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2A Mon Meilleur Livre.
2A Mon Meilleur Livre.
√ π
Po
2
st
=
u
la
2
dx
td
−x
e
e
Ei
+∞
nst
ei
Z
0
n
−−−→
−−−→
e c A 0 A1 , ·
· · A0 An
,
) = A0 + v
· · · , Ap
Af f ( A 0 , A 1 ,
.P 2
. H .N
V
Viser le Haut Niveau en Prépa2
Rédigé par le Cadre de Concertation des Classes Préparatoires
de l’IMSP (3CPI).
,σ )
N (µ
de X
tA
= X
σ∈ (σ
S
n )a
σ(
1)
1 ···
aσ
(n
)n
Deuxième édition
.P 2
. H .N
V
Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques Classes Préparatoires aux Grandes Écoles
.P 2
. H .N
V
Deuxième édition
.P 2
. H .N
V
Préface
Cet ouvrage s’adresse aux étudiants de la deuxième année des Classes Préparatoires aux Grandes
Écoles (CPGE) de l’IMSP, à tout étudiant en Mathématiques, Physiques, Informatique du premier
cycle universitaire, désireux d’améliorer ses compétences en algèbre multilinéaire, fonctions de plu-
sieurs variables, mécanique des fluides, relativité restreinte, structures de données avancées, élec-
tromagnétisme, optique physique, suites et séries de fonctions, séries entières, séries de Fourier,
géométrie affine, intégrales généralisées, variables aléatoires réelles, programmation en langage C...
C’est une compilation des travaux dirigés et devoirs des diverses Unités d’Enseignements (UE) citées
ci-dessus.
Les exercices couvrent une grande variété et sont pour la plupart résolus pour vous permettre
P
de prendre contact avec des techniques et des problèmes classiques.
. 2
Chercher un exercice par soi-même est un entrainement irremplaçable. Il faudrait donc retarder le
.N
plus possible la lecture du corrigé.
Si vous souhaitez signaler une erreur ou une imprécision, ou si vous souhaitez simplement faire
une suggestion pour l’amélioration de ce document, contacter nous à l’adresse : 3cpi.imsp@gmail.com
ou joindre 67193458.
V . H Le 3CPI
.P 2
. H .N
V
iv
Remerciements
Nos sincères remerciements à tous nos enseignants pour la qualité irréprochable des cours
dispensés et leur disponibilité à répondre à nos préoccupations.
Nous remercions chaleureusement Hans Ataclé, Florent Koudohodé et Helmut Sessou pour avoir
initié ce projet, Gédéon Hounkpatin, Barthelemy Tossou, Jochoua Hodonou pour le précieux
temps accordé à la réalisation de cet ouvrage en LATEX.
.P 2
.N
Nous remercions également le Prof Carlos Ogouyandjou et le Dr Djidémè Franck Houénou pour les
fructueux échanges de toutes sortes, entre autres autour de la finalisation de ce document.
V . H
Un n-ième merci à nos relecteurs Jean Florentin Aboe, Kabirou Chitou et Christelle Agonkoui.
.P 2
. H .N
V
vi
Dédicaces
.P 2
. H .N
V
.P 2
. H .N
V
viii
Sommaire
Préface ii
Remerciements iii
Dédicaces v
Sommaire x
1 UE : ALGÈBRE MULTILINÉAIRE 1
1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE . . . . . . . . . . . 12
1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE LINÉAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
.P 2
2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES .
2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
.
.
.
.
31
55
.N
2.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES . . . . . . . . . 87
2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES . . . . . . . . . 92
V . H
3 UE : MÉCANIQUE DES FLUIDES ET RELATIVITÉ RESTREINTE
3.1 MÉCANIQUE DES FLUIDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS MÉCANIQUE DES FLUIDES . . .
3.1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE DES FLUIDES
.
.
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.
.
.
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.
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.
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.
99
99
99
107
3.1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE DES FLUIDES . . . . . . . . . . . . . 122
3.1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . 125
3.2 RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
3.2.1 ÉNONCÉ DES TRAVAUX DIRIGÉS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . 131
3.2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . 140
3.2.3 ENONCÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . 164
3.2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . 167
ix
6 UE : SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER 233
6.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233
6.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
6.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253
6.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES EN-
TIÈRES, SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258
.P 2
9.1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE THERMODYNAMIQUE . . . . . .
9.2 OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.
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.
.
.
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.
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.
.
.
.
.
. 411
. 417
.N
9.2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . . . . . . 417
9.2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . . . . . 420
10 UE : GÉOMÉTRIE AFFINE
V . H
9.2.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . .
9.2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . .
.
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.
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. 428
. 433
439
. 439
10.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE . . . . . . . . . . . . . . 462
10.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE GÉOMÉTRIE AFFINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 465
10.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE GEOMETRIE AFFINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471
x
UE : ALGÈBRE MULTILINÉAIRE
Exercice 1
u1 = (1, −1, 1)
Soit C = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique. On considère les vecteurs u2 = (1, 0, 1) de R3 .
u3 = (0, 2, −1)
Prouver que B = (u1 , u2 , u3 ) est une base de R3 puis déterminer sa base duale.
Exercice 2
.P 2
Soit C = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . Soit f1 *, f2 *,f3 * trois éléments définis par :
.N
∀ x = (x1 , x2 , x2 ) appartenant à R3 ,
H
f1 *(x) = x1 + x2 + x3
*,
1. Prouver que (f1 f2 et f3 *
V
*)
. *
f2 *(x) = x2 + x3
f3 (x) = x1 + x2
Exercice 3
Soit f : E−→E l’application linéaire définie sur E dont dans la base B0 l’expression est :
0
x = 2x + y − z
f (x, y, z) = y0 = −x + z
0
z = x+y
1
1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE
Exercice 4
Déterminer la forme linéaire f définies sur R3 par f (1, 1, 1) = 0, f (2, 0, 1) = 1 et f (1, 2, 3) = 4.
Donner une base du noyau de f .
Exercice 5
Exercice 6
Soit E = Rn [X] muni de sa base canonique Bn = (1, X, ..., X n ). Pour tout i ∈ {0,...,n}, on définit la
forme linéaire fn sur E par :
(
j 1 si i = j
∀j ∈ {0, ..., n}, fn (X ) =
0 sinon
P
P (1). Déterminer les coordonnées de chacune de ces deux formes dans la base (f0 ,...,fn ).
. 2
3. On suppose pour toute la suite de l’exercice que E = R3 [X]. Soit u l’endomorphisme de E
.N
0
définit par u(P ) = P + (1 − X)P .
(a) Donner la matrice de u dans la base canonique B3 de E.
(b) Déterminer la matrice de tu dans (B3 )∗ puis le noyau de tu.
. H
(c) Déterminer l’orthogonal (au sens de la dualité) du sous-espace vectoriel F de E engendré
par u(X 2 ).
V Exercice 7
Dans l’espace E = R4 muni de sa base canonique de C on considère les vecteurs u = (1, 1, 1, 0), v =
(1, 0, 1, 0), w = (1, 1, 0, 0) et les formes linéaire ϕ et φ définies par ϕ(x, y, z, t) = 2x + y + z et
φ(x, y, z, t) = −x + 2z. Déterminer l’orthogonal de V ect(u, v, w) puis celui de V ect(ϕ,φ).
Exercice 8
Trois moutons sont dans un pré, et bien évidemment, ils jouent à saute-mouton. Le premier
mouton saute par dessus le deuxième, et se retrouve donc dans la position symétrique de la
position qu’il occupait par rapport au deuxième mouton. Puis le deuxième mouton saute
au-dessus du troisième. Enfin, le troisième saute au-dessus du premier (qui, rappelons-le, a déjà
bougé). Et le jeu recommence indéfiniment... En assimilant le pré à un plan et les moutons à des
points du plan, trouver les configurations de départ qui entraîne une partie de saute-mouton
pouvant se dérouler entièrement dans un champ, c’est-à-dire tel que la suite des positions
successives des trois moutons reste bornée dans le plan.
Exercice 9
Soit G un groupe et soient a et b deux éléments de G d’ordres m et n premiers entre eux. On
suppose que de plus que a et b commutent , c’est-à-dire que ab = ba. Montrer que le produit ab est
d’ordre fini égale à mn.
Exercice 10
Décomposer
a=
en produits
1 2 3 4 5 6 7
, b=
1 2 3 4 5 6 7 8
.P
de cyclesdisjoints les permutations
2 suivantes
et c =
:
1 2 3 4 5 6 7 8 9
.N
5 6 4 7 3 2 1 1 4 3 2 7 8 6 5 3 7 8 9 4 5 2 1 6
201
Déterminer les ordres de ces permutations. Calculer a , b 198 et c1000
On considère
V . H
les trois permutations
Exercice 11
suivantes,
élément de G9 .
1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 2 3 4 5 6 7 8 9
a= , b= et
3 4 1 5 2 7 8 6 9 9 5 4 2 6 1 8 7 3
1 2 3 4 5 6 7 8 9
c=
9 5 4 2 6 1 8 7 3
Déterminer les signatures de a, b et c. Décomposons la permutation σ = ab2 c en produit de cycles
disjoints et calculer σ 25 .
Exercice 12
Soit s une permutation de G10 d’ordre 14.
1. Donner l’exemple d’une telle permutation.
2. Prouver que s est nécessairement impaire.
3. Déterminer le nombre d’élément d’ordre 14 de G10 .
Exercice 13
Déterminer le nombre d’élément d’ordre 8 du groupe G42 .Combien y a-t-il d’éléments d’ordre 20
dans le groupe G15 ?
Exercice 14
Soit σ un permutation de Gn . On dit qu’un élément x de {1,...,n} est un point fixe pour σ si σ(x) = x.
Exercice 15
1. Déterminer le nombre de permutations qui fixent l’entier 3
2. Déterminer le nombre de permutations qui au moins un point fixe.
3. Pour tout k ≤ n, déterminer le nombre de permutations de Gn qui ont au moins k points fixes.
4. Pour tout k ≤ n, déterminer le nombre de permutations de Gn qui ont exactement k points
fixes.
Exercice 16
On rappelle que le centre d’un groupe G est l’ensemble des éléments de G qui commutent avec
tous les autres.
1. Déterminer les centres de G2 et G3 .
2. Soit s un élément de Gn distinct de l’identité. Construire pour n ≥ 3 une transposition qui ne
commute pas avec s. En déduire le centre de Gn pour n ≥ 3.
1 2 ... n − 1 n
3. Soit p la permutation circulaire p = et s une permutation quelconque
2 3 ... n 1
−1)
de Gn . Calculer sps (on cherchera l’image de s(i) pour i = 1, 2, ..., n).Quelles sont les
permutations qui commutent avec p ?
.P 2
.N
4. Plus généralement ,déterminer quelles sont les permutations qui commutent avec un cycle de
longueur p et de support {a1 ..., ap }.Combien y en a–t–il ?
V . H Exercice 17
Exercice 18
Soit n ≥ 4. Montrer que le groupe Un des permutations paires de Gn est engendré par les n-2 cycles
(1,2,3),...,(1,2,n) (on pourra étudier les produits (1,2)(i,j) et (i,j)(1,2)).
Exercice 19
Montrer que Un est engendré par les carrés des éléments de Gn .
Exercice 20 : simplicité de U5
On rappelle qu’un groupe G est dit simple si les seuls sous–groupes distingués de G sont {1} et
G.Le résulats de la question 8) ci dessous (dé à Évariste Galois) est historiquement très
important.Il permet en fait de montrer qu’il est impossible de résoudre « par radicaux »l’équation
polynomiale générale de degré n lorsque n est superieur ou égale à 5.
Exercice 21 : automorphismes de Gn
On dit que qu’un automorphisme ϕ : Gn → Gn ) est interieur s’il existe un élément g de Gn telque
pour tout s élément de Gn on ait :
ϕ(s) = gsg −1
1. Si s est élément du groupe Gn ,on note c(s) son centralisateur, c’est–à–dire l’ensemble des
éléments de Gn qui commutent avec s. Montrer que c(s) est un sous–groupe de Gn .
.P 2
2. Si s est élément du groupe Gn et ϕ u automorphisme de Gn ,alors c(ϕ(s)) = ϕ(c(s)).
3. Quels sont les éléments de G10 qui commutent avec la permutation (1, 2, 3) ◦ (4, 5, 6, 7) ? Quel
.N
est le nombre de ces éléments.
4. Plus généralement , soit σ un élément de Gn . On suppose que n = k1 + 2k2 + ... + nkn ou les ki
. H
sont des entiers de {0...n} et que σ est produit de k1 cycles d’ordre 1, k2 cycles d’ordre 2,..., kn
V
cycles d’ordre n, tous ces étant disjoints. Monter que le cardinal de c(σ) est
|c(σ)| =
n
Y
ki in
i=0
Exercice 22
Exercice 23
q(x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 − xy − xz − yz.
Exercice 24
Exercice 25
.P 2
.N
2. Soit F un sous–espace vectoriel supplémentaire de Kerq. Montrer que la forme quadratique
q :F → R définie pour q(u) = q(u) pour tout u ∈ F est définie.
V . H Exercice 26
Exercice 27
Exercice 28
1. Montrer que la forme bilinéaire associée à la forme quadratique q est un produit scalaire.
2. On munit R3 de ce produit scalaire. Soit p la projection orthogonale de R3 le plan d’équation
x + y − z = 0. Quelle est la matrice de p dans la base canonique ?
Exercice 29
Notons E le R–espace vectoriel des polynômes à coefficient réel, nul ou de degré inférieur ou égal à
2. Soit q : E → R la forme quadratique définie par
q(P ) = b2 − 4ac
.P
Exercice 30
2
.N
Soit E un R–espace vectoriel de dimension n ≥ 2. Soit q : E → R une forme quadratique non
dégénérée et β la forme bilinéaire symétrique associée à q. On suppose qu’il existe un vecteur non
nul u ∈ E tel que q(u) = 0.
V . H
Supposons n = 2. Quelle est la signature de q ?
1. Montrer qu’il existe un vecteur v ∈ E tel que β(u, v) = 1.
Soit v ∈ E tel que (u, v) = 1. Montrer que u et v sont linéairement indépendante, puis que
E = P ⊕ P ⊥ , où P est le plan engendré par u et v.
2. Montrer que tout nombre réel k, il existe x ∈ E tel que g(x) = k
Exercice 31
Posons
5 4 3 9 0 −6
A= 4 5 3 et B= 0 1 0
3 3 2 −6 0 4
Exercice 32
Diagonaliser les matrices suivantes :
0 2 −1 0 3 2
A= 3 −2 0 B = −2 5 2
−2 2 1 2 −3 0
On donnera ainsi la matrice de passage de la base canonique à la base des vecteurs propres.
Exercice 33
Expliquer sans calcul pourquoi la matrice suivante n’est pas diagonalisable :
π 1 2
A = 0 π 3
0 0 π
Exercice 34
Soit m un nombre réel et f l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique est :
1 0 1
A = −1 2 1
2−m m−2 m
1. Quelles sont les valeurs propres de f .
.P 2
.N
2. Pour quelles valeurs de m l’endomorphisme f est–il diagonalisable ?
3. On suppose m = 2. Calculer Ak pour tout k ∈ N.
3
V . H Exercice 35
Soit f l’endomorphisme de R dont la matrice dans la base canonique est donnée par :
1 0 1
A = −1 2 1
1 −1 1
1. Montrer que f est diagonalisable.
2. Montrer que l’espace propre associé à la valeur propre 1 est de dimension 1.Montrer que
u = (1, 1, 0) est un vecteur propre non–nul de cet espace propre.
3. Montrer que v = (0, 0, 1) est telle que (f − idR3 ) = u
4. Chercher un vecteur propre w associé à la valeur propre 2. Montrer que (u, v, w) est une base
de R3 . Calculer la matrice T de f dans la base (u, v, w).
5. Calculer f k (v) pour tout k ∈ N. En déduire T k .
6. Calculer Ak pour tout k ∈ N.
Exercice 36
−5 3
Soit A = .
6 −2
Montrer que A est diagonalisable et calculer ses valeurs propres.
En déduire qu’il existe une matrice B telle que B 3 = A.
Exercice 37
−4 −6 0
Soit A = 3 5 0
3 6 5
1. Diagonaliser A.
2. Calculer An en fonction de n.
3. On considère les suites (un ), (vn ) et (wn ) définies par leur premier terme uo , vo et wo et les
relations suivantes :
un+1 = −4un − 6vn
vn+1 = 3un + 5vn
wn+1 = 3un + 6vn + 5wn
un
Pour n ≥ 0. On pose Xn = vn . Exprimer Xn+1 en fonction de A et Xn . En déduire un , vn
wn
et wn en fonction de n.
Exercice 38
Exercice 39
.P 2
.N
0 a
1. Soit A = dans M2 (R). Donner une condition nécessaire et suffisante pour que A soit
b 0
diagonalisable.
. H
2. Soit p ≥ 1 et α1 , ..., αn des réels. Soit A = (aij ) ∈ M2p (R) tel que ai,2p+1−i = αi si 1 ≤ i ≤ 2p et
V
ai,j = 0 sinon. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que soit diagonalisable sur
R.
Exercice 40
Soit, pour tout n ∈ N, la matrice Mn de Mn (R) dont les coefficients diagonaux sont égaux à 1, 2, .., n
et les autres coefficients sont égaux à 1. Soit Pn le polynôme caractéristique de Mn .
1. Démontrer que Pn+1 (X) = (X − n)Pn (X) + (−1)n X(X − 1)...(X − (n − 1))
2. Démontrer que, pour tout n ≥ 1 et tout k ∈ {0, ..., n − 1}, (−1)k Pn (k) > 0.
3. En déduire que Mn est diagonalisable et que chaque intervalle ]0, 1[, ]1, 2[, ..., ]n − 1, +∞[
contient exactement une valeur propre de Mn .
Exercice 41
O A
Soit A ∈ Mn une matrice diagonalisable et B = ∈ M2n (C). Donner les valeurs propres de B
In O
et la dimension des sous–espaces propres correspondantes.Á quelle condition B est–elle
diagonalisable ?
Exercice 42
A A
Déterminer les matrices A ∈ Mn (R) telle que B = soit diagonalisable.
O A
Exercice 43
Exercice 44
1
Soit L l’endomorphisme de Rn [X] définie par L(P ) = X n P ( X ). Démontrer que L est un
endomorphisme diagonalisable de Rn [X].
Exercice 45
Soit E un C–espace vectoriel de dimension finie, et soit f, g ∈ L(E). On souhaite étudier si le faite
que f ◦ g est diagonalisable entraîne que g ◦ f est diagonalisable. On fixe B une base de E et on
désigne par A (resp. B) la matrice de f (resp. g) dans cette base.
1. Dans cette question, on suppose f et g inversibles.
.P 2
(a) En utilisant det(BAB − λB), démontrer que AB et BA ont le même polynôme
caractéristique.
. H .N
(b) Soit λ une valeur propre de f ◦ g, et soit Eλ (resp. Fλ ) l’espace propre de f ◦ g (resp. de
g ◦ f ) associé à λ. Démontrer les inclusions suivantes
g(Eλ ) ⊂ Fλ et f (Eλ ) ⊂ Eλ )
.
V
(c) Que peut–on en déduire sur les dimensions des espaces Eλ et Fλ ?
(d) Montrer que si f ◦ g est diagonalisable, alors g ◦ f est diagonalisable.
2. Dans cette question, on suppose maintenant f et g quelconques.
(a) Montrer que si f ◦ g a une valeur propre nulle, il en est de même de g ◦ f .
(b) Soit α ∈ C tel que AB − αI est inversible.On note C son inverse. Vérifier que
Exercice 46
Soit f un endomorphisme d’un R–espace vectoriel E de dimension finie. Montrer qu’il existe
toujours une droite et un plan de E stable par f .
Exercice 47
Soient f et g deux endomorphismes d’un C –espace vectoriel de dimension finie. On suppose que g
est diagonalisable et inversible, et qu’il existe un entier k tel que f k = g. Prouver que f est
diagonalisable.
Exercice 48
Exercice 49
Soit E un espace vectoriel de dimension finie sur K = R ou C et soit u ∈ L(E). Démontrer que u est
diagonalisable si et seulement si tout sous–espace de E possède un supplémentaire stable par u.
Exercice 50
.P 2
H .N
Exercice 51
.
V
1. Donner un exemple de tel endomorphisme sur R2 .
2. Montrer que f n’a pas de valeurs propres réelles. En déduire que la dimension de E est paire.
3. Montrer que pour tout x de E, vect(x, f (x) est stable par f .
4. En déduire que si dimE = 2n, il existe des vecteurs (e1 , e2 , . . . , en ) telle que
(e1 , f (e1 ), . . . , en , f (en )) forme une base de E. Quelle la matrice de f dans cette base ?
Exercice 52
Soient n , p ≥ 1 et A ∈ Mn (C) tel que Ap = 1. Soit ω une racine p–ième de l’unité telle que ω −1 n’est
Pp−1
pas une valeur propre de A.Montrer que k=0 ω k Ak = 0.
Exercice 53
Exercice 54
Exercice 55
Soit n ≥ 1 et A ∈ Mn (R).
1. On suppose que A2 + A + In = 0. Montrer que n est pair.
2. On suppose que A3 + A2 A = 0. Montre que le rang de A est pair.
Exercice 56
Soient E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E). On suppose que f possède un
polynôme annulateur P vérifiant P (0) = 0 et P 0 (0) 6= 0. Montrer qu’on a alors Imf = kerf = E
Exercice 57
Soient E un R–espace vectoriel et u ∈ L(E). Existe–il toujours un polynôme annulateur de u (autre
que le polynôme nul, évidement) ?
.P 2
.N
Exercice 58
Soit f un endomorphisme sur Cn , on note Mf et Cf son polynôme minimal et son polynôme
endomorphisme sur Rn .
V . H
caractéristique. Montrer que Mf et Cf ont les mêmes facteurs irréductibles. Généraliser au cas des
Solution 1
• Prouvons que B est une base de R3 . dim B = 3 = dim R3 donc il suffit de montrer que B est libre.
1 1 0
0 2 −1 2
detC (u1 , u2 , u3 ) = −1 0 2 = − = −1 6= 0 d’ou B est une base de R3 .
1 −1 1 −1
1 1 −1
• Déterminons sa base duale.
première méthode : Il existe donc a, b et c élements de R tels que u∗1 = ae∗1 + be∗2 + ce∗3 or
∗
u1 (u1 ) = 1
u∗ (u2 ) = 0 (?)
1∗
u1 (u3 ) = 0
En remplaçant u∗1 dans la relation (?) par u∗1 = ae∗1 +be∗2 + ce∗3 on a donc u∗1 = 2e1 ∗ -e∗2 -2e∗3 . Ainsi en
faisant pareil pour u∗2 et u∗3 on a : u∗2 = -e∗1 +2e∗2 +2e∗3 et u∗3 = e∗1 - e∗3 .
deuxième méthode : Appliquons la formule du cours.
1 1 0
Soit B 0 et B deux bases. La matrice de passage de B0 à B est : P = −1 0 2 et
1 1 −1
−2 1 −1
Com(P ) = 1 −1 0 .
2 −2 1
Ainsi
2 −1 1
Q = t(P −1 ) = −1 1 0 ,
−2 2 −1
Q étant la matrice de passage de B0∗ = (~e1 ∗ , ~e2 ∗ ,~e3 ∗ ) à B ∗ = (~u1 ∗ , ~u2 ∗ ,~u3 ∗ ).
Solution 2
1. Prouvons que (f1 *, f2 *,f3 *) est une base de (R3 )∗ .
Soit B0∗ = (~e1 ∗ , ~e2 ∗ ,~e3 ∗ ) la base duale de B0∗ .
f1∗ = e∗1 + e∗2 + e∗3
f1∗ (x) = e∗1 (x) + e∗2 (x) + e∗3 (x)
∀x ∈ R ⇒ f2∗ = e∗2 + e∗3
3
= (e∗1 + e∗2 + e∗3 )(x)
f3∗ = e∗1 + e∗2
∗ ∗ ∗ ∗ ∗
Ainsi detB0 (f1 , f2 , f3 ) = −1 6= 0 donc B = (f1 , f2∗ , f3∗ ) est une base de R3 .
2. Déterminons la base (f1 , f2 ,f3 ) de R3 dont (f1 *, f2 *,f3 *) est la base duale.
Soit Q la matrice de passage de B0∗ à B ∗
1 0 1
Q = 1 1 1
1 1 0
.P 21
0
1
1
. H .N
1. Démontrons que B est une base de E.
V Solution 3
Card B = 3 = dim R3 . Il suffira donc de montrer que B est une base de R3 . Soit P la matrice
donnée par :
2 −1 1
P = −1 0 1
−1 1 0
et
2 −1 1
0 1 −1 1 −1 0
DetB P = −1 0 1 =2 +1 +1 = −2 et − 2 6= 0
1 1 −1 0 −1 1
−1 1 0
1
Q = t(P −1 ) = ∗ ComP.
detP
−1 −1 −1 1 1 1
1
Com P = 1 1 −1 et Q = 2
−1 −1 1
−1 −3 −1 1 3 1
Finalement on a :
∗ 1 ∗ ∗ ∗
u1 = 2 (e1 − e2 + e3 )
u∗2 = 12 (e∗1 − e∗2 + 3e∗3 )
∗
u3 = 12 (e∗1 + e∗2 + e∗3 )
5
− 12
2 2
.P 2
3
N∗ = −
2 −2 − 21
.N
3 5
2 2 1
. H
x
tf (x, y, y) = N ∗ y
z
V 5
x0 = 2x + 2 y + 2 z
1
Finalement tf (x, y, y) = y0 = − 32 x + 2y − 12 z
z0 = 32 x + 52 y + z
4. Déterminons le noyau de tf .
Ker(tf ) = {x ∈ E ∗ ,
tf = 0E ∗ }
4x + 5y + z
=0 3x + 5y + 5z
=0 z
=0
tf (x, y, y) = 0E ∗ ⇒ −3x − 4y − z = 0 ⇒ y + z =0 ⇒ y =0.
3x + 5y + 2z = 0 z =0 x =0
Finalement Ker(tf ) = (0, 0, 0) donc tf est bijective.
5. Déterminons G⊥ et G ⊥ pour le crochet de dualité.
G = {u = c = 0}
= {u = (x, y, z), x = −y − 2z}
= {u = (−y − 2z, y, z)}
= {y(−1, 1, 0) + z(−2, 0, 1)}
G = V ect(u, v) avec u = (−1, 1, 0) et v = (−2, 0, 1)
. Ainsi
G⊥ = (V ect(u, v))⊥
= {ϕ ∈ (R3 )∗ , ∀a ∈ G, ϕ(a) = 0}
= {ϕ ∈ (R3 )∗ , ∀u, v ∈ G, ϕ(u) = ϕ(v) = 0}
( (
−α1 + α2 =0 α1 = α2
ϕ ∈ (R3 )∗ ⇒ ϕ = α1 e∗1 + α2 e∗2 + α3 e∗3 ϕ(u) = ϕ(v) = 0 ⇔ ⇔ d’où
−2α1 + α3 =0 α3 = 2α1
ϕ = α1 e∗1 + α1 e∗2 + 2α1 e∗3 = α1 (e∗1 + e∗2 + 2e∗3 ) donc G⊥ = V ect(e∗1 + e∗2 + 2e∗3 )
Solution 4
1. Déterminons la forme linéaire de f définie sur R3 telle que f (1, 1, 1) = 0, f (2, 0, 1) = 1 et f (1,
2, 3) = 4. f étant une forme linéaire sur R3 alors il existe α, β, et γ éléments de R tels que :
∀(x, y, z) ∈ R3 ,
f (1, 1, 1) = 0
.P 2
α+β+γ = 0
−α + β = −1
.N
f (x, y, z) = αx + βy + γz. f (2, 0, 1) = 1 ⇒ 2α + γ = 1 ⇒
f (1, 2, 3) = 4 α + 2β + 3γ = 4 −5α + 2β = 1
H
Finalement on a :α = 3, β = −2 et γ = −1. Ainsi f (x, y, z) = −x − 2y + 3z.
2. Donnons une base du noyau de f .
V .
Ker f = {(x, y, z) ∈ R3 , f (x, y, z) = 0R3 } f (x, y, y) = 0R3
Ainsi une base de Ker f est la famille (u, v) avec u = (−2, 1, 0) et v = (3, 0, 1) .
Solution 5
1. Prouvons que (f1 , f2 ) forme une base de (R2 *).
dim R2 * = 2 il suffit de montrer que la famille (f1 , f2 ) est libre.
Soit M
la matrice
de passage de f de la base canonique de R2 à celle (R2 )*.
1 1 1 1
M= et Det M = = −2 6= 0 donc (f1 , f2 ) est libre et par conséquent une base
1 −1 1 −1
de (R2 )*.
2.
Exprimons les formes linéaires g et h.
f1 (x, y) = x + y
⇒ x = 12 [f1 (x, y), f2 (x, y)] d’ou g = 12 f1 + 12 f2
f2 (x, y) = x − y
h(x, y) = α(x + y) + β(x − y)
h(x, y) = (α + β)x + (α − β)y
Par identification
α+β = 2 α = −2
⇒
α − β = −6 β = 4
Solution 6
u : E −→ E
.P 2
E ∗ −→ E ∗
.N
1 0 0 0
H
1 0 0 0
.
Mtu = tMu =
0 2 −1 0
V
Soit tu = (x0, y0, z0, t0) ∈ E ∗ et (x, y, z, t) ∈ E.
0
0
x
y 0
0
=x
=x
3 −2
tu (X) = M X =
z0 = 2y − z
0
t = 3z − 2t
ker tu = {U ∈ E ∗ , tu(U ) = 0E ∗ }
U ∈ E ∗ ⇒ ∃ α0 , α1 , α2 et α3 élément de R tels que , u = α0 f0 + α1 f1 + α2 f2 + α3 f3
α0 = 0
α0 = 0
α0 = 0
tu(U ) = 0 ⇒ ⇒ α2 = 2α1 Finalement on a ker tu =≺ 0, 1, 2, 3 .
2α1 − α2 = 0 3
α3 = 2 α2 = 3α1
3α2 − 2α3 = 0
F ⊥ = (≺ 2X − X 2 )⊥
= (≺ (0, 2, −1, 0) )⊥
= {ϕ0 ∈ E ∗ , ∀a ∈ F, ≺ a, ϕ0 = 0}
a ∈ F ⇒ ∃ α ∈ R, a = α(0, 2, −1, 0)
ϕ0 ∈ E ∗ ⇒ ∃ (α0 , α1 , α2 , α3 ) ∈ R4 ,
ϕ0 (a) = α0 f0 + α1 f1 + α2 f2 + α3 f3
= α0 α1 f0 (2X − X 2 ) + α1 αf1 + α2 αf2 (2X − X 2 ) + α3 αf3 (2X − X 2 )
0
ϕ (a) = 2α1 α − α2 α
α0 = a
α1 = b
ϕ0 (a) = 0 ⇒ 2α1 α − α2 α = 0 ⇒ α2 = 2α1 ⇒ a, b, c éléments de R.
α2 = 2b
α3 = c
F ⊥ =≺ f0 , f1 + 2f2 , f3
Solution 7
1. Déterminons l’orthogonal de V ect(u, v, w) puis celui de V ect(ϕ, φ).
F ⊥ =≺ e1 * et G⊥ =≺ 2e1 − 5e5 + e3 , e4 .
La démonstration est laissée en exercice. En cas de problème servez-vous de la question 5.a
de l’exercice 3.
.P
Solution 8
2
.N
Le premier mouton saute par dessus le second (sa position d’arrivée est donc symétrique à sa
position de départ par rapport au second mouton).
H
Le second mouton saute alors par -dessus le troisième, le troisième et dernier mouton saute alors
.
par-dessus le premier. Ce processus élémentaire se répète alors indéfiniment. On a alors :
V Yn
Zn
Xn+1
=
=
=
milieu de [Xn , Xn+1 ]
milieu de [Yn , Yn+1 ]
milieu de [Zn , Zn+1 ]
Xn
= <e(Xn )
Notons : Yn = <e(Yn )
Zn = <e(Zn )
Donc on a :
Xn + Xn+1 = 2Yn Xn+1 = −Xn + 2Yn + 0Zn
Yn + Yn+1 = 2Zn ⇒ Yn+1 = 0Xn − Yn + 2Zn
Zn + Zn+1 = 2Xn Zn+1 = −2Xn + 4Yn − Zn
Xn+1 −1 2 0 Xn
⇒ Yn+1 = 0 −1 2 Yn
Zn+1 −2 4 −1 Zn
Xn+1 Xn
⇒ Yn+1 = A Yn
Zn+1 Zn
√ √
PA (λ) = det(A − λI3 ) = (1 − λ)(λ + 2 − 5)(λ + 2 + 5)
A admet trois valeurs propres toutes d’ordre de multiplicité 1.Ainsi il existe D et P telles que
A = P DP −1 .
D’où
1 √ 0 0 1 √ 2 √2
D = 0 5−2 0 √ et P = 1 5−
√1 −( 5√
+ 1)
0 0 −2 − 5 1 3− 5 3+ 5
La matrice correspondante (D) a trois valeurs propres réelles, dont une seule est de valeur absolue
strictement plus grande que 1. Le sous-espace de dimension (complexe) 2 solution du problème
correspond aux configurations
√
où les trois points sont alignés, avec un rapport de distance égale
au nombre d’or qui est 1+2 5 .
propre commun.
.P
3. Montrer que si AB − BA = αA + βB avec α et β éléments de R∗ , alors A et B ont un vecteur
2
H .N
Exercice no 2
Soient E et F deux espaces vectoriels réels de dimension finie. Si f est une application linéaire de
.
E dans F , on appelle transposée de f , et l’on note tf , l’application définie de F ∗ dans E ∗ par
tf (ϕ) = ϕ ◦ f .
V
1. Montrer que tf est une application linéaire de F ∗ dans E ∗ .
2. Soient B1 une base de E et B2 une base de F . On désigne par B1 * la base duale de la base B1
et par B2 * la base duale de la base B2 .
Soient M atB1 ,B2 (f ) la matrice de f relativement aux bases B1 et B2 et M atB *,B * (f ) la matrice
1 2
de tf relativement aux bases B1 * et B2 *. Montrer que l’on a :
M atB *,B * (tf ) = M atB1 ,B2 (f ).
1 2
Exercice no 3
2. Soient n un entier naturel non nul, x1 , x2 ,...,xn des éléments de C. Calculer le déterminant
d’ordre n suivant :
3. Soient n un entier naturel non nul et pour tout entier k compris entre 1 et n, on pose :
Pk
Sk = i=0 i. Calculer le déterminant d’ordre n suivant :
S1 S1 S1 ··· S1
S1 S2 S2 ··· S2
S1 S2 S3 ··· S3
.. .. .. .. ..
. . . . .
S1 S2 S3 ··· Sn
x a1 a2 ··· · · · an
a1 x a2 ··· · · · an
..
a1 a2 x .
.. .. .. ..
. . . .
.. ..
. . x an
a1 a2 ··· ··· an x [n+1]
Durée : 3h
Exercice no 1
H
3. Déterminer f dans le cas où il n’admet qu’une seule valeur propre.
.
4. Lorsque f admet deux valeurs propres distinctes, montrer que f est diagonalisable.
V Exercice no 2
Soient E et F deux espaces vectoriels réels de dimension finie. Si f est une application linéaire de
E dans F , on appelle transposée de f , et l’on note tf , l’application définie de F ∗ dans E ∗ par
tf (ϕ) = ϕ ◦ f .
Exercice no 3
Soient a un nombre réel non nul et la matrices carrée A d’ordre 3 définie par :
1 a a
A = a1 1 1
1
a 1 1
Durée : 2h
Exercice no 1
3 ∗ ∗ ∗ ∗
R , est muni de sa base canonique B0 = (~e1 , ~e2 , ~e3 ). On désigne par B0 = (~e1 , ~e2 , ~e3 )
L’espace vectoriel
~u1 = (−1, 1, 0)
et on posons : ~u2 = (1, 1, 0)
~u3 = (1, 1, 1)
.P 2
.N
On désigne par tf la transposée de l’endomorphisme f .
(a) Donner la matrice de tf relativement à la base B0∗ .
.
(c) Déterminer le noyau et l’image de l’endomorphisme . On donnera une base pour chacun de
Exercice no 2
Exercice 1
1. Montrer que t f est une application linéaire de F ∗ dans E ∗ .
2. Soient B1 une base de E et B2 une base de F . On désigne par B1∗ la base duale de la base B1 et
par B2∗ celle de B2 .
Soient M atB1 ,B2 (f ) la matrice de f relativement aux bases B1 et B2 et par M atB1∗ ,B2∗ (t f ) la
matrice de t f relativement aux bases B2∗ et B1∗ . Montrer que l’on a :
.
(a) Montrer que B = (−→, −
u → − →
1 u2 , u3 ) est une base de R .
3
−
→ −
→ − → −
→ − →
(b) Déterminer la base duale B∗ = (u∗1 , u∗2 , u∗3 ) de la base B. On exprimera les vecteurs u∗1 , u∗2 ,
−
→∗ →
−∗ → −∗ → −∗
u3 en fonction de e1 , e2 , e3 .
5. On considère l’endomorphisme f de R3 dont la matrice, relativement à la base canonique Bo
est
1 1 2
1 −1 0
1 1 2
On désigne par t f la transposée de l’endomorphisme f .
(a) Donner la matrice de t f relativement à la base Bo∗ .
(b) Déterminer la matrice de t f relativement à la base B ∗ .
(c) Déterminer le noyau Ker(t f ) et l’image Im(t f ) de l’endomorphisme t f . On donnera une
base pour chacun de ces sous–espaces vectoriels.
.P 2
.N
Devoir 2 d’Algèbre Linéaire
Durée : 03h
V . H Exercice 2
Soit q : R3 → R la forme quadratique définie par
q(x, y, z) = x2 + 3y 2 − 2xy + 2xz − 6yz
1. Montrer que la forme quadratique q est définie positive.
2. Trouver une base de R3 orthonormée pour q.
3. Soit A la matrice de q dans la base canonique de R3 . Montrer qu’il existe P ∈ GL3 5(R) telle que
A =t P P .
Exercice 1
Les parties 1. et 2. de cet exercice sont indépendantes.
1. Soient A une matrice carrée d’ordre n, B une matrice de type (n, p), O la matrice nulle de type
(p, n) et C une matrice carrée d’ordre p. Montrer que l’on a :
A B
det = det(A) × det(C)
O C
2. Soient n un entier naturel non nul et x, a1 , a2 ... an des éléments de C. Calculer le
determinant d’ordre n + 1 suivant :
x a1 a2 ··· · · · an
a1 x a2 ··· · · · an
a1 a2 x ··· · · · an
.. .. .. .. .. ..
. . . . . .
.. .. ..
. . . x an
a1 a2 a3 ··· an x
Exercice 2
Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues sur R, à valeurs dans R. Soit a > 0 un réel donné.
A tout f ∈ E on associe la fonction Ta (f ) définie par
Z x+a
1
Ta (f ) = f (t) dt
2a x−a
1. Montrer que pour tout f ∈ E, Ta (f ) est bien définie et est de classe C 1 sur R
2. Montrer que Ta (f ) est constante si et seulement si f est de période T = 2a.
3. Montrer que l’application Ta est un endomorphisme de E. Déterminer son noyau. Ta est–il
surjectif ?
4. Soit n un entier naturel supérieur ou égale à 2 et Rn [X] l’espace vectoriel des fonctions
polynôme supérieur ou égale à n. Montrer que la restriction de Ta à Rn [X] est un
endomorphisme de Rn [X].
On notera encore Ta cette restriction.
5. (a) Montrer que la matrice associée à Ta dans la base canonique de Rn [X] est triangulaire
supérieur. En déduire les valeurs propres de Ta . Cet endomorphisme est–il
diagonalisable ?
(b) Soit f ∈ Rn [X]. Montrer que si le degré de f est égale à 2, f n’est pas un vecteur propre de
Ta .
(c) Montrer que si f est un vecteur propre de Ta , sa dérivée f 0 l’est également.En déduire les
sous–espaces propres de Ta .
.P
Année Académique : 2015-2016 2
. H Durée : 03h
.N
Devoir de rattrapage d’Algèbre Linéaire
V Exercice 1
Question de cours
Soient E1 et E2 des espaces vectoriels sur K (K est le corps des nombres réels R ou le corps C des
nombres complexes).On notera L(E1 ; F ) l’ensemble des applications linéaires de E1 dans F et par
L(E1 , E2 ; F ) l’ensemble des applications multilinéaires de E1 × E2 dans F .
1. Montrer que L(E1 ; F ) est un espace vectoriel sur le corps K.
2. Montrer que les espaces vectoriels L(E1 , E2 ; F ) et L(E2 , L(E1 ; F )) sont isomorphes.
Exercice 2
Exercice 3
Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues sur R, à valeurs dans R. Soit a > 0 un réel donné.
A tout f ∈ E on associe la fonction Ta (f ) définie par
Z x+a
1
Ta (f ) = f (t) dt
2a x−a
1. Montrer que pour tout f ∈ E, Ta (f ) est bien définie et est de classe C 1 sur R
2. Montrer que Ta (f ) est constante si et seulement si f est de période T = 2a.
3. Montrer que l’application Ta est un endomorphisme de E. Déterminer son noyau .Ta est–il
surjectif ?
4. Soit n un entier naturel supérieur ou égale à 2 et Rn [X] l’espace vectoriel des fonctions
polynôme supérieur ou égale à n. Montrer que la restriction de Ta à Rn [X] est un
endomorphisme de Rn [X].
On notera encore Ta cette restriction.
5. (a) Montrer que la matrice associée à Ta dans la base canonique de Rn [X] est triangulaire
supérieur. En déduire les valeurs propres de Ta . Cet endomorphisme est–il
diagonalisable ?
(b) Soit f ∈ Rn [X]. Montrer que si le degré de f est égale à 2, f n’est pas un vecteur propre de
Ta .
(c) Montrer que si f est un vecteur propre de Ta , sa dérivée f 0 l’est également. En déduire les
sous–espaces propres de Ta .
.P 2
Année Académique : 2014-2015
.N
Devoir no 1 d’Algèbre Multilinéaire
Corrigé Exercice no 1
V . H
1. Montrons que si AB = BA alors A et B ont un vecteur propre commun.
Soit u et v les endomorphismes associés à A et B respectivement. Il revient à monter que si
u ◦ v = v ◦ u alors u et v ont un vecteur propre commun.
L’espace vectoriel E est de dimension finie (n > 1) sur C. Le polynôme caractéristique admet
au moins une racine complexe. L’espace Eλ (u) n’est pas réduit à {0E }.
Soit x ∈ Eλ (u). Donc
u(x) = λ ⇒ v ◦ u(x) = v(λx)
⇒ u ◦ v(x) = λv(x)
⇒ u[v(x)] = λv(x)
⇒ v(x) ∈ Eλ (u) d’où v stabilise Eλ (u).
Nous pouvons donc considérer l’endomorphisme w induit par v sur Eλ (u). Le polynôme
caractéristique de w admet également au moins une racine u.
u est une valeur propre de w, donc il existe un vecteur x non nul de Eλ (u) tel que w(x) = ux.
D’une part v(x) = w(x) = ux car w est l’endomorphisme induit par v sur Eλ (u).
D’autre part u(x) = w(x) = ux car x ∈ Eλ (u). Le vecteur x est bien un vecteur propre commun à
u et à v.
2. Montrons que si AB − BA = αA avec α ∈ R∗ , alors A et B ont un vecteur propre commun.
Comme précédemment on considère les endomorphismes u et v associés à A et B
respectivement et on montre que si u ◦ v − v ◦ u = αu alors u et v ont un vecteur propre
commun.
Si u est inversible alors u ◦ v ◦ u−1 − v = αIdE et donc tr(u ◦ v ◦ u−1 ) − tr(v) = αdimE. Or
tr(u ◦ v ◦ u−1 ) = tr(v) ce qui entraine une absurdité. On en déduit que u est non inversible.
v admet une valeur propre λ et si x est un vecteur propre associé à la valeur propre λ, la
relation précedente donne
v(x) = λx ⇒ v(u(x)) = λu(x)
⇒ v(u(x)) + αu(x) = λu(x)
⇒ v(u(x)) = (λ − α)u(x)
Si u est inversible alors λ - α est valeur propre de v et en reprenant cette démarche on obtient
λ − nα valeurs propres de v pour tout n éléments de N. C’est absurde car v ne possède qu’un
nombre fini de valeurs propres et donc u n’est pas inversible. Par récurrence sur N, on obtient
un ◦ v − v ◦ un = nαun .
L’endomorphisme ϕ : w 7−→ w ◦ v − v ◦ w n’admet qu’un nombre fini de valeurs propres car on
opère en dimension finie. Si u n’est pas nilpotent alors pour tout n élément de N , nα est
valeur propre de ϕ. C’est absurde et u est donc nilpotent.
Enfin soit x ∈ ker(u). On a u(v(x)) = v(u(x)) + αu(x) = 0 donc v(x) ∈ Keru. Par la suite
Ker(u) 6= {0} est stable par v et un vecteur propre de l’endomorphisme induit est un vecteur
propre commun à u et v.
3. Montrons que si AB − BA = αA + βB avec α et β éléments de R∗ , alors A et B ont un vecteur
propre commun. Comme précédemment on considère les endomorphismes u et v associés à A
et B respectivement et w = αu + βv. On a : (αu + β) ◦ v − v ◦ (αu + βv) = α(u ◦ v − v ◦ u) =
α(αu + βv). Par l’étude qui précède, αu + βv et v ont un vecteur propre en commun puis u et v
ont un vecteur propre en commun.
Corrigé Exercice no 2
tf : F ∗ −→ E ∗ ϕ 7−→ tf (ϕ) = ϕ ◦ f
.P 2
Soient B1 = (e1 , e2 , ..., en ) et B2 = (e1 , e2 , ..., en ) deux bases de E et de F respectivement. On
.N
désigne par B1∗ la base duale de B1 et par B2∗ celle de B2 .
Soit A = M atB1 ,B2 (f ) et B = M atB2∗ ,B1∗ (tf ).
V0
. H
Posons A = (ai,j )16i,j6n et B = (bi,j )16i,j6n
tf (ej∗ ) =
m
X
i=1
bij e∗i i.e.
0
ej∗ (f (ek )) = bkj ∀ k ∈ J1, mK
or
m
0 0 X 0
ej∗ (f (ek )) = ej∗ ( aik ei )
i=1
m
X 0 0
= aik (ej∗ )ei
i=1
= ajk
0
ej∗ (f (ek )) = ajk
M atB t
*,B * ( f ) = M atB1 ,B2 (f ).
1 2
ϕ ∈ Ker(tf ) ⇔ ϕ(f ) = 0E ∗
⇔ ∀u ∈ F, ϕ(f (u)) = 0E ∗
⇔ ϕ ∈ (Imf )⊥
ψ ∈ Im tf , ψ = ϕ ◦ f avec ϕ ∈ E ∗ .
Im(tf ) = (Kerf )⊥ .
Corrigé Exercice no 3
1. Soient A une matrice carrée d’ordre n, B une matrice de type (n, p), O la matrice nulle de type
(n, p) et C une matrice carrée d’ordre p. Montrons que l’on a :
A B
det = det A × det C.
O C
A B I O A B
On remarque : = n .
O C O C O Ip
A B I O A B
d’où : det = det n det .
O C O C O Ip
I O
En dévellopant n par rapport à la première ligne, de façon itérée, on obtient :
P
O C
In
. 2 O
.N
det = det(C).
O C
. H
A B
De même, en développant par rapport à la dernière ligne, de façon itérée, on obtient :
V
O Ip
A B
det = det(A).
O Ip
2. Soient n un entier naturel non nul, x1 , x2 ,...,xn des éléments de C. Calculons le déterminant
d’ordre n suivant :
1 x1 x21 · · · xn−1
1
1 x2 x22 · · · xn−1
2
2 n−1
V (x1 , ..., xn ) = 1 x3 x3 · · · x3
.. .. .. . . ..
. . . . .
1 xn x2n ··· xn−1
n
Si n = 1 : V (x1 ) = 1
1 x1
Si n = 2 : V (x1 , x2 ) = = x2 − x1
1 x2
1 x1 x21
Si n = 3 : V (x1 , x2 , x3 ) = 1 x2 x22
1 x3 x23
1 0 0
= 1 x2 − x1 x22 − x1 x2 C1 ← C2 − x1 C1 , C3 ← C3 − x1 C2
1 x3 − x1 x23 − x1 x3
1 x2
= (x2 − x1 )(x3 − x1 )
1 x3
Si n = 3 : V (x1 , x2 , x3 ) = (x2 − x1 )(x3 − x1 )(x3 − x2 )
En développant par rapport àQla première ligne, puis en factorisant dans chaque ligne, on
.P 2
obtient ainsi : V (x1 , ..., xn ) = ( n>im1 (xi − x1 ))V (x2 , ..., xn ). On conclut, par récurrence :
.N
Y
∀n ∈ N, ∀(x1 , ..., xn ) ∈ Kn , V (x1 , ..., xn ) = (xi − xj ).
n>imj>1
. H
3. Soient n un entier naturel non nul et pour tout entier k compris entre 1 et n, on pose :
Pk
V
Sk = i=0 i. Calculons le déterminant d’ordre n suivant :
S1 S1 S1 ··· S1
S1 S2 S2 ··· S2
S1 S2 S3 ··· S3
.. .. .. .. ..
. . . . .
S1 S2 S3 ··· Sn
S1 S1 S1 ··· S1 S1 0 0 ··· 0
S1 S2 S2 ··· S2 S1 S2 − S1 0 ··· 0
S1 S2 S3 ··· S3 = S1 S2 − S1 S3 − S2 0
.. .. .. .. .. .. .. .. ..
. . . . . . . . .
S1 S2 S3 ··· Sn S1 S2 − S1 S3 − S2 ··· Sn − Sn−1
S1 S1 S1 ··· S1
S1 S2 S2 ··· S2
S1 S2 S3 ··· S3 = n!
.. .. .. .. ..
. . . . .
S1 S2 S3 ··· Sn
1 0 0 ··· ··· 0
1 x − a1 0 ··· ··· 0
.. ..
n+1 1 a2 − a1 x − a2 . (0) .
.P 2
X
Dn+1 = (x + aj ) . .. .. ..
.. . . . ···
j=1
.. ..
1
H
.
. N .
a2 − a1 ··· ···
x − an−1
···
0
x − an [n+1]
.
Enfin, ce dernier déterminant est celui d’une matrice triangulaire inférieure, et on conclut :
V Dn+1 = (x +
n
X
j=1
aj )
n
Y
k=1
(x − ak )
Corrigé Exercice no 1
Soit f un endomorphisme de l’espace vectoriel R3 tel que : f 2 + 3f = −2IdR 3
1. Déterminons les valeurs propres possibles de f . Soit λ ∈ Spf (R) et x ∈ SEP (f, λ) alors
f (x) = λx.
4. Lorsque f admet deux valeurs propres distinctes, montrons que f est diagonalisable.
Il suffit d’utiliser la démonstration précédente et de remarquer que la somme est directe.
Corrigé Exercice no 2
Voir Corrigé Exercice no 2 du Devoir no 1.
Corrigé Exercice no 3
Soient a un nombre réel non nul et la matrices carrée A d’ordre 3 définie par :
.P 2
1 a a
A = a1 1 1
.N
1
a 1 1
H
1.(a) Calculons A2 puis montrer que A2 = 3A.
V . A2 =
=
A×A
1 a
1 1
a
1
a 1
a
1
1 a1
1 a
1
a
1
1
a
1
1
3 3a 3a
= 3 3 3
a
3
a 3 3
1 a a
= 3 a1 1 1
1
a 1 1
A2 = 3A
(b) Déduisons que l’ensemble des valeurs propres de A est inclus dans {0,3}. Utilisons le
théorème suivant : Soient A ∈ Mn (R) et P est un polynôme annulateur de A. Alors toute
valeur propre de A est une racine de P .
Soit P (A) = A2 − 3A le polynôme annulateur de A. Les racines de P sont telles que
P (A) = 0 ⇔ A2 − 3A = 0 ⇔ A = 0 où A = 3 d’où rac(P ) = {0, 3}.
On peut alors dire que Sp (A) ⊂ rac(P ) c’est-à-dire que l’ensemble des valeurs propres de A est
inclus dans {0,3}.
2.(a) Déterminons les valeurs propres de la matrices A et pour chaque valeur propre, une base du
sous-espace vectoriel propre associée.
Première méthode : Pour chaque racine λ de P on vérifie si elle est effectivement valeur
propre en résolvant l’équation : AX = λX.
• Si l’ensemble des solutions est réduit à {0} alors λ n’est pas valeur propre.
• Si l’ensemble des solutions n’est pas réduit à {0} alors λ est valeur propre et l’ensemble des
solutions correspond à l’espace propre E λ .
⇔ x + ay + az = 0
⇔ x = −(ay + az)
⇔ x = −a(y + z)
−ay − az −a −a
Donc E0 = y (x, z) ∈ R2 = V ect 1 0 .
z ,
0 , 1
.P 2
.N
1 a a x x
AX = 3X ⇔ a1 1 1 y = 3 y
1
H
1 1 z z
a
V . ⇔
x + ay + az =
x
a +y+z =
x
a +y+z =
x + ay + az =
3x
3y
3z
3x
⇔ x + ay + az = 3ay
x + ay + az = 3az
−2x + ay + az = 0
⇔
3ay − 3az = 0
−2x + ay + az = 0
⇔
y−z = 0
y = z
⇔
x = z
−az
a
Donc E3 = z z ∈ R = V ect 1
z ,
0
E3 6= 0 donc 3 estvaleur
propre (d’ordre de multiplicité 0) de A et le sous-espace propre
a
associée est V ect 1.
0
Deuxième méthode : Elle est laissée en exercice car elle demande plus de calcul. Il s’agira de
déterminer le polynôme caractéristique associée à la matrice A.
(b) La matrice A est-elle diagonalisable car :
dim E0 + dim E3 = 2 + 1 = 3 = dim M3,1 (R) .
On note
: 1
a a a 3 0 0 a 1 1
P = 1 −1 0 ; D = 0 0 0 et Q = a1 −2 1
1
1 0 −1 0 0 0 a 1 −2
3.(a) Calculons
P Q et QP puis montrons que
la matrice P est inversible et donnons son inverse.
1
a a a a 1 1 3 0 0
P Q = 1 −1 0 a1 −2 1 = 0 3 0 = 3I3 = QP
1
1 0 −1 a 1 −2 0 0 3
On a : P Q = QP = 3I3 ⇔ P 31 Q = 13 Q P = I3 donc P est inversible.
P DP −1
d’où
= A,
.P 2
.N
A = P DP −1 .
V . H Corrigé Exercice no 1
1. Montrons que B = (~u1 , ~u2 , ~u3 ) est une base de R3 .
Trivial. En cas de difficulté, référez-vous á la solution 1 des Travaux Dirigés.
2. Déterminons la base duale B ∗ = (~u1 ∗ , ~u2 ∗ ,~u3 ∗ ) de la base B = (~u1 , ~u2 , ~u3 ). On exprimera les
vecteurs ~u1 ∗ , ~u2 ∗ et ~u3 ∗ en fonction de ~e1 ∗ , ~e2 ∗ et ~e3 ∗ .
Pour tout calcul bien fait vous aurez :
∗
~u1 = 21 (e∗1 − e∗1 )
~u∗ = 12 (−e∗1 − e∗2 + 2e∗3 )
2∗
~u3 = e∗3
(b) Les questions restantes sont laissées en exercice. En cas de difficulté éventuels référez-vous à
la solution 3 des travaux dirigés.
Corrigé Exercice no 2
Voir Corrigé Exercice no 1 du Devoir no 2 .
Exercice 1
d:E×E →R
1 si x 6= y .
(x, y) 7→ d(x, y) =
0 si x = y.
V
Montrer que les trois normes usuelles de Rn sont deux -à- deux équivalentes.
Exercice 3
Soit l’application
x y
d : R × R 7−→ d(x, y) = −
1 + |x| 1 + |y|
1. Montrer que d est une distance sur R.
2. la distance d est-elle induite par une norme ?
3. On muni R de la distance d.
a- Montrer que (R, d) est un ensemble borné.
b- Calculer son diamètre.
4. De façon plus générale, à toute bijection f : R −→ I de R sur une partie I de R, on associe
l’application
δf : R × R −→ R
(x, y) 7−→ δf (x, y) = |f (x) − f (y)|
a- Démontrer que δf est une distance sur R
b- Trouver une condition nécessaire et suffisante portant sur la fonction f pour que δf soit
induite par une norme.
31
2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
Exercice 4
Soit ε = C ([0; 1], R) l’ensemble des applications continues de [0; 1] à valeur dans R.
∀(f, g) ∈ ε2 , on pose :
Z 1
d1 (f, g) = sup |f (x) − g(x)|, x ∈ [0; 1] et d2 (f, g) = |f (x) − g(x)|dx.
0
1. Montrer que d1 et d2 sont des distances sur ε.
2. Montrer que (ε, d1 ) est complet, et que (ε, d2 ) n’est complet ; d1 est appelé la distance
uniforme sur ε.
Exercice 5
1. Soit a et b deux réels positifs non nul et N une application telle que :
N : R × R −→ R+ p
(x, y) 7−→ N (x, y) = a2 x2 + b2 y 2
2. Repŕesenter l’ensemble
i=1
.P
ε = {(x, y) ∈ R2 /N (x, y) 6 1}.2
. H .N
Exercice 6
V
Soit l’application N définie par :
N : R2 −→ R p
(x, y) 7−→ N (x, y) = x2 + y 2 + xy
1. Montrer qu’il existe des réels α > 0 et β > 0 tels que :
Exercice 7
Soit E = {(x, y) ∈ R2 / − 2 6 x 6 2, x2 − 4 6 y 6 −x2 + 4}
1. Réprésenter graphiquement E.
2. Montrer que E est borné dans (R2 , d2 ).
3. Dans cette question, R2 est muni de la distance d2 .
a- On considère les points A(0, 4) et B(0, −4).
Vérifier que A et B appartiennent à E, puis Calculer d2 (A, B).
b- Si C(a, b) et M (x, y) désigne deux points quelconque de E,
Démontrer que (x − a)2 6 2(x2 + a2 ) et |y − b| 6 8 − (x2 + a2 ).
4. On pose :
Exercice 8
P
∂f ∂f
2. Calculer
∂x
(x, y),
∂y
(x, y), 2 (x, y), 2 (x, y),
∂x ∂y ∂x∂y
. 2
(x, y) et
∂y∂x
(x, y).
. H .N
Exercice 9
On pose f (x, y) = √
x+y
√ .
x+ y
V
1. Déterminer l’ensemble de définition D de f .
√ √
2. Montrer que ∀(x, y) ∈ D, |f (x, y)| 6 x + y.
3. En déduire lim f (x, y).
(x,y)→(0,0)
∂f ∂f
4. Calculer (x, y) et (x, y).
∂x ∂y
Exercice 10
f : R2 −→ R
6 g : R2 −→ R
x + y5 x2 y 2
si (x, y) 6= (0, 0) si (x, y) 6= (0, 0)
(x, y) 7−→ x4 + y 4 (x, y) 7−→ x4 + y 2
0 si (x, y) = (0, 0) 0 si (x, y) = (0, 0)
Exercice 11
Exercice 12
f : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (x3 + zy 3 + 1, y 2 + xz)
.P 2
.N
Exercice 13
V . H 9 9
f (x, y) = − y 2 + 4y + xy − x2 + 4x − 4
2
Exercice 14
f (a + h) − f (a − h)
lim
h→0 h
2. Soit f , une fonction deux fois dérivable en un point a. Calculer :
f (a + h) + f (a − h) − 2f (a)
lim
h→0 h
ϕa : R −→ R
f (a + t→
−
u ) − f (a)
t 7−→
t
Prouver que : lim ϕa (t) = dfa (→
−
u ).
t→0
Exercice 15
1 − cos(x − y)
On considère la fonction f définie par : f (x, y) =
x−y
1. Déterminer l’ensemble de définition de f noté Df .
2. Déterminer les expressions des dérivées partielles de f , ainsi que leurs intervalles de
définitions.
3. Calculer lim f (x, y).
(x,y)→(1;1)
(a) En utilisant le développement limité.
(b) En utilisant un encadrement.
(c) En utilisant la définition du nombre dérivé.
4. f est-elle prolongeable par continuité au point (1, 1) ?
Exercice 16
.P 2
On considère la fonction f définie sur R2 par la relation : f (x, y) =
ex
1 + y2
1. Montrer que f est différentiable en tout point de R .
2. Calculer le gradient de f .
. H .N 2
V Exercice 17
Exercice 18
∂f ∂f
1. Montrer que f admet des dérivées partielles et en tout point (x, y) différent de (0, 0).
∂x ∂x
2. Calculer ces dérivées partielles et en déduire que l’application f est de classe C sur
R2 − {(0, 0)}.
∂f ∂f
3. Montrer que les dérivées partielles (0, 0) et (0, 0) existent, puis que f différentiable en
∂x ∂x
(0, 0).
Que vaut la différentielle df (0, 0).
4. Soit l’application g définie sur R2 − {(0, 0)} par :
x 1
g(x, y) = cos
(x2 + y 2 ) x2 + y 2
Exercice 19
1
Soit f : R2 −→ R définie pour (x, y) ∈ R2 par f (0, 0) = 0 et f (x, y) = (x + y)2 cos si
x + y2
2
. H .N
u(x, y) =
(x + y)2
V
x2 + y 2
a) Peut-on prolonger u par continuité au point (0, 0) ?
b) Montrer que u est bornée sur R2 \ {(0, 0)}.
c) En déduire que f est bornée sur R2 .
Exercice 20
ln(1 + xy 2 )
si (x, y) 6= (0; 0)
f (x, y) = x2 + y 2
0 si (x, y) = (0; 0).
Exercice 21
x5
g(x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)
y − x2
g(0; 0) = 0.
Exercice 22
1. Pour une fonction de deux variables à valeurs dans R, on considère trois types de limites :
h i
A= lim f (x, y) B = lim lim f (x, y) C = lim lim f (x, y)
(x,y)→(a,b) x→a y→b y→b x→a
Montrer que
lim lim f (x, y) = f (0; 0) bien que lim f (x, y) n’existe pas.
x→0 y→0 (x,y)→(0;0)
.P 2
. H .N
Exercice 23
Étudier l’existence et la valeur éventuelle d’une limite en (0 ;0) des fonctions suivantes :
f1 (x, y) =
f4 (x, y) =
V xy
x+y
x3 + y 3
x2 + y 2
,
, f2 (x, y) =
f5 (x, y) =
xy
x2 + y 2
x4 + y 4
x2 + y 2
,
, f3 (x, y) =
f6 (x, y) =
x2 y 2
x2 + y 2
1 + x2 + y 2
y
sin y
Exercice 24
Étudier la continuité au point X0 = (0; 0) pour les fonctions suivantes. (On discutera suivant les
valeurs de n ∈ N et α ∈ R)
xy(x2 − y 2 )
(
2 x
si (x, y) 6
= (0; 0) y sin y si y 6= 0
f1 (x, y) = x2 + y 2 f2 (x, y) =
0 si (x, y) = (0; 0) 0 si y = 0
!
|x|α |y|α
n 1
(x + y) sin si (x, y) 6= 0 si y 6= 0
f3 (x, y) = f4 (x, y) =
p
x2 + y 2 x2 + y 2
0 si (x, y) = (0; 0)
0 si (x, y) = (0; 0)
Exercice 25
2xy − y 2
On considère la fonction (x, y) 7−→ f (x, y) = .
x2 + y 2
Exercice 26
Soit
x2 y
si (x, y) 6= (0; 0)
f (x, y) = x4 − 2x2 y + 3y 2
0 si (x, y) = (0; 0)
Exercice 27
1. Peut-on prolonger par continuité au point P les fonctions suivantes ?
xy
P
(a) f (x, y) = 2 , P = (0; 0).
x + y2
x2 y
. 2
.N
(b) f (x, y) = 2 + 3, P = (0; 0).
x + y 2 + xy
x3 + (y + 1)3
(c) f (x, y) = 2
x + (y + 1)2
(d) f (x, y) =
V . H
, P = (0; −1)
(x − 1)2 (y − 2) − (y − 2)2 (x − 1)
(x − 1)4 + (y − 2)2
sin(xy)
, P = (1; 2)
si y 6= 0
(e) f (x, y) = y
0 si y = 0
(
ysin xy si 6 0
y=
2. Étudier la continuité de la fonction (x, y) 7→ g(x, y) =
0 si y=0
Exercice 28
Soient les applications f et g suivantes :
f : R3 −→ R2 g : R2 −→ R
(x, y, z) 7−→ (x2 + y 2 , xyz) (u, v) 7−→ (uv, u2 v 2 , ln v)
1. Étudier la différentiabilité de f et g.
2. Calculer les matrices jacobiennes de f et g.
3. Calculer de deux façons différentes les matrices jacobiennes de f ◦ g et g ◦ f .
Exercice 29
g(u, v, w) = u2 + v 2 + w.
Exercice 30
ϕ : R2 −→ R2
.P 2
(u, v) 7−→ ϕ(u, v) = (x, y)
a. Déterminer la matrice jacobienne de ϕ.
fonction de u et v.
. H .N
b. Montrer que ϕ est un difféomorphisme sur R2 , et donner l’expression de ϕ−1 (x, y) en
Déterminer
∂f
∂x
et
∂f
∂y V
2. On pose g(u, v) = f ◦ ϕ(u, v).
en fonction de
∂g
∂u
et
∂g
∂v
.
∂g
(E 0 ) : = g.
∂u
4. En déduire la solution f de (E) pour a = b = d = 1 et c = −1
Exercice 31
Soit α un nombre réel strictement positif et f la fonction de R2 −→ R définie par :
|x|α |y|α
f (0, 0) = 0 et f (x, y) = si (x, y) 6= (0, 0).
x2 + y 2 − xy
1. Vérifier que x2 + y 2 − xy = 0 si et seulement si (x, y) = (0, 0).
1 2
2. Vérifier que pour tout (x, y) ∈ R2 ; |xy| 6 k(x, y)k2 , où k.k2 désigne la norme euclidienne. Pour
2
une majoration de |f (x, y)| en fonction
3. Déterminer les valeurs de α pour que f :
a) f soit continue en (0, 0).
Exercice 32
y 2 − xy
si (x, y) 6= (0, 0)
(x2 + y 2 )r
I− Soit f : R2 −→ R l’application définie par f (x, y) = ;r > 0
0 si (x, y) = (0, 0)
Trouver les valeurs de r pour lesquelles la fonction f
1. est continue en (0, 0).
2. possède des dérivées partielles sur R2 .
3. est différentiable en (0, 0).
4. est de classe C 1 .
5. est de classe C ∞ .
II− Soit g : R2 −→ R l’application définie par
|x|p |y|q
si (x, y) 6= (0, 0)
(x2 + y 2 )r
g(x, y) =
0 si (x, y) = (0, 0)
où p, q, r sont tous des réels strictement positive Trouver les valeurs de p et q pour lesquelles la
P
fonction g
1. est continue en (0, 0).
. 2
.N
2. possède des dérivées partielles sur R2 .
3. est différentiable en (0, 0).
4. est de classe C 1 .
5. est de classe C ∞ .
V . H
Exercice 33
Exercice 34
h(x, y) = f (xy) + g( xy )
Exercice 35
Exercice 36
Soit
f : R3 −→ R
(x, y, z) 7−→ f (x, y, z)
Déteriner le laplacien en coordonnées cartésiens, polaires, cylindriques et sphériques.
Exercice 37
Déterminer les extréma locaux des applications suivantes et donner le maximum de précisions
possibles sur ces extréma :
1. f (x, y) = x2 − y 2
2. f (x, y) = x2 + x2 y+2
√
3. f (x, y) = xy 1 − x − y
4. f (x, y) = x4 + y 4 − (x − y)2
5. f (x, y) = x4 + x2 + y 2 + y 4
2
6. f (x, y) = (3x + 7)e−((x+1)2+y )
. H .N
V
1
11. f (x, y) = x + y − (x − y)2
4 4
2
Exercice 38
Étudier l’existence et la nature des points critique de la fonction f définie sur R2 par
f (x, y, z) = x3 + y 2 − xy + z 2
Exercice 39
On définit la fonction f pour tous (x, y) ∈ R2 par :
f (x, y) = x4 + y 4 − 4xy.
1. Déterminer le gradient de f au point X = (x, y).
2. Calculer pour tous (x, y) ∈ R2 , f (−x, −y), et en déduire une conséquence graphique pour la
surface représentative de f .
3. Déterminer tous les points critiques de f .
4. Caractériser chacun de ces points critiques. Préciser si ce sont des extrema locaux, globaux,
ou autres.
5. En utilisant une inégalité sur le réel xy, majorer et minorer le nombre f (x, y) par un nombre
du type X 2 (x) + Y 2 (y) + α, où X est une fonction de x, Y une fonction de y et α, un nombre
réel. Que peut-on en déduire ?
Exercice 40
On appelle f et g, les fonctions respectivement définies sur R2 par :
g(x, y) = x2 + xy + y 2 et f (x, y) = (2x2 − 4)2 + (2x2 − 4)(y 2 − 1) + (y 2 − 1)2
La question 4. est indépendante du reste de l’exercice.
1. Déterminer les points critiques de g, puis caractériser ces points critiques.
2. Démontrer la propriété : ∀(x, y) ∈ R2 , g(x, y) > 0. Compléter alors la réponse à la question
précédente.
3. Déduire des questions précédentes que f admet quatre minima globaux que l’on précisera.
4. Le but de cette question est de déterminer le maximum de la fonction g sur le cercle unité de
R2 , c’est-à-dire le cercle C de centre O(0, 0) et de rayon R > 0 (à ne pas confondre avec le
disque de centre O et de rayon 1).
(a) Soit θ, un nombre réel élément de ] − π, π]. Simplifier le nombre g(R cos θ, R sin θ).
(b) En déduire la valeur du maximum de la fonction g sur le cercle C .
(c) En procédant de même, trouver la valeur du minimum de g sur le cercle C .
(d) Conclure à l’aide d’un schéma.
Exercice 41
.P 2
c. Montrer que ϕ de classe C ∞ au voisinage de x = 0 et donner le développement limité de ϕ
.N
au voisinage de 0 à l’ordre 4.
V . H Exercice 42
1. Énoncer le thérème des fonctions implicites dans le cadre général d’une fonction f à deux
variables réelles x et y, et à valeur réelles.
2. Montrer que la relation xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2 = 0 définit une fonction implicite ϕ sur un
voisinage de 0 telle que ϕ(0) = 1
- Exprimer la dérivée ϕ0 (x) en fonction de x et de ϕ(x) lorsque x est voisin de 0.
3. Montrer que ϕ est de classe C ∞ au voisinage de 0, et donner le développement limité d’ordre 2
de ϕ au voisinage de 0.
4. Donner une expression explicite de ϕ.
Exercice 43
Soit f la fonction de R4 dans R2 définie par
f (x, y, z, t) = (x2 − y 2 + zt, xy + z 2 − t2 ).
1. Montrer qu’il existe un voisinage U de (0; 1) dans R2 , un voisinage V de (1; 1) dans R2 et une
fonction ϕ de U dans V tel que ϕ(0; 1) = (1; 1) et f [x, y, ϕ(x, y)] = 0 pour tout (x, y) ∈ U .
2. Donner la matrice jacobienne Jϕ (x, y) de ϕ au point (x, y).
Exercice 44
x2 + y 2 − 2z 2 = 0
On considère le système d’équation
x2 + 2y 2 + z 2 = 4
1. Montrer que pour x proche de l’origine il existe des fonctions positives y(x) et z(x) telles que
[x, y(x), z(x)] soit solution du syst‘eme
2. Déterminer y(x) et z(x) en fonction de x, y et z
Exercice 45
R3 → R
Soit f :
(x, y, z) 7→ x2 + 2xy 2 − z
Montrer que f est différentiable en tout point Xo = (a, b, c) ∈ R3 et définir dfXo .
Exercice 46
x6
f (x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)
x + (y − x2 )2
f (0; 0) = 0
Montrer que f est gâteau - différentiable mais n’est pas différentiable au point (0; 0).
.P 2
.N
Exercice 47
On considère les applications f, g : R2 −→ R définies par :
f (x, y) =
xy 3
x4 + y 2
0
si
V .
(x,
H
y) 6
=
si (x, y) = 0
(0; 0)
Exercice 48
On considère la fonction f : R2 −→ R définies par :
( x
si y 6= 0
f (x, y) = y2
0 si y=0
1. Montre que f n’est pas continue en (0,0).
∂f ∂f
2. Calculer (0, 0) et (0, 0).
∂x ∂y
3. On définit g sur R2 par
x2 y 2
si (x, y) 6= (0, 0)
g(x, y) = 2 2 23
(x + y )
0 si (x, y) = (0, 0)
∂g
Montrer que la fonction : R2 −→ R n’est pas continue en (0; 0).
∂x
Exercice 49
∂f ∂f p
x (x, y) + y (x, y) = k x2 + y 2 avec k une constante
∂x ∂y
en passant aux coordonées polaires.
4. En déduire les solutions f de cette équation.
Exercice 50
∂2f ∂2f y
− = 3.
∂x2 ∂y 2 x
2. Trouver toutes les applications f de R2 dans R vérifiant
(a) 2
∂f
∂x
−
∂f
∂y
=0
.P 2
.N
∂f ∂f p
(b) x +y = x2 + y 2 sur D = {(x, y) ∈ R|x > 0} (en passant en coordonnées polaires).
∂x ∂y
V . H Exercice 51
Exercice 52
Soient h1 et h2 deux fonctions réelles d’une variable réelle telles que h01 (x, y) et h2 (x, y) existent. On
x
définit la fonction h sur R × R∗ par h(x, y) = h1 (xy) + h2 ( ).
y
1. Montrer que h est différentiable au point (1; 1).
∂h ∂h
2. Calculer (1; 1) et (1; 1)
∂x ∂y
Exercice 53
|x|α |y|α
si (x, y) 6= (0, 0)
k(x, y) = x2 + y 2
0 si (x, y) = (0, 0)
Pour quelles valeurs du paramètre réel α, l’application k est-elle :
1. continue au point X0 = (0; 0) ?
2. différentiable au point X0 = (0; 0) ?
3. de classe C 1 sur R2 ?
Exercice 54
1. On considère la fonction h définie par :
xy(x2 − y 2 )
h(x, y) = si (x, y) 6= (0, 0)
x2 + y 2
h(0; 0) = 0
∂h ∂h
(a) Calculer (0; 0) et (0; 0).
∂x ∂y
(b) Étudier la différentiabilité de h au point X0 = (0; 0).
∂2h ∂2h ∂2h ∂2h
(c) Calculer (0; 0), (0; 0) , (0; 0) et (0; 0).
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂y∂x
(d) Que peut-on conclure ?
2. Pour quelles valeurs de l’entier naturel n la fonction
.P 2
.N
!
n 1
H
g(x, y) = (x + y) sin p si (x, y) 6= 0
.
x2 + y 2
V
f (0, 0) = 0
∂f ∂f ∂2f ∂2f
(a) Calculer (x, y) et (x, y), 2 (x, y) et (x, y) en fonction de
∂x ∂y ∂x ∂y 2
∂F ∂F ∂2F ∂2F
(r, θ), (r, θ), 2
(r, θ), (r, θ).
∂r ∂θ ∂r ∂θ2
(b) En déduire l’expression du Laplacien de f , ∆f (x, y) en fonction des dérivées partielles de
la fonction F .
(c) On dit que f est isotrope lorsque la fonction F dépend uniquement de r.
Déterminer alors les fonctions f isotropes harmoniques définies sur U ⊂ R.
Exercice 55
Montrer que l’égalité f (x, y) = 1 − yex + xey = 0 définit au voisinage de 0 une fonction implicite
g : x 7→ g(x) = y telle que g(0) = 1.
Donner un développement limité de g à l’ordre 3 au voisinage de 0.
Exercice 56
Montrer qu’il existe un nombre réel γ ∈]0; 1[ et une fonction φ :]1 − γ, 1 + γ[−→ R de classe C 1
vérifiant φ(1) = 0 et telle que pour tout x ∈]1 − γ, 1 + γ[ on a :
lnx + eφ(x)/x = 1.
Calculer φ0 (1).
Exercice 57
On considère le système d’équation
3
x + y 3 + z 3 + t2 = 0
x2 + y 2 + z 2 + t = 2
x+y+y+t = 0
1. Montrer que ce système admet localement au voisinage de (0; −1; 1; 0) une solution de la forme
(x = g1 (t), y = g2 (t), z = g3 (t)).
2. Déterminer les dérivées premières de g1 , g2 et g3 au point t = 0
Exercice 58
1.
.P
(a) Montrer que l’équation cos(x + y) = 1 + x + 2y définit implicitement au voisinage de (0; 0)
2
une fonction ϕ de classe C 1 telle que cos[x + ϕ(x)] = 1 + x + 2ϕ(x).
.N
(b) Calculer ϕ0 (0).
2. (a) Montrer que la relation xy − sin y + 2x − y = 0 définit une fonction implicite ϕ de x au
H
voisinage de x = 0 et y = 0.
.
(b) Calculer ϕ0 (x) au voisinage de 0.
V
(c) Montrer que ϕ est de classe C ∞ au voisinage de 0.
(d) Donner le développement limité de ϕ au voisinage de 0 à l’ordre 4.
3. Montrer que la relation cos y − x sin y − x3 = 0 définit implicitement y en fonction de x au
voisinage du couple (1; 0) puis formes le dévellopement limité à l’ordre 2 au voisinage de 1, de
la fonction implicite x 7→ y = ϕ(x).
4. (a) Montrer que la relation xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2 = 0 définit une fonction implicite ϕ sur un
voisinage de 0 telle que ϕ(0) = 1
(b) Exprimer ϕ0 (x) en fonction de x et de ϕ(x), lorsque x est voisin de 0.
(c) Montrer que ϕ est de classe C ∞ au voisinage de 0 et donner le déveloeppement limité de ϕ
à l’ordre 2 au voisinage de 0.
(d) Donne une expression explicite de ϕ.
Exercice 59
1. On considère le système de deux équation à trois inconnues :
2
x + y2 − z2 = 1
(S) :
x3 − y 3 + z 3 = 1
(a) Montrer qu’il existe un voisinage U de (0; 1) dans R2 , un voisinage V de (1; 1) dans R2 et
une fonction ϕ : U −→ V tels que :
(b) Donner la matrice jacobienne Jϕ (x, y) de ϕ au point (x, y), puis déterminer complètement
Jϕ (0; 1).
Exercice 60
.P 2
.N
3. Quelle est alors la dérivée en 0 de l’application
R2 −→ R2
V . H f:
t 7→ (x(t), y(t), z(t)).
Exercice 61
On considère l’application
R2 −→ R2
f:
t 7→ (2x − y + x2 y − 2y 5 , x + 3y − 4x2 y 2 ).
1. Montrer qu’il existe des voisinages U et V de (0; 0) dans R2 tels que f induit un
difféomorphisme de classe C 1 de U dans V .
2. L’application f est elle un difféomorphisme de R2 sur son image ?
Exercice 62
Exercice 63
Exercice 64
Soit f : R −→ R une fonction de classe C sur R telle que |f 0 (t)| 6 k < 1 pour t ∈ R et g : R2 −→ R2
1
.P 2
On considère l’application
. H R2 −→ R2.N
Exercice 65
V
ϕ:
(x, y) 7→ (sin( y2 ) − x, sin( x2 ) − y)
1. Montrer que ϕ est de classe C ∞ .
2. Calculer la jacobienne de ϕ et monter que (dϕ)(x,y) est inversible pour tout (x, y) ∈ R2 .
3. En déduire que ϕ est un difféomorphisme local de classe C ∞ de R2 sur son image et que cette
image est ouverte. montrer que, pour tous u1 et u2 , avec u1 < u2 , il existe u ∈]u1 , u2 [ tel que
u u 1 u
2 1
sin − sin = ((u2 − u1 ) cos
2 2 2 2
4. En déduire que ϕ est injective.
5. Soient (xn )n∈N et (yn )n∈N deux suites. On suppose que la suite (ϕ(xn , yn ))n∈N est convergente.
Montrer qu’alors (xn )n∈N et (yn )n∈N sont bornées.
6. En déduire que ϕ(R2 ) est fermé et que ϕ est un difféomorphisme de R2 dans R2 .
7. Soit (u, v) = ϕ(x, y). Calculer (dϕ−1 )(u,v) en fonction de (dϕ)(u,v) .
8. Montrer que dϕ−1 est borné, puis que ϕ−1 est lipschitzienne.
Exercice 66
On considère l’application
ϕ: R2 −→ R
(x, y) 7→ x3 y 2
et le point a = (1; 2) ∈ R2 .
1. Calculer (df )a (h) et (d2 f )a (h, k) pour tous (h, k) ∈ R2 .
Exercice 67
2 ∞ 1+x
On considère la fonction f : R −→ R de classe C définie par : f (x, y) = arctan
1−y
1. Montrer que f est de classe C 2 sur son domaine de définition et calculer le développement de
Taylor à l’ordre 2 de f en (0; 0).
2. Reconsidérer les équations suivantes pour f (x, y) = xy au voisinage de (0; 0).
Exercice 68
.P 2
si non
est continue.
. H .N
V
Exercice 69
Exercice 70
Exercice 71
x2 y2
On considère l’ellipse (E) d’équation + = 1. Soit Mo = (α, β) ∈ E. Déterminer l’équation
a2 b2
cartésienne de la droite (D) tangente à E au point Mo .
Exercice 72
f (x, y) − xy
si (x, y) 6= (0; 0)
g(x, y) = x2 + y 2
0 sinon
est continue
Exercice 73
3. Trouver les points stationnaires et leur nature de la fonction (x, y) 7→ g(x, y) = 12xy − x2 y − xy 2 .
Le maximum local obtenu est il global ?
4. Soit a un réel strictement positif donné. Trouver le minimum de
p p
f (x, y) = x2 + (y − a)2 + y 2 + (x − a)2 .
.P 2
5. Soit E{(x, y) ∈ R2 : x2 − y 2 = 25} . Trouver le minimum de la fonction f : E −→ R définie par
f (x, y) = x2 + y 2 + xy.
6. Déterminer les extréma de la fonction
. H f : Rn .N−→ R2
n
V
X
x = (x1 , x2 , . . . , xn ) 7→ f (x) = xi ln(xi )
i=1
n
X
sur E = {x = (x1 , x2 , . . . , xn ) ∈ Rn , xi > 0 et xi = a} pour a > 0.
i=1
7. Les réels positifs α1 , α2 , . . . , αn vérifient α1 + α2 + · · · + αn = 1. Déterminer le maximum de la
fonction
f : Rn −→ R2
n
Y
x = (x1 , x2 , . . . , xn ) 7→ f (x) = xα
i
i
i=1
n
X
sur K = {x = (x1 , x2 , . . . , xn ) ∈ Rn , |xi > 0 et αi xi = 1}
i=1
n
Y n
X
En déduire que x = x1 , x2 , . . . , xn > 0 =⇒ xα
i 6
i
αi xi = 1
i=1 i=1
Exercice 74
Exercice 75
On considère
f : R2 → R
(x, y) 7→ 3x − 2y + xy + 1
ZZ
Calculer l’intégrale f (x, y)dxdy dans les cas suivants :
D
1. D = int(ABC) avec A(1; 0), B(3; 0) et C(3; 2).
2. D est le domaine compris entre les droites x = 1, x = 4 et les paraboles d’équation
y = (x − 2)2 − 4 et y = 4 − (x + 3)2
Exercice 76
1. Calculer l’aire de l’intérieure du cercle C(O, a)
x2 y2
2. Calculer l’aire de l’ellipse d’équation : + =1
a2 b2
Exercice 77
Calculer I =
ZZZ
.P 2
ydxdydz avec D = {(x, y, z) ∈ R3 /x > 0; y > 0 et x2 + y 2 6 z 6 1}
.N
D
Calculer I =
ZZZ
zex
2
+y 2
V . H Exercice 78
Exercice 79
Calculer le volume du disque D = {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 6 a2 } avec a ∈]0; +∞[
Exercice 80
1. Donner la paramétrisation du segment [AB] où A(1; −1) et B(2; 3).
2. Donner la paramétrisation d’un cercle C = C(Ω, R)
3. Donner la paramétrisation d’un triangle ABC où A(1; 0), B(4; 0) et C(2; 3).
Exercice 81
γ : [0; 1] → R2
Z
et w = ydy + xdx. Calculer w
t 7→ (t, 2t2 − t + 1) γ
Exercice 82
x2 y2
Calculer l’aire de la surface ( de l’intérieur ) de E = {(x, y) ∈ R2 , + = 1} avec a > 0, b > 0.
a2 b2
Exercice 83
Exercice 84
Z 1 Z 1 Z 1 Z 1
x2 − y 2 x2 − y 2
Calculer dy dx, et dx dy. Que peut-on conclure ?
0 0 (x2 + y 2 )2 0 0 (x2 + y 2 )2
Exercice 85
ZZ
dxdy
Soit D = [0; 1], calculer .
D 1+x+y
.
Exercice 86
P 2
.N
Z 1
ln(1 + x)
On veut calculer I = dx
1 + x2
H
0
.
ZZ
x
On pose J = 2 )(1 + xy)
dxdy, D = [0; 1]2 .
V
D (1 + x
Calculer J de deux manières différentes, et en déduire la valeur de I.
Exercice 87
Z π
ln(1 + cos x)
2
1. Montrer l’existence de I = dx.
x=0 cos x
ZZ
sin y
2. Montrer que I = dxdy où D = [0; π2 ]2 .
D 1 + cos x cos y
3. En déduire la valeur de I.
Exercice 88
Exercice 89
On note D le domaine délimité par les droites x = 0, y = x + 2 et y = −x.
ZZ
1. Calculer (directement) I = (x − y)dxdy.
D
2. Calculer I au moyen du changement de variable u = x + y et v = x − y.
Exercice 90
ZZ
Calculer (x2 + y 2 )dxdy dans chacun des cas suivant :
D
– D est le disque de centre (0; 1) et de rayon 1 du plan.
– D = {(x, y) ∈ R2 , x2 + y 2 < x, x2 + y 2 > y}
Exercice 91
ZZ p
Soit D = {x > 0, y > 0, x2 + y 2 − 2y > 0, x2 + y 2 − 1 6 0}. Calculer x2 + y 2 dxdy.
D
.P 2
Exercice 92
.N
Calculer à l’aide d’un changement de variable approprié :
ZZ
1. s2 ydxdy avec A = {(x, y); y > 0; x2 + y 2 − 2x 6 0}.
2.
ZZA
V . H
(x2 − y)dxdy avec C le carré de sommets (1; 0), (2; 1); (1; 2) et (0; 1).
Exercice 93
√
ZZ
Soit D = {(x2 + y 2 )2 6 xy}. Calculer xydxdy
D
Exercice 94
Exercice 95
ZZ
x3 +y 3
2 2
Soit p > 0 et D = {y − 2px 6 0, x − 2py 6 0}. Calculer e xy dxdy.
D
(Indication : poser x = u 2 v et y = uv 2 .)
Exercice 96
Exercice 97
ZZ
dxdy
1. Calculer A = .
06y6x61 (1 + x2 )(1 + y 2 )
2. Démontrer la convergence des intégrales :
π π
1
ln(2 cos2 θ ln(2 sin2 θ)
Z Z Z
4 4 lnt
B= dθ; C= dθ, D= dt.
θ=0 2 cos 2θ θ=0 2 cos 2θ t=0 1 − t2
.P 2
.N
Exercice 98
ZZ
Calculer
D
f (x, y)dxdy les cas suivants :
V . H p
1. D = {(x, y) ∈ R2 ; x2 + y 2 6 1} : f (x, y) = (x + y)2 et f (x, y) = |xy| x2 + 4y 2 .
2. D = {(x, y) ∈ R2 ; y > 0, x + y 6 1, y − x 6 1} : f (x, y) = x2 y.
3. D est un triangle de sommets (0; 0), (1; 1) et (2; −1), f (x, y) = (x + 2y)2
1
4. D = {(x, y) ∈ R2 : x > 1, y > 1, x + y 6 1} et f (x, y) = .
(x + y)4
5. D = {(x, y) ∈ R2 : x + y > 1, x2 + y 2 6 1}, f (x, y) = xy 2 .
r
2
2 x y2 x2 y2
6. D = {(x, y) ∈ R : 2 + 2 6 1}, f (x, y) = 1 − 2 + 2 .
a b a b
Exercice 99
Exercice 100
Z ZZ
−t2 (x2 +y 2 )
On pose I = e 2 , e− 2 dxdy. Calculer J ; en déduire la valeur de I.
R R2
Exercice 101
−y
Z 1]×]0; +∞[. Montrer que la fonction f : (x, y) 7→ e sin(2xy) est intégrable sur A, et
Soit A = Z[0;
calculer f (x, y)dxdy.
A Z +∞
1
En déduire la valeur de (sin(y))2 e−y dy.
0 y
Exercice 102
On fixe deux réels a, b tels que 0 < a < b, et on introduit le domaine {(x, y) : 0 < x < 1, a < y < b}.
Montrer que (x, y) 7→ xy est intégrable sur D, et prouver que :
1
xb − xa
Z
1+b
dx = ln .
0 ln(x) 1+a
Exercice 103
1. Calculer
ZZ
y
e x dxdy.
.P 2
.N
In
ZZ
y
2. Montrer que e dxdy existe et donner sa valeur.
x
2.2
I
V . H
SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
Solution 1
Solution 2
v
n
X
u n
uX
∀x = (x1 , x2 , x3 , . . . , xn ) ∈ Rn ; k x k1 = |xi | ; k x k2 = t x2i et k x k3 = max{|xi |, i = 1, 2, . . . , n}
i=1 i=1
(∗)
n
X
k x k22 = x2i ⇒ x2i 6k x k22
i=0
⇒ |xi | 6k x k2
⇒k x k1 6 n k x k2 (2)
1
√ k x k2 66 n k x k2 . ∀x ∈ Rn
n
1 √
k x k1 6k x k2 6 n k x k1 .
n
(∗∗)
.P 2
∀i ∈ {1; 2; . . . ; n}.
n
.N
X
⇒ n k x k3 > |xi |.
i=1
(∗ ∗ ∗)
On a donc
V . H ⇒ n k x k3 >k x k1 .
k x k3 6k x k1 6 n k x k3
1
(3).
k x k3 6k x k1 6 n k x k2 ⇒ k x k3 6k x k2 .
√ √ n √
k x k2 6 n k x k1 6 n n k x k3 ⇒ k x k2 6 n n k x k3 .
1 √
On a donc k x k3 6k x k3 6k x k2 6 n n k x k3 .
n
De (∗), (∗∗) et (∗ ∗ ∗) les trois normes sont équivalentes.
Solution 20
ln(1 + xy 2 ) ln(1 + xy 2 ) xy 2
= × .
x2 + y 2 xy 2 x2 + y 2
2 2 2
Posons : X = (x, y). k X k2 = x + y .
|x| 6k X k2
|xy 2 | = |x|.|y 2 |; ⇒ |x|.|y 2 | 6k X k3 .
|y| 6k X k2
xy 2 |xy 2 |
⇒ 2 = 6k X k2 .
x + y2 k X k22 p
Or lim k X k= lim x2 + y 2 = 0
(x,y)→(0;0) (x,y)→(0;0)
xy 2 ln(1 + xy 2 )
lim = 0. De plus lim = 1. lim f (x, x) = 0 = f (0). D’où f est
(x,y)→(0;0) x + y 2
2 (x,y)→(0;0) x2 + y 2 (x,y)→(0;0)
continue au point Xo .
Solution 21
1. Dg = {(x, y) ∈ R2 ; y − x2 6= 0} ∪ {(0; 0)}.
y − x2 = 0 ⇐⇒ y = x2 qui est équation de la parabole (Γ) d’axe (O, y).
Dg = (R2 − (Γ)) ∪ {(0; 0)}
5
t
g(t, 0) − g(0, 0) 2 − 0
2. = −t = −t2 , ∀t 6= 0.
t t
∂g g(t, 0) − g(0, 0) g(0, t) − g(0, 0)
(0; 0) = lim =0 =0
∂x t→0 t t
∂g g(0, t) − g(0, 0)
(0; 0) = lim =0
∂y t→0 t
3. Vérifions si g est continue.
y = x5 + x2 ; g = g L = {(x, x2 + x5 ) ; x ∈ R∗ }
R∗ → R
g1 : lim g (x) = 1. Ainsi lim g(x, y) 6= 0 = g(0; 0). Donc g
x 7→ g1 (x) = g(x, x5 + x4 ) = 1. x→0 1 (x,y)→(0;0)
n’est pas continue au point Xo = (0; 0).
Solution 45
Posons : h = (h1 , h2 , h3 ) alors Xo + h = (a + h1 ; b + h2 ; c + h3 )
f (Xo + h) = f (a + h1 , b + h2 , c + h3 )
= a2 + 2ah1 + h1 + 2(a + h1 )(b2 + 2bh1 + h22 ) − (c2 + 2ch3 + h23 )
.P 2
f (Xo + h) − f (Xo ) = a2 + 2ah1 + h21 + 2(a + h1 )(b2 + 2bh2 + h2 ) − (c2 + 2ch3 + h23 ) − (a2 + 2ab2 − c2 )
.N
= [2ah1 + 4abh2 + 2b2 h1 − 2ch3 ] + [h2 + 2ah22 + 2h1 (2bh2 + h22 ) − h3 ].
g : R3 → R
Soit
. H
(h1 , h2 , h3 ) 7→ 2ah1 + 4abh2 + 2b2 h1 − 2ch3 2h1 (b + b2 ) + 4ab2 h2 − 2ch3 .
V
Posons : u = (x1 , y1 , z1 ) et v = (x2 , y2 , z2 ) .
αu + βv = (αx1 + βx2 , αy1 + βy2 , αz1 + βz2 )
Solution 46
x −∞ 0
.P 2 1 +∞
.N
x − 0 + +
x5 − 1 − − 0 +
∆0
H
+ 0 − 0 +
V .
Solution 47
r4 cos θ sin3 θ
f (x, y) =
r4 cos4 θ + r2 sin2 θ
r2 cos θ sin3 θ
= 2
r cos4 θ + sin2 θ
r2 cos θ sin θ
= lim 2 = 0 = f (0; 0)
r→0 r cos4 θ + sin2 θ
Continuité de g en (0; 0)
|x|.|y| × |x2 − y 2 |
|g(x, y)| =
x2 + y 2
|x| × |y|.(x2 + y 2 )
6 = |x||y| et lim g(x, y) = 0 = g(0; 0)
x2 + y 2 (x,y)→(0;0)
∂f f (t, 0) − f (0; 0)
(0; 0) = lim
∂x t→0 t
∂f
(0; 0) = 0
∂y
f (h1 , h2 ) − f (0; 0) h1 h2
Posons h = (h1 , h2 ) et ε(h1 , h2 ) = = 4 p
||h|| (h1 + h22 ) h21 + h22
r cos θ sin θ
lim ε(h1 , h2 ) = lim =0
(h1 ,h2 )→(0;0) r→0 r2 cos4 θ + sin θ
(−3x4 + y 2 )y 3
.P 2
.N
∂f
(x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)
∂x (x4 + y 2 )2
∂f (x, y) = 0
H
(x, y) =
x × 3y 2 (x4 + y 2 ) − 2yy 3
(x4 + y 2 )2
4 2
∂f (x, y) = (3x + y ) xy 2 si (x, y) 6= (0; 0)
∂x (x + y )2
4 2
∂f
(x, y) = 0
∂y
∂f ∂f
Montrons que (x, y) et (x, y) sont continues sur R2
∂x ∂y
∂f ∂f
Il est évident que (x, y) et (x, y) sont continues sur R2 − {(0; 0)}.
∂x ∂y
On montre facilement que f est continue au point (0; 0).
Solution 48
( x
si y 6= 0
f (x, y) = y2
y=0 0 si
√ √ √
1. Montrons que f n’est pas continue en (0; 0). Pour y = x, f (x, x) = 1 et limx→0 f (x, x) = 0
donc f n’est pas continue en (0; 0).
2.
∂f f (t, 0) − f (0, 0)
(0; 0) = lim =0
∂x t→0 t
∂f
(0; 0) = 0.
∂y
∂g g(t, 0) − g(0, 0)
3. (0; 0) = limt→0 =0
∂x t
∂g (2x(x2 + y 2 )3/2 − x2 ( 32 (2x)(x2 + y 2 )1/2 )
(x, y) = y 2
∂x (x2 + y 2 )3
y 2 x(2y 2 − x2 )
∂g
(x, y) =
∂x (x2 + y 2 )5/2
∂g
(x, y) = 0
∂x
∂g ∂g
Pour y = x, posons α : x 7→ (x, x). α(x) ± √1 . Donc limx→0 α(x) 6= 0. D’où (x, y) n’est pas
∂x ( 2)5 ∂x
continue en (0; 0).
Solution 49
f : R2 → R
F : R2 → R ; F (r, t) = f (r cos t, r sin t)
∂F ∂F
1. Calculons et en fonction de celle de f .
∂r ∂t
∂F ∂f
(r, t) = cos t (x, y) + sin t (2.1)
∂r ∂x
∂F ∂f ∂f
(r, t) = −r sin t (x, y) + r cos t (x, y) (2.2)
P
∂t ∂x ∂y
∂f ∂f ∂F ∂F
. 2
.N
2. Calculons (x, y) et en fonction de (r, t) et (r, t)
∂x ∂y ∂r ∂t
∂F ∂F ∂f ∂f
V H
r sin t(1) + (2) cos t ⇔ r sin t
. ∂f
∂y
∂r
(r, t) + cos t
(x, y) = sin t
∂F
∂r
∂r
(r, t) = r sin2 t (x, y) + r cos2 t (x, y).
1
(r, t) + cos t
r
∂F
∂t
∂y ∂y
∂f ∂F 1 ∂F
r cos t(1) − sin t(2) ⇔ (x, y) = cos t (r, t) − sin t
∂x ∂r r ∂t
∂f ∂f p
3. Transformons x (x, y) + y (x, y) = k x2 + y 2
∂x ∂y
∂F 1 ∂F ∂F 1 ∂F
r cos t (cos t (r, t) − sin t (r, t) + r sin t sin t (r, t) + cos t (r, t) = kr
∂r r ∂t ∂r r ∂t
∂F
⇔r (r, t) = kr
∂r
∂F
⇔ (r, t) = k donc
∂r
F (r, t) = kr + ϕ(t) où ϕ : R → R
f (r cos t, r sin t) = F (r, t) = kt + ϕ(t).
( p
r = x2 + y 2
x = r cos t
⇒ y
y = r sin t = tan t
x
x2 + y 2 + ϕ(arctan xy )
p
f (x, y) = k si x > 0.
Solution 50
1. Trouvons toutes les applications ϕ : R → R
f :U →R y
(x, y) 7→ f (x, y) = ϕ
x
∂2f ∂2f y
On cherche ϕ tel que 2
(x, y) − 2 (x, y) = 3 (2.3)
∂x ∂y x
∂f y y
(x, y) = 2 ϕ0
∂x x x
∂2f
2 0 y y 00 y
(x, y) = −y − 3 ϕ ( ) − 4 ϕ
∂x2 x x x x
∂f 1 0 y
(x, y) = ϕ
∂y x x
2
∂ f 1 1 00 y
(x, y) = ϕ
∂y 2 x x x
1 00 y
= ϕ
x x
2y 0 y y 2 00 y 1 y y
(3) ⇔ 3 ϕ + 4ϕ − 2 ϕ00 = 3
x x x x x x x
y
Posons t =
x
.P 2
(3) ⇔ (t2 − 1)u0 (t) + 2tu(t) = t
.N
(2.4)
u0 (t) = 21 est une solution de (t2 − 1)u0 (t) + 2tu(t) = 0.
H
R 2t
.
dt = ln |t2 − 1|
t2 − 1
V (4) ⇔= ke− ln |t
⇔ u(t) =
2
k
−1|
1
+
+ ϕ(t) =
|t2 − 1| 2
1
2 Z
k
+
|t2 − 1 2
1
dt
1 1 1 1
2
= −
t −1 2 t−1 t+1
t−1 1
ϕ(t) = a ln + t+b
t+1 2
y
−1 y
f (x, y) = a ln xy + + b.
+1 2x
x
2. Trouvons toutes les applications f de R2 dans R vérifiant :
∂f ∂f
2 (x, y) − (x, y) = 0
∂x ∂y
Changement de variable u = x + y et v = x + 2y. F (u, v) = f (x, y) = f (2u − v, v − u).
∂F ∂f
(u, v) = (x, y)
∂u ∂u
∂f ∂f
= 2 (x, y) − (x, y)
∂x ∂y
∂f ∂f ∂F
2 (x, y) − (x, y) = 0 ⇔ (u, v) = 0
∂x ∂y ∂u
⇔ F (u, v) = ϕ(v) où ϕ est une fonction de R vers R tel que
f (x, y) = ϕ(x + 2y).
∂f ∂f p
(b)
(a) x (x, y) − y (x, y) = x2 + y 2 Suivre la même méthode
∂x ∂y
p y
f (x, y) = x2 + y 2 + ϕ
x
.
Solution 51
f : R2 → R3 et g : R3 → R. f (x, y) = (cos x + sin x, − sin x + cos y, 2 sin x cos x) et g(u, v, w) = u2 + v 2 + w.
1. Matrice Jacobienne
∇f1 − sin x cos y
Jf (x, y) = ∇f2 = − cos x − sin y
∇f3 2 cos x cos y −2 sin x sin y
Jg (u, v, w) = (2u, 2v, 1)
2. (a)
. H
Jgof (x, y) = (−2 sin x sin y, 2 cos y cos x)
V Solution 52
Soient h1 , h2 R → R / h0 (1) et h0 (2) existent.
h : R × R∗ ←→ R
α1 : x
(x, y) 7→ h(x, y) = h1 (xy) + h2
y
1. Montrons que h est différentiable au point (1; 1).
R × R∗ → R
(
R×R → R x
α1 : α2 : (x; y) 7→
(x, y) 7 → xy
y
h = h1 oα1 + h2 oα2
α1 est différentiale au pt X0 = (1; 1) et h1 est dérivable au point X1 = (1; 1) donc h1 oα1 est
différentiable au point X0 = (1; 1).
idem pour h2 oα2 d’où f est différentiable au point X0 .
2.
∂h 1 x
(x, y) = yh01 (xy) + h2
∂x y y
∂h
(1, 1) = h01 (1) + h02 (1)
∂x
∂h
(1, 1) = h01 (1) − h02 (1)
∂y
Solution 53
1.
p 2α−2
|k(x, y)| ≤ x2 + y 2
p |x| ≤ X
X= x2 + y2 ⇒
|y| ≤ X
⇒ |x|α |y|α ≤ X 2α
∂k k(t; 0) − k(0; 0)
(0; 0) = lim =0
∂x t→0 t
∂k
(0; 0) = 0
∂y
ε(h) = ε(h1 , h2 )
.P 2 ∂k ∂k
k(h1 , h2 ) − k(0; 0) − h1 (0; 0) − h2 (0; 0)
.N
∂x ∂y
=
khk
Posons
V
.qH ε(h) =
X = h21 + h22
|h1 | < X
|h1 |α |h2 |α
(h1 + h2 )2/3
f (x) = ε(x, x)
|x|2α
= √
2 2|x|3
1
= √ |x|2α−3 9 0 si x → 0 .
2 2
• Si α = 23 ; f (x) = 2√
1
2
9x→0 0.
Donc ε(h) 9h→0R2 0 si α ≤ 32
Alors k est différentiable ssi α > 32 .
3. Classe C 1 sur R2
∂k
(x, y) si (x, y) 6= (0; 0).
∂x
xα |y|α
Si x > 0 k(x, y) = 2
x + y2
∂f ∂f
α > 32 ; (x, y) 7→ (x, y), (x, y) sont continues sur R2 . k est de classe C 1 pour α > 23 .
∂x ∂y
Solution 54
xy(x2 − y 2 )
h(x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)
1. h : x2 + y 2
h(0; 0) = 0
.P 2
.N
∂h ∂h
(a) Calculons (0; 0) et (0; 0).
∂x ∂y
Donc
∂h
(0; 0) = lim V . H
h(t, 0) − h(0; 0)
h(0 + t, 0) − h(0; 0)
=0 .
t
=
t × 0(t2 − 0)2
t((t2 + 0)
=0
∂x t→0 t
h(t, 0) − h(0; 0) ∂h h(t, 0) − h(0; 0)
= 0 donc (0; 0) = lim =0
t ∂y t→0 t
(b) Étudions la différentiabilité de h au point X0 = (0; 0)
Posons h = (h1 , h2 ) et on a :
∂h ∂h
h(h1 , h2 ) − h(0; 0) − h1 (0; 0) − h2 (0; 0)
∂x ∂y
ε(h1 , h2 ) =
|h|
h1 h2 (h21 − h22 )
=
|h|(h21 + h22 )
h1 h2 (h21 − h22 )
=
(h21 + h22 )3/2
Posons h1 = r cos θ, h2 = r sin θ
r2 sin2 θ cos2 θ(r2 cos2 θ − r2 sin2 θ
ε(h1 , h2 ) =
(r2 )3/2
r4 cos2 θ sin2 θ(cos 2θ)
=
r3
= r(cos θ sin2 θ) cos 2θ
2
lim ε(h1 , h2 ) = 0.
r→0
∂h ∂h
∂2h (t; 0) − (0; 0)
2
(0; 0) = lim ∂x ∂x =0
∂x t→0 t
∂h ∂h
(t; 0) − (0; 0)
∂2h ∂x ∂y
(0; 0) = lim =0
∂y 2 t→0 t
∂h ∂h
(t; 0) − (0; 0)
∂2h ∂x ∂y t(t2 × t2 )
(0; 0) = lim = lim
∂x∂y t→0 t t→0 t(t2 )2
∂2h
(0; 0) = 1
∂x∂y
∂h ∂h
∂2h (0; t) − (0; 0)
(0; 0) = lim ∂x ∂x
∂x∂y t→0
= −1
.P 2 t
. H
∂2h
∂y∂x
(0; 0).
.N
(a) g est continue en (0; 0).
|g(x, y)| ≤ (x, y)n
V
lim (x + y)n = 0 ⇔ n 6= 0
(x,y)→(0;0)
∂g ∂g
g(h1 , h2 ) − g(0; 0) − h1 (0; 0) + h2 (0; 0)
∂x ∂y
ε(h1 , h2 ) =
kh1 , h2 k
!
(h1 + h2 )n 1
= p 2 sin p
h1 + h22 h21 + h22
2n X n
|ε(h1 , h2 )| 6 = 2n X n−1
n
lim ε(h1 , h2 ) = 0 ⇔ n − 1 > 0 ⇔ n > 2
(h1 ,h2 )→(0;0)
∂f ∂f ∂2f ∂2f
(a) Déterminons (x, y), (x, y), 2 (x, y), 2 (x, y)
∂x ∂y ∂x ∂y
F (r, θ) = f (r cos θ, r sin θ).
∂f ∂f ∂f
(r, θ) = cos θ (x, y) + sin θ (x, y)
∂r ∂x ∂y
∂f ∂f ∂f
(r, θ) = −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y)
∂θ ∂x ∂y
∂f ∂f ∂f ∂f
r cos θ cos θ (x, y) + sin θ (x, y) − sin θ −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y) ⇒
∂x ∂y ∂x ∂y
∂f ∂f 2 2 2 2 ∂f
r cos θ (r, θ) − sin θ (r, θ) = (r cos θ + r sin θ) × (x, y)
∂r ∂θ ∂x
∂f ∂f 1 ∂f
(x, y) = cos θ (r, θ) − sin θ (r, θ)
∂x ∂r r ∂θ
∂f ∂f ∂f ∂f
r sin θ cos θ (x, y) + sin θ (x, y) + cos θ −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y) ⇒
∂x ∂y ∂x ∂y
∂f ∂f ∂f
r sin θ (r, θ) + cos θ (r, θ) = r (x, y)
∂r ∂θ ∂x
∂f ∂f 1 ∂f
(x, y) = sin θ (r, θ) + cos θ (r, θ)
∂x ∂r r ∂θ
∂g
Soit θ dans R. L’application partielle est définie sur R∗+ et est de classe C 1 , ∀, r ∈ R∗+ , on
∂r
a:
∂2F
(r, θ) = cos θ
∂ ∂f
(x, y)
+ sin θ
∂ ∂f
.P 2
(x, y)
.N
∂r2 ∂r ∂x ∂r ∂y
2
∂2f ∂2f ∂2f
∂ f
= cos θ cos θ 2 (x, y) + sin θ (x, y) + sin θ cos θ (x, y) + sin θ 2
∂2F ∂2f
2
∂ f
∂x
V
∂x
. H
= cos2 θ 2 + cos θ sin θ
2
∂ f
∂y∂x
∂2f
∂x∂y
∂2f
2
∂ f
∂x∂y
∂y∂x
2
∂ f
(x, y) + sin2 θ 2
∂x
∂y
2
(r, θ) = cos2 θ 2 + 2 sin θ cos θ (x, y) + sin2 θ 2
∂r ∂x ∂x∂y ∂x
∂2F
∂ ∂f ∂f
(r, θ) = −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y)
∂θ2 ∂θ ∂x ∂y
2
∂2f
∂f ∂ f
= −r cos θ (x, y) − r sin2 θ 2 (x, y) + r cos θ sin θ (x, y)
∂x ∂x ∂y∂x
2 2
∂f ∂ f 2 ∂ f
+ r − sin θ (x, y) − r cos θ sin θ (x, y) + r cos (x, y)
∂y ∂x∂y ∂y 2
∂2f ∂2f ∂2f
= r2 sin2 θ (x, y) + r2 cos2 θ 2 (x, y) − 2r2 sin θ cos θ (x, y)
∂x∂y ∂ ∂x∂y
∂f ∂f
− r cos θ (x, y) + sin θ (x, y) .
∂x ∂y
∂2f 2
2
2 ∂ f 2 ∂2f ∂f 2
2
2 ∂ f
(x, y) = r sin θ (x, y) − 2r sin θ cos θ (x, y) − r (r, θ) + r cos θ (x, y)
∂θ2 ∂x2 ∂x∂y ∂r ∂y 2
(b) Laplacien
En considérant les deux dernières résultats :
∂2F ∂2F 2
2∂ f
2
2∂ f ∂F
r2 2
(r, θ) + 2
(x, y) = r 2
(x, y) + r 2
(x, y) − r (r, θ)
∂r ∂θ ∂x ∂y ∂r
∂2F ∂2f ∂2f
∂F
r2 2 (r, θ) = r2 2
(x, y) + 2
(x, y) −r (r, θ).
∂r ∂x ∂y ∂r
| {z }
∆f
∂2F 1 ∂2F 1 ∂F
(∆f )(x, y) = (r, θ) + (r, θ) + (r, θ)
∂r2 r ∂θ2 r ∂r
(c) F (r, θ) = F (r)
Les fonctions isotropes harmoniques sont telles que ∆f (x, y) = 0 et F (r, θ) = F (r). On a
ainsi :
∂2F ∂2F 1 ∂F
∆f (x, y) = 0 (r) + (r) + (r)
⇔ 2 2
F (r, θ) = F (r) F∂r ∂θ
(r, θ) = F (r)
r ∂r
1
⇔ F 00 (r) + F 0 (r) = 0
r
F 00 (r) 1
⇔ 0 =
F (r) r
0
⇒ ln|F (r)| = −ln|r| + k1 , k1 ∈ R
c1
⇒ F 0 (r) = , c1 ∈ R
r
⇒ F (r) = c1 lnr + c2
F (r, θ) = f (x, y) = F (r).
p
Donc f (x, y) = c1 ln( x2 + y 2 ) + c2 , c1 , c2 ∈ R
.P
Solution 55
2
.N
f : R2 →R
Soit
(x, y) 7→ 1 − yex + xey
Solution 56
y
• f ∈ C 1 (R∗+ × R) car (x, y) 7→ ln x − 1 ; (x, y) 7→ ex ; (x, y) 7→ sont de classe C 1 .
x
• f (1; 0) = 0 + 1 − 1 = 0
∂f 1 ∂f
• (x, y) = ; (1; 0) = 1 et 1 6= 0.
