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(b) On souhaite représenter les premiers termes de la suite (u n )n∈N∗ .

DS1
Vendredi 06 Octobre 2023 i. Compléter le programme ci-dessous pour qu’il permette d’afficher le graphe suivant.
1 i m p o r t matplotlib . pyplot a s plt
2

Exercice 1 3 n = 50
4 U = []
On considère la fonction f définie sur ]0, 1[ par : 5 f o r i i n range (1 , n +1) :
6 U . append (........................)
ln(1 − x) 7
f : x 7→
ln(x) 8 abs = [k f o r k i n range (1 , n +1)]
9 plt . plot ( abs , U )
Partie A : Étude de la fonction f 10 plt . show ()
1. Montrer que f est dérivable sur ]0, 1[ et que l’on a :

1
∀x ∈ ]0, 1[, f 0 (x) =
¡ ¢
¡ ¢2 − x ln(x) − (1 − x) ln(1 − x)
x (1 − x) ln(x)

2. (a) Justifier : ∀t ∈ ]0, 1[, t ln(t ) < 0


(b) En déduire que la fonction f est strictement croissante sur ]0, 1[.
3. (a) Montrer que la fonction f est prolongeable par continuité en 0.
On note encore f la fonction ainsi prolongée en 0. Préciser f (0).
(b) Montrer que f est dérivable en 0 et préciser f 0 (0).
4. Calculer la limite de f en 1. Que peut-on en déduire pour la courbe représentative de f ?
5. Tracer l’allure de la courbe représentative de f dans un repère orthonormé, en faisant figurer la tangente
en 0 et les branches infinies éventuelles.

Partie B : Étude d’une suite


On note, pour tout n de N∗ , (E n ) l’équation : x n + x − 1 = 0.
6. Soit n ∈ N∗ . Étudier les variations sur R+ de la fonction x 7→ x n + x − 1.
En déduire que l’équation (E n ) admet une unique solution sur R+ que l’on note u n .
7. Montrer que, pour tout n de N∗ , u n appartient à l’intervalle ]0, 1[.
ii. Quelles conjectures peut-on faire sur la suite (u n )n∈N∗ concernant sa monotonie, sa convergence
8. Déterminer u 1 et u 2 .

et son éventuelle limite ?
9. (a) Recopier et compléter la fonction Python suivante afin que, prenant en argument un entier n de N ,
10. (a) Montrer, pour tout n de N∗ : f (u n ) = n.
elle renvoie une valeur approchée de u n à 10−3 près, obtenue à l’aide de la méthode par dichotomie.
(b) En déduire que la suite (u n )n∈N∗ est croissante.
1 d e f valeur_approchee ( n ) :
(c) Montrer que la suite (u n )n∈N∗ converge puis que lim u n = 1.
2 a = 0 n→+∞
3 b = 1 11. Pour tout n de N∗ , on pose : v n = 1 − u n .
4 w h i l e ............ : (a) Montrer, pour tout n de N∗ : v n = (1 − v n )n .
5 c = (a + b) / 2 (b) En déduire que lim n ln(1 − v n ) = −∞ puis que lim nv n = +∞.
6 i f c ** n + c - 1 > 0 : n→+∞ n→+∞
1
7 ............ (c) En déduire que = o (v n ) au voisinage de +∞.
8 else : n
(d) Le programme suivant affiche la valeur 0.9765625.
9 ............
10 r e t u r n ( ............ ) 1 n = 1000000
2 p r i n t ( n **(1/2)*(1 - valeur_approchee ( n )))

Conjecturer alors un équivalent de la suite (v n )n∈N∗ .


Est-ce en accord avec le résultat de la question précédente ?

