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Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques Classes Préparatoires aux Grandes Écoles

√ π
Po

2
st

=
u
la

2
dx
td

−x
e

e
Ei

+∞
nst
ei

Z
0
n

−−−→

 −−−→
e c A 0 A1 , ·
· · A0 An
,
) = A0 + v
· · · , Ap
Af f ( A 0 , A 1 ,

.P 2
. H .N
V
Viser le Haut Niveau en Prépa2
Rédigé par le Cadre de Concertation des Classes Préparatoires
de l’IMSP (3CPI).

,σ )
N (µ
de X
tA
= X
σ∈ (σ
S
n )a
σ(
1)
1 ···

(n
)n

Deuxième édition
.P 2
. H .N
V
Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques Classes Préparatoires aux Grandes Écoles

Viser le Haut Niveau en Prépa2

Rédigé par le Cadre de Concertation des Classes Préparatoires


de l’IMSP (3CPI).

.P 2
. H .N
V

Deuxième édition
.P 2
. H .N
V
Préface

Cet ouvrage s’adresse aux étudiants de la deuxième année des Classes Préparatoires aux Grandes
Écoles (CPGE) de l’IMSP, à tout étudiant en Mathématiques, Physiques, Informatique du premier
cycle universitaire, désireux d’améliorer ses compétences en algèbre multilinéaire, fonctions de plu-
sieurs variables, mécanique des fluides, relativité restreinte, structures de données avancées, élec-
tromagnétisme, optique physique, suites et séries de fonctions, séries entières, séries de Fourier,
géométrie affine, intégrales généralisées, variables aléatoires réelles, programmation en langage C...
C’est une compilation des travaux dirigés et devoirs des diverses Unités d’Enseignements (UE) citées
ci-dessus.
Les exercices couvrent une grande variété et sont pour la plupart résolus pour vous permettre

P
de prendre contact avec des techniques et des problèmes classiques.

. 2
Chercher un exercice par soi-même est un entrainement irremplaçable. Il faudrait donc retarder le

.N
plus possible la lecture du corrigé.
Si vous souhaitez signaler une erreur ou une imprécision, ou si vous souhaitez simplement faire
une suggestion pour l’amélioration de ce document, contacter nous à l’adresse : 3cpi.imsp@gmail.com
ou joindre 67193458.

V . H Le 3CPI
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V

iv
Remerciements

Nos sincères remerciements à tous nos enseignants pour la qualité irréprochable des cours
dispensés et leur disponibilité à répondre à nos préoccupations.

Nous remercions chaleureusement Hans Ataclé, Florent Koudohodé et Helmut Sessou pour avoir
initié ce projet, Gédéon Hounkpatin, Barthelemy Tossou, Jochoua Hodonou pour le précieux
temps accordé à la réalisation de cet ouvrage en LATEX.

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.N
Nous remercions également le Prof Carlos Ogouyandjou et le Dr Djidémè Franck Houénou pour les
fructueux échanges de toutes sortes, entre autres autour de la finalisation de ce document.

V . H
Un n-ième merci à nos relecteurs Jean Florentin Aboe, Kabirou Chitou et Christelle Agonkoui.
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vi
Dédicaces

À tous les étudiants des classes préparatoires de l’IMSP,


en particulier aux étudiants de la première et deuxième promotions.

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V
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. H .N
V

viii
Sommaire

Préface ii

Remerciements iii

Dédicaces v

Sommaire x

1 UE : ALGÈBRE MULTILINÉAIRE 1
1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE . . . . . . . . . . . 12
1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE LINÉAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

2 UE : FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES 31

.P 2
2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES .
2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
.
.
.
.
31
55

.N
2.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES . . . . . . . . . 87
2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES . . . . . . . . . 92

V . H
3 UE : MÉCANIQUE DES FLUIDES ET RELATIVITÉ RESTREINTE
3.1 MÉCANIQUE DES FLUIDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS MÉCANIQUE DES FLUIDES . . .
3.1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE DES FLUIDES
.
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99
99
99
107
3.1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE DES FLUIDES . . . . . . . . . . . . . 122
3.1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . 125
3.2 RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
3.2.1 ÉNONCÉ DES TRAVAUX DIRIGÉS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . 131
3.2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . 140
3.2.3 ENONCÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . 164
3.2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . 167

4 UE : PROGRAMMATION EN LANGAGE C 173


4.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C . . . . . . . 173
4.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C . . . . . . 176
4.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C . . . . . . . . . . . . 194
4.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C . . . . . . . . . . . . 198

5 UE : ÉLECTROMAGNÉTISME II ET MÉCANIQUE QUANTIQUE 205


5.1 ÉLECTROMAGNÉTISME II . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205
5.1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ÉLECTROMAGNÉTISME II . . . . . . . . . 205
5.1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ÉLECTROMAGNÉTISME II . . . . . . . . 207
5.1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’ÉLECTROMAGNÉTISME II . . . . . . . . . . . . . . . 212
5.1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ÉLECTROMAGNÉTISME II . . . . . . . . . . . . . . 215
5.2 MÉCANIQUE QUANTIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
5.2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE . . . . . . . . 223
5.3 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE . . . . . . . . . . . 225
5.3.1 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE . . . . . . . . . . . . . . 231
5.3.2 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE . . . . . . . . . . . . . 232

ix
6 UE : SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER 233
6.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233
6.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
6.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253
6.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES EN-
TIÈRES, SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258

7 UE : STRUCTURE DE DONNÉES AVANCÉES 263


7.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURE DE DONNÉES AVANCÉES . . . . 263
7.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES . . 267
7.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES . . . . . . . . . 308
7.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES . . . . . . . . . 313

8 UE : MÉCANIQUE GÉNÉRALE 329


8.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE . . . . . . . . . . . . . 329
8.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE . . . . . . . . . . . . 344
8.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 360
8.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 367

9 UE : THERMODYNAMIQUE ET OPTIQUE PHYSIQUE 377


9.1 THERMODYNAMIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 377
9.1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE THERMODYNAMIQUE . . . . . . . . . . . 377
9.1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE THERMODYNAMIQUE . . . . . . . . . . 387
9.1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE THERMODYNAMIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . 407

.P 2
9.1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE THERMODYNAMIQUE . . . . . .
9.2 OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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. 411
. 417

.N
9.2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . . . . . . 417
9.2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . . . . . 420

10 UE : GÉOMÉTRIE AFFINE
V . H
9.2.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . .
9.2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . .

10.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE . . . . .


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. 428
. 433

439
. 439
10.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE . . . . . . . . . . . . . . 462
10.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE GÉOMÉTRIE AFFINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 465
10.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE GEOMETRIE AFFINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471

11 UE : INTÉGRALES (GÉNÉRALISÉES, MULTIPLES, CURVILIGNES ET DE SURFACE) 477


11.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES . . . . . . . . . . . 477
11.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES . . . . . . . . . . 480
11.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489
11.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 496

12 UE : VARIABLES ALÉATOIRES 513


12.1 ÉNNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES . . . . . . . . . . . 513
12.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES . . . . . . . . . . . 521
12.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . 547
12.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . 550

x
UE : ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Année Académique : 2014-2015

Exercice 1

 u1 = (1, −1, 1)
Soit C = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique. On considère les vecteurs u2 = (1, 0, 1) de R3 .
u3 = (0, 2, −1)

Prouver que B = (u1 , u2 , u3 ) est une base de R3 puis déterminer sa base duale.

Exercice 2

.P 2
Soit C = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . Soit f1 *, f2 *,f3 * trois éléments définis par :

.N
∀ x = (x1 , x2 , x2 ) appartenant à R3 ,

H
 f1 *(x) = x1 + x2 + x3

*,
1. Prouver que (f1 f2 et f3 *
V
*)
.  *
f2 *(x) = x2 + x3
f3 (x) = x1 + x2

est une base de (R3 )∗ .


2. Déterminer la base (f1 , f2 , f3 ) de R3 dont (f1 *, f2 *, f3 *) est la base duale.

Exercice 3

On considère de R-e.v. (E = R3 ) muni de sa base canonique B0 = (e1 , e2 , e3 ) et on donne


B = (u1 , u2 , u3 ) avec : 
 u1 = 2e1 − e2 − e3
u2 = −e1 + e3
u3 = e1 + e2

Soit f : E−→E l’application linéaire définie sur E dont dans la base B0 l’expression est :
 0
 x = 2x + y − z
f (x, y, z) = y0 = −x + z
 0
z = x+y

1. Démontrer que B est une base de E.


2. Déterminer la base duale B ∗ = (u1 *, u2 *, u3 *).
3. Donner l’expression de tf : E ∗ −→ E ∗ , la transposée de f dans la base B ∗ .
4. Déterminer le noyau de tf . L’application tf est elle bijective ?
β
5. On donne G = {u = xe1 + ye2 + ze3 ; x + y + 2z = 0} et G = {ϕ = αe1 * + βe2 * + γe3 *; α = 2 = 3γ}
⊥ ⊥
6. Déterminer G et G pour le crochet de dualité.

1
1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Exercice 4
Déterminer la forme linéaire f définies sur R3 par f (1, 1, 1) = 0, f (2, 0, 1) = 1 et f (1, 2, 3) = 4.
Donner une base du noyau de f .

Exercice 5

Soit f1 , f2 , deux formes sur R2 définies par : f1 (x, y) = x + y et f2 (x, y) = x − y


1. Prouver que (f1 , f2 ) forme une base de (R2 )∗ .
2. Exprimer les formes linéaires g et h dans la base (f1 , f2 ) : g(x, y) = x, h(x, y) = 2x − 6y.

Exercice 6
Soit E = Rn [X] muni de sa base canonique Bn = (1, X, ..., X n ). Pour tout i ∈ {0,...,n}, on définit la
forme linéaire fn sur E par :
(
j 1 si i = j
∀j ∈ {0, ..., n}, fn (X ) =
0 sinon

1. Justifier que (f0 ,...,fn ) est une base de E ∗ .


2. On considère les deux formes ϕ et ψ de E ∗ définies par, pour tout P ∈ E, ϕ(P ) = P (0) et ψ(P ) =

P
P (1). Déterminer les coordonnées de chacune de ces deux formes dans la base (f0 ,...,fn ).

. 2
3. On suppose pour toute la suite de l’exercice que E = R3 [X]. Soit u l’endomorphisme de E

.N
0
définit par u(P ) = P + (1 − X)P .
(a) Donner la matrice de u dans la base canonique B3 de E.
(b) Déterminer la matrice de tu dans (B3 )∗ puis le noyau de tu.

. H
(c) Déterminer l’orthogonal (au sens de la dualité) du sous-espace vectoriel F de E engendré
par u(X 2 ).

V Exercice 7
Dans l’espace E = R4 muni de sa base canonique de C on considère les vecteurs u = (1, 1, 1, 0), v =
(1, 0, 1, 0), w = (1, 1, 0, 0) et les formes linéaire ϕ et φ définies par ϕ(x, y, z, t) = 2x + y + z et
φ(x, y, z, t) = −x + 2z. Déterminer l’orthogonal de V ect(u, v, w) puis celui de V ect(ϕ,φ).

© IMSP/UPN 2016-2017 2 3CPI


1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Exercice 8
Trois moutons sont dans un pré, et bien évidemment, ils jouent à saute-mouton. Le premier
mouton saute par dessus le deuxième, et se retrouve donc dans la position symétrique de la
position qu’il occupait par rapport au deuxième mouton. Puis le deuxième mouton saute
au-dessus du troisième. Enfin, le troisième saute au-dessus du premier (qui, rappelons-le, a déjà
bougé). Et le jeu recommence indéfiniment... En assimilant le pré à un plan et les moutons à des
points du plan, trouver les configurations de départ qui entraîne une partie de saute-mouton
pouvant se dérouler entièrement dans un champ, c’est-à-dire tel que la suite des positions
successives des trois moutons reste bornée dans le plan.

Année Académique : 2015-2016


Le groupe symétrique

Exercice 9
Soit G un groupe et soient a et b deux éléments de G d’ordres m et n premiers entre eux. On
suppose que de plus que a et b commutent , c’est-à-dire que ab = ba. Montrer que le produit ab est
d’ordre fini égale à mn.

Exercice 10
Décomposer
a=
 en produits 
1 2 3 4 5 6 7
, b=
1 2 3 4 5 6 7 8

.P
de cyclesdisjoints les permutations

2  suivantes
et c =
 :
1 2 3 4 5 6 7 8 9


.N
5 6 4 7 3 2 1 1 4 3 2 7 8 6 5 3 7 8 9 4 5 2 1 6
201
Déterminer les ordres de ces permutations. Calculer a , b 198 et c1000

On considère

V . H
les trois permutations

Exercice 11
suivantes,
 élément de G9 . 
1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 2 3 4 5 6 7 8 9
a= , b= et
3 4 1 5 2 7 8 6 9 9 5 4 2 6 1 8 7 3
 
1 2 3 4 5 6 7 8 9
c=
9 5 4 2 6 1 8 7 3
Déterminer les signatures de a, b et c. Décomposons la permutation σ = ab2 c en produit de cycles
disjoints et calculer σ 25 .

Exercice 12
Soit s une permutation de G10 d’ordre 14.
1. Donner l’exemple d’une telle permutation.
2. Prouver que s est nécessairement impaire.
3. Déterminer le nombre d’élément d’ordre 14 de G10 .

Exercice 13
Déterminer le nombre d’élément d’ordre 8 du groupe G42 .Combien y a-t-il d’éléments d’ordre 20
dans le groupe G15 ?

3CPI 3 © IMSP/UPN 2016-2017


1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Exercice 14
Soit σ un permutation de Gn . On dit qu’un élément x de {1,...,n} est un point fixe pour σ si σ(x) = x.

Exercice 15
1. Déterminer le nombre de permutations qui fixent l’entier 3
2. Déterminer le nombre de permutations qui au moins un point fixe.
3. Pour tout k ≤ n, déterminer le nombre de permutations de Gn qui ont au moins k points fixes.
4. Pour tout k ≤ n, déterminer le nombre de permutations de Gn qui ont exactement k points
fixes.

Exercice 16
On rappelle que le centre d’un groupe G est l’ensemble des éléments de G qui commutent avec
tous les autres.
1. Déterminer les centres de G2 et G3 .
2. Soit s un élément de Gn distinct de l’identité. Construire pour n ≥ 3 une transposition qui ne
commute pas avec s. En déduire le centre de Gn pour n ≥ 3.
 
1 2 ... n − 1 n
3. Soit p la permutation circulaire p = et s une permutation quelconque
2 3 ... n 1
−1)
de Gn . Calculer sps (on cherchera l’image de s(i) pour i = 1, 2, ..., n).Quelles sont les
permutations qui commutent avec p ?

.P 2
.N
4. Plus généralement ,déterminer quelles sont les permutations qui commutent avec un cycle de
longueur p et de support {a1 ..., ap }.Combien y en a–t–il ?

V . H Exercice 17

Étudier l’ordre du produit de deux transpositions.


1. Montrer que les transpositions (k, k+1) engendre Gn .
2. En déduire que Gn est engendré par les n-1 transpositions (1,2),...(1,n).
3. On pose t = (1, 2) et p = (1, 2, ..., n). Montrer que {t,p} engendre Gn .

Exercice 18
Soit n ≥ 4. Montrer que le groupe Un des permutations paires de Gn est engendré par les n-2 cycles
(1,2,3),...,(1,2,n) (on pourra étudier les produits (1,2)(i,j) et (i,j)(1,2)).

Exercice 19
Montrer que Un est engendré par les carrés des éléments de Gn .

Exercice 20 : simplicité de U5
On rappelle qu’un groupe G est dit simple si les seuls sous–groupes distingués de G sont {1} et
G.Le résulats de la question 8) ci dessous (dé à Évariste Galois) est historiquement très
important.Il permet en fait de montrer qu’il est impossible de résoudre « par radicaux »l’équation
polynomiale générale de degré n lorsque n est superieur ou égale à 5.

© IMSP/UPN 2016-2017 4 3CPI


1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

1. Calculer les groupes U1 , U2 et U3 et montrer qu’ils sont simples.


2. Quels sont éléments d’ordre 2 du groupe U4 ? Montrer que U4 n’est pas simple.Soit H un
sous–groupe distingué non trivial de U5 . Nous allons montrer que H est égale au groupe U5
tout entier.
3. Combien le groupe U5 a t–il d’éléments au total ? Combien a-t-il d’élément s de chaque ordre ?
4. Montrer que tous les éléments d’ordre 2 sont conjugués dans U5 et en déduire que si H
contient un élément d’ordre 2, il les contient tous.
5. Montrer de même que si H contient un élément d’ordre 3, il les contient tous.
6. Montrer que si a et b sont deux éléments d’ordre 5 de U5 , alors b est un conjugué (dans U5
toujours) de a ou de a2 . En déduire que si H contient un élément d’ordre 5, il les contient tous.
7. Montrer que H contient au moins deux des trois types d’éléments précedents (ordre 2, ordre 3
et ordre 5).
8. En déduire que U5 est simple.

Exercice 21 : automorphismes de Gn

On dit que qu’un automorphisme ϕ : Gn → Gn ) est interieur s’il existe un élément g de Gn telque
pour tout s élément de Gn on ait :
ϕ(s) = gsg −1
1. Si s est élément du groupe Gn ,on note c(s) son centralisateur, c’est–à–dire l’ensemble des
éléments de Gn qui commutent avec s. Montrer que c(s) est un sous–groupe de Gn .

.P 2
2. Si s est élément du groupe Gn et ϕ u automorphisme de Gn ,alors c(ϕ(s)) = ϕ(c(s)).
3. Quels sont les éléments de G10 qui commutent avec la permutation (1, 2, 3) ◦ (4, 5, 6, 7) ? Quel

.N
est le nombre de ces éléments.
4. Plus généralement , soit σ un élément de Gn . On suppose que n = k1 + 2k2 + ... + nkn ou les ki

. H
sont des entiers de {0...n} et que σ est produit de k1 cycles d’ordre 1, k2 cycles d’ordre 2,..., kn

V
cycles d’ordre n, tous ces étant disjoints. Monter que le cardinal de c(σ) est

|c(σ)| =
n
Y
ki in
i=0

5. En utilisant les questions précédentes, montrer que si n est différent de 6, un automorphisme


de Gn transforme les transpositions en transpositions.
6. On suppose maintenant que n 6= 6. Soit ϕ un automorphisme de Gn . Pour tout i ≥ 2, on note
τi la transposition (1, i). Montrer qu’il existe des entiers α1 ,...,αn avec {α1 , ..., αn } = {1, ..., n}
tels que pour tout i ≥ 2 on ait ϕ(τi ) = (α1 , αi ).
7. En déduire que tout automorphisme de Gn est intérieur. (On rappelle que les τi engendrent
Gn .)

Les formes quadratiques

Exercice 22

Soit q : R3 → R la forme quadratique telle que q(x, y, z) = 2x2 − z 2 + 4xy.


1. Quelle est la matrice de q dans la base canonique de R3 ?
2. Trouver une base de R3 orthogonale pour q. Écrire la matrice de q dans cette base.

Exercice 23

3CPI 5 © IMSP/UPN 2016-2017


1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Soit q : R3 → R la forme quadratique définie par

q(x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 − xy − xz − yz.

Trouver une base de R3 orthogonale pour q et la matrice de q dans cette base.

Exercice 24

Soit q : R3 → R la forme quadratique définie par

q(x, y, z) = x2 + 3y 2 + 4z 2 − 2xy + 2xz − 6yz.

1. Montrer que la forme quadratique q est définie positive.


2. Trouver une base de R3 orthonormée pour q.
3. Soit A la matrice de q dans la base canonique de R3 . Montrer qu’il existe P ∈ GL3 (R) telle que
A =t P P .

Exercice 25

Soit q : R3 → R la forme quadratique définie par

q(x, y, z) = 4x2 + 2y 2 + z 2 + 4xy − 2yz.

1. Montrer que la forme quadratique q est dégénéré.

.P 2
.N
2. Soit F un sous–espace vectoriel supplémentaire de Kerq. Montrer que la forme quadratique
q :F → R définie pour q(u) = q(u) pour tout u ∈ F est définie.

V . H Exercice 26

Soit a un nombre réel. Déterminer la signature de la forme quadratique q : R → R telle que

q(x, y, z) = x2 + 2axy + y 2 + 4zt − at2 .

Exercice 27

Pour tout nombre réel a, considérons la forme quadratique qa : R3 → R définie par

q(x, y, z) = a(x2 + y 2 + z 2 ) − 2xy + 2xz + 2yz

1. Pour quelles valeurs de a la forme quadratique qa est–elle non dégénérée ?


2. Montrer qu’il existe une base de R3 qui est orthogonal pour tous les qa .
3. Soit D la droite de R3 engendrée par (2, 2, 1). Trouver une base de l’orthogonal de D pour
qa .Les sous–espaces vectoriels D et D⊥ sont–ils supplémentaires ?
4. Montrer que la forme quadratique qa est définie positive si et seulement si a > 2.
5. Soit P le plan de R3 d’équation 9x − y + 6z = 0. Trouver une base de l’orthogonal de P pour la
forme quadratique q4 .

Exercice 28

© IMSP/UPN 2016-2017 6 3CPI


1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Soit q : R3 → R la forme quadratique définie par

q(x, y, z) = x2 + 11y 2 + 6z 2 − 6xy + 2xy − 2yz.

1. Montrer que la forme bilinéaire associée à la forme quadratique q est un produit scalaire.
2. On munit R3 de ce produit scalaire. Soit p la projection orthogonale de R3 le plan d’équation
x + y − z = 0. Quelle est la matrice de p dans la base canonique ?

Exercice 29
Notons E le R–espace vectoriel des polynômes à coefficient réel, nul ou de degré inférieur ou égal à
2. Soit q : E → R la forme quadratique définie par

q(P ) = b2 − 4ac

pour tout polynôme P = aX 2 + bX + c appartient à E.


1. Quelle est la matrice de q dans la base (X 2 , X, 1) de E ?
2. Trouver une base de E orthogonale pour q.
3. Soit r ∈ R et soit H le sous–espace vectoriel de E formé des polynômes P ∈ E tels que P (r) = 0.
Trouver une base de H ⊥ .

.P
Exercice 30
2
.N
Soit E un R–espace vectoriel de dimension n ≥ 2. Soit q : E → R une forme quadratique non
dégénérée et β la forme bilinéaire symétrique associée à q. On suppose qu’il existe un vecteur non
nul u ∈ E tel que q(u) = 0.

V . H
Supposons n = 2. Quelle est la signature de q ?
1. Montrer qu’il existe un vecteur v ∈ E tel que β(u, v) = 1.
Soit v ∈ E tel que (u, v) = 1. Montrer que u et v sont linéairement indépendante, puis que
E = P ⊕ P ⊥ , où P est le plan engendré par u et v.
2. Montrer que tout nombre réel k, il existe x ∈ E tel que g(x) = k

Exercice 31
Posons
   
5 4 3 9 0 −6
A= 4 5 3  et B= 0 1 0 
3 3 2 −6 0 4

1. Montrer qu’il existe une matrice P ∈ GL3 (R) telle que B =t P AP .


2. Soit q : Q3 → Q la forme quadratique dont la matrice dans la base canonique est A. Soient
u1 = (1, 0, −1) et H le sous–espace vectoriel de Q3 orthogonal à u1 pour q.
(a) Trouver un vecteur u2 ∈ H tel que q(u2 ) = 1.
(b) Montrer qu’il existe un vecteur u3 ∈ Q3 tel que (u1 , u2 , u3 ) est une base de Q3 orthogonale
pour q. Quelle est la matrice de q dans la base (u1 , u2 , u3 )?
3. Montrer qu’il existe une matrice Q ∈ GL3 (Q) telle que B =t QAQ.

Réduction des matrices

3CPI 7 © IMSP/UPN 2016-2017


1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Exercice 32
Diagonaliser les matrices suivantes :
   
0 2 −1 0 3 2
A= 3 −2 0 B = −2 5 2
−2 2 1 2 −3 0
On donnera ainsi la matrice de passage de la base canonique à la base des vecteurs propres.

Exercice 33
Expliquer sans calcul pourquoi la matrice suivante n’est pas diagonalisable :
 
π 1 2
A = 0 π 3
0 0 π

Exercice 34
Soit m un nombre réel et f l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique est :
 
1 0 1
A =  −1 2 1
2−m m−2 m
1. Quelles sont les valeurs propres de f .

.P 2
.N
2. Pour quelles valeurs de m l’endomorphisme f est–il diagonalisable ?
3. On suppose m = 2. Calculer Ak pour tout k ∈ N.

3
V . H Exercice 35
Soit f l’endomorphisme de R dont la matrice dans la base canonique est donnée par :
 
1 0 1
A = −1 2 1
1 −1 1
1. Montrer que f est diagonalisable.
2. Montrer que l’espace propre associé à la valeur propre 1 est de dimension 1.Montrer que
u = (1, 1, 0) est un vecteur propre non–nul de cet espace propre.
3. Montrer que v = (0, 0, 1) est telle que (f − idR3 ) = u
4. Chercher un vecteur propre w associé à la valeur propre 2. Montrer que (u, v, w) est une base
de R3 . Calculer la matrice T de f dans la base (u, v, w).
5. Calculer f k (v) pour tout k ∈ N. En déduire T k .
6. Calculer Ak pour tout k ∈ N.

Exercice 36
 
−5 3
Soit A = .
6 −2
Montrer que A est diagonalisable et calculer ses valeurs propres.
En déduire qu’il existe une matrice B telle que B 3 = A.

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1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Exercice 37
 
−4 −6 0
Soit A =  3 5 0
3 6 5
1. Diagonaliser A.
2. Calculer An en fonction de n.
3. On considère les suites (un ), (vn ) et (wn ) définies par leur premier terme uo , vo et wo et les
relations suivantes : 
 un+1 = −4un − 6vn
vn+1 = 3un + 5vn
wn+1 = 3un + 6vn + 5wn

 
un
Pour n ≥ 0. On pose Xn =  vn . Exprimer Xn+1 en fonction de A et Xn . En déduire un , vn
wn
et wn en fonction de n.

Exercice 38

Existe–il une base de Mn (R) constitué de matrices diagonalisables de R ?

Exercice 39

.P 2
.N
 
0 a
1. Soit A = dans M2 (R). Donner une condition nécessaire et suffisante pour que A soit
b 0
diagonalisable.

. H
2. Soit p ≥ 1 et α1 , ..., αn des réels. Soit A = (aij ) ∈ M2p (R) tel que ai,2p+1−i = αi si 1 ≤ i ≤ 2p et

V
ai,j = 0 sinon. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que soit diagonalisable sur
R.

Exercice 40

Soit, pour tout n ∈ N, la matrice Mn de Mn (R) dont les coefficients diagonaux sont égaux à 1, 2, .., n
et les autres coefficients sont égaux à 1. Soit Pn le polynôme caractéristique de Mn .
1. Démontrer que Pn+1 (X) = (X − n)Pn (X) + (−1)n X(X − 1)...(X − (n − 1))
2. Démontrer que, pour tout n ≥ 1 et tout k ∈ {0, ..., n − 1}, (−1)k Pn (k) > 0.
3. En déduire que Mn est diagonalisable et que chaque intervalle ]0, 1[, ]1, 2[, ..., ]n − 1, +∞[
contient exactement une valeur propre de Mn .

