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~ L'Harmattan, 1999
ISBN: 2-7384-8061-6
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Gérard GERTOUX
Un Nom Encens
10
Chapitre premier
Le Nom
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13
hauteurs. Il semble que le Liban (blanc) tire son nom des nuances
claires de ses versants abrupts et de ses cimes calcaires, à moins
qu'il ne le doive à ses sommets qui sont enneigés pendant la'
majeure partie de l'année. Le Jourdain (descendant) perd
rapidement de l'altitude, d'où probablement son nom. Selon
qu'elles étaient situées près d'un puits, d'une source ou de prairies,
les villes ont souvent reçu des noms comportant le préfixe "en"
(source), "beer" (puits) et "abel" (prairie). D'autres noms de villes
dérivaient de caractéristiques telles que leur étendue, leurs activités
ou leur production: par exemple Bethlehem (maison du pain),
Bethsaïda (maison de pêche), Gath (pressoir) et Bézer (forteresse).
Des lieux ont également reçu des noms d'animaux et de plantes,
souvent des noms composés. Citons entre autres Aiyalôn (endroit
des biches ou des cerfs), En-Guédi (source du chevreau), En-
Églaim (source des deux veaux), Beth-Hoglah (maison de la
perdrix), Acrabbim (scorpions), Baal-Tamar (propriétaire du
palmier) et En-Tappuah (source des pommiers), "Beth" (maison),
"baal" (maître, propriétaire) et "kiriath" (ville) forment souvent la
première partie des noms composés. Ainsi, pour un Sémite (mot
qui vient de Shém, c'est-à-dire "nom") il en résulte un principe:
« Tout ce qui existe porte un nom, et
tout ce qui a un nom porte un sens.»
Cette notion se dégage dès les premières pages de la Bible
(Gn 1:5, 8, 10). Si cela est vrai pour les choses et les animaux, à
plus forte raison pour les créatures intelligentes.
23
Une lutte à mort s'est donc engagée entre ceux qui vont
faire connaître ce nom (Ex 9: 16; MI 3: 16) et ceux qui vont le faire
oublier (Jr 23:27; Ps 44:20). La Bible identifie l'instigateur de cette
ignominie, de ce plan diabolique; il est en effet facile de vérifier
que Dieu, dans la Bible, a bel et bien un nom propre: YHWH, qu'on
ne peut traduire par Seigneur (Adon), Mon Seigneur (Adoni), Le
Seigneur (Haadon), mes Seigneurs (Adonay), Dieu (El), Éternel
(Olam), Tout-Puissant (Shaday), Très-Haut (Elyon), Créateur
(Boré), Cieux (Shamaïm), etc.
La connaissance du Nom se trouve ainsi au cœur de la
controverse entre Satan et Jésus.
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[N.B. Les dates (avant notre ère) données dans ce livre reflètent un
consensus (non unanime) entre différents spécialistes et sont donc
seulement indicatives de la chronologie des périodes de l'histoire.]
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HÉBREU ARAMÉEN
~ii1 .tr-Wii1" .t)1W" .t)1W~
Il Rbraham
1- L'étymologie, en Genèse 17:5, indique que ce nom signifie
"Père d'une foule", soit Abhamon en hébreu.
2- La Septante a transcrit ce nom Abraam.
3- Les noms liés à Abraham sont Abiram (1 R 16:34), Abishûa'
(1 Ch 8:4), pour le début du nom (Ab). La partie finale raham ne
signifie rien en hébreu; elle est rattachée parfois à RaJ!am (1 Ch
2:44), signifiant "il eut compassion". La forme reconstruite est
donc Abraham (on notera que le nom Abra-ham, plutôt que Ab-
raham, est proche de l'expression "Je les crée~1 Je les engendrerai"
[cD ~1~~]).
4- Le nom écrit 'brhm se lit selon ses lettres A-ba-ra-ham.
Il Jésus
1- Comme on l'a vu, l'étymologie du nom Jésus (Yéshûa') en
Matthieu 1:21 permet de retrouver la forme hébraïque Yôshia' ,
signifiant "il sauvera".
2- On trouve la transcription Ièsous dans la Septante.
3- Les noms liés à Jésus sont Yesha'yah (Esd 8:7), Yishi' (1 Ch
2:31), pour le début, et Èlishûa' (2 S 5: 15) pour la fin. La forme
reconstruite est Yeshûa' ou Yishûa.
4- Ce nom est écrit en hébreu avec quatre consonnes, soit: Y~w';
sa lecture selon ses lettres est donc I-~û-a', soit Ishûa'.
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~
1.4 - LE NOM LU DISTINCTEMENT 37
IlNoé
1- L'étymologie en Genèse 5:29 indique que Noé (Noah)
consolera; donc, si on suppose que ce nom signifie "il consola", on
.
III sraël
1- L'étymologie, en Genèse 32:28, indique qu'Israël signifie "Il
a lutté [avec] Dieu", comme en Hoshéa 12:3, soit Seraél en hébreu.
D'ailleurs, Serayah en 2 Samuel 8: 17 signifie, lui aussi, "Il a lutté
[avec] Yah".
2- La Septante transcrit ce nom Israèl.
3- Les noms liés à Israël sont Yisraéli (2 S 17:25), Yisreélit (Lv
24: 10) pour le début, et la fin en él est bien attestée, ce qui donne
la forme reconstruite Yisraél.
4- Ce nom Ysr'l peut se lire selon ses lettres Is-ra-'al.
. Juda
1- L'étymologie, en Genèse 29:35, indique que ce nom signifie
"il louera", ce qui donne en hébreu soit Yôdèh, soit Yehôdèh.
2- La Septante transcrit ce nom Iouda.
3- Les noms liés à Juda sont Yehûdi (Jr 36: 14, 21), Yehûdit (Gn
26:34), Yehûdim (Jr 43:9) pour le début, et Hôdawyah (1 Ch 9:7)
pour la fin. La forme reconstruite est donc Yehûdah.
4- Ce nom Yhwdh peut se lire selon ses lettres I-hû-da.
. Moïse
1- L'étymologie, en Exode 2: 10, indique que ce nom signifie "il
a été tiré [de l'eau]", soit en hébreu Mashûy, signifiant "étant tiré".
2- La Septante transcrit ce nom Môusès.
3- Il n'y a qu'un seul nom lié à Moïse: il s'agit de Nimeshi (2 R
9:2). La forme reconstruite est donc Meshi.
4- Ce nom Mw~h peut se lire selon ses lettres Mû-sha.
Il Jérusalem
1- L'étymologie, en Hébteux 7:2, indique que la partie "Salém"
de ce nom signifie "paix". La première partie "Yerû-" signifie
littéralement "fondé" ou "fondation", c'est-à-dire "ville". Donc,
l'expression "fondation de paix" donne en hébreu Yerûshalôm.
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Il Babel
1- L'étymologie, en Genèse Il :9, indique que ce nom signifie
"confusion" ou "[étant] confuse", ce qui donne en hébreu soit Balûl
au masculin, soit Belûlâ au féminin. (Vu ce désaccord, certains
proposent Balbél, une forme araméenne du participe passé.)
2- La Septante a transcrit ce nom par Babülôn.
3- Il n'y a qu'un seul nom lié à Babel: il s'agit de Zerûbabèl (Za
4:6). La fonne reconstruite est donc Babèl.
4- Ce nom Bhl peut se lire selon ses lettres Ba-hal.
1.4.2.1 ÉT Y MOL 0 6 I E
1.4.2.2 TÉ MO INS
Troisièmement,
transcriptions. l'oreille grecque n'aimait pas les
sons gutturaux de la langue hébraïque, et, comme l'explique par
exemple Havius Josèphe, de nombreux noms ont été hellénisés
pour satisfaire le lecteur grec (Noah fut transformé en Noé,
Yéshoua' en lèsous, etc.). Ces problèmes existaient déjà dans
d'autres langues: ainsi les Akkadiens ont "akkadianisé" les noms
hébreux, les Hébreux ont "hébraïsé" les noms akkadiens, etc.,
chacun suivant ses affinités sonores.