–1/5– –2/5–
Partie C : Étude d’un système Partie II : Rang d’apparition de la première boule bleue et rang d’apparition de la première boule rouge
(
2x y + 2x − 2 = 0 On définit la variable aléatoire Y égale au rang d’apparition de la première boule bleue et la variable aléatoire
On considère le système (non linéaire) suivant : (S ) 2 . Z égale au rang d’apparition de la première boule rouge.
x −y =0
2
12. Montrer que le système (S ), d’inconnues (x, y) ∈ R2 , admet (u 3 , u 32 ) comme unique solution, où le réel u 3 3. Montrer : ∀n ∈ N∗ , P ([Y = n]) = .
(n + 1)(n + 2)
est l’unique solution sur R+ de l’équation (E 3 ) définie dans la partie B. 4
µ
2u 3 2 + 2 − λ 2u 3
¶ 4. (a) Montrer : ∀n ∈ N∗ , P ([Z = n]) = .
13. On considère à présent la matrice Hλ = où λ est un réel. n(n + 1)(n + 2)
2u 3 −1 − λ 4 a b
(b) Déterminer deux réels a et b tels que ∀n ∈ N∗ , = + .
(a) Rappeler le critère d’inversibilité d’une matrice carrée d’ordre 2 en fonction de ses coefficients. (n + 1)(n + 2) n + 1 n + 2
(b) Montrer que la matrice Hλ est non inversible si et seulement si λ2 − (2u 3 2 + 1) λ + (−6u 3 2 − 2) = 0. (c) En déduire que la variable aléatoire Z admet un espérance et la déterminer.
(c) En déduire que la matrice Hλ est non inversible pour exactement deux valeurs de λ notées λ1 et λ2
que l’on ne cherchera pas à calculer. Partie III : Nombre de boules rouges obtenues au cours de n tirages
(d) Montrer que λ1 et λ2 vérifient : λ1 λ2 = −6u 32 − 2. On définit, pour tout k de N∗ , la variable aléatoire X k égale à 1 si on obtient une boule rouge au k-ième tirage
et égale à 0 sinon.
On définit, pour tout n de N∗ , la variable aléatoire S n égale au nombre de boules rouges au cours des n pre-
miers tirages.
5. Donner, pour tout n de N∗ , une relation entre S n et certaines variables aléatoires X k pour k ∈ N∗ .
6. Déterminer la loi de X 1 , son espérance et sa variance.
Exercice 2 7. (a) Calculer les probabilités P (X 1 = 0 ∩ X 2 = 0), P (X 1 = 0 ∩ X 2 = 1), P (X 1 = 1 ∩ X 2 = 0), P (X 1 = 1 ∩ X 2 = 1).
(b) En déduire la loi de X 2 .
On considère une urne contenant initialement une boule bleue et deux boules rouges.
(c) On rappelle que deux variables aléatoires A et B sont indépendantes si pour tout (a, b) ∈ A(Ω) × B (Ω),
On effectue, dans cette urne, des tirages successifs de la façon suivante : on pioche une boule au hasard, on
P (A = a ∩ B = b) = P (A = a)P (B = b).
note sa couleur, puis on la replace dans l’urne en ajoutant une boule de la même couleur que celle qui vient
Les variables aléatoires X 1 et X 2 sont-elles indépendantes ?
d’être obtenue.
Pour tout k de N∗ , on note : 8. Soit n ∈ N∗ et k ∈ J0; n K.
• B k l’événement : "on obtient une boule bleue au k-ième tirage" (a) Donner S n (Ω).
2(k + 1)!(n − k)!
• R k l’événement : "on obtient une boule rouge au k-ième tirage" (b) Montrer que : P (R 1 ∩ . . . ∩ R k ∩ B k+1 ∩ . . . ∩ B n ) = .
(n + 2)!
à !
Partie I : Simulation informatique n
(c) Justifier : P ([S n = k]) = P (R 1 ∩ . . . ∩ R k ∩ B k+1 ∩ . . . ∩ B n ),
k
1. On rappelle que la condition "rd.rand() < p" est vraie avec une probabilité égale à p. 2(k + 1)
Quelle valeur faut-il donner à p pour simuler le tirage d’une boule rouge dans une urne contenant r boules puis en déduire : P ([S n = k]) =
(n + 1)(n + 2)
rouges et b boules bleues ? 2n
9. Montrer que, pour tout n de N∗ , S n admet une espérance et : E (S n ) = .
2. Recopier et compléter la fonction suivante afin qu’elle simule l’expérience étudiée et renvoie le nombre de 3
boules rouges obtenues lors des n premiers tirages, l’entier n étant entré en argument. 10. Soit n ∈ N∗ .
k +2
1 i m p o r t numpy . random a s rd (a) Justifier, sans calculs, que : ∀k ∈ J0; n K, P [S n =k] ([X n+1 = 1]) =
.
n +3
2
(b) En déduire, en utilisant un système complet d’événements associé à S n que :
3 d e f experience ( n ) :
4 b = 1 # b d é signe le nombre de boules bleues dans l ' urne E (S n ) + 2
P ([X n+1 = 1]) =
5 r = 2 # r d é signe le nombre de boules rouges dans l ' urne n +3
6 f o r k i n range (1 , n +1) : (c) Déterminer alors la loi de la variable aléatoire X n+1 . Que remarque-t-on ?
7 i f rd . rand () < ......... :
8 r = ......... Partie IV : Etude de la proportion de boules rouges obtenues lors des n premiers tirages.
9 else :
On s’intéresse dans cette partie à la proportion de boules rouges obtenues lors des n premiers tirages.
10 ......... Sn
11 r e t u r n ......... On pose, pour tout n de N∗ , Tn = .
n

