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Char d'assault
KV-1
T-26
Par Master Of Puppets - Edition du : 28 octobre 2005 - Créé le
: 08 octobre 2005
Le T-26 est en fait à l’origine un Vickers Six Ton britannique. Etant doté d’un blindage
maximum de 15 mm, il parut être le matériel idéal pour le soutient de l’infanterie. Six modèles
furent donc achetés par l’URSS en 1930. Puis ils furent copiés par l’industrie soviétique et
après avoir subit quelques modifications, ils donnèrent naissance au T-26, mis en production
l’année suivante (1931) et armé de deux mitrailleuses légères. Cependant quelques
exemplaires furent armés d' une mitrailleuse de 12,7 mm dans la tourelle de droite afin de
donner plus de possibilités contre les blindés ennemis.
En 1939, une deuxième version du T-26S fit son apparition, le T-26S mod. 1939 doté d'un
blindage incliné. Ce modèle était également doté de ventilateurs améliorés protégés contre les
cocktails molotovs (en raison de l'expérience de la Guerre civile espagnole). Ces modifications
firent augmenter le poids du char et donc baisser sa vitesse déjà faible. Environ 1300
exemplaires furent produits.
Le T-26S était la version finale du T-26 mais aussi la seule version de T-26 à avoir servi
pendant la seconde guerre mondiale (les versions antérieures n’ayant servies qu’en Chine et
en Espagne). Le T-26 S participa aux combats en Finlande puis aux premiers combats contre
les Allemands.
Le T-26 au combat
En juillet 1938, le T-26 fut utilisé contre les Japonais au lac Hasan au nombre de 257 unités
(avec 81 chars BT et 13 SU-5). Au cours de cette bataille 9 T-26 furent détruits et 76 autres
furent endommagés et 8 chars BT furent perdus. 39 chars furent réparés et 40 furent
renvoyés à l'usine. En fait beaucoup de char connurent des difficultés techniques et des pannes
au niveau de la boîte de vitesse et des embrayages à friction.
En août 1939, les Soviétiques possédaient 8500 chars T-26 et au début de la Grande Guerre
Patriotique il était le char le plus commun des forces armées russes. Il fut conçu comme char
d' infanterie destiné à servir d'appui feu direct à cette dernière lors d' un assaut. Chaque
division d'infanterie possédait une compagnie de ce char.
La puissance de feu des derniers modèles aurait dû leur permettre d'affronter avec plus
d'efficacité les panzers, mais dispersés et désorganisés ils ne purent qu'opposer une faible
résistance aux concentrations de chars et d'armes anti-chars Allemandes. Les Allemands les
débordèrent facilement et en capturèrent beaucoup qu'il utilisèrent contre les partisans ou
qu'ils transformèrent en chasseurs de chars armés du canon d'origine française de 75 mm Pak
97/38.
Le T-26 fut déclassé du service actif vers la moitié de 1942, mais resta affecté à des missions
secondaires en extrême orient. Le T-26 fut cependant une excellent char pour son époque,
très bien adapté au besoin soviétique, simple et robuste. Il était bien armé pour l'époque et
convenablement utilisé il aurait pu s'opposer efficacement aux panzers allemands bien que dès
1941, il était déjà bien inférieur aux dernières réalisations soviétiques au niveau puissance de
feu et blindage (T-34 et KV).
Equipage 3hommes
Largeur : 2,40 m
Hauteur : 2,30 m
Le char moyen T-28, conçu d'après les projets soviétiques, entra en 33 en production à Leningrad. Il
fût fortement influencé par les tendances manifestées à l'époque par les modèles expérimentaux
allem ands et britanniques et il intégra dans sa construction le concept alors à la mode de la
multiplicité des tourelles. Le T-28 en avait trois, la tourelle où se trouvait le canon complété de deux
autres plus petites armées de mitrailleuses ; derrière ses deux tourelles auxiliaires se tenait le
conducteur. Le T-28 et T-28A étaient dotés d'un canon court de 76.2mm, les modèles de T-28B
produits après 1938 étant équipés d'un canon plus récent et plus long, d'un meilleur rendement.
L'armement secondaire comprenait trois mitrailleuses de 7,62 mm . Dans l'ensemble, le T-28 était
un char rustique, mais les concepteurs chars soviétiques en étaient encore à apprendre leur métier ;
toutefois l'expérience acquise grâce T-28 se révéla plus tard d'une grande importance. La
construction du premier modèle, le T- 28 M 1934, fui achevé en 1938, date où apparut le T-28B
pourvu d'un nouveau canon
D'un moteur quelque peu modifié. Cette version-là, le T- 28 M 1938, fabriquée jusqu'en 1940, sera
ensuite remplacée par des modèles plus récents. Le blindage de ces différents véhicules variait de
20 à 40 mm.
Il y eut plusieurs versions expérimentales du T-28, notamment des canons automoteurs, des blindés
du génie et un poseur de ponts. Aucune d'entre elles ne dépassa le stade du prototype, mais les
expérimentations dont elles avaient fait objet constituèrent un bagage technique important lorsqu'on
se mit a envisager la production de cars plus modernes. En fait, le T-28 fut plus précieux par les
enseignements qu'il apportait que par sa valeur au combat. Il ne resta en service que de 1939 à
1941. En 1939, il fut utilisé contre les Finlandais pendant la « guerre d'hiver », Dans ce court
conflit, le T-28 se fit une mauvaise réputation : ses équipages s'aperçurent a leurs dépens que son
blindage était trop mince pour assurer leur sécurité; les véhicules qui survécurent furent en toute
hâte dotés d'une protection supplémentaire pouvant atteindre 80 mm . Le T-28 ainsi modifié fut
appelé T-2BE (ekanirovsk:, < surblindé »), mais ce programme élaboré en catastrophe se révéla
d'une efficacité douteuse lorsque les Allemands envahirent l'Union soviétique en 1941. Le T-28 était
aussi connu sous l'appellation T- 28 M ou T- 28 M 1940.