Exercice 41
 
O A
Soit A ∈ Mn une matrice diagonalisable et B = ∈ M2n (C). Donner les valeurs propres de B
In O
et la dimension des sous–espaces propres correspondantes.Á quelle condition B est–elle
diagonalisable ?

Exercice 42

3CPI 9 © IMSP/UPN 2016-2017


1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

 
A A
Déterminer les matrices A ∈ Mn (R) telle que B = soit diagonalisable.
O A

Exercice 43

Soit φ : M ∈ Mn (R) → Mn (R), M 7→t M . Déterminer les valeurs propres de φ. φ est–elle


diagonalisable ?

Exercice 44
1
Soit L l’endomorphisme de Rn [X] définie par L(P ) = X n P ( X ). Démontrer que L est un
endomorphisme diagonalisable de Rn [X].

Exercice 45

Soit E un C–espace vectoriel de dimension finie, et soit f, g ∈ L(E). On souhaite étudier si le faite
que f ◦ g est diagonalisable entraîne que g ◦ f est diagonalisable. On fixe B une base de E et on
désigne par A (resp. B) la matrice de f (resp. g) dans cette base.
1. Dans cette question, on suppose f et g inversibles.

.P 2
(a) En utilisant det(BAB − λB), démontrer que AB et BA ont le même polynôme
caractéristique.

. H .N
(b) Soit λ une valeur propre de f ◦ g, et soit Eλ (resp. Fλ ) l’espace propre de f ◦ g (resp. de
g ◦ f ) associé à λ. Démontrer les inclusions suivantes

g(Eλ ) ⊂ Fλ et f (Eλ ) ⊂ Eλ )

.
V
(c) Que peut–on en déduire sur les dimensions des espaces Eλ et Fλ ?
(d) Montrer que si f ◦ g est diagonalisable, alors g ◦ f est diagonalisable.
2. Dans cette question, on suppose maintenant f et g quelconques.
(a) Montrer que si f ◦ g a une valeur propre nulle, il en est de même de g ◦ f .
(b) Soit α ∈ C tel que AB − αI est inversible.On note C son inverse. Vérifier que

(BA − αI)(BCA − I) = αI.

Que peut–on en déduire pour det(BA − αI) ?


(c) Déduire de ce qui précède que f ◦ g et g ◦ f ont les mêmes valeurs propres.
(d) Donner un exemple simple de matrices A et B tel que AB est diagonalisable, et BA n’est
pas diagonalisable.

Exercice 46

Soit f un endomorphisme d’un R–espace vectoriel E de dimension finie. Montrer qu’il existe
toujours une droite et un plan de E stable par f .

Exercice 47

© IMSP/UPN 2016-2017 10 3CPI


1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Soient f et g deux endomorphismes d’un C –espace vectoriel de dimension finie. On suppose que g
est diagonalisable et inversible, et qu’il existe un entier k tel que f k = g. Prouver que f est
diagonalisable.

Exercice 48

Soient E un K–espace vectoriel de dimension finie., u1 , . . . , um une famille d’endomorphisme


diagonalisable de E commutant deux à deux. Montrer qu’il existe une base de E diagonalisant
tous les ui .

Exercice 49

Soit E un espace vectoriel de dimension finie sur K = R ou C et soit u ∈ L(E). Démontrer que u est
diagonalisable si et seulement si tout sous–espace de E possède un supplémentaire stable par u.

Exercice 50

Soit M ∈ Mn (R) et p ≥ 1. Montrer que M est diagonalisable si et seulement si M p est diagonalisable


et ker(M ) = ker(M p ).

.P 2
H .N
Exercice 51

Soit E un espace vectoriel de dimension finie, f un endomorphisme de E vérifiant f 2 = −Id.

.
V
1. Donner un exemple de tel endomorphisme sur R2 .
2. Montrer que f n’a pas de valeurs propres réelles. En déduire que la dimension de E est paire.
3. Montrer que pour tout x de E, vect(x, f (x) est stable par f .
4. En déduire que si dimE = 2n, il existe des vecteurs (e1 , e2 , . . . , en ) telle que
(e1 , f (e1 ), . . . , en , f (en )) forme une base de E. Quelle la matrice de f dans cette base ?

Exercice 52

Soient n , p ≥ 1 et A ∈ Mn (C) tel que Ap = 1. Soit ω une racine p–ième de l’unité telle que ω −1 n’est
Pp−1
pas une valeur propre de A.Montrer que k=0 ω k Ak = 0.

Exercice 53

Donner le polynôme annulateur des matrices suivantes :


   
1 2 −2 3 0 8
A = 2 1 −2 B =  3 −1 0
2 2 −2 2 0 −5

Exercice 54

3CPI 11 © IMSP/UPN 2016-2017


1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Soit A une matrice réelle vérifiant


A3 − 3A − 4In = 0
. Montrer que A est de determinant strictement positif

Exercice 55
Soit n ≥ 1 et A ∈ Mn (R).
1. On suppose que A2 + A + In = 0. Montrer que n est pair.
2. On suppose que A3 + A2 A = 0. Montre que le rang de A est pair.

Exercice 56
Soient E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E). On suppose que f possède un
polynôme annulateur P vérifiant P (0) = 0 et P 0 (0) 6= 0. Montrer qu’on a alors Imf = kerf = E

Exercice 57
Soient E un R–espace vectoriel et u ∈ L(E). Existe–il toujours un polynôme annulateur de u (autre
que le polynôme nul, évidement) ?

.P 2
.N
Exercice 58
Soit f un endomorphisme sur Cn , on note Mf et Cf son polynôme minimal et son polynôme

endomorphisme sur Rn .

V . H
caractéristique. Montrer que Mf et Cf ont les mêmes facteurs irréductibles. Généraliser au cas des

1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Année Académique : 2014-2015

Solution 1
• Prouvons que B est une base de R3 . dim B = 3 = dim R3 donc il suffit de montrer que B est libre.
1 1 0
0 2 −1 2
detC (u1 , u2 , u3 ) = −1 0 2 = − = −1 6= 0 d’ou B est une base de R3 .
1 −1 1 −1
1 1 −1
• Déterminons sa base duale.
première méthode : Il existe donc a, b et c élements de R tels que u∗1 = ae∗1 + be∗2 + ce∗3 or
 ∗
 u1 (u1 ) = 1
u∗ (u2 ) = 0 (?)
 1∗
u1 (u3 ) = 0

En remplaçant u∗1 dans la relation (?) par u∗1 = ae∗1 +be∗2 + ce∗3 on a donc u∗1 = 2e1 ∗ -e∗2 -2e∗3 . Ainsi en
faisant pareil pour u∗2 et u∗3 on a : u∗2 = -e∗1 +2e∗2 +2e∗3 et u∗3 = e∗1 - e∗3 .
deuxième méthode : Appliquons la formule du cours.  
1 1 0
Soit B 0 et B deux bases. La matrice de passage de B0 à B est : P = −1 0 2 et
1 1 −1
 
−2 1 −1
Com(P ) =  1 −1 0 .
2 −2 1

© IMSP/UPN 2016-2017 12 3CPI


1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Ainsi  
2 −1 1
Q = t(P −1 ) = −1 1 0 ,
−2 2 −1
Q étant la matrice de passage de B0∗ = (~e1 ∗ , ~e2 ∗ ,~e3 ∗ ) à B ∗ = (~u1 ∗ , ~u2 ∗ ,~u3 ∗ ).

Solution 2
1. Prouvons que (f1 *, f2 *,f3 *) est une base de (R3 )∗ .
Soit B0∗ = (~e1 ∗ , ~e2 ∗ ,~e3 ∗ ) la base duale de B0∗ .
f1∗ = e∗1 + e∗2 + e∗3
f1∗ (x) = e∗1 (x) + e∗2 (x) + e∗3 (x)
∀x ∈ R ⇒ f2∗ = e∗2 + e∗3
3
= (e∗1 + e∗2 + e∗3 )(x)
f3∗ = e∗1 + e∗2
∗ ∗ ∗ ∗ ∗
Ainsi detB0 (f1 , f2 , f3 ) = −1 6= 0 donc B = (f1 , f2∗ , f3∗ ) est une base de R3 .
2. Déterminons la base (f1 , f2 ,f3 ) de R3 dont (f1 *, f2 *,f3 *) est la base duale.
Soit Q la matrice de passage de B0∗ à B ∗
 
1 0 1
Q = 1 1 1
1 1 0

Soit P la matrice de B0 à B = (f1 , f2 , f3 ). On sait que Q = t(P −1 ) ⇒ P = 1


detQ ∗ ComQ. Ainsi donc
 
1 −1 0
P = −1
1

.P 21
0
1
1

. H .N
1. Démontrons que B est une base de E.
V Solution 3

Card B = 3 = dim R3 . Il suffira donc de montrer que B est une base de R3 . Soit P la matrice
donnée par :
 
2 −1 1
P = −1 0 1
−1 1 0
et
2 −1 1
0 1 −1 1 −1 0
DetB P = −1 0 1 =2 +1 +1 = −2 et − 2 6= 0
1 1 −1 0 −1 1
−1 1 0

donc B est libre. Par conséquent B est une base de R3 .


2. Déternimons la base duale B ∗ de B.
Soit B0∗ = (e1 ∗ , e2 ∗ ,e3 ∗ ) la base duale de B0 et Q = PB0∗ ,B∗ la matrice de passage de B0∗ à B ∗ .
Puisque P est la matrice de passage de B0 à. On a :

1
Q = t(P −1 ) = ∗ ComP.
detP
   
−1 −1 −1 1 1 1
1
Com P =  1 1 −1 et Q = 2
−1 −1 1
−1 −3 −1 1 3 1
Finalement on a : 
∗ 1 ∗ ∗ ∗
u1 = 2 (e1 − e2 + e3 )

u∗2 = 12 (e∗1 − e∗2 + 3e∗3 )
 ∗
u3 = 12 (e∗1 + e∗2 + e∗3 )

3CPI 13 © IMSP/UPN 2016-2017


1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

3. Donnons l’expression de tf : E ∗ −→E ∗ , la transposée de f dans la base B ∗ .


Soit M la matrice de l’endomorphisme f relativement à la base B0
 
2 1 −1
M = −1 0 1
1 1 0
 
2 −1 1
Soit M ∗ ma matrice de tf relativement à la base B0∗ . On sait que M ∗ = tM =  1 0 1.
−1 1 0
Soit N ∗ la matrice de tf relativement à la base B ∗ . Puisque Q est la matrice de passage de B0∗
à B ∗ on a : N ∗ = Q−1 M ∗ Q et Q−1 = tP .
   
2 1 −1 2 1 1 2 1 1
N∗ = 1 
4
−1 0 1  −1 0 1 −1 0 1
1 1 0 1 1 0 1 1 1
  
2 1 −1 2 1 −1
1 
= 4
−1 0 1  −1 0 1
1 1 0 1 1 0
 
8 10 2
1 
= 4
−6 −8 −2
6 10 4

5
− 12
 
2 2

.P 2
 
 3 
N∗ = −
 2 −2 − 21 

.N
 
3 5
2 2 1

. H
 
x
tf (x, y, y) = N ∗ y 
z

V 5
x0 = 2x + 2 y + 2 z
 1

Finalement tf (x, y, y) = y0 = − 32 x + 2y − 12 z


z0 = 32 x + 52 y + z
4. Déterminons le noyau de tf .
Ker(tf ) = {x ∈ E ∗ ,
tf = 0E ∗ }  
4x + 5y + z
 =0 3x + 5y + 5z
 =0 z
 =0
tf (x, y, y) = 0E ∗ ⇒ −3x − 4y − z = 0 ⇒ y + z =0 ⇒ y =0.
  
3x + 5y + 2z = 0 z =0 x =0
  
Finalement Ker(tf ) = (0, 0, 0) donc tf est bijective.
5. Déterminons G⊥ et G ⊥ pour le crochet de dualité.

G = {u = c = 0}
= {u = (x, y, z), x = −y − 2z}
= {u = (−y − 2z, y, z)}
= {y(−1, 1, 0) + z(−2, 0, 1)}
G = V ect(u, v) avec u = (−1, 1, 0) et v = (−2, 0, 1)

. Ainsi

G⊥ = (V ect(u, v))⊥
= {ϕ ∈ (R3 )∗ , ∀a ∈ G, ϕ(a) = 0}
= {ϕ ∈ (R3 )∗ , ∀u, v ∈ G, ϕ(u) = ϕ(v) = 0}

© IMSP/UPN 2016-2017 14 3CPI


1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

( (
−α1 + α2 =0 α1 = α2
ϕ ∈ (R3 )∗ ⇒ ϕ = α1 e∗1 + α2 e∗2 + α3 e∗3 ϕ(u) = ϕ(v) = 0 ⇔ ⇔ d’où
−2α1 + α3 =0 α3 = 2α1

ϕ = α1 e∗1 + α1 e∗2 + 2α1 e∗3 = α1 (e∗1 + e∗2 + 2e∗3 ) donc G⊥ = V ect(e∗1 + e∗2 + 2e∗3 )

G = {φ = α1 e∗1 + β1 e∗2 + 2γ1 e∗3 , α = β2 = 3α}


G ⊥ = (V ect(w))⊥
= {φ = αe∗1 + 2αe∗2 + 31 αe∗3 }
= {u ∈ R3 , ∀ϕ ∈ G, u(G) = 0R3 }
= V ect(w) avec w = (1, 2, 31 ).
u ∈ R3 ⇒ ∃(a1 , a2 , a3 ) ∈ R3 , u = a1 e1 + a2 e2 + a3 e3 ϕ = α(e∗1 + 2e∗2 + 31 e∗3 )
u(ϕ) = 0 ⇒ α(a1 + 2a2 + 31 a3 ) = 0
⇒ a1 + 2a2 + 13 a3 = 0
⇒ a1 = −(2a2 + 13 a3 )
u = (−2a2 − 13 a3 )e1 + a2 e2 + a3 e3
= −2a2 e1 + a2 e2 − 13 a3 )e1 + a3 e3
= a2 (e2 − 2e1 ) + (e3 − 13 e1 )a3
u = V ect(e2 − 2e1 , e3 − 13 e1 )
Finalement
1
G ⊥ = V ect(e2 − 2e1 , e3 − e1 )
3

Solution 4
1. Déterminons la forme linéaire de f définie sur R3 telle que f (1, 1, 1) = 0, f (2, 0, 1) = 1 et f (1,
2, 3) = 4. f étant une forme linéaire sur R3 alors il existe α, β, et γ éléments de R tels que :
∀(x, y, z) ∈ R3 , 
 f (1, 1, 1) = 0

.P 2
α+β+γ = 0

 −α + β = −1

.N
f (x, y, z) = αx + βy + γz. f (2, 0, 1) = 1 ⇒ 2α + γ = 1 ⇒
f (1, 2, 3) = 4 α + 2β + 3γ = 4 −5α + 2β = 1
  

H
Finalement on a :α = 3, β = −2 et γ = −1. Ainsi f (x, y, z) = −x − 2y + 3z.
2. Donnons une base du noyau de f .

V .
Ker f = {(x, y, z) ∈ R3 , f (x, y, z) = 0R3 } f (x, y, y) = 0R3

Ker f = V ect((−2, −1, 0), (3, 0, 1))




 x =

y =
z =
−2y + 3z
y
z

Ainsi une base de Ker f est la famille (u, v) avec u = (−2, 1, 0) et v = (3, 0, 1) .

Solution 5
1. Prouvons que (f1 , f2 ) forme une base de (R2 *).
dim R2 * = 2 il suffit de montrer que la famille (f1 , f2 ) est libre.
Soit M
 la matrice
 de passage de f de la base canonique de R2 à celle (R2 )*.
1 1 1 1
M= et Det M = = −2 6= 0 donc (f1 , f2 ) est libre et par conséquent une base
1 −1 1 −1
de (R2 )*.
2. 
Exprimons les formes linéaires g et h.
f1 (x, y) = x + y
⇒ x = 12 [f1 (x, y), f2 (x, y)] d’ou g = 12 f1 + 12 f2
f2 (x, y) = x − y
h(x, y) = α(x + y) + β(x − y)
h(x, y) = (α + β)x + (α − β)y
Par identification
 
α+β = 2 α = −2

α − β = −6 β = 4

Solution 6

3CPI 15 © IMSP/UPN 2016-2017


1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

1. Justifions que (f0 ,...,fn ) est une base de E ∗ .


(f0 ,...,fn ) est la base duale de E ∗ donc (f0 ,...,fn ) est une base de E ∗ .
2. Déterminons les coordonnées de chacune de ces deux formes dans la base (f0 ,...,fn ).
B On cherche λ0 ,...,λn éléments de R tels que
ϕ = λ0 f0 + λ1 f1 + · · · + λn fn .ϕ(P ) = λ0 f0 (P ) + λ1 f1 (P) + · · · + λn fn (P )ϕ =
1 si j = 0
(1, 0, ..., 0) dans la base (f0 , ..., fn ) car ϕ(X j ) = λj =
0 si j 6= 0
B On cherche a0 ,...,an éléments de R tels que
ψ = a0 f0 + a1 f1 + · · · + an fn .ψ(P ) = a0 f0 (P ) + a1 f1 (P ) + · · · + an fn (P )ψ =
(1, 1, ..., 1) dans la base (f0 , ..., fn ) car ψ(X j ) = ψj = 1, ∀j ∈ J1, nK.
(a) Donnons la matrice de u dans la base canonique B3 de E.

u(1) = 1 + (1 − X) × 0 = 1 ⇒ u(1) = (1, 0, 0, 0)


u(X) = X + (1 − X) × 1 = 1 ⇒ u(X) = (1, 0, 0, 0)
u(X 2 ) = X 2 + (1 − X) × 2X = 2X − X 2 ⇒ u(X 2 ) = (0, 2, −1, 0)
u(X 3 ) = X 3 + (1 − X) × 3X 2 = 3X 2 − 2X 3 ⇒ u(X 3 ) = (0, 0, 3, −2) d’où
 
1 1 0 0
0 0 2 0
M =
 
0 0 −1 3
0 0 0 −2

(b) Déterminons la matrice de tu dans (B3 )∗ puis le noyau de tu.

u : E −→ E

.P 2
E ∗ −→ E ∗

.N
 
1 0 0 0

H
1 0 0 0

.
Mtu = tMu =  
0 2 −1 0

V
Soit tu = (x0, y0, z0, t0) ∈ E ∗ et (x, y, z, t) ∈ E.
0

 0

 x
y 0

0

=x
=x
3 −2

tu (X) = M X =


 z0 = 2y − z
0
t = 3z − 2t

ker tu = {U ∈ E ∗ , tu(U ) = 0E ∗ }
U ∈ E ∗ ⇒ ∃ α0 , α1 , α2 et α3 élément de R tels que , u = α0 f0 + α1 f1 + α2 f2 + α3 f3

α0 = 0 
α0 = 0


α0 = 0
 
tu(U ) = 0 ⇒ ⇒ α2 = 2α1 Finalement on a ker tu =≺ 0, 1, 2, 3  .
2α1 − α2 = 0 3
α3 = 2 α2 = 3α1

 
3α2 − 2α3 = 0

(c) Déterminons l’orthogonal (au sens de la dualité) du sous-espace vectoriel F de E engendré


par u(X 2 ).
F =≺ u(X 2 )  = ≺ 2X − X 2 ;

F ⊥ = (≺ 2X − X 2 )⊥
= (≺ (0, 2, −1, 0) )⊥
= {ϕ0 ∈ E ∗ , ∀a ∈ F, ≺ a, ϕ0 = 0}

a ∈ F ⇒ ∃ α ∈ R, a = α(0, 2, −1, 0)

ϕ0 ∈ E ∗ ⇒ ∃ (α0 , α1 , α2 , α3 ) ∈ R4 ,

© IMSP/UPN 2016-2017 16 3CPI


1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

ϕ0 (a) = α0 f0 + α1 f1 + α2 f2 + α3 f3
= α0 α1 f0 (2X − X 2 ) + α1 αf1 + α2 αf2 (2X − X 2 ) + α3 αf3 (2X − X 2 )
0
ϕ (a) = 2α1 α − α2 α


 α0 = a
α1 = b

ϕ0 (a) = 0 ⇒ 2α1 α − α2 α = 0 ⇒ α2 = 2α1 ⇒ a, b, c éléments de R.

 α2 = 2b
α3 = c

ϕ0 = af0 + bf1 + 2bf2 + cf3


ϕ0 = af0 + b(f1 + 2f2 ) + cf3

F ⊥ =≺ f0 , f1 + 2f2 , f3 

Solution 7
1. Déterminons l’orthogonal de V ect(u, v, w) puis celui de V ect(ϕ, φ).
F ⊥ =≺ e1 *  et G⊥ =≺ 2e1 − 5e5 + e3 , e4 .
La démonstration est laissée en exercice. En cas de problème servez-vous de la question 5.a
de l’exercice 3.

.P
Solution 8
2
.N
Le premier mouton saute par dessus le second (sa position d’arrivée est donc symétrique à sa
position de départ par rapport au second mouton).

H
Le second mouton saute alors par -dessus le troisième, le troisième et dernier mouton saute alors

.
par-dessus le premier. Ce processus élémentaire se répète alors indéfiniment. On a alors :

V Yn
Zn
Xn+1
=
=
=
milieu de [Xn , Xn+1 ]
milieu de [Yn , Yn+1 ]
milieu de [Zn , Zn+1 ]

Xn
 = <e(Xn )
Notons : Yn = <e(Yn )

Zn = <e(Zn )

Donc on a :
 
 Xn + Xn+1 = 2Yn  Xn+1 = −Xn + 2Yn + 0Zn
Yn + Yn+1 = 2Zn ⇒ Yn+1 = 0Xn − Yn + 2Zn
Zn + Zn+1 = 2Xn Zn+1 = −2Xn + 4Yn − Zn
 
    
Xn+1 −1 2 0 Xn
⇒  Yn+1  =  0 −1 2   Yn 
Zn+1 −2 4 −1 Zn
   
Xn+1 Xn
⇒  Yn+1  = A  Yn 
Zn+1 Zn
√ √
PA (λ) = det(A − λI3 ) = (1 − λ)(λ + 2 − 5)(λ + 2 + 5)
A admet trois valeurs propres toutes d’ordre de multiplicité 1.Ainsi il existe D et P telles que
A = P DP −1 .

SEP (A, 1) = vect(1, 1, 1)


√ √ √
SEP (A, 5 − 2) = vect(2, 5 − 1, 3 − 5)
√ √ √
SEP (A, −2 − 5) = vect(2, − 5 − 1, 3 + 5)

3CPI 17 © IMSP/UPN 2016-2017


1.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE LINÉAIRE

D’où    
1 √ 0 0 1 √ 2 √2
D = 0 5−2 0 √  et P = 1 5−
√1 −( 5√
+ 1)
0 0 −2 − 5 1 3− 5 3+ 5
La matrice correspondante (D) a trois valeurs propres réelles, dont une seule est de valeur absolue
strictement plus grande que 1. Le sous-espace de dimension (complexe) 2 solution du problème
correspond aux configurations

où les trois points sont alignés, avec un rapport de distance égale
au nombre d’or qui est 1+2 5 .

Année Académique : 2015-2016

1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE LINÉAIRE

Année Académique : 2014-2015


Devoir no 1 d’Algèbre Multilinéaire
Durée : 3h
Exercice no 1

Soient A et B deux matrices de nombres réels d’ordre n.


1. Montrer que si AB = BA alors A et B ont un vecteur propre commun.
2. Montrer que si AB − BA = αA avec α ∈ R∗ , alors A et B ont un vecteur propre commun.

propre commun.

.P
3. Montrer que si AB − BA = αA + βB avec α et β éléments de R∗ , alors A et B ont un vecteur

2
H .N
Exercice no 2

Soient E et F deux espaces vectoriels réels de dimension finie. Si f est une application linéaire de

.
E dans F , on appelle transposée de f , et l’on note tf , l’application définie de F ∗ dans E ∗ par
tf (ϕ) = ϕ ◦ f .

V
1. Montrer que tf est une application linéaire de F ∗ dans E ∗ .
2. Soient B1 une base de E et B2 une base de F . On désigne par B1 * la base duale de la base B1
et par B2 * la base duale de la base B2 .
Soient M atB1 ,B2 (f ) la matrice de f relativement aux bases B1 et B2 et M atB *,B * (f ) la matrice
1 2
de tf relativement aux bases B1 * et B2 *. Montrer que l’on a :
M atB *,B * (tf ) = M atB1 ,B2 (f ).
1 2

3. Montrer que l’on a : Ker(tf ) = (Imf )⊥ . En déduire que l’on a :


rg(tf ) = rg(f ) et Im(tf ) = ((Ker(f ))⊥ .

Exercice no 3

Les parties 1, 2, 3 et 4 de cet exercice sont indépendantes.


1. Soient A une matrice carrée d’ordre n, B une matrice de type (n, p), O la matrice nulle de type
(n, p) et C une matrice carrée d’ordre p. Montrer que l’on a :
 
A B
det = det A × det C.
O C

2. Soient n un entier naturel non nul, x1 , x2 ,...,xn des éléments de C. Calculer le déterminant
d’ordre n suivant :

1 x1 x21 ··· xn−1


1
1 x2 x22 ··· xn−1
2
1 x3 x23 ··· xn−1
3
.. .. .. .. ..
. . . . .
1 xn x2n ··· xn−1
n

© IMSP/UPN 2016-2017 18 3CPI


1.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE LINÉAIRE

3. Soient n un entier naturel non nul et pour tout entier k compris entre 1 et n, on pose :
Pk
Sk = i=0 i. Calculer le déterminant d’ordre n suivant :

S1 S1 S1 ··· S1
S1 S2 S2 ··· S2
S1 S2 S3 ··· S3
.. .. .. .. ..
. . . . .
S1 S2 S3 ··· Sn

4. Soient n un entier naturel non nul et x, a1 , a2 ,...,an des éléments de C. Calculer le


déterminant d’ordre n+1 suivant :

x a1 a2 ··· · · · an
a1 x a2 ··· · · · an
..
a1 a2 x .
.. .. .. ..
. . . .
.. ..
. . x an
a1 a2 ··· ··· an x [n+1]

Devoir no 2 d’Algèbre Multilinéaire

Durée : 3h

Exercice no 1

1. Déterminer les valeurs propres possibles de f .


.P
Soit f un endomorphisme de l’espace vectoriel R3 tel que : f 2 + 3f = −2IdR 3
2
.N
2. Prouver que l’endomorphisme f possède au moins une valeurs propres.

H
3. Déterminer f dans le cas où il n’admet qu’une seule valeur propre.

.
4. Lorsque f admet deux valeurs propres distinctes, montrer que f est diagonalisable.

V Exercice no 2

Soient E et F deux espaces vectoriels réels de dimension finie. Si f est une application linéaire de
E dans F , on appelle transposée de f , et l’on note tf , l’application définie de F ∗ dans E ∗ par
tf (ϕ) = ϕ ◦ f .