Lorsqu'on examine les nombreux témoignages des noms
divins 13,on observe une assez grande variété des transcriptions de
noms pourtant identiques au départ. Le cas le plus critique
concerne justement les lettres Y et W, qui ont connu une évolution
de prononciation assez importante. Par exemple, en araméen puis
en hébreu, la lettre W fut prononcée successivement dans le temps
OU > Ô > V > I! > B14 (I! étant prononcé BV). Les Samaritains
confondaient en permanence les sons OU et 015. Dans ces
conditions, on peut comprendre que, pour apprécier la valeur
d'une transcription, il faille connaître à quelle époque elle est
apparue et qui l'a donnée.
1.4.2.3 L E TT RES
ltF Cette dernière méthode est la plus fiable, car les noms sont
très stables dans le temps, souvent beaucoup plus que les mots de la
langue eux-mêmes. Les noms propres sont en quelque sorte une
mémoire des sons du passé ou des "phonogrammes". De plus, la
langue hébraïque fut, malgré quelques variations, très stable sur
une grande période de temps. Par exemple, l'hébreu des lettres d'El
Amama datant du 14e siècle avant notre ère peut encore être
compris par un Israélien moderne. Ainsi, on peut reconstituer un
nom avec un taux de confiance très élevé si le nom à retrouver est
préservé dans plusieurs autres noms. Or, sous cet aspect, le nom
divin est extrêmement favorisé, puisqu'il fut intégré dans des
centaines de noms propres. La seule difficulté est d'éviter de
confondre le grand nom YHWH (Jr 44:26), avec le petit nom YH
(Ps 68:5). Ces deux noms peuvent d'ailleurs être utilisés en
parallèle, comme en Isaïe 12:2 et 26:4, en Psaume 130:3, etc. En
général, le petit nom, Yah, plus affectueux, fut surtout employé
dans les chants (Ex 15:2), comme les Psaumes de David et dans
l'expression fréquente "Louez Yah" (AlIélouia). À cause de cette
prééminence du grand n~m Yehowah par rapport à l'autre nom
Yah., les Hébreux., comme on le constate dans le tableau ci-après,
ont veillé scrupuleusement à ce qu'il soit toujours uniquement à la
tête des noms propres (Yehô-), et jamais à la fin.
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Delayahû Dalaias (Jr 36:12) [ill'] a tiré [de là], Yah lui-même
Dôdawahû
, Dôdia (2Ch20:37) bien aimé de lui [Y ah]
Éliyâ Élia (Esd10:21) mon dieu [est] Yah
'Éliyahû Éliouo R 17:1) mon dieu [est] Yah lui-même
'Èlyehô'énay Éliôènai (1Ch26:3)vers Yehô mes yeux
'Èlyô'énay Éliôènai (1 Ch 4:36) vers Yô mes yeux
Gegalyâ Gadalia (Esd10:18) [est] grand, Yah
Gegalyahû Godolia (1Ch25:3) [est] grand, Yah lui-même
Gemaryâ Gamariou (Jr29:3) [il] a complété, Yah
Gemaryahû GamariOU(Jr36:10) [il] a complété, Yah lui-même
Haggi yâ Aggia (1Ch6:30) festi vi té [de] Yah
Hakalyâ Akalia(Ne 1:1) attend Yah ?
Hananyâ Anania (1 Ch 8:24) [il] fit faveur, Yah
Hananyahû Ananiou(Jr36:12) [il] fit faveur, Yah lui-même
Hasaç!yâ Asadia (1Ch3:20) [il] est tendresse, Yah
Ha~aQenyâ Asbania(Ne3:10) [il m'] a estimé,Yah ?
Ha~aQyâ Asabia(1 Ch25:19) [il] a tenu compte, Yah
Ha~aQyahû Asabia (2Ch35:9) [il] a tenu compte, Yah lui-même
Hazayâ OZia(Ne 11:5) [ill regarda, Yah
Hilqiyâ Élkia(Ne 1l:1I) ma part [est] Yah
Hilqyahû Kélkiou(Jr 1:1) ma part [est] Yah lui-même
-;-
Hizqiyâ Ezékia (1 Ch 3:23) [il] a renforcé, Yah
Hizqiyahû Ézékiou (2R20:20) [il] a renforcé, Yah lui-même
HOQayâ Ébia (Ne7:63) [il m'] a caché, Yah
HôQ.awyâ Odouia(1 Ch5:24) loue le Yah
HôQ.aywahû Odouia (1Ch3:24) ma dignité [est] wah lui-même?
HôQ.iyâ OdOUia(Ne 10:14) dignité [est] Yah
Hôdwah Oudouia (Ne7:43) loue []wah ?
Hô~a'ayâ ÔSaia(Ne 12:32) [il] a sauvé, Yah
Kenanyâ Kônénias (lCh 15:27)ferme [est] Yah.
Kenanyahû Kônénia (lCh.15:22)fermement établi [est] Yah lui-mê.
Krenanyahû Kônéniou (2Ch31:13)fermement établi [est] Yah lui-mê.
Krenyahû lékonias (Jr 22:24) établi [parl Yah lui-même
Mre 'adyâ Maadias (Ne12:5) célébration de Yah ?
Ma'aséyâ Maasaia(Ne 10:25) œuvre de Yah
Ma'aséyahû Maassaiou (2Ch26:11)œUVrede Yah, lui-même
Ma ' az yâ Maazia (Ne10:8) forteresse [est] Y ah
Ma'azyahû Maassai (1Ch24:18)forteresse [est] Yah lui-même
Mahséyâ Maasaiou (JrI51:59)refuge [est] Yah
Malkiyâ Mélkia (Ne10:3) mon roi [est] Yah
Malkiyahû Mélkiou(Jr38:6) mon roi [est] Yah lui-même
Matanyâ Ma!ania (Esd10:26) don de Yah
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-275 à 7021, sont en accord avec le texte mas soréti que, ce qui, par
contrecoup, confirme aussi sa vocalisation. De plus, la Septante fut
révisée très tôt, vers la moitié du premier siècle, sur un texte
conforme au texte massorétique22.
~ En observant les transcriptions de ces noms dans le texte de
la Septante, on constate un phénomène extrêmement curieux. En
effet, si les formes Yehô- des noms hébreux sont devenues lô- en
grec, cela est simplement dû au fait que 13:lettre h n'existe pas en
grec (même en hébreu, cette lettre était devenue inaudible); par
contre, la finale des noms en yahû est systématiquement et sans
exception déformée. Ce phénomène est trop répétitif pour être
seulement dû au hasard. On observe la même anomalie dans les
textes de Qumrân. Par exemple, dans le plus vieux texte d'lsaïe23,
daté entre -150 et -100, on note que le copiste a systématiquement
modifié les terminaisons -yahou (-yhw) des noms propres en -yah
(-yh). Il s'agit bien d'une modification volontaire, car
premièrement ces noms sont bien écrits -yahou sur les sceaux datés
du 7e siècle avant notre ère, et deuxièmement le scribe connaissait
bien cette orthographe puisqu'il l'a utilisée par inadvertance dans
ses corrections du texte en Isaïe 1:1 et 38:21. Un siècle plus tard,
dans une copie d'lsaïe24 datée de -50, les terminaisons en -yahou
ont été rétablies. Lorsque la Septante sera révisée par Aquila, vers
130, celui-ci rétablira finalement ces terminaisons dans le texte
grec. Par exemple, le nom lôs-ia redevient lôs-iaou (2 R 23: 16, 19,
23, 34), le nom Kélk-ias (parfois écrit Kélk-iou) redevient Élk-iaou
(2 R 23:24), etc.