En 1941, les T-28 survivants montrèrent leurs limites au cours des combats. Leurs flancs recouverts
de blindages supplémentaires et leur lenteur en faisaient des proies faciles pour les armes antichars
allemandes. Ils se révélèrent également vulnérables aux mines, et durant l'hiver de 1939-1940,
certains enqins furent modifiés pour porter à l'avant des rouleaux de déminage.
Le char T-28 fut un grave échec parmi la production soviétique des années 1940 et 1941. Il ne
participa pas aux combats, mais fut réservé a des tâches de sécurité intérieure.
Le T-28
équipages : 6 hommes
Poids : 28 t
Dimensions : longueur : 7.44 m
largeur : 2.81 m
hauteur : 2.82 m
M-17V à essence de 12
Moteur :
cylindres développant 500ch
Performances : vitesse sur route : 37 km/h
autonomie : 220 km
pente : 43°
tranchée : 2.90 m
T-34 / 76
L'un des premiers modèles de T-34, plus léger,
moins large et une tourelle plus petite que le T-
34 / 85. Son arme, un canon de calibre de 7,6
cm.
Type : Blindé
Vitesse : 55 km/h Pour plus d'infos sur ce char, voir la fiche de
Largeur : 5,92m son cousin le T-34 / 85
Hauteur : 3 m
Poids : 26t Le 24 avril 2010, notre rédacteur Denis_48 a
Armement : 1 canon de 7,6 cm et 2 MG pris la photo suivante d'un T-34/76 exposé au
de 7,62 mm parc de la victoire à Moscou (cliquez dessus
4 membres d'équipage pour la voir en très - trop ? - haute définition) :
T-34 / 85
Voilà sans doute le char le plus réussi de sa
catégorie par l'effort de guerre soviétique.
Pourquoi ? Vous allez comprendre.
T-70
Les Chars BT
Créé le : 11/9/2005
Edition du : 11/9/2005
Auteur : MasterOfPuppets
En 1929, une mission technique soviétique fut envoyée à l’étranger et fut très
impressionnée par les nouveaux chars rapides et convertibles construits aux USA par J. Walter
Christie. C’est chars étaient munis de puissants moteurs d’avions et pouvaient évoluer avec ou
sans chenilles, pouvant atteindre une vitesse maximale de 63 Km/h sur chenille et plus de 100
Km/h sur roues, et étant aussi capables de parcourir 230 Km sans ravitaillement. Ce type de
char convenant parfaitement aux missions dévolues aux chars BT (chars rapides) des divisions
mécanisées DD (à grand rayon d’action) chargées d’opérations autonomes de pénétrations
profondes, deux chars Christie furent achetés par l’URSS.
Entre septembre 1931 et 1933, environ 300 BT-2 furent produits par l'usine KhPZ. Puis
entre 1933 et 1934, 1884 BT-5 furent produits par l'usine KhPZ. Entre 1935 et 1940, un total
de 5328 chars BT-7 furent produits (BT-7A non compris) par l'usine cette même usine KhPZ.
Le BT-5 fut lancé en 1933. Il comprenait peu de modifications par rapports au modèle
précédent si ce n’est une nouvelle tourelle armée du canon 20K modèle 1932/38 de 45 mm et
d’une mitrailleuse coaxiale DT de 7,62 mm. L’équipage était de 3 hommes, dont deux dans la
tourelle. Le BT-5 pesait 11.5 tonnes. Le BT5 est la série des BT la plus construite. Le BT-5
connut son baptême du feu en Espagne en 1938 puis en 1939 il sera engagé en Manchourie
coutre les Japonais.
Le BT-7 fut commandé en 1933 lorsque l’usine KhPZ reçut l' ordre de concevoir un
nouveau modèle amélioré, propulsé par le nouveau moteur M-17 (plus puissant et fiable que le
M-5). Le blindage devait être complètement assemblé par soudures et la capacité des
réservoirs devait également être augmenté. En 1934 les dessins furent terminés et le nouveau
char fut désigné BT-7. Les premiers modèles de BT-7 avaient une mitrailleuse coaxiale et la
tourelle d' origine (forme elliptique et toit oblique). Il était prévu que dans le futur un canon de
76.2 mm KT ou PS-3 soit installé à la place du 45 mm 20K. Le BT-7 restait cependant très
similaire au BT-5. En 1937, une tourelle de forme conique fut introduite dans la production
avec cependant un armement inchangé. Cependant le total de munitions de 45 mm disponibles
avait augmenté de 44 unités. Pour le combat de nuit deux phares spéciaux étaient parfois
installés sur le masque du canon
Une version dotée d' une tourelle plus large et armée d' un canon court de 76.2 mm KT
fut également produite à 154 exemplaires. Cette version appelée BT-7A (A = Artillerie)
transportait 50 projectiles de 76.2. Le BT-7 est le dernier modèle de la série des BT. Engagé
avec succès en Espagne puis en Mandchourie, il subit un coûteux échec face aux Finlandais
quand il fut utilisé en soutien d'infanterie, un rôle en contradiction avec son architecture. Il
continua le combat jusqu'en fin 1941 puisqu'il participa en masse à la défense de Moscou. A
partir de 1942 il fut retiré de la première ligne.