∂y x ∂y
Or V1 est un voisinage de 1 donc ∃δ > 0/]1 − δ; 1 + δ[⊂ V1 ⊂]0; +∞[.Donc ∃δ ∈]0; 1[ en particulier
∀x ∈]1 − δ; 1 + δ[ x ∈]1 − δ; 1 + δ[
∀y ∈ V2 = φ(]1 − δ; 1 + δ[) ⇔ y = φ(x)
f (x, y) = 0 φ(1) = 0
Calculons φ0 (1).
P
En dérivant (2.5) par rapport à x, on a :
1
0
xφ (x) − φ(x)
. 2
.N
φ(x)
+ 2
e x =0 (2.6)
x x
1
00
V . H
φ (x) − φ0 (x) x2 φ0 (x) − 2xφ(x)
φ(x)
0
xφ (x) − φ(x)
φ(x)
− 2
+ x 2
− 4
e x + 2
e x =0
x x x x
00
φ (1) + 1 −1 −1
En (1; 0) − 1 + − + ×1=0
x2 1 1
φ00 (1) = −2
Solution 57
3
x + y 3 + z 3 + t3 = 0
x2 + y 2 + z 2 + t 2 = 2
x+y+z+t=0
1. Montrons que ce système admet localement au voisinage de (0; −1; 1; 0) une solution de la
forme . . .
– f ∈ C 1 (R) car ses composantes le sont.
– f (0; −1; 1; 0) = (0; 0; 0; )
3x2 3y 2 3z 2
det M = 6 + 6 = 12 6= 0
d’après le théorème des finctions implicites, il existe :
– U un voisinage de 0.
– V un voisinage (0; −1; 1).
– une fonction g : U ⊂ R → V qui à ton associe g(t) = [g1 (t), g2 (t), g3 (t)] de classe C 1 tel que :
x(t) = g1 (t)
f (x, y, z, t) = 0R3 (x, y, z, t) = g(t)
y(t) = g2 (t)
t∈U ⇔ t∈U ⇔
z(t) = g3 (t)
(x; y; z; t) ∈ V g(0) = (0; −1; 1)
g1 (0) = 0; g2 (0) = −1; g3 (0) = 1
3x0 x2 + 3y 0 y 2 + 3z 0 z 2 + 2t = 0
2x0 x + 2y 0 y + 2z 0 z + 1 = 0
0
x + y0 + z0 + 1 = 0
P
3b + 3c = 0
. 2
1
2b + 2c = −1 ⇔ c=−
4
.N
a+b+c=0 b= 1
4
V
1
4
Solution 58
1. (a) Considérons la fonction f : R2 → R qui à (x, y) 7→ cos(x + y) − 1 − x − 2y
• f ∈ C 1 (R) car (x, y) 7→ cos x ; (x, y) 7→ x + y ; (x, y) 7→ 1 − x − 2y sont de classe C 1 sur R2 .
• f (0; 0) = cos(0 + 0) − 1 − 2(0) = 0
∂f ∂f
• (x; y) = − sin(x + y) − 2 et (0; 0) = −2 6= 0
∂y ∂y
D’après le théorème des fonctions implicites, il existe :
– un voisinage V1 de 0 dans R
– un voisinage V2 de 0 dans R
– une fonction φ : V1 → V2 de classe C 1 tels que :
x ∈ V1 x ∈ V1
y ∈ V2 ⇔ y = φ(x)
f (x, y) = 0 φ(0) = 0
⇔ ∀x ∈ V1 f (x, φ(x)) = 0
⇔ ∀x ∈ V1 cos(x + φ(x)) − 1 − x + 2φ(x).
1
φ0 (0) = −
2
∀x ∈ V1 , xφ(x) − sin φ(x) + 2x − φ(x) = 0 ⇒ φ(x) − φ0 (x) cos(φ(x)) + 2 − φ0 (x) + xφ0 (x) = 0
φ(x) + 2
φ0 (x) = − (2.7)
(x − cos[φ(x) − 1])
.P 2
.N
φ0 (x) + φ00 (x)[− cos[φ(x)] − 1 + x] + φ0 (x)[1 + φ0 (x) sin[φ(x)]] (2.8)
Pour x = 0 on a :
On dérive (2.8) on a :
V . H
1 + φ00 (0)(−1 − 1) + 1 = 0. φ00 (0) = 1
φ0 (x) + φ(3) (x)(x − cos[φ(x)] − 1) + φ00 (x)(1 + φ0 (x) sin[φ(x)]) + φ00 (x)+
φ00 (x)(1 + φ0 (x) sin[φ(x)]) + φ00 (x) + φ(3) (x)[(φ0 (x)]2 cos[φ(x)] + φ00 (x) sin[φ(x)]] = 0
1
Pour x = 0 ; φ(3) (0) = 2 + sin 1
2
f : R2 → R
(a) soit
(x, y) 7→ xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2
• f ∈ C 1 (R2 )
∂f ∂f
• (x, y) = 2xy − 2x − 2 et (0; 1) = −2 6= 0
∂y ∂y
D’après le théorème des fonctions implicites, il existe :
– un voisinage V1 de 0.
– un voisinage V2 de 1.
– une fonction ϕ : V1 → V2 de classe C 1 tel que . . . .
– Expression de ϕ0 (x)
2ϕ(x) − [ϕ(x)]2 − 2
∀x ∈ V1 f (x, ϕ(x)) = 0 ⇔ ϕ0 (x) =
2xϕ(x) − 2x − 2
–
– Expression de ϕ(x)
x[ϕ(x)]2 − 2x − 2ϕ(x) + 2 = 0
x[ϕ(x)]2 − 2(x + 1)ϕ(x) + 2x + 2 = 0
∀x 6= 0
∆ = 4(x + 1)2 − δx2 (x + 2)
∆ = −4(x2 − 1) Pour x ∈ V1
∆>0
√
x + 1 + 1 − x2
ϕ1 (x) =
x√
x + 1 − 1 − x2
ϕ2 (x) =
x
1
√
Or 1 − t = (1 − t) 2
1 1
= 1 − t − t2 + o(t2 )
2 8
1
x + 1 + 1 − x2
ϕ1 (x) = 2 9x→0 1
x
1
x+1−1+ 2 1
ϕ2 (x) = x = 1 + x 9x→0 1
x 2
√
x + 1 − 1 − x2
D’où ϕ(x) = si x ∈ V1
ϕ(0) = 1 x
Solution 69
g : R2 → R
(x, y) 7→ x2 − 2x + y 2 − 4y
(M g)(x, y) = (2x − 2, 2y − 4) ; ∇f (x, y) = (2x, 2y).
Soit A ∈ S.
P
A est un extrémum local de f alors ∃λ ∈ R tel que :
. 2
.N
2a = λ(2a − 2) (1)
(∇f )(A) = λ(∇g)(A) ⇐⇒ 2b = λ(2b − 4) (2)
H
2
a − 2a + b2 − 4b = 0 (3)
Si λ = 1 ⇒ 0 = −1 (Impossible).
V . Donc
⇐⇒ a = a(λ − 1)
⇐⇒ a(1 − λ) = λ.
λ 6= 1 et a =
λ
.
λ−1
2λ
(2) ⇒ b =
λ−1
λ2 2λ 4λ2 8λ
(3) ⇒ − + − =0
(λ − 1)2 λ − 1 (λ − 1)2 1+λ
2
⇒ 5λ − 10λ = 0
⇒, λ = 0 ou λ = 2 . Ainsi A1 = (0; 0) et A2 = (2; 4).
f (A1 ) = 0 et f (A2 ) = 20 > 0 = f (A1 ) donc A1 est un minimum local et A2 un maximum local.
Solution 70
f : R2 → R
Soit Alors E = f −1 ({0}) et A ∈ E.
(x, y, z) 7→ x2 + 3y 2 + 2z 2 + 2
∂f ∂f ∂f
(x, y, z) = 2x, (x, y, z) = 6y, (x, y, z) = 4z. Donc ∇f (A) = (2; −6; 8) 6= (0; 0; 0).
∂x ∂y ∂z
Soit (P) le plan tangent à E au point A, alors (P) : x − 3y + 4z − 12 = 0
Solution 71
g : R2 → R
Soit x2 y2
(x, y) 7→ 2 + 2
a b
2α 2β
g est de classe C 1 sur R2 , E = {(x, y) ∈ R2 /g(x, y) = 1}. (∇g)(Mo ) = ( , ).
a2 b2
−−−→
M ∈ (D) ⇔ M Mo .(∇g)(Mo ) = 0
2α 2β
2
(x − α) + 2 (y − β) = 0
⇔ a 2
b2
avec α + β .
a2 b2
αx βy
(D) : + 2 =1
a2 b
Solution 72
1.
∂f
(x, y) = 4x3 − 4(x − y) = 0
∂x
∂f
(x, y) = 4y 3 − 4(x − y) = 0
∂y
⇐⇒ x3 = x − y = y 3 = 0
(
x3 =x−y
P
⇐⇒
(
3 3
x +y =0
. 2 √ √
.N
( ( (
x3 =x−y x =0 x = 2 x =− 2
⇐⇒ =⇒ ou √ ou √
(x + y)(x2 + xy + y 2 ) = 0 y =0 y =− 2 y = 2
M1 (0,
M2 ( √ . H
Nature des points critique :( utiliser la matrice Hessienne )
√ 0) : √
V
on ne peut rien conclure.
2, −√2) : est un minimum local.
M2 (− 2, 2) : est aussi un minimum local.
2. Extrema des fonctions et leur nature
2 2
∗ f1 (x, y) = (x2 + y 2 )ex −y
∂f 2 2 2 2
(x, y) = 2xex −y + 2x(x2 + y 2 )ex −y
∂x
2 2
= 2x(1 + x2 + y 2 )ex −y
∂f 2 2 2 2
(x, y) = 2yex −y + (−2y)(x2 + y 2 )ex −y
∂y
2
−y 2
= 2y(1 − x2 − y 2 )ex
∂f
(x, y) = 0
x=0
1 + x2 + y 2 = 0
∂x ⇔ ou
∂f y=0 1 − x2 − y 2 = 0
(x, y) = 0
∂y
1 + x2 + y 2 = 0 1 + x2 + y 2 = 0
x=0
⇔ 2 2 ou ou
2y(1 − x − y ) = 0 y=0 1 − x2 − y 2 = 0
1 + x2 = 0 1 + x2 + y 2 = 0
x=0 x=0 x=0
⇔ ou ou ou ou
y=0 y=1 y = −1 y=0 1 − x2 + 1x2 = 0
1 + x2 + y 2 = 0
x=0 x=0 x=0
⇔ ou ou ou
y=0 1 − x2 + 1x2 = 0 y = −1 y = −1
Les points critiques sont A(0; 0), B(0; 1), C(0; −1)
∂2f 2 2 2 2 2 2
r= (x, y) = 2(1 + x2 + y 2 )ex −y + 4x2 ex −y + 4x2 (1 + x2 + y 2 )ex −y
∂x2
2 2
= 2 1 + x2 + y 2 + 2x2 + 2x2 (1 + x2 + y 2 ) ex −y
∂2f 2 2 2 2 2 2
t= 2
(x, y) = 2(1 − x2 − y 2 )ex −y − 4y 2 ex −y − 4y 2 (1 − x2 − y 2 )ex −y
∂xy
h 2 2
i
t = 2 1 − x2 − y 2 − 2y 2 − 2y 2 (1 − x2 − y 2 )ex −y
∂2f 2 2
(x, y) = −2x(2y)ex −y + 2x 2y(1 − x2 − y 2 )
s=
∂x∂y
Calculons rt − s2 pour chaque point.
rA = 2 ; tA = 2 ; sA = 0. rA tA − s2A = 4 > 0 et rA > 0 ainsi A est un minimum local.
NB : ∀(x, y) ∈ R, f (x, y) > 0 = f (0; 0). Donc A est un minimum global.
16
rB = 4e−1 ; tB = −4e−1 et s2B = 0 rB tB − s2B = − 2 < 0 donc B est un point point selle ou col.
e
rC = 4e ; tC = −4e ; sC = 0. C est aussi un point col.
∗ f5 (x, y, z) = 2x2 + 4xz + y 4 − 2y 3 − 6yz − 5z 2
∂fs
(x, y, z) = 4x + 4z
∂x
∂fs
(x, y, z) = 4x − 6y + 10z
∂z
∂fs
(x, y, z) = 4y 3 − 6y 2 − 6z + 6y
∂y
∂fs
∂x
(x, y, z) = 0
.P 2
4(x + z) = 0
.N
∂f
s
(x, y, z) = 0 ⇔ 2(2x − 3y + 3z) = 0
∂y
2(2y 3 − 3y 2 − 3z − 3y) = 0
H
∂fs
.
(x, y, z) = 0
∂z
V
x = −z
⇔ 2x − 3y − 5x = 0
2y 3 − 3y = 0
x = −z
⇔ x = −y
2y 3 − 6y 2 = 0
x = −z = −y
⇔
y(2y 2 − 3y) = 0
3
x=−
x=0 2
3
⇔ y = 0 ou y=
z=0
2
z=3
2
3 3 3
Donc les points critiques sont A(0; 0; 0) et B(− ; ; )
2 2 2
∂2f ∂2f ∂2f
2
(x, y, z) = 4; (x, y, z) = 12y 2 − 12y + 6; (x, y, z) = 10;
∂x ∂y 2 ∂z 2
∂2f ∂2f ∂2f
(x, y, z) = 0; (x, y, z) = −6; (x, y, z) = 4.
∂x∂y ∂y∂x ∂x∂z
4 0 4
Hess(f (x, y, z)) = 0 12y 2 − 12y + 6 −6
4 −6 10
4 0 4
Hess(f )(A) = 0 6 −6
4 −6 10
4−λ 0 4
det(M − λI3 ) = 0 6−λ −6 = −λ(λ2 − 20λ + 72)
4 −6 10 − λ
t
d2 fA (h, h) = h.Hessf (A). h
4 0 4 h1
d2 fA (h, h) = (h1 , h2 , h3 ) 0 6 −6 h2
4 −6 10 h3
d2 fA (h, h) = 4h21 + 6h22 + 10h23 + 8h1 h3 − 12h2 h3
q(x, y, z) = 4x2 + 6y 2 + 10z 2 + 8xz − 12yz
2
det(M − λI3 ) = 0 ⇔ λ = 0 ou λ√ − 20λ + 72 = 0√
∆ = 10 − 72 = 28 ⇒λ1 = 10 + 2 7;λ3= 10 − 2 7.
λ1 0 0 x
q(x, y, z) = (x, y, z) 0 λ2 0 y
0 0 λ3 z
q(x, y, z) = λ1 x2 + √λ2 y 2 + λ3 z 2 √
q(x, y, z) = (10 + 2 7)y 2 + (10 − 2 7)z 2 > 0. Donc A est un minimum pour f .
P
12y − 2xy − y 2 = 0
∇g(x, y) = (0; 0) ⇔
12x − x2 − 2xy = 0
. 2
.N
y(12 − 2xy − y) = 0
⇔
12x − x2 − 2xy = 0
H
y(12 − 2xy − y) = 0
⇔
⇔
V .
12x − x2 − 2xy = 0
y=0
12x − x2 − 2xy = 0
12y − 2xy − y 2 = 0
ou
12 − 2x − y = 0
12x − x2 − 2xy = 0
12y − 2xy − y 2 = 0
ou
ou
x=0 12 − x − 2y = 0
y=0 y=0 y=0 y = 12
⇔ ou ou ou
x=0 x = 12 x = 12 x=0
y = 12 − 2x x = 12 − 2y
ou
12x − x2 − 4 − 4x = 0 12y − 24 + 4y − y 2 = 0
y=0 y=0 y = 12
⇔ ou ou
x=0 x = 12 x=0
y=0 12 − 2x − y = 0
⇔ ou
12 − x2 = 0 12x − x2 − 2xy = 0
y=0 y=0 y = 12 12 − x − 2y = 0
⇔ ou ou ou
x=0 x = 12 x=0 12 − 2x − y = 0
x=0 x = 12 x=0 x=4
⇔ ou ou ou
y=0 y=0 y = 12 y=4
∂2g ∂2g
On a ainsi A0; 0), B(12; 0), C(0; 12), D(4; 4). r = 2
(x, y) = −2y ; t = (x, y) = −2y ;
∂x ∂y 2
∂2g
s= (x, y) = 12 − 2x − 2y. Les points A, B, C sont des points col.
∂x∂y
∗D(4; 4)
rD = −8; tD = −8 et sD = −4
rt − s2 = 64 − 16 > 0 et rD < 0 donc D est un maximum local pour g.
p p
4. f (x, y) = x2 + (y − a) + y 2 + (x − a)2
∂f x x−a
∂x (x, y) = p 2 +p =0
x + (y − a) 2 y + (x − a)2
2
∂f y−a y
(x, y) = p +p =0
∂y 2
x + (y − a) 2 y + (x − a)2
2
x a−x
p 2 =p
x + (y − a)2 y 2 + (x − a)2
a−y y .
p 2 =p
x + (y − a)2 y 2 + (x − a)2
(x, y) 6= (0; a) et (x, y) 6= (a; 0)
Si x = 0 ⇒ y 6= a.
x∈/ {0;
p a} et y ∈ / {0; a}. p
A = x2 + (y − a)2 B = y 2 + (x − a)2 B A x
= a−x = a−y
y .
2
xy = a − ax − ay + xy
a(x + y) = a2 or a 6= 0
x+y =a
y =a−x
A = B ⇒ x = 12 a = y.
f :E →R
5. E = {(x, y) ∈ R2 , x2 − y 2 = 25}. Le minimum de la fonction
(x, y) 7→ x2 + y 2 + xy
Posons : g(x, y) = x2 − y 2 − 25
A(a, b) est un point critique de f sur E si ∃α ∈ R, (∇f )(A) = α(∇g)(A) et A ∈ E
∇f (x, y) = (2x + y, 2y + x) et ∇g(x,
y) = (2x, −2y)
2a + b = 2α
(∇f )(a, b) = 2(∇g)(a, b) 2(1 − α)a + b = 0 2(1 − α) 1
⇔ 2b + a = −2αb ⇔ ⇔ ⇔
A∈E 2 a + 2(1 + α)b = 0 1 2(1 + α)
a − b2 = 25.
√ √
P
4(1 − α2 ) − 1 = 0 ⇔ α = 23 ou α = − 23
√
Pour α = 23 on a :
√
. 2
.N
√
2a(a − 23 ) + b = 0
2 2 ⇔ a2 − a2 ( 3 − 2) = 25
a + b = 25
H
5 5
.
Ainsi a = p √ oua = − p √
4 3−6 4 3−6
V
√
5 5(2 − 3)
Si a = − p √ ,b= p √ .
4 3−6 √ 4 3−6
5 5( 3 − 2)
a= p √ ,b= p √ .
4 3−6 4 3 − 6!
√ √ !
5 5( 3 − 2) 5 5(2 − 3)
A1 = p √ ;p √ et A2 = − p √ ;p √ .
4 3−6 4 3−6 4 3−6 4 3−6
Calculons f (A1 ) et f (A2 ). La plus petite de ces images est le minimum.
n
X
6. Posons : g(x) = xi − a où x ∈ (R∗+ )n et a >
i=1
∗ n
est point critique si ∃ ∈ R, (∇f )(A) = α(∇g)(A) et A ∈ E A = (a1 , a2 , . . . , an ) ∈ (R+ )
A
(∇f
)(A) = α(∇g)(A)
Xn
ai = a
i=1
g : Rn → R !
n
7. Posons : X
x = (x1 , x2 , . . . , xn ) 7→ αi xi −1
i=1
(∇f )(A) = α(∇g)(A)
A = (a1 , a2 , . . . , an ) est maximum de f sur K ⇐⇒ ∃α ∈ R /
A∈K
∂f f (x)
(x) = αi xαi −1 × αi
∂xi xi
f (x) f (x) f (x)
(∇f )(x) = α1 , α2 , . . . , αn
x1 x2 xn
α1 α2 αn
(∇f )(x) = f (x) + ,..., .
x1 x2 xn
g(x) = α1 x1 + . . . + α − nxn − 1
∂g
(x) = α1 (∇g)(x) = (α1 , α2 , . . . , αn )
∂xi
f (A)
αi = ααi ∀i ∈ [|1; n|]
(∇f )(A) = α(∇g)(A) ai
∃α ∈ R / ⇔
A∈K
ai > 0
Pα a = 1
i i
f (A) f (A)
= α d’où ai = .
ai α
Pn f (A) f (A) Pn
Ainsi i=1 αi = 1, donc i=1 αi = 1
α α
f (A)
= 1 et donc ai = 1, ∀i ∈ [|1, n|].
α
Ainsi A(1; 1; . . . ; 1) est un point critique sur K ; comme A est un maximum alors
∀x ∈ K, f (x) ≤ f (A) = 1 donc ∀x ∈ K, f (x) ≤ 1
Déduction :
Soit x = (x1 , x2 , . . . , xn )/xiP≥ 0, i ∈ [|1; n|].
n
Si x ∈ K alorsf (x) ≤ 1 = i=1 αi xi .
Supposons que x ∈ /K P
1 erCas : ∀i ∈ [|1; n|], xi > 0 alors αi xi ∈
/ {0; 1}
n
x 1 X
Posons : y = n = x avec β = α i xi = 1
X β i=1
αi xi
i=1
n n
X X αi xi
α i yi = =1
i=1 i=1
β
n n α
Y Y xi i 1 1
y ∈ K ⇒ f (y) ≤ 1. Or f (y) = yiαi = = = f (x).
f (y) ≤ 1 ⇔ f (x) ≤ β
i=1 i=1
β
.N
n
X
2 eCas : Si x ∈
/ K, ∃i0 ∈ [|1; n|]xi0 = 0 alors f (x) = 0 ≤ αi xi .
H
i=0
n
V . Solution 74
X ∂f
1. Montrons que xi (x) = αf (x)
i=1
∂xi
f est homogène de degré α alors f (tx) = tα f (x)
En dérivant par rapport à t on a :∀t ∈ R, xf 0 (tx) = αtα−1 f (x)
Pour t = 1, on a : xf 0 (x) = αf (x) .
f : Rn → R et rappelons que x = (x1 ; x2 ; . . . ; xn ). f est homogène donc f (tx) = tα f (x) et donc
f (tx1; tx2 ; . . . ; txn ) = tα f (x).
g:R → Rn
Soit
t 7→ (tx1 ; tx2 ; . . . ; txn )
∀t ∈ R; f (tx1 ; tx2 ; . . . ; txn ) = f og(t) = h(t)
Pn ∂f
h0 (t) = i=1 g 0 (t) (tx)
∂xi
∂f ∂f ∂f
h0 (t) = x1 (tx) + x2 (tx) + . . . + xn (tx) = αtα−1 f (x).
∂x1 ∂x2 ∂xn
∂f ∂f ∂f
Pour t = 1 on a : h0 (1) = x1 (x) + (x) + . . . + (x) ... D’où le résultat.
∂x1 ∂x2 ∂xn
n X n
X ∂2f
2. Montrons que xi xj (x) = α(α − 1)f (x) .
i=1 j=1
∂xi ∂xj
h0 : R → R
∀t ∈ R, h0 (t) = αtα−1 f (x) = tα−1 (αf (x)) = tα−1 h0 (1).
Donc h0 est homogène de degré α − 1.
th00 (t) = (α − 1)h0 (t) = α(α − 1)tα−1 f (x) et aussi
n n n X n
X X ∂2f X ∂2f
th00 (t) = t xi xj (tx) = t xi xj (tx).
i=1 j=1
∂xi ∂xj i=1 j=1
∂xi ∂xj
n X
n
X ∂2f
Ainsi, t xi xj (tx) = α(α − 1)tα−1 f (x).
i=1 j=1
∂xi ∂xj
n X
n
X ∂2f
Pour t = 1 ; on a : xi xj (x) = α(α − 1)f (x).
i=1 j=1
∂xi ∂xj
Solution 75
1.
.P 2
. H .N
V
(Ac) : y = x − 1 (DC) : y = −x + 5
int(ABC) = int(ACD) ∪ int(BDC)
D1 = int(ACD) = {(x, y) ∈ R2 /1 < x < 3 et 0 < y < x − 1}
2
D2 = int(BDC) = {(x, y) ∈ R /3 < x < 5 et 0 < y < −x + 5}
ZZ ZZ ZZ
= +
D D1 D2
Solution 76
ZZ
(Cint ) = {(x, y)i nR2 , x2 + y 2 < a2 } et A(C) = dxdy.
(C
Posons : x = r cos t et y = r sin t.
det [Jϕ (r, t)] = r 6= 0p
avec (r, t) ∈ E tel que ϕ(E) = C.
x2 + y 2 < a2 et r = x2 + y 2 .Ainsi r2 < a2 . D’où 0 < r < a.
E =]0, a[×]0, 2π[ et ϕ(E) = C.
ZZ Z a Z 2π
Donc A(C) = dxdy = rdrdt = πa2 .
(C) 0 0
Solution 77
p
x2 + y 2 6 1 ⇒ 0 6 y 6 1 − x2 avec 0 6 x 6 1.
p
D = {(x, y, z) ∈ R3 /0 6 x 6 1, 0 6 y 6 1 − x2 et x2 + y 2 6 z 6 1}
√
Z 1 Z 1−x2
2 3 1
ydz = y − yx − y ; (y − yx2 − y 3 )dy = (1 − x2 )2
x2 +y 2 0 4
2
I=
15
Solution 78
Posons
I=
Z 2 Z: x = r cos θ; y = r sin θ
2π Z 1
2
zrer drdθdz
z = z. avec 1 6 r 6 2;
.P 2 0 6 θ 6 2π et 0 6 z 6 1.
.N
1 0 0
4
π(e − e)
I=
2
V . H
Solution 79
ZZZ
V ol(D) = dxdydz
D
x = r cos θ sin ϕ
Posons y = r sin θ sin ϕ
z = r cos ϕ
0 6 rZ 6 Za ; 0 Z6 θ 6 2π et 0 6 ϕ 6 π.
a 2π π
I= r2 sin ϕ.drdθdϕ
0 0 0
4
I = πr3
3
Solution 80
γ : [a, b] → R2
1. tel que γ([a, b]) = [AB]
t 7→ (x(t), y(t))
(AB) : y = 4x − 5 γ(t) = (t, 4t − 5)
γ : [1, 2] → R2
t 7→ (t, 4t − 5)
2. Soit Ω(a, b), R > 0
γ : [a, b] → R2
et (C) : (x − a)2 + (y − b)2 = R2
t 7→ (x(t), y(t))
x−a
= cos t
R t ∈ [0; 2π].
y − b
= sin t
R
γ : [0, 2π] → R2
t 7→ (R cos t + a, R sin t + b)
3. Le schéma . . .
.P 2
. H .N
γ = γ1 ∨ γ2 ∨ γ3
V
γ : [1, 4] → R2
(AB) : y = 0 1
t 7→ (t; 0)
2
3 γ 2 : [2; 4] → R
(BC) : y = − x + 6 3
2 t 7→ (t, − x + 6)
2
γ2 (2) = (2, 3) ; γ2 (4) = (4; 0)
γ2 : [2; 4] → R2
3
t 7→ (6 − t, t + 3)
2
γ3 : [1; 2] → R2
(AC) : y = 3x − 3
t 7→ (3 − t, −3t + 6)
Solution 81
w(x, y) = xdx + ydy F (x, y) = (x, y) ; F (γ) = (t, 2t2 − t + 1) γ 0 (t) = (1, 4t − 1)
F (γ(t)).γ 0 (t) = t + (4t − 1)(2t2 − t + 1)
Z
w=2
γ
Solution 82
γ : [0; 2π] → R2
t 7→ (a cos t, b sin t)
Soit F : (x, y) 7→ (0, x)
F [γ(t)] = (0, a cos t) ; γ 0 (t) = (−a sin t, b cos t)
ab
F [γ(t)].γ 0 (t) = ab cos2 t = (1 + cos 2t)
Z 2π 2
→
−
Z
ab
A(E) = F dl = (1 + cos 2t)dt = πab.
γ 0 2
Solution 83
3 2 2 2
SoitZKZ = B̄(0; 1) =Z{(x,
Z Z y, z) ∈ R /x + y + z 6 1} alors ∂K = S.
→
− → →
−
I= F .−n dγ = div F dxdydz.
− S
→ K
= 3(x2 + y 2 + z 2 )
div F RRR
I=3
K
(x2 + y 2 + z 2 )dxdydz.
x = r cos θ sin ϕ θß[0, 2π]
y = r sin θ sin ϕ avec ϕ ∈ [0, π]
z = r cos ϕ r ∈ [0, 1]
R 1 R 2π R π 2 2 12π
I = 3 0 0 0 r (r sin ϕ)drdθdϕ =
5
Solution 86
On veut calculer I =
Z 1
ln(1 + x)
1 + x2
dx
.P 2
.N
ZZ 0
x
On pose J = 2
dxdy, D = [0; 1]2 .
D (1 + x )(1 + xy)
Calculons
J1 =
Z 1 0
0 (1 + x
x
2 )(1 + xy)
2
x
0 (1 + x )(1 + xy)
dy =
1 +
1
xV2
. H
Z 1 Z J1 de deux manièresdifférentes,Z et
dx dy et J2 =
Z 1
0 1 +
x
xy
0
dy =
1
en déduire la valeur de
1 Z 1
+
1
x 2
2
x
0 (1 + x )(1 + xy)
1
[ln(1 + xy)]0 =
I.
dy dx. J = J1 = J2
ln(1 + xy)
1 + x2
. Donc
Z 1
ln(1 + xy)
J2 = dx
0 1 + x2
x ax + b c
2
= 2
+
(1 + x )(1 + xy) 1+x 1 + xy
ax + ax2 y + b + xyb + c + cx2
=
(1 + x2 )(1 + xy)
(ay + c)x2 + (a + yb)x + b + c
=
(1 + x2 )(1 + xy)
Par identification,
ay + c = 0 y(1 − y) + c = 0
a + yb = 1 ⇒ a=1−y
b+c=0 b = −c
(1 − by)y + c = 0
⇒ a = 1 − by
b = −c2
y + cy + c = 0
⇒ b = −c
a = 1 −yby
c = − 1+y2
y
⇒ y = 1+y 2
a = 1 − y2
1+y 2
1
a = 1+y2
y
⇒ b = 1+y 2
y
c = − 1+y
2
x 1 x+y y
= −
(1 + x2 )(1 + xy) 1 + y 2 1 + x2 1 + xy
Z 1
x 1 1 π
2
dx = ( ln2) + y − ln(1 + y)
0 (1 + x )(1 + xy) 1 + y2 2 4
Z 1 Z 1
1 dy π y
J1 = ln2 2
+ dy − I
2 0 1+y 4 0 1 + y2
Or J1 donc 1
1 π
2I = 21 ln2 [arctan y]0 +
8 ln(1 + y 2 ) 0
π
= 12 ln2 + π8 ln2
π
4 π
I = 16 ln2 + 16 ln2
π
I = 8 ln2
Solution 87
1. Montrons l’existence de I.
ln(1 + cos x)
∀x ∈]0; π2 [, > 0.
cos xx
ln(1 + cos x)
De plus limπ = 1.
x→ 2 cos xx
Donc I existe. ZZ
sin y
2. Montrons que I = dxdy où D = [0 π2 ]2
D 1 + cos x cos y
sin y sin y
P
RR
Posons J = D dxdy et f (x, y) =
1 + cos x cos y
. 2
1 + cos x cos y
∀x ∈ [0; π2 ], 1 + cos x cos y > 0. De plus (x, y) 7→ sin y et (x, y) 7→ 1 + cos x cos y sont continues sur R
.N
Z π Z π Z π Z π
H
0 0 0 0
V .| {z
J1
Posons : u(y) = 1 + cos x cos y ; u0 (y) = − sin y cos x
Z π
2 f (x, y)dy = − 1
cos x
lnu(y)
π
2
} | {z
J2
}
0 0
π
u( ) = 1 + cos x × 0 = 1
2
u(0) = 1 + cos x
Z π Z π
2 f (x, y)dy = ln(1 + cos x) . Donc J = 2 ln(1 + cos x) dx = J = I
2
0 cos x 0 cos x
3. Déduisons
la valeur de I.
Z π Z π
sin y
J1 = 2
2
dx dy
0
1 + cos x cos y
|0 {z }
K
Posons t = tan x2
dt x x 2
= (1 + tan2 ). Ainsi, dx = dt
dx 2 2 1 + t2
2 x
2 −1
cos x = 2 cos
1
= 2 x −1
1 + tan2
2
x
2 − tan2 − 1
= 2
x
1 + tan2
2
x
1 − tan2
= 2
2 x
1 + tan
2
1 − t2
cos x = 2
1+Zt1
1×2
K = sin y × dt
1 − t2
0 2)
1 + cos y (1 + t
1 + t2
Z 1
2
K = sin y dt
1 + t + (1 − t2 ) cos y
2
Z0 1
2
K = sin y dt
0 1 + cos y + (1 − cos y)t2
Posons a Z= 1 + cos y, b = 1 − cos y.
1
2
K = sin y dt a > 0 et b > 0
0" a + bt2 #
r r r r
2 b 2 b b a
a + bt = a 1 + ( t) et on pose u = t. du = dt donc dt = du.
a a a b
a + bt2 = a(1√+ u2 )
Z ab pa
b
K = sin y 2 du
0√ a(1 + u2 )
Z ab
2
K = sin y √ du
0 ab(1 + u2 ) √
ab = 1 − cos2 y = sin2 y. Comme a > 0, b > 0, ab > 0 ab = | sin y| et y ∈ [0; π2 ] donc sin y > 0 d’où
√
ab = sin y. √
Z ab
2 sin y 1
K= du
sin y 0 √1 + u2
b
K = 2 [arctan(u)]0 a
y
cos y = 2 cos2 − 1
2
.P 2
.N
y y
cos y = 1 − 2 sin2 1 + cos y = 2 cos2
2 2
y
H
1 − cos y = 2 sin2
.
r r 2 r
b 1 − cos y y
r a
b
a
=
1
y
2
+ cos
K = 2 arctan(tan )
y
y
2
V
= tan2
y
= tan car tan > 0 pour ∈]0; π4 [
2
2
y
2
π
Z π 2
y 2
K = y d’où J1 = 2 ydy = =I
0 2 0
π2
I=
8
Solution 90
RR
Calculons D
(x2 + y 2 )dxdy
– D = {(x, y) ∈ R2 ; x2 + y 2 < x, x2 + y 2 > y}
Posons :
• x2 + y 2 = x ⇔ (x − 12 )2 + y 2 = ( 12 )2
• x2 + y 2 = y ⇔ (y − 12 )2 + x2 = ( 12 )2
Changement
de variable :
x = r cos θ
y = r sin θ avecr > 0 et θ ∈ [0; 2π]
y 6 x2 + y 2 6 x
r sin θr2 6 r cos θ
sin θ 6 r 6 cos θ.
Posons : f (θ) = sin θ − cos θ.
√ √
2 2
f (θ) = sin θ − cos θ
2 2
f (θ) = −(cos 4 cos θ − sin π4 sin θ)
π
((θ) = cos( π4 + θ)
.P 2
f (θ) = 0 ⇔ cos( π4 + θ) = 0
f (θ) = 0 ⇔ θ + π4 = π2 + kπ
f (θ) = 0 ⇔ θ = π4 + kπ
0 6 θ 6 2π ⇔ − π4 6 k 6 74
. H .N
θ ∈ { π4 ; 5π
4 }
sin θ < cos θ ⇔ θ ∈ [ π4 ; 5π
4 ]
V !
5π
Z 4
Z cos θ
3
I= r dr dθ
π
4 sin θ
5π cosθ
!
r4
Z
4
= dθ
π
4
4 sin θ
Z 5π
1 4
= (cos2 θ + sin2 θ)(cos2 θ − sin2 θ)dθ
4 π
4
Z 5π
1 4
= cos 2θdθ
4 π
4
= 0.
Solution 96
ZZ ZZ ZZ
−(x2 +y 2 ) −(x2 +y 2 ) 2
+y 2 )
Montrons que e dxdy 6 e dxdy 6 e−(x dxdy.
ZD
ZR KR ZZ D2R
2
+y 2 ) 2
+y 2 ) 2
+y 2 )
Posons : I(R) = e−(x dxdy J(R) = e−(x dxd et f (x, y) = e−(x
DR K
ZRZ
2
∀(x, y) ∈ R , f (x, y) > 0 et on a : J(R) = I(R) − f (x, y)dxdy > 0
ZZ K(R)−D(R)
P
D(2R)−k(R)
Ainsi I(R) 6 J(R) 6 I(2R).
Z R
. 2
.N
2
Existence de valeur de lim e−t dt
R→+∞ 0
Z RZ R
H
2 2
J(R) = ex +y dxdy
0 0
Posons : J(x) =
Z R
Z R
2 2
e−(x +y ) dy
Z R
0
2
f étant continue sur R d’après le théorème de Fubini, on a :
V .
J(R) = J(x)dx = I(y)dy ;
0 Z 0
R
2 2 2
J(x) = e−x e−y dy = e−x I.
Z R 0 Z R
2 2
J(R) = e−x Idx = I e−x dx = I 2
Z 0R Z π2 0
! Z !
Z R R
2 2
= e−y dy e−x dx
0 0
!2
Z R
−x2
= e dx
0
Z R !2
π −4R2 −t2 π 2
Or d’après la question 1 on a : I(R) 6 J(R) 6 I(2R) soit (1 − e )6 e dt 6 (1 − e−4R )
4 0 4
√ p Z R √ p
2 2 π 2 π
et comme ∀(x, y) ∈ R2 , e−(x +y ) > 0 alors I(R) > 0, donc 1 − e−R 6 e−t dt 6 1 − e−4R .
2 0 2
√ p Z R √ p
π 2 π
lim 1 − e−R 6 lim e−t dt 6 lim 1 − e−4R
R→+∞ 2 R→+∞ 0 R→+∞ 2
√ p √ p √ √
π −R
π −4R
π −t2 π
lim 1−e = lim 1−e = et d’après des gendarmes lim e dt =
R→+∞ 2 R→+∞ 2 2 R→=∞ 2
Solution 97
ZZ
dxdy
1. Calculons A = .
06y6x61 (1 + x2 )(1 + y 2 )
Z 1 Z x
dy
A= 2 2
dx
0 0 (1 + x )(1 + y )
1 Z x
P
Z
1 dy
=
0 1 + x2
. 2
0 1+y
2
dx
.N
Z 1
arctan x
= dx
0 1 + x2
H
1
1
2. Démontrons la convergence de :
V . =
A=
π
8
2
(arctan x)
0
Z π4
ln(2 cos2 θ
• B= dθ;
θ=0 2 cos 2θ √
2
Pour θ ∈]0; π4 [; 0 6 θ 6 π4 ⇒ 6 cos θ 6 1
2
1
⇒ 2 6 cos2 6 1
⇒ 1 6 2 cos2 θ 6 2.
2
Donc ln(2 cos θ) > 0
0 6 2θ 6 π2 ⇒ 0 6 cos 2θ 6 1
⇒ 0 6 2 cos 2θ 6 2
ln(2 cos2 θ
Donc ∀x ∈ [0; π4 ]; > 0.
2 cos 2θ
ln(2 cos2 θ 1
limπ ln(2 cos2 θ) = 0 et limπ 2 cos2 θ = 0 donc d’après la rèle de l’hôpital limπ = .
θ→ 4 θ→ 4 θ→ 4 2 cos 2θ 2
En effet si u(θ) = ln(2 cos2 θ) et v(θ) = 2 cos 2θ on a : limπ u0 (θ) = −2 et limπ v 0 (θ) = −4
θ→ 4 θ→ 4
Donc B Converge.
Z π4
ln(2 sin2 θ)
• C= dθ,
θ=0 2 cos 2θ
ln(2 sin2 θ
De même pour x ∈ [0; π4 ]; > 0 et
2
2 cos 2θ
ln(2 sin θ 2 × 2 cos θ sin θ 1 1
limπ > 0 = limπ × =−
θ→ 4 2 cos 2θ θ→ 4 2 sin2 θ −4 sin 2θ 2
D’oùZC converge.
1
lnt
• D= dt
t=0 1 − t2
lnt
t ∈]0; 1[, lnt < 0 et 1 − t2 < 0 donc >0
1 − t2
lnt 1
lim × = 1 ∈ R d’où D converge.
t→0 1 − t2 1+t
3. Montronsque A = B
x = r cos θ r > 0; θ ∈ [0; 2π]
Posons :
y = r sin θ
y > 0 ⇒ r sin θ > 0
y > 0 ⇒ θ ∈ [0; π].
x > 0 ⇒ r cos θ > 0
π
x > 0 ⇒ θ ∈] 3π 2 ; 2π[∪]0; 2 [.
y 6 x ⇒ r sin θ 6 r cos θ
y 6 x ⇒ sin θ 6 cos θ
y 6 x ⇒ cos( π4 + θ) > 0 ⇔ θ ∈ 0]0; π4 [∪[ 5π 4 ; 2π]
π 5π
θ 0 4 4 2π
sin θ − cos θ − 0 + 0 −
y 6 x ⇒ θ ∈]0; π4 [ ;
x = r cos θ 6 1 ⇒ 0 < r < cos1 θ
x 6 1Z il suffit d’avoir r 6 1
1Z π 4 rdrdθ
A= 2 cos2 θ)(1 + r 2 sin2 θ)
0 0 (1 + r
r ar + b cr + d
= + .
(1 + r2 cos2 θ)(1 + r2 sin2 θ) 1 + r2 cos2 θ 1 + r2 sin2 θ
d=0=b
b+d=0
cos2 θ
a+c=1
⇒ a =
P
b sin2 θ + d cos2 θ = 0 cos 2θ
. 2
sin2 θ
2 2
a sin θ + c cos θ = 0 c=1−a=−
cos 2θ
.N
2r cos2 θ 2r sin2 θ
r 1
= −
D 2 cos 2θ 1 + r2 cos2 θ 1 + r2 sin2 θ
H
Z π4 cos1 θ
1 + r2 cos2 θ
.
1
A= ln
2 cos
2θ 1+ r2 sin2 θ 0
V
0
2
Z π4 ln
1 + tan2 θ
A= dθ
2 cos 2θ
Z0 π4
ln(2 cos2 θ) 2
A= dθ = B car 2 = 2 cos2 θ.
0 2 cos 2θ 1 + tan θ
4. CalculonsZ B π
+ C et B − C en fonction de D.
4 ln(4 cos2 θ sin2 θ)
B+C = dθ
2 cos(2θ)
Z0 π4 2
ln(2 cos θ sin θ)
= dθ
2 cos(2θ)
Z0 π4
ln(sin2 (2θ)
= dθ
0 2 cos 2θ
Posons : u = sin(2θ)
1
dθ = du
2 cos(2θ)
√
cos(2θ) = 1 − u2 car θ ∈ [0, π4 ]
Z 1
lnu2
= du
4(1 − u2 )
Z0 1
lnu
= du
0Z 2(1 − u2 )
1
lnu2
= 12 2
du
0 1−u
1
B+C = D
2
Z π
2 cos2 θ
1
B−C = 4 ln dθ
0 2 cos 2θ 2 sin2 θ
π 1
ln
tan2 θ
Z
= 4 dθ
0 2 cos 2θ
Z π
ln(tan2 θ
=− 4 dθ
0 2 cos 2θ
Posons : t = tan θ ; dt = (1 + tan2 θ)dθ
1 1 1 − t2
dθ = 2 dt = 1 + t2 cos 2θ = 1 + t2
Z 1θ
1 + tan
lnt
B−C =− 2 dt
0 1 − t 2)
(1 + t
1 + t2
B − C = −D
5. Valeur de C et D.
3
2B = D
2
π π
. Ainsi D = et C = −
6 24
.P
Durée : 03 heures
2
.N
Exercice no 1
V . H
f1 (x, y) = x4 + y 4 − (x − y)2 , f2 (x, y, z) =
Exercice no 2
1 2
2
x + xyz + y − z.
|x|α |y|α
si (x, y) 6= (0, 0)
k(x, y) = x2 + y 2
0 si (x, y) = (0, 0)
Exercice no 3
Soit f : R2 −→ R de classe C 2 et soit g la fonction définie de ]0, +∞[×[0, 2π[ dans R2 par :
On pose F = f og et (x0 , y0 ) = g(r0 , θ0 ) = (r0 cos θ0 , r sin θ0 ) avec (r0 , θ0 ) ∈]0, +∞[×[0, 2π[
∂F ∂f ∂f
1. Calculer ∂r (r0 , θ0 ), ∂F
∂θ (r0 , θ0 ) en fonction de r0 , θ0 , ∂x (x0 , y0 ) et ∂y (x0 , y0 ).
∂f ∂f
2. En déduire l’expression de ∂x (x0 , y0 ) et ∂y (x0 , y0 ) en fonction de r0 , θ0 , ∂F
∂r (r0 , θ0 ) et
∂F
∂θ (r0 , θ0 ).
2 2
∂ f ∂ f
3. Calculer ∂x2 (x0 , y0 ) et ∂y 2 (x0 , y0 ) en fonction de r0 , θ0 et des dérivées partielles de F .
4. En déduire l’expression du Laplacien de f au point (x0 , y0 ) en fonction des dérivées partiels de
la fonction F .
5. On dit que le fonction f est isotrope sur U = g(]0, +∞[×[0, 2π[) si la fonction F = f og dépend
uniquement de r. Déterminer alors toutes les fonctions f isotropes et harmoniques sur U,
c’est-à-dire les fonctions f isotropes telles que ∆f = 0
Exercice no 4
h(x, y, z) = x2 − xy 3 − y 2 z + z 3 ,
.P
S1 = {(x, y, z) ∈ R3 , x3 + 3x2 y 2 + y 5 + 4xy − z = 6}, S2 = {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 = 11}
2
.N
Devoir no 2 de Fonctions de Plusieurs Variables
Durée : 03 heures
p ∈ N, on considère
Soit
k(x, y) =
(xy)p
si(x, y) 6= (0, 0) V
k : R2 −→ R telle que . H Exercice no 1
x2 + y 2
k(x, y) = 0
1. Pour quelles valeurs de p, la fonction k est-elle continue sur R2 ?
2. Pour quelles valeurs de p, la fonction k est-elle différentiable sur R2 ?
Exercice no 2
1. Déterminer les extréma de la fonction (x, y, z) 7−→ g(x, y, z) = x3 + y 2 − xy + z 2 ,puis la nature des
ces extréma.
2. Déterminer les extréma de fonction (x, y, z) 7−→ h(x, y, z) = x2 + y 2 sur la surface
S = {(x, y) ∈ R2 , x2 − 2x + y 2 − 4y = 0}.
Exercice no 3
f : R4 −→ R2
Soit
(x, y, z, t) 7−→ f (x, y, z, t) = (x2 − y 2 + zt, xy + z 2 − t2 )
1. Calculer f (0, 1, 1, 1) puis montrer qu’il existe un voisinage U de (0, 1) dans R2 , un voisinage V
de (1, 1) dans R2 et une fonction φ : U −→ V tels que
(a) ϕ(0, 1) = (1, 1) et
(b) pour tout x, y ∈ U , on a : f [x, y, ϕ(x, y)] = f [x, y, ϕ1 (x, y), ϕ2 (x, y)] = (0, 0).
2. Donner la forme de la matrice jacobienne jϕ (x, y) de la fonction implicite ϕ au point (x; y) ∈ U ,
puis déterminer complètement jϕ (0, 1).
3. Peut-on donner de façon explicite l’expression de ϕ(x, y), pour (x; y) ∈ U ?
P
Exercice no 4
1. Calculer l’intégrale
. 2
.N
Z Z
I1 = xydxdy
D
V
P (x, y) =
. H
où D est la partie du plan limité par les parabole d’équations respectives y = x2 et x = y 2 .
2. Soit la forme différentielle w1 (x, y) = P (x, y)dx + Q(x, y)dy avec
(3x − y 2 )(x2 + y 2 )
2
et Q(x, y) =
(3y 2 − x2 )(x2 + y 2 )
x2 y xy 2
(a) Montrer que, dans le domaine D = {(x, y) ∈ R2 , x > 0, y > 0}, w1 est une forme différentielle
totale et déterminer la fonction φ telle que dφ = w1 .
(b) Calculer l’intégrale curviligne Z
I2 = w1
Γ1
lorsque Γ1 est l’arc défini par : x(t) = t + cos2 (t), y(t) = 1 + sin2 (t) avec t ∈ [0, 2π].
3. Soit r, R des réels strictement positifs tes que r < R. On considère le contour Γ2 orienté
suivant
Et la forme différentielle
e−y
w2 (x, y) = [(x sin x − y cos x)dx + (x cos x + y sin x)dy].
x2 + y 2
Durée : 03 heures
Exercice no 1
1. Énoncer le théorème des fonctions implicites dans le cadre général d’une fonction h aà deux
variables réelles x et y, et à valeurs réelles.
2. On considère l’équation xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2 = 0 d’inconnues x et y.
(a) Montrer que cette équation définit une fonction implicite φ de x sur un voisinage de 0 telle
que φ(0) = 1.
(b) Donner l’expression de φ0 (x) en fonction de x et de φ(x) lorsque x est voisin de 0.
(c) Donner le développement limité à l’ordre 2, de φ au voisinage de 0
(d) Déterminer l’expression de φ(x), pour tout x voisin de 0
Exercice no 2
.N
x2
f (x, y) = 0 si x = 0
H
(a) Soit λ ∈ R et ϕλ la restriction de f à l’ensemble des couples (x, y) de R2 tels que y = λx.
.
Calculer la limte de ϕλ au point (0, 0).
V
(b) Soit ψ la restriction de f à l’ensemble des couples (x, y) de R2 tels que y = x2 . Trouver la
limite de ψ au point (0, 0).
(c) Que peut - on conclure pour lim(x,y)→(0,0) f (x, y). ?
4. On considère l’application g : R2 −→ R définie par :
f (x,xt)
x2 si x 6= 0
g(x, t) =
t si x = 0
(a) Étudier la continuité de g au point (0, t) pour tout t ∈ R et en déduire que g est une
fonction continue sur R2 .
(b) Montrer que l’application g est de classe C 1 sur l’ensemble ouvert U = {(x, t) ∈ R2 /x 6= 0} de
R.
∂g
(c) Pour tout (x, t] ∈ U, calculer ∂t (x, t).
∂f
(d) Écris la condition exprimant que la fonction ∂y est différentiable au point (0, 0) et en
déduire, pour tout réel , lim(x,t)→(0,b) ∂g
∂t (x, t) (x, t) ∈ U
Exercice no 3
1. Calculer l’intégrale Z Z
I1 = xydxdy
D
(a) Montrer que, dans le domaine D = {(x, y) ∈ R2 , x > 0, y > 0}, w1 est une forme différentielle
totale et déterminer la fonction φ telle que dφ = w1 .
(b) Calculer l’intégrale curviligne Z
I2 = w1
Γ1
lorsque Γ1 est l’arc défini par : x(t) = t + cos2 (t), y(t) = 1 + sin2 (t) avec t ∈ [0, 2π].
Exercice 1
1. Déterminer les extréma des fonctions suivantes et préciser leur nature :
P
sous les contraintes : x2 + y 2 + z 2 = 1 et x + y + z = 0
(b) Résoudre le problème (P ) .
. 2
. H .N
V
Exercice 2
∗ ∗
1. Soit (α, β) ∈ N × N , on considère l’application f : R2 → R telle que :
( α
|y|β
f (x, y) = x2|x|
−xy+y 2 si (x, y) 6= (0, 0)
f (0, 0) = 0
Pour quelles valeurs des entiers α et β , l’application f est-elle
(a) continue au point X0 = (0, 0)?
(b) différentiable au point X0 = (0, 0)?
(c) Gâteaux-différentiable au point X0 = (0, 0) ?
√ √
2. Soit (x, y) 7→ g(x, y) = x + y + 2 x y.
(a) Justifier que g est de classe C 2 sur D =]0, +∞[×]0, +∞[.
(b) Donner le développement limité de Taylor -Young à l’ordre 2 de la fonction g au voisinage
du point a = (4, 9)
→
− → − →−
(c) On désigne par C la courbe représentative de g dans un repère orthonormé (O, i , j , k )
i. Donner une équation du plan tangent à C au point b = (4, 9, 25).
ii. En déduire la position relative de C par rapport à son plan tangent au point
b = (4, 9, 25).
Exercice 3
1. On considère l’ensemble K = (x, y) ∈ R /x ≥ 0, y ≥ 0et x2 + y 2 ≤ 1 dont le bord orienté est noté
2
γ.
(a) Déterminer une paramétrisation de γ
(b) Soit la forme différentielle w1 = xy 2 dx + 2xydy, calculer l’intégrale curviligne
R
γ
w1
Corrigé Exercice no 4
1. (a) La forme différentielle ω est de classe C 2 sur R2 {(0; 0)}. D’après le théorème de
SCHW ARZ, sur tout ouvert étoilé Ω contenu dans R2 {(0; 0)}, la forme différentiable ω est
exacte si et seulement si la forme différentielle ω est fermée. ∀(x, y) ∈
e−y e−y
R2 {(0; 0)}, posons P (x, y) = 2 (x sin x − y cos x) et Q(x, y) = (x cos x + y sin x)
x + y2 x2 + y 2
.P 2
x2 + y 2
(−x sin x + cos x + y cos x)
.N
−2xe−y
= 2 ((−x2 + y 2 + x2 y + y 3 ) cos x + (−2y − x3 − xy 2 ) sin x). et
(x + y 2 )2
∂P
V
∂y
. H
(x, y) = 2
−e−y
x + y2
+ 2
e−y
x + y2
(x sin x
(− cos x)
− y cos x) +
−2ye−y
(x2 + y 2 )2
(x sin x − y cos x)
∂Q
= (x, y).
∂x
Finalement, la forme différentielle ω est exacte sur tout ouvert étoilé Ω contenu dans
R2 − {(0; 0)}.
On choisit Ω = R2 {(0, y), y 6 0}. Ω est un ouvert étoilé (en tout point de la forme (0, y), y > 0
)R de R2 contenant le contour fermé Γ. Puisque ω est exacte sur Ω, on sait alors que
Γ
ω = 0.
(b) Le contour Γ est constitué de 4 arc :
– Γ1 est l’arc t 7→ (t, 0), t, variant en croissant de r à R.
– Γ2 est l’arc t 7→ (R cos t, R sin t), t, variant en croissant de 0 à π.
– Γ3 est l’arc t 7→ (t, 0), t, variant en croissant de −R à −r.
– Γ4 est l’arc t 7→ (r cos t,R r sin t),Rt, variant
R en croissant
R de π à 0.
D’après la question 1), Γ1 ω + Γ2 ω + Γ3 ω + Γ4 ω = 0.
Z Z R Z R
ω= (P (x(t), y(t))x0 (t) + Q(x(t), y(t))y 0 (t))dt = P (t, 0)dt
Γ1 r r
Z R Z R
1 sin t
= × t sin tdt = dt.
r t2 r t
Z Z −r Z R
sin t sin t sin x
De même, ω= dt = dt (puisque la fonction x 7→ est paire) et donc
Γ3 −R t r t x
Z Z Z R
sin x
ω+ ω+2 dx puis pour tout (r, R) ∈]0, +∞[2 tel que r < R,
Γ1 Γ3 r x
Ensuite,
Z Z π
ω= (P (R cos t, R sin t)(− sin t) + Q(R cos t, sin t)(cos t))dt
Γ2 0
Z π
= e−Rs int ((cos t sin(R cos t) − sin t cos(R cos t))(− sin t) + (cos t cos(R cos t) + sin t sin(R cos t))(cos t))dt
0
Z π
= e−R sin t cos(R cos t)dt.
0
Z Z 0 Z π
−r sin t
De même, ω= e cos(r cos t)dt = − e−r sin t cos(r cos t)dt et on a montré que :
Γ4 π 0
R R sin x 1 R π −r sin t Rπ
cos(r cos t)dt − 0 e−R sin t cos(R cos t)dt .
∀(r, R) ∈]0, +∞[2 , r < R ⇒ r
dx = e
x 2 0
Z π
(c) – Étudions lim e−R sin t cos(R cos t)dt. Pour R > 0.
R→=∞ 0
Z π Z π Z π Z π/2
−R sin t −R sin t −R sin t
e cos(R cos t)dt 6 e | cos(R cos t)|dt 6 e dt = 2 e−R sin t dt
0 0 0 0
Z π/2
62 e−R(2t/π) dt (la fonction sinus étant concave sur [0, π2 ] )
0
π h −2Rt/π iπ
= −e
R 0
π
= (1 − e−2R )
R
π
= .
R
.P 2
.N
Z π
π
Comme tend vers 0 quand R tend vers +∞, lim e−R sin t cos(R cos t)dt = 0. On en
R R→+∞ 0
Z +∞
H
sin x
.
déduit que pour tout r > 0, l’intégrale dx converge en +∞ et que :
r x
V
Z +∞ Z π
sin x 1
∀r > 0, dx = e−r sin t cos(r cos t)dt.
r x 2 0
Z π
– Étudions maintenant lim e−r sin t cos(r cos t)dt.
r→0 0
Soit
F : [0, +∞[×[0, π] → R
(r, t) 7→ e−r sin t cos(cos t).
i Pour tout réel r ∈ [0, +∞[, la fonction t 7→ F (r, t) est continue par morceaux sur [0, π].
ii Pour tout réel r ∈ [0, π], la fonction t 7→ F (r, t) est continue sur r ∈ [0, +∞[.
iii Pour tout (r, t) ∈ [0, +∞[×[0, π], |F (r, t)| 6 1 = ϕ(t) où ϕ est une fonction continue par
morceaux et intégrable sur le segment [0, π].
D’après
R π le théorème de continuité des intégrales à paramètres, la fonction
r 7→ 0 e−r sin t cos(r cos t)dt est continue sur [0, +∞[. On en déduit que :
Z π Z π
lim −r → 0 e r sin t
cos(r cos t)dt = 2 e0 cos(0)dt = π,
0 0
et finalement que
Z +∞
sin x π
dx = .
0 x 2
Solution 1
−2 − λ 2
= 0 ⇐⇒ (2+λ)2 −4 = 0 ⇐⇒ (2+λ+2)(2+λ−2) = 0 ⇐⇒ λ(λ+4) = 0 ⇐⇒ λ = 0 ou λ = −4
2 −λ − 2
∗f2 (x, y, z) = x3 + y 2 − xy + z 2
∂f2 ∂f2
∂x (x, y, z) = 3x2 − y, (x, y, z) = 2y − x et ∂f
∂z (x, y, z) = 2z.
2
∂y 2
3a − b = 0 (1)
Soit le système (S) : 2b − b = 0 (2)
2c = 0 (3)
−λ −1 0
−λ −1
−1 2−λ 0 = 0 ⇐⇒ (2 − λ) =0
−1 2−λ
0 0 2−λ
⇐⇒ (2 − λ)[−λ(2 − λ) − 1] = 0
⇐⇒ (2 − λ)(λ2 − 2λ − 1) = 0
√ √
⇐⇒ (2 − λ)(λ − 1 + 2)(λ − 1 − 2) = 0
√ √
⇐⇒ λ = 2 ou λ = 1 − 2 ou λ = 1 + 2
Les valeurs propres de Hess(f2 )(B0 ) sont de signes contraires.
Conclusion : B0 = (0, 0, 0) est un point col pour f2 .
→ PourB1 = ( 16 , 12
1
, 0), on a :
1 −1 0
Hess(f2 )(B1 ) = −1 2 0
0 0 2
1−λ −1 0
1−λ −1
−1 2 − λ 0 = 0 ⇐⇒ (2 − λ) =0
−1 2−λ
0 0 2
⇐⇒ (2 − λ)[(1 − λ)(2 − λ) − 1] = 0
⇐⇒ (2 − λ)(λ2 − 3λ + 1) = 0
√ √
3− 5 3+ 5
⇐⇒ (2 − λ)(λ − )(λ − )=0
2 √ 2 √
.P 2
⇐⇒ λ = 2 ou λ =
3− 5
2
ou λ =
3+ 5
2
.N
Les valeurs propres de Hess(f2 )(B1 ) sont toutes positives donc B1 = ( 16 , 12 1
, 0) est un minimum
pour f2 .
. H
2. (a) Montrons que les coordonnées de M satisfont au problèmesous contraintes (P ) .
V
On a : M ∈ P ∩ S et AM 2 maximale. M (x, y, z) ∈ P ∩ S ⇐⇒
AM 2 = (x − 1)2 + (y − 1)2 + z 2 .
x+y+z =0
x2 + y 2 + z 2 = 1
et
λ2 2−λ2 2−λ2
(3) ⇒ z = − 2(1+λ 1)
(2) ⇒ y = 2(1+λ1 ) (1) ⇒x= 2(1+λ ainsi x = y
1)
2−λ2 +2−λ2 −λ2 4−3λ2 λ2 = 34 1 2
(5) devient =0⇒ =0⇒ x=y= 3(1+λ1 ) ; z = − 3(1+λ
2+λ1 )
2(1+λ1 ) λ1 6= −1 1)
q
2
λ1 = 3 −1
2 2
(4) ⇒ (1 + λ1 ) = 3 ⇒ ou
q
λ1 = −1 −
2
3
x = √16
x = − √6
1
P
→ Pour A2 = (− √16 , − √16 , √26 ), on a :
√
−236 0√ 0
. 2
.N
Hess(L)(A2 ) = 0 −236 0√
0 0 −236
H
√
V .
Les valeurs propres sont égales à λ = − 2 3 6 < 0, donc A2 est un maximum.
Conclusion : A2 = (− √16 , − √16 , √26 ) est la solution au problème (P ).
Solution 2
1. Valeurs des entiers α et β
f: R2 →R
( α β
f (x, y) = x2|x| |y|
si (x, y) 6= (0, 0)
(x, y) 7→ −xy+y 2
f (0, 0) = 0
(a) Pour que f soit continue au point X0 = (0, 0).
x2 − xy + y 2 = x2 − 2xy + y 2 + xy
= (x − y)2 + xy
≥ xy
1 1
⇒ ≤
x2− xy + y 2 xy
|x|α |y|β |x|α |y|β
⇒ 2 ≤
x − xy + y 2 xy
|x|α |y|β
⇒ f (x, y) ≤
xy
|x|α |y|β
⇒ |f (x, y)| ≤ = |x|α−1 |y|β−1 .
|x||y|
Ainsi
f (x, y) ≤ |x|α−1 |y|β−1 .
.P 2
f est différentiable en X0 = (0, 0) ⇒ f est Gâteaux-différentiable en X0 = (0, 0). Ainsi pour
que f soit Gâteaux-différentiable en X0 = (0, 0) il faut que α + β > 3
.N
2
√ √
2. g : R → R, (x, y) 7→ g(x, y) = x + y + 2 x y
(a) Justifions que g est de classe C 2 sur D =]0, +∞[×]0, +∞[
H
√ √
V .
On a : (x, y) 7→ x + y est deux fois dérivable√sur D et (x, y) 7→ 2 x y est aussi deux fois
2
somme de fonctions de classe C sur D.
√
dérivable sur D. Ainsi g : (x, y) 7→ x + y + 2 x y est aussi de classe C 2 sur D comme
5 5
Tb C = {(x, y) ∈ R2 / (x − 4) + (y − 9) = 0}
2 3
= {(x, y) ∈ R2 /15(x − 4) + 10(y − 9) = 0}
= {(x, y) ∈ R2 /15x + 10y − 150 = 0}
= {(x, y) ∈ R2 /3x + 2y − 30 = 0}
.P 2
. H .N
V
Exercice 1
1- Déterminer le poids volumique de l’essence sachant que sa densité d = 0, 7. On donne :
l’accélération de la pesanteur g = 9, 81m/s2 et la masse volumique de l’eau ρ = 1000kg/m3 .
2- Calculer le poids P0 d’un volume V = 3 litres d’huile d’olive ayant une densité d = 0, 918.
.P 2
3- Déterminer la viscosité dynamique de l’huile d’olive sachant que sa densité est 0,918 et sa
.N
viscosité cinématique est 1,089 Stockes.
4- Du fuel porté à une température T = 20°C a une viscosité dynamique µ = 95.103 P a.s. Calculer
H
sa viscosité cinématique ν en stockes sachant que sa densité est d = 0, 95. On donne la masse
V .
volumique de l’eau ρ = 1000kg/m3 .
Exercice 2
Afin d’établir l’équation fondamentale de l’hydrostatique, étudier l’équilibre d’un bloc fluide
infiniment petit, parallélépipédique de côté dx, dy et dz, parallèle aux axes d’un référentiel
galiléen.Appeler fx , fy et fz les densités de forces de volume.
Exercice 3
Au fond d’un tube en , on verse du mercure de masse volumique 13, 6kg/dm3 , puis dans l’une des
S
branches on verce de l’eau et dans l’autre de l’aniline dont on veut mesurer la masse volumique,
de sorte que les surfaces libres de l’eau et de l’aniline soient dans le même plan horizontal. L’eau
occupe alors une hauteur h1 = 20cm et l’aniline une hauteur h2 = 22, 2cm.
1- Déterminer la masse volumique de l’aniline.
2- On ajoute dans la branche contenant de l’eau un autre liquide qui lui est non miscible et qui
occupe une hauteur de 5cm. Quelle devrait être la masse volumique de ce nouveau liquide
pour que la dénivellation qui sera observée entre les deux surfaces de la séparation avec le
mercure dans les deux branches soit 1, 5cm.
Exercice 4
La figure ci-dessous représente un réservoir ouvert, équipé de deux tubes piézométriques et rempli
avec deux liquides non miscibles :
99
3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES
On désigne par :
- A un point de la surface libre de l’huile,
- B un point sur l’interface entre les deux liquides,
- C un point appartenant au fond du réservoir,
.P 2
- D et E les points représentants les niveaux dans les tubes piézimétriques,
.N
~ est un axe vertical tel que ZC = O.
- (O, Z)
Appliquer la relation fondamentale de l’hydrostatique (RFH) entre les points :
V . H
1) B et A. En déduire la pression PB (en bar) au point B.
2) A et E. En déduire le niveau de l’huile ZE dans le tube piézométrique.
3) C et B. En déduire la pression PC (en bar) au point C.
4) C et D. En déduire le niveau de l’eau ZD dans le tube piézométrique.
Exercice 5
On considère un tube en U (figure ci-dessous) contenant trois liquides :
Exercice 6
Un liquide se trouve dans un réservoir cubique d’arête a = 2m. Le réservoir est a moitié rempli et il
subit une accélération linéaire constante de valeur ~a = 2~j(m/s2 ).
- Donner l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir. Préciser l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).
- Le réservoir est soumis à une accélération toujours dans les mêmes conditions de direction et
de sens, mais dont le module augmente. Lorsque la surface libre du liquide fait un angle de
30° sur l’horizontale, quelle est l’accélération du réservoir ? Quelle valeur maximale ne devra
pas dépasser l’accélération pour éviter tout risque de débordement ?
- Le réservoir est maintenant rempli à ras bord. Il est soumis à une accélération constante :
~a = 1, 4~j(m/s2 ). De l’eau se déverse. Quand tout déversement a cessé, on arrête le mouvement.
Quel volume de liquide peut-on alors soutirer du réservoir ?
.P 2
Chapitre no 2 : Cinématique des fluides
. H .N
Exercice 7
V
Un bassin contenant de l’eau sur une profondeur h = 9m est fermé par une porte verticale
constituée par deux panneaux plans superposés. La largeur de catte porte est l = 15m.
1. Calculer le module de la force totale pressante qui s’exerce sur la porte.Déterminer le point
d’application de cette force.
2. Quelle doit etre la hauteur de chaque panneau pour que chacun d’eux supporte le même
effort total.
3. Si les deux panneaux avaient la même hauteur, calculer la force pressante qui s’exercerait
sur chacun d’eux.
Exercice 8
1. Calculer la force pressante totale exercée par l’eau sur la face verticale d’un récipient en
équilibre stable et de forme inhabituelle. Cette face à la forme d’un carré parfait de 50cm de
côté et telle que l’une de ses diagonales soit verticale. La hauteur de l’eau dans le récipient est
égale à la diagonale du carré.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.
3. Pour rendre stable ce récipient qui est en fait un cube parfait, on utilise quatre supports
identiques sous ce récipient en le maintenant vertical et au dessus du sol. Trouver la force
que supporte chacun des supports s’ils sont :
a- verticaux
b- obliques en formant un angle de 45° avec l’horizontale.
Exercice 9
Une retenue d’eau (barrage) comporte une porte rectangulaire mobile autour d’un axe horizontal
passant par un point A (partie supérieure de la porte). La porte a une hauteur de 1, 20m depuis le
fond du barrage et une largeur de 1, 50m et constitue une portion de ce barrage. La hauteur totale
de l’eau retenue est 3m. On suppose que l’eau est au repos dans cette étude.
1- Calculer la force totale pressante de l’eau est au repos dans cette étude.
2- Quelle force agit sur la porte seule ?
3- Calculer l’intensité de la force qu’il faut appliquer perpendiculaire à la porte au point B(porte
inférieur de la porte) pour la maintenir fixe si elle n’était pas bloquée.
Exercice 10
.P 2
Exercice 11
.N
1. Calculer la force pressante exercée par l’eau sur la face d’un récipient incliné de 60° sur
l’horizontal. La hauteur de l’eau dans le récipient est de 50cm à partir du fond du récipient. La
V H
largeur de la face concernée vaut 40cm.
.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.
Exercice 12
1. Calculer la force pressante totale exercée par l’eau sur la face verticale d’un récipient en
équilibre stable et de forme inhabituelle. Cette face a la forme d’un carré parfait de 50cm de
côté et telle que l’une de ses diagonales soit verticale. La hauteur de l’eau dans le récipient est
égale aux 2/3 de la diagonale du carré.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.
Exercice 13
1. Calculer la force pressante totale exercée par l’eau sur la face verticale d’un récipient en
équilibre stable et de forme inhabituelle. Cette face a la forme d’un carré parfait de 50cm de
côté et telle que l’une de ses diagonales soit verticale. La hauteur de l’eau dans le récipient est
égale à la diagonale du carré.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.
Exercice 14
1. Calculer l’intensité de la force pressante exercée par l’eau sur chaque des faces de la paroi
latérale totale d’un récipient plein ayant la forme d’un cube ouvert dans sa face supérieure
dans le cas où l’eau est au repos et que l’arrête de ce cube vaut 1, 2m.
2. Situer par calcul le point d’application de cette force.
3. Calculer la pression au fond de ce récipient.
4. On vide de moitié ce récipient et on le rempli totalement avec un liquide incompressible non
miscible au premier et ayant une masse volumique de 0, 80g.cm−3 . Le premier liquide reste au
fond et le second restant au-dessus. Tous les liquides sont au repos.
a- Calculer l’intensité de la force pressante sur l’une des faces verticales de ce cube dans ce
nouveau cas.
b- Situer par calcul le point d’application de cette force.
c- Calculer la pression au fond de ce récipient.
On précise que le cube en question est posé sur un plan horizontal durant tout le temps
d’observation et d’expérience.
Exercice 15
On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 45 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force).
2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg.dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin de
.P 2
le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau sur
cette face verticale ?
. H .N
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
V
Chapitre no 3 : dynamique des fluides parfaits incompressibles
Exercice 16
Pour un écoulement bidimensionnel incompressible les composantes de la vitesse sont données
par :
u = x − 4y et v = −y − 4x.
1- Montrer que l’écoulement satisfait à l’équation de continuité.
2- Trouver l’expression de la fonction de courant.
3- L’écoulement est-il potentiel ? Si oui, déterminer le potentiel des vitesses.
Exercice 17
Un écoulement bidimensionnel incompressible est défini par la distribution de vitesse suivante :
vx = x2 − y 2 + x et vy = −2xy − y
Exercice 18
Exercice 19
~ = (a, 2a, 0) dans un repère (O, x, y, z)
Un écoulement fluide est défini par le champ de vitesses : V
avec a = cste(m/s) une constante positive.
1- Déterminer la nature et la direction de cet écoulement.
2- Déterminer l’expression de la fonction courant ainsi que l’équation des lignes de courant
passant par l’origine.
3- Déterminer le potentiel des vitesses et l’équation des lignes équipotentielles passant par
l’origine.
4- Montrer que le gradient de la fonction courant est perpendiculaire à la vitesse.
Exercice 20
.P 2
On étudie deux écoulements plans stationnaires d’un fluide parfait, notés (E1 ) et (E2 ), dont les
champs de vitesse locale au point M (x, y, z) sont respectivement :
. H .N
V1 (vx = 3xy 2 , vy = −3x2 y, vz = 0) et V2 (vx0 = −3x2 y, vy0 = 3xy 2 , vz0 = 0)
1- Déterminer l’équation cartésienne et la forme des lignes de courant du fluide pour chacun
V
des deux écoulements (E1 ) et (E2 ).
2- Déterminer les équations paramétriques x(t) et y(t), pour chacun des deux écoulements, de la
particule P du fluide de coordonnées (x0 , y0 , 0) à l’instant t = 0.
Et que l’on suit dans son mouvement (description Lagrangienne).
3- Exprimer la vitesse instantanée vp (t) de la particule P et l’accélération a(t) de cette particule
dans l’écoulement (E2 ), à l’aide des constantes x0 et y0 , à partir de la description
Lagrangienne de la 2ème question.
4- Retrouver l’accélération a de la particule du fluide de l’écoulement (E2 ) en utilisant une
description Eulérienne : On se place au point d’observateur fixe.
Exercice 21
Une source « rectiligne » de longueur infinie, dirigée suivant l’axe vertical Oz, émet un fluide de
façon isotrope dans l’espace.Le champ des vitesses d’écoulement, en tout point M (OM = r) repéré
par ses coordonnées cylindriques (r, θ, z) dans la base (ur , uθ , uz ) est radial :
v = k/r.ur ,
Exercice 22
On considère les mouvements plans de l’air atmosphérique : dans ce modèle, toutes les lignes de
courant sont des courbes planes situées dans des plans horizontaux parallèles à xOy et sur toute
droite normale à cette famille de plans règne en tout point le même état d’écoulement.
On désignera V (vx , vy , 0) le champ local des vitesses de cet écoulement plan, à l’instant t, au point
M de coordonnées (x, y, z) repéré dans la base ux , uy , uz du référentiel orthonormé Oxyz.
1) Déterminer le vecteur tourbillon Ω en M à l’instant t.
2) Calculer les composantes du champ de vitesse en M (OM = r) :
V1 = Ω r
V2 = 1/2 r div v
.P 2
.N
Exercice 23
H
Un liquide s’écoule dans une tuyauterie comprenant différentes sections. Il arrive par une conduite
.
A (diamètre DA = 40mm et le débit QV A = 50L.min−1 ) qui s’élargit en une conduite B (DB = 60mm)
V
puis passe dans un embranchement de trois (3) conduites C, D, et E (DC = 10mm, DD = 20mm et
DE = 30mm).
Déterminer le débit et la vitesse du fluide dans chacun des quatre (4) tuyaux B, C, D, et E :
QV B ?, QV C ?, QV D ?, QV E ?, vB ?, vC ?, vD ?, et vE ?
Exercice 24
Dans un tube de Venturi représenté ci -dessous. L’eau s’écoule de bas en haut. La dénivellation du
mercure du manomètre différentiel est h = 36cm. Le diamètre du tube en A est 30cm, et en B il est
de 15cm.
1) Calculer la vitesse en B et le débit de l’eau considérée comme un fluide parfait.
2) Que se passe - t-il si on inverse le sens de l’écoulement de l’eau .
Exercice 25
Un volume d’eau V0 = 80 litres est versé dans un récipient cylindrique de rayon R = 20cm, la
pression atmosphérique P0 règne au dessus de l’eau. On ouvre à l’instant t = 0, un petit orifice B
circulaire de section s = 15mm2 au fond du réservoir cylindrique. On donne g = 9, 8m.s−2
P 2
1) Écrire la loi d’évolution zC (t), où zC est la hauteur d’eau dans le réservoir, comptée à partir de
B, à l’instant t.
.
.N
2) Exprimer littéralement la durée TC de vidange, puis la durée tC nécessaire pour vider la
moitié du récipient cylindrique.
. H
3) Calculer numériquement TC et tC .
Exercice 26
Une conduite horizontale admet l’axe Ox comme axe de symétrie. Elle est constituée par trois
tronçons. La partie AB (amont) a une section carrée de coté 2b. Le champ des vitesses du liquide
~ = a~i . Un tronçon BC convergent selon lequel la hauteur diminue linéairement
qui s’y écoule est V
et la profondeur reste égale à 2b. Enfin, une partie CD (aval) à section rectangulaire constante
dans laquelle le champ des vitesses est V~ = 2a~i
1) En raisonnant sur la partie amont, donner le débit volumétrique dans cette conduite à partir
des fonctions de courant extrêmes.
2) Montrer à partir des fonctions de courant précédentes comment évolue la section de la
conduite.
3) Tracer les lignes de courant.
On supposera dans tout l’exercice que les lignes de courant sont toujours constituées de portions
rectilignes.
Exercice 27
.P
Solution 1
2
.N
1- Déterminons le poids volumique de l’essence :
ρ
w̄ = ρ.g or d = ⇔ ρ = d.ρeau donc w̄ = d.ρeau .g
ρeau
Numériquement :
V . H w̄ = 0, 7 × 9, 31 × 1000
w̄ = 6867N/m3
95.10−3
ϑd =
0, 95 × 1000
= 10−4 m2 /s
ϑd = 1Stockes
Solution 2
On considère un repère orthonormé direct (Oxyz) muni d’une base (~ı, ~, ~k). Le référentiel est galiléen
et le système étudié est la particule fluide. Si nous faisons le bilan des forces, l’énoncé donne les
composantes des forces de volume selon les trois axes. Dans ce qui suit, nous allons écrire que
puisque le bloc fluide est en équilibre, la résultante des forces est nulle. Raisonnons sur l’axe des
x : la face « de derrière (située en x)» est soumise à une force de pression qui est égale à :
−→ −
→
.P 2
dF Sx = −Px dS = Px dS ~i
. H
−→
.N
la face « de devant (située en x + dx)» est soumise à une force de pression qui est égale à :
−
→
dF S(x+dx) = −Px+dx dS = Px+dx dS ~i
V Px+dx = Px +
∂Px
∂X
et dS = dydz
La résultante des forces de pression qui s’exercent sur la particule fluide sur l’axe des x est donc
égale à :
−→ −→ ∂Px ∂Px
dF S(x+dx) + dF Sx = − dxdydz ~i = − dτ ~i
∂X ∂X
La résultante des forces volume qui s’exercent sur la particule fluide sur l’axe des x est égale
−→ →
− −→ −→ ∂P
à :dF V x = f x dτ or : dF Sx + dF V x = ~0, nous arrivons donc à − + fx = 0.En raisonnant sur les
∂X
∂P ∂P
deux autres axes, nous aboutissons à :− + fy = 0 et − + fz = 0.
∂Y
−
− −−→ ∂z
Ces trois équations correspondent à f~ = gradP qui représente la relation fondamentale de la
statique des fluides.
Solution 3
I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρe gh1 2
I E et C : PE − PC = ρm g(h2 − h1 ) 3
PA = PD = Patm
1 − 2 ⇒ PB − PA − PC + PD = (ρa h2 − ρe h1 )g
⇒ PB − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
⇒ PB − PE + PE − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
| {z } | {z }
0 ρm g(h2 −h1 )
⇒ ρm g(h2 − h1 ) = g(ρa h2 − ρe h1 )
1
⇒ ρa = (ρm h2 − ρm h1 + ρe h1 )
h2
1
⇒ ρa = (ρm h + ρe h1 ) avec h = h2 − h1
h2
A.N. :
1
ρa = (13600 × 0, 022 + 1000 × 0, 20) = 2248, 6Kg/m3 = 2, 25Kg/dm3
0, 222
2- La masse volumique de ce nouveau liquide pour que la dénivellation qui sera observée entre
les deux surfaces de la séparation avec le mercure dans les deux branches soit 1, 5cm est :
Appliquons le principe fondamental de l’hydrostatique entre :
I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρm gh3 2
I D et E : PD − PE = ρe gh1 3
I E et F : PE − PF = ρli gh4 4
.P 2
PA = PF =⇒ PF − PA = 0
. .N
1 − 4 ⇒ PB − PE − PA + PF = (ρa h2 − ρli h4 )g
V | {z }
⇒ ρli =
0
1
gh4
(ρa gh2 − ρm gh3 − ρe gh1 )
ρa h2 − ρm h3 − ρe h1
⇒ ρli =
h4
A.N. :
2, 25 × 2, 22 − 1 × 2 − 13, 6 × 0, 15
ρli = = 1, 91Kg/dm3
0, 5
Solution 4
Solution 5
Calculons Z0 , Z1 , Z2 , et Z3 .
D’après (RFH), on peut écrire :
P1 − P0 = ρ1 g(Z0 − Z1 )
P2 − P1 = ρ1 g(Z1 − Z2 )
P3 − P2 = ρ1 g(Z2 − Z3 )
ρ1 ρ1
=⇒ (Z2 − Z1 ) = (Z0 − Z3 ) − (Z3 − Z2 ) = 0, 0096m
ρ2 ρ2
or
(Z1 + Z2 ) = 0, 1m donc Z2 = 0, 5048m et Z1 = 0, 4952m
(Z3 − Z2 ) = 0, 1m donc Z3 = 0, 6048m
(Z0 − Z1 ) = 0, 2m donc Z0 = 0, 6952m
Solution 6
1- Donnons l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir et précisons l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).
.P 2
On suppose que le référentiel terrestre est galiléen et l’on s’intéresse à la particule fluide.
Dans le référentiel lié à la cuve, le système étudié est soumis
. H .N
I à son poids dont la densité est égale à ρ~g = −ρg~k en prenant un axe z qui est la verticale
ascendante
I à la force d’inertie d’entraînement dont la densité est égale à −ρ~ae = −ρa~j où ~j est le vecteur
unitaire de l’axe selon lequel le déplacement est effectué.
−−→
gradP = −ρ(g~k + a~j).
V
Nous appliquons maintenant la relation fondamentale de la statique des fluides :
Nous cherchons les isobares, courbes à P constant. Nous pouvons donc écrire :
∂P ∂P ∂P
dP = dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z
dz a
D’où : = − = constante, il s’agit donc de l’équation d’une droite de pente −a/g. Pour avoir
dy g
a
l’équation de l’isobare de surface, il faut identifier la constante d’intégration : z = − y + K.
g
Pour cela, nous pouvons intégrer la courbe z = f (y) et dire que l’aire sous la courbe est égale
à la moitié de la surface du réservoir (l’énoncé précise que le réservoir est à moitié rempli. Une
solution plus simple consiste à dire que l’isobare de surface passe par le point de coordonnée
(1, 1). Nous arrivons alors à l’équation :
a a
z =− y+ 1+
g g
Il y a débordement si a > g.
Solution 7
1. Calculons le module de la force totale pressante qui s’exerce sur la porte et déterminons le
point d’application de cette force.
dF = P · dS
dF = ρgyldy
Z h
F = ρgl ydy
0
1
F = ρglh2
2
A.N. :
1
F = × 1000 × 9, 81 × 15 × 92 = 59, 6.106 N
2
Point d’application de G de la force F~ :
Z
F × yG = ydF =⇒ yG =
Z
F
.
ydF
P=
22
27
h = 0, 67m
. H .N
G(15/2, 2/3, 0)
F1 =
F
2
1
4
2
V
2. La hauteur de chaque panneau pour que chacun d’eux supporte le même effort total est :
Soit F~1 la force qu’exerce l’eau sur la porte de hauteur h1 . On a :
1
2
2 1
4
2 1
2
2 2 1 2
= ρglh or F1 = ρglh1 donc ρglh = ρglh1 ⇒ h1 = h ⇒ h1 =
2
√
2
2
h
A.N. :
h1 = 6, 36m et h2 = h − h1 = 2, 64m
Solution 8
Inspirez-vous de la solution 15
Solution 9
Inspirez-vous de la solution 15
Solution 10
1. Débit de vidange de ce réservoir :
1 1
PA + ρVA2 + ρghA = PA + ρVB2 + ρghB or PA = PB = Patm
2 2
donc
1
ρ(VA2 − VB2 ) = ρg(hB − hA )
2
VA VB car SA SB
donc p
VB2 = 2g(hA − hB ) =⇒ VB = 2gh
√
D = VB S = S 2gh
2. Le temps T nécessaire pour la vidange totale du réservoir.
V p
T = avec V = lhL et D = S 2gh
D
r
l×L h
T =
S 2g
Solution 14
1. Calculons l’intensité de la force pressante :
.P 2
dF = pdS avec P = ρgy et dS = ady
= ρgaydy
.N
Z a
=⇒ F = ρgaydy
H
0
.
1
=⇒ F = ρga3 N
V
2
A.N. :
1
F = × 1000 × 9, 81 × (1, 2)3 = 8475, 84N
2
2. Point d’application G de F :
a
Pour des raison de symétrie on a : xG = .
2
On a aussi zG = 0.
Suivant (Oy) on a : Z a
2a
F × yG = ydF =⇒ yG =
0 3
3. Pression au fond du récipient :
Pf = ρga
Solution 15
1. Calculons la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donnons toutes les
caractéristiques de cette force).
dF = ρgaxdx
4
5a
Z
=⇒ F = ρgaxdx
0
8
=⇒ F = ρga3
25
A.N. :
8 × 1 × 10 × 53
F = = 400N
25
Caractéristiques de cette force :
Direction : perpendiculaire à la face.
Sens : dirigé vers l’extérieur du cube.
Intensité : F = 400N
Point d’application :
Z
a
yM = ; zM = 0 et xM est tel que xM · F = xdF
2
Z
1
xM =
F
8
.P ρgax2 dx
2
.N
xM = a
15
H
A.N. :
.
8
xM = × 50 = 26cm
V
15
Finalement on a :
M (26, 66; 25; 0)
2. La force pressante qui s’exerce à nouveau sur cette face verticale est :
Soit F~1 la force pressante exercée par le mercure sur la face
ρm ga3
dF1 = ρm gaxdx =⇒ F1 = = 340N
50
F = F1 + F2 = 3460N
3. Trouvons les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
Direction : perpendiculaire à la base.
Sens : dirigée du haut vers le bas.
Intensité : F = PA S = PA × a2
4
PA − PB = ρe g a
5
a
PB − PC = ρm g avec PC = 0
5
d’où
4a a
P A = ρe g + ρm g
5 5
ρm + 4ρe
F = a3 g = 4400N
5
Solution 16
1- Montrons que l’écoulement satisfait à l’équation de continuité.
~ =∂u ∂v
div V +
∂x ∂y
=1−1
~ = 0 donc l’écoulement satisfait l’équation de continuité
div V
P
2
∂x
. 2
1 =⇒ ψ(x, y) = xy − 2y 2 + c(x)
Finalement on a :
. H .N
2 =⇒ c(x) = 2x2 + k, k ∈ R
V
−→ ~
rotV =
ψ(x, y) = 2x2 + xy − 2y 2 + k, k ∈ R
∂~
i+
∂~
j ∧ (x − 4y)~i − (4x + y)~j
∂x ∂y
= −4~k + 4~k
−→ ~ ~
rotV = 0 =⇒ l’écoulement est potentiel
∂ϕ(x, y)
= −(x − 4y) 1
∂x
(∗) ⇐⇒ ∂ϕ(x, y)
= −(y − 4x) 2
∂y
1
1 =⇒ ϕ(x, y) = − x2 + 4xy + c(x)
2
1
2 =⇒ c(x) = y 2 + k avec k ∈ R
2
Finalement on a :
1 1
ϕ(x, y) = − x2 + y 2 + 4xy + k avec k ∈ R
2 2
Solution 17
−→ ~ ∂vx ~ ∂vy ~
rotV = k+ k
∂y ∂x
= −2y~k + 2y~k
−→ ~ ~
rotV = 0
~ = −−
Le potentiel des vitesses φ : le champ étant irrotationnel alors V
−→
grad φ
∂φ(x, y)
− −→
= −x2 + y 2 − x 1
~ = −grad φ ⇐⇒
V ∂x
∂φ(x, y)
= 2xy + y 2
∂y
x2 x2
1 =⇒ φ(x, y) = − + xy 2 − + c(y)
3 2
1 2
2 =⇒ c(y) = y + k avec k ∈ R
2
Finalement on a :
1 1 y2
φ(x, y) = − x3 + y 2 x − x + + k avec k ∈ R
3 2 2
2- Calculons la circulation de la vitesse de cet écoulement le long d’une droite joignant les points
(0,0) et (2,3).
.P 2
Z Z
Γ= vx dx + vy dy
ZC C
.N
Z
2 2 3
= (x − y + x)dx + (−2xy − y)dy avec (C) : x
C C 2
Γ=−
V .
107
6
H
3- Retrouvons le résultat de la deuxième question à partit du potentiel φ.
Γ = φA (x, y) − φB (x, y)
107
Γ=−
6
Γ = −17, 83
Solution 18
1- Déterminons Z(x, y) pour que F dérive d’une énergie potentielle U que l’on calculera.
∂Z(x, y) ∂Y
− =0 1
∂y ∂z
−→ ~ ~ ∂Z(x, y) ∂X
rotF = 0 =⇒ − =0 2
∂x ∂z
∂Y ∂X
−
=0
∂x ∂y
∂Z(x, y)
=y 1
=⇒ ∂y
∂Z(x, y) = 2x
2
∂x
1 2
1 =⇒ Z(x, y) = y + c(x)
2
2 =⇒ c(x)x2 + k avec k ∈ R
X(0) = 0
Par hypothèse F (0, 0, 0) = 0 par suite Y (0) = 0 =⇒ k = 0
Z(0) = 0
Ainsi
1
Z(x, y) = x2 + y 2
2
Énergie potentielle U :
∂U (x, y, z) = −2xy
3
∂x
→
− ∂U (x, y, z)
F = − ∇U =⇒ = −yz 4
∂y
∂U (x, y, z) = x2 + 1 y 2
5
∂z 2
.N
Γ= F · dl or F = ∇U
ZC
→
− →
−
Rappel :
Soit M ∈ C.
V . H = − ∇U · dl
C
Γ = U (M1 ) − U (M2 )
2 2 1 2
U (M ) = hθR − cos θ − sin θ
2
U (M ) = hθR2 (cos2 θ − sin2 θ)
Solution 19
1. Déterminons la nature de l’écoulement.
Vérifions si l’écoulement est incompressible.
∂vx ∂vy
div~v = +
∂x ∂y
div~v = 0 =⇒ l’écoulement est incompressible
Solution 20
2) Équations paramétrique x(t) et y(t).
Établissons d’abord l’équation des lignes de champ de (E1 ) et (E2 ).
dx dy dx dy
= = constante ⇐⇒ 2
=
vx vy 3xy −3x2 y
⇐⇒ xdx = −ydy
⇐⇒ xdx + ydy = 0
⇐⇒ x2 + y 2 = R2
Les lignes de champ sont des cercles concentriques C (O(0, 0); R)
Équation paramétrique :
dx
vx = = 3xy 2 (∗)
dt
dy
vy = = −3x2 y (∗∗)
dt
(E1 )
(∗) ⇐⇒
dx
= 3(R2 − x2 )dt
x Z
.P 2
.N
x
1 1 1 1 1 1
⇐⇒ 2 + − dx = 3t
R x0 x 2R−x 2R+x
H
2 2
⇐⇒ x2 (R2 − x20 − x20 e6R t ) = x20 R2 e6R t
V .
⇐⇒ x(t) =
s
R2 x20 e6R t
2
dy
(∗∗) ⇐⇒ = −3y(R2 − y 2 )
dt
dy
⇐⇒ = −3t
y(R − y 2 )
2
2
y0 Re−3R t
⇐⇒ y(t) = p
R2 − y02 + y02 e−6R2 t
(E2 )
dx dy
= 0 = constante ⇐⇒ vy0 dx = vx0 dy
vx0 vy
1 1
⇐⇒ dx = − dy
x y
⇐⇒ ln | x |= − ln | y | +c; c = − ln a
1
⇐⇒ x = xy = k, k ∈ R
ay
dx dx
= −3x2 y ⇐⇒ 2 = −3dt
dt x y
dx
⇐⇒ = −3dt
xk
x
⇐⇒ ln = −3tk
x0
⇐⇒ x(t) = x0 e−3kt
dy
= 3xy 2 =⇒ y(t) = y0 e−3kt
dt
3) Vitesse instantanée :
Vp (t) = (Vx (t), Vy (t))
dx(t)
Vx (t) =
dt
d(e−3kt
= x0
dt
Vx (t) = Vx (t) = −3kx0 e−3kt
dy(t)
Vy (t) = = 3ky0 e−3kt
dt
Accélération a(t) :
a(t) = (ax (t), ay (t))
dvx (t)
ax (t) = = 9k 2 x0 e−3kt
dt
dvy (t)
ay (t) = 9k 2 y0 e−3kt
dt
.P 2
. H .N
Solution 21
V
k k
1. Le champ de vitesse est radial ~v = ~ur (~v = vr ~ur ) avec vr =
r r
k
δ r
1 δ(rvr ) 1 r 1 δ(k)
div~v = = = =0 (rvr = k = constante)
r δ r r δr r δr
k δϕ
vr = r = − δr
δϕ
~v vo = 0 = −
δz
δϕ
vz = 0 = −
δz
k dϕ kdr
Le potentiel ϕ est donc indépendant de θ et z soit : =− → dϕ = −
r dr r
ϕ(r) = −k ln r + constante
• Les surfaces équipotentielles définies par ϕ = constante ou r = constante sont donc d’axe Oz :
leur trace dans le plan z = 0 sont des cercles concentriques
• Les lignes de courant définis par ~v //d~r : sont donc des droites radiales issus de O
3. Calculons la fonction de courant ψ(r) sachant que le long d’une ligne équipotentielle on
dψ
a :v = − où S = OM = rθ.
dS
dψ
v=− =⇒ dψ = −V dS
P
dS
. 2
=⇒ dψ = −vr dθ
.N
k
=⇒ dψ = − rdθ
r
V . H =⇒ dψ = −kdθ
=⇒ ψ = −kθ + c, c ∈ R
F (Z) = −k ln r + c + i(−kθ + c)
Z
Z = x + yi = reiθ =⇒ r =
eiθ
Z
F (Z) = −k ln + ci(c − kθ)
eiθ
F (Z) = −k ln Z + c + ic
Posons h = c + ic avec c ∈ R.
F (Z) = −k ln Z + h
Solution 23
QVA = VA SA = QVB = VB SB
VC = VD = VE = V (obligatoirement )
QVB
VC = VD = VE = V =⇒ QvB = V (SC + SD + SE ) =⇒ V =
SC + SD + SE
=⇒ VC = VD = VE = 0, 76m/s
QVC = SC VC = 3, 57l/min, QVD = SD VD = 14, 25l/min
QVE = SE VE = 32, 14/min
Ou vérifie que :
QVB = 50l/min = QVC + QVD + QVE = 3, 57l/min + 14, 29l/min + 32, 14l/min = 5Ol/min
Solution 24
1.
1 1
PA + ρeau VA2 = PB + ρeau VB2 + ρeau gH
2 2
.P 21
=⇒ PA − PB = ρeau gH + ρeau (VB2 − VA2 )
2
Par ailleurs :
. H
(
.N
PC = PA + ρeau g(ZA − ZC )
PD = PB + ρeau g(ZB − ZD )
V
=⇒ PC − PD = PA − PB + ρeau g[(ZA − ZC ) − (ZB − ZD )]
= PA − PB + ρeau g[(ZA − ZB ) + (ZD − ZC )]
= (PA − PB ) + ρeau g(−H + h)
On a : PC − PD = ρHg gh
1
=⇒ ρeau gH + ρeau (VB2 − VA2 ) + ρ =eau g(−H + h) = ρHg gh
2
1
=⇒ ρeau gH + ρeau (VB2 − VA2 ) − ρeau gH + ρeau gh = ρHg gh
2
1 2gH(ρHg − ρeau )
=⇒ ρeau (VB − VA2 ) = gh(ρHg − ρeau ) =⇒ (VB2 − VA2 ) =
2
2 ρeau
2
V 2gH(ρ Hg − ρeau )
=⇒ VB2 1 − A2 =
VB ρeau
SB VB V2 S2
On a QV = SA VA = SB VB =⇒ VA = =⇒ A2 = B 2
SA VB SA
2
2 SA 2gH(ρHg − ρeau )
=⇒ Donc : VB 1 − 2 =
SB ρeau
s
2gH(ρHg − ρeau )
=⇒ VB = =⇒ VB = 9, 84m/s
ρeau
2
dB
Q = SB VB = π · VB = 0, 174m3 /s
2
Solution 25
1. Le théorème de Bernoulli s’écrit entre la surface libre de l’eau A et B :
1
.P 2 1
P0 + ρgzC + ρVA2 = P0 + ρVB2
.N
2 2
1
=⇒ ρ(VB2 − VA2 ) = ρgzc
H
2
V .
VA VB car ∆ S =⇒
1 2
2
p
ρVB = ρgzC =⇒ VB = 2gzC
Durée : 02 heures
.P 2
Exercice no 1
.N
Au fond d’un tube en , on verse du mercure de masse volumique 13, 6kg/dm3 , puis dans l’une des
S
H
branches on verse de l’eau et dans l’autre de l’aniline dont on veut mesurer la masse volumique,
.
de sorte que les surfaces libres de l’eau et de l’aniline soient dans le même plan horizontal. L’eau
V
occupe alors une hauteur h1 = 20cm et l’aniline une hauteur h2 = 22, 2cm.
1- Déterminer la masse volumique de l’aniline.
2- On ajoute dans la branche contenant de l’eau un autre liquide qui lui est non miscible et qui
occupe une hauteur de 5cm. Quelle devrait être la masse volumique de ce nouveau liquide
pour que la dénivellation qui sera observée entre les deux surfaces de la séparation avec le
mercure dans les deux branches soit 1, 5cm.
Exercice no 2
Un liquide se trouve dans un réservoir cubique d’arête a = 2m. Le réservoir est a moitié rempli et il
subit une accélération linéaire constante de valeur ~a = 2~j(m/s2 ).
- Donner l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir. Préciser l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).
- Le réservoir est soumis à une accélération toujours dans les mêmes conditions de direction et
de sens, mais dont le module augmente. Lorsque la surface libre du liquide fait un angle de
30° sur l’horizontale, quelle est l’accélération du réservoir ? Quelle valeur maximale ne devra
pas dépasser l’accélération pour éviter tout risque de débordement ?
- Le réservoir est maintenant rempli à ras bord. Il est soumis à une accélération constante :
~a = 1, 4~j(m/s2 ). De l’eau se déverse. Quand tout déversement a cessé, on arrête le mouvement.
Quel volume de liquide peut-on alors soutirer du réservoir ?
Exercice no 3
On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 4/5 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force).
2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg.dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin de
le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau sur
cette face verticale ?
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
Durée : 03 heures
Exercice no 1
vx = x2 − y 2 + x et vy = −2xy − y
Exercice no 2
On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 4/5 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force).
.P 2
2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg.dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin de
le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau sur
cette face verticale ?
H .N
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
.
4. On voudrait vider entièrement et uniquement l’eau qui se trouve dans ce cube à l’aide d’un
V
orifice de petite section, en tout cas cette section est négligeable devant l’étendu de l’aire
d’une face du cube. Ledit orifice est en fait sur une face verticale du cube.
a) Où faudrait-il judicieusement percer l’orifice ?
b) Quelle sera la vitesse d’éjection de l’eau de ce cube si l’orifice se situe à 10cm de la base
inférieure du cube ?
Exercice no 3
Une source « rectiligne » de longueur infinie, dirigée suivant l’axe vertical Oz, émet un fluide de
façon isotrope dans l’espace.Le champ des vitesses d’écoulement, en tout point M (OM = r) repéré
par ses coordonnées cylindriques (r, θ, z) dans la base (ur , uθ , uz ) est radial :
v = k/r.ur ,
Exercice no 4
A- Proposer une méthode de mesure du débit volumique d’un écoulement incompressible à l’aide
d’un instrument approprié.
Exercice 28
On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 4/5 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force.)
2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg/dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin
de le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau
sur cette face verticale ?
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
4. On voudrait vider entièrement et uniquement l’eau qui se trouve dans ce cube à l’aide d’un
orifice de petite section, en tout cas cette section est négligeable devant l’étendue de l’aire
P
d’une face du cube. Ledit orifice est fait sur une face verticale du cube.
(a) Où faudrait-il judicieusement percer l’orifice ?
. 2
.N
(b) Quelle sera la vitesse d’éjection de l’eau de ce cube si l’orifice se situe à 10cm de la base
inférieure du cube ?
V . H Exercice 29
On considère l’écoulement plan d’un fluide incompressible défini par le champ de vitesse :
~v = αx~i + βy~j dans la base orthonormée (~i, ~j) définissant le plan xOy. α et β sont des constantes
réelles indépendantes du temps.
1. Caractériser cet écoulement.
2. A partir de l’équation de continuité, trouver une relation entre les constantes α et β.
Déterminer le potentiel des vitesses φ(x, y) en fonction de la seule constante α.
3. Etablir les équations paramétriques x(t) et y(t) de la particule fluide qui était au point
M0 (x0 , y0 ) à t = 0. Justifier la démarche.
4. La fonction courant est désignée par ψ(x, y). Etablir une relation entre les dérivées premières
de φ et ψ par rapport à x et y.
5. Déterminer ψ(x, y) et tracer quelques lignes de courant.
Exercice 30
A/ Proposer une méthode de mesure du débit volumique d’un écoulement incompressible à l’aide
d’un instrument approprié.
B/ On étudie deux écoulements plans stationnaires d’un fluide parfait, noté (E1 ) et (E2 ) dont les
champs de vitesse locale au point M (x, y, z) ont respectivement pour composantes
u1 = 3xy 2 , u2 = −3x2 y, u3 = 0 pour (E1 ) et v1 = −3x2 y, v2 = 3xy 2 , v3 = 0 pour (E2 ).
1. Déterminer les équations paramétriques x(t) et y(t) pour chacun des deux écoulements de la
particule P du fluide de coordonnées (x0 , y0 , 0) à l’instant t = 0 et que l’on suit dans son
mouvement (description lagrangienne).
Exercice 1
vx = x2 − y 2 + x
~v :
vy = −2xy − y
Exercice 2
.P 2
1. Calculer l’intensité de la force pressante exercée par l’eau sur chacune des faces de la paroi
latérale totale d’un récipient plein ayant la forme d’un cube ouvertdans sa face supérieure
.N
dans le cas où l’eau est au repos et que l’arrête de ce cube vaut 1, 2m.
2. On vide de moitié ce récipient et on le rempli totalement avec un liquide incompressible non
V . H
miscible au premier et ayant une masse volumique de 0, 80g/cm3 . Le premier liquide reste au
fond et le second restant au-dessus. Tous les liquides sont au repos.
(a) Calculer l’intensité de la force pressante sur l’une des faces verticales de ce cube dans ce
nouveau cas.
(b) Situer par calcul le point d’application de cette force.
(c) Calculer la pression au fond de ce récipient.
On précise que le cube en question est posé sur un plan horizontal durant tout le temps
d’observation et d’expérience.
Corrigé Exercice no 1
I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρe gh1 2
I E et C : PE − PC = ρm g(h2 − h1 ) 3
PA = PD = Patm
1 − 2 ⇒ PB − PA − PC + PD = (ρa h2 − ρe h1 )g
⇒ PB − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
⇒ PB − PE + PE − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
| {z } | {z }
0 ρm g(h2 −h1 )
⇒ ρm g(h2 − h1 ) = g(ρa h2 − ρe h1 )
1
⇒ ρa = (ρm h2 − ρm h1 + ρe h1 )
h2
1
⇒ ρa = (ρm h + ρe h1 ) avec h = h2 − h1
h2
A.N. :
1
ρa = (13600 × 0, 022 + 1000 × 0, 20) = 2248, 6Kg/m3 = 2, 25Kg/dm3
0, 222
2- La masse volumique de ce nouveau liquide pour que la dénivellation qui sera observée entre
les deux surfaces de la séparation avec le mercure dans les deux branches soit 1, 5cm est :
Appliquons le principe fondamental de l’hydrostatique entre :
I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρm gh3 2
I D et E : PD − PE = ρe gh1 3
I E et F : PE − PF = ρli gh4 4
.P 2
PA = PF =⇒ PF − PA = 0
. .N
1 − 4 ⇒ PB − PE − PA + PF = (ρa h2 − ρli h4 )g
V
| {z }
0
1
⇒ ρli = (ρa gh2 − ρm gh3 − ρe gh1 )
gh4
ρa h2 − ρm h3 − ρe h1
⇒ ρli =
h4
A.N. :
2, 25 × 2, 22 − 1 × 2 − 13, 6 × 0, 15
ρli = = 1, 91Kg/dm3
0, 5
Corrigé Exercice no 2
1- Donnons l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir et précisons l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).
On suppose que le référentiel terrestre est galiléen et l’on s’intéresse à la particule fluide.
Dans le référentiel lié à la cuve, le système étudié est soumis
I à son poids dont la densité est égale à ρ~g = −ρg~k en prenant un axe z qui est la verticale
ascendante
I à la force d’inertie d’entraînement dont la densité est égale à −ρ~ae = −ρa~j où ~j est le vecteur
unitaire de l’axe selon lequel le déplacement est effectué.
Nous appliquons maintenant la relation fondamentale de la statique des fluides :
−−→
gradP = −ρ(g~k + a~j).
∂P ∂P ∂P
En projetant, ceci peut s’écrire = 0; = −ρa; = −ρg
∂x ∂y ∂z
Nous cherchons les isobares, courbes à P constant. Nous pouvons donc écrire :
∂P ∂P ∂P
dP = dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z
dz a
D’où : = − = constante, il s’agit donc de l’équation d’une droite de pente −a/g. Pour avoir
dy g
l’équation de l’isobare de surface, il faut identifier la constante d’intégration :
a
z = − y + K.Pour cela, nous pouvons intégrer la courbe z = f (y) et dire que l’aire sous la
g
courbe est égale à la moitié de la surface du réservoir (l’énoncé précise que le réservoir est à
moitié rempli. Une solution plus simple consiste à dire que l’isobare de surface passe par le
point de coordonnée (1, 1). Nous arrivons alors à l’équation :
a a
z =− y+ 1+
g g
Corrigé Exercice no 3
.P 2
1. Calculons la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donnons toutes les
.N
caractéristiques de cette force).
V . H dF = ρgaxdx
=⇒ F =
Z
0
4
5a
ρgaxdx
8
=⇒ F = ρga3
25
A.N. :
8 × 1 × 10 × 53
F = = 400N
25
Caractéristiques de cette force :
Direction : perpendiculaire à la face.
Sens : dirigé vers l’extérieur du cube.
Intensité : F = 400N
Point d’application :
Z
a
yM = ; zM = 0 et xM est tel que xM · F = xdF
2
Z
1
xM = ρgax2 dx
F
8
xM = a
15
A.N. :
8
xM = × 50 = 26cm
15
Finalement on a :
M (26, 66; 25; 0)
2. La force pressante qui s’exerce à nouveau sur cette face verticale est :
Soit F~1 la force pressante exercée par le mercure sur la face
ρm ga3
dF1 = ρm gaxdx =⇒ F1 = = 340N
50
F = F1 + F2 = 3460N
3. Trouvons les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
Direction : perpendiculaire à la base.
Sens : dirigée du haut vers le bas.
Intensité : F = PA S = PA × a2
4
PA − PB = ρe g a
5
a
PB − PC = ρm g avec PC = 0
5
d’où
4a a
P A = ρe g
.
5
P 2+ ρm g
5
.N
ρm + 4ρe
F = a3 g = 4400N
5
. H
Point d’application : Soit M 0 ce point :
V xM 0 = a; yM 0 =
a
2
; zM 0 =
Corrigé Exercice no 1
~ = −−
Le potentiel des vitesses φ : le champ étant irrotationnel alors V
−→
grad φ
∂φ(x, y)
− −→
= −x2 + y 2 − x 1
~
V = −grad φ ⇐⇒ ∂φ(x, y)∂x
= 2xy + y 2
∂y
x2 x2
1 =⇒ φ(x, y) = − + xy 2 − + c(y)
3 2
1 2
2 =⇒ c(y) = y + k avec k ∈ R
2
Finalement on a :
1 1 y2
φ(x, y) = − x3 + y 2 x − x + + k avec k ∈ R
3 2 2
2- Calculons la circulation de la vitesse de cet écoulement le long d’une droite joignant les points
(0,0) et (2,3).
Z Z
Γ= vx dx + vy dy
C C
Z Z
3
= (x2 − y 2 + x)dx + (−2xy − y)dy avec (C) : x
C C 2
107
Γ=−
6
Γ = φA (x, y) − φB (x, y)
107
Γ=−
6
Γ = −17, 83
Corrigé Exercice no 2
Voir Corrigé Exercice no 3 du Devoir no 1
Corrigé Exercice no 3
.P 2
.N
k k
1. Le champ de vitesse est radial ~v = ~ur (~v = vr ~ur ) avec vr =
r r
div~v =
V .
r δ r
H
1 δ(rvr )
=
r δr
k
1 δ(r r
=
1 δ(k)
r δr
=0 (rvr = k = constante)
−−→ −→
~v = −grad ϕ car rot~v = ~0 donc
k δϕ
v r = = −
r δr
δϕ
~v vo = 0 = −
δz
δϕ
vz = 0 = −
δz
k dϕ kdr
Le potentiel ϕ est donc indépendant de θ et z soit : =− → dϕ = −
r dr r
ϕ(r) = −k ln r + constante
• Les surfaces équipotentielles définies par ϕ = constante ou r = constante sont donc d’axe Oz :
leur trace dans le plan z = 0 sont des cercles concentriques
• Les lignes de courant définis par ~v //d~r : sont donc des droites radiales issus de O
3. Calculons la fonction de courant ψ(r) sachant que le long d’une ligne équipotentielle on
dψ
a :v = − où S = OM = rθ.
dS
dψ
v=− =⇒ dψ = −V dS
dS
.P 2
=⇒ dψ = −vr dθ
.N
k
=⇒ dψ = − rdθ
r
V . H =⇒ dψ = −kdθ
=⇒ ψ = −kθ + c, c ∈ R
F (Z) = −k ln r + c + i(−kθ + c)
Z
Z = x + yi = reiθ =⇒ r =
eiθ
Z
F (Z) = −k ln + ci(c − kθ)
eiθ
F (Z) = −k ln Z + c + ic
Posons h = c + ic avec c ∈ R.
F (Z) = −k ln Z + h
→
−
Z
Dv = ~v · dl
Z 2π
k
= · rdθ
0 r
Dv = 2kπ
Corrigé Exercice no 4
A/ Voir cours.
P 2
Année Académique : 2014-2015
.
. H .N
Exercice 1
Écrire les transformations spéciales de Lorentz dans le cas simple où le vecteur-vitesse u de
translation de R0 par rapport à R est colinéaire à l’axe Ox avec O ≡ O0 pour tout t = t0 .En déduire
V
que pour tout u c,qu’on retrouve les transformations de Galilée de la mécanique classique.