De ce qui précède, on peut déduire que, autour du 3e siècle
avant notre ère, la prononciation laou était devenue taboue pour les
Juifs. Était-ce la prononciation du nom de Dieu? En fait, il s'agit
simplement de la prononciation du substitut Yahou utilisé par les
Juifs au 5e siècle avant notre ère dans les lettres d'Éléphantine, dont
la vénération était en passe d'égaler celle du Tétragramme.
y ~1h1~'
ahaz ' Abazy ~1h1
Y ~1h1~hanan Banany ~1h1 ~JEllhanan Hanan~ ~ll
Y ~1h1~nadab NegaQy~1h1
y ~1h1~natan Ne!any~1h1 ~JEllnatan Netan~ ~ll
y ce1h1~saQ.aq Sigqiy~1h1
1f ce1h1~~al!a! ~ella!y ~1h1 ~Èllî~a1?a!
Y ce1h1~~ûa' Y e~a 'y Œl1h1 ~JÈllî~ûa'
Y ce1h1~yada ' Yega' ey~1h1 ~Èllyada' Yedî'a~~ll
y ~Ih1~zabad ZehaQ..y ~1h1 ~JÈllzabad Zabdî9 ~II
Chapitre second
Historique
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et les milliers de formes verbales "il est" (yihyèh), ce qui n'a jamais
été le cas en hébreu. Par contre, en araméen, cette confusion est
possible avec la forme verbale "il est" (yihwèh)39 et le nom yhwh.
Les noms provenant des annales égyptiennes sont plus
intéressants, car durant cette période (-1750-1500), d'après la Bible,
les Hébreux vécurent en Égypte. Effectivement, les annales
égyptiennes relatent que durant cette période vécut un peuple
asiatique appelé Hyksos, dont certains membres régnèrent même
sur l'Égypte avant d'être boutés hors du pays par le pharaon
Ahmosis. Vers 280 avant notre ère, le prêtre égyptien Manéthon
précisa, dans ses chroniques historiques, que ces myriades de
renégats expulsés d'Égypte étaient les aïeux des Juifs qui
occupèrent ensuite la Judée, fondèrent Jérusalem et bâtirent le
Temple (quelques années auparavant, vers -300, l'écrivain grec
Hécatée d'Abdère mentionnait déjà cet événement).
Cependant, les annales égyptiennes relatent que ces
Asiatiques reçurent des noms égyptiens40, pratique confirmée par
la Bible (Gn 41:45), rendant l'exploitation des noms extrêmement
délicate, voire impossible. Par exemple, on trouve des personnages
égyptiens d'origine asiatique nommés Touya et Youya, mais la
signification exacte de ces noms est inconnue; de plus ces noms ne
sont probablement pas d'origine hébraïque. On trouve aussi le nom
divin Horus-ia, ou Horus-iaou, durant cette période41. Un papyrus
égyptien daté autour de -100 mentionne le nom Horus-yah (ou
yahou) dans un hymne araméen42 traduit en démotique, très
proche de Psaume 20:2-7. Mais là encore, ces coïncidences
fondées sur l'homophonie sont peu concluantesJ car ces
rapprochements sont trop hasardeux. De même qu'une déesse
grecque qui se nomme 10 n'a provoqué aucun rapprochement avec
le Tétragramme.
Le seul point notable sur les noms égyptiens concerne le
fait que les Pharaons ont fait inscrire leurs noms officiels sur des
scarabées, car en langue égyptienne il y a un jeu de mot provenant
de l'homophonie entre le mot "scarabée" (hepri) et la formule
signifiant "il vient à être". On remarque que cette dernière
expression a un lien avec la définition théologique du
Tétragramme en Exode 3:14. Le pharaon Wahkare Khety II
(autour de -2100), pour exprimer qu'il agissait puissamment contre
les bédouins, clama pour le démontrer: «Je suis tant que je suis», ce
qui prouve que la conception théologique d'un Dieu qui "se révèle
être" avait des versions rivales chez les Égyptiens et chez les
Amorites.
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63
révélera être [un Juge], [un Législateur], [un Roi], [un Sauveur],
I
etc. (Is 33:22)".
\
, ~t~cc-==
wswS3 t3
~
«~ ~)1- ITl ~~
[WI w3 h y
.WDD
== ~ '+ ~
t3 83 sw w
~~ ID f1
y h [w3]
etc.). Bien que des humains puissent u,iliser cette expression pour
se désigner "eux-mêmes" (1 Ch 21:17), en général quand on disait
"Lui" ou "Lui-même" il s'agissait de Dieu (2 R 2: 14).
Les Hébreux n'ont donc pas tardé à intégrer cette
appellation divine dans leurs noms, comme dans les noms suivants
Abihou' (mon père [c'est] Lui-même), ou encore Èlihou' (mon
dieu [c'est] Lui-même) ou Yéhou' (Yé[ho c'est] Lui-même). Par la
suite, la lettre finale de ces noms étant muette, elle n'a plus été
écrite. Par exemple, le nom Èlihou' est très souvent écrit Èlihou.
Les noms Abiyah (mon père [c'est] Yah), et Èliyah (mon dieu
[c'est] Yah) existant aussi, il y eut un amalgame entre Yah et Hou'
pour obtenir les noms Abiyahou' (mon père [c'est] Yah Lui-
même), ou encore Èliyahou' (mon dieu [c'est] Yah Lui-même).
~ Cette association a donc provoqué l'apparition d'un
nouveau nom divin, que l'on ne trouve pas dans la Bible, sauf à la
fin de certains noms théophores: le nom Yah hou', abrégé en
Yahou. L'assonance de cette expression avec le Tétragramme a sans
doute favorisé l'émergence de cette abréviation. D'ailleurs, on
trouve ce nom seul (YHW), inscrit à côté du Tétragramme (YHWH),
dans les inscriptions de Kuntillet Ajrud, datées du ge siècle avant
notre ère.
71
Il Stèle de Mésha
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. l-l~Y~ "béni soit Yhwh." (brk Yhwh)67
\~~
Le Tétragramme apparaît dans les phrases suivantes:
. Plaques d1argent69
Deux plaques d'argent ont été trouvées à Ketef Hinnom
près de Jérusalem, datées autour de -625. Sur la plaque II, il Y a
trois tétragrammes. Il est intéressant de noter que les deux plaques,
contiennent la bénédiction de Nombres 6:24,25; ainsi ce texte est à
l'heure actuelle le plus vieux texte de la Bible.
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Par exemple, de la
I ligne 14 à la ligne 18, on
fi
peut lire le texte suivant:
7
8
10
11
12
}, St:~'1.- 14. k[wO]r ybr
~\\ 15. k yhwh [w]
16. [y]~mrk [y]
17. 'r yhwh
15
18. [p]n[yw'ly]
16
1~¥4 19.
C'est-à-dire: "Que
Yhwh te bénisse et te
111 ~~~I garde. Que Yhwh fasse
..; ''1'
,.:~
" briller sa lumière vers toi
'
et qu'il te favorise. "
Il Ostraca dlRrad71
Quelques ostraca, datés de -700 à -600, ont été découverts
sur le site de Tell Arad. Dans l'ostracon n018, il yale texte
suivant: 72
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1. '1 'dny.'ly
2. ~b.yhwh y~
3. '11~lmk.w't
4. tn.l~mryhw
()
9. byt.yhwh
Qui signifie:
s - "À mon seigneur
Eliashi b, puisse
y hw h chercher
7
ton bien-être. Et
maintenant donne
8 à Shemaryahou.
()
9 ()
maison de Yhwh."
I~'(."'I
1__'"~I
.
utilisé dans les occasions moins formelles, telle l'inscription sur des
jarres ou des sceaux. Ainsi, plusieurs estampilles de jarre datées du
8e siècle avant notre ère ont été trouvées77 soit avec le nom Yah,
comme dans l'inscription de Khirbet Beit Lei, soit avec Yahou,
comme à Kuntillet Ajrud.
~[~
J"";'~">;"
'. \. '... ,,
.' .
=
..' '.'
."'
i-£E
81
mais n'utilisèrent avec les non-Juifs que des substituts: Dieu (Esd
5: 17), le grand Dieu (Esd 5:8), Dieu des cieux (Esd 5: 12; Ne 2:4,
20), Dieu des cieux et de la terre (Esd 5: Il). On peut noter aussi
que les non-Juifs n'utilisèrent plus le Tétragramme dans leurs
réponses aux prophètes (Dn 3:29), comme ils l'avaient fait par le
passé. Les prophètes continuèrent cependant d'employer le
Tétragramme avec les Juifs, car, si on ne trouve pas ce nom dans le
livre d'Esther, il apparaît de nombreuses fois dans le dernier livre
de Malaki écrit à l'intention des Juifs.
