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La Seconde Guerre mondiale, ou Deuxième Guerre mondiale, est un conflit armé à l'échelle
planétaire qui dure du 1er septembre 1939 au 2 septembre 1945. Ce conflit oppose
schématiquement les Alliés (La Grande-Bretagne, la France, l'URSS, les États-Unis et la Chine) et
l'Axe (l'Allemagne nazie, l'Empire japonais et l'Empire italien).Provoquée par le règlement
insatisfaisant de la Première Guerre mondiale et par les
ambitions expansionnistes et hégémoniques des trois principales nations de l'Axe (le Troisième
Reich, l'Italie fasciste et l'empire du Japon), la Seconde Guerre mondiale est favorisée par la
convergence d'un ensemble de tensions et conflits régionaux, notamment en Afrique (seconde
guerre italo-éthiopienne dès 1935), en Espagne (où la guerre civile commence le 18 juillet 1936),
en Chine (où les agressions du Japon débutent le 7 juillet 1937) et en Europe
centrale (où l'Allemagne annexe autoritairement l'Autriche le 11 mars 1938, puis les territoires des
Sudètes pris à la Tchécoslovaquie le 21 octobre 1938). L'invasion de la Pologne par
l'Allemagne le 1er septembre 1939, conformément à un pacte conclu avec l'Union soviétique,
provoque dès le 3 septembre 1939 l'entrée en guerre du Royaume-Uni (à 11 h), de
la France (à 17 h) et de leurs empires coloniaux respectifs. Au regard de ce constat nous nous
posons la question suivante : quelles ont été les différents groupements mobiles de la deuxième
guerre mondiale ? La réponse à cette question suscite pour nous de montrer à travers notre travail
en (04) quatre grandes parties : LES MOBILES TERRESTRES, LES MOBILES AERIENS, LES
MOBILES MARITIMES et enfin LES IMPACTS DES MOBILES SUR LE DEROULEMENT DE
LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE.
II-LES MOBILES TERRESTRES
La guerre terrestre ou combat terrestre est un type d'opérations militaires dans lesquelles le
combat a principalement lieu dans un champ de bataille situé sur la surface terrestre,
contrairement à la guerre navale ou la guerre aérienne.
Véhicules terrestres
L'usage généralisé des chars est une première illustration de cette tendance à la motorisation.
Alors que l'armée française fait le choix d'une dispersion des chars, mis au service des unités
d'infanterie, les Allemands en adoptant une tactique basée sur l'utilisation des chars groupés
sortent vainqueurs de la bataille de France. La conception du char lui-même oscille entre deux
tendances : la puissance et la maniabilité. L'expérience de la guerre d'Espagne a montré que le
blindage est moins important que la silhouette basse, moins vulnérable, la tourelle mobile à 360°
et la puissance du canon. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, on assiste à une
croissance en poids, en blindage et en puissance de feu. Ainsi, le char allemand Tigre I fait 57
tonnes. L'américain Sherman M4 et le soviétique T-34, utilisés jusqu'à la fin de la guerre restent
dans la gamme des 30 tonnes. La concentration de chars dans des divisions blindées permettent
de mener des guerres éclairs (Blitzkrieg), comme la Bataille de France en mai-juin 1940 remportée
par les Allemands. L'Allemagne nazie commet l'erreur d'envahir l'URSS en sous-estimant le nombre
de ses chars et la qualité des nouveaux, comme le T-34, rustique et endurant. La plus grande
concentration de chars a eu lieu lors de la bataille de Koursk58, en Russie, en juillet 1943.
Les progrès des chars vont de pair avec les progrès de l'armement antichar : l'usage de la charge
creuse permet de percer des blindages de plus en plus épais. Des tubes lance-roquettes comme
le bazooka permettent au fantassin de disposer contre les chars de la puissance d'un artilleur.
Comme lors de la Première Guerre mondiale, les sous-marins sont largement employés pour
bloquer l'approvisionnement ennemi, mais la lutte anti-sous-marine a fait d'énormes progrès
depuis la Première Guerre mondiale, d'abord avec l'asdic puis avec le sonar. Les destroyers,
les frégates et les corvettes sont spécialisées dans la lutte anti-sous-marine et assurent l'escorte
des convois. Dans les derniers jours de la guerre, la Kriegsmarine lance de tout nouveau type de
sous-marins.
Les mines sous-marines constituent un autre danger pour les navires. Elles se sont
considérablement perfectionnées depuis la fin du premier conflit mondial. D'abord « de contact »,
explosant au choc, elles sont mises à feu par le champ magnétique et les bruits rayonnants des
bateaux de guerre ou de commerce. Ce sont les mines à influences magnétiques et acoustiques.
Les navires s'en protègent grâce à des circuits d'immunisation magnétique (degaussing) et une
meilleure signature acoustique. Des petites unités spécialisées, les dragueurs de mines sont
construites pour neutraliser ces millions d'engins de mort mouillés partout où le trafic maritime est
important. Les mines sont particulièrement efficaces pour un coût modeste.
En 1939, les pays s'attendent à l'imminence d'une guerre. La cause de la seconde guerre mondiale est à chercher
dans le diktat imposé par le traité de Versailles. L'expansionnisme de plus en plus affiché des puissances de l'Axe
(Allemagne, Italie et Japon) et l'échec de la Société des Nations sont les principales causes de la seconde guerre
mondiale.
Totalement exsangues au lendemain de la première guerre mondiale, les pays vainqueurs, sous l'impulsion de la
France, veulent faire payer aux vaincus le prix du conflit. L'Allemagne doit ainsi verser 132 millions de marks-or (soit
23 millions d'euros) en guise de réparation. Résultat, le pays tombe dans une hyperinflation encore aggravée par
la crise économique mondiale de 1929. En outre, l'armée allemande est réduite à peau de chagrin avec 100.000
soldats, et les régions frontalières avec la France sont démilitarisées. Le sentiment de revanche grandit alors dans le
pays à l'encontre de la France et de ses alliés. Un sentiment qui participe à la montée du nazisme.