Exercice 2
On considère l’équation de propagation d’une onde unidimensionnelle E(x, t) :
∂2E 1 ∂2E
2
− 2 2 =0
∂x c ∂t
1. À partir des transformations spéciales simples de Lorentz (x0 , t0 ) des coordonnées (x, t),
∂ ∂ ∂ ∂
déterminer les dérivées partielles et 0 en fonction de et respectivement.
∂x0 ∂t ∂x ∂t
∂2 ∂2
2. Déterminer 0 2 et .
∂x ∂t0 2
3. Déduire que l’équation de propagation des ondes est invariante sous les transformations de
Lorentz.
Exercice 3
0
Un référentiel galiléen (R ) est animé d’un mouvement de translation uniforme par rapport au
référentiel (R) du laboratoire à une vitesse ~u de direction quelconque situé dans le plan xOz. Les
0 0
origines
O 2et O des deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t = 0. On pose
u
Γ = 1 − 2 (1/2) et un évènement M est repéré dans (R) à l’instant t0 par le vecteur position
c
−−0−→0 →−
O M = r0 .
→
−
1. Déterminer les formules générale de transformation de Lorentz, c’est-à-dire déterminer r0
→
−
ainsi que t0 en fonction de →
−
u , r0 et t.
→
− −
→
2. Exprimer la vitesse v 0 d’une particule, mesurée dans (R0 ) en fonction de →
−
u et de la vitesse →
−
v
de cette particule mesurée dans (R). Simplifier la relation obtenue lorsque u c.
Application : À l’instant t = 0, un pion au repos au point A(x = −a, y = z = 0) du référentiel (R) du
laboratoire se désintègre en un muon et un neutrino. Le neutrino obtenu est émis àpla vitesse c
dans (R) suivant l’axe (OX). Déterminer dans (R0 dont la vitesse ~u de module u = c 3/2 fait un
angle de α = 60ř avec l’axe (OX) :
(a) Les coordonnées x0 , y 0 , z 0 et t0 de l’évènement "désintégration du pion".
(b) Les coordonnées vx0 , vy0 , vz0 de la vitesse v~0 du neutron, et la direction de l’émission du neutron
par rapport à ~u.
(c) Vérifier le postulat d’Einstein c’est-à-dire que v 0 = c dans (R0 ).
Exercice 4
→
− ~ est parallèle à l’axe des
Le référentiel galiléen (R0 ) est animé d’une vitesse V par rapport à (R) (V
0 0
X et les (O X ) et (OX) sont confondus).
Une règle de projection L0x , L0y sur les axes (O0 X 0 ) et (O0 Y 0 ), glisse dans le plan (O0 X 0 Y 0 ) avec la
vitesse U 0 de composantes Ux0 , Uy0 . Étudiée dans (R), la règle, de projection Lx , Ly sur les axes (OX)
et (OY ), glisse dans le plan (OXY ) avec la vitesse U de composantes Ux , Uy .
~ , Ux et Ly en fonction de L0y , V
(a) Calculer Lx en fonction de L0x , V ~ , Uy et L0x .
(b) Cas particuliers :
.P 2
– Dans (R0 ), la règle parallèle à l’axe (O0 X 0 ) est animée de la vitesse U 0 (0, −u). Calculer l’angle
.N
d’inclinaison de la règle sur l’axe (OX) dans le référentiel (R).
– Dans (R), la règle parallèle à l’axe (OX) est animée de la vitesse U 0 (0, −u). Calculer l’angle
V . H
d’inclinaison de la règle sur l’axe (O0 X 0 ) dans le référentiel (R0 ).
Exercice 5
Une tige de longueur au repos L0 dans le référentiel (R0 ), fait un angle θ par rapport à l’axe Ox.
Déterminer la longueur L et l’angle θ tels que mesurés dans le référentiel (R) sachant que le repère
(R0 ) se déplace à la vitesse constante u suivant l’axe (Ox) du repère (R).
Exercice 6
Un vaisseau spatial (1) quitte la terre avec une vitesse v, à l’instant où ses horloges et celles de la
terre indique zéro. Au bout d’un temps T pour les horloges terrestres, un second vaisseau (2) s’en
va avec une vitesse u de même sens que la vitesse v ; Les vitesses u et v sont des vecteurs-vitesses
constantes et u > v. Le deuxième vaisseau rattrape le premier à un instant τ pour les horloges
terrestres.
1. Pour les horloges de (1), indiquer la date de départ de (2).
2. Pour les horloges de (1), indiquer la date de rattrapage de (1) par (2).
3. Dans un référentiel de (1), à quelle distance était la terre quand (2) est parti ?
4. Des questions précédentes, déduire la vitesse de (2) telle qu’elle est mesuré par (1).
Présentation du paradoxe : Le jour de leur 21ème anniversaire, Jekyll quitte son jumeau Hyde qui
demeure à Terre. A bord d’une fusée dont la vitesse est égale à V = 0, 96c, Jekyll voyage en
maintenant le cap sur Sirius, pendant 7 ans de son temps. A ce moment, il change de direction,
rebrousse chemin et, au bout de 7 autres années, il revient sur Terre. Pendant le voyage, Hyde voit
retarder les horloges de Jekyll et pense que ce dernier vieillit moins vite que lui. Le paradoxe
apparaît quant on se demande ce que pense Jekyll. Lui, il voit Hyde resté sur Terre vieillir moins
vite que lui, et quand il revient sur Terre, il pense que son jumeau Hyde est le plus jeune.
1. Les conclusions des jumeaux sont tout à fait réciproques, c’est-à-dire qu’on ne peut dire quel
est celui qui est resté immobile. Dans quel cas ceci est vrai ?
2. En réalité la conclusion de Hyde est incorrecte à cause d’une faute de raisonnement commise
sur sa description du voyage. Les descriptions du voyage par les deux jumeaux doivent donc
être différentes. Comment la différence se manifeste-t-elle ?
• Solution en termes de dilatation du temps. Modifions, pour simplifier, le déroulement du voyage.
On suppose maintenant qu’il y a deux fusées, l’une s’éloignant toujours de la Terre à la vitesse V ,
l’autre retournant vers la Terre à la même vitesse V .
Jekyll effectue son voyage en sautant sur celle qui quitte la Terre, en changeant de fusée à la fin
du voyage aller et en sautant de la deuxième quand elle atteint la Terre. Nous avons maintenant 3
observateurs dont les référentiels sont toujours galiléens : le jumeau resté sur Terre et les pilotes
des deux fusées. On note T la durée totale du voyage mesurée sur Terre par Hyde.
1. Analyser et déterminer les temps de l’aller, de retour et total du voyage mesurés
respectivement par les deux pilotes.
2. Pour éviter tout risque d’erreur, supposons maintenant que Jekyll n’a pas de montre, mais il
calcule la durée de son voyage en interrogeant les pilotes des fusées. Il saute dans la première
et, juste avant de la quitter, il demande au pilote combien a duré le trajet aller. De la même
P
façon, après le retour, il demande au pilote combien de temps il est resté à bord. Déterminer
.
ces temps et en déduire la durée du voyage complet.
2
.N
3. Déterminer l’âge de chacun des jumeaux au moment de leur réunion.
V . H Exercice 8
Deux jumeaux A et B vivent sur la terre. Le jour de leur 20 ans, le jumeau B monte dans un
vaisseau en vue d’atteindre une étoile située à 30 années-lumière (tel que mesuré de la terre).
Sachant que le vaisseau se déplace à 0, 95c, quels seront les âges des jumeaux quand ils seront de
nouveau réunis.
Le jour où deux frères jumeaux A et B ont 26 ans, l’un d’eux quitte la Terre à bord d’une fusée
pour un voyage interplanétaire à grande vitesse : ν = 0, 6c , et revient sur Terre où l’attend son frère
B . On négligera les durées des phases accélérées ou décélérées (départ, demi-tour, et retour sur
Terre). Le jour où A retourne sur Terre, son frère B à 36 ans.
1. Montrer que la durée T 0 mesurée par A est inférieure à la durée T de ce voyage mesurée par
B.
2. En déduire l’âge de A à son retour sur Terre.
Exercice 10
Les mésons ont une durée de vie moyenne au repos de 2, 2µs Ils sont créés à une altitude de 1Okm
et voyagent à une vitesse de 0, 995c vers la terre. Calculer :
1. La durée de vie moyenne des mésons telle que vue sur la terre.
2. Le temps mis pour arriver au sol tel que vu sur la terre.
Une source monochromatique, fixe dans le référentiel (R), émet une onde lumineuse plane, de
fréquence ν dans la direction (Ou) du plan (xOy), telle que (Ox, Ou) = θ. Un observateur est lié au
référentiel (R0 en translation uniforme de vitesse ~v par rapport à Ox.
w
1. En utilisant le quadrivecteur d’onde (~k, ), déterminer en fonction de ν, θ et β = vc :
c
(a) la fréquence ν 0 de l’onde mesurée par l’observateur.
(b) la direction θ0 de propagation, par rapport à (Ox), de l’onde lumineuse perçue par
l’observateur.
2. Cas particuliers : Comparer ν et ν 0 puis θ et θ0
.P 2
(a) si l’observateur se déplace dans la même direction que l’onde émise.
.N
(b) si l’observateur se déplace perpendiculairement à la direction de l’onde émise.
H
(c) retrouver la relation entre ν et ν 0 dans les deux cas envisagés, en utilisant les formules de
.
transformations de Lorentz pour l’onde plane d’équation S = S0 cos[ω(t − xc )] suivant la
V
direction de propagation (Ox).
3. Application
L’observateur d’une nova (étoile qui explose en éjectant dans toutes les directions des
particules de grandes vitesses qui rayonnent de la lumière) donne les résultats suivants, pour
un observateur terrestre :
(a) la largeur spectrale de la raie est 10A au voisinage de la longueur d’onde 500010A.
(b) le rayon angulaire de la nova croit de 0, 15” par an.
i. Interpréter la largeur de la raie et en déduire la vitesse radiale ν d’expansion de la nova
(v c).
ii. Calculer la distance D entre la terre et la nova, en années-lumière.
On donne l0 = 60” = 3.10−1 rd.
Le mouvement est une notion relative au sens qu’il faut le rapporter à un référentiel, choisi par
l’observateur. En mécanique classique, Galilée a proposé que le mouvement d’un point matériel
~e , soit
dans deux référentiels R et R0 , avec R0 en translation uniforme par rapport à R à la vitesse V
exprimé par les relations :
~e t
~r = ~r − V
0
t =t
En mécanique relativiste, les lois de transformations spéciales et homogènes sont du type :
x0 = K(x − V ~ex t)
y0 = y
z0 = z
t0 = L(t − M x)
Déterminer K, L, M en fonction de Vex et de c. Pour cela on pourra utiliser la propriété d’invariance
du carré de l’intervalle.
Exercice 14
On considère deux référentiels galiléens R et R0 en translation uniforme selon ox − o0 x0 et
coïncidant ensemble lorsque t = t0 = 0 . Une source placée en o0 émet un flash lumineux qui se
propage dans la direction o0 y 0 et se réfléchit normalement sur un miroir M , lié à R0 , placé à une
distance L .
1. Quel est le temps écoulé dans R0 entre l’émission et la réception du signal lumineux par o0 ?
2. Analyser le phénomène dans le référentiel R, et retrouver sur cet exemple la dilatation du
temps.
Exercice 15
On souhaite comparer les transformations de Lorentz à celles de Galilée. Pour cela, on considère le
cas des faibles vitesses d’entraînement.
1. Développer γe en série et montrer que l’approximation au deuxième ordre en βe ne restitue
pas la transformation de Galilée relative au temps.
2. Préciser l’approximation qui doit être faite pour retrouver la notion de temps absolu.
.P 2
. H 0 00
.N
Exercice 16
On considère trois référentiels R, R , R ayant leurs axes parallèles et coïncidant ensemble lorsque
t = t0 = 0. R0 est en translation uniforme par rapport à R dans la direction ox − o0 x0 avec la vitesse
vitesse u = vR0 /R .
V
v = vR0 /R .R00 est en translation uniforme par rapport à R dans la direction o0 xo − o00 − x00 avec la
1. Écrire les transformations de Lorentz qui font passer des coordonnées de à celles de et des
coordonnées de à celles de .
2. Déduire que le passage de R00 à R se fait à l’aide de la transformation de Lorentz avec une
vitesse que l’on déterminera
Un vaisseau spatial, se déplaçant d’un mouvement rectiligne uniforme doit atteindre une étoile
située à années-lumière (soit 5 · 1017 m ) du système solaire.
1. Quelle doit être la vitesse du vaisseau pour que la durée du voyage mesurée par le pilote de
l’engin soit de 10 ans ?
2. Une fois arrivé à destination, le pilote du vaisseau envoie un signal lumineux vers la Terre
pour signifier le succès de l’expédition. Combien de temps après le départ recevra-t-on ce
signal sur Terre ?
Exercice 18
Par rapport à un référentiel terrestre supposé inertiel, la distance Terre-Lune est de 384000 Km .
Une fusée effectue le voyage Terre - Lune à la vitesse ν = 0, 8c .
1. Quelle est la durée du trajet pour un observateur terrestre ?
Exercice 19
Une barre immobile dans le référentiel inertiel R0 et placée selon la direction O0 x0 mesure une
longueur L0 dans R0 . Un observateur de R donne une mesure L0 /3 de la barre. Quelle est la
vitesse relative des deux référentiels ?
Exercice 20
Deux vaisseaux spatiaux, de même longueur L dans leur propre référentiel, se déplacent dans le
même sens, en translation uniforme l’un par rapport à l’autre. Un observateur placé à la tête du
vaisseau le moins rapide mesure la durée T qui sépare le passage de la tête et de la queue du
vaisseau le plus rapide. Déterminer la vitesse relative νe d’un vaisseau par rapport à l’autre.
P
I- La théorie de lémission postule que la vitesse de la lumière est ~c pr rapport à la source et si la
. 2
sourcese déplace à la vitesse ~v par rapport à l’éther, alors la vitesse de la lumière est ~c + ~v par
rapport à l’éther. Comme nous l’avons vu dans ce cours, cette théorie est en accord avec le résultat
.N
de l’expérience de Michelson et Morley.
L’objet de cet exercice est de montrer l’insuffisance de la théorie de l’émission.
V . H
Considérons une étoile décrivant une trajectoire circulaire de centre O’ à la vitesse v (cette étoile
est une composante du système à deux deux corps constitué par une étoile double). Soit O le
centre de la terre ; la distance OO0 = l est très supérieure au rayon du cercle décrit par l’étoile. On
appelle OA et OB les tangentes issues de O au cercle de centre O0 . Pour l très grand, A, O0 , B sont
pratiquemment alignés.
1. Adoptant la théorie de l’émission, calculer le temps τ mesuré sur la terre pour que l’étoile
passe de B en A et le temps τ 0 également mesuré sur la terre pour que l’étoile passe de A en
B ; τ et τ 0 seront exprimés en fonction de l, v, c et T période de révolution de l’étoile.
2. Montrer que, selon cette théorie, l’étoile apparaîtrait à la fois en A et en B si T avait une
valeur particulière que l’on calculera en fonction de l, v, c.
II- Considérons à nouveau l’étoile appartenant au système d’étoile double précédent. Il est possible
de mesurer sa vitesse radiale vr = vcosθ en exploitant l’effet Doppler.
I On appelle t l’instant de reception en O de la lumière provenant de l’étoile. La lumière part de A
à l’instant zéro.
1. a- Etablir la loi de variation de la vitesse radiale de l’émission (v est mesurée à l’instant t) ; on
l lvr 0
exprimera vr sous la forme : vr = vcos 2πT (t − c − c2 ) où l est la distance OO . T est la période de
révolution de létoile. On négligera le rayon R de la trajectoire circulaire devant l.
b- Quelle est la loi de variation de vr en fonction de t si l’on considère que la vitesse de la lumière
est c quelle que soit la vitesse de la source ?
Application à l’aide de l’étoile du système Castor C
v = 120km/s, T = 0.8jours, l = 48années − lumière
Un référentiel galiléen R00 est animé de la vitesse Ux0 par rapport au repère galiléen R0 (Ux0 porté par
l’axe O00 x00 ).
Un projectile est lancé dans R00 à partir du point A de l’axe O00 y 00 avec une vitesse constante ~u (de
module u) antiparallèlle à O00 y 00 (O00 A = h).
.P 2
I Le référentiel R0 se déplace à la vitesse ~v par rapport au référentiel galiléen R.
.N
3. Donner les composantes de la vitesse du projectile dans R.
4. En déduire la formule de transformation des vitesses perpendiculaires entre les référentiels R
H
et R0 .
V .
Exercice 23 : Loi de composition des vitesses et des accélérations
Un mobile O’ s’éloigne de la terre, à la vitesse constante ~u, dans une direction Ox normale à un
miroir fixe sur terre. Soient (R) et (R’) les référentiels galiléens liés respectivement à la terre (donc
au miroir) et au mobile. On synchronise les horloges dans (R) et (R’) à l’instant t = t’ = 0 où leurs
origines O et O’ coïncident.
Un signal lumineux, de durée très brève, est émis par le mobile O’ vers le miroir, qui le réfléchi
instantanément vers le mobile. L’observateur terrestre note l’arrivé du signal sur le miroir à l’heure
t = T.
1. Déterminer en fonction de T et β = uc , les coordonnées des événements suivants dans (R) et
(R’) :
a- événement E : réflexion du signal sur le miroir
b- événement E1 : émission du signal
c- événement E2 : arrivée du signal réfléchi en O’.
En déduire la relation entre t01 et t02 . Si t01 et t02 désignent les instants d’émission et d’arrivée du
signal en O’ mésurées dans (R’).
2. Comparer :
a- les durées du trajet incident, mesurées dans (R) et (R’)
b- les durées du trajet réfléchi, mesurées dans (R) et (R’)
c- les durées du trajet aller-retour, mesurées dans (R) et (R’).
Justifier les relations entres ces durées dans (R) et (R’) à partir de la relation entre temps
propre et temps impropre.
.P 2
3. En déduire les formules de transformations spéciales de Lorentz.
. H .N
Exercice 26 : Composition des vitesses en direction quelconque
V
Un référentiel (R’) est animé d’un mouvement de translation uniforme par rapport au réféentiel (R)
du laboratoire, à la vitesse ~u de direction quelconque située dans le plan xOz. Les origines O et O’
de ces deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t0 = 0. On pose Γ = p 1 u2 .
~ = ~r.
1. Un événement est repéré dans (R), à l’instant t, par le vecteur position OM
1− c2
Déterminer les formules générales de transformation de Lorentz, c’est-à-dire exprimer r~0 ainsi
que t’ en fonction de ~u, ~r et t.
2. a- Exprimer la vitesse v’ d’une particule, mesurée dans (R’), en fonction de u et de la vitesse v
de cette particule mesurée dans (R).
b- Simplifier la relation obtenue lorsque u << c.
3. Application : A l’instant t = 0, un pion au repos au point A(x = −a, y = z = 0) du référentiel (R)
du laboratoire se désintègre en un muon et un neutrino. Le neutrino obtenu est émis à la
vitesse c dans (R) suivant l’axe Ox. √
Déterminer dans (R’), dont la vitesse ~u de module u = 2c 3 fait un angle α = π3 avec Ox :
a- Les coordonnées x’, y’, z’, t’ de l’événement "désintégration du pion".
b- Les coordonnées vx0 , vy0 , vz0 de la vitesse v~0 du neutrino, et la direction d’émission du neutrino
par rapport à ~u. Vérifier que v 0 = c.
2. Dans le référentiel (R’) accroché à Mob, deux charges égales à q sont placées sur l’axe O’y’
l’une à l’origine, l’autre au point M d’ordonnée a’.
Calculer de différentes manières la force F~ subie par la charge au point M, mesurée par Fix :
a- en calculant la force F~ 0 dans (R’) et en utilisant les formules de transformations des forces,
b- en calculant les champs E ~ et B
~ dans (R) au point M.
3. Mêmes questions avec deux charges sur l’axe O’x’.
.P 2
. H .N
Exercice 29 : Collision élastique entre un photon et un proton
Un photon se propage dans une direction Ox d’un référentiel galiléen R où son énergie est hν0 et
V
son impulsion est hνc 0 ~x (~x vecteur unitaire de l’axe Ox, c vitesse de la lumière dans le vide). Il entre
en collision avec un proton au repos de masse M. Le photon est diffusé dans une direction faisant
un angle θ avec Ox ; le proton est également diffusé dans une autre direction. A l’issu du choc,
l’énergie du photon devient hν.
1. Montrer qu’il existe un référentiel RB en translation rectiligne uniforme par rapport à R, avec
une vitesse ~v parallèle à Ox et dans lequel la quantité de mouvement du système
photon-proton est nulle.
2. Dans ce référentiel RB , l’énergie du photon incident est hν ∗ , la calculer en fonction de hν0 et
de v/c puis de hν0 et de M c2 .
3. Montrer que dans le référentiel RB le photon est diffusé sans changement de fréquence.
4. Déduire du résultat précédent la fréquence du photon diffusé dans R en fonction de v/c et θ.
Etablir l’expression ν1 − ν10 en fonction de θ et de M.
Exercice 31 : Mouvement d’une particule soumise à une force centrale : cas d’une force newtonienne
attractive
Soit une particule M de masse m soumise à une force centrale passant par le pôle O.
1. Montrer que le mouvement est plan comme en mécanique classique. Par la suite, on utilisera
des coordonnées polaires r et θ, dans ce plan, pour repérer la position de la particule.
2. En mécanique classique, on démontre que la vitesse aréolatoire esr constante. Rappeler la
démonstration. Que devient cette propriété en mécanique relativiste ?
3. On suppose que la force centrale peut être considérée comme dérivant d’une énergie
potentielle Ep (r) uniquement fonction de la distance au pôle O. Appliquer le principe de
conservation de l’énergie et l’exprimer en coordonnées polaires ; éliminer le temps en utilisant
la constante établie précédemment. On notera E = Ep + T , T désignant l’énergie cinétique de
M.
4. Etablir la formule de Binet :
d2 u 1
dt2 + u = f (r) où u = r et f (u) est une fonction de u que l’on exprimera avec le paramètre Ep .
.P 2
Relation entre x et x0 ;
a-
0
x = γ(x + ut )
0
y
.
0
H
et y 0 ; z et z 0 .
x = γ(x + ut)
.N
Solution 1
V
0 0
y =y y =y
z = z0.
0
z = z.
1
t0 = (x − γ 2 x + γ 2 ut)
γu
γ2 − 1
t0 = γ(t − 2 x)
γ u
γ2 − 1 0
d’où t = γ(t0 + x)
γ2u
Trouvons γ
Soit un photon en déplacement dans R ;
0
x
= ct0 x
0
= ct0
x = ct =⇒ x = ct
0
0
x = γ(x − ut) ct = γ(ct − ut)
⇐⇒ ct0 = γ(c − u)t
γ2 − 1 γ2 − 1
t0 = γ(1 − uc ) or t0 = γ(t − x) donc γ(t − x) = γ(1 − u
c) )t
γ2u γ2u
γ2 − 1 u
t− 2
x=t− t avec x = ct
γ u c
2
γ −1 u
1− 2 =1−
γ u c
u γ2 − 1
= c
c γ2u
u2 γ 2 = c2 γ 2 − c2
γ 2 (u2 − c2 ) = −c2
c2
γ2 = 2
c − u2
1
γ=r u 2
1−
c
u
Posons β= ; γ = √ 1 2. On retient que :
c 1−β
1 1
x =p (x0 + ut) x0 = p (x + ut)
2 2
−
1 β
1 − β
y = y0
0
y =y (?)
0
ou 0
z = z
z = z
γ2 − 1 0 2
t0 = γ(t + γ − 1 x)
0
t = γ(t + 2 x )
γ u γ2u
u
Lorsque uc −→ 0
c
P
= x0 + ut0
x
. 2
= y0
y
(?) devinent
.N
z = z0
t = t0
H = x0 − ut0
.
x
= y0
V
y
En remplaçant →
−
u par -→
−
u , on obtient :
z
= z0
t = t0
Solution 2
∂2E 1 ∂2E
2
− 2 2 =0
∂x c ∂t
∂ ∂ ∂ ∂
1- Déterminons 0
et en fonction de et .
∂x ∂t0 ∂x ∂t
Soit E(x, t) = E(x0 , t0 )
∂E ∂E
dE = dx + dt (1)
∂x ∂t
∂E 0 ∂E 0
dE = dx + 0 dt (2) or
∂x0 ∂t
x = γ(x0 + ut0 ) dx = γ(dx0 + udt0 ) (3)
β ⇐⇒ β
t = γ(t0 + x0 ) dt = γ(dt0 + dx0 ) (04)
c c
∂E 0 0 ∂E 0 β 0
dE = [γ(dx + udt )] + γ(dt + )dx
∂x ∂t c
0 ∂E β ∂E 0 ∂t ∂E
= dx γ +γ + dt γu +γ (5)
∂x c ∂t ∂x ∂t
En identifiant (7) à (2) ; on obtient :
∂E = γ ∂E + γ β ∂E
∂x0 ∂x c ∂t
∂E ∂E ∂E
= γu + γ
∂t0 x ∂t
2-
∂2E
∂ ∂E ∂ β ∂E
= γ + γ
∂x02 ∂x0 ∂x ∂x0 c ∂t
2
∂ 2 E dt γβ ∂ 2 E dx ∂ 2 E dt
∂ E dx
=γ + + +
∂x2 dx0 ∂x∂t dx0 c ∂x∂t dx0 ∂t2 dx0
2 2 2
∂ E γβ ∂E dx ∂ E γβ ∂ E
= γ 2 + + γ +
∂x c ∂x∂t dx0 ∂x∂t c ∂t2
dx
(3) =⇒ =γ
dx0
P
dt γβ ∂2E 2
2∂ E γ2β2 ∂2E γ2β ∂E
(4) =⇒
dx 0
=
c
donc
∂x02
= γ
∂x2
+
.
c ∂t
2
2 + 2
c ∂x∂t
∂2E ∂
.
H ∂E
∂
.N
∂E
V
= 0 γu + 0 γ
∂t02 ∂t ∂x ∂t ∂t
∂ E dt
2 2
2
∂ E dx ∂ E dt ∂ E dx dx
= γu + + γ +
∂x2 dt0 ∂x∂t dt0 ∂x∂t dt0 dt0 ∂t2 dt0
∂2E ∂2E ∂2E ∂2E
dx dt
= 0 γu 2 + γ + 0 γu +γ
dt ∂x ∂x∂t dt ∂x∂t ∂T 2
dx dt
= γu = γβc et =γ d’où :
dt0 dt0
∂2E ∂2E ∂2E ∂2E
02
= (γβc)2 2 + 2γ 2 βc + γ2 2
∂t ∂x ∂x∂t ∂t
1 ∂2E 2
2 2∂ E γ2β ∂2E γ2 ∂2E
= γ β + 2 +
c2 ∂t02 ∂x2 c ∂x∂t c2 ∂t2
∂2E 1 ∂2E 2∂ E
2
2 2∂ E
2
γ2β2 ∂2E γ2 ∂2E
− = γ − γ β + −
∂x02 c2 ∂t02 ∂x2 ∂x2 c2 ∂t2 c2 ∂t2
2 2 2
∂ E γ ∂ E
= γ 2 (1 − β 2 ) 2 − (1 − β 2 ) 2
∂x c ∂t2
2 2 2 2
1−β ∂ E 1−β ∂ E
= −
1 − β 2 ∂x2 1 − β 2 c2 ∂t2
∂2E 1 ∂2E
= 2
− 2 2
∂x c ∂t
Solution 3
−−→ → −−0−→0 → −0
Posons OM = − r et O M→−0 = r0 .
→
−
Dans R, r = ~rk + ~r⊥ et r = r~ k + r~0 ⊥ dans R’.
= γ(~rk − →
−
r~0 k u t)
~0
D’après TCL, on a : r⊥ = ~r⊥
→
−
u ∗ ~rk
t =γ t−
c2
.P
= γ(~rk − ~ut) + ~r⊥
2
= γ~rk − γ~ut + ~r⊥
. H .N
~u ∗ ~r = ~u ∗ ~rk + ~u ∗ ~r⊥
donc ~rk =
~u ∗ ~r
u
~u ∗ ~r
~r⊥ = ~r − ~rk = ~r − 2 ~u
= 2 ~u
u
V
~u ∗ ~r
alors
= ~u ∗ ~rk
u
~u ∗ ~r ~u ∗ ~r
r~0 = γ 2 ~u − γ~ut + ~r − 2 ~u
u u
~u ∗ ~r
= (γ − 1) 2 ~u − γ~ut + ~r
u
~u ∗ ~r ~u
= ~r + (γ 2 − 1) − γ~ut
~u u
~u ∗ ~r
t0
= γ(t − 2 )
c
~u ∗ ~r ~u
r~0
= ~r + (γ − 1) − γut
u u
~u
t = γ t0 + 2 r~0
" c
En remplaçant u par −u, on obtient :
#
~0
~u ∗ r~0 ~u
~r = r + (γ − 1) + γut
u u
Exprimons la vitesse ~v 0 d’une particule mesurée dans R0 en fonction de ~v de cette particule dans R.
d~r0 d~r
~v 0 = 0 et ~v = .
dt dt
~u~r ~u
~r0 = ~r + (γ − 1) 2 − γut
u u
0 ~ud~r ~u
d~r = d~r + (γ − 1) 2 − γudt
u u
−1
0 1 ~
u · ~
v ~u · ~v ~u
~v = 1− 2 ~v + (γ − 1) − γu
γ c u u
Vérifions le deuxième postulat de Einstein.
De la même manière que ~r = ~rk + ~r⊥ dans R et ~r0 = ~rk0 + ~r⊥
0
dans R0 on a :
~vk − ~u ~v⊥
~vk0 = 0
et ~v⊥ =
~u · ~vk ~u · ~vk
1− 2 γ 1− 2
c c
Finalement on a :
v 02 u2 v2
1
1− 2 = 1− 2 1− 2
c ~u · ~vk 2 c c
1− 2
c
u
Lorsque v = c on trouve v 0 = c d’où l’invariance de la vitesse de la lumière. Lorsque u c on a =0
c
et γ = 1 donc ~v 0 = ~v − ~u.
.P 2
. H .N
V
Déterminons dans R0 :
a) Les coordonnées x0 , y 0 , z 0
u cos θ x vx
→
−
u u sin α →
−
r y →
−
v vy
0 z vz
→
−
u .→
−r = xu cos α + yu sin α
x cos α + y sin α
x0 = x + [(γ − 1) − γut] cos α.
c
y 0 = y + [(γ − 1)c cos α + y sin α − αut] sin α.
z0 = z
xu cos(α)yu sin(α)
t0 = γ t − .
c2
√
3 π
u=c et α= .
2 3
b)
1
→
−
u .→−
v
−1 →
−u .→
−
v
→
−u
→
−v = 1− 2 →
−
v + (γ − 1) 2 − γu .
α c u u
→
−
u .→
−v = vx u cos α + vy u sin α
−1
1 vx u cos α + vy u sin α
vx0 = 1− {vx
α c2
vx cos α + vy sin α
+ (γ − 1) − γu cos α.}
u
−1
0 sin α vx u cos α + vy u sin α
vy = 1− {vy
γ c2
vx cos α + vy sin α
+ (γ − 1) − γu cos α .
u
−1
vz vx u cos α + vy u sin α
v0 z = 1−
γ c2
v2 u2 v2
1
1− 2 = 1 − 1 −
vx u cos α + vy u sin α 2 2 c2 c2
c
1+ )
c2 c
v2
Lorsque v 0 = c, 1 − = 0 ⇐⇒ v = c
c2
.P 2
. H .N
Solution 4
V
Calculons Lx en fonction de L0x , vx , Ux et Ly en fonction de v; Uy , L0x
La projection dans R0 doit être faite de façon simultannée i.e que ∆t = 0 ; ∆0 x = x0B − x0A = L0x
I 0 J 0 est la projection de la règle suivant O0 X 0 et IJ la projection suivant OX.
D’après les TSL
x = γ(ut0 + x0 ) ∆x = γ(v∆t0 + ∆0 x)
( (
β ⇐⇒ β
t = γ(t0 + x0 ∆t = γ(∆t0 + ∆0 x) Or la projection est simultanée dans R0 i.e ∆t0 = 0
c c
∆x = γ∆0 x
(
γβ 0
∆t = ∆x
c
Lx = γL0x
(
0
Si on pose ∆x = Lx et ∆x = L0x ,on
a: γβ 0
∆t = L
c x
γβ 0
∆t 6= 0, ce qui montre que l’évènement n’est pas simultané dans R. ∆t = tJ − tI = L
c x
Quand l’horloge en J indique tJ , la projection de B dans R parcourt la distance ∆t.ux . Donc la
longueur de la projection AB suivant la direction (Ox) est IJ.
IJ = Lx + ∆t.ux
Lx = IJ − ∆t.ux
v
OrIJ = γL0x ; β =
c
γβ
Lx = γL0x = L0x vx
c
ux .vx
Lx = γL0x 1 −
c2
uy .vy
Par analogie et du fait que y = y 0 , on a Ly = L0y 1 − 2
c
γβ 0
En effet tD − tC = ∆t et tD = tC + ∆t = L
c x
Quand l’horloge en D indique tD , la projection de B dans R , parcourt la distance ∆t.vy .
DC = Ly + ∆tvy
Ly = DC − ∆vy
L0y −
.
γβ 0
P
L uy
c x 2
i) →
−
u
u0x = 0
u0y = −u
L0x = L
L0y = 0
. H ux =
u0x + v
v.u0
1 + 2x
.N ux = v = vx
V c
Lx = γL( 1 −
c 2
Lx = γL( 1 − x2
ux .vx
2
v
c
1
γ=r
v2
1− 2
c
1 L
Lx = γL × 2 =
γ γ
γβ
Ly = L0y − L0 uy
c x
v
Ly = −γL 2 .uy . or
cr
v2
vy0 1 − 2
uy = c
v.u0x
1+ 2
r c
2
v u
uy = −u 1 − 2 = −
c γ
γLvu
Ly = − 2
c
Ly Lvuγ vuγ
tan θ = =− 2 ; tan θ = − 2
Lx c L c
vuγ
arctan − 2
c
ii)
Lx = L ux = 0
Ly = 0 uy = −u
L0y
tan α = 0
Lx
ux v x
Lx = γL0x 1 − 2
c
L
L = γL0x (1 − 0) ⇐⇒ L0x =
γ
0 γβ 0
Ly = Ly − L uy .
c x
γβ 0
0 = L0y + L u
c x
γβ L βL
0 = L0y + u ⇐⇒ L0y = − u
c γ c
βLuγ
P
tan α = −
. 2 cL
βuγ
.N
tan α = −
c
βuγ
H
α = arctan −
V . c
Solution 6
Soit (K) le référentiel terrestre, (K1 ) le référentiel lié au vaisseau (1) ; (K2 ) le référentiel lié au
vaisseau (2).
r
τ v2
τ est impropre ; τ1 correspondant est propre dans (K). On a : τ1 = = τ. 1 − 2
γ c
3. La distance d séparant la terre i.e (K) et le vaisseau (1) i.e (K2 ) quand (2) s’en va.
La distance d parcourue par la terre au bord de (1) selon les observateurs de (K1 ) est d = v.T1
T vT
or T1 = r donc r
2
v v2
1− 2 1− 2
c c
4. Déduisons la vitesse v12 de (2) telle qu’elle est mesurée par (1)
Pour calculer cette vitesse, il faut fixer (K1 ) et laisser (K2 ) se déplacer avec v12
.P 2
. H .N
V
d v.T 1
v12 = =r . r
T1 v 2
v 2
T
1− 2 τ 1− 2 − r
c c v2
1− 2
c
v−T
v2
τ (1 − 2 − T
c
Il faut trouver v12 = f (v, u).
Dans K le rattrapage a lieu au même point et en ce moment K1 et K2 ont parcouru la même
distance D = u(τ − T ) = vτ donc
uT vT
τ= ; v12 =
v2
u−v uT
1− −T
u−v c2
v(u − v) u−v
v12 = 2 = v.u
v 1− 2
− 2u+v c
c
v2 − v1
v12 = v1 v2
1− 2
c
Solution 7
1. Pour obtenir des conclusions réciproques, il faut que le mouvement relatif soit rectiligne et
uniforme à tout moment.
2. le principe de relativité qui implique des conclusions réciproques ne peut être appliqué dans
le cas présent. En effet dans son voyage en fusée aller-retour, Jekyll subit accélération et
décélération qui lui permettent de changer le sens de sa trajectoire. Au cours de son voyage,
Jekyll est lié à deux référentiels inertiels différents, alors que Hyde reste lié à un seul
référentiel (supposé) inertiel (la Terre).
•
1. On peut raisonner à l’aide de la formule qui exprime la dilatation des durées : T 0 = γe Tp . Pour
le voyage aller et retour, Hyde mesure dans son référentiel une durée propre T (événements
localisés, une horloge). Il associera au voyage aller une durée impropre, égale à T /2, et au
voyage retour, la même durée impropre, égale à T /2. Pour le voyage aller, le pilote de la
première fusée mesure une durée propre (événements localisés, une horloge) Tp = Taller qui est
Tp
reliée à la durée T /2 mesurée sur Terre par la relation : T1aller = 1 − βe2 . Pour lui, la durée
2
T
totale du voyage sera estimée à l’aide de la mesure propre de Hyde, à savoir T1 = p . Il
1 − βe2
peut conclure que le voyage retour s’est effectué avec une durée impropre T1retour qui est
obtenue à partir de la relation T1aller + T1retour = T1 . De même, Pour le voyage retour, le pilote
de la seconde fusée mesure une durée propre (événements localisés, une horloge)Tp = Tretour
Tp
qui est reliée à la durée T /2 mesurée sur Terre par la relation : T2retour = 1 − βe2 . Pour lui
2
aussi, la durée totale du voyage sera estimée à l’aide de la mesure propre de Hyde, à savoir
T
T2 = p . Il peut conclure que le voyage aller s’est effectué avec une durée impropre T2aller
1 − βe2
P
qui est obtenue à partir de la relation T2aller + T2retour = T2 .
. 2
2. Pour le voyageur Jekyll, il obtiendra du premier pilote l’information suivante :
. H
Et du second pilote l’information suivante :
.N
Taller = T1aller =
Tp
2
1 − βe2
V Tretour = T2retour =
Tp
2
1 − βe2
Jekyll pourra conclure que la durée totale de son voyage Tjekyll donnée par la relation :
p
Tjekyll = Taller + Tretour = T 1 − βe2
Solution 9
1. On définit la durée propre par rapport au référentiel où les événements sont localisés au
même endroit.T 0 /2 est une durée propre définie dans R0 car mesurée en x01 = x02 (une horloge).
T0 T0
La durée totale du voyage sera égale à T 0 = + (aller et retour).
2 2
On utilise les transformations de Lorentz :
On exprime que x01 = x02 on soustrait ensuite les deux équations membre à membre :
t2 − t1 = γe (t02 − t01 ).
Par identification,
t2 − t1 = T et t02 − t01 = T 0 .
Comme 1 < γe < ∞, on voit que T > T 0 .
2. Pour B la durée T du voyage vaut 10ans. Pour A,
s 2
0 T Vex
T = =T 1−
γe c
A.N. p
T 0 = 10 × 1 − 0, 62 = 8 ans.
A estime donc qu’il a 26 + 8 = 34 ans.
Solution 11
Calculons ce décalage :
Soit ν la fréquence de l’onde émise par le radar et νv la fréquence de l’onde reçue par la voiture.
s
1 + v/c
νv = ν 1
1 − v/c
.P 2
.N
s
0 1 + v/c
ν = νv 2
1 − v/c
1 dans 2 =⇒ ν 0 = ν
0
v c =⇒ ν = ν 1 +
v
c
1 + v/c
1 − v/c
1−
v −1
c V . H
Finalement
2ν · v
∆ν = = 416, 5Hz
c
Si la fréquence dépasse 416, 5Hz, la voiture est en contravention.
Solution 13
On développe les carrés et puis on identifie les deux équations terme à terme, pour dt2 , dx2 et dxdt.
On obtient ainsi un système de 3 équations à 3 inconnues :
c2 = c2 L2 − K 2 Vex
2
−1 = −K 2 + c2 L2 M 2
0 = −2c2 L2 M + 2K 2 Vex
Solution 14
1. Dans le référentiel R0 lié à l’objet selon o0 x0 , la durée d’un trajet aller-retour d’un photon qui
se meut à la vitesse c est une durée propre (événements localisés au même endroits, une
horloge) dont l’expression vaut :
L
∆t0 = 2
C
2. Dans le référentiel R, la durée du trajet est ∆t. Comme le photon se déplace à la vitesse
constante de la lumière, il parcourt une distance ∆d égale à ∆d = c∆t. Par ailleurs, cette
trajectoire se décompose selon ox et oy :
∆x = Vex ∆t et ∆y = 2L.
4L2
∆t2 = 2
2
Vex
c 1− 2
c
0
∆t2
=
V2
1 − ex
c2
= γe2 ∆t02
La durée ∆t0 mesurée dans R0 est une durée propre (2 événements localisés au même endroit,
une horloge) ; on retrouve bien la notion de dilatation des durées puisque 1 < γe2 < ∞.
.P 2
1. Développement en série (x 1) :
. H .N
Solution 15
α
(1 + x)α = 1 + x +
1!
γ = (1 − βe2 )−1/2 ∼
Galilée : t = t0
β
=1+ e
2
2!
2
V
α(α − 1) 2
x + ··· +
α(α − 1) · · · (α − n + 1) n
n!
x + ···
Lorentz : ct = γ(ct0 + βe x0 ).
Avec le dévelopement limité, on peut écrire :
β2 βe2 0
ct = 1+ e (ct0 + βe x0 ) = ct0 + βe x0 + ct + · · · 6= ct0
2 2
2. Pour retrouver la notion de temps absolu de Galilée, il faut faire l’approximation βe → 0 soit
Vex c. Note : faire l’approximation c → ∞ n’est pas compatible avec les postulats de la
relativité restreinte.
Solution 16
1. On écrit les transformations de Lorentz qui font passer des coordonnées de R0 à celles de R :
x = γ 0 (x0 + β 0 ct0 )
y = y0
z = z0
ct = γ 0 (ct0 + β 0 x0 ) avec
v 1
β 0 = et γ 0 = p
c 1 − β 02
De même, on écrit les transformations de Lorentz qui font passer des coordonnées de R00 à
celles de R0 :
x0 = γ 00 (x00 + β 00 ct00 )
y 0 = y 00
z 0 = z 00
ct0 = γ 00 (ct00 + β 00 x00 ) avec
v 1
β 00 = et γ 00 = p
c 1 − β 002
P
1
β=
1 + β 0 β 00
et γ = p
.
1 − β2
2= γ 0 γ 00 (1 + β 0 β 00 )
.N
(la première égalité doit être détaillée), de sorte à écrire :
x = γ(x00 + βct00 )
V . H y = y 00
z = z 00
ct = γ(ct00 + βx00 )
w
La vitesse w est définie à partir de la relation β = :
c
β 0 + β 00 u+v
w = cβ = c 0 00
= uv
1+β β 1+ 2
c
Solution 17
1. La distance d = 5.1017 m est mesurée dans le référentiel terrestre, supposé inertiel,R. Si on
attache un référentiel inertiel R0 à la fusée, la durée du voyage T 0 = 10ans est une durée
propre, mesurée par le voyageur immobile dans sa fusée :x01 = x02 . A l’aide de la
transformation de Lorentz x = γe (x0 + βe ct0 ), que l’on écrit pour chaque événement (début du
voyage et fin du voyage), on obtient :
x2 − x1 = γe βe c(t02 − t01
c’est-à-dire, p
d 1 − βe2 = βe cT 0
d2 (1 − βe2 ) = βe2 c2 T 02
1 ve
βe = s 2 = c
0
cT
1+
d
A.N.
c c ∼ 8 −1
ve = s =s 2 = 0.98c = 2, 942.10 ms
0 2
cT 10c
1+ 1+
d 50c
2. La durée d’attente Ttot sur Terre est la somme du temps de voyage de l’équipage du vaisseau
(soit T dans le référentiel inertiel R ) auquel s’ajoute la durée mise par le signal lumineux
pour arriver sur Terre (soit 50 ans). La détermination de la durée T peut se faire à l’aide de la
transformation de Lorentz ct = γe = (ct0 + βe x0 ), que l’on écrit pour chaque événement (début et
fin du voyage). On obtient :
t2 − t1 = γe (t02 − t01 )
c’est-à-dire,
1
T = γe T 0 = p T0
1 − βe2
A.N. :
T ∼
= 51ans.
Ttot = 51 + 50 = 101ans
Solution 18
1. Pour un observateur terrestre, la durée T du trajet dans le référentiel inertiel R est donnée
par la relation T = d/v où est la distance propre Terre-Lune. La durée T est une durée
impropre.
A. N. :
.P 2
.N
3, 84.108
T = = 1, 6s
0, 83.108
. H
2. Un passager de la fusée (référentiel inertiel R0 ) ne peut mesurer la distance Terre-Lune, soit
df , dans son repère mobile qu’en considérant deux événements simultanés (t01 = t02 ). Il s’agira
V
d’une longueur impropre. Ces deux événements, associés aux deux extrémités de la barre,
ont pour coordonnées dans R0 :
A l’aide de la transformation de Lorentz x = γe (x0 + βe ct0 ) , que l’on écrit pour chaque
événement, on obtient :
x2 − x1 = γe (x02 − x01 )
c’est-à-dire, p
df = d 1 − βe2
A.N. : √
df = 3, 8.108 1 − 0, 64km
3. Pour un passager de la fusée, la durée T 0 du voyage dans le référentiel inertiel R0 est une
durée propre, mesurée lorsqu’il est immobile :x01 = x02 . A l’aide de la transformation de Lorentz
ct = γe (ct0 + βe x0 ), que l’on écrit pour chaque événement, on obtient :
t2 − t1 = γe (t0e − t01 )
c’est-à-dire, p
T0 = T 1 − βe2
A.N. : √
T 0 = 1, 6 1 − 0, 64cs
Solution 19
Dans le référentiel inertiel R0 , L0 est une longueur propre. Dans le référentiel inertiel R, la
longueur de la barre est une longueur impropre, L = L0 /3. La théorie nous dit que L = L0 /γe , donc :
1
1 − βe2 =
9
√
2 2 ve
ce qui donne la valeur βe = . Comme βe = , on obtient
3 c
√
2 2 ∼
ve = c = 2, 83.108 ms−1
3
Solution 20
Pour l’observateur du vaisseau le moins rapide, la longueur Lrapide du vaisseau qui le dépasse est
donnée par l’expression (contraction des longueurs) :
r
L p V2
Lrapide = = L 1 − βe2 = L 1 − ex
γe c2
Le déplacement des extrémités du vaisseau rapide par rapport à l’observateur étant dû à la vitesse
d’entraînement de celui-ci, on a :
Lrapide = Vex T
P
En identifiant les deux expressions, on obtient :
L
. 2 c
.N
Vex = r =s
2 2
L
cT
T2 + 2 1+
H
c L
V .
Année Académique : 2015-2016
Solution 21
I)
1. Calcul, en fonction de l, v, c et T ,du temps τ mesuré sur la terre pour que l’étoile passe de B
en A et du temps τ 0 mesuré sur terre pour qu’elle passe de A en B.
Soit t0 l’instant d’émission d’un signal lumineux par l’étoile(lu sur terre) et soit t l’instant de
reception du signal émis par l’étoile sur terre.
On a : t = t0 + t1 , t1 étant le temps mit par le signal lumineux pour parvenir sur terre. Or
l+R sin θ l+R sin ωt0
t1 = c−v cos θ = c−v cos ωt0 . Donc :
l + R sin ωt0
t = t0 +
c − v cos ωt0
Supposons que l’étoile passe par A à l’instant t0A = 0.
Ainsi, en A on a :
l
tA =
c−v
En B, t0B = T
2 = π
ω.
Donc :
T l
tB = +
2 c+v
L’étoile repasse en A à t0A2 = T = 2π
ω .
Donc :
l
tA2 = T +
c−v
On a donc :
τ = tA2 − tB
l
= (T + c−v ) − ( T2 + l
c+v )
= T2 + c−v
l l
− c+v
T 2lv
τ = 2 + c2 −v2
De même, on a :
τ0 = tB − tA
= T2 + c+v
l
− l
c−v
τ0 T 2lv
= 2 − c2 −v2
II)
2π l lvr
1. a) Montrons que vr = v cos T (t c− − c2 )
Soit t’ l’instant d’émission de la lumière, t l’instant de réception de la lumière en O.
On a : vr = v cos θ = v cos ωt0 .
t = t0 + c−v
l+R sin θ
cos ωt0
0
' t + c(1− v lcos ωt0 ) car R << l
c
= t0 + cl (1 − vc cos ωt0 )−1
'
t =
.
t0 + cl + vc2r
P
t0 + cl (1 + vc cos ωt0 ) car v << c
2
Donc :
. H .N
t1 = t −
l
−
c c2
vr
V
D’où
2π l lvr
vr = v cos (t − − 2 )
T c c
b) Loi de variation de vr en fonction de t si on considère que la vitesse de la lumière est c quelle
que soit la vitesse de la source.
l lvr
Sous cette hypothèse, on a : vr << c, or vr = v cos 2π
T (t − c − c2 ).Donc :
2π l
vr = v cos (t − )
T c
Application :
v = 120km/s, T = 0, 8 × 24 × 3600s, l = 48année − lumières = 48 × 3.105 × 365 × 24 × 3600km
vr =
R vT
= ' 3.10−9
l 2πl
Solution 22
u0x = Ux0
~u : u0y = Γu00 (1)
u0z = 0
P
de R” par rapport à R. De façon analogue que précédemment, on a dans R :
ux = Ux
. 2
.N
~u : uy = u
Γ0 avec Γ0 = p 1
(2)
1− U
c2
x
uz = 0
et R’
V . H
4. Déduisons la formule de transformation des vitesses perpendiculaires entre les référentiels R
(2) ⇒ u = Γ0 uy
.
Donc : q
Ux 2
Γ 0 00 1−( c )
uy = 0
uy = q u0y
Γ Ux0 2
1−( c )
Par ailleurs,
Ux0 + v
ux = Ux =
1 + cv2 Ux0
En remplaçant et en simplifiant, on obtient finalement :
Ux0 +v
ux = 1+ cv2 Ux0
Ux0 1
~u : uy = Γ(1+ cv2 Ux0 ) avec Γ = √
1−( vc )2
uz = 0
Solution 23
Solution 24
u
1. Déterminons en fonction de T et β = c, les coordonnées des événements suivants dans (R) et
(R’) :
a- événement E : réflexion du signal sur le miroir
Soit E(x, t) dans (R) et E(x0 , t0 ) dans (R’).
On a dans (R) :
x = 0
E:
t = T
Les transformations inverses de Lorentz s’écrivent :
0
x = Γ(x − ut)
t0 = Γ(t − cu2 x)
P
t1 = Γ(t01 − cu2 x01 )
. H
Considérons le couple d’événements (E1 , E). Ce couple correspond à l’émission et réception
V
d’un signal lumineux. L’intervalle d’univers associé est donc du genre lumière. On a donc :
∆S 2 = (x − x1 )2 − c2 (t − t1 )2 = 0 =⇒
=⇒
(0 − Γβct01 )2 − c2 (T − Γt01 )2 = 0
(T − Γt01 )2 = (Γβt01 )2
=⇒ T − Γt01 = Γβt01
=⇒ Γ(β + 1)t01 = T
=⇒ t01 = Γ(β+1)
T
q
=⇒ t01 = T 1−β1+β
Finalement, on a :
- dans (R’) :
x01
(
= 0q
E1 : 1−β
t01 = T 1+β
- dans (R) : (
βc
x1 = 1+β T
E1 : T
t1 = 1+β
c- événement E2 : arrivée du signal réfléchi en O’. Soit E2 (x2 , t2 ) dans (R) et E2 (x02 , t02 ) dans (R’).
On a dans (R’) : 0
x2 = 0
E2 :
t02
Les transformations de Lorentz s’écrivent :
x2 = Γ(x02 + ut02 )
Finalement, on a :
- dans (R’) :
x02
(
= 0q
E2 : 1+β
t02 = T 1−β
- dans (R) : (
βc
x2 = 1−β T
E2 : T
t2 = 1−β
2. Comparons :
a- les durées du trajet incident, mesurées dans (R) et (R’)
Soit ∆ti cette durée dans (R) et ∆t0i cette durée dans (R’)
.P 2
.N
∆ti = t − t1
T
= T − 1+β
H
β
∆ti = 1+β T
V . ∆t0i
∆t0i
=
=
=
t0 − t01
√β
1−β
q
√ T 2 − T 1−β
1−β 2
1+β
Ainsi, on a : s s
∆ti 1−β 1−β 0
= =⇒ ∆ti = ∆t
∆t0i 1+β 1+β i
et finalement :
∆ti < ∆t0i
b- les durées du trajet réfléchi, mesurées dans (R) et (R’)
Soit ∆tr cette durée dans (R) et ∆t0r cette durée dans (R’)
∆tr = t2 − t
T
= 1−β − T
β
∆tr = 1−β T
∆t0r = t02q
− t0
1+β
= T 1−β − √T
1−β 2
∆t0r = √β T
1−β 2
Ainsi, on a : s s
∆tr 1+β 1+β 0
= =⇒ ∆tr = ∆t
∆t0r 1−β 1−β r
et finalement :
∆tr > ∆t0r
∆t = ∆ti + ∆tr
β β
= 1+β T + 1−β T
2β
∆t = 1−β 2 T
Ainsi, on a :
∆t 1 1
0
=p =⇒ ∆t = p ∆t0
∆t 1−β 2 1 − β2
et finalement :
∆t > ∆t0
Solution 25
P
0
2
.
y = y
z0 = z
.N
0
t = b1 x + b2 t (2)
(1)
V
et
. H(2) =⇒ (S) :
x0
t0
=
=
a1 x + a2 t = (a1 u + a2 )t
b1 x + b2 t = (b1 u + b2 )t
Or au point O’, on a x0 = 0 donc a1 u + a2 = 0 =⇒ a2 = −a1 u
b) Invariance de c.
Considérons une propagation de faisceaux lumineux dans (R) et (R’).
dx dx0
Dans (R) on a : dt = c et dans (R’) on a : dt0 = c.
dx0 = a1 dx + a2 dt (10 )
(S) =⇒
dt0 = b1 dx + b2 dt (20 )
(10 ) dx0 a1 dx + a2 dt a1 c + a2
=⇒ = =⇒ c = =⇒ b1 c2 + b2 c = a1 c + a2 (a)
(20 ) dt0 b1 dx + b2 dt b1 c + b2
c) Isotropie de l’espace.
dx0
En supposant dx dt = −c dans (R) et dt0 = −c dans (R’), on obtient en procédant comme
précédemment :
b1 c2 − b2 c = a1 c − a2 (b)
(a) − (b) =⇒ b2 = a1
(a) + (b) =⇒ b1 = − cu2 a1
2. Expression de a1 en fonction de β = uc
Dans (R), on a x = ct et dans (R’), on a x0 = ct0 .
x0 = a1 x + a2 t
= a1 x − ua1 t
x0 = a1 (x − ut)
x = a1 (x0 + ut0 )
On a :
x0 = a1 (x − ut)
x = a1 (x0 + ut0 )
ct0 =
0
t0 =
a1 (ct − ut) ct = a1 t(c − u) a1 t(1 − β) (i)
⇐⇒ =⇒ =⇒
ct = a1 (ct0 + ut0 ) ct = a1 t0 (c + u) t = a1 t0 (1 + β) (ii)
=⇒ a1 = √ 1 2
1−β
P
. 2
0
y = y
z0 = z
.N
0
t = Γ(t − cu2 x)
La transformé inverse est :
H = Γ(x0 + ut0 )
.
x
= y0
y
Ainsi :
V
x
y
z
t
0
= z0
= Γ(t0 + cu2 x0 )
Γ 0 0 Γβ
1 0 0
0
x
y0
=
0 1 0 z0
z 0
ct Γβ 0 0 1 ct0
Solution 26
1. Formules générales de transformation de Lorentz.
On a :
~ = ~r
OM
Posons ~r = ~r// + ~r⊥ et r~0 = r~0 // + r~0 ⊥ , où ~r// est le vecteur position parallèle à ~u et ~r⊥ est le vecteur
position perpendiculaire à ~u.
Les formules de la la transformation de Lorentz s’écrivent :
0
x = Γ(x − ut)
0
y = y
z0 = z
0
t = Γ(t − cu2 x)
On a donc :
r~0 //
= Γ(~r// − ~ut)
r~0 = ~r⊥
⊥0
t = Γ(t − c~u2 ~r// )
Ainsi :
r~0 = r~0 // + r~0 ⊥
~
r ~
u ~
r ~
u
= Γ(~r// − ~ut) + ~r⊥ or ~r// = u2 ~
~ u, donc ~r⊥ = ~r − u2 ~
~ u
= Γ( ~r~u~2u ~u − ~ut) + ~r − ~r~u~2u ~u
= (Γ − 1) ~r~u~2u ~u + ~r − Γ~ut
r~0 = [(Γ − 1) ~r~u~2u − Γt]~u + ~r
Finalement :
r~0 = [(Γ − 1) ~r~u~2u − Γt]~u + ~r
(1)
t0 = Γ(t − ~r~u~2u ) (2)
D’après (2), on a :
dt0 1 d(~ r ~
u)
dt = Γ(1 − c2 dt
dt0 ~
u~
v
dt = Γ(1 − c2 )
Ce qui signifie :
dt 1
=
P
0
2
dt ~
u~
v
Γ(1 −
.
c2 )
Finalement, on a :
. H
1
Γ(1 − ~
u~
v
c2 )
[(
.N
(Γ − 1)
u2
~u ~v − Γ)~u + ~v ]
3. Application
V
u << c =⇒ Γ = 1 et on a: v~0 =
~v − ~u
1 − ~uc~
2
v
Solution 27
1. En utilisant les formules de l’effet Doppler, déterminons l’heure, dans l’horloge de Fix, à
laquelle Mob sera revenu sur terre
Les formules de l’effet Doppler s’écrivent :
ω 0 = Γω(1 − β cos θ)
2π 2π
Or T = ω donc ω = T . On a donc :
2π
T0 = Γ 2π
T (1 − β cos θ) ⇒
1 1
T 0 0= Γ T (1 0− β cos θ)
TT TT
⇒ T 0 = Γ T (1 − β cos θ)
0
⇒ T = ΓT (1 − β cos θ)
A l’aller, on a θ = π et donc :
Taller = ΓT 0 (1 + β)
= √1+β 2 T 0
q1−β
1+β 0
= T
q 1−β
1+a 0
Taller = 1−a T
Au retour, on a θ = 0 et :
Tretour = ΓT 0 (1 − β)
(1−β)T 0
= √ 2
q 1−β
1−β 0
= T
q 1+β
1−a 0
Tretour = 1+a T
.N
1−a2
Dans (R’), on a :
. H
a- Par calcul de F~ 0 et en utilisant les formules de transformation des forces
V F~ 0 =
1 q2 ~
4π0 a02
j
Ex0
Ex =
Ey = Γ(Ey0 + uB 0 z)
Ez = Γ(Ez0 − uB 0 y)
Bx0
Bx =
By = Γ(By0 − u 0
c2 E z)
Bz = Γ(Bz0 + u 0
c2 E y)
et
Bx = 0
~
B: By = 0
q
B
z = Γ cu2 E 0 y = 4πc0
a
√
1−a2 a02
Or
F~ = q(E
~ + ~v ∧ B)
~
et
0
u 0 0
~ = 0 ∧ a2 q
~v ∧ B 0 = −uBz − 4π √ 2 02
0 1−a a
0 Bz 0 0
Ainsi :
2 2
F~ = 4π
1−a
√ q ~
2 a02
j
√ 0 1−a2
F~
2
1−a q ~
= 4π0 a02 j
.P 2
3. Calcul de la force F~ subie par la charge q au point M et mesurée par Fix :
.N
a- Par calcul de F~ 0 et en utilisant les formules de transformation des forces
Dans (R’), on a :
H
1 q2 ~
F~ 0 =
.
i
4π0 a02
V
Les formules de transformation des forces s’écrivent :
Fx =
Fx0 + cu2 F~ 0 v~0
1+ cu2 vx
Fy0
Fy = Γ(1+ u v0 )
0
c2 x
Fz0
F =
z u 0
Γ(1+ c2 vx )
Par ailleurs, ici, les charges sont placées sur (Ox), donc il y aura une contraction de la
longueur a0
Ainsi, dans (R), on a : 2
Fx = F 0 = 1 √q
x 4π0 a02 1−a2
F~ : Fy = 0
F = 0
z
i.e :
1 q2
F~ = √ ~i
4π0 a02 1 − a2
~ et B
b- Par calcul des champs E ~ dans (R) au point M
Dans (R’), on a :
Ex0
Ex =
Ey = Γ(Ey0 + uB 0 z)
Ez = Γ(Ez0 − uB 0 y)
Bx0
Bx =
By = Γ(By0 − u 0
c2 E z)
Bz = Γ(Bz0 + u 0
c2 E y)
Or
F~ = q(E
~ + ~v ∧ B)
~
et
u 0 0
~ = 0 ∧
~v ∧ B 0 = 0
0 0 0
Ainsi :
1 q2
F~ = √ ~i
4π0 a02 1 − a2
.
Solution 28
P 2
. H .N
Solution 29
V Solution 30
Solution 31
Deux jumeaux A et B vivent sur la terre. Le jour de leur 20ans, le jumeau B monte dans un
vaisseau en vue d’atteindre une étoile située à 30 annéelumière (tel que mesuré de la terre).
Sachant que le vaisseau se déplace à 0, 95c, quels seront les âges des jumeaux quand ils seront de
nouveau réunis ?
Exercice no 2 : Le radar de la gendarmerie
Un radar fixe installé au bord d’une route émet une onde électromagnétique de fréquence 2500M hz ;
cette onde se réfléchit sur un véhicule arrivant au devant du radar à la vitesse de 90km par heure.
On mesure le décalage de fréquence entre le signal émis et le signal reçu par le radar après
réflexion.
Calculer le décalage qui permettrait d’éviter la contravention.
Un référentiel galiléen (R0 ) est animé d’un mouvement de translation par rapport au référentiel R
du laboratoire à une vitesse ~u de direction quelconque situé dans le plan xOz. Les origines O et O0
des deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t0 = 0.
2
On pose Γ = (1 − uc2 )(1/2). Un événement M est repéré dans (R) à l’instant t par le vecteur position
~ = ~r dans (R0 ) à l’instant t0 par le vecteur position OM
OM ~ 0 = r~0 .
1. Déterminer les formules générales de transformation de Lorentz, c’est à dire déterminer r~0
ainsi que t0 en fonction de ~u, ~r et t.
2. Exprimer la vitesse v~0 d’une particule, mesurée dans (R0 ) en fonction de ~u et de la vitesse ~v de
cette particule mesurée dans (R).
3. Vérifier l’invariance de la vitesse de la lumière dans les deux référentiels (R) et (R0 ).
Soient les repères (R) et (R’) avec les significations habituelles. L’homogénéité de l’espace et du
temps conduit à des transformations reliant les coûts (x, y, z, t) et (x0 , y 0 , z 0 , t0 ) d’un événement dans
(R) et dans (R’) de la forme suivante :
0
x0 = a1 x + a2 t
P
y = y
2
0
z0 = z
.N .
t = b1 x + b2 t
1. Exprimer les coefficients a2 , b1 , b2 en fonction de a1 en tenant compte des propriétés suivantes :
V . H
a- Mouvement rectiligne uniforme de l’origine O’ dans (R)
b- Invariance de la célérité c de la lumière dans tout référentiel galiléen
c- Isotropie de l’espace : la célérité c est indépendante de la direction de propagation.
2. En considérant l’équation de propagation lumineuxd’un signal dans (R) et dans (R’), exprimer
a1 en fonction de β = uc .
3. En déduire les formules de transformations spéciales de Lorentz.
Un radar fixe installé au bord d’une route émet une onde électromagnétique de fréquence
2500M hz ; cette onde se réfléchit sur un véhicule arrivant au devant du radar à la vitesse de 90km
par heure. Le décalage de fréquence est mesuré entre le signal émis et le signal reçu par le radar
après réflexion. Le radar autorise un décalage en fréquence de 500Hz.
1. a- Calculer le décalage de fréquence mesuré par le radar.
b- Le conducteur du véhicule a-t-il violé le code de la route ? Justifier votre réponse.
2. Supposons que l’on veuille détecter un écart minimum d’une vitessz de 5km/h. Quelle doit
être la résolution en fréquence de l’appareil pour qu’il en soit ainsi ?
Un référentiel (R’) est animé d’un mouvement de translation uniforme par rapport au réféentiel (R)
du laboratoire, à la vitesse ~u de direction quelconque située dans le plan xOz. Les origines O et O’
de ces deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t0 = 0. On pose Γ = p 1 u2 .
1− c2
~ = ~r.
1. Un événement est repéré dans (R), à l’instant t, par le vecteur position OM
Déterminer les formules générales de transformation de Lorentz, c’est-à-dire exprimer r~0 ainsi
que t’ en fonction de ~u, ~r et t.
2. a- Exprimer la vitesse v’ d’une particule, mesurée dans (R’), en fonction de u et de la vitesse v
de cette particule mesurée dans (R).
b- Simplifier la relation obtenue lorsque u << c.
3. Application : A l’instant t = 0, un pion au repos au point A(x = −a, y = z = 0) du référentiel (R)
du laboratoire se désintègre en un muon et un neutrino. Le neutrino obtenu est émis à la
vitesse c dans (R) suivant l’axe Ox. √
Déterminer dans (R’), dont la vitesse ~u de module u = 2c 3 fait un angle α = π3 avec Ox :
a- Les coordonnées x’, y’, z’, t’ de l’événement "désintégration du pion".
b- Les coordonnées vx0 , vy0 , vz0 de la vitesse v~0 du neutrino, et la direction d’émission du neutrino
par rapport à ~u. Vérifier que v 0 = c.
P 2
énergétique des protons émis à 90˚par rapport à la direction des particules incidentes α, présente
.
des raies pour les énergies cinétiques 6, 85M ev, 4, 00M ev, 3, 44M ev, 3, 24M ev.
.N
1. Montrer que pour de telles énergies,les protons et les particules α ne sont pratiquement pas
relativistes.
V ev), d’une
13
6 C. Déterminer le bilan Q de la réaction ainsi que les énergies des trois niveaux du 6 C.
6 C(12182MP 2
Pparticule
2
α(3746M
P 2
ev).
I Q est défini par la relation Q = m i c − mf c , où m i c représente les énergies initiales au
mf c2 représente les énergies initiales au repos.
P
repos et
Un photon se propage dans une direction Ox d’un référentiel galiléen R où son énergie est hν0 et
son impulsion est hνc 0 ~x (~x vecteur unitaire de l’axe Ox, c vitesse de la lumière dans le vide). Il entre
en collision avec un proton au repos de masse M. Le photon est diffusé dans une direction faisant
un angle θ avec Ox ; le proton est également diffusé dans une autre direction. A l’issu du choc,
l’énergie du photon devient hν.
1. Montrer qu’il existe un référentiel RB en translation rectiligne uniforme par rapport à R, avec
une vitesse ~v parallèle à Ox et dans lequel la quantité de mouvement du système
photon-proton est nulle.
2. Dans ce référentiel RB , l’énergie du photon incident est hν ∗ , la calculer en fonction de hν0 et
de v/c puis de hν0 et de M c2 .
3. Montrer que dans le référentiel RB le photon est diffusé sans changement de fréquence.
4. Déduire du résultat précédent la fréquence du photon diffusé dans R en fonction de v/c et θ.
Etablir l’expression ν1 − ν10 en fonction de θ et de M.
Calculons ce décalage :
Soit ν la fréquence de l’onde émise par le radar et νv la fréquence de l’onde reçue par la voiture.
s
1 + v/c
νv = ν 1
1 − v/c
Corrigé Exercice no 3
.P 2
. H .N
V
−−→ → −−0−→0 → −0
Posons OM = − r et O M→−0 = r0 .
→
−
Dans R, r = ~rk + ~r⊥ et r = r~ k + r~0 ⊥ dans R’.
= γ(~rk − →
−
r~0 k u t)
~0
D’après TCL, on a : r⊥ = ~r⊥
→
−
u ∗ ~rk
t =γ t−
c2
~u ∗ ~r = ~u ∗ ~rk + ~u ∗ ~r⊥
= ~u ∗ ~rk
~u ∗ ~r ~u ∗ ~r
donc ~rk = = 2 ~u
u u
~u ∗ ~r
~r⊥ = ~r − ~rk = ~r − ~u alors
u2
~u ∗ ~r ~u ∗ ~r
r~0 = γ 2 ~u − γ~ut + ~r − 2 ~u
u u
~u ∗ ~r
= (γ − 1) 2 ~u − γ~ut + ~r
u
~u ∗ ~r ~u
= ~r + (γ 2 − 1) − γ~ut
~u u
~u ∗ ~r
t0
= γ(t − 2 )
c
~u ∗ ~r ~u
r~0
= ~r + (γ − 1) − γut
u u
~u ~0
0
t = γ t + 2r
" c
En remplaçant u par −u, on obtient :
#
~
u ∗ ~0
r ~u
~r = r~0 + (γ − 1) + γut
u u
Exprimons la vitesse ~v 0 d’une particule mesurée dans R0 en fonction de ~v de cette particule dans R.
d~r0 d~r
~v 0 = 0 et ~v = .
dt dt
~
u ~
r ~u
~r0 = ~r + (γ − 1) 2 − γut
u u
0 ~ud~r ~u
d~r = d~r + (γ − 1) 2 − γudt
u u
P 2
−1
.
1 ~
u · ~
v ~u · ~v ~u
~v 0 = 1− 2 ~v + (γ − 1) − γu
γ c u u
.N
Vérifions le deuxième postulat de Einstein.
De la même manière que ~r = ~rk + ~r⊥ dans R et ~r0 = ~rk0 + ~r⊥
0
dans R0 on a :
Finalement on a : V . H~vk0 =
~vk − ~u
1− 2
~u · ~vk
c
0
et ~v⊥ =
~v⊥
γ 1− 2
~u · ~vk
c
v 02 u2 v2
1
1− 2 = 1− 2 1− 2
c ~u · ~vk 2 c c
1− 2
c
u
Lorsque v = c on trouve v 0 = c d’où l’invariance de la vitesse de la lumière. Lorsque u c on a =0
c
et γ = 1 donc ~v 0 = ~v − ~u.
Année Académique : 2015-2016
Examen de Relativité Restreinte
Durée : 2h30
Solution 1
1. Expression des coefficients a2 , b1 , b2 en fonction de a1
0
x0 = a1 x + a2 t (1)
y = y
z0 = z
0
t = b1 x + b2 t (2)
a) O’ est en mouvement rectiligne dans (R).
Alors x = ut.
x0
= a1 x + a2 t = (a1 u + a2 )t
(1) et (2) =⇒ (S) :
t0 = b1 x + b2 t = (b1 u + b2 )t
Or au point O’, on a x0 = 0 donc a1 u + a2 = 0 =⇒ a2 = −a1 u
b) Invariance de c.
Considérons une propagation de faisceaux lumineux dans (R) et (R’).
dx dx0
Dans (R) on a : dt = c et dans (R’) on a : dt0 = c.
dx0 = a1 dx + a2 dt (10 )
(S) =⇒
dt0 = b1 dx + b2 dt (20 )
(10 ) dx0 a1 dx + a2 dt a1 c + a2
0
=⇒ = =⇒ c = =⇒ b1 c2 + b2 c = a1 c + a2 (a)
(2 ) dt0 b1 dx + b2 dt b1 c + b2
c) Isotropie de l’espace.
dx0
En supposant dx dt = −c dans (R) et dt0 = −c dans (R’), on obtient en procédant comme
précédemment :
b1 c2 − b2 c = a1 c − a2 (b)
(a) − (b) =⇒ b2 = a1
(a) + (b) =⇒ b1 = − cu2 a1
2. Expression de a1 en fonction de β = uc
Dans (R), on a x = ct et dans (R’), on a x0 = ct0 .
x0 = a1 x + a2 t
= a1 x − ua1 t
x0 = a1 (x − ut)
.P 2
x = a1 (x0 + ut0 )
On a :
. H x0 = a1 (x − ut)
x = a1 (x0 + ut0 )
.N
⇐⇒
ct0 =
ct = V
a1 (ct − ut)
a1 (ct0 + ut0 )
=⇒
0
ct = a1 t(c − u)
ct = a1 t0 (c + u)
(i) × (ii) =⇒
=⇒
=⇒ 1 = a21 (1 − β 2 )
1
=⇒ a21 = 1−β 2
=⇒ a1 = √ 1 2
1−β
Ainsi : 0
x Γ 0 0 Γβ x
y 0 1 0 0 y0
=
0 1 0 z0
z 0
ct Γβ 0 0 1 ct0
Solution 2
Solution 3
On a donc :
r~0 //
.P 2
= Γ(~r// − ~ut)
.N
r~0 = ~r⊥
⊥0
t = Γ(t − c~u2 ~r// )
Ainsi :
r~0
V . H
= r~0 // + r~0 ⊥
= Γ(~r// − ~ut) + ~r⊥ or ~r// =
= Γ( ~r~u~2u ~u − ~ut) + ~r − ~r~u~2u ~u
= (Γ − 1) ~r~u~2u ~u + ~r − Γ~ut
~
r ~
u
u2 ~
~ u, donc ~r⊥ = ~r − ~
r ~
u
u2 ~
~ u
Ce qui signifie :
dt 1
0
= ~
u~
v
dt Γ(1 − c2 )
Finalement, on a :
1 (Γ − 1)
v~0 = ~
u~
v
[( ~u ~v − Γ)~u + ~v ]
Γ(1 − c2 )
u2
~v − ~u
u << c =⇒ Γ = 1 et on a: v~0 =
1 − ~uc~
2
v
3. Application
a) Coordonnées x0 , y 0 , z 0 , t0 de l’événement "désintégration du pion"
Dans (R), on a : u
x = −a ux = 2
y = 0 et ~u : uy = 0√
z = 0 uz = 23 u
.P 2
. H .N
V
.P 2
. H .N
V
Exercice 1
Quel est le résultat des variables x, y et z après la séquence d’opérations suivante ?
• int x, y, z ;
• x = y = 10 ;
• z = x ++ ;
• x = -x ;
• y ++ ;
• x = x + y - z- - ;
.P 2
. H .N
V
Exercice 2
Ecrire un programme qui affiche les valeurs des carrś des n premiers nombres impairs, la valeur
de n t́ant lue au clavier. Voici un exemple d’exćution du programme avec n = 5 :
Combien de valeurs : 5
1 a pour carre 1
3 a pour carre 9
5 a pour carre 25
7 a pour carre 49
9 a pour carre 81
Exercice 3
Ecrire un programme qui fait la somme des n premiers nombres impairs, n étant lu au clavier. Par
exemple, les 5 premiers nombres impairs sont : 1 3 5 7 et 9
Exercice 4
Ecrire un programme qui demande à l’utilisateur de saisir une série de nombres réels non nuls.
Pour arrêter la saisie, l’utilisateur entre la valeur zéro. Le programme affiche la moyenne des
valeurs saisie.
Exercice 5
173
4.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C
Ecrire un programme qui fait la somme des n premiers nombres premiers, n étant lu au clavier.
Exercice 6
Ecrire un programme qui dit si un nombre est parfait. Un nombre parfait est un nombre égal à la
somme de ses diviseurs stricts. Par exemple, 6 a pour diviseurs stricts 1, 2 et 3, comme 1 + 2 + 3 =
6, alors 6 est parfait.
Exercice 7
Écrire un programme contenant une fonction permettant de permuter le contenu de deux
variables de type int a et b.
Exercice 8
Écrire un programme comportant :
• la déclaration de 3 variables globales entières heures, minutes, secondes ;
• une fonction print_heure qui imprimera le message : Il est ... heure(s) ... minute(s) ...
seconde(s), en respectant l’orthographe du singulier et du pluriel ;
• une fonction set_heure qui admettra trois paramètres de type entiers h, m, s, dont elle
P
affectera les valeurs respectivement à heures, minutes et secondes ;
. 2
• une fonction tick qui incrémentera l’heure de une seconde ;
.N
• la fonction main sera un jeu d’essai des fonctions précédentes ;
V . H Exercice 9
Écrire un programme C qui permet de saisir les éléments d’un tableau. Le tableau aura moins de
100 éléments de type réel. On commencera par demander le nombre d’éléments effectif puis les
valeurs de chacun des éléments, entrés au clavier.
Exercice 10
Écrire un programme C qui permet de calculer la moyenne des éléments d’un tableau (de moins de
100 éléments d’un type réel).
Exercice 11
Écrire un programme C qui compte le nombre d’éléments nuls d’un tableau d’entiers (de moins de
100 éléments).
Exercice 12
Ecrire un programme qui lit un tableau d’entiers positifs. La taille du tableau est donnée par
l’utilisateur et l’espace alloué dynamiquement. Ensuite, le programme doit afficher parmi les
éléments du tableau, ceux qui sont des nombres pairs et ceux qui sont des nombres impairs.
Exercice 13
Écrire un programme C qui donne le plus grand élément d’un tableau d’entiers (de moins de 100
éléments).
Exercice 14
Écrivez une fonction qui recherche dans une chaîne chaque caractère c pour le remplacer par un
caractère r et retourne l’adresse de la chaîne. Le programme affichera également l’ancienne chaîne
et la nouvelle chaîne obtenue après remplacement.
Exercice 15
Créer une structure personne permettant de stocker les informations suivantes sur une personne :
• nom
• Prénom
• Age
• sexe
.P 2
.N
Exercice 16
1. Écrire un programme déterminant le nombre de lettres « e » (minuscules) présentes dans un
V . H
texte de moins d’une ligne (supposée ne pas dépasser 132 caractères) fourni au clavier.
2. Écrire un programme qui supprime toutes les lettres « e » (minuscules) d’un texte de moins
d’une ligne (supposée ne pas dépasser 132 caractères) fourni au clavier. Le texte ainsi modifié
sera créé, en mémoire, à la place de l’ancien.
3. Écrire un programme qui lit au clavier un mot (d’au plus 30 caractères) et qui l’affiche à
l’envers.
4. Écrire un programme qui lit un verbe du premier groupe et qui en affiche la conjugaison au
présent de l’indicatif, sous la forme :
• je chante
• tu chantes
• il chante
• nous chantons
• vous chantez
• ils chantent
• Le programme devra vérifier que le mot fourni se termine bien par « er ». On supposera qu’il
ne peut comporter plus de 26 lettres et qu’il s’agit d’un verbe régulier. Autrement dit, on
admettra que l’utilisateur ne fournira pas un verbe tel que « manger » (le programme
afficherait alors : « nous mangeons » ).
Exercice 17
Exercice 18
Écrire une fonction pour afficher un manguier, ajouter une mangue sur un manguier connaissant
sa branche, retirer une mangue sur un manguier connaissant sa branche, modifier la position
d’une mangue sur un manguier.
Exercice 19
Écrire une fonction pour afficher la liste des entiers dans un tableau avec des pointeurs puis
calculer la moyenne des entiers.
Exercice 20
Considérons la structure suivante décrivant le nom, le prénom et le score d’un joueur.
struct Joueur {
char nom[20] ;
char prenom[20] ;
int score ;
};
Ecrire un programme permettant de manipuler un tableau contenant des éléments de cette
structure. Le tableau enregistre donc les informations sur les différents joueurs d’un jeu.
La structure est à définir en dehors de toute fonction.
a) Définir les fonctions suivantes :
1- struct Joueur* AllocationJoueur(int taille)
.P 2
Cette fonction alloue dynamiquement de l’espace à un tableau d’éléments de structure
Joueur dont la taille est taille. Elle retourne l’adresse allouée au tableau par la mémoire de
.N
l’ordinateur.
2- void Initialisation(struct Joueur *tab, int taille)
V . H
Cette fonction permet de créer et stocker taille éléments dans le tableau de structures dont on
connait déjà l’adresse et la taille. Les informations sur chaque élément du tableau sont
fournies au clavier par l’utilisateur.
3- void AffichageInfos(struct Joueur *tab, int taille)
Cette fonction affiche le contenu du tableau de structures précédemment initialisé. Utiliser
ici, impérativement les pointeurs pour afficher les éléments.
4- void AffichageGagnant(struct Joueur *tab, int taille)
Cette fonction détermine le gagnant du jeu et affiche les informations (nom, prénom et score)
sur ce gagnant. Utiliser ici aussi les pointeurs.
Définir la fonction main() qui demandera à l’utilisateur d’entrer le nombre de joueurs et appellera
les différentes fonctions définies plus haut dans le but d’afficher les informations sur le gagnant
du jeu. L’espace alloué au tableau doit être libéré à la fin de son utilisation.
Solution 1
4 int main ( )
5 {
6 int x , y , z ;
7 x = y = 10; / * x=10, y=10, z=? * /
8 z = x ++; / * x=11, y=10, z=10 * /
Solution 2
5 int main ( )
6 {
7 int n , i ;
8 p r i n t f ( "Combien de valeur ? : " ) ;
9 scanf ( "%d " ,&n ) ;
10 for ( i =0; i <n ; i ++)
11 {
12 p r i n t f ( "%d a pour carre %d\n" ,2 * i +1 ,(2 * i + 1 ) * ( 2 * i + 1 ) ) ;
13 }
14 return 0;
15 }
.P 2
1
. H .N
Solution 3
6
#include < s t d i o . h>
#include < s t d l i b . h>
int main ( )
{
V
7 int n , i , s =0;
8 p r i n t f ( "Combien de valeur ? : " ) ;
9 scanf ( "%d " ,&n ) ;
10 for ( i =0; i <n ; i ++)
11 {
12 s+=2* i +1;
13 }
14 p r i n t f ( " La somme des %d premiers nombres impaires est %d\n" ,n , s ) ;
15 return 0;
16 }
Solution 4
2 #include< s t d i o . h>
3
5 int main ( )
6 {
7 int n , i , j , r , s=0 , cpt =0;
8 p r i n t f ( " Entrer un e n t i e r naturel : " ) ;
34 }
35
36
}
.P 2
p r i n t f ( " La somme des %d premier ( s ) nombres premiers est %d.\n" ,n , s ) ;
.N
37 return 0;
38 }
V . H Solution 5
5 int e s t P a r f a i t ( int n )
6 {
7 int i , s =0;
8 for ( i =1; i <n ; i ++)
9 {
10 i f ( n%i ==0)
11 s+= i ;
12 }
13 i f ( s==n )
14 return 1;
15 else
16 return 0;
17 }
18
19 int main ( )
20 {
21 int n ;
22 p r i n t f ( " Entrer n : " ) ;
23 scanf ( "%d " ,&n ) ;
24 if ( estParfait (n ) )
25 p r i n t f ( " Le nombre entre est p a r f a i t ! \n" ) ;
26 else
27 p r i n t f ( " Le nombre entre n ’ est pas p a r f a i t ! \n" ) ;
28 return 0;
29 }
Solution 6
7 int main ( )
8 {
9 int x=10, y=20;
10
11 permuter(&x,&y ) ;
12 p r i n t f ( " x = %d ; y = %d\n" , x , y ) ;
13
14 return 0;
15 }
16
17
18
void permuter ( int a , int b )
{
.P 2
.N
19 int temp=a ;
20 a = b;
b = temp ;
H
21
22 }
V .
Solution 7
12
27 set_heure ( h ,m, s ) ;
28 print_heure ( ) ;
29 tick ( ) ;
30 print_heure ( ) ;
31
32 return 0;
33 }
34
35
42
50
51 void t i c k ( void )
.P 2
.N
52 {
53 seconde ++;
H
54
55
56
57
58
59
i f ( seconde >= 60 )
{
seconde =0;
minute++;
V .
60 i f ( minute >= 60 )
61 {
62 minute=0;
63 heure ++;
64
65 i f ( heure >= 24 )
66 heure=0;
67 }
68
69 }
70
71 }
Solution 8
4 int main ( )
5 {
6 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
7 int i , k ,som,moy;
35
p r i n t f ( "%l f \n" , tab [ k ] ) ;
return 0;
.P 2
.N
36 }
4 int main ( )
5 {
6 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
7 int i , k ,som,moy;
8 som=tab [ 0 ] ;
9 for ( k=1; k< i ; k++)
10 som+=tab [ k ] ;
11
12 moy=som/ i ;
13 p r i n t f ( " l a moyenne est:% l f ,% l f \n" ,moy,som ) ;
14 return 0;
15 }
Solution 10
5 int main ( )
6 {
7 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
8 int i , k ,som,moy;
9
10 j =0;
11 for ( k=0; k< i ; k++)
12 {
13 i f ( tab [ k]==0)
14 j ++;
15 }
16 p r i n t f ( " i l y a %d zero dans votre tableau " , j ) ;
17
18
19 return 0;
20 }
Solution 11
5 int main ( )
6
7
{
unsigned int * tab , t , i ;
.P 2
.N
8 p r i n t f ( " Entrer l a t a i l l e du tableau : " ) ;
9 scanf ( "%d " ,& t ) ;
tab=malloc ( t * sizeof ( int ) ) ;
H
10
11
12
13
14
15
for ( i =0; i < t ; i ++)
{
i f ( tab [ i ]%2==0)
V .
p r i n t f ( " Les elements pairs du tableau :\n" ) ;
25 }
Solution 12
4 int main ( )
5 {
6 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
7 int i , k ,som,moy;
8 j =tab [ 0 ] ;
9 for ( k=1; k< i ; k++)
10 {
11 i f ( j <=tab [ k ] )
12 j =tab [ k ] ;
13 }
14 p r i n t f ( " l e plus grand element de votre tableau est %d " , j ) ;
15
16
17 return 0;
18 }
Solution 13
12
13
p= &tab [ 0 ] ;
.P 2
p r i n t f ( " avant : \n adresse : %p\n " ,p ) ;
.N
14 p r i n t f ( "%s " , tab ) ;
15
q=changer (10 ,p ) ;
H
16
17
18
19
20
21
return q ;
V .
p r i n t f ( " \n apres :\n adresse : %p\n " , q ) ;
p r i n t f ( "%s " , tab ) ;
22 }
23
Solution 14
5 int main ( )
6 {
7 int i ;
8 struct personne {
9 char nom[ 3 0 ] ;
10 char prenom [ 3 0 ] ;
11 int age ;
12 char sexe ;
13 };
14 struct personne p ;
15
16
17 p . age=17;
18 p . sexe= ’M’ ;
19 strcpy ( p .nom, "hounkpe" ) ;
20 strcpy ( p . prenom , " onesime " ) ;
21
1.
#include < s t d i o . h>
.P
Solution 15
2
.N
1
H
3
.
4 #define LMAX 132
V
5
18 adrex_t = t e x t e ;
19 while ( adrex_t=strchr ( adrex_t ,CAR ) )
20 {
21 nbre_e ++;
22 adrex_t ++;
23 }
24
27 return 0;
28
29
30 }
3 #define CAR ’ e ’
4 #define LMAX 132
5
17 l r = texte ;
18 while ( l r =strchr ( l r ,CAR ) )
19 strcpy ( l r , l r + 1 ) ;
20
24 return 0;
25
26
27 }
3.
2.
1
2
#include < s t d i o . h>
#include < s t r i n g . h>
.P 2
.N
3
H
5
10
{
char MOT[ 3 0 ] ;
int i =0 , j , k , l ;
V .
p r i n t f ( " S a i s i r votre mot (max 30 caractere ) : " ) ;
11 gets (MOT) ;
12 l = s t r l e n (MOT) ;
13
24 return 0;
25 }
10
11 do
12 {
13 p r i n t f ( " entrer un verbe r e g u l i e r du
14 premier groupe de moins de 26 caracteres : " ) ;
15 gets ( verbe ) ;
16 j = s t r l e n ( verbe ) ;
17
20
21 for (m=0;m<6;m++)
22 {
23 strcpy ( verbe+ j −2,term [m] ) ;
24 p r i n t f ( "%s%s\n" , pro [m] , verbe ) ;
25 }
26
27 return 0;
28 }
4. Solution 16
3
#include < s t d l i b . h>
.P 2
.N
4 #include < s t d i o . h>
5 #include < s t d l i b . h>
H
6
10
11
typedef struct { int ordre ;
V
MATRICE* matrice_new ( int ordre ) ;
void Affichage (MATRICE*M) ;
.
int * * matrice ; } MATRICE;
19 int main ( )
20 {
21 int n ;
22 MATRICE*M, * I ;
23 p r i n t f ( " Entrer l ’ ordre dela matrice : " ) ;
24 scanf ( "%d " ,&n ) ;
25 M=matrice_new ( n ) ;
26 I =matrice_new ( n ) ;
27 p r i n t f ( " Remplir l a matrice :\n" ) ;
28 for ( i =0; i <M−>ordre ; i ++)
29 for ( j =0; j <M−>ordre ; j ++)
30 scanf ( "%d " ,&(M−>matrice [ i ] [ j ] ) ) ;
31 p r i n t f ( " \nAffichage de l a Matrice :\n" ) ;
32 Affichage (M) ;
33 I =Inverse (M) ;
34 p r i n t f ( " \nAffichage de l a Matrice Inverse :\n" ) ;
35 Affichage ( I ) ;
36 return 0;
37
38 }
39
40
64
p r i n t f ( " \n" ) ;
j =0;
.P 2
.N
65 }
66 }
H
67
68
69
70
71
72
{
int i =0 , j =0 ,k=0 ,v =0;
V .
MATRICE* matrice_reduite (MATRICE*M, int l , int c )
98 }
99 }
100 return A ;
101 }
102
125
else
{
.P 2
.N
126 det+=−M−>matrice [ i ] [ 1 ] * determinant (R ) ;
127 }
}
H
128
129
130
131
132
133
}
}
return det ;
V .
MATRICE* produit_par_scalaire (MATRICE*M, int e )
134 {
135 int i , j , k=0 ,v =0;
136 MATRICE* S=matrice_new (M−>ordre ) ;
137 for ( i =0; i <M−>ordre ; i ++)
138 {
139 for ( j =0; j <M−>ordre ; j ++)
140 {
141 S−>matrice [ k ] [ v ] = e *M−>matrice [ i ] [ j ] ;
142 v ++;
143 }
144 j =0;
145 v =0;
146 k++;
147 }
148 return S ;
149 }
150
186 }
c ++;
.P 2
.N
187 l ++;
188 c =0;
}
H
189
190
191
192
193
194
}
return A ;
Solution 17
1 #include< s t d i o . h>
2
3 struct mangue {
4 char variete ;
5 char ferme ;
6 char couleur ;
7 char tache ;
8 char a;
9 };
10
11 struct branche
12 {
13 short num;
14 struct mangue T [ 3 ] ;
15 int nb_mangue ;
16 };
17
18 struct manguier {
19 struct branche M[ 2 ] ;
20 int nb_branche ;
21 };
22
23
31
.P 2
.N
37
H
39
40
41
42
43
44
}
V .
void affichagemanguier ( struct manguier *m)
45 {
46 int i ;
47
48 p r i n t f ( " manguier\n" ) ;
49
53 }
54
55 / * l a f o n c t i o n retourne 0 s i ok 1 sinon * /
56 int ajoutermanguesurbranche ( struct branche * br ,
57 char v , char f , char c , char t , char a )
58 {
59 i f ( br−>nb_mangue == 3)
60 return 1;
61
62 br−>T [ br−>nb_mangue ] . v a r i e t e = v;
63 br−>T [ br−>nb_mangue ] . ferme = f;
64 br−>T [ br−>nb_mangue ] . couleur = c;
65 br−>T [ br−>nb_mangue ] . tache = t;
66 br−>T [ br−>nb_mangue ] . a = a ;
67
68 br−>nb_mangue++;
69 return 0;
70 }
71
81 }
82
90
97
return 1;
.P 2
.N
98 br−>T [ p o s i t i o n ] . v a r i e t e = v;
99 br−>T [ p o s i t i o n ] . ferme = f;
br−>T [ p o s i t i o n ] . couleur = c;
H
100
101
102
103
104
105 }
br−>T [ p o s i t i o n ] . tache =
br−>T [ p o s i t i o n ] . a = a ;
return 0;
V . t;
106
107
114 i f ( p o s i t i o n < 3)
115 {
116 i f ( p o s i t i o n < 2)
117 for ( i = p o s i t i o n ; i < br−>nb_mangue ; i ++)
118 br−>T [ i ] = br−>T [ i + 1 ] ;
119
120 br−>nb_mangue−−;
121
122 return 0;
123 }
124 else
125 return 1;
126 }
127
131 1
132 };
133 int main ( void )
134 {
135 affichagemanguier (m) ;
136 p r i n t f ( " \n" ) ;
137 p r i n t f ( " adresse avant : %p\n" , &m) ;
138 creerbranche(&m) ;
139 ajoutmangue (&m, 0 , 20, 30, 15, 25, 3 0 ) ;
140 affichagemanguier (m) ;
141 p r i n t f ( " \n" ) ;
142 suppr (&m.M[ 0 ] , 1 ) ;
143 affichagemanguier (m) ;
144 return 0;
145 }
Solution 18
P
5
7
for ( i = 0; i < 10; i ++)
. 2
p r i n t f ( " tableau[%d ] = %d\n" , i , * ( tab + i ) ) ;
.N
8 }
9
H
int moyenne ( int * tab )
.
10
11 {
12
13
14
15
16 }
int i =
for ( i =
j =
j = j /
0 , j = 0;
0; i < 10; i ++)
V
j + * ( tab + i ) ;
( i + 1);
17
18 int main ( )
19 {
20 int tab [ 1 0 ] = {12 , 02, 19, 95, 42, 1 , 20, 99, 15, 9 } ;
21 a f f i c h e r ( tab ) ;
22 p r i n t f ( "Moyenne %d\n" , moyenne ( tab ) ) ;
23
24 return 0;
25 }
Solution 19
10 {
11 struct Joueur * tab=malloc ( t a i l l e * sizeof ( struct Joueur ) ) ;
12 i f ( tab ! =NULL)
13 return tab ;
14 }
15 void I n i t i a l i s a t i o n ( struct Joueur * tab , int t a i l l e )
16 {
17 int i , n ;
18 char surname [ 2 0 ] ,name[ 2 0 ] ;
19 for ( i =0; i < t a i l l e ; i ++)
20 {
21 scanf ( "%s " ,surname ) ;
22 strcpy ( tab [ i ] . nom, surname ) ;
23 scanf ( "%s " ,name ) ;
24 strcpy ( tab [ i ] . prenom ,name ) ;
25 scanf ( "%d " ,&n ) ;
26 tab [ i ] . score=n ;
27 }
28 }
29 void A f f i c h a g e I n f o s ( struct Joueur * tab , int t a i l l e )
30 {
31 int i ;
32 for ( i =0; i < t a i l l e ; i ++)
33 {
34 p r i n t f ( "%s %s a pour score %d\n" , ( * ( tab+ i ) ) . nom,
35 ( * ( tab+ i ) ) . prenom , ( * ( tab+ i ) ) . score ) ;
36
37 }
}
.P 2
.N
38 void AfficheGagnant ( struct Joueur * tab , int t a i l l e )
39 {
int i , j =0 ,maxi = ( * ( tab + 0 ) ) . score ;
H
40
41
42
43
44
45
{
V .
for ( i =1; i < t a i l l e ; i ++)
Exercice no 2 :
Analysez les codes suivant et donnez le résultat affiché par chacun des printf.
1.
1 int i , s ;
2 for ( i =0 ,s =0; i <8; i ++ ,s ++)
3 {
4 i f ( i \%3==1)
5 {
6 s+= i ;
7 }
8 }
P
9 p r i n t f ( "\%d n" , s )
2.
int i , j ;
. 2
.N
1
2 for ( i = 0 , j = 1; i < 5; ++ i )
3 {
4
3.
1
}
V .
p r i n t f ( " \% d \ n" , j ) ;H
j * = i + j;
Exercice no 3
Écrivez un programme permettant de résoudre les problèmes ,en langage C :
1. Soit s= "Natitingou est une belle ville" une châine de caractère. Déterminez la position du
caractère l le plus à droite de la châine.
2. Calculer la moyenne des nombres divisibles par cinq et compris entre [40, 1000].
3. Soit p(x) = 9x4 + 8x3 + 10x2 + 4 un polynôme mémorisé sous la forme d’un tableau T :
4 0 10 8 9 où les indices représentent les exposants des monômes et les cases du
tableau représentent les coefficients des monômes.
(a) Calculez la dérivé du polynôme p(x)
(b) calculez p(5)
(c) calculez p(5) selon l’algorithme de Horner que voici :
a4 x4 + a3 x3 a2 x2 + a1 xa0 = (((a4 x + a3 )x + a2 )x + a1 )x + a0
Exercice no 1
Soit le programme
1 Void echange ( int x , int y )
2 {
3 int z;
4
5 }
z = x; x = y; y = z;
.P 2
.N
6
H
{
.
8
9 int a = 2 , b = 5;
10
11
12 }
echange ( a , b ) ;
Exercice no 2
Soit la fonction :
1 void echange ( int * x , int * y ) {
2 int * z ;
3 * z = *x ; *x = *y ; *y = *z ;
4 }
Exercice no 3
Soit la fonction :
1 void foobar ( char * x , char * y ) {
2 *y = *x + *y ;
3 *x = * y −*x ;
4 *y = * y −*x ;
5 }
Exercice no 4
Remplissez le tableau suivant pour chaque instruction. La deuxième ligne représente
l’initialisation des variables a,b et c.
instructions a b c p1 p2
3 10 4 ? ?
p1 = &a ; 3 10 4 &a ?
p2 = &c ;
∗p1 = ∗p2 ;
+ + ∗p2 ;
p1 = p2
∗p1∗ = ∗p2 ;
a = ∗p1 ∗ ∗p2 ;
p1 = &a ;
∗p2 = ∗p1/ = ∗p2 ;
c = (int)&c ;
p2 = ∗ ∗ (int ∗ ∗)p2 ;
Exercice no 5
1 int main ( void ) {
2 int p = 8200;
P
p r i n t f ( " \% x \% x \% x \% x \ n " ,
2
3
7
* ( ( ( char * ) \% p )
* ( ( ( char * ) \% p )
* ( ( ( char * ) \% p )
* ( ( ( char * ) \% p )
+ 0) ,
+ 1) ,
+ 2) ,
+ 3));
.N .
8
9
return 0;
}
Exercice no 6
On souhaite implémenter les opérations d’insertion et de suppression sur une liste chaînée
d’entier. LA liste chaînée peut être imprémentée par deux structures de données différentes (cf.
figure 1) :
– une première structure pour la représantation de la tête de liste contenant un pointeur sur une
cellule.
– une deuxième pour la représentation d’une cellule. Une cellule est une organisation mémoire
dans laquelle on réserve un emplacement pour stocker un entier et un autre emplacement pour
stocker un pointer vers une autre cellule.
1. Proposez une structure de données en C pour stocker la tête de liste et une cellule.
2. Écris une fonction pour créer une tête de liste initialisée à NULL.
3. Écrivez une fonction pour insérer un entier dans une liste. L’insertion se fait en fin de liste et
le dernier élément de la liste doit pointer sur la tête de liste.
instructions a b c p1 p2
p1 = &a ;
p2 = &c ;
∗p1 = ∗p2 ;
+ + ∗p2 ;
p1 = p2
∗p1∗ = ∗p2 ;
a = ∗p1 ∗ ∗p2 ;
p1 = &a ;
∗p2 = ∗p1/ = ∗p2 ;
c = (int)&c ;
p2 = ∗ ∗ (int ∗ ∗)p2 ;
p1 = tab ;
p2 = tab + 4 ;
c = ∗ − p2 ;
∗p1 + + ;
.P 2
.N
a = (p1 == −p2) ;
1
Que fait la fonction suivante :
2 { int tmp ;
3 while ( * p++)
4 tmp++;
5 return tmp ;
6 }
Exercice no 3
Que fait la fonction suivante :
Exercice no 4
Écrivez une fonction permettant de multiplier deux matrices carrée, en langage C et en utilisant
uniquement des pointeurs.
1. Proposez l’entête ou i.e prototype de la fonction.
2. Proposez une fonction permettant de créer et d’initialiser une matrice quelconque.
3. Implémentez l’algorithme de multiplication des matrices.
Exercice 1
Remplir le tableau suivant pour chaque instruction. La deuxième ligne représente l’initialisation
des variables a, b et c, d[4] = {7, 5, 8, 10}. On rappelle que le tableau d est stocké à l’adresse
0x1024.
instructions a b c p1 p2
p1 = &a ; 3 10 4 &a ?
p2 = &c ;
*p1 = *p2 ;
++*p2 ;
p1 = p2 ;
*p1 *=*p2 ;
a = *p1**p2 ;
p1 = &a ;
*p2 = *p1/=*p2 ;
c = (int)&c ;
p2 = **(int**)p2 ;
p1 = d ;
p2 = d + 4 ;
P
c = *-p2 ;
*p1++ ;
. 2
.N
a = (p1 == -p2) ;
V . H Exercice 2
Que fait la fonction suivante : int foobar(char *p){
int tmp ;
while(*p++) tmp++ ;
return tmp ;
}?
Exercice 3
Que fais la fonction suivante : char* foobar(char *p, char *q){
char *r = p ;
while((*p++ = *q++)) ;
return r ;
}?
Corrigé Exercice no 2
1. s = 20
2. j = 8096
3. texte : atitigou est ue belle ville j =27
4. c = 5
Corrigé Exercice no 3
1.
1 #include < s t d i o . h>
2 #include < s t d l i b . h>
3
8 int i =0;
9
10 while ( s [ i ] ! = ’ \0 ’ )
11 i ++;
12
13 while ( s [ i ] ! = ’ l ’ )
14 i −−;
15
P
return 0;
2
18
19
2.
1
}
7
int main ( void )
{
int som=0 , i =0 , j ;
f l o a t moy; V .
8
15 moy=som/ i ;
16
19 return 0;
20 }
3.
1 #include < s t d i o . h>
2 #include < s t d l i b . h>
3
10
11 // ( a )
12 int T_prime [ 4 ] ;
13 for ( i = 0; i < 4; i ++ )
14 T_prime [ i ] = T [ i +1] * ( i + 1 ) ;
15
21
22
23
24 // ( b )
25
26 p5 = T [ 0 ] ;
27 b = 1;
28 for ( i = 1; i < 5; i ++ )
29 {
30 b * = 5;
31 p5 += T [ i ] * b ;
32 }
33
36
37
38
39
// ( c )
.P 2
.N
40 p5 = T [ 4 ] ;
41 for ( i = 4; i > 0; i −− )
p5 = p5 * 5 + T [ i −1];
H
42
43
44
45
46
47 return 0;
V .
p r i n t f ( "%d\n" ,p5 ) ;
48 }
Corrigé Exercice no 1
1. Elle échange les valeurs de deux entiers x et y.
2. 2.5
3. Non, parce que l’échange ne s’applique pas en dehors de la fonction. Pour que ce soit le cas, il
faut utiliser les adresse des deux entiers dans la fonction.
Corrigé Exercice no 2
Corrigé Exercice no 4
instructions a b c p1 p2
3 10 4 - -
p1 = &a ; 3 10 4 &a -
p2 = &c ; 3 10 4 &a &c
∗p1 = ∗p2 ; 4 10 4 &a &c
+ + ∗p2 ; 4 10 5 &a &c
p1 = p2 4 10 5 &c &c
∗p1∗ = ∗p2 ; 4 10 25 &c &c
a = ∗p1 ∗ ∗p2 ; 125 10 25 &c &c
p1 = &a ; 625 10 25 &a &c
∗p2 = ∗p1/ = ∗p2 ; 25 10 25 &a &c
c = (int)&c ; 25 10 &c &a &c
p2 = ∗ ∗ (int ∗ ∗)p2 ; 25 10 25 &a &c
Corrigé Exercice no 5
1. Affiche en hexadécimal la valeur de l’entier p et les valeurs que contiennent les trois autres
adresses qui suivent successivement celle de p.
2. 2008
Corrigé Exercice no 6
.P 2
.N
5 struct l i s t _ e n t i e r
6 {
H
7 int v a l ;
8
10
11
12
};
struct l i s t
{
V .
struct l i s t _ e n t i e r * suivant ;
13 struct l i s t _ e n t i e r * t e t e ;
14 };
15
16 struct l i s t * i n i t i a l i s e r ( void ) ;
17 struct l i s t * list_append ( struct l i s t * , int ) ;
18 struct l i s t * sup_queue ( struct l i s t * ) ;
19
20
32
33
34 struct l i s t * i n i t i a l i s e r ( void )
35 {
36 struct l i s t * new = malloc ( sizeof ( struct l i s t * ) ) ;
37 new−>t e t e =NULL;
38 return new ;
39 }
40
41
42
48 i f ( L−>t e t e == NULL )
49 {
50 new−>suivant = new ;
51 L−>t e t e =new ;
52 return L ;
53 }
54
55
.P 2
.N
66 cur = cur−>suivant ;
67
cur−>suivant = new ;
H
68
69
70
71
72
73 }
return L ;
V .
new−>suivant = L−>t e t e ;
74
75
76
81 i f ( deplacement−>suivant == L−>t e t e )
82 {
83 f r e e ( deplacement ) ;
84 L−>t e t e =NULL;
85 return L ;
86 }
87
93 deplacement−>suivant = L−>t e t e ;
94 f r e e ( copie ) ;
95
96 return L ;
97 }
Corrigé Exercice no 1
La fonction foobar retourne la taille du tableau p.
Corrigé Exercice no 2
La fonction foobar compare les tableaux p et q et retourne les éléments qu’ils ont de commun.
Corrigé Exercice no 4
15 char * matrice1 = i n i t i a l i s e r ( 3 , 2 ) ;
16
17
char * matrice2 = i n i t i a l i s e r ( 3 , 5 ) ;
.P 2
.N
18 p r i n t f ( " matrice 1\n" ) ;
19 a f f i c h e ( matrice1 , 3 ) ;
H
20 p r i n t f ( " matrice 2\n" ) ;
21
22
23
24
25
V .
a f f i c h e ( matrice2 , 3 ) ;
31 return 0;
32 }
33
34
51
52
53
57 int l , c , i ;
58
70 }
71
72 }
73 return t3 ;
74 }
75
76
77
.P 2
.N
79 {
80 int i , j ;
H
81
82
83
84
85
86
for ( i =0; i < l i g n ; i ++)
{
for ( j =0; j < l i g n ; j ++)
V .
p r i n t f ( "%d " , * ( mat+ i * l i g n + j ) ) ;
87 p r i n t f ( " \n" ) ;
88 }
89 p r i n t f ( " \n" ) ;
90 }
5.1 ÉLECTROMAGNÉTISME II
5.1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ÉLECTROMAGNÉTISME II
Année Académique : 2014-2015
Exercice 1
→
− →
−
Rappeler les équations de Maxwell reliant les vecteurs E et B du champ électromagnétique. En
déduire les équations de propagation des champs électrique et magnétique dans le vide.
.P
Exercice 2 2
H .N
1. Définir l’invariance de Jauge et la condition de Jauge.
2. Écrire les 4 équations de Maxwell et préciser leurs significations physiques.
.
V
3. En déduire l’équation de conservation de l’électricité.
4. Établir les équations de propagation des champs électrique E et d’induction magnétique B.
Exercice 3
On considère un champ électromagnétisme d’onde plane dans le vide, caractérisée par le vecteur
→
− →
−
d’onde k et de la pulsation ω. On désignera par A et ϕ les potentiels vecteurs et scalaires.
→
− →
− → − −→→ − →
− → −
1. Démontrer les relations : div A = i k · A ; rot A = i k · A , i étant le nombre imaginaire pur.
−−→ →
−
2. Montrer qu’on a grad ϕ = i k .
→
− →
−
3. Exprimer en fonction des potentiels A et ϕ, de k et ω, la condition de Lorentz et les champs
→
− →
−
E et B
→
− →
−
4. En déduire que le champ E est transverse comme le champ B .
→
− →
−
5. Déduire d’autre part, des questions précédentes, que les champs E et B sont
perpendiculaires.
Exercice 4
Établir que la fonction F (x ± ct) = f (x ± ct) + g(x ± ct) où f et g sont deux fonctions arbitraires est
∂2
solution générale de l’équation ∆F − c12 ∂t 2 F = 0 ; dans laquelle le laplacien est défini à une
dimension de l’espace.
205
5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II
Exercice 5
On étudie dans cette partie la dynamique du champ électromagnétique vue par un observateur
non loin des sources que sont les densités de charges et de de courants.
1. Écrire les equations de Maxwell dans le vide et établir les équations découplées au potentiel
scalaire et vecteur à l’aide de la jauge de Lorentz.
2. On se propose d’établir la solution de l’équation au potentiel scalaire V (M, t) en un point M , à
un instant quelconque t pour une distribution inhomogène ρ(P, t − τc ) dans un volume fini Ω
où r = P M , P étant un point de Ω et c la vitesse de la lumière dans le vide. En partant du cas
simple d’une charge variable supposée ponctuelle q(t), montre que le potentiel recherché
parvient au point
Z M avec run retard c’est-à-dire se présente sous la forme
1 ρ(P, t − c
V (M, t) = dt.
4π0 Ω r
1 ∂2
On donne le Laplacien en coordonnées sphériques ∆(τ ) = (τ ).
c ∂τ 2
Exercice 6
L’observateur est maintenant loin des sources.
1. Établir les équations qui déterminent la dynamique (le mouvement )de l’onde en termes des
→
− →
− →
−
champs E et B dans le vide . Dans la suite , on se place sur la droite réelle →−
v =xi.
→
− →
− →−
2. Si F représente le champ E , B , on a n e superposition d’ondes électromagnétique qui se
→
− −
propagent suivant l’axe des abscisses x, oriente de la gauche vers la droite . Pour f , →
g
données. Quelles sont ces deux types d’ondes ?
.P 2
3. Un observateur se place au centre à l’origine de l’axe des abscisses, en regardant vers moins
.N
l’infini (−∞). Quel type d’onde voit-il s’éloigner de lui ? Justifier.
4. On s’intéresse uniquement à l’onde électromagnétique décrite par la fonction g. Dans le
→
− →
− →−
. H
repère orthonormé(O, i , j , j ) donner les expressions des vecteurs champs électrique et
V
magnétique qui compose l’onde. Pourquoi parle-t-on d’onde plane, monochromatique,
polarisée rectiligne ?
5. On pose g(x + ct) = E0 sin K(x + ct), où K est une constante physique. Donner la nature et les
éléments caractéristiques de l’onde, à savoir période, longueur d’onde, fréquence et vecteur
d’onde.
La réponse de la matière soumise à une onde électromagnétique est l’émission à son tour d’onde
électromagnétique. Ceci est due à la vibration des électrons, principalement de valence. Du fait de
la structure électrique de la matière, on a en définitive une émission due à un dipôle élémentaire
(électron, proton) oscillant. Dans l’espace rapporté au système d’axes orthonormés (− → −
ox, → →
oy, −
oz) et
−
→ − → − →
muni d’un repére local (O, Ur , Uθ , Uφ ) en coordonnées sphériques (r, θ, φ) un dipôle oscille dans la
direction oz autour de l’origine O suivant la loi l(t) = l0 sin(ωt − π2 ), oú l est la longueur du dipôle et
l0 son amplitude maximale d’oscillation.
→
−
1. Calculer directement, en coordonnées sphériques les potentiels scalaire V et le vecteur A
associés au champ électromagnétique .
→
− →
−
2. En déduire les expressions des champs E et B . On donne en coordonnées sphériques
→
− −
→∂ −
→ ∂ −
→ ∂
∆ = Ur ∂r + 1r Uθ ∂θ 1
+ r sin θ Uφ ∂φ .