1. Montrer que tf est une application linéaire de F ∗ dans E ∗ .


2. Soient B1 une base de E et B2 une base de F . On désigne par B1∗ la base duale de la base B1 et
par B2∗ la base duale de la base B2 .
Soient M atB1 ,B2 (f ) la matrice de f relativement aux bases B1 et B2 et M atB *,B * (f ) la matrice
1 2
de tf relativement aux bases B1 * et B2 *. Montrer que l’on a :
M atB *,B * (tf ) = M atB1 ,B2 (f ).
1 2

3. Montrer que l’on a : Ker(tf ) = (Imf )⊥ . En déduire que l’on a :


rg(tf ) = rg (f ) et Im (tf ) = ((Ker(f ))⊥ .

Exercice no 3

Soient a un nombre réel non nul et la matrices carrée A d’ordre 3 définie par :
 
1 a a
A =  a1 1 1
1
a 1 1

1.(a) Calculer A2 puis montrer que A2 = 3A.


(b) En déduire que l’ensemble des valeurs propres de A est inclus dans {0,3}.
2.(a) Déterminer les valeurs propres de la matrices A et pour chaque valeur propre, une base du
sous-espace vectoriel propre associée.

3CPI 19 © IMSP/UPN 2016-2017


1.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE LINÉAIRE

(b) La matrice A est-elle diagonalisable ?


On note
 :    1 
a a a 3 0 0 a 1 1
P = 1 −1 0  ; D = 0 0 0 et Q =  a1 −2 1
1
1 0 −1 0 0 0 a 1 −2
3.(a) Calculer P Q et QP puis montrer que la matrice P est inversible. Quel est son inverse ?
(b) Vérifier que A = P DP −1 .

Rattrapage d’Algèbre Multilinéaire

Durée : 2h

Exercice no 1
3 ∗ ∗ ∗ ∗
 R , est muni de sa base canonique B0 = (~e1 , ~e2 , ~e3 ). On désigne par B0 = (~e1 , ~e2 , ~e3 )
L’espace vectoriel
~u1 = (−1, 1, 0)

et on posons : ~u2 = (1, 1, 0)

~u3 = (1, 1, 1)

1. Montrer que B = (~u1 , ~u2 , ~u3 ) est une base de R3 .


2. Déterminer la base duale B ∗ = (~u1 ∗ , ~u2 ∗ ,~u3 ∗ ) de la base B = (~u1 , ~u2 , ~u3 ). On exprimera les
vecteurs ~u1 ∗ , ~u2 ∗ et ~u3 ∗ en fonction de ~e1 ∗ , ~e2 ∗ et ~e3 ∗ .
3. On considère l’endomorphisme f de R3 dont la matrice, relativement à la base B0 est :
 
1 1 2
1 −1 0
1 1 2

.P 2
.N
On désigne par tf la transposée de l’endomorphisme f .
(a) Donner la matrice de tf relativement à la base B0∗ .

ces sous-espaces vectoriels.


V H
(b) Déterminer la matrice de tf relativement à la base B ∗ .

.
(c) Déterminer le noyau et l’image de l’endomorphisme . On donnera une base pour chacun de

Exercice no 2

Soit f un endomorphisme de l’espace vectoriel R3 tel que : f 2 + 3f = −2IdR 3


1. Déterminer les valeurs propres possibles de f .
2. Prouver que l’endomorphisme f possède au moins une valeurs propres.
3. Déterminer f dans le cas où il n’admet qu’une seule valeur propre.
4. Lorsque f admet deux valeurs propres distinctes, montrer que f est diagonalisable.

Année Académique : 2015-2016

Devoir 1 d’Algèbre Linéaire


Durée : 03h

Exercice 1
1. Montrer que t f est une application linéaire de F ∗ dans E ∗ .
2. Soient B1 une base de E et B2 une base de F . On désigne par B1∗ la base duale de la base B1 et
par B2∗ celle de B2 .
Soient M atB1 ,B2 (f ) la matrice de f relativement aux bases B1 et B2 et par M atB1∗ ,B2∗ (t f ) la
matrice de t f relativement aux bases B2∗ et B1∗ . Montrer que l’on a :

M atB2∗ ,B1∗ (t f ) =t M atB1 ,B2 (f )

© IMSP/UPN 2016-2017 20 3CPI


1.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE LINÉAIRE

3. Montrer que l’on a :


Ker(t f ) = (Imf )⊥
En déduire que l’on a :
rg(t f ) = rg(f ) et Im(t f ) = (Ker(f ))⊥

− → − → −
4. L’espace vectoriel R3 est munit de sa base Bo = (→ −
e1 , →

e2 , →

e3 ). On désigne par B ∗ = ( e∗1 , e∗2 , e∗3 ) la
base duale de Bo et on pose :

→ = (−1, 1, 0), −
u → = (1, 1, 0) et −
u → = (1, 1, 1)
u
1 2 3

.
(a) Montrer que B = (−→, −
u → − →
1 u2 , u3 ) est une base de R .
3

→ −
→ − → −
→ − →
(b) Déterminer la base duale B∗ = (u∗1 , u∗2 , u∗3 ) de la base B. On exprimera les vecteurs u∗1 , u∗2 ,

→∗ →
−∗ → −∗ → −∗
u3 en fonction de e1 , e2 , e3 .
5. On considère l’endomorphisme f de R3 dont la matrice, relativement à la base canonique Bo
est  
1 1 2
1 −1 0
1 1 2
On désigne par t f la transposée de l’endomorphisme f .
(a) Donner la matrice de t f relativement à la base Bo∗ .
(b) Déterminer la matrice de t f relativement à la base B ∗ .
(c) Déterminer le noyau Ker(t f ) et l’image Im(t f ) de l’endomorphisme t f . On donnera une
base pour chacun de ces sous–espaces vectoriels.

Année Académique : 2015-2016

.P 2
.N
Devoir 2 d’Algèbre Linéaire
Durée : 03h

V . H Exercice 2
Soit q : R3 → R la forme quadratique définie par
q(x, y, z) = x2 + 3y 2 − 2xy + 2xz − 6yz
1. Montrer que la forme quadratique q est définie positive.
2. Trouver une base de R3 orthonormée pour q.
3. Soit A la matrice de q dans la base canonique de R3 . Montrer qu’il existe P ∈ GL3 5(R) telle que
A =t P P .

Exercice 1
Les parties 1. et 2. de cet exercice sont indépendantes.
1. Soient A une matrice carrée d’ordre n, B une matrice de type (n, p), O la matrice nulle de type
(p, n) et C une matrice carrée d’ordre p. Montrer que l’on a :
 
A B
det = det(A) × det(C)
O C
2. Soient n un entier naturel non nul et x, a1 , a2 ... an des éléments de C. Calculer le
determinant d’ordre n + 1 suivant :
x a1 a2 ··· · · · an
a1 x a2 ··· · · · an
a1 a2 x ··· · · · an
.. .. .. .. .. ..
. . . . . .
.. .. ..
. . . x an
a1 a2 a3 ··· an x

3CPI 21 © IMSP/UPN 2016-2017


1.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE LINÉAIRE

Exercice 2

Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues sur R, à valeurs dans R. Soit a > 0 un réel donné.
A tout f ∈ E on associe la fonction Ta (f ) définie par
Z x+a
1
Ta (f ) = f (t) dt
2a x−a

1. Montrer que pour tout f ∈ E, Ta (f ) est bien définie et est de classe C 1 sur R
2. Montrer que Ta (f ) est constante si et seulement si f est de période T = 2a.
3. Montrer que l’application Ta est un endomorphisme de E. Déterminer son noyau. Ta est–il
surjectif ?
4. Soit n un entier naturel supérieur ou égale à 2 et Rn [X] l’espace vectoriel des fonctions
polynôme supérieur ou égale à n. Montrer que la restriction de Ta à Rn [X] est un
endomorphisme de Rn [X].
On notera encore Ta cette restriction.
5. (a) Montrer que la matrice associée à Ta dans la base canonique de Rn [X] est triangulaire
supérieur. En déduire les valeurs propres de Ta . Cet endomorphisme est–il
diagonalisable ?
(b) Soit f ∈ Rn [X]. Montrer que si le degré de f est égale à 2, f n’est pas un vecteur propre de
Ta .
(c) Montrer que si f est un vecteur propre de Ta , sa dérivée f 0 l’est également.En déduire les
sous–espaces propres de Ta .

.P
Année Académique : 2015-2016 2
. H Durée : 03h
.N
Devoir de rattrapage d’Algèbre Linéaire

V Exercice 1

Question de cours
Soient E1 et E2 des espaces vectoriels sur K (K est le corps des nombres réels R ou le corps C des
nombres complexes).On notera L(E1 ; F ) l’ensemble des applications linéaires de E1 dans F et par
L(E1 , E2 ; F ) l’ensemble des applications multilinéaires de E1 × E2 dans F .
1. Montrer que L(E1 ; F ) est un espace vectoriel sur le corps K.
2. Montrer que les espaces vectoriels L(E1 , E2 ; F ) et L(E2 , L(E1 ; F )) sont isomorphes.

Exercice 2

On considère les matrices carrée d’ordre trois définie par :


 
3 −3 2
A = −1 5 −2
−1 3 0

1. La matrice A est–elle diagonalisable ?


2. Donner une forme diagonale de la matrice A.
3. En déduire An en fonction de n puis calculer A2016 .

Exercice 3

© IMSP/UPN 2016-2017 22 3CPI


1.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues sur R, à valeurs dans R. Soit a > 0 un réel donné.
A tout f ∈ E on associe la fonction Ta (f ) définie par
Z x+a
1
Ta (f ) = f (t) dt
2a x−a
1. Montrer que pour tout f ∈ E, Ta (f ) est bien définie et est de classe C 1 sur R
2. Montrer que Ta (f ) est constante si et seulement si f est de période T = 2a.
3. Montrer que l’application Ta est un endomorphisme de E. Déterminer son noyau .Ta est–il
surjectif ?
4. Soit n un entier naturel supérieur ou égale à 2 et Rn [X] l’espace vectoriel des fonctions
polynôme supérieur ou égale à n. Montrer que la restriction de Ta à Rn [X] est un
endomorphisme de Rn [X].
On notera encore Ta cette restriction.
5. (a) Montrer que la matrice associée à Ta dans la base canonique de Rn [X] est triangulaire
supérieur. En déduire les valeurs propres de Ta . Cet endomorphisme est–il
diagonalisable ?
(b) Soit f ∈ Rn [X]. Montrer que si le degré de f est égale à 2, f n’est pas un vecteur propre de
Ta .
(c) Montrer que si f est un vecteur propre de Ta , sa dérivée f 0 l’est également. En déduire les
sous–espaces propres de Ta .

1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

.P 2
Année Académique : 2014-2015

.N
Devoir no 1 d’Algèbre Multilinéaire
Corrigé Exercice no 1

V . H
1. Montrons que si AB = BA alors A et B ont un vecteur propre commun.
Soit u et v les endomorphismes associés à A et B respectivement. Il revient à monter que si
u ◦ v = v ◦ u alors u et v ont un vecteur propre commun.
L’espace vectoriel E est de dimension finie (n > 1) sur C. Le polynôme caractéristique admet
au moins une racine complexe. L’espace Eλ (u) n’est pas réduit à {0E }.
Soit x ∈ Eλ (u). Donc
u(x) = λ ⇒ v ◦ u(x) = v(λx)
⇒ u ◦ v(x) = λv(x)
⇒ u[v(x)] = λv(x)
⇒ v(x) ∈ Eλ (u) d’où v stabilise Eλ (u).
Nous pouvons donc considérer l’endomorphisme w induit par v sur Eλ (u). Le polynôme
caractéristique de w admet également au moins une racine u.
u est une valeur propre de w, donc il existe un vecteur x non nul de Eλ (u) tel que w(x) = ux.
D’une part v(x) = w(x) = ux car w est l’endomorphisme induit par v sur Eλ (u).
D’autre part u(x) = w(x) = ux car x ∈ Eλ (u). Le vecteur x est bien un vecteur propre commun à
u et à v.
2. Montrons que si AB − BA = αA avec α ∈ R∗ , alors A et B ont un vecteur propre commun.
Comme précédemment on considère les endomorphismes u et v associés à A et B
respectivement et on montre que si u ◦ v − v ◦ u = αu alors u et v ont un vecteur propre
commun.
Si u est inversible alors u ◦ v ◦ u−1 − v = αIdE et donc tr(u ◦ v ◦ u−1 ) − tr(v) = αdimE. Or
tr(u ◦ v ◦ u−1 ) = tr(v) ce qui entraine une absurdité. On en déduit que u est non inversible.
v admet une valeur propre λ et si x est un vecteur propre associé à la valeur propre λ, la
relation précedente donne
v(x) = λx ⇒ v(u(x)) = λu(x)
⇒ v(u(x)) + αu(x) = λu(x)
⇒ v(u(x)) = (λ − α)u(x)

3CPI 23 © IMSP/UPN 2016-2017


1.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Si u est inversible alors λ - α est valeur propre de v et en reprenant cette démarche on obtient
λ − nα valeurs propres de v pour tout n éléments de N. C’est absurde car v ne possède qu’un
nombre fini de valeurs propres et donc u n’est pas inversible. Par récurrence sur N, on obtient
un ◦ v − v ◦ un = nαun .
L’endomorphisme ϕ : w 7−→ w ◦ v − v ◦ w n’admet qu’un nombre fini de valeurs propres car on
opère en dimension finie. Si u n’est pas nilpotent alors pour tout n élément de N , nα est
valeur propre de ϕ. C’est absurde et u est donc nilpotent.
Enfin soit x ∈ ker(u). On a u(v(x)) = v(u(x)) + αu(x) = 0 donc v(x) ∈ Keru. Par la suite
Ker(u) 6= {0} est stable par v et un vecteur propre de l’endomorphisme induit est un vecteur
propre commun à u et v.
3. Montrons que si AB − BA = αA + βB avec α et β éléments de R∗ , alors A et B ont un vecteur
propre commun. Comme précédemment on considère les endomorphismes u et v associés à A
et B respectivement et w = αu + βv. On a : (αu + β) ◦ v − v ◦ (αu + βv) = α(u ◦ v − v ◦ u) =
α(αu + βv). Par l’étude qui précède, αu + βv et v ont un vecteur propre en commun puis u et v
ont un vecteur propre en commun.

Corrigé Exercice no 2

tf : F ∗ −→ E ∗ ϕ 7−→ tf (ϕ) = ϕ ◦ f

1. Montrons que tf est une application linéaire de F ∗ dans E ∗ .


Soient ϕ , φ deux éléments de F ∗ et α ∈ K.
tf (αϕ + φ) = (αϕ + φ) ◦ f
= αϕ ◦ f + φ ◦ f
tf (αϕ + φ) = αtf (ϕ) + tf (φ).
2. Montrer que l’on a : M atB1∗ ,B2∗ (tf) = M atB1 ,B2 (f ).
0 0 0

.P 2
Soient B1 = (e1 , e2 , ..., en ) et B2 = (e1 , e2 , ..., en ) deux bases de E et de F respectivement. On

.N
désigne par B1∗ la base duale de B1 et par B2∗ celle de B2 .
Soit A = M atB1 ,B2 (f ) et B = M atB2∗ ,B1∗ (tf ).

V0
. H
Posons A = (ai,j )16i,j6n et B = (bi,j )16i,j6n

tf (ej∗ ) =
m
X

i=1
bij e∗i i.e.
0
ej∗ (f (ek )) = bkj ∀ k ∈ J1, mK

or
m
0 0 X 0
ej∗ (f (ek )) = ej∗ ( aik ei )
i=1
m
X 0 0
= aik (ej∗ )ei
i=1
= ajk
0
ej∗ (f (ek )) = ajk

d’ou bkj = ajk ∀(k, j) ∈ J1, mK × J1, nK. Ainsi B = tA d’où

M atB t
*,B * ( f ) = M atB1 ,B2 (f ).
1 2

3. Montrons que l’on a : Ker(tf ) = (Imf )⊥ .Soit ϕ ∈ Ker tf .

ϕ ∈ Ker(tf ) ⇔ ϕ(f ) = 0E ∗
⇔ ∀u ∈ F, ϕ(f (u)) = 0E ∗
⇔ ϕ ∈ (Imf )⊥

Déduisons que l’on a : rg(tf ) = rg(f ) et Im(tf ) = ((Ker(f ))⊥ .


rg(tf ) = dimE ∗ − dim(Kertf )
= dimE − dim(Imf )⊥
rg(f ) = dimE − dim(Kerf ) or dim(Kerf ) = dim(Imf )⊥ donc rg(f ) = dimE − dim(Imf )⊥ . Soit

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1.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

ψ ∈ Im tf , ψ = ϕ ◦ f avec ϕ ∈ E ∗ .

x ∈ Ker(f ), ϕ(x) = ϕ ◦ f (x)


= ϕ[f (x)]
= ϕ(0)
=0

∀ x ∈ Ker(f ) =⇒ ψ ∈ (Kerf )⊥ donc Im(tf ) ⊂ (Ker(f ))⊥ et dim(Im(tf )) = dim(Kerf )⊥ d’où

Im(tf ) = (Kerf )⊥ .

Corrigé Exercice no 3

1. Soient A une matrice carrée d’ordre n, B une matrice de type (n, p), O la matrice nulle de type
(n, p) et C une matrice carrée d’ordre p. Montrons que l’on a :
 
A B
det = det A × det C.
O C
    
A B I O A B
On remarque : = n .
 O C  O C O Ip 
A B I O A B
d’où : det = det n det .
O C  O C O Ip
I O
En dévellopant n par rapport à la première ligne, de façon itérée, on obtient :

P
O C

In
. 2 O


.N
det = det(C).
O C

. H
 
A B
De même, en développant par rapport à la dernière ligne, de façon itérée, on obtient :

V
O Ip
 
A B
det = det(A).
O Ip

2. Soient n un entier naturel non nul, x1 , x2 ,...,xn des éléments de C. Calculons le déterminant
d’ordre n suivant :
1 x1 x21 · · · xn−1
1
1 x2 x22 · · · xn−1
2
2 n−1
V (x1 , ..., xn ) = 1 x3 x3 · · · x3
.. .. .. . . ..
. . . . .
1 xn x2n ··· xn−1
n

Si n = 1 : V (x1 ) = 1
1 x1
Si n = 2 : V (x1 , x2 ) = = x2 − x1
1 x2
1 x1 x21
Si n = 3 : V (x1 , x2 , x3 ) = 1 x2 x22
1 x3 x23
1 0 0
= 1 x2 − x1 x22 − x1 x2 C1 ← C2 − x1 C1 , C3 ← C3 − x1 C2
1 x3 − x1 x23 − x1 x3
1 x2
= (x2 − x1 )(x3 − x1 )
1 x3
Si n = 3 : V (x1 , x2 , x3 ) = (x2 − x1 )(x3 − x1 )(x3 − x2 )

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1.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

Pour tout entier n de N tel que n > 3 :

1 x1 x21 ··· x1n−1


1 x2 x22 ··· xn−1
2
V (x1 , ..., xn ) = 1 x3 x23 ··· xn−1
3 Cn ← Cn − x1 Cn−1
.. .. .. .. ..
. . . . .
1 xn x2n ··· xn−1
n
1 0 0 ··· 0
1 x2 − x1 x22 − x1 x2 ··· xn−1
2 − x1 xn−2
2
= 1 x3 − x1 x23 − x1 x3 ··· x3 − x1 xn−2
n−1
3
.. .. .. .. ..
. . . . .
1 xn − x1 x2n − x1 xn ··· xn−1
n − x1 xn−2
n
1 0 0 ··· 0
1 x2 − x1 (x2 − x1 )x2 ··· (x2 − x1 )xn−2
2
= 1 x3 − x1 (x3 − x1 )x3 ··· (x3 − x1 )xn−2
3
.. .. .. .. ..
. . . . .
1 xn − x1 (xn − x1 )xn ··· (xn − x1 )xn−2
n
1 x2 ··· xn−2
2
1 x3 ··· xn−2
3
= (x2 − x1 )...(xn − x1 ) . .. ..
.. . .
1 xn ··· xn−2
n

En développant par rapport àQla première ligne, puis en factorisant dans chaque ligne, on

.P 2
obtient ainsi : V (x1 , ..., xn ) = ( n>im1 (xi − x1 ))V (x2 , ..., xn ). On conclut, par récurrence :

.N
Y
∀n ∈ N, ∀(x1 , ..., xn ) ∈ Kn , V (x1 , ..., xn ) = (xi − xj ).
n>imj>1

. H
3. Soient n un entier naturel non nul et pour tout entier k compris entre 1 et n, on pose :
Pk

V
Sk = i=0 i. Calculons le déterminant d’ordre n suivant :

S1 S1 S1 ··· S1
S1 S2 S2 ··· S2
S1 S2 S3 ··· S3
.. .. .. .. ..
. . . . .
S1 S2 S3 ··· Sn

On opère de la façon suivante : Cn ← Cn − Cn−1 .

S1 S1 S1 ··· S1 S1 0 0 ··· 0
S1 S2 S2 ··· S2 S1 S2 − S1 0 ··· 0
S1 S2 S3 ··· S3 = S1 S2 − S1 S3 − S2 0
.. .. .. .. .. .. .. .. ..
. . . . . . . . .
S1 S2 S3 ··· Sn S1 S2 − S1 S3 − S2 ··· Sn − Sn−1

= S1 × (S2 − S1 ) × (S3 − S2 ) × ... × (Sn − Sn−1 )


Qn
= S1 × i=1 (Si − Si−1 )

S1 S1 S1 ··· S1
S1 S2 S2 ··· S2
S1 S2 S3 ··· S3 = n!
.. .. .. .. ..
. . . . .
S1 S2 S3 ··· Sn

4. Soient n un entier naturel non nul et x, a1 , a2 ,...,an des éléments de C. Calculons le

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1.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

déterminant d’ordre n + 1 suivant :


x a1 a2 ··· · · · an
a1 x a2 ··· · · · an
..
a1 a2 x .
.. .. .. ..
. . . .
.. ..
. . x an
a1 a2 ··· ··· an x [n+1]
Pn
Par C1 ← C1 + (C2 + ... + Cn+1 ), puis en mettant x + j=1 aj en facteur dans la premuère
colonne on obtient :
1 a1 a2 ··· · · · an
1 x a2 ··· · · · an
Xn 1 a2 x
Dn+1 = (x + aj ) .. .. ..
.
..
. . .
j=1
.. ..
. . x an
1 a2 ··· ··· an x [n+1]

Puis en faisant Cj ← Cj + aj C1 , pour j = 2, ..., n + 1, on a :

1 0 0 ··· ··· 0
1 x − a1 0 ··· ··· 0
.. ..
n+1 1 a2 − a1 x − a2 . (0) .

.P 2
X
Dn+1 = (x + aj ) . .. .. ..
.. . . . ···
j=1
.. ..
1

H
.

. N .
a2 − a1 ··· ···
x − an−1
···
0
x − an [n+1]

.
Enfin, ce dernier déterminant est celui d’une matrice triangulaire inférieure, et on conclut :

V Dn+1 = (x +
n
X

j=1
aj )
n
Y

k=1
(x − ak )

Devoir no 2 d’Algèbre Multilinéaire

Corrigé Exercice no 1
Soit f un endomorphisme de l’espace vectoriel R3 tel que : f 2 + 3f = −2IdR 3
1. Déterminons les valeurs propres possibles de f . Soit λ ∈ Spf (R) et x ∈ SEP (f, λ) alors
f (x) = λx.

f 2 (x) + 3f (x) = −2x ⇔ f 2 (x) + 3f (x) + 2(x) = 0


⇔ λ2 (x) + 3λ(x) + 2(x) = 0 car f 2 (x) = f ◦ f (x)
⇔ (λ2 + 3λ + 2)(x) = 0 or x 6= 0
⇔ λ2 + 3λ + 2 = 0
⇔ λ = −1 où λ = −2. Ainsi les valeurs propres possibles de f sont − 1 et − 2.

2. Prouvons que l’endomorphisme f possède au moins une valeurs propres.


Soit A la matrice de f dans une base donnée.

A2 + 3A + 2I3 = 0 ⇒ (A + I)(A + 2I) = 0


⇒ det[(A + I)(A + 2I)] = 0
⇒ det(A + I) × det(A + 2I) = 0
2
A + 3A + 2I3 = 0 ⇒ det(A + I) = 0 où det(A + 2I) = 0.

det(A + I) = 0 ⇔ Ker(A + I) 6= {0R3 } où det(A + 2I) = 0 ⇔ Ker(A + 2I) 6= {0R3 }.


D’où les valeurs propres de f sont -1 et -2.

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1.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

3. Déterminons f dans le cas où il n’admet L qu’une seule valeur propre.


Montrons que : R3 = Ker(f + IdR 3) Ker(f + 2IdR 3).
Soit ~u ∈ R3, ~u = 2~u + f (~u) − f (~u) − ~u.
Posons ~u1 = 2~u + f (~u) et ~u2 = −~u − f (~u).

f (~u1 ) = f (2~u) + f 2 (~u)


= 2f (~u) − 3f (~u) − 2~u
= −f (~u) − 2~u
f (~u1 ) = −~u1 ⇒ ~u1 ∈ Ker(f + IdR 3)

f (~u2 ) = f (−~u) − f 2 (~u)


= −f (~u) + 3f (~u) + 2~u
= 2f (~u) + 2~u
f (~u2 ) = −2~u2 ⇒ ~u2 ∈ Ker(f + 2IdR 3)

4. Lorsque f admet deux valeurs propres distinctes, montrons que f est diagonalisable.
Il suffit d’utiliser la démonstration précédente et de remarquer que la somme est directe.

Corrigé Exercice no 2
Voir Corrigé Exercice no 2 du Devoir no 1.

Corrigé Exercice no 3
Soient a un nombre réel non nul et la matrices carrée A d’ordre 3 définie par :

.P 2
 
1 a a
A =  a1 1 1

.N
1
a 1 1

H
1.(a) Calculons A2 puis montrer que A2 = 3A.

V . A2 =

=
A×A

1 a
1 1
a
1
a 1
a

1
1  a1
1 a
1
a
1
1
a
1
1

 
3 3a 3a
= 3 3 3
a
3
a 3 3
 
1 a a
= 3  a1 1 1
1
a 1 1

A2 = 3A
(b) Déduisons que l’ensemble des valeurs propres de A est inclus dans {0,3}. Utilisons le
théorème suivant : Soient A ∈ Mn (R) et P est un polynôme annulateur de A. Alors toute
valeur propre de A est une racine de P .
Soit P (A) = A2 − 3A le polynôme annulateur de A. Les racines de P sont telles que
P (A) = 0 ⇔ A2 − 3A = 0 ⇔ A = 0 où A = 3 d’où rac(P ) = {0, 3}.
On peut alors dire que Sp (A) ⊂ rac(P ) c’est-à-dire que l’ensemble des valeurs propres de A est
inclus dans {0,3}.
2.(a) Déterminons les valeurs propres de la matrices A et pour chaque valeur propre, une base du
sous-espace vectoriel propre associée.
Première méthode : Pour chaque racine λ de P on vérifie si elle est effectivement valeur
propre en résolvant l’équation : AX = λX.
• Si l’ensemble des solutions est réduit à {0} alors λ n’est pas valeur propre.
• Si l’ensemble des solutions n’est pas réduit à {0} alors λ est valeur propre et l’ensemble des
solutions correspond à l’espace propre E λ .