Caractéristiques du BT-7
Equipage 3 hommes
Production 1200 unités de 1937 à 1939
Masse 13,8 tonnes
Moteur M-17 de 450 Ch. Conso: 230 litres aux 100 (réservoir de 790 litres)
Longueur : 5,66 m
Dimensions Largeur : 2,29 m
Hauteur : 2,42 m
Vitesse sur route : 52 Km/h
Performances Autonomie moyenne : 343 Km
Canon de 45 mm 20K modèle 1932/38
Armement 2 mitrailleuses Degtyarev DT de 7,62 mm
Blindage Max : 22 mm Min : 10 mm
BT-5 en construction
BT-7 de commandement avec l' antenne cadre sur la tourelle
Chasseurs de chars
SU-85
Les premiers SU-85 voient le jour en août 1943 et sont distribués à la troupe dès 1944. Ce
blindé possédait un canon de 8,5cm et devait manoeuvrer en direction de sa cible pour
l'atteindre puisqu'il ne possédait pas de tourelle. C'est ce qui constitua son véritable point
faible part rapport aux autres chars. Il était également très vulnérable contre l'infanterie.
Caractéristiques du SU-85
Equipage 4 hommes
Largeur : 3.00 m
Hauteur : 2,45 m
Canon d'assault
ISU-152 (JSU-152)
Les russes sont parmi les premiers à construire un canon automoteur lourd.
Le JSU-152 est dérivé du JS-1 fabriqué en série, il renforce le soutien d'artillerie des avant-
gardes blindées soviétiques
Autres blindés
BA-10
Créé le : 23/11/2003
Edition du : 24/7/2004
Auteur : Blacknights
Les premiers vehicules blindés de reconnaissance BA-10 ont fait leur apparition en 1932. Elles sont
fabriqué par les usines Gorki. Les BA-10 étaient l'aboutissement d'une longue série de véhicule
blindé à trois essieux qui était né pendant la 1ère guerre mondiale. Le BA-10 était basé sur le
chassis du camion civil GAZ-AAA dont les pièces et la suspension avait été renforcées pour
supporter la surcharge du blindage.
Sa conception était originale car son moteur était placé à l'avant dans un compartiment entièrement
blindé et sa tourelle était montée tout à l'arrière au dessus des essieux jumelés. L'armement était
composé pour l'essentiel d'un canon de 37 mm (remplacé plus tard par un canon de 45mm) ou d'une
mitrailleuse de 12.7mm pour les tirs de saturation.
Outre son caractère fonctionnel et sa solidité, le BA-10 partageait un certains nombres de
caractéristiques avec les autres vehicules blindés soviétiques. Il pouvait ainsi recevoir des chaines
ou même des chenilles sur son train arrière pour la progression sur terrain très difficile. De plus le
vehicule était doté de roue de secours qui pouvait tournées de manière à supporter une partie du
poids lorsqu'un obstacle se présentait sous le chassis.
Le BA-10 eu plusieurs dérivation, le premier fût le BA-32 ou BA-10M qui était doté d'un canon de
45mm de T-26B. D'autres tourelles furent testées sur l'engin comme celle du BT-3 et celle du T-30
(engin expérimental). Une version amphibie du BA-10 fut produit : le véhicule amphibie BAZ qui
fût créer en 1932 à partir du chassis standart sur lequel était monté une jupe de flottaison emprunté à
un autre prototype. Le véhicule fût produit à quelques exemplaires.
Lorsque les allemands envahirent l'Union Soviétique en 1941, un certain nombre de BA-10 était en
service dans l'armée rouge (environ 1200) mais ils furent presque tous décimés au cours des
combats en 1941 et 1942 où furent capturés par les allemands qui les remirent en service pour lutter
contre les partisans en Russie et dans les Balkans sous l'appellation de Panzerpähwagen BAF
203(r).
Après 1942, les BA-10 furent réformés car ils furent jugés trop lourds et furent désarmés avant de
finirent en véhicule de transport pour laisser la place à d'autre véhicules bien plus léger comme les
BA-64.
ZIS-42
Le ZIS-42 produit à 5931 exemplaires sevit essentiellement dans la neige et pour traverser des
marais, il n'était pas à la hauteur de ce qu'en espéraient les soviétiques, c'est pour celà qu'ils
n'ont pas essayé par la suite d'y mettre des roues.
Actuellement il ne reste aucun exemplaire entier du ZIS-42.
Artillerie
Obusier de 152 mm
Certainement l'une des plus impotantes pièces d'artillerie Russe durant la 2ème guerre
mondiale.
Conçue par F.F.Petrov, il fut souvent modifié pour être adapté sur des chars tel que le SU-152
ou le JSU-152
Yakovlev Yak-3
Cet avion fut le cauchemar des pilotes allemand, en effet sa petite taille, sa robustesse et sa grande
maniabilité en firent, malgré son armement plus pauvre, un chasseur terriblement efficace et aucun
autre avion de l'époque ne pouvait rivaliser avec lui à faible altitude. A tel point que l'état-major
allemand avait donné ordre de ne pas engager le combat avec s'ils le rencontraient.