Une station radio-phonique èmet dans la bande des grandes ondes sur 1829m. Supposons qu’elle
envoie une telle onde dans la direction de (oy), la composante èlectrique a pour amplitude
Eo = 3, 10−3 V /m dans la règion où se trouve l’antenne .
.P
1. Calculer la pulsation angulaire ainsi que la composante magnétique de l’onde.
2
2. Comment doit-on placer le récepteur constitué d’un cadre rectangulaire de surface S = 100m2
.N
comprenant N=10 spires pour recevoir la force èlectromotrice e maximale.
3. Déterminer le vecteur de Poyinting et la puissance émettrice sachant que le récepteur est à la
. H
distance R = 100km de l’émetteur et que la station radio émet sensiblement la même ènergie
dans toutes les directions.
Un guide d’onde se présente sous la forme d’un tube métallique à section rectangulaire de côtè A
et B de longueur infinie sur son axe (ox). Montre que dans certaines conditions une onde plane
polarisée rectilignement suivant (oy). On cherchera des solutions du type : Ey = E0 cos kze(ω−kx ).
Application numérique : Calculer la longueur d’onde maximal qui peut être transmise par un tel
guide d’onde avec a = 10mm.
Solution 1
→
− →
−
On remplace B et E dans (4) :
→
−!
−→ −→→ − →
− ∂ →
− ∂A
rot(rot A ) = µo j + εo µo − ∇V −
∂t ∂t
→
−!
→
− →
− →
− →
− ∂ →
− ∂A
∇(div A ) − ∆ A = µo j + εo µo − ∇V −
∂t ∂t
→
−
∂2 A
→
− − →
→ − →
− ∂V
∆ A − εo µo 2 = −µo j + ∇ div A + εo µo
∂t ∂t
→
−
1 ∂2 A
→
− − →
→ − →
− 1 ∂V
∆ A − 2 2 = −µo j + ∇ div A + 2
C ∂ C ∂t
→
−
Par ailleurs, en remplaçant E dans (1), on a
→
−!
→
− ∂A ρ →
− ∂ →
− ρ
div − ∇V − = ⇒ − ∇V − div A =
∂t εo ∂t εo
→
− 1 ∂V
Jauge de Lorentz : div A = − 2 .
C ∂t
On a le équations séparées suivantes :
→
−
→
− 1 ∂2 A →
− 1 ∂2V ρ
∆A − 2 2
= −µ o j et ∆V − 2 2
=−
C ∂t C ∂t εo
.P 2
.N
Solution 7 : Propagation libre
→
− →−
1. Écrivons les équations de Maxwell relative au champs électromagnetique ( E , B ) dans le vide.
H
→
− ρ
.
∗div E =
ε0
V
→
−
∗div B = 0 →−
−→→− B
∗rot E = −
∂t →
−
−→→− →
− ∂E
∗rot B = µ0 ( j + ε0 ).
t →
− →
−
Les équations de propagations des champs électrique E et magnétique B ,
→
− →
−
A grande distribution, les sources sont quasiment de nul effet :ρ = 0 et j = 0
Ainsi on obtient :
→
−
(1)div E = 0
→
−
(2)div B = 0
→
−
−→→− B
(3)rot E = −
∂t →−
−→→− ∂E
(4)rot B = µ0 ε0 .
∂t
→
−
−→ −→→ − −→ B
(3) ⇒ rot(rot E ) = −rot
∂t
−→→−
−→ −→→ − rot B
⇒ rot(rot E ) = −
∂t
→
−
−−→ → − →
− ∂ ∂E
⇒ graddiv E − 4 E = −µ0 ε0 ( ) d’après (4) et (1)
∂t ∂t
→
−
−−→ →
− ∂2 E
⇒ grad(0) − 4 E = −µ0 ε0 2
∂t
2→
−
→
− 1 ∂ E →
− 1
⇒ 4E − 2 = 0 car 2 = µ0 ε0
c ∂t2 c
→
−
−→ −→→ − E
(4) ⇒ rot(rot B ) = µ0 ε0
∂t
→
−
−→ −→→ − −→ ∂ E
⇒ rot(rot B ) = µ0 ε0 rot
∂t
−−→ → − →
− ∂ −→→ −
⇒ graddiv B − 4 B = µ0 ε0 (rot E )
∂t
−−→
→
−
−−→ →
− ∂ ∂B
⇒ grad(0) − 4 B = µ0 ε0 (− )
∂t ∂t
→
−
→
− 1 ∂2 B →
− 1
⇒ 4B − 2 = 0 car 2 = µ0 ε0
c ∂t2 c
on fait le changement de variables : α = x − ct et β = x + ct dans l’équation de D’Alembert
2 2
suivant : ∂ ∂xs(x,t)
2 − c12 ∂ ∂t
s(x,t)
2 = 0.
∂ 2 s(x, t)
∂t2
=
∂ ∂
(
∂t ∂t
) = (−c
∂
∂α
+ c
∂
∂β
)(−c
∂s(x, t)
∂α
+ c
.P 2
∂s(x, t)
∂β
) = c
2
2 ∂ s(x, t)
∂α2
+ c
2
2 ∂ s(x, t)
∂β 2
− 2c
∂ 2 s(x, t)
∂α∂β
. H .N
∂ 2 s(x, t) ∂ 2 s(x, t) ∂ 2 s(x, t)
V 2
− 2
=4 =0
∂x ∂t ∂α∂β
tous les autres termes disparaissant. Cette équation s’écrit aussi bien :
∂ ∂s(x, t)
( )=0
∂α ∂β
.
∂s(x,t)
b) D’après la question précédente on montre que la fonction ∂β est indépendente de α ; c’est
donc une fonction quelconque de β, ce qui s’écrit :
∂s(x, t)
= h(β)
∂β
En intégrant cette équation à α fixé, et en notant g(β) une primitive de h(β), il apparaît une
“constante d’intégrationn”, c’est - à - dire une fonction quelconque de α :
. On peut écrire g(x + ct) sous la forme g([−(−x − ct)]) ie sous la forme d’une fonction
quelconque de la variable −x − ct. Mais voyons donc ici que l’interprétation de la fonction
g(x + ct) est la même que celle de la fonction f (x − ct) à changement d’orientation de l’axe x
près . C’est pourquoi dans la suite nous cherchons à n’interpréter que le seul terme f(x-ct).
→
−
1. Calculons directement, en coordonnées sphériques les potentiels scalaire V et le vecteur A
associés au champ électromagnétique .
→
−
• Potentiel vecteur A
→
−
L’équation du potentiel dans la jauge de Lorentz (div A + c12 ∂V ∂t = 0) en présence de source
→
− 1 ∂2 →
− →
−
.P 2
(∆ A − c2 ∂t2 A = µ0 j ) donne une solution retardée : A (M, t) =
→
− µ0
Z →
4π (v)
−
j (t − PCM )
PM
dz.
→
− µ0 .N
Soit l’amplitude maximale d’oscillation du dipôle électrique et OM = r. Dans
l’approximation dipôlaire, il est clair que l0 << r et donc P M ≈ r. Ainsi :
. H Z → −
j (t − P cM )
V
A (M, t) = dz
4π (v) PM
→
− →
−
Z
µ0 r
A (M, t) = j (t − )dz.
4πr (v) c
Au point P, à l’instant t, l’élément de volume dz est animé de la vitesse → −v (t) tel que
→
− −−→ −→
˙
j = ρ→−v où →−
v = dOP
dt l(t)
→
−
Z
µ0 r − r
A (M, t) = ρ(t − )→v (t − )dz
4πr (v) c c
Z
µ0 →− r r
= v (t − ) ρ(t − )dz, car → −v ne dépend pas de dz
4πr c (v) c
Z
µ0 q →
− r r
= v (t − ), car ρ(t − )dz = q
4πr c (v) c
→
− µ0 q →
−̇ r
A (M, t) = ρ (t − )
4πr c
→
− →, → −̇ →
−̇
En définissant le moment dipôlaire P = q → −̇
z (t)−
u r r
z P (t − c ) = q l (t − c ) donc
→
−
A (M, t) = µ0 →
−̇ → avec →
− rc )−
−̇
l (t − rc ) = l0 ω cos[((t − rc )ω − π2 ]
4πr P (t uz
• Potentiel scalaire V
→
− →
−
D’après la jauge de Lorentz on a : (div A + c12 ∂V ∂V 2
∂t = 0) <=> ∂t = −c (div A ) or
→
− µ0 →
−̇
A (M, t) = 4πr P (t − rc )−
→;
u z
→
−
div A (M, t) = divA(r, t)−→
u z
−−→
= A(r, t)div u + gradA(r, t)div −
−
→
z
→
u z
→
− −−→
div A (M, t) = gradA(r, t)−
→ car div −
u z
→=0
uz
−−→ → ∂A(r, t)
gradA(r, t) = −
u z
r
=−→ ( µ0 →
u
∂ −̇ r →
P (t − )− uz )
z
r 4πr c
=
µ0 −→∂ (1→
u
−̇ r →
P (t − )− uz )
r
4π r r c
=
µ0 −→(− ∂ ( 1 →
u
−̇ r ∂ 1→ −̈
P (t − ) − ( P (t − ))
r
r 2
4π r r c r rc c
−−→ µ0 ∂ 1→ −̇ r ∂ 1→ −̈ r −→
gradA(r, t) = (− ( P (t − ) − ( P (t − ))u r
4π r2 r c r rc c
donc
−−→ → = µ0 (− ∂ ( 1 →
−̇ r ∂ 1→ −̈ r → −
gradA(r, t)−
uz P (t − ) − ( P (t − ))− → or −
ur · uz
→·−
u →
r uz = cos θ
4π r2 r c r rc c
donc
−−→ → = µ0 cos θ (− ∂ ( 1 →
−̇ r ∂ 1→ −̈ r
gradA(r, t)−
uz P (t − ) − ( P (t − ))
4π r2 r c r rc c
d’où
→
− µ0 cos θ ∂ 1→ −̇ r ∂ 1→ −̈ r
div A (M, t) = (− 2 ( P (t − ) − ( P (t − )).
4π r r c r rc c
→
− µ0 cos θc2 ∂ 1 →−̇ r ∂ 1→ −̈ r
−c2 div A (M, t) = ( 2 ( P (t + ) − ( P (t − )) or 0 µ0 c2 = 1
4π r r c r rc c
donc
→
− µ0 cos θc2 ∂ 1 → −̇ r ∂ 1→ −̈ r
−c2 div A (M, t) = 2
( 2 ( P (t + ) − ( P (t − )).
4π0 µ0 c r r c r rc c
P
Ainsi on a :
∂V
∂t
=
cos θ ∂ →
4π0 r
−̇
.
r
c 2 1→
rc
−̈ r
( 2 ( P (t − ) + ( P (t − ))
c
.N
En intégrant cette relation par rapport à la variable temporelle , à une constante
arbitraire près peu choisir arbitrairement nulle, le potentiel scalaire s’écrit :
. H
V cos θ ∂ → − 1 →−̇
V (r, t) = 4π0 ( r 2 ( P (t − rc ) + ( rc P (t − rc ))
→
− →
−
2. Expressions des champs E et B
→
−
• Expression du champs E
On rappelle que le champ électrique se calcule avec :
→
−
→
− −−→ A −−→
E (r, t) = −gradV (r, t) − (r, t)gradV (r, t) = Vr −
→+V −
ur
→
θ uθ
T
cos θ −2 →− →
−̇ 1 → −̈
V (r,t)
V
r = r = −4π ( r3 P (t − rc ) + cr22 P (t − rc ) + cr 2 P (t − rc ))
avec soit →
−
0
→
−̇ ;
sin θ
Vθ = (− 4π 0
)[ r13 P (t − rc ) + cr12 P (t − rc )]
→
−
∂ A (r, t) ∂A(r, t) −
→ or −
→ = cos θ−
→ − sin θ−
→
= uz uz ur uθ
t t
donc
∂A(r, t)
=
∂A(r, t)
cos θ−
u → or →
→ − ∂A(r, t) sin θ−
u
−
A (M, t) =
µ0 →
−̇ r
P (t − )
r θ
t t t 4πr c
donc
∂A(r, t) µ0 →
−̈ r
= P (t − )
t 4πr c
d’où
→
−
∂ A (r, t) µ0 cos θ →
−̈ r → µ0 sin θ →
−̈ r →
= P (t − )−
ur − P (t − )−
uθ or µ0 0 c2 = 1
t 4πr c 4πr c
donc :
→
−
∂ A (r, t) cos θ → −̈ r → µ0 sin θ → −̈ r →
= P (t − )−
ur + P (t − )−
uθ
t 4πr0 c2 c 4πr0 c2 c
. En conclusion on a :
→
− cos θ → −̈ r → µ0 sin θ →
−̈ r −
E (r, t) = [−Vr 2
P (t − ]−
ur + [−Vθ 2
P (t − )]→
uθ
4πr0 c c 4πr0 c c
soit
→
− cos θ 2
E (r, t) = [ 4π ( 3 p(t − rc ) +
0 r
2
r 2 Ṗ (t − rc )]−
→ + [ sin θ ( 1 P (t − r ) +
ur 4π0 r 3 c
1
cr 2 Ṗ (t − r
c + 1
cr 2 P̈ (t − rc −
→)]
uθ
Or
−−→ µ0 1 r 1 r →
gradA(r, t) = (− Ṗ (t − ) − P̈ (t − )−
ur
4π r2 c cr c
d’où
−→→− µ0 1 r 1 r → −
rot A (r, t) = (− Ṗ (t − ) − P̈ (t − )− →
ur ∧ u z
4π r2 c cr c
or
−
→∧−
u →=−
u → ∧ (cos θ−
u → − sin θ−
u → = − sin θ−
u u→
r z r r z ϕ)
d’oú
→
− µ0 sin θ 1 r 1 r −
( 2 Ṗ (t − ) + P̈ (t − ))→
u ϕ or µ0 0 c2 = 1
P
B (r, t) =
. Ainsi
4π r c cr
. 2
c
.
→
−
H
B (r, t) = sin θ 1
.N
4πε0 ( c2 r 2 Ṗ (t − rc ) +
1
c3 r
P̈ (t − rc ))→
−
uϕ
V
¨ = −ω 2 l0 sin(ωt + π )
2
3. Étudions le problème à grande distance de la distribution.
1 1
A grande distance de la distribution on a : r λ et on peut négliger les termes en 3 et 2 .
c r c r
Ainsi on obtient pour les expressions précédentes :
sin θ 1 r
V (r, t) = ( Ṗ (t − ))
4πε 0 rc c
donc
→
− sin θ 1 r →
E (r, t) = ( P̈ (t − ))−
uθ
4πε 0 rc c
et
→
− sin θ 1 r →
B (r, t) = ( P̈ (t − ))−
uϕ
4πε0 rc c
Durée : 02h30
Première partie
1. Les équations qui régissent la dynamique électromagnétisme sont celles de Maxwell. Deux de
ces équations sont fournies déjà par les phénomènes statiques ( par rapport au temp ) : la loi
de Gauss en électrostatique et son équivalent en magnétostatique.
En partant du flux du champ créé par une distribution de charges dans un volume fini de
l’espace, établir la loi de Gauss dans le vide.
En partant de la loi de Biot et Savart dans le vide, établir la loi de Gauss en magnétisme.
2. Le deux autres équations sont fournies par les phénomènes dépendant du temps.
Établir la troisième équation connue sous le nom d’équation de Maxwell-Faraday.
Établir la quatrième équation de Maxwell, appelée équation de Maxwell - Ampère.
3. En déduire que le champ électromagnétisme est associé à deux potentiels : l’un vecteur noté
→
−
A et l’autre scalaire qui sera noté φ
4. Déterminer les équations découplées aux potentiels en se servant de la jauge de Lorentz.
Quelles formes prennent ces équations pour les phénomèns indépendants du temps ? Établir
das ce cas les solutions générales des équations aux potentiels scalaire et vecteur.
Deuxième partie
1. Énoncer les théorèmes d’Ampère et de Stockes respectivement pour le champ d’induction
→
− →
−
magnétique B et son potentiel vecteur A .
→
−
2. Déterminer en tout point de l’espace, le champ d’induction magnétique B et son potentiel
→
−
vecteur A , créés par un solénoïde “infiniment” long, de rayon R parcouru par un courant
permanent I.
Devoir no 2 d’Electromagnétisme II
P
Durée : 02h
. 2
.N
On étudie la dynamique du champ électrique vue par un observateur non loin des sources que
sont les densités de charges et de courants.
V . H
1. Écris les équations de Maxwell dans le vide et établir les équations découplées aux potentiels
scalaire et vecteur à l’aide de la jauge de Lorentz.
2. On se propose d’établir la solution de l’équation aux potentiels scalaire V (M, t) en un point M,
à l’instant quelconque t pour une distribution inhomogène ρ(P, t − rc ) dans un volume fini Ω
où r = P M , P étant un point de Ω et c la vitesse de le lumière dans le vide.
En partant dus cas simple d’une charge variable supposée ponctuelle q(t), montrer que le
potentiel recherchée parvient au point M avec retard c’est-à-dire se présente sous la forme
ρ(P, t − rc )
Z
1
V (M, t) = dτ.
4π0 Ω r
2
∂
On donne la composante radiale du Laplacien en coordonnées sphériques : ∆r (·) ≡ 1r ∂r 2 (r·).
→
−
3. Déterminer le potentiel vecteur retardé A (M, t) en considérant un courant variable de densité
→
−
j (t).
4. On se place à présent dans le cas où l’observateur est très éloigné des densités de charges et
de courants. Montrer que le champ électromagnétique de propage sous forme d’ondes dont on
établira les équations.
5. On s’intèresse aux ondes monochromatiques planes, polarisées rectilignement. Pour cela, on
→
− → − → −
munit l’espace d’un repère cartésien orthonormé (O, i , j , k ).
→
− →
− →
− →
−
(a) Montrer que E (x, t) = f (t − xc ) j et B (x, t) = 1c f (t − xc ) k , où f est une fonction arbitraire
continue et de dérivée continue, sont solutions des équations établies précédemment,
lorsque le champ électromagnétique ne dépend que de x et du temps.
(b) Justifier les qualificatifs suivants pour ces solutions :
- ondes monochromatiques
- ondes planes
- ondes polarisées rectilignement.
6. Intèressons-nous au cas spécifique f (t − xc ) = E0 cos 106 (t − xc ) en unité SI.
.P 2
(b) En déduire, par analogie, la solution de l’équation au potentiel vecteur.
.N
Année Académique : 2015-2016
Devoir de rattrapage d’Electromagnétisme
V . H Durée : 01h30
I
On étudie la dynamique du champ électromagnétique vue par un observateur loin des sources que
sont les densités de charges et de courants.
1. Écrire les équations de Maxwell
2. Montrer que le champ électromagnétique se propage sous forme d’ondes dont on établira les
équations
3. On s’intéresse aux ondes monochromatiques planes, polarisées rectilignement. Pour cela, on
munit l’espace d’un repère cartésien orthonormé (O,~i, ~j, ~k).
~
(a) Montrer que E(x, ~
t) = f (t − xc )~j et B(x, t) = 1c f (t − xc )~k, où f est une fonction arbitraire
continue et de dérivée continue, sont solutions des équations établies précédemment,
lorsque lechamp électromagnétique ne dépend que de x et du temps.
(b) Justifier les qualificatifs suivants pour ces solutions :
-ondes monochromatiques
-ondes planes
-ondes polarisées rectilignement.
4. Intéressons-nous au cas sphérique f (t − xc ) = E0 cos 106 (t − xc ) en unité SI.
(a) A quel type d’onde a-t-on affaire ?
(b) Calculer les périodes temporelle et spaciale ainsi que la fréquence temporelle de cette
onde.
Déterminer le vecteur d’onde.
II
1. Énoncer les théorèmes d’Ampère et de Stockes respectivement pour le champ d’induction
magnétique B ~ et son potentiel vecteur A.
~
2. Déterminer en tout point de l’espace, le champ d’induction magnétique B ~ et son potentiel
~
vecteur A, créés par un solénoïde "infiniment" long, de rayon R, parcouru par un courant
permanent I.
Deuxième Partie
→
−
1. Expression du Champ B .
Déterminons dans un premier temps le champ créé en un point de son axe par un solénoide
infini, à l’aide de la loi de Biot et Savart.
Champ magnétique d’une spire de rayon R parcourue par un courant permanent I, en un
point M de son axe de symétrie, d’abscisse x.
.P 2
.N
→
− −
→
− µo I dl ∧ →
u
dB = ; P M = x2 + R 2 .
2
4π P M 2
V . H
∗ Pour raison de symétrie, le champ résultant est porté par l’axe (xx0 ). ∗ L’élément de
→ −→
courant dl crée le champ dB dont la composante utile dBX est donnée par
dBx = dB cos θ = dB sin α ; car cos θ = cos( π2 − α) = sin α. Or
dB =
µo I dl
⇒ dBx =
µo I R
sin α
4π x2 + R2 4π x2 + R2
R R µo I R
sin α = = 2 2 1/2
⇒ dbx = dl = dbo .
PM (x + r ) 4π (x + r2 )3/2
2
Le champ créé par le spine est la superposition des champs élémentaires dBo .
Z Z
µo IR
Bo (M ) = dBo = dl
(C) 4π(x2 + R2 )3/2 C
.
−
→ µo I R3 →
−
Bo (M ) = i
2R (R2 + x2 ) 32
−→
∗ Champ dB(M ) créé par une tranche de solénoide d’épaisseur dx en fessant un angle
d’ouverture θ.
La tranche de solénoide d’épaisseur dx contient ndx spires et peut être considérée comme une
bobine plate. Or pour avoir le champ d’une bobine plate,il faut multiplier le champ d’une
−→ µo I R3 →
−
dB(M ) = 2 2 3/2
ndx. i
2R (R + x )
−3/2
x2
µo I →
−
= ndx 1 + 2 .i
2R R
R R 1 dθ
Introduisons l’angle θ : tan θ = ⇒x= = R − 2 dθ = −R 2
x tan θ sin θ sin θ
2
x2 cos2 θ
1
= =
R2 tan θ sin2 θ
−→ 1 →
−
∗ dB(M ) = − µo nI sin θdθ i
2
−→ 1 →
−
dB(M ) = µo nId(cos θ) i .
2
Z θ2
→
− 1 →
− 1 θ →−
B (M ) = µo nId(cos θ) i = µo nI [cos θ]θ21 i
θ1 2 2
→
− →
−
B (M ) = df rac12µo nI(cos θ2 − cos θ1 ) i .
∗ Lorsque le solénoide est de longueur infini, le point M se trouve par la force des choses à
l’intérieur du solénoide.
1
.P 2
µo nI(cos θ2 − cos θ1 )
.N
B(M ) = lim
θ1 →π 2
B(M ) = µo nI
NB : n =
N
L
V . H
; N : nbre total de spines, L : Longueur du solinoide.
∗ Pour un solénoide infini ayant n spines par unité de longueur, on démontre que le chaque
en un point M de son axe de symétrie, par calcul direct ( Loi de Biot et Savart), est donné par :
Contour (1)
− →
→ −
I
B . dl = 0 car pas de courant enlacé ⇒ (B − Bo )l = 0
(1)
⇒ B = Bo
⇒ même partout à l’intérieur
Contour (2)
− →
→ −
I
B . dl = µo (nl)I
(1)
⇒ (Bo − Bint )l = µo (nl)I
⇒ Bo − Bext = µo nI
Contour (3)
− →
→ −
B . dl = 0 ⇒ (B1 − B2 )l = 0 ⇒ B1 = B2
⇒ même partout à l’intérieur.
Or selon Biot et Savart Bo = µo nI ⇒ Bext = 0.
En conclusion
→
−
.P 2
(
→
− µo nI k , pour M à l’intérieur du solénoide
B (M ) = →
−
.N
0 pour M à l’extérieur du solénoide .
→
−
Détermination du potentiel vecteur A
H
→
− −→→ − →
−
.
On sait que B = rot A . La meilleur façon d’intégrer cette relation pour obtenir A sur un
V
contour fermé et d’utiliser le théorème de stockes.
Le contour fermé est le cercle passant par M , donc de rayon r, notée C.
1er cas : M est à l’intérieur du solénoide.
− →
→ − −→→− → −
I Z
A . dl = rot A .ds
C S
− →
→ −
Z
= B .ds = B ds.
→
− →
− →
−
A colinéaire à dl car
Z → les courants sont horizontaux et A est colinéaire au vecteur densité de
− !
→
− µo j dv
courant A = .
4π r
On a donc
1
A × 2πr = Bπr2 ⇒ A = Br.
2
→
− 1 →
− →
−
A = Br T T : vecteur unitaire porté par la tangente à (C).
2
2nd cas
.P 2
. H .N
→
−
V
On fait varier lentement I.
→
−
– Expression du champ électrique E qui prend naissance dans la bobine plate.
→
− ∂ A −−→
On sait que E = − − gradV .
− ∂t
→
Le point vecteur A en un point M où passe une spire de la bobine plate s’obtient de
→
− 1 R2 → −
l’expression du potentiel à l’extérieur du solénoide : A = B. T .
2 Ro
1 R2
B = µo nI ⇒ A = µo n I
2 Ro
→
− 1 R2 ∂I →−
E = − µo n .T
2 Ro ∂t
Le champ électrique créé par une distribution de charge surfacique de densité σ est donné
par la relation
→
− σ
E = ~u
0
La force électro-motrice (f-é-m) d’induction qui prend naissance dans un circuit induit est
donnée par la relation
dΦ
e=−
dt
→
−→−
où Φ = B S est le flux du champ magnétique inducteur à travers la section délimitée par le
circuit induit.
Le flux du champ électrique créé par un ensemble de charges ponctuelles à travers une
surface fermée est égal au produit par 10 de la somme des charges entourées par cette
surface fermée.
1 X
P
ΦGauss = qint
0
. 2
.N
Enoncé du théorème d’Ampère
Considérons un ou plusieurs courants enlacés par un contour fermé (Γ) qui n’est le siège
2. V . H →
−
d’aucun courant. La circulation du champ magnétique B engendré par l’ensemble des
courants sur le contour (Γ) est égale au produit par µ0 de la somme algébrique des courants
traversant la surface enlacé par le contour (Γ).
(a) Établissement des équations de Maxwell dans le vide.
∗ Considérons une surface de Gauss à l’intérieur de laquelle on ait une distribution
volumique de charge de densité ρ.
Le théorème de Gauss s’écrit ZZZ
ρdτ
ΦGauss = .
(Ω) 0
Or
−−
→ →
ZZ
Φdirect = E dS.
(Π)
Donc
−−
→ →
ZZ ZZZ
ρdτ
Φdirect = ΦGauss ⇒ E dS =
(Π) (Ω) 0
→
−
ZZZ ZZZ
ρdτ
⇒ = div E dτ (Green-Ostrosgradski).
(Ω) 0 (Ω)
L’égalité étant vérifiée pour tout point considéré dans (Ω), on a alors :
→
− ρ
div E = (1ère équation de Maxwell).
0
∗
Z →
− −−→
→
− µ0 I dl ∧ P M
B (M ) = .
4π PM3
On montre que
→
−
div B = 0 (2e équation de Maxwell).
.P 2 (S)
.N
Or selon Stokes,
−→
→ − −→→−→ −
I ZZ
B dl = rot B dl .
Donc
ZZ
(S)
−→→−→ −
rot B dl =
ZZ
(S)
(S)
−
→
µ0~j dS.
−→→−
rot B = µ0~j.
Cette relation, conséquence du théorème d’Ampère, n’est valable que pour les
phénomènes stationnaires i.e. lorsque div~j = 0.
Pour les phénomènes dépendant du temps, on doit avoir :
∂ρ
div~j + = 0.
∂t
−→→ −
En toute généralité, il faut donc trouver une relation impliquant rot B et compatible avec
la relation de conservation de charge.
div(~j + ~a) = 0
−→→−
Pour cela, posons rot B = µ0 (~j + ~a), avec les contraintes
div~j = − ∂ρ
∂t
→
−
D’après la loi de Gauss, on a : ρ = 0 div E .
Donc
~ ~a) = 0
(
div(~j + ~a) = 0 div(j +→
⇒ −
div~j = − ∂t∂ρ
div ~j + 0 ∂∂tE = 0
→
−
∂E
⇒ ~a = 0 .
∂t
Finalement, on a :
→
−
−→→− ~ ∂E
rot B = µ0 j + 0 µ0 (4e équation de Maxwell).
∂t
(b) Montrons que le champ électromagnétique est décrit par un potentiel scalaire et un
potentiel vecteur.
Considérons les 2e et 3e équations de Maxwell.
On a d’une part :
→
− ~ =−
~ tel que B →~
div B = 0 ⇒ ∃A rotA.
D’autre part :
→
−
−→→− ∂B −→→− ∂ −→ ~
rot E = − ⇒ rot E = − (rotA)
∂t ∂t !
−→→− −→ ∂ A ~
⇒ rot E = −rot
∂t
!
−→→− −→ ∂ A ~
⇒ rot E + rot = ~0
∂t
!
−→ → − ~
∂A
⇒ rot E + = ~0
∂t
→
− ~
∂A −−→
⇒ ∃ϕ, potentiel scalaire / E + = −gradϕ.
∂t
Ainsi
→
− −−→ ~
∂A
E = −gradϕ − .
∂t
.P 2
Le champ électromagnétique est donc décrit par un potentiel scalaire et un potentiel
vecteur.
. H .N
(c) Établissement des équations découplées aux potentiels à l’aide de la jauge de Lorentz.
~ =−
Remplaçons B
→~
rotA
→
−
V −−→
et E = −gradϕ −
~
∂A
∂t dans la 4e équation de Maxwell :
−−→
∂ −gradϕ − ∂∂tA
~
−→ −→ ~ 1
rot(rotA) = µ0~j + 2
c ∂t
−−→ ~
!
~ 1 ∂ gradϕ ∂2A
= µ0 j + 2 − − 2
c ∂t ∂t
−−→ 2~
−−→ ~ − ∆A ~ = µ0~j − 1 ∂ gradϕ − 1 ∂ A
grad(div A) 2
c ∂t c ∂t2
2
2~
−−→ ~ +−−→ 1 ∂ϕ ~− 1 ∂ A
grad(div A) grad 2 − µ0~j = ∆A
c ∂t c ∂t2
2
1 ∂2A~ −−→
1 ∂ϕ
~ ~
∆A − 2 2 = −µ0 j + grad div A + 2 ~ .
c ∂t c ∂t
~+
D’après la condition de jauge de Lorentz, div A 1 ∂ϕ
= 0.
c2 ∂t
Donc :
1 ∂2A~
~−
∆A = −µ0~j.
c2 ∂t2
→
− ρ →
− −−→ ~
∂A
div E = or E = −gradϕ − .
0 ∂t
Donc
!
−−→ ~
∂A ρ
div −gradϕ − =
∂t 0
!
−−→ ~
∂A ρ
−div(gradϕ) − div =
∂t 0
∂A~ ρ
−∆ϕ − O · =
∂t 0
~
∂div A ρ
−∆ϕ − =
∂t 0
~ = − 12 ∂ϕ .
Suivant la jauge de Lorentz, on a : div A c ∂t
Ainsi :
1 ∂2ϕ ρ
∆ϕ − 2 2 = − .
c ∂t 0
3. (a) Montrons que le potentiel recherché parvient au point M avec retard, c’est-à-dire, se
1
R ρ(P,t− rc )
présente sous la forme : V (M, t) = 4π0 Ω r dτ .
Considérons une charge ponctuelle variable q(t).
Choisissons l’origine du repère au point où on place la charge.
L’équation de propagation du potentiel scalaire s’écrit :
( 2
∆V − c12 ∂∂tV2 = − ρ0 , si ~r = ~0
P
2
∆V − c12 ∂∂tV2 = 0, si ~r 6= ~0
q(t)
. 2
.N
avec ρ = dΩ .
Donc (
∂2V
1
− 10 q(t) r = ~0
H
∆V − c2 ∂t2 = dΩ , si ~
V . ∆V − 1
c2
∂2V
∂t2 = 0, si ~r 6= ~0
Le problème d’une charge ponctuelle dans l’espace admet une symétrie sphérique
c’est-à-dire que le potentiel V (M, t) a même valeur en tout point situé sur la surface
d’une sphère de rayon r donné.
Ainsi, le potentiel ne dépendra uniquement que de la variable radiale r parmi (r, θ, ϕ) et
∂2
on a : ∆· = ∆r · = 1r ∂r 2 (r·).
∂2 1 ∂ 2 (rV )
(rV ) − = 0.
∂r2 c2 ∂t2
Posons ψ(r, t) = rV (r, t).
On a :
∂ 2 ψ(r, t) 1 ∂ 2 ψ(r, t)
2
− 2 = 0.
∂r c ∂t2
La solution générale de cette équation est :
f est une onde progressive c’est-à-dire que f décrit une onde qui évolue dans le sens des
x croissant lorsque t croit.
g décrit une onde régressive, qui évolue dans le sens des x décroissant lorsque t croit.
Ici, la solution physiquement acceptable est f . Ainsi
1 1 r
V0 (r, t) = ψ(r, t) = ϕ t − .
r r c
Solution de l’équation complète
Plaçons nous en un point M très proche de la charge. On a rc t. Donc V (r, t) ' 1r ϕ(t).
Par ailleurs, le potentiel créé en un point M de l’espace par une charge ponctuelle est
donné par :
1 q(t)
V (M, t) =
4π0 r
1
Par comparaison, on a : ϕ(t) = 4π 0
q(t).
La solution recherchée est donc :
1 q(t − rc )
dV (M, t) = .
4π0 r
Par conséquent
ρ(P, t − rc )
Z
1
V (M, t) = dτ
4π0 Ω r
(b) Par analogie, on trouve
Z ~
~ µ0 j(P, t − rc )
A(M, t) = dτ
4π Ω r
.P 2
.N
5.2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE
Année Académique : 2015-2016
V . H Exercice 1
1. A partir de la loi de Planck relative à l’émission d’un corps noir, retrouver celle de Rayleigh
Jeans et de Kirchhoff Wien valables respectivement aux basses et aux grandes fréquences.
Expliquer ce qui fut appelé à l’époque ‘’catastrophe ultraviolet ‘’.
2. Montrer que l’émittance M d’un corps noir (flux d’énergie) rayonnée par unité de surface dans
un demi–espace est reliée à la température T par l’équation M = σT 4 où σ est la constante de
Stephan que l’on calculera.
R∞ 3 4
On donne : 0 expxx−1 dx = π15 , k = 1, 38.10 − 23SI, c = 3.108 m/s, h = 6, 626.10−34 J.s
Exercice 2
Le seuil photoélectrique d’une photocathode de césium est λ0 = 0, 6µm. Quelle est l’énergie
d’extraction W0 correspondant (en J et en eV) ?
1. On dirige sur la photocathode en faisceau lumineux monochromatique de longueur d’onde
λ = 0, 5µm dont la puissance P = 1W . Calculer :
a) L’énergie cinétique maximale T des photoélectrons émis et comparer leur vitesses v à
c(vitesse de la lumiere)
b) La longueur d’onde λ associée à ces électrons en fonction de leur énergie de ‘’repos” et de
T.
2. A quel potentiel électrostatique faut-il soumettre ces électrons pour les amener à une énergie
cinétique nulle ?
AN : masse de l’électron me = 9, 1.10−31 kg
Charge de l’électron e = 1, 16.10−19 C
Constante de Planck h = 6, 626.10−34 J.s
Exercice 3
Un photon d’énergie E = hν est diffusé par effet Compton sur un électron au repos.
1. Déterminer en fonction de E, me c2 et θ(angle entre les directions des photons diffusés et
incidents), l’énergie cinétique T de l’électron diffusé.
a) Quelle est sa valeur maximale (en MeV) ?
b) Quelle est alors la direction de l’électron diffusé ?
2. Déterminer le décalage en longueur d’onde entre les rayonnements diffusé et incident
λ0 − λ = ∆λ en fonction de me , c et θ.
3. Calculer la longueur d’onde de Compton de l’électron.
AN : E = 2M eV , me c2 = 0, 51M eV
Exercice 4
La fonction d’onde d’un électron gravitant autour d’un proton dans l’atome d’hydrogène étant
−r
Ψ(r, θ, φ) = N e a avec a = 0, 53Å
1. Déterminer la constante de normalisation N .
2. Déterminer le point où la densité de probabilité de présence de l’électron est maximum.
3. Déterminer la probabilité de trouver l’électron dans une couche sphérique de rayon R
sphérique et d’épaisseur dr ainsi que la valeur de R pour laquelle cette probabilité est
maximum.
.P 2
. H .N
Exercice 5
Une particule de masse m se trouve dans un puits infiniment profond de largeur a : V (x) = 0 si
0 < x < a et V (x) = +∞ sinon.
associés.
V
1. Etablir l’expression des fonctions propres normales et des niveaux d’énergies propres En
Exercice 6
d) Montrer qu’il y a des chances de trouver des électrons au-delà de la barrière, même si
leur énergie est inférieure au niveau de la barrière. Comment interpète-t-on cette réalité
physique ?
2. On s’intéresse à présent au problème opposé. Déterminer les coefficients de transmission T et
de réflexion R pour un faisceau monochromatique de particule émise par une source située
en x → −∞ vers une anti-marche de potentiel (U0 si x < 0 et 0 si x > 0 avec U0 > 0)
Solution 1
1. A partir de la loi de Planck ,retrouvons celle de Rayleigh Jeans et de Kirchhoff Wien
D’apres Planck on a :
8πν 2 hν
Iν (ν, T ) = kν
C 3 exp kT −1
∗ A basse fréquence on a : hν << kT , en faisant le développement limité on a
hν hν
exp kT ' 1 +
kT
8πν 2 hν 8πν 2 hνkT
donc Iν (ν, T ) = c3 1+ kT
hν
−1
= c3 hν .
Ainsi
8πν 2
.P
kT (loi de Rayleigh Jeans)
Iν (ν, T ) = 2
.N
c3
avec ν : fréquence du corps noir, h : constante de Planck, c : cérélité, k : constante de
Boltzmann, T : température.
hν
Iν (ν, T ) = 8πν
c3
exp
hν
exp kT −1 ' exp kT .
2
hν
−hν
kT
. H
hν
∗ A grande fréquence, hν >> kT , kT
V
hν hν
>> 1 ⇒ exp kT >> exp > 1 ⇒ exp kT >> 1 alors
Ainsi
8πν 3 h −hν
Iν (ν, T ) = 3
exp kT (loi de Kirchhoff Wien)
c
En prenant
8πν 2
Iν (ν, T ) =
kT,
c3
lorsqu’on calcule l’intégrale on constate qu’elle diverge en +∞. En effet,
Z +∞
Iν (ν, T )dν −→ +∞.
0
hν
Posons x = kT .
hν kT kT
x= kT ⇒ν= h x ⇒ dν = dx, donc :
h
3 3
8πkT +∞ h k hT3
Z
M= 3 xdx
c h 0 expx −1
8πk 4 T 4 +∞
Z +∞
x3 x3 dx π4
Z
= 3 3 x
dx or =
c h 0 exp −1 0 exp x − 1 15
8πk 4 T 4 π 4
=
c3 h3 15
8π 5 k 4 4
=( )T
15c3 h3
8π 5 k 4
M = σT 4 avec σ = .
15c3 h3
Solution 2
1. Energie d’extraction W0
W0 = hν or ν0 = λc0 donc W0 = hc
λ0
−34 8
×3.10
AN : W0 = 6,62.10
0,6.10−6 = 33, 1.10−20 J = 2, 853eV
2. Calculons l’énergie cinétique T
D’après la conservation de l’énergie, on a :
c
E = T + W o ⇒ T = E − W o = hν − W0 = h − W0
P
ν
6,62.10
AN : T = 0,5.10
−34
×3.10 8
−6 ×33,1.10−20 = 6, 62.10
−20
J
. 2
.N
Les électrons arrachés ont une énergie cinétique de T = 6, 62.10−20 J.
3. Comparons v et c.
. H
r
1 2 2T
T = me v ⇒ v =
V
2 me
r
v 2T
=
c me c2
' 10−3 1
v c : le cas non relativiste envisagé est justifié.
Determinons la longueur d’onde λ
h
λ= or p = me v
p
r
h 1 2T
= or T = me v 2 ⇒ v =
me v 2 me
h E
= q or E0 = me c2 ⇒ me = 2 donc :
me m 2T c
e
h
= r
E 2T
c2 me
hc
= q
2T
E0 E0
hc
λ= √
2T E0
6, 62.10−34 × 3.108
λ= p
2 × 6, 62.10−20 × 9, 1.10−31 × (3.108 )2
λ = ...................
4. Déterminons le potentiel électrostatique qu’il faudra soumettre à ces électrons pour les
amener à une énergie cinétique nulle.
E = Ep + Ec alors ∆E = ∆Ep + ∆Ec = 0 (car pas de frottements). Donc :
∆Ec = −∆Ep
Ecf − Eci = −(Epf − Epi ) or Epi = 0 et Ecf = 0, donc
1
Eci = Epf ⇒ −eV = T car Epf = −eV et T = mV 2
2
−T
V =
e
−6, 62.10−20
V = ⇒ V = −0, 41375V
1, 6.10−19
Solution 3
.P 2
Soit E’ : énergie du photon, E : énergie du photon incident, T : énergie cinétique de l’électron
diffusé
.N
D’après la conservation du vecteur quantité de mouvement on a :
→
− →
− −
p = p0 + →
H
pe
avec →
→
−0
→
−
−
p : l’impulsion du photon diffusé
pe : l’impulsion de l’électron
→
− →
− −
V .
p : l’impulsion du photon incident
→
−
p = p0 + →
pe ⇒ p2e = (→
−
p − p0 )2
→
−
p2 = p2 + p02 − 2→
e
−
p p0
p2e = p2 + p02 − 2pp0 cos θ or E = pc et E 0 = p0 C donc :
E2 E 02 EE 0 cos θ
p2e = 2
+ 2 −2
c c c2
p
or Ee = me c2 + T = m2e c4 + p2e c2 ⇒ (me c2 + T )2 = m2e c4 + p2e c2
E − E0
λ0 − λ = hc
EE 0
T
= hc( ) car T = E − E 0
EE 0
E 2 (1 − cos θ) E(1 − cos θ) + me c2
= hc( )( )
E(1 − cos θ) + me c2 me c2 E 2
hc(1 − cos θ)
∆λ =
me c2
D’où
h
λc =
me c
P
AN :λc = 2, 43.1012 m.
. 2
. H .N
Solution 4
1. Déterminons
RRR
Z Z Z
ψ(r, θ , ϕ)ψ ∗ (r, θ , ϕ)dV =
∗
V
la constante de normalisation
RRR
Z Z Z
−r
N exp a N exp a dV or V =
N exp
−r
N exp dV = 1 ⇐⇒ N
a
−r
a
4π 3
3 r ⇒ dV = 4πr2 dr.
2
Z
0
+∞
exp
−2r
a 4πr2 dr = 1
Z +∞
−2r
⇐⇒ 4πN 2 r2 exp a dr = 1
0
R +∞ −2r Rx −2r
a dr a dr
a3
Or 0
r2 exp = limx→+∞ 0
r2 exp = 4 (intégration par partie ). Donc :
1
⇐⇒ N 2 =
a3 π
1 1
⇐⇒ N = √
a aπ
⇐⇒ N = 1, 46.
∂ρ −2N 2 −2r 1
⇒ (r, θ, ϕ) = exp a or N 2 = 3 donc
∂r a a π
∂ρ −2 −2r
(r, θ, ϕ) = exp a < 0
∂r πa4
ρ est décroissante ; ainsi la valeur maximale est au point r = 0.
−2r
∂f 2r 2r2 −2r
(r, θ, ϕ) = 3 exp a − 4 exp a
∂r a a
2r 2r2 −2r
= ( 3 − 4 ) exp a
a a
Extrema de f
∂f
(r, θ, ϕ) = 0 ⇐⇒ r = 0 ou r = a.
∂r
P
D’après le tableau de variation, on déduit que la valeur maximale de f et donc de P est
atteinte au point r = a
. 2
. H .N
V
Solution 5
1. Déterminons l’expression des fonctions propres normalisée et des niveaux d’énergie propre En
∂2 2mE
φ2 (x) + 2 φ2 (x)
∂x2 }
2mE
Posons k 2 = }2 .
Alors :
∂2
φ2 (x) + k 2 φ2 (x) = 0
∂x2
⇒ φ2 (x) = A expikx +B exp−ikx , A,B ∈ R.
Les conditions aux limites φ2 (0) = 0 et φ2 (a) = 0 donnent A + B = 0 et A expika +B exp−ika = 0.
Alors A = −B.
A = −B ⇒ A(expika − exp−ika ) = 0 ⇒ 2iA sin(ka) = 0 or 2iA 6= 0 donc sin(ka) = 0
sin(ka) = 0 ⇒ ka = πn, (n ∈ N), ⇒ k = πn
a , i.e. :
π 2 n2
k2 =
a2
Or
2mE
k2 =
}2
Donc :
2mE π 2 n2
=
}2 a2
Et enfin :
}2 π 2 n 2
En =
2ma2
φ2 (x) = A(expikx − exp−ikx ) = 2iA sin(kx).
En posant A0 = 2iA, on a
φ2 (x) = A0 sin(kx)
R +∞
Normalisation −∞
|φ(x)|2 dx = 1
On a : R +∞ R0 Ra R +∞
−∞
|φ(x)|2 dx = R−∞ |φ1 (x)|2 dx + 0 |φ2 (x)|2 dx + a |φ3 (x)|2 dx
a 2
= R0a |φ202(x)| 2dx
= 0
|A sin (kx)|dx
2 Ra
= |A0 R| 0 sin2 (kx)dx
a
= A02 0 21 − 12 cos(2kx)dx
02
A −1 πn
= 2 (a − ( 2k sin(2ka))) = 1 or k = a donc sin(2ka) = 0
A02 a
2 = 1
q
0 2
A = a
Ainsi
.
r
P 2
.N
2 πnx
φ(x) = sin( )
a a
Par conséquent,
−iEt
V . H ψ(x, t) = φ(x)u(t) =
r
2
a
sin(
πnx
a
−iEt
)exp }
-Valeur moyenne de p.
On a : R +∞ ∗ →
− ∂
hpi = Ψ (x, t)pΨ(x, t)dx. Or p → ~i ∇ i.e. p → −i~ ∂x
R−∞
+∞ ∗ ∂
= −∞q
Ψ (x, t)(−i~) ∂x Ψ(x, t)dx
−iEt
∂ ∂ 2 πnx
∂x Ψ(x, t) = ∂x (q a sin( a ) exp )
}
−iEt
πn
= a
2
aq cos( πnxa ) exp
}
−iEt
∂ −i~πn 2 πnx
p ∂x Ψ(x, t) = a cos( a ) exp
}
qa q −iEt
iEt −i~πn
∗ ∂
Ψ (x, t)p ∂x Ψ(x, t) = ( a2 sin( πnx a ) exp } )(
a
2 πnx
a cos( a ) exp
} )
∗ ∂ −i~2πn πnx πnx
Ψ (x, t)p ∂x Ψ(x, t) = 2
R aa−i~πn sin( a ) cos( a )
2πnx
hpi = 0 a R sin( a )dx
2
−i~πn a 2πnx
= a2 0
sin( a )dx
−i~πn −a a
= a2 [ 2πn + 2πn ]
hpi = 0
4. Normalisons cet état.
iα
ψ(x, t)= C[ψ
q 1 (x, t) + exp −iE ψ2 (x, t)]
2 πnx nt
ψn (x, t) = sin( ) exp }
qa a
−iE1 t
ψ1 (x, t) = 2
a sin( πx
a ) exp }
q −iE2 t
2 π2x
ψ2 (x, t) = a sin( a ) exp
}
q
A t = 0, ψ(x, 0) = C a2 [sin( πx π2x
a ) + sin( a ) exp ]
iα
Normalisation
Ra
0
|ψ(x, t)|2 dx =
Ra
0
ψ ∗ (x, t)ψ(x, t)dx = 1
.P 2
.N
2C 2 a πx π2x iα πx π2x −iα
R
⇐⇒ a 2 R0 (sin( a ) + sin( a ) exp )(sin( a ) + sin( a ) exp )dx = 1
2C a 2 πx 2 π2x πx π2x iα −iα
⇐⇒ [sin ( ) + sin ( ) + sin( ) sin( )(exp + exp )]dx = 1
H
a 0 a a a a
.
2C 2 1 2C 2 1
⇐⇒ a ( 2√a) + a ( 2 a) + 0 = 1
Donc
⇐⇒ C = 22
V ψ(x, 0) =
√ √
2 2 πx
√ [sin( ) + sin(
2 a a
2πx
a
) expiα ]
D’où √
a πx 2πx
ψ= [sin( ) + sin( ) expiα ]
a a a
Exercice 1
1. A partir de la loi de Planck relative à l’émission d’un corps noir, retrouver celle de Rayleigh
Jeans et de Kirchhoff Wien valables respectivement aux basses et aux grandes fréquences.
2. Expliquer ce qui fut appelé à l’époque catastrophe ultraviolet.
3. Faire une étude quantitative et comparative des effets photoélectrique et Compton.
Exercice 2
.P 2
.N
Exercice 1
Un photon d’énergie E = hν est diffusé par effet Compton sur un électron au repos.
H
1. Déterminer en fonction de E, me c2 et θ(angle entre les directions des photons diffusés et
.
incidents), l’énergie cinétique T de l’électron diffusé.
V
a) Quelle est sa valeur maximale (en MeV) ?
b) Quelle est alors la direction de l’électron diffusé ?
2. Déterminer le décalage en longueur d’onde entre les rayonnements diffusé et incident
λ0 − λ = ∆λ en fonction de me , c et θ.
3. Calculer la longueur d’onde de Compton de l’électron.
AN : E = 2M eV , me c2 = 0, 51M eV
Exercice 2
Une particule de masse m se déplace rectilignement suivant l’axe des x avec une énergie E, dans
−U0
une région caractérisée par l’interaction d’énergie potentielle U (x) = cosh 2 x , U0 > 0, a > 0, cosh
a
désignant le cosinus hyperbolique.
1. Ecrire l’équation de Schrödinger des états stationnaires pour ce système.
2. Etudier le comportement de U (x) pour x → ±∞. En déduire la forme asymptotique de
l’équation de Schrödinger pour |x| très grand.
3. Montrer que E < 0 correspond à un état lié de la particule tandis que pour E > 0, on a un état
non lié.
Exercice 1
.P 2
On considère les suites de termes généraux respectifs suivants :
.N
n
(−1)n (n − 1)n
1
an =√ bn = 1 + cn = .
2n + 1 nn
n+1 √
H
n n+1
(−1)n+1
1 n+1
.
un = 1− vn = 1 + wn = sin π .
n+1 (n + 1)2 2
xn =
n2
n + cos n
V √
yn = n − n2 + n + 1 zn = √
n2
√
n4 + 3n + 1 − n5 + 5n + 1
1. Lesquelles des suites ci-dessus admettent de limites ? Préciser chacune de ces limites
correspondantes.
.
Exercice 2
(−1)n+1 (n + 3)
Soit vn la suite définie par : vn = , ∀n ∈ N.
n+1
1. Déterminer inf vn et sup vn . Que constatez-vous ?
n≥0 n≥0
Exercice 3
233
6.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER
nπ nπ
2. Déterminer lim inf sin2 et lim sup sin2
4 4
Exercice 4
On désigne par α ≥ −3 un paramètre réel et on considère la suite u définie par récurrence de la
façon suivante :
u0 = α,√
un+1 = 3 + un − 1, ∀n ∈ N.
1. Pour quelle(s) valeurs de α , u est-elle suite constante ?
2. On pose α = 0.
i) Montrer que u est bien définie et que 0 < un < 1 pour tout n > 0.
ii) Montrer que que la suite u est croissante.
iii) En déduire que u est convergente et déterminer sa limite.
Exercice 5
On considère la suite v définie par récurrence de la façon suivante :
v0 = −2,
√
vn+1 = 6 + vn − 1, ∀n ∈ N.
P
1. Montrer que v est une suite bien définie et bornée.
. 2
Pouvez-vous servir alors du théorème de Bolzano-Weierstrass pour conclure que v converge ?
.N
2. Montrer que v est croissante.
En déduire que v admet une limite à déterminer.
3. (Autre méthode)
Montrer que | vn − 3 |≤
V
1
.
4n−1
H
pour n ≥ 1. En déduire que v converge et préciser sa limite.
Exercice 6
2. Exercice 7
Soient n ≥ 1 un entier naturel non nul et a1 ,...,an , n nombres réels strictement positifs.
1. Montrer que a1 ...an = 1 ⇒ a1 + ... + an ≥ n
2. On pose :
a1 + ... + an √ n
An = , Gn = n a1 ...an et Hn = .
n 1 1 1
+ + ... +
a1 a2 an
Montrer que l’on a toujours An ≥ Gn ≥ Hn .
Exercice 8
et
y0
= 1,
P
y1 = 0,
yn+2
. 2
= axn+1 + byn , ∀n ∈ N.
.N
ii) Montrer que pour toute suite numérique satisfaisant zn+2 = azn+1 + bzn , ∀n ∈ N, il existe
des scalaires constantes α et β tels que z = αx + βy,c’est-à-dire zn = αxn + βyn , ∀n ∈ N.
2. Trouver les suites u,v et w
V . H
u0
u1
un+2
= 3,
= 4,
= un+1 + 6un , ∀n ∈ N
,
v0
= −1,
v1 = 0,
vn+2 = 6vn+1 − 9vn , ∀n ∈ N.
et
w0
= 0,
w1 = −1,
wn+2 = 2wn+1 − 2wn , ∀n ∈ N.
Exercice 9
Exercice 10
n2 −5
P∞ 1
P∞ 1
P∞
(d) n=1 n (e) n=1 n2 (f ) n=1 4n3 +n+1
P∞ (2)n P∞ (−1)n P∞ 1
(j) n=1 n! (k) (k) n=1 n−1 (l) n=2 n ln n
P∞ (−1)n ln n P∞ n
P∞ 1
(n) n=1 n (o) n=1 2n (p) n=1 nn
.P 2
.N
2. Lesquelles des séries ci-dessus convergent ?
V . H
On considère les suites doubles définies par Um,n =
Exercice 11
m
mn + 1
et Vm,n =
m
m+n+1
où m et n sont des
entiers naturels.
1. Comparer lim lim Um,n et lim lim Um,n .
n→∞ m→∞ m→∞ n→∞
2. Comparer lim lim Vm,n et lim lim Vm,n .
n→∞ m→∞ m→∞ n→∞
Quelle leçon en tirerez-vous ?
Exercice 12
∞ ∞ ∞
X 1 π2 X 1 X (−1)n
Sachant que 2
= , calculer : 2 et .
n=1
n 6 n=0
n (2n+1)
n=1
n2
Exercice 13
1. Soit θ un nombre réel. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que la série
X∞
sinn θ converge.
n=0
2. Soitα un nombre réel strictement positif. Retrouver le critère de Riemann pour la convergente
∞
X 1
de α
.
n=1
n
Exercice 14
∞
1 X
1. Pour tout entier naturel n ≥ 1 on pose un = et on considère la série un .
n(n + 1) n=1
i) Justifier que cette série converge .
1 1 1
ii) Trouver deux réels a et b tel que = + , ∀n ≥ 1.
n(n + 1) a n+1
∞ ∞
X X 1
En déduire une expression réduite de la somme partielle Sn = uk = .
k(k + 1)
k=1 k=1
∞
X 1
iii) Quelle est la somme se la série ?
n=1
n(n + 1)
∞
X 1
2. Calculer .
n=2
n2 −1
∞
X 1
3. Calculer 2 − 1)
.
n=2
n(n
.P
Exercice 15 2
. H .N
On désigne par x une variable réelle et on pose pour tout entier naturel n,
Sn (x) = 1 + x + ... + xn =
n
X
xk .
Exercice 16
Exercice 17
Exercice 18
1. Étudier dans chacun des cas suivants la convergence simple de la suite d’applications (fn )n>0
sur le domaine indiqué.
x2 x
(a) fn (x) = , 06x61 (b) fn (x) = nln(1 − , 06x61
n+1 n+2
(c) fn (x) = sin(nx), 0 6 x 6 π (d) fn (x) = xn+1 , x ≥ 0
sin(nx) nx
(e) fn (x) = , x∈R (f ) fn (x) = , x≥0
n+1 nx + 1
(g) fn (x) = e−nx , x ≥ 0 (h) fn (x) = (1 − x)xn+1 , 0 6 x 6 1
sin(x)
(i) fn (x) = xe−nx , x ≥ 0 (j) fn (x) = n , x∈R
2n + 1
(k) fn (x) = e−nx sin(nx), x ∈ R
2. Lesquelles de ces suites de fonctions convergent uniformément sur leurs domaines respectifs.
.P 2
.N
Exercice 19
H
X (−x)n
.
On considère la série de fonctions fn définie sur [−1, 1] x par fn (x) = .
2n
V
n≥0
X
1. Montrer que fn converge simplement sur [−1, 1].
n≥0
X
2. Montrer que fn converge absolument sur [−1, 1].
n≥0
X
3. Montrer que fn converge uniformément sur [−1, 1].
n≥0
X
4. Montrer que fn converge normalement sur [−1, 1].
n≥0
Exercice 20
On considère la série de fonctions suivantes :
∞ ∞ ∞ ∞
X xn X (−1)n X (−1)n X (−1)n x
(a) 2
, | x |≤ 1. (b) ,x ≥ 0. (c) ,x > 0. (d) ,x ∈ R.
n=0
n +1 n=1
n+x n=1
1 + nx n=1
n2 + x2
∞ ∞
X x X 1
(e) ,x > 0. (f ) ,x > 1.
n=1
n(1 + nx )2
n=1
nx
1. Lesquelles des séries de fonctions convergent i) simplement ? ii) uniformément ? iii)
normalement ?
2. Lesquelles ont leurs sommes continues ?
3. Lesquelles ont leur sommes de classe C 1 ?
Exercice 21
Soit (an )n∈N une suite de nombres réels décroissante et tendant vers 0 . On fixe pour tout n ∈ [0, 1],
fn (x) = (−1)n an xpn .
X
Donner un exemple de suite (an )n∈N telle que la série fn ne converge pas normalement sur [0,1].
n≥0
X
Démontrer que la série de fonctions fn converge uniformément sur [0,1].
n≥0
∞
X (−1)n
En déduire une expression de à l’aide d’une intégrale. Justifier alors que
pn + 1
n≥0
∞ ∞
X (−1)n X (−1)n π
= ln(2) et =
n+1 2n + 1 4
n≥0 n≥0
Exercice 22
1. Trouver les solutions développables en série entière de x2 y” − 2xy 0 + (x2 + 12)y = 0.
2. Même question avec x2 y” − 6xy 0 + (x2 + 12)y = 0.
P
Exercice 23
. 2 ∞
.N
X
On rappelle que selon le théorème d’Abel,si une série numérique an converge vers un nombre
n=0
réel L, alors :
-la série entière
n=0
∞
X
n=0
an xn = L. Alors
. H
an xn uniformément sur [0, 1].
V
∞
X (−1)n+1 xn
1. Justifier que la série converge.
n=1
n
∞
X (−1)n+1 xn
2. Calculer la somme pour | x |< 1.
n=1
n
∞
X (−1)n+1
3. En déduire que : = ln(2).
n=1
n
Exercice 24
On considère la fonction numérique 2π-périodique telle que
0 si − π < x < 0
f (x) =
x si0 < x < π
,
1. Déterminer le développement en série de Fourier de f pour −π < x < π.
∞
X 1 π2
2. En déduire que 2
= .
(2k + 1) 8
k=0
Exercice 25
Exercice 26
.P 2
.N
Exercice 27
H
On considère la fonction numérique 2π-périodique telle que
V .
f (x) =
π x
− − si − π 6 x 6 0
2 2
0 si x = 0
π − x si 0 6 x 6 π
2 2
,
1. Quelle est la série de Fourier de f . Comment converge-t-elle ?
2. Que remarquez-vous en dérivant terme par terme cette série ?
Exercice 28
Exercice 29
X xn
(g)
3n + 2
n≥0
Exercice 30
Exercice 31
Trouver toutes les séries entières solutions de l’équation différentielle : xy” + (2 − x)y 0 − y = 0.
P
Solution 1
. H
=
1
1+
2n + 1
(−1)n+1
n+1 .N n
cn =
(n − 1)n
nn
√
.
V
1 n+1
un = 1 − vn = 1+ wn = sin π .
n+1 (n + 1)2 2
n2 p n2
xn = yn = n − n2 + n + 1 zn = √ √ .
n + cos n n4 + 3n + 1 − n5 + 5n + 1
1. Limites possibles
(−1)n 1 1
an = √ , | an |≤ √ et limn→+∞ √ = 0 donc limn→+∞ an = 0
n+1 n+1 n+1
1
ln 1 +
n 2n + 1
n 1 2n + 1 1
n ln 1+
1 2n + 1 2n + 1
bn = 1 + ∀n ∈ N 2n + 1 6= 0 et bn = e =e et
2n + 1
1
on trouve limn→+∞ 2
bn =ne n
(n − 1)n n+1 1
cn = = = 1 + donc limn→+∞ cn = e.
nn n n
n2 n2 n2 n2
xn = , ∀n ∈ N − 1 < cos n < 1 ⇒ < xn < .Comme lim = +∞
n + cos n n+1 n−1 n→+∞ n + 1
n2
et lim = +∞, d’après le théorème des gendarmes on a lim xn = +∞. .
n→+∞ n − 1 n→+∞
√
n+1
wn = sin π .
2
D’une part posons nk = 4k 2 − 1, ∀k ∈ N, wnk = 0.D’autre part Brouillon :
√ √
n+1 n+1
sin π = 0 ⇐⇒ π = kπ ⇐⇒ n = 4k 2 − 1.
√ 2 √ 2
n+1 n+1 π
sin π = 1 ⇐⇒ π = + kπ ⇐⇒ n = (2k + 1)2 − 1.
2 2 2
Solution 2
(−1)n+1 (n + 3)
Soit v la suite définie par : v = , ∀n ∈ N.
n+1
1. Déterminons inf vn et sup vn .
n≥0 n≥0
2k + 3 2
En effet, posons n = 2k, k ∈ N donc v2k = − = −1 − . Pour k ≥ 0 on a :
2k + 1 2k + 1
2k + 4 k+2
2k + 1 ≤ 2k + 3 ≤ 3(2k + 1) ⇒ 1 ≤ v2k ≤ 3. Par ailleurs v2k+1 = =− .
2k + 2 k+1
.P 2
k + 1 < k + 2 < 2(k + 1) ⇒ −2 ≤ v2k+1 ≤ 3. Donc en somme −2 ≤ vn ≤ 3 d’où inf vn = −2 et
n≥0
sup vn = 3.
n≥0
n≥0 n≥0
H . N
Nous constatons que inf vn = min vn et sup vn = max vn
n≥0 n≥0
V . Solution 18
1. Étudions dans chacun des cas suivants la convergence simple de la suite d’applications
(fn )n>0 sur le domaine indiqué.
x2 x2
(a) fn (x) = , 0 6 x 6 1 : lim = 0 donc (fn ) converge simplement.
n + 1 n→+∞ n + 1
x
(b) fn (x) = n ln 1 − , 0 6 x 6 1 : fn (0) = 0 ∀n, donc (fn (0)) → 0 (i) et
n+2
x
ln 1 −
x nx n+2
n ln 1 − =− −x donc lim fn (x) = −x ∀x ∈]0, 1] (ii)
n+2 n+2 n→+∞
n+2
De (i) et (ii) on conclut que ∀x ∈ [0, 1] (fn (x)) converge vers f (x) = −x.
Par conséquent, ∀x ∈ [0, 1] (fn ) converge simplement vers f : x 7→ −x.
(c) fn (x) = sin(nx), 0 6 x 6 π.
π
Nous affirmons que (fn )n ne converge pas simplement. En effet en considérant x = la
2
π π
suite fn ( ) diverge car lim fn ( ) diverge puisque
2 k→+∞ k∈N 2
π π π
lim f4k ( ) = lim sin(4k ∗ ) = 0 et lim f4k+1 ( ) = 1. Par conséquent(fn )n
k→+∞ k∈N 2 k→+∞ 2 k→+∞ k∈N 2
diverge.
(d) fn (x) = xn+1 , x ≥ 0. Nous affirmons que (fn )n diverge sur [0, +∞[ car pour x = 2
(fn (2))n = 2n+1 n diverge.
sin(nx)
(e) fn (x) = x ∈ R.
n+1 ,
1 1
∀x ∈ R | fn (x) | et lim = 0 donc (fn )n converge ponctuellement vers la fonction
n + 1 n→+∞ n + 1
nulle.
.P 2
. H .N
V
Solution 19
X (−x)n
On considère la série de fonctions fn définie sur [−1, 1] x par fn (x) = .
2n
n≥0
X
1. Montrons que fn converge simplement sur [−1, 1].
n≥0
x N +1
N
x n 1 − − x x N +1 x 1
2 x car − 6= 1. lim
X
SN (x) = − = − = 0 car ≤ < 1 donc
n=0
2 1− − 2 N →+∞ 2 2 2
1 X 2 2
lim SN (x) = x d’où fn converge simplement x 7→ sur [−1, 1] .
N →+∞
1+ 2 + x
n≥0
2
X
2. Montrons que fn converge absolument sur [−1, 1].
n≥0
P P x n x n x n P x n P
|fn (x)| =− .Or − = et la série − converge donc la |fn (x)|
X 2 2 2 2
converge d’où fn converge absolument sur [−1, 1].
n≥0
X
3. Montrons que fn converge uniformément sur [−1, 1].
n≥0
X 2
La série fn converge simplement vers la fonction φ définie sur [−1, 1] par φ(x) = donc
2+x
n≥0
s’il y a convergence uniforme la limite (somme) uniforme ne peut-être φ. Estimons l’amplitude
de SN − φ.
N
X x n
SN (x) − φ(x) = −
n=0
2
x N +1
1− − 2
SN (x) − φ(x) = 2 x −
1− − x + 2
2
x N +1
−
SN (x) − φ(x) = 2 2
x+2
x N +1 1
|SN (x) − φ(x)| = 2 × ×
2 x+2
N +1
1
≤2×1× car x ∈ [−1, 1].
2
1 1 X
sup |SN (x) − φ(x)| ≤ N
et N → 0 quand N → +∞ d’où fn converge uniformément sur
x∈[−1,1] 2 2
n≥0
[−1, 1].
X
4. Montrons que fn converge normalement sur [−1, 1]. On a
n≥0
k fn k = sup | fn (x) |
x∈[−1,1]
.P
sup
2 xn
x∈[−1,1] 2
n
P 1 P 1
. H
1
k fn k = n
2
.N 1
or
2n
converge car
2n
V
est une série géométrique de raison q = avec | q |< 1.
2
Solution 23
∞
X (−1)n+1 xn
1. Justifions que la série converge.
n=1
n
1 1 1 1
− =− < 0 donc la suite est décroissante.
n+1 n n+1 n n
∞
X (−1)n+1
De plus elle tend vers 0 donc la série converge comme série alternée.
n=1
n
∞
X (−1)n+1 xn
2. Calculons la somme pour | x |< 1.
n=1
n
∞ ∞
X (−1)n+1 X (−1)n+1 xn
La série converge donc d’après le théorème d’Abel, la série entière
n=1
n n=1
n
converge uniformément sur [0, 1]. Dans le domaine de convergence qui est, pour | x |< 1 :
∞
X (−1)n+1 xn
S(x) =
n=1
n
∞
X −(−x)n
S(x) =
n=1
n
Solution 24
1. Déterminons le développement en série de Fourier de f pour −π < x < π.
1 π
Z
an = f (x) cos(nx)dx
π −π
1 π
Z
= x cos(nx)dx ∀n 6= 0
π 0
π Z π
1 x sin(nx) 1
= − sin(nx)dx
P
π n nπ 0
=−
1
1
0
− cos(nx)
π
. 2
.N
nπ n 0
1
= 2 (cos(nπ) − cos 0)
. Hn π
1
an = 2 ((−1)n − 1)
V n π
1 π
Z
a0 = f (x)dx
π 0
Z π
1
= xdx
π 0
1 π2
=
π 2
π
a0 =
2
Z π
1
bn = x sin(nx)dx
nπ 0
π Z π
1 x cos(nx) 1 −1
= − sin(nx)dx
π n 0 nπ 0 n
(−1)n+1
bn =
n
∞
π X (−1)n − 1 (−1)n+1
Le développement en série de Fourier est + cos(nx) + sin(nx)
4 n=1 n2 π n
∞
X 1 π2
2. Déduisons que 2
= .
(2k + 1) 8
k=0
f étant une fonction 2π-périodique,continue admettant un nombre fini d’extremum et de
discontinuité, alors elle coïncide avec son développement en série de Fourier. Donc
∞
π X (−1)n − 1 (−1)n+1
f (x) = + cos(nx) + sin(nx) ; 0 ∈ [0, 1] donc f (0) = 0.
4 n=1 n2 π n
Solution 25
1 π
Z
bn = f (x) sin(nx)dx
π −π
2 π
Z
= x sin(nx)dx
π 0
π
2 π −1
Z
2 x sin(nx)
= − − cos(nx)dx
π n 0 π 0 n
2h π π iπ
= − cos(nπ) + cos(0)
π n n 0
2 n+1
bn = (−1)
P
n
. 2
f est continue par morceau, périodique, admet un nombre fini d’extrema et de discontinuité.
.N
∞
X (−1)n+1
Donc f (x) = 2 sin(nx)
n
H
k=0
.
Z x
x2
2. Intégration terme par terme tdt = .
L’intégrale de 2
Posons A =
∞
X
∞
X (−1)n+1
k=1
(−1)n+1
n V 0 2
sin(nx) est 2
∞
X (−1)n
k=1
n 2
cos(nx) + 2
X∞
k=1
(−1)n+1
n
.
n
k=1
∞ ∞
X (−1)2k+1 X (−1)2k+2
A= +
(4k)2 (2k + 1)2
k=1 k=1
∞ ∞
1X 1 X 1
=− +
4 (k)2 (2k + 1)2
k=1 k=1
∞
1X 1 π2
A=− +
4 (k)2 8
k=1
∞
X 1
Appliquons l’identité de Parseval pour déterminer .
(k)2
! k=1
N
a20 X Rπ
π + (a2n + b2n ) = −π | f (x) |2 dx
2 n=1
∞
!
X 4 n+1
Rπ
π 2
(−1) = 2 0 x2 dx
n=1
n
∞ ∞
!
X 1 2π 3 X 1 π2 π2
π 4 donc = d’où A = .
n=1
n2 3 n=1
n2 6 12
∞ ∞
X (−1)n+1 X (−1)n π2
Ainsi l’intégrale de 2 sin(nx) est 2 2
cos(nx) + .
n n 6
k=1 k=1
Solution 26
an =
1 π
Z
f (x) cos(nx)dx
.P 2
.N
π −π
1 0
Z Z 0
= x cos(nx)dx − x cos(nx)dx
=−
π −π
1
π
h
1
x
n
sin(nx)
1
0
− 2 cos(nx)
−
. H
−π
i−π 1 −π 1
V
Z
n 0
−π
( ) sin(nx)dx +
n
1
+ − 2 cos(nx)
π !
hx
n
iπ
sin(nx) − −
0
1 π 1
Z
n 0 n
( ) sin(nx)dx
π n 0 n 0
2 ((−1)n − 1)
an =
n2 π
1 π
Z
a0 = f (x)dx
π −π
Z π
2
= xdx
π 0
a0 = π
∞ ∞
π X 2 ((−1)n − 1) π π X 4 cos(2k + 1)x
S (f (x)) = + cos(nx) ; S (f (x)) = − +
2 n=1 n2 π 2 2 n=1 π (2k + 1)2
f est continue par morceau, périodique, admet un nombre fini d’extrema et de discontinuité
∞
π π X 4 cos(2k + 1)x
donc : f (x) = − +
2 2 n=1 π (2k + 1)2
2. Dérivons terme par terme et vérifier aussi que le résultat obtenu est valable
∞ ∞
4 X −(2k + 1) sin(2k + 1)x 0 4 X sin(2k + 1)x
Sf 0 (x) = − ; Sf (x) =
π (2k + 1)2 π (2k + 1)
k=0 k=0
Vérification
−1 si − π 6 x 6 0
f 0 (x) =
1 si 0 6 x 6 π
Déterminons Sf’
Solution 28
Soit f : R → R, 2π-périodique définie sur [0, 1] par f (x) = x2 (π − x)2 .
1. Montrons que f est de classe C 2 sur R , et qu’elle est de classe C 3 par morceaux.
f est continue sur R (pour k, f (kπ) = 0) et de classe C ∞ sur R − πZ. L’application f 0 est a priori
définie sur R − πZ. Elle est paire (car f est impaire) 2π-périodique et pour tout x ∈]0, 1[,
f 0 (x) = π − 2x. On a lim+ f 0 (x) = π. Donc lim f 0 (x) = π par parité. De même lim f 0 (x) = −π.
x→0 x→0− x→π −
On en déduit lim +
f (x) = −π(parité) puis lim+ f 0 (x) = −π. On en déduit (prolongement des
0
x→(−π) x→π
applications C 1 ) que f’ est définie et continue en 0 et π (et en tous les x = kπ donc sur R) avec
f 0 (0) = π et f 0 (π) = −π. Enfin f ” est définie sur R − πZ, paire (comme), 2π-périodique, et
f ”(x) = −2 sur ]0, π[. L’application f est donc de classe C 2 par morceaux sur R
2. f est continue et de classe C 1 par morceaux . Le théorème de convergence normale s’applique
donc : la série de Fourier de f est normalement convergente vers f sur R. L’application f
étant impaire , sa série de Fourier est une série de sinus. ∀n ≥ 1,
P
π
2 π
Z π
2
Z
2 cos(nt) 2
bn (f ) =
=
π 0
2
nπ 0
Z π
f (t) sin(nt)dt =
π
.N
(π − 2t) cos(nt)dt = 2 .
−f (t)
2
n π
n
π − 2t
n
0
+
nπ
π
0
sin(nt) + 2
f 0 (t) cos(nt)dt
4
n π 0
Z π
sin(nt)dt
H
0
.
4 π
= − 3 [cos(nt)]0
V
πn
4
bn (f ) = (1 − (−1)n )
πn3
+∞
8 8 X sin(2n + 1x)
Autrement dit : ∀n ≥ 1, b2n = 0 et b2n+1 (f ) = . On en déduis : f (x) =
π(2n + 1)3 π n=0 (2n + 1)3
+∞
π X 1 π π2 π3
. En choisissant x = , on trouve = =
2 n=1
n3 8 4 32
+∞ +∞
2 π 2 2 π 2
Z Z
X
2 64 X 1)
3. Parseval donne ici b2n+1 (f ) = f (t)dt et donc 6
= t (π − t)2 dt.
n=1
π 0 π 2 n=1
2n + 1 π 0
+∞ Z π 5 +∞
π5 π5 π6 X 1
X 1) π 2 2 3 4 π π
On en déduit : = (π t − 2πt + t ) = − + = . =
n=1
(2n + 1)6 32 0 32 3 2 5 960 n=1 n6
+∞ +∞ +∞ +∞
X 1 X 1 1 X 1 π6 X 1 64 π6
+ = + ⇒ = = .
n=1
(2n)6 n=1 (2n + 1)6 64 n=1 n6 960 n=1
n6 63 945
Solution 29
Déterminons le rayon et la somme de la sérier entière
X
1. (a) n3 xn
n≥0
an+1
Le rayon de convergence est 1 car le coefficient an = n3 vérifie lim = 1. Pour calculer la
n→∞ an
X
somme sur ] − 1, 1[, on utilise des séries obtenus par dérivation de ∀x ∈] − 1, 1[, xn .
n≥0
, c’est-à-dire
b=1
c=3
+∞
X
S(x) = n3 xn
n=0
+∞
X
= (n + 3n(n − 1) + n(n − 1)(n − 2))xn
n=0
=
+∞
X
nxn + 3
+∞
X
n(n − 1)xn +
.P 2+∞
X
n(n − 1)(n − 2)xn
.N
n=0 n=0 n=0
+∞
X +∞
X +∞
X
=x nxn−1 + 3x2 n(n − 1)xn−2 + x3 n(n − 1)(n − 2)xn−3
S(x) =
n=1
x
(1 − x)2
V+
. H 6x
(1 − x)3
x(x2 + 4x + 1
+
2
6x
n=2
(1 − x)4
3
n=3
(1 − x)4
n3 an+1
2. Le rayon de convergence est +∞ car le coefficient an = vérifie lim = 0.
n! n→∞ an
Comme dans le cas précédent n3 = n + 3n(n − 1) + n(n − 1)(n − 2). Ainsi, pour tout x de R,
+∞ 3
X n n
S(x) = x
n=0
n!
+∞
X n + 3n(n − 1) + n(n − 1)(n − 2) n
= x
n=0
n!
+∞ +∞ +∞
X n n X n(n − 1) n X n(n − 1)(n − 2) n
= x +3 x + x
n=0
n! n=0
n! n=0
n!
+∞ +∞ +∞
X xn−1 X xn−2 X xn−3
=x + 3x2 +
n=1
(n − 1)! n=2
(n − 2)! n=3 (n − 3)!
S(x) = (x + 3x2 + x3 )ex
an+1 1
3. Le rayon de convergence est 1 car le coefficient an = vérifie lim
= 1. On sait que
n2 −1
an n→∞
+∞ xn 1 1 1
∀x ∈] − 1, 1[, ln(1 − x) = − lim . D’autre part : 2 = − . On en déduit, pour
n=1 n x −1 2(x − 2) 2(x + 1)
+∞
X xn
S(x) =
n=2
n2 −1
+∞ +∞
1 X xn 1 X xn
= −
2 n=2 n − 1 2 n=2 n + 1
+∞ +∞
x X xn−1 1 X xn+1
= −
2 n=2 n − 1 2x n=2 n + 1
x2
x 1
= − ln(1 − x) + ln(1 − x) + x +
2 2x 2
1 1 1 x
S(x) = − x ln(1 − x) + + .
2 x 2 4
n an+1
4. Avec an = , on a : lim = 0 donc R = +∞.
(2n + 1)! ∞ an
+∞
X nx2n+1
Posons T (x) = xS(x2 ) . Par dérivation on trouve,
n=1
(2n + 1)!
+∞ +∞
X nx2n x X x2n−1 x
∀x ∈ R, T 0 (x) = = = sinh x.
n=1
(2n)! 2 n=1
(2n − 1)! 2
x 1
Par primitivation et sachant que T (0) = 0, on trouve ∀x ∈ R, T (x) = cosh x − sinh x. Ainsi
2 2
2 x 1 1 √ 1 √
P
∀x ∈ R∗, S(x ) = cosh x − sinh x, puis ∀x ≥ 0, S(x) = cosh x − √ sinh x.
2 2 2
. 2+∞
X
2 x
n(−1)n x2n+1
.N
Pour obtenir S(x) sur R−∗ , on pose : ∀x ∈ R, U (x) = xS(−x2 ) = . On trouve
n=1
(2n + 1)!
+∞ +∞
n(−1)n x2n x X (−1)n x2n−1
H
0
X x x 1
.
U (x) = = = − sin x et U (x) = cos x − sin x. D’où
(2n)! 2 (2n − 1)! 2 2 2
V
n=1 n=1
1 1 1 √ 1 √
S(−x2 ) = cos x − sin x. D’où pour x < 0, S(x) = cos −x − √ sin −x.
2 2x 2 2 −x
n2 + 4n − 1 1 an+1 1
5. Si on note an = , alors an ∼n→+∞ . On en déduit lim = lim = 0 et donc
(n + 2)n! (n − 1)! ∞ an ∞ n
n2 + 4n − 1 xn+2
R = +∞. Pour tout x de R, posons T (x) = x2 S(x) = . Alors, pour tout x de R :
(n + 2) n!
+∞
X xn+1
T 0 (x) = ((n2 + 4n − 1)
n=0
n!
+∞
X xn+1
= (n(n − 1) + 5n − 1)
n=0
n!
+∞ +∞ +∞
X xn+1 X xn+1 X xn+1
= n(n − 1) +5 n −
n=2
n! n=1
n! n=0
n!
+∞ +∞ +∞ n
3xn−2
X
2
X xn−1 X x
=x + 5x n −x
n=2
(n − 2)! n=1
(n − 1)! n=0
n!
T 0 (x) = (x3 + 5x2 − x)ex
On cherche alors T (x) sous la forme T (x) = (ax3 + bx2 + cx)ex − d (notons T (0) = 0). On trouve
T 0 (x) = ax3 + (3a + b)x2 + (2b + c)x + c + d) ex . On en déduit
a=1
3a + b = 5
2b + c = −1
c+d=0
et
a=1
b=2
c = −5
d=5
T (x) 1 5 5 5
Ainsi, pour tout x 6= 0 : S(x) = 2
= 2 (x3 + 2x2 − 5x + 5)ex − 5 = x+2− + x2 ex − .
x x x x2
1
D’autre part, S(0) = − comme on le voit sur la définition initiale de S. Rappelons que S est
2
de classe C ∞ sur R. Le développement limité de S à tout ordre en 0 s’obtient en considérant
les sommes partielles de la série entière définissant S. On trouve par exemple :
1 4 11 2
S(x) = − + x + x2 + x3 + ◦(x4 ).
2 3 8 3
X zn 1 an+1 X x4n
6. Considérons . Avec an = , on a lim = 1 : son rayon vaut 1. Ainsi
4n + 1 4n + 1 ∞ an 4n + 1
n≥0 n≥0
X x4n
converge si | x |< 1 et diverge si | x |> 1. Le rayon R de vaut donc 1. Sur ]-1,1[, on
4n + 1
n≥0
+∞
X x4n+1
pose T (x) = xS(x) = . Par dérivation on trouve
n=0
4n + 1
+∞
X 1 1 1 1
∀x ∈] − 1, 1[, T 0 (x) = x4n = = + . On en déduit, compte tenu de
n=0
1 − x4 2 1 − x2 1 + x2
1 1+x
T (0) = 0, ∀x ∈] − 1, 1[, T (x) = ln + 21 arctan x. Enfin pour tout x 6= 0 dans ] − 1, 1[,
4 1−x
.P 2
1 1+x 1
T (x) = ln + 2x arctan x, S(0) = 0.
4x 1−x
.N
+∞
1 an+1 2 3
X x3n+2
7. Avec an = , on a lim = 1 donc R = 1. Posons T (x) = x S(x ) = .
H
3n + 2 ∞ an 3n + 2
.
n=0
+∞ +∞
x x
V
X X
Par dérivation : ∀x ∈] − 1, 1[, T 0 (x) = x3n+1 = x (x3 )n = = . On
n=0 n=0
1 − x3 (1 − x)(1x + x2
décompose cette fraction rationnelle en élément simples :
1 x−1
T 0 (x) = + 2
3(1 − x) 3(x + x + 1)
1 2x + 1 1
= + −
3(1 − x) 6(x2 + x + 1) 2(x2 + x + 1)
1 2x + 1 1 1 3
T 0 (x) = + − + .
2
3(1 − x) 6(x + x + 1) 2 1 4
(x + )2
2
Comme T (0) = 0, on trouve pour tout x de ] − 1, 1[:
1 1 2 1 2x + 1 π
T (x) = − ln(1 − x) + 6 ln(x + x + 1) − √ arctan √ + √ .
3 3 3 6 3
1 1 2x + 1 π
T (x) = − ln(1 − x) + 16 ln(1 − x3 ) − √ arctan √ + √ . Il suffit alors de revenir à l’égalité
2 3 3 6 3
3 t(x)
S(x ) = 2 . On en déduit , pour tout x de ] − 1, 1[, avec x 6= 0 :
x
√
√ √
2 1 1 1 1 23x+1 π
S(x) = x− 3 T ( 3 x) = √
3
− ln(1 − 3
x) + ln(1 − x) − √ arctan √ + √
x2 2 6 3 3 6 3
Solution 30
∞
X
Posons y(x) = an xn
n=0
a1 = 12 a0
−a 0 + 2a 1 = 0
1 1
a2 = 3 × 2 a0
−a1 + −a1 + 4a2 = 0
.. ⇐⇒ ..
. .
1
−(n + 1)an + (n + 1)(n + 2)an+1 = 0 an+1 = an
n+2
1
an+1 =
n+2
1
an = an−1
n+1
1 1 1 1 1
an+1 = × × × · · · a0 ⇒ an+1 =
n+2 n+1 n 2 (n + 2)!
1 1
∀n ∈ N∗ , il est évident que a0 = a0 . En conclusion an = a0 ∀n ∈ N
1! (n + 1)!
∞ ∞
X a0 X 1
Donc y(x) = xn = a 0 xn .
n=0
(n + 1)! n=0
(n + 1)!
Pour x 6= 0 on a :
∞
a0 X xn+1
y(x) =
.P
x n=1 (n + 1)!
2
.N
∞
" ! #
a0 X xn+1
= 1+ −1
x (n + 1)!
H
n=1
.
a0
= (ex − 1)
V
x
ex − 1
d’où y(x) = a0
x
Solution 31
∞
X
Posons y(x) = a0 + (an cos(nx) + bn sin(nx))
n=1
y(x) = a0 + a1 cos x + b1 sin x + a2 cos 2x + b2 sin 2x + · · · + an cos nx + bn sin nx + · · ·
y 0 (x) = b1 − a1 sin x + 2b2 cos(2x) − 2a2 cos(2x) + · · · + bn sin(nx) − an n cos(nx) + · · ·
y 00 (x) = −a1 cos x − b1 sin x − 22 a2 cos 2x − 22 b2 sin 2x + · · ·
· · · − n2 an cos nx − n2 bn sin nx + · · ·
y 00 (x) + y(x) = a0 + (1 − 22 )a2 cos 2x + (1 − 22 )b2 sin 2x + · · · + (1 − n2 )an cos nx+
+(1 − n2 )bn sin nx + · · ·
y 00 + y = cos(3x)
⇒
a0 = 0
2 2
(1 − 2 )a2 = 0, (1 − 2 )b 2 = 0
a 1 = k1 b1 = k2
(1 − 32 )a3 = 1, (1 − 32 )b3 = 0
a2 = 0
∀n ≥ 2, bn = 0
.. ⇐⇒ 1
. a3 = −
8
∀ ≥ 4, (1 − n2 )an = 0 et (1 − n2 )bn = 0 a4 = 0
an = 0
1
k1 et k2 sont des réels quelconques . Donc y(x) = k1 cos x + k2 sin x − cos 3x
8
Durée : 3h
Exercice no 1
(−1)n+1 (n + 3)
Soit vn la suite définie par : vn = , ∀n ∈ N.
n+1
1. Déterminer inf vn et sup vn . Que constatez-vous ?
n≥0 n≥0
Exercice no 2
1. Soit (an )n∈N une suite de nombres réels strictement positifs. Montrer que :
an+1 √
lim = l ⇒ lim n an = l
n→∞ an n→∞
.P 2
.N
n→∞
an
ii) Montrer que la suite ( )n∈N est divergente.
an+1
H
iii) Quelle leçon tirez-vous ?
n=0
1. Quel est le rayon de convergence R de F ?
2. Calculer F (x) pour x ∈] − R, R[.
∞ +∞
X nxn X xn+1
3. En déduire pour | x |< R les sommes n−1
et .
n=1
2 n=0
(n + 1)2n
Exercice no 4
1. Soit (un )n∈N ) une suite définie par la relation de récurrence : (n + 2)un+1 = un ∀n ∈ N.
Trouver , pour tout entier naturel n,un en fonction de u0 et de n.
2. On considère l’équation différentielle du second ordre à coefficients non constants :
xÿ + (2 − x)ẏ − y = 0
+∞
X
i) Trouver la série entière f (x) = an xn qui est solution y de cette équation satisfaisant
n=0
y(0) = 1.
ex − 1
ii) Vérifier que f (x) = pour tout x 6= 0.
x
Exercice no 5
1. Soit p entier naturel non nul et fixé.On pose u0 (x) = 1 ∀x ∈ [0, 1], et pour chaque ∀n ∈ N∗,
xpn+1
un (x) = , ∀x ∈ [0, 1].
pn + 1
i) Montrer que la suite de fonctions (un )n∈N converge uniformément vers la fonction nulle sur
[0, 1].
+∞
X
ii) Montrer que la série de fonctions (−1)n un converge uniformément sur [0, 1] vers une
n=0
n
X
fonction fp et donner une estimation de l’erreur fp (x) − (−1)k uk (x) pour tout n ∈ N et tout
k=0
x ∈ [0, 1].
n ∞ Z 1
X X (−1)n dx
iii) Écrire (−1)k uk (x) sous forme d’une intégrale. En déduire que = p
.
n=0
pn + 1 0 1+x
k=0
∞ ∞
X (−1)n X (−1)n π
iv) Justifier alors que = ln(2) et = .
n=0
n + 1 n=0
2n + 1 4
n
X 1 1
2. i) Montrer que pour tout entier naturel non nul n,on a =1− .
k(k + 1) n+1
k=1
n
X 1
En déduire la somme de la série .
n(n + 1)
k=1
1 1 1 (−1)n+1
ii) Comparer les valeurs des deux séries suivantes : 1 − + − + ... + + ... et
2 3 4 n
1 1 1 1 1
(1 − ) + ( − ) + ... + ( − ) + ...
2 3 4 n n+1
Quelle leçon en tirez-vous ?
Durée : 3h
.P 2
.N
Exercice no 1
H
∞ ∞
.
X X
Soit (an )n≥0 une suite réelle positive. Montrer que si la série an converge, alors la série a2n
V
converge aussi. La réciproque est-elle vraie ?
Exercice no 2
n=0
Étudier la convergence uniforme sur [0, 1] de chacune des suites de fonctions suivantes :
n=0
1
(a)fn (x) = nxn (1 − x), (b)gn (x) = ,
1 + xn
nx2
(c)un (x) = xn (1 − x2 ), (d)fn (x) =
1 − nx
Exercice no 3
Exercice no 4
+∞
X xn+1
On considère la série de fonctions F (x) = ,| x |≤ 1.
n=1
n(n + 1)
1. Déterminer (sous forme de séries) Ḟ (x) et F 00 (x) pour | x |≤ 1.
2. En déduire les sommes F ”(x), F 0 (x) et puis F (x) pour | x |≤ 1.
Exercice no 5
Durée : 02h
Exercice no 1
(−1)n (n + 5)
Soit u la suite définie par : un = , ∀n ∈ N
n+1
1. Déterminer inf un et supn≥ un .
n≥0
.P 2
.N
2. Calculer lim inf un et lim sup un .
n→∞ n→∞
H
Exercice no 2
V .
On considère la série de fonctions f (x) =
X∞
n=1
sin(2n x)
2n
1. Montrer que cette série de fonctions converge normalement.
, x ∈ R.
k+1
X sin(2n x
π 2k
2. i) On pose pour tout entier naturel k,xk = . Montrer alors que f (x k ) = n
≥ xk .
22k+1 n=1
2 π
2 π
( On rappelle que sin x ≥ x pour 0 ≤ x ≤ ).
π 2
ii) En déduire que f n’est pas dérivable en 0 .
Exercice no 3
∞
X 1
On cherche à calculer la somme α = . Pour faire, on considère la série entière
n=0
(4k)!
∞
X x4n
g(x) =
n=0
(4n)!
1. Déterminer le rayon de converge de g.
2. Montrer que pour tout x appartenant au domaine de convergence de g, on a
dg
g (4) (x) = (x) = g(x).
dx
3. Exprimer α à l’aide de g et puis trouver α. On rappelle que la solution générale de l’équation
différentielle y (4) − y = 0 est définie par : y(x) = a1 ex + a2 e−x + a3 cos x + a4 sin x.
Exercice no 4
On considère la fonction réelle 2π-périodique et paire telle que f (x) = x ∀x ∈ [0, π].
1. Donner l’expression de f sur [−π, π].
Exercice 1
1. Trouver
inf un et sup un
n≥1 n≥1
2. Déterminer
lim inf un et lim sup un .
n→+∞ n→+∞
3. Montrer que
inf un = 4.
n≥1
.P 2
. H .N
Exercice 2
V
P∞ 1
1. On considère la série n=1 .
n(n + 1)
i) Justifier que cette série converge.
ii) Calculer sa somme.
1 1 1
On pourra utiliser le fait que n(n+1) = n − n+1 .
Exercice 3
Exercice 4
On considère la série de fonctions
∞
X (−1)n
, x ≥ 0.
n=1
n+x
1. Cette série de fonctions
i) est-elle absolument convergente ?
ii) est-elle normalement convergente ?
2. Montrer que cette série de fonctions converge uniformément vers une fonction ϕ qui est de
classe C 1 et dont on précisera l’expression de la fonction dérivée ϕ0 (x) pour x ≥ 0.
Exercice 5
Trouver toutes les séries entières qui sont solutions de l’équation différentielle
y 0 + y = 0.
Exercice 1
.P 2
On considère la série entière
. H S(x) =
∞
X
.N xn
n(n − 1)
.
V
n=2
Exercice 2
Trouver toutes les séries entières solutions de l’équation différentielle
y 0 − 2y = 0.
Exercice 3
P∞
On considère la série de fonctions n=1 fn de terme général fn défini par
x
fn (x) = (−1)n , ∀x ≥ 0.
n2 + x2
P∞
1. (a) Montrer que n=1 fn converge uniformément sur [0, +∞[.
(b) Y a-t-il convergence normale ?
2. On pose
∞ ∞
X X x
F (x) ≡ fn = (−1)n , ∀x ≥ 0.
n=1 n=1
n2 + x2
Exercice 4
.N
k=0 n=1
4. En intégrant terme par terme, dire quelle fonction 2π-périodique g a pour développement en
série de Fourier
V .∞
H
4 X sin [(2k + 1)x]
π (2k + 1)3
k=0
, −π ≤ x ≤ π.
Exercice 5
Corrigé Exercice no 1 :
(−1)n+1 (n + 3)
Soit v la suite définie par : v = , ∀n ∈ N.
n+1
Corrigé Exercice no 2 :
P
√
lim
n→∞
n
. 2
an = l.
.N
an+1
Si l = +∞, ∀N , ∀n ≥ N0 , > A.
an
H
1 n − N0 + 1 1 1
D’où on a aussi
V .
Donc n > N0 (an+1 ) n + 1 > A n + 1 (aN0 ) n + 1 ainsi lim inf (an+1 ) n + 1 ≥ A
lim
n→∞
√
n
an = l
.
Autre méthode :
On a :
√
lim 2n
a2n = 1 : (I)
n→+∞
et
1
√
lim 2n+1
a2n+1 = lim 2 2n + 1 = 1 : (II)
n→+∞ n→+∞
√
(I) ⇒ ∃n1 ∈ N ∀n ∈ N, n ≥ n1 ⇒| a2n − 1 |< .
2n
√
(II) ⇒ ∃n2 ∈ N∀n ∈ N, n ≥ n2 ⇒| 2n+1 a2n+1 − 1 |< .
√
En posant k0 = max(2n1 , 2n1 + 1) on a ∀k ≥ k0 , k ak < d’où le résultat.
an
ii) Montrons que la suite est divergente.
an+1 ∈N
an a2k 1 an
Posons n = 2k, = = donc lim = 2 et 2 6= 1 donc la suite est
an+1 a2k+1 2 k→+∞ an+1 ∈N
divergente.
iii) On déduit que la réciproque de la propriété démontrer à la question 1 n’est pas
réciproque.
Corrigé Exercice no 3 :
+∞
X xn
On considère la série entière F (x) = .
n=0
2n
1. Rayon de convergence R de F
Un+1 (x) x
= donc R = 2.
Un (x) 2
X x n
2. Calculons F (x) pour x ∈] − R, R[. F (x) = pour x ∈] − R, R[.
2
n≥0
Dans le domaine de convergence on a :
P
X X
Sur le domaine de convergence F 0 (x) =
De même
(2 − x)2
=
k=0
n
2n
d’où
k=0
n
. 2
2n
=
(2 − x)2
.
+∞
X
n=0
.
xn+1
H
(n + 1)2 n
=
Z x
1 2−t
2
dt
.N
V
x
= [−2 ln(2 − t)]1
+∞
X xn+1
= −2 ln(2 − x)
n=0
(n + 1)2n
Corrigé Exercice no 5 :
1. Soit p entier naturel non nul et fixé.On pose u0 (x) = 1 ∀x ∈ [0, 1], et pour chaque ∀n ∈ N∗,
xpn+1
un (x) = , ∀x ∈ [0, 1]
pn + 1
i) Montrons que la suite de fonctions (un )n∈N converge uniformément vers la fonction nulle sur
1 1
[0, 1] On a ∀n ∈ N | un (x) |≤ et lim = 0 d’où la CU
np + 1 n→+∞ np + 1
N
X xnp+1 1
ii) Posons SN (x) = (−1)n | rN |=| S − SN |≤| SN +1 − SN |=
n=0
np + 1 p(n + 1) + 1
n
X
iii) Écrivons (−1)k uk (x) sous forme d’une intégrale.
k=0
n
X n
X Z x
(−1)k uk (x) = (−1)k tpk dt
k=0 k=0 0
Z xXn X
= (−tp )k dt car tpk converge uniformément sur [0,x]
0 k=0
n x
1 − (−tp )n+1
X Z
(−1)k uk (x) = dt
0 1 + tp
k=0
Déduction
P
k=1
∞ n
1 1
H
X X
= lim
∞
X 1
V . k=1
n(n + 1) n→+∞
= lim
n→+∞
k=1
1−
k(k + 1)
1
n+1
donc =1
n(n + 1)
k=1
.P 2
. H .N
V
P
• renverser une liste.
• concaterner deux listes.
. 2
.N
• additionner deux listes.
• multiplier deux listes.
H
Les Listes Doublements chainées
Les Piles
263
7.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURE DE DONNÉES AVANCÉES
Les Files
Exercice no 1 :
Écrire une fonction qui affiche les éléments d’un arbre suivant le parcours en profondeur préfixe
(Racine Gauche Droit, RGD). En effet, il existe trois types de parcours en profondeur :
• Le parcours Prefixe : Cela signifie que l’on affiche la racine de l’arbre, on parcourt tout le sous
arbre de gauche, une fois qu’il n’y a plus de sous arbre gauche on parcourt les éléments du
sous arbre droit (c’est un parcours dit Racine Gauche Droite).
• Le parcours Infixe : Le parcours infixe affiche la racine après avoir traité le sous arbre gauche,
après traitement de la racine, on traite le sous arbre droit (c’est donc un parcours G R D).
• Le parcours Postfixe : sous arbre gauche, sous arbre droit puis la racine, c’est donc un
parcours G D R.
Exercice no 2 :
P
Écrive une fonction qui dit si un arbre est vide ou non.
.
Exercice no 3 :2
d’un arbre binaire de recherche.
. H .N
Écrire deux fonctions, une qui affiche le maximum et l’autre qui affiche le minimum des éléments
V Exercice no 4 :
Écrire une fonction qui supprime l’élément maximum d’un arbre. La fonction prend en argument
l’arbre binaire de recherche.
Exercice no 5 :
Écrire une fonction qui donne la hauteur d’un arbre. On rappelle que la hauteur d’un arbre est le
niveau maximum de l’arbre (i.e. plus grande distance d’un noeud à la racine).
Exercice no 6 :
Écrire une fonction qui donne la profondeur d’un élément. On rappelle que la profondeur d’un
élément est la distance qui sépare cet élément de la racine.
Les Graphes
.P 2
Les Listes Simplement chainées
. H .N
Exercice 1
On considère deux listes d’entiers simplement chainées L1 et L2.
V
a) Ecrire une fonction nommée produits_elements qui renvoie l’adresse d’une 3ième liste
contenant les produits des éléments de L1 et L2 que l’on suppose être de même longueur.
b) Rechercher dans la nouvelle liste, un élément entré au clavier par l’utilisateur.
Exercice 2
Considérons une liste simplement chainée d’entiers.
a) Proposer une fonction nommée affichePairImpair qui affiche les éléments de la liste qui sont
des nombres pairs et ceux qui ne sont pas des nombres pairs.
b) Proposer ensuite une fonction qui supprime un élément quelconque entré par l’utilisateur.
Exercice 3
On représente une chaîne de caractères sous la forme d’une liste simplement chaînée.
L’information contenue dans une cellule est réduite à un seul caractère.
a) Définir la structure représentant une liste chaînée de caractères.
b) On veut définir une fonction egalite qui teste si deux chaînes de caractères, représentées par
des listes chaînées sont identiques. Pour deux listes chaînées représentant des chaînes de
caractères quelconques, la fonction egalite retourne 1 si les deux chaînes sont identiques et
0 dans le cas contraire.
Ecrire la fonction egalite.
c) Ecrire une fonction qui affiche les voyelles se trouvant dans la liste.
Exercice 4
Considérons une liste simplement chainée d’entiers. Définir la structure représentant cette liste.
a) Proposer une fonction nommée multiple qui affiche les éléments de la liste qui sont multiples
de x, x étant également un entier qui est fourni comme paramètre.
b) Ecrire une fonction qui supprime de la liste toutes les occurrences d’un nombre lu au clavier.
Exercice 5
Soit une liste circulaire d’entier implémentée à l’aide d’une liste doublement chaînée.
a) Ecrire une fonction appelée double_element qui transforme la liste en une liste contenant le
double de ses éléments initiaux. Par exemple la liste 1, 3, 5 deviendra 2, 6, 10.
b) Ecrire une fonction qui supprime de la liste toutes les occurrences d’un nombre lu au clavier
et qui maintient la liste circulaire.
Exercice 6
Soit une liste circulaire d’entier implémentée à l’aide d’une liste doublement chaînée.
a) Ecrire une fonction appelée cycle_element qui « décale » la liste circulaire d’un cran vers la
droite, le contenu des éléments de la liste. C’est-à-dire que la valeur du premier élément sera
P 2
copiée dans le deuxième élément, ainsi de suite jusqu’à ce que celle du dernier soit copiée
.
dans le premier. Notez bien que l’adresse de chacun des éléments de la liste ne change pas,
.N
seul leur contenu (entier) change.
b) Ecrire une fonction qui affiche tous les nombres premiers apparaissant dans la liste
circulaire.
V . H
Les Arbres Binaires de Recherches
Exercice 7
1. Ecrire une fonction qui affiche la hauteur d’un arbre ABR.
2. Ecrire une fonction qui donne la somme des éléments d’un arbre ABR.
3. Ecrire une fonction qui retourne la valeur maximale d’un ABR non vide.
4. Ecrire une fonction qui retourne la valeur minimale d’un ABR non vide.
5. Ecrire une fonction qui retourne le successeur d’un nœud donné dans un ABR.
Indication : Le successeur d’un nœud de valeur x par exemple est le nœud ayant la valeur
minimale entre toutes les valeurs supérieures à x.
6. Ecrire une fonction qui recherche la valeur maximale d’un ABR non vide et supprime le nœud
correspondant.
7. Ecrire une fonction qui affiche le contenu de l’arbre, suivant le parcours en largeur.
Indication : Entre le moment où l’on affiche un nœud A et celui où l’on affiche ses fils,
lesnœuds apparaissant au même niveau que A doivent être affichés. Il est donc nécessaire de
stocker quelque part les fils du nœud A (leur adresse plus précisément), tant que ce n’est pas
leur tour de s’afficher. On propose comme solution d’utiliser une file pour mémoriser les
différents nœuds : on commence par placer la racine (son adresse) dans une file vide. Ensuite,
on insère respectivementdans la file les adresses de ses fils gauche et droit, s’il en a. Ensuite,
on affiche la valeur de la racine et on le sort de la file. On reprend la même procédure pour le
nouvel élément en tête de liste (c’est-à-dire qu’on ajoute ses fils à la file. On l’affiche et on le
supprime de la file). La fonction s’arrête quand la file est vide.
5 struct l i s t _ e n t i e r
6 {
7 int v a l ;
8 struct l i s t _ e n t i e r * suivant ;
9 };
10
22
struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
int somme_elt ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
.P 2
.N
23 int max_list ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
24 struct l i s t _ e n t i e r * sup_tete ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
H
25 struct l i s t _ e n t i e r * sup_queue ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
26
27
28
29
30
/* f o n c t i o n s u t i l e s */
V .
int t a i l l e _ l i s t ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
struct l i s t _ e n t i e r * elem_new ( int ) ;
void l i s t _ i n s e r t ( struct l i s t _ e n t i e r * , struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
31
39 videoupas ( tete1 ) ;
40
41 for ( i = 1 ; i <= 10 ; i ++ )
42 tete1 = list_append ( tete1 , elem_new ( i ) ) ;
43 l i s t _ p r i n t ( tete1 ) ;
44
49 videoupas ( tete1 ) ;
50
51 int j ;
52 for ( j = 12 ; j <= 23 ; j ++ )
53 tete2 = list_append ( tete2 , elem_new ( j ) ) ;
54 l i s t _ p r i n t ( tete2 ) ;
55
65 for ( j = 0 ; j < 3 ; j ++ )
66 tete1 = sup_tete ( tete1 ) ;
67
71 r e n v e r s e l i s t e ( tete3 ) ;
72 l i s t _ p r i n t ( tete3 ) ;
73
74
75 return 0;
76 }
77
78
79 int t a i l l e _ l i s t ( struct l i s t _ e n t i e r * L )
80 {
81 int len = 0 ;
82
83 while ( L ! = NULL )
.P 2
.N
84 {
85 L = L−>suivant ;
len++ ;
H
86
87
88
89
90
91
}
}
return len ;
V .
92
93
94 void l i s t _ p r i n t ( struct l i s t _ e n t i e r * L )
95 {
96 int num;
97
98 i f ( L == NULL )
99 p r i n t f ( " La l i s t e est vide \n" ) ;
100
101 else
102 {
103 p r i n t f ( " Elements de l a l i s t e :\n" ) ;
104 while ( L−>suivant ! = NULL )
105 {
106 p r i n t f ( " %d ; " , L−>v a l ) ;
107 L = L−>suivant ;
108
109 }
110 p r i n t f ( " %d .\n" , L−>v a l ) ;
111
112 }
113
114 }
115
116
117
123 new−>v a l = v a l ;
124 new−>suivant = NULL ;
125
129
130
136 else
137 p r i n t f ( " La l i s t e n ’ est pas vide \n" ) ;
138 }
139
140
141
144
{
i f ( L ! = NULL )
.P 2
.N
145 {
146 int i = t a i l l e _ l i s t ( L ) , tab [ i ] , j = 0;
struct l i s t _ e n t i e r * depl = L ;
H
147
148
149
150
151
152
while ( depl ! = NULL )
{
V .
tab [ j ] = depl−>v a l ;
depl = depl−>suivant ;
153 j ++;
154 }
155
156 depl = L ;
157
165 }
166 }
167
168
169
178 // s t r u c t l i s t _ e n t i e r * L3 = L1 ;
179 struct l i s t _ e n t i e r * deplacement1 = L1 ;
180
184 deplacement1−>suivant = L2 ;
185
189
190
201 i f ( t a i l l e _ l i s t ( L1 ) ! = t a i l l e _ l i s t ( L2 ) )
202 {
203 p r i n t f ( " Les l i s t e s n ’ ont pas l a meme t a i l l e \n" ) ;
204
205 }
return NULL ;
.P 2
.N
206
H
208
209
210
211
212
213
while ( deplacement1 ! = NULL )
{
V .
struct l i s t _ e n t i e r * deplacement1 = L1 ;
struct l i s t _ e n t i e r * deplacement2 = L2 ;
221 return L3 ;
222 }
223
224
225
239
246
247
261 }
262
266
else
return deplacement−>v a l ;
.P 2
.N
267 }
268
H
269
270
271
272
273
274
{
V .
struct l i s t _ e n t i e r * sup_tete ( struct l i s t _ e n t i e r * L )
struct l i s t _ e n t i e r * T = L ;
275 L = L−>suivant ;
276 free (T) ;
277
278 return L ;
279 }
280
281
282
295 return L ;
296 }
297
298
307
308
315
316
322 i f ( L == NULL )
323 return list_push ( L , e l t ) ;
324
325 cur = L ;
326
.P 2
.N
328 cur = cur−>suivant ;
329
H
330
331
332
333 }
return L ;
5 struct node
6 {
7 int data ;
8 struct node * p_next ; //designe l ’ element precedent
9 struct node * p_prev ; //designe l ’ element suivant
10 };
11
12 typedef struct d l i s t {
13 int length ;
14 struct node * p _ t a i l ; //designe l a t e t e de l a l i s t e
15 struct node * p_head ; //designe l a queue de l a l i s t e
16 } Dlist ;
17 //grace au typedef , " s t r u c t d l i s t " est equivalent a " D l i s t "
18
24 // f o n c t i o n s u t i l e s
25
26 void a f f i c h e r ( D l i s t * ) ;
27 D l i s t * dlist_append ( D l i s t * , int ) ;
28 D l i s t * dlist_new ( void ) ;
29
30
31
32
33 int main ( )
34 {
35 D l i s t * ldouble = dlist_new ( ) ;
36 ldouble = dlist_append ( ldouble , 3 0 ) ;
37 ldouble = dlist_append ( ldouble , 2 9 ) ;
38 ldouble = dlist_append ( ldouble , 2 6 ) ;
39 ldouble = dlist_append ( ldouble , 4 ) ;
40 ldouble = dlist_append ( ldouble , 2 9 ) ;
41 ldouble = dlist_append ( ldouble , 8 ) ;
42
43 a f f i c h e r ( ldouble ) ;
44
49 a f f i c h e r ( ldouble ) ;
50
51
52
elm_chercher = search ( ldouble , 1 0 ) ;
.P 2
.N
53 ldouble = supp ( ldouble , 2 9 ) ;
54
a f f i c h e r ( ldouble ) ;
H
55
56
57
58
59
60
}
return 0;
V .
61 // i n s e r e r un elmt de valeur " a " apres " p "
62 D l i s t * i n s e r e r ( D l i s t * p _ l i s t , struct node * p , int a )
63 {
64 i f ( p _ l i s t ! = NULL)
65 {
66 struct node * p_new = malloc ( sizeof ( p_new ) ) ;
67
73 else
74 p_new−>data = a ;
75
76 p_new−>p_next = p−>p_next ;
77 p_new−>p_prev = p ;
78 p−>p_next = p_new ;
79 p_new−>p_next−>p_prev = p_new ;
80 p _ l i s t −>length ++;
81 }
82 }
83
86
87
88
108 i f ( L == NULL )
109 break ;
110
113
{
p _ l i s t −>p_head = L−>p_next ;
.P 2
.N
114 L−>p_next−>p_prev = NULL;
115 free (L ) ;
p _ l i s t −>length −−; //decrementer l a longueur
H
116
117
118
119
120
121
}
de l a l i s t e
V .
else i f ( L == p _ l i s t −>p _ t a i l ) // s i L est l a queue
{
122 p _ l i s t −>p _ t a i l = L−>p_prev ;
123 L−>p_prev−>p_next = NULL;
124 free (L ) ;
125 p _ l i s t −>length −−;
126 }
127 // s i L est un element quelconque autre que l a queue e t l a t e t e de l i s t e
128 else
129 {
130 L−>p_prev−>p_next = L−>p_next ;
131 L−>p_next−>p_prev = L−>p_prev ;
132 free (L ) ;
133 p _ l i s t −>length −−;
134 }
135
136 }
137 }
138
142
157 L=L−>p_next ;
158 }
159
171 }
172
173
174
}
.P 2
.N
175
H
177
178
179
180
181
182
{
i f ( p_new ! = NULL
{
)
V .