YH YHW
Au départ, ces estampilles avaient été lues Yah et Yahou
(YH et YHW), mais sous l'influence des spécialistes israéliens toutes
ces estampilles sont maintenant lues Yehoud (YHD). Cependant,
ces spécialistes reconnaissent honnêtement que cette lecture pose
de gros problèmes. En effet, il faudrait admettre qu'il y ait eu une
évolution de l'écriture de ce nom lu Yehoudah (YHWDH) en
écriture pleine, comme sur l'ostracon n040 d'Arad94 daté autour de
-750, en un nom Yehoud (YHD)95 écrit défectivement, ce qui est
contraire à l'évolution normale et constituerait un cas unique d'une
évolution inverse. De plus, il faudrait admettre que les Juifs ont
préféré utiliser dans ce cas une écriture étrangère, le paléo-
araméen, plutôt que la leur, le paléo-hébreu96. Cela est contraire au
fait que, par nationalisme, les Juifs ont toujours privilégié leur
ancienne écriture, le paléo-hébreu, sur leurs pièces de monnaie, au
moins jusqu'à la révolte de Bar-Kochba en 135 de notre ère. Cette
confusion de lecture entre Yahou et Yehoud a débuté avec la
trouvaille des pièces effectivement marquées Yehoud (YHD).
YHW (1)
~
~
~~
YHW (2)
,
8 ~
YHWD (5)
._1'
._:;:f_
~ ''
~
'
..,'/
~
.
i'4
~
/
Yhw'zr
phr'
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..
[Y) I.t
~~ftJ r~ w t~ 4 W
!)TIJ'A~~ ~~~.~;r~Â\3~
~~:z.t.~~~ ~~~YJ~1,/v =t .:L YJ
91
Talmud (Mishna Soukka 3:9) précise- aussi que le Nom était utilisé
dans cette bénédiction, mais il la cite en araméen (ana Shema
hosanna). Dans les Targums trouvés à Qumrân 126, datés du 1er
siècle avant notre ère, le s~bstitut utilisé était Èlaha (~v~~), une
adaptation du mot hébreu Elôah (~) signifiant "Dieu" ou "Dieu,
Lui". Des spécialistes estiment que l'assonance a également joué un
rôle dans la formation des noms comme Yehoudah 127.Le Talmud
lui-même avait remarqué cette ressemblance du nom de Yehoudah
avec le Tétragramme (Sota lOb 36b). ~
Le fait d'utiliser le substitut Adonay à la place du Nom a
entraîné de nouvelles conséquences. Ainsi, lorsque les scribes ont
effectué des copies de la Bible sous la dictée, ils ont parfois
confondu les vrais Adonay avec les tétragrammes prononcés
Adonay. Cette façon de recopier était déconseillée, car elle
engendrait des erreurs, mais comme elle économisait du temps elle
fut malheureusement utilisée. Les Sopherims, qui furent les
précurseurs des Massorètes, localisèrent heureusement les 134
endroits, comme on peut le constater en lisant la note massorétique
de Genèse 18:3, où l'on remplaça un tétragramme par un Adonay.
De plus, le procédé consistant à écrire le Nom en hébreu dans le
texte grec impressionna les copistes juifs, qui, pour marquer eux
aussi leur révérence envers le Nom, écrivirent parfois le Nom en
paléo-hébreu dans le texte hébreu. Comme on peut le voir ci-
dessous dans la copie du livre des Psaumes 128,datée de 3D-SO, les
tétragrammes ont été écrits dans un bon paléo-hébreu.
~ Comme on peut
le constater dans les
cop i e s ci-contre 129, I\-~ t~tP~L'i~~ti~
datées du début de
notre ère, le style \~\t;e-ot'iA)..,\:E l ~E;t-
d 'écri ture en paléo-
hébreu fut de
~,~u..>N. .~-"t-\c-e~~(
nettement moins bonne
qualité. De plus, ces ""~\J,.)Ko¥ce~#. ~ I
~
procédés favorisèrent
une attitude mystique ~Q'eeinPOcO'K1\~~
envers les noms divins.
Du reste, le Talmud ~!tt:z.1~~~
pré cis e qu'on
commença à retirer ces
noms des estampilles . __ e..N ~~ !O<::~1.~
~..
En dehors de la
Palestine, les copies de
la Septante que l'on a
trouvées montrent une
détérioration rapide de
l'écriture des lettres du
Nom, comme dans
cette copie d'Égypte du
début de notre ère 130.
Lorsque les Juifs changèrent de système de numérotation,
entre le 3e et le 1er siècle avant notre ère, ils modifièrent les
nombres 15 et 16. Au lieu d'utiliser YH et YW pour représenter ces
nombres, ils utilisèrent à leur place TW et TZ. Par contre, quelques
siècles plus tôt, vers le 4e siècle avant notre ère, les Juifs avaient
utilisé le nombre YW pour une mesure de liquide.131
ancien système (Bible) nouveau
WJ) iTJ):Jï~ 14 Ï'
ïWJ) iTwon 15 ~ au lieu de it'
ïtD.t,) ÏfWfD 16 tC!3au lieu de l'
ïWJ) iil':lfD 17 r
Ce changement peut facilement s'expliquer dans un
contexte araméen. En effet, dans cette langue les noms YHW et YW
avaient une prononciation identique avant -200 (Yahou et Yaou,
car la lettre H était inaudible). On peut vérifier ce fait - en
remarquant que tous les noms théophores qui se terminaient par
-yahou en Judée, où on parlait l'hébreu, ont été écrits -yaw dans les
territoires extérieurs à la Judée où on parlait l'araméen.
De plus, les légères variations survenues dans la
prononciation de la langue araméenne permettent d'expliquer les
différences des témoignages provenant des auteurs anciens. En
effet, on suppose qu'il y a eu deux grandes périodes pour
l'araméen: de -700 à -200 il y eut l'araméen officiel, qui devint de
-200 à 200 l'araméen moyen. L'hébreu connut lui aussi
approximativement les mêmes périodes lorsque l'hébreu du second
temple devint l'hébreu rabbinique. Les changements principaux
concernèrent justement la prononciation des lettres y et w. Par
exemple, en hébreu, ay devint é, aw devint ô, hou devint soit ô soit
w, éhou devint aw, etc132.En araméen, la:8rononciation de la lettre
w évolua dans le temps: w => v => !2. 1 , ce qui donne en grec
l'évolution: ou => ô => Ü => l2..(!2 correspond au son bv).
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99
Origène confirma
cette coutume d'écrire le
Tétragramme en hébreu
ancien dans le texte grec '~IeI.AeC'C"Nn~
dans un commentaire 178 sur Tr~'T'f'O'N"OX'A ONrTO-;'
les Psaumes. Cependant, un
Mer~NTorY~ON'e1
peu plus tard, Eusèbe puis
Jérôme préciseront que les .AoyerCDr.Al.AaiM1
Juifs utilisaient de nouveau /It,.YIONe{c"X'elrr~.,coy
l'hébreu moderne pour
écrire le Nom, et que CHM6JONJ</A ,"r"'NCO
malheureusement ces lettres CHOT)er"col~;11
(~ i i1 ..) étaient confondues
avec des caractères grecs de J</J\.1e1TT6rN~ '1;..00 E N-r1
forme similaire (n I nI), Ne1"J<~lerneN'I~.A6
comme on peut le constater
Aerell~reN"TreCI
dans de nombreuses copies
des Hexaplès 179. Jacques XO"N'-r(1)Nr..-1<JJN6
AJ'
d'Édesse, vers le 7e siècle, ~
113
~ Y '\ I
1\1 ' )
(\ H )1
'ïî'\~
J. /)
,\ '1î1\ ()
Ii '\ It, 11/\ I ') Il ' \
YJl'( '\)~
", """y',n l'
Même si le nom léôa (lEma) est rare, on le retrouve malgré
tout dans quelques papyri de cette épo~ue216. On peut lire par
exemple dans L'évangile des Égyptiens2 la phrase suivante: «â
glorieux nom, réellement véridique, ô éon existant, Iéèouôa (plus
exactement en grec: LLLLEEEEllllll1l00oouuuummmmaaaa),son nom
irrévélable est inscrit sur la tablette (...) le Père de la lumière de tout
(...) lui dont le nom est un symbole invisible. Un mystère invisible
et caché devint Iéouèao (chaque voyelle est répétée 22 fois).» Ces
vocalisations sont intéressantes, car elles sont antérieures à la
ponctuation du texte hébreu, et elles prouvent que la vocalisation
laô n'était pas complètement universelle. D'ailleurs, Eusèbe (265-
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époque était Iaô comme le prouvent ses remarques dans son livre
Démonstration évangélique), est intéressant par son antiquité.