Pour exemple ont peut citer un haut fait de cet avion, lorsque, le 14 juillet 1944, 18 Yak affrontèrent
30 chasseurs allemands avec comme résultat 15 appareils allemands abattus pour un seul Yak-3
perdu. Il ne fait aucun doute que le Yak-3 est une des meilleures machines conçues par Yakovlev.
Ses principales missions consistaient à escorter les bombardiers, à faire de l'interception à basse
altitude, et surtout a accompagner les avions d'assauts (comme le Ilyushin Il-2 Shturmovik) avec
lesquels il forma un couple très dévastateur.
Type : Chasseur
Fabricant :
Bureau d'étude de A.S.
Yakovlev
Moteur : 1 moteur Klimov VK-107A
Puissance du moteur : 1650 CV
Vitesse maxi : 720 km/h
Plafond maxi : 10'800 pieds
Rayon d'action : 815 km
Poids à vide : 2 100 kg
Poids maxi : 2 550 kg
Envergure : 9,20 m
Longueur : 8,50 m
Hauteur : 2,39 m
Armements :
1 canon de 20 mm
2 mitrailleuses de 12,7 mm
Lancement prototype : fin 1943
Date de lancement : juillet 1944
Nb d'exemplaires : 4848 entre 1943 et 1945
Principales versions : hormis les différents prototypes, les VK 105 et VK 107 selon le type du moteur.
à travers l'Histoire :
Pour des français cet avion doit même provoquer un petit battement de coeur, car c'est également
sur ce dernier que vola l'Escadrille Normandie-Niemen composée de volontaires français qui se
battaient contre les forces de l'Axe en URSS. Pour plus de détails
Mais sachez aussi que certaines escadrilles de l'URSS était composées de femmes, en particulier le
586éme régiment de chasse équipé de Yak-3. Allez donc lire le récit de la pilote Lily Litvak
surnommée << la Rose de Stalingrad >>, récit triste et beau, comme toute histoire russe qui se
respecte. sortez les mouchoirs et suivez le lien
Yak-1
Lorsque Hitler entreprit d’envahir l’Union Soviétique, le 22 juin 1941, les V-VS se trouvaient
dans une situation de faiblesse et de nette infériorité. La quasi-totalité des aéronefs en
première ligne commençaient à sérieusement dater.
Alexandre S. Yakovlev avait toujours désiré réaliser un avion de chasse ; l’occasion lui fut
offerte en novembre 1938, lorsque son bureau d’études fut autorisé à entreprendre la
conception d’un chasseur de front. Ce fut le Ya-26 que le NKAP (Commissariat du Peuple à
l’Industrie) nomma I-26 (I pour istrebitiel « chasseur »). Yakovlev opta pour un procédé de
fabrication traditionnel : fuselage en tubes d’acier soudés, voilure en bois et revêtement en
tôle d’aluminium. Le moteur choisi fut un Klimov M-105P développant 1 050 ch. L’armement se
composait d’un canon ShVAK de 20 mm tirant dans l’axe de l’hélice et de deux mitrailleuses
ShKAS de 7,62 mm.
Le premier prototype du Ya-26 effectua son premier vol le 13 janvier 1940 et se s’écrasa le 27
avril. Mais son avenir était déjà assuré, l’avion allait être produit dans deux usines dont la
GAZ-115 à Moscou sous la désignation Yak-1. Néanmoins, la mise au point de cet aéronef
souleva des difficultés : les tuyauteries de carburant avait tendance à se rompre entraînant des
d’incendies en vol, le système pneumatique fonctionnait mal tout comme l’armement et la
verrière. Fin 1940, 64 exemplaires furent livrés mais à l’automne il fallut transférer la
production à plusieurs reprise, ce qui fit que les usines où les avions furent assemblés
apportèrent leurs propres modifications (une mitrailleuse BS de 12,7 mm montée à gauche à
la place des deux ShKAS de 7,62 mm ou encore deux BS dont une prenait la place du canon
ShKAK de 20 mm). La visibilité vers l’arrière laissant toujours à désirer, une unité de première
ligne supprima la structure secondaire au-dessus du fuselage et monta un carénage
transparent à l’arrière de la verrière coulissante. Cette configuration fut reprise en usine,
donnant naissance au Yak-1B.
Dans le cadre du programme du Yak-1M lancé en octobre 1940, les ingénieurs du bureau
d’études de Yakovlev travaillèrent à réduire la masse et à améliorer les performances du
chasseur grâce entre autre au moteur VK-105PF de 1 240ch.. La masse passa de 2 850 à
2 655 Kg malgré une augmentation de la capacité d’emporte en carburant, Les performances
de cet aéronefs subissant ainsi une amélioration notable. Sur les 8 721 Yak-1 construits,
environ la moitié furent des Yak-1M.
Yak-7
Début 1940, le biplace d’entraînement en tandem Ya-27 affait déjà effectué ses essais.
Construit en série dans un premier temps sous la désignation d’UTI-26, il se révéla en bien des
points supérieurs au Yak-1 : sa structure était simplifiée, facilitant sa construction, et son
pilotage s’avérait beaucoup plus simple. L’idée d’en tirer un chasseur s’imposa alors et c’est
ainsi qu’apparut en juillet 1941 le Yak-7B dont la version biplace prenait l’appellation Yak-7V
tout deux équipés d’un moteur VK-105PF. Les biplaces avaient une envergure plus importante
que les monoplaces et des saumons d’ailes allongés. Bon nombre d’entre eux furent munis
d’un train d’atterrissage fixe. En mars 1943, 6 399 Yak-7 avaient été livrés dong environ 5 000
chasseurs Yak-7B armés d’un canon ShVAK de 20 mm et de deux mitrailleuses UBS de 12,7
mm.