D l i s t * p_new = malloc ( sizeof ( * p_new ) ) ;
183 p_new−>length = 0;
184 p_new−>p_head = NULL;
185 p_new−>p _ t a i l = NULL;
186 }
187
191
192
193 // a f f i c h e r
194 void a f f i c h e r ( D l i s t * p _ l i s t )
195 {
196 i f ( p _ l i s t ! = NULL )
197 {
198 struct node * l = p _ l i s t −>p_head ;
199
200 i f ( l == NULL )
201 p r i n t f ( " votre l i s t e est vide " ) ;
202
210 }
211 }
212
213
214
215 // i n s e r e r en queue de l i s t e
216 D l i s t * dlist_append ( D l i s t * p _ l i s t , int data )
217 {
218 i f ( p _ l i s t ! = NULL )
219 {
220 struct node * p_new = malloc ( sizeof * p_new ) ;
221
233 else
234
235
{
p_new−>data = data ;
.P 2
.N
236 p_new−>p_next = NULL;
237 p _ l i s t −>p _ t a i l −>p_next = p_new ;
p_new−>p_prev = p _ l i s t −>p _ t a i l ;
H
238
239
240
241
242
243
}
V .
p _ l i s t −>p _ t a i l = p_new ;
p _ l i s t −>length ++;
244 }
245
246 }
247
248 return p _ l i s t ;
249 }
4 typedef struct e l t
5 {
6 int v a l ;
7 struct e l t * precedent ;
8 struct e l t * suivant ;
9 }LCDC;
10
17
18 L i s t e * i n i t i a l i s a t i o n ( void ) ;
19 int i n s _ v i d e r ( L i s t e * , int ) ;
20 L i s t e * supp ( L i s t e * , int ) ;
21 void p r i n t ( L i s t e * ) ;
22 L i s t e * inser ( L i s t e * , int , int ) ;
23 void v i d e r ( L i s t e * ) ;
24
25
26
27 int main ( )
28 {
29 Liste * cercle ;
30 int i ;
31
32 cercle = i n i t i a l i s a t i o n ( ) ;
33 ins_vide ( cercle , 4 ) ;
34 print ( cercle ) ;
35
36 c e r c l e = inser ( cercle , 4 , 2 6 ) ;
37 print ( cercle ) ;
38
39 c e r c l e = inser ( cercle , 4 , 8 ) ;
40 print ( cercle ) ;
41
42 c e r c l e = inser ( cercle , 2 2 , 8 ) ;
43
44
print ( cercle ) ;
.P 2
.N
45 for ( i = 1 ; i <= 5 ; i ++ )
46 c e r c l e = inser ( cercle , cercle −>f i n −>val , i ) ;
H
47
48
49
50
51
52
print ( cercle ) ;
V
c e r c l e = supp ( cercle , 2 7 ) ;
print ( cercle ) ;
.
53
54 c e r c l e = supp ( cercle , 4 ) ;
55 print ( cercle ) ;
56
57 c e r c l e = supp ( cercle , 4 ) ;
58 print ( cercle ) ;
59
60 c e r c l e = supp ( cercle , 2 ) ;
61 print ( cercle ) ;
62
63 // v i d e r ( c e r c l e ) ;
64 // p r i n t ( c e r c l e ) ;
65
66 p r i n t f ( " f i n du programme\n" ) ;
67
68 return 0;
69 }
70
71
72
78 {
79 LCDC * new ;
80 new = (LCDC * ) malloc ( sizeof (LCDC ) ) ;
81
85 LCDC * P = c i r c l e −>debut ;
86 //permet de r e t r o u v e r l ’ element dont l a donnee est " i "
87 while ( P−>v a l ! = i )
88 {
89 i f ( P−>suivant == c i r c l e −>debut )
90 break ;
91
92 P = P−>suivant ;
93 }
94
95 i f ( P−>v a l ! = i )
96 p r i n t f ( " L ’ element de donnee %d apres l e q u e l
97 vous comptez i n s e r e r %d n ’ e x i s t e pas dans l a l i s t e \n" , i , a ) ;
98
99 else
100 {
101 new−>v a l = a ;
102 new−>suivant = P−>suivant ;
103 new−>precedent = P ;
104
105
P−>suivant−>precedent = new ;
P−>suivant = new ;
.P 2
.N
106 c i r c l e −> t a i l l e ++;
107
i f ( P == c i r c l e −>f i n )
H
108
109
110
111
112
113
{
V .
c i r c l e −>debut−>precedent = new ;
c i r c l e −>f i n = new ;
}
}
114
115 }
116 }
117
118 return c i r c l e ;
119 }
120
121
122
128
138
139 i f ( L−>v a l ! = a )
140 p r i n t f ( " L ’ element %d a supprime n ’ e x i s t e pas
141 dans l a l i s t e \n" , a ) ;
142
143 else
144 {
145
146 i f ( c i r c l e −> t a i l l e == 1 )
147 {
148 free (L ) ;
149 c i r c l e −> t a i l l e −−;
150 }
151
152 else
153 {
154 L−>precedent−>suivant = L−>suivant ;
155 L−>suivant−>precedent = L−>precedent ;
156
157 i f ( L == c i r c l e −>debut )
158 {
159 c i r c l e −>f i n −>suivant = c i r c l e −>debut−>suivant ;
160 c i r c l e −>debut−>suivant−>precedent = c i r c l e −>debut−>precedent ;
161 c i r c l e −>debut = c i r c l e −>debut−>suivant ;
162 free (L ) ;
163 c i r c l e −> t a i l l e −−;
164 }
165
166
.P 2
else i f ( L == c i r c l e −>f i n ) // s i L est l a queue de l a l i s t e
.N
167 {
168 c i r c l e −>f i n −>precedent−>suivant = c i r c l e −>debut ;
c i r c l e −>debut−>precedent = c i r c l e −>f i n −>precedent ;
H
169
170
171
172
173
174
free (L ) ;
V .
c i r c l e −>f i n = c i r c l e −>f i n −>precedent ;
c i r c l e −> t a i l l e −−;
}
else
175 {
176 free (L ) ;
177 c i r c l e −> t a i l l e −−;
178 }
179 }
180
181
182 }
183
184 }
185
186 else
187 p r i n t f ( " l a l i s t e est vide , ajouter un
188 element avant de pouvoir l e supprimer " ) ;
189
190 return c i r c l e ;
191 }
192
193
194
200
215
226
227 }
return element ;
.P 2
.N
228
229
H
230
231
232
233
234
235
{
i f ( c i r c l e ! = NULL )
{
V .
void p r i n t ( L i s t e * c i r c l e )
i f ( c i r c l e −>debut == NULL )
// a f f i c h e r
238 else
239 {
240 LCDC * L = c i r c l e −>debut ;
241
250 }
251 }
252
253 else
254 p r i n t f ( " La l i s t e n ’ e x i s t e plus\n" ) ;
255
256 }
257
258
259
278 return 0;
279 }
Les Piles
1
6
typedef struct Element Element ;
struct Element {
.P 2
.N
7 int nombre ;
8 Element * suivant ;
H
9 };
10
11
12
13
14
typedef struct P i l e P i l e ;
struct P i l e {
};
Element * premier ;
V .
15
16 void print ( P i l e * ) ;
17 Pile * empiler ( P i l e * , int ) ;
18 Pile * depilage ( P i l e * ) ;
19 void estvide ( Pile * ) ;
20
21 // f o n c t i o n s u t i l e s
22 P i l e * i n i t i a l i s e r ( void ) ;
23 P i l e * elem_new ( P i l e * , int ) ;
24
30 s P i l e =empiler ( s P i l e ,5);
31 s P i l e =empiler ( s P i l e ,10);
32 s P i l e =empiler ( s P i l e ,20);
33 s P i l e =empiler ( s P i l e ,25);
34 s P i l e =empiler ( s P i l e ,6);
35
36 print ( sPile ) ;
37 estvide ( sPile ) ;
38
39 s P i l e =depilage ( s P i l e ) ;
40 s P i l e =depilage ( s P i l e ) ;
41 print ( sPile ) ;
42
43 return 0;
44 }
45
46
47 void p r i n t ( P i l e * p ) // a f f i c h e r
48 {
49 i f ( p! =NULL)
50 {
51 i f ( p−>premier==NULL)
52 estvide ( p ) ;
53
54 else
55 {
56 Element * a=p−>premier ;
57 while ( a−>suivant ! =NULL)
58 {
59 p r i n t f ( " %d ; " , a−>nombre ) ;
60 a=a−>suivant ;
61 }
62 p r i n t f ( " %d .\n" , a−>nombre ) ;
63 }
64 }
65
66
67 }
.P 2
.N
68
69
H
70
71
72
73
74
75
{
V .
P i l e * empiler ( P i l e * p i l e , int Nombre ) //empiler
78 nouveau−>nombre = Nombre ;
79 nouveau−>suivant = p i l e −>premier ;
80 p i l e −>premier = nouveau ;
81 return p i l e ;
82 }
83
84
85
86 P i l e * depilage ( P i l e * p ) // d e p i l e r
87 {
88 i f ( p! =NULL)
89 {
90 i f ( p−>premier ! =NULL)
91 {
92 int v a l ;
93 Element * dd=p−>premier ;
94
95 v a l =dd−>nombre ;
96
97 p−>premier=p−>premier−>suivant ;
98 f r e e ( dd ) ;
99
101 }
102
103 else
104 p r i n t f ( " empilez d ’ abord au moins un element
105 avant de pouvoir d e p i l e r " ) ;
106
107 }
108
109 return p ;
110 }
111
112
113 void e s t v i d e ( P i l e * p )
114 {
115 i f ( p−>premier==NULL)
116 p r i n t f ( " La l i s t e est vide\n" ) ;
117 else
118 p r i n t f ( " La l i s t e n ’ est pas vide\n" ) ;
119 }
120
121
122 P i l e * i n i t i a l i s e r ( void ) // i n i t i a l i s e r l a l i s t e
123 {
124 P i l e * p i l e = malloc ( sizeof ( * p i l e ) ) ;
125 i f ( p i l e ! =NULL)
126 { p i l e −>premier = NULL;
127
128 }
return p i l e ;
.P 2
.N
129 else
130 e x i t ( EXIT_FAILURE ) ;
}
H
131
2
#include < s t d i o . h>
#include < s t d l i b . h>
V . Les Files
10 typedef struct F i l e F i l e ;
11 struct F i l e {
12 Element * premier ;
13 };
14
15
22
23
28
39 defiler ( f i l e ) ;
40 defiler ( f i l e ) ;
41 print ( f i l e ) ;
42
43
44 return 0;
45 }
46
47
48 void p r i n t ( F i l e * f ) // a f f i c h e r
49 {
50 i f ( f ! =NULL)
51 {
52 i f ( f −>premier==NULL)
53 estvide ( f ) ;
54
55 else
.P 2
.N
56 {
57 Element * a=f −>premier ;
while ( a−>suivant ! =NULL)
H
58
59
60
61
62
63
{
}
a=a−>suivant ;
V .
p r i n t f ( " %d ; " , a−>nombre ) ;
67 }
68
69
70
77 nouveau−>nombre = Nbre ;
78 nouveau−>suivant = NULL;
79 i f ( f i l e −>premier ! = NULL)
80 {
81 Element * elementActuel = f i l e −>premier ;
82 while ( elementActuel−>suivant ! = NULL)
83 elementActuel = elementActuel−>suivant ;
84
85 elementActuel−>suivant = nouveau ;
86 }
87
88
89 else
90 f i l e −>premier = nouveau ;
91
92 }
93
94
95
96
97 void d e f i l e r ( F i l e * f i l e )
98 {
99 i f ( f i l e == NULL)
100 e x i t ( EXIT_FAILURE ) ;
101
110 else
111 p r i n t f ( " l a p i l e est vide , e n p i l e r avant de pouvoir d e p i l e r " ) ;
112
113 }
114
115
116
.P 2
.N
117 void e s t v i d e ( F i l e * f )
118 {
i f ( f −>premier==NULL)
H
119
120
121
122
123
124
}
else
V .
p r i n t f ( " La l i s t e est vide\n" ) ;
125
126 F i l e * i n i t i a l i s e r ( void ) // i n i t i a l i s e r l a l i s t e
127 {
128 F i l e * f i l e = malloc ( sizeof ( * f i l e ) ) ;
129 i f ( f i l e ! =NULL)
130 {
131 f i l e −>premier = NULL;
132 return f i l e ;
133 }
134 else
135 e x i t ( EXIT_FAILURE ) ;
136 }
6 struct noeud_s {
7 int valeur ;
8 struct noeud_s * gauche ;
9 struct noeud_s * d r o i t ;
10 };
11
15 struct l i s t { struct l i s t * v a l ;
16 struct l i s t * suivant ;
17 };
18
19
20
21 // f o n c t i o n s du td
22 void affiche_arbre2_rec ( arbre_t arbre ) ;
23 void vide ( arbre_t q ) ;
24 int minimum( arbre_t arb ) ;
25 arbre_t maximum( arbre_t arb ) ;
26 void d e l e t e ( arbre_t q ) ;
27 int hauteur ( arbre_t arb ) ;
28 int profondeur ( arbre_t arbre , int i ) ;
29
30
31 // f o n c t i o n s du devoir2 exo 2
32 arbre_t cree_arbre ( int valeur , arbre_t gauche , arbre_t d r o i t ) ;
33 noeud_t trouve_noeud ( arbre_t arbre , int valeur ) ;
34 void trouve_ou_pas ( arbre_t arbre , int valeur ) ;
35 arbre_t insere ( arbre_t arbre , int valeur ) ;
36 int somme( arbre_t arbre ) ;
37
38
void aff_somme ( arbre_t arbre ) ;
.P 2
.N
39 // f o n c t i o n s u t i l e
40 void affiche_arbre2 ( arbre_t arbre ) ;
int nombre_de_noeuds ( arbre_t arbre ) ;
H
41
42
43
44
45
46
void supp ( arbre_t q , int i ) ;
V .
void detruit_arbre ( arbre_t arbre ) ;
noeud_t trouve_noeud ( arbre_t arbre , int valeur ) ;
52
53
54
70 minimum( racine ) ;
71 arbre_t elt_max=maximum( racine ) ;
74 d e l e t e ( racine ) ;
75 affiche_arbre2 ( racine ) ;
76
80 aff_somme ( racine ) ;
81 trouve_ou_pas ( racine , 1 1 ) ;
82 trouve_ou_pas ( racine , 0 ) ;
83
84 return 0;
85 }
86
87
88
89
90 //parcours p r e f i x e
91 void affiche_arbre2_rec ( arbre_t arbre )
92 {
93 i f ( arbre == NULL)
94 printf ( "_" ) ;
95 else
96 {
97 printf ( " { " ) ;
98
99 affiche_arbre2_rec ( arbre−>gauche ) ;
.P
p r i n t f ( "%d , " , arbre−>valeur ) ; // a f f i c h e l a valeur du noeud courant
2
.N
100 printf ( " , " ) ;
101 affiche_arbre2_rec ( arbre−>d r o i t ) ;
printf ( " } " ) ;
H
102
103
104
105
106
107
}
}
112
113 //vide
114 void vide ( arbre_t q )
115 {
116 i f ( q==NULL)
117 p r i n t f ( " l ’ arbre est vide " ) ;
118 else
119 p r i n t f ( " l ’ arbre n ’ est vide " ) ;
120 }
121
122
133 }
134 vide ( q ) ;
135 return NULL; //retourne une adresse n u l l e s i l a l i s t e est vide
136 }
137
138
151 vide ( q ) ;
152 return 0; //retourne l a valeur 0 s i l a l i s t e est vide
153 }
154
155
160
arbre_t m=maximum( q ) ; // t r o u v e r l e maximum
.P 2
.N
161 q=tueperdeux ( q ,m−>valeur ) ; // l e supprimer ensuite
162 }
H
163
164
165
166
167
168
int hauteur ( arbre_t arb )
{
arbre_t a=arb ;
V .
169
170 i f ( a ! =NULL)
171 {
172 i f ( ( a−>gauche ! = NULL && a−>d r o i t ! = NULL)
173 || ( a−>gauche ! =NULL && a−>d r o i t ==NULL)||
174 ( a−>gauche==NULL && a−>d r o i t ! =NULL ) ) // s i l e noeud a
175 //au moins un f i l s
176 //retouner 1+l a plus grande hauteur entre son
177 sous arbre de gauche e t son sous arbre de d r o i t e ;
178 return 1 + max( hauteur ( a−>gauche ) , hauteur ( a−>d r o i t ) ) ;
179 }
180 else // s i l a l i s t e est vide , retourne 0
181 return 0;
182 }
183
184
185
186
187 //profondeur
188 int profondeur ( arbre_t arbre , int i )
189 {
190 int j =0;
191 arbre_t a=arbre ;
192 while ( a ! =NULL && a−>valeur ! = i )
193 {
194 i f ( i <a−>valeur )
195 a=a−>gauche ;
196
197 else
198 a=a−>d r o i t ;
199 j ++;
200 }
201 i f ( a==NULL)
202 p r i n t f ( " l a profondeur de %d est 0\n" , i ) ;
203 else
204 p r i n t f ( " l a profondeur de %d est %d\n" , i , j ) ;
205 return j ;
206 }
207
208
209
220
221
.P 2
// i n s e r t i o n , ajoute une valeur dans l ’ABR ( ce sera
.N
222 un nouveau noeud place correctement dans l ’ arbre ) .
223 arbre_t insere ( arbre_t arbre , i n t valeur )
{
H
224
225
226
227
228
229
i f ( arbre == NULL)
else
{
i f ( valeur < arbre−>valeur )
V .
arbre = cree_arbre ( valeur , NULL, NULL ) ;
237
251
252
255 {
256 arbre_t A=trouve_noeud ( arbre , valeur ) ;
257 i f ( A! =NULL)
258 p r i n t f ( " L ’ element %d a ete trouve\n" , valeur ) ;
259 else
260 p r i n t f ( " L ’ element %d n ’ a pas ete trouve\n" , valeur ) ;
261 }
262
263
264
274
275
276 // a f f i c h e somme
277 void aff_somme ( arbre_t arbre )
278 {
279 p r i n t f ( " l a somme des elements de l ’ arbre est : %d\n" ,somme( arbre ) ) ;
280
281
282
}
.P 2
.N
283
284
H
285
286
287
288
289
290
{
i f ( a==NULL)
{
vide ( a ) ;
V .
arbre_t seekboss ( arbre_t a , int i )
291 return a ;
292 }
293
303 else
304 arb=arb−>d r o i t ;
305 }
306 }
307
311
312
313
316 {
317 i f ( arb==NULL)
318 {
319 vide ( arb ) ;
320 return arb ;
321 }
322 arbre_t a=arb ;
323 i f ( a−>gauche ! =NULL)
324 {
325 a=a−>gauche ;
326 while ( a−>d r o i t ! =NULL)
327 a=a−>d r o i t ;
328 }
329 return a ;
330 }
331
343
i f ( a−>d r o i t ! =NULL)
{
.P 2
.N
344 a=a−>d r o i t ;
345 while ( a−>gauche ! =NULL)
a=a−>gauche ;
H
346
347
348
349
350
351
}
}
return a ;
V .
352
363 else
364 {
365 arbre_t arb=seekboss ( q , i ) ;
366 i f ( i <arb−>valeur )
367 arb−>gauche=NULL;
368 else
369 arb−>d r o i t =NULL;
370 f r e e (N ) ;
371 }
372 }
373
374
375
389 else {
390 i f (N==q )
391 {
392 noeud_t C=q ;
393 i f ( q−>gauche==NULL)
394 q=q−>d r o i t ;
395 else
396 q=q−>gauche ;
397 f r e e (C ) ;
398 }
399 else
400 { arbre_t pere=seekboss ( q , i ) ;
401 noeud_t d ;
402
403
404
i f ( N−>gauche==NULL)
d=N−>d r o i t ;
.P 2
.N
405
406 else
d=N−>gauche ;
H
407
408
409
410
411
412
i f ( i <pere−>valeur )
else
pere−>gauche=d ;
V .
413 pere−>d r o i t =d ;
414 f r e e (N ) ;
415 }
416 }
417 }
418
419
420
438
439 peremaxg−>gauche=maxg−>gauche ;
440
441 i f ( i <pere−>valeur )
442 {
443 pere−>gauche=maxg;
444 maxg−>gauche=N−>gauche ;
445 maxg−>d r o i t =N−>d r o i t ;
446 f r e e (N ) ;
447 }
448 else
449 {
450 pere−>d r o i t =maxg;
451 maxg−>gauche=N−>gauche ;
452 maxg−>d r o i t =N−>d r o i t ;
453 f r e e (N ) ;
454 }
455
456 }
457
458 }
459 return q ;
460 }
461
462
465
{
if ( i <j )
.P 2
.N
466 return j ;
467 else
return i ;
H
468
469
1
}
5 struct arbre {
6 int valeur ;
7 int facteur ;
8 struct arbre * gauche ;
9 struct arbre * d r o i t ;
10 };
11 typedef struct arbre * arbre_t ;
12
13 int f a c t ( arbre_t a ) ;
14 arbre_t insere ( arbre_t arbre , int valeur ) ;
15 int hauteur ( arbre_t a ) ;
16 arbre_t cree_arbre ( int valeur , arbre_t gauche , arbre_t d r o i t ) ;
17 void affiche_arbre2_rec ( arbre_t arbre ) ;
18 void affiche_arbre2 ( arbre_t arbre ) ;
19 int max( int i , int j ) ;
20 arbre_t rotd ( arbre_t racine , arbre_t noeud ) ;
21 arbre_t seekboss ( arbre_t a , int i ) ;
22 void m i s e a j r f a c t ( arbre_t racine ) ;
23 arbre_t rotg ( arbre_t racine , arbre_t noeud ) ;
24 arbre_t rdd ( arbre_t racine , arbre_t noeud ) ;
25 arbre_t rdg ( arbre_t racine , arbre_t noeud ) ;
26 arbre_t e q u i l i b r e ( arbre_t racine ) ;
27
28
31 arbre_t racine=NULL;
32 int i , j , k , l ;
33
34 p r i n t f ( " \ t * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * \ n" ) ;
35 printf ( "\t Bienvenu dans l e monde des arbres AVL: −)\n" ) ;
36 p r i n t f ( " \ t * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * \ n\n" ) ;
37
44 do
45 {
46 p r i n t f ( " votre choix : " ) ;
47 scanf ( "%d " ,& i ) ;
48 } while ( i !=1 && i !=2 && i ! = 3 ) ;
49
50 while ( i ! = 3 )
51 {
52 i f ( i ==1)
53
54
{
p r i n t f ( " entrer l e noeud a insere : " ) ;
.P 2
.N
55
H
57
58
59
60
61
62
}
else i f ( i ==2)
{
affiche_arbre2 ( racine ) ;
V .
p r i n t f ( " ____________________________________________\n" ) ;
63 p r i n t f ( " ____________________________________________\n" ) ;
64 }
65
69 }
70
71 return 0;
72 }
73
74 // e q u i l b r e r
75 arbre_t e q u i l i b r e ( arbre_t racine )
76 {
77 arbre_t noeud=racine ;
78 i f ( noeud! =NULL)
79 {
80 i f ( noeud−>facteur <−1 && noeud−>gauche−>facteur ==−1)
81 {
82 racine=rotd ( racine , noeud ) ;
83 p r i n t f ( " i l y a eu r o t a t i o n simple d r o i t e pendant
84 l ’ i n s e r t i o n \n" ) ;
85 }
86
88 {
89 racine=rdd ( racine , noeud ) ;
90 p r i n t f ( " i l y a eu r o t a t i o n double d r o i t e pendant
91 l ’ i n s e r t i o n \n" ) ;
92 }
93
108 /* e l s e
109 {
110 p r i n t f ( " Aucune r o t a t i o n n ’a ete e f f e c t u e e pendant
111 l ’ i n s e r t i o n \n " ) ;
112 } */
113
114
115
}
.P 2
.N
116
H
118
119
120
121
122
123
// r o t a t i o n double gauche
V .
arbre_t rdg ( arbre_t racine , arbre_t noeud )
{
racine=rotd ( racine , noeud−>d r o i t ) ;
124 racine=rotg ( racine , noeud ) ;
125
129
130
131 // r o t a t i o n double d r o i t e
132 arbre_t rdd ( arbre_t racine , arbre_t noeud )
133 {
134 racine=rotg ( racine , noeud−>gauche ) ;
135 racine=rotd ( racine , noeud ) ;
136
140
141
142 // r o t a t i o n simple d r o i t e
143 arbre_t rotd ( arbre_t racine , arbre_t noeud )
144 {
145 arbre_t a=noeud−>gauche ;
146 arbre_t pere=seekboss ( racine , noeud−>valeur ) ;
147 arbre_t f =a−>d r o i t ;
148 i f ( pere==noeud )
149 {
150 racine=a ;
151 a−>d r o i t =noeud ;
152 noeud−>gauche= f ;
153 }
154
155 else
156 {
157 i f ( noeud−>valeur <pere−>valeur )
158 pere−>gauche=a ;
159 else
160 pere−>d r o i t =a ;
161
166 m i s e a j r f a c t ( racine ) ;
167
176
arbre_t pere=seekboss ( racine , noeud−>valeur ) ;
arbre_t f =a−>gauche ;
.P 2
.N
177
178 i f ( pere==noeud )
{
H
179
180
181
182
183
184 else
}
racine=a ;
a−>gauche=noeud ;
noeud−>d r o i t = f ;
V .
185 {
186 i f ( noeud−>valeur <pere−>valeur )
187 pere−>gauche=a ;
188 else
189 pere−>d r o i t =a ;
190
191 a−>gauche=noeud ;
192 noeud−>d r o i t = f ;
193 }
194
195 m i s e a j r f a c t ( racine ) ;
196
200
201
233 }
234 }
235
236
.P
// c a l c u l l e f a c t e u r d ’ e q u i l i b r a g e
2
.N
238 {
239 int i =0;
i f ( a ! =NULL ) {
H
240
241
242
243
244
245
V .
i f ( a−>gauche ! =NULL && a−>d r o i t ! = NULL)
i =hauteur ( a−>d r o i t )−hauteur ( a−>gauche ) ;
else i f ( a−>gauche==NULL && a−>d r o i t ! = NULL)
i =hauteur ( a ) ;
else i f ( a−>gauche ! =NULL && a−>d r o i t == NULL)
246 i =−hauteur ( a ) ;
247 }
248 return i ;
249 }
250
251
259 else
260 {
261 i f ( valeur < arbre−>valeur )
262 arbre−>gauche=insere ( arbre−>gauche , valeur ) ;
263 else
264 arbre−>d r o i t =insere ( arbre−>d r o i t , valeur ) ;
265 }
266 m i s e a j r f a c t ( arbre ) ;
267 arbre= e q u i l i b r e ( arbre ) ;
268 return arbre ;
269 }
270
271
272
273 //mise a j o u r du f a c t e u r d ’ e q u i l i b r a g e
274 void m i s e a j r f a c t ( arbre_t racine )
275 {
276 i f ( racine ! =NULL)
277 {
278 racine −>facteur= f a c t ( racine ) ;
279 i f ( racine −>gauche ! =NULL)
280 m i s e a j r f a c t ( racine −>gauche ) ;
281 i f ( racine −>d r o i t ! =NULL)
282 m i s e a j r f a c t ( racine −>d r o i t ) ;
283 }
284
285 }
286
298
}
.P 2
.N
299 //maximum d ’un arbre
300 int max( int i , int j )
{
H
301
302
303
304
305
306 }
if ( i <j )
return j ;
else
return i ;
V .
307
308
309
336 // a f f i c h a g e 2
337 void affiche_arbre2 ( arbre_t arbre )
338 {
339 affiche_arbre2_rec ( arbre ) ;
340 p r i n t f ( " \n" ) ;
341 }
Les Graphes
1 #include < s t d i o . h>
2 #include < s t d l i b . h>
3
5 struct graph
6 {
7 int sommet ;
8 int Tab [ 2 5 6 ] [ 2 5 6 ] ;
9 };
10
11
15
void graph_printf ( struct graph * ) ;
void graph_arc ( struct graph * , int , int ) ;
.P 2
.N
16 void matrice ( struct graph *G) ; //permet de c r e e r a r e p e t i t i o n des arcs
17
H
18
19
20
21
22
23
int main ( void )
{
V .
struct graph * graph = graph_new ( 5 ) ;
matrice ( graph ) ;
24 graph_arc_set ( graph ) ;
25
26 graph_printf ( graph ) ;
27
28 graph_arc ( graph , 4 , 5 ) ;
29 graph_printf ( graph ) ;
30
31 return 0;
32 }
33
49 }
50
68 int i , j , a , nbre_arc ;
69 p r i n t f ( " Entrer l e nbre d ’ arcs a creer\n" ) ;
70 scanf ( "%d " ,&nbre_arc ) ;
71
76
.P
scanf ( "%d %d " ,& i ,& j ) ;
2
while ( i >G−>sommet|| j >G−>sommet )
.N
77 {
78 p r i n t f ( " reessayer\n" ) ;
scanf ( "%d %d " ,& i ,& j ) ;
H
79
80
81
82
83
84 }
}
V
}
.
G−>Tab [ i −1][ j −1] = 1;
85
86
87
88
101
108 else
109 p r i n t f ( " i l n ’ e x i s t e pas d ’ arc nenant de %d a %d\n" , i , j ) ;
110
111 }
Solution 1
.P 2
.N
E−>next=NULL;
}
H
return E;
}
}
f r e e (E ) ;
V .
void free_element ( Element *E) //fonction permettant d ’ e f f a c e r un
//element apres u t i l i s a t i o n .
i f ( P−>next==NULL)
{
E−>next=NULL;
P−>next=E;
}
}
L−>lengh ++;
return L ;
}
i f ( L1−>lengh ! =L2−>lengh )
exit ( 1 ) ;
else
{
Element * P=L1−>head , * Q=L2−>head , * R;
while ( P−>next ! =NULL)
{
R=new_element ( P−>data *Q−>data ) ;
L3=liste_append ( L3 ,R ) ;
P=P−>next ;
Q=Q−>next ;
}
free_element ( P ) ;
free_element (Q) ;
.P 2
.N
free_element (R ) ;
}
return L3 ;
}
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
V . H
void l i s t e _ s e r c h ( L i s t e * L , i n t v a l ) //fonction permettant de rechercher un element
//dans une l i s t e . La valeur de l ’ element
//est passee en parametre .
else
{
Element * P=L−>head ;
while ( P−>data ! = v a l && P−>next ! =NULL)
P=P−>next ;
i f ( P−>data== v a l )
p r i n t f ( " L ’ element est retrouve dans l a l i s t e ! \n" ) ;
e l s e i f ( P−>data ! = v a l && P−>next==NULL)
p r i n t f ( " L ’ element n ’ est pas retrouve dans l a l i s t e " ) ;
}
}
i n t main ( )
{
L i s t e * L1 , * L2 ;
i n t n=0;
p r i n t f ( " Entrer element a recherche :\n" ) ;
scanf ( "%d " ,&n ) ; // l e c t u r e de l a valeur de l ’ element recherche
l i s t e _ s e r c h ( produits_elements ( L1 , L2 ) , n ) ; //dans l a nouvelle l i s t e .
f r e e _ l i s t e ( L1 ) ;
f r e e _ l i s t e ( L2 ) ;
return 0;
}
Solution 2
Element * new_element ( i n t v a l ) ;
void free_element ( Element *E ) ;
L i s t e * new_liste ( ) ;
void f r e e _ l i s t e ( L i s t e * L ) ;
L i s t e * liste_append ( L i s t e * L , Element *E ) ;
void l i s t e _ s e r c h ( L i s t e * L , i n t v a l ) ;
void Affichage ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
p r i n t f ( "NULL\n" )
else
{
Element * P=L−>head ;
while ( P−>next ! =NULL)
.P 2
.N
{
p r i n t f ( "%d\n" ,P−>data ) ;
H
P=P−>next ;
}
}
}
V .
void a f f i c h e P a i r I m p a i r ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element *E=L−>head ;
L i s t e * P=new_liste ( ) , * I =new_liste ( ) ;
while ( E−>next ! =NULL)
{
i f ( E−>data%2==0)
P=liste_append ( P ,E ) ;
else
I =liste_append ( I ,E ) ;
E=E−>next ;
}
p r i n t f ( " Les elements pairs de l a l i s t e sont :\n" ) ;
Affichage ( P ) ;
p r i n t f ( " \nLes elements impairs de l a l i s t e sont :\n" ) ;
Affichage ( I ) ;
}
}
L i s t e * l i s t e _ d e l e t e ( L i s t e *L , i n t val )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element * P=L−>head ;
i f ( L−>head−>data== v a l )
{
Element * P=L−>head ;
L−>head=L−>head−>next ;
free_element ( P ) ;
}
else
{
while ( P−>next−>data ! = v a l && P−>next−>next ! =NULL)
P=P−>next ;
i f ( P−>next−>data== v a l && P−>next−>next ! =NULL)
{
Element *Q=P−>next ;
P−>next=P−>next−>next ;
free_element (Q) ;
P=P−>next ;
}
e l s e i f ( P−>next−>data== v a l && P−>next−>next==NULL)
{
Element *Q=P−>next ;
P−>next=NULL;
free_element (Q) ;
}
}
L−>lengh−−;
.P 2
.N
}
return L ;
}
i n t main ( )
{
L i s t e *L ;
i n t n=0;
V . H
p r i n t f ( " Entrer element a supprimer :\n" ) ;
scanf ( "%d " ,&n ) ; // l e c t u r e de l a valeur de l ’ element a supprimer .
L= l i s t e _ d e l e t e ( L , n ) ;
free_liste (L);
return 0;
}
Solution 3
L i s t e * new_liste ( ) ;
i n t e g a l i t e ( L i s t e * L1 , L i s t e * L2 )
{
i f ( L1−>lengh ! =L2−>lengh )
return 0;
else
{
Element * P=L1−>head ,Q=L2−>head ;
while ( P−>car==Q−>car && P−>next ! =NULL)
{
P=P−>next ;
Q=Q−>next ;
}
i f ( P−>car ! =Q−>car )
return 0;
e l s e i f ( P−>car==Q−>car && P−>next==NULL)
return 1;
}
}
void a f f i c h e _ v o y e l l e s ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element * P=L−>head ;
while ( P! =NULL)
.P 2
.N
{
i f ( P−>car== ’ a ’ ||P−>car== ’ e ’ ||P−>car== ’ i ’ P−>car== ’ o ’
||P−>car== ’u ’ ||P−>car== ’ y ’ ||P−>car== ’A ’ ||P−>car== ’E ’
}
. H
||P−>car== ’ I ’ P−>car== ’O ’ ||P−>car== ’U ’ ||P−>car== ’ Y ’ )
V
p r i n t f ( "%c\n" ,P−>car ) ;
P=P−>next ;
free_element ( P )
}
}
Solution 4
Element * new_element ( i n t v a l ) ;
L i s t e * new_liste ( ) ;
L i s t e * l i s t e _ d e l e t e ( L i s t e *L , i n t val ) ;
void multiple ( L i s t e * L , i n t x )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element *E=L−>head ;
while ( E−>next ! =NULL)
{
i f ( E−>data%x==0)
p r i n t f ( "%d\n" ,E−>data ) ;
E=E−>next ;
}
}
}
L i s t e * liste_delete_occurences ( L i s t e *L , i n t val )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
}
return L ;
}
.P 2
Solution 5
. H .N
V
typedef struct elem { i n t data ;
struct elem * next ;
struct elem * previous ;
} Element ; //structure d e f i n i s s a n t un element de
// l a l i s t e c i r c u l a i r e doublement chainee .
typedef struct l i s t e { Element * head ;
Element * t a i l ;
i n t lengh ;
} L i s t e ; //structure d e f i n i s s a n t une l i s t e c i r c u l a i r e
// doublement chainee e t nommee L i s t e .
Element * new_element ( i n t v a l ) ;
L i s t e * new_liste ( ) ;
L i s t e * l i s t e _ d e l e t e ( L i s t e *L , i n t val ) ;
L i s t e * double_element ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element *E=L−>head , P=L−>head ;
while ( E−>next ! =P )
{
E−>data =2 * (E−>data ) ;
E=E−>next ;
}
}
return L ;
}
L i s t e * liste_delete_occurences ( L i s t e *L , i n t val )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
}
return L ;
}
i n t main ( )
{
L i s t e *L ;
int n;
p r i n t f ( " Entrer element a supprimer de l a l i s t e :\n" ) ;
scanf ( "\%d " ,&n ) ;
L= l i s t _ d e l e t e _ o c c u r e n c e s ( L , n ) ;
return 0;
}
Solution 6
.P 2
typedef struct elem { i n t data ;
H
struct elem * next ;
.
struct elem * previous ; .N
V
} Element ; //structure d e f i n i s s a n t un element de
// l a l i s t e c i r c u l a i r e doublement chainee .
typedef struct l i s t e { Element * head ;
Element * t a i l ;
i n t lengh ;
} L i s t e ; //structure d e f i n i s s a n t une l i s t e c i r c u l a i r e
// doublement chainee e t nommee L i s t e .
Element * new_element ( i n t v a l ) ;
L i s t e * new_liste ( ) ;
L i s t e * cycle_element ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element *E=L−>t a i l , P=L−> t a i l ;
i n t stocke=L−>t a i l −>data ;
while ( E−>previous ! =P )
{
E−>data=E−>previous−>data ;
E=E−>previous ;
}
L−>head−>v a l =stocke ;
}
return L ;
}
i n t estPremier ( i n t n )
{
i f ( n==0||n==1)
return 0;
e l s e i f ( n==2)
return 1;
else
{
int i ;
f o r ( i =2; i <n ; i ++)
{
i f ( n%i ==0)
return 0;
}
return 1;
}
}
void affiche_nombrePremiers ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element * P=L−>head ,Q=L−>head ;
while ( P−>next ! =Q)
{
i f ( estPremier ( P−>data ) )
p r i n t f ( "%d\n" ,P−>data ) ;
}
P=P−>next ;
.P 2
.N
}
}
7.3
V . H
ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES
Soit une liste circulaire d’entier implémentée à l’aide d’une liste doublement chaînée.
a) Écrire une fonction appelée doublee lement qui transforme la liste en une liste contenant le
double de ses éléments initiaux. Par exemple la liste 1, 3, 5 deviendra 2, 6, 10.
b) Écrire une fonction appelée cycle qui «décale» la liste circulaire d’un cran vers la droite, le
contenu des éléments de la liste. C’est-à-dire que la valeur du premier élément sera copiée
dans le deuxième élément, ainsi de suite jusqu’à ce que celle du dernier soit copiée dans le
premier. Notez bien que l’adresse de chacun des éléments de la liste ne change pas, seul leur
contenu (entier) change.
Pour a) et b), donner juste les prototypes des fonctions primitives dont vous avez besoin pour
réaliser les fonctions demandées et définir au préalable les structures indispensables.
On appelle hauteur d’un arbre, la longueur du plus long chemin de la racine à l’une de ses feuilles.
1) Étant donné un arbre de hauteur h, quel est le nombre minimal d’éléments qu’il peut contenir ?
2) Étant donné un arbre de hauteur h, quel est le nombre maximal d’éléments qu’il peut contenir ?
3) En partant d’un arbre binaire de recherche initialement vide, on ajoute successivement les
entiers suivants : 6, 8, 13, 7, 4, 1, 5, 11, 3, 16, 10, 2, 9, 12.
a) Dessiner l’arbre binaire de recherche que l’on obtient après insertion successive de ces
éléménts. Quelle est sa hauteur ?
b) Dans quel ordre s’affichent les éléments de cet arbre pour chacun des trois types de
parcours en profondeur : prefixe, infixe et postfixe ?
c) On veut faire un parcours en largeur (par niveaux) de cet arbre binaire. Dans quel ordre
les éléments doivent-ils s’afficher ?
.P 2
4) On considère qu’un noeud d’un ABR peut être représenté par une structure contenant un
.N
champ de donnée entier et deux pointeurs vers les noeuds fils. On définit la structure de la
façon suivante :
H
struct elem_arbre
{
int donnee ;
struct elem_arbre * gauche ;
struct elem_arbre * droite ;
};
V .
typedef struct elem_arbre * Arbre ;
Durée : 2h 30mn
.P 2
. H .N
a) Dans quel ordre s’affichent les éléments de cet arbre binaire pour chacun des trois types de
V
parcours en profondeur : préfixé, infixé et postfixé ?
b) Si on considère à présent un arbre binaire de recherche. Définir la structure représentant les
noeuds de l’arbre. Ensuite, écrire les fonctions suivantes :
- Fonction permettant de créer l’arbre
- Fonction permettant d’insérer un élément dans l’arbre
- Fonction permettant de calculer la somme des éléments de l’arbre et affiche la somme
- Fonction qui recherche un élément dans l’arbre et dit si l’élément a été retrouvé ou non
- Fonction principale main()
.P 2
c) Ecrire une fonction inverse_liste qui inverse le contenu d’une liste circulaire doublement
.N
chainée. Si la liste contenait initialementles éléments : 1.2, 1.6, 8.9 et 7.5, après l’appel de la
fonction inverse_liste, elle contiendrait 7.5, 8.9, 1.6, et 1.2.
H
NB : Ne pas utiliser les tableaux, ou une autre liste.
.
d) Ecrire une fonction nommée affiche_liste pouvant permettre d’afficher le contenu d’une liste
V
circulaire doublement chainée.
Pour 1) et 2), donner les prototypes des fonctions primitives dont vous avez besoin pour réaliser les
fonctions demandées sans les définir.
ii. Ecrire une fonction itérative (non récursive) trouve_noeud qui recherche dans un ABR,
un noeud dont elle prend la valeur en paramètre. La fonction retourne 1 si le nombre
recherché est trouvé sinon elle retourne 0.
NB : Donner juste les prototypes des fonctions primitives dont vous avez besoin.
.P 2
. H .N
Exercice 2 :Les Arbres AVL
a) Rappelez la propriété principale des Arbres Binaires AVL.
b) Dessinez tous les arbres AVL contenant les valeurs 1, 2, 3, 4, 5.
V
Attention : Les éléments ne sont donc pas forcément insérés dans l’arbre dans cet ordre.
c) L’arbre suivant est-il un AVL ? Si non, décrivez la règle à suivre afin de transformer cet arbre
en AVL. Effectuer la transformation.
d) i. Construire un arbre AVL par ajout successif des éléments de la liste suivante :
25 60 35 10 5 20 65 45 70 40 50 55 30 15
ii. Ensuite, supprimer 25, puis 30, puis 35 de l’arbre AVL obtenu à la question précédente.
Pour chaque suppression, décrire les différentes étapes en spécifiant les types de rotation
nécessaires à chaque fois et les arbres correspondants.
e) Proposer une fonction récursive qui vérifie si un ABR est un AVL, après avoir donné la
structure pouvant permettre d’implémenter un tel arbre. La fonction retourne 1 si l’arbre est
équilibré(AVL), sinon elle retourne 0.
Donnez les prototypes et la description des fonctions dont vous avez besoin pour réaliser la
fonction demandée sans les définir.
et
4 struct l i s t _ c a r a c
5 {
6 char carac ;
7 struct l i s t _ c a r a c * suivant ;
8 };
9 typedef struct l i s t _ c a r a c l i s t _ c a r a c ;
10
11
12 struct l i s t _ e n t i e r
13 {
14 int v a l ;
15 struct l i s t _ e n t i e r * suivant ;
16
17
};
typedef struct l i s t _ e n t i e r l i s t _ e n t i e r ;
.P 2
.N
18
19
H
20 typedef struct e l t
21
22
23
24
25
{
int v a l ;
struct e l t * precedent ;
struct e l t * suivant ;
}LCDC;
V .
26
27
35
36 int main ( )
37 {
38
39
40 return 0;
41 }
42
43
44 int e g a l i t e ( l i s t _ c a r a c * l1 , l i s t _ c a r a c * l2 )
45 {
46 l i s t _ c a r a c * depl1=l1 ;
47 l i s t _ c a r a c * depl2=l2 ;
48
49 i f ( t a i l l e _ l i s t ( l1 ) ! = t a i l l e _ l i s t ( l2 ) )
50 return 0;
51
60 i f ( depl1==NULL)
61 return 1;
62
63 else
64 return 0;
65
66 }
67
68
78 }
p r i n t f ( " \n" ) ;
.P 2
.N
79
80
void double_element ( L i s t e * c i r c l e )
H
81
82
83
84
85
86
{
V
LCDC * depl= c i r c l e −>debut ;
.
while ( depl−>suivant ! = c i r c l e −>debut )
{
depl−>v a l * =2;
87 depl=depl−>suivant ;
88 }
89 depl−>v a l * =2;
90 }
91
92 void c y c l e ( L i s t e * c i r c l e )
93 {
94
104 depl−>v a l = i ;
105 }
106
107
108 int t a i l l e _ l i s t ( l i s t _ c a r a c * L )
109 {
110 int len = 0 ;
111
4 struct elem_arbre
5 {
6 int donnee ;
7 struct elem_arbre * gauche ;
8 struct elem_arbre * d r o i t ;
9 };
10 typedef struct elem_arbre * arbre ;
11
12 struct f i l e
13 {
14 arbre noeud ;
15 struct f i l e * suivant ;
16
17
};
.P 2
.N
18 struct f i p
19 {
H
20 struct f i l e * premier ;
21
22
23
24
25
};
V .
arbre i n s e r e r ( arbre racine , int i ) ;
void a f f i c h e ( arbre rac ) ;
26
27 // f o n c t i o n s u t i l e s
28 struct f i p * i n i t i a l i s e r ( ) ;
29 struct f i p * d e f i l e r ( struct f i p * f ) ;
30 struct f i p * e n f i l e ( struct f i p * f , arbre t ) ;
31
32
33
34
39 rac= i n s e r e r ( rac , 4 ) ;
40 rac= i n s e r e r ( rac , 8 ) ;
41 rac= i n s e r e r ( rac , 2 ) ;
42 rac= i n s e r e r ( rac , 9 ) ;
43
44 a f f i c h e ( rac ) ;
45 return 0;
46 }
47
48
49
50
51 // i n s e r e r
52 arbre i n s e r e r ( arbre racine , int i )
53 {
54 i f ( racine==NULL)
55 {
56 arbre new=malloc ( sizeof ( * new ) ) ;
57 new−>donnee= i ;
58 new−>gauche=NULL;
59 new−>d r o i t =NULL;
60 return new ;
61 }
62 else
63 {
64 i f ( i <racine −>donnee )
65 racine −>gauche= i n s e r e r ( racine −>gauche , i ) ;
66 else
67 racine −>d r o i t = i n s e r e r ( racine −>d r o i t , i ) ;
68 return racine ;
69 }
70
71 }
72
73
74 // i n i t i a l i s e r
75 struct f i p * i n i t i a l i s e r ( )
76 {
77
78
struct f i p * new=malloc ( sizeof ( * new ) ) ;
.P 2
.N
79 new−>premier=NULL;
80 return new ;
}
H
81
82
83
84
85
86
// e n f i l e r un noeud de l ’ arbre
V .
struct f i p * e n f i l e ( struct f i p * f , arbre t )
{
87
91 i f ( p==NULL)
92 {
93 new−>noeud= t ;
94 new−>suivant=NULL;
95 f −>premier=new ;
96 }
97
98 else
99 {
100 while ( p−>suivant ! =NULL)
101 p=p−>suivant ;
102
103 new−>noeud= t ;
104 p−>suivant=new ;
105 new−>suivant=NULL;
106 }
107
108 return f ;
109
110 }
111
112
113
114 // d e f i l e r
115 struct f i p * d e f i l e r ( struct f i p * f )
116 {
117 struct f i l e * p ;
118
122 free (p ) ;
123
124 return ( f ) ;
125 }
126
127
128
129 // a f f i c h e r
130 void a f f i c h e ( arbre rac )
131 {
132
133 i f ( rac==NULL)
134 p r i n t f ( " L ’ arbre est vide .\n" ) ;
135
136 else
137 {
138
139
arbre racine=rac ;
struct f i p * f i l a r b r e ;
.P 2
.N
140
H
142
143
144
145
146
147
V .
struct f i l e * p= f i l a r b r e −>premier ;
156 p= f i l a r b r e −>premier ;
157 }
158
162 }
4 struct l i s t _ e n t i e r
5 {
6 int v a l ;
7 struct l i s t _ e n t i e r * suivant ;
8 };
9 typedef struct l i s t _ e n t i e r l i s t _ e n t i e r ;
10
11
18 typedef struct P i l e P i l e ;
19 struct P i l e {
20 Element * premier ;
21 };
22
23
24 l i s t _ e n t i e r * produits_elements ( l i s t _ e n t i e r * , l i s t _ e n t i e r * ) ;
25 void a f f i c h e _ p a i r e _ i m p a i r e ( l i s t _ e n t i e r * ) ;
26 void a f f i c h e _ p i l e ( P i l e * ) ;
27
28 // f o n c t i o n s u t i l e s
29 void l i s t _ p r i n t ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
30 struct l i s t _ e n t i e r * list_append ( struct l i s t _ e n t i e r * , int ) ;
31 void p r i n t ( P i l e * ) ;
32
33
int t a i l l e _ l i s t ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
int t a i l l e _ p i l e ( P i l e * ) ;
.P 2
.N
34
35
H
36
37
38
39
40
41
int main ( void )
{
return 0;
V .
42 }
43
44
45
46 void l i s t _ p r i n t ( struct l i s t _ e n t i e r * L )
47 {
48 int num;
49 for ( num = 0 ; L ; num++ )
50 {
51 p r i n t f ( " %d ; " , L−>v a l ) ;
52 L = L−>suivant ;
53 i f ( L−>suivant==NULL)
54 break ;
55 }
56 p r i n t f ( " %d .\n" , L−>v a l ) ;
57
58 }
59
60
61
62
67 struct l i s t _ e n t i e r * e l t = ( struct l i s t _ e n t i e r * )
68 malloc ( sizeof ( struct l i s t _ e n t i e r ) ) ;
69
70 e l t −>v a l = v a l ;
71
72 i f ( L == NULL )
73 e l t −>suivant = L ;
74 return e l t ;
75
76 cur = L ;
77
82 e l t −>suivant = cur−>suivant ;
83 cur−>suivant = e l t ;
84
85 return L ;
86 }
87
88
89
90 l i s t _ e n t i e r * produits_elements ( l i s t _ e n t i e r * l1 , l i s t _ e n t i e r * l2 )
91 {
92
93
94
l i s t _ e n t i e r * l3=NULL;
.P 2
.N
95 i f ( l1==NULL)
96 p r i n t f ( " l a l i s t e est vide " ) ;
else
H
97
98
99
100
101
102
{
{
V .
while ( l1 ! =NULL)
106 }
107
108 return l3 ;
109 }
110
111
112
113
114 void a f f i c h e _ p a i r e _ i m p a i r e ( l i s t _ e n t i e r * l )
115 {
116 l i s t _ e n t i e r * depl= l ;
117 int i =0;
118
119 i f ( l ==NULL)
120 p r i n t f ( " l a l i s t e est vide " ) ;
121 else
122 {
123 p r i n t f ( " Les nombres paires de l a l i s t e :\n" ) ;
124
128 {
129 p r i n t f ( " %d " , depl−>v a l ) ;
130 i ++;
131 }
132 depl=depl−>suivant ;
133 }
134
135 i f ( i ==0)
136 {
137 p r i n t f ( " i l n ’ y a aucun nombre paire dans l a l i s t e \n" ) ;
138 p r i n t f ( " l e s nombres impair de l a l i s t e sont :\n" ) ;
139 list_print ( l ) ;
140 }
141
142 else i f ( i == t a i l l e _ l i s t ( l ) )
143 p r i n t f ( " i l n ’ y a aucun nombre impaire dans l a l i s t e \n" ) ;
144
145
146 else
147 {
148 depl= l ;
149 p r i n t f ( " \nLes nombres impaires de l a l i s t e :\n" ) ;
150
155
.
depl=depl−>suivant ;
P
p r i n t f ( " %d " , depl−>v a l ) ;
2
.N
156 }
157
H
158
159
160
161
162
163
}
}
V .
164
165
166 void p r i n t ( P i l e * p ) // a f f i c h e r
167 {
168 i f ( p! =NULL)
169 {
170 i f ( p−>premier==NULL)
171 p r i n t f ( " l a l i s t e est vide " ) ;
172
173 else
174 {
175 Element * a=p−>premier ;
176 while ( a−>suivant ! =NULL)
177 {
178 p r i n t f ( " %d ; " , a−>nombre ) ;
179 a=a−>suivant ;
180 }
181 p r i n t f ( " %d .\n" , a−>nombre ) ;
182 }
183 }
184
185
186 }
187
188
189
190
204
205
206
207
208 int t a i l l e _ p i l e ( P i l e * P )
209 {
210 int len = 0 ;
211 Element * depl=P−>premier ;
212
216 len++ ;
depl = depl−>suivant ;
.P 2
.N
217 }
218
return len ;
H
219
220
221
222
223
224
}
V .
225 void a f f i c h e _ p i l e ( P i l e * p i l e )
226 {
227 Element * P= p i l e −>premier ;
228
238 int j ;
239 for ( j =0; j < t a i l l e _ p i l e ( p i l e ) −1; j ++)
240 p r i n t f ( " %d ; " , tab [ j ] ) ;
241
244 }
Solution 1
1. Fonction fusion_liste
#include < s t d i o . h>
#include < s t d l i b . h>
struct l i s t _ e n t i e r { i n t v a l ;
struct l i s t _ e n t i e r * suivant ;
};
struct l i s t _ e n t i e r * elem_new ( i n t v a l ) {
struct l i s t _ e n t i e r * new ;
new= ( struct l i s t _ e n t i e r * ) malloc ( s i z e o f ( struct l i s t _ e n t i e r ) ) ;
i f ( new== NULL ) {
exit ( 0 ) ; }
else {
new−>v a l = v a l ;
new−>suivant=NULL;
return new ;
.P 2
.N
}
}
f r e e ( elem ) ; }
V . H
void elem_free ( struct l i s t _ e n t i e r * elem ) {
i n t t a i l l e _ l i s t ( struct l i s t _ e n t i e r * L ) {
i n t len =0;
while ( L ! = NULL ) {
L=L−>suivant ;
len + + ; }
return len ;
}
void A f f i c h a g e _ l i s t ( struct l i s t _ e n t i e r * p ) {
struct l i s t _ e n t i e r * x ;
x=p ;
i f ( x==NULL ) {
p r i n t f ( " La l i s t e est vide\n" ) ;
} else {
p r i n t f ( "−−−−−−−−−−\n" ) ;
while ( x ! =NULL ) {
p r i n t f ( "%d\n" , x−>v a l ) ;
x=x−>suivant ;
}
}
}
i n t position_search ( struct l i s t _ e n t i e r * p , i n t n )
{
struct l i s t _ e n t i e r * q=p ;
i n t i =1;
while ( i <n ) {
q=q−>suivant ;
i ++;
}
return q−>v a l ;
.P 2
.N
}
void l i s t _ s e a r c h ( struct l i s t _ e n t i e r * L , i n t v a l )
{
V . H
struct l i s t _ e n t i e r * p=L ;
i n t i =0;
while ( p! =NULL ) {
i f ( p−>v a l == v a l ) {
p=NULL;
i =1;
} else {
p=p−>suivant ;
}
}
i f ( i ==1){
p r i n t f ( " Element retrouve\n" ) ;
} else {
p r i n t f ( " Element i n e x i s t a n t \n" ) ;
}
}
//fusion
struct l i s t _ e n t i e r * f u s i o n _ l i s t e s ( struct l i s t _ e n t i e r * L1 ,
struct l i s t _ e n t i e r * L2 ) {
struct l i s t _ e n t i e r * L3=NULL;
i n t i , j , t1 , t2 , a , b , t3 , t ;
t1= t a i l l e _ l i s t ( L1 ) ;
t2= t a i l l e _ l i s t ( L2 ) ;
t3 =0;
i =1;
j =1;
t =t1+t2 ;
while ( t3 ! = t ) {
i f ( i <=t1 )
a=position_search ( L1 , i ) ;
i f ( j <=t2 )
b=position_search ( L2 , j ) ;
i f ( i >t1|| j >t2 ) {
i f ( i >t1 && j <=t2 ) {
L3=list_append ( L3 , elem_new ( b ) ) ;
j ++;
} e l s e i f ( j >t2 && i <=t1 ) {
L3=list_append ( L3 , elem_new ( a ) ) ;
i ++;
}
} e l s e i f ( a<b ) {
L3=list_append ( L3 , elem_new ( a ) ) ;
i ++;
} e l s e i f ( b<a ) {
L3=list_append ( L3 , elem_new ( b ) ) ;
j ++;
} e l s e i f ( a==b ) {
L3=list_append ( L3 , elem_new ( b ) ) ;
L3=list_append ( L3 , elem_new ( a ) ) ;
i ++;
j ++;
}
t3= t a i l l e _ l i s t ( L3 ) ;
}
return L3 ;
}
i n t main ( )
.P 2
.N
{
struct l i s t _ e n t i e r * L3 , * L1=NULL, * L2=NULL;
i n t i =1 ,a , b ;
. H
p r i n t f ( " Remplissage de l a premiere l i s t e −−−−−−−−−−−−−−−\n" ) ;
V
p r i n t f ( " Entrez l a t a i l l e de l a premiere l i s t e \n" ) ;
scanf ( "%d " ,&a ) ;
while ( i <=a ) {
p r i n t f ( " Entrez l a valeur de l ’ element %d\n" , i ) ;
scanf ( "%d " ,&b ) ;
L1=list_append ( L1 , elem_new ( b ) ) ;
i ++;
}
A f f i c h a g e _ l i s t ( L1 ) ;
i =1;
p r i n t f ( " Remplissage de l a deuxieme l i s t e −−−−−−−−−−−−−−−\n" ) ;
p r i n t f ( " Entrez l a t a i l l e de l a deuxieme l i s t e \n" ) ;
scanf ( "%d " ,&a ) ;
while ( i <=a ) {
p r i n t f ( " Entrez l a valeur de l ’ element %d\n" , i ) ;
scanf ( "%d " ,&b ) ;
L2=list_append ( L2 , elem_new ( b ) ) ;
i ++;
}
A f f i c h a g e _ l i s t ( L2 ) ;
L3= f u s i o n _ l i s t e s ( L1 , L2 ) ;
p r i n t f ( " Affichage de l a troisieme L i s t e \n" ) ;
A f f i c h a g e _ l i s t ( L3 ) ;
return 0;
}
2. Fonction compte_voyelles
#include < s t d i o . h>
.P 2
.N
cur = cur−>suivant ; }
cur−>suivant= e l t ;
e l t −>suivant=NULL;
return L ;
}
V . H
void comptes_voyelle (CHARAC* l ) {
i n t a=0 ,b=0 ,c=0 ,d=0 ,e=0 , f =0;
CHARAC* p= l ;
while ( p! =NULL) {
i f ( p−> l == ’ a ’ ||p−> l == ’A ’ ) { a + + ; } ;
i f ( p−> l == ’ e ’ ||p−> l == ’E ’ ) { b + + ; } ;
i f ( p−> l == ’ i ’ ||p−> l == ’ I ’ ) { c + + ; } ;
i f ( p−> l == ’ o ’ ||p−> l == ’O ’ ) { d + + ; } ;
i f ( p−> l == ’u ’ ||p−> l == ’U ’ ) { e + + ; } ;
i f ( p−> l == ’ y ’ ||p−> l == ’ Y ’ ) { f + + ; } ;
p=p−>suivant ;
}
p r i n t f ( "Nombre de a:%d\nNombre de e:%d\nNombre de i :%d\nNombre
de o:%d\nNombre de u:%d\nNombre de y:%d\n" , a , b , c , d , e , f ) ;
int g ;
g=a+b+c+d+e+ f ;
p r i n t f ( " on a au t o t a l %d v o y e l l e \n" , g ) ;
}
void l i s t _ p r i n t (CHARAC * L )
{
i n t num;
f o r (num = 0 ; L ! =NULL ; num++)
{
p r i n t f ( " Element %d = %c\n" , num, L−> l ) ;
L = L−>suivant ;
}
}
i n t main ( )
{
CHARAC* p , * x ;
p=NULL;
x=NULL;
i n t n=1 , t ;
char c , d ;
p r i n t f ( " entrer l a t a i l l e de l i s t e \n" ) ;
scanf ( "%d " ,& t ) ;
scanf ( "%c " ,&d ) ; //consomme l a v a l i d a t i o n du scanf precedent
p r i n t f ( " entrer l e premier element de l a l i s t e \n" ) ;
scanf ( "%c%c " ,&c,&d ) ;
//CHARAC* q=NULL;
p=elem_new ( c ) ;
while ( n< t )
{
p r i n t f ( " entrer un element\n " ) ;
scanf ( "%c%c " ,&c,&d ) ;
x=elem_new ( c ) ;
// p r i n t f ( " car %c " , x−> l ) ;
p=list_append ( p , x ) ;
n++;
}
list_print (p ) ;
comptes_voyelle ( p ) ;
.P 2
.N
return 0;
}
V . H Solution 2
a) Fonction Structure
#include < s t d i o . h>
#include < s t d l i b . h>
typedef struct e l t { f l o a t v a l ;
struct e l t * suivant ;
struct e l t * precedent ; } LCDC;
typedef struct l i s t e R e p e r e { i n t t a i l l e ;
LCDC* debut ;
LCDC* f i n ; } L i s t e ;
b) Fonction supp_doublons
Liste * I n i t i a l i s a t i o n ( ) ;
Liste * circ_insert ( Liste * p_list , f l o a t p, f l o a t val ) ;
L i s t e * supprimerElement ( L i s t e * t , f l o a t donnee )
{
LCDC* p=NULL;
i f ( t −>debut−>v a l ==donnee )
{
p=t −>debut ;
p−>suivant−>precedent=p−>precedent ;
p−>precedent−>suivant=p−>suivant ;
t −>debut=t −>f i n −>suivant ;
free (p ) ;
return t ;
}
c) Fonction inverse_liste
void permutation (LCDC* C1,LCDC*C2)
{
f l o a t p=C1−>v a l ;
C1−>v a l =C2−>v a l ;
C2−>v a l =p ;
}
L i s t e * i n v e r s e _ l i s t e ( L i s t e *L )
{
i f ( L==NULL)
{
return NULL;
}
else
{
i n t i =0 , j = ( L−> t a i l l e ) ;
LCDC* p=L−>debut , * q=L−>f i n ;
.P 2
.N
while ( j > i )
{
H
permutation ( p , q ) ;
}
p=p−>suivant ;
V
q=q−>precedent ;
j −−;
i ++;
.
return L ;
}
}
d) Fonction affiche_liste
void a f f i c h e _ l i s t e ( L i s t e * p _ l i s t e )
{
LCDC* p=NULL, * q=NULL;
p= p _ l i s t e −>debut ;
q= p _ l i s t e −>debut ;
while ( p−>suivant ! = q )
{
p r i n t f ( "%f −> " ,p−>v al ) ;
p=p−>suivant ;
}
i f ( p−>suivant== p _ l i s t e −>debut )
{
p r i n t f ( "%f \n" ,p−>v a l ) ;
}
}
.P 2
. H .N
V
Exercice 1
On condidère les points A(1; 0; −1), B(3; 2; −1) et C(0; 1; 3) et puis le vecteur libre ~u(−1; 1; 4).
−−→ −−→
1. i) Calculer les moments respectifs MB (A; ~u) et MC (A; ~u) du vecteur lié (A; ~u) aux points B et
C.
−−→
ii) Quel est l’ensemble des points M ∈ E3 tels que BM ∧ ~u = −8e~1 + 8e~2 − 4e~3 .
2. On rappelle que le moment du vecteur lié (A; ~u) par rapport à un axe D ; passant par un point
−→
Q et dirigé par un vecteur libre et unitaire ~i, est le scalaire MD (A; ~u) := (QA ∧ ~u).~i.
.P 2
i) Dans les hypothèses précédentes, montrer que MD (A; ~u) ne dépend pas du choix du point
Q de D.
. H .N
ii) Calculer le moment de (A; ~u) par rapport à l’axe ∆ = Supp(B; ~v ) où ~v (−2; 2; −1).
V →
−
Exercice 2
On définit le champ de vecteurs T : E3 −→ E3 par :
329
8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE
Exercice 3
0 2 −2
On donne la matrice L = −2 0 µ que l’on identifie à l’opérateur linéaire correspondant de E3
λ 1 0
muni de sa base canonique (e~1 , e~2 , e~3 ).
.P 2
.N
1. Trouver λ et µ pour que L soit antisymétrique.
→
−
Déterminer alors le vecteur caractéristique (la résultante ) R de L.
2. On pose λ = −2µ = 2
→
− →
−
V . H →
−
i) Un champ antisymétrique T associé à L est tel que T (O)(−2, 4, 4).
Comparer T (O) et R . En déduire l’axe central de T et son invariant vectoriel.
→
−
ii) Un champ anti-symétrique V associé à L est tel que V (O) = (−1; 1; 0).
Déterminer l’axe central de V et son invariant vectoriel.
iii) Quelle est la forme générale des expressions des torseurs associés à L ?
Exercice 4
→
− →
−
Soient T1 et T2 deux torseurs quelconques de E3 de résultantes respectives R 1 et R 2 .
→
− →
− →
− →
−
1. Pour tout point P ∈ E3 , exprimer T 1 (P ) en fonction de T 1 (O) et de R 1 , et puis T 2 (P ) en
→
− →
−
fonction de T 2 (O) et de R 2 .
2. Montrer que le scalaire
→
− → − →
− → −
R 1 · T 2 (P ) + R 2 · T 1 (P ) ∀P ∈ E3 ,
est indépendant du point P ∈ E3 .
On l’appelle le comoment (ou le produit) des torseurs T1 et T2 .
3. Montrer que le champ de vecteur T de E3 définit par
−
→ − → −
→ − →
∀ P, R1 ∧ T2 (P ) − R2 ∧ T1 (P )
→
− →
−
est un torseur de résultante R 1 ∧ R 2 .
Exercice 5
On définit le champ de vecteurs F : E3 −→ E3 par :
→
−
∀ P (x, y, z), F (P ) = (−z − 2, z − 7, x − y − 1)
Exercice 6
0 −2 2
On donne la matrice L = 2 0 µ que l’on identifie à l’opérateur linéaire correspondant de E3
λ −1 0
muni de sa base canonique (e~1 , e~2 , e~3 ).
1. Trouver λ et µ pour que L soit antisymétrique.
→
−
Déterminer alors le vecteur caractéristique (la résultante ) R de L.
2. On pose λ = −2 et µ = 1
→
−
i) Un champ antisymétrique T associé à L est tel que T (O)(2, −4, −4).
→
− →
−
.P 2
Comparer T (O) et R . En déduire l’axe central de T et son invariant vectoriel.
→
−
ii) Un champ anti-symétrique V associé à L est tel que V (O) = (1; −1; 0).
.N
Déterminer l’axe central de V et son invariant vectoriel.
iii) Quelle est la forme générale des expressions des torseurs associés à L ?
. H
V Exercice 7
On définit pour paramètre réel m donné, le champ de vecteur Tα : E3 −→ E3 par :
−
→
∀ P (x, y, z), Tα = (αy, −αx − 2αz + α + 1, 2αy − 2α − 2).
Exercice 8
On définit le champ de vecteurs paramétrique Fλ : E3 −→ E3 par :
Exercice 9
On considère le champ de vecteur H : E3 −→ E3 défini en tout point P (x, y, z) par
→
−
H (P ) = (y + z 2 , −x, −xz)
.
→
− →
− −−→
1. Calculer ( H (P ) − H (O)).OP pour tout point P ∈ E3 .
2. Peut-on déduire de ce qui précède que H est un torseur ?
Exercice 10
Soient deux torseurs T1 et T2 définis respectivement sur l’espace affine euclidien E3 par leurs
éléments de réduction en un point quelconque P de E3 :
−
→ −
→
R1 R2
T1 et T2
−
→ −
→
T1 (P ) T2 (P )
.P
−
2
→ − →
∀ P, R1 ∧ T2 (P ) − R2 ∧ T1 (P )
.N
→
−
Montrer que T est un torseur dont on déterminera le vecteur caractéristique R .
V . H Exercice 11
1. On considère un corps S paramétré par θ ∈ [0, 2π[ indépendant de la variable temporaire t et
qui à chaque t se décrit par :
T : E3 −→ E3
→
−
P (x, y, z) 7−→ T (P ) = (3y, −3x, −1),
est un torseur.
2. Plus généralement, montrer que le champ des vecteurs vitesse d’un solide indéformable
quelconque de E3 est un torseur.
→
−
3. Le champ de vecteurs F : E3 −→ E3 défini en tout point P (x, y, z) par F (P ) = (z 2 , 0, −xz 2 ), est-il
le champ de vecteur vitesse d’un solide indéformable ?
Exercice 12
1. On considère un corps S paramétré par θ ∈ [0, 2π[ indépendant de la variable temporaire t et
qui à chaque t se décrit par :
T : E3 −→ E3
→
−
P (x, y, z) 7−→ T (P ) = (5y, −5x, −1),
est un torseur.
2. Plus généralement, montrer que le champ des vecteurs vitesse d’un solide indéformable
quelconque de E3 est un torseur.
→
−
3. Le champ de vecteurs H : E3 −→ E3 défini en tout point P (x, y, z) par H (P ) = (0, −z 2 , yz). est-il
le champ de vecteur vitesse d’un solide indéformable ?
Exercice 13
On rapport l’espace affine euclidien E3 rapporté à un repère orthonormé direct (O;~i, ~j, ~k)
1. Étant donné un point P en mouvement (lisse / différentiable) dans l’espace, montrer que :
i) P a un mouvement rectiligne si et seulement si son vecteur vitesse a une direction fixe.
ii) P a une trajectoire plane si et seulement si son vecteur vitesse est constamment parallèle
P
à un plan fixe
. 2
2. On considère les points mobiles Q et M dont les mouvements ont respectivements les lois
.N
horaires suivantes :
. H
Q y(t) = cos(2t)
z(t) = 5 − cos2 t.
V
i) Montrer que la trajectoire de Q est rectiligne.
M y(t) = t2 + 3e−t
z(t) = 1 − t2 .
Exercice 14
Exercice 15
Le solide S est en mouvement dans un autre repère orthonormé direct tel qu’à un certain instant t,
les vecteurs respectifs de A, C 0 et O0 sont tels que :
→
− −→ →
− →
− →
−
V (A) = OA/2, V (C 0 )// k , et V (O0 ) parallèle au plan O0 A0 BC.
1. a) Écris (sans démonstration) la propriété essentielle du champ des vecteurs vitesse d’un
solide indéformable.
→
−
b) Déterminer V (C 0 ).
→
−
c) Déterminer V (O0 ).
En déduire une droite parallèle à l’axe hélicoidal ∆.
2. Déterminer les éléments du mouvement hélicoidal uniforme tangent au mouvement de S à
cet instant.
.P 2
(P our la détermination de l0 axe ∆, on pourra chercher le point Mo où il perce le plan (O;~i; ~j)).
. H .N
Exercice 16
Montrer que :
V
Soit P un point mobile à accélération centrale de centre O telle que P n’arrive jamais en O.
Exercice 17
~ ∧ ~v , où ω
Un point P a un vecteur accélération ~a relié à son vecteur vitesse par la relation ~a = ω ~ est
un vecteur constant.
1. Montrer que ~v .~a = 0.
Que peut-on dire de la norme du vecteur vitesse et de sa composante suivant le vecteur ω
~?
→
− →
−
2. On suppose que le vecteur vitesse initial v est perpendiculaire à ω .
0
Montrer alors que la trajectoire de P est un cercle(dont on déterminera le rayon).
Exercice 18
Dans l’espace affine euclidien E3 rapporté à un repère orthonormé direct R0 (O; e~1 , e~2 , e~3 ), on
considère les vecteurs
~i
= cosθe~1 + sinθe~2 ;
~j = −sinθe~1 + cosθe~2
~
k = e~3
où θ est une fonction dérivable du temps t.
d~i d~j d~
1. Déterminer dt ; dt dans la base du repère mobile R1 (O;~i, ~j, ~k).
et k
dt
→
−
2. En déduire le vecteur de rotation Ω (R1 /Ro ).
Exercice 19
Soit P un point en mouvement dans un repère orthonormé direct Ro (O; e~1 , e~2 , e~3 ) sans jamais
toucher la droite (O; e~3 ). On désigne par H le projeté orthogonal de P dans le plan de repère
(O; e~1 , e~2 ) et on repère P d’une part par ses coordonnées cartésiennes (x, y, z) dans Ro , et d’autre
part, par ses coordonnées cylindriques usuelles (r, θ, z) ; r > 0; 0 6 θ < 2π; z ∈ R
1. Reprendre correctement le schéma.
2. Écris x, y et z en fonction de r, θ et z
3. En déduire la base locale associée à ce système de paramètres.
Cette base est-elle orthogonale ? Normée ? Orthonormée ?
4. Quelles sont les composantes covariantes respectives des vecteurs vitesse et accélération de
P dans la base locale ?
5. On note (~i, ~j, ~k) la base obtenue en normant la base locale.
Déduire de ce qui précède les composantes des vecteurs vitesse et accélération de P dans la
base (~i, ~j, ~k).
6. On note R le repère orthonormé direct (~i, ~j, ~k).
Retrouver les vecteurs vitesse et accélération de P par rapport à Ro en utilisant la
composition des mouvements.
.P 2
.N
Exercice 20
Une roue de rayon R roule sans glisser et sans pivoter sur le sol horizontal auquel est lié un
→
− ~
V . H
référentiel Ro (O;~i, ~j, ~k). On désigne par →
−v = v~i le vecteur vitesse du centre C que l’on supposera
constant et par Ω = ω k le vecteur vitesse de rotation instantanée de la roue.
1. Exprimer la condition de roulement sans glissement de la roue sur le sol.
→
−
2. a) Montrer, qu’à tout instant, le vecteur vitesse V (M ) d’un point quelconque de la roue est
−−→
perpendiculaire au vecteur IM , I désignant le point de contact de la roue et du sol.
b) En déduire une explication de la raison pour laquelle on appelle I le centre instantané de
rotation de la roue.
Exercice 21
On considère un système matériel S constitué de trois barres (dont deux barres de suspension
[AB] et [CD] ) d’épaisseurs négligeables et ayant à leurs extrémités des liaisons rotules comme le
montre le schéma suivant : les barres de suspension
[AB] et [CD] ont la même longueur l et la même masse m1 . La barre [BC] est constamment
parallèle au segment [AD] et a pour masse m2 . Les liaisons en A,B,C et D sont telles que le
système se meut dans le plan vertical et sa configuration est caractérisée à chaque instant par
θ = θ(t) comme l’indique le schéma.
On choisira un repère orthonormé direct Ro de base (e~1 , e~2 , e~3 ) de manière que e~1 soit le vecteur
−−→
(horizontal) normé de AD, e~2 soit le vecteur unitaire du plan du parallélogramme ABCD faisant un
angle orienté de π/2 avec e~1 et puis e~3 = e~1 ∧ e~2 .
1. Déterminer les vecteurs de rotations
→
− →
− →
−
Ω ([AB]/Ro ), Ω ([BC]/Ro ) et Ω ([CD]/Ro )
.
2. Déterminer les vecteurs vitesse des points B et C.
Justifier pourquoi
→
− →
− −→
V (C/Ro ) 6= V (A/Ro ) + θ̇e~3 ∧ AC.
Exercice 22
−−→
\ −−→
et en B sur l’axe (O; Y ). On pose θ = (BO, BA).
P 2
Considérons une tige (échelle) [AB] de longueur l et de masse m. La tige glisse en A sur l’axe (O, X)
.
. H .N
V
1. Écris les équations du mouvement.
En déduire une équation différentielle en θ.
2. On suppose à l’instant initial t = 0, θ(0) << 1rad et θ̇(0) = 0.
Simplifier l’équation précedente et la résoudre. Commenter.
3. Trouver une relation entre θ̇ et θ.
4. Trouver la valeur de θ pour laquelle la réaction en A s’annule.
Interpréter le résultat.
Exercice 23
Un pendule double est constitué de deux barres [OA] et [AB]. Ses deux barres sont identiques,
homogènes, de masse m et de longueur 2 × l chacune, de plus elles sont articulées en A (par une
liaison rotoïde). La première barre [OA] est mobile autour du sommet O, la barre [AB] reste
constamment verticale et les deux barres sont astreintes à se déplacer dans le plan (O; X, Y ).
L’inclinaison de la barre [OA] par rapport à la verticale est épérée par l’angle α. Voir Figure
suivante :
1. Calculer l’énergie cinétique et l’énergie potentielle de ce pendule double (système formé par
les deux barres).
On pourra désigner par Bo la position du point B lorsque α = 0 et puis considéer le plan
horizontal passant par Bo comme le plan correspondant à l’énergie potentielle nulle.
2. On suppose qu’à l’instant initial la barre [OA] est incliné d’un angle θo et que le pendule
double est sans vitesse initiale.
i) Déterminer l’équation du mouvement.
ii) Déterminer la période des petites oscillations.
.P 2
. H .N
Exercice 24
Un pendule double est constitué de deux barres [OA] et [AB] identiques, homogènes, de masse m,
V
de longueur 2 × l (chacune) et articuler en A. La première barre est mobile autour du sommet O et
les deux barres sont astreintes à se déplacer dans le plan(O; X, Y ) et leurs inclinaisons sont
repérées par les angles θ et ϕ.
Calculer pour ce pendule double (système formé par les deux barres) le moment cinétique par
rapport à l’axe (OZ) (ou bien en O).
On rappelle que le moment d’inertie d’une barre, homogène de masse m et de longueur 2 × l, par
rapport à sa médiatrice est 31 ml2 .
Exercice 25
1. Montrer que la masse du disque perforé est égale à 3m/4 et justifier (à l’aide de quelques
mots) que le centre d’inertie G du disque perforé au repos est situé sur l’axe vertical.
7a
2. Montrer que P G = 6 .
3. Justifier que le moment d’inertie J du disque perforé par rapport à l’axe ∆ = (P ; ~u) passant
par P et perpendiculaire au plan du disque perforé est J = 45m 2
32 a .
−−\
→ −−→
4. En désignant par θ l’angle (P Go , P G), déterminer l’énergie cinétique Ec et l’energie potentielle
Ep du disque perforé dans son mouvement de rotation par rapport à l’axe ∆ = (P ; ~u) et dans le
plan perpendiculaire à cet axe.
P
L’on pourra considérer le plan horizontal passant par le point Go de la verticale coincidant
. 2
avec le centre d’inertie du disque perforé au repos comme le niveau d’énergie potentielle nulle.
.N
5. Montrer que l’équation du mouvement s’écrit :
V
3
4
. H
J θ̈ + mgP Go sinθ = 0 et revient à θ̈ +
28g
45a
sinθ = 0.
Exercice 26
On considère un solide S constitué d’un disque homogène de masse m0 sur lequel est fixé une tige
de longueur 2R sans masse portant une masse ponctuelle m1 = m0 /3 à son extrémité. Soit G0 le
centre du disque, R son rayon, m0 sa masse et J0 son moment d’inertie par rapport à l’axe (G0 , ~e3 ).
On désigne par G le centre d’inertie de S, par J son moment d’inertie par rapport à l’axe (G, ~e3 ) et
on pose
r = GG0
On désigne de plus par I le point de contact du disque et du sol représenté par l’axe (Ox) et on pose
−→
OI = x~e1
De plus on considère un repère R(G0 ;~i, ~j, ~k) lié à S (voir figure) et on pose
θ = (~e1 ,~i)
d
1. Vérifier que
R
r= et J = 2m0 R2
2
→
− →
−
2. Déterminer le vecteur V (G0 /R0 ) et le vecteur vitesse de rotation Ω (R/R0 ).
→
−
3. Trouver le vecteur vitesse d’entrainement V (I ∈ R/R0 ) de I.
En déduire alors la condition de roulement sans glissement en I.
P 2
4. Calculer le vecteur vitesse absolue du centre d’inertie G du solide S.
.
Calculer ensuite en G les éléments de réduction du torseur cinétique et du torseur
.N
dynamique.
5. Déterminer l’énergie cinétique Ec et l’énergie potentielle Ep de S.
potentielle nulle.
V . H
L’on pourra considérer le plan horizontal passant par G0 comme le niveau d’énergie de
6. Montrer que pour les petites valeur de θ, en éliminant les infiniment petits d’ordre supérieur à
1, l’équation du mouvement s’écrit sous la forme :θ̈ + ω 2 θ = 0.
Où ω est une constante strictement positive à préciser.
En déduire la période des petites oscillations du solide S.
Exercice 27
Dans l’espace affine euclidien E3 rapporté à un repère orthonormé direct R0 (O, ~e1 , ~e2 , ~e3 ), on définit
→
−
pour tout paramètre réel α, le champ de vecteurs T α : E3 −→ E3 .
→
−
∀P (x, y, z), T α (P ) = ((1 − α)x2 − y + a, x − 5z, 5y + (1 + α2 )z 2 )
→
−
ii. En déduire la nature de D et l’invariant vectoriel de T −1 .
Justifier les réponses.
→
−
iii. Donner la décomposition centrale de T −1 .
iv. Montrer que le champ de vecteurs F = P (x, y, z) −→ (z − y − 1, x, −x) est un glisseur.
→
−
En déduire que T −1 peut s’écrire comme somme de deux glisseurs.
4. On désigne un champ de vecteur de E3 , défini en tout point P (x, y, z) par :
→
−
V (P, t) = (−2yt − 2t)~e1 + (2tx − 10tz)~e2 + (10ty + 1)~e3 , où t désigne le paramètre temps.
→
− →
−
(a) Pour tout P ∈ E3 et tout t ∈ R, exprimer V (P, t) en fonction de T −1 (P ) et de t.
→
−
(b) En déduire que V est le champ de vecteurs vitesse d’un solide indéformables.
Exercice 28
Un point P se déplace à l’intérieur d’un tube tournant à la vitesse ω0 constante autour d’un axe
vertical et avec lequel il fait constamment un angle θ0 . On suppose que le tube et l’axe vertical se
coupent constamment en O.
1. Faire la figure.
2. Déterminer les coordonnées cartésiennes de P en fonction de ρ = OP , du temps t et des
constantes ω0 et θ0 .
.P 2
. H .N
Exercice 29
Un barreau [AB] de longueur l se déplace dans un plan vertical. Son extrémité A est astreinte à se
V
déplacer sur la droite horizontale (O; e~2 ). On pose
x = OA et
\ −−→
θ = (−e~3 , AB);
Exercice 30
1. Montrer que le champ des vecteurs vitesses d’entraînement de tout système matériel est un
torseur.
2. Le champ des vecteurs accélérations d’un solide indéformable en mouvement uniforme est-il
toujours nul ? Justifier la réponse.
Exercice 31
Soit R0 (O; ~x, ~y , ~z) un repère lié à un bati (S0 ). Une tige de longueur l, d’extrémités A et B,
d’épaisseur négligeable, a une liaison linéique angulaire de sorte que l’extrémité mobile A reste
constamment sur l’axe (O; ~x), tandis que l’extrémité mobile B reste constamment sur l’axe (O; ~y ).
−−→
Soit R1 (A; x~1 , y~1 , ~z) un repère lié à la tige (S) tel que AB = ly~1 . On pose α = (~x, x~1 ).
.P 2
.N
Exercice 32
H
Un cerceau S de centre C et de rayon R roule sur un axe horizontal. On désigne par I le point de
−→ −→
θ = (CI, CA).
.
contact du cerceau avec le sol et on repère le mouvement d’un point donné A de S par x = OI et
V
De plus, on considère le repère R0 (d’origine O) lié au sol et dont le premier axe supporte la
trajectoire de I.
1. Faire le schéma.
−
→
2. Déterminer la vitesse de glissement Vg (I) du point I ; i.e., la vitesse d’entrainement
→
−
V (I ∈ S/R0 ) de I.
3. Quelle est la condition du roulement sans glissement de ce cerceau ?
Exercice 33
On considère un cadre (fin) triangulaire solide, indéformable dt homogène (S) et statique de
sommets A, B et C.
Dans le plan rapporté à un repère orthonormé (O; e~1 , e~2 , e~3 ) ces trois points ont respectivement
pour coordonnées : A(−3, 0, 0), B(3, 0, 0) et C(0, 4, 0).
Déterminer les coordonnées du centre d’inertie G du triangle homogène (S), de deux façons
différentes :
1. En assimilant chaque côté de (S) à un point matériel approprié.
2. En utilisant le calcul intégral.
Exercice 34
1. On considère un cylindre droit plein et homogène (S) centré en O, d’axe (O; e~3 ) = (Oz), de
rayon R, de hauteur h et de masse m.
i) Faire le schéma.
ii) Démontrer que la matrice d’inertie de (S) en O dans la base associée au repère R0 est :
2 2
mR
+ mh 0 0
4 12
mR2 2
0 + mh 0
4 12
mR2
0 0 2
Exercice 35
On rapporte l’espace affine euclidien E3 à un repère orthonormé direct (O;~i, ~j, ~k).Soit S une plaque
homogène de masse M en forme d’un rectangle ABCD de côtés de dimensions L > 0 et l > 0. Le
rectangle est centré en O et son support est perpendiculaire à l’axe du vecteur ~k.
De plus, on désigne par τ la partie triangulaire pleine ABC de S.
1. Faire une représentation graphique.
2. Démontrer que le moment d’inertie de la plaque S par rapport au point O coïncide avec le
moment d’inertie de S par rapport à l’axe ∆ = Supp(O; ~k) et vaut :
I∆ (S) =
.P 2
M (L2 + l2 )
.
.N
12
3. En déduire (ou calculer autrement) le moment d’inertie de la partie triangulaire τ par rapport
. H
à l’axe ∆ = Supp(O; ~k) en fonction de L, l et de la masse m de τ .
V Exercice 36
On considère un pendule simple constitué d’une tige rectiligne (S) de longueur l, d’épaisseur
négligeable, homogène, de masse m et de centre d’inertie G. Soit R0 (O; ~x, ~y , ~z) un repère lié à un
bati (Σ) dont l’origine O. La tige (S) a une liaison pivot d’axe (O, ~z) de sorte qu’elle reste
constamment dans le plan passant par O et orthogonal à (O, ~z).
Soit R1 (O; ~u, ~v , ~z) un repère lié à la tige (S) tel que :
−−→ l
OG = ~u.
2
On pose : θ = (~x, ~u).
1. Faire le schéma.
→
− →
−
2. Déterminer le vecteur vitesse V (G/R0 ) et le vecteur accélération Γ (G/R0 ).
3. Déterminer les éléments de réduction du torseur cinétique µ
~ , au point O, de la tige (S) dans
son mouvement par rapport au repère R0 .
4. Déterminer les éléments de réduction du torseur dynamique ~δ, au point O, de la tige (S) dans
son mouvement par rapport au repère R0 .
5. Déterminer l’énergie cinétique de la tige (S) dans son mouvement par rapport au repère R0 .
6. On suppose que le pendule simple est isolé dans le champ de gravitation terrestre et qu’à
l’instant initial t = 0, la tige est abandonnée sans vitesse initiale à la position d’angle θ(0) = θ0 .
Déterminer alors l’équation du mouvement du pendule.
Exercice 37
On considère un système matériel isolé J constitué de deux barres (de diamètre négligeable)
comme le montre le schéma ci-après. Les deux barres ont la même longueur l et la même masse m.
le point O est fixe et le système peut se mouvoir dans le plan vertical (plan de la figure). Le point C
est le milieu de la barre [AB]. Le repère orthonormé direct R0 d’origine O et de base (e~1 , e~2 , e~3 ) est
disposé comme l’indique le schéma suivant :
.P 2
. H .N
1. On suppose que la liaison en C de la barre [OC] et [AB] est rigide de telle sorte que (OC) et
V
(AB) restent constamment perpendiculaires pendant la rotation de [OC] autour de O dans le
plan (O; e~1 , e~2 ). Voir Figure. De plus on repère le mouvement de [OC] par l’angle
−−\
→ −−→
θ = (OH, OC) = (\
e~2 , ~j),
i) Trouver le moment d’inertie de la barre [OC] par rapport à l’axe (Dz), ainsi que le
moment d’inertie de la barre [AB] par rapport à l’axe (Cz).
En déduire les moments d’inertie respectifs des barres [OC] et [AB] par rapport à l’axe
(Oz).
ii) Vérifier que l’énergie cinétique totale de (J ) dans le repère R0 est
17 2 2
Ec (J ) = ml θ̇ .
24
iii) Calculer l’énergie potentielle de chacune des barres et puis vérifier que l’énergie
potentielle totale de (J ) dans le champ de pesanteur ~g est (à une constante additive près)
3
Ep (J ) = − mgl cos θ.
2
iv) A l’instant initial θ = 0, on écarte (J ) d’un petit angle 0 < θ0 << 1.
Montrer alors que l’équation du mouvement de (J ) est
17
lθ̈ + 3g sin θ = 0.
6
En déduire la période des petites oscillations de (J ).
2. On suppose que la liaison en C des deux tiges [OC] et [AB] est une liaison rotule sans
frottement de telle sorte que, sous l’effet de la pesanteur, la barre [AB] reste constamment
horizontale pendant que la rotation de [OC] autour de O dans le plan (O; e~1 , e~2 ). Voir figure.
On pose encore
−−
\→ −−→
θ = (OH, OC).
Exercice 38
Une barre homogène mince de longueur 2l, de centre G et de masse m, roule sans glisser sur un
cylindre fixe de rayon R. le point de contact instantané est I. Le point G est initialement en O.
1. Déterminer la condition de roulement sans glissement et montrer qu’elle s’exprime par
IG = Rθ.
→
−
2. En déduire la vitesse V (G) du point G.
3. Déterminer le moment cinétique µ~G et le moment dynamique δ~G de la barre.
4. A l’aide du second théorème de Koening, déterminer l’énergie cinétique Ec de la barre.
5. Calculer le moment cinétique µ~I et le moment dynamique δ~I au point de contact I et montrer
que
d
µ~I 6= δ~I .
dt
Vérifier qu’on a au fait
d
.P 2
µ~I = δ~I + mR2 θ̇2 θe~1 .
.N
dt
8.2
V . H
SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE
Solution 1
−−→ −−→
1. i) Calculons les moments respectifs MB (A; ~u) et MC (A; ~u) du vecteur lié (A; ~u) aux points B et
C.
−
→ −−→
MB (A, ~u) = BA ∧ ~u
−2 −1
= −2 ∧ 1
0 4
−8
−
→
MB (A, ~u) = 8
−4
−
→ −→
MC (A, ~u) = CA ∧ ~u
1 −1
= −1 ∧ 1
−4 4
0
−
→
MC (A, ~u) = 0
0
−−→
ii) L’enseemble des points M ∈ E3 tels que BM ∧ ~u = −8e~1 + 8e~2 − 4e~3 est :
Soit M ∈ E3 ,
−−→ → −−→ −
BM ∧ −
u = −8~e1 + 8~e2 − 4~e3 = BA ∧ →
u
~ ~u) = [(−
MD (A,
−→ −−→
QM + M A) ∧ ~u] · ~i
−−→ −−→
= (QM ∧ ~u) · ~i + (M A ∧ ~u) · ~i
−−→
= (M A ∧ ~u) · ~i
.P 2
.N
ii) Calculons le moment de (A; ~u) par rapport à l’axe ∆ = Supp(B; ~v ) où ~v (−2; 2; −1).
−
→ ~v − → −−→ ~v
H
M∆ (A, ~u) = · MB (A, ~u) = (BA ∧ ~u) · = 12
.
k~v k k~v k
V Solution 2
1. Soit Q(a, b, c)
→
−
T (Q) = (2b − c − 1, −2a − 2c + 1, a + 2b + 3)
→
− →
−
T (P ) − T (Q) = (2(y − b) − (z − c), −2(x − a) − 2(z − c), (x − a) − 2(y − b)))
→
− →
− →
− →
−
T (Q) − T (P ) = −(2(y − b) − (z − c), −2(x − a) − 2(z − c), (x − a) − 2(y − b))) = −[ T (P ) − T (Q)] d’où
T est un champ antisymétrique.
2. Soit R(α, β, γ).
→
− →
− →
− −−→
T (P ) − T (O) = R ∧ OP
→
− →
−
T (P ) − T (O) = (2y − z, −2x − 2z, x + 2y)
→
− −−→
R ∧ OP = (βz − γy)~i + (γx − αz)~j + (γy − βx)~k
Ainsi
2y − z
= −γy + βz α = 2
2x + 2z = −γx + αz =⇒ β = −1
x + 2y = −βx + γy γ = −2
→
−
R
− .
~u = →
kR k
→
− ~
! →
−
T (P )R R
(f~ · ~u)~u = →
−
~
kRk kR k
→
− ~
T (P )R ~
= R
R~2
(f~ · ~u)~u = I
→
− ~
T (P )R ~ est indépendant du point P .
On remarque que R
R~ 2
4. i)
→
− →
− →
−
P ∈ ∆ ⇐⇒ T (P )// R avec R 6= ~0
→
− ~
⇐⇒ ∃α ∈ R, T (P ) = αR
→
− →
− −−→ →
−
⇐⇒ T (O) + R ∧ OP = α R
→
− −−→ →
− → − →
− →− → −
R ∧ OP = α R − T (O) et R (α R − T (O)) = 0
→
− → −
→
− −−→ →
− → − R − T (O)
⇐⇒ R ∧ OP = α R − T (O) avec α = →
−
R
→
− −−→ → − ~ ~ →
−
⇐⇒ R ∧ OP + T (O) = I avec I = α R
→
−
⇐⇒ T (P ) = I~ d’où le résultat .
→
− −−→
→
− →
−
R ∧ (I~ − T (O))
.P 2
.N
ii) Ainsi P ∈ ∆ ⇐⇒ R ∧ OP = − ~
+ λR
~2
R →
− →
−
R ∧ (I~ − T (O))
5.
−−→ −−→
−
→
~ −−→
V
−
→
. H
Soit P0 l’unique point de l’espace tel que OP0 = −
~
~2
R
~
OP = OP0 + λR et P0 P = λR d’où ∆ est la droite passant par P0 et de vecteur R.
i) Soit P, Q ∈ E3 .
T1 (P ) − T1 (Q) = I~ − I~
= ~0
=O ~ ∧− −→
QP
∀P, Q ∈ E3 donc T1 est un torseur de résultante nulle
→
− → − →
−
L’invariant scalaire est R · T (O) = 0 car R = ~0.
ii) Soit P, Q ∈ E3 .
−
→ −
→ →
− →
− → −
T2 (P ) − T2 (Q) = I~ − T (Q) + I + T (P )
→
− →
−
= T (P ) − T (Q)
=R ~ ∧− −→
QP
T~ (P ) · R
~
~ = −→
−
I~ = 2
R R = (−2, 1, 2)
R
→
− →
− 2b − c − 1
= −2
T (N ) = I ⇐⇒ −2a − 2c + 1 = 1
a + 2b + 3 =2
2b − c + 1 = 0
⇐⇒ a + c =0
a + 2b + 1 = 0
a = −c
1
⇐⇒ b = (c − 1)
2
c =c
T~1 (P ) + T~2 (P ) = I~ + T~ (P ) − I~
= T~ (P ) ∀P ∈ E3
T~1 (P ) = I~ P ∈ E3
T~1 = I~ =⇒ T~1 (O)//I~
Montrons l’unicité de la décomposition centrale de T .
~
Soit c un couple et g un glisseur tel que T = c + g et C(O)//R~g
Montrons que ~c = T~1 et ~g = T~2 .
P
→
− →
−
c O
. 2et
g R
.N
P →
− O →
−
C (P ) g (O)
H
~ donc T (A) = ~c(A)//R
g étant un glisseur alors il existe P ∈ E3 tel que ~g (A) = O ~
.
Par suite A ∈ (∆T ) l’axe centrale à T .
V
T~ (A) = I~ d’où ~c(A) = I~
Finalement
c
→
−
O
et
g
→
−
R
→
− →
−
P I O g (O) = T~ (O) − I~
Solution 3
1. Trouvons λ et µ pour que L soit antisymétrique.
L est antisymétrique si A est antisymétrique :
(
λ =2
A = −tA ⇐⇒
µ = −1
→
−
Déterminons alors le vecteur caractéristique (la résultante ) R de L.
→
−
Soit ~u(x, y, z) et R (a, b, c)
→
− →
R ∧− u = (ycz b)~i + (az − xc)~j + (xb − ya)~k
0 2 −2 x 2y + 2z
L(→
−
u ) = A→−u = −2 0 −1 y = −2x − z
2 1 0 z 2x + y
→
− → a = 1
→
− −
L( u ) = R ∧ u ⇐⇒ b = −2 ∀~u(x, y, z)
c = −2
Donc
→
−
R (1, −2, −2)
Autre méthode
→
−
R (1, −2, −2) est la résultante de L. En effet, ∀P (x, y, z) ∈ E3 on a :
D’une part
−2 −2
= y + 2x
y z
→
− −−→ 1 −2
R ∧ OP = = −z − 2z
x z
1 −2
= y + 2x
x y
D’autre part
2y − 2z
−−→ −−→
L(OP ) = AOP = −2x − z
2x + y
−−→ →
− −−→ →
−
On a bien L(OP ) = R ∧ OP d’où R (1, −2, −2) est bien la résultante de L.
2. On pose λ = −2µ = 2
→
− →
−
i) Comparons T (O) et R .
→
− →
− →
− →
−
T (O) = (−2, 4, 4) = −2(1, −2, −2) = −2 R donc T (O)// R
Déduisons :
I l’axe central de T .
.P 2
.N
→
− →
−
∆ = {P ∈ E3 , T (P ) = I }
→
− →
−
∆ = {P ∈ E3 , T (P )// R }
V .
I Invariant vectoriel de T . H →
−
→
−
→
− →
−
T (O) · R →
−
→
−
D’après ce qui précède, O ∈ ∆. Or R est un vecteur directeur de ∆. Donc ∆ = supp(O, R ).
I = 2
R
R
2R2 →
−
=− 2 R
R
→
− →
−
I = −2 R
ii) Déterminons :
I l’axe central de V
→
− →
−
∆0 = {P ∈ E3 , V (P )// R }
→
− →
− →
− →
−
V (P )// R ⇐⇒ V (P ) ∧ R
4x + 2z + 4x + 2y − 2
=0
⇐⇒ 2x + y + 4y − 4z − 2 =0
−4y + 4z + 2 + 2x + z − 1 = 0
4x + y + z − 1 = 0
⇐⇒ 3y − 3z − 1 =0
z =α
1 1
x =− α+
2 6
⇐⇒ y = α + 1
3
z = α
→
− →
−
→
− V (O) · R →
−
I = R
R2
→
− 1→−
I =− R
3
iii) La forme générale des expressions des torseurs associés à L ?
Un torseur est détermine par ses éléments de réduction en O. La forme générale du
torseur de F est :
→
−
F R
O →
−
R (O) = (α, β, γ)
Soit P (x, y, z)
→
− →
− →
− −−→
F (P ) = F (O) + R ∧ OP
→
− −−→
= F (O) + L(OP )
→
−
F (P ) = (2y − 2z + α, −2x − z + β, 2x + y + γ)
P
Solution 4
→
−
. 2→
− →
− →
−
1. Pour tout point P ∈ E3 , exprimons T 1 (P ) en fonction de T 1 (O) et de R 1 , et puis T 2 (P ) en
.N
→
− →
−
fonction de T 2 (O) et de R 2 .
→
− →
− →
− −−→
H
T 1 (P ) = T 1 (O) + R 1 ∧ OP
→
− → −
→
−
→
→
−
− → −
−−→
T 2 (P ) = T 2 (O) + R 2 ∧ OP
R 1 · T 2 (P ) + R 2 · T 1 (P ) ∀P ∈ E3 ,
est indépendant du point P ∈ E3 .
→
− →
− →
− −−→ →
− →
− →
− −−→
K = R 1 · ( T 2 (O) + R 2 ∧ OP ) + R 2 · ( T 1 (O) + R 1 ∧ OP )
→
− → − →
− → − −−→ →
− → − →
− → − −−→
= R 1 · T 2 (O) + R 1 · R 2 ∧ OP ) + R 2 · T 1 (O) + R 2 · R 1 ∧ OP )
→
− → − →
− → − →
− →
− −−→ →
− →
− −−→
= R 1 · T 2 (O) + R 2 · T 1 (O) + R 1 · ( R 2 ∧ OP ) − R 1 · ( R 2 ∧ OP )
→
− → − →
− → −
K = R 1 · T 2 (O) + R 2 · T 1 (O) qui ne dépend pas de P .
Solution 5
1. Montrons que F est un torseur dont on donnera la résultante.
Soit Q(x0 , y 0 , z 0 ) ∈ E3 .
→
− →
− −−→
[ F (P ) − F (Q)] · QP = −(z − z 0 )(x − x0 ) + (z − z 0 )(y − y 0 ) + (x − x0 )(z − z 0 ) − (y − y 0 )(z − z 0 )
→
− →
− −−→
F (P ) − F (Q)] · QP = 0 donc F est équiprojectif. Par conséquent F est un torseur.
→
−
Affirmons que R (−1, −1, 0). En effet, on a :
→
− →
− −−→ −1 y 0 z −1 x
F (O) + R ∧ OP = (−2, −7, −1) + , ,
0 z −1 x −1 y
= (−2, −7, −1) + (−z, −z, −y + x)
= (−z − 2, z − 7, x − y − 1)
→
− →
− −−→ → − →
−
F (O) + R ∧ OP = F (P ) ∀P ∈ E3 d’où R est la résultante de F.
2. Invariant scalaire de F
→
− →
−
F (O) · R = (−2, −7, −1) · (−1, −1, 0)
=2+7
→
− →
−
F (O) · R = 9
Invariant vectoriel de F
→
−
I =
→
−
.P 2
→
−
F (O) · R →
−
R
.N
R2
→
− 9→−
I = R
H
2
V . →
− →
−
−
∆F = {P ∈ E3 , R // F (P )}
→ →
−
∆0F = {P ∈ E3 , F (P ) = I }
Soit P (x, y, z) ∈ E3
→
− →
− 9→−
P ∈ ∆F ⇐⇒ F (P ) = I = R
2
9
−z − 2 =−
2
⇐⇒ z − 7 9
=−
2
x − y − 1 = 0
x =y+1
⇐⇒ y = y
z = 5
2
donc ∆F est la droite passant par le point M (1, 0, 5/2) et dirigée par le vecteur ~u(1, 1, 0). On
→
−
a :~u = − R .
4. Donnons la décomposition centrale de F (i.e., décomposition en la somme d’un couple et d’un
glisseur colinéaires)
→
− →
− →
−
F (P ) = C (P ) + G (P ) P ∈ E3 avec
→
− →
−
C O G R
et
→
− →
−
O I O F (O) = F~ (O) − I~ = (5/2, −5/2, −1)
Solution 6
Voir la Solution 3 des Travaux Dirigés
Solution 7
Inspirez-vous de la Solution 8 des Travaux Dirigés
Solution 8
1. Montrons que Fλ est équiprojectif.
Soit Q(x0 , y 0 , z 0 ) ∈ E3
→
− →
− −−→
[ F λ (P ) − F λ (Q)] · QP = −(x − x0 )(y − y 0 ) + (x − x0 )(z − z 0 ) + (y − y 0 )(x − x0 )
+ 2(z − z 0 )(y − y 0 ) − (z − z 0 )(x − x0 ) − 2(z − z 0 )(y − y 0 )
→
− →
− −−→
[ F λ (P ) − F λ (Q)] · QP = 0 donc Fλ est equiprojectif
−→
2. Trouvons la résultante Rλ de Fλ .
La matrice de Fλ est :
0 −1 1
M = 1 0 2
−1 −2 0
→
−
.P 2 →
− −−→ −−→ →
− −−→
Affirmons que R λ (−2, 1, 1) est la résultante de Fλ . En effet, on a R ∧ OP = M (OP ) = F λ (OP )
.N
3. Invariant scalaire de Fλ ?
H
→
− →
−
.
F λ (O) · R λ = (λ, 3λ, λ) · (−2, 1, 1)
V
= −2λ + 3λ + λ
→
− →
−
F λ (O) · R λ = 2λ
Solution 9
Voir corrigé Troisième Partie, Exercice II du Devoir Libre.
Solution 10
Voir Solution 3 des Travaux Dirigés
Solution 11
1. a) Il s’agit de montrer que pour tout points Pθ1 et Pθ2 de S, la distance Pθ1 Pθ2 est constante
par rapport au temps t.
– Premère méthode
∀θ1 , θ2 ∈ [2, 2π[ et t ∈ R, on a :
−−−−−−−−→
[Pθ1 (t)Pθ2 (t)]2 = (cos(θ2 − 3t) − cos(θ1 − 3t))2 + (sin(θ2 − 3t) − sin(θ1 − 3t))2
= 2 − 2 cos(θ2 − 3t) cos(θ1 − 3t) − 2 sin(θ2 − 3t) sin(θ1 − 3t)
−−−−−−−−→ 2
[Pθ1 (t)Pθ2 (t)] = 2 − 2 cos(θ2 − θ1 )
Donc
ẋ(t) = 3 sin(θ − 3t)
P
. 2
ẏ(t) = −3 cos(θ − 3t)
.N
ż(t) = 1.
C’est-à-dire :
. H ẋ(t) = 3y
ẏ(t) = −3x d’après 1.a) et 1.b).
V
ż(t) = 1.
et ainsi
→
−
V (M, t) = (3y, −3x, 1).
c) – Première méthode
On montre que T est équiprojectif, c’est-à-dire,
→
− →
− −−→
∀P, Q ∈ E3 , ( T (P ) − T (Q)) · QP = 0
– Troisième méthode
On montre que :
→
− →
− →
− −−→
∀P ∈ E3 , T (P ) = T (O) + R ∧ OP
→
−
avec R = (0, 0, −3).
→
−
2. Plus généralement, montrons que le champ des vecteurs vitesses P 7→ V (P, t) d’un solide
indéformable quelconque de S ⊂ E3 est un torseur ; c’est-à-dire, est équiprojectif. Ceci revient
à monter qu’à tout instant t :
→
− →
− −−→
( V (P, t) − V (Q, t)) · QP = 0 ∀P, Q ∈ E3 .
Soient P et Q quelconque liés à S. Le choix de ces deux points est fixé ; Comme S est un
solide indéformable, on a :
−−→
|QP | = constante du temps.
Donc on doit avoir
−−→
d(QP 2
=0
dt
−−→
dQP −−→
=2 · QP
dt
d −−→ −−→ −−→
= 2 (QO + OP ) · QP
dt
−−→ −−→ !
dOP dOQ −−→
=2 − · QP
dt dt
P
−−→
d(QP 2
dt
→
−
. 2→
− −−→
= 2( V (P, t) − V (Q, t)) · QP
Soit
. H
−−→
d(QP 2
dt
→
−
.N →
− −−→
= 2( V (P, t) − V (Q, t)) · QP
V
3. Le champs de vecteurs F n’est le champs de vecteurs vitesse d’aucun solide indéformable, car
il n’est pas équiprojectif. En effet, il existe au moins deux points P0 et Q0 (par exemple les
points de coordonnées (1,0,0) et (1,0,1)) tels que
→
− →
− −−−→
( F (P0 ) − F (Q0 )) · Q0 P0 6= 0.
Solution 12
Solution 14
Solution 15
0
1. a) En prenant A et C on a :
[V (A) − V (C 0 )] · C 0 A = 0
car OABCO0 A0 B 0 C 0 est un solide indéformable.
~ (C 0 )
b) Déterminons V
−→
~ ~ ~ ~ ~ OA 4~i
0 0
V (C )//k =⇒ V (C ) = αk or V (A) = = = 2~i.
2 2
−−→
(V (A) − V (C 0 )) · C 0 A = (2, 0, α) · (4, −2, −2)
= 8 + 2α
= 0 ⇒ α = −4 d’où
→
− 0 →
−
V (C ) = −4 k
→
−
c) Déterminons V (O0 )
→
− →
− −→ −−→ −−→ −−−→ −−→
On a : V (O0 )//(O0 A0 BC) =⇒ ∃, β et γ ∈ R, V (O0 ) = β OA + γ A0 B = β O0 A + γ(A0 B 0 + B 0 B).
−→ −−0−→0 −−→
OA = 4~i, A B = OC = 2~j.
−−0→ −−→
B B = −OO0 = −2~k.
→
− 0
V (O ) = 4β~i + 2γ~j − 2γ~k
Par équiprojectivité de V ~ on a :
(→ − →
− −−−→ ( −−−→
( V (O0 ) − V (C 0 )) · C 0 O0 = 0 [4β~i + 2γ~j + (4 − 2γ)] · C 0 O0 = 0
→
− →
− −−→ ⇒ −−→
( V (O0 ) − V (A)) · AO0 =0 [(4β − 2)~i + 2γ~j − 2γ~k] · AO0 = 0
(
−4γ = 0
⇒
−10β − 4γ = 0
γ = 0
⇒ 1
β =
P
2
→
− →
−
Finalement V (O0 ) = 2~i = V (A)
. 2
→
− →
− − −−→
→
. H
−−→ −−→
.N
Déduisons une droite parallèle à l’axe hélicoïdal ∆.
On sait que :
V (O) − V (A) = Ω ∧ AO0 ⇒ Ω ∧ AO0 = ~0 ⇒ OA0 //Ω où ∆ est dirigé par Ω donc (∆)//(AO0 ).
La droite (AO0 ) est parallèle à ∆.
cet instant.
~ ~ ~
Posons Ω = ai + bj + ck ~
V
2. Déterminons les éléments du mouvement hélicoïdal uniforme tangent au mouvement de S à
→
− →
−
V (A) = V (O0 ) + Ω~ ∧− −→ → −
O0 A = V (O0 ) + Ω ~ ∧ (− −→ −→
O0 O + OA)
→
− ~ ∧ (2~k + 4~i)
= V (O0 ) + Ω
−2b = 0
a 4 0 (
~ ~ ~ ~ b=0
Or Ω ∧ (−2k + 4i) = 0 =⇒ b ∧ 0 = 0 =⇒ 2a + 4c = 0 =⇒
c −2 0
a + 2c = 0
−4b
→
− 0 →
−
V (C ) = V (O0 ) + Ω~ ∧− −−→ −−−→
O0 C 0 avec O0 C 0 = 2~j. Ainsi
−2c = −2
−−0−→0 −2 a 0
→
− 0 →
− 0 ~
V (C ) − V (O ) = Ω ∧ O C ⇒ 0 = b ∧ 2 ⇒ 0=0
d’où c = 1 et a = −2. Donc
−4 c 0
2a = −4
→
−
Ω = −2~i + ~k
~
– Déterminons l’invariant vectoriel du torseur cinématique I.
→
− →
−
~ V (A) · Ω → −
I= →
−2 ·Ω
Ω
−4
= · (−2~i + ~k)
5
8 4
I~ = ~i − ~k
5 5
8
2 −2 x0 − 4
2 − y0 =
→
− →
− →
− →
− −−−→ → −
5
V (M0 ) = I ⇒ V (A) + Ω ∧ AM0 = I ⇒ 0 + 0 ∧ y0 ⇒ x0 − 4 = 0
0 1 0 −2y0 = − 4
5
2
d’où x0 = 4 et y0 = .
5
Finalement (∆) est la droite passant par M0 = (4, 2/5, 0) et parallèle à (O0 A).
Solution 16
1. Supposons que la constante des aires est nulle.
−−→ → − −−→
OP ∧ V = ~0 =⇒ OP est colinéaire.
−−→ ~
Posons OP − = ri.
→
−−→ ~
dOP d ri dr d~i
= = ~i + r .
dt dt dt dt !
−−→ → − dr d~i d~i ~ dr ~
OP ∧ V = r~i ∧ V ~ = r~i ∧ ~i + r = r2~i ∧ = 0 =⇒ ~i ∧ = 0 car r = 0.
dt dt dt dt
d~i d~i
= α~i or ~i · =α
dt dt
d~i
Donc ~i · = α = 0 d’où
dt
d~i
=0
dt
−−→ →
→
−
−
2. OP ∧ V = →
→
−c −−→
−c (→−c 6= ~0)
.P 2
.N
n = ← (OP ⊥ ~n), on a ∀t, P parallèles constamment au plan passant par O et
k−ck
perpendiculaire à ~n donc le mouvement de P est plan.