11. Justifier, pour tout n de N : ∀x < 0, P ([Tn 6 x]) = 0, et : ∀x > 1, P ([Tn 6 x]) = 1.
(bnxc + 1) (bnxc + 2)
12. Soit x ∈ [0; 1]. Montrer, pour tout n de N∗ : P ([Tn 6 x]) = où b.c désigne la fonction
(n + 1)(n + 2)
partie entière.
13. En déduire que pour x ∈ [0; 1], on a : lim P ([Tn 6 x]) = x 2 .
n→+∞

–3/5– –4/5–
Exercice 3
Soit p ∈ N∗ et soient A et T deux matrices fixées de Mp (R). On considère l’ensemble

F = {M ∈ Mp (R) |AM = M T }.

1. Soit f l’application qui à toute matrice M de Mp (R) associe la matrice AM − M T .


(a) Montrer que f est un endomorphisme de Mp (R).
(b) Montrer que Ker( f ) = F . Justifier alors, sans calcul, que F est un espace vectoriel.

Dans toute la suite, on suppose que p = 3 et on considère les matrices suivantes de M3 (R).
     
1 0 0 3 −1 1 2 0 1
I = 0 1 0 ; A = 2 0 2 ; T = 0 2 1 .
0 0 1 1 −1 3 0 0 2

On note encore F l’ensemble F = {M ∈ M3 (R) |AM = M T }, où A et T sont les matrices ci-dessus.

On admet qu’il existe une matrice P ∈ M3 (R), inversible, telle que : T = P −1 AP.

2. Montrer que la matrice P appartient à F .


3. (a) Calculer A 2 − 4A.
(b) En déduire que A est inversible et déterminer A −1 en fonction de I et de A.
4. Soit n ∈ N.
(a) En écrivant T = 2I + N , montrer, à l’aide de la formule du binôme, que : T n = 2n I + n2n−1 N .
(b) En déduire que : T n = n2n−1 T − (n − 1)2n I .
(c) En déduire que : A n = n2n−1 A − (n − 1)2n I .
 
a + 3b −b b
Pour tout couple (a, b) de réels, on associe la matrice M (a, b) définie par : M (a, b) =  2b a 2b .
b −b a + 3b
On désigne par E l’ensemble des matrices M (a, b) où a et b décrivent R. Ainsi :

E = M (a, b) ; (a, b) ∈ R2 .
© ª

     
1 −1 1
Enfin, on note U , V et W les vecteurs de M3,1 (R) suivants : U = 1 , V =  0 , W = 1.
0 1 1

5. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de M3 (R). Donner une base de E et préciser sa dimension.
6. On note : E 2 (A) = X ∈ M3,1 (R) |AX = 2X . Déterminer une base de E 2 (A).
© ª

7. Montrer que la famille B 0 = (U ,V,W ) est une base de M3,1 (R).

On rappelle qu’il existe une matrice P ∈ M3 (R), inversible, telle que : T = P −1 AP.
On considère à présent la matrice T (a, b) = P −1 M (a, b)P .

8. Exprimer M (a, b) comme combinaison linéaire de I et A puis en déduire que la matrice T (a, b) est une
combinaison linéaire de I et T . On donnera l’expression de T (a, b) en fonction de a et b.
9. (a) Montrer que M (a, b) est inversible si et seulement si T (a, b) est inversible.
(b) En déduire une condition nécessaire et suffisante portant sur a et b pour que M (a, b) soit inversible.
10. (a) Prouver que [M (a, b)]2 = I si et seulement si [T (a, b)]2 = I .
(b) En déduire l’existence de deux matrices M (a, b) que l’on déterminera, vérifiant [M (a, b)]2 = I .

–5/5–

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