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1.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

I Pour λ = 0 Soit X ∈ M3,1 (R),


    
1 a a x 0
AX = 0 ⇔  a1 1 1 y  = 0
1
1 1 z 0
a
 x + ay + az = 0
x
⇔ a +y+z = 0
x
a +y+z = 0


 x + ay + az = 0
⇔ x + ay + az = 0
x + ay + az = 0

⇔ x + ay + az = 0
⇔ x = −(ay + az)
⇔ x = −a(y + z)
      
 −ay − az  −a −a
Donc E0 =  y  (x, z) ∈ R2 = V ect  1   0  .
 z ,
 0 , 1

E0 6= 0 donc 0 est valeur propre (double) de A et le sous-espace propre associée est :


   
−a −a
V ect  1   0 
0 , 1

I Pour λ = 3 Soit X ∈ M3,1 (R),

.P 2
.N
    
1 a a x x
AX = 3X ⇔  a1 1 1  y  = 3  y 
1

H
1 1 z z
a

V . ⇔
 x + ay + az =


x
a +y+z =
x
a +y+z =
 x + ay + az =
3x
3y
3z
3x
⇔ x + ay + az = 3ay
x + ay + az = 3az


−2x + ay + az = 0

3ay − 3az = 0

−2x + ay + az = 0

y−z = 0

y = z

x = z
  
 −az
 
 a
Donc E3 =  z  z ∈ R = V ect 1
 z ,

0
E3 6= 0 donc 3 estvaleur
 propre (d’ordre de multiplicité 0) de A et le sous-espace propre
a
associée est V ect 1.
0
Deuxième méthode : Elle est laissée en exercice car elle demande plus de calcul. Il s’agira de
déterminer le polynôme caractéristique associée à la matrice A.
(b) La matrice A est-elle diagonalisable car :
dim E0 + dim E3 = 2 + 1 = 3 = dim M3,1 (R) .
On note
 :    1 
a a a 3 0 0 a 1 1
P = 1 −1 0  ; D = 0 0 0 et Q =  a1 −2 1
1
1 0 −1 0 0 0 a 1 −2

3CPI 29 © IMSP/UPN 2016-2017


1.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE

3.(a) Calculons
 P Q et QP puis montrons  que
 la matrice P est inversible et donnons son inverse.
1
 
a a a a 1 1 3 0 0
P Q = 1 −1 0   a1 −2 1  = 0 3 0 = 3I3 = QP
1
1 0 −1 a 1 −2 0 0 3
On a : P Q = QP = 3I3 ⇔ P 31 Q = 13 Q P = I3 donc P est inversible.
 

Son inverse est  :1 


a 1 1
P −1 = 13 Q = 13  a1 −2 1
1
a 1 −2
= P DP −1 .  
(b) Vérifions que A  1 
a a a 3 0 0 a 1 1
P DP −1 = 31 1 −1 0  0 0 0  a1 −2 1
1
1 0 −1 0 0 0 a 1 −2
 3 
a a a a 0 0
1 
= 3
1 −1 0  0 0 0
1 0 −1 0 0 0
 
3 3a 3a
= 1 3 3 3
3 a
3
a 3 3
 
1 a a
= 1 1 1
a
1
a 1 1

P DP −1
d’où
= A,

.P 2
.N
A = P DP −1 .

Corrigé du Devoir de Rattrapage

V . H Corrigé Exercice no 1
1. Montrons que B = (~u1 , ~u2 , ~u3 ) est une base de R3 .
Trivial. En cas de difficulté, référez-vous á la solution 1 des Travaux Dirigés.
2. Déterminons la base duale B ∗ = (~u1 ∗ , ~u2 ∗ ,~u3 ∗ ) de la base B = (~u1 , ~u2 , ~u3 ). On exprimera les
vecteurs ~u1 ∗ , ~u2 ∗ et ~u3 ∗ en fonction de ~e1 ∗ , ~e2 ∗ et ~e3 ∗ .
Pour tout calcul bien fait vous aurez :
 ∗
 ~u1 = 21 (e∗1 − e∗1 )
~u∗ = 12 (−e∗1 − e∗2 + 2e∗3 )
 2∗
~u3 = e∗3

(a) Donnons la matrice de tf relativement à la base B0 ∗ .


 
1 1 1
M = tL = 1 −1 1
2 0 2

(b) Les questions restantes sont laissées en exercice. En cas de difficulté éventuels référez-vous à
la solution 3 des travaux dirigés.

Corrigé Exercice no 2
Voir Corrigé Exercice no 1 du Devoir no 2 .

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UE : FONCTIONS DE PLUSIEURS
VARIABLES

2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Année académique : 2014 - 2015


Espace métrique

Exercice 1

Soit E un ensemble ayant au moins deux éléments.

d:E×E →R 
1 si x 6= y .
(x, y) 7→ d(x, y) =
0 si x = y.

Montrer que d est une métrique.


.P 2
. H .N
Exercice 2

V
Montrer que les trois normes usuelles de Rn sont deux -à- deux équivalentes.

Exercice 3

Soit l’application
x y
d : R × R 7−→ d(x, y) = −
1 + |x| 1 + |y|
1. Montrer que d est une distance sur R.
2. la distance d est-elle induite par une norme ?
3. On muni R de la distance d.
a- Montrer que (R, d) est un ensemble borné.
b- Calculer son diamètre.
4. De façon plus générale, à toute bijection f : R −→ I de R sur une partie I de R, on associe
l’application

δf : R × R −→ R
(x, y) 7−→ δf (x, y) = |f (x) − f (y)|
a- Démontrer que δf est une distance sur R
b- Trouver une condition nécessaire et suffisante portant sur la fonction f pour que δf soit
induite par une norme.

31
2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Exercice 4
Soit ε = C ([0; 1], R) l’ensemble des applications continues de [0; 1] à valeur dans R.
∀(f, g) ∈ ε2 , on pose :
Z 1
d1 (f, g) = sup |f (x) − g(x)|, x ∈ [0; 1] et d2 (f, g) = |f (x) − g(x)|dx.
0
1. Montrer que d1 et d2 sont des distances sur ε.
2. Montrer que (ε, d1 ) est complet, et que (ε, d2 ) n’est complet ; d1 est appelé la distance
uniforme sur ε.

Exercice 5
1. Soit a et b deux réels positifs non nul et N une application telle que :

N : R × R −→ R+ p
(x, y) 7−→ N (x, y) = a2 x2 + b2 y 2

a- Montrer que N est une distance sur R2 .


b- Déterminer les réels α et β positifs tels que :
∀(x, y) ∈ R2 , αkx, yk2 6 N (x, y) 6 βkx, yk2
Sachant que
v
u n
uX
kx, yk2 = t |xi |2 ∀(xi )16i6n ∈ Rn

2. Repŕesenter l’ensemble
i=1

.P
ε = {(x, y) ∈ R2 /N (x, y) 6 1}.2
. H .N
Exercice 6

V
Soit l’application N définie par :
N : R2 −→ R p
(x, y) 7−→ N (x, y) = x2 + y 2 + xy
1. Montrer qu’il existe des réels α > 0 et β > 0 tels que :

∀(x, y) ∈ R2 , αkx, yk2 6 N (x, y) 6 βkx, yk2 .

2. L’application N est-elle une norme sur R2 ?

Exercice 7
Soit E = {(x, y) ∈ R2 / − 2 6 x 6 2, x2 − 4 6 y 6 −x2 + 4}
1. Réprésenter graphiquement E.
2. Montrer que E est borné dans (R2 , d2 ).
3. Dans cette question, R2 est muni de la distance d2 .
a- On considère les points A(0, 4) et B(0, −4).
Vérifier que A et B appartiennent à E, puis Calculer d2 (A, B).
b- Si C(a, b) et M (x, y) désigne deux points quelconque de E,
Démontrer que (x − a)2 6 2(x2 + a2 ) et |y − b| 6 8 − (x2 + a2 ).
4. On pose :

f (x, a) = 2(x2 + a2 ) + [8 − (x2 + a2 )]2


a- Montrer les inégalités d22 = (A, M ) 6 f (x, a) 6 64

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2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

b- Déduire le diamètre δ2 (E) de E pour la distance d2 .


 
1 15
5. Dans cette question, R est muni de la distance d1 . Soient les points H1 − , − et
  2 4
1 15
H2 ,
2 4
a- Vérifier si H1 et H2 appartiennent à E, puis calculer la distance d1 (H1 , H2 ).
b- Si C(a, b) et M (x, y) désigne deux points quelconque de E, On pose :
g(x, a) = 8 + |x − a| − (x2 + a2 )
17
– Montrer que d1 (C, M ) 6 g(x, a) 6 .
2
– En déduire le diamètre δ1 (E) de E pour la distance d1 .

Limites et continuité des Fonctions de Plusieurs Variables

Exercice 8

On conidère la fonction définie pour tous

(x, y) ∈ R2 par : f (x, y) = x2 + 2x + y 2 + 4y + 5.

1. Montrer que : ∀(x, y) > 0, f (x, y) > 0.


Démontrer qu’il existe un point qui minimise f (x, y)
∂2f ∂2f ∂2f ∂2f

P
∂f ∂f
2. Calculer
∂x
(x, y),
∂y
(x, y), 2 (x, y), 2 (x, y),
∂x ∂y ∂x∂y

. 2
(x, y) et
∂y∂x
(x, y).

. H .N
Exercice 9

On pose f (x, y) = √
x+y
√ .
x+ y
V
1. Déterminer l’ensemble de définition D de f .
√ √
2. Montrer que ∀(x, y) ∈ D, |f (x, y)| 6 x + y.
3. En déduire lim f (x, y).
(x,y)→(0,0)

∂f ∂f
4. Calculer (x, y) et (x, y).
∂x ∂y

Exercice 10

On considère la fonction f définie par :

f : R2 −→ R
 6 g : R2 −→ R

 x + y5  x2 y 2
si (x, y) 6= (0, 0) si (x, y) 6= (0, 0)
(x, y) 7−→ x4 + y 4 (x, y) 7−→ x4 + y 2
0 si (x, y) = (0, 0) 0 si (x, y) = (0, 0)
 

1. Étudier la continuité de la fonction f et g.

Exercice 11

On considère la fonction f définie par : f (x, y) = x2 + 5y 2 − 4xy + 6y + 10.

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2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

∂f ∂f ∂2f ∂2f ∂2f ∂2f


1. Calculer (x, y), (x, y), 2 (x, y), 2 (x, y), (x, y) et (x, y).
∂x ∂y ∂x ∂y ∂x∂y ∂y∂x
2. Montrer que : ∀(x, y) ∈ R2 , f (x, y) − 1 > 0
Démontrer qu’il existe un point qui minimise f (x, y).
∂f ∂f
3. On désigne par ∇f (x, y) le vecteur de coordonnées respectives (x, y) et (x, y) pour tout
∂x ∂y
(x, y) ∈ R2 .
Résoudre l’équation ∇f = 0.

Exercice 12

On appelle f la fonction définie par :

f : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (x3 + zy 3 + 1, y 2 + xz)

∂f ∂f ∂f ∂2f ∂2f ∂2f ∂2f


1. Calculer (x, y, z), (x, y, z), (x, y, z), 2
(x, y, z), 2
(x, y, z), 2
(x, y, z), (x, y, z),
∂x ∂y ∂z ∂x ∂y ∂z ∂x∂y
∂2f ∂2f ∂3f ∂3f ∂3f ∂3f ∂3f
(x, y, z), (x, y, z), (x, y, z), (x, y, z), 3
(x, y, z), 3
(x, y, z) et (x, y, z).
∂y∂z ∂x∂z ∂x∂y∂z ∂y∂x∂z ∂x ∂y ∂z 3
2. Calculer lim f (x, y, z).
(x,y,z)→(0,0,0)

.P 2
.N
Exercice 13

On appelle f la fonction définie sur R2 par :

V . H 9 9
f (x, y) = − y 2 + 4y + xy − x2 + 4x − 4
2

1. Démontrer que, pour tout (x, y) ∈ R2 , on a l’inégalité : xy 6


2
1 2
(x + y 2 ).
2
2. Démontrer que, pour tout (x, y) ∈ R2 , on a l’inégalité : f (x, y) 6 0.
En dd́uire une consq́uence graphique pour la surface d’équation z = f (x, y).
3. Déterminer un plan de symétrie pour la surface d’équation z = f (x, y).
∂2f ∂2f
4. Calculer pour tous (x, y) ∈ R2 , (x, y) et (x, y)
∂x∂y ∂y∂x
Que remarque-t-on ?

Exercice 14

1. Soit f , une fonction dérivable en un point a.


Calculer, en utilisant deux méthodes différentes :

f (a + h) − f (a − h)
lim
h→0 h
2. Soit f , une fonction deux fois dérivable en un point a. Calculer :

f (a + h) + f (a − h) − 2f (a)
lim
h→0 h

3. Soit f , une application différentiable en un point a de R2 .


On appelle ϕa , la fonction définie pour →−
u vecteur de R2 fixé par :

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2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

ϕa : R −→ R
f (a + t→

u ) − f (a)
t 7−→
t
Prouver que : lim ϕa (t) = dfa (→

u ).
t→0

Exercice 15

1 − cos(x − y)
On considère la fonction f définie par : f (x, y) =
x−y
1. Déterminer l’ensemble de définition de f noté Df .
2. Déterminer les expressions des dérivées partielles de f , ainsi que leurs intervalles de
définitions.
3. Calculer lim f (x, y).
(x,y)→(1;1)
(a) En utilisant le développement limité.
(b) En utilisant un encadrement.
(c) En utilisant la définition du nombre dérivé.
4. f est-elle prolongeable par continuité au point (1, 1) ?

Exercice 16

.P 2
On considère la fonction f définie sur R2 par la relation : f (x, y) =
ex
1 + y2
1. Montrer que f est différentiable en tout point de R .
2. Calculer le gradient de f .

. H .N 2

3. Donner un développement limité à l’ordre 1 de f au voisinage du point de coordonnées (0, 0).

V Exercice 17

Soit f , la fonction de R2 dans R définie par :


y
f (x, y) = x2 y sin .
x
1. Montrer que l’on peut définir un prolongement par continuité de la fonction f .
2. f admet-elle des dérivées partielles sur R2 ?
3. f est-elle de classe C 1 sur R2 ?
∂2f ∂2f
4. Calculer (0, 0) et (0, 0)
∂x∂y ∂y∂x

Exercice 18

On conidère l’application f de R2 dans R définie par :


f : R2 −→ R
  
 2 2 1
(x + y ) cos si (x, y) 6= (0, 0)
(x, y) 7−→ x2 + y 2
0 si (x, y) = (0, 0)

∂f ∂f
1. Montrer que f admet des dérivées partielles et en tout point (x, y) différent de (0, 0).
∂x ∂x

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2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

2. Calculer ces dérivées partielles et en déduire que l’application f est de classe C sur
R2 − {(0, 0)}.
∂f ∂f
3. Montrer que les dérivées partielles (0, 0) et (0, 0) existent, puis que f différentiable en
∂x ∂x
(0, 0).
Que vaut la différentielle df (0, 0).
4. Soit l’application g définie sur R2 − {(0, 0)} par :
 
x 1
g(x, y) = cos
(x2 + y 2 ) x2 + y 2

Montrer que lim g(x, y) = 0.


(x,y)→(0,0)

5. L’application f est-elle de classe C 1 sur R2 ?

Exercice 19
 
1
Soit f : R2 −→ R définie pour (x, y) ∈ R2 par f (0, 0) = 0 et f (x, y) = (x + y)2 cos si
x + y2
2

(x, y) 6= (0, 0).


1. Montrer que f est continue au point (0, 0.
∂f ∂f
2. Calculer les fonction dérivées partielles et de f .
∂x ∂x
3. La fonction f est-elle différentiable en (0, 0 ?
4. La fonction f est-elle de classe C 1 sur R2 ?
.P 2
5. Pour (x, y) 6= (0, 0) on pose

. H .N
u(x, y) =
(x + y)2

V
x2 + y 2
a) Peut-on prolonger u par continuité au point (0, 0) ?
b) Montrer que u est bornée sur R2 \ {(0, 0)}.
c) En déduire que f est bornée sur R2 .

Exercice 20


 ln(1 + xy 2 )
si (x, y) 6= (0; 0)
f (x, y) = x2 + y 2
0 si (x, y) = (0; 0).

Étudier la continuité de f au point Xo = (0; 0).

Exercice 21


x5
g(x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)

y − x2
g(0; 0) = 0.

1. Donner le domaine de définition de g.


∂g ∂g
2. Calculer (0; 0) et (0; 0).
∂x ∂y
3. g est -elle continue au point Xo = (0; 0) ?

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2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Exercice 22
1. Pour une fonction de deux variables à valeurs dans R, on considère trois types de limites :
  h i
A= lim f (x, y) B = lim lim f (x, y) C = lim lim f (x, y)
(x,y)→(a,b) x→a y→b y→b x→a

On considère les fonctions suivantes :


x2 − y 2 xy sin x sin y
f1 (x, y) = , f2 (x, y) = , f3 (x, y) = , f4 (x, y) = .
x2 + y 2 x2 + y 2 y x

Montrer qu’au point X0 = (0; 0)


(a) deux de ces trois limites peuvent exister sans que la troisième existe.
(b) une de ces trois limites peut exister sans que les deux autres existent.
(c) B et C peuvent exister sans être égales.
(d) Si A et B existent alors elles sont égales.
2. Soit 
x2 y
si (x, y) 6= (0; 0)

f (x, y) = x4 + y 2
0 si (x, y) = (0; 0)

Montrer que
 
lim lim f (x, y) = f (0; 0) bien que lim f (x, y) n’existe pas.
x→0 y→0 (x,y)→(0;0)

.P 2
. H .N
Exercice 23

Étudier l’existence et la valeur éventuelle d’une limite en (0 ;0) des fonctions suivantes :

f1 (x, y) =

f4 (x, y) =
V xy
x+y

x3 + y 3
x2 + y 2
,
, f2 (x, y) =

f5 (x, y) =
xy
x2 + y 2

x4 + y 4
x2 + y 2
,
, f3 (x, y) =

f6 (x, y) =
x2 y 2
x2 + y 2

1 + x2 + y 2
y
sin y

Exercice 24

Étudier la continuité au point X0 = (0; 0) pour les fonctions suivantes. (On discutera suivant les
valeurs de n ∈ N et α ∈ R)

 xy(x2 − y 2 )
(  
2 x
si (x, y) 6
= (0; 0) y sin y si y 6= 0
f1 (x, y) = x2 + y 2 f2 (x, y) =

0 si (x, y) = (0; 0) 0 si y = 0

 !
 |x|α |y|α

 n 1
(x + y) sin si (x, y) 6= 0 si y 6= 0

f3 (x, y) = f4 (x, y) =
p
x2 + y 2 x2 + y 2


0 si (x, y) = (0; 0)
 0 si (x, y) = (0; 0)

Exercice 25

2xy − y 2
On considère la fonction (x, y) 7−→ f (x, y) = .
x2 + y 2

3CPI 37 © IMSP/UPN 2016-2017


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

1. Étudier la limite quand (x, y) → (0; 0) de la restriction de f à la droite d’équation y = ax (avec a


donné dans R − {0}).
2. Montrer que f n’a pas de limite à l’origine (0 ;0).

Exercice 26
Soit 
x2 y
si (x, y) 6= (0; 0)

f (x, y) = x4 − 2x2 y + 3y 2
0 si (x, y) = (0; 0)

1. Étudier la limite quand (x, y) → (0; 0) de la restriction de f à la droite d’équation y = ax (avec a


donné dans R − {0}).
2. Montrer que la restriction de f à toute droite passant par l’origine est continue.
3. Calculer la limite à l’origine de la restriction de f à la parabole d’équation y = x2 .
4. Montrer que f n’a pas de limite au point (0; 0).

Exercice 27
1. Peut-on prolonger par continuité au point P les fonctions suivantes ?
xy

P
(a) f (x, y) = 2 , P = (0; 0).
x + y2
x2 y
. 2
.N
(b) f (x, y) = 2 + 3, P = (0; 0).
x + y 2 + xy
x3 + (y + 1)3
(c) f (x, y) = 2
x + (y + 1)2

(d) f (x, y) =

V . H
, P = (0; −1)

(x − 1)2 (y − 2) − (y − 2)2 (x − 1)


(x − 1)4 + (y − 2)2
 sin(xy)
, P = (1; 2)

si y 6= 0
(e) f (x, y) = y
 0 si y = 0
(  
ysin xy si 6 0
y=
2. Étudier la continuité de la fonction (x, y) 7→ g(x, y) =
0 si y=0

Continuité Différentiabilité - Formule de Taylor Inversion locale - C 1 - difféomorphisme -Fonction


implicites -Extrema locaux

Exercice 28
Soient les applications f et g suivantes :
f : R3 −→ R2 g : R2 −→ R
(x, y, z) 7−→ (x2 + y 2 , xyz) (u, v) 7−→ (uv, u2 v 2 , ln v)

1. Étudier la différentiabilité de f et g.
2. Calculer les matrices jacobiennes de f et g.
3. Calculer de deux façons différentes les matrices jacobiennes de f ◦ g et g ◦ f .

Exercice 29

© IMSP/UPN 2016-2017 38 3CPI


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

1. Soit f : R2 −→ R3 la fonction définie par :

f (x, y) = (cos x + sin y, − sin x + cos y, 2 sin x cos y).

Calculer la matrice jacobienne Jf (x, y) de f au pont (x, y).


2. Soit g : R3 −→ R la fonction définie par :

g(u, v, w) = u2 + v 2 + w.

Calculer la matrice jacobienne Jg (u, v, w) de g au pont (u, v, w).


3. Calculer la matrice jacobienne Jg◦f (x, y) de g ◦ f au pont (x, y).
a) en explicitant g ◦ f ,
b) au moyen d’un produit de matrices.

Exercice 30

On considère la fonction f : R2 −→ R de classe C 1 sur R.


1. On pose

x = au + bv
y = cu + dv

où a, b, c, et d désignent des réels que ad − cb 6= 0. On considère la fonction

ϕ : R2 −→ R2

.P 2
(u, v) 7−→ ϕ(u, v) = (x, y)
a. Déterminer la matrice jacobienne de ϕ.

fonction de u et v.

. H .N
b. Montrer que ϕ est un difféomorphisme sur R2 , et donner l’expression de ϕ−1 (x, y) en

Déterminer
∂f
∂x
et
∂f
∂y V
2. On pose g(u, v) = f ◦ ϕ(u, v).
en fonction de
∂g
∂u
et
∂g
∂v
.

3. On considère l’équation aux dérivées partielles.


∂f ∂f
(E) : a +c = f.
∂x ∂y

Montrer que l’équation (E) est équivalente à l’équation

∂g
(E 0 ) : = g.
∂u
4. En déduire la solution f de (E) pour a = b = d = 1 et c = −1

Exercice 31
Soit α un nombre réel strictement positif et f la fonction de R2 −→ R définie par :
|x|α |y|α
f (0, 0) = 0 et f (x, y) = si (x, y) 6= (0, 0).
x2 + y 2 − xy
1. Vérifier que x2 + y 2 − xy = 0 si et seulement si (x, y) = (0, 0).
1 2
2. Vérifier que pour tout (x, y) ∈ R2 ; |xy| 6 k(x, y)k2 , où k.k2 désigne la norme euclidienne. Pour
2
une majoration de |f (x, y)| en fonction
3. Déterminer les valeurs de α pour que f :
a) f soit continue en (0, 0).

3CPI 39 © IMSP/UPN 2016-2017


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

a) f soit différentiable en (0, 0).

Exercice 32

y 2 − xy

si (x, y) 6= (0, 0)


(x2 + y 2 )r

I− Soit f : R2 −→ R l’application définie par f (x, y) = ;r > 0


0 si (x, y) = (0, 0)

Trouver les valeurs de r pour lesquelles la fonction f
1. est continue en (0, 0).
2. possède des dérivées partielles sur R2 .
3. est différentiable en (0, 0).
4. est de classe C 1 .
5. est de classe C ∞ .
II− Soit g : R2 −→ R l’application définie par
|x|p |y|q

si (x, y) 6= (0, 0)


(x2 + y 2 )r

g(x, y) =


0 si (x, y) = (0, 0)

où p, q, r sont tous des réels strictement positive Trouver les valeurs de p et q pour lesquelles la

P
fonction g
1. est continue en (0, 0).

. 2
.N
2. possède des dérivées partielles sur R2 .
3. est différentiable en (0, 0).
4. est de classe C 1 .
5. est de classe C ∞ .

V . H
Exercice 33

Soient f une fonction de R dans R de classe C 2 et g la fonction de R2 dans R définie par



 f (x) − f (y) si x 6= 0

x−y

g(x, y) =

f 0 (x) sinon

Montrer que g est de classe C 1 sur R2

Exercice 34

Soient f et g deux fonctions de R dans R telles que f 0 (1) et g 0 (1) existent.

h(x, y) = f (xy) + g( xy )

1. Montrer que la fonction h est différentiable en (1, 1)


2. Calculer les dérivées partielles de h en (1, 1)

Exercice 35

© IMSP/UPN 2016-2017 40 3CPI


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Étudier les extréma de f : R −→ R, (x, y) 7−→ sin x sin y sin(x + y)

Exercice 36
Soit
f : R3 −→ R
(x, y, z) 7−→ f (x, y, z)
Déteriner le laplacien en coordonnées cartésiens, polaires, cylindriques et sphériques.

Exercice 37
Déterminer les extréma locaux des applications suivantes et donner le maximum de précisions
possibles sur ces extréma :
1. f (x, y) = x2 − y 2
2. f (x, y) = x2 + x2 y+2

3. f (x, y) = xy 1 − x − y
4. f (x, y) = x4 + y 4 − (x − y)2
5. f (x, y) = x4 + x2 + y 2 + y 4
2
6. f (x, y) = (3x + 7)e−((x+1)2+y )

7. f (x, y) = cos xesin y


8. f (x, y) = x ln2 x + xy 2
.P 2
9. f (x, y) = 6x2 y 3 − 2x3 y 3 − 3x2 y 4
1
10. f (x, y) = 2x2 − 2x + y 2 − 2y
2

. H .N
V
1
11. f (x, y) = x + y − (x − y)2
4 4
2

Exercice 38

Étudier l’existence et la nature des points critique de la fonction f définie sur R2 par
f (x, y, z) = x3 + y 2 − xy + z 2

Exercice 39
On définit la fonction f pour tous (x, y) ∈ R2 par :
f (x, y) = x4 + y 4 − 4xy.
1. Déterminer le gradient de f au point X = (x, y).
2. Calculer pour tous (x, y) ∈ R2 , f (−x, −y), et en déduire une conséquence graphique pour la
surface représentative de f .
3. Déterminer tous les points critiques de f .
4. Caractériser chacun de ces points critiques. Préciser si ce sont des extrema locaux, globaux,
ou autres.
5. En utilisant une inégalité sur le réel xy, majorer et minorer le nombre f (x, y) par un nombre
du type X 2 (x) + Y 2 (y) + α, où X est une fonction de x, Y une fonction de y et α, un nombre
réel. Que peut-on en déduire ?

