture du
Royaume, qui est l'obéissance et la fidélité au Père de l'alliance, soit . » établi en
3
7
lui-même et sur la terre. Nous pouvons donc conclure que le combat auquel est
confronté « l’intercesseur prophétique » concerne l’établissement de la culture
du Royaume chez l’homme.
Mais l’établissement de la culture du Royaume justifie-t-il que nous soyons

confrontés à une lutte ? Bien sûr, car pour que la culture du royaume de notre
Père céleste soit établie, la culture que nous avons héritée de nos parents
terrestres et qui est enracinée dans nos cœurs doit être déracinée. Définissons
ce qu'est la culture afin que nous puissions comprendre pourquoi nous avons du
mal.
• La culture est l’ensemble de toutes les formes, modèles ou schémas,

explicites ou implicites, par lesquels une société régule le comportement
des personnes qui la composent. En tant que tel, il comprend les
coutumes, les pratiques, les codes, les normes et règles de bonnes
manières, les vêtements, la religion, les rituels, les normes de
comportement et les systèmes de croyance. D'un autre point de vue, on
peut dire que la culture est l'ensemble des informations et des
compétences que possèdent les êtres humains et qu'ils apprennent de la
famille et d'autres institutions importantes.
Beaucoup de ces coutumes, pratiques, normes, systèmes comportementaux,
rituels que nous pratiquons, qui font partie de notre mode de vie et qui nous
donnent notre identité, sont souvent en totale opposition avec la culture du
royaume céleste. Et c’est précisément là que la « guerre » commence en nous.
La présence divine nous amène à vivre sous la culture du Royaume dont nous
faisons partie, et notre âme se bat pour rester enracinée dans la culture dont
nous avons hérité. C’est une lutte forte, car elle nécessite de changer de
pensées, de paradigmes, de briser les modèles de comportement, jusqu’à ce
qu’ils soient remplacés par ceux que Dieu établit et que nous puissions devenir
un modèle pour les autres et ainsi diffuser la culture de notre Royaume, le
Royaume de notre Père.
« Vous qui n’étiez pas autrefois un peuple, vous êtes maintenant le peuple de
Dieu ; Autrefois vous n’aviez pas obtenu miséricorde, maintenant vous avez
obtenu miséricorde. Bien-aimés, je vous supplie, en tant qu'étrangers et
pèlerins, de vous abstenir des désirs charnels qui font la guerre à l'âme. Gardez
votre manière de vivre bonne parmi les païens… » I Pierre 2 :10-12.
C’est le travail et la lutte que Moïse a dû mener avec le peuple d’Israël lorsqu’il
l’a fait sortir d’Égypte. YHVH, te donne la TORAH 6 , sur le Mont Sinaï, qui
contenait le système législatif et gouvernemental auquel ils devaient se
6La Torah, c'est-à-dire l'Alliance dans laquelle Israël a été assumé par Dieu comme Peuple de la
Promesse et de la Mishna, c'est-à-dire la loi orale. La Torah contient 613 préceptes dont 248
positifs (ce qui peut être fait) et 365 négatifs (ce qui ne peut pas être fait)
3
8
soumettre et la culture selon laquelle ils devaient vivre, afin qu'ils puissent
l'enseigner au peuple et qu'ils soient gouvernés par elle. Mais ce fut une bataille
si tenace qu’elle dura 40 ans et coûta même à Moïse son entrée dans la terre
promise. Le peuple fut sorti d’Égypte, mais YHVH dut retirer « l’Égypte » de leur
cœur. Moïse, en ce sens, était un façonneur de la culture du royaume, ou un
fondateur de la culture, qui menait la bonne « bataille de la foi » pour lui-même
et pour le peuple qu’il représentait, afin qu’il puisse accomplir sa destinée
prophétique.
Aujourd’hui, nous avons le même travail que Moïse : établir la culture du