Quelques avions eurent une voilure avec nervures en alliage léger et longerons d’acier. Ce
nouveau mode de construction laissait plus d’espace disponible pour les réservoirs. Des
aéronefs de présérie furent essayés en combat sous les désignations de Yak-7D et Yak-7DI (DI
pour dalnii istrebitiel « chasseur à long rayon d’action »).
Yak-9
Durant l’été 1942 débuta la production en série d’une version améliorée, le Yak-9. De
nombreux éléments furent redessinés tels le radiateur d’huile ou la gouverne de direction. La
roulette de queue devenait escamotable mais l’armement resta similaire à celui du Yak-7 à
savoir un canon ShVAK ou MP-20 de 20 mm et une ou deux mitrailleuses BS de 12,7mm.
Le Yak-9 fit son apparition à Stalingrad en fin 1942 où il se révèla égal au Me-109G à basse
altitude.
Dès le mois de mai 1943, toutes les usines assemblant les Yaks avaient commencées la
production du Yak-9. Plusieurs versions furent produites dont une version anti-chars armées
d’un canon axial de 57 mm ou le Yak-9B pouvant emporter huit bombes FAB-100 ou cent
vingt-huit grenades antipersonnel PTAB.
Les Soviétiques s'étant concentrés jusqu'en 1943 sur des avions à faible rayon d'action, une
solution suffisante pour mener des batailles défensives ou des offensives d'ampleur limitée,
eurent besoin d'un chasseur doté d'une plus grande autonomie suite à leurs offensives de
grande amplitude à partir de 1943. Doté de réservoirs dans des ailes redessinée, le Yak-9D
gagnait 500 kilomètres d'autonomie comparé au modèle de base. Entré en service pendant
l'été 1943, il arrivera à point pour soutenir les amples offensives russes en 1944.
A partir de l’été 1943 le bureau d’études Yak travailla sur le Yak-9U reconnaissable notamment
à ses grandes entrées d’air ovales dépassant devant l’emplanture des ailes. Cette version était
dotée d’un nouveau moteur Klimov-107A plus puissant améliorant grandement ses
performances. Contrairement à ses prédécesseur, il était entièrement construit en métal.
Quand il entra en service en fin 1944, il surpassa Fw-190A8 et les Me-109G allemands. Fin
août 1945, 16 769 Yak-9 avaient été produits, toutes versions confondues.
Caractéristiques Yak-1M Yak-9
Yak-1
Yak-9 du Normandie-Niémen
Yak-9D au parking
Profil du Yak-9U
Il-2
En 1933, Sergeï Vladimirovitch Ilyushin fonda un bureau d'étude sous le nom d'OKB-39. En
1935, le Kremlin émit un programme concernant un appareil blindé conçu de manière
spécifique pour l'attaque des chars et des objectifs fortement défendus. L'appareil devait
pouvoir être utilisé à partir de terrains avancés et sommaires. En 1938 la fabrication de cet
aéronef devint urgente, deux bureaux d'études s'attelèrent alors à la tâche : celui d'Ilyushin et
celui de Pavel O. Sukhoï.
Les deux constructeurs optèrent pour un monomoteur à aile basse, mais Ilyushin fut plus
rapide que son concurrent et ses propositions aboutirent dès le printemps 1939 au TsKB-55,
désigné BSh-2 (BSh pour Bronirovanii Shturmovik ou avion de combat blindé) par l'armée. Le
prototype était équipé d'un moteur AM-35 de 1 350 ch, le mitrailleur arrière assurait les
fonctions d'opérateur radio et se trouvait installé derrière le pilote, les roues du train principal,
portées par des jambes doubles, s'escamotaient vers l'arrière dans un carénage plaqué sous
l'aile. Quatre ShVAS de 7,62 mm étaient montées dans la voilure de part et d'autre du train
d'atterrissage et étaient complétées par celles de l'opérateur radio. La charge en bombes de
l'appareil était de 600 Kg.
Mais suite à des problèmes de stabilité, de performances trop faibles et d'un rayon d'action
trop peu important, Ilyushin opta pour un "programme d'urgence" qui donna naissance quatre
mois plus tard au TsKB-57. Le moteur était un Mikulin AM-38 de 1 600 ch, un réservoir
supplémentaire occupait la place de l'opérateur radio jugé inutile par le commandement des
VVS, le blindage était plus épais et deux des quatre ShVAS étaient remplacées par deux
canons ShVAK de 20 mm et des rails sous la voilure permettaient l'emport de huit roquettes
RS-82. L'avion atteignait une vitesse de 472 Km/h et était assez maniable. Après quelques
modifications, la production en série pu donc commencer dans trois usines différentes sous le
nom d'Il-2.
Toute la partie avant du moteur et de l'habitacle était en une seule coque blindée, représentant
plus de 15 % du poids global de l'appareil et servant également de structure. Toutes les parties
vitales de l'appareil étaient fortement protégées mais cette solution permettait un gain de
poids par rapport à la combinaison d'une structure renforçée de plaques de blindage. Le Il-2
était donc fortement blindé, les parois du cockpit et la verrière étaient également blindées. Le
fuselage était fait quant à lui d'une structure plus classique de bois puis de métal.