~ De nombreux linguistes postulent que même si ce nom se
prononçait Yehouah au premier siècle il proviendrait en fait d'un
"archaïque" Yahowah ou Yahwoh avec une chute classique (à cause
de l'accent tonique) de la voyelle initiale, c'est-à-dire que la
première syllabe Ya- est devenue Ye-. Or, si cette évolution est
attestée pour de nombreux noms (quoique l'influence de la langue
araméenne sur l'hébreu puisse aussi expliquer cette modification),
il n'y a aucune trace de ce phénomène pour le nom divin. Par
exemple, les noms modernes Zekaryah, Nethanyah, Sedôm, etc.,
devaient se prononcer dans les "temps anciens" Zakaryah,
Nathanyah, Sadouma, etc., car la Septante a conservé les formes
anciennes avec leur voyelle initiale (Zakaria, Nathania" Sodoma,
etc.). Elle a ainsi gardé de nombreuses traces de ce processus qui
s'est déroulé au 3e siècle avant notre ère226.
I~ Si, selon l'hypothèse des linguistes précités, les noms
théophores se prononçaient encore Yaho- (en hébreu) au début du
I3e siècle avant notre ère, les traducteurs de la LXX auraient dû
conserver ces noms en laô-. Or, parmi les milliers de noms
théophores dans la Bible grecque (ou hébraïque), il n'yen a aucun
qui soit resté en laô- ou même en la- seulement. De plus, la seule
exception proposée est le nom d'origine araméenne Jason (Ia-sôn;
Ac 17:7), l'équivalent probable du nom hébreu Jésus (Yé-shoua).
Les lois linguistiques ne permettent donc pas d'expliquer pourquoi
la Septante n'a gardé aucune trace de ce terme laô- qui aurait
.
pourtant dû être très répandu si le Nom avait été Yahwoh.
Une deuxième explication est alors proposée: il y a eu une
transformation du nom laô pour des raisons théologiques
(protection du nom de Dieu). Cette deuxième affirmation, qui
repose sur un fait bien admis, est elle aussi réfutable. En effet, si le
Tétragramme se prononçait Yahwoh (la forme Yahowah est
aberrante, car elle signifie en hébreu "Yah [est] howah", c'e~t-à-dire
calamité), le nom complet (ce qui est déjà surprenant) aurait été
intégré au début des noms théophores, et tous ces noms en Yaho-
f seraient devenus lô- (forme constatée dans la LXX à quelq_ues rares
exceptions près comme lé-zikar, lé-zébouth [2 R 12:21]; Iè-soué
i
[1 Ch 7:27]; -iarib [1 Ch 24:7]). Cette transformation est illogique,
~
121
1 e e a ce 0 OU e (ou rien)
,.
~~:cm~l~~.. " ~'~ -
~'i+~r~r-~ .~~~.~~
.\~
~~,~~~~
..' . -. ~- ':". -~~ . .
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~~~::~~~-
:
~
.,_~j:':"
J ..
tJ
Comme on peut le voir dans le Targum de Ruth242 ci-
dessus, le Tétragramme a été pointé YeHW aH dans le texte hébreu,
et YeYa dans le texte araméen. Par la suite, on constate une
évolution des qerés du nom divin. En effet, on observe une
influence mutuelle des deux qerés YeHWaH et YèHoWiH, car
apparaissent aussi les deux autres formes YeHoWaH et YeHWiH.
Après le douzième siècle, il y aura une stabilisation des deux
formes YeHoWaH et YèHoWiH dans les Bibles juives, formes qui
furent retenues par les premières Biblia Hebraica de Rudolf Kittel
(BHK). Par contre, les éditions scientifiques suivantes (BHS)
reviendront aux formes plus anciennes YeHWaH et YeHWiH.
~ Ainsi, la forme actuelle YeHoWaH, que l'on trouve dans les
Bibles juives, est le fruit d'une longue histoire. De plus, ce
processus complexe s'est déroulé à l'insu des protagonistes. On
peut supposer, si Dieu attache vraiment de l'importance à son nom,
que toutes ces coïncidences ne furent pas nécessairement fortuites.
Par le plus grand des paradoxes, le système du qeré/ketib qui était
censé protéger le nom de Dieu l'a ainsi réellement protégé, au
détail près "amusant" qu~ le Nom a été codé par ses propres
voyelles, ce qui est, on en conviendra, le summum du codage. Par
conséquent, dans cette polémique avec ceux qui se gaussent de la
lecture "naïve" Yehowah, les naïfs ne sont peut-être pas ceux qu'on
croit.
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127
135
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"'''''''''1'.1'
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~...t.."~~~
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D'ailleurs, un rabbin du
b~.~.~ ~.~.--,.",~ deuxième siècle, Abba Saul,
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._ '"r' ~ ~ r......
f.a-
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~ 'JI.t.tt...",...,~ se prononçait donc Y -H-U-A,
~~
,
-
~~~~~- soit Yhoua. (À cette époque, la
#
.'. .."
~=-~I! '''!l'' transcri ption inhabi tuelle Y
... IN'~='" ....
plutôt que I est fréquente
[Elohym pour Elohim, Helye
pour Eli, etc.]. On constate
aussi que le H était très
mouvant [Jesu, Hiesu, Jhesu et
lehsu ]269.)
Raymond Martin ne
prétendait pas à J'exactitude de
cette prononciation, mais
insistait sur la nécessité de
l'utiliser270; il citait pour cela
Isaiah 52:6, qui dit: «C'est
pour cette raison que mon peuple connaîtra mon nom.» (II est
intéressant de noter que pendant cette période s'est produite une
uniformisation du qeré du nom divin. En effet, le qeré e,a [qui
sont en fait les voyelles du mot araméen Shema (Le Nom) mis
pour Adonay] devient e.o.a. Par contre, pour le qeré Èlohim on a
soi te. i. soi t è. 0 . i. )
La plupart des universitaires qui suivront ne se
passionneront guère pour cette question de la prononciation. Par
exemple, Arnauld de Villeneuve (Arnaldi de Villanoua, 1240-
1311), pourtant ancien étudiant de Raymond Martin, se
passionnera bien pour le nom de Dieu, comme on peut le constater
en lisant son ouvrage intitulé A//ocutio super Tetrag rama ton271
publié en 1292, mais ses considérations sur la prononciation du
Nom sont de nature cabalistique. Si au début de son ouvrage
Arnauld de Villeneuve explique, comme Raymond Martin, qu'il
faudrait utiliser le Tétragramme (il cite pour cela de nouveau Isaïe
52:6), il ajoute, en citant Isaïe 29: Il, que l'impossibilité actuelle
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.w~~ t~1&!,OtiCl'l
~\n~ bdftt. ~ tft.C~\t~ft1uu5 ~u~
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f~. ULrru1U\l'it).~..Ut'\'~
,m\{fI1.lnglt'f~1'fAlmo" ..~1. . ' ;ut1'u,ü.