Royaume dans le cœur humain, enseigner les Écritures, modeler la culture du
Royaume, former les nations à retourner auprès de notre Père céleste et à
abandonner la culture païenne. Nous ne devons pas lutter contre Satan, il a
déjà été vaincu, mais contre ce qui lui permet d'agir sur terre, c'est-à-dire
l'homme qui n'a pas été renouvelé dans son esprit et vit immergé dans une
culture païenne qui est
3
9
ce qui donne lieu à un travail satanique et à des éléments de coopération pour

lui permettre de manifester son œuvre.
Oui, établir la culture du Royaume est notre grand combat, maintenant nous
pouvons mieux connaître et identifier notre véritable ennemi. Nous parlerons de
ce sujet dans le prochain chapitre.
Chapitre V
LE VRAI ENNEMI DE L’INTERCESSEUR PROPHÉTIQUE
Afin de savoir quel est le véritable ennemi de l’intercesseur prophétique, nous

devons d’abord commencer par être très clairs sur les fonctions et les
opérations de l’intercesseur.
4
0
au sein du Royaume, car si nous ne sommes pas clairs à ce sujet, nous

pouvons continuer à tomber dans le piège de la guerre contre le mauvais
ennemi, ce qui est ce qui s'est produit et nous a apporté de grandes pertes
individuelles et collectives et n'a donc pas été établi. pleinement le Royaume
dont nous faisons partie et représentons.
Voyons les fonctions que possède l'intercesseur prophétique :
• Vivez en cherchant, en enquêtant, en étudiant la volonté, les décrets, les

jugements et les législations du Père céleste et de son Royaume.
• Communiquer, enseigner, transmettre et établir la volonté divine révélée,
à travers leurs différentes actions ou fonctions ministérielles.
L'intercesseur prophétique doit vivre aligné sur la ligne établie par
l'Éternel, sans chercher à modifier ses décisions, mais plutôt à les faire
respecter. L'intercesseur prophétique est un moyen qui permet d'établir la
volonté du Père et d'aligner les circonstances des hommes et ce qu'elles
représentent sur cette volonté.
• Établissez et étendez le Royaume de Dieu, sa culture et son système de
gouvernement et ses législations dans le cœur de l’homme. C’est
pourquoi l’intercesseur est confronté à une « guerre culturelle ». 7 ", c'est-
à-dire la confrontation entre la culture du royaume du Père céleste et la
culture satanique, à partir de laquelle naît ou prend naissance la culture
religieuse (un hybride formé par le syncrétisme 8 et éclectisme9 entre ces
deux cultures), à travers lequel la culture satanique s'est maintenue, a
dominé et trompé une grande partie de l'humanité, l'éloignant du Père
Céleste et de son Royaume.
• Détruisez les forteresses, détruisez les arguments et toute arrogance qui

s'élève dans l'esprit de l'homme contre la connaissance de Dieu, et qui le
fait vivre loin des principes, de la culture et du système de gouvernement
du Royaume de Dieu. II Corinthiens 10 : 4-6
• Lier ou perdre, c'est permettre ou arrêter le flux à la fois du Royaume

céleste et du royaume de l'ennemi.
7 Culture : Ensemble de toutes les formes, modèles ou schémas, explicites ou implicites, par lesquels une
société régule le comportement des personnes qui la composent. En tant que tel, il comprend les
coutumes, les pratiques, les codes, les normes et règles de bonnes manières, les vêtements, les rituels,
les normes de comportement et les systèmes de croyance.
8 Le syncrétisme culturel fait référence au processus de transculturation et de mélange entre différentes
cultures.
9
Éclectisme, Condition d'un système philosophique formé à partir de divers aspects d'autres systèmes,
sans parvenir à une harmonisation cohérente ou originale avec eux.
4
1
Si vous le remarquez, notre travail principal en tant qu'intercesseurs est d'être

une voix prophétique qui aligne le chemin (le chemin) de l'homme avec le
chemin de l'Éternel. Ainsi, notre véritable ennemi, et nous ne parlons pas de
Satan, est à l’intérieur de l’homme lui-même. Pour être plus précis, c'est l'esprit
de l'homme, où sont ses pensées, son raisonnement, sa logique, son intellect,
ses arguments, etc. Qui établissent des modèles de comportement et des
paradigmes qui s’élèvent comme des forteresses contre la volonté de Dieu.
C’est pourquoi, avec toute autorité, l’Apôtre Paul nous dit :
« Quant à votre ancienne manière de vivre, dépouillez-vous du vieil