3CPI 41 © IMSP/UPN 2016-2017


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Exercice 40
On appelle f et g, les fonctions respectivement définies sur R2 par :
g(x, y) = x2 + xy + y 2 et f (x, y) = (2x2 − 4)2 + (2x2 − 4)(y 2 − 1) + (y 2 − 1)2
La question 4. est indépendante du reste de l’exercice.
1. Déterminer les points critiques de g, puis caractériser ces points critiques.
2. Démontrer la propriété : ∀(x, y) ∈ R2 , g(x, y) > 0. Compléter alors la réponse à la question
précédente.
3. Déduire des questions précédentes que f admet quatre minima globaux que l’on précisera.
4. Le but de cette question est de déterminer le maximum de la fonction g sur le cercle unité de
R2 , c’est-à-dire le cercle C de centre O(0, 0) et de rayon R > 0 (à ne pas confondre avec le
disque de centre O et de rayon 1).
(a) Soit θ, un nombre réel élément de ] − π, π]. Simplifier le nombre g(R cos θ, R sin θ).
(b) En déduire la valeur du maximum de la fonction g sur le cercle C .
(c) En procédant de même, trouver la valeur du minimum de g sur le cercle C .
(d) Conclure à l’aide d’un schéma.

Exercice 41

1. Énoncer le théorème des fonctions implicites dans le cadre général.


2. Soit la relation xy − sin y + 2x − y = 0.
a. Montrer que cette relation définit une fonction implicite ϕ de x au voisinage de x = 0, y = 0.
b. Calculer ϕ0 (x) au voisinage de 0.

.P 2
c. Montrer que ϕ de classe C ∞ au voisinage de x = 0 et donner le développement limité de ϕ

.N
au voisinage de 0 à l’ordre 4.

V . H Exercice 42

1. Énoncer le thérème des fonctions implicites dans le cadre général d’une fonction f à deux
variables réelles x et y, et à valeur réelles.
2. Montrer que la relation xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2 = 0 définit une fonction implicite ϕ sur un
voisinage de 0 telle que ϕ(0) = 1
- Exprimer la dérivée ϕ0 (x) en fonction de x et de ϕ(x) lorsque x est voisin de 0.
3. Montrer que ϕ est de classe C ∞ au voisinage de 0, et donner le développement limité d’ordre 2
de ϕ au voisinage de 0.
4. Donner une expression explicite de ϕ.

Exercice 43
Soit f la fonction de R4 dans R2 définie par
f (x, y, z, t) = (x2 − y 2 + zt, xy + z 2 − t2 ).
1. Montrer qu’il existe un voisinage U de (0; 1) dans R2 , un voisinage V de (1; 1) dans R2 et une
fonction ϕ de U dans V tel que ϕ(0; 1) = (1; 1) et f [x, y, ϕ(x, y)] = 0 pour tout (x, y) ∈ U .
2. Donner la matrice jacobienne Jϕ (x, y) de ϕ au point (x, y).

- Déterminer complètement la matrice Jϕ (0, 1).

Exercice 44

© IMSP/UPN 2016-2017 42 3CPI


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

x2 + y 2 − 2z 2 = 0

On considère le système d’équation
x2 + 2y 2 + z 2 = 4
1. Montrer que pour x proche de l’origine il existe des fonctions positives y(x) et z(x) telles que
[x, y(x), z(x)] soit solution du syst‘eme
2. Déterminer y(x) et z(x) en fonction de x, y et z

Exercice 45

R3 → R
Soit f :
(x, y, z) 7→ x2 + 2xy 2 − z
Montrer que f est différentiable en tout point Xo = (a, b, c) ∈ R3 et définir dfXo .

Exercice 46

x6

f (x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)

x + (y − x2 )2
f (0; 0) = 0

Montrer que f est gâteau - différentiable mais n’est pas différentiable au point (0; 0).

.P 2
.N
Exercice 47
On considère les applications f, g : R2 −→ R définies par :

f (x, y) =

 xy 3

x4 + y 2
0
si

V .
(x,
H
y) 6
=
si (x, y) = 0
(0; 0)

1. Vérifier que f et g sont continues sur R2 .


g(x, y) =

 xy(x2 − y 2 )

x2 + y 2
0
si (x, y) 6= (0; 0)
si (x, y) = 0

2. Montrer que f et g sont de classe C 1 sur R2 et écris leurs matrices jacobiennes.

Exercice 48
On considère la fonction f : R2 −→ R définies par :
( x
si y 6= 0
f (x, y) = y2
0 si y=0
1. Montre que f n’est pas continue en (0,0).
∂f ∂f
2. Calculer (0, 0) et (0, 0).
∂x ∂y
3. On définit g sur R2 par

x2 y 2

si (x, y) 6= (0, 0)

g(x, y) = 2 2 23
 (x + y )
0 si (x, y) = (0, 0)
∂g
Montrer que la fonction : R2 −→ R n’est pas continue en (0; 0).
∂x

3CPI 43 © IMSP/UPN 2016-2017


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Exercice 49

On considère la fonction f : R2 −→ R de classe C 1 et la fonction obtenue, à partir de f , par passage


aux coordonnées polaires, c’est-à-dire F : R2 −→ R définie par F (r, t) = f (r cos t, r sin t).
1. Calculer les dérivées partielles de F en fonction de celle de f .
2. Calculer les dérivées partielles de f en fonction de celles de F .
3. Transformer l’équation différentielle

∂f ∂f p
x (x, y) + y (x, y) = k x2 + y 2 avec k une constante
∂x ∂y
en passant aux coordonées polaires.
4. En déduire les solutions f de cette équation.

Exercice 50

1. Trouver toutes les applications ϕ de R dans R de classe C ∞ telle que f de


U = {(x, y) ∈ R2 |x 6= 0} dans R qui à (x, y) associe ϕ( xy ) vérifiant :

∂2f ∂2f y
− = 3.
∂x2 ∂y 2 x
2. Trouver toutes les applications f de R2 dans R vérifiant

(a) 2
∂f
∂x

∂f
∂y
=0

.P 2
.N
∂f ∂f p
(b) x +y = x2 + y 2 sur D = {(x, y) ∈ R|x > 0} (en passant en coordonnées polaires).
∂x ∂y

V . H Exercice 51

Soit f : R2 −→ R3 et g : R3 −→ R définies par :

f (x, y) = (cos x + sin y, − sin x + cos y, 2 sin x cos y), g(u, v, w) = u2 + v 2 + w.

1. Calculer les matrices jacobiennes Jf (x, y) et Jg (u, v, w).


2. Calculer la matrice jacobienne de J(gof ) (x, y).
(a) en explicitant d’abord gof .
(b) au moyen d’un produit de matrices.

Exercice 52

Soient h1 et h2 deux fonctions réelles d’une variable réelle telles que h01 (x, y) et h2 (x, y) existent. On
x
définit la fonction h sur R × R∗ par h(x, y) = h1 (xy) + h2 ( ).
y
1. Montrer que h est différentiable au point (1; 1).
∂h ∂h
2. Calculer (1; 1) et (1; 1)
∂x ∂y

Exercice 53

© IMSP/UPN 2016-2017 44 3CPI


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Soit k : R2 −→ R l’application définie par :

 |x|α |y|α

si (x, y) 6= (0, 0)
k(x, y) = x2 + y 2
 0 si (x, y) = (0, 0)
Pour quelles valeurs du paramètre réel α, l’application k est-elle :
1. continue au point X0 = (0; 0) ?
2. différentiable au point X0 = (0; 0) ?
3. de classe C 1 sur R2 ?

Exercice 54
1. On considère la fonction h définie par :

xy(x2 − y 2 )
h(x, y) = si (x, y) 6= (0, 0)

x2 + y 2
h(0; 0) = 0

∂h ∂h
(a) Calculer (0; 0) et (0; 0).
∂x ∂y
(b) Étudier la différentiabilité de h au point X0 = (0; 0).
∂2h ∂2h ∂2h ∂2h
(c) Calculer (0; 0), (0; 0) , (0; 0) et (0; 0).
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂y∂x
(d) Que peut-on conclure ?
2. Pour quelles valeurs de l’entier naturel n la fonction
.P 2
.N
 !
 n 1

H
g(x, y) = (x + y) sin p si (x, y) 6= 0

.
 x2 + y 2

V
f (0, 0) = 0

(a) Est -elle continue en (0; 0) ?


(b) Différentiable en (0; 0) ?
3. Soit f : U ⊂ R2 −→ R de classe C 2 et soit g la fonction définie de ]0, +∞[×[0, 2π[ dans R2 par :

g(r, θ) = (r cos θ, r sin θ).

On pose F (r, θ) = f (x, y).

∂f ∂f ∂2f ∂2f
(a) Calculer (x, y) et (x, y), 2 (x, y) et (x, y) en fonction de
∂x ∂y ∂x ∂y 2
∂F ∂F ∂2F ∂2F
(r, θ), (r, θ), 2
(r, θ), (r, θ).
∂r ∂θ ∂r ∂θ2
(b) En déduire l’expression du Laplacien de f , ∆f (x, y) en fonction des dérivées partielles de
la fonction F .
(c) On dit que f est isotrope lorsque la fonction F dépend uniquement de r.
Déterminer alors les fonctions f isotropes harmoniques définies sur U ⊂ R.

Exercice 55
Montrer que l’égalité f (x, y) = 1 − yex + xey = 0 définit au voisinage de 0 une fonction implicite
g : x 7→ g(x) = y telle que g(0) = 1.
Donner un développement limité de g à l’ordre 3 au voisinage de 0.

3CPI 45 © IMSP/UPN 2016-2017


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Exercice 56
Montrer qu’il existe un nombre réel γ ∈]0; 1[ et une fonction φ :]1 − γ, 1 + γ[−→ R de classe C 1
vérifiant φ(1) = 0 et telle que pour tout x ∈]1 − γ, 1 + γ[ on a :

lnx + eφ(x)/x = 1.

Calculer φ0 (1).

Exercice 57
On considère le système d’équation
 3
 x + y 3 + z 3 + t2 = 0
x2 + y 2 + z 2 + t = 2
x+y+y+t = 0

1. Montrer que ce système admet localement au voisinage de (0; −1; 1; 0) une solution de la forme
(x = g1 (t), y = g2 (t), z = g3 (t)).
2. Déterminer les dérivées premières de g1 , g2 et g3 au point t = 0

Exercice 58
1.

.P
(a) Montrer que l’équation cos(x + y) = 1 + x + 2y définit implicitement au voisinage de (0; 0)

2
une fonction ϕ de classe C 1 telle que cos[x + ϕ(x)] = 1 + x + 2ϕ(x).

.N
(b) Calculer ϕ0 (0).
2. (a) Montrer que la relation xy − sin y + 2x − y = 0 définit une fonction implicite ϕ de x au

H
voisinage de x = 0 et y = 0.

.
(b) Calculer ϕ0 (x) au voisinage de 0.

V
(c) Montrer que ϕ est de classe C ∞ au voisinage de 0.
(d) Donner le développement limité de ϕ au voisinage de 0 à l’ordre 4.
3. Montrer que la relation cos y − x sin y − x3 = 0 définit implicitement y en fonction de x au
voisinage du couple (1; 0) puis formes le dévellopement limité à l’ordre 2 au voisinage de 1, de
la fonction implicite x 7→ y = ϕ(x).
4. (a) Montrer que la relation xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2 = 0 définit une fonction implicite ϕ sur un
voisinage de 0 telle que ϕ(0) = 1
(b) Exprimer ϕ0 (x) en fonction de x et de ϕ(x), lorsque x est voisin de 0.
(c) Montrer que ϕ est de classe C ∞ au voisinage de 0 et donner le déveloeppement limité de ϕ
à l’ordre 2 au voisinage de 0.
(d) Donne une expression explicite de ϕ.

Exercice 59
1. On considère le système de deux équation à trois inconnues :
 2
x + y2 − z2 = 1
(S) :
x3 − y 3 + z 3 = 1

dont on cherche les solutions dans R3 .


(a) Vérifier que le point (2; −1; −2) est solution de (S).
(b) Montrer qu’il existe deux fonction ϕ et φ : R −→ R, toutes deux définies et de classe C 1 sur
un voisinage de −2 et telles que, pour tout z dans ce voisinage, [ϕ(z), φ(z)] est solution du
système.

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2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

(c) Calculer ϕ0 (z) et φ0 (z).


2. Soit f le fonction de R4 dans R2 définie par :

f (x, y, z, t) = (x2 − y 2 + zt, xy + z 2 − t2 )

(a) Montrer qu’il existe un voisinage U de (0; 1) dans R2 , un voisinage V de (1; 1) dans R2 et
une fonction ϕ : U −→ V tels que :

ϕ(0; 1) = (1; 1) et f [x, y, z = ϕ(x, y)] = 0 pour tout (x, y) ∈ U.

(b) Donner la matrice jacobienne Jϕ (x, y) de ϕ au point (x, y), puis déterminer complètement
Jϕ (0; 1).

Exercice 60

On considère le système de trois équations à quatre inconnues :



 x+y+z+t=0
(S) : x2 + y 2 + z 2 + t2 = 2
 3
x + y 3 + z 3 + t3 = 0

dont on cherhce les solutions dans R4 .


1. Vérifie que (0; −1; 1; 0) est solution de (S).
2. Donner un énoncé précis du fait que, au voisinage de ce point, les solutions sont de la forme
(x(t), y(t), z(t)t).

.P 2
.N
3. Quelle est alors la dérivée en 0 de l’application

R2 −→ R2

V . H f:
t 7→ (x(t), y(t), z(t)).

Exercice 61

On considère l’application

R2 −→ R2
f:
t 7→ (2x − y + x2 y − 2y 5 , x + 3y − 4x2 y 2 ).
1. Montrer qu’il existe des voisinages U et V de (0; 0) dans R2 tels que f induit un
difféomorphisme de classe C 1 de U dans V .
2. L’application f est elle un difféomorphisme de R2 sur son image ?

Exercice 62

Montrer que l’application


R2 −→ R2
f:
t 7→ (ex cos y, ex sin y).
vérifie les hypothèses du théorème d’inversion locale en tout point de R2 − {(0; 0)} et qu’elle n’est ni
injective, ni surjective.

Exercice 63

3CPI 47 © IMSP/UPN 2016-2017


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Soient f et g deux fonctions de classe C 1 de R dans R et F l’application de R2 dans R2 définie par


F (x, y) = (x + y, f (x) + g(y)).
1. Déterminer la condition nécéssaire et suffisante sur f 0 et g 0 pour que F soit un
C 1 -difféomorphisme local sur R2 .
2. Cette condition étant supposé satisfaite, démontrer que F est un C 1 -difféomorphisme de R2
sur F (R2 ).
3. Donner un exemple d’une paire de fonctions satisfaisant les conditions trouvées et
déterminer l’image F (R2 ) dans ce cas particulier.

Exercice 64
Soit f : R −→ R une fonction de classe C sur R telle que |f 0 (t)| 6 k < 1 pour t ∈ R et g : R2 −→ R2
1

définie par g(x, y) = (x + f (y), y + f (x)).


1. Déterminer l’ensemble des points de R2 en lesquels g est un C 1 -difféomorphisme local.
2. Trouver le plus grand ouvert U contenu dans R2 sur lequel g est un C 1 -difféomorphisme.
3. Soit (a, b) ∈ R2 . En appliquant le théorème des accroissements finis classiques, montrer que la
fonction
R −→ R
f:
x 7→ a − f (b − f (x)).
est contractante.
4. En déduire g(R2 ). Que peut-on conclure ?

.P 2
On considère l’application

. H R2 −→ R2.N
Exercice 65

V
ϕ:
(x, y) 7→ (sin( y2 ) − x, sin( x2 ) − y)
1. Montrer que ϕ est de classe C ∞ .
2. Calculer la jacobienne de ϕ et monter que (dϕ)(x,y) est inversible pour tout (x, y) ∈ R2 .
3. En déduire que ϕ est un difféomorphisme local de classe C ∞ de R2 sur son image et que cette
image est ouverte. montrer que, pour tous u1 et u2 , avec u1 < u2 , il existe u ∈]u1 , u2 [ tel que
u  u  1 u
2 1
sin − sin = ((u2 − u1 ) cos
2 2 2 2
4. En déduire que ϕ est injective.
5. Soient (xn )n∈N et (yn )n∈N deux suites. On suppose que la suite (ϕ(xn , yn ))n∈N est convergente.
Montrer qu’alors (xn )n∈N et (yn )n∈N sont bornées.
6. En déduire que ϕ(R2 ) est fermé et que ϕ est un difféomorphisme de R2 dans R2 .
7. Soit (u, v) = ϕ(x, y). Calculer (dϕ−1 )(u,v) en fonction de (dϕ)(u,v) .
8. Montrer que dϕ−1 est borné, puis que ϕ−1 est lipschitzienne.

Exercice 66

On considère l’application

ϕ: R2 −→ R
(x, y) 7→ x3 y 2
et le point a = (1; 2) ∈ R2 .
1. Calculer (df )a (h) et (d2 f )a (h, k) pour tous (h, k) ∈ R2 .

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2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

2. En déduire le développement limité à l’ordre 2 de f en a.

Exercice 67
 
2 ∞ 1+x
On considère la fonction f : R −→ R de classe C définie par : f (x, y) = arctan
1−y
1. Montrer que f est de classe C 2 sur son domaine de définition et calculer le développement de
Taylor à l’ordre 2 de f en (0; 0).
2. Reconsidérer les équations suivantes pour f (x, y) = xy au voisinage de (0; 0).

Exercice 68

Une application f : R2 −→ R de classe C 2 est telle que :

∂f ∂f ∂2f ∂2f ∂2f


f (0; 0) = (0; 0) = (0; 0) = 2
(0; 0) = 2 = 0, (0; 0) = 1.
∂x ∂y ∂x ∂ ∂x∂y

Montrer que l’application g : R2 −→ R définie par



 f (x, y) − xy
si (x, y) 6= (0; 0)
g(x, y) = x2 + y 2
0

.P 2
si non

est continue.

. H .N
V
Exercice 69

Déterminer les extréma de la fonction f : (x, y) 7→ f (x, y) = x2 + y 2 sur


S = {(x, y) ∈ R2 /x2 − 2x + y 2 − 4y = 0}.

Exercice 70

Déterminer l’équation du plan tangent à la surface E = {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + 3y 2 + 2z 2 = 12} au point


A = (1; −1; 2).

Exercice 71

x2 y2
On considère l’ellipse (E) d’équation + = 1. Soit Mo = (α, β) ∈ E. Déterminer l’équation
a2 b2
cartésienne de la droite (D) tangente à E au point Mo .

Exercice 72

Une application f : R2 −→ R de classe C 2 est telle que :

∂f ∂f ∂2f ∂2f ∂2f


f (0; 0) = (0; 0) = (0; 0) = 2
(0; 0) = 2 = 0, (0; 0) = 1.
∂x ∂y ∂x ∂ ∂x∂y

Montrer que l’application g : R2 −→ R définie par

3CPI 49 © IMSP/UPN 2016-2017


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES


 f (x, y) − xy
si (x, y) 6= (0; 0)
g(x, y) = x2 + y 2
 0 sinon
est continue

Exercice 73

1. On considère la fonction f : R3 −→ R définie par f (x, y, z) = x2 y 3 z 5 . Déterminer leur matrice


hessienne de f au point (2 ;-1 ;1).
2. Déterminer les extréma des fonctions suivantes et préciser leur nature :
2
−y 2
f1 (x, y) = (x2 + y 2 )ex , f2 (x, y) = x4 + y 4 − 2(x − y)2 , f3 (x, y) = 3xy − y 3

f4 (x, y) = 4xy + y 2 − 8x3 , f5 (x, y, z) = 2x2 + 4xz + y 4 − 2y 3 − 6yz + 5z 2 .

3. Trouver les points stationnaires et leur nature de la fonction (x, y) 7→ g(x, y) = 12xy − x2 y − xy 2 .
Le maximum local obtenu est il global ?
4. Soit a un réel strictement positif donné. Trouver le minimum de
p p
f (x, y) = x2 + (y − a)2 + y 2 + (x − a)2 .

.P 2
5. Soit E{(x, y) ∈ R2 : x2 − y 2 = 25} . Trouver le minimum de la fonction f : E −→ R définie par
f (x, y) = x2 + y 2 + xy.
6. Déterminer les extréma de la fonction

. H f : Rn .N−→ R2
n

V
X
x = (x1 , x2 , . . . , xn ) 7→ f (x) = xi ln(xi )
i=1

n
X
sur E = {x = (x1 , x2 , . . . , xn ) ∈ Rn , xi > 0 et xi = a} pour a > 0.
i=1
7. Les réels positifs α1 , α2 , . . . , αn vérifient α1 + α2 + · · · + αn = 1. Déterminer le maximum de la
fonction
f : Rn −→ R2
n
Y
x = (x1 , x2 , . . . , xn ) 7→ f (x) = xα
i
i

i=1
n
X
sur K = {x = (x1 , x2 , . . . , xn ) ∈ Rn , |xi > 0 et αi xi = 1}
i=1
n
Y n
X
En déduire que x = x1 , x2 , . . . , xn > 0 =⇒ xα
i 6
i
αi xi = 1
i=1 i=1

Exercice 74

Soit f : Rn → R une application homogène de degré α.


n
X ∂f
1. Démontrer que xi (x) = αf (x) ∀x ∈ Rn .
i=1
∂xi
n X
n
X ∂2f
2. Démontrer que xi xj (x) = α(α − 1)f (x) ∀x ∈ Rn
i j
∂xi ∂xj

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2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Intégrales doubles, multiples, curvilignes et de surfaces

Exercice 75
On considère
f : R2 → R
(x, y) 7→ 3x − 2y + xy + 1
ZZ
Calculer l’intégrale f (x, y)dxdy dans les cas suivants :
D
1. D = int(ABC) avec A(1; 0), B(3; 0) et C(3; 2).
2. D est le domaine compris entre les droites x = 1, x = 4 et les paraboles d’équation
y = (x − 2)2 − 4 et y = 4 − (x + 3)2

Exercice 76
1. Calculer l’aire de l’intérieure du cercle C(O, a)
x2 y2
2. Calculer l’aire de l’ellipse d’équation : + =1
a2 b2

Exercice 77

Calculer I =
ZZZ

.P 2
ydxdydz avec D = {(x, y, z) ∈ R3 /x > 0; y > 0 et x2 + y 2 6 z 6 1}

.N
D

Calculer I =
ZZZ
zex
2
+y 2
V . H Exercice 78

dxdydz. Avec D = {(x, y, z) ∈ R3 , 06z61 et 16


p
x2 + y 2 6 2}.
D

Exercice 79
Calculer le volume du disque D = {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 6 a2 } avec a ∈]0; +∞[

Exercice 80
1. Donner la paramétrisation du segment [AB] où A(1; −1) et B(2; 3).
2. Donner la paramétrisation d’un cercle C = C(Ω, R)
3. Donner la paramétrisation d’un triangle ABC où A(1; 0), B(4; 0) et C(2; 3).

Exercice 81

γ : [0; 1] → R2
Z
et w = ydy + xdx. Calculer w
t 7→ (t, 2t2 − t + 1) γ

Exercice 82

3CPI 51 © IMSP/UPN 2016-2017


2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

x2 y2
Calculer l’aire de la surface ( de l’intérieur ) de E = {(x, y) ∈ R2 , + = 1} avec a > 0, b > 0.
a2 b2

Exercice 83

En utilisant la formule de Green − Ostrogradsky calculer le flux du champ de vecteur


F (x, y, z) = (x3 , y 3 , z 3 ) le long de S = {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 = 1}

Exercice 84
Z 1 Z 1 Z 1 Z 1
x2 − y 2 x2 − y 2
 
Calculer dy dx, et dx dy. Que peut-on conclure ?
0 0 (x2 + y 2 )2 0 0 (x2 + y 2 )2

Exercice 85
ZZ
dxdy
Soit D = [0; 1], calculer .
D 1+x+y

.
Exercice 86
P 2
.N
Z 1
ln(1 + x)
On veut calculer I = dx
1 + x2

H
0

.
ZZ
x
On pose J = 2 )(1 + xy)
dxdy, D = [0; 1]2 .

V
D (1 + x
Calculer J de deux manières différentes, et en déduire la valeur de I.

Exercice 87
Z π
ln(1 + cos x)
2
1. Montrer l’existence de I = dx.
x=0 cos x
ZZ
sin y
2. Montrer que I = dxdy où D = [0; π2 ]2 .
D 1 + cos x cos y
3. En déduire la valeur de I.

Exercice 88

Calculer les intégrale suivantes :


ZZ
1. (x + y)e−x e−y dxdy où A = {(x, y) ∈ R2 /x, y > 0, x + y 6 1.}
Z ZA
2. (x2 + y 2 )dxdy où B = {(x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 < x, x2 + y 2 > y}.
Z ZB
xy
3. 2 2
dxdy où C = {(x, y) ∈ [0; 1]2 /x2 + y 2 > 1}.
C 1+x +y
ZZ
1
4. dxdy où D = [0; π2 ] × [0; 12 ].
D y cos x + 1

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2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Exercice 89
On note D le domaine délimité par les droites x = 0, y = x + 2 et y = −x.
ZZ
1. Calculer (directement) I = (x − y)dxdy.
D
2. Calculer I au moyen du changement de variable u = x + y et v = x − y.

Exercice 90
ZZ
Calculer (x2 + y 2 )dxdy dans chacun des cas suivant :
D
– D est le disque de centre (0; 1) et de rayon 1 du plan.
– D = {(x, y) ∈ R2 , x2 + y 2 < x, x2 + y 2 > y}

Exercice 91
ZZ p
Soit D = {x > 0, y > 0, x2 + y 2 − 2y > 0, x2 + y 2 − 1 6 0}. Calculer x2 + y 2 dxdy.
D

.P 2
Exercice 92

.N
Calculer à l’aide d’un changement de variable approprié :
ZZ
1. s2 ydxdy avec A = {(x, y); y > 0; x2 + y 2 − 2x 6 0}.

2.
ZZA

V . H
(x2 − y)dxdy avec C le carré de sommets (1; 0), (2; 1); (1; 2) et (0; 1).

Exercice 93


ZZ
Soit D = {(x2 + y 2 )2 6 xy}. Calculer xydxdy
D

Exercice 94

Soient 0 < a 6 b, 0 < c 6 d, et D = {ax2 6 y 6 bx2 , xc 6 y 6 xd }. Calculer l’aire D.


(Indication : poser u = xy2 et v = xy.)

Exercice 95
ZZ
x3 +y 3
2 2
Soit p > 0 et D = {y − 2px 6 0, x − 2py 6 0}. Calculer e xy dxdy.
D
(Indication : poser x = u 2 v et y = uv 2 .)