V . H Solution 19
1. Écrivons, x , y, z en fonction de r, θ et z.
x
= r cos θ
y = r sin θ
z =z
P
V = ṙ~i + rθ~j + z~k
. 2
~Γ = (r̈ − rθ̇2 )~i + (2ṙθ̇r + θ̇ṙ2 )~j + z̈~k
~
V =
. H
−−→
dOM
/R0 =
−−→
dOO0 .N
/R0 +
−−−→
dO 0 M
/R0
V
dt dt dt
→
−
V (M/R0 ) = ṙ~i + rθ̇~j + ż~k
→
− →
− →
− →
−
Γ (M/R0 ) = Γ (M/R0 ) + Γ e (M/R0 ) + Γ c (M/R0 )
→
−
Γ = (r̈ − rθ̇2 )~i + (2ṙθ̇r + θ̇ṙ2 )~j + z̈~k
Solution 22
Voir document de cours.
Solution 26
1. Le centre d’inertie G du système matériel S est aussi le centre d’inertie du système matériel
discret
{(G0 , m0 ), (A, m1 )} où A est l’extrémité libre de la tige (voir figure)
Donc
−−→ −→
m0 GG0 + m1 GA = ~0
Ce qui équivaut à
−−→ m1 −−→
G0 G = G0 A
m0 + m1
m1
= (−2R~j)
3m1 + m1
−−→ R
G0 G = − ~j
2
Ainsi
R
r = G0 G =
2
Par ailleurs, le moment d’inertie J de S par rapport à l’axe ∆ = (G, ~e3 ) = (G, ~k) est (d’après le
théorème de Huygens ) :
J = J∆ (S)
= J∆ (Disque) + J∆ (T ige)
= (J(G0 ,~k) (Disque) + m0 (G0 G)2 ) + m1 GA2
2
R 3R
= m0 R2 + m0 + m1
2 2
2 2
m0 R 9m1 R
= m0 R2 + +
4 4
2 2
m 0 R 3m0R
= m0 R2 + +
4 4
J = 2m0 R2
Ainsi
J = 2m0 R2
2.
−−→
→
− dOG0
V (G0 /R0 ) =
dt
−→ −−→
P
dOI dIG0
→
−
=
. 2dt
+
dt
.N
V (G0 /R0 ) = ẋ~e1
Ainsi
V . H →
−
V (G0 /R0 ) = ẋ~e1
Le système S a un mouvement plan sur plan. Donc son vecteur de rotation vaut
→
−
Ω (R/R0 ) = θ̇~k avec θ = (~e1 ,~i)
d
3. – Première méthode
Le calcul se fait ici à l’aide de la vitesse d’entraînement de G0 qui coïncide avec sa vitesse
absolue car sa vitesse relative au repère R est nulle.
Au fait, le champ des vitesses d’entraînement étant un torseur on a :
→
− →
− →
− −−→
V (I ∈ R/R0 ) = V (G0 ∈ R/R0 ) + Ω ∧ G0 I
→
−
= V (G0 /R0 ) + θ̇~e3 ∧ (−R~e2 )
→
−
V (I ∈ R/R0 ) = (ẋ + Rθ̇)~e1 .
Ainsi
→
−
V (I ∈ R/R0 ) = (ẋ + Rθ̇)~e1
– Deuxième méthode
Elle est basée sur le calcul direct :
→
− →
− →
−
V (I ∈ R/R0 ) = V (I/R0 ) − V (I/R)
−→ −−→
dOI dG0 I
= /R0 − /R
dt dt
d
= ẋ~e1 − (−R sin θ~i − R cos θ~j)/R
dt
= ẋ~e1 + Rθ̇ cos θ~i − R sin θ~j
→
−
V (I ∈ R/R0 ) = (ẋ + Rθ̇)~e1
Ainsi
→
−
V (I ∈ R/R0 ) = (ẋ + Rθ̇)~e1
Nous en déduisons alors que la condition de roulement sans glissement en I qui est par
définition
→
−
V (I ∈ R/R0 ) = ~0
s’écrit
ẋ + Rθ̇ = 0
4. Ce calcul peut se faire de plusieurs manière. Nous choisissons d’utiliser le fait que le champ
des vecteurs vitesse d’un solide indéformable est un torseur.
Puisque G0 et G sont liés au solide S, on a :
→
− →
− →
− −−→
V (G/R0 = V (G0 ∈ R/R0 ) + Ω ∧ G0 G
= ẋ~e1 + θ̇~k ∧ (−r~j)
= ẋ~e1 + rθ~~i
= (ẋ + rθ̇ cos θ)~e1 + rθ̇ sin θ~e2
→
− R R
V (G/R0 = (ẋ + θ̇ cos θ)~e1 + θ̇ sin θ~e2
2 2
Ainsi
→
− R R
V (G/R0 = (ẋ + θ̇ cos θ)~e1 + θ̇ sin θ~e2
2 2
Calculons ensuite en G les éléments de réduction du torseur cinétique et du torseur
P
dynamique.
. 2
Les éléments de réduction en G du torseur cinétique de S sont :
– la résultante cinétique
.N
→
− →
− 4m0
R c = M V (G) = (ẋ~e1 + rθ̇~i)
3
V
µG =.Z
H
– le moment cinétique en G est égal à :
−−→ →− →
−
GP ∧ V (P )dmp = J(S) · Ω = J θ̇~k.
S
P
r
T = 2π
2R
7g
. 2
. H .N
V
Solution 27
→
− →
− −→
1. [ T α (A) − T α (O)] · OA = 1 − α2
→
−
2. Pour que T α soit équiprojectif il faut que :
→
− →
− −→
[ T α (A) − T α (O)] · OA = 0 =⇒ 1 − α2 = 0 =⇒ α = 1 ou α = −1
Pour α = 1, d’après 1), Tα est équiprojectif.
→
− →
− →
−
3. (a) On a T −1 qui est champ équiprojectif donc T −1 est torseur de résultante R = 5~e1 + ~e3 .
→
− −5
(b) i. T −1 (M ) = (5~e1 + ~e3 ).
26
→
−
ii. Comme chaque point de (D) à pour image un vecteur colinéaire à R alors (D) est
→
−
l’axe central de T −1 .
−5 →
−
I~ = R
26
→
−
iii. Décomposition centrale de T −1
→
− →
−
C O g R = 5~e1 + ~e3
et
5→− →
− 5
O − R O g (O) = − (5~e1 + ~e3 )
20 26
iv. Montrons que F est un glisseur.
1 −1 1
→
− →
−
F (P ) = F (O) + 1 0 0
1 0 0
d’où F est un glisseur.
→
− →
− →
− −0
T −1 = (−y − 1)~e1 + (x − 5z)~e2 − x~e3 et T −1 = F + →
g
→
− →
−
4. (a) V (P, t) = 2t · T 1 (P ) + ~e3
(b) →
−g 00 (A) = →
−
g 00 (P ) = →
−
g 00 (O) = ~e3 d’où V (P, t) est un champ de vecteur d’un solide
indéformable.
On rapport l’espace affine euclidien E3 à un repère orthonormé direct Ro (O; e~1 , e~2 , e~3 ).
Exercice I
Soit →
−ω un vecteur non nul fixé de E3 .
On considère les opérations L1 , L2 ,L3 ,L4 et L5 de E3 définis respectivement pour vecteur →
−
x ∈ E3
par :
L1 (→
−
x)=→
−
ω , L2 (→
−
x ) = (→
−
ω .→
−
x )→
−
ω , , L3 (→
−
x)=→
−
ω ∧→
−
x , , L4 (→
−
x)=→
−
x ∧→
−
ω et et L5 (→
−
x)=→
−
ω ∧ (→
−
x ∧→
−
ω ).
P
Exercice II
Première partie
. 2
.
→
− .N
On considère le champ de vecteur F : E3 −→ E3 définie par :
H
∀P (x, y, z), F (P ) = (2y − z + 5, −2x + 2z + 1, x − 2y + 8),
→
− →
−
V
et les deux points suivants :A(−1; 0; 0) et B(0; 1; 1).
→
−
→
−
1. Montrer que F est un torseur de vecteur caractéristique (ou résultante) R (−2; −1; −2).
2. Quel est l’invariant scalaire de F ?
3. Calculer F (A) et F (B) puis comparer les à R .
En déduire :
a) l’axe central ∆ de F ;
b) l’invariant vectoriel de F ;
c) la décomposition centrale de F .
Deuxième partie
→
− →
− −−→
1. Calculer ( H (P ) − H (O)).OP pour tout point P ∈ E3 .
2. Peut-on déduire de ce qui précède que H est un torseur ?
Exercice III
Exercice IV
Durée : 3H
.P 2
On rapporte l’espace affine euclidienne E3 à un repère orthonormmé direct R0 (O; ~e1 , ~e2 , ~e3 ).
.N
Exercice no 1 ( 7 Pts)
H
On définit le champ de vecteur T : E3 −→ E3 par :
V .
∀P (x, y, z), T~ (P ) = (−4y + 2z + 2, 4x + 4z − 2, −2x − 4y − 6).
~
1. Montrer que T est un torseur dont on précisera la résultante R.
2. Donner les éléments de réduction de T en O.
3. Quels sont les invariants scalaire et vectoriel de T ?
4. Détermine l’axe central de T .
5. Donner la décomposition centrale de T .
Exercice no 2 ( 7 Pts)
1. On considère un corps S paramétré par θ ∈ [0, 2π[ indépendant de la variable temporaire t et
qui à chaque t se décrit par :
F : E3 −→ E3
→
−
P (x, y, z) 7−→ F (P ) = (−y, x, 1),
est un torseur.
2. Plus généralement, montrer que le champ des vecteurs vitesse d’un solide indéformable
quelconque de E3 est un torseur.
Exercice no 3 ( 6 Pts)
~\
De plus on pose θ = (OH, ~
OC).
~ 1 /R0 ) et Ω(T
1. Déterminer les vecteur rotations Ω(T ~ 2 /R0 ).
2. Justifier que le moment d’inertie de T1 par rapport à l’axe ∆D = (D, ~e1 ) est
P
M L2
. 2
I∆D (T1 ) =
12
.
.N
Puis déterminer le moment d’inertie J1 de T1 par rapport à l’axe ∆O = (O, ~e3 ).
3. Justifier que l’énergie cinétique Ec (T ) du système T est :
V . H Ec (T ) =
1
2
Puis donner l’expression de Ec (T ) du système T .
1
J1 θ̇2 + mVc2 .
2
Le solide S est en mouvement dans un autre repère orthonormé direct tel qu’à un certain instant
τ , les vecteurs respectifs de A, C 0 et O0 sont tels que :
~ (A) = OA/2,
V ~ ~ (C 0 )//~k, et V
V ~ (O0 ) soit parallèle au plan O0 A0 BC.
~ (C 0 ).
1. a) Déterminer V
~ (O0 ).
b) Déterminer V
En déduire une droite parallèle à l’axe hélicoidal ∆.
2. Déterminer les éléments du mouvement hélicoidal uniforme tangent au mouvement de S à
cet instant.
(P our la détermination de l0 axe ∆, on pourra chercher le point Mo où il perce le plan (O;~i; ~j))
Exercice no 2 (4 Pts)
On rapport l’espace affine euclidienne E3 à un repère orthonormé direct (O;~i; ~j; ~k).
Soit S une plaque homogène de masse M en forme d’un rectangle ABCD de côtés de dimension
a > 0 et b > 0. Le rectangle est centré en O et son support est perpendiculaire à l’axe du vecteur ~k.
De plus, on désigne par T la partie triangulaire pleine ABC de S.
1. Fais une représentation graphique et puis montrer que le moment d’inertie de la plaque S par
rapport à l’axe ∆ = Supp(O; ~k) est :
M (a2 + b2 )
I∆ (S) =
12
.
2. En déduire le moment d’inertie de la partie triangulaire T par rapport à l’axe ∆ = Supp(O; ~k)
P
en fonction de a, b et de la masse m de T .
. 2
Exercice no 3 (8 Pts)
.N
En Mécanique Aéronautique, l’un des problèmes souvent rencontrés est l’étude dynamique des
H
barres inclinés par rapport à l’horizontal. Dans la suite, on s’intéresse alors à l’étude d’une pareille
barre.
.
V
Une barre homogène (B) de longueur 2l et de masse M est en rotation uniforme à la vitesse
angulaire ω dans un référentiel R0 = (O; e~1 , e~2 , e~3 ), par rapport à l’axe (OZ) = (O; e~3 ) avec lequel elle
fait un angle α ∈ ]0, π/2] constant. Le centre de la barre coincide avec O.
On note (OX) = (O;~i) l’axe correspondant au support de la barre B comme l’indique la figure. On
désignera, si nécéssaire, par ~u le vecteur unitaire ayant même direction et même sens que le
projeté orthogonal de ~i sur le plan horizontal (O, e~1 , e~2 ) et on posera θ = (e~d u). De plus tout point P
1, ~
−−→ ~
de B est repéré par OP = xi avec |x| 6 l. (Evidement pour P donné, OP = |x| est une constante).
→
−
1. a) Quel est en fonction de ω, le vecteur rotation Ω (B/R0 ) de la barre B par rapport au
référentiel de R0 ?
→
−
b) Donner l’expression du vecteur vitesse V (P/R0 ) d’un point quelconque P de B en fonction
de x, α et ω.
M
2. Justifier que l’on a comme élément de masse dm = 2l dx.
3. a) Calculer alors le moment cinétique µ~0 (B/R0 ) de (B) en O par rapport au référentiel R0 .
→(B/R ) et →
b) Pour quelle(s) valeur de α, −
µ
−
Ω (B/R ) sont-ils colinéaires ?
0 0 0
Durée : 3H
On rapport l’espace affine euclidien E3 à une repère orthonormé direct Ro (O; ~e1 , ~e2 , ~e3 ).
Exercice I
Première partie.
.
→
−
V→
−. H ∀P (x, y, z),
−−→
(a) vérifier que ( F (P ) − F (O)).OP = 0.
(b) F est-il un torseur ? Justifier la réponse.
F (P ) = (−yz, 2xz, −xy)
Exercice II
1. Montrer que le champ des vecteurs vitesses d’entrainement d’un système matériel est un
torseur.
2. Le champ des vecteurs accélérations de tout solide indéformable en mouvement uniforme
est-il nul ?
Exercice III
Première partie.
Soit C un cylindre droit plein et homogène de masse m, de hauteur H = 2h, de rayon de base R, de
centre O et d’axe principal (OZ) = (O; ~e3 ). On pourra aussi poser (OX) = (O; ~e1 ) et (Oy) = (O; ~e2 ).
1. Déterminer la matrice d’inertie de C.
2. En déduire dans la base du repère (O, x, y, z) :
(a) la matrice d’inertie d’une tige homogène de masse m, de longueur L = 2l, de centre O,
d’épaisseur négligeable et de support (OZ).
(b) la matrice d’inertie d’un disque homogène de masse m, de rayon R, de centre O,
d’épaisseur négligeable et de support (OX, OY ).
Deuxième partie.
Une tige homogène de masse m et de longueur 2 × l est déposée, de façon centrée, sur un disque
homogène de masse M et de rayon R initialement en rotation libre et uniforme dans un plan
vertical avec une vitesse angulaire ω0 de son axe central orthogonal à son support.
Quelle est la vitesse angulaire finale ω de l’ensemble du système ?
Exercice 1
On considère les points A(6, 0, 1), B(5, 1, 1) et C(7, −1, 1), et puis le vecteur libre ~u(−1, 0, 1).
1. i) Calculer les moments respectifs MB (A; ~u) et MC (A; ~u) du vecteur lié (A; ~u) aux points B
et C.
ii) Quel est l’ensemble des points Q ∈ E3 pour lesquels les vecteurs liés (Q; ~u) et (A; ~u) ont
même moment au point B ?
2. Calculer le moment du vecteur lié (A; ~u) par rapport à l’axe ∆ = Supp(B; ~v ) orienté par
~v (2, −2, 1).
Exercice 2
1. On considère un corps S paramétré par θ ∈ [0, 2π[ indépendamment de la variable temporelle t
et qui à chaque instant t est dans un état géométriquement décrit par
S(t) = {Pθ (t) = (1 + sin(t − θ), −1 + cos(t − θ), 0); 0 ≤ θ < 2π}.
.P 2
.N
ii) Montrer qu’à tout instant t, le vecteur vitesse en un point quelconque Q(x, y, z) lié (ou
appartenant) à S est :
→
−
H
V (Q, t) = (y + 1, −x + 1, 0).
.
iii) Vérifier que l’application
V T :
E3
P (x, y, z)
→ E3
7 →
→
−
T (P ) = (y + 1, −x + 1, 0)
satisfait
→
− ←
− −−→
( H (P ) − H (O)) OP = 0, ∀P ∈ E3 .
Peut-on conclure que H est équiprojectif ? Justifier la réponse.
Exercice 3
1. On considère les vecteurs mobiles
d~i d~j d~
a) Déterminer et exprimer dt /R0 , dt /R0 et k
dt /R0 en fonction de ~i, ~j et ~k.
→
−
b) En déduire le vecteur rotation instantanée Ω (R1 /R0 ).
2. On considère en plus du repère absolu R0 deux autres repères mobiles R1 et R2 en
mouvement lisse les uns par rapport aux autres.
a) Démontrer que l’on a la relation suivante dite formule de composition des vitesses de
rotation pour 3 repères :
→
− →
− →
−
Ω (R2 /R0 ) = Ω (R2 /R1 ) + Ω (R1 /R0 ).
Exercice 4
Soit S une plaque homogène de masse M de bord rectangulaire ABCD de côtés de dimensions
L > 0 et l > 0. Le rectangle ABCD a pour centre O et son support est perpendiculaire à l’axe du
vecteur e~3 .
De plus, on désigne par τ la partie triangulaire pleine ABC de S.
1. Faire une représentation graphique.
2. Démontrer que le moment d’inertie de la plaque S par rapport au point O coïncide avec le
P 2
moment d’inertie de S par rapport à l’axe ∆ = Supp(O; e~3 ) et vaut :
.
.N
M (L2 + l2 )
I∆ (S) = .
12
. H
3. En déduire (ou calculer autrement) le moment d’inertie de la partie triangulaire τ par rapport
V
à l’axe ∆ = Supp(O; e~3 ) en fonction de L, l et de la masse m de τ .
Problème
On considère un système matériel (S) constitué d’un anneau solide homogène (de rayon R, de
masse M et d’épaisseur négligeable), sur lequel est fixée une barre solide (de longueur 2R, de
masse négligeable et d’épaisseur négligeable) portant un point matériel A de masse m = M/3 à
l’une de ses extrémités et dont la seconde extrémité coïncide avec le centre G0 de l’anneau. Le
système matériel solide (S) est placé sur un dispositif comme le montre la figure suivante :
I désigne le point de contact instantané de l’anneau et de l’axe (O; e~1 ) situé sur une table
horizontale et on pose
−→
OI = xe~1 .
De plus
−−→
IG0 = Re~2
et R(G0 ;~i, ~j, ~k) est un repère orthonormé lié à (S) si bien que les plans (O; e~1 , e~2 ) et (G0 ;~i, ~j)
coïncident.
On désigne par J0 le moment d’inertie de l’anneau (sans la barre) par rapport à l’axe
(G0 , e~3 ) = (G0 , ~k), par G le centre d’inertie du système matériel (S) et par J le moment d’inertie de
(S) par rapport à l’axe (G, e~3 ) ; i.e., J := JG,e~3 (S).
On pose aussi
r = GG0 et θ = (\e~1 ,~i).
1. Vérifier que
r = R/2, J0 = M R2
et J = 2M R2 = 6mR2 .
→
− →
−
2. a) Déterminer le vecteur rotation instantané Ω (R/R0 ) et le vecteur vitesse V (G0 /R0 ).
→
−
b) Trouver le vecteur vitesse d’entraînement V (I ∈ R/R0 ) de I.
En déduire alors la condition de roulement sans glissement en I.
→
−
c) Calculer les coordonnées du vecteur vitesse absolue V (G/R0 ) du centre d’inertie G de (S)
en fonction de r, θ̇ et ẋ.
(On pourra d’abord déterminer les coordonnées du point G).
3. Calculer les éléments de réduction du torseur cinétique et du torseur dynamique de (S) en G.
4. Déterminer l’énergie cinétique Ec et l’énergie potentielle Ep de (S).
P 2
(L’on pourra considérer le plan horizontal passant par G0 comme le niveau d’énergie potentielle
nulle pour (S)).
.
.N
5. On suppose qu’il y a roulement sans glissement. Montrer alors que pour les petites valeurs de
θ, en éliminant les infiniment petits d’ordre supérieur à 1, l’équation du mouvement s’écrit
sous la forme :
V . H θ̈ + ω 2 θ = 0
où ω est une constante strictement positive à préciser.
En déduire la période des petites oscillations du solide (S).
Durée : 03 heures
Corrigé Exercice I
1. Les champs anti-symétriques sont : L3 et L4 , car
∀~u, ~v ∈ E3 on a :
~u · L3 (~v ) = −~v · L3 (~u) et ~u · L4 (~v ) = −~v · L4 (~u)
2. Les champs de vecteurs symétriques sont : L2 et L5
En effet : ∀~x, ~y ∈ E3 on a :
~x · L2 (~y ) = ~x · [(w
~ · ~y )w] ~ · ~y )(w
~ = (w ~ · ~x) = [L(~x)] · ~y
De même :
~x · L5 (~y ) = ~x · [(w
~ ∧ (~y ∧ w)]
~
= (~y ∧ w)
~ · (~x ∧ w)
~
= (~x ∧ w)
~ · (~y ∧ w)
~
~x · L5 (~y ) = ~y · L5 (~x)
Noter que L1 n’est ni anti-symétrique, ni symétrique car elle n’est pas linéaire.
Corrigé Exercice II
Première partie
1. Il suffit de montrer que :
→
− →
− →
− −−→
∀P ∈ E3 , F (P ) = F (O) + R ∧ OP .
Soit P (x, y, z) ∈ E3 ,
→
− →
− −−→ −1 y −2 x −2 x
F (O) + R ∧ OP = (5, 1, 8) + ,− ,
−2 z −2 z −1 y
→
− →
− −−→
Donc F (O) + R ∧ OP = (5, 1, 8) + (2z − z, −2x + 2z, x − 2y)
D’où le résultat.
2. L’invariant scalaire de F est :
→
− → −
R · F (O) = −2 × 5 + (−1) × 1 + (−2) × 8
→
− → −
R · F (O) = −27
→
− →
−
3. Calcul de F (A) et F (B)
→
− →
−
F (A) = (5, 2 + 1, −1 + 8) = (5, 3, 7) et F (B) = (6, 3, 6)
→
− →
−
Donc F (B) = −3 R .
a) Il résulte que :
→
−
∆ = Supp(A, R )
→
− →
−
b) L’invariant vectoriel de F est alors I = −3 R qui est le moment en un point quelconque de
∆.
c) La décomposition centrale de F
→
−
.P 2
−c (O) k →
F = c + g où c est un couple et g un glisseur tel que →
−
R g.
. H O
c
→
−
→
−
O
.N
→
−
et
g
O →
−
→
−
R
g (O)
V
I = −3 R
Deuxième partie
1. Montrons que T est équiprojectif.
Pour tous points P (x, y, z) et Q(x0 , y 0 , z 0 ) on a :
→
−
T (P ) = (y + z − 2, −x + 1, −x + 1)
→
−
T (Q) = (y 0 + z 0 − 2, −x0 + 1, −x0 + 1)
→
− →
− −−→
T (P ) − T (Q) .(QP ) = ((y − y 0 ) + (z − z 0 )) · (x − x0 ) + (−x + x0 )(y − y 0 ) + (−x + x0 )(z − z 0 )
= (y − y 0 )(x − x0 ) + (z − z 0 )(x − x0 ) + (−x + x0 )(y − y 0 ) + (−x + x0 )(z − z 0 )
→
− →
− −−→
T (P ) − T (Q) .(QP ) = 0
→
−
2. Résultante de Ω de T .
La matrice de l’application anti-symétrique (et linéaire) associé à T est
0 1 1
−1 0 0
−1 0 0
→
−
Donc Ω (0, 1, −1)
L’invariant scalaire de T est :
→
− → −
Ω · T (O) = 0 × (−2) + 1 × (1) − 1 × (1) = 0
→
− → −
Ω · T (O) = 0
→
− →
−
Et puisque Ω 6= 0 , on conclut que T est un glisseur.
Troisième partie
→
− →
− −−→
1. H (P ) − H (O) · OP = x(y 2 + z) − xy 2 − xz = 0 ∀ P (x, y, z) ∈ E3 .
→
− →
− −−→
H (P ) − H (O) · OP = 0 ∀ P ∈ E3
.P 2
Soit mi la masse du côté dont Gi est le milieu. Désignant par λ la masse linéique de S, on a :
m1 = λ · AB; m2 = λ · BC m3 = λ · AC
.N
et
G est le centre d’inertie des points G1 , G2 et G3 affectés respectivement des masses m1 , m2 et
−−→ −−→ −−→ → −
Soit
V H
m3 . Posons M = m1 + m2 + m3 . Donc m1 GG1 + m2 GG2 + m3 GG3 = 0 .
m1 + m2 + m3
−−→ −−→ −−→
−−→ AB · OG1 + BC · OG2 + AC · OG3
OG =
AB + BC + AC
Donc G(0, −5, 0).
2. Par intégration R
xdm
xG = S = 0 par symétrie matérielle
R M
zdm
zG = S = 0 car S est contenue dans le plan (O, X, Y )
M
R
ydm
yG = S
M !
Z Z Z
1
= ydm + ydm + ydm
M [AB] [BC] [AC]
s
2
Z r
2 p
2 2
dx 9 5
= ydm or dm = λdl = λ dx + dy = λ + 1 dy = λ + 1 · dy = λdy
M [AB] dy 16 4
Z 0
2 5
= y × λdy
M −16 4
−2 5 1
= × × λ × (−16)2
4 × 16λ 4 2
yG = −5
Donc G(0, −5, 0)
Durée : 03 heures
Corrigé Exercice I
→
−
1. Montrons que T est un torseur dont on précisera la résultante R .
– 1ère méthode : constater que pour tous (x, y, z) ∈ R3 ,
−4y + 2z + 2 0 −4 2 x 2 0 −4 2
→
−
T (P ) ≡ 4x + 4z − 2 = 4 0 4 y +−2 , avec L = 4 0 4 anti-symétrique
−2x − 4y − 6 −2 −4 0 z −6 −2 −4 0
On peut donc écrire que
→
− −−→ →
−
T (P ) = L(OP ) + T (O)
avec L comme opérateur anti-symétrique.
−4
→
−
De plus R 2 est la résultante de T car on vérifie que ∀P ∈ E3
4
→
− →
− →
− −−→
T (P ) = T (O) + R ∧ OP .
En effet
2 y
4 z
−4 x −4y + 2z
2 ∧ y = − −4 x
= 4x + 4z
4 z
4 z −2x − 4y
P
−4 x
2
→
− →
−
2
.N
−−→ . y
– 2ème méthode :Il suffit de montrer que T est équiprojectif c’est-à-dire :
H
T (P ) − T (Q) · QP = 0 ∀P, Q ∈ E3
V .
Dans tous les cas la résultante est unique et c’est R
→
−
→
−
−4
2
4
.
→
−
2. Les éléments de réduction de T en O sont la résultante R et le mouvement en O ; T (O).
On les présente sous forme d’un diagramme
−4
T →
−
R 2
4
O →
−
T (O) = (2, −2, −6)
4. L’axe central de T .
→
− →
−
∆ = {P ∈ E3 : T (P )// R }
→
− →
−
∆ = {P ∈ E3 : T (P ) = I }
→
− →
−
P (x, y, z) ∈ ∆ ⇔ T (P ) = I
−4y + 2z + 2 = 4
⇔ 4x + 4z − 2 = −2
−2x − 4y − 6 = −4
(
x+z =0
⇔
−2y + z = 1
x = −z
⇔ y = z/2 − 1/2
z=y
→
−
Donc ∆ est la droite passant par le point de coordonnées (0, −1/2, 0) et dirigée par R . On peut
aussi écrire :
1
∆ = {(−2t, t − , 2t) t ∈ R}
2
5. Décomposition centrale de T .
→
− →
−
C O g R
T = |{z}
c + g
|{z}
O →
− O →
− →
−
(couple) (glisseur) I T (O) − I
Corrigé Exercice II
1. i) S est un solide indéformable.
En effet soient Pθ1 et Pθ2 deux points quelconques de S. Alors à tout instant t, on a :
P
−−−−−−−−→
. 2
Pθ1 (t)Pθ2 (t) = (sin(θ2 − t) − sin(θ1 − t); cos(θ2 − t) − cos(θ1 − t); 0)
.N
Donc
−−−−−−−−→ 2 2
kPθ1 (t)Pθ2 (t)k2 = [sin(θ2 − t) − sin(θ1 − t)] + [cos(θ2 − t) − cos(θ1 − t)]
−−−−−−−−→ V . H
= sin2 (θ2 − t) + sin2 (θ1 − t) − 2 sin(θ2 − t) sin(θ1 − t)+
+ cos2 (θ2 − t) + cos2 (θ1 − t) − 2 cos(θ2 − t) cos(θ1 − t)
= 2 − 2 [cos(θ2 − t) cos(θ1 − t) + sin(θ2 − t) sin(θ1 − t)]
kPθ1 (t)Pθ2 (t)k2 = 2 − 2 cos(θ2 − θ1 ) qui est indépendant du temps t
ii) Soit P (x, y, z) ∈ S. Donc il existe θ ∈ [0, 2π[ tel qu’à tout instant t
x = sin(θ − t)
y = cos(θ − t)
z=t
Donc
dx
ẋ =
= − cos(θ − t)
dt
→
−
dy
V (P, t) ẏ = = sin(θ − t)
dt
dz
ż = =1
dt
→
−
Soit V (P, t) = (−y, x, 1)
iii)Il suffit ( par exemple ) de monter que F est équiprojectif.
En effet :∀ P (x1 , y1 , z1 ) ∈ E3 et ∀ Q(x2 , y2 , z2 ) ∈ E3 .
On a :
→
−
F (P ) = (−y1 , x1 , 1)
→
−
F (Q) = (−y2 , x2 , 1)
→
− →
−
F (P ) − F (Q) = (y2 − y1 , x1 − x2 , 0)
Donc
→
− →
− −−→
F (P ) − F (Q) · QP = (y2 − y1 )(x1 − x2 ) + (x1 − x2 )(y1 − y2 ) + 0
→
− →
− −−→
F (P ) − F (Q) · QP = 0
2. Plus généralement, soient P et Q deux points appartenant (ou liés) à un solide indéformable
en mouvement régulier. Alors
−−→
P Q = cte ⇒ P Q2 = cte par rapport au temps
d −−→
⇒ P Q2 = 0
dt
−−→ −−→ −−→ !
−−→2 dP Q −−→ dP O dOQ
i.e ; 2P Q · = 0 ⇒ PQ · + =0
dt dt dt
−−→ → − →
−
soit P Q · V (Q) − V (P ) = 0
Donc V est équiprojectif et par conséquent un torseur.
Corrigé Exercice III
1.
→
− →
−
Ω (τ1 /R0 ) = θ̇~e3 et Ω (τ2 /R0 ) = ~0
2.
Z L Z L
2 2
I∆D (τ1 ) = sdm = λ s2 ds où λ est la densité linéique de τ1
−L
2 −L
2
Z L2
m
= ×2× s2 ds
L 0
1
2m 1 3 2
= s
L 3 0
2m 1 L3
P
= × × 3
L
mL2
3 2
. 2
.N
I∆D (τ1 ) =
12
H
2
.
L
J1 = I∆O = I∆D + m d’après Huygens
2
V
J1 =
=
mL2
12
mL2
3
+
mL2
4
Em (τ ) = Ec (τ ) + Ep (τ ) = cte
2 3 4 3
Donc mL2 θ̇2 + mgL(1 − cos θ) = cte. Par dérivation : mL2 θ̇θ̈ + mgLθ̇ sin θ = 0
3 2 3 2
En cas de mouvement :
4 3
Lθ̈ + g sin θ = 0; en supposant sin θ ≈ θ, on a :
3 2
9g
θ̈ + θ=0
8L
r
4π 2L
D’où T =
3 g
Durée : 03 heures
Corrigé Exercice I
→
−
1. V (C 0 ) = α~k.
Par équiprojectivité du champ de vecteurs vitesse du parallélépipède solide, on a
→
− →
− −−→
( V (A) − V (C 0 )).AC 0 = 0
−−→ −−→ −−→
i.e (2~i − α~k).(AB + BC + CC 0 ) = 0
.P 2
(2~i − α~k).(2~j − 4~i + 2~k) = 0
Soit : 2(−4) + (−α) × 2 = 0
. H .N D0 où α = −4.
V
→
−
Donc V (C 0 ) = −4~k
→
−
2. V (O0 ) = β~iγ(~j − ~k)
→
− →
− −−→ →
− →
− −−→
or ( V (O0 ) − V (A)).AO0 = 0 et ( V (O0 ) − V (C 0 )).OC 0 = 0
Donc
(
(β~i + γ~j − γ~k − 2~i).(−4~i + 2~k) = 0
−4(β − 2) − 2γ = 0
~ ~ ~ ~ ~ ⇐⇒
(β i + γ j − γ k + 4k).2j = 0 2γ = 0
γ=0
⇐⇒
β = 2.
→
− 0
V (O ) = 2~i
→
− →
− →
−
Nous constatons que V (O0 ) = V (A). En désignant par Ω le vecteur de rotation instantané du
parallélépipède, on a :
→
− 0 →
− − −−→
→
V (O ) = V (A) + Ω ∧ AO0
− −−→
→ →
−
Donc Ω ∧ AO0 = ~0 ⇒ Ω //(AO0 ).
D0 où (AO0 )//∆
→
− →
− − −−→
→
Par ailleurs V (A) = V (C 0 ) + Ω ∧ C 0 A.
Donc 2~i = −4~k + (−4µ~i + 2µ~k) ∧ (−2~k − 4~i − 2~j).
On obtient µ = 12
→
−
Ainsi donc Ω = −2~i + ~k.
∗ Détermination de Mo .
→
− →
− →
−
∆ = {P ∈ E3 : V (P ∈ S) = I } où I est l0 invariant vectoriel.
→
− →
−!
→
− V (A). Ω → −
I = →
−2 Ω
Ω
4→−
=− Ω
5
4
= (2~i − ~k)
5
−−→
Posons OM o = xo~i + yo~j.
→
− →
− →
− −−−→
V (Mo ∈ S) = V (A ∈ S) + Ω ∧ AMo
→
− →
−
Mo ∈ ∆ ⇒ V (Mo ∈ S) = I .
D’où 45 (2~i − ~k) = 2~i + (−2~i + ~k) ∧ [(xo − 4)~i + yo~j]
4 ~ ~ ~ ~ ~ 2yo~k)
5 (2i −k) = 2i + (−yo i + (xo − 4)j −
8
= 2 − yo xo = 4
⇐⇒ 5 ⇐⇒
xo = 4 − 45 = −2yo yo = 25
Mo (4; 25 ; 0)
Corrigé Exercice II
.P 2
.N
y
V . H b
O x
1.
a b
−−→2
ZZ Z 2
Z 2
I∆ (S) = OP = (x2 + y 2 )dm
(OS) −a
2 − 2b
Z a Z b
!
2 2
=σ (x2 + y 2 )dy dx
−a
2 − 2b
Z a Z b
!
2 2
2 2
= 4σ (x + y )dy dx
0 0
a
x2 b3
Z
2
= 4σ + bx dx.
0 2 3×8
3 3
a2
x b
= 2σ b + x
3 12 0
3
b2 a
a
= 2σb + .
3 × 8 12 × 2
a2 + b2
= σab
12
a2 + b2
I∆ (S) = M.
12
2 2
I∆ (S) = M. a 12
+b
2. Calcul de I∆ (T ).
−−→2
ZZ
I∆ (S) = OP dm
Z ZS
−−→2 −−→2
ZZ
= OP + OP dm
T S/T
−−→2
ZZ
=2 OP dm car T et S/T sont symétriques par rapport à O.
T
I∆ (S) = 2I∆ (T )
Donc
1
I∆ (T ) = I∆ (S)
2
1 a2 + b2
= M
2 12
a 2 + b2
I∆ (T ) = m
12
2 2
I∆ (T ) = m a 12
+b
.P 2
.N
→
− →
− →
− −−→
V (P/Ro ) = V (O/Ro ) + Ω (S/Ro ) ∧ OP
→
−
V (P/Ro ) = ~0 + ω~e3 ∧ (x~i)
M
V
→
−
. H
V (P/Ro ) = xω(sin α)[− sin(ωt)~e1 + cos(ωt)~e2 ]
2. dmp = 2l dx.
3. (a)
−−→ →−
Z
→
−
µ o (S/Ro ) = OP ∧ V (P/R)dmp
(p∈S)
Z l
M
= (x~i) ∧ (xω~e3 ∧ ~i) dx
−l 2l
→
− µl2 ω
µ o (S/Ro ) = (− cos α~i + ~e3 )
3
→
− µl2 ω
µ o (S/Ro ) = (− cos α~i + ~e3 )
3
→
−
(b) →
−
µ (S/Ro )// Ω (S/Ro ) ⇐⇒ α ∈ { π2 , 3 2}
π
4. L’énergie cinétique
→
−2
Z
1
Ec (S/Ro ) = V (P )dmp
2 (S)
1 l 2 2
Z
M
= x ω k ~e3 ∧ ~i k2 dx
2 −l 2l
1
Ec (S/Ro ) = M l2 ω 2 sin2 α
6
.P 2
. H .N
V
9.1 THERMODYNAMIQUE
9.1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE THERMODYNAMIQUE
Année Académique : 2014-2015
Exercice 1
Une mole de gaz reçoit, au cours d’une transformation élémentaire réversible, une quantité de
chaleur δQ = CvdT + ldV ; δQ = CpdT + hdP ou δQ = λdP + µdV .
Exprimer les coefficient calorimétriques l, h, λ et µ en fonction des capacités calorifiques molaires
∂T ∂T
Cv et Cp et les dérivées partielles ( ∂V )p et ( ∂P )v .
.P 2
H .N
Exercice 2
On considère une transformation cyclique réversible d’une mole de gaz parfait, représenté par un
.
rectangle sur le diagramme de Clapeyron (P , V ).
P2
4
V 3
P1
1 2
V
V1 V2
Exercice 3
377
9.1. THERMODYNAMIQUE
Un cylindre horizontal, de volume invariable, est divisé en deux compartiments, par un piston
mobile, sans frottement. Les parois du cylindre et le piston sont imperméables à la chaleur. A l’état
initial (l’état d’équilibre thermodynamique initial), le piston se trouve au milieu du cylindre. les
deux compartiments c1 et c2 contiennent un même volume V0 = 2l d’hélium (gaz parfait), à la
pression P0 = 1 atm , et à la température T0 = 273K.
A l’aide d’une résistance chauffante, on chauffe lentement le gaz du compartiment c1 . Au bout d’un
certain temps, on atteint l’état final (l’état d’équilibre thermodynamique final) lorsque la pression
du gaz contenu dans c1 devient P1 = 3P0 . On suppose donc que la transformation est une
adiabatique réversible. Le rapport des capacités calorifiques molaires à pression et volume
constants est γ = 53 Déterminer :
1. Les pressions, les volumes et les températures des compartiments à l’état final.
2. La variation d’énergie interne de gaz dans c1 et c2 et l’énergie fournie par la résistance
chauffante.
Exercice 4
Le moteur de Stirling à la caractéristique principale de former un système fermé : le fluide est
contenu dans une enceinte fermée et est chauffée par une source thermique. La combustion est
donc externe, ce qui est en fait un des avantages de ce moteur : la diversité des combustibles
utilisables pour son fonctionnement. Son deuxième avantage est son efficacité, qui peut être
optimal en théorie. C’est l’objectif de cet exercice de le démontrer.
Un cycle de Stirling est formé de deux isothermes et de deux isochores alternées, ainsi que
représenté sur la figure suivante :
.P 2
. H .N
V
Cycle de Stirling
Le cycle est supposé réversible ; il est décrit dans le sens moteur par un gaz parfait. Pour ce gaz
parfait γ est supposé constant.
V1
1. En fonction des températures T1 et T2 (voir figure), du taux de compression a = V1 , du nombre
de moles n, de R et de γ, établir les expressions :
(a) de la quantité de chaleur Q1 reçue par le système au cours d’un cycle moteur réversible ;
(b) de la quantité de chaleur Q2 cédée par le système au cours d’un cycle moteur réversible ;
(c) du travail produit par le système au cours d’un cycle moteur réversible (on donnera deux
façons d’obtenir cette expression) ;
(d) de l’efficacité thermodynamique de ce cycle.
2. Quelle est l’expression de l’efficacité du cycle de Carnot correspondant ? Comparer les deux
efficacités obtenues.
Exercice 5
Le moteur Diesel est un moteur à combustion interne dont l’allumage n’est pas commandé par des
éclateurs mais une compression élevée. L’air et le carburant sont comprimés séparément, le
carburant n’étant injecté que dans la chambre de combustion et progressivement. Le premier
moteur de ce type a été mis au point par l’allemand R. Diesel en 1893. Il fonctionne suivant le
cycle éponyme constitué de deux isentropiques, d’une isobare et d’une isochore. Plus précisément,
le cycle peut être décrit en quatre temps :
1. un cylindre admet l’air seul à travers une soupape d’admission dans un volume VA (portion IA
du cycle) ;
2. les soupapes sont fermées. L’injection de combustible démarre au point B et est progressive
jusqu’à un point C de sorte que la pression reste constante ;
3. les soupapes sont toujours fermées et les produits de la combustion subissent une détente
isentropique en repoussant le piston jusqu’à sa position initiale (portion CD) ;
4. La soupape d’échappement s’ouvre : la pression chute brutalement(portion DA), et les gaz
brûlés sont évacués.
Le cycle est caractérisé par le taux de compression volumétrique α qui vaut VVB A
et le rapport de
VC
détente préalable β qui vaut VB . Les températures du mélange en A et C valent TA = 293K et
TC = 1220K.
.P 2
1. Tracer schématiquement ce cycle de Diesel dans le diagramme de Clapeyron, en faisant
figurer les 5 points I, A, B, C, et D.
.N
2. Identifier sur le cycle les quantités de chaleur échangées et leurs signes, les travaux fournis
et leurs signes, et écrire le bilan thermique sur un cycle.
V . H
3. Donner l’expression des quantités de chaleur échangées et donner l’expression de l’efficacité
ηm de ce moteur thermique. Faire l’application numérique.
4. Montrer que l’efficacité de ce moteur ne dépend que du taux de compression α et β du
rapport de détente .
Pour l’application numérique, on considère : γ = 1, 4, α = 14 et β = 1, 55.
Exercice 6
Une machine ditherme fonctionne suivant un cycle de Carnot inverse (par rapport au sens moteur)
et fonctionne entre les températures Tc et Tf des sources chaudes et froides.
1. Rappeler les transformations qui constituent un cycle de Carnot.
2. Tracer schématiquement ce cycle dans un diagramme (P, V ) et (T, S) . Indiquer les
températures et le sens de parcours du cycle.
3. Sachant que de la chaleur est toujours prélevée de la source froide et donnée à la source
chaude, localiser les sources chaudes et froides dans le cas : (i) d’un fonctionnement en
réfrigérateur, (ii) d’un fonctionnement en pompe à chaleur (on considèrera des cas réalistes
inspirés par les valeurs données pour l’application numérique).
4. Donner la définition des efficacités ηr et ηp de cette machine en modes respectivement
réfrigérateur et pompe à chaleur. Quelles sont leurs expressions en fonction des quantités de
chaleur échangées ?
5. En écrivant l’expression de la variation d’entropie sur un cycle réversible, donner l’expression
de ηr et ηp en fonction des températures. Faire l’application numérique et commenter le
résultat.
Pour l’application numérique, Tf = −5°C et Tc = 18°C .
Exercice 7
On considère une machine à vapeur qui fonctionne entre T1 = 550°C et T1 = 550°C .
1. Rappeler la définition de l’efficacité η des moteurs thermiques. Exprimer η en fonction des
quantités de chaleur Q1 et Q2 échangées par le gaz avec les sources chaudes et froides aux
températures respectives T1 et T2 .
2. Donner l’expression de cette efficacité dans le cas d’un cycle ditherme réversible en fonction
des températures du problème. En pratique, un tel moteur aura une efficacité valant 70% de
cette efficacité maximale. Combien vaut-elle numériquement ?
Exercice 8
On considère une mole de gaz carbonique à la température T1 = 150°C dans un volume V1 = 1 litre,
et sous une pression P1 (état A). Cette mole subit une détente diabatique réversible jusqu’à un état
B où son volume vaut V2 = 10V1 , et sa température est T2 . Le gaz subit ensuite une compression
isotherme réversible qui l’amène à la pression initiale P1 (état C). Le gaz est ensuite réchauffé
jusqu’à la température T1 à pression constante.
1. Tracer l’allure du cycle suivi par le gaz dans le diagramme de Clapeyron. S’agit-il d’un cycle
moteur ?
2. Calculer la pression initiale et la température de la source froide.
3. Calculer les quantités de chaleur reçues par le gaz au cours des trois transformations AB, BC
et CA.
4. Établir le bilan entropique. Commenter le résultat.
5. Calculer le travail mécanique fourni au gaz au cours du cycle. Calculer l’efficacité de cette
.P 2
machine, et évaluer son rendement en comparant cette efficacité à celle du cycle de Carnot
fonctionnant entre les mêmes températures T1 et T2 .
.N
Données :
• la constante des gaz parfaits est R = 8, 31J.mole.K −1 .
V . H
• le gaz carbonique est assimilé à un gaz parfait pour lequel γ = 43 .
Exercice 9
Une mole d’un gaz parfait est contenue dans un cylindre muni d’un piston. La pression initiale du
gaz est p = p0 . La température ambiante est 15°C, le gaz est initialement à catte même température.
1. La mole M de gaz parfait est comprimée de façon isotherme jusqu’à la pression p0 = 2p0 .
Calculer le travail nécessaire pour effectuer compression. Quelle est la variation d’energie du
gaz au cours de cette opération ? En déduire la quantité de chaleur cédée au milieu extérieur.
2. On fait ensuite détendre le gaz de faç adiabatique en mettant le cylindre en communication
avec un espace indéfini où règne la pression p0 . Quelle est la température finale du gaz ?
On donne le rapport des chaleurs massiques à pressions constante et à volume constant
C
γ = Cvp = 1, 4 ; la constante molaire des gaz parfaits
2
R = 8, 32J.K −1 .mole−1 ; loge 2 = 0, 692; 2 7 = 1, 22;
équivalent mécanique de la calorie j = 4, 18 joules par calorie.
Exercice 10
Un cylindre horizontal, clos, de volume invariable, comprend deux compartiments séparés par un
piston mobile sans frottement. Dans l’état initial, les deux compartiments ont pour volume v0 et
sont occupés, à la température T0 = 273K sous une pression p0 = 1atmosphère, par un mélange
équimoléculaire d’hydrogène et d’hélium.
On traitera ces gaz comme des gaz parfaits dont le volume molaire normal est V0 = 22, 4L, dont les
chaleurs molaires à pression constante Cp , et à volume constant Cv , sont constante et dont les
chaleurs molaires à volume constant sont respectivement 5cal.mole−1 .°C −1 et 3cal.mole−1 .°C −1 pour
l’hydrogène et pour l’helium.
Exercice 11
Un cylindre est divisé en deux compartiment A et B par un piston qui peut se déplacer sans
frottement. Chacun des compartiments contient 20l d’oxygène à 27°C et sous une pression de
1atmosphère.
Dans le compartiment A une résistance de capacité calorifique négligeable est parcourue par un
courant électrique et l’on chauffe le gaz A jusqu’à ce que les caractéristiques du gaz B soient les
suivantes : temérature 140°C, pression 3 atmosphères. Les parois du cylindre et le piston sont
supposés rigoureusement imperméables à la chaleur.
Calculer :
1. la masse d’oxygène contenue dans chaque compartiments ;
2. le rapport γ des chaleurs massiques de l’oxygène ;
3. le volume final du gaz A ;
4. la température finale du gaz A ;
5. la variation d’énergie interne du gaz B ;
6. la variation d’énergie interne du gaz A ;
7. l’énergie fournie par le courant électrique ;
.P 2
.N
8. le travail des forces appliquées au piston par le gaz A.
Données :
. H
Volume molaire de l’oxygène dans les conditions normales : 22, 4L ; J = 4, 18 joules par calorie.
V Exercice 12
Une masse d’air de 1Kg est prise à la température t1 = 15°C sous la pression de 1 atmosphère. On
lui fait décrire le cycle suivant :
a) Compression adiabatique réversible de la pression p1 = 1atmosphère à la pression
p2 = 30atomsphères.
b) Un échauffement à pression constante au cours duquel on lui fournit réversiblement 300
kilocalories.
c) Une détente adiabatique réversible jusqu’au volume initial v1 .
d) Une détente à volume constant jusqu’à la pression p1 .
Tracer, en coordonnées p, v, le cycle décrit par la masse d’air. Calculer les coordonnées p, v et ya
température des quatre points remarquables du cycle. Quel est le rendement thermique de ce
cycle et le travail obtenu ?
On assimilera l’air à un gaz parfait de chaleur massique à pression constante
Cp = 0, 25cal.g −1 .°C −1 ; le rapport des chaleurs massiques à pression et à volume constants pour
l’air est γ = 1, 4.
La masse se 1 litre d’air dans les conditions normales est de 1, 293g ; on prendra 1 atmosphère =
1, 103.105 N.m−2 et 1Kcal = 4, 18Kj.
Exercice 13
I.-1o a) Donner l’énoncé du premier principe de la thermodynamique en indiquant les conventions de
signe qui s’y rapportent.
b) Rappeler (sans démonstration) la relation de Mayer, relative aux gaz parfaits, en donnant la
signification des lettres qui y figurent.
c) Une masse quelconque m, de gaz parfait subit une transformation élémentaire, au cours de
laquelle sa température absolue varie de dT . Donner, sans démonstration, l’expression de la
variation d’énergie interne dU de ce gaz, en fonction de dT et de sa chaleur massique à
volume constant, Cv .
2o a) établir que
d(P V )
dU = , (1)
γ−1
C
p, V , γ = Cvp désignant respectivement la pression, le volume et le rapport des chaleurs
massiques à pression constante et à volume constant du gaz parfait considéré. On admettra
que Cp et Cv sont constants.
b) Indiquer la forme (10 ) prise par la relation (1) pour une transformation finie.
3o Une masse m de gaz parfait subit une transformation adiabatique (c’est-à-dire sans échange
de chaleur avec le milieu extérieur). Trouver l’expression du travail W des forces extérieures
appliquées à ce gaz, pendant la transformation :
a) En fonction des pressions et volumes dans les états initial et final (p1 , p2 , V1 , V2 ) ;
b) En fonction de la variation ∆T de température du gaz, ∆T = T2 − T1 .
c) Calculer numériquement W dans le cas d’une mole ( masse M ) de gaz parfait monoatomique,
ayant subit une détente adiabatique qui a modifié sa température de 100K.
Constante molaire des gaz parfaits : R = 8, 31J.mole−1 .K −1 .
Pour les gaz parfaits monoatomiques, M cv = 12, 5J.mole−1 .K −1 .
4o a) Une masse m de gaz parfait subit une transformation adiabatique élémentaire au cours de
P 2
laquelle sa pression, son volume et son énergie interne varient respectivement de dp, dV et
.
dU . En tenant compte de la relation (1), établir une relation entre p, V , γ, dp et dV et mettre
.N
cette relation sous la forme la plus simple possible.
b) En déduire que, pour une transformation finie du type envisagé :
c) Toujours pour une transformation finie de ce type, trouver une relation entre T et V et une
relation entre T et p.
d) La transformation envisagée du 3o c) a débuté à partir des conditions normales de
température et de pression. Calculer numériquement la pression finale p2 et le volume final
V2 .
II - Deux vases A et B, indilatables, ont chacun le volume extérieur V = 22, 4 L et peuvent
communiquer ou on selon que le robinet R est ouvert ou fermé (voir figure ci-dessous).
R
A B
Ils sont parfaitement isolés au point de vue thermique et leur capacité calorifique est
négligeable. R étant fermé, il y a le vide en B. A contient une mole de gaz parfait
monoatomique dont la température est T0 = 273K et la pression p0 . On ouvre à peine le
robinet R, d’ou un écoulement extrêmement lent de A vers B jusqu’à ce que le pression soit la
même dans les deux vases. On referme alors le robinet R. Il reste, en A, α1 mole de gaz à la
température absolue T1 , et, en B, α2 mole à la température T2 .
On pourra éventuellement supposer que le gaz restant en A occupait initialement le volume
α1 V sous la pression p0 et que le gaz qui est passé en B occupait initialement le volume α2 V
sous la pression p0 .
Les questions suivantes seront traitées, d’abord littéralement, puis numériquement :
R A2
A1
H
2o Préciser l’évolution de la pression commune p, au cours de cette transformation.
.
3o Plus généralement encore, un récipient indilatable, de volume intérieur V , parfaitement isolé
V
et de capacité calorifique négligeable, contient la masse m de gaz parfait monoatomique. Les
éléments du gaz, de masse dm, sont à la températures absolues différentes T . Dans ces
conditions, la température moyenne, Tm , est définie par
Z
Tm m = T dm.
Exercice 14
On brûle une masse Mess = 260g pour échauffer M = 4kg de glace initialement à -20°C sous la
pression atmosphérique.
On donne :Chaleur latente de fusion de la glace Lf = 352kJ/kg, pouvoir calorifique de l’essence
Less = 48.103 kJ/kg, chaleur latente de vaporisation de l’eau Lv = 2256kJ/kg, capacité calorifique
massique de la glace Cg = 2000J.kg −1 .K −1 , capacité calorifique massique de l’eau
Ce = 4185, 5J.kg −1 .K −1 et capacité calorifique massique de la vapeur d’eau Cv = 2020J.kg −1 .K −1 .
Calculer la température finale de la vapeur obtenue.
On effectue, de trois façons différentes, une compression qui amène du diazote(air) de l’état
1(P1 = P0 = 1 bar, V1 = 3.V0 ) à l’état 2(P2 = 3.P0 = 1, V2 = V0 = 1L).
La première transformation est isochore(volume constant) puis isobare(pression constante), la
deuxième est isobare puis isochore et la troisième est telle que P.V = C te .
1. Représenter dans le plan P (V ) les trois transformations.
2. Calculer les travaux reçus dans les 3 cas.
3. Quelle transformation choisira-t-on si l’on veut dépenser le moins d’énergie motrice ?
On éffectue une compression de 1 bar à 10 bar d’un litre d’air (gaz parfait) pris initialement à la
température ambiante (20°C). Cette compression est suffisamment rapide pour que le récipient
renfermant l’air n’ait pas le temps d’évacuer la chaleur pendant la compression.
On donne :γ = 1, 40, r = 287J.kg −1 .K −1 pour l’air.
1- Calculer la température finale de la masse d’air.
2- Déduire son volume final.
P
Exercice 17 : Quelques calculs simples
. 2
Un volume d’air (gaz parfait) de 20 litres à la pression atmosphérique P0 = 1013hP a et à T0 = 0°C
.N
subit les deux transformations suivantes :
transformation 1-2 : compression isochore. L’air est chauffé jusqu’à ce que sa pression soit égale
à 3P0 .
600°C.
V . H
transformation 2-3 : expansion isobare. L’air est chauffé jusqu’à ce que sa température atteigne
On effectue de 3 manières différentes une compression qui amène un mélange air-essence de l’état
1 à l’état 2 avec :
état 1 :(P1 = 1bar; V1 = 3L)
état 2 :(P2 = 3bars; V2 = 1L)
La première évolution est isochore puis isobare, la deuxième est isobare puis isochore, la troisième
est isotherme(P V γ = C te )
1- Représenter les 3 transformations en coordonnées de Clapeyron.
2- Calculer la variation d’énergie interne entre les états 1 et 2 sachant que l’on a ∆U = Cv ∆T
pour ce gaz
3- Calculer les travaux dans les 3 cas puis déduire les chaleurs échangées.
.P 2
.N
Exercice 21 : Succession d’évolutions adiabatique et isotherme
Une mole de gaz parfait diatomique initialement à la température de 20°C sous la pression de 1
H
bar, est comprimée de façon adiabatique et réversible jusqu’à une pression de 20 bars puis on
.
ramène le gaz à la pression initiale de 1 bar par une détente isotherme.
V
On donne : R = 8, 32J.mol−1 .K −1 et γ = 1.4.
1- Représenter ces deux évolutions dans un diagramme P(V).
2- Calculer la température en fin de compression.
3- Calculer le travail total échangé par le gaz au cour de ces deux évolutions.
Exercice 22
Une mole de gaz parfait monoatomique passe de l’état 1 à l’état 2 selon des transformations
mécaniquement réversibles en empruntant le chemin (a) ou le chemin (b).
a) Exprimer la variation d’énergie interne pour chaque chemin.
b) Exprimer le travail transféré pour chaque chemin.
c) Exprimer le transfert thermique pour chaque chemin.
(b) (a)
d) Le gaz effectue la transformation cyclique 1 −−→ 2 −−→ 1. A-t-on un moteur ou un récepteur ?
Exercice 23
Dans un moteur Diesel, de l’air dans les conditions ambiantes (p0 , T0 ) est aspiré dans chaque
cylindre (volume V0 ) avant de subir une compression adiabatique réversible. On notera p1 la
pression en fin de compression et v1 = Vr0 le volume correspondant.
Dès la fin de la compression, le gaz-oil est injecté dans le cylindre et brûle à la pression constante
p1 , avec augmentation de volume jusqu’à la valeur Vk0 (k < r).
On appelle Q le transfert thermique au cours de la combustion. Dès la fin de la combustion, l’air
ainsi chauffé se détend en repoussant le piston, jusqu’à revenir au volume de départ V0 . Cette
détente sera considérée comme adiabatique réversible.
A cet instant, l’air et les gaz brûlés s’échappent par ouverture de la soupape correspondante, avant
que le cycle ne recommence.
L’air est assimilé à un gaz parfait à γ =constante. On négligera la quantité de matière de gaz-oil
frais ou brûlé, devant celle de l’air.
a) Représenter le cycle de fonctionnement sur un diagramme de Clapeyron. On pourra
compléter ce diagramme, en tenant compte de l’aller-retour isobare du piston, nécéssaire à
l’évacuation des gaz brûlés et à l’apport d’air frais.
b) Déterminer le travail total fourni par le moteur pour un cycle, en fonction de R, γ, des
températures sur le cycle et de la quantité de matière n d’air admis par le cycle de
fonctionnement.
c) Déterminer le rendement η = W
.P 2
Q du moteur, en fonction de k, r et γ.
. H .N
Exercice 24
V
Une centrale électrique est une machine thermique qui fonctionne entre une source chaude à la
température du foyer TC = 320řC où a lieu la combustion et une source froide à la tempétaure
TF = 20řC constituée par l’eau d’un fleuve. La centrale fournit à l’alternateur une puissance
P = 1M W .
a) Définir le rendement de Carnot d’une telle machine.
b) En réalité, elle fonctionne avec un rendement de 60% du rendement de Carnot.
Calculer les puissances transférées avec les sources chaude puis froides.
c) Le débit du fleuve est de D = 150m3 /s, calculer la variation de température du fleuve. On
donne pour l’eau µ = 103 kg.m−3 et c = 4, 18kJ.kg −1 .
Exercice 25
Une mole de gaz parfait diatomique occupe sous une pression p0 = 1bar, à la température
T0 = 293K, un volume V0 . On rappelle que γ = 1, 40. A partir de cet état (0), elle subit une
compression adiabatique et réversible jusqu’à la pression p1 = 20bars et atteint l’état (1).
a) Calculer le volume V1 et la pression de l’état (1).
b) L’état (2) est atteint à la fin d’un transfert thermique isobare au cours duquel le gaz reçoit
Q = 10kJ. Calculer V2 et p2 .
c) On passe de l’état (2) à l’état (3) par une détente adiabatique réversible qui redonne au gaz le
volume V0 . Calculer p3 et T3 .
d) Le retour à l’état initial se fait par un refroidissement isochore. Calculer le transfert
thermique Q0 cédé par le gaz lors de cette transformation.
e) Montrer que le cycle est moteur et calculer son rendement.
Solution 1
δQ = cv dT + ldv = cp dT = µdv;
d’où
∂T
l = (cp − cv )
∂V p
et
∂T
µ = cp
∂V p
δQ = cv dT = cp dT + hdp = λdp;
d’où
∂T
h = −(cp − cv )
.P 2 ∂p v
.N
et
∂T
λ = cv
V . H ∂p v
Solution 2
1. Calculons le travail et la quantité de chaleur échangés au cours de chaque transformation
1 −→ 2 ; 2 −→ 3 ; 3 −→ 4 et 4 −→ 1, entre le système et le milieu extérieur en fonction de γ et
des coordonnées indiquées dans le diagramme.
– le long de l’isobare 1 → 2 : W1,2 = −p(v2 − v1 ),
– le long de l’isochore 2 → 3 : W2,3 = 0,
– le long de l’isobare 3 → 4 : W3,4 = −p2 (v1 − v2 ),
– le long de l’isochore 4 → 1 : W4,1 = 0.
Le travail total échangé avec le milieu extérieur est donc
X
W = Wi ,
ou
W = (p2 − p1 )(v2 − v1 )
p 1 v1 = RT1 ,
p v
1 2 = RT2 ,
Les quantités de chaleur échangées valent, compte tenu des équations d’état
p 2 v2 = RT3 ,
p 2 v1 = RT4 ,
– le long de l’isobare 1 → 2 :
Z T2
γR γ
Q= Cp dT = (T2 − T1 ) = p1 (v2 − v1 )
T1 γ−1 γ−1
,
– le long de l’isochore 2 → 3 :
T3
−1
Z
R
Q= Cv dT = (T3 − T2 ) = v2 (p2 − p1 )
T2 γ−1 γ−1
,
– le long de l’isobare 3 → 4 :
Z T4
γR γ
Q= Cp dT = (T4 − T3 ) = − p2 (v2 − v1 )
T3 γ−1 γ−1
,
– le long de l’isochore 4 → 1 :
T1
−1
Z
R
Q= Cv dT = (T1 − T4 ) = v1 (p2 − p1 )
T4 γ−1 γ−1
, P
La quantité de chaleur totale échangée est alors Q = Qi , soit
.P 2
. H .N
Solution 3
Résistance
C1
P0
V
Etat initial
C2
P0 Résistance
Etat final
C1
P1
C2
P2
Chauffante V0 V0 Chauffante V1 V2
T0 T0 T1 T2
Déterminons :
1. Les pressions, les volumes et les températures des compartiments à l’état final.
L’équilibre mécanique se traduit par p1 = p2 = 3p0 = 3atm .
D’autre part, le gaz contenu dans C2 a subi une compression adiabatique réversible, en
passant de l’état (p0 , v0 , T0 ) à l’état (p2 , v2 , T2 ) ; donc p0 v0γ = p2 v2γ .
Soit
1/γ
p0
v 2 = v0
p2
v2 = 2.(3)−3/5 = 1, 03l.
v1 = 2v0 − v2 = 2, 97l.
1− 1
p2 γ
T2 = T0
p0
p1 v1 − p0 v0
∆U1 =
γ−1
Application numérique : ∆U1 = 1040KJ
De même, la variation d’énergie interne du gaz dans C2 est
∆U2 =
.P 2
p2 v2 − p0 v0
.N
γ−1
V . H
La résistance chauffante a donc fournit l’énergie
Solution 4
1. En fonction des températures T1 et T2 (voir figure dans l’énoncé), du taux de compression
a = VV11 , du nombre de moles n, de R et de γ, établissons les expressions :
(a) Vu le cycle, on a T1 > T2 . Les échanges de chaleur ont lieu au cours soit des isothermes
soit des isochores. Au cours d’une isotherme T , l’énergie interne du gaz parfait ne varie
pas et
Z Z Vf
dV Vf
Q = −W = P dV = nRT = nRT ln .
Vi V Vi
Ainsi, au cours de la détente isotherme T1 , de la chaleur est reçue par le gaz et
QCD = nRT1 ln a. Au cours d’une isochore, ∆U = Q = nCv ∆T . Ainsi, au cours de la
transformation isochore BC, de la chaleur est reçue par le gaz et QBC = nCv (T1 − T2 ). Les
signes seront opposés pour les deux autres transformations. Ainsi
T1 − T2
Q1 = QBC + QCD = nCv (T1 − T2 ) + nRT1 ln a = nR T1 ln a +
γ−1
R
car Cv =
γ−1
(b) Réciproquement, de la chaleur est cédée par le système au cours des transformations
isochore DA et isotherme AB, et
T2 − T1
Q2 = QDA + QAB = nR −T2 ln a +
γ−1
(c) Le cycle de Stirling est décrit dans le sens horaire donc moteur. Par définition, le travail
est nul au cours des Z isochores. Au cours
Z d’une isotherme T , le travail reçu par le gaz
dV
s’exprime par W = −P dV = −nRT . Cette intégrale simple permet d’obtenir le
v
travail reçu sur un cycle. L’autre façon d’obtenir W est d’écrire que sur un cycle
W = −Q1 − Q2 (selon le premier principe de la thermodynamique).
On obtient : W = −nR(T1 − T2 ) ln a < 0
(d) L’efficacité thermodynamique de ce cycle s’écrit :
T1 − T2
T2 ln a +
|W | Q1 + Q2 Q2 γ−1
η = =1+ =1−
Q1 Q1 Q1 T1 − T2
T1 ln a +
γ−1
T2
2. L’efficacité du cycle de Carnot correspondant est ηc = 1 − . On peut noter la ressemblance
T1
de l’expression obtenue plus haut avec celle-ci. Selon le deuxième principe de la
thermodynamique, l’efficacité du cycle de Carnot est maximale, donc on peut annoncer sans
démonstration que η < ηc .
3. En supposant qu’un régénérateur parfait soit utilisé, l’énergie cédée QDA au cours du
refroidissement isochore peut être récupérée pour le réchauffage au cours de la
transformation isochore BC. Alors, la chaleur à fournir au gaz ne vaut plus que
Q2 = QCD = nRT1 ln a. Dans ce cas, l’efficacité de ce moteur de Stirling vaut
nR(T1 − T2 ln a T2
η= = 1 − . L’efficacité du cycle de Stirling avec régénérateur parfait égale
nRT1 ln a T1
donc celle du cycle de Carnot.
.P 2
1. Voir figure ci-dessous
. H .N
Solution 5
2. Sur les deux isentropiques AB et CD, aucune chaleur n’est échangée par définition. Le
mélange reçoit de la chaleur (Qc > 0) au cours de la combustion isobare (portion BC), et perd
de la chaleur (Qf < 0) lors de la détente isochore (portion DA). Sur un cycle, du travail est
fourni Wtotal < 0 (le cycle est parcouru dans le sens horaire ; c’est un cycle moteur) et il résulte
d’un travail WAB > 0 fourni au gaz au cours de sa compression entre A et B, et d’un travail
WCD < 0 que génère le gaz entre C et D. Le bilan thermique sur un cycle est le suivant :
η =1+
γ
.P
1 TB × α1−γ (1 − β γ )
TB (β − 1)
2 =1−
1 1 − βγ
γαγ−1 1 − β
.N
Numériquement,
1 1 − 1, 551,4
η =1− = 61, 7%
H 1, 4 × 140,4 1 − 1, 55
.
Cette efficacité est supérieure à celle obtenue dans le cas de moteur à explosion.
V Solution 6
1. Un cycle de Carnot est un cycle réversible constitué de deux portions d’adiabatiques et de
deux portions d’isothermes de températures égales aux températures des sources.
2. Voir figure ci-dessous.
Qf | Qc |
ηr = et ηp =
W W
Or, sur un cycle, le bilan énergétique s’écrit :
∆U = W + Qc + Qf = 0, soit W = −Qc − Qf .
P
ηr = et ηp =
−1 −
Qc
Qf
. 2 1+
Qf
Qc
∆S =
Xn
Qi
Ti
. H .N
5. Dans le cas de transformations réversibles, la variation d’entropie du système (fermé) s’écrit
. Puisque l’on considère un cycle et que l’entropie est une fonction d’état, on écrit
V
i=1
Qf Qc Qf Tf
sur le cycle + = 0, soit = − . En reportant l’expression du rapport des quantités
Tf Tc Tc Tc
de chaleur dans l’expression des efficacités, on obtient :
Tf Tc
ηr = et ηp =
Tc − Tf Tc − Tf
Ainsi, l’efficacité de la machine varie à l’inverse de la différence des températures entre les
sources chaude et froide. D’où l’intérêt, dans le cas de l’utilisation en pompe à chaleur pour le
chauffage d’une habitation, de l’utilisation d’une source géothermique à température
moyenne et constante. L’efficacité en mode pompe à chaleur est plus élevée que dans le mode
réfrigérateur.
Numériquement
268 291
ηr = = 11, 7, et ηp = = 12, 7
291 − 268 291 − 268
.
Solution 7
|W |
1. Pour les moteurs thermiques, l’efficacité est définie par η = . Puisqu’il y a cycle, la
Q1
variation d’énergie interne est nulle et ∆U = W + Q1 + Q2 = 0, soit | W |= Q1 + Q2 .
Q2
On en déduit : η = 1 + .
Q1
Q1 Q2
2. La variation d’entropie du gaz en contact avec deux thermostats est ∆S > + . Puisqu’il
T1 T2
y a réversibilité , il y a égalité et puisqu’il y a cycle, la variation d’entropie est nulle.
Q2 T2
On en déduit : = − . L’efficacité maximale dite de Carnot d’un cycle ditherme réversible
Q1 T1
T2
vaut donc η = 1 − , les températures étant exprimées en kelvins.
T1
L’efficacité réelle du moteur vaut :
70 T2 70 523
ηr = 1− = 1− = 0, 255
100 T1 100 823
Solution 8
1.
.P 2
. H .N
V
fournit un travail et le cycle est moteur.
R
Le cycle est parcouru dans le sens horaire. L’intégrale P dV est donc négative. Le système
Numériquement,
4
SBC = × 8, 31 × ln(0, 1) = −25, 5J.K −1 .
3
Au cours du réchauffement isobare, on a
dH = nCp dT = T dS.
Donc, après intégration,
T1 γR T1
SCA = nCp ln =n ln
T2 γ−1 T2
Numériquement,
423
SCA = 4 × 8, 31 × ln = 25, 5J.K −1 .
196
La variation totale d’entropie sur le cycle vaut ∆Scycle = ∆SAB + ∆SBC + ∆SCA et doit être
nulle car l’entropie est une fonction d’état. Avec les valeurs obtenues, on vérifie effectivement
∆Scycle = 0 − 25, 5 + 25, 5 = 0.
P
5. Sur un cycle, la variation d’énergie interne du gaz est nulle donc W + i Q = 0. Ici,
W = −QBC − QCA = 5001 − 7546 = −2545J. Le cycle produit donc du travail. L’efficacité de cette
machine est quantifié par la rapport entre travail généré et énergie dépensée sous forme de
chaleur fournie au gaz :
η=
|W |
QCA
.P 2
Numériquement, η =
2545
7546
.
= 33, 7%
H .N
Le rendement r de cette machine s’évalue en comparant son efficacité à l’efficacité maximale
du cycle de Carnot
V ηc = 1 −
T1
T2
r=
=1−
η
ηc
=
196
423
33, 7
53, 7
= 53, 7%. Ainsi ,
= 62, 8%
Solution 9
1. Au cours de la compression isotherme le milieu extérieur fournit au gaz le travail
p0
W = RT ln( ) = 8, 32 × 288 × 0, 692 = 1658J ≈ 1660J
p
D’après la loi de Joule, l’énergie interne du gaz n’a pas varié ; celui-ci a donc cédé au milieu
extérieur la quantité de chaleur Q = W :
1658
Q= = 397cal ≈ 400cal.
4, 18
2. Nous avons
γ − 1
T0 p0
γ 2
= = 2 7 = 1, 22,
T p
d’où
T 0 = 1, 22 × 288 = 351K
Solution 10
1 1
1. Chaque compartiment contient mole, donc mole de chacun des gaz. Par suite la
22, 4 44, 8
capacité calorifique à volume constant du mélange est
5+3
Kv = = 0, 1786 ≈ 0, 18cal/°C.
44, 8
7+5 3
Kp = = Kv = 0, 27cal/°C
44, 8 2
Kp 3
γ= = .
kv 2
On a
p0 v0γ = p1 v10γ = 3, 375p0 v10γ ,
par suite γ
v10
1
= ; v10 = 0, 4445l
v0 3, 375
D’autre part
T10
=
p1
.
γ
P
γ − 1
2 1
= (3, 375) 3 ,
.N
T0 p0
, d’où
V . H T10
1
= 273(3, 375) 3 = 409, 5°K
En résumé l’état du gaz G0 est caractérisé par
Solution 11
1. Le nombre de moles d’oxygène contenu dans chacun des compartiments est
v T0 20 × 273 13
n= × = = = 0, 8125;
22, 4 T 22, 4 × 300 16
32 × 13
m = 32n = = 26g.
16
2. L’oxygène dans B subit une compression adiabatique qui porte sa température de T = 300°K
à TB = 413°K et sa pression de p = 1atm à pB = 3atm. Nous avons
γ − 1
TB pB γ
= ,
T p
d’où
γ−1 pB γ−1 TB 413
ln = ln 3 = ln = ln = 0, 1388,
γ p γ T 300
γ = 1, 41.
3. Le volume final de B est donné par
v γ p 1
B
= = ,
v pB 3
v
B
1, 41 ln= −0, 477,
v
v 0, 477
B
ln =− = −0, 3383,
v 1, 41
d’où
vB
= 0, 459 et vB = 9, 18l.
v
4. L’application de l’équation d’état des gaz parfaits donne
p A vA pv
= ,
TA T
TA = T
p A vA
pv
=
20
.P 2
300 × 3 × 30, 82
= 1387°K
adiabatique :
1
. pv
p B vB
.N
5. L’augmentation ∆UB de l’énergie interne du gaz B est égale au travail de compression
H
pv
TB
∆UB =
=
γ−1
V(pB vB − pv) =
5
1, 013.10 × 0, 02 413
0, 41
γ−1
300
pv
− 1 ≈ 1860J.
−1 =
γ−1 T
−1
7. L’augmentation d’énergie interne du système global résulte du seul apport d’énergie par le
courant électrique ; celui-ci a donc fourni
8. Le travail des forces appliquées au piston par le gaz A a été calculé (5°) : il est égal à ∆UB .
Solution 12
1000
Le volume d’air est v0 = l dans les conditions normales ; à T1 = 273 + 15 = 288°K sous
1, 293
p1 = 1atmosphère, son volume est
T1 1000 × 288
v1 = v0 = = 816l
T0 1, 293 × 273
Les conditions initiales (voir figure ci-dessus) sont donc (point A du cycle) :
v2 1, 477
ln =− ;
v1 1, 4
d’où
v2
= 0, 088l; v2 = 71, 9l.
v1
D’autre part, d’après l’équation d’état des gaz parfaits,
p2 v2
T2 = T1 = 288 × 30 × 0, 0881 = 761°K
p1 v1
H
Les conditions correspondant au point G du cycle sont donc :
V .
p3 = 30atm;
p4 v1γ = p3 v3γ ,
d’où
p4
= 0, 1253; p4 = 0, 1253 × 30 = 3, 76atm.
p3
On a d’autre part, d’après l’équation d’état des gaz parfaits,
p 4 v1 816
T4 = T3 = 1961 × 0, 1253 × = 1084°K.
p 3 v3 185
Détente à volume constant jusqu’à la pression p1 (trajet DA du cycle). Le gaz est refroidi de T4 à T1 ;
on vérifie bien que l’on a
p 1 v1 p 4 v4 p4 v1
= = ,
T1 T4 T4
p1 p4
= ≈ 0, 00347.
T1 T4
Calcul du rendement du cycle.
Dans l’échauffement à pression constante (transformation BC) la masse d’air reçoit de la source
chaude
Q = 300Kcal = 1254KJ.
Calculons le travail W fourni au milieu extérieur au cours du cycle :
1
WAB = (p2 v2 − p1 v1 )
γ−1
= 2, 5 × 1, 013.102 (30 × 71, 9 − 816) = 339600J, WAB ≈ 340KJ.
1
WCD = (p3 v3 − p4 v1 )
1−γ
= 2, 5 × 1, 013.101 (30 × 185 − 3, 76 × 816) ≈ 629KJ.
Par suite
W = −340 + 344 + 629 = 633KJ.
Le rendement thermique du cycle est donc
W 633
r= = ≈ 0, 50.
Q 1254
.P
Solution 13
2
I.-1o a) Le premier principe de la thermodynamique exprime simplement la conservation de l’énergie :
.N
la variation d’énergie d’un système est égale à l’énergie reçue.
b) Relation de Mayer :
c) V . H M (cp − cv ) = M cv (γ − 1) = R;
la signification des lettres est donnée dans l’énoncé.
dU = mcp dT.
p2 V2 − p1 V1
U2 − U1 = . (10 )
γ−1
c) W = U2 − U1 = M cv ∆T = 1250J
4o a) Comme dQ = 0 (adiabatique), on a
dU = dW = −pdV ;
par suite
d(pV ) pdV + V dp
dU = = = −pdV,
γ−1 γ−1
d’où
dp dV
+γ = 0.
p V
b) La relation précédente peut s’écrire peut s’écrire
d(loge pV γ ) = 0,
d’où
pV γ = Cte
pV
T V γ−1 = Cte,
T
pV
et comme, d’après l’équation d’état, = Cte, on a
T
T V γ−1 = (Cte)0 . (3)
.P 2 (4)
H
reliés par une transformation adiabatique,
. .N
Les relations (2), (3) et (4) peuvent s’écrire sous la forme suivante, relative à deux états, 1 et 2,
V
ou encore, pour les calculs numériques,
T2
T1
=
V1
V2
γ−1
=
p2
p1
γ − 1
γ
T2 V1 γ−1 p2
log10 = (γ − 1) log10 = log10
T1 V2 γ p1
p1 T2
V2 = V1 ≈ 14, 00l.
p2 T1
2o Le gaz restant (α1 moles) dans A a subi une transformation adiabatique ; on a par suite
γ − 1
T0 p0 γ
= . (6)
T1 p
Tout se passe comme si, initialement, α1 moles occupaient le volume α1 V sous la pression p0
(ou ce qui revient même α1 moles occupaient le volume V sous la pression α1 p0 ) à la
température T0 .
D’après l’équation d’état on a
α1 p0 V pV
= ; (7)
T0 T1
d’où, en tenant compte de (6),
1
p T0 p γ
α1 = = .
p0 T1 p0
Finalement,
2 1
α1 = 0, 66 ≈ , et α2 = 0, 34 ≈ .
3 3
3o On a, d’après (7),
p 3
T1 = T0 = T0 ≈ 205°K.
α1 p0 4
De même
p 3
T2 = T0 = T0 ≈ 410°K.
α2 p0 2
Remarque :Pour calculer T2 en fonction de T1 nous aurions pu exprimer que la diminution
.P 2
d’énergie interne de α1 moles est égale à l’augmentation de celle de α2 moles. Cela nous eut
conduit à l’égalité
.N
α1 (T0 − T1 ) = α2 (T2 − T0 ).
4o a) T2 étant supérieur à T1 , le gaz de B cède de la chaleur à celui de A jusqu’à égalisation des
températures.
V . H
b) L’énergie interne, ne variant toujours pas (W = 0, Q = 0), conserve la valeur qu’elle avait
lorsque tout le gaz occupait A à la température T0 . L’énergie interne d’un gaz parfait ne
dépendant que de la température (loi de Joule), on a T 0 = T0 = 273°K.
p0
c) Le volume occupé étant 2V à la température T0 , la pression p0 est égale à , donc égale à p.
2
Le phénomène se produit donc sans variation de pression.
III -1o n1 moles se sont échauffées sz T1 à T (nous supposons T2 > T1 ) tandis que n2 moles se
refroidissaient se T2 à T . Exprimons qu’entre l’état initial et l’état final l’énergie interne de
l’ensemble n’a pas varié ; on a
n1 M cv (T − T1 ) = n2 M cv (T2 − T1 ),
d’où
n1 T1 + n2 T2
T = .
n1 + n2
L’application numérique donne T = 380°K.
2o A chaque instant dU = 0 ; comme le volume total est constant, on a dp = 0 d’après (1). La
pression reste donc constante et égale à p0 .
3o a) La température de l’élément dm a passé de T à Tf , cet élément a donc échangé avec le reste de
la masse gazeuse la quantité de chaleur
dQ = dmcv (Tf − T ).
R
Puisqu’il n’y a pas d’échange de chaleur avec l’extérieur, dQ étendu à toute la masse m est
nulle. Cela s’écrit Z Z Z
dm(Tf − T ) = Tf dm − T dm = Tf m − Tm m = 0,
d’où
Tf = Tm .
b) Le système étant isolé, dU = 0, par suite d’après (1) d(pV ) = 0 et dp = 0. La pression, supposée
uniforme, reste donc constante au cours de la transformation.
Solution 14
Calcul de la température finale de la vapeur d’eau obtenue.
Il s’agit d’une transformation réversible qui se déroule en cinq (05) étapes :
- la fusion de la glace jusqu’à l’équilibre glace-eau (T1 = 0°C) ;
- la fusion totale de la glace ;
- le chauffage de l’eau liquide jusqu’à ébullition (T2 = 100°C) ;
- la vaporisation ;
- le chauffage du gaz (vapeur d’eau).
−→ Fusion de la glace jusqu’à l’équilibre glace-eau (T1 = 0°C).
La quantité de chaleur échangée pour la fusion jusqu’à l’équilibre glace-eau est :
δQ0 = M Cg dT .
En intégrant, on obtient :
∆Q0 = M Cg (T1 − T0 )
−→ Fusion totale de la glace.
Soit ∆Q1 la quantité de chaleur échangée pour la fusion totale de la glace depuis l’équilibre
glace-eau. On a :
∆Q1
P
Lf =
Donc :
M
. 2
.N
∆Q1 = M Lf .
−→ Chauffage de l’eau liquide jusqu’à ébullition (T2 = 100°C).
En intégrant, on obtient :
−→ Vaporisation de l’eau. V . H
La quantité de chaleur échangée pour le chauffage jusqu’à l’ébullition est : δQ2 = M Ce dT .
∆Q2 = M Ce (T2 − T1 )
Solution 15
1. Représentation dans le plan P (V ) des trois transformations.
.N
1
−→ 1ère transformation :
. H
W = W1 + W2
V =0−
Z 2
P dV car W1 = −
Z
1
V2
Z
Z V1
1
2
P dV et V = Cte.
V1 V2
W = 6P0 V0
AN :P0 = 1bar = 10 P a, V0 = 1L = 10− 3m3
5
W = 600J
−→ 2e transformation :
W = W1 + W2
Z 2 Z 2
=− P dV + 0 car W2 = − P dV et V = Cte.
1 1
Z V2 Z V1
= −P1 dV = P1 dV = P0 [V ]3V
V0
0
V1 V2
W = 2P0 V0
AN :W = 200J
−→ 3e transformation :
P 1 V1 3P0 V0
Ici, P V = Cte, donc P V = P1 V1 ⇒ P = V = V
Z 2
W =− P dV
1
Z V1
dV
= 3P0 V0
V2 V
= 3P0 V0 [ln V ]3V
V0
0
W = 3 ln 3P0 V0 .
AN :W = 329, 58J
3. Choix de la transformation optimale.
On a 600J > 329, 58J > 200J alors la 2e transformation est la plus optimale.
Solution 16
1. Calculons la température finale de la masse d’air.
La compression se faisant sans échange de chaleur avec le milieu extérieur, on a :
Pi 1−γ
Ti γ Pi 1−γ = Tf γ Pf 1−γ ⇒ Tf = Ti ( ) γ
Pf
AN :Ti = 2O°C = 293, 15K, Pi = 1bar = 105 P a, Pf = 10bar = 106 P a, γ = 1, 40.
Tf = 151, 836K.
2. Déduisons Vf
L’air étant considéré comme un gaz parfait, on a :
Pf Vf = nRTf
m
= RTf
M
R R
= m Tf or r = , donc :
M M
= mrT = rρair Vi Tf . Donc
rρair Vi Tf
Vf =
P
Pf
AN : ρair = 1, 3kg/m3
. 2
.N
Vf = 0, 0567L
V . H Solution 17
1. Calcul de la température atteinte par l’air à la fin de la transformation 1-2
m = ρair V0
= 1, 3 × 20L
m = 26g
On a : P = nRT
V = Cte. Donc :
Ti Tf Vi Tf
Vi = Vf ⇒ Vf = Ti .
AN : Vi = 20L, Tf = 600°C = 873K, Ti = 3T0 = 819K
Vf = 21, 32L
Solution 18
δW = −P dV
nRT
=− dV
V
Z V1
nRT
W =− dV (en intégrant)
V0 V
Z V0
dV
= nRT0 car T = Cte = T0
V1 V
Z V0
dV
= P0 V0 car P0 V0 = nRT0
V1 V
V0
W = P0 V0 ln
Vf
AN : W = ...J.
Quantité de chaleur cedée au milieu l’extérieur
P
On a :
. 2
∆U = Q + W
.N
La température étant constante, ∆U = 0 car U = Cv dT .
Par suite Q = −W .
H
AN : Q = ...J
.
3. Volume V2 et température T2 du gaz après la détente.
V
La détente étant adiabatique, on a :
Donc :
P V γ = C te , i.e. P2 V2γ = P1 V1γ .
γ1
P1
V2 = V1
P2
AN : P2 = 1bar = 105 P a, γ = 1, 42
V2 = ...L
De même, on a :
T2γ P21−γ = C te = T1γ P11−γ .
Donc :
1−γ
P1 γ
T2 = T1
P2
AN : T2 = ...K
4. Travail Wf fourni au milieu extérieur
Vγ
Z V2
Wf = − P dV , or P V γ = C te = P1 V1γ donc P = P1 1γ
V1 V
Z V1 γ
V
= P1 1γ dV
V2 V
Z V1
dV
= P1 V1γ γ
V2 V
γ
P1 V 1 V1
= V 1−γ V2
1−γ
P1 V1γ 1−γ
Wf = V1 − V21−γ
1−γ
AN : Wf = ...J
Solution 19
Solution 20
Solution 21
Solution 22
a) Expression de la variation d’énergie interne pour chaque chemin.
On a :
∆U = Cv (Tf − Ti )
→ pour le chemin (a)
∆U(a) = Cv (T2 − T1 )
PV
On a : P V = RT ⇒ T = R .
P 2
V0
.
2P0 × 2 P0 V0
T2 = =
R R
.N
et
P0 V 0
T1 = .
Donc T1 = T2 .
∆U(a) = 0J.
→ pour le chemin (b)
V . H R
L’énergie interne est une fonction d’état, elle ne dépend donc pas du chemin suivit.
Par conséquent ∆U(b) = OJ.
b) Travail tranféré pour chaque chemin.
→ pour le chemin (a)
RT0
δW(a) = − dV
V
Z V1
dV
W(a) = RT0
V2 V
V1
= RT0 ln
V2
W(a) = RT0 ln 2J.
W(b) = W1 + W2
Z V1
= P0 dV + 0 car ici V = C te
V2
= P0 (V1 − V2 )
V0
= P0 V0 −
2
1
W(b) = P0 V0
2
∂Q
dS = + diS
T
Les transformations sont réversibles donc diS = 0
Z
∂Q
∆S =
T
∂Q = Cv dT + ldV et Cv = 32 R, l = P donc :
.P 2
.N
Z Z
3R 1
∆S = dT + P dV
2T T
H
Z Z
3R 1 RT
.
= dT + dV
2T T V
V
f) Entropie créée sur les deux chemin.
∆S = −R ln 2
Q(b) P0 V 0
∆S − = −R ln 2 +
T0 T0
1
= −R ln 2 + R
2
Q(b) 1
∆S − =R − ln 2 < 0.
T0 2
Solution 23
Solution 24
a) Rendement de Carnot de la machine.
TF
r =1−
TC
r = 0, 51.
∆U = W + Q1 + Q2 = 0
= −P + Q1 + Q2 = 0
Q2 = P − Q1
Q2 = −2, 27.106 W .
c) Variation de température du fleuve.
∆Q = mc∆T
= µDc∆T
∆Q
∆T =
µDc
∆T = 0, 07K.
P 2
Devoir no 1 de Thermodynamique
.
QUESTION DE COURS
. H .N
Une mole de gaz reçoit, au cours d’une transformation élémentaire réversible, une quantité de
chaleur δQ = CvdT + ldV ; δQ = CpdT + hdP ou δQ = λdP + µdV .
V
Exprimer les coefficients calorimétriques l, h, λ et µ en fonction des capacités calorifiques molaires
∂T ∂T
Cv et Cp et les dérivées partielles ( ∂V )p et ( ∂P )v .
Exercice no 1
Un cylindre horizontal, de volume invariable, est divisé en deux compartiments, par un piston
mobile, sans frottement. Les parois du cylindre et le piston sont imperméables à la chaleur. A l’état
initial (l’état d’équilibre thermodynamique initial), le piston se trouve au mileieu du cylindre. les
deux compartiments c1 et c2 contiennent un même volume V0 = 2l d’hélium (gaz parfait), à la
pression P0 = 1 atm , et à la température T0 = 273K.
A l’aide d’une résistance chauffante, on chauffe lentement le gaz du compartiment c1 . Au bout d’un
certain temps, on atteint l’état final (l’état d’équilibre thermodynamique final) lorsque la pression
du gaz contenu dans c1 devient P1 = 3P0 . On suppose donc que la transformation est une
adiabatique réversible. Le rapport des capacités calorifiques molaires à pression et volume
constants est γ = 53
Déterminer :
1. Les pression, les volumes et les températures des compartiments à l’état final.
2. La variation d’énergie interne de gaz dans c1 et c2 et l’énergie fournie par la résistance
chauffante.
Exercice no 2
Devoir no 2 de Thermodynamique
Duree : 2H
.P 2
b- Montrer que (la relation de Mayer) cp − cv = R .
.N
cp
c- Exprimer cv en fonction de R et de γ = cv .
d- n mole d’un gaz parfait évoluent d’un état initial caractérisé par P0 , V0 jusqu’à un état
. H
final caractérisé par P1 , V1 . Montrer que la variation d’énergie interne de ce gaz parfait
V
au cours de cette transformation peut s’écrire :
∆U =
P1 V1 − P0 V0
γ−1
.
Exercice
Les parties A et B sont indépendantes.
A)
On considère n moles d’un gaz parfait caractérisé par sa pression, son volume et sa température.
On fait subir à ce gaz une transformation isotherme à T = T0 , qui le fait passer d’un état initial
(Pi , Vi ) à un état final (Pf , Vf ).
1) a) Déterminer l’expression du travail W échangé avec le milieu extérieur au cours de la
transformation en fonction de n, R, T0 , Pi et Pf .
b) En utilisant la première loi de Joule, déduire l’expression de la quantité de chaleur
échangée au cours de cette transformation.
2) On suppose que cette transformation est une compression.
Représenter sur un diagramme de Claperyron cette transformation et indiquer le signe de W
et celui de Q.
B)
On fait subir à une mole de gaz parfait le cycle réversible suivant :
A(P1 , V1 , T1 ) −→ B(P2 , V2 , T2 ) : une compression adiabatique.
B(P2 , V2 , T2 ) −→ C(P3 , V3 , T3 ) : une transformation isobare avec élévation de la température.
C(P3 , V3 , T3 ) −→ D(P4 , V4 , T4 ) : une détente adiabatique.
D(P4 , V4 , T4 ) −→ A(P1 , V1 , T1 ) : une transformation isochore avec diminution de la température.
On suppose connues les grandeurs P1 , T1 , P2 , T3 ainsi que le rapport des capacités thermiques
molaires γ et la constante R des gaz parfaits.
1) Représenter l’allure du cycle dans le diagramme de Clapeyron. Comment vérifier simplement
qu’il s’agit d’un cycle moteur ?
P
2) Donner l’expression de V1 , V2 , T2 , V3 , P4 et T4 en fonction des grandeurs qui sont connues.
. 2
3) Donner l’expression des quantités de chaleur échangées au cours des transformations BC et
.N
DA.
4) Exprimer le rendement ρ de ce cycle en fonction de γ, T4 , T1 , T3 et T2 .
V . H
Année Académique : 2015-2016
Devoir 1 de Thermodynamique
Durée : 2h
Exercice 1
Une mole de gaz parfait monoatomique passe de l’état 1 à l’état 2 selon des transformations
mécaniquement réversibles en empruntant le chemin (a) ou le chemin (b).
a) Exprimer la variation d’énergie interne pour chaque chemin.
b) Exprimer le travail transféré pour chaque chemin.
c) Exprimer le transfert thermique pour chaque chemin.
(b) (a)
d) Le gaz effectue la transformation cyclique 1 −−→ 2 −−→ 1. A-t-on un moteur ou un récepteur ?
e) Calculer la variation d’entropie pour chaque chemin.
f) Calculer l’entropie créée sur le chemin (a) en sachant que le transfert thermique s’effectue
avec un thermostat à la température T0 .
g) Calculer la quantité ∆S − Q T0 . Commenter son signe.
b
Exercice 2
Un moteur à essence peut être modélisé par le cycle réversible suivant, décrit par une mole de gaz
C
parfait(γ = Cvp ), initialement dans l’état A de température T1 et de volume V1 :
-Transformation AB : compression adiabatique jusqu’au volume V2 (V2 < V1 )
-Transformation BC(explosion) : compression isochore(à volume constant) jusqu’à la température
T2 (T2 > T1 ).
-Transformation CD : détente adiabatique jusqu’au volume V1
-Transformation DA : détente isochore pour revenir dans l’état A.
Exercice 1
.P 2
1) Déterminer la différentielle des deux membres de l’équation de Vander Der Waals et la
présenter sous la forme AdP + BdV + CdT = 0. On donnera l’expression de A, B et C
2) En déduire les dérivées partielles suivantes :
H .N( ∂V
∂T )p , ( ∂P
∂T )V et ( ∂V
∂P )T
3) Apès avoir donné la signification des coefficients α, β et χT , exprimer ces coefficients pour un
.
fluide de Vander Der Waals en fonction des paramètres d’état.
V
4) Retrouver le cas du gaz parfait à partir d’un fluide de Vander Der Waals.
5) En déduire une relation entre ces trois coefficients.
Exercice 2
Un moteur à essence peut être modélisé par le cycle réversible suivant, décrit par une mole de gaz
C
parfait(γ = Cvp ), initialement dans l’état A de température T1 et de volume V1 :
-Transformation AB : compression adiabatique jusqu’au volume V2 (V2 < V1 )
-Transformation BC(explosion) : compression isochore(à volume constant) jusqu’à la température
T2 (T2 > T1 ).
-Transformation CD : détente adiabatique jusqu’au volume V1
-Transformation DA : détente isochore pour revenir dans l’état A.
1) Tracer ce cycle dans un diagramme de Clapeyron(p,V).
Cp
2) Déterminer en fonction de V1 , V2 , T1 , T2 , R et γ = Cv :
2.1) Les coordonnées thermodynamiques des états A, B, C et D.
2.2) Les travaux et chaleurs échangés pendant les 4 transformations.
Cp
3) Déterminer le rendement η de ce cycle moteur. Montrer qu’il ne dépend que de γ = Cv et du
taux de compression χ = VV12 .
4) Rappeler la définition du cycle de Carnot moteur fonctionnant entre deux sources thermiques
T et T’. Déterminer son rendement ηe .
5) Vérifier que le rendement calculé dans la question 3 est bien inférieur à celui d’un moteur de
Carnot fonctionnant entre deux sources dont les températures sont les températures
extrémales du cycle étudié aux questions 1, 2 et 3.
On considère deux solides modélisés par le modèlede la phase condensée idéale. Les deux solides
sont indéformables, de capacités thermiques respectives C1 et C2 et de températures respectives T1
et T2 . Ces deux solides sont mis en contact thermique, c’est-à-dire qu’ils sont côte à côte dans une
enceinte vide dont les parois sont athermanes. On suppose que C1 et C2 sont constantes dans le
domaine de température considéré. On suppose les transformations lentes et infiniment
réversibles.
a) Exprimer la température d’équilibre Tf des deux solides en fonction de C1 , C2 , T1 et T2 . Que
vaut Tf si C1 >> C2 , si C1 = C2 ?
b) On s’intéresse au cas où C1 = C2 . Exprimer la variation d’entropie du par le système constitué
des deux solides.
2) Contact thermique entre un solide et un thermostat
On considère un solide de masse m = 100g et de capacité thermique massique C = 460J.K −1 .kg −1
en équilibre à la température Ti = 350K. Ce solide est placé dans un thermostat de température
T0 = 280K.
a) Quelle est la température finale Tf du solide lorsqu’il a atteint son nouvel état d’équilibre.
b) Calculer la variation d’énergie interne du solide lorsqu’il a atteint son nouvel état d’équilibre.
c) Calculer la variation ∆S de son entropie.
.P 2
Année Académique : 2014-2015
. H .N
Devoir no 1 de Thermodynamique
Durée : 02 heures
V QUESTION DE COURS
δQ = cv dT + ldv = cp dT = µdv;
d’où
∂T
l = (cp − cv )
∂V p
et
∂T
µ = cp
∂V p
δQ = cv dT = cp dT + hdp = λdp;
d’où
∂T
h = −(cp − cv )
∂p v
et
∂T
λ = cv
∂p v
Corrigé Exercice no 1
Déterminons :
Résistance P0 P0 Résistance P1 P2
Chauffante V0 V0 Chauffante V1 V2
T0 T0 T1 T2
1. Les pressions, les volumes et les températures des compartiments à l’état final.
L’équilibre mécanique se traduit par p1 = p2 = 3p0 = 3atm .
D’autre part, le gaz contenu dans C2 a subi une compression adiabatique réversible, en
passant de l’état (p0 , v0 , T0 ) à l’état (p2 , v2 , T2 ) ; donc p0 v0γ = p2 v2γ .
Soit
1/γ
p0
v 2 = v0
p2
Le volume du gaz contenu dans C2 est donc réduit à la valeur
v2 = 2.(3)−3/5 = 1, 03l.
P
On en déduit le volume du gaz dans C1 :
. 2
v1 = 2v0 − v2 = 2, 97l.
Enfin la température du gaz contenu dans C2 est
. H .N
p2
1− 1
γ
V
T2 = T0
p0
Corrigé Exercice no 2
.N
γnR
QDA = (T1 − T2 ); A.N. :QDA = −52338J
γ−1
. H
(a) Donnons la valeur numérique du traval total et de la quatité de chaleur totale reçue par le
V
système au cours du cycle.
WT =
X4
Wi = −24067, 04J
1
4
X
QT = Qi = 24067, 04J
1
(b) On pourrait utiliser cette machine thermique comme r comme moteur thermique car
WT < 0 et QT > 0.
(c) Définissons puis calculons le rendement d’une machine de Carnot réversible :
Le rendement est le rapport en valeur absolue du transfert d’énergie utile au transfert
d’énergie dépensé pour le fonctionnement.
WT
ρ=
QC
WT
=−
QC
24067, 04
=
24067, 04
ρ=1
(e) On constate que ρ > ρc donc le moteur Ericsson est plus éfficace que le moteur de Carnot.
Devoir no 2 de Thermodynamique
Durée : 02 heures
.P 2
H .N
- Donnons les expressions de la pression, du volume et de la température pour les états (2), (3) et
(4), en fonction de P1 , V1 , T1 , a et b et Calculons numériquement ces valeurs.
.
V
compression adiabatique :
V1 γ
P1 V1γ = P2 V2γ soit P2 = P1 ( ) = P1 aγ .
V2
P1 aγ RT1
P2 V2 = RT2 soit T2 =
aRP1
dilatation à P = Cte :
P2 V3 P1 a γ V 1
P3 V3 = RT3 d’où T3 = =
R Rb
105 × 91, 4 × 0, 025
T3 = = 2176K.
8, 3 × 3
détente adiabatique :
V3 γ P3 aγ
P3 V3γ = P4 V4γ soit P4 = P3 = γ = P1
V4 b b
.P 2
travail et chaleur échangés (3) –> (4) :
.N
adiabatique, donc pas d’échange de chaleur avec l’extérieur.
4 −P3 V3 )
travail : W3−>4 = (P4 V(γ−1)
H
(4,65105×25.10−3 −21,67.105 ×8,33.10−3 )
W3−>4 = = −16065J. (reçu)
.
0,4
Q4−>1 = Cv (T1 − T4 )
chaleur céde.
1 + (−22921)
42283 = 1 − 0, 54 = 0, 46.
Solution 1
Solution 2
1. Tracé du cycle dans un diagramme de Clapeyron (p,V).
2. 2.1. Coordonnées
thermodynamiques
de A, B, C et D.
∗ A VA = V1 ; PA = RT
V1
1
;
γ
∗ B VB = V2 ; PB = V1 VV12
RT1
;
∗ C VC = V2 ; PC = RT
V2
2
;
γ
∗ D VD = V1 ; PD = RTV2
2 V2
V1 .
et QA→B = OJ.
∗ QB→C
.P 2
.N
Z Z
δQB→C = Cv dT + ldV ⇒ QB→C = Cv dT + l dV
⇒ QB→C =
R
γ−1
"
T2 − T1
1−γ #
V1
V2
1
WC→D = (PD VD − PC VC )
γ−1
γ
1 RT2 V2 RT2
= − V2
γ − 1 V2 V1 V2
" #
γ−1
RT2 V2
WC→D = −1
γ−1 V1
et QC→D = 0J.
∗ QD→A
QD→A = Cv (TA − TD )
" 1−γ #
R V2
QD→A = T1 − T2
γ−1 V1
R
et WD→A = − P dV = 0J car dV = 0.
3. Rendement η de ce cycle.
P
W
η=−P
Q
B
"γ−1 # " #
γ−1
X RT1 V1 RT2 V2
W = −1 + −1
γ−1 V2 γ−1 V1
A
" " # " ##
γ−1 γ−1
R V1 V2
= T1 − 1 + T2 −1
γ−1 V2 V1
B
" 1−γ # " 1−γ #
X R V1 R V2
Q= T2 − T1 + T1 − T2
γ−1 V2 γ−1 V1
A
" 1−γ 1−γ #
R V1 V2
= T2 − T1 + T1 − T2 .
γ−1 V2 V1
T2 T1 − T2
ηe = 1 − = .
T1 T1
5. Comparaison de η et ηe .
.P 2
9.2 OPTIQUE PHYSIQUE
. H
9.2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’OPTIQUE PHYSIQUE .N
V
Année Académique : 2014-2015
Exercice 1
On considère dans le vide en absence de toute charge et de tout courant, l’équation de propagation
des ondes électromagnétiques unidimensionnelles :
∂ 2 s(x, t) 1 ∂ 2 s(x, t)
− = 0,
∂x2 c2 ∂t2
∂ 2 s(x, t)
=0
∂α∂β
.
b. La solution générale de cette équation différentiel s’écrit sous la forme :
~ B)
c. Montrer que le trièdre (~j, E, ~ est directe.
Exercice 2
On considère une onde électromagnétique plane, progressive et sinusoïdale de pulsation , se
propageant dans le vide (caractérisé par la constante de la loi de Coulomb , la perméabilité
magnétique du vide µ0 et et la célérité c = √01.µ0 ).L’espace est rapporté à un repère cartésien Oxyz
de base orthonormée. L’onde se propage dans la direction Oy. Le vecteur champ électrique
~ = E0 cos(ωt − ~k~r)~ux d’amplitude E0 est parallèle à Ox.
E
1. Écrire, en notation réelle, les composantes du vecteur d’onde ~k puis celles du vecteur champ
électrique E ~ au point M (x, y, z) de coordonnées tel que ~r = OM~ et à l’instant t.
2. En utilisant les équations de Maxwell dans le vide (voir boîte à outils), établir l’équation de
propagation de E ~ dans le vide. En déduire la relation de dispersion de cette onde dans le vide.
3. En utilisant les équations de Maxwell dans le vide (voir boîte à outils), exprimer les
composantes du vecteur champ magnétique de l’onde B ~ au point M . Préciser en particulier
l’expression de l’amplitude B~ 0 du champ magnétique.
4. Représenter sur un schéma clair les vecteurs E, ~ B~ et ~k. L’onde électromagnétique étudiée
est-elle longitudinale ou transversale ? Justifier votre réponse.
5. Calculer la densité volumique d’énergie électromagnétique U . Exprimer sa valeur moyenne
temporelle < U > en fonction de E0 et 0 .
6. Déterminer les composantes du vecteur de Poynting S ~=E ~ ∧ B~ puis son module S et enfin sa
µ0
P
valeur moyenne temporelle < S > en fonction de E0 , 0 et c. Quelle relation existe-t-il entre les
valeurs moyennes de U et S ?
. 2
.N
7. Cette onde transporte une puissance électromagnétique moyenne < P > de 0, 5kW , évaluée à
travers une surface Σ = 5mm2 normale à la direction de propagation.
H
Calculer les valeurs numériques de E0 et B0 ?
.
−1
1
On prendra : 0 = 36π.10 9 F.m et µ0 = 4π.10−7 H.m−1
V Exercice 3
Deux ondes S˜1 et S˜2 "interfèrent" si à des endroits de l’espace l’intensité résultant de la
superposition de ces ondes est différente de la somme des intensités de chaque onde arrivant
seule :I 6= I1 + I2 . Trois conditions sont toutefois nécessaires pour qu’il y ait interférences :
• Il doit y avoir une zone commune de l’espace dans laquelle les deux ondes se propagent ; on parle
de "zone d’interférences".
• Les deux ondes doivent avoir la même fréquence ; on parle d’ondes synchrones.
• Le décalage temporel des deux ondes doit être fixe (le déphasage de l’une par rapport à l’autre est
constant) ; on parle d’ondes cohérentes.
Le meilleur moyen de réunir ces conditions est de séparer une source unique en plusieurs sources
secondaires, en réalisant par exemple l’expérience des fentes d’Young. Une source de lumière
monochromatique, de longueur d’onde λ et de pulsation ω , est placée avant une plaque percée de
deux fentes de largeur très petite et de longueur très grande. Un écran est placé en suivant,
parallèlement à la plaque. L’espace est rapporté à un trièdre orthonormé direct Oxyz attaché à
l’écran, la lumière se propageant le long de l’axe Oz et les fentes étant parallèles à l’axeOy .
Pour des raisons de symétrie, on se limitera donc à l’étude du phénomène dans le plan xOz. On
note D la distance entre la plaque et l’écran et a la distance entre les fentes tel que a << D. Le
milieu entre la plaque et l’écran est considéré transparent, homogène et isotrope. Les rayons sont
considérés comme respectant les conditions de Gauss.
1. Exprimer simplement, en fonction de a, D et x, la différence de chemin optique parcouru
(aussi appelée différence de marche) δ entre un rayon issu de la fente 1 et un rayon issu de la
fente 2 pour atteindre un point M de l’écran d’abscisse x .
2. Retrouver l’expression du déphasage φ entre deux ondes issues de la fente 1 et de la fente 2
en fonction de λ, a, D et x . Écrire les ondes S˜1 et S˜2 en tenant compte de ce déphasage.
Exercice 4
.P 2
1.a) À quelles conditions sur S1 et S2 peut-on observer des interférences ?
.N
b) Comment peut-on remplir ces conditions ? On suppose pour la suite que ces conditions sont
réalisées.
Les sources sont identiques, en phase, monochromatiques de longueur d’onde λ.
2.a) Qu’observe-t-on sur l’écran ?
V . H
b) Qu’appelle-t-on différence de marche δ(M ), ordre d’interférence p(M ) et le déphasage φ(M ) au
point M ? Les exprimer en fonction de la position x du point M sur l’écran.
c) Donner, en justifiant, l’expression de l’intensité obtenue sur l’écran au point M .
d) Déterminer la position sur l’écran des maxima et des minima de lumière. Qu’appelle-t-on
interfrange ? Donner son expression.
e) La troisième frange brillante à partir de la frange centrale est à 3mm du point O. On donne
D = 2m; λ = 0, 5µm. Déterminer la distance a entre les deux fentes F1 et F2 .
3. On place, uniquement sur le chemin suivi par la lumière de S1 à M , une lame de verre
d’indice n = 1, 5. Le rayon lumineux traverse alors une épaiseur e de verre.
Calculer la nouvelle différence de marche. Comment est modifié le système de franges ?
Où est située la frange d’ordre d’interférence 0.
Déterminer l’épaisseur de la larme si la frange centrale s’est déplacée de 10cm.
4. On retire la lame de verre précédente. Les sources identiques sont des sources de lumière
blanches (0, 4µm < λ < 0, 75µm).
a) Qu’observe-t-on alors sur l’écran ?
b) On place, à 5, 5mm du point O, la fente très fine d’un spectroscope. Comment appelle-t-on le
spectre obtenu et pourquoi ?
c) Déterminer la longueur d’onde des raies manquantes.
Exercice 5
Un miroir plan de largeur L est placé perpendiculairement à un écran E en contact avec le bord
droit du miroir noté O (voir figure ci-dessous). On éclaire le miroir par une fente source lumineuse
S, parallèle à l’arête du miroir, située à faible distance d du plan du miroir et à une distance de
l’écran (d << D).
.P 2
3. Donner l’expression de l’éclairement E(x) en un point M de l’écran avec OM = x . Que
.N
peut-on dire de l’éclairement en O.
4. Qu’appelle-t-on interfrange ? Donner l’expression de l’interfrange i en fonction de λ, d et D.
H
Calculer l’interfrange i pour λ = 0, 6µm.
.
5. À quelle distance de O se trouve la 5ème frange brillante ? Quel est le nombre de franges
V
brillantes visibles sur l’écran ?
6. Que se passe-t-il si on augmente la largeur de la fente source.
7. La source S est une sources de lumière blanche (0, 4µm < λ < 0, 75µm).
a) Qu’observe-t-on alors sur l’écran ?
b) On place, à X = 0, 72mm du point O, la fente très fine d’un spectroscope. Comment
appelle-t-on le spectre obtenu et pourquoi ?
c) Déterminer la longueur d’onde des raies manquantes.
Solution 1
2
1.a) Montrons que l’équation de propagation de l’onde se ramène à : ∂∂α∂β
s(x,t)
=0.
Pour résoudre cette équation on fait le changement de variables : α = x − ct et β = x + ct dans
2 2
l’équation de D’Alembert suivant : ∂ ∂x
s(x,t)
2 − c12 ∂ ∂t
s(x,t)
2 = 0.
∂ ∂s(x, t)
( )=0
∂α ∂β
.
∂s(x,t)
b) D’après la question précédente on montre que la fonction ∂β est indépendente de α ; c’est
donc une fonction quelconque de β, ce qui s’écrit :
∂s(x, t)
= h(β)
∂β
En intégrant cette équation à α fixé, et en notant g(β) une primitive de h(β), il apparaît une
“constante d’intégrationn”, c’est - à - dire une fonction quelconque de α :
.P 2
s(x, t) = f (α) + g(β)
.N
En rempaçant α et β par leurs expressions, le résultat prend la forme finale :
H
s(x, t) = f (x − ct) + g(x + ct)
V
2.a) Montrons que l’onde est transversale..
Dans l’espace unidimensionnel où ~r = OM ~ et ~k le vecteur d’ondde, cette solution correspond à
~
l’onde sinusoidale progressive qui s’écrit S = S0 ei(k.~r−wt) .
Posons S = E ~ ou S = B. ~
i(~
~
div E = divE0 e r −wt)
k.~
= i~k.E
~ or divE0 = 0 donc ~k.E
~ = 0 ⇒ ~k ⊥ E.