Lorsque l'invasion Allemande débuta le 22 juin 1941, 249 exemplaires avaient été assemblés
et les quelques uns étant entrés en service firent leur première intervention le 1 juillet près de
Bobrouïsk ou ils affichèrent des résultats satisfaisants mais aussi de très lourdes pertes,
tableau qui se répéta durant toute la guerre. Puis en octobre il fallut déplacer la production, et
le nombre d'exemplaires sortant des usines ne satisfaisant pas le petit père des peuples, ce
dernier déclara que la production était une véritable insulte : "L'armée rouge a besoin des Il-2
autant que de l'air qu'elle respire et du pain qu'elle mange. Il en faut d'avantage. C'est mon
dernier avertissement". Cet message donna un véritable coup de fouet et la production
augmenta, évidemment, jusqu'en 1942 où l'Il-2 fut remplacé par l'Il-2M.
Il-2M
Un des défauts de l'Il-2 était sa vulnérabilité face aux chasseurs, particulièrement lors
d'attaques dans le dos. De nombreux régiments montèrent alors un poste de tir derrière le
pilote, servi le plus souvent par un personnel du sol, rendant l'appareil très instable. Malgré les
réticences de Staline à autoriser des modifications plus importantes encore, Ilyushin reçut la
permission de réaliser une version améliorée de l'aéronef dotée entre autre d'un poste de tir
arrière équipé d'un mitrailleuse UB de 12,7 mm, de canons VYa de 23 mm à la place des
ShVAK de 20 mm et d'un moteur Mikulin AM-38F de 1750 ch et nommée Il-2M.
Le premier vol de l'Il-2M eu lieu en mars 1942. Mais l'accroissement du poids réduisit
notablement les performances tandis que les chasseurs allemands apprirent rapidement
comment neutraliser le mitrailleur arrière avant d'achever le Sturmovik. La production fut
lancée en octobre 1942 , le nouvel appareil reçu son baptême du feu le 30 octobre 1942 et fut
produit en nombre pendant quelques mois, avant que l'Il-2M3, qui corrigeait quelques uns de
ses défauts, ne le remplace.
Il-2M3
L'Il-2M était une solution d'urgence et comportait de nombreux défauts que le type 3 résolu
avec un certain succès. Entre autres, l'aile était redessinée pour déplacer le centre de gravité
et améliorer la maniabilité de l'appareil, le réservoir de carburant prenait place entre le pilote
et le mitrailleur, le pare-brise, le capot moteur, les carénages de train, l'emplanture des ailes,
etc, furent améliorés et la place du mitrailleur arrière, une position où l'on mourrait beaucoup
sur le modèle précédent, fut redessinée et son champ de tir amélioré.
L'Il-2M3 fit son apparition à la fin de la bataille de Stalingrad, début 1943, et remplaça
rapidement les versions précédentes. Ce fut le modèle le plus construit de Sturmovik et resta
en fabrication jusqu'à la fin de 1944, lorsqu'il fut remplacé par l'Il-10 en août 1944.
36 163 Il-2 toutes versions confondues avaient été assemblés lorsque l'Il-10 le remplaça. En
1944, les pilotes étaient engagés avec des effectifs du niveau corps d'armée ! Il fut même
possible d'affecter 500 Il-2 pour l'attaque d'un objectif ponctuel, et en général il ne restait
aucun blindé en état de rouler après leur passage. La méthode la plus fréquemment utilisée
consistait à aborder le blindé par l'arrière, en file, certains appareils larguant des grappes de
bombes, des projectiles à fragmentation de 100 Kg ou des projectiles anti-tanks PTAB à haut
pouvoir pénétrant.
Ce fut en 1943 que la première unité étrangère, le 3ème regiment de la 1ère division aérienne
mixte polonaise, fut dotée d'Il-2. Par la suite, environ 3 000 exemplaires furent affectés à des
régiments polonais, tchécoslovaques, yougoslaves et même roumains après que la
Roumanie ait été conquise par les communistes.
Il-10
Le Il-10 était le successeur du Il-2. En dépit de sa forte ressemblance avec son prédécesseur,
l'Il-10 était un appareil presque entièrement nouveau. Son origine remonte à la conférence qui
s'était tenue à Moscou en 1942, à laquelle assistèrent des ingénieurs, des chefs d'état major,
les membres du bureau d'études Ilyushin et des pilotes d'Il-2 qui avaient combattu. La plupart
des mesures qui furent envisagées lors de cette conférence n'étaient applicables qu'au prix
d'une augmentation de la puissance motrice, raison pour laquelle l'Il-10 n'était alors pas
réalisable. Aucun moteur n'était assez puissant jusqu'à l'apparition du Mikulin AM-42 de 2 000
ch qui ne fut disponible qu'en décembre 1943.
Le bureau d'études mis alors au point deux modèle, l'Il-8 et l'Il-10 tout deux équipé de l'AM-
42. L'Il-8 se révéla toutefois moins réussi que son contemporain, l'Il-10, et son développement
fut abandonné. L'Il-10 disposait d'une cellule entièrement refaite, d'une nouvelle voilure,
d'empennages améliorés et dans l'habitacle redessinées le mitrailleur était placé juste derrière
le pilote. De plus le blindage était renforcé et l'armement consistait en quatre VYa de 23 mm,
deux ShVAS de 7,62 mm et une charge possible de 1000 Kg de bombes ou roquettes. Lors des
essais au printemps 1944, l'Il-10 se montra presque aussi maniable qu'un Yak-9 ou qu'un
Lavotchkine La-5. Malgré un poids plus élevé que ses prédeccesseurs, l'Il-10 était plus rapide
grâce à l'attention à sa finition apportée par les ingénieurs d'Ilyushin.