Comme Raymond 'Martin, il va abondamment citer Rabi
Mosse ben Maimon pour justifier ses affirmations sur le Nom. Il
rappela que le Tétragramme, écrit Yod He Vau He, était le nom
unique de Dieu. Il cita quelques versets du livre de Jérémie (Jr
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23:5, 6; 33: 15, 16) pour faire remarquer que le Messie avait reçu le
nom de Dieu dans son nom, car, d'après ces versets, le nom du
Messie devait signifier "YHWH est notre justice". Il insista sur le fait
qu'on devait utiliser le nom de Dieu pour être béni (Ps 20: 1,7; 79:6,
9; Mi 5:4), et que ce nom ne pouvait avoir disparu, car, d'après la
Bible, seul le nom des méchants pourrira (Pr 10:7). Enfin,
concernant la prononciation, il montra l'absurdité d'accepter d'un
côté de prononcer le nom lah dans l'expression Halleluiah, et de
refuser d'un autre côté de prononcer YHWH, car YH et YHWH sont
considérés, chacun séparément, comme le nom de Dieu (Ps 68:4;
83: 18); alors pourquoi accepter de prononcer l'un et pas l'autre?
Ces remarques pertinentes étaient réservées au petit cercle
des érudits chrétiens et juifs dans leurs controverses. Cependant,
l'ensemble de la population était dans une ignorance épaisse sur ce
sujet, et, fait aggravant, des théologiens érudits enseignaient à leurs
ouailles qu'il était absurde de nommer Dieu. Par exemple, le
célèbre théologien Thomas Gallus (?-1246), abbé de Verceil,
affirmait dans plusieurs de ses ouvrages sur le nom de Dieu,
comme le De Divinis Nominibus publié en 1242, que l'homme était
dans l'impossibilité de nommer Dieu. On pouvait seulement espérer
qu'avec le temps les arguments puissants des érudits hébraIsants
finiraient par l'emporter, mais è'était sans compter avec deux
puissants facteurs, l'un juif et l'autre chrétien, qui allaient s'opposer
à la diffusion de ces informations sur le Nom.
L'opposition la plus subtile vint des Juifs eux-mêmes. À
cette époque, le nom divin était devenu l'objet d'une vénération
extrême pour certains. Par exemple, Abraham ibn Ezra (1092-
1167) écrivit un livre intitulé le Livre du Nom (Sepher Hashem),
publié en 1155, favorisant une attitude quasiment mystique envers
le Tétragramme. Cette attitude, ainsi que toutes les autres formes
d'ésotérisme, furent à l'origine de l'ouvrage de MaImonide, qui
chercha à introduire un comportement plus rationnel dans le culte
à Dieu.
Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, l'argumentation
maImonidienne, au lieu de calmer les conceptions mystiques, va
plutôt, par réaction, les exciter. En effet, scandalisé que, selon
MaImonide, l'invocation du Nom ne puisse avoir qu'un effet
spirituel et non réel, un mouvement apparu en Provence, dans le
Sud de la France, appelé la Cabale, va s'employer à démontrer la
puissance de l'invocation des lettres du Nom.
Par une étrange ironie de l'histoire, le catalyseur essentiel de
ces idées cabalistiques fut R. Abraham Aboulafia (1240-1291), un
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2.10.1 La Cabale
nouveaux noms, tous plus authentiques et plus cachés les uns que
les autres. Ils arrivèrent à la conclusion surprenante que le Nom
c'est la Torah elle-même (on se souvient que les chrétiens avaient
abouti à la conclusion: le Nom c'est Jésus lui-même). Ces
recherches convergèrent donc vers la conclusion suivante: Dieu a
effectivement un nom propre qui est multiforme, c'est-à-dire qu'il
reflète tous les autres noms saints, et finalement il n'en a aucun en
propre.
Cet aboutissement était exactement ce que Maïmonide et
aussi Judah Hallévi avaient combattu. Le résultat pratique de tous
ces savoirs complexes fut de discréditer, aux yeux des hébraïsants,
les prononciations triviales du Nom, comme Ihua (lu selon ses
lettres) ou mieux Yehowah.
2.10.3 L'humanisme
147
~Exode 3: 14. En effet, si Dieu dit, en parlant de lui, "Je serai", soit en
~hébreu 'èhyèh (~~ forme future du qal 1re personne du
!
singulier), quelqu'un parlant de Dieu devrait dire "Il sera", soit en
~
hébreu yihyèh (~:~~,forme future du qal 3e personne du singulier).
La traduction "Il est" plutôt que "II sera" est doublement ambiguë.
IEn effet, en hébreu biblique (mais pas en hébreu moderne), le
Iprésent n'existe pas; deuxièmement, la traduction "I) est" peut être
jcomprise dans le sens "II existe"~ ce qui était absurde pour un
Sémite puisque l'existence de Dieu ne pouvait se contester (Ps
I14:1). De plus, l'expression "Il est" dans le sens de "II existe" (~t) est
!différente en hébreu ancien. Certains érudits rectifient la forme
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biblique "il sera" par une autre forme verbale de leur cru comme "il
fait être", ce qui a deux inconvénients graves. Tout d'abord, cette
forme verbale (hiphil) du verbe "être" n'existe pas en hébreu;
ensuite, il faut rectifier scientifiquement le sens biblique de
l'expression "Je serai" en "Je fais être" ou "je fais devenir". (Certains
érudits reconnaissent que l'hypothétique Yahweh est plus un choix
.théologique que philologique.313) ~
159
Chapitre troisième
Le dénouement
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173
lUES inte :nic U abConû.Na dcrfero awhore Paulo ell nomé quod ea Cuper onlllC non,~.
Et de quo ad Romanos:lHESVS Chnlhu hen SChodie apte at ill (ecula.qi! & tatt vcrfuj quadrat.
£(de quo PetrUs IDAébs.no e11.11al'quo alio falus. nec enialiud en nomé rub celo datü honlini:l
bus:in quo oporteat nos faluos fieri.quod &fcquétl\'erlui haud lnaccomodabsteVldctutI\'bi d tClt_
a benedlcenrur in ipfo ols tnbus tcrre:OJnnes gentes mJgmf'('"Jbunr cü.C ufa In fcrmon.bus ;fCIl:2
{
fit hoc admirabde & benediaü nOfné~totü In fe ch..ldcre curD media Ctn,.d dl Ilttera m3gnunl del
tneffablle nomen tetragram3ton 'quatUor httCds iod1; he/vau/h~uod his hueras nonriS
~uoquo p3do reprefent.1re pofi"utnus J HE V HE.juntam iic~iunge igltUr fin Id dl:
r in medso:11et IHESVHE oonaé bencdrd,ü rrgiR nol1'l i( faluatorls ommu.& dco kal113Co/Înctf3
btle fadum et1eifabde.Illud tdé f([lplit l\1.lranduJa.SC de eodéhbrü cdJdit clcgJnutfllnU5"& finc co
~~erfia Inter Sueuos doéhRimus Ioannes. Capnton:culus paulo ante: m~mimlUus.qué qUldé Il:1
Ia.Httera hincinde triadë (OJ~ectcntc. tUe au velligiü rue vetÏt:1tt" fuoqJ exe~lari Înfertû I id en qèl
d una~ê SCftmiJi~diné de! fuerat in princi pio aCatfi a diufno \.erbo :Iffüp tü ; el tü c il1ctf~l.u!e
".
ffabile factü cU. vr Ul annotatiolU b9 pfalani 71 diaü ell. ,ppnü fie repCcntaf IHSVH. cOlnunc tiC
H_SYA& iJ~tcrdü metatltdi Iftterarû IHVSA.trSc:40\ycr(u.jjoccupen19facié eiusin a3fdli5e:
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183
Jésus avait affirmé en Hébreux 2: 12: «Je veux annoncer ton nom à
mes frères.» Cependant, cette promesse honcemant le nom de Dieu
n'a laissé aucune trace au premier siècle; ce ne pouvait donc être
qu'une prophétie. Effectivement, le prophète Mika avait annoncé
que dans la période finale des jours chacun marcherait au nom de
son dieu, mais que son peuple marcherait au nom de Yehouah (Mi
4.1,5).