homme, qui est corrompu par des désirs trompeurs, et soyez renouvelés
dans l'esprit de votre intelligence, et revêtez l'homme nouveau, créé
selon Dieu dans une vraie justice et une vraie sainteté. » Éphésiens 4:22-
24
Notre esprit est le champ de bataille, où l'ennemi lance ses fléchettes dans le
but de tracer des lignes de pensée qui établissent des modèles de
comportement et des paradigmes et ainsi implanter et construire une culture
païenne chez l'homme qui sert de plate-forme et de canal pour exécuter ses
opérations.
Rappelons-nous que lorsque l’ennemi est tombé, il a été déconnecté de la

source de vie, d’autorité, de pouvoir et de révélation. C’est pourquoi elle dépend
désormais de sources d’énergie alternatives telles que les éléments naturels :
l’eau, le feu, la terre, l’air et les constructions qui servent de portails pour
maintenir le contrôle et la domination territoriale : comme les obélisques, les
temples religieux, les monuments, les images. La plupart des architectures des
villes où sont représentés les pouvoirs du gouvernement et où sont érigés des
monuments et des structures sont alignées pour former différents symboles tels
que des pentagones, des triangles, etc., qui constituent des points de contact
permettant l'hégémonie satanique sur les territoires. Ces lignes sont appelées
lignes telluriques.
Satan a également perdu sa liberté et a été emprisonné dans la dimension du

temps et ses jours sont comptés jusqu'à ce qu'il soit jeté dans l'étang de feu.
Apoc. 20. La seule chose qui reste et lui permet d'opérer et de se manifester ici
sur terre est l'homme déchu, non renouvelé par la parole de l'Éternel, qui, à
cause de ses péchés, de son paganisme et de son idolâtrie, le maintient actif, lui
fournissant des éléments de coopération. grâce auquel il peut opérer. Lorsque
l’homme naît de nouveau et reçoit la nature divine, renouvelle son esprit et obéit
à la Parole de Dieu, tout élément de coopération est supprimé et l’ennemi est
simplement désactivé, c’est comme éteindre l’interrupteur.
C'est pourquoi l'Écriture dit dans Éphésiens 4 : 27 « … et ne cédez pas au

diable » et dans 2 Timothée 2 : 26 « … et échappez au piège du diable, dans
4
2
lequel vous êtes retenus captifs selon sa volonté. » Et dans Jacques 4 : 7 «

Soumettez-vous donc à Dieu ; Résistez au diable et il fuira loin de vous.
Comme nous pouvons le voir, il s’agit de ne pas lui laisser de place et de lui
résister pour la Parole de Dieu et il doit fuir. Lisez dans Matthieu 4 et Luc 4
comment le Seigneur a fait pour le dominer et le tenir à l'écart et que Yahshua
n'était pas encore mort ni ressuscité pour lui retirer légalement le pouvoir
qu'Adam lui avait conféré lorsqu'il s'était soumis à lui. Imaginez maintenant dans
quel état il se trouve après la défaite que le Seigneur lui a donnée, où il a été
dépouillé de tout comme nous l'avons déjà étudié. Il s’agit de marcher par la foi
dans la Parole, rien de plus.
De quelles armes disposons-nous pour dominer notre ennemi ?
Les vêtements spirituels : En tant qu'intercesseurs prophétiques, nous

possédons tous les vêtements spirituels que le Père céleste nous a donnés à
travers les mérites de Yahshua, le Messie, que nous avons étudiés partie par
partie dans les chapitres précédents. Mais pour vous rafraîchir la mémoire , voici
un petit résumé de ces armes : La Justice, Le sang du Messie, L'Autorité en Son nom :
Yahshua, La parole révélée, La foi obéissante, La prière ou intercession prophétique,
Le Jeûne, Les dons spirituels, La Louange et adore et sachant qu'aucune arme formée
contre moi ne prospérera. Ésaïe 54:17
Mais dans cette partie, nous mettrons l’accent sur l’arme qui transforme notre
esprit pour qu’il s’aligne sur la volonté de l’Éternel.
Hébreux 4 : 12 « La parole de Dieu est vivante, puissante et plus