Les premiers exemplaires furent livrés en octobre 1944 et prirent part à l'offensive sur l'Oder
en février 1945. Son point fort était sa maniabilité et sa souplesse d'emploi alliés à une grande
facilité d'entretien. Environ 3 500 exemplaires furent construits d'automne 1944 à mai 1945, la
production continuant jusqu'en 1955.
L'Il-10 continua sa carrière, livré en quantité à presque tous les alliés de l'URSS, construit sous
licence en Tchécoslovaquie (comme le "B-33", "Bs-33" ou "CB-33" dans sa version
d'entrainement) il participa au conflit en Corée (où il reçut la désignation OTAN "Beast").
Et pour finir, je tiens à remercier Quent 218 pour l'information, et grâce à lui je vous présente
le manuel d'utilisation de l'Il-2. Sachez par ailleurs que les illustrations du manuel représentent
l'Il-2 dans sa version de base, le texte est en russe, à voir ici.
Il-2M3
Les unités de première ligne furent dotées d'Il-2M3 fin 1942 qui subirent leur baptème du feu à Stalingrad. L'adoption d'un blindage plus lourd et d'une mitrailleuse
rendirent confiance aux équipages, bien que les chasseurs Allemands trouvèrent rapidement la parade.
Il-2M3 au parking
Formation d'Il-2M3
Cette photographie fut prise en septembre 1944. Notez le disque blanc peint sur le gouvernail de direction.
Et un autre Il-2M3
Il-10
Notez la nouvelle cellule, la nouvelle verrière et la disparition des carénages du train.
Formation d'Il-10
Notez l'absence de mitrailleuse dstinée à assurer la défense vers l'arrière.
Bombardiers
Pe-2
Vladimir Petlyakov était un des meilleurs ingénieurs aéronautiques russes mais fut arrêté et
emprisonné en 1938. Néanmoins, il fut placé dans une prison spéciale consacrée à
l'aéronautique (où se trouvèrent tous les ingénieurs aéronautiques russes emprisonnés comme
par exemple Andreï Nikolaïevitch Tupolev) et Staline lui confiât le développement d'un
chasseur à haute altitude, rapide, et possédant une cabine pressurisée. Puis la demande se
transforma en un bombardier rapide à haute altitude aussi muni d'une cabine pressurisée.
L'aéronef était alors entièrement en métal et possédait donc une cabine pressurisée, des
moteurs avec compresseurs et de nombreuses fonctions électriques comme les volets. Mais vu
l'imprécision des bombardements à haute altitude et étant donné les résultats obtenus par les
Junkers Ju-87 Stuka Allemands, la demande se transforma finalement en un bombardier à
piqué à basse altitude.
La pressurisation et les compresseurs furent retirés tandis que des freins aérodynamiques
étaient ajoutés. Après une série de test en mai 1939, la production en série pu commencer en
juin 1940. Quelques mois plus tard, le Pe-7 comptait parmi les aéronefs les plus efficaces du
park russe en raison de sa polyvalence et de sa maniabilité et, bien que trop peu nombreux
lors de l'opération Barbarossa il fit preuves de très bonnes performances. Equipé de puissants
freins aérodynamiques sous les ailes il servit efficacement dans son rôle de bombardier en
piqué. Dans cet usage, il pouvait emporter 1 000 Kg de bombes souvent répartis en quatre
bombes de 250 Kg. Il fut par ailleurs affecté à l'escorte des convois allant ou partant de
Mourmansk.
Sa grande vitesse et sa maniabilité lui permirent de rivaliser avec les Messerschmitt Me-109 E.
Tout au long de la guerre, il se révéla un atout primordiale pour les Russes au même point que
le Iliouchine Il-2 Stormrovick. Son seul défaut était sa charge ailaire élevée. Il en résultait une
vitesse élevée à l'atterrissage, que seuls de bons pilotes pouvaient gérer. Ce sera l'un des
meilleurs avions russes, semblable aux Junkers Ju-88 Allemand et au Mosquito britannique de
part sa polyvalence et sa maniabilité.
Plusieurs versions furent élaborées pour divers types de missions. Le Pe-2 de base avec un nez
vitré semblable à celui du Tupolev Tu-2, un empennage en dièdre et des freins de piqué. En
février 1943 sorti une version améliorée, avec un nouveau moteur et un dessin plus
aérodynamique de certaines surfaces. Les performances en furent accrues, notamment la
vitesse qui fut augmentée de 40 km/h. Il resta en production jusque en 1945. Le Pe-2FT était
équipé d’une tourelle dorsale et servit pour le bombardement. Le Pe-2M, équipé de 2 canons
de 23mm dans le nez, une voilure allongée et des moteurs plus puissants servit pour l’attaque
au sol alors que le Pe-2R fut équipé pour la reconnaissance photographique grâce à une grande
autonomie et le Pe-2U servit pour l'entraînement des pilotes avec un équipage de deux
hommes. En tout, 11 427 appareils seront produits durant la guerre.
La construction du Pe-2 fut poursuivie après la guerre et, avec quelques modifications, cet
appareil équipa en 1946 les armées de l’air tchécoslovaque, polonaise et yougoslave. En,
même temps, les ingénieurs russes expérimentaient, à l’aide du Pe-2, des systèmes de sièges
éjectables destinés aux avions à réaction.