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2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Exercice 96

Soit R > 0, DR = {x2 + y 2 6 R2 , x > 0, y > 0} et KR = [0; R]2 . Montrer que :


ZZ ZZ ZZ
−(x2 +y 2 ) −(x2 +y 2 ) 2 2
e dxdy 6 e dxdy 6 e−(x +y ) dxdy.
DR KR D2R
Z R
2
En déduire l’existence et la valeur de lim e−t dt.
R→+∞ 0

Exercice 97
ZZ
dxdy
1. Calculer A = .
06y6x61 (1 + x2 )(1 + y 2 )
2. Démontrer la convergence des intégrales :
π π
1
ln(2 cos2 θ ln(2 sin2 θ)
Z Z Z
4 4 lnt
B= dθ; C= dθ, D= dt.
θ=0 2 cos 2θ θ=0 2 cos 2θ t=0 1 − t2

3. Démontrer que A = B (passer en coordonnées polaires dans A).


4. Calculer B + C et B − C en fonction de D.
5. En déduire les valeurs de C et D.

.P 2
.N
Exercice 98
ZZ
Calculer
D
f (x, y)dxdy les cas suivants :

V . H p
1. D = {(x, y) ∈ R2 ; x2 + y 2 6 1} : f (x, y) = (x + y)2 et f (x, y) = |xy| x2 + 4y 2 .
2. D = {(x, y) ∈ R2 ; y > 0, x + y 6 1, y − x 6 1} : f (x, y) = x2 y.
3. D est un triangle de sommets (0; 0), (1; 1) et (2; −1), f (x, y) = (x + 2y)2
1
4. D = {(x, y) ∈ R2 : x > 1, y > 1, x + y 6 1} et f (x, y) = .
(x + y)4
5. D = {(x, y) ∈ R2 : x + y > 1, x2 + y 2 6 1}, f (x, y) = xy 2 .
r
2
2 x y2 x2 y2
6. D = {(x, y) ∈ R : 2 + 2 6 1}, f (x, y) = 1 − 2 + 2 .
a b a b

Exercice 99

Justifier la convergence des intégrales suivants, et les calculer :


ZZ
1. ye−x dxdy, T = {(x, y) : 1 6 x, 0 6 y 6 x}.
T
ZZ
1
2. , B = {(x, y) : (x2 + y 2 ) 6 9}.
2 2 2
B (x + y ) 3

Exercice 100
Z ZZ
−t2 (x2 +y 2 )
On pose I = e 2 , e− 2 dxdy. Calculer J ; en déduire la valeur de I.
R R2

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Exercice 101

−y
Z 1]×]0; +∞[. Montrer que la fonction f : (x, y) 7→ e sin(2xy) est intégrable sur A, et
Soit A = Z[0;
calculer f (x, y)dxdy.
A Z +∞
1
En déduire la valeur de (sin(y))2 e−y dy.
0 y

Exercice 102

On fixe deux réels a, b tels que 0 < a < b, et on introduit le domaine {(x, y) : 0 < x < 1, a < y < b}.
Montrer que (x, y) 7→ xy est intégrable sur D, et prouver que :
1
xb − xa
Z  
1+b
dx = ln .
0 ln(x) 1+a

Exercice 103

Soit I = {(x, y) : 0 < x < 1, −x 6 y 6 x} ; pour n ∈ N∗ et In = {(x, y) : 1


n < x < 1, −x 6 y 6 x} (n ∈ N∗ )

1. Calculer
ZZ
y
e x dxdy.

.P 2
.N
In
ZZ
y
2. Montrer que e dxdy existe et donner sa valeur.
x

2.2
I

V . H
SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Année académique : 2014 - 2015

Solution 1

On montre les trois hypothèses du cours (H1 ), (H2 ) et (H3 ) :


(H1 ) : d(E × E) = {0; 1} ⊂ [0; +∞[ donc (x, y) > 0, ∀x, y ∈ E 2 d(x, y) = 0 ⇐⇒ x = y par définition de d.
(H2 ) : Soit (x, y) ∈ E 2
Si x = y alors y = x donc d(x, y) = 0 et d(y, x) = 0 donc d(x, y) = d(y, x).
Si x 6= y alors y 6= x donc d(x, y) = 1 et d(y, x) = 1 et alors d(x, y) = d(y, x).
Dans tous les cas d(x, y) = d(y, x).
(H3 ) : Soient x, y et z ∈ E 3
– Si x = y d(x, y) = 0 et d(x, z) + d(y, z) > 0 Donc d(x, z) + d(y, z) > 0 = d(x, y).
– Si z = x alors z 6= y .
d(x, z) + d(y, z) = 0 + 1 = 1 > 1 = d(x, y).
– Si z = y alors z 6= x et donc d(x, z) + d(y, z) = 1 + 0 = 1 = d(x, y).
– Si z ∈/ {x, y}, d(x, y) + d(y, z) = 2 > 1 = d(x, y).
Dans tous les cas on a (H3 ).

Solution 2

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

v
n
X
u n
uX
∀x = (x1 , x2 , x3 , . . . , xn ) ∈ Rn ; k x k1 = |xi | ; k x k2 = t x2i et k x k3 = max{|xi |, i = 1, 2, . . . , n}
i=1 i=1
(∗)

∀i ∈ {1, 2, . . . , n} = |xi | 6k x k1 ⇒ x2i 6k x k21


⇒k x k2 = x21 + x22 + . . . + x2n 6 n k x k21

⇒k x k2 6 n k x k1 (1)

n
X
k x k22 = x2i ⇒ x2i 6k x k22
i=0
⇒ |xi | 6k x k2
⇒k x k1 6 n k x k2 (2)

1
√ k x k2 66 n k x k2 . ∀x ∈ Rn
n
1 √
k x k1 6k x k2 6 n k x k1 .
n
(∗∗)

∀i ∈ {1; 2; . . . ; n}, |xi | 6k x k1 ⇒k x k3 6k x k1 .


Par ailleur k x k3 > |xi |

.P 2
∀i ∈ {1; 2; . . . ; n}.
n

.N
X
⇒ n k x k3 > |xi |.
i=1

(∗ ∗ ∗)
On a donc

V . H ⇒ n k x k3 >k x k1 .
k x k3 6k x k1 6 n k x k3

1
(3).

k x k3 6k x k1 6 n k x k2 ⇒ k x k3 6k x k2 .
√ √ n √
k x k2 6 n k x k1 6 n n k x k3 ⇒ k x k2 6 n n k x k3 .
1 √
On a donc k x k3 6k x k3 6k x k2 6 n n k x k3 .
n
De (∗), (∗∗) et (∗ ∗ ∗) les trois normes sont équivalentes.

Solution 20
ln(1 + xy 2 ) ln(1 + xy 2 ) xy 2
= × .
x2 + y 2 xy 2 x2 + y 2
2 2 2
Posons : X = (x,  y). k X k2 = x + y .
|x| 6k X k2
|xy 2 | = |x|.|y 2 |; ⇒ |x|.|y 2 | 6k X k3 .
|y| 6k X k2
xy 2 |xy 2 |
⇒ 2 = 6k X k2 .
x + y2 k X k22 p
Or lim k X k= lim x2 + y 2 = 0
(x,y)→(0;0) (x,y)→(0;0)
xy 2 ln(1 + xy 2 )
lim = 0. De plus lim = 1. lim f (x, x) = 0 = f (0). D’où f est
(x,y)→(0;0) x + y 2
2 (x,y)→(0;0) x2 + y 2 (x,y)→(0;0)
continue au point Xo .

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Solution 21
1. Dg = {(x, y) ∈ R2 ; y − x2 6= 0} ∪ {(0; 0)}.
y − x2 = 0 ⇐⇒ y = x2 qui est équation de la parabole (Γ) d’axe (O, y).
Dg = (R2 − (Γ)) ∪ {(0; 0)}
5
t
g(t, 0) − g(0, 0) 2 − 0
2. = −t = −t2 , ∀t 6= 0.
t t
∂g g(t, 0) − g(0, 0) g(0, t) − g(0, 0)
(0; 0) = lim =0 =0
∂x t→0 t t
∂g g(0, t) − g(0, 0)
(0; 0) = lim =0
∂y t→0 t
3. Vérifions si g est continue.
y = x5 + x2 ; g = g L = {(x, x2 + x5 ) ; x ∈ R∗ }
R∗ → R
g1 : lim g (x) = 1. Ainsi lim g(x, y) 6= 0 = g(0; 0). Donc g
x 7→ g1 (x) = g(x, x5 + x4 ) = 1. x→0 1 (x,y)→(0;0)
n’est pas continue au point Xo = (0; 0).

Solution 45
Posons : h = (h1 , h2 , h3 ) alors Xo + h = (a + h1 ; b + h2 ; c + h3 )

f (Xo + h) = f (a + h1 , b + h2 , c + h3 )
= a2 + 2ah1 + h1 + 2(a + h1 )(b2 + 2bh1 + h22 ) − (c2 + 2ch3 + h23 )

.P 2
f (Xo + h) − f (Xo ) = a2 + 2ah1 + h21 + 2(a + h1 )(b2 + 2bh2 + h2 ) − (c2 + 2ch3 + h23 ) − (a2 + 2ab2 − c2 )

.N
= [2ah1 + 4abh2 + 2b2 h1 − 2ch3 ] + [h2 + 2ah22 + 2h1 (2bh2 + h22 ) − h3 ].

g : R3 → R
Soit

. H
(h1 , h2 , h3 ) 7→ 2ah1 + 4abh2 + 2b2 h1 − 2ch3 2h1 (b + b2 ) + 4ab2 h2 − 2ch3 .

V
Posons : u = (x1 , y1 , z1 ) et v = (x2 , y2 , z2 ) .
αu + βv = (αx1 + βx2 , αy1 + βy2 , αz1 + βz2 )

g(αu + βv) = 2(a + b2 )(αx1 + βx2 ) + 4ab(αy1 + βy2 ) − 2c(αz1 + βz2 )


= α2 g(u) + βg(v).

Donc g est linéaire.


g : R3 →R
Soit
(h1 , h2 , h3 ) 7→ h21 + 2ah2 + 2h1 h2 (2b + h2 ) − h23 .
Montrons que lim ε(h) = 0
h→OR3

h21 + 2|a|h22 + 2|h1 h2 |(2|b| + |h2 | + h23


|ε|(h) 6
||h||
Prenons ||h|| = max{|h1 |, |h2 |, |h3 |} = A.

 h21 6 A2
 2|a|h22 6 2|a|A2


On a 2|h1 h2 | = 2|h1 ||h2 | 6 2A2 ⇒ N 6 A2 [1 + 2|a| + 2(A + 2|b| + 1)]
2|b| + |h2 | 6 2|b| + A




 2
h3 6 A2 .
⇒ |ε(h)| 6 [1 + 2a + 2(A + 2|b|) + 1]||h||. limh→OR3 ||h|| = 0. et lim[] = 2(1 + |a| + 2|b|) ∈ R.
Ainsi lim[]||h|| = 0 et Donc lim ε(h) = 0
h→OR3
g : R3 → R
f est différentiable au point Xo = (a, b, c) et
(h1 , h2 , h3 ) 7→ dfXo (h) = 2(a + b2 )h1 + 4abh2 − 2ch3 .

Solution 46

3CPI 57 © IMSP/UPN 2016-2017


2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Soit v(a, b) ∈ R2 . Déterminons (Dv f )(0; 0).


(0; 0) + tv = (at, bt)
f (at, bt) − f (0; 0) a6 t6 a6 t6
= 2 2 2
= .
t t[at + bt − a t ) ] a + (b − a2 t)2
a6 t6
(Dv f )(0; 0) = lim = 0. ∀v ∈ R2 .
t→0 a + (b − a2 t)2
g : R2 → R
Soit
v 7→ φ(v) = 0
φ est linéaire et continue car φ est l’application nulle de R2 . On conclut que f est gâteau
différentiable.
Montrons que f n’est pas différentiable en (0; 0).
∂f ∂f
f (a + h) − f (a) − (a)h1 − (a)h2
∂x ∂y
lim =0
h→(0;0) ||h||
∂f f (t; 0) − f (0; 0) t6
(a) = lim = lim = 0.
∂x t→0 t t→0 t(t + t4 )
∂f f (0; t) − f (0; 0)
(a) = lim = 0.
∂y t→0 t
Posons : h = (h1 , h2 ) ∈ R2
h61
f (a + h) = f (h1 , h2 ) 6= si (h1 , h2 ) 6= (0; 0).
h1 + (h2 − h21 )2
lim ε(h1 , h2 ) = ...
h→(0;0)
x6 x4
Posons : g(x) = ε(x, x2 ) = √ =√ . lim g(x) = 0. On choisit y = y(x)/x + (y − x2 )2 = x2 .
x x2 + x4 1 + x2 x→0
y 2 − 2x2 y − x6 + x4 + x = 0. ∆0 = x(x5 − 1)

x −∞ 0

.P 2 1 +∞

.N
x − 0 + +
x5 − 1 − − 0 +
∆0

H
+ 0 − 0 +

lim ε(x, y(x)) 6= 0.


x→0

V .
Solution 47

1. Vérifions que f et g sont continues sur R2


Les fonctions (x, y) 7→ xy 3 et (x, y) 7→ x4 + y 2 sont continues sur R2 donc f est continue sur
R2 − {(0; 0)} comme quotient de fonctions continues.
• Étudions la continuité de f en (0; 0)
xy 3
lim f (x, y) = lim
(x,y)→(0;0) (x,y)→(0;0) x4 + y 2
Posons : x = rcosθ, y = rsinθ, r > 0 et θ ∈ [0; 2π].

r4 cos θ sin3 θ
f (x, y) =
r4 cos4 θ + r2 sin2 θ
r2 cos θ sin3 θ
= 2
r cos4 θ + sin2 θ
r2 cos θ sin θ
= lim 2 = 0 = f (0; 0)
r→0 r cos4 θ + sin2 θ

f est continue en (0; 0)


Par conséquent f est continue sur R2 .
• Montrons de même que g est continue sur R2 − {(0; 0)} +

Continuité de g en (0; 0)

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

|x|.|y| × |x2 − y 2 |
|g(x, y)| =
x2 + y 2
|x| × |y|.(x2 + y 2 )
6 = |x||y| et lim g(x, y) = 0 = g(0; 0)
x2 + y 2 (x,y)→(0;0)

=⇒ g est continue en 0 d’où elle est continue sur R2

2. Montrons que f et g sont de classe C 1 sur R2 − {(0; 0)}.


• Montrons que f et g différentiable sur R2 − {(0; 0)}. Il est évident que f est différentiable sur
R2 − {(0; 0)}.
Étudions la différentiabilité de f en (0 ;0).

∂f f (t, 0) − f (0; 0)
(0; 0) = lim
∂x t→0 t
∂f
(0; 0) = 0
∂y
f (h1 , h2 ) − f (0; 0) h1 h2
Posons h = (h1 , h2 ) et ε(h1 , h2 ) = = 4 p
||h|| (h1 + h22 ) h21 + h22
r cos θ sin θ
lim ε(h1 , h2 ) = lim =0
(h1 ,h2 )→(0;0) r→0 r2 cos4 θ + sin θ

Donc f est différentiable en (0; 0) d’où f est dif. en R2 .


∂f 3(x4 + y 2 − 4x2 x 3
- Pour (x, y) 6= (0; 0)
∂x
(x, y) =
(x4 + y 2 )2
y

(−3x4 + y 2 )y 3
.P 2
.N

∂f

 (x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)
∂x (x4 + y 2 )2
 ∂f (x, y) = 0

H

- Pour (x, y) 6= (0; 0)


∂f
∂y
V



.
∂x

(x, y) =
x × 3y 2 (x4 + y 2 ) − 2yy 3
(x4 + y 2 )2
4 2
 ∂f (x, y) = (3x + y ) xy 2 si (x, y) 6= (0; 0)
∂x (x + y )2
4 2
∂f
(x, y) = 0


∂y

∂f ∂f
Montrons que (x, y) et (x, y) sont continues sur R2
∂x ∂y
∂f ∂f
Il est évident que (x, y) et (x, y) sont continues sur R2 − {(0; 0)}.
∂x ∂y
On montre facilement que f est continue au point (0; 0).

Solution 48

( x
si y 6= 0
f (x, y) = y2
y=0 0 si
√ √ √
1. Montrons que f n’est pas continue en (0; 0). Pour y = x, f (x, x) = 1 et limx→0 f (x, x) = 0
donc f n’est pas continue en (0; 0).
2.
∂f f (t, 0) − f (0, 0)
(0; 0) = lim =0
∂x t→0 t
∂f
(0; 0) = 0.
∂y

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

∂g g(t, 0) − g(0, 0)
3. (0; 0) = limt→0 =0
∂x t
∂g (2x(x2 + y 2 )3/2 − x2 ( 32 (2x)(x2 + y 2 )1/2 )
(x, y) = y 2
∂x (x2 + y 2 )3
y 2 x(2y 2 − x2 )

∂g

 (x, y) =
∂x (x2 + y 2 )5/2
 ∂g
 (x, y) = 0
∂x
∂g ∂g
Pour y = x, posons α : x 7→ (x, x). α(x) ± √1 . Donc limx→0 α(x) 6= 0. D’où (x, y) n’est pas
∂x ( 2)5 ∂x
continue en (0; 0).

Solution 49

f : R2 → R
F : R2 → R ; F (r, t) = f (r cos t, r sin t)
∂F ∂F
1. Calculons et en fonction de celle de f .
∂r ∂t

∂F ∂f
(r, t) = cos t (x, y) + sin t (2.1)
∂r ∂x
∂F ∂f ∂f
(r, t) = −r sin t (x, y) + r cos t (x, y) (2.2)

P
∂t ∂x ∂y

∂f ∂f ∂F ∂F
. 2
.N
2. Calculons (x, y) et en fonction de (r, t) et (r, t)
∂x ∂y ∂r ∂t
∂F ∂F ∂f ∂f

V H
r sin t(1) + (2) cos t ⇔ r sin t

. ∂f
∂y
∂r
(r, t) + cos t

(x, y) = sin t
∂F
∂r
∂r
(r, t) = r sin2 t (x, y) + r cos2 t (x, y).

1
(r, t) + cos t
r
∂F
∂t
∂y ∂y

∂f ∂F 1 ∂F
r cos t(1) − sin t(2) ⇔ (x, y) = cos t (r, t) − sin t
∂x ∂r r ∂t
∂f ∂f p
3. Transformons x (x, y) + y (x, y) = k x2 + y 2
∂x ∂y
   
∂F 1 ∂F ∂F 1 ∂F
r cos t (cos t (r, t) − sin t (r, t) + r sin t sin t (r, t) + cos t (r, t) = kr
∂r r ∂t ∂r r ∂t

∂F
⇔r (r, t) = kr
∂r
∂F
⇔ (r, t) = k donc
∂r
F (r, t) = kr + ϕ(t) où ϕ : R → R
f (r cos t, r sin t) = F (r, t) = kt + ϕ(t).

( p
r = x2 + y 2

x = r cos t
⇒ y
y = r sin t = tan t
x
x2 + y 2 + ϕ(arctan xy )
p
f (x, y) = k si x > 0.

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Solution 50
1. Trouvons toutes les applications ϕ : R → R
f :U →R y
(x, y) 7→ f (x, y) = ϕ
x
∂2f ∂2f y
On cherche ϕ tel que 2
(x, y) − 2 (x, y) = 3 (2.3)
∂x ∂y x

∂f y y
(x, y) = 2 ϕ0
∂x x  x
∂2f

2 0 y y 00  y 
(x, y) = −y − 3 ϕ ( ) − 4 ϕ
∂x2 x x x x
∂f 1 0 y
(x, y) = ϕ
∂y x x
2
 
∂ f 1 1 00  y 
(x, y) = ϕ
∂y 2 x x x
1 00  y 
= ϕ
x x
2y 0  y  y 2 00  y  1 y y
(3) ⇔ 3 ϕ + 4ϕ − 2 ϕ00 = 3
x x x x x x x
y
Posons t =
x

.P 2
(3) ⇔ (t2 − 1)u0 (t) + 2tu(t) = t

.N
(2.4)
u0 (t) = 21 est une solution de (t2 − 1)u0 (t) + 2tu(t) = 0.

H
R 2t

.
dt = ln |t2 − 1|
t2 − 1

V (4) ⇔= ke− ln |t

⇔ u(t) =
2

k
−1|

1
+

+ ϕ(t) =
|t2 − 1| 2
1
2 Z 
k
+
|t2 − 1 2
1

dt
 
1 1 1 1
2
= −
t −1 2 t−1 t+1
t−1 1
ϕ(t) = a ln + t+b
t+1 2
y
−1 y
f (x, y) = a ln xy + + b.
+1 2x
x
2. Trouvons toutes les applications f de R2 dans R vérifiant :
∂f ∂f
2 (x, y) − (x, y) = 0
∂x ∂y
Changement de variable u = x + y et v = x + 2y. F (u, v) = f (x, y) = f (2u − v, v − u).

∂F ∂f
(u, v) = (x, y)
∂u ∂u
∂f ∂f
= 2 (x, y) − (x, y)
∂x ∂y
∂f ∂f ∂F
2 (x, y) − (x, y) = 0 ⇔ (u, v) = 0
∂x ∂y ∂u
⇔ F (u, v) = ϕ(v) où ϕ est une fonction de R vers R tel que
f (x, y) = ϕ(x + 2y).

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

∂f ∂f p
(b)
(a) x (x, y) − y (x, y) = x2 + y 2 Suivre la même méthode
∂x ∂y
p y
f (x, y) = x2 + y 2 + ϕ
x
.

Solution 51
f : R2 → R3 et g : R3 → R. f (x, y) = (cos x + sin x, − sin x + cos y, 2 sin x cos x) et g(u, v, w) = u2 + v 2 + w.
1. Matrice Jacobienne
   
∇f1 − sin x cos y
Jf (x, y) = ∇f2  =  − cos x − sin y 
∇f3 2 cos x cos y −2 sin x sin y
Jg (u, v, w) = (2u, 2v, 1)

2. (a)

(gof )(x, y) = g[f (x, y)]


= g(cos x + sin x, − sin x + cos y, 2 sin x cos y)
= 2 + 2 cos x sin y
Jgof (x, y) = (−2 sin y sin x, 2 cos x cos y).

(b) Produit matriciel

Jgof (x, y) = Jg [f (x, y) × Jf (x, y)]


.P 2
.N
= (2(cos x + sin x), 2(− sin x + cos y) cos x + 2 cos x cos y, 2 cos y(cos x + sin y) − 2
(− sin x + cos y + 2 sin x sin y))

. H
Jgof (x, y) = (−2 sin x sin y, 2 cos y cos x)

V Solution 52
Soient h1 , h2 R → R / h0 (1) et h0 (2) existent.

 h : R × R∗ ←→ R  
α1 : x
 (x, y) 7→ h(x, y) = h1 (xy) + h2
y
1. Montrons que h est différentiable au point (1; 1).
R × R∗ → R
 (
R×R → R x
α1 : α2 : (x; y) 7→
(x, y) 7 → xy
y

h = h1 oα1 + h2 oα2
α1 est différentiale au pt X0 = (1; 1) et h1 est dérivable au point X1 = (1; 1) donc h1 oα1 est
différentiable au point X0 = (1; 1).
idem pour h2 oα2 d’où f est différentiable au point X0 .
2.
 
∂h 1 x
(x, y) = yh01 (xy) + h2
∂x y y
∂h
(1, 1) = h01 (1) + h02 (1)
∂x
∂h
(1, 1) = h01 (1) − h02 (1)
∂y

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Solution 53
1.
p 2α−2
|k(x, y)| ≤ x2 + y 2

p |x| ≤ X
X= x2 + y2 ⇒
|y| ≤ X
⇒ |x|α |y|α ≤ X 2α

lim X=0 si 2α − 2 > 0


(x,y)→(0;0)

• α > 1 lim(x,y)→(0;0) k(x, y) = (0; 0)


• α<1
|x|2α
f (x) = k(x, x) = = ± 12 x2α−2 → ∞
2x2
• Si α = 1
f (x) = ± 21 9x→0 0
Conclusion : k est continue en (0; 0) ⇔ α > 1
2. Différentiabilité au point X0 = (0; 0)

∂k k(t; 0) − k(0; 0)
(0; 0) = lim =0
∂x t→0 t
∂k
(0; 0) = 0
∂y
ε(h) = ε(h1 , h2 )

.P 2 ∂k ∂k
k(h1 , h2 ) − k(0; 0) − h1 (0; 0) − h2 (0; 0)

.N
∂x ∂y
=
khk

Posons
V

.qH ε(h) =

X = h21 + h22
|h1 | < X
|h1 |α |h2 |α
(h1 + h2 )2/3

⇒ |h1 |α |h2 |α < X 2α


|h2 | < X
X 2α
|ε(h)| ≤ = X 2α−3
X3
lim X 2α−3 = 0 si 2α − 3 > 0 c’est-à-dire α > 3
2
(x,y)→(0;0)
3
Alors lim ε = 0 si α > 2
(h1 ,h2 )→(0;0)

• Si α < 32 Posons f (x) = ε(x, x)

f (x) = ε(x, x)
|x|2α
= √
2 2|x|3
1
= √ |x|2α−3 9 0 si x → 0 .
2 2

• Si α = 23 ; f (x) = 2√
1
2
9x→0 0.
Donc ε(h) 9h→0R2 0 si α ≤ 32
Alors k est différentiable ssi α > 32 .
3. Classe C 1 sur R2
∂k
(x, y) si (x, y) 6= (0; 0).
∂x
xα |y|α
Si x > 0 k(x, y) = 2
x + y2

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

∂k xα−1 |y|α [(α − 2)x2 + αy 2 ]


(x, y) =
∂x (x2 + y 2 )2
Si x < 0

∂k (−x)α [−α(x2 + y 2 ) + 2x2 ]


(x, y) = |y|α
∂x (x2 + y 2 )2
 α−1 α
x |y| [(α − 2)x2 + αy 2
si x>0


(x2 + y 2 )2


∂k 
α−1
p
(x, y) = (−x) [(2 − α)x2 − αy 2 ] X= x2 + y 2
∂x  yα si x<0


 (x2 + y 2 )2
0 si (x, y) = (0; 0)

2α−1 2
∂k X (2|α| + 2)X
(x, y) ≤ = AX 2α−3
∂x X4

∂f ∂f
α > 32 ; (x, y) 7→ (x, y), (x, y) sont continues sur R2 . k est de classe C 1 pour α > 23 .
∂x ∂y

Solution 54

xy(x2 − y 2 )
h(x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)

1. h : x2 + y 2

h(0; 0) = 0

.P 2
.N
∂h ∂h
(a) Calculons (0; 0) et (0; 0).
∂x ∂y

Donc
∂h
(0; 0) = lim V . H
h(t, 0) − h(0; 0)
h(0 + t, 0) − h(0; 0)

=0 .
t
=
t × 0(t2 − 0)2
t((t2 + 0)
=0

∂x t→0 t
h(t, 0) − h(0; 0) ∂h h(t, 0) − h(0; 0)
= 0 donc (0; 0) = lim =0
t ∂y t→0 t
(b) Étudions la différentiabilité de h au point X0 = (0; 0)
Posons h = (h1 , h2 ) et on a :

∂h ∂h
h(h1 , h2 ) − h(0; 0) − h1 (0; 0) − h2 (0; 0)
∂x ∂y
ε(h1 , h2 ) =
|h|
h1 h2 (h21 − h22 )
=
|h|(h21 + h22 )
h1 h2 (h21 − h22 )
=
(h21 + h22 )3/2
Posons h1 = r cos θ, h2 = r sin θ
r2 sin2 θ cos2 θ(r2 cos2 θ − r2 sin2 θ
ε(h1 , h2 ) =
(r2 )3/2
r4 cos2 θ sin2 θ(cos 2θ)
=
r3
= r(cos θ sin2 θ) cos 2θ
2

lim ε(h1 , h2 ) = 0.
r→0

Donc h est différentiable.