tranchante qu'une épée à deux tranchants : elle transperce jusqu'à la
division de l'âme et de l'esprit, des articulations et des moelles, et elle
discerne les pensées et les intentions du cœur. »
L'arme que le Père utilise et qu'Il nous a donnée pour que notre esprit soit
renouvelé et que la lignée de l'homme soit corrigée de l'erreur, est la parole qui
sort de Sa bouche, qui a le pouvoir de déraciner, de détruire, de ruiner, de
démolir. , construire et planter. Remarquez ce que Dieu dit au prophète
Jérémie :
« Le Seigneur étendit la main et toucha ma bouche, et le Seigneur me

dit : « J'ai mis mes paroles dans ta bouche. Voici, je t'ai établi aujourd'hui
sur les nations et sur les royaumes, pour déraciner et détruire, pour ruiner
et démolir, pour bâtir et planter. Jérémie 1:9-10.
Puis il lui dit en 17-19 : « Toi donc, ceins tes reins, lève-toi et dis-leur tout
ce que je te commanderai. N'ayez pas peur devant eux, afin que je ne
4
3
vous intimide pas devant eux. Car je fais de toi aujourd'hui une ville forte,
une colonne de fer et une muraille d'airain contre tout ce pays, contre les
rois de Juda, ses princes, ses prêtres et le peuple du pays. Ils
combattront contre toi, mais ils ne te vaincront pas, car je suis avec toi, dit
l'Éternel, pour te délivrer.
Le prophète devait confronter le peuple à son péché, à son idolâtrie, et ce qu'il

avait, c'était les paroles que l'Éternel lui avait données, et celles-ci étaient plus
que suffisantes pour la fonction qu'il devait accomplir. C'est la révélation qui a le
pouvoir de transformer l'esprit de l'homme et de le convaincre de la vérité de
Dieu. La révélation de Dieu est puissante parce que :
• Brisez les ténèbres. La révélation de Dieu est comme une lampe dont la
lumière dissipe les ténèbres les plus épaisses. Il révèle, montre et indique
à l'homme le bon chemin à suivre.
o Psaumes 119 :105 « Ta parole est une lampe à mes pieds et une
lumière sur mon sentier »
o Philippiens 2 : 15 « afin que vous soyez irréprochables et innocents,
des enfants de Dieu irréprochables au milieu d'une génération
tortueuse et perverse, parmi laquelle vous brillez comme des
lumières dans le monde. »
o Apocalypse 21 :23 « La ville n'a pas besoin du soleil ni de la lune
pour y briller, car la gloire de Dieu l'éclaire et l'Agneau est sa
lumière. »
• Cela nous ouvre les yeux et nous fait comprendre. La Révélation nous
situe en termes de notre identité, de notre espoir, de notre héritage, de
notre autorité, de notre pouvoir contre les ténèbres et leurs œuvres.
Voyons comment le dit la lettre aux Éphésiens 1 : 17-23.
ou « afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de
gloire, vous donne l'esprit de sagesse et de révélation dans sa
connaissance ; Qu'il éclaire les yeux de votre intelligence, afin que
vous sachiez quelle est l'espérance à laquelle il vous a appelé,
quelle est la richesse de la gloire de son héritage dans les saints,
et quelle est l'extraordinaire grandeur de sa puissance envers
nous. qui croit, selon l'action de sa force puissante. Cette
puissance a agi en Christ, le ressuscitant des morts et le faisant
asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute
règle et autorité, puissance et seigneurie, et au-dessus de tout
nom qui est nommé, non seulement dans ce siècle, mais aussi
dans l'âge à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l'a
établi chef suprême de l'Église, qui est son corps, la plénitude de
Celui qui remplit tout en tous.
• Il restaure les circonstances passées, affirme la vérité présente et permet

la projection dans le futur.
o Ecclésiaste 3 :14-16 « Je sais que tout ce que Dieu fait est
4
4
perpétuel : il n'y a rien à ajouter ni rien à retrancher. Dieu

le fait pour que les hommes aient peur devant lui. Ce qui
était avant est déjà, et ce qui doit être était déjà ; et Dieu
restaure le passé.
• Il révèle les intentions cachées des cœurs des ténèbres.