~
~
~ = divB0 e
div B i(k.~
r −wt)
= i~k.B
~ or divB0 = 0 donc ~k.B
~ = 0~k ⊥ B.
~
D’où les champs E ~ et B~ sont perpendiculaires au vecteur d’onde ( à la direction de
propagation). Par suite la fonction d’onde est transversale.
b) Montrons que ces champs E ~ et B
~ sont orthogonaux.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ⇒B
~ E = ik ∧ E = iω B ⇒ B = k ∧ E
rot 1 ~ ⊥E~
ω
~ B)
c) Montrons que le trièdre (~j, E, ~ est directe.
~ = ~k ∧ E
On a B 1 ~ ⇒B ~ ⊥E~ or B ~ ⊥ ~k et E
~ ⊥ ~k. Par conséquent le trièdre (~j, E,
~ B)
~ est directe.
ω
Solution 2
0
1. L’onde se propage suivant Oy, alors : ~k = k .
0
~
En considérant l’onde se propageant dans le sens des y croissants et E
étant
orienté suivant Ox, on :
E0 cos(ωt − ky)
~k = 0 .
0
~ E
2. Les équations de Maxwell donnent : rot ~ = − ∂ B~ et rot
~ B~ = 1 ∂E~
∂t c2 ∂t .
~ ∂ ~ ~
~ ∂B
En suposant que les équations par rapport à l’espace et t commutent : rot(− ∂t ) = − ∂t (rotB) il
~ =− ( 2 ∂ ∂ ~
E
~ rot
vient alors rot( ~ E) 1
∂t c ∂t ), d’ou :
2~
~
grad(div ~ −M
E) ~ = − 2 2 (boîte à outils).
~E 1 ∂ E
c ∂t
~
Or, div E = 0 (équation de Maxwell) et E ~ étant orienté suivant Ox, on obtient :
2~ 2 2~
~E
M ~ − 2 2 = 0 −→
1 ∂ E ∂ E
2 − 2
x 1 ∂ E
2 = 0.
c ∂t ∂y c ∂t
Vérifions qu’une solution réelle de cette équation d’onde est de la forme :
Ex (y, t) = E0 cos(ωt − ky)
En dérivant deux fois par rapport au temps :
∂ 2 Ex 2 2
∂t2 = −ω E0 cos(ωt − ky) = −ω Ex (y, t)
et en dérivant deux fois par rapport à y :
∂ 2 Ex 2 2
∂y 2 = −k E0 cos(ωt − ky) = −k Ex (y, t)
En remplaçant dans l’équation d’onde, il vient :
2 2
−k 2 Ex (y, t) = − −ω Ec2x (y,t) −→ k 2 = ωc2
Alors, Ex (y, t) = E0 cos(ωt − ky) est solution de l’équation d’onde à la condition que k = ± ωc :
c’est la relation de dispersion.
Ici, l’onde se propage seulement dans le sens des y croissants. Le terme de propagation −k.y
de la phase (ω.t − k.y) traduit alors forcement un retard (on récupère l’onde forcement après
qu’elle ait été émise puise qu’elle parcourt le chemin entre la source et le récepteur à vitesse
non infinie). −k.y doit donc être négatif, soit k > 0.Dans ce cas, la conditon devient unique :
k = ωc .
.P 2
. H ~ est
3. Sachant que la seule composante non nulle de E .N
V
Ex (y, t) = E0 cos(ωt − ky), on a :
∂
∂x Ex 0
~ E
rot ~ = ∂ ∧ 0 = 0
∂y
∂
∂z
0 − ∂E
∂y
x
∂Bx
∂x
~
∂B ∂By
Avec ∂t = − ∂y
∂Bz
∂z
~ E
et rot ~ = − ∂ B~ (équation de Maxwell), il vient :
∂t ∂Bx
0 ∂x
0 = − ∂By
∂y
− ∂E
∂y
x ∂Bz
∂z
~ n’a alors qu’une seule composante non nulle suivant Oz telle que :
B
∂Bz ∂Ex
∂t = ∂y = k.E0 sin(ωt − ky)
En intégrant par rapport à t : Bz = − k.E ω cos(ωt − ky) + K.
0
En l’absence
de champ statique, la constante d’intégration K = 0, d’où :
0
~ =
B 0 avec B0 = k.E0 = E0 .
ω c
−B0 cos(ωt − ky)
~ = −Bz ~uz et ~k = k~uy . Le repère étant orthonormé (~ux , ~uy , ~uz ) = (~ux , −~uz , ~uy ) est
~ = Ex ~ux , B
4. On a E
un trièdre direct. Alors(~ux , ~ux , ~ux ) est un trièdre direct (voir figure 2).
P
• la densité volumique d’energie magnétostatique Um = 2µ0 (B) 1 ~ 2.
~ 2 + 1 (B)
U = 21 0 (E)
. 2
Avec les résultats des questions 1) et 3) et U = Ue + Um , il vient :
~ 2 = 1 0 E 2 cos2 (wt − ky) + 1 B 2 cos2 (wt − ky).
.N
2µ0 2 0 2µ0 0
B02
Avec B0 = Ec0 et c = √01.µ0 , on a = 0 E02 , d’où :
µ0
H
2 2
U = 0 E0 cos (wt − ky)
V
Alors < U >= 12 0 E02 . C’est une constante dépendant de l’amplitude du champ.
6. Avec les résultats des questions 1) et 3), il vient :
2
~=E
S ~ ∧ B~ = − E0 . cos2 (ωt − ky).(~ux ∧ ~uz ).
µ0 cµ0
2
D’où S~ = E0 . cos2 (ωt − ky).(~uy ) et avec c = √ 1 , on obtient :
cµ0 0 .µ0
0
~ = 0 cE02 . cos2 (ωt − ky), soit k S
S ~ k= 0 cE 2 . cos2 (ωt − ky).
0
0
Remarque : La norme du vecteur de Poynting est une puissance par unité de surface et est
donc reliée à l’intensité de l’onde.
< S >= 0 cE02 < cos2 (ωt − ky) >. Or, cos2 wt est une fonction périodique du temps variant entre
0 et 1, donc < cos2 wt >= 12 .
Alors < S >= 12 0 cE02 = c. < U >
Remarque : L’énergie électromagnétique se déplace à la vitesse de la lumière le long de la
coordonnée de propagation y.
~ Σ étant
~ dΣ.
RR
7. La puissance électromagnétique à travers une surface Σ est donnée par : P = S.
normale ~
RR à la direction de propagation, sa normale est orientée selon ~uy comme S, d’où :
P = RR Alors la puissance
S.dΣ. moyenne s’écrit :
< S > .dΣ =< S > Σ, d’où < P >= 12 0 cE02 .Σ.
RR
< P >=< S.dΣ >=
q q
> E0 2<P >
Alors, E0 = 2<P 0 .c.Σ et B 0 = c = 0 .c3 .Σ
A.N. : E0 ≈ 2, 75.105 V.m−1 et B0 ≈ 0, 92.10−3 T .
Solution 3
Figure 3 : schéma représentant la marche des rayons allant des deux fentes vers le point M
de l’écran.
1. Voir figure 3.
On a δ = S2 M − S1 M = S2 S1 .
S S0
Dans le triangle rectangle S1 S10 S2 : sin β = 2a 1 = aδ .
Dans le triangle rectangle OO0 M : tan α D x
.
Dans les conditions de Gauss : sin β ≈ β et tan α ≈ α.
Avec a << D, il revient β ≈ α, soit :
.P 2
.N
δ(x) = αx
D .
2. En notation complexe, on peut écrire le champ électrique de l’onde lumineuse au point M :
V . H
• issue de la fente 1 : E˜1 (x, z, t) = E0 .ei[wt−k.S1 M ]
• issue de la fente 2 : E˜2 (x, z, t) = E0 .ei[wt−k.S2 M ]
Avec les déphasages : φ1 = k.S1 M et φ2 = k.S2 M .
Le déphasage de l’onde issue de la fente 2 par rapport à l’onde issue de la fente 1 s’écrit :
φ = φ2 − φ1 = k.S2 M − k.S1 M = k.δ
ax
avec k = 2π
λ , on obtient φ(x) = 2π λD
Les
ondes étant iwt cohérentes, on peut écrire à D donnée :
S˜1 =
S0 .e
S˜2 = S0 .ei(wt−φ)
3. On a :
I(x) =< (S˜1 + S˜2 ).(S˜1 + S˜2 )∗ >=< (S0 .eiwt + S0 .ei(wt−φ) ).(S0 .e−iwt + S0 .e−i(wt−φ) )
I(x) =< (S02 + S02 .e−iφ + S02 + S02 .eiφ ) >=< S02 (2 + e−iφ + eiφ ) >=< S02 (2 + 2 cos φ) >, soit :
I(x) = I0 (1 + cos φ(x)) avec I0 = 2S02 .
Pour que I(x) = 0, il faut : cos φ(xm ) = −1, soit φ(xm ) = (2n + 1)π avec n entier. Avec
ax
φ(x) = 2π λD : 2π ax
λD = (2n + 1)π.
m
1 λD
Alors : xm = (n + 2 ) a , marquant la position des "franges sombres".
Pour que I(x) = Imax , il faut : cos φ(xM ) = ±1, soit φ(xm ) = 2nπ avec n entier.Avec
ax
φ(x) = 2π λD : 2π ax
λD = 2nπ
M
λD
Alors : xM = n a , marquant la position des "franges brillantes".
4. L’interfrange i est la distance entre deux franges consécutives de même nature. En prenant
par exemple les franges brillantes, il vient :
i = xM (n + 1) − xM (n) = (n + 1) λD λD
a −n a
Alors i = λD
a .
A.N. : i = 1, 264mm
Solution 4
1. Les sources doivent être cohérentes c’est à dire même fréquence ou longueur d’onde et un
déphasage entre elles constant dans le temps. On utilisant 2 sources identiques distinctes il
n’y a pas cohérence de phase. Il faut obtenir 2 sources secondaires S1 et S2 issues d’une
même unique source (par division du front d’onde ou division d’amplitude). Par exemple
éclairer 2 trous par une source S. Les 2 trous se comportent alors comme 2 sources
cohérentes en phase.
2.a) Phénomène d’interférence : le long de Ox, des franges alternativement brillantes et sombres,
parallèles aux fentes S1 et S2 .
b) δ(M ) = (S2 M ) − (S1 M ) = n0 (S2 M − S1 M ) = S2 M − S1 M est la différence de chemin optique
entre les rayons issus des deux fentes et atteignant le point M.
En considérent D >> a, on a :
h
(x+ xa2 )2
i 12 (x + xa2 )2
S2 M = D 1 + =D+
D2 2D
et de même :
h
(x− xa2 )2
i 12 (x − xa2 )2
S1 M = D 1 + =D+
D2 2D
On a donc : S2 M − S1 M = x.a
D = δ(x).
L’ordre d’interférence p(M ) = δ(M
λ
) a.x
= λD (λ la longueur d’onde dans le vide de la source).
L’onde issue de S2 arrive en M avec un retard dû à la propagation de l’onde. En choisissant
l’origine des phases au niveau des sources, la phase en M est φ2 = − 2π λ (S2 M ). De même
φ1 = − 2π
λ (S1 M ).
La différence de phase est :
2π
φ(M ) = φ1 (M ) − φ2 (M ) = δ(x) = 2πp
P
λ
. 2
c) Les deux sources étant identiques, on peut écrire, en M , la superposition des deux ondes
.N
issues des sources. On a :
S(M ) = A cos(ωt + φ1 ) + A cos(ωt + φ2 ) = R cos(ωt + Ψ).En utilisant la méthode de Fresnel ou en
On a donc : p = axλD
Mk V H
introduisant les complexes, on peut exprimer R :
.
R2 = 2A2 (1 + cos(φ1 − φ2 )) = 2A2 (1 + cos( 2π ax 2
λ D )) = 2A (1 + cos(2πp))
d) Franges brillantes si p = k, un entier relatif, ou bien δ = kλ (un nombre entier relatif de
longueur d’onde) ou encore un déphasage φ = 2kπ.
= k ⇒ xM k = kλ Da .La frange centrale (x = 0, ordre d’interférence p = 0 )
correspond à un maximum de lumière
Franges sombres si p = k + 12 ⇒ xmk = (k + 12 )λ Da
On appelle interfrange i la distance constante entre deux franges consécutives de même
intensité (frange brillante par exemple) :
XM (k+1) − XM k = λ D D
a → i = λ a .Elle dépend de la longueur d’onde.
e) Application numérique :
λD 0,5.1a−3 .2.1a3
3.i = 3mm ⇒ i = 1mm et a = i = 1 = 1mm.
3. La lame introduit un retard de phase pour S1 par rapport à S2 . Le chemin optique dans la
lame est :ne . Dans l’air, on aurait eu n0 e = e . La différence de marche introduite est donc de :
δ 0 = e.(n − 1). Le déphasage de S1 par rapport à S2 est de − 2π 0
λ δ .
En M , les nouvelles phases sont :
ϕ01 = − 2π 2π 0 0 2π 0 0 0 0 2π 2π 0
λ (S1 M ) − λ δ ; ϕ2 = − λ (S2 M ) ⇒ ϕ = ϕ1 − ϕ2 = λ [(S2 M ) − (S1 M )] − λ δ .
00 ax
On a donc : δ = D − e(n − 1).
La figure d’interférence reste la même mais décalée vers x > 0 les . La frange centrale d’ordre 0
correspond à δ 00 = 0 soit
ax0 eD(n−1)
D = e(n − 1) ⇒ x0 = a
Application numérique :
x0 = eD(n−1)
a
ax0
⇒ e = D(n−1) 1.100
= 2000.0,5 = 0, 1mm.
4.a) Pour chaque longueur d’onde, on obtient une figure d’interférence. Sur l’écran, on observe la
superposition des intensités de toutes les figures d’interférence (deux radiations de longueurs
d’onde différentes ne peuvent pas interférer, on additionne donc les intensités). On observe
un frange centrale bien blanche, lumineuse (pour toutes les radiations, ordre 0 en x = 0 ) et
quelques franges lumineuse blanches irisées (l’interfrange dépendant de la longueur d’onde,
les radiation bleues donnent des franges moins écartées que les radiations rouges). En
s’éloignant du centre, on observe rapidement un blanc dit d’ordre supérieur (il manque
quelques radiations).
b) On obtient un spectre cannelé c’est à dire le spectre continu de la lumière blanche avec
quelques raies noires (longueurs d’ondes manquantes) qui correspondent aux longueurs
d’onde donnant une frange noire sur l’écran, au point considéré.
Solution 5
1.
.P 2
. H .N
V
Soit le point S 0 symétrique de S par rapport au plan du miroir : S 0 est l’image de S à travers le
miroir. Tout rayon issu de S et se réfléchissant sur le miroir semble venir de l’image S 0 de S.
Tout se passe comme si on avait 2 sources S et S 0 , cohérentes (car S 0 est l’image de S ). En
un point M de l’écran deux rayons issus de S et S 0 peuvent interférer. Le dispositif est
équivalent au dispositif d’interférences des 2 fentes d’Young.
On observe des franges équidistantes alternativement brillantes et sombres et parallèles à la
fente source. En considérant les rayons extrêmes passant par les bords du miroir et issus les
uns de S et les 2 autres de S 0 , la partie commune des deux faisceaux correspond à la zone
d’interférences (voir figure ci-dessus) d’étendue l (délimité par l’angle α).
Le phénomène d’interférence n’est pas localisé, il suffit de placer un écran n’importe où dans
la zone d’interférences.
.P 2
≈ θ ≈ sin θ et donc δ = S 0 H = 2d sin θ ≈ 2d D x
est le projeté de S sur
.N
Sachant que le rayon réfléchi par le miroir subit un déphasage supplémentaire de π , la
différence de phase ∆φ correspondante entre les deux rayons lumineux venant interférer au
point M de l’écran (E) est :
∆φ = 2π 2dx 1
. H
λ δ + π = 2π( λD + 2 ) = 2πp avec p ordre d’interférence.
0
V
•On exprime S M et SM en utilisant le théorème de Pythagore :
h
SM 2 = (d − x)2 + D2 ⇒ SM = D 1 + (d−x)
h
D2
2
i 12
i 12
h
⇒ SM ≈ D 1 + (d−x)
h
2D 2
2
i
= D + (d−x)
i
2D
2
2 2
(d+x)2
S 0 M 2 = (d + x)2 + D2 ⇒ S 0 M = D 1 + (d+x)
D2
⇒ S 0
M ≈ D 1 + 2D 2
= D + (d+x)
2D
(d+x)2 (d−x)2
δ = S 0 M − SM = 2D − 2D = 1
2D (2d)(2x) = 2dx
D .
3. E(x) = E20 (1 + cos ∆φ) = E20 (1 + cos 2πp) = E20 (1 + cos 2π[ 2dx 1
λD + 2 ])
E0 représente l’éclairement maximale (éclairement des franges brillantes). En
O(x = 0) : E(0) = E20 (1 + cos 2π[ 2dx 1
λD + 2 ]) = 0 : la frange centrale est sombre.
4. Les franges brillantes sont définies pour xM tel que l’ordre d’interférence soit un entier :p = n
(avec entiern strictement positif, x négatif est impossible avec ce montage contrairement avec
les fentes d’Young).
2dxM 1 2dxM 1 1 λD λD
λD + 2 = n ⇒ λD = n − 2 ⇒ xM (n) = (n − 2 ) 2d (1ère franges brillante : n = 1 et xM 1 = 4d
1
Pour les frange sombres : p = n + 2 (avec n positif ou nul) :
2dxm 1 1 2dxm λD
λD + 2 = n + 2 ⇒ λD = n ⇒ xm (n) = n 2d
L’interfrange est la distance constante entre 2 franges consécutives de même nature.
0,6.10−6 .0,8
i = xm (n + 1) − xm (n) = λD2d = 2.1,5.10−3 = 0, 16mm
7.a) Pour chaque longueur d’onde, on obtient une figure d’interférence. Sur l’écran, on observe la
superposition des intensités de toutes les figures d’interférence (deux radiations de longueurs
d’onde différentes ne peuvent pas interférer, on additionne donc les intensités). On observe en
O une frange sombre (pour toutes les radiations, frange sombre en x = 0) puis quelques
franges lumineuse blanches irisées (l’interfrange dépendant de la longueur d’onde, les
radiation bleues donnent des franges moins écartées que les radiations rouges). En
s’éloignant du centre, on observe rapidement un blanc dit d’ordre supérieur (il manque
quelques radiations).
b) On obtient un spectre cannelé c’est à dire le spectre continu de la lumière blanche avec
quelques raies noires (longueurs d’ondes manquantes) qui correspondent aux longueurs
d’onde donnant une frange noire sur l’écran, au point considéré.
c) Raies manquantes pour :
X = xmn = n λD 2dX
2d ⇒ 0, 4µm 6 nD 6 0, 75µm
2dX 2dX 3.10−3 3.10−3 3 3
Dλb > n > Dλr ⇒ 0,8.0,4.10−6 > n > 0,8.0,75.10−6 ⇒ 5.10 .X 6 n 6 9, 375.10 .X
Pour X = 0, 72mm on a : 3, 6 6 n 6 6, 375 soit n = 4, 5 et 6.
3.10−3 .0,72.10−3
Pour n = 4 ⇒ λ = 2dX
4D = 4.0,8 = 0, 675µm ;
2dX 3.10−3 .0,72.10−3
Pour n = 5 ⇒ λ = 5D = 5.0,8 = 0, 54µm ;
2dX 3.10−3 .0,72.10−3
Pour n = 6 ⇒ λ = 6D = 6.0,8 = 0, 45µm ;
.P 2
Devoir no 1 d’Optique Physique
.N
Durée : 2H
Exercice no 1
V . H
Deux ondes S˜1 et S˜2 "interfèrent" si à des endroits de l’espace l’intensité résultant de la
superposition de ces ondes est différente de la somme des intensités de chaque onde arrivant
seule :I 6= I1 + I2 . Trois conditions sont toutefois nécessaires pour qu’il y ait interférences :
• Il doit y avoir une zone commune de l’espace dans laquelle les deux ondes se propagent ; on parle
de "zone d’interférences".
• Les deux ondes doivent avoir la même fréquence ; on parle d’ondes synchrones.
• Le décalage temporel des deux ondes doit être fixe (le déphasage de l’une par rapport à l’autre est
constant) ; on parle d’ondes cohérentes.
Le meilleur moyen de réunir ces conditions est de séparer une source unique en plusieurs sources
secondaires, en réalisant par exemple l’expérience des fentes d’Young. Une source de lumière
monochromatique, de longueur d’onde λ et de pulsation ω , est placée avant une plaque percée de
deux fentes de largeur très petite et de longueur très grande. Un écran est placé en suivant,
parallèlement à la plaque. L’espace est rapporté à un trièdre orthonormé direct Oxyz attaché à
l’écran, la lumière se propageant le long de l’axe Oz et les fentes étant parallèles à l’axeOy .
Pour des raisons de symétrie, on se limitera donc à l’étude du phénomène dans le plan xOz. On
note D la distance entre la plaque et l’écran et a la distance entre les fentes tel que a << D. Le
milieu entre la plaque et l’écran est considéré transparent, homogène et isotrope. Les rayons sont
considérés comme respectant les conditions de Gauss.
1. Exprimer simplement, en fonction de a, D et x, la différence de chemin optique parcouru
(aussi appelée différence de marche) δ entre un rayon issu de la fente 1 et un rayon issu de la
fente 2 pour atteindre un point M de l’écran d’abscisse x .
2. Retrouver l’expression du déphasage φ entre deux ondes issues de la fente 1 et de la fente 2
en fonction de λ, a, D et x . Écrire les ondes S˜1 et S˜2 en tenant compte de ce déphasage.
3. Déterminer l’intensité lumineuse résultante en M en fonction de φ sachant que :
I(x) =< (S˜1 + S˜2 ).(S˜1 + S˜2 )∗ >. En déduire les abscisses xm pour lesquelles l’intensité est nulle
et les abscisses xM pour lesquelles l’intensité est maximale.
4. Définir l’interfrange i et donner son expression en fonction λ, a, et D . Calculer sa valeur pour
λ = 632nm, a = 1mm et D = 2m.
Exercice no 2
.P 2
.N
Figure 1 : Schéma représentant l’axe de propagation de l’onde dans le repère orthonormé
1. Écrire dans la base orthonormée Oxyz les composantes kx et ky du vecteur d’onde ~k au point
V
2. Écrire dans la base orthonormée Oxyz les composantes du vecteur champ électrique E ~ au
point M à l’instant t. En déduire, à l’aide des équations de Maxwell dans le vide (voir boîte à
outils de l’exercice1), les composantes en notation réelle du vecteur champ magnétique de
~ au point M .
l’onde B
3. Représenter sur un schéma les vecteurs E, ~ B~ et ~k en justifiant leur orientation relative.
Durée : 1H
Exercice
On reproduit l’expérience des fentes de Young avec deux fentes très fines S1 et S2 parallèles,
séparées d’une distance a. Le plan (P ) de l’écran d’observation parallèle à S1 S2 est situé à la
distance D(très grande par rapport à a) du milieu I du segment S1 S2 ; le point O est la projection
orthogonale de I sur (P). Sur la droite perpendiculaire à (IO) au point O et parallèle à S1 et S2 un
point M est repéré par sa distance x du point O(x est l’abscisse de M sur un axe orienté colinéaire
à cette droite ).
Les deux sources S1 et S2 sont obtenues, grâce à un dispositif interférentiel approprié, à partir
d’une source ponctuelle S située sur l’axe IO et émettant une lumière de longueur d’onde λ.
1. Faire une figure de ce dispositif.
2. Écrire l’expression de la différence de marche, ainsi que la différence du trajet (2) par rapport
au trajet (1) en fonction de D, a, x et λ.
λD
3. Définir et montrer que l’inter-frange i =
a
a
4. Pour λ1 = 0, 465µm, 14 interfranges couvrent une distance d = 10, 12mm ; calculer le rapport .
D
5. Quel serait l’interfranges pour la radiation de longueur d’onde λ2 = 0, 775µm?.
6. Le dispositif est maintenant éclairé simultanément par les deux radiations précédentes ; sur
l’écran on observe la superposition des deux systèmes de franges qui se répète
périodiquement.
a) Calculer les numéros des deux franges brillantes qui se superposent pour la première
fois après le centre de l’écran.
b) Calculer la distance qui sépare les deux premières coïncidences de part et d’autre du
centre de l’écran.
Exercice 1
1. Rappeler les équations locales de Maxwell dans le vide dépourvu de charges et de courants.
→
− →
−
En déduire l’équation de propagation vérifiées par les champs électrique E et magnétique B .
2. Qu’appelle-t-on onde plane ?
→
−
3. Soit dans le vide, une onde électromagnétique plane de pulsation ω1 , de vecteur d’onde k1 ,
−
→
P 2
dont le champ électrique en notation complexe, en un point M de l’espace repéré par ses
.
coordonnées cartésiennes (x, y, z) s’écrit : E1 (M, t) = E01 ei(ω1 t−k1 z) →
−
ex , E01 est une constante
.N
positive.
V . H −→
(b) Déterminer son champ magnétique B1 (M, t).
(c) Déterminer son vecteur de Poynting −
→. En déduire sa valeur moyenne temporelle.
π 1
Exercice 2
.P 2
(a) Au milieu O de l’écran, on observe une coloration jaune. Expliquer cette observation.
.N
(b) Quel est l’aspect du champ d’interférence :
- au point M1 tel que OM1 = 0, 75mm ?
H
- au point M2 tel que OM2 = 0, 75mm ?
V .
2.2. Dans une deuxième expérience les longueurs d’onde respectives sont voisines de
λ1 = 560nm et λ2 = 528nm. A quelle distance minimale x du point observe-t-on une extinction
totale de la lumière ?
3. La source S émet de la lumière blanche que l’on supposera composée de toutes les radiations
de longueur d’onde λ telle que 400nm ≤ λ ≥ 800nm.
(b) Quelles sont les longueurs d’onde des radiations éteintes aux points M tel que
OM = x = 1, 5mm ?
Exercice 1
.P
4. Déterminer en notation réelle les composantes du vecteur de Poynting S = E ∧ µB0 associé à
→
−
2
l’onde électromagnétique en fonction de E0 , µ0 , k et ω. En déduire sa valeur moyenne
.N
→
−
temporelle h S i.
V . H Exercice 2
A/
P 2
a) Écrire les équations de Maxwell dans le vide où les charges et les courants sont nuls.
. →
−
b) En déduire l’équation de propagation des champs électrique E et magnétique B .
→
−
→
−
.
H E0 cos πy
.N
B/ On considère un champ électrique d’une onde électromagnétique de la forme suivante :
0
V a cos(ωt − kz)
E :
αE0 sin πy
a cos(ωt − kz + ϕ)
Corrigé Exercice no 1
Corrigé Exercice no 2
1. L’onde
se propage
suivant un axe faisant un angle θ avec la direction Ox , alors :
k cos θ
~k = k sin θ .
0
2. En considérant
l’onde se propageant dans le sens des x et y croissants, on a :
x
~ = y , d’où ~k.~r = k(x. cos θ + y. sin θ)
~r = OM
0
0
~ = E0 cos(ωt − ~k~r)~uz =
Alors E 0
E0 cos[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
Sachant que la seule composante non nulle de E ~ est E~ z (x, y, t), on a :
∂ ∂Ez
∂x 0 ∂x
~ = ∂ ∧ 0 = − ∂Ez
~rotE ∂y ∂y
∂ Ez
∂z 0
∂Bx
∂t
~ ~ = − ∂ B~ (équation de Maxwell), il vient :
Avec ∂B
∂t = ∂B
∂t
y
et ~rotE ∂t
∂Bz
∂Bx ∂t ∂
∂t ∂y E0 cos[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
− ∂B
∂t
y
= − ∂ E0 cos[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
∂x
∂Bz
∂t
0
~ a alors deux composantes non nulles suivant Ox et Oy telles que :
B
∂Bx
∂t −E0 k sin θ. sin[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
− ∂B =
∂t
y
E0 k cos θ. sin[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
En intégrant par rapport à t et sachant qu’en l’absence de champ statique, les constantes
d’intégration sont nulles, on obtient :
.P 2
~ = By = − E0 k cos θ . cos[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
ω
Bz = 0
.N
3. Il s’agit d’une onde plane progressive sinusoïdale, les champs sont perpendiculaires entre eux
et perpendiculaires à la direction de propagation, soit E
~
. H
~ ⊥B ~ ⊥ ~k.On a E
~ normal au plan xOy
selon les z croissants, B dans le plan xOy selon les x croissants et les y décroissants et dans
V
~ ~k) est bien un trièdre direct (voir figure 4).
~ B,
le plan xOy selon les x et y croissants. Alors (E,
E 2 k cos θ
. cos2 [ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
0
k cos θ
~= E 2ωµ0 E02
S 0 k sin θ . cos2 [ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)] = . cos2 [ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)] k sin θ
ωµ0 ωµ0
0 0
Alors :
2
~ = E0 . cos2 [ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)].~k
S
ωµ0
Remarque : S ~ et ~k sont bien colinéaires.
1
cos wt est une fonction périodique du temps variant entre 0 et 1, donc : < cos2 wt >=
2
2
Finalement :
2
<S~ >= E0 ~k
2ωµ0
Solution 1
1. Équations locales de Maxwell dans le vide dépourvu de charge et de courant.
→
−
div E = 0 (1)
→
−
div B = 0
.P
→
− 2 (2)
.N
−→→− ∂B
rot E = − (3)
∂t
→
−
V . H −→→−
rot B = µ0 ε0
∂E
∂t
(4)
→
− →
−
Déduisons l’équation de propagation vérifiée par les champs électrique E et magnétique B .
−→ En prenant le rotationnel de l’équation (3), on a :
→
−!
→
− − →
→ − → − ∂B
O∧ O∧E = O −
∂t
→
− → − →− →
− → − → − ∂ → − → −
O O ·E − O · O E =− O∧B
∂t
→
− →
− →
− ∂ −→→ −
O (div E ) − 4 E = − rot B
∂t
→
−
→
− ∂2 E
−4 E = −ε0 µ0 2 (en vertu de (4))
∂t
→
−
→
− ∂2 E →
−
4 E − ε0 µ0 2 = 0
∂t
1
or ε0 µ0 = c2 . Donc :
→
−
→
− 1 ∂2 E →
−
4E − 2 = 0.
c ∂t2
De façon analogue, en prenant le rotationnel de l’équation (4), on a :
→
−
→
− 1 ∂2 B →
−
4B − 2 = 0.
c ∂t2
−
→
(b) Déterminons son champ magnétique B1 (M, t). On a :
→
−
−→→− ∂B
rot E = −
∂t
i.e. :
∂
− ∂B
x
∂x E01x ∂t
∂ ∧ ∂By
∂y 0 = − ∂t
∂
∂z
0 − ∂B
∂t
z
Donc ∂Bx
∂t = 0
∂By
∂t = − ∂E∂z01x .
∂Bz ∂E01x
=
∂t ∂y
Et enfin :
Bx = 0
k1
By = ω1 E01 expi(wt−k1 z) .
Bz = 0
−
→ k1
Donc B1 (M, t) = expi(wt−k1 z) e~y .
ω1 E01
(c) Vecteur de Poyinting −
→.
π 1
→
−
→=→
−
π
−
E ∧
B
1
µ0
1 −→ − →
= (E1 ∧ B1 )
µ0
P
Ex 0
=
1
µ0
0
0
. 2
∧ By
0
. H
=
1
µ0
Ex By e~z
.N
→ = 1 k1 E 2 exp2i(ω1 t−k1 z) e~ .
−
π
V
1 z
µ0 ω1 01
Déduisons-en sa valeur moyenne temporelle.
→i = 1 k1 hE 2 ihexp2i(ω1 t−k1 z) i
h−
π 1
µ0 ω1 01
1 k1 2
= E hcos(ω1 t − k1 z)i
µ0 ω1 01
→i = 1 k1 E 2 .
h−
π 1
2µ0 w1 01
(b) On a
h→
− 6 h−
πi= →i + h−
π 1
→i ⇐⇒ cos [(ω − ω )t − ϕ(M, t)) 6= 0.]
π 2 1 2
Solution 2
1. (a) Description des observations à l’écran.
On observe des franges alternées tantôt brillantes, tantôt sombre : il s’agit d’un
phénomène d’interférence.
(b) Expression de la différence de marche δ au point M .
δ(M ) = L(S2 M ) − L(S1 M )
= nS2 M − nS1 M or, ici, n = 1 (air)
= S2 M − S1 M
1 1
2
a 2 2 2
a 2 2
= D + x+ − D + x−
2 2
! 12 !1
a 2 a 2 2
x− 2
x+ 2
= D 1+ − 1+
D D
" 2 ! 2 !#
1 x + a2 1 x − a2
=D 1+ − 1+ (développement limité (1 + )n = 1 + n.)
2 D 2 D
ax
δ(M ) =
D
(c) Expression de l’interfrange i.
On a :
i = xp+1 − xp .
δ(M )D
Or, de ce qui précède, x = a .
P
Par ailleurs, δ(M ) = pλ. Donc
λD
a
p x=
. 2
. H .N
x dépend donc d’un paramètre p. On a finalement :
xp =
λD
a
p
Aussi
V i = xp+1 − xp
=
λD
a
(p + 1) −
λD
a
p
λD
i=
a
Calcul de la longueur d’onde λ pour i = 0, 579mm
ai
λ=
D
10−3 × 0, 579.10−3
=
1
λ = 579nm.
2. 2.1.
(a) L’interférence qui a lieu entre entre les radiations verte et rouge est à l’origine de la
coloration observée. En effet, au centre O de l’écran, les deux radiations se superposent.
(b) Aspect du champ d’interférence en M1 et en M2 .
λD axp
xp = p⇒p= .
a λD
-en M1 , on a :
10−3 × 0, 75.10−3
p1 =
500.10−9 × 1
3
= .
2
10−3 × 0, 75.10−3
p2 =
750.10−9 × 1
= 1.
P
a 2
or
. 2
. H 400.10−9 ≤
.N
400.10−9 ≤λ ≤ 800.10−9
ax
≤ 800.10−9
k + 12 D
V
ax 1 ax
≤k + ≤
800.10−9 D 2 400.10−9 D
1, 875 ≤k ≤ 3, 75
Donc
k ∈ {2, 3}
Pour k = 2,
λ2 = 600nm.
Pour k = 3,
λ3 = 428, 57nm.
Exercice 1
1. Définir une affinité et donner l’expression analytique de l’affinité d’axe (Ox) ; de direction celle
de (Oy) et de rapport k.
2. Dans un espace affine, la composition de deux homothéties affines h(Ω,k) et h(Ω0 ,k0 ) est une
translation. VRAI ou FAUX ? Justifier votre réponse.
3. Si h est l’homothétie de centre Ω et de rapport k et t→ →
−
− ,la translation de vecteur u ,on a
(Ω,k) u
h(Ω,k)Ot→
−
u u Oh(Ω,k) . VRAI ou FAUX. Justifier votre réponse.
= t→
−
P
(P1 ) : x + 2y + βz = 0,(P1 ) : 2x + 4y = b et (P3 ) : αx + (α + 1)y = c.
. 2
a. Quelle est la dimension de leur intersection F = (P1 ) ∩ (P2 ) ∩ (P3 ) ?
.N
b. Si F n’est pas vide, donner-en un système d’équations les moins nombreuses possibles.
V . H Exercice 2
Dans R3 muni de ses structures d’espace vectoriel et d’espace affine et de son repère cartésien
canonique R = (O, →−
e1 , →
−
e2 , →
−
e3 ), on pose : f1 = (−1, 1, 1), f2 = (1, −1, 1), f3 = (1, 1, −1) M0 = (−1, 1, 1). De
plus, on donne G = V ec(f1 , f2 ), le sous espace engendré par les vecteurs f1 et f2 et H = Rf3 , le sous
espace engendré par f3 . Enfin, on pose Π = M0 + G. Donne les coordonnées dans R de ω(M (x, y, z))
en fonction de x,y et z lorsque ω est :
Exercice 3
Soit E un espace affine de direction E. On considère trois point non alignés A,B et C de E.
1. Montrer que pour tout point P ∈ E, il existe un seul triplet de nombres (p, q, r) vérifiant :
1 = p+q+r
P = pA + qB + rC
439
10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE
10. Applications
a. Utiliser les résultats précédents pour montrer que dans un triangle, les médianes se
coupent au centre de gravité du triangle .
b. Énoncer le théorème de Ménélaus.
c. Indiquer comment utiliser les résultats précédents pour démontrer ce théorème (la
démonstration n’est pas demandée, il faudra juste la décrire).
Exercice 4
.P 2
.N
→
− → − → −
On munit un espace affine E d’un repère R = (O, i , j , k ).
→
−
→
− → −
− →
→ −
D = V ect( i ) + j − k ;
D = V ect( i + j ). V H
a. Donner l’expression analytique de la projection sur P : x + y + z = 1 parallèlement à
.
b. Donner l’expression analytique de la symétrie par rapport à P : x + z = 1 selon
Exercice 5
→
− →− →−
On munit un espace affine E d’un repère R = (O, i , j , k ). Déterminer la nature et les éléments
caractéristiques de l’application f : E → E d’expression analytique :
a. 0
x = −y − z + 1
y0 = −2x − y − 2z + 2
0
z = x + y + 2z − 1
b.
2x0
= +x − z + 1
2y 0 = x − 2y + z − 1
2z 0 = −x + z + 1
c. 0
x = −y + z − 3
y0 = −x + z + 3
0
z = −x − y + 2z + 3
Exercice 6
a. A quelle condition une translation et symétrie affine commutent-elles ? Soit f une application
affine d’un espace affine de E dans lui même. Établir :
b. f est une projection si et seulement si f of = f .
c. f est une symétrie si et seulement si f of = IdE
Exercice 7
Soit E un espace affine de dimension finie et de direction E. Soit f une transformation affine telle
→
− →−
que f o f = IdE ; Montrer qu’il existe un unique couple (x, t) formé d’une symétrie tel que
f = t o f = f o t.
Exercice 8
1. Soit E et F deux espaces vectoriels et f : E → F une application linéaire. Montrer que pour
tout v ∈ Imf , l’image réciproque f −1 (v), est un sous espace affine de E de direction, le noyau
Kerf de f .
2. Soient F et G deux sous-espaces affines d’un espace affine E,dirgés respectivement par F et G
T −−→
. Soient A ∈ F et B ∈ G. Montrer que F G 6= O ⇐⇒ AB ∈ F + G.
3. Soit E un espace affine. Montrer que si f est une application linéaire du vectorialisé EB , où B
P
est un point à préciser de même que les opérations qui lui confèrent cette structure.
. 2
4. Soit G le barycentre de ((A, α), (B, β), (C, γ)). On suppose que α + β + γ 6= 0 et que β + γ 6= 0.
Montrer que le point d’intersection A0 de (AG) et de (BC) est le barycentre de ((A, β), (B, γ)).
.N
En déduire que dans un triangle, les trois médianes sont concourantes .
H
5. A quelles conditions les deux équations a1 x1 + ... + an xn = b et a01 x1 + ... + a0n xn = b0
.
décrivent-elles des hyperplans parallèles de Rn ?
−→ −−→ −→ −−→
V −→ −−→ −→
6. Soit ABCD un tétraèdre quelconque et P, Q, R, S quatre points tel que : AP = k AB, AQ = k AD,
CR = k CB,CS = k CD. On appelle I et J les milieux respectifs de [AC] et [BD]. Montrer que les
droites (P C),(QR) et (IJ) sont concourantes.
−−→
Exercice 9
Soit E un espace affine Ω et Ω0 deux points de E, λ et λ0 deux scalaires non nuls. On note h = hΩ , λ,
l’homothétie de centre Ω et de rapport λ et h0 = hΩ0 , λ0 l’homothétie de centre Ω0 et rapport λ0 .
1. Quelle est l’application linéaire de h o h0 ? Que peut-on en déduire pour h o h0 ?
2. Si λλ0 = 1,montrer que h o h0 est une translation dont on précisera le vecteur.
3. Si λλ0 6= 1,montrer que h o h0 est une homothétie. Préciser son centre comme le barycentre des
points A et A0 avec des coefficients convenables.
4. On suppose dans cette question que λ = −1 et on pose sΩ = hΩ,−1 . Montrer si M et N sont
−−→
deux points de E, on a : sM osN = t−2−−→ , translation de vecteur −2M N
MN
5. Dans cette question, on suppose que E est un espace affine euclidien de dimension 3. On
−−−−−→
considère l’application ϕ qui au point M associe le point M 0 tel que M 0 = p(M ) − 2p(M )M , où p
est la projection orthogonale de l’espace affine sur le plan H défini par son équation
paramétrique :
x = 1−α−β
y = 1+α
z = −3 + β
avec (α, β) ∈ R2
Exercice 10
Exercice 11
Soit ABC un triangle A’,B’ et C’ les milieux respectifs de [BC], [CA] et [AB]. On désigne par sA0 ,sB 0 et
sC 0 les symétries centrale par rapport à ces points.
1. Déterminer la nature géométrique des transformations f = sB 0 osA0 et g = sC 0 osB 0 osA0 .
2. Déterminer les parties linéaires de f et g, puis les images f (B) g(B) du point B par ces
transformations.
.P 2
. H .N
Exercice 12
Soit, dans le plan affine ,ABC un triangle non aplati, A1 le symétrique de B par rapport à C, B1 le
V
symétrique de C par rapport à A et C1 le symétrique de A par rapport à B.
−−−→ −−−→ −→ −−→
1. Comparer les déterminants det(A1 B1 , A1 C1 ) et det(CA, CB)
2. En déduire une comparaison des aires des triangles ABC et A1 B1 C1 .
3. Soient A2 , B2 et C2 les points d’intersection des droites (BC),(CA) et (AB) avec les droites
(B1 C1 ),(C1 A1 ) et (A1 B1 ). Écrire les coordonnées barycentriques des points A1 ,B1 et C1 dans le
repère (A, B, C).
4. En déduire les coordonnées barycentriques des points A2 ,B2 et C2 dans le repère (A1 , B1 , C1 ) .
Exercice 13
Soit E un espace affine réel de direction E. On suppose que E = F ⊕ D avec D une droite
vectorielle. Soit F un sous espace affine de E de direction F, et soit p la projection affine sur F
−−−−−→
parallèlement à D. Pour tout réel k, on définit a(M ) = p(M ) + k p(M )M pour tout M ∈ E
1. Montrer que a est une application affine de E dans E, (on déterminera en particulier son
application linéaire associée). Déterminer l’ensemble de ses points fixes. L’application est
appelée l’affinité de direction D, d’hyperplan F et rapport k. Comment nomme-t-on également
les affinités de rapport -1 ?
2. On suppose uniquement pour cette question que E = P le plan affine réel, et F est une droite
affine, appelée dans ce cas axe de l’affinité. Soient A et A0 deux points du plan tels que A
n’appartient à F et (AA0 ) n’est pas parallèle à F . Montrer qu’il existe une unique affinité a
d’axe F telle que a(A) = A0 , puis montrer que l’on peut construire l’image M 0 = a(M ) d’un
point quelconque M de P à la règle et au compas (F , A et A0 étant donnés)
3. Montrer que la composée a ◦ t d’une affinité de rapport k 6= 1 de direction D, et d’une
translation de vecteur →
−
u est une affinité si et seulement si →
−
u ∈ D.
4. Une dilatation d’hyperplan F , de rapport k, de direction D(E = F ⊕ D), est une application
linéaire d telle que sa restriction à F dF = IdF et sa restriction à D dD ; dD = kidD . On vérifie
que si a est une affinité,l’application linéaire associée →
−
a est une dilatation. Montrer que si f
→
−
est une application affine telle que f est une dilatation de direction D, d’hyperplan F alors f
et la composée t o a d’une affinité a de rapport k, d’hyperplan F de direction F , et d’une
translation de vecteur → −
u ∈ F.
5. Montrer qu’une affinité est bijective si et seulement si son son rapport est non nul.
Déterminer dans cas son inverse.
6. Montrer que la composée de deux affinité de même directions et d’hyperplan parallèles est
une affinité où une translation dont précisera alors le vecteur . Décrire le groupe engendré
par les affinités de même direction D et d’hyperplans tous de même direction F .
Exercice 14
.P 2
2. Soit A, B, C ,A0 tels que f (B) = B,f (C) = C et f (A) = A0 . Que peut-on dire de la droite (AA0 ) ?
.N
Construire à la règle et au compas f (M ) quand M est un point quelconque du plan.
3. Montrer que la composée de deux symétries par rapport à une droite est en général une
transvection.
V . H
Exercice 15
Montrer que les transformations affines du plan réel P qui laissent une droite D invariante point
par point sont exactement les affinités de rapport non nul et les transvections .
Exercice 16
Soit f une transformation affine quelconque du plan affine réel P . Identifier l’application f ogof −1
quand g est successivement une translation, une homothétie, une projection, une symétrie, une
affinité, une transvection.
Exercice 19
On suppose que E est un plan muni d’un repère cartésien R. Donner la représentation matricielle
de l’affinité d’axe D d’équation x + 2y − 1 = 0 de direction D0 d’équation 3y − x = 0.
Exercice 20
On suppose que E est de dimension 3 et muni repère cartésien R. Montrer que l’application
f : E −→ E de représentation matricielle
0
x = − y − z +1
y 0 = −2x − y − 2z +2
0
z = x + y + 2z −1
.P
Exercice 21
2
.N
On suppose que E est euclidien de dimension 3 et E est rapporté à une base orthonormée directe
B = (~i, ~j, ~k). Déterminer la matrice dans B de la rotation d’axe dirigée et orientée par ~i + ~j + ~k et
π
d’angle
3
mod (2π).
V . H Exercice 22
Exercice 23
Reconnaître les endomorphismes affines de R3 suivantes :
x −x + 2y − 2z − 1
1. ϕ : y 7−→ 3y + 2z + 6
z − 4y + 3z + 6
1 1 2
x 2y − 2z + 3
2. ϕ : y 7−→ −x + 3 y − 1 z + 2
2 2 3
z −x + 12 y + 12 z + 32
Exercice 24
x −3x − 4y
Quelle est l’application f : R2 −→ R2 ϕ : 7−→
y −4x + 3y − 1
Exercice 25
Démontrer que les représentations paramétriques suivantes definissent le même plan :
x = 2 + s + 2t x = 1 + 3u − v
y = 2 + 2s + t et y = 3 + 3u + v .
z = 1 − s − t z = 1 − 2u
Exercice 26
On considère les deux droites
3 = y − z 1 = −x + 3z
(D1 ) : et (D2 ) : .
−1 = −x − y + z 2 = −x − 3y
.P
une équation du plan Pα passant par Mα et contenant D1 .
2
4. Parmi tous ces plans, y en- a-t-il un qui soit perpendiculaire à D2 ? Donner son équation le
cas échéant.
. H .N
V
1. Soit f la transformation de l’espace
0
x =
Exercice 27
définie analytiquement par
4 − 3x + 2y − 2z
y0 = 8 − 8x + 5y − 4z
0
z = 4 − 4x + 2y −z
Exercice 28
−→ −→
Dans le plan muni d’un repère orthonormal direct (O, OI, OJ, soit la transformation du plan
définie par
(
x0 = √1 (x + 2y − 1)
5
y 0 = √15 (−2x + y + 2)
Exercice 29
(A, B, C) est un repère affine du plan affine P ; A0 , B 0 et C 0 les milieux des côtés [BC] et [CA] et
[AB] respectivement. Soit α un réel différent de 1, on désigne par par I le barycentre de (B, 1) et
(C, −α). Déterminer les coordonnées barycentriques
1. de I dans le repère (A0 , B 0 , C 0 ) ;
2. du milieu M de [AI] dans le repère (A0 , B 0 , C 0 ).
Exercice 30
.P 2
(a) Démontrer que les 3 points O, A et B déterminent un plan P dont on précisera une
équation cartésienne dans le repère R.
(d)
. H .N
(b) Calculer les distances OA, OB et AB. En d éduire la nature OAB.
(c) Les points O, A, B et C sont-ils coplanaires ?
V
2. Soit G l’isobarycentre de O, A, B et C
(a) Déterminer l’isobarycentre G dans R.
(b) Démontrer que (GC) est perpendiculaire à P.
(c) Calculer les coordonnées de D, intersection de P et (GC).
3. (a) Démontrer que la transformation de l’espace affine définie par (x, y, z) 7−→ (x, −y, z) est
une isométrie.
(b) Quels sont ses points fixes ?
(c) Déterminer les images par f de O, A, B et C. Que remarque-t-on ?
Exercice 31
Soit k > 0 un réel fixé, A et B deux points du plan. Déterminer l’ensemble des points M du plan
vérifiant M A = kM B.
Exercice 32
Soit A, B et C les sommets d’un triangle équilatéral de côté 1. Déterminer l’ensemble des points M
du plan qui vérifient M A2 + M B 2 + M B 2 = 1.
Exercice 33
M A2 + M B 2 + M C 2 + M D 2 = k (k > 0 fixé).
AM 2 + BM 2 + CM 2 + DM 2 = A0 M 2 + B 0 M 2 + C 0 M 2 + D0 M 2 ?
Exercice 34
On donne un triangle non aplati ABC. Quel est l’ensemble des points M du plan tels que
M B 2 − M C 2 = AB 2 − AC 2 ? En déduire que les hauteurs d’un triangle sont concourantes en un
point D qui qui vérifie
AB 2 + CD2 = BC 2 + AD2 = CA2 + BD2 .
.P
Exercice 35
2
.N
La bissectrice de l’angle en A du triangle ABC coupe en D. Calculer la distance AD en fonction de
BC = a, AC = b et AB = c.
V . H Exercice 36
L’espace est reporté au repère orthonormal R = (O,~i, ~j, ~k). On considère le plan P d’équation
2x + y − 2z + 4 = 0 et les points A(3, 2, 6), B(1, 2, 4) et C(4, −2, 5).
1. (a) Vérifier que les points A, B et C définissent un plan.
(b) Vérifier que ce plan est le plan P.
2. (a) Démontrer que ABC est un traingle rectangle.
(b) Ércire un système d’équations paramétriques de la droite D passant par O et
perpendiculaire à P.
(c) Soit K le projeté orthogonal de O sur P. Calculer OK.
(d) Calculer le volume du tétraèdre OABC
3. On considère
n dans cette question o le système de points pondérés
S = (O, 3), (A, 1), (B, 1), (C, 1)
(a) Vérifier que ce système admet un barycentre qu’on notera G.
(b) On note I le centre de gravité de ABC . Démontrer que le point G appartient à (OI).
(c) Déterminer la distance de G au plan P.
4. Soit Γ l’ensemble des points des points M de l’espace tels que
−−→ −−→ −−−→ −−−→
k3M D + M A + M AB + M ACk = 5.
Exercice 37
1. Rappeler la définition d’un espace vectoriel E sur K, d’un sous-espace vectoriel de E.
2. L’intersection, la réunion, la somme d’une famille (finie ou non) de sous-espaces vectoriels de
E est-elle encore un sous-espace vectoriel ? Même question pour le complémentaire d’un
sous-espace vectoriel. Qu’est-ce que la « formule de Grassmann » ?
Exercice 38
Soit A une partie de E.
1. Rappeler la définition du sous-espace vectoriel engendré par A, que l’on notera V ectA.
2. Comment décrire explicitement V ectA lorsque A est non vide ? Que vaut par ailleurs V ect(φ) ?
3. Soit B une autre partie de E. Que peut-on dire de V ect(A ∪ B) ?
4. Soient x, y ∈ E. A-t-on V ect(x + y) = V ect x + V ect y ?
Exercice 39
On suppose que E est de dimension 3, et on considère les sous-ensembles suivants :
F = {(x, y, z) ∈ E : 2x − y + 3z = 0},
G = {(x, y, z) ∈ E : ∃λ ∈ K : x = λ, y = λ, z = −2λ},
.P 2
H = {(x, y, z) ∈ E : ∃λ, µ ∈ K : x = λ, y = µ, z = −3λ + µ}.
.N
1. Vérifier que F, G, et H sont des sous-espaces vectoriels de E, puis calculer leur dimension.
2. Montrer que F et G sont supplémentaires dans E.
. H
3. Montrer que G ⊂ H. La somme F + H est-elle directe ?
V
4. Déterminer F ∩ G ∩ H. La somme F + G + H est-elle directe ?
Exercice 40
On note n = dimE.
1. Rappeler les définitions d’une famille libre, d’une famille génératrice, d’une base de vecteurs
de E. Que peut-on dire sur le nombre d’éléments de telles familles ?
2. Qu’est-ce que le rang d’une famille de vecteurs ? d’une matrice ? d’une application linéaire ?
Qu’est-ce que la « formule du rang » ?
3. On suppose que n = 3 et on munit E d’une base. Déterminer, en fonction du paramètre a ∈ K,
le rang d la famille de vecteurs (a, 1, 1), (1, a, 1), (1, 1, a). [Plusieurs méthodes sont possibles.]
Exercice 41
On note n = dimE, et E ∗ le dual algébrique de E, c’est-à-dire l’espace vectoriel L(E, K) des formes
linéaires sur E.
1. Soit x 6= 0 dans E. Prouver qu’il existe f ∈∗ telle que f (x) 6= 0.
2. Notons E ∗∗ = (E ∗ )∗ le bidual de E. Soit alors ϕ : E −→ E ∗∗ définie par x 7−→ (ϕ(x) : f 7−→ f (x)).
(a) Montrer que ϕ est linéaire et injective.
Pn
(b) Soit (ei )ni=1 une base de E. Pour tout i ∈ [[1, n]], on pose e∗i : x = i=1 xi ei 7−→ xi . Montrer
que ei est une forme linéaire, qu’elle est caractérisée par la relation e∗i (ej ) = δi,j , et qu’elle
∗
constitue une base de E ∗ (qui est donc de dimension n), appelée base duale de la base
(ei ).
(c) Déduire des résultats précédents que ϕ est bijective, puis que si (fi )ni?1 est une base de
E ∗ , alors il existe une base (ei )ni=1 telle que e∗i = fi pour chaque i.
3. Soit (ei ) une base de E, (e∗i ) sa base duale, p ∈ [[1, n]] et F = V ect(e1 , . . . , ep ). Montrer que si
x ∈ E, alors x ∈ F ⇐⇒ e∗i = 0 pour tout i ∈ [[p + 1, n]].
4. Soient F une partie non vide de E et p ∈ [[0, n − 1]]. Montrer l’équivalence :
(a) F est un sous-espace de dimension p de E ;
(b) il existe des formes linéaires f1 , . . . , fn−p linéairement indépendantes dans E ∗ telles que
Tn−p
F = i=1 Kerfi .
5. Soit (ei )ni=1 une base de E. Soit H une partie non vide de E. Établir l’équivalence :
(a) H est un hyperplan de E ;
(b) il existe une forme linéaire non nulle f sur E, définie à un facteur miltiplicatif non nul
près, telle que H = Kerf ;
(c) il existe un n-uplet (a1 , . . . , an ) de scalaires
P non tous nuls, défini à un facteur multiplicatif
non nul près, tel que pour tout x = i xi ei ∈ E, on ait x ∈ H ⇐⇒ a1 x1 + · · · + an xn = 0.
On dit alors que l’équation a1 x1 + · · · + an xn = 0 est une équation cartésienne de
l’hyperplan H (dans la base (ei )).
6. Prouver que, dans l’implication précédente (a) =⇒ (b), on peut prendre pour f l’application
n−1
définie par f (x) = detB (u1 , . . . , un−1 , x), où (ui )i=1 est une base de H et B une base de E.
Application : dans E de dimension 3, muni d’une base, déterminer une équation cartésienne
du plan engendré par u = (2, −3, 1) et v = (1, −1, 2).
7. Soit F un sous-espace de dimension p ≤ n − 1. Prouver qu’il existe une matrice
A = (aij ) ∈ M (n − p, n; K), de rang n − p, telle que F soit l’ensemble des solutions du système
AX = 0. Ce système est alors appelé système d’équations cartésiennes du sous-espace F .
P 2
Application : dans E de dimension 3, muni d’une base, déterminer un système d’équations
.
cartésiennes de la droite engendrée par u = (2, −3, 1).
.N
8. Réciproquement, démontrer que l’ensemble F des solutions d’un système du type AX = 0,
avec A ∈ M (n − p, n; K) est un sous-espace de dimension ≥ p, et que c’est un sous-espace de
système
V . H
dimension exactement p si et seulement si A est de rang n − p.
Application : dans E de dimension 3, muni d’une base, trouver l’ensemble des solutions du
x + 2y − z = 0
2x + 7y − 2z = 0
−x + 3y + z = 0
Exercice 42
1. Soient F et G deux sous-espaces supplémentaires dans E.
(a) Rappeler la définition de la projection p de E sur F parallèlement à G.
(b) Montrer que p est linéaire, déterminer alors son noyau et son image. Est-elle injective,
surjective ?
(c) Vérifier que p ◦ p = p.
(d) Montrer qu’il existe une base naturelle de E dans laquelle la matrice de p est diagonale.
(e) Soit q la projection de E sur G parallèlement à F . Quel lien existe-t-il entre p et q ?
2. Soit f un endomorphisme de E tel que f ◦ f = f . Prouver que E = Imf ⊕ Kerf et que f est la
projection sur Imf parallèlement à Kerf .
Exercice 43
Avec les notations de l’exercice précédent, l’application s = 2p − id s’appelle la symétrie par rapport
à F parallèlement à G.
Si x = y + z avec (y, z) ∈ F × G, prouver que s(x) = y − z, puis établir les analogues des résultats de
l’exercice précédent.
Espaces affines, applications affines N.B. Sauf mention explicite du contraire, dans tous les
exercices de ce paragraphe, E désigne un espace affine de dimension finie sur un corps K, avec
K = Q, R ou C.
Exercice 44
Exercice 45
Soit F un K-espace affine, et soit f ∈ A(E, F ). Alors f est injective (resp. surjective, bijective) si et
→
−
P
seulement si f l’est.
→
−
. 2 →
−
Soit F un K-espace affine. Pour tout A ∈ E et tout B ∈ F , on note respectivement ψA,E : E −→ EA
.N
et ψB,F : F −→ FB les isomorphismes linéaires induits par la vectorialisation de E en A et de F en
B. Dans ce qui suit, on fixe une application f : E −→ F .
→
− → −
(a) ∀A ∈ E, ∀→
− →
−
x ∈ E , f (A + →
V
−
. H
1. Pour σ ∈ L( E , F ), prouver l’équivalence entre les deux conditions suivantes :
x ) = f (A) + σ(→
−1
(b) ∀A ∈ E, f = ψf (A),F ◦ σ ◦ ψA,E .
2. En déduire l’équivalence des conditions :
−
x);
Exercice 46
Exercice 47
Exercice 48
Dans cet exercice, E et F désignent deux K-espaces vectoriels, munis de leur structure affine
→
− →
−
canonique. On note O le vecteur nul O E de E, vu comme point de E, et O0 le vecteur nul O F de F ,
vu comme point de F .
1. Soient →
−
u ∈ F et σ ∈ L(E, F ). Montrer que f = t→
− ◦ σ est une application affine de E dans F .
u
→
− −−0−−−→ →
−
u ◦ σ, avec u = O f (O) et σ = f
2. Réciproquement, soit f ∈ A(E, F ). Montrer que f s’écrit f = t→
−
→
−
(en particulier, u et σ sont uniques).
3. En déduire une caractérisation des applications linéaires parmi l’ensemble des applications
affines de E dans F .
4. En déduire également une description des ensembles A(K) et GA(K).
Exercice 49
→
−
− pour un λ ∈ K ∗ . Démontrer :
Soit f ∈ A(E) telle que f = λid→
E
1. si λ 6= 1, f est une homothétie [prouver d’abord l’existence d’un unique point fixe] ;
2. si λ = 1, f est une translation.
.P 2
. H .N
Exercice 50
V
Écrire la représentation matricielle d’une homothétie, d’une translation, dans un repère cartésien
donné de E.
Exercice 51
1. Montrer que l’ensemble C des nombres complexes possède une structure de plan affine sur R.
(Dans la suite de cet exercice, c’est ainsi qu’on le considèrera.)
2. Démontrer : pour toute f : C −→ C, f est affine si et seulement s’il existe a, b, c ∈ C tels que
f (z) = az + bz + c pour tout z ∈ C.
3. Parmi les endomorphismes affines du plan C, caractériser ceux qui sont bijectifs.
4. Comparer les résultats précédents avec ceux de l’exercice 13.
Exercice 52
Sous-espaces affines N.B. Sauf mention explicite du contraire, dans tous les exercices de ce
paragraphe, E désigne un espace affine de dimension finie sur un corps K, avec K = Q, R ou C.
Exercice 53
1. Soient F, G deux sous-espaces de E. Démontrer les résultats suivants.
→
− →
−
(a) Si F ⊂ G, alors F ⊂ G et dimF ≤ dimG.
(b) Si F ⊂ G et dimF = dimG, alors F = G.
→
− →
−
(c) Si F ⊂ G et F ∩ G 6= φ, alors F ⊂ G.
2. Soit F un sous-espace de dimension p de E. Montrer : si p ≤ d ≤ dimE, il existe au moins un
sous-espace G de dimension d de E qui contient F .
3. La réunion de deux sous-espaces affines, le complémentaire d’un sous-espace affine, sont-ils
encore des sous-espaces affines ?
Exercice 54
Dans cet exercice, E désigne un espace vectoriel, muni de sa structure d’espace affine canonique.
→
−
On note O le vecteur nul O de E, vu comme point de E.
1. Montrer que tout translaté t→
u (V ) d’un sous-espace vectoriel V de E est un sous-espace affine
−
de E, de direction V .
.P 2
2. Réciproquement, montrer que tout sous-espace affine de E est le translaté d’un sous-espace
vectoriel de E.
.N
3. Prouver l’équivalence, pour un sous-espace affine F de E :
(a) F est un sous-espace vectoriel de E ;
(b) O ∈ F ;
→
−
(c) F = F .
V . H
Exercice 55
Les relations de parallélisme, de strict parallélisme entre sous-espaces affines sont-elles des
relations d’équivalence ? Si F, G, H sont des sous-espaces de E, a-t-on le droit d’écrire F kGkH ?
Exercice 56
Soient A, B, C, D quatre points non alignés de E. Montrer que ABCD est un parallélogramme si et
seulement si (AB)k(CD) et (AD)k(BC).
Exercice 57
En utilisant le théorème d’incidence, démontrer les résultats suivants.
1. Deux points distincts engendrent une droite.
2. Un point et un sous-espace de dimension p ne passant pas par ce point engendrent un sous-
espace de dimension p + 1.
3. Deux droites parallèles distinctes engendrent un plan.
4. Deux droites sécantes distinctes se coupent en un point et un seul, et engendrent un plan.
5. Deux droites non parallèles et non sécantes engendrent un sous-espace de dimension 3.
6. Deux droites sont coplanaires si et seulement si elles sont parallèles ou bien sécantes en un
point.
7. Si une droite et un plan se coupent, et si la droite n’est pas dans le plan, leur intersection est
réduite à un point et ils engendrent un sous-espace de dimension 3.
8. Si une droite est parallèle à un plan et n’est pas contenue dans ce plan, la droite et le plan
engendrent un sous-espace de dimension 3.
9. Si une droite n’est pas parallèle à un plan et ne le rencontre pas, la droite et le plan
engendrent un sous-espace de dimension 4.
10. Dans un espace affine de dimension 3, une droite qui n’est pas parallèle à un plan le coupe
en un point et un seul.
11. Dans un espace affine de dimension 3, deux plans non parallèles se coupent suivant une
droite.
Exercice 58
.P 2
. H .N
Exercice 59
On suppose dimE = 3. Soient P1 , P2 deux plans de E sécants selon une droite D. Soient A ∈ P1 ,
B, C ∈ P2 avec B 6= C, tels que A, B, C ne soient pas situés sur D.
V
1. Vérifier que A, B, C sont non alignés, donc engendrent un plan noté (ABC).
2. Déterminer la nature de l’intersection P1 ∩ (ABC).
3. Construire géométriquement cette intersection.
Exercice 60
Exercice 61
On suppose dimE = 3. Soient P et P 0 deux plans sécants selon une droite ∆. Soit O un point
n’appartenant ni à P , ni à P 0 . Soient D1 , D2 , D3 trois droites non coplanaires, concourantes en O
et coupant P (resp. P 0 ) en A, B, C (resp. A0 , B 0 , C 0 ).
1. Vérifier que A, B, C (resp. A0 , B 0 , C 0 ) sont distincts et non alignés.
2. (a) Montrer que (BC) et (B 0 C 0 ) sont sécantes ou parallèles.
(b) Montrer que si ces droites sont parallèles, elles sont egalement parallèles à ∆.
(c) Montrer que si ces droites sont sécantes, leur point commun est situé sur ∆.
3. On suppose que (AB), (AC), (BC) coupent ∆ en I, J, K, respectivement. Prouver que I, J, K
sont sur (A0 B 0 ), (A0 C 0 ), (B 0 C 0 ), respectivement.
Exercice 62
Prouver les assertions suivantes.
1. Si h est une homothétie de centre A et de rapport λ, alors M, M 0 = h(M ) et A sont alignés et
AM 0
= λ.
AM
2. Réciproquement, si A, B, C sont alignés avec A 6= B et A 6= C, alors il existe une unique
AC
homothétie de centre A telle que h(B) = C : celle dont le rapport vaut .
AB
Exercice 63
Soit F un autre K-espace affine et soit f ∈ A(E, F ). Démontrer les résultats suivants.
1. Si G est un sous-espace affine de E, alors f (G) est un sous-espace affine de F , de direction
−−−→ → − →−
f (G) = f ( G ). En outre, dimf (G) ≤ dimG, avec égalité si f est injective.
2. Si H est un sous-espace affine de F , alors f −1 (H) est soit vide, soit un sous-espace affine de
−−−−−→ → − →
−
E, de direction f −1 (H) = f −1 ( H ).
Exercice 64
→
−
Soit σ une application linéaire entre deux espaces vectoriels E et F . On fixe b ∈ F . Montrer que
→
−
l’ensemble des solutions de l’équation σ(→
P
−
direction à préciser.
. 2
x ) = b est soit vide, soit un sous-espace affine de E, de
. H .N
Exercice 65
dimension.
V
1. Soit f ∈ GA(E). Vérifier que f envoie tout sous-espace de E sur un sous-espace de même
Exercice 66
On suppose E de dimension ≥ 2. Soient H un hyperplan de E, D une droite supplémentaire de H
→
−
dans E, et p la projection sur H parallèlement à D.
1. Déterminer l’image réciproque par p d’un point H, puis d’une droite de H.
2. Déterminer les images par p :
(a) d’une droite,
(b) de trois points alignés distincts,
→
−
(c) de deux droites parallèles distinctes, dont la direction commune n’est pas D.
Dans chacun des cas, caractériser les différentes situations possibles.
Exercice 67
Soit f un endomorphisme affine de E. Démontrer que f est une projection si et seulement si
f ◦ f = f.
Exercice 68
Exercice 69
P
est une équation cartésienne de sa direction H dans la base B.
(d) Deux
Pn hyperplans
. 2 Pn
H et H 0 , d’équations cartésiennes respectives i=1 αi xi + β = 0 et
.N
0 0 ∗ 0
i=1 αi xi + β = 0, sont parallèles si et seulement s’il existe λ ∈ K tel que αi = λαi pour
tout i.
m=
−b
a
H
(e) En dimension 2, toute droite D admet une équation cartésienne du type ax + by + c = 0,
.
avec (a, b) 6= (0, 0). Un vecteur directeur de D est alors donné par →
V
−u = (−b, a), et le scalaire
s’appelle la pente de D (on dit que la pente est infinie si a = 0).
3. Soit H un hyperplan de E défini par un repère cartésien (A; (→ −
uj )nj=1 ). Après l’avoir justifiée,
montrer que l’équivalence
M ∈ H ⇐⇒ detB (−
→, . . . , −
u −→, −
u−n−1
−→
AM ) = 0
1
→
−
appelé systèmes d’équations cartésiennes de F . Montrer qu’alors F est l’ensemble des
solutions du système homogène AX = 0.
(b) Réciproquement, prouver que l’ensemble F des solutions d’un système du type AX = B,
avec A ∈ M (n − p, n; K) et B ∈ M (n − p, n; K) est soit vide, soit un sous-espace affine de
dimension ≥ p, et que c’est un sous-espace de dimension p si et seulement si A est de
rang n − p.
Exercice 70
.P
Exercice 71
2
.N
On suppose dimE = 2. Soient D, D0 deux droites d’équations cartésiennes respectives ax + by + c = 0
et a0 x + b0 y + c0 = 0 dans un repère cartésien donné (avec évidemment (a, b) 6= (0, 0) et(a0 , b0 ) 6= (0, 0)).
H
a b
1. On note S =
autre droite,
V .
. Prouver : DkD0 si et seulement si detS = 0 (donc D et D0 sont sécantes
si et seulement si detS 6= 0).
Application. Donner une autre preuve du théorème de Thalès en dimension 2.
00 00 00 00 00
d’équation cartésienne a x + b y + c = 0 (avec (a , b ) 6= (0, 0)). On
a b c
note S = a0 b0 c0 . Démontrer : D, D0 , D00 sont parallèles ou concourantes si et
a00 b00 c00
seulement si detS = 0.
Application. Démontrer le Théorème de Ceva [Giovanni Ceva, 1648 − 1734], dont voici
l’énoncé :
Soit ABC un triangle non aplati d’un plan affine, et soient P ∈ (BC), Q ∈ (CA), R ∈ (AB) trois
points distincts de A, B, C. Alors
P B QC RA
(AP ), (BQ), (CR) sont parallèles ou concourantes ⇐⇒ · · = −1.
P C QA RB
Exercice 72
→
− → − → −
On suppose E de dimension 3. muni d’un repère cartésien R = (O; i , j , k ). Soit D une droite non
→
− → −
parallèle au plan O + V ect( i , j ).
1. Montrer qu’il existe a, b, p, q ∈ K tels que D admette
x = az + p
y = bz + q
→
− → −
2. Déterminer un système d’équations cartésiennes (dans R) de la projection de D sur (O; i , j )
→
−
parallèlement à V ect( k ).
Exercice 73
Soit X une partie non vide de E.
1. Soit F un sous-espace de E. Prouver l’équivalence : X ⊂ F ⇐⇒ Af f X ⊂ F .
2. Démontrer : X est génératrice dans E si et seulement si X n’est contenue dans aucun
hyperplan de E.
3. On suppose que X = {A0 , . . . , Ap } est une famille finie de p + 1 points de E, et que E est de
dimension n. Démontrer les assertions suivantes :
(a) X est libre si et seulement si p ≤ n et X n’est contenue dans aucun sous-espace de
dimension p − 1 de E ;
(b) X est génératrice si et seulement si p ≥ n et X n’est contenue dans aucun hyperplan de
E;
(c) X est une base affine si et seulement si p = n et X n’est contenue dans aucun hyperplan
de E.
Barycentres et convexité N.B. Dans tous les exercices de ce paragraphe, E désigne un espace
affine de dimension finie sur un corps K, avec K = Q, R ou C.
.P
Exercice 74
2
. H
G = bar((A, λ), (B, λ)) ⇐⇒
GA .N
Soient A, B ∈ E, soient λ, µ ∈ K non nuls et de somme non nulle. Compléter les assertions :
= . . . ⇐⇒
AG
= . . . ⇐⇒
BG
= ...
V
GB AB BA
Exercice 75
Soient A, B, C trois points de E, soient P = bar((A, 1), (B, 2), (C, −4)) et Q = bar((A, −2), (B, 3), (C, 1)).
−−→
Calculer P Q de deux façons :
1. en revenant à la définition d’un barycentre ;
2. en utilisant la notation introduite en cours (« combinaisons de points »).
Exercice 76
Soit ABCD un tétraèdre non aplati de E. On note A0 , B 0 , C 0 , D0 les centres de gravité respectifs de
BCD, ACD, ABD, ABC.
1. Vérifier que (AA0 ), (BB 0 ), (CC 0 ) et (DD0 ) sont des droites, et qu’elles sont distinctes.
2. Soit G le centre de gravité de ABCD. Démontrer :
AG BG CG DG 3
(AA0 ) ∩ (BB 0 ) ∩ (CC 0 ) ∩ (DD0 ) = {G},
0
= 0
= 0
= 0
= ,
AA BB CC DD 4
−−→0 −−→0 −−→0 −−→0 → −
AA + BB + CC + DD = O .
A+B C +D D+A B+C A+C B+D
3. On pose M = ,N= ,P = ,Q= ,R= ,S= . Prouver que
2 2 2 2 2 2
G est le milieu de (M, N ), de (P, Q) et de (R, S).
Exercice 77
Soit F une partie non vide de E. Prouver que F est un sous-espace de E si et seulement si toute
droite joignant deux points de F reste dans F .
Exercice 78
On suppose que E est un plan, muni d’un repère affine R = (A, B, C).
1. Démontrer : trois points de E sont alignés si et seulement si le déterminant de leurs
coordonnées barycentriques dans R est nul.
2. Soit D une droite de E. Montrer qu’il existe a, b, c ∈ K, non tous égaux, tels que pour tout
point M ∈ D, de coordonnées barycentres (x, y, z) dans R, on ait ax + by + cz = 0. On dit alors
que ax + by + cz = 0 est une équation barycentrique de la droite D dans le repère R, et que
a, b, c sont les coordonnées tangentielles de D dans R.
3. Réciproquement, prouver que toute equation du type ax + by + cz = 0, avec a, b, c ∈ K non tous
égaux et x + y + z = 1, est l’ équation barycentrique d’une droite D de E R.
4. Montrer que deux triplets de coordonnées tangentielles (a, b, c) et (a0 , b0 , c0 ) représentent la
même droite de E si et seulement s’ils sont proportionnels.
5. Déterminer une equation barycentrique dans R de :
(a) (AB), (BC), (CA) ;
(b) la médiane de ABC issue de A ;
(c) la parallèle à (BC) passant par A.
.P 2
. H .N
Exercice 79
En utilisant l’exercice précédent, démontrer le théorème de Ménélaüs [Ménélaüs d’Alexandie, I er
sièce], dont l’énoncé est le suivant : Soit ABC un triangle non aplati d’un plan affine, et soient
V
P ∈ (BC), Q ∈ (CA), R ∈ (AB) trois points distincts de A, B, C. Alors
P, Q, R sont alignés ⇐⇒
P B QC RA
· ·
P C QA RB
= 1.
Exercice 80
→
−
On considère l’espace vectoriel X = E × K, qu’on munit, ainsi que K lui-même, de sa structure
affine canonique.
1. On définit l’application ϕ : X −→ K, (→ −x , λ) 7−→ λ. Prouver que ϕ est une forme linéaire non
−1 →
−
nulle sur X. En déduire que H = ϕ (1) = E × {1} est un hyperplan affine de X, de direction
→
− →
−
H = Kerϕ = E × {0}.
→
− →
− − −−→
2. Soient σ : E −→ H , → x 7−→ (→
−x , 0) et, pour tout A ∈ E, fA : E −→ H, M 7−→ (AM , 1). Montrer que
→
− →
−
σ est un isomorphisme linéaire de E sur H , et en déduire que fA est un isomorphisme affine
de E sur H, quel que soit A ∈ E.
On dit qu’on a plongé E dans X via fA . Faire un dessin pour comprendre.
3. Soit (Ai , λi )i∈I un système de points pondérés de E. On fixe A ∈ E et on pose A0i = fA (Ai ) pour
tout i ∈ I. Les A0i étantPdes éléments de H, donc des vecteurs de X, on peut parler de la
combinaison linéaire λi A0i pour n’importe quelles valeurs des λi . Démontrer les assertions
suivantes :
λi A0i ∈ H ⇐⇒ λi = 1, et si ces conditions sont réalisées, on a fA−1 ( λi A0i ) = bar(Ai , λi ) ;
P P P
(a)
→
−
λi A0i ∈ H ⇐⇒ λi = 0 et si ces conditions sont réalisées, on a σ −1 ( λi A0i ) = →−v , où →
−
P P P
(b) v
P −−−→
est la valeur constante de λi M Ai pour M ∈ E.
→
− →
−
4. On identifie E avec H de E avec H grâce aux isomorphismes de 2. Quelle formulation
obtient-on alors pour les résultats de la question précédente ?
Exercice 81
Soit F un autre K-espace affine. Prouver qu’une application f : E −→ F est affine si et seulement si
elle conserve tout barycentre de deux points (c’est-à-dire si et seulement si la restriction de f a
toute droite affine de E est affine).
Exercice 82
Exercice 83
On suppose que K = R. Soient X, Y deux convexes de E. Démontrer que l’ensemble Z des milieux
de segments [AB], avec A ∈ X et B ∈ Y , est convexe.
.P
Exercice 84
2
.N
On suppose que K = R. Démontrer que si X est une partie de E, alors ConvX est exactement
l’ensemble des combinaisons convexes de points de X.
V . H Exercice 85
Exercice 86
Exercice 87
Soit R3 muni de ses structures d’espace affine et d’espace vectoriel. Soit B0 = (e1 , e2 , e3 ) sa base
canonique.
1. (a) Justifier que F = (x, y, z) ∈ R3 ; 2x − 3y + z = 0 est un sous-espace vectoriel de l’espace
vectoriel réel R3 puis donner une base de F .
n o
(b) Justifier que F = (x, y, z) ∈ R3 ; −4x + 6y − 2z = 5 est un sous-espace affine de R3 de
direction F et déterminer
dim F.
x y y
2. Soit (x, y) ∈ R2 et Ax,y = y x y .
y y x
(a) Pour quelle(s) valeur(s) du couple (x, y) la matrice Ax,y est la représentation matricielle
dans B0 d’une isométrie vectorielle de R3 ?
(b) Soit f ∈ L (R3 ) l’endomorphisme de l’espace vectoriel R3 dont la matrice dans B0 est
A 31 ,− 23 . Donner la nature et les éléments caractéristiques de f .
Exercice 88
Soit dans P, un plan affine euclidien où u.l désigne l’unité de longueur, un triangle isocèle EF G
tel que EF = EG = 7 u.l et F G = 4 u.l. Soit I = isobar(F, G) ; D le centre de gravité de EF G et
−−→
H = E + F G.
1. Donner tout en justifiant votre réponse la nature du quadrilatère EF GH.
n −−→ −−→ −−→ o
2. (a) Déterminer l’ensemble Γ1 = M ∈ P ; kEM + F M + GM k = 12 .
P 2
n o
.
(b) On considère Γ2 = M ∈ P ; −2EM 2 + F M 2 + GM 2 = 38 . Déterminer puis construire
l’ensemble Γ2 .
3. (a) Calculer ED et F D.
H .N
(b) En déduire puis construire l’ensemble Γ3 où
.
V
n o
Γ3 = M ∈ P ; EM 2 + F M 2 + GM 2 = 65 .
Exercice 89
Soient l’espace affine R3 dont la direction est munie de sa base canonique B = (e1 , e2 , e3 ).
Considérons la transformation f de R3 donnée par
9 2 6 38
x0 = x+ y− z+
11 11 11 11
2 9 6 17
0 0 0
f : (x, y, z) 7−→ (x , y , z ) où y0 = x+ y+ z+
11 11 11 11
0 6 6 7 29
z =− x+ y− z−
11 11 11 11
1. Justifier que f est une transformation affine dont on précisera la matrice Mf~ de sa partie
linéaire f~.
2. Démontrer que f~ est une application orthogonale puis en déduire que f est une isométrie
affine.
3. L’application f admet-elle un point fixe ?
4. Démontrer que le plan P d’équation x − y + 3z + 3 = 0 est stable par f et que la restriction f|P
de f à P est une translation de vecteur ~u à préciser.
5. Déterminer l’ensemble des points fixes de l’application g = t−~u ◦ f . Que peut-on conclure sur
la nature de la transformation g ?
6. On considère ~v = −1, 12 , 12 . Déterminer l’expression analytique de la symétrie glisée d’axe P
et de vecteur ~v .
Exercice 90
1. La partie E = {x > 0 ; x ∈ R} est-elle un sous-espace affine de R ?
2. On donne E = {(x, y) ∈ R2 ; x − 2y + 1 = 0}.
(a) Démontrer que E est un sous-espace affine de R2 dont on précisera l’espace directeur.
(b) Démontrer que la correspondance
f: R×E −→ E
α, (x, y) 7−→ (x − α, y − 21 α)
φ: R2 −→ R2
(x, y) 7−→ ax + by + 1 , cx + dy − 43 )
χθ : R2 −→ R2
(x, y) 7−→ x cos θ + y sin θ + 1 , x sin θ − y cos θ + 1)
admet-elle un point fixe ? Dans le cas échéant, donner la nature de cette application.
.P 2
.N
Exercice 91
On considère dans E = R3 muni de sa structure d’espace vectorielle et de sa base canonique
1
. H
B0 = (e1 , e2 , e3 ). On munit également E de sa structure affine canonique et on considère les points
V
3
2
A0 = −1 , A1 = −2 , A2 = −1 et A3 = 0 ;
2 1 3
−1
2
Partie A
:::::::::
Partie B
:::::::::
7. Soit f une correspondance de E vers E . Déterminer, quand elle est bien définie, l’expression
analytique de la correspondance f lorsque celle-ci
Partie C
:::::::::
.P 2
12. Montrer que pour tout vecteur ~u ∈ E il existe un unique triplet de nombre réels (α, β, γ) tel que
.N
α + β + γ = 0
(S2 ) .
αA1 + βA2 + γA3 = ~u
V
à F . Étudier le cas α 6= 0.
. H
13. En examinant la décomposition du système (S1 ), Montrer que si α = 0, le vecteur ~u appartient
14. Énoncer le théorème de Menélaüs. En donner une preuve en utilisant les résultats des
questions précédentes.
Solution 2
Soit E un espace affine de direction E. On considère trois point non alignés A,B et C de E.
1. Montrons que pour tout point P ∈ E,il existe un seul triplet de nombres (p, q, r) vérifiant : (1)
1 =p+q+r
P = pA + qB + rC
−→ −−→ −→ −→ −−→ −→
Si a,b sont des composantes d AP selon la base (AB, AC) on a : AP = aAB + bAC donc
P = (1 − a − b)A + aB + bC et p = (1 − a − b)A,q = a,r = b.Ils sont les seuls à le faire car si (1) est
−→
vérifié alors q et r sont nécessairement les composantes de AP selon la base en question .
2. Les nombres p,q,r vérifiant (1) sont les coordonnées barycentres de P par rapport à ABC.
−−→ −−→
3. Montrons que pour p = 1, on a P = A + BC. Si p = 1,alors q = −r et P = A + rBC ce qui montre
que P est sur la parallèle à (BC) menée par A.
q r
4. Si p 6= 1, on a P = pA + (1 − p)( B+ C)
1−p 1−p
q r
5. P = pA + (1 − p)( B+ C) relation qui prouve que P est situé sur (AA0 ), où (2)
1−p 1−p
q r
A0 = B+ C qui est un point de (BC). En d’autre termes , (AP ) et (BC) se coupent en
1−p 1−p
A’.
6. Montrons que pour tout → −
u ∈ E,il existe un seul triplet de nombres (p, q, r) vérifiant (3)
0 =p+q+r
→
−
u = pA + qB + rC
−→ −−→
Si C ∈ (AB), il existe λ tel que AC = λAB ce qui s’écrit (−1 − λ)A + λB − C = 0 . On peut alors
prendre a = 1 − λ,b = λ et c = −1.Inversement si (a, b, c) 6= 0 vérifie (5) ,alors , si par exemple
a b a b
P
c 6= 0 , C = − A − B comme − − = 1 C’est donc une combinaison affine de A et B : A,B,C
sont alignés.
c c c c
. 2
.N
10. Applications
a. Utilisons les résultats précédents pour montrer que dans un triangle,les médianes se
H
coupent au centre de gravité du triangle.
.
b. Enoncer le théorème de Mélénaus. Soient un triangle ABC et des points A’,B’ et C’ choisis
V
respectivement sur [BC],[CA] et [AB] et distincts des sommets du triangle . Les points A’,B’
et C’ sont alignés si et seulement si , σA,B (C 0 )σB,C (A0 )σCA (B 0 ) = −1 i.e C
−−→0
AC
−−→0
BA
−−→0
CB
0 B ∗ A0 C ∗ B 0 A = −1
c. Indiquons comment utiliser les résultats précédents pour démontrer ce théorème On pose
σA,B (C 0 ) = γ ,σB,C (A0 )β et σCA (B 0 ) = α de sorte que (en fait si R = (1 − λ)P + λQ alors
λ σ
σ := σP,Q (R) = et λ = ) (6)
1+λ 1+σ
1 α
A0 = B+ C
1+α 1+α
1 β
B0 = C+ A
1 + β 1 + β
1 γ
C0 = A+ B
1+γ 1+γ
Supposons d’abord que A0 , B 0 , et C 0 sont colinéaires . Il existe des réels a, b et c non tous
nuls tels que
0 =a+b+c
0 = aA0 + bB 0 + cC 0
Vu (6), la seconde relation s’écrit :
β 1 γ 1 α 1
( b+ c)A + ( b+ a)B + ( a+ b)C = 0. La somme des coefficients
1+β 1+γ 1+γ 1+α 1+α 1+β
A, B et C dans cette expression vaut a + b + c = 0. Par conséquent ces coefficients sont tous
non nuls car A, B et C ne sont pas alignés :
β 1
b+ c = 0
1 + β 1 + γ
γ 1
b+ a = 0
1+γ 1+α
α 1
a+ b)C = 0 = 0
1+α 1+β
Solution 4
a) Notons f la transformation étudiée.Soient M (x, y, z) un point et M 0 (x0 , y 0 , z 0 ) = f (M ) son image
−−−→ →
− → − → −
. Puisque M 0 ∈ P on a : x0 + y 0 + z 0 = 1 . M M 0 ∈ V ec( i + j − k ),il existe λ ∈ R tel que
−−−→0 →
− → − → −
M M = λ( i + j − k ) ce qui donne :
0
x = x+λ
y0 = y + λ
0
z = z−λ
P
→
− → −
. Le milieu de [M M 0 ] appartient P alors
−−−→ →
− → −
2
+
existe λ ∈ R tel que M M 0 = λ( i + j ) ce qui donne :
2
. 2
= 1. Puisque M M 0 ∈ V ec( i + j ),il
. H
0
x = x+λ
0
y0 = y + λ
z = z
.N
V 0
x
y0
0
z
=
=
=
x+λ
y+λ
z−λ
c) On obtient 0
x = −y − z + 1
y0 = −2x + y − 2z − 2
0
z = −2x − 2y − z + 2
Solution 5
1. M (x, y, z) un point et M (x , y , z ) = f (M ) et f of (M ) = M ”(x”, y”, z”) on a x” = −y 0 − z 0 + 1 donc
0 0 0 0
x = −y − z + 1
f (M ) = M ⇐⇒ y = −2x − y − 2z + 2 ⇐⇒ x + y + z − 1 = 0
z = x + y + 2z − 1
Direction
−−−→0 →
− →
− − −−−→0
→ →
− − →
→ − −−−→
M M = (x − x) i + (y − y) j + (z − z) k M M = (x + y + z − 1)(− i − 2 j + k ) donc M M 0 ∈ R→
0 0 0 −
u
→
−
avec u (−1, −2, 1) (3) .
De (1),(2) et (3) il sort que : f est la symétrie affine de base (P ) et de direction la droite
vectorielle engendrée par → −
u
→
− → − → −
f est la projection sur le plan d’équation x + y = 1 et selon la direction V ec( i − j + k )
M 0 (x0 , y 0 , z 0 ) = f (M ) et f of (M ) = M ”(x”, y”, z”) on a x” = −y 0 + z 0 + 3 donc
x” = −(−x + z + 3) + (−x − y + 2z + 3) + 3 ; x” = −y + z − 3, on trouve y” = −x + z + 3 et
z” = −x − y + 2z + 3 d’où f of = f (1)
x = −y + z − 3
y = −x + z + 3
z = −x − y + 2z + 3
P 2
⇐⇒ x + y − z − 3 = 0
.
.N
Direction
−−−→0 →
− → − → − −−−→
M M = (−x − y + z + 3)( i + j + k ) M M 0 ∈ R→ −u avec →−u (1, 1, 1) (3) .
H
De (1),(2) et (3) on déduit que : f est la projection de base (P ) et de direction la droite vectorielle
V Solution 6
a) Si f est une projection affine alors f of = f
→
− →− →
− →
− →
−
Inversement si f of = f alors f o f = f . Par suite F = Im f et G = ker f sont des sous-espaces
→
−
vectoriels supplémentaires dans E et f est la projection vectorielle sur F selon la direction G.
Soit A un point de E,on a f (f (A)) = f (A) et f (A) est un point de fixe f . Posons ν = f (A) + F . f
apparait comme la projection sur E selon la direction G car prend même valeur en f (A) et a
même partie linéaire que cette transformation.
b) Si f est une symétrie affine alors f of = IdE .
→
− →− →
− →
− →
−
Inversement si f of = f alors f o f = f . Par suite F = ker( f − IdE ) et G = ker( f + IdE ) sont des
→
−
sous-espaces vectoriels supplémentaires dans E et f est la symétrie vectorielle par rapport à F
selon la direction G. Soit A un point de E ,on a f (f (A)) = f (A). Posons I le milieu du segment
d’extrémité A et f (A) . I est un point fixe de f . Posons ν = I + F . f apparait comme la direction G
car prend valeur en I et a même partie linéaire que cette transformation .
Exercice no 1
Soit E un espace affine. Si O est un point de E et λ ∈ R∗, l’homothétie hO,λ de centre O et de rapport
−−−−→ −−→
λ est défini par OhO,λ = λOP
1. Montrer que si λ 6= 0,alors l’homothétie hO,λ a un point fixe.
2. Montrer que la composée de deux homothéties est une homothétie ou une translation.
3. Montrer l’ensemble des homothéties et des translation de E est un groupe pour la
composition des applications.
4. Montrer que les éléments de ce groupe transforment les sous espaces affines en des sous
espaces affines parallèles.
Exercice no 2
Soit dans le plan affine,ABCD un quadrilatère , I,J,K,L les milieux respectifs des segments [AB],
[BC] [CD] et [DA] Montrer que [IK] [JL] ont même milieu.
.P 2
. H .N
Que peut-on dire de l’isobarycentre des quatre points A,B,C,D ?
1. Soit ABC un triangle. Montrer qu’il existe un triangle A’B’C’ et un seul tel que A soit le milieu
V
de B’C’,B le milieu de [C 0 A0 ] et C le milieu de [A0 B 0 ]. Indiquer une construction de ce triangle .
2. Soit A’B’C’D’ un quadrilatère . Donner une condition nécessaire et suffisante pour qu’il existe
un quadrilatère ABCD tel que A’ soit le milieu de [AB],B’ soit le milieu de [BC],C’ le milieu de
[CD] et D’ le milieu de [DA] s’il existe .Le quadrilatère,s’il existe , est-il unique ?
3. Étant donnés, n points B1 ...Bn du plan affine E, peut-on toujours trouver les points A1 ...An de
E tels que Bi soit pour tout i = 1, ..n le milieu de [Ai An ] (avec la convention An+1 = A1 ) ?
Donner une construction géométrique des points Ai à partir des points Bi lorsque la solution
existe . Indication On pourra considérer la composée des symétries de centre de Bi .
1. Définir un espace affine , le vectorialisé d’un espace affine en précisant les lois qui confèrent
au vectorialisé sa structure d’espace vectoriel.
2. La composée de deux homothéties affines h(Ω,k) et h(Ω0 ,k0 ) est une translation.VRAI ou FAUX ?
Justifier votre réponse.
3. Soit E un espace affine réel de dimension n. On considère (n+1) points A0 , A1 ..., An de E.
a. Donner deux condition équivalentes pour lesquelles (A0 , A1 ..., An ) est un repère affine de E .
b. Comparer les coordonnées barycentriques d’un point M dans le repère affine (A0 , A1 ..., An )
−−−→ −−−→ −−−→ −−−→
et ses coordonnées cartésiennes dans le repère cartésien (A0 , A0 A1 , A0 A2 , A0 A3 , ..., A0 An )
4. Soit E un espace affine réel de direction E. On suppose que E = F ⊕ D Où D est une droite
vectorielle. Soit F un sous-espace affine de E de direction F,et soit p la projection affine sur F
de direction D. Pour tout réel k,on définit l’application a par :
a. Montrer que a est une application affine
b. Déterminer l’ensemble de ses points invariants.
c. Caractèriser a lorsque k = 1
Exercice no 2
Exercice no 3
a0 b0 c0
a1 b1 c1 = 0
a2 b2 c2
2. En déduire que toute droite de P admet une équation barycentrique de la forme αxβyγz = 0
avec α, β et γ des réels non tous nuls.
.P
Rattrapage de Géométrie Affine
2
.N
Exercice no 1
Exercice no 2
Exercice no 3
Soient A et B deux points d’un espace affine de dimension E et ϕ(M ) défini par :
−−−−−→ −−→ 10 −−→
2M ϕ(M ) = 7AM − BM .
3
i) Montrer que ϕ est une application affine et préciser son endomorphisme
associé f .
2) Précise la nature géométrique de ϕ.On donnera ses éléments caractéristiques.
Exercice no 4
.P
Rappeler les définitions des notions suivantes :
2
.N
1. endomorphisme affine de E.
2. similitude de E.
V .
3. similitude indirecte de E.
H
4. demi-tour de E d’axe P ⊂ E.
5. réflexion de E.
Exercice 1
Soit ABC un triangle non aplati, I le milieu de [AB], J le milieu de [BC] et K le
milieu de [AC].
1. Montrer que l’orthocentre du triangle IJK est le centre O du cercle circonscrit
à ABC.
2. Soit G le centre de gravité de ABC et h l’homothétie de centre G et de rapport
− 12 .
(a) Quelle est l’image par h de :
i. A, B et C ?
ii. la hauteur de ABC ? passant par A ?
iii. l’orthocentre H du triangle ABC ?
−−→ −→
(b) En déduire que AH = 2OJ.
3. Soit AB la corde d’un cercle C. Montrer que le lieu de l’orthocentre du triangle
ABM , lorsque M décrit C, est le cercle C 0 symétrique orthogonal de C par
rapport à (AB).
Exercice 2
Soient A et B deux points d’un espace affine E euclidien de direction E et ϕ
l’application de E dans E qui à M de E associe le point ϕ(M ) défini par :
−−−−−→ −−→ 10 −−→
2M ϕ(M ) = 7AM − BM
3
1. Justifier que ϕ est une application affine et préciser sa partie linéaire ϕ
~.
2. En déduire la nature géométrique de ϕ.(On la caractérisera par son nom et
ses éléments géométriques.)
3. On suppose que E = R3 muni de ses structures affine et euclidienne
canoniques. Soit le repère cartésien (O, e~1 , e~2 , e~3 ) de E. On considère le point
G =bar((A, 27 ); (B, − 53 )) et on donne A = (−1, 12 , 2), B = (3, − 21 , 1), C = ( 32 , −1, 4) et
α = π6 .
(a) Reconnaître l’endomorphisme affine t−
−→ ◦ ϕ de E et donner son expression
GC
analytique.
(b) Déterminer la nature géométriquede l’application rG,α ◦ ϕ, où rG,α est la
rotation de centre G et d’angle α.
(c) Déterminer l’équation cartésienne du plan P perpendiculaire à (AB) et
passant par G.
.P
(d) Donner l’écriture matricielle de p : E → E, la projection orthogonale sur P.
2
(e) En déduire l’expression analytique de l’antirotation νG,α de centre G et
. H .N
d’angle α. Déterminer le point ν(D) où D = (− 12 , 0, 1).
V
Année Académique : 2015-2016
Partie B
~ ◦s
(b) Déterminer ts(AD)
5. Déterminer la rotation de H d’axe Aff(C, F ).
Année Académique : 2015-2016
Examen de rattrapage de Géométrie Affine
Durée : 02h
Exercice 1
.P 2
On considère dans l’espace affine E de dimension 3 et de direction E, le
−1
sous
.N
ensemble F = A + F , où F = {(x, y, z) ∈ R3 , 2x − y + 3z = 0} et A =
1
H
0
V .
1. Justifier que F est un sous espace affine de E(On donnera une équation
cartésienne de F et on proposera une base de sa direction F ).
2. Proposer une équation paramétrique du supplémentaire orthogonal G de F
dans E passant par A.
3. Déterminer l’expression analytique de la projection p sur F suivant G.
4. En déduire celle de l’isométrie f = s ◦ t~v où s est la symétrie d’axe F de
direction G et ~v = (0, −3, 1).
5. L’affinité A3,p = 3idE − 2p admet-elle de points fixes ?
6. Justifier que A3,p = 3idE − 2p coïncide avec une homothétie de E dont on
précisera le centre et le rapport.
Exercice 2
1. Montrer que l’ensemble C des nombres complexes possède une structure de
plan affine sur R.(Dans la suite de cet exercice, c’est ainsi qu’on le
considèrera.)
2. Démontrer que : pour tout f : C → C, f est affine si et seulement s’il existe
a, b, c ∈ C tels que : f (z) = az + bz + c, pour tout z ∈ C
Exercice 3
Soit E le plan affine euclidien. Dans un triangle ABC inscriptible dans un cercle,
la bissectrice de l’angle en C coupe respectivement la médiatrice de [BC] en P , la
médiatrice de [AC] en Q et le cercle en R. On désigne respectivement par S et T les
milieux de [BC] et de [CA].
1. Faire une construction géométrique claire, rigoureuse et bien lisible.
2. Démontrer que les triangles RQT et RP S ont même aire.
.P 2
f (M )f (N ) = kM N pour tous M, N ∈ E. Ce réel est appelé rapport de la
.N
similitude de f .
3. Une similitude indirecte de E est la composée (commutative) d’une homothétie
V . H
et d’une isométrie indirecte de E.
4. Un demi-tour de E d’axe P ⊂ E est un renversement en dimension 3.
5. On appelle réflexion de E toute symétrie s par rapport à un hyperplan F
suivant F ⊥ .
Solution 1
1. Montrons que l’hortocentre du triangle IJK est le centre O du cercle
circonscrit à ABC.
I et K milieu respectifs de [AB] et [AC]. D’après la propriété des droites des
milieux
(IK) k (BC)
or (OJ) ⊥ (IK), donc
(OJ) ⊥ (BC).
De meme, on montre que
(OK) ⊥ (AC).
Ainsi O est le point de concours des médiatrices de ABC. Par conséquent O
est le centre du cercle circonscrit à ABC.
2. (a) L’image par h de :
i. A,B et C.
On a
−→ 2 −−→
hG, −1 (A) = A0 ⇒ AG = AA0
2 3
3CPI 471 © IMSP/UPN 2016-2017
10.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE GEOMETRIE AFFINE
−−→ 2 −−→
hG, −1 (B) = B 0 ⇒ BG = BB 0
2 3
−→ 2 −−→
hG, −1 (C) = C 0 ⇒ CG = CC 0
2 3
−→ 2 −→ −−→ 2 −−→
or G est le centre de gravité de ABC i.e AG = 3 AJ, BG = 3 BK et
−→ 2 −→
CG = 3 CI.
Donc
hG, −1 (A) = J, hG, −1 (B) = K, hG, −1 (C) = I
2 2 2
V . H −→ −−→
−−→
−−→
−→
−→
−→
−→ −→
−→
⇒ GA + AH = −2GJ − 2JO
−→ −1 −→
⇒ AH = −2GJ − 2JO − GA or GJ =
2
GA
⇒ AH = −2JO
−−→ −→
⇒ AH = 2OJ
Solution 2
1. Justifions que ϕ est une application affine.
Montrons d’abord l’existence d’une application linéaire.
→
− E → E
ϕ : −−→ −−→
M N 7→ ϕ M N = ϕ(N ) − ϕ(M )
−−→ −−→
On a ϕ(M ) = M + 27 AM − 53 BM .
−−→ −−→ −−→
On calcule →−ϕ (M N ) = ϕ(N ) − ϕ(M ) et on trouve →
−
ϕ (M N ) = 17
6
MN.
→
− →
− →
−
On vérifie facilement que ϕ : E → E , définit par ϕ ( u ) = 6 u , ∀→
17 →
− −
u ∈ E, est
linéaire.
2. Nature géométrique de ϕ.
−−→ 17 →
ϕ(u) = 6 −
u est une homothétie vectorielle donc ϕ est une homothétie affine de
rapport k = 17
6
et de centre G = bar{(A, 72 ), (B, −10
3
}.
t−
→x ◦ t−
→y (M ) = t−
→x (t−
→y (M ))
→
−
t−
→
t−
→
x ◦ t−
→
x ◦ t−
→
y (M ) = t−
→
.P
x (M + y )
→
2
− →
y (M ) = M + x + y
−
.N
→
− → −
t−
→x ◦ t−
→y (M ) = M + y + x car + est commutative
x ◦ t−
H
y (M ) = t−
t−
→ → →x +−
→
.
y
t x ◦ t y (M ) = t y ◦ t−
−
→ −
→ −
→ →x (M )
D’où le résultat.
(b) Pour tout →
t−
→
x (M ) = M
−
0
⇐⇒
V
x ∈ E, t−
M 0
= M + →
−
x ⇐⇒ M = M 0
−1
x est bijective, d’inverse t−
→
x = t− x .
→
− →
−x .
−
→
Donc
0
M = t−−
x (M )
→
D’où t−
x est bijective, d’inverse
→
t−1
x = t− x .
−
→ −
→
= f (M + → −
x)
→
− −
= f (M ) + f (→x)
f ◦ t−
x (M ) = t−
→ → −
f (→
x)
◦ f (M )
D’où le résultat.
(d) Pour tout couple (P, Q) ∈ E × E, il existe une unique translation t telle que
t(P ) = Q.
−→
PQ = Q − P
−→
Q = P + PQ
Alors il existe t−
−→ (P ) = Q.
PQ
.P 2
⇒ h−1 (M 0 ) = M
. H .N
D’où h bijective, d’inverse h−1 = hA, 1 .
λ
V
Corrigé Partie B
En éliminant α, β, γ, on trouve
H : x + 2y − z − t − 3 = 0.
.P 2
. H .N
V
.P 2
. H .N
V
Exercice 1
I/ Nature des intégrales généralisées :
Z 1
– ln(t)dt ;
P
Z01
– √
Z 1 1−x
dx
2
;
. 2
.N
0
cos x
– dx ;
Z01 xx
–
–
e −1
Z0+∞sin x
Z0+∞ x
sin x
α
cos x
dx ;
dx ;
V . H
– dx; α > 0.
0 xα
Z +∞
cos t
II/ 1. Soit α > 0. Montrer que dt converge.
1 tα+1
Z +∞
sin t
En déduire que dt converge.
1 tα
Z +∞
sin2 t
2. Montrer que dt diverge.
1 Z t
+∞ sin t
En déduire que dt diverge.
1 t
sin t sin t sin2 t
3. Vérifier que √ ∼ √ + mais que les intégrales
t t t
sin t sin2 t
!
Z +∞
sin t Z +∞
√ dt et √ + dt ne sont pas de même nature. Dire
1 t 1 t t
pourquoi.
Z +∞
sin t
4. Vérifier que dt converge absolument si α > 1.
1 tα
Z +∞
sin t
5. Montrer que dt est semi-convergente.
0 t
477
11.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES
.P 2
2. RDétermine la limite de G(x) quand x tend vers +∞,puis la valeur de l’intégrale
.N
2
R exp(−t )dt
On pose Γ(x) =
R +∞ x−1 −t
t e dt V . HExercice 4 : Fonction Gamma
a et b étant Zdes
Z nombres réels non nul. Calculer l’intégrale
2 2
double,J = x2 y 2 (x − y )dxdy. (On pourra faire un changement de variable et
+
a2 b 2
passer coordonnées polaires).
Exercice 7
Etudier l’existences des intégrales suivantes :
√
a) 01 (1−t)
1
R
tdt.
R +∞
b) 0 ln (t) e−t dt.
R +∞ ln t
c) 0 1+t2
dt.
R +∞ ln (1+t)
d) 0
√
t t
dt.
R +∞ ln(1+t2 )
e) ∝ 1+t2
dt.
R +∞
P
f) sin ( t12 )dt.
0
. 2
. H .N
Exercice 8
R +∞ ta
1
I2 = 0 1+tb dt,
b dt,
V
Déterminer une condition nécessaire et suffisante sur les paramètres réels a et b
pourR que les intégrales suivantes existent :
I1 = 1+∞ ta (1−t)
a e−t
I3 = 0+∞ t1+t
R
b dt.
Exercice 9
Exercice 10
Soit f : [0, +∞[→ R une fonction continue et de carré intégrable.
Pour x > 0 on pose : g(x) = x1 0x f (t) dt
R
Exercice 11
Soit f : [0, +∞[→ R une fonction continue et positive. On suppose que
limx→+∞ f (x+1)
f (x)
= l, l appartient a [0, 1[
Déterminer la nature de l’intégrale 0∞ f (t) dt.
R
Exercice 12
Soit g définie sur ]0, +∞[ par g(x) = x1 0x f (t)dt où f est une fonction continue, de
R
.P 2
11.2 SOLUTIONS DES
.
TRAVAUX
H .N
DIRIGÉS
I/ Nature
Z
V
des intégrales généralisées :
1
Solution 1
* ln(t)dt
0
Soit x ∈]0, 1]. Posons F (x) = x1 ln(t)dt
R
La fonction t 7→ ln(t) est continue sur ]0, 1] donc intégrable sur ]0, 1] et
Z 1
F (x) = [t ln t]1x = x − x ln x − 1; lim+ F (x) = −1 ∈ R donc ln(t)dt est
x→0 0
convergente et vaut -1.
Z 1
dx
* √
0 1 − x2
1
La fonction x 7→ √ est continue et positive sur [0, 1[ donc localement
1 − x2
intégrable sur [0, 1[. Posons
Z t
dx π
H(t) = √ , H(t) = [arcsin x]t0 = arcsin t; lim = ∈ R donc l’intégrable
0 1−x 2 t→1 2
Z 1
dx π
√ converge et vaut .
Z 1 1−x
0 2 2
cos x
* dx
0 x
cos t
La fonction t 7→ est continue et positive sur [0, 1[ donc localement
t Z t
cos t
intégrable sur [0, 1[. Posons G(t) = pour tout t ∈ [0, 1[.
0 t
© IMSP/UPN 2016-2017 480 3CPI
11.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES
sin t 1 R 1 sin t
En intégrant par partie on obtient : G(x) = + dt.
t x Zx t2
Z 1
sin t sin t 1 1 1
Considérons l’intégrale 2
dt∀t ∈ R 2 ≤ 2 or dt est une intégrale
x t t t 0 t2
de Riemann avec α = 2 > 1 donc divergente. De plus
sin x R cos t
lim sin 1 − = sin 1 − 1 ∈ R. Par conséquent 01 dt est divergente.
x→0
Z 1 x x t
e −1
* dx
0 sin x x
La fonction t 7→ esin−1 x
est continue sur ]0, 1] donc localement intégrable sur
x
e −1 sin x −1 ex − 1 sin x
ex −1
]0, 1]. On a sin x = × or lim = 1 et lim = 1 donc
x
x x x→0 x x→0 x
e −1
lim = 1 d’où est prolongeable par continuité en 0. Par suite l’intégrale
Rx→0 x
sin x
1 e −1
0 sin x dx converge.
cos t
II/ 1. Soit α > 0. Montrons que 1+∞ α+1 dt converge.
R
t
cos t
La fonction t 7→ α+1 est continue et positive sur ]1, +∞[ donc localement
t
cos x 1
intégrable sur ]1, +∞[. ∀t α+1 ≤ α+1 or α + 1 > 1 car α > 0, donc il s’agit
x x
cos t
d’une intégrale de Riemann en +∞. d’où 1+∞ α+1 dt est absolument
R
t
convergente donc converge.
R sin t
Déduisons que 1+∞ α dt converge .
t
.P 2
.N
Z X
cos t
Soit X ∈ [1, +∞[ et F (X) = dt.
1 tα+1
F (X) =
cos X
X α
− cos t −α
−α
t
X
1
R cos t
V
− cos 1 − α 1X α+1 dt.
t
. H
R sin t
αt
R sin t
− 1X α dt ⇒ 1X α dt =
t
cos t X
αtα 1
− αF (X) =
sin t
Les termes de droite admettent une limite finie en +∞ donc 1+∞ α dt
R
t
converge .
R +∞ sin2 t
2. Montrons que 1 dt diverge .
t
2
sin t 1 − cos 2t 1 cos(2t)
= = −
t 2t 2t 2t
R +∞ 1
* 1 est une intégrale de Riemann divergente (i)
Z +∞ 2t
cos(2t) 1 Z 2X cos u 1 Z 1 cos u
* dt = du + du. ( En faisant le changement
1 2t 2 1 u 2 2 u
Z +∞
cos(u) Z 1
cos u
de variable u=2t) d’après 1), du converge. Or du est
1 u 2 u
Z +∞
cos(2t)
finie donc dt converge (ii).
1Z 2t
+∞ sin t
De (i) et (ii) α
dt diverge .
1 t
Z +∞
sin t
Déduisons-en que dt diverge .
1 t
sin t2 sin t R +∞ sin2 t
On a |sin t| ≤ 1 ⇒ ≤ . 1 dt étant divergente alors
t t t
R +∞ sin t
1 dt diverge aussi.
t
3CPI 481 © IMSP/UPN 2016-2017
11.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES
Solution 2
1. (a)
Z b h ib
(ln x)ey ln x dy = ey ln x
a a
b ln x
=e − ea ln x
b a
= eln x − eln x
= xb − xa
Rb y
= xb − xa
P
Donc x dy
(b)
a
. 2
.N
Z 1
1 b
I(a, b) = x − xa dx
0 ln x
. H (ln x)ey ln x
Z 1 Z b !
= dy dx
V =
0
Z 1
0
Z 1
a
Z b
Z b
a
ln x
y ln x
e dy dx
!
!
y
= x dy dx
0 a
La fonction (x, y) 7→ xy est !continue sur [0, 1], d’après le théorème de Fubini
Z 1 Z b Z b Z 1
on a : I(a, b) = xy dy dx = xy dx dy
0 a a 0
2. Déterminons I(a, b)
Z b Z 1
y
I(a, b) = x dx dy
a 0
#1
Z b" y+1
x
= dy
a y+1 0
b+1
I(a, b) = ln
a+1
1. Expression de G0 (x)
2 2
e−(t +1)x
La fonction h : t 7→ 2 est continue sur [0, 1] ∀x ∈ R.
t +1 2 2
e−(t +1)x
Pour t fixé, la fonction x 7→ 2 est dérivable sur R et ∀x ∈ R,
t +1
∂f 2 2
(x, t) = −2xe−(t +1)x ) .
∂x
∂f
La fonction est continue sur [0, 1]. Par suite G est dérivable sur [0, 1].
∂x
Z 1
0 2 +1)x2
G (x) = e−(t dt
0
Z 1
2 2
G0 (x) = −2xe−x e−t dt
0
Z x
Z 1
2 1 −u2 1 2
On pose u = tx, e−(tx) dt = e du = F (x) or F 0 (x) = e−x d’où ∀x ∈ R,
0 0 x x
G0 (x) = −2F (x)F 0 (x)
Déduction Z x Z x
0 0
G (t) = −2F (t)F (t) ⇒ G (t)dt = −2 F (t)F (t)dt
" 0 #x 0
F 2 (t) Z 0
2
G(x) − G(0) = −2 2 2
= − (F (x) − F (0)) or F (0) = e−t dt = 0 et
2 0 0
Z 1
1 π π
= [arctan t]10 = donc G(x) = − F 2 (x).