Les Juifs pensaient aussi que l'expression "avoir le nom en
soi ", si elle devait être comprise avant tout dans un sens symbolique
(l'autorité de ce personnage), devait aussi avoir un sens littéral,
comme la plupart des prophéties bibliques. Cependant, la tradition
juive (!!agiga 15a; Sanhédrin 38b) a identifié progressivement ce
personnage puissant à l'ange Métatron, de son vrai nom Yahôel,
d'où on a déduit que le nom de Dieu devait être Yahôh. Si les Juifs
avaient reconnu en Jésus le Messie, ils auraient déduit, suivant ce
même raisonnement, que le nom qui est phonétiquement en
Yéshoua' est Yéhoua. Ce nom Yahô avait l'inconvénient de ne pas
bien coller avec le nom Yehoudah, car le Talmud (Sota lOb, 36b)
précise que le nom de Dieu était aussi dans ce nom. Effectivement,
les Évangiles confirment que Juda reçut en son temps une grande
autorité (Mt 2:6; He 7: 14). De plus, on constate que le nom qui est
phonétiquement en Yehouda est encore Yehoua. Il est intéressant
de savoir que des chercheurs israéliens ont montré que "l'ange de la
face" (Is 63:9) était appelé Yôshoua par les judéo-chrétiens, et non
Métatron ou Yahoel, et que c'est pour cette raison que les Juifs
utilisent toujours ce nom "Jésus" (Yôshoua) dans les invocations
rituelles juives du nouvel an341.
Que la controverse sur le Nom trouverait son dénouement
dans la période finale des jours, c'est ce qu'indique à de
nombreuses reprises le prophète Ézékiel par cette expression:
«Alors ils sauront que je suis Yehouah.» Les Évangiles indiquent
aussi clairement que Jésus est venu pour détruire les œuvres du
Diable (1 Jn 3:8) et finalement réduire à rien le personnage lui-
même (He 2: 14) dans la période finale. Cependant, la controverse
entre ces deux personnages est-elle ancienne? Si oui, les Écritures
hébraïques en parlent-elles? En fait, dans sa prescience, Dieu avait
fixé dès le début comment finirait cette controverse. Fait plus
extraordinaire, il l'avait même révélé par écrit, sans craindre d'être
mis en échec, annonçant dès les temps anciens que le puissant
Behémot écraserait en apothéose la dernière tête du Léviathan.
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191
RnneHe
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. Le Hique:
Ketib
Mot araméen signifiant "[ce qui est] écrit". Cette expression
désigne les consonnes du mot écrit, puisque avant le 6e siècle de
I
notre ère le texte biblique était écrit en hébreu sans ses points-
voyelles. Par exemple, le ketib du mot Molok (Ac 7:43) est MLK.
Les Massorètes auraient dû normalement ponctuer ce ketib
MoLoK (avec les voyelles 0, 0).
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Qeré
Matres lectionis
Étymologie religieuse
Nom théophore
Nom propre qui contient, soit le nom divin Yah, soit une
partie du nom divin complet Yehowah. Par exemple, Yehô-natan et
EIi-yah sont des noms théophores.
Forme grammaticale
IIRlphabet: I
Consonnes
tv Sîn s ~a s
\D Shîn ~sh
n Taw t T 't t
ri Thaw t e 8 th
x -
~.... ; x
tp
'tV
ps
VoyeUes
. A
1 e e~" a re 0 0 OU Ü
(e)
Points-voyelles massorétiques
.
X X X X X X X
T .
X X X X
.. T:
V oyelles grecques
E H A AY 0 Q OY Y
L E fl a au 0 m ou u
(E,fl)
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Notes bibliographiques
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CHAPITRE 1.1
CHAPITRE 1.2
CHAPITRE 1.3
7Encyclopédie de l'Islam
Leyde 1960 Ed. E.J. Brill Tom.I p.418; Tom IV p.85
CHAPITRE 1.4
aD.N. Freedman - The Massoretic Text and the Qumran Scrolls: A Study in
Orthography. 1962 in Textus 2 p.91
9Herbert Marks -Biblical Naming and Poetic Etymology
in: Journal of Biblical Literature 114/1
1995 Ed. The Society of Biblical Literature pp.21-42
J. Barr - Etymology and the Old Testament
in: Oudtestamentische Studiën XIX. Leiden 1974 Éd. E.J. Brill pp. 1-28
10A. Strus - Nomen Omen
in: A.nalecta Biblica 80. Rome 1978 Éd. Biblical Institute Press pp. 82-89
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CHAPITRE 2.1
CHAPITRE 2.2
CHAPITRE 2.4
85M. Dadas- Lebel - Histoire de la langue hébraïque
1986 Ed. Publications Orientalistes de France pp.95-105
86p. Grelot -Documents Araméens d'Égypte
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California 1979 Ed. Scholars Press pp.219-230,
87B. Porten A. Yardeni - Textbook of Aramaic Documents from Ancient
Egypt, 2 Contracts
1989 Ed. Israel Academy of Sciences and Humanities pp.XLIV,64,74,75
88A. Dupont-Sommer - \Taho et Yaho-Sebaoth sur les ostraca araméens inédits
d'Éléphantine. in: C.R.A.I..L. 1947 p.175-191
89F.I. Andersen A. Dean Forbes -Spelling in the Hebrew Bible
Rome 1986 Ed. Biblical Institut p.324
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(~HAP[TRE 2.5
119Z. Aly L. Koenen - Three Rolls of the Early Septuagint: Genesis and
Deuteronomy. Bonn 1980 Ed. R.Habelt Verlag
120B.M. Metzger - Manuscripts of the Greek Bible
New York 1991 Oxford University Press pp.33-36,59-64
121p. Uarlé D. Pralon - La Bible d'Alexandrie 3 Le Lévitique
Paris 1988 Ed. Cerf pp.195, 196
122A. Pietersma - Kyrios or Tetragram: A renewed Quest for the Original LXX
in: De Septuaginta: Studies in honour of J.W. Wevers
1984 Ed. Beuben Publications pp. 99-1 01
123lTniversité de Louvain - Recueil Lucien Cerfaux Tome I
1954 Ed. J. Duculot S.A. Gembloux pp.149-172
124S. Haik Vantoura - La musique de la Bible révélée
Paris 1978 Ed. Dessain et Tolra
125L. Pirot - La Sainte Bible tome V
Paris 1937 Ed. Letouzey et Ané p.XXIII
126J.A. Fitzmyer - A WanderingAramean
California 1979 Ed. Scholars Press pp.88,89
127M. Reisel - The Mysterious Name of Y.H.W.H
in: Studia Semitica Neerlandica. Assen 1957 Ed. Van Gorcum pp.41,52
1281.£smanuscrits de la Mer -morte
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129E. Tov - From Nahal Hever 8HevXIIgr
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131B. Porten A. Yardeni - Textbook of Aramaic documents from ancient
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(:alifornia 1979 Ed. Scholars Press pp. 61 ,82 ~95,181 ~69
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Orthography. Ed. Textus 2,1962 pp.88-102
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E. Qimron -The Hebrew of the Dead sea Scrolls
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133K. Beyer -Die aramaischen Texte vom Toten Meer
Gôttingen 1984 Ed. Vandenhoeck & Ruprecht pp.126-128
134B. Cardauns -M. Terentius Varro Antiquitates rerum divinarum
Wiesbaden 1976 Ed. Akademie der Wissenschaf tom.! p.22 n017 tom.II p.l46
E. Norden - Varro über den Gott der Juden
Tübingen 1921 p.298
135p. W. Skehan -Qumran cave 4 IV
in: Discoveries in the Judaean Desert IX. Oxford 1992 Ed. Clarendon Press p.174
136Diodore de Sicile -Naissance des dieux et des hommes
Paris 1991 Ed. Les Belles Lettres p.112
137Irénée de Lyon -Contre les hérésies
Paris 1991 Ed. Cerf
Licence accordée à Sebastien Cote taro.tattoos@gmail.com - ip:74.15.201.25
CHAPITRE 2.6
CHAPITRE 2.7
CHAPITRE 2.8
CHAPITRE 2.9
243p .E. Kahle - The Masoretic Text of the Bible and the Pronunciation of
Hebrew. in: J.J.S. n07 1956 pp.133-153
244D.N. Freedman A. D. Forbes F.I. Andersen - Studies in Hebre\\' and
Aramaic Orthography
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critiques. ln: Héritage et projet n035. Québec 1987 Ed.Fides pp.59-63
246Jerusalem 1971 O.S. Loewinger Ed. Makor Publishing
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248Copenhagen 1959 Alexander Sperber Ed Ejnar Munksgaard
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250Copenhagen 1956 Alexander Sperber Ed Ejnar Munksgaard
251New York 1971 Hermann L. Stack Ed. Ktav Publishing House
252Jerusalem 1980 E. Levine Ed. Makor Publishing Ltd.