ou 1 Corinthiens 4:5 « Ne jugez donc rien avant le temps, jusqu'à ce
que le Seigneur vienne, qui éclaircira aussi les choses cachées
des ténèbres et révélera les intentions des cœurs. Alors chacun
recevra sa louange de Dieu.
o Dans le ministère terrestre de Yahshua, cela était essentiel pour
qu'il puisse terminer la course qu'il devait courir pour racheter
l'homme.
• Il confronte les courants philosophiques qui prennent racine dans le cœur

des hommes et qui trouvent leur origine dans la culture satanique.
Surtout l'humanisme, le syncrétisme et l'éclectisme.
o Colossiens 2 :8 « Prenez garde que personne ne vous
séduise par la philosophie et par de vaines tromperies
fondées sur la tradition des hommes, selon les éléments
du monde, et non selon Christ »
4
5
CONCLUSION
Selon les Écritures, nous vivons une époque difficile et dangereuse caractérisée
par l'humanisme, le syncrétisme et l'éclectisme, courants dans lesquels l'homme
s'est immergé et qui l'ont éloigné abyssalement du Père céleste et de son
Royaume et ont permis l'influence et l'action satanique même après que
Yahshua HaMashiach ait vaincu et exposé publiquement Satan et ses démons.
Pour cette raison, il est impératif qu'une génération apparaisse avec une voix
prophétique, qui communique la révélation de l'Éternel afin que l'homme puisse
s'éveiller et trouver sa véritable identité, son héritage, son but et être corrigé du
chemin d'erreur qu'il a parcouru et cela a permis à l’ennemi d’agir librement.
4
6
Nous savons que seule la révélation de l'Éternel peut susciter cette nouvelle
génération, caractérisée par une profonde conscience du poids de son vêtement
sacerdotal, de son onction et de son autorité et capable d'affronter l'ennemi et
de mettre fin à son influence sur l'homme et ses territoires.
C'est pourquoi les aspects que nous abordons dans ce manuel ne sont que le
fondement qui permettra au Ruach Hakodesh (présence divine) de vous
conduire vers de grandes vérités ou révélations qui sont réservées à ceux qui
préparent leur vie à les rechercher à travers l'étude approfondie. des écritures.
Comme le dit la parole : « Demandez, et il vous sera donné ; Cherchez et vous

trouverez; frappez, et on vous ouvrira, car quiconque demande reçoit ; et celui
qui cherche trouve ; et à celui qui frappe, on ouvrira » Luc 11 :9-10.
Cher frère, nous t'exhortons à rechercher ta part de révélation en ces derniers

temps, à occuper et à jouir de ta position de fils, citoyen et prêtre du Royaume
céleste et à élever la voix prophétique que la révélation t'a donnée afin que ton
intercession le prophétique est efficace et le Royaume est établi en plénitude.
4
7

Guerre Spirituelle

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Guerre Spirituelle

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

PLI Réseau d’intercesseurs latino-américains

« L’intercesseur et le véritable combat spirituel »

Le mot « science » en hébreu est « Daat » qui signifie : connaissance,

Ce séminaire et ce manuel, « L'intercesseur et le véritable combat spirituel », ont

Dans ce manuel, nous étudierons l’intercesseur prophétique et le véritable combat

Nous espérons que la révélation que l'Éternel nous a communiquée produira

1 Timothée 2 : 5 « Car il y a un seul Dieu, un seul médiateur entre Dieu et

Et en Hébreu 7 : 23-25 « Et les autres prêtres devinrent nombreux, parce

Il est devenu « l’intercesseur prophétique » suprême parce qu’il a accompli ce qui

• Représentez Elohim devant l'humanité comme le Messie et l'humanité

Comprendre l’œuvre d’intercession du Messie et pourquoi elle était prophétique est

Le terme « intercession prophétique » selon les Écritures ne s’applique que lorsque

médiateur ou médiation qui ne soit pas aligné sur l’œuvre du Messie.