P
G(0) =
0 1 + t2 4 4
. 2
.N
2. Déterminons lim G(x)
x→+∞
2 2
e−(1+t )x
H
La fonction f : (x, t) 7→ est continue sur [0, 1] , ∀x fixé lim f (x, t) = 0 et
1 + t2
.
x→+∞
la fonction nulle est continue sur [0, 1] donc intégrable sur [0, 1] d’où
V lim G(x) =
x→+∞
lim G(x) = 0
Z 1
0 x→+∞
lim f (x, t) dt
x→+∞
DéductionZ
Z +∞ Z +∞
2 −t2 2 2
e−t dt = e dt = 2 e−t dt car la fonction t 7→ e−t est paire et
ZR+∞ −∞ 0
−t2
e dt converge .
0
2
En effet ∀tZ > 1, t2 > t ⇒ e−t < e−t
Z +∞ +∞ 1
e−t dt dt < ∞
0 0 t2
La fonction x 7→ x2 est continue sur R.
π
lim G(x) = − lim F 2 (x)
x→+∞ 4 x→+∞
2
π
= − lim F (x)
4 x→+∞
Z +∞ 2
π 2
lim G(x) = − e−t dt
x→+∞ 4 0
Z +∞ 2 Z +∞ √
π −t2 −t2 π
or d’après 1.) lim G(x) = 0 donc 0 = − e dt ⇐⇒ e dt =
Z +∞
x→+∞ 4 0 0 2
−t2 −t2
or e dt converge et e > 0 donc
0
√
Z +∞
−t2
Z +∞
π Z
−t2
2 √
e dt > 0 d’où e dt = et e−t dt = π ( Intégrale de Gauss : on
0 0 2 ZZR
peut aussi la déterminer en calculant )
R×R
P
t→+∞ t
t1−x
seulement si 1 − x < 1 ie x > 0.
t1−x
. 2
Convergence de fx en +∞.
fx (t) 2
1 =t ×e t
−t x−1 x+1 −t
. H
fx (t)
.Nx+1 −t
= t e donc lim 1 = lim t e = 0 d’où fx (t) = ◦ 2
t→+∞ t→+∞
1
t
t2
V t2
donc fx est intégrable sur ]0, +∞[. Donc Γ(x) est intégrable sur [1, +∞[ pour
tout x ≥ 1.
Finalement fx est intégrable sur ]0, +∞[ pour tout x ∈]0, +∞[. Donc Γ(x) est
bien définie ssi x ∈]0, +∞[ d’où Γ est bien définie sur ]0, +∞[.
2. Montrons que Γ est continue sur ]0, +∞[
•f est continue sur ]0, +∞[×]0, +∞[.
•fx est intégrable sur ]0, +∞[ pour tout x fixé dans ∈]0, +∞[.
Il suffit de montrer que f satisfait l’hypothèse de domination pour
x ∈ [a, b] ⊂ R∗+ .
Pour 0 < t < 1, la fonction x 7→ tx−1 est décroissante donc pour x ∈ [a, b] on a :
0 < f (x, t) < ta−1
Pour t > 1, la fonction x 7→ tx−1 est croissante donc pour x ∈ [a, b] on a :
0 < f (x, t) < e−t tb−1 .
Soit
φ : R∗+ → R (
ta−1 si x ∈]0, 1]
(x, t) 7→ φ(t) = −t b−1
e t si x ∈]1, +∞[
φ est positive, continue par morceaux et intégrable sur ]0, +∞[ et
∀(x, t) ∈]0, +∞[×]0, +∞[, 0 < f (x, t) < φ(t).
Ainsi Γ est continue d’après le théorème de continuité sous le signe somme.
3. Montrons que Γ est de classe C ∞ sur ]0, +∞[
Z +∞
Γk (x) = (ln t)k e−t tx−1 dt
0
Pour tout k ∈ N∗ , f est de classe C ∞ sur ]0, +∞[×]0, +∞[ avec ∀(x, t) ∈
∂ 2f
(R∗+ )2 , (x, ) = (ln t)k e−t tx−1 .
∂xk
Considérons de nouveau un intervalle compact [a, b] ∈ R∗+ et soit
k
ϕk : ]0, +∞[→ ∀t ∈]0, +∞[, ϕk (t) = |ln t| φ(t). Au voisinage de 0 on a
R/
1 1
ϕk (t) = ◦ et en +∞ on a ϕk (t) = ◦
a donc ϕk est positive, continue et
1− t2
t 2
intégrable sur ]0, +∞[.
Par construction on a :
∂kf
∀(x, t) ∈ [a, b]×]0, +∞[, (x, ) ≤ ϕk (t).
∂xk
• Montrons par récurrence que pour tout k ∈ N∗ ; Γ est de classe C k sur R+ avec
Z +∞
P (k) : ∀x ∈ R∗+ , Γk (x) = (ln t)k e−t tx−1 dt
0
La classe C 1 de f sur (R∗+ )2 et l’étude de la définition de Γ assurent les
premières hypothèses du théorème de dérivation sous le signe somme et les
fonctions ϕ1 donnent l’hypothèse de domination sur tout segment [a, b] ∈ R∗+ (il
y a une fonction ϕ1 pour tout segment [a, b] ∈ R∗+ . Ainsi par application du
Z +∞
théorème Γ est de classe C ∞ sur R∗+ avec ∀x ∈ R∗+ , F 0 (x) = (ln t)e−t tx−1 dt.
0
• Montrons maintenant que si P (k) est vrai alors Γ(k) est de classe C 1 sur
P
]0, +∞[.
.
La classe C k+1 sur (R∗+ )2 donne la classe C 1 sur (R∗+ )2 de 2∂kf
et Γk étant définit
.N
∂x k
pour tout x ∈ R∗+ les premières hypothèses du théorème de dérivation sous le
H
∂kf
montrent que
∂g
∂x
=
V
∂xk+1
.
somme sont vérifiées pour la fonction g =
∂ k+1 f
∂xk
. D’autre part, les fonctions ϕk+1
h i+∞ Z +∞
Γ(x + 1) = −tx e−t − −xtx−1 e−t dt
0 0
h i+∞ Z +∞
= −tx e−t +x tx−1 e−t dt
0 0
Γ(x + 1) = xΓ(x)
puis que lim −tx e−t = 0 et lim −tx e−t = 0 car x > 0.
t→+∞ t→0
Déduisons que ∀n ∈ N∗ , Γ(n + 1) = n!
Pour n = 0, Γ(1) = 0! = 1.
Z +∞
Γ(1) =
0
= lim −te−x + e0
x→+∞
Γ(1) = 1
Donc la propriété est vrai pour n=1. Supposons qu’elle est vraie à l’ordre
k ∈ N∗ ie Γ(k) = (k − 1)! et montrons que Γ(k + 1) = k!.
Puis que Γ(x + 1) = xΓ(x) on a : Γ(k + 1) = kΓ(k) or
Γ(k) = (k − 1)! donc Γ(k + 1) = k(k − 1)! = k! d’où ∀n ∈ N∗ , Γ(n + 1) = n!
1
5. Calculer Γ
2
1
1
Z +∞
−t 2
Z +∞ −t
e √
Γ = e t dt = √ dt. On pose u = t
2 0 0 t
Z +∞ −u2 √
1 e
Γ = √ × 2 tdu
2 0 t
Z +∞
2
=2 e−u du
0
√
π
=2×
1
√
.P 2 2
.N
Γ = π
2
V . H Solution 5
D = {(x, y) ∈ R2 /0 ≤ x ≤ 1; 1 − x ≤ y ≤ 1}
1
Z 1 Z 1 Z 1
1 2
et on obtient : I = dx = xy + y 2 dx =
0 1−x 0 2 1−x 3
Z Z Z 1 Z 1
2. |x + y| dxdy = |x + y| dxdy
[−1,1]2 −1 −1
Pour −1 ≤ x ≤ 1, y + x ≤ 0 ⇔ −1 ≤ y ≤ −x et y + x ≤ 0 ⇔ −x ≤ y ≤ 1
Z 1 Z −x Z −x
|x + y| dy = −(x + y)dy + x + ydy
−1 −1 −1
−x 1
1 1
= −xy − y 2 + xy + y 2
2 −1 2 −x
Z 1
|x + y| dy = x2 + 1
−1
Z 1
8
Donc I = x2 + 1dx =
−1 3
Z Z
3. I = I = (xy)dxdy
D
√
D = {(x, y) ∈ R2 /0 ≤ x ≤ 1 et x2 ≤ y ≤ x}
Z √x !
P
Z 1
I=
0
. 2
−x2
xydy dx
.N
√
Z 1
1 h 2i x
= x y 2 dx
0 2 x
V . H I=
1
12
Solution 6
Étudions l’existence des intégrales suivantes :
R1 1√
a) 0 (1−t) t dt∀t ∈]0, 1[f (t) > 0
1
≈ 1 au voisinage de 0 or 0a √1t dt converge car α = 12 < 1 (Riemman) ⇒ I1
R
car 1−t
1
au voisinage de 1 car √1t = 1 au voisinage de 1 a1 1−t
R 1
converge. f (t) ≈ 1−t dt =
R 1−a du R 1−a du 1−a
0 u
6∈ R car u = 1 − t ⇒ du = −dt ainsi 0 u
=[lg u]0 6∈ R pour a tendant
vers 1 donc I2 diverge ⇒ I diverge
R +∞
b) 0 lg te−t dt ∀ t ∈ ]0, 1[ f (t) < 0 car lg t < 0 et e−t > 0.
Posons g(t) = −f (t)
√ √
∀ t ∈ ]0, 1[ , g(t) > 0 t > 0 ∀ t ∈ ]0, 1[ donc limx→0+ tg(t) = 0 ⇒ 01 g(t)dt converge
R
R +∞ ln t ln t R 1 ln t R +∞ lg t
c) 0 1+t2
dt f (t) = 1+t2
. Soient I1 = 0 1+t2 dt et I2 = 1 1+t2
dt.
R 1 ln t R1
Pour I1 = 0 1+t2 dt, on a ∀ t ∈ ]0, 1[ f (t) < 0, 0 ≤ g(t) ≤ − lg t or 0 − ln tdt converge
alors 01 −gtdt converge donc I1 converge.
R
ln t lg t
∀ t ∈ ]1, +∞ f (t) > 0 et 1+t2
∼+∞ t2
3
3 −1
limt→+∞ t 2 f (t) = limt→+∞ tt22 ln t = 0 =limt→+∞ t 2 ln t alors 1+∞ lnt2t dt converge car
R
R +∞ 2
1 t dt converge donc I2 converge d’où I1 et I2 converge ⇒ I converge.
R +∞ ln 1+t
d) I = 0
√ dt.
t t
R 1 ln 1+t
√ dt et I2 = +∞ ln √
1+t
R
Soient I1 = 0
t t 1 t t
dt
√
Pour I1 = 0 t√t dt ∀ t ∈ ]0, 1[ f (t) > 0 et limt→0 ln (1+t) = 1 et ln (1+t)
R 1 ln 1+t
t t
= tf (t) donc
f (t) ∼0 √1t or 01 √1t dt converge donc I1 ∈ R
R
.P 2
.N
∀ t ∈ ]0, 1] 0 ≤ | sin ( t12 ) | ≤ 1 or 01 dt existe donc t 7−→ sin ( t12 ) est absolument
R
H
R
limt→+∞
sin (
1
t2
1
t2
)
Conclusion : K converge. V .
= 1 donc sin ( t12 ) ∼+∞ 1
t2
or
R +∞ 1
1 t2
dt converge donc K2 converge.
Solution 7
Détermination d’une condition nécessaire et suffisante sur les paramètres réels a
et b pour
R +∞
que les intégrales existent
dt
I1 = 1 ta (1−t) b.
1 1
La fonction t 7−→ ta (1−t) b est continue sur ]1, +∞[ et ∀ t ∈ ]1, +∞[ ta (1−t)b > 0 .
R2 dt R +∞ dt
Posons J1 = 1 ta (1−t) b et J2 = 2 ta (1−t)b
.
Pour J1 R 2 dt
1 1
ta (1−t)b
∼1 (1−t) b donc 1 (1−t)b converge ⇔ b < 1 donc J1 converge lorsque a ∈ R et
b < 1.
PourRJ2
J2 = 2+∞ ta (1−t)
dt
b.
(−1) b
1 1 +∞ dt
b ∼+∞ ta (−t)b = ta+b or J2 = 2 converge ⇔ a + b > 1 donc J2 converge
R
On a ta (1−t) ta+b
⇔ a + b > 1.
En résumé I1 converge ⇔ (b < 1 et a + b > 1).
ta
I2 = 0+∞ 1+t
R
b dt.
ta ta
La fonction t 7−→ 1+t b est continue sur ]0, +∞[ et ∀ t ∈ ]0, +∞[ 1+tb > 0.
R ta R +∞ ta
Posons K1 = 01 1+t b dt et K2 = 1 1+tb
dt.
Pour K1
1
si b > 0 R
t−a
ta
On a 1+tb
∼0 t = tb−a si b < 0, . 01 t−a
a−b 1 1
dt converge ⇔ (−a < 1 et b > 0) i.e
1 ta = 1 si b = 0.
2 2t−a
(a
R1 1
> −1 et b > 0).
b−a dt converge ⇔ (b − a < 1 et b < 0).
R01 t 1
0 2t−a dt converge ⇔ (−a < 1 et b = 0) i.e (a > −1 et b = 0) donc K1 converge
⇔ (a > −1 et b ≥ 0) ou (b − a < 1 et b < 0) ⇔ (a > −1 et b ∈ R).
Pour K2
1
tb−a si b > 0
ta 1
1+tb
∼+∞ t−a si b < 0 .
1 si b = 0
R +∞ 1 2t−a
b−a dt converge ⇔ (b − a > 1 et b > 0)
R1+∞ t 1
−a dt converge ⇔ (−a > 1 et b < 0) i.e. (a < −1 et b < 0).
R1+∞ t 1
1 2t−a
dt converge ⇔ (a < −1 et b = 0)
En résumé K2 converge ⇔ (b − a > 1 et b > 0) ou (a < −1 et b ≤ 0).
On en déduire donc que I2 converge ⇔ (b − a > 1 et a > −1)
.P 2
Devoir no 1 d’Intégrales Généralisées
. H .N
Durée : 03 heures
Exercice no 1
que xk+1 − xk =
b−a
n
V
1. Soit F : [a, b] −→ R une fonction bornée.
On considère pour n ∈ N∗ la subdivision σ = (x0 , x1 , . . . , xn−1 , xn ) de [a, b] telle
avec a = x0 et b = xn .
Écrire les sommes sn et Sn de Darboux associées à σn .
2. On suppose que F est continue sur [a, b].
Montrer que
n
!
Z b
b−a X b−a
F (t)dt = n→∞
lim F a+k (1)
a n k=1 n
Exercice no 2
I. Soit Γ la fonction définie par :
Z +∞
t−x
Γ(x) = dt.
1 1+t
1. Déterminer l’ensemble de définition D de Γ.
2. Déterminer le sens de variation de Γ.
.P 2
.N
II. Déterminer, pour quelles valeurs du couple (α, β) ∈ R2 l’intégrale
H 1
Z +∞
est convergente.
V . J(α, β) =
Z +∞
e−δt
dt
−∞ 1 + et
selon les valeurs de δ ∈ R.
Durée : 03 heures
Exercice no 1
Exercice no 2
dx
Z +∞
On considère l’intégrale suivante : In = , où n ∈ N∗ .
0 (1 + x3 )n
1. Démontrer que l’intégrale In est convergente.
2. On prend n = 1.
(a) A l’aide du changement de variable y =
.P 2 1
, montrer que I1 =
Z +∞
xdx
1 + x3
.
.N
x 0
Z +∞
dx
(b) En déduire que : 2I1 = .
x −x+1
2
H
0
2π
3 3
3. (a) A l’aide d’une intégration
3n − 1
par parties,
In .
3n
(b) En déduire que l’intégrale I!n peut s’exprimer en fonction de n par :
2 × 5 × 8 × ... × (3n − 4)
In = , ∀n ≥ 2.
3 × 6 × 9 × ... × (3n − 3)
Exercice no 3
1. Montrer que l’intégrale
Z +∞
cos(x)
√ dx
π x
est semi-convergente.
2. Déterminer, pour quelles valeurs du couples (a, b) ∈ R2 l’intégrale,
Z +∞
1
K(a, b) = dx est convergente.
0 x (1 + xb )
a
Z +∞
e−δt
3. Déterminer la nature de l’intégrale dt selon les valeurs de δ ∈ R.
−∞ 1 + et
Rattrapage d’Intégrales Généralisées
Durée : 03 heures
Exercice no 1
Z 1
x−1
1. Démontrer la convergence de l’intégrale dx.
0 ln(x)
x−1
2. Montrer que, pour tout x ∈]0, 1[, ≤ ln(x) < x − 1.
x
Z X Z X2
xdx dx
3. Pour X ∈]0, 1[, démontrer l’égalité : = .
0 ln(x) 0 ln(x)
Z 1
x−1 Z 1
x−1
4. En déduire un encadrement de dx et montrer que dx = ln(2).
0 ln(x) 0 ln(x)
Exercice no 2
dx
Z +∞
On considère l’intégrale suivante : In = 3 n
, où n ∈ N∗ .
0 (1 + x )
1. Démontrer que l’intégrale In est convergente.
2. On prend n = 1.
1 Z +∞
xdx
(a) A l’aide du changement de variable y = , montrer que I1 = .
x 0 1 + x3
Z +∞
dx
(b) En déduire que : 2I1 = .
0 x −x+1
2
2π
(c) Démontrer que I1 = √ .
3 3
3. (a) A l’aide d’une intégration par parties,
P
3n − 1
prouver que In+1 =
3n
In .
. 2
.N
(b) En déduire que l’intégrale I!n peut s’exprimer en fonction de n par :
2 × 5 × 8 × ... × (3n − 4)
In = , ∀n ≥ 2.
3 × 6 × 9 × ... × (3n − 3)
I. 1. Montrer que
Z +∞
V . H Exercice no 3
Exercice 1
1. Déterminer une condition nécessaire et suffisante sur les paramètres a et b
pour que les intégrales suivantes convergent :
a ln t
I1 (a, b) = 0+∞ t1+t
R
b dt(avec b > 0).
R +∞ dt
I2 (a, b) = e ta (ln tb
.
Exercice 2
On considère la fonction g telle que :
g: R →R
x 7→ g(x) = 0+∞ 1−cos xt −t
R
t2
e dt
1. Déterminer l’ensemble de définition de g.
2. Soit a > 0, on pose pour tout x ∈ [−a, a] et pour tout
xt −t
t, t ∈]0, +∞[, f (x, t) = 1−cos e
t2
.P
(a) Montrer que ∀ (x, t) ∈ [−a, a]∗]0, +∞[ on a |2 sin xt
t
|≤ a.
. H
(c) Montrer que ∀ x ∈ R, g 00 (x) = 1 .N
(b) Montrer que g est de classe c2 sur R et donner l’expression de g 00 (x) sous
V
1+x2
(d) En déduire une expression simple de g(x).
Exercice 3
Rπ q
Pour x ∈ R , on définit la fonction x 7→ f (x) = 0 | 1 − x cos t |dt
1. Justifier que f est bien définie sur R.
2. Montrer que f est une fonction paire et continue sur R.
3. Montrer que f est deux fois dérivable sur ] − 1, 1[ et qu’elle vérifie , pour tout
x ∈] − 1, 1[, la relation
Z π
2 00 2 0 ∂ 2 sin t
4x(x −1)f (x)+4(x −1)f (x)−xf (x) = R(t, x)dt où R(t, x) = (√ )(t, x)
0 ∂t 1 − x cos t
4. En déduire que ∀x ∈] − 1, 1[, 4x(x2 − 1)f 00 (x) + 4(x2 − 1)f 0 (x) − xf (x) = 0.
Exercice 1
Rπ
1. Justifier que l’intégrale I = −π ln (2 + 2 cos tdt est convergente.
2. A l’aide du changement de Rvariable x = tan 2t , déterminer une expression
simple de l’intégrale I(a) = Oπ a2 −2a
a−cos t
cos t+1
dt,où a est une constante réelle telle
que a 6∈ −1, 1. (on pourra considérer les cas a ∈] − 1, 1[ puis a 6∈] − 1, 1[)
H: R →R
3. Soit Rπ
x 7→ H(x) = −π ln (x2 − 2x cos t + 1)dt.
(a) Montrer que H est définie sur R.
(b) Montrer que H est une fonction paire , continue sur R et dérivable sur
R \ {−1, 1}.
(c) Pour x ∈ R \ {−1, 1}, donner une expression de H 0 (x) sous forme intégrale
puis calculer H 0 (x).
(d) Déterminer limx→+∞ (H(x) − 4π ln x).
(e) En déduire une expression simple de H(x) pour x ∈ R.
(f) Déterminer une relation entre H(x) et H( x1 ) pour tout x 6= 0.
(g) Retrouver alors le résultat de la question 3.e).
Exercice 2
.P 2
.N
Le but de cet exercice est l’étude de l’intégrale généralisée dépendant d’un
paramètre x ∈ R, définie par :
H
R +∞ xt
F (x) = 0 f (x, t)dt , avec f (x, t) = cos
. 1+t2
.
V
1. a) Montrer que F est définie sur R.
b) Montrer que F est continue et borné sur R.
2. Montrer que F est une fonction paire puis calculer F (0).
R +∞ cos u
3. Montrer que pour tout x ∈]0, +∞[, F (x) = xG(x) avec G(x) = 0 u2 +x2
du.
4. Montrer que la fonction G est deux fois dérivable sur ]0, +∞[ et exprimer G0 (x)
puis G00 (x) sous forme d’une intégrale.
5. En déduire que F est deux fois dérivable sur ]0, +∞[ et qu’on a :
2x2 −6u2
∀x ∈]0, +∞[, F 00 (x) = x 0+∞ (u
R
2 +x2 )3 cos udu
2x2 −6u2 −1
6. On définit les fonction h(u, x) = (u2 +x2 )3
et k(u, x) = u2 +x2
.
∂2k
(a) Montrer que pour tout (u, x) 6= (0, 0), h(u, x) = ∂u2
(u, x).
(b) En déduire que pour tout x ∈]0, +∞[, F 00 (x) = F (x).
(c) En déduire une expression plus simple de F (x) pour x ∈]0, +∞[.
Exercice 1
Exercice 2
On considère la fonction numérique g définie sur ]0, +∞[ par :
1 Rx
g(x) = x 0 f (t)dt
où f est une fonction numérique continue et de carré intégrable sur ]0, +∞[.
1. Montrer qu’on peut prolonger par continuité g en 0 et définir ce prolongement.
2. Justifier que g est dérivable sur ]0, +∞[ et Exprimer g 0 (x) en fonction de g(x) et
f (x) pour x > 0.
3. Soit a et b deux réels tels que 0 < a < b.
P
(a) Montrer que ab [g(t)]2 dt = a[g(a)]2 − b[g(b)]2 + 2 ab f (t)g(t)dt.
R R
. 2
[f (t)]2 dt +
q
a[g(a]2 +
R +∞
[f (t)]2 dt.
.N
a a
R +∞
(c) Étudier la nature de l’intégrale 0 [g(t)]2 dt.
V . H Exercice 3
R +∞ e−xt
1. Pour x ≥ 0, on pose F (x) = 0 1+t2 dt.
(a) Calculer F (0) puis montrer que F est continue sur [0, +∞[.
(b) Montrer que F est deux fois dérivable sur ]0, +∞[ et on a ∀
x ∈]0, +∞[, F 00 (x) + F (x) = x1 .
(c) Calculer limx→+∞ F (x).
2. Sur [0, +∞[, on définit la fonction G par G(x) = 0+∞ sin t
R
t+x
dt.
(a) Montrer que G est deux fois dérivable sur ]0, +∞[ et que
∀x ∈]0, +∞[, G00 (x) = 2 0+∞ (t+x)
sin t
R
3 dt.
Corrigé Exercice no 1
P
n−1 n−1
X 1Z b n−1
. 2
X X
mk ≤ f (x)dx ≤ Mk
k=0 n a
.N
k=0 k=0
1 n−1 Z b !
X
sn ≤ 1 f (x)dx ≤ Sn
H
n k=0 a
.
Z b !
V
sn ≤ f (x)dx ≤ Sn (2)
a
n−1
!
b−a
X b−a
Montrer que −Sn ≤ f a+k
n
≤ −sn (3)
k=0 n
n−1
b − a n−1 b − a n−1
! !
b−a
X b−a X X b−a
Sn − n f a+k = Mk − f a+k
k=0 n n k=0 n k=0 n
n−1 n−1
! !!
X b−a b−a X b−a
Sn − b−a
n
f a + k = Mk − f a + k
k=0 n n k=0 n
b−a b−a
Avec xk = a + k on a bien : xk − xk−1 =
n n
n−1
! !
b−a b−a
X b−a
donc Mk ≥ f a + k d’où Sn − n f a+k ≥0
n k=0 n
n−1
!
b−a
X b−a
De manière analogue on justifie que Sn − n f a+k ≤ 0. Par suite (3)
k=0 n
est vrai .
b − a n−1
! !
Z b X b−a
De (2) et (3) on obtient : f (x)dx − f a+k ≤ S n − sn
a n k=0 n
Montrons que lim Sn − sn = 0
n→+∞
f est continue sur [a, b] alors f est uniformément continue sur [a, b] et Mk et mk
sont atteintes ie ∃vk , uk ∈ [xk , xk+1 ] tels que Mk = f (vk ) et mk = f (uk )
n−1
X
b−a
Sn − sn = n
((vk ) − f (uk )) f étant uniformément continue alors
k=0
∀ > 0, ∃α > 0, ∀x, x0 ∈ [a, b] \ |x − x0 | < α ⇒ |f (x) − f (x0 )| < .
Pour xk = uk et x0k = vk
)
xk ≤ uk ≤ xk+1 b−a
⇒ |uk − vk | ≤ .
xk ≤ vk ≤ xk+1 n
b−a
Ainsi α = on a :
n
b − a n−1
X 1
|f (uk ) − f (vk )| ≤ . |Sn − sn | ≤ = (b − a) . En prenant = on
n k=0 n(b − a)
1
obtient |Sn − sn | ≤ −→ 0 donc lim Sn − sn = 0. Par suite :
n n→+∞ n→+∞
1 n−1
!
1 Zb X b−a
f (t)dt = lim a+k (1)
b−a a n→+∞ n
k=0 n
3. Utilisons la relation (1) pour calculer la limite L suivante :
n
X n 1
L = n→∞
lim ln( )n .
k=1 n+k
n
X n 1
L = n→∞
lim ln( )n
k=1 n+k
n
1X 1
= n→∞
lim ln( )
n k=1 n+k
n
.P 2
.N
n
!
1X (2 − 1)
= lim − ln 1 + k
n→∞ n k=1 n
V . H =−
Z 2
(2−1)
ln(t)dt
= − [t ln t − t]21
L = 1 − 2 ln 2
Corrigé Exercice no 2
t−x
Z +∞
t−x
Γ(x) = dt. Posons g(x, t) =
1 1+t 1+t
I 1. Domaine de définition
Pour x fixé dans R,la fonction x 7→ g(x, t) est continue sur [1, +∞[ donc
localement intégrable sur [1, +∞[. La seule borne impropre est +∞. De
plus g(x, t) est strictement positive sur R∗+∞ .
1 1 −x t−x t−x 1
∀t ≥ 1; ≤ et t > 0 ∀x ∈ R donc ≤ = x+1 .
t+
Z 1+∞ t 1+t t t
1
De plus dt converge si et seulement si x + 1 > 1 ⇐⇒ x > 0 d’où
1 tx+1
D =]0, +∞[
2. Déterminons le sens de variation de Γ
* Dérivabilité de Γ Z +∞ −x
t
H1 : est satisfaite car ∀x ∈ D, dt converge.
1 1+t
H2 : la fonction x 7→ g(x, t) est dérivable sur D et
∂g(x, t) t−x
∀x ∈ D = − ln t = −g(x, t) ln t.
∂x 1+t
3CPI 497 © IMSP/UPN 2016-2017
11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE
Z +∞
∂g(x, t)
H3 : Justifions que dt converge uniformément en x.
1 ∂x
t ≥ 1 ⇒ ln t ≥ 0. Ainsi t 7→ −g(x, t) ln t est continue et strictement négative
sur [1, +∞[ et la seule borne impropre est +∞.
∂g(x, t) ln t
≤ x+1 .
∂x t
Soit a > 0 et b > 0 tels que [a, b] ⊂]0, +∞[ et ∀x ∈ [a, b].
Puisse que la fonction t 7→ tx est strictement croissante,
a ≤ x ≤ b ⇒ a + 1 ≤ x + 1 ≤ b + 1 ⇒ ta+1 ≤ tx+1 ≤ tb+1
1 1 1
⇒ b+1 ≤ x+1 ≤ a+1
t t t
ln t ln t ln t
⇒ b+1 ≤ x+1 ≤ a+1
t t t
∂g(x, t) ln t
⇒ ≤ a+1
∂x t
Z +∞
ln t
dt est l’intégrale de Bertrand avec α = −1 et β = a + 1. Elle
1 ta+1
converge si a + 1 > 1 ie a > 0. De tout ce qui précède, Γ est dérivable sur
Z +∞
D et ∀x ∈ D, Γ(x) = − g(x, t) ln tdt
1
0
* Signe de Γ
V
1 1+t 1 1+t
Z +∞
t−x 1
= 1+ dt
1 1+t t
Z +∞
t−x t + 1
= dt
1 1+t t
Z +∞
t−x
= dt
1 t
Z +∞
1
Γ(x) + Γ(x + 1) = x+1
dt
1 t
Soit
#α
t−x
"
Z +∞
1
α ∈ [1; +∞[, dt =
1 tx+1 −x 1
α−x − 1
=
−x
Z +∞
1 −1 1
x+1
dt = x
+
1 t xα x
t−x
!
Z +∞
−1 1 1
lim dt = lim + = .
α→+∞ 1 1+t α→+∞ xαx x x
1
Par suite : Γ(x) + Γ(x + 1) = ∀x ∈ D
x
(b) Déduisons les limites de Γ en 0 et +∞
1
On a d’après ce qui précède Γ(x) = − Γ(x + 1)
x
© IMSP/UPN 2016-2017 498 3CPI
11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE
Z +∞
1 Z +∞
1 1
Γ(x) = dt = + dt.
1 t(t + 1) 1 t t+1 !
Z +λ
1 1 λ
Soit λ > 0 + dt = ln + ln 2.
1
!
t t+1 λ+1
λ
lim ln + ln 2 = ln 2 donc Γ(1) = ln 2.
λ→+∞ λ+1
1
Par ailleurs lim et lim Γ(x + 1) = Γ(1) = ln 2
x→0 x x→0
donc lim Γ(x) = +∞.
x→0
Γ est strictement décroissante sur D et positive donc minorée par 0
alors lim Γ(x) = l ∈ R. De plus
x→+∞
1 1
lim Γ(x + 1) = lim Γ(x) = l or Γ(x) + Γ(x + 1) = ∀x ∈ D et lim =
x→+∞ x→+∞ x x→+∞ x
0 donc l + l = 0 ie 2l = 0 soit l = 0 d’où lim Γ(x) = 0.
x→+∞
Z +∞
cos x
II Montrons que √ dx est semi-convergente .
π x
* Convergence simple
cos x
La fonction x 7→ √ est continue sur [π, +∞[ donc est localement intégrable
x
sur [π, +∞[. On identifie +∞ comme borne impropre . On applique le critère
d’Abel.
1
On prend f (x) = √ et g(x) = cos x
x
.P 2
.N
. f et g sont continue sur [π, +∞[
. f est de classe C ∞ en particulier sur [π, +∞[
H
x 1
= − 3 < 0 donc f est strictement décroissante
2x 2
Corrigé Exercice 3
I.
.P 2
. H .N
V
Z +∞
1 1
II. I = dx. Posons f (x) = .
0 xα(1+xβ ) xα(1+x)β
f est continue et positive sur R∗+
donc localement intégrable sur R∗+ . On a deux
bornes impropres 0 et +∞
– 1er cas :β=0
Z +∞
1
I= dx qui converge ⇐⇒ α < 1 et α > 1. Ce qui est absurde donc β 6= 0
0 xα
e
– 2 cas : β < 0
1 1
f (x) = 1 ∼
+∞ xα
xα (1 + −β )
x
1 1
f (x) = α+β ∼ I converge ⇐⇒ α > 1 et α + β > 1.
x (1 + x−β ) 0 xα
– 3e cas : β > 0
1 1 1
f (x) = α(1+x)β ∼ α et f (x) ∼ α+β
x 0 x +∞ x
I converge ⇐⇒ α < 1 et α + β > 1.
Z +∞
e−δt
III.) dt.
−∞ 1 + et
© IMSP/UPN 2016-2017 500 3CPI
11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE
e−δt
La fonction f : t 7→ est continue et positive sur R donc localement
1 + et
intégrable sur R.
Z +∞
– Convergence de f (t)dt, a ∈ R
a
e−δt
f (t) ∼ = e−t(δ+1)
+∞ et
Z +∞
1 −t(δ+1) m 1
e−t(δ+1) dt = − e =− (e−m(δ+1) − e−a(δ+1) )
a δ+1 a δ + 1
Z +∞
−t(δ+1) e−a(δ+1) Z 1+∞
lim e dt = si −δ − 1 < 0 donc f (t)dt converge si
m→+∞ a δ+1 a
α > −1 (1) Z m
– Convergence de f (t)dt, m ∈ R
−∞
−δt
Z a
1 −δa −δm
Z a
e−δa
f (x) ∼ e f (t)dt = − (e −e ) lim f (t)dt = − si − δ > 0 donc
Z m −∞ m δ m→−∞ −∞ δ
f (t)dt converge si δ < 0 (2)
−∞
Z +∞
e−δt
De (1) et (2) dt converge si −1 < δ < 0 . Dans les autres cas cette
−∞ 1 + et
intégrale diverge .
.P 2
Devoir no 2 d’Intégrales Généralisées
. H .N
Corrigé Exercice no 1
V
Confère corrigé de l’exercice no 2 du 1er devoir.
Corrigé Exercice no 2
x → +∞, y → 0.
Z +∞
dx
I1 =
0 (1 + x3 )
!
Z 0
1 1
=
+∞ 1 × − y 2 dy
1+ 3
y
3
Z +∞
y 1
= dy
0 y + 1 y3
3
Z +∞
ydy
=
0 1 + y3
Z +∞
xdx
I1 =
0 1 + x3
Z +∞
dx
(b) Déduisons en que : 2I1 = . Soit x ∈ [0, α[ avec α > 0.
Z α Z α 0 x2 −x+1
xdx dx
= .
0 1 + x3 0 (x + 1)(x2 − x + 1)
1
Décomposons en élément simple .
(x + 1)(x2 − x + 1)
1 a bx + c
= + .
(x + 1)(x2 − x + 1) x + 1 x2 − x + 1
1
(x + 1)(x2 − x + 1)
=
1 + x3
.P
(a + b)x2 + (c − a + b)x + a + c
2 .
.N
Par identification :
a+b =0
H
c−a+b =0
Soit
V .
a+c =0
1
3
a =
1
b =−
3
1
c =
3
1 1 x−2
donc = −
(x + 1)(x − x + 1)
2 3(x + 1) 3(x − x + 1)
2
1 1 2x − 1 1
= − + d’où
(x + 1)(x − x + 1)
2 3(x + 1) 6(x − x + 1) 2(x − x + 1)
2 2
Z α
xdx Z α
1 Z α
2x − 1 Z α
1
= dx − dx + dx
0 1+x 3 0 3(x + 1) 0 6(x − x + 1)
2 0 2(x − x + 1)
2
Z α
xdx Z α
1 Z α
2x − 1 Z α
1
= dx − dx + dx
0 1+x 3 0 3(x + 1) 0 6(x − x + 1)
2 0 2(x − x + 1)
2
2 1 2 1Z α dx
= ln(α + 1) − ln(α − α + 1)
6 6 2 0 (x − x + 1)
2
1 2 1 2 1Z α dx
= ln(α + 1) − ln(α − α + 1)
6 6 2 0 (x − x + 1)
2
!
Z α 2
xdx 1 α + 2α + 1 1 Z α
dx
= ln +
0 1+x 3 6 α −α+1
2 2 0 (x − x + 1)
2
Lorsque α → +∞ on a :
Z +∞
xdx 1 Z +∞ dx α2 + 2α + 1
= 0 + car lim = 1 et ln 1 = 0 d’où
0 1 + x3 2 0 (x2 − x + 1) α→+∞ α2 − α + 1
Z +∞
dx
2I1 = .
0 x −x+1
2
Z +∞
xdx Z +∞
dx
Autre méthode : En sommant I1 = 3
et I1 = on obtient
0 1+x 0 1 + x3
le résultat.
2π
(c) Démontrer que I1 = √ .
3 3
Z +∞
dx
On a : 2I1 = . Soit α > 0,
0 x2 − x + 1
Z α
dx Z αZ α
dx
= √
0 (x2 − x + 1) 0 0 1 2 3 2
(x − ) + ( )
2 2
1 α
2 2(x − )
=
√
arctan
√ 2
3 3
" !#α 0
2 2x − 1
= √ arctan √
3 3
! 0 !
Z α
dx 2 2α − 1 2 −1
0 (x2 − x + 1)
= √ arctan
3
√
.
3
P 2− √ arctan √
3 3
Quand α → +∞ on a :
Z +∞
0
dx
x −x+1
2
2 π 2
=√ × −√ ×
3 2 3
−π
6
4π
= √
.
3 3
H .N
V
2π
donc I1 = √ .
3 3
3n − 1
3. (a) A l’aide d’une intégration par parties, prouvons que In+1 = In .
3n
Z +∞
dx
In =
0 (1 + x3 )n
Posons : u0 (x) = 1 u0 (x) = x
1 −3nx2
v(x) = v 0 (x) =
(1 + x3 )n (1 + xn )n+1
Soit β > 0 donc
" #β
Z β
dx x Z β
x3 dx
= + 3n
0 (1 + x3 )n (1 + x3 )n 0 0 (1 + x3 )n+1
Z β 3
β x +1−1
= n
+ 3n dx
3
(1 + β ) 0 (1 + x3 )n+1
Z β !
dx β Z β
dx Z β
dx
= + 3n −
0 (1 + x3 )n (1 + β 3 )n 0 (1 + x3 )n+1 0 (1 + x3 )n+1
!
2 × 5 × 8 × ... × (3n − 4) 1
In = , ∀n ≥ 2. Pour n = 1, I2 = I1
3 × 6 × 9 × ... × (3n − 3) 3
5 5 2
Pour n = 2, I3 = I2 = × I1
6 6 3
8 8 5 2
Pour n = 3, I4 = I3 = × × × I1
9 9 6 3
3(n − 1) − 1 3n − 4 8 5 2
Pour n = n − 1, In = In−1 = × · · · × × × × I1
3(n − 1) ! 3n − 3 9 6 3
2 × 5 × 8 × ... × (3n − 4)
d’où In = I1 , ∀n ≥ 2.
3 × 6 × 9 × ... × (3n − 3)
Par itération et récurrence on obtient :
n−1
2π
∀ n ∈ N∗ In = √
Y
(3k − 1)I1
3 3n (n − 1)! k=1
Corrigé Exercice no 1
Z 1
x−1
1. Démontrons la convergence de l’intégrale dx.
0 ln(x)
x−1
La fonction x 7→ est continue et positive sur ]0, 1[ donc intégrable sur ]0, 1[
.
• Convergence en 0.
ln(x)
.P 2
On a x 2
1 x − 1
ln(x)
→0
. H .N
D’après les règles de Riemann en si xα f (x) → 0 avec α < 0 alors la fonction est
intégrable en 0.
• Convergence en 1.
On pose t = 1 − x → 0
x−1
=
−t
=
V −t
=
1
→ 1.
ln(x) ln(1 − t) −t + ◦(1) 1 + ◦(1)
La fonction est prolongeable par continuité en 1 par f (1) = 1 donc la fonction
est intégrable .
x−1
2. Montrons que, pour tout x ∈]0, 1[, ≤ ln(x) < x − 1.
x
A l’aide de la formule de Taylor-Lagrange appliquée à la fonction f (x) = ln(x) il
existe c ∈]x, 1[ tel que f (x) = f (1) + (x − 1)f 0 (c).
1
Donc ln(x) = (x − 1) ×
c
1 1 x−1 x−1
x ≤ c ≤ 1 ⇐⇒ 1 < < ⇐⇒ x − 1 > >
c c c x
x−1
car x − 1 < 0, on en déduit que x − 1 > ln(x) >
x
RX xdx R 2 dx
3. Pour X ∈]0, 1[, démontrons l’égalité : 0 = 0X .
ln(x) ln(x)
R1 x−1 R x−1
4. Déduisons un encadrement de 0 dx et montrons que 01 dx = ln(2).
ln(x) ln(x)
.P 2
.N
Corrigé Exercice no 2
Confère exercice no 2 du 2e devoir
V . HCorrigé Exercice no 3
II/ Il y a deux problèmes, un en 0 et en +∞
ta + t2−a t2−a 1
Si a ≥ 2 − a ⇐⇒ a ≥ 1, ta + t2−a ∼ t2−a donc √ ∼ √ =
3
t3 + t t a−
t 2
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente (en 0) si et seulement si
3 5
a − < 1 ⇐⇒ a <
2 2
5
or a ≤ 1 donc il y convergence si a ∈ [1, [
2
a 2−a a ta + t2−a ta 1
Si a ≤ 2 − a ⇐⇒ a ≤ 1, t + t ∼ t donc 3 √ ∼ √ = 1
t + t t −a
t2
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente si et seulement si
1 1
− a < 1 ⇐⇒ a > −
2 2
1
or a ≤ 1 donc il y convergence si a ∈] , 1]
2
1 5
Finalement il y a convergence en 0 si et seulement si a ∈] − , [.
√ 2 2
En +∞, t3 + t ∼ t3 Si a ≥ 2 − a ⇐⇒ a ≤ 1, ta + t2−a ∼ t2−a donc
ta + t2−a t2−a 1
√ ∼ 3 = a+1
t3 + t t t
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente (en +∞) si et seulement si
a + 1 > 1 ⇐⇒ a ≤ 0
or a ≤ 1 donc il y convergence si a ∈]0, 1]
ta + t2−a ta 1
Si a ≥ 2 − a ⇐⇒ a ≥ 1, ta + t2−a ∼ ta donc √ ∼ 3 = 3−a
3
t + t t t
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente si et seulement si
3 − a > 1 ⇐⇒ a < 2
or a ≤ 1 donc il y convergence si a ∈]0, 2[.
1 5
Par conséquent l’intégrale converge si et seulement si x ∈]0, 2[∩] − , [=]0, 2[
2 2
Année Académique : 2015-2016
Devoir 1 d’Intégrale généralisée
Durée : 03h
Solution 1
1. Déterminons une condition nécessaire et suffisante sur les paramètres a et b
pour que les intégrales suivantes convergent :
R +∞ ta ln t
∗I1 (a, b) = 0 1+tb dt (avec b > 0).
a
La fonction t 7→ t1+t ln t
b est continue sur ]0, +∞[ donc localement intégrable sur
]0, +∞[. R a ln t R +∞ ta ln t
Soient I10 (a, b) = 01 t1+t 00
b dt et I2 (a, b) = 1 1+tb
dt.
1 a ln t a ln t
−→ Pour I10 (a, b) = 0 1+tb dt, ∀t ∈]0, 1[,
t t
R
1+tb
< 0.
ta ln t
Soit g(t) = − 1+tb et donc g(t) > 0, ∀t ∈]0, 1[.
.P 2
g(t) ∼0 −ta ln t
Soit T = α
R1 a
t ln tdt.
1er cas : a = −1
. H
Posons u0 (t) = ta et v(t) = ln t. .N
2eme
cas : a 6= −1
V T =
Z 1
α
ln t
t
1
dt = [ (ln t)2 ]1α →α→0+ −∞
2
0 ta+1
u (t) = ta et v(t) = ln t et prenons u(t) = a+1
et v 0 (t) = 1t . Ainsi :
#1
ta+1 ln t ta
" Z 1
T = − dt
a+1 α α a+1
1 h a+1 1 1 a+1 1
i1
= t ln t − t
a+1 α a+1 a+1 α
a+1 1
" #
1 t
= ta+1 ln t −
a+1 a+1 α
αa+1
!
1 1
T = − − αa+1 ln t +
a+1 a+1 a+1
Donc
1
(
− (a+1)2 si a + 1 > 0
lim+ T =
α→0 −∞ si a + 1 < 0
Conclusion : I10 (a, b) converge ⇔ (a > −1 ∧ b > 0).
a ln t ta ln t
−→ Pour I200 (a, b) = 1+∞ t1+t b dt, ∀t ∈]1, +∞[,
R
f (t) = 1+tb
> 0.
ta ln t
f (t) ∼+∞ b
= ta−b ln t.
t
© IMSP/UPN 2016-2017 506 3CPI
11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE
P
t)b
1
. 2 1
La fonction t 7→ ta (ln t est continue sur [e, +∞[ et ∀t ∈ [e, +∞[, ta (ln t)
> 0.
.N
er
1 cas : a = 1
(ln t)−b
Z α
V . H
I2 (1, b) =
=
(
e
1
t h
−b+1
dt
(ln t)−b+1
1 1
4
∼+∞ 4
1+t t
R +∞ 1
or 0 t4 dt converge car c’est une série 4-Riemannienne.
D’après le critère d’équivalence I converge d’où I existe.
Z +∞
tdt
J=
0 1 + t4
t
La fonction t 7→ 1+t 4 est continue sur [0, +∞[ donc localement intégrable
sur l’intervalle. R
t 1 +∞ dt
et 1+t4 ∼+∞ t3 or 0 t3
converge donc d’après le critère d’équivalence J
converge.
Z +∞
t2 dt
K=
0 1 + t4
P
t2
La fonction t 7→ 1+t4 est continue sur [0, +∞[ donc localement intégrable
.
sur l’intervalle et ∀t ∈ [0, +∞[f ract2 1 + t4 > 0. 2
.N
t2
∼+∞ t12 or 0+∞ dt
R
1+t4 t2
converge d’après le critère d’équivalence. K converge
d’où K existe.
. H
(b) Calculons l’intégrale J.
V
Posons u = t2 . On a du = 2tdt ⇒ dt = 21 du.
Z +∞
tdt 1 Z +∞ du
J= =
0 1 + t4 2 0 1 + u2
1
= [arctan u]+∞
0
2
1π π
= =
22 4
D’où π
J=
4
(c) Montrons que I = K.
Posons u = 1t , du = − t12 dt ⇒ dt = −t2 du.
1
Z 0
u2
Z +∞
u2 du
I=− du = =K
+∞ 1 + ( u1 ) 4 0 1 + u4
(d) Écrivons 1 + t4 en produit de facteur de degré 2.
On a :
√
1 + t4 = (12 )2 + (t2 )2 = (1 + t2 )2 − 2t2 = (1 + t2 )2 − ( 2t)2
√ √
= (1 + t2 − t 2)(1 + t2 + t 2)
D’où √ √
1 + t4 = (t2 − t 2 + 1)(t2 + t 2 + 1)
√
Calculons 2I − 2J.
√ √
2I − 2J = I + K − 2J
√ !
Z +∞
1 + t2 − 2t
= dt
0 1 + t4
2
√
Z +∞
1 + t − 2t
= √ √ dt
0 t2 − t 2 + 1 t2 + t 2 + 1
Z +∞ !
dt
= √
0 ((t2 + t 2 + 1)
Z +∞
dt
= √
2 2 1
0 (t + 2
) + 2
Z +∞
dt
= 1
√
0
2
[2(t + 2 )2 + 1]
√ 22
Z +∞
( 2) dt
= √
0 2(t + 22 )2 + 1
√
Z +∞
( 2)2 dt
= √
0 ( 2t + 1)2 + 1
√ du
√ du
Posons 2t + 1 = u ⇒ 2 ⇒ dt = √
= .
P
dt 2
√ Z +∞ √
2du
. 2
√ Z +∞ du
.N
2I − 2J = = 2
1 u2 + 1 1 u2 + 1
√ √ π π √ π
V .
√
H = 2[arctan u]+∞
2I − 2J =
√
π 2
4
1 = 2(
2
−
4
) = 2
4
Solution 2
R →R
g: 1−cos (xt) −t
x 7→ g(x) = 0+∞
R
t2
e dt
1. Déterminons l’ensemble de définition de g.
La fonction t 7→ 1−cos
t2
(xt) −t
e est continue sur ]0, +∞[.
R 1 1−cos (xt) −t
Posons g1 (x) = 0 t2
e dt.
On a :
1 − cos (xt) (sin (xt))2
= .
t2 t2 (1 + cos (xt))
3CPI 509 © IMSP/UPN 2016-2017
11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE
1er cas : t 6= 0.
On a
(sin (xt))2 −t 1 2
lim e = x
t→0 t2 (1 + cos (xt) 2
(
1−cos (xt) −t
si t 6= 0,
e
La fonction t 7→ f (t) = t2
1 2
si t = 0,
2
x
est continue sur [0, 1] donc intégrable par conséquent g1 (x) ∈ R(x 6= 0).
Posons g2 (x) = 1+∞ 1−cos (xt) −t
R
t2
e dt.
1 − cos (xt) −t
∀x 6= 0, t > 1, e >0
t2
On a | 1−cos e | = |1−cos
(xt) −t (xt)| −t
e ≤ t22 or 1+∞ t22 dt converge donc g2 (x) converge
R
t2 t2
absolument donc g2 (x) converge.
2eme Rcas : x = 0.
I = 0+∞ 0dt = 0 qui converge. Ainsi on prend g(0) = 0.
Conclusion : g est définie sur R.
2. (a) Montrons que ∀(x, t) ∈ [−a, a]×]0, +∞[| sin t(xt) | ≤ a.
On a ∀x ∈ [−a, a] ⇒ | sin (xt)| ≤ a, a ∈ R+ donc ∀t ∈]0, +∞[, 1t ≤ 1.
Ainsi | sin t(xt) | ≤ a∀(x, t)[−a, a]×]0, +∞[.
(b) Montrons que g est de classe C 2 sur R.
Posons f (x, t) = 1−cos
P
(xt) −t
t2
e .
f est continue par rapport aux deux variables.
. 2
. H
∂f
∂x .N 1
(x, t) = 2 (t sin (xt)e−t
t
Z x
t
g(x) = [t arctan t]x0 − dt
0 1 + t2
1
= x arctan x − ln (1 + x2 )
2
Solution 3
.P 2
.N
Z πq
f (−x) = |1 + x cos t|dt
0
H
Z 0q
V . =
=−
π
|1 + x cos (π − θ)|(−dθ)
Z 0q
Z π πq
|1 + x cos (π − θ)|dθ
= |1 + x cos (π − θ)|dθ
Z0π q
= |1 − x cos (θ)|dθ
0
= f (x)
∂ϕ
La fonction ∂x
est continue par rapport aux deux variables et on a :
∂ 2ϕ cos t (− cos t 3
2
=− (− )(1 − x cos t)− 2
(∂x) 2 2
(cos t)2
=− √
4(1 − x cos t) 1 − x cos t
∂ 2ϕ 1
=| (x, t)| < √
(∂x)2 4(1 − x cos t) 1 − x cos t
P
4(1 − |x|) 2 4(1 − a) 2
. 2
et g(t) est intégrable sur [0, π]. On conclut donc que la fonction f est intégrable
.N
sur ] − a, a[∀a ∈]0, 1[.
∂2f Rπ (cos t)2
Par conséquent f est de classe C 2 sur ] − 1, 1[ et (∂x)2 (x, t) = − 0 3 dt
∂ √ 2 sin t
R(t, x) = ∂t
. H
Relation 4x(x2 − 1)f 00 (x) + 4(x2 − 1)f 0 (x) − xf (x) =
V
( 1−x cos t )(t, x).
∂ √ 2 sin t
On a ∂t ( 1−x cos t ).
√
Rπ
0 R(t, x)dt où
4(1−x cos t) 2
Exercice 1
Soient (En )n∈N et (Fn )n∈N deux familles d’ensembles et A un ensemble quelconque.
Démontrer les égalités suivantes :
[ [
1. (En \A) = En \A.
n∈N n∈N
.P 2
[ \
2. (A\En ) = A\ En .
.N
n∈N n∈N
\ \ \
3. En ∩ Fn = (En ∩ Fn )
4.
\
n∈N
n∈N
(En \Fn ) =
n∈N
\
n∈N V
.
En \
H
n∈N
[
n∈N
Fn .
Exercice 2
Soient Ω = {0, 1}N . On veut démontrer par l’absurde qu’il n’existe pas de bijection
entre N et Ω. Soit f une telle bijection. Puisque f (n) est une suite de 0 et 1, on
peut la noter ((f (n))k )k∈N . Ainsi, (f (n))n désigne le n − ième terme de cette suite. On
définit la suite (ωn )n∈N par :
∀n ∈ N, ωn = 1 − (f (n))n .
En considérant l’antécédant de (ωn )n∈N par f , obtenir une contradiction et
conclure.
Exercice 3
[ +∞
\
Soit (An )n∈N une suite d’évènements. Décris en langage courant B = Am
n∈N n∈N
\ +∞
[
et C = Am
n∈N n∈N
513
12.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES
Exercice 4
Dans l’univers correspondant au lancer infini d’une pièce de monnaie, les quelles
de ces familles d’évènemments forment des systèmes complets ?
1. A " le premier lancer a donné Pile" et B " le premier lancer a donné Face".
2. A " le premier lancer a donné Pile" et et B " le second lancer a donné Face".
3. A " le premier lancer a donné Pile" et et B " le second lancer a donné Face" et
C " le second lancer a donné Pile".
4. Ai "on a obtenu i Piles parmi les quatre premiers lancers" i ∈ {1, 2, 3, 4}
5. (An )n∈N avec An " on a obtenu Face pour la première fois au n − ième lancer "
pour n ∈ N et A0 " aucun lancer n’a donné Face "
6. (An )n∈N avec An " on a obtenu Face au n − ième lancer " pour n ∈ N∗ et A0 "
aucun lancer n’a donné Face "
P
Exercice 5
. 2
.N
On considère l’ensemble Ω = {a, b, c}.
1. Donner la plus petite tribu contenant {a}
. H
2. Donner la plus petite tribu contenant {a} et {b} .
V Exercice 6
Soit Ω un ensemble, T une tribu sur Ω et B ⊂ Ω
Montrer que T 0 = {A ∩ B avec A ∈ T } est une tribu sur B.
Exercice 7
Soit Ω un ensemble infini
1. Démontrer que T = {A ⊂ Ω, A ou Ā est au plus dénombrable} est un tribu sur
Ω.
2. Démontrer que ψ = {A ⊂ Ω, A ou Ā est fini } n’est pas une tribu sur Ω.
Exercice 8
Soient Ω et E deux ensembles quelconques non vides. Soit f : E −→ Ω une
application. Si A ⊂ Ω, on note f −1 hAi l’image réciproque de A définie par
f −1 hAi = {x ∈ E, f (x) ∈ A}
Exercice 9
Deux joueurs A et B lancent à tour de rôle une pièce truquée. Le joueur A
commence.
On note p ∈]0, 1] la probabilité d’apparition de Face. Le premier qui obtient Face
gagne le jeu s’arrête alors.
.P 2
1. Quelle est la probabilité pour que A gagne lors de son n − ième lancer ?
2. Quelle est la probabilité pour que A gagne ?
H .N
3. Quelle est la probabilité pour que le jeu ne s’arrête pas ?
.
V
4. Y - a - t- il une valeur de p qui assure que les deux joueurs aient la même
probabilité de gagner ?
Exercice 10
Les fonctions suivantes, définies sur les singletons, se prolongent - elles en une loi
de probabilité sur (Ω, P (Ω)) ?
1
1. Ω = N, P ({k}) = ;
2k
√
∗ 1
2. Ω = N , P ({k}) = sin 1 + k;
k
1
3. Ω = N∗ , P ({k}) = .
k (k + 1)
Exercice 11
Soit (An )n∈N une suite d’évènement presque sûrs dans un espace probabilisé
[
discret (Ω, T , P ) . Démontrer que An est presque sûr.
n∈N
Exercice 12
Soit (An )n∈N une suite d’évènement presque sûrs dans un espace probabilisé
\
(Ω, T , P ) . Démontrer que An est presque sûr.
n∈N
Exercice 13
Soit (An ) une suite d’évènements mutuellement
indépendants dans un espace
\ +∞
Y
probabilisé (Ω, T , P ). Démontrer que P An = P (An )
n∈N n=0
Exercice 14
Le joueur FF joue contre le joueur PF avec une pièce équilibrée. On lance cette
pièce ; si la séquence «FF» est observée avant la séquence «PF» alors le joueur FF a
gagné. Si c’est la séquence «PF» qui est observée en premier alors c’est le second
joueur qui est vainqueur.
1. Justifier que la probabilité que personne ne gagne est nulle.
2. En considérant les résultats des deux premiers lancers, montrer que PF a la
plus grande probabilité de l’emporter.
.P 2
. H .N
Exercice 15
V
On lance un dé de façon répétée. Soit A et B deux sous ensembles de { 1, . . . , 6}.
Quelle est la probabilité d’obtenir un résultat dans A avant d’obtenir un résultat
dans B ?
Exercice 16
Soit (Ω, T ) un espace probabilisable et P une fonction de T dans R telle que
P (Ω) = 1 ∀ (A, B) ∈ T , A ∩ B 6= φ ⇒ P (A ∪ B) = P (A) + P (B) .
On suppose de plus que si (An )n∈N est une suite croissante d’évènement alors
[
P An = lim P (An ).
n→+∞
n∈N
Exercice 17
Pour chacune de ces suites, dire s’il est possible de trouver λ tel qu’elles
définissent la loi de probabilité d’une variable aléatoire X.
1
1. X (Ω) = J2; +∞J et Pn = λ pour n > 2.
−1
n2
1
∗ n
2. X (Ω) = N et Pn = λ2 tanh n pour n > 0.
2
n
3. X (Ω) = N et Pn = λ n pour n > 0.
2
Exercice 18
1. a) Soit p ∈]0; 1[ et X suivant la loi géométrique G (p).
Donner la fonction de répartition de X c’est-à-dire calculer P (X 6 n), pour
n ∈ N.
Préciser également P (X > n)
b) Vérifier que la loi géométrique G (p) est bien une loi sans mémoire.
2. Démontrer que la fonction de répartition d’une variable aléatoire X suivant la
loi de Poisson P (λ) est donnée par
1 Z +∞
∀n ∈ N P (X 6 n) = = e−x xn dx
n! λ
.P 2
.N
Exercice 19
H
ai+j
de variable aléatoire. V .
On considère les réels pi,j = λ ×
i!j!
, i ∈ N, i ∈ N et a > 0.
1. Déterminer la valeur de λ pour laquelle ils forment la loi conjointe d’un couple
Exercice 20
Soient X, Y et Z trois variables aléatoires mutuellement indépendantes et de
même loi G (p) .
1. Déterminer la loi de la somme S = X + Y .
2. Déterminer la loi conditionnelle de X sachant que (S = k), où k est un élément
de S (Ω).
3. Pour n ∈ S (Ω), calculer P (S > n).
Exercice 21
αk + β k
Soit α et β deux réels et, pour k ∈ N, pk = a .
k!
1. Suivant les valeurs de α et β, discuter l’existence de a pour que (pn )n∈N puisse
définir la loi de probabilité d’une variable aléatoire X à valeurs dans N. Le cas
échéant, déterminer a.
2. Peut-il arriver que X suive une loi de Poisson.
Exercice 22
.P
Exercice 23
2
.N
Soit X et Y deux variables aléatoires indépendantes suivant des lois de Poisson de
paramètres respectifs λ et µ. Déterminer la loi de X sachant que (X + Y = n).
V . H Exercice 24
Les variables aléatoires X et Y suivent des lois géométriques à valeurs dans N, de
paramètres respectifs p1 ∈]0; 1[ et p2 ∈]0; 1[, et sont indépendantes. De plus p1 6= p2 .
Trouver la loi de Z = X + Y .
Exercice 25
Un gardien de phare a 10 clés, dont une seule ouvre la porte du phare. Pour
ouvrir une porte il a deux méthodes.
Méthode A : à jeun, il n’essaye qu’une fois chaque clé.
Méthode B : ivre, chaque clé peut être essayée plusieurs fois.
1. Soit k ∈ N, XA (respectivementXB ) la variable aléatoire égale au nombre de clés
essayées dans la méthode A ( resp. B ) avant d’ouvrir la porte
( y compris la bonne ).
Calculer P (XA = k) et P (XB = k).
2. Dans le cas B, montrer que la probabilité pour que le gardien n’ouvre jamais
la porte est nulle.
3. On sait que le gardien est ivre un jour sur 3. Un jour, après avoir essayé 8
clés, le gardien n’a toujours pas ouvert la porte. Calculer la probabilité pour
qu’il soit ivre.
Exercice 26
Vous êtes assis avec votre ami Florent dans une salle d’attente. Comme l’attente
est longue, vous observez les gens entrant dans la salle.
1. Florent vous parie que le nombre de personnes entrant avant la première
femme est pair. Prenez-vous le pari ?
2. Florent vous parie ensuite que le nombre de personnes entrant dans la salle
durant la prochaine heure est pair. Prenez-vous le pari ?
( On suppose que le nombre d’arrivants par heure suit une loi de Poisson).
Exercice 27
1. Pariez vous que le nombre de personnes entrant dans un bureau de poste
avant la première femme est pair ?
2. Pariez vous que le nombre de personnes entrant dans un bureau de poste
entre 9h et 10h est pair ?
3. Dans une usine, une machine fabrique des pièces mécaniques à la chaîne. 3%
des piéces produites sont défectueuses. Les erreurs de fabrications sont
indépendantes. Donner la loi de probabilité du nombre de pièce non
défectueuses fabriquées entre deux pièces défectueuses. Préciser son
espérence et sa variance.
.P 2
4. Dans l’usine, on combine maintenant deux machines pour produire les pièces
.N
deux par deux. Quelle est la loi de probabilité du nombre de pièces non
défectueuses fabriquées entre deux pièces défectueuses.
. H
V
Caractéristiques d’une v.a. discrète uniforme
Exercice 28
Déterminer l’espérance et la variance d’une variable aléatoire X qui subit une loi
uniforme sur [a, b]
Exercice 29
On effectue une série d’expériences de type succès-échec, indépendantes, avec
une probabilité de succès commune égale à p (p ∈]0; 1[). On se place dans l’univers
{0, 1}N muni de la probabilité rendant les lancers mutuellement indépendants.
On note Tn le nombre de lancers nécessaires pour obtenir le n-ième succès.
1. Identifier la loi de T1 .
2. Donner directement la loi de T2 , puis de Tn pour n quelconque.
3. Pour n ∈ N∗ , et i ∈ Tn (Ω), déterminer la loi de Tn+1 − Tn conditionnée à (Tn = i).
En déduire la loi Tn−1 − Tn .
Pn
4. À l’aide de Tn − T1 = k=2 (Tk − Tk−1 ), déterminer E (Tn ).
5. Pour n ∈ N∗ , démontrer que Tn+1 − Tn et Tn sont indépendantes. En déduire
V (Tn ).
Exercice 30
Soient f les fonctions définies par :
−1
(
k (1 − x) si 06x62
x+k si −1 < x 6 2 où k ∈ R
f (x) = et g (x) =
0 sinon 18
0 sinon
Déterminer la constante k dans chacun des cas pour que f et g soient la densité
d’une loi dont on précisera la fonction de répartition.
Exercice 31
(
3x
(2 − x) si 06x61
1. Soit X une v.a. de densité : f (x) = 2
0 sinon
.P 2
. H .N
Exercice 32
Exercice 33
(
1
(9 − x2 ) si −3 6 x 6 3
Soit X une v.a. de densité f (x) = 36
0 sinon
Exercice 34
Soit (X,(Y ) un couple de v.a. dont la loi est définie par la densité :
4x (1 − y) si 0 6 x 6 1, 0 6 y 6 1
f (x) =
0 sinon
1. Calculer la probabilité de l’évènement (0 6 x 6 1/3, 0 6 y 6 1/3).
2. Déterminer les fonctions de répartitions marginales des v.a. X et Y et établir
qu’elles sont indépendantes
Solution 1
Démontrons les égalités suivantes :
[ [
1. (En \A) = En \A.
n∈N n∈N
[ [
(En \A) = En ∩ Ā
n∈N n∈N
P 2
[
.
= En ∩ Ā
n∈N
.N
[
= En \A
2.
[
n∈N
(A\En ) = A\
\
n∈N V .
H
En .
n∈N
[
A ∩ E¯n
[
(A\En ) =
n∈N n∈N
E¯n
[
=A∩
n∈N
\
¯
=A∩ En
n∈N
\
¯
= A\ En
n∈N
\ \ \
3. En ∩ Fn = (En ∩ Fn )
n∈N n∈N n∈N
\ \
x∈ En ∩ Fn ⇔ [∀n ∈ N, x ∈ En ] et [∀n ∈ N, x ∈ Fn ]
n∈N n∈N
⇔ ∀n ∈ N, x ∈ (En ∩ Fn )
\
⇔x∈ (En ∩ Fn )
n∈N
\ \ \
d’ou En ∩ Fn = (En ∩ Fn )
n∈N n∈N n∈N
\ \ [
4. (En \Fn ) = En \ Fn .
n∈N n∈N n∈N
\
En ∩ F¯n
\
(En \Fn ) =
n∈N n∈N
F¯n
\ \
= En ∩
n∈N n∈N
\
[
¯
= En ∩ Fn
n∈N n∈N
\ [
= En \ Fn
n∈N n∈N
\ \ [
d’ou (En \Fn ) = En \ Fn .
n∈N n∈N n∈N
Solution 2
.P 2
Ω = {0, 1}N
. H
Supposons par l’absurde qu’il existe une bijection f : N → Ω.
.N
V
(f (n)) est une suite de 0 et 1 et on le note ((f (n))k )k∈N . On définit la suite (wn )n∈N
par ∀n ∈ N, wn = 1 − (f (n))n .Soit m l’antécédent de wn par f , on a wn = (f (m))n . Par
définition de wm = 1 − (f (m))m donc (f (m))m = 1 − (f (m))m or (f (m))m ∈ {0, 1} d’où
l’absurdité.
On conclut donc qui’il n’existe pas de bijection de N → Ω et {0, 1}N n’est pas
dénombrable.
Solution 3
1. Écrivons B et C en langage courant.
+∞
\
x ∈ B ⇔ ∃ n ∈ N, x ∈ Am
m=n
⇔ ∃ n ∈ N, ∀ m > n, x ∈ Am
⇔ x appartient à tous les An , n ∈ N sauf à un nombre fini d’entre eux.
+∞
[
x ∈ C ⇔ ∀ n ∈ N, x ∈ Am
m=n
⇔ ∀ n ∈ N, ∃ m > n, x ∈ Am
⇔ x appartient à une infinité de An
Solution 4
Dans l’univers correspondant au lancer infini d’une pièce de monnaie, disons
celles qui forment les familles d’évènemments des systèmes complets
1. On reconnaît un système complet d’évènements du type A, Ā .
2. Il ne s’agit pas d’un système complet d’évènements puisque A et B peuvent
être réalisés simultanément, de même que Ā et B̄.
3. Il ne s’agit pas d’un système complet d’évènements puisque A et B peuvent
être réalisés simultanément, de même que Ā et B̄.
4. Il s’agit d’un système compet d’évènements.
.P 2
.N
5. C’est un système complet d’évènements : les évènements sont non vides, deux
+∞
[
à deux disjoints et An = Ω
n=0
V . H
6. Il ne s’agit pas d’un système complet d’évènements car par exemple A1 et A2
ne sont pas incompatibles.
Solution 5
1. Donnons la plus petite tribu contenant {a} .
Toute tribu doit contenir au moins Ω et ø. Elle doit être stable par passage au
complémentaire, ce qui impose ici que {ā} = {a, b} est dans la tribu. Enfin la
tribu doit être stable par union dénombrable (ici les unions sont finies). Donc
on trouve que la tribu contient au moins
{ø, {a}, {b, c}, Ω}
Mais cet ensemble est précisement une tribu : c’est donc la plus petite tribu
contenant {a}.
2. Donnons la plus petite tribu contenant {a} et {b} .
¯ {b}. Comme elle contient les trois
Cette tribu doit contenir {c} = {a} ∪
singletons, on trouve rapidement que cette tribu est P ({a, b, c}).
Solution 6
Montrer que T 0 = {A ∩ B avec A ∈ T } est une tribu sur B
i) Puisque ø ∈ T , on a bien ø ∩ B ∈ T 0 .
ii) Soit A0 ∈ T 0 . Alors A0 peut s’écrire A0 = A ∩ B avec A ∈ T . Le complémentaire de
A0 dans B est
B ¯ B) ∩ B =
Ā0 = Ā0 ∩ B = (A ∩ Ā ∪ B ∩ B = Ā ∩ B ∪ B = Ā ∩ B
B
or Ā ∈ T , donc Ā ∩ B ∈ T 0 et on a bien Ā0 ∈ T 0 .
iii) Soit {A0n }n∈N une famille d’éléments de T 0 . Il existe une famille d’éléments
{An }n∈N de T telle que
∀n ∈ N A0n = A ∩ B
A0n
[ [ [
Ainsi = (An ∩ B) = An ∩ B
Sn∈N n∈N n∈N
D’après B∩( (B ∩ An ), ( An ) ∈ T . On a donc bien
S S
n∈N An ) = n∈N n∈N
0
∈ T 0.
S
A
n∈N n
Solution 7
Soit Ω un ensemble infini
1. Démontrons que T = {A ⊂ Ω, A ou Ā est au plus dénombrable} est un tribu
sur Ω.
ø ∈ Ω et ø est au plus dénombrable donc ø ∈ T . (1)
.P 2
.N
Soit H ∈ T , montrons que H̄ ∈ T
Ainsi H ∈ T et H̄ ⊂ Ω
dénombrable. (?)
– Supposons qu’il existe j ∈ N, Hj est au plus dénombrable.
S ¯
n∈N Hn = n∈N H̄n qui est au plus dénombrable.
T
S ¯
Alors H̄j est au plus dénombrable. Alors n∈N Un est au plus dénombrable.
(??)
Donc n∈N Hn est au plus dénombrable.
S
Solution 8
Soient Ω E deux ensembles quelconques non vides. Soit f : E −→ Ω une
application. Si A ⊂ Ω, on note f −1 hAi l’image réciproque de A définie par
f −1 hAi = {x ∈ E, f (x) ∈ A}
x ∈ f −1 h An i ⇔ ∃n ∈ N, x ∈ f −1 hAn i ⇔ ∃n ∈ N, f (x) ∈ An
[
n∈N
x ∈ f −1 h
P
[ [
n∈N
An i ⇔ f (x) ∈
n∈N
An
. 2
.N
La seconde égalité se démontre par passage au complémentaire ou
directement.
V . H
3. On considère une tribu T sur Ω. Et on définit µ = {f −1 hAi, A ∈ T }.
i) D’après la question b), ø, qui est sa propre image réciproque, est dans µ.
ii)Soit C ∈ µ. On peut donc écrire C = f −1 hAi avec A ∈ T .D’après la question b)
C̄ = f −1 hĀi, donc C̄ ∈ µ
iii) Soit {Cn }n∈N une famille d’éléments de µ. Par définition de µ, pour tout n
on a Cn = f −1 hAn i avec An ∈ T . En utilisant la question 2. on a
f −1 hAn i = f −1 h
[ [ [
Cn = An i ∈ µ
n∈N n∈N n∈N
Solution 9
1. La probabilité pour que A gagne lors de son n − ième lancer est :
• Hi «le n-ième lancer donne Face peu importe le joueur »
• An «A gagne au n-ième lancer »
Puis que A gagne au n-iéme lancer, cela signifie que A et B ont lancé
exactement (n − 1) fois chacun et on obtenu pile à chaque lancer. Donc
P (An ) = P H̄1 × P H̄2 × . . . × P H̄2n−2 × P (H2n−1 )
= (1 − p) × (1 − p) × . . . × (1 − p) ×p
| {z }
(2n−2) f ois
P (An ) = (1 − p)2n−2 p
[ +∞
X
P An = P (An )
n∈N n=1
.P
= 2 +∞
X
(1 − p)2n−2 p
.N
n=1
+∞
H (1 − p)2n−2
X
=p
V . =p
n=1
+∞
X
k=0
p
(1 − p)2k
=
1 − (1 − p)2
[ 1
P An =
n∈N 2−p
P (B) = (1 − p)2n−1 p
An + P
[
Bn
V =
p
n∈N
1 − (1 − p)
2−p
2 +
1−p
2−p
n∈N
=
2−p
P (L) = 1
P L̄ = 1 − P (L) = 0, donc la probabilité que le jeu s’arrête pas est nulle.
4. Y - a - t- il une valeur de p qui assure que les deux joueurs aient la même
probabilité de gagner ?
Les deux joueurs ont la même probabilité de gagner si P (L1 ) = P (L2 ).
1 1−p
P (L1 ) = P (L2 ) ⇔ 2−p = 2−p ⇔ p = 0 or 0 ∈]0,
/ 1[. Ainsi il n’existe pas de valeur de
p qui assure que les deux joueurs aient la même probabilité de gagner.
Solution 10
Les fonctions prolongeables sont :
1
1. Ω = N, P ({k}) = k ;
2
+∞ +∞
X X 1
On a bien P ({k}) > 0 pour k ∈ Ω, et P ({k}) = k
= 2. La réponse est donc
n=0 n=0 2
négative.
√
∗ 1
2. Ω = N , P ({k}) = sin 1 + k;
k
√ √ +∞
X 1
1 k
On a bien P ({k}) > 0 pour k ∈ Ω, et sin k
1 + k ∼+∞ k
or est une
n=1 k 1/2
+∞ √
X 1
série de Riemann qui diverge donc sin 1 + k est divergente. La réponse
n=1 k
est donc négative.
1
3. Ω = N∗ , P ({k}) = .
k (k + 1)
On a bien P ({k}) > 0 pour k ∈ Ω, et
N N N
X X 1 X 1 1 1
∀N ∈ N P ({k}) = = − =1− −→N 7→+∞ 1. La
n=1 n=1 k (k + 1) n=1 k k+1 N +1
fonction P est prolongeable en une loi de probabilité sur (Ω, P (Ω)).
Solution 11
Soit (An )n∈N une suite d’évènement presque sûrs dans un espace probabilisé
.P 2
[
discret (Ω, T , P ) . Démontrons que An est presque sûr.
.N
n∈N
(An )n∈N est une suite d’évènement presque sûrs donc P (An ) = 1.
An ⊂ n∈N An donc 1 = P (An ) 6 P ( n∈N An ) 6 1 donc P ( n∈N An ) = 1.
S S S
V . H
Solution 12
Soit (An )n∈N une suite d’évènement presque sûrs dans un espace probabilisé
\
discret (Ω, T , P ) . Démontrons que An est presque sûr.
n∈N
(An )n∈N est une suite
S
d’évènement
presque sûrs donc P (An ) = 1.
P ( n∈N An ) = 1 − P n∈N Ān donc
T
S
P Ān = 1 − P (An ) = 0 ⇒ P Ān = 0 ⇒ P (
T
n∈N n∈N An ) = 1
Solution 13
Solution 14
1. Justifions que la probabilité que personne ne gagne est nulle.
Ni FF ni PF ne gagne signifie qu’on a : PPP. . . ou FPPP. . .. Donc on observe une
infinité de P et la probabilité d’observer une infinité de P et la probabilité
d’observer une infinité de P est nulle.
.P 2
2. En considérant les résultats des deux premiers lancers, montrons que PF a la
plus grande probabilité de l’emporter.
. H .N
Ω = {P P, F F, P F, F P }
V
et
1
P ({P P } = P ({F F }) = P ({P F }) = P ({F P }) =
4
? Si on observe FF, FF gagne et P ({F F }) = 14 .
? Si on observe PF aux deux premiers lancer, PF gagne, quelque soit les
résultats des lancers et P ({P F }) = 14 .
? Si on observe PP aux deux premiers lancers, FF perd systématiquement car
pour qu’il gagne le premier F nécessairement permet d’obtenir un résultat PF
donc c’est PF qui gagne et P ({P F }) = 14 .
? Si on obtient FP aux deux premiers lancers FF perd systématiquement car
pour qu’il gagne le premier F permet d’obtenir un résultat PF donc c’est PF
qui gagne et P ({P F }) = 14 .
Finalement, FF a une probabilité de gagner de 14 et PF a une probabilité de
gagner de 43 . Ainsi PF a bien la plus grande probabilité de l’emporter.
Solution 15
Les résultats Xk du k −
! ième lancer n’est ni sans B est l’évènement Xk ∈
/ A ∪ B donc
n−1
\
Cn = (Xk ∈
/ A ∪ B) ∩ (Xn ∈ A).
k=1
n−1
!!
\
P (Cn ) = P (Xn ∈
/ A ∪ B) × P (Xn ∈ A)
k=1
/ A ∪ B)]n−1 × P (Xn ∈ A)
= [p (Xn ∈
= [1 − p (Xn ∈ (A ∪ B))]n−1 × P (Xn ∈ A)
card (A ∪ B) n−1 cardA
P (Cn ) = [1 − ] ×
6 6
Obtenir un résultat dans A avant d’obtenir un résultat dans B correspond à
l’évènement n∈N .
S
[ n∈N
X
P Cn = P (Cn )
n∈N n=1
+∞
card (A ∪ B) n−1 cardA
X
= [1 −] ×
n=1 6 6
cardA 6
= ×
6 cardA ∪ B
cardA
P 2
[
.
P Cn =
n∈N cardA ∪ B
. H .N
V Solution 16
Montrons que P est une probabilité sur (Ω, T ).
Il s’agit de montrer que P vérifie la σ − additivité
On a :An ⊂ nk=1 Ak ⊂ An est une suite croissante d’évènements donc An = nk=1 Ak .
S S
[
P An = lim P (An )
n−→+∞
n∈N
!
[
= lim P nAk
n−→+∞
k=0
n
X
= lim P (Ak )
n−→+∞
k=0
X
= P (An )
n∈N
Solution 17
Pour chacune de ces suites, disons s’il est possible de trouver λ tel qu’elles
définisent la loi de propabilité d’une variable aléatoire X.
Remarquons tout d’abord que la positivité des coefficients n’est pas un problème
dans aucune des questions. Dans ce cas, il s’agit de savoir si la série de terme
générale pn est convergente, auquel cas il suffit de prendre λ = ( pn )−1 .
P
1
1. X (Ω) = J2; +∞J et Pn = λ pour n > 2.
2
− 1n2
Pn ∼ nλ2 . Par comparaison des séries à termes positifs, la série de terme
P −1
N 1
général Pn converge. En prenant λ = n>2 n2 −1 cette famille définie bien la
loi d’une variable aléatoire réelle discrète à valeurs dans J2, +∞|[. Or
N N
!
X 1 1 X 1 1
∀N ∈ N = −
n=2 n − 1 2 n=2 n − 1 n + 1
2
−1
1 NX 1 NX +1
!
1
= −
2 n=1 n n=3 n
1 3 1 1 −−−−−−→ 3
= − − N → +∞
2 2 N N +1 4
4
On prend donc λ = 3
1
2. X (Ω) = N∗ et Pn = λ2n tanh pour n > 0.
2n
Pn ∼ λ qui converge si λ = 0. Donc n∈N Pn = 0 6= 1. Il n’existe pas de valeur de
P
.N
X
λ = = = 2λ
n=0 2n 2 n=0 2n−1 2 (1 − 1/2)2
. H
Cette série définit la loi de probabilité d’une variable aléatoire pour λ = 12 .
V Solution 18
1. a) Soit p ∈]0; 1[ et X suivant la loi géométrique G (p).
Donnons la fonction de répartition de X c’est-à-dire calculons P (X 6 n),
pour n ∈ N.
En posant q = 1 − p,
n n−1
1 − qn
q k−1 p = p qk = p = 1 − qn
X X
P (X 6 n) =
k=1 k=0 1−q
Vérifions d’abord que l’intégrale est bien convergente. Pour tout entier n,
e−x xn = o e−x/2 au voisinage de +∞
P
0
. 2
Montrons maintenant le résultat demandé par récurrence sur n.
Au rang n = 0, P (X 6 0) = e−λ et
. H
Z +∞
λ .Nh
e−x dx = −e−x
i+∞
λ
= e−λ
1 Z X −x n
V
Le résultat est donc vérifié.
Au rang n, utilisons une intégration par parties
"
1 −x xn+1
#X
1 Z X −x n+1
∀X ∈ R e x dx = e + e x dx
n! λ n! n+1 λ
n+1 λ
n+1
−−−−−−→ −λ λ 1 Z +∞
X → +∞ − e + e−x xn+1 dx
(n + 1)! (n + 1)! λ
Soit, en utilisant l’hypothèse de récurrence
1 Z +∞
P (X 6 n) = −P (X = n + 1) + e−x xn+1 dx
(n + 1)! λ
1 Z +∞
ce qui donne enfin P (X 6 n + 1) = e−x xn+1 dx
(n + 1)! λ
Solution 19
1. Déterminons la valeur de λ pour laquelle ils forment la loi conjointe d’un
couple de variable aléatoire.
La première condition est que λ soit dans R+ , afin que les coefficients soient
positifs. La seconde condition est que la somme double pi,j soit
PP
convergente et de somme 1.
ai+j
e−2a
X
=
j>0 i!j!
ai X aj
= e−2a
P
i! j>0 j!
. 2 ai
.N
P (X = i) = e−a
i!
V . H
On reconnaît une loi de Poisson de paramètre a : X ∼ P(a).
La loi marginale de Y s’obtient par sommation des pi,j sur i.
∀j ∈ N P (Y = j) =
X
i>0
pi,j
ai+j
e−2a
X
=
i>0 i!j!
j X ai
−2a a
=e
j! i>0 i!
j
a
P (Y = j) = e−a
j!
On reconnaît une loi de Poisson de paramètre a : Y ∼ P(a).
3. Les variables aléatoires X et Y sont indépendantes puisque
P ((X = i) ∩ (Y = j)) = P ((X, Y ) = (i, j))
ai+j
= e−2a
i!j!
ai aj
= (e−a )(e−a )
i! j!
P ((X = i) ∩ (Y = j)) = P (X = i) × P (Y = j)
Solution 20
1. Déterminons la loi de la somme S = X + Y .
C’est le temps d’attente du second succès dans un schéma de Bernoulli. On
trouve, en notant q = 1 − p
S(Ω) = J2, +∞|[ et ∀k ∈ J2, +∞J P (S = k) = (k − 1)p2 q k−2
2. Déterminons la loi conditionnelle de X sachant que (S = k), où k est un
élément de S (Ω).
Soit k ∈ J2, +∞[. Si l’évènement (S = k) est observé, alors pour
i ≥ k,l’évènement (x = i) est de probabilité nulle . Pour i ≤ k − 1 on trouve
P ((X = i) ∩ (X + Y = k))
PS=k (X = i) =
P (S = k)
P ((X = i) ∩ (Y = k − 1))
=
P (S = k)
P (X = i)P (Y = k − 1)
= par indépendance
P (S = k)
(q i−1 )(q k−i−1 )p
=
(k − 1)(pk−2 )
1
PS=k (X = i) =
k−1
La loi de X sachant (S = k) est donc une loi uniforme sur ∈ J1, k − 1K.
3. Pour n ∈ S (Ω), calculons P (S > n).
.P 2
.N
Soit n ∈ J2, +∞[, P (S ≥ n) = +∞ 2 k−2
k=n (k − 1)p q = p2 +∞k=n (k − 1)q
k−2
P P
P+∞ k−1 n−1
On reconnait la série dérivé entière k=n x = x1−x .
∀x ∈] − 1, 1[
X
k=n
xk−2 =
H
Cette série entière est normalement convergente pour x ∈] − 1, 1[. On peut la
.
dériver terme par terme, ce qui donne
+∞
V (n − 1)xn−2 (1 − x) + xn−1
(1 − x)2
=
xn−2 ((n − 1) − (n − 2)x)
(1 − x)2
donc P (S ≥ n) = q n−2 ((n − 2)p + 1)
Solution 21
αk + β k
Soit α et β deux réels et, pour k ∈ N, pk = a .
k!
1. Suivant les valeurs de α et β, discutons l’existence se a pour que (pn )n∈N
puisse définir la loi de probabilité d’une variable aléatoire X à valeurs dans N.
Le cas échéant, déterminons a.
Il faut que pk > 0 pour tout k, c’est-à-dire que αk + β k > 0.
Si k est pair, cette inégalité est vraie.
Pour k = 1 on trouve α > −β. En élevant à la puissance, cette condition assure
que αk + β k > 0 pour k impair. Ainsi on suppose désormais α > −β.
La convergence de la série de terme générale pk est évidente et
!
X
α β α+β α−β
pk = a(e + e ) = 2ae 2 cosh
k∈N 2
Ainsi il est toujours possible de s’assurer que cette somme fait 1 en posant
α−β
e− 2
a=
2 cosh α−β2
La première équation montre qu’on doit avoir α = β). Cette condition est
suffisante, et X suit alors la loi de Poisson de paramètre λ = α.
Solution 22
1. Déterminons λ.
Il faut que la somme double de ces termes soit égale à 1.
Pour tout λ > 0 , on a P (X, Y ) > 0. Pour que cette double somme converge il
X p+q
faut que pour q fixé dans N, λ p+q
converge .
p≥0 p!q!2
p+q
p
.P 2 q
.N
X X X
λ p+q
= λ p+q
+ p+q
p>0 p!q!2 p≥0 p!q!2 p≥0 p!q!2
H
V . = λ
1 X p
= λ q
1
+
e2 +
q X 1
q!2 p≥0 2p q!2q p≥0 2p
1
q 1
e2
2q!2q q!2q
X 1 X 1 X ( 1 )p 1 X ( 12 )p−1 1 X ( 12 )p 1 1
2
car p
= p
= = = = e 2 et
p≥0 2 p≥1 2 p≥1 (p − 1)! 2 p≥1 (p − 1)! 2 p≥0 p! 2
X 1 X (1/2) p
= = e1/2 .
p≥0 p!2p p>0 p!
!
X Xp+q X e1/2 qe1/2
λ p+q
=λ q+1
+
q>0 q>0 p!q!2 q>0 q!2 q!2a
λ 1/2 X 1 1/2
X q
= e q
+ λe q
2 q>0 q!2 q>0 q2
λ 1/2 1
= e × e1/2 + λe1/2 × e1/2
2 2
X Xp+q
λ p+q
= λe
q>0 q>0 p!q!2
Ainsi pour que cette double somme soit convergente et que sa somme donne 1
1
il faut que λ =
e
3CPI 535 © IMSP/UPN 2016-2017
12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES
.P 2
H
Déterminons la loi de X sachant que (X + Y = n).
. .N
Solution 23
Si k 6 n V
P(X+Y =n) (X = k) =
P ((X = k) ∩ (X + Y = n))
P (X + Y = n)
P ((X = k) ∩ (Y = n − k))
=
P (X + Y = n)
P (X = k)P (Y = n − k)
= par indépendance
P (X + Y = n)
! !k !n−k
n λ µ
P(X+Y =n) (X = k) =
k λ+µ λ+µ
Sinon P(X+Y =n) (X = k) = 0 !
λ
On reconnaît une loi binomiale B k, .
λ+µ
Solution 24
Les variables aléatoires X et Y suivent des lois géométriques à valeurs dans N, de
paramètres respectifs p1 ∈]0; 1[ et p2 ∈]0; 1[, et sont indépendantes. De plus p1 6= p2 .
Trouvons la loi de Z = X + Y .
Z(Ω) = N et pour tout n ∈ N,
n n
q2n+1 − q1n+1
p1 q1k p2 q2n−k = p1 p2
X X
P (Z = n) = P (X = k)P (Y = k − 1) =
k=0 k=0 q2 − q1
Solution 25
1. Calculons P (XA = k) et P (XB = k).
La variable aléatoire XA est à valeurs dans J1; nK. Soit k ∈ XA (Ω).En notant Ci
l’évènement «la bonne clé a été utilisé au rang i»
V . H
3. On sait que le gardien est ivre un jour sur 3. Un jour, après avoir essayé 8
clés, le gardien n’a toujours pas ouvert la porte. Calculons la probabilité pour
qu’il soit ivre.
Notons X le nombre d’essai pour que le gardien ouvre la porte, et I
l’évènement «le gardien est ivre ».
D’après la formule de Bayes :
Solution 26
1. Florent vous parie que le nombre de personnes entrant avant la première
femme est pair.
+∞
.P
On prend le même raisonnement, mais avec une loi différente.
2
+∞
λ2k
.N = e−λ cosh(λ)
λ
X X
P (Xpair) = p(X = 2n) = e
n=0 n=0 (2k)!
[P (Xpair) =
1 + e−2λ
2 .
. H
en reconnaissant le développement en série entière de cosh. Ainsi
V
Cette probabilité est toujours plus grande que 1/2. Donc Florent peut toujours
prendre le pari.
Solution 27
1. Voir Exercice précédent.
2. Voir Exercice précédent.
3. Donnons la loi de probabilité du nombre Xde pièce non défectueuses
fabriquées entre deux pièces défectueuses. Précisons son espérence et sa
variance.
Soit échec E l’évènement «la pièce est non défectueuse» et succès S «la pièce
défectueuse». Si on considère la première pièce défectueuse comme le début
de l’expérience, le nombre X de pièce non défectueuse avant la prochaine
pièce défectueuse correspond au nombre d’échec avant le premier succès.
Donc X ∼ GN (0, 03)
1 1−p
E(X) = − 1 et V (X) =
p p2
4. La loi de probabilité du nombre Y de pièces non défectueuses fabriquées entre
deux pièces défectueuses est :
Soit échec E l’évènement «les deux pièces sont non défectueuses» et succès S
«une des deux pièces est défectueuse». De façon analogue, Y correspond au
nombre d’échec avant le premier succès. La probabilité que les deux pièces
soient non défectueuse est p = (0, 97)2 ) car les erreurs sont indépendantes.
Donc Y ∼ GN ((0, 97)2 ).
Solution 28
Détterminons l’espérance et la variance d’une variable aléatoire X qui subit une
loi uniforme sur [a, b]
1
La densité de probabilité de X est définie par p(X) = ¶[a,b] (x).
b−a
Z +∞
E(X) = xp(x)dx
−∞
Z a Z b
1 Z +∞
= 0dx + x× dx + 0dx
−∞ a b−a b
Z b
x
= dx
a b−a
" #b
1 x2
=
b−a 2 a
b 2 − a2
P
=
2(b − a)
b−a
. 2
.N
E(X) =
2
V . H E(X 2 ) =
Z +∞
−∞
1 2
Z b
x2 p(x)dx
= x dx
a b−a
" #b
1 x3
=
b−a 3 a
a2 + ab + b2
E(X 2 ) =
3
Solution 29
1. Identifions la loi de T1 .
On reconnaît l’expérience type de loi géométrique : T ∼ G(p).
2. Donnons directement la loi de T2 , puis de Tn pour n quelconque.
.N
!
k − 1 n k−n
∀k ∈ Jn; +∞J P (Tn = k) = p q
n−1
V . H
3. Pour n ∈ N∗ , et i ∈ Tn (Ω), déterminons la loi de Tn+1 − Tn conditionnée à
(Tn = i). Déduisons la loi Tn−1 − Tn .
La variable aléatoire Tn+1 − Tn correspond à l’intervalle de temps entre le
n-ième et le n + 1-ième. Son support est donc N∗ . Soient i ∈ Tn (Ω) et j ∈ N∗ ,
P ((Tn = i) ∩ (Tn+1 − Tn = j)) = P ((Tn = i) ∩ (Tn+1 = j + i))
= P (Tn = i) ∩ Ei+1 ∩ . . . Ei+j−1 ∩ Si+j )
= P ((Tn = i)P (Ei+1 ∩ . . . Ei+j−1 ∩ Si+j )
Ici on utilise l’indépendance entre (Tn = i), qui est un évènement portant sur
les i premiers lancers, et (Ei+1 ∩ . . . Ei+j−1 ∩ Si+j ) qui porte sur les j suivants.
P ((Tn = i) ∩ (Tn+1 − Tn = j)) = P (Tn = i)pq i+j−1
P ((Tn = i) ∩ (Tn+1 − Tn = j))
donc PTn =i (Tn+1 − Tn = j) = = pq i+j−1
P (Tn
Ensuite, d’après la formule des probabilités totales avec le système complet
d’évènements ((Tn = i))i∈Tn (Ω) ,
+∞
X
P (Tn+1 − Tn = k) = P(Tn =j) (Tn+1 − Tn = k)P (Tn )
j=n
+∞ +∞
k−1 k−1
P (Tn = j) = q k−1 p × 1
X X
= q pP (Tn = j) = q p
j=n j=n
k−1
P (Tn+1 − Tn = k) = pq
On reconnaît alors que Tn+1 − Tn suit une loi géométrique de paramètre p.
.P 2
.N
Solution 30
Déterminons la constante k pour que f soit la densité d’une loi dont on précisera
la fonction de répartition.
V . H Z
Pour que f soit la densité d’une loi, il faut que f (x)dx = 1.
Z +∞ Z 0 Z 1
R
Z +∞
f (x)dx = 0dx + k(1 − x)dx + 0dx
−∞ −∞ 0 1
Z 1
=k k(1 − x)dx
0
" #1
x2
=k x−
2 0
Z +∞
k
f (x)dx =
−∞ 2
Z +∞
k
f (x)dx = 1 ⇔=1⇔k=2
−∞ 2 Z x
Fonction de répartition : F (x) = f (t)dt.
Z x Z−∞
x
– Pour x < 0, F (x) = f (t)dt = 0dt = 0.
−∞ −∞
Z x Z 0 Z x
– Pour x ∈ [0; 1], F (x) = f (t)dt = f (t)dt + 2x − x2 dt = 2x − x2 .
−∞ −∞ 0Z
Z x Z 0 1 Z +∞
– Pour x ∈]1; +∞[, F (x) = f (t)dt = f (t)dt + f (t)dt + f (t)dt = 1.
−∞ −∞ 0 1
Finalement
0
pour x < 0
2
F (x) =
2x − x pour x ∈ [0; 1]
1 x>1
Z
Pour que g soit la densité d’une loi, il faut que g(x)dx = 1.
R
Z +∞ Z 0 Z 2
−1 Z +∞
g(x)dx = 0dx + x + kdx + 0dx
−∞ −∞ −1 18 2
2 1
" #
x
=k x−
2 0
−3
= + 3k
36
Z +∞
−3
g(x)dx = + 3k
−∞ 36
Z +∞
−3 13
g(x)dx = 1 ⇔ + 3k = 1 ⇔ k =
−∞ 36 Z x 36
Fonction de répartition : G(x) = g(t)dt.
Z x −∞
Z x
– Pour x < −1, G(x) = g(t)dt = 0dt = 0.
−∞ −∞
Z x Z x Z x
−1 13 x2 13x 7
– Pour x ∈] − 1; 2], G(x) = g(t)dt = g(t)dt + ( t + )dt = − + + .
−∞ −1 −1 18 36 36 36 18
– Pour x > 2, G(x) = G(2) = 1.
Finalement
0 pour x < 0
P
2
.
2
x 13x 7
G(x) = − + + pour x ∈] − 1; 2]
.N
36 36 18
1
x>2
V . H
Solution 31
1. Déterminons la fonction de répartition de X, puis indiquer les valeurs de
P (X > 1) et E (X). Z x
Fonction de répartition : F (x) = f (t)dt.
−∞
Z x Z x
– Pour x ∈] − ∞; 0[, F (x) = f (t)dt = 0dt = 0.
Z x −∞ Z 0 −∞ Z x
3 x
– Pour x ∈ [0; 2], F (x) = f (t)dt = 0dt + t(2t − t)dt = (3x − x2 ).
−∞ −∞ 0 4 4
– Pour x Z∈ [2; +∞[, Z
x 0 Z 2 Z +∞
3 1
F (x) = f (t)dt = 0dt + f (t)dt + 0dt = (4) + (8) = 1.
−∞ −∞ 0 2 4 4
Finalement
0
si x < 0
1 2
F (x) =
4
x(3x −x ) si x ∈ [0; 2]
si x ∈ [2; +∞[
1
P (X > 1) = 1 − P (X 6 1)
= 1 − F (1)
1
= 1 − (1)(3 − 1)
4
1
P (X > 1) =
2
Z +∞
E(x) = xf (x)dx
−∞
Z 0 Z 2
3 2 Z +∞
= 0dx + x (2 − x)dx + 0dx
−∞ 0 4 0
3 2
Z 2
= x (2 − x)dx
0 4
" #2
3 x3 3 x4
= ( )− ( )
2 3 4 4 0
E(x) = 1
2. Soit X une v.a. de densité : f (x, y) = 21 e−|x−θ| où θ est un nombre reél donné.
Calculons P (X) et E (X)
1 ex−θ si x < θ
f (x) = 2
1 eθ−x si x > θ
2
!
1 Zθ Z +∞
E(X) = xex−θ dx + xeθ−x dx
2 −∞ θ
1
h iθ h iX
= lim xex−θ − xeθ−x + lim xeθ−x − xex−θ
2 X→−∞ X θ
P
X→+∞
1
= θ+ θ
1
. 2
.N
2 2
E(X) = θ
2
E(X ) =
1 Z θ 2 x−θ
2 −∞
V .
x e dx + H Z +∞
θ
x2 eθ−x dx
!
1
i
x−θ θ −x+θ X
h i h
2 x−θ θ−x 2 −x+θ −x+θ
= lim x e − 2xe + 2e + lim −x e − 2xe − 2e
2 X→−∞ X X→+∞ θ
1 2 1 2
= (θ − 2θ + 2) + (θ + 2θ + 2)
2 2
2 2
E(X ) = θ + 2
Solution 32
1. Calculons P (X < 25) , P (37, 5 < X < 40) et P (32, 5 < X < 37, 5).
X ∼ N (35; 5).
X − 35 25 − 35
P (X < 25) = P <
5 5
X − 35
P (X < 25) = P < −2
5
X − 35
Posons Y = ∼ N (0; 1)
5
P (Y < −2) = P (Y > 2)
= 1 − P (Y 6 2)
= 1 − F (2)
= 1 − 0, 9772
P (Y < −2) = P (X < 25) = 0, 0228
2, 5 X − 35
P (37, 5 < X < 40) = P < <1
5 5
X − 35
Posons Y = ∼ N (0; 1),
5
P (0, 5 < Y < 1) = P (Y < 1) − P (Y < 0, 5)
= F (1) − F (0, 5)
= 0, 8413 − 0, 6915
P (0, 5 < Y < 1) = P (37, 5 < X < 40) = 0, 1498
2, 5 X − 35 2, 5
P (32, 5 < X < 37, 5) = P − < <
X − 35
.P5
2 5 5
.N
Posons Y = ∼ N (0; 1),
5
V H
P (−0, 5 < Y < 0, 5) = P (| Y |< 0, 5)
. = 2F (0, 5) − 1
= 2(0, 6915) − 1
P (−0, 5 < Y < 0, 5) = P (32, 5 < X < 37, 5) = 0, 383
−3 − m
=⇒ 1 − F (0, 5) = F
σ
−3 − m
=⇒ P (X > 0, 5) = F
σ
−3 − m
=⇒ F (−0, 5) = F
σ
−3 − m
=⇒
σ
Y −m 2−m 2−m
Par analogie on a P (Y < 2) = P < =F = O, 9772 = F (2)
σ σ σ
2−m
d’où = 2. On obtient le système suivant :
σ
−3 − m
= −0, 5
σ .
2−m
=2
σ
Sa résolution conduit à
σ =2
.
m = −2
Finalement on a :
E(X) = m = 2
V (X) = σ 2 = 4
3. La proportion de billes rejetées est :
Soit X la variable aléatoire qui est le diamètre des billes donc X ∼ N (8; 0, 002).
Soit p la proportion des pièces rejetées :
P (X ∈
/ [7, 97; 8, 03]) = P (X < 7, 97) + P (X > 8, 03)
! !
X −8 7, 97 − 8 X −8 8, 03 − 8
=P < +P >
P
0, 02 0, 02 0, 02 0, 02
. 2
= P (Y < −1, 5) + P (Y > 1, 5) où Y =
X −8
et Y ∼ N (0, 1)
.N
0, 02
= P (Y > 1, 5) + P (Y > 1, 5)
V . H
= 2P (Y > 1, 5)
= 2(1 − P (Y < 1, 5))
= 2(1 − 0, 9332)
P (X ∈
/ [7, 97; 8, 03]) = 0, 1336
Solution 33
Déterminons la fonction de répartition G de Mn , puis la densité, de la v.a.
Mn = max (X1, . . . , Xn ), où X1, . . . , Xn sont des v.a. indépendantes et de même loi
que X.
G(x) = P (Mn 6 x)
n
!
\
=P (Xi 6 x)
i=1
n
Y
= (P (Xi 6 x))
i=1
Yn
= P (X 6 x)
i=1
Yn
= F (x)
i=1
G(n) = [F (x)]n ou F est la fonction de répartition de X
Densité :
g(x) = G0 (x) = nFR0 (x)[F (x)]n−1
x
Fonction F (x) = −∞ f (t)dt :
0 si x < −3
1 3 1
1
F (x) = 36 (9x − x ) + si x ∈ [−3; 3[
3 2
1 si x > 3
Finalement, n−1
1 1 1 1
g(x) = n × (9 − x2 ) (9x − x3 ) +
36 36 3 2
Solution 34
1. Calculons la probabilité de l’évènement (0 6 x 6 1/3, 0 6 y 6 1/3).
Z 1/3 Z 1/3
P (0 6 x 6 1/3, 0 6 y 6 1/3) = f (x, y)dxdy
0 0
Z 1/3 Z 1/3
= 4xdx (1 − y)dy
0 0
Z 1/3 i1/3
P
h
= 4x y − y2 dx
. 2 0
Z 1/3
10x
0
.N
= dx
0 9
H
5
.
=
81
V
P (0 6 x 6 1/3, 0 6 y 6 1/3) = 0, 0617
et Z +∞ Z 1
fY (y) = f (x, y)dx = 4x(1 − y)dx = 2(1 − y) si 0 6 y 6 1
−∞ 0
.P 2
.N
\ \ [
(An \Bn ) = An \ Bn .
n∈N n∈N n∈N
. H
2. Soit B ⊂ Ω. Montrer que T = {A ∩ B avec A ∈ T } est une tribu sur B
V Exercice no 2
Exercice no 3
1. On lance une pièce de monnaie équilibrée jusqu’à obtenir "Pile". Quelle est la
probabilité d’observer "Pile" au bout d’un nombre pair de lancers ?
2. Une personne dispose de n clés d’aspect identique et veut ouvrir sa porte dans
l’obscurité. Elle essaye les clés les unes après les autres, en mettent de côté
après essaie. Quelle est la probabilité que la porte s’ouvre à la k − ième
tentative 1 6 k 6 n ?
3. On procède à une suite illimité de tirages avec remise dans l’ensemble des
nombres {0, 1, . . . , 9} des nombre de 0 à 9 ? A un certain moment, on a tiré le
nombre 4. Quelles est la probabilité que le prochain nombre tiré différent de 4
soit le nombre 7 ?
Exercice 1
1. Soit X une variable aléatoire qui suit une loi exponentielle de paramètre λ.
(a) Déterminer la variance de X.
(b) Déterminer la fonction de répartition de X.
2. Soit a, α et β des réels et pour
αk + β k
k ∈ N, pk = a .
k!
Discuter suivant les valeurs de α et β, l’existence de a pour que (pn )n∈N
définisse la loi de probabilité d’une variable aléatoire X à valeur dans N et
déterminer le réel a lorsqu’il existe.
3. Une machine fabrique des plaques de tôle destinées à être empilées.
L’épaisseur en mm de la plaque est une variable aléatoire X qui suit une loi
normale N (0.3, 0.1).
(a) Quelle est la probabilité que X soit inférieur à 0.36 mm ?
(b) Quelle est la probabilité que X soit compris entre 0.25 et 0.35 mm ?
.P 2
(c) Sur un lot de 2500 plaques,combien ont une épaisseur supérieur à 0.3
.N
mm ?
H
Exercice 2
.
1. Dans une poste d’un village, entre 10h et 11h, la probabilité que deux
V
personnes entrent durant la même minute est nulle et l’arrivée des personnes
est indépendante de la minute considérée. La probabilité qu’une personne se
présente entre deux minutes successives est 0.1.
(a) Quelle est la loi de probabilité du nombre X de personnes qui viennent
entre 10h et 11h ?
(b) Déterminer E (X) et V (X) .
(c) Quelle est la loi de probabilité qu’au moins 10 personnes viennent entre
10h et 11h
2. Soit (X, Y ) un couple
( de variables aléatoires dont la loi est définie par la
4x (1 − y) si 0 6 x 6 1, 0 6 y 6 1
densité : f (x) =
0 sinon
(a) Calculer la probabilité de l’évènement (0 6 x 6 1/3, 0 6 y 6 1/3).
(b) Déterminer les fonctions de répartition marginales de X et Y .
(c) Montrer que ces deux variables sont indépendantes.
Année Académique : 2015-2016
Devoir 1 de Variables Aléatoires
Durée : 03h
Exercice 1
Exercice 2
On lance un dé de façon répétée.
1. Quelle est la probabilité d’obtenir 2 ?
2. Quelle est la probabilité d’obtenir 6 ou 1 ?
3. Quelle est la probabilité d’obtenir 6 avant 1 ?
P
Exercice 3
. 2
On exécute une série d’épreuves indépendantes, chacune aboutissant au succès
avec la même probabilité p ∈]0, 1[.
H .N
1. Soient Xj le nombre d’épreuves nécessaires pour obtenir le j − ième succès,
j = 1, 2 et T = X2 − X1 .
.
V
(a) Déterminer le support et la loi de probabilité de X1 et X2 .
(b) Déterminer la loi mutuelle de (X1 , X2 ).
(c) Déterminer la loi de probabilité de T .
(d) T et X1 sont-elles indépendantes ?
2. Soient Y le nombre de succès obtenus avant le n − ième échec.
(a) Déterminer le support de Y et sa loi de probabilité.
(b) Déterminer si elles existent l’espérance et la variance de Y.
(c) Déterminer la fonction génératrice de Y.
(d) Quelle est la probabilité que Y soit paire ?
Exercice 1
1. Énoncer précisement et démontrer l’inégalité de Markov.
2. On lance 1000 fois une pièce déséquilibrée dont la probabilité d’apparition de
Pile est p ∈]0, 1[. On obtient 590 fois Pile. Donner un intervalle I qui contient p
avec une probabilité supérieure ou égale à 0,9.
Exercice 2
i+j
On considère les réels pi ,j = λ ai!j! , i, j ∈ N et a > 0.
1. Déterminer la valeur de λ pour qu’ils forment la loi conjointe d’un couple de
variables aléatoires.
On suppose la condition précédente remplie. Soit (X, Y ) un vecteur aléatoire à
valeurs dans admettant les pi ,j comme coefficients de sa loi.
2. Déterminer les lois marginales de X et de Y .
3. Les variables X et Y sont-elles indépendantes ?
4. Déterminer la loi de la somme X + Y .
Exercice 3
Le nombre de véhicules arrivant pendant l’intervalle de temps d’une heure à un
embranchement routier, est une variable aléatoire X, suivant une loi de Poisson
de paramètre λ. Les véhicules ne peuvent prendre que l’une des directions A ou B.
Soit la variable aléatoire Y qui représente le nombre de véhicules empruntant la
direction A pendant cet intervalle de temps. Chaque véhicule prend la direction A
avec la probabilité p ∈]0, 1[.
1. Donner le support de X et celui de Y .
.P 2
2. Donner la loi conditionnelle de Y sachant que X = x.
3. En déduire
. H
(a) P ((X, Y ) = (x, y)) si x ≥ y ; .N
V
(b) P ((X, Y ) = (x, y)) si x < y.
4. Déterminer la loi de probabilité de Y. Quelle loi usuelle est-ce ?
5. En déduire la loi conditionnelle de X sachant que Y = y.
Corrigé Exercice no 1
\
An ∩ B¯n
\
(An \Bn ) =
n∈N n∈N
B¯n
\ \
= An ∩
n∈N n∈N
\
[
¯
= An ∩ Bn
n∈N n∈N
\ [
= An \ Bn
n∈N n∈N
d’où le résultat.
2. Soit B ⊂ Ω. Montrons que T 0 = {A ∩ B avec A ∈ T } est une tribu sur B
Voir Corrigé Exercice no 6.
Corrigé Exercice no 2
.P 2 k=1
.N
N
[ N
X
P( An ) 6 P (An ).
n=0
Or (
SN
n=0
V . H
Passons à la limite sur N ; on trouve lim P (
N →+∞
N
[
n=0
n>0
P (An ).
[
An ,
n∈N
n
[ [ [
d’après le théorème ( ( Ak ) = An ).
n∈N k=0 n∈N
Avec le théorème de la limite monotone,
[ N
[ [ +∞
X
P( An ) = lim P ( An ) et donc P ( An ) 6 P (An )
N →+∞
n>0 n=0 n>0 n>0
La suite (P (An ))n∈N ) est décroissante et minoré. Elle est donc également
convergente. Appliquons le théorème de continuité croissante à la suite
d’évènements (Ān )n∈N . On en tire
[
P( Ān ) = lim P (Ān ) = 1 − lim P (An )
n→+∞ n→+∞
n∈N
or \ \ [
P( An ) = 1 − P ( An ) = 1 − P ( Ān )
n∈N n∈N n∈N
Le résultat s’en déduit en immédiatement.
Voir cours pour une autre méthode de démonstration.
Corrigé Exercice no 3
1. La probabilité d’observer "Pile" au bout d’un nombre pair de lancers est :
Même méthode de résolution que Solution no 9.
2. La probabilité que la porte s’ouvre à la k − ième tentative 1 6 k 6 n est :
Même méthode de résolution que la Solution no 25.
3. La probabilité que le prochain nombre tiré différent de 4 soit le nombre 7 est :
L’évènement «le prochain nombre tiré différent de 4 est 7 au k − ième tirage»
correspond à la séquence de résultat 444
| {z. . . 4} 7
(k−1)f ois
Soit X la v.a. associé à cet évènement et Y la v.a. qui est le résultat d’un
tirage.
k−1
\
P (X = k) = P (( (Y = 4)) ∩ (Y = 7))
i=1
k−1
Y
= P (Y = 4)P (Y = 7) car les évènements sont indépendants
P
i=1
1 1 k
. 2
.N
Or P (Y = 4) = P (Y = 7) = donc P (X = k) = .
10 10
L’évènement «le prochain nombre tiré différent de 4 est 7» correspond à la
V . H
réunion des évènements (X = k). De plus ces évènements sont disjoints deux
à deux donc la probabilité recherchée est :
∀k ∈ N∗ P(
[
(X = k)) =
+∞
X
P (X = k)
k∈N k=1
+∞ k
X 1
=
k=1 10
[ 1
P( (X = k)) =
k∈N 9
Devoir no 2 de Variables Aléatoire
Corrigé Exercice no 1
1. Soit X une variable aléatoire qui suit une loi exponentielle de paramètre λ.
(a) Déterminons la variance de X.
La densité de probabilité de la loi exponentielle de paramètre λ > 0 est :
λe−λx , x > 0,
f (x) =
0 , x < 0.
1
Par calcul bien fait, l’espérance mathématique donne : E(X) =
λ
On calcule la variance en intégrant par parties ; on obtient :
1
V (X) =
λ2
.P 2
Année Académique : 2015-2016
.N
Devoir 1 de Variables Aléatoires
Durée : 03h
V . H Solution 1
Solution 2
Solution 3
Solution 1
Solution 2
Solution 3
.P 2
. H .N
V
555
.P 2
. H .N
V