Equipage 3 hommes
Masse 8 520 Kg
Pe-2 en formation
L'avion présente quelques similitudes avec le Tu-2, notamment le nez pointu et vitré en bas. La distinction se fait facilement grâce aux moteurs (en ligne ici, en étoile sur le
Tu-2), les verrières dorsales et ventrales(absente sur le Pe-2)
Autre formation de Pe-2
Tu-2
Né le 10 septembre 1888, Andreï Nikolaïevitch Tupolev était le doyen des grands constructeurs
aéronautiques russes lorsqu'il mourru en 1972. Son bureau d'études compta parmi les plus
prolifiques du monde et conçu de nombreux appareils. Mais comme de nombreuses éminentes
personnalités russes, il fut emprisonné à la suite des purges Stalinienne. Mais bizarrement il ne
conçu aucune amertume de cette expérience pendant la quelle il avait "respiré de l'air filtré" et
ne parut jamais consider qu'il avait été victime d'un flagrante injustice. Contrairement à
d'autres constructeurs d'avions ayant été incarcérés à la même époque, A. Tupolev ne fit
jamais l'objet d'accusations mettant en cause la validité de son travail. Il fut simplement
victime d'une mesure arbitraire alors qu'il était loin de constituer une menace pour le petit
père des peuples. Officiellement, Tupolev fut accusé de trahison, plus précisément d'avoir livré
aux Allemands des plans leur ayant permit de réaliser le Me-110...
Lorsqu'il fut interpellé à son domicile de Moscou en 1939, il était depuis cinq and l'ingénieur en
chef de l'industrie aéronautique russe, comme quoi les fonctions officielles aussi importantes
fussent-elles ne constituaient pas une garantie de sécurité. Il n'eut jamais de procès. Tupolev
fut donc envoyé à la prison de la Loubianka, près de Moscou (lisez Le Premier Cercle
d'Alexandre Soljénitsyne pour en savoir plus sur cette prison). Son épouse le rejoignit bientôt
dans sa cellule où il reçut par ailleurs une table à dessin en même temps que l'ordre de
concevoir un bombardier rapide supérieur au Ju-88. De sa cellule, Tupolev était fort mal
informé des réalisations allemandes en ce n'est qu'après son transfer à la prison de Boutikkii
en 1927 qu'il pu réellement se mettre au travail sur le projet qu'il baptisa ANT-58, par
référence au numéro de sa cellule.
La projet de l'avion 103, ou i, fut approuvé le 1er Mars 1940, peu avant la fin de la guerre
contre la Finlande, guerre laborieusement gagnée par l'URSS. La conception du premier
prototype fut décidée et menée à bien par l'atelier expérimentale KB-103, dirigé par S.P.
Koroliev, l'homme qui deviendra plus tard le cerveau des programmes de missiles
intercontinentaux et des lanceurs spatiaux soviétiques. Ce prototype effectua son premier vole
le 29 janvier 1941 aux mains de M.A. Nioukhikov. L'avion se révéla excellent ; les essais en
vole prirent fin le 28 avril. Le Tu-2 devait remplacer le Pe-2. D'autres prototypes furent
produits jusqu'en 1942 où la fabrication en série commença enfin.
C'est en janvier 1943 que le bimoteur prit officiellement le nom de Tu-2, constituant ainsi un
hommage à son créateur qui fut remis en liberté et qui reçut le prix Staline en 1943. La
production pris encore du retard lorsque les chaînes de montage de l'usine GAZ-116 furent
ramenées à l'usine GAZ-156 alors que pendant ce temps la production de Pe-2 battait son
plein et ce n'est qu'au printemps 1944 que les Tu-2 purent être employés en grand nombre,
mais restant dans l'ombre de l'aéronef qu'il devait remplacer, le Pe-2.
Le Tu-2 pris alors part dans la plupart des offensives soviétiques contre l'Armé Allemandes Il
était très bien vu par les pilotes russes qui le considéraient comme un avion remarquable car il
était facile à manoeuvrer, robuste, puisant et bien adapté à ses missions. par contre il était
plus lent que les chasseurs et bombardiers Allemands.
Le Tu-2 donna naissance à plusieurs versions. Le Tu-2S (S pour serinyi, de série) qui fur mit en
service à partir de novembre 1942 mais qui resta dans l'ombre du Pe-2 jusqu'à la fin de la
guerre pour des raisons de productions et d'organisations. Les versions suivantes furent le Tu-
2D a long rayon d'action, le Tu-2R (ou Tu-6) de reconnaissance comportant une voilure plus
grande et une dérive plus importante. Le Tu-2Sh (Sh pour shtourmovik, avion d'assaut)
d'attaque au sol fut produit après la guerre et armé d'un canon supplémentaire de 37 mm ou
de 57 mm, et comportant un équipage de 2 membres. Enfin, le Tu-2T était un bombardier
torpilleur et le Tu-2U servait à l'entraînement des pilotes.
Lorsque la guerre pris fin, seulement 1 111 Tu-2 avaient été livrés, mais la fabrication se
poursuivie jusqu'en 1948 pour atteindre un nombre de 2 527 avions. Le Tu-2 servit aux seins
des armés de l'air Nord coréenne, chinoise, et celles de nombreux pays du pact de Varsovie.
C'est l'un des seuls appareils de la seconde guerre mondiale à avoir reçu un identifiant de
l'OTAN, à savoir "Bat".
Hauteur : 4,25 m
Envergure : 18,85 m
Tu-2S
Formation de Tu-2