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

∂2h ∂2h ∂2h ∂2h


(c) Calculons (0; 0) ; (0; 0) ; (0; 0) et (0; 0).
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂y∂x
2 2 2 2 2 2 2
(3x − y )(x + y ) − 2x (x − y )

∂h

 (x; y) = y
∂x (x2 + y 2 )2
 ∂h
 (0; 0)
∂x
et

2 2 2 2 2 2
 ∂h (x; y) = x (x − 3y )(x + y ) − 2y (x − y )


∂y (x2 + y 2 )
∂h
(0; 0)


∂y

∂h ∂h
∂2h (t; 0) − (0; 0)
2
(0; 0) = lim ∂x ∂x =0
∂x t→0 t
∂h ∂h
(t; 0) − (0; 0)
∂2h ∂x ∂y
(0; 0) = lim =0
∂y 2 t→0 t
∂h ∂h
(t; 0) − (0; 0)
∂2h ∂x ∂y t(t2 × t2 )
(0; 0) = lim = lim
∂x∂y t→0 t t→0 t(t2 )2
∂2h
(0; 0) = 1
∂x∂y
∂h ∂h
∂2h (0; t) − (0; 0)
(0; 0) = lim ∂x ∂x
∂x∂y t→0

= −1
.P 2 t

2. Valeur pour lesquelles :


∂2h
∂x∂y
(0; 0) 6=

. H
∂2h
∂y∂x
(0; 0).

.N
(a) g est continue en (0; 0).
|g(x, y)| ≤ (x, y)n
V
lim (x + y)n = 0 ⇔ n 6= 0
(x,y)→(0;0)

(b) Différentiabilité en (0; 0).

∂g ∂g
g(h1 , h2 ) − g(0; 0) − h1 (0; 0) + h2 (0; 0)
∂x ∂y
ε(h1 , h2 ) =
kh1 , h2 k
!
(h1 + h2 )n 1
= p 2 sin p
h1 + h22 h21 + h22
2n X n
|ε(h1 , h2 )| 6 = 2n X n−1
n
lim ε(h1 , h2 ) = 0 ⇔ n − 1 > 0 ⇔ n > 2
(h1 ,h2 )→(0;0)

Or g est continue en (0; 0) pour n ∈ N∗ .


Supposons n = 1.
2h1
|ε(h1 , h2 ) 6 p 2
2h1
2h1 2 √
p
2
= √ h1 h−11 = 290
2h1 2
Pour n = 1 g n’est pas différentiable en (0; 0).Par suite g est différentiable en (0; 0) pour
n > 2.
]0; +∞[×[0; 2π] → R2
3. Soit f : U ⊂ R2 → R2 de classe C 1 sur U et ϕ :
(r, θ) 7→ (r cos θ, r sin θ)
On pose F (r; θ) = f (x, y)

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

∂f ∂f ∂2f ∂2f
(a) Déterminons (x, y), (x, y), 2 (x, y), 2 (x, y)
∂x ∂y ∂x ∂y
F (r, θ) = f (r cos θ, r sin θ).

∂f ∂f ∂f
(r, θ) = cos θ (x, y) + sin θ (x, y)
∂r ∂x ∂y
∂f ∂f ∂f
(r, θ) = −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y)
∂θ ∂x ∂y

   
∂f ∂f ∂f ∂f
r cos θ cos θ (x, y) + sin θ (x, y) − sin θ −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y) ⇒
∂x ∂y ∂x ∂y
∂f ∂f 2 2 2 2 ∂f
r cos θ (r, θ) − sin θ (r, θ) = (r cos θ + r sin θ) × (x, y)
∂r ∂θ ∂x
∂f ∂f 1 ∂f
(x, y) = cos θ (r, θ) − sin θ (r, θ)
∂x  ∂r r ∂θ  
∂f ∂f ∂f ∂f
r sin θ cos θ (x, y) + sin θ (x, y) + cos θ −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y) ⇒
∂x ∂y ∂x ∂y
∂f ∂f ∂f
r sin θ (r, θ) + cos θ (r, θ) = r (x, y)
∂r ∂θ ∂x
∂f ∂f 1 ∂f
(x, y) = sin θ (r, θ) + cos θ (r, θ)
∂x ∂r r ∂θ

∂g
Soit θ dans R. L’application partielle est définie sur R∗+ et est de classe C 1 , ∀, r ∈ R∗+ , on
∂r
a:

∂2F
(r, θ) = cos θ

∂ ∂f
(x, y)

+ sin θ

∂ ∂f

.P 2
(x, y)


.N
∂r2 ∂r ∂x ∂r ∂y
2
∂2f ∂2f ∂2f
   
∂ f
= cos θ cos θ 2 (x, y) + sin θ (x, y) + sin θ cos θ (x, y) + sin θ 2

∂2F ∂2f
2
∂ f
∂x
V
∂x

. H
= cos2 θ 2 + cos θ sin θ
2
∂ f
∂y∂x

∂2f
∂x∂y

(x, y) + sin θ cos θ

∂2f
2
∂ f
∂x∂y
∂y∂x
2
∂ f
(x, y) + sin2 θ 2
∂x
∂y

2
(r, θ) = cos2 θ 2 + 2 sin θ cos θ (x, y) + sin2 θ 2
∂r ∂x ∂x∂y ∂x

∂2F
 
∂ ∂f ∂f
(r, θ) = −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y)
∂θ2 ∂θ ∂x ∂y
2
∂2f
 
∂f ∂ f
= −r cos θ (x, y) − r sin2 θ 2 (x, y) + r cos θ sin θ (x, y)
∂x ∂x ∂y∂x
2 2
 
∂f ∂ f 2 ∂ f
+ r − sin θ (x, y) − r cos θ sin θ (x, y) + r cos (x, y)
∂y ∂x∂y ∂y 2
∂2f ∂2f ∂2f
= r2 sin2 θ (x, y) + r2 cos2 θ 2 (x, y) − 2r2 sin θ cos θ (x, y)
∂x∂y ∂ ∂x∂y
 
∂f ∂f
− r cos θ (x, y) + sin θ (x, y) .
∂x ∂y

∂2f 2
2
2 ∂ f 2 ∂2f ∂f 2
2
2 ∂ f
(x, y) = r sin θ (x, y) − 2r sin θ cos θ (x, y) − r (r, θ) + r cos θ (x, y)
∂θ2 ∂x2 ∂x∂y ∂r ∂y 2
(b) Laplacien
En considérant les deux dernières résultats :
∂2F ∂2F 2
2∂ f
2
2∂ f ∂F
r2 2
(r, θ) + 2
(x, y) = r 2
(x, y) + r 2
(x, y) − r (r, θ)
∂r ∂θ ∂x ∂y ∂r
∂2F ∂2f ∂2f
 
∂F
r2 2 (r, θ) = r2 2
(x, y) + 2
(x, y) −r (r, θ).
∂r ∂x ∂y ∂r
| {z }
∆f

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

∂2F 1 ∂2F 1 ∂F
(∆f )(x, y) = (r, θ) + (r, θ) + (r, θ)
∂r2 r ∂θ2 r ∂r
(c) F (r, θ) = F (r)
Les fonctions isotropes harmoniques sont telles que ∆f (x, y) = 0 et F (r, θ) = F (r). On a
ainsi :


  ∂2F ∂2F 1 ∂F
∆f (x, y) = 0 (r) + (r) + (r)
⇔ 2 2
F (r, θ) = F (r)  F∂r ∂θ
(r, θ) = F (r)
r ∂r

1
⇔ F 00 (r) + F 0 (r) = 0
r
F 00 (r) 1
⇔ 0 =
F (r) r
0
⇒ ln|F (r)| = −ln|r| + k1 , k1 ∈ R
c1
⇒ F 0 (r) = , c1 ∈ R
r
⇒ F (r) = c1 lnr + c2
F (r, θ) = f (x, y) = F (r).

p
Donc f (x, y) = c1 ln( x2 + y 2 ) + c2 , c1 , c2 ∈ R

.P
Solution 55
2
.N
f : R2 →R
Soit
(x, y) 7→ 1 − yex + xey

• f est de classe C 1 sur R2


• f (0, 1) = 0

∂f
∂y
(x, y) = −ex + xey ;
∂f
∂y V . H
(0; 1) = −1 et −1 6= 0 donc d’après le théorême des fonctions implicites, il
existe un voisinage V1 de 0 ; un voisinage V2 de g(0) = 1 ; une fonction g : V1 → V2 de classe C 1 telle
que :  
 f (x, y) = 0  x ∈ v1
x ∈ V1 ⇔ y = g(x)
y ∈ V2 g(0) = 1
 

Calculons g 0 (0), g 0 (0), g (3) (0).


∀x ∈ V1 , f (x, g(x)) = 0 ⇔ 1 − g(x)ex + xeg(x) = 0.
∂f
(x, g(x))
g (x) = − ∂x
0
∂f
(x, g(x))
∂y
e−1
g 0 (0) = − =e−1
−1
De même en dérivant l’expression de g 0 (0), on a :
g 00 (0) = 2e(e − 1)
DL3 (0)
g(x) = 1 + x(e − 1) + e(e − 1)x2 + x2 ε(x)

Solution 56

Considérons la fonction f définie sur R2 par (x, y) 7→ ln x + e xy − 1

3CPI 67 © IMSP/UPN 2016-2017


2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

y
• f ∈ C 1 (R∗+ × R) car (x, y) 7→ ln x − 1 ; (x, y) 7→ ex ; (x, y) 7→ sont de classe C 1 .
x
• f (1; 0) = 0 + 1 − 1 = 0
∂f 1 ∂f
• (x, y) = ; (1; 0) = 1 et 1 6= 0.
∂y x ∂y

D’après le théorème des fonctions implicites il existe :

– un voisinage V1 ⊂]0 : +∞[.


– un voisinage V2 .
– une fonction φ : V1 → V2 de classe C 1 .
 
 f (x, y) = 0  x∈V
x ∈ V1 ⇔ y = φ(x)
y ∈ V2 φ(1) = 0
 

Or V1 est un voisinage de 1 donc ∃δ > 0/]1 − δ; 1 + δ[⊂ V1 ⊂]0; +∞[.Donc ∃δ ∈]0; 1[ en particulier

 
 ∀x ∈]1 − δ; 1 + δ[  x ∈]1 − δ; 1 + δ[
∀y ∈ V2 = φ(]1 − δ; 1 + δ[) ⇔ y = φ(x)
f (x, y) = 0 φ(1) = 0
 

⇔ ∀x ∈]1 − δ; 1 + δ[, f (x, φ(x)) = 0


φ(x)
⇔ ∀x ∈]1 − δ; 1 + δ[ ln x + e x −1 (2.5)

Calculons φ0 (1).

P
En dérivant (2.5) par rapport à x, on a :

1
 0
xφ (x) − φ(x)


. 2
.N
φ(x)
+ 2
e x =0 (2.6)
x x

En (1; 0) on obtient : φ0 (1) = −1


On dérive (2.6) par rapport à x :

1
 00
V . H
φ (x) − φ0 (x) x2 φ0 (x) − 2xφ(x)

φ(x)
 0
xφ (x) − φ(x)

φ(x)
− 2
+ x 2
− 4
e x + 2
e x =0
x x x x
 00 
φ (1) + 1 −1 −1
En (1; 0) − 1 + − + ×1=0
x2 1 1
φ00 (1) = −2

Solution 57

 3
 x + y 3 + z 3 + t3 = 0
x2 + y 2 + z 2 + t 2 = 2
x+y+z+t=0

1. Montrons que ce système admet localement au voisinage de (0; −1; 1; 0) une solution de la
forme . . .
– f ∈ C 1 (R) car ses composantes le sont.
– f (0; −1; 1; 0) = (0; 0; 0; ) 
3x2 3y 2 3z 2

– M [D(x,y,z) f (x, y, z, t)] =  2x 2y 2z 


1 1 1
 
0 3 3
– M [D(x,y,z) f (0; −1; 1; 0)] = M =  0 −2 2 
1 1 1

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

det M = 6 + 6 = 12 6= 0
d’après le théorème des finctions implicites, il existe :
– U un voisinage de 0.
– V un voisinage (0; −1; 1).
– une fonction g : U ⊂ R → V qui à ton associe g(t) = [g1 (t), g2 (t), g3 (t)] de classe C 1 tel que :

  x(t) = g1 (t)
 f (x, y, z, t) = 0R3  (x, y, z, t) = g(t)


y(t) = g2 (t)

t∈U ⇔ t∈U ⇔
z(t) = g3 (t)
(x; y; z; t) ∈ V g(0) = (0; −1; 1)
  

g1 (0) = 0; g2 (0) = −1; g3 (0) = 1

2. Déterminons les dérivées premières de g1 , g2 et g3 en t = 0.

f (x, y, z) = 0R3 ⇒ f [g1 (t), g2 (t), g3 (t), t] = 0R3



3 3 3 2
x + y + z + t
 =0
2 2 2
x +y +z +t−2 =0

x + y + z + t = 0.

Dérivons chacune des équations par rapport à t.

 3x0 x2 + 3y 0 y 2 + 3z 0 z 2 + 2t = 0

2x0 x + 2y 0 y + 2z 0 z + 1 = 0
 0
x + y0 + z0 + 1 = 0

Posons x0 (0) = a, y 0 (0) = b, z 0 (0) = c.


En prenant t = 0 dans le système précédent (avec x(0) = 0; y(0) = −1 et z(0) = 1)
a=0

P

 3b + 3c = 0

. 2


 1
2b + 2c = −1 ⇔ c=−
4

.N
a+b+c=0  b= 1
 

4

Donc g10 (0) = 0; g20 (0) =


1 0
4
. H
; g3 (0) =

V
1
4

Solution 58
1. (a) Considérons la fonction f : R2 → R qui à (x, y) 7→ cos(x + y) − 1 − x − 2y
• f ∈ C 1 (R) car (x, y) 7→ cos x ; (x, y) 7→ x + y ; (x, y) 7→ 1 − x − 2y sont de classe C 1 sur R2 .
• f (0; 0) = cos(0 + 0) − 1 − 2(0) = 0
∂f ∂f
• (x; y) = − sin(x + y) − 2 et (0; 0) = −2 6= 0
∂y ∂y
D’après le théorème des fonctions implicites, il existe :
– un voisinage V1 de 0 dans R
– un voisinage V2 de 0 dans R
– une fonction φ : V1 → V2 de classe C 1 tels que :
 
 x ∈ V1  x ∈ V1
y ∈ V2 ⇔ y = φ(x)
f (x, y) = 0 φ(0) = 0
 

⇔ ∀x ∈ V1 f (x, φ(x)) = 0
⇔ ∀x ∈ V1 cos(x + φ(x)) − 1 − x + 2φ(x).

(b) Calculons φ0 (0)


On a : ∀x ∈ V1 , cos(x + φ(x)) = 1 + x + 2φ0 (x)
En dérivant par rapport à x on a :

∀x ∈ V1 − 1(1 + φ0 (x)) sin(x + φ0 (x)) − 1 − 2φ0 (x) = 0

1
φ0 (0) = −
2

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

2. (a) Soit f : R2 → R qui à (x, y) 7→ xy − sin y + 2x − y


• f ∈ C 1 (R2 ) car les fonctions (x, y) 7→ xy + 2x − y; (x, y) 7→ sin y sont de classe C 1 .
• f (0; 0) = 0.
• Dy f (x, y) = x − cosy − 1 ; Dy f (0; 0) = −2 6= 0.
D’après le théorème des fonctions implicites on a :
– Un voisinage V1 de 0 dans R.
– Un voisinage V2 de 0 dans R.
– une fonction φ : V1 → V2  
 x ∈ V1  y = φ(x)
y ∈ V2 ⇔ φ(0) = 0
f (x, y) = 0 x ∈ V1
 

(b) Calculons φ0 (x) au voisinage de 0.

∀x ∈ V1 , xφ(x) − sin φ(x) + 2x − φ(x) = 0 ⇒ φ(x) − φ0 (x) cos(φ(x)) + 2 − φ0 (x) + xφ0 (x) = 0

En particulier pour x = 0 on a : φ0 (0) = 1 ;

φ(x) + 2
φ0 (x) = − (2.7)
(x − cos[φ(x) − 1])

(c) Montrons que φ ∈ C ∞ (V1 )


f est de classe C ∞ sur R2 car les fonctions (x, y) 7→ sin y et (x, y) 7→ xy + 2x − y le sont.
Donc φ ∈ C ∞ (V1 )
(d) Développement limité de φ au voisinage de 0
En dérivant (2.7), on a :

.P 2
.N
φ0 (x) + φ00 (x)[− cos[φ(x)] − 1 + x] + φ0 (x)[1 + φ0 (x) sin[φ(x)]] (2.8)
Pour x = 0 on a :

On dérive (2.8) on a :

V . H
1 + φ00 (0)(−1 − 1) + 1 = 0. φ00 (0) = 1

φ0 (x) + φ(3) (x)(x − cos[φ(x)] − 1) + φ00 (x)(1 + φ0 (x) sin[φ(x)]) + φ00 (x)+
φ00 (x)(1 + φ0 (x) sin[φ(x)]) + φ00 (x) + φ(3) (x)[(φ0 (x)]2 cos[φ(x)] + φ00 (x) sin[φ(x)]] = 0
1
Pour x = 0 ; φ(3) (0) = 2 + sin 1
2

f : R2 → R
(a) soit
(x, y) 7→ xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2
• f ∈ C 1 (R2 )
∂f ∂f
• (x, y) = 2xy − 2x − 2 et (0; 1) = −2 6= 0
∂y ∂y
D’après le théorème des fonctions implicites, il existe :
– un voisinage V1 de 0.
– un voisinage V2 de 1.
– une fonction ϕ : V1 → V2 de classe C 1 tel que . . . .
– Expression de ϕ0 (x)

2ϕ(x) − [ϕ(x)]2 − 2
∀x ∈ V1 f (x, ϕ(x)) = 0 ⇔ ϕ0 (x) =
2xϕ(x) − 2x − 2

– Expression de ϕ(x)

x[ϕ(x)]2 − 2x − 2ϕ(x) + 2 = 0
x[ϕ(x)]2 − 2(x + 1)ϕ(x) + 2x + 2 = 0

∀x 6= 0
∆ = 4(x + 1)2 − δx2 (x + 2)
∆ = −4(x2 − 1) Pour x ∈ V1
∆>0

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES


x + 1 + 1 − x2
ϕ1 (x) =
x√
x + 1 − 1 − x2
ϕ2 (x) =
x
1

Or 1 − t = (1 − t) 2
1 1
= 1 − t − t2 + o(t2 )
2 8
1
x + 1 + 1 − x2
ϕ1 (x) = 2 9x→0 1
x
1
x+1−1+ 2 1
ϕ2 (x) = x = 1 + x 9x→0 1
x 2
 √
 x + 1 − 1 − x2
D’où ϕ(x) = si x ∈ V1
 ϕ(0) = 1 x

Solution 69

g : R2 → R
(x, y) 7→ x2 − 2x + y 2 − 4y
(M g)(x, y) = (2x − 2, 2y − 4) ; ∇f (x, y) = (2x, 2y).
Soit A ∈ S.

P
A est un extrémum local de f alors ∃λ ∈ R tel que :

. 2
.N

 2a = λ(2a − 2) (1)
(∇f )(A) = λ(∇g)(A) ⇐⇒ 2b = λ(2b − 4) (2)

H
 2
a − 2a + b2 − 4b = 0 (3)

Si λ = 1 ⇒ 0 = −1 (Impossible).
V . Donc
⇐⇒ a = a(λ − 1)
⇐⇒ a(1 − λ) = λ.

λ 6= 1 et a =
λ
.
λ−1

(2) ⇒ b =
λ−1
λ2 2λ 4λ2 8λ
(3) ⇒ − + − =0
(λ − 1)2 λ − 1 (λ − 1)2 1+λ
2
⇒ 5λ − 10λ = 0
⇒, λ = 0 ou λ = 2 . Ainsi A1 = (0; 0) et A2 = (2; 4).
f (A1 ) = 0 et f (A2 ) = 20 > 0 = f (A1 ) donc A1 est un minimum local et A2 un maximum local.

Solution 70

f : R2 → R
Soit Alors E = f −1 ({0}) et A ∈ E.
(x, y, z) 7→ x2 + 3y 2 + 2z 2 + 2
∂f ∂f ∂f
(x, y, z) = 2x, (x, y, z) = 6y, (x, y, z) = 4z. Donc ∇f (A) = (2; −6; 8) 6= (0; 0; 0).
∂x ∂y ∂z
Soit (P) le plan tangent à E au point A, alors (P) : x − 3y + 4z − 12 = 0

Solution 71

g : R2 → R
Soit x2 y2
(x, y) 7→ 2 + 2
a b

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

2α 2β
g est de classe C 1 sur R2 , E = {(x, y) ∈ R2 /g(x, y) = 1}. (∇g)(Mo ) = ( , ).
a2 b2

−−−→
M ∈ (D) ⇔ M Mo .(∇g)(Mo ) = 0

2α 2β


2
(x − α) + 2 (y − β) = 0
⇔ a 2
b2
 avec α + β .

a2 b2

αx βy
(D) : + 2 =1
a2 b

Solution 72

1.

∂f

 (x, y) = 4x3 − 4(x − y) = 0

∂x
∂f
 (x, y) = 4y 3 − 4(x − y) = 0

∂y
⇐⇒ x3 = x − y = y 3 = 0
(
x3 =x−y

P
⇐⇒
(
3 3
x +y =0

. 2 √ √

.N
( ( (
x3 =x−y x =0 x = 2 x =− 2
⇐⇒ =⇒ ou √ ou √
(x + y)(x2 + xy + y 2 ) = 0 y =0 y =− 2 y = 2

M1 (0,
M2 ( √ . H
Nature des points critique :( utiliser la matrice Hessienne )
√ 0) : √
V
on ne peut rien conclure.
2, −√2) : est un minimum local.
M2 (− 2, 2) : est aussi un minimum local.
2. Extrema des fonctions et leur nature
2 2
∗ f1 (x, y) = (x2 + y 2 )ex −y

• Recherche de point critique

∂f 2 2 2 2
(x, y) = 2xex −y + 2x(x2 + y 2 )ex −y
∂x
2 2
= 2x(1 + x2 + y 2 )ex −y
∂f 2 2 2 2
(x, y) = 2yex −y + (−2y)(x2 + y 2 )ex −y
∂y
2
−y 2
= 2y(1 − x2 − y 2 )ex
∂f


 (x, y) = 0 
x=0

1 + x2 + y 2 = 0
∂x ⇔ ou
∂f y=0 1 − x2 − y 2 = 0

 (x, y) = 0
∂y
1 + x2 + y 2 = 0 1 + x2 + y 2 = 0
  
x=0
⇔ 2 2 ou ou
2y(1 − x − y ) = 0 y=0 1 − x2 − y 2 = 0
1 + x2 = 0 1 + x2 + y 2 = 0
    
x=0 x=0 x=0
⇔ ou ou ou ou
y=0 y=1 y = −1 y=0 1 − x2 + 1x2 = 0
1 + x2 + y 2 = 0
   
x=0 x=0 x=0
⇔ ou ou ou
y=0 1 − x2 + 1x2 = 0 y = −1 y = −1

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Les points critiques sont A(0; 0), B(0; 1), C(0; −1)
∂2f 2 2 2 2 2 2
r= (x, y) = 2(1 + x2 + y 2 )ex −y + 4x2 ex −y + 4x2 (1 + x2 + y 2 )ex −y
∂x2
 2 2
= 2 1 + x2 + y 2 + 2x2 + 2x2 (1 + x2 + y 2 ) ex −y


∂2f 2 2 2 2 2 2
t= 2
(x, y) = 2(1 − x2 − y 2 )ex −y − 4y 2 ex −y − 4y 2 (1 − x2 − y 2 )ex −y
∂xy
h 2 2
i
t = 2 1 − x2 − y 2 − 2y 2 − 2y 2 (1 − x2 − y 2 )ex −y
∂2f 2 2
(x, y) = −2x(2y)ex −y + 2x 2y(1 − x2 − y 2 )
 
s=
∂x∂y
Calculons rt − s2 pour chaque point.
rA = 2 ; tA = 2 ; sA = 0. rA tA − s2A = 4 > 0 et rA > 0 ainsi A est un minimum local.
NB : ∀(x, y) ∈ R, f (x, y) > 0 = f (0; 0). Donc A est un minimum global.
16
rB = 4e−1 ; tB = −4e−1 et s2B = 0 rB tB − s2B = − 2 < 0 donc B est un point point selle ou col.
e
rC = 4e ; tC = −4e ; sC = 0. C est aussi un point col.
∗ f5 (x, y, z) = 2x2 + 4xz + y 4 − 2y 3 − 6yz − 5z 2

∂fs
(x, y, z) = 4x + 4z
∂x
∂fs
(x, y, z) = 4x − 6y + 10z
∂z
∂fs
(x, y, z) = 4y 3 − 6y 2 − 6z + 6y
∂y



∂fs
∂x
(x, y, z) = 0 

.P 2
 4(x + z) = 0

.N


 ∂f
s
(x, y, z) = 0 ⇔ 2(2x − 3y + 3z) = 0
∂y
2(2y 3 − 3y 2 − 3z − 3y) = 0
 

H
 ∂fs

.
 (x, y, z) = 0
∂z

V

 x = −z
⇔ 2x − 3y − 5x = 0
2y 3 − 3y = 0


 x = −z
⇔ x = −y
2y 3 − 6y 2 = 0


x = −z = −y

y(2y 2 − 3y) = 0
3

 
 x=−
 x=0 2


3

⇔ y = 0 ou y=

z=0
 2
 z=3



2
3 3 3
Donc les points critiques sont A(0; 0; 0) et B(− ; ; )
2 2 2
∂2f ∂2f ∂2f
2
(x, y, z) = 4; (x, y, z) = 12y 2 − 12y + 6; (x, y, z) = 10;
∂x ∂y 2 ∂z 2
∂2f ∂2f ∂2f
(x, y, z) = 0; (x, y, z) = −6; (x, y, z) = 4.
∂x∂y ∂y∂x ∂x∂z
 
4 0 4
Hess(f (x, y, z)) = 0 12y 2 − 12y + 6 −6
4 −6 10
 
4 0 4
Hess(f )(A) = 0 6 −6
4 −6 10

3CPI 73 © IMSP/UPN 2016-2017


2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

4−λ 0 4
det(M − λI3 ) = 0 6−λ −6 = −λ(λ2 − 20λ + 72)
4 −6 10 − λ

t
d2 fA (h, h) = h.Hessf (A). h  
4 0 4 h1
d2 fA (h, h) = (h1 , h2 , h3 ) 0 6 −6 h2 
4 −6 10 h3
d2 fA (h, h) = 4h21 + 6h22 + 10h23 + 8h1 h3 − 12h2 h3
q(x, y, z) = 4x2 + 6y 2 + 10z 2 + 8xz − 12yz
2
det(M − λI3 ) = 0 ⇔ λ = 0 ou λ√ − 20λ + 72 = 0√
∆ = 10 − 72 = 28 ⇒λ1 = 10 + 2 7;λ3= 10 − 2 7.
λ1 0 0 x
q(x, y, z) = (x, y, z)  0 λ2 0  y 
0 0 λ3 z
q(x, y, z) = λ1 x2 + √λ2 y 2 + λ3 z 2 √
q(x, y, z) = (10 + 2 7)y 2 + (10 − 2 7)z 2 > 0. Donc A est un minimum pour f .