Bibliquement, l’intercesseur prophétique est :

• Qui donne une continuité à l'œuvre d'intercession du Messie.1Cor. 12

Comme nous pouvons le voir, l'intercession prophétique n'est pas l'œuvre de

LA VRAIE ARMURE D'ELOHIM (DIEU)

De nombreux enseignements, matériels de formation de disciples et cours sur la «

Éphésiens 4 : 17 « Ce que je dis et j'insiste dans le Seigneur : ne vous

Ainsi les « branches sauvages » doivent subir un changement radical de nature au

Éphésiens 4 :22 « Retournez-vous de votre ancienne manière de vivre, qui

est corrompue par des désirs trompeurs »

Éphésiens 4 :24 « et revêtez le nouvel homme qui a été créé à l’image de

L’apôtre Shaul, lorsqu’il écrivait à Rome, parlait de « revêtir l’armure de lumière »

1 Neshema : l'homme spirituel

l'apôtre : « et revêtez l'homme nouveau, créé à l'image de Dieu dans la justice et la

Caractéristiques des vêtements du Messie :

Comme nous pouvons le voir, le vêtement de Yahshua est composé de plusieurs

Vous vous demandez peut-être : quelle importance si Shaul faisait référence à

caractère de notre fonction devant Dieu et les hommes, nous amenant à

Réinterpréter « l’Armure de Dieu ». Éphésiens 6:14-16

Si nous voulons nous libérer des conséquences de cette interprétation erronée,

Connaître les vêtements du grand prêtre.

Les pièces des vêtements Sumo

On retrouve ici les pièces du vêtement

^ Mijnasaim=Short serré sur le

mais comme un vêtement avec des manches. En conclusion, l’Éphod couvrait le

C'était un vêtement de Lumière. Comme des matériaux précieux étaient utilisés

Le plastron de la justice : Le plastron du prêtre

Éphésiens 6 : 14 « C'est pourquoi tenez bon, ayant

Or, dans le Judaïsme du Premier Temple, on enseignait que le nom sacré du

Le bouclier de la foi : le plastron du prêtre

Éphésiens 6 :16 « Surtout, prenez le bouclier de la foi,

• Que signifie « pour un mémorial devant Adonaï » ?

• Un ancien targum l'explique ainsi : Rabbi Yoshua de Siknin a dit au nom de

• Le bouclier de la foi. Cela est également clairement compris lorsque vous

• Que sont les « flèches enflammées du malin » ? Souvenons-nous de Job

Le casque du salut : Le Turban du Prêtre

Comme nous nous en souvenons peut-être, le Seigneur a ordonné, par

Cette « mitre » ou « casque » qui couvrait la tête

l'inscription suivante : « Kodesh le-Adonaï », c'est-à-dire Sainteté à Adonaï (Ex

L'Épée de l'Esprit : La bouche du Grand Prêtre.

Shaul mentionne l'épée de l'Esprit et si nous examinons attentivement les écritures,

• Nous démolissons les forteresses, les disputes et l’orgueil qui surgissent

Corinthiens 14 :23-25 « Si donc toute l'Église est rassemblée en un seul

Lorsque l’homme est exposé à la parole révélée de l’Éternel, il abandonne le

« Bienheureux, Simon, fils de Jonas, car ce que tu viens de dire ne t'a

je bâtirai ma communauté, et les portes du shéol ne prévaudront pas

Pierre venait de recevoir une révélation qui lui donnait le pouvoir de

• Mettez des limites « boza » à l'ennemi. Lorsque nous libérons la

• Établir la culture et le système gouvernemental du Royaume. Tout

Les pieds chaussés de la préparation de l’évangile de paix.

lanières des sandales.