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Sousse, le 06 Avril 2023

SALMA BEN DHAYA


Doctorante chercheuse
Droit International de la Mer
Faculté de Droit et des Sciences Politiques de Sousse
dhayasalma@gmail.com
(216) 29 75 96 29

Ecole Doctorale « Droit et Sciences Politiques » de Sousse


Faculté de Droit et des Sciences Politiques de Sousse
« FDSPS »

Objet ː Demande d’autorisation d’organisation une journée scientifique

Madame la Doyenne,
Je suis Salma BEN DHAYA, doctorante chercheuse en droit international de la mer, inscrite à l’Ecole Doctorale
« Droit et Sciences Politiques » de la Faculté de Droit et des Sciences Politiques de Sousse « FDSPS » sous la
direction du Professeur et Ancien doyen Mr « Jamel DIMASSI». Ma thèse porte sur « Le règlement de
différends par le Tribunal International du Droit de la Mer » selon les dispositions de la Convention des Nations
Unies sur le Droit de la Mer de 1982.

Suite à un stage de formation effectué à l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer « INSTM » et
à l’Agence des Ports et des Installations de Pêche « APIP », et en tant que membre de l’Association « NOTRE
GRAND BLEU » et de l’Association Intergouvernementale « FISH MED NET », je vous présente mon projet
d’organiser une journée scientifique portant surː

« Gouvernance et avenir de lˈéconomie bleue dans la région méditerranéenneː réalités et


perspectives »
Qui vise, d’une part, à procéder à un diagnostic à la fois actualisé et prospectif fait par des Techniciens du
domaine marin, et d’autre part, au vide juridique dans la réglementation marine en vue de soutenir l’action
nationale de l’Etat en mer qui vise une meilleure gouvernance marine, une plus grande efficience et intégration
dans ce domaine, la lutte contre l’exploitation abusive des ressources et contre la dégradation de
l’environnement.

Par la présente, je sollicite votre autorisation et votre direction.

Les conférenciersː

• Professeur et Ancien doyen Mr « Jamel DIMASSI» en tant qu’encadreur


• Ecole Doctorale « Droit et Sciences Politiques » de Sousse en tant qu’organisateur
• Institut National des Sciences et Technologies de la Mer de Monastir « INSTM » en tant
qu’organisateur
• Association « Notre Grand Bleu » en tant qu’organisateur
• Direction Générale de la Pêche et d’Aquaculture « DGPA » en tant qu’invité
• Association intergouvernementale « FISH MED NET » ː Association Tunisienne pour le Développement
de la Pêche Artisanale en tant qu’invité
• « Mr Ezzeddine Kacem » Expert maritime International vice -président de la Fédération Internationale
des Experts Maritimes FIEM et Arbitre International à la Chambre Arbitrale Maritime de Paris la CAMP
en tant qu’invité

Ecole Doctorale « Droit et Sciences Politiques » de la Faculté de Droit et des Sciences Politiques de
Sousse « FDSPS »
L’ASSOCIAION « Notre GRAND BLEU »
L’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer de Monastir « INSTM »
Organisent
Une journée scientifique
« Gouvernance et avenir de l’économie bleue dans la région méditerranéenneː
Réalités et Perspectives »
Argumentaireː
1- L’économie bleue permet de préserver la santé des écosystèmes marins et côtiers de la Méditerranée, et
assure un approvisionnement continu en biens et services pour les générations présentes et futures. La
mise en place progressive et réussie d’une économie bleue repose sur le développement durable d’un
certain nombre d’activités socio-économiques clés : pêche, aquaculture, tourisme et loisirs, transport
maritime et activités portuaires, bioprospection ou exploitation de ressources biologiques et des énergies
renouvelables. Les données disponibles sur la surexploitation des stocks halieutiques montrent que la
Méditerranée est dans une situation de crise écologique du fait d’une longue période de surpêche, de
politiques de gestion inadaptées, d’un manque de contrôle et de prise de responsabilité et d’un dispositif
juridique non actualisé face à une domination mafieuse du secteur. Le secteur du transport maritime
présente un défi de taille pour l’économie bleue en Méditerranée ; une mer sans doute la plus fréquentée
au monde. De plus, l’augmentation constante du trafic maritime aggrave la pression écologique, par
l’augmentation des émissions de CO2, la pollution, le volume des déchets rejetés en mer, les collisions
avec les grands cétacés, les nuisances sonores sous-marines ainsi que l’introduction d’espèces non-
indigènes.

2- L’approche du développement de l’économie bleue que nous proposons, à la fois prospective et pratique,
se fonde sur un plan d’action qui vise une gestion durable de nos espaces et de nos ressources maritimes ;
elle a pour objectifs de procéder, d’une part, à un diagnostic actualisé et prospectif présenté par des
Techniciens du domaine marin et d’étudier, d’autre part, les vides juridiques laissées par la
réglementation marine. Le but est de soutenir l’action de l’Etat dans ce domaine, de garantir une meilleure
gouvernance en matière maritime et une plus efficience et intégration dans ce domaine, de lutter aussi
contre l’exploitation illégale des ressources et contre la dégradation de l’environnement. Ce plan d’action
est proposé pour aider, étape par étape, à concevoir des politiques publiques qui associe tous les acteurs
concernés pour que l’intégration de l’économie bleue dans nos stratégies nationales ait une plus grande
chance de réussir. Ce plan repose essentiellement sur la formation en droit, des sciences et technologies
de la mer. Il est à noter que la formation ne couvre pas actuellement tous les métiers qui ont un rapport
avec les activités en mer. L’absence d’une formation spécialisée dans l’enseignement supérieur constitue
une lacune d’importance qu’il convient de prendre en considération. Elle constitue même un sujet de
préoccupation. L’impact de la mondialisation sur les activités en mer en est une autre qui n’est pas moins
essentielle. Et donc, compte tenu de l’intérêt croissant du domaine maritime (dans les mers et les océans),
il est plus qu’urgent de se pencher sur cette question. Notre intérêt national, voire notre sécurité
nationale, en dépend.
3- Au cœur de cette vision figure la nécessité de définir un nouveau mode de gouvernance maritime et de
moderniser les secteurs d’activités liés à la mer afin d’améliorer leur efficience et de faciliter l’adhésion de
notre pays aux initiatives de politiques maritimes intégrées aux niveaux méditerranéen, africain et plus
généralement mondial.

Mr. Jamel DIMASSI SALMA BEN DHAYA


Professeur et ancien doyen Doctorante chercheuse

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