253Jerusalem 1972 Israël Veivin Ed. Makor Publishing Ltd.
254Gn 3: 149:26 18: 17; Ex 3:2 13:3,9,12,15 14: 1,8; Lv 23:34 25: 17; Dt 31:27
32:9 33: 12,13~ 1 S 1: II; I R 3:5~ Jr 2:37 3: 1,21,22,23,25 4: 1,3,4,8~
5: 2,3,9,18, 19,22,29; 6:9~ 8: 13 30: 10 36:8; Ez 33:23 44:5 46: 13; Os 10:3; Na
1:3~ Ml 3:23~ Ps 15: 1 40:5 47:6 100:5 116:5,6~ Pr 1:29
2551 R 2:26~ Is 50:4; Jr 1:6 7:20; Ez 2:4 3: Il,27 5:5 8: 1 12: 10 13: 16 14:21,23
16:36 17:9 20:39 21:33 22:31 23:32 24:6,14~ 26:21 28:2 30:22 33:25 35: Il
36:2 39: 17 43:27 46: 16; Za 9: 14; Ps 73:28
256p. Kahle - Masoreten des Westens
Stuttgart 1927 Ed. V.V.W. Kohlhammer
p:..17/1 sheet 930 p. 19/3 sheet 946 p.24/8 sheet 1017
257Gilbert Dahan - Les intellectuels chrétiens et les Juifs au Moyen Age
Paris 1990 in: Patrimoines Judaïfme Ed. Cerf
258Petrus Alfunsus - Dialogi Petri Alphonsi ex jud~o christiani
in: Patrologi~ Latina CLVII Éd. J.P. Migne Paris 1854 pp.607-612
259petri Blesensis - Contra perfidiam Jud~orum
in: Patrologi~ Latina CCVII Éd. J.P. Migne Paris 1855 p.833
260M. Maimonide - Le guide des égarés
Paris 1979 in: collection "Les Dix Paroles" Ed. Verdier
2611200# Bible. Bibliothèque Nationale. BN 15392 fo1.42b,245
262J. Hallévi - Le Kuzari, apologie de la religion méprisée
Paris 1993 in: collection "Les Dix Paroles" Ed. Verdier
263Gioaeehino da Fiore - Expositio in Apocalypsim
Venise 1527 folio 37b,38
264L. Tondelli - Il Libro delle figure dell'abate Gioachino da Fiore
Torino 1953 Ed. Societa Editrice Internazionale tom.I pp.225,226 tom.!1
tav.Xla,Xlb
265Innoeentii III papœ - Sermones de sanctis. Senno IV, in circumcisione
domini. in: Patrologi~ Latina CCXVII Éd. J.P. Migne -Paris 1855 pp.465-470
Licence accordée à Sebastien Cote taro.tattoos@gmail.com - ip:74.15.201.25
CHAPITRE 2.10
266E. Longpré - Dictionnaire de Théologie Catholique
Paris 1924 Tome 8 pp.2467-2470
267Guillelmi de Mara - De hebrreis et grrecis vocabulis glossarum Biblire
1279 Bibliothèque Municipale de Toulouse ms.402 part 3 foI.230-280
268Raymvndvs Martini - Pvgio Christianorvm
Paris 1300? Bibliothèque Sainte Geneviève ms.I405 folio 162b
269Miehel Quereuil - La Bible française du XIIIe siècle
in: Publications romanes et françaises nOI83 Paris 1988 Éd. Droz pp.65-67
270Raymvndi Martini - Pvgio Fidei
Lyon 1651 Bibliothèque La Part Dieu. 21296 pp.448..514-546
271J. Carreras Artau - La Allocutio super Tetragrammaton de Arnoldo de
Vilanova. Madrid-Barcelona 1949 in: Sefarad 9 pp.75-105
272Poreheto de Salvaignis - Victoria Porcheti adversus impios Hebraeos
1380 Bibliothèque municipale de Dijon ms.231 folio 169
273M. Idel - Maïmonideet la mystiquejuive
in: Patrimoines judaïfme 1991 Paris Cerf pp.II-89
274A. Abulafia - Otsar Eden Ganouz.. ms. Oxford.. 1580.. fol. 16b-17a
275A. Abulafia - Maftéah ha-Raayon.. fiS. Vatican, 291, fol.21a
276A. Abulafia - Séfer ha-Edout.. ms. Rome, Angelica 38, fol. 14v-15r, ms.
Munich 285.. fol. 39b
277N. Séd - Celui qui est
in: Patrimoines 1986 Ed. Cerf pp.25-27
278Gershom Seholem - Le Nom et les symboles de Dieu dans la mystique juive
in: Patrimoines judaïsme 1988 Ed. Cerf pp.78-83
279D. Lortseh - Histoire de la Bible française
1989 Montreux Ed. P.E.R.L.E. pp.12-16
280Alfonso de Valladolid (Abner de Burgos) - Mostrador de Justicia
1350'1 Bibliothèque Nationale ms. Espagnol43 fol.l-l1
281paulus de San et a Maria - Additiones ad Postillam Nicolai de Lyra. Vol.I
1429 Bruxelles Bibliothèque Royale Albert 1er..ms.240 fo1.36-38
282Nieolai de Cusa - Opera omnia. Sermo I In principio erat verbum
Hamburg 1970 Ed. Felix Meiner. Academia Heidelbergensis Tom.XVI..l pp.I-19
Nikolaus de Cusa - Codex Cusanus 220 fo1.56,57
Berkastel-Kues (Germany) 1430 Bibliothek des Cusanus Stites
283Nieolai de Cusa - Opera omnia. Sermo XX Nomen eius Jesus
Hamburg 1977
Ed. Felix Meiner. Academia Litterarum Heidelbergensis Tom.XVI,3 pp.30 1-317
284Nieolai de Cusa - Opera omnia. Sermo XXIII, XXIV Domine, in lumine
vultus tui. Hamburg 1984
Ed. Felix Meiner. Academia Litterarum Heidelbergensis Tom.XVI,4 pp.358-433
285Nieolai de Cusa - Opera omnia. Sermo XLVIII Dies sanctificatus
Hamburg 1991 I
Ed. Felix Meiner. Academia Litterarum Heidelbergensis Tom.XVII,2 pp.200-212
286Nieolai de Cusa - Opera omnia. Sermo LXXI
Hamburg 199*
Ed. Felix Meiner. Academia Litterarum Heidelbergensis Tom.XVII,4 pp.
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CHAPITRE 2.11
CHAPITRE 2.12
t
CHAPITRE 3.1
CHAPITRE 3.2
340Jean Astruc -Conjectures sur les mémoires originaux dont il paroit que
Moyse s'est servi. 1753 Bruxelles
341Charles Mopsik -Le livre hébreu d'Hénoch
Dijon 1989 in: Collections «Les Dix Parole» Éd. Verdier pp.39~40
Yehouda Liebes -Les anges de la sonnerie du Chofar et 'Yochoua le Prince de la
Face (en hébreu)
Jérusalem 1987 in: Jerusalem Studies in Jewish Thougnt V01.6 (1-2) pp.176-196
Licence accordée à Sebastien Cote taro.tattoos@gmail.com - ip:74.15.201.25
Il HnneHe
Déjà parus
N°
d'Imprimeur: 29918 - Dépôt lé9al : février 2006 -Imprimé en France