3. Points stationnaires et leur nature


g : (x, y) 7→ g(x, y) = 12xy − x2 y − xy
∂g
(x, y) = 12y − 2xy − y 2
∂x
∂g
(x, y) = 12x − x2 − 2xy.
∂y

P
12y − 2xy − y 2 = 0

∇g(x, y) = (0; 0) ⇔
12x − x2 − 2xy = 0

. 2
.N

y(12 − 2xy − y) = 0

12x − x2 − 2xy = 0

H

y(12 − 2xy − y) = 0


 V .
12x − x2 − 2xy = 0
y=0
12x − x2 − 2xy = 0
12y − 2xy − y 2 = 0
ou

12 − 2x − y = 0
12x − x2 − 2xy = 0
12y − 2xy − y 2 = 0

ou

ou
x=0 12 − x − 2y = 0
   
y=0 y=0 y=0 y = 12
⇔ ou ou ou
x=0 x = 12 x = 12 x=0
 
y = 12 − 2x x = 12 − 2y
ou
12x − x2 − 4 − 4x = 0 12y − 24 + 4y − y 2 = 0
  
y=0 y=0 y = 12
⇔ ou ou
x=0 x = 12 x=0
 
y=0 12 − 2x − y = 0
⇔ ou
12 − x2 = 0 12x − x2 − 2xy = 0
   
y=0 y=0 y = 12 12 − x − 2y = 0
⇔ ou ou ou
x=0 x = 12 x=0 12 − 2x − y = 0
   
x=0 x = 12 x=0 x=4
⇔ ou ou ou
y=0 y=0 y = 12 y=4

∂2g ∂2g
On a ainsi A0; 0), B(12; 0), C(0; 12), D(4; 4). r = 2
(x, y) = −2y ; t = (x, y) = −2y ;
∂x ∂y 2
∂2g
s= (x, y) = 12 − 2x − 2y. Les points A, B, C sont des points col.
∂x∂y
∗D(4; 4)
rD = −8; tD = −8 et sD = −4
rt − s2 = 64 − 16 > 0 et rD < 0 donc D est un maximum local pour g.
p p
4. f (x, y) = x2 + (y − a) + y 2 + (x − a)2

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

∂f x x−a

 ∂x (x, y) = p 2 +p =0


x + (y − a) 2 y + (x − a)2
2
∂f y−a y

 (x, y) = p +p =0
∂y 2
x + (y − a) 2 y + (x − a)2
2

x a−x



 p 2 =p
x + (y − a)2 y 2 + (x − a)2
a−y y .


 p 2 =p
x + (y − a)2 y 2 + (x − a)2
(x, y) 6= (0; a) et (x, y) 6= (a; 0)
Si x = 0 ⇒ y 6= a.
x∈/ {0;
p a} et y ∈ / {0; a}. p
A = x2 + (y − a)2 B = y 2 + (x − a)2 B A x
= a−x = a−y
y .
2
xy = a − ax − ay + xy
a(x + y) = a2 or a 6= 0
x+y =a
y =a−x
A = B ⇒ x = 12 a = y.
f :E →R
5. E = {(x, y) ∈ R2 , x2 − y 2 = 25}. Le minimum de la fonction
(x, y) 7→ x2 + y 2 + xy
Posons : g(x, y) = x2 − y 2 − 25
A(a, b) est un point critique de f sur E si ∃α ∈ R, (∇f )(A) = α(∇g)(A) et A ∈ E
∇f (x, y) = (2x + y, 2y + x) et ∇g(x,
 y) = (2x, −2y)
  2a + b = 2α 
(∇f )(a, b) = 2(∇g)(a, b) 2(1 − α)a + b = 0 2(1 − α) 1
⇔ 2b + a = −2αb ⇔ ⇔ ⇔
A∈E  2 a + 2(1 + α)b = 0 1 2(1 + α)
a − b2 = 25.
√ √

P
4(1 − α2 ) − 1 = 0 ⇔ α = 23 ou α = − 23

Pour α = 23 on a :

. 2
.N


2a(a − 23 ) + b = 0
2 2 ⇔ a2 − a2 ( 3 − 2) = 25
a + b = 25

H
5 5

.
Ainsi a = p √ oua = − p √
4 3−6 4 3−6

V

5 5(2 − 3)
Si a = − p √ ,b= p √ .
4 3−6 √ 4 3−6
5 5( 3 − 2)
a= p √ ,b= p √ .
4 3−6 4 3 − 6!
√ √ !
5 5( 3 − 2) 5 5(2 − 3)
A1 = p √ ;p √ et A2 = − p √ ;p √ .
4 3−6 4 3−6 4 3−6 4 3−6
Calculons f (A1 ) et f (A2 ). La plus petite de ces images est le minimum.
n
X
6. Posons : g(x) = xi − a où x ∈ (R∗+ )n et a >
i=1
∗ n
 est point critique si ∃ ∈ R, (∇f )(A) = α(∇g)(A) et A ∈ E A = (a1 , a2 , . . . , an ) ∈ (R+ )
A
 (∇f
 )(A) = α(∇g)(A)
Xn

 ai = a
i=1
g : Rn → R !
n
7. Posons : X
x = (x1 , x2 , . . . , xn ) 7→ αi xi −1
i=1 
(∇f )(A) = α(∇g)(A)
A = (a1 , a2 , . . . , an ) est maximum de f sur K ⇐⇒ ∃α ∈ R /
A∈K
∂f f (x)
(x) = αi xαi −1 × αi
∂xi  xi 
f (x) f (x) f (x)
(∇f )(x) = α1 , α2 , . . . , αn
x1 x2  xn
α1 α2 αn
(∇f )(x) = f (x) + ,..., .
x1 x2 xn
g(x) = α1 x1 + . . . + α − nxn − 1

3CPI 75 © IMSP/UPN 2016-2017


2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

∂g
(x) = α1 (∇g)(x) = (α1 , α2 , . . . , αn )
∂xi 
f (A)
 αi = ααi ∀i ∈ [|1; n|]
 

(∇f )(A) = α(∇g)(A) ai
∃α ∈ R / ⇔
A∈K 
 ai > 0
 Pα a = 1
i i
f (A) f (A)
= α d’où ai = .
ai α
Pn f (A) f (A) Pn
Ainsi i=1 αi = 1, donc i=1 αi = 1
α α
f (A)
= 1 et donc ai = 1, ∀i ∈ [|1, n|].
α
Ainsi A(1; 1; . . . ; 1) est un point critique sur K ; comme A est un maximum alors
∀x ∈ K, f (x) ≤ f (A) = 1 donc ∀x ∈ K, f (x) ≤ 1
Déduction :
Soit x = (x1 , x2 , . . . , xn )/xiP≥ 0, i ∈ [|1; n|].
n
Si x ∈ K alorsf (x) ≤ 1 = i=1 αi xi .
Supposons que x ∈ /K P
1 erCas : ∀i ∈ [|1; n|], xi > 0 alors αi xi ∈
/ {0; 1}
n
x 1 X
Posons : y = n = x avec β = α i xi = 1
X β i=1
αi xi
i=1
n n
X X αi xi
α i yi = =1
i=1 i=1
β
n n  α
Y Y xi i 1 1
y ∈ K ⇒ f (y) ≤ 1. Or f (y) = yiαi = = = f (x).

f (y) ≤ 1 ⇔ f (x) ≤ β
i=1 i=1
β

.P 2 β α1 +α2 +...+αn f (x) β

.N
n
X
2 eCas : Si x ∈
/ K, ∃i0 ∈ [|1; n|]xi0 = 0 alors f (x) = 0 ≤ αi xi .

H
i=0

n
V . Solution 74
X ∂f
1. Montrons que xi (x) = αf (x)
i=1
∂xi
f est homogène de degré α alors f (tx) = tα f (x)
En dérivant par rapport à t on a :∀t ∈ R, xf 0 (tx) = αtα−1 f (x)
Pour t = 1, on a : xf 0 (x) = αf (x) .
f : Rn → R et rappelons que x = (x1 ; x2 ; . . . ; xn ). f est homogène donc f (tx) = tα f (x) et donc
f (tx1; tx2 ; . . . ; txn ) = tα f (x).
g:R → Rn
Soit
t 7→ (tx1 ; tx2 ; . . . ; txn )
∀t ∈ R; f (tx1 ; tx2 ; . . . ; txn ) = f og(t) = h(t)
Pn ∂f
h0 (t) = i=1 g 0 (t) (tx)
∂xi
∂f ∂f ∂f
h0 (t) = x1 (tx) + x2 (tx) + . . . + xn (tx) = αtα−1 f (x).
∂x1 ∂x2 ∂xn
∂f ∂f ∂f
Pour t = 1 on a : h0 (1) = x1 (x) + (x) + . . . + (x) ... D’où le résultat.
∂x1 ∂x2 ∂xn
n X n
X ∂2f
2. Montrons que xi xj (x) = α(α − 1)f (x) .
i=1 j=1
∂xi ∂xj
h0 : R → R
∀t ∈ R, h0 (t) = αtα−1 f (x) = tα−1 (αf (x)) = tα−1 h0 (1).
Donc h0 est homogène de degré α − 1.
th00 (t) = (α − 1)h0 (t) = α(α − 1)tα−1 f (x) et aussi
n n n X n
X X ∂2f X ∂2f
th00 (t) = t xi xj (tx) = t xi xj (tx).
i=1 j=1
∂xi ∂xj i=1 j=1
∂xi ∂xj

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

n X
n
X ∂2f
Ainsi, t xi xj (tx) = α(α − 1)tα−1 f (x).
i=1 j=1
∂xi ∂xj
n X
n
X ∂2f
Pour t = 1 ; on a : xi xj (x) = α(α − 1)f (x).
i=1 j=1
∂xi ∂xj

Solution 75
1.

(Ac) : y = x − 1; (D) = {(x, y) ∈ R2 , 1 6 x 6 3 et 0 6 y 6 x − 1}


2
= {(x, y) ∈ R , 0 6 y 6 2 et y + 1 6 x 6 3}

.P 2
. H .N
V
(Ac) : y = x − 1 (DC) : y = −x + 5
int(ABC) = int(ACD) ∪ int(BDC)
D1 = int(ACD) = {(x, y) ∈ R2 /1 < x < 3 et 0 < y < x − 1}
2
D2 = int(BDC) = {(x, y) ∈ R /3 < x < 5 et 0 < y < −x + 5}
ZZ ZZ ZZ
= +
D D1 D2

L’aire du domaine D est l’intégrale de la fonction caractéristique du domaine (D).


ZZ ZZ
A(D) = 1D (x, y)dxdy = dxdy.
D D

Solution 76
ZZ
(Cint ) = {(x, y)i nR2 , x2 + y 2 < a2 } et A(C) = dxdy.
(C
Posons : x = r cos t et y = r sin t.
det [Jϕ (r, t)] = r 6= 0p
avec (r, t) ∈ E tel que ϕ(E) = C.
x2 + y 2 < a2 et r = x2 + y 2 .Ainsi r2 < a2 . D’où 0 < r < a.
E =]0, a[×]0, 2π[ et ϕ(E) = C.

3CPI 77 © IMSP/UPN 2016-2017


2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

ZZ Z a Z 2π
Donc A(C) = dxdy = rdrdt = πa2 .
(C) 0 0

Solution 77

p
x2 + y 2 6 1 ⇒ 0 6 y 6 1 − x2 avec 0 6 x 6 1.

p
D = {(x, y, z) ∈ R3 /0 6 x 6 1, 0 6 y 6 1 − x2 et x2 + y 2 6 z 6 1}


Z 1 Z 1−x2
2 3 1
ydz = y − yx − y ; (y − yx2 − y 3 )dy = (1 − x2 )2
x2 +y 2 0 4

2
I=
15

Solution 78

Posons
I=
Z 2 Z: x = r cos θ; y = r sin θ
2π Z 1
2
zrer drdθdz
z = z. avec 1 6 r 6 2;

.P 2 0 6 θ 6 2π et 0 6 z 6 1.

.N
1 0 0
4
π(e − e)
I=
2

V . H
Solution 79
ZZZ
V ol(D) = dxdydz
 D
 x = r cos θ sin ϕ
Posons y = r sin θ sin ϕ
z = r cos ϕ

x2 + y 2 + z 2 = r2 (cos2 θ sin2 ϕ + sin2 θ sin2 ϕ + ϕ cos2 ϕ


= r2 6 a2 ⇒ 0 < r < a.

0 6 rZ 6 Za ; 0 Z6 θ 6 2π et 0 6 ϕ 6 π.
a 2π π
I= r2 sin ϕ.drdθdϕ
0 0 0
4
I = πr3
3

Solution 80

γ : [a, b] → R2
1. tel que γ([a, b]) = [AB]
t 7→ (x(t), y(t))
(AB) : y = 4x − 5 γ(t) = (t, 4t − 5)

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

γ : [1, 2] → R2
t 7→ (t, 4t − 5)
2. Soit Ω(a, b), R > 0
γ : [a, b] → R2
et (C) : (x − a)2 + (y − b)2 = R2
t 7→ (x(t), y(t))
x−a

 = cos t
R t ∈ [0; 2π].
y − b

 = sin t
R
γ : [0, 2π] → R2
t 7→ (R cos t + a, R sin t + b)
3. Le schéma . . .

.P 2
. H .N
γ = γ1 ∨ γ2 ∨ γ3
V
γ : [1, 4] → R2
(AB) : y = 0 1
t 7→ (t; 0)
2
3 γ 2 : [2; 4] → R
(BC) : y = − x + 6 3
2 t 7→ (t, − x + 6)
2
γ2 (2) = (2, 3) ; γ2 (4) = (4; 0)
γ2 : [2; 4] → R2
3
t 7→ (6 − t, t + 3)
2
γ3 : [1; 2] → R2
(AC) : y = 3x − 3
t 7→ (3 − t, −3t + 6)

Solution 81

w(x, y) = xdx + ydy F (x, y) = (x, y) ; F (γ) = (t, 2t2 − t + 1) γ 0 (t) = (1, 4t − 1)
F (γ(t)).γ 0 (t) = t + (4t − 1)(2t2 − t + 1)
Z
w=2
γ

Solution 82

3CPI 79 © IMSP/UPN 2016-2017


2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

γ : [0; 2π] → R2
t 7→ (a cos t, b sin t)
Soit F : (x, y) 7→ (0, x)
F [γ(t)] = (0, a cos t) ; γ 0 (t) = (−a sin t, b cos t)
ab
F [γ(t)].γ 0 (t) = ab cos2 t = (1 + cos 2t)
Z 2π 2


Z
ab
A(E) = F dl = (1 + cos 2t)dt = πab.
γ 0 2

Solution 83
3 2 2 2
SoitZKZ = B̄(0; 1) =Z{(x,
Z Z y, z) ∈ R /x + y + z 6 1} alors ∂K = S.

− → →

I= F .−n dγ = div F dxdydz.
− S
→ K
= 3(x2 + y 2 + z 2 )
div F RRR
I=3
 K
(x2 + y 2 + z 2 )dxdydz.

 x = r cos θ sin ϕ  θß[0, 2π]
y = r sin θ sin ϕ avec ϕ ∈ [0, π]
z = r cos ϕ r ∈ [0, 1]
 
R 1 R 2π R π 2 2 12π
I = 3 0 0 0 r (r sin ϕ)drdθdϕ =
5

Solution 86

On veut calculer I =
Z 1
ln(1 + x)
1 + x2
dx
.P 2
.N
ZZ 0
x
On pose J = 2
dxdy, D = [0; 1]2 .
D (1 + x )(1 + xy)
Calculons
J1 =
Z 1 0

0 (1 + x
x
2 )(1 + xy)
2
x
0 (1 + x )(1 + xy)

dy =
1 +
1
xV2
. H
Z 1 Z J1 de deux manièresdifférentes,Z et
dx dy et J2 =
Z 1

0 1 +
x
xy
0

dy =
1
en déduire la valeur de
1 Z 1

+
1
x 2
2
x
0 (1 + x )(1 + xy)
1
[ln(1 + xy)]0 =
 I.
dy dx. J = J1 = J2
ln(1 + xy)
1 + x2
. Donc
Z 1
ln(1 + xy)
J2 = dx
0 1 + x2
x ax + b c
2
= 2
+
(1 + x )(1 + xy) 1+x 1 + xy
ax + ax2 y + b + xyb + c + cx2
=
(1 + x2 )(1 + xy)
(ay + c)x2 + (a + yb)x + b + c
=
(1 + x2 )(1 + xy)
Par identification,
 
 ay + c = 0  y(1 − y) + c = 0
a + yb = 1 ⇒ a=1−y
b+c=0  b = −c
 
 (1 − by)y + c = 0
⇒ a = 1 − by
 b = −c2

 y + cy + c = 0
⇒ b = −c
 a = 1 −yby

 c = − 1+y2

y
⇒ y = 1+y 2
 a = 1 − y2

1+y 2
 1
 a = 1+y2
y
⇒ b = 1+y 2
y
c = − 1+y

2

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

 
x 1 x+y y
= −
(1 + x2 )(1 + xy) 1 + y 2 1 + x2 1 + xy
Z 1  
x 1 1 π
2
dx = ( ln2) + y − ln(1 + y)
0 (1 + x )(1 + xy) 1 + y2 2 4
Z 1 Z 1
1 dy π y
J1 = ln2 2
+ dy − I
2 0 1+y 4 0 1 + y2
Or J1 donc 1
1 π
2I = 21 ln2 [arctan y]0 +

8 ln(1 + y 2 ) 0
π
= 12 ln2 + π8 ln2
π
4 π
I = 16 ln2 + 16 ln2
π
I = 8 ln2

Solution 87
1. Montrons l’existence de I.
ln(1 + cos x)
∀x ∈]0; π2 [, > 0.
cos xx
ln(1 + cos x)
De plus limπ = 1.
x→ 2 cos xx
Donc I existe. ZZ
sin y
2. Montrons que I = dxdy où D = [0 π2 ]2
D 1 + cos x cos y
sin y sin y

P
RR
Posons J = D dxdy et f (x, y) =
1 + cos x cos y

. 2
1 + cos x cos y
∀x ∈ [0; π2 ], 1 + cos x cos y > 0. De plus (x, y) 7→ sin y et (x, y) 7→ 1 + cos x cos y sont continues sur R

.N
Z π Z π Z π Z π
   

sur D. Par conséquent J = 2  2 f (x, y)dx dy = 2  2 f (x, y)dy  dx

H
0 0 0 0

V .| {z
J1
Posons : u(y) = 1 + cos x cos y ; u0 (y) = − sin y cos x
Z π 
2 f (x, y)dy = − 1
cos x
lnu(y)

2
} | {z
J2
}

0 0
π
u( ) = 1 + cos x × 0 = 1
2
u(0) = 1 + cos x
Z π Z π
2 f (x, y)dy = ln(1 + cos x) . Donc J = 2 ln(1 + cos x) dx = J = I
2
0 cos x 0 cos x
3. Déduisons
 la valeur de I. 
Z π Z π
sin y
J1 = 2 
 2 
dx dy
0
 1 + cos x cos y 
|0 {z }
K
Posons t = tan x2
dt x x 2
= (1 + tan2 ). Ainsi, dx = dt
dx 2 2 1 + t2
2 x
 2 −1 
cos x = 2 cos
1
= 2 x −1

1 + tan2
2
x
2 − tan2 − 1
= 2
x
1 + tan2
2
x
1 − tan2
= 2
2 x
1 + tan
2

3CPI 81 © IMSP/UPN 2016-2017


2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

1 − t2
cos x = 2
1+Zt1
1×2
K = sin y × dt
1 − t2
  
0 2)
1 + cos y (1 + t
1 + t2
Z 1
2
K = sin y dt
1 + t + (1 − t2 ) cos y
2
Z0 1
2
K = sin y dt
0 1 + cos y + (1 − cos y)t2
Posons a Z= 1 + cos y, b = 1 − cos y.
1
2
K = sin y dt a > 0 et b > 0
0" a + bt2 #
r r r r
2 b 2 b b a
a + bt = a 1 + ( t) et on pose u = t. du = dt donc dt = du.
a a a b
a + bt2 = a(1√+ u2 )
Z ab pa
b
K = sin y 2 du
0√ a(1 + u2 )
Z ab
2
K = sin y √ du
0 ab(1 + u2 ) √
ab = 1 − cos2 y = sin2 y. Comme a > 0, b > 0, ab > 0 ab = | sin y| et y ∈ [0; π2 ] donc sin y > 0 d’où

ab = sin y. √
Z ab
2 sin y 1
K= du
sin y 0 √1 + u2
b
K = 2 [arctan(u)]0 a
y
cos y = 2 cos2 − 1
2
.P 2
.N
y y
cos y = 1 − 2 sin2 1 + cos y = 2 cos2
2 2
y

H
1 − cos y = 2 sin2

.
r r 2 r
b 1 − cos y y
r a
b
a
=
1
y
2
+ cos

K = 2 arctan(tan )
y

y
2
V
= tan2
y
= tan car tan > 0 pour ∈]0; π4 [
2
2
y
2

π
Z π  2
y 2
K = y d’où J1 = 2 ydy = =I
0 2 0
π2
I=
8

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Solution 90

RR
Calculons D
(x2 + y 2 )dxdy
– D = {(x, y) ∈ R2 ; x2 + y 2 < x, x2 + y 2 > y}
Posons :
• x2 + y 2 = x ⇔ (x − 12 )2 + y 2 = ( 12 )2
• x2 + y 2 = y ⇔ (y − 12 )2 + x2 = ( 12 )2

Changement
 de variable :
x = r cos θ
y = r sin θ avecr > 0 et θ ∈ [0; 2π]
y 6 x2 + y 2 6 x
r sin θr2 6 r cos θ
sin θ 6 r 6 cos θ.
Posons : f (θ) = sin θ − cos θ.
√ √
2 2
f (θ) = sin θ − cos θ
2 2
f (θ) = −(cos 4 cos θ − sin π4 sin θ)
π

((θ) = cos( π4 + θ)
.P 2
f (θ) = 0 ⇔ cos( π4 + θ) = 0
f (θ) = 0 ⇔ θ + π4 = π2 + kπ
f (θ) = 0 ⇔ θ = π4 + kπ
0 6 θ 6 2π ⇔ − π4 6 k 6 74
. H .N
θ ∈ { π4 ; 5π
4 }
sin θ < cos θ ⇔ θ ∈ [ π4 ; 5π
4 ]
V !

Z 4
Z cos θ
3
I= r dr dθ
π
4 sin θ
5π cosθ
!
r4
Z  
4
= dθ
π
4
4 sin θ
Z 5π
1 4
= (cos2 θ + sin2 θ)(cos2 θ − sin2 θ)dθ
4 π
4
Z 5π
1 4
= cos 2θdθ
4 π
4

= 0.

Solution 96

Soit R > 0 et D = {(x, y) ∈ R2 , x2 + y 2 ≤ R, x > 0, y > 0}

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

ZZ ZZ ZZ
−(x2 +y 2 ) −(x2 +y 2 ) 2
+y 2 )
Montrons que e dxdy 6 e dxdy 6 e−(x dxdy.
ZD
ZR KR ZZ D2R
2
+y 2 ) 2
+y 2 ) 2
+y 2 )
Posons : I(R) = e−(x dxdy J(R) = e−(x dxd et f (x, y) = e−(x
DR K
ZRZ
2
∀(x, y) ∈ R , f (x, y) > 0 et on a : J(R) = I(R) − f (x, y)dxdy > 0
ZZ K(R)−D(R)

De même I(2R) − J(R) = >0

P
D(2R)−k(R)
Ainsi I(R) 6 J(R) 6 I(2R).
Z R

. 2
.N
2
Existence de valeur de lim e−t dt
R→+∞ 0
Z RZ R

H
2 2
J(R) = ex +y dxdy
0 0

Posons : J(x) =

Z R
Z R
2 2
e−(x +y ) dy

Z R
0
2
f étant continue sur R d’après le théorème de Fubini, on a :
V .
J(R) = J(x)dx = I(y)dy ;
0 Z 0
R
2 2 2
J(x) = e−x e−y dy = e−x I.
Z R 0 Z R
2 2
J(R) = e−x Idx = I e−x dx = I 2
Z 0R Z π2 0

I(R) = f (x, y)dxdy.


 0 D(R)
x = r cos θ r > 0; θ ∈ [0; 2π]
y = r sin θ
Z R Z π2
2
I(R) = e−r rdrdθ
0
Z 0 2
π R −2re−r
I(R) = dr
2 0 2
h 2 iR 2
= π4 e−r = − π4 (e−R − 1)
0
2
I(2R) =Zπ4Z(e−4R − 1)
2
+y 2
J(R) = e−(x dxdy
KR
2 2
La Fonction (x, y) 7→ e−x −y! étant continue sur [0; R] × [0; R] on a :
Z R Z R
2 2
J(R) = e−x −y dx dy
0 0
Z R  
2 2
= e−y e−x dx dy
0

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

! Z !
Z R R
2 2
= e−y dy e−x dx
0 0
!2
Z R
−x2
= e dx
0
Z R !2
π −4R2 −t2 π 2
Or d’après la question 1 on a : I(R) 6 J(R) 6 I(2R) soit (1 − e )6 e dt 6 (1 − e−4R )
4 0 4
√ p Z R √ p
2 2 π 2 π
et comme ∀(x, y) ∈ R2 , e−(x +y ) > 0 alors I(R) > 0, donc 1 − e−R 6 e−t dt 6 1 − e−4R .
2 0 2
√ p Z R √ p
π 2 π
lim 1 − e−R 6 lim e−t dt 6 lim 1 − e−4R
R→+∞ 2 R→+∞ 0 R→+∞ 2
√ p √ p √ √
π −R
π −4R
π −t2 π
lim 1−e = lim 1−e = et d’après des gendarmes lim e dt =
R→+∞ 2 R→+∞ 2 2 R→=∞ 2

Solution 97
ZZ
dxdy
1. Calculons A = .
06y6x61 (1 + x2 )(1 + y 2 )

Z 1 Z x 
dy
A= 2 2
dx
0 0 (1 + x )(1 + y )
1 Z x 

P
Z
1 dy
=
0 1 + x2

. 2
0 1+y
2
dx

.N
Z 1
arctan x
= dx
0 1 + x2

H
 1
1

2. Démontrons la convergence de :
V . =

A=
π
8
2
(arctan x)
0

Z π4
ln(2 cos2 θ
• B= dθ;
θ=0 2 cos 2θ √
2
Pour θ ∈]0; π4 [; 0 6 θ 6 π4 ⇒ 6 cos θ 6 1
2
1
⇒ 2 6 cos2 6 1
⇒ 1 6 2 cos2 θ 6 2.
2
Donc ln(2 cos θ) > 0
0 6 2θ 6 π2 ⇒ 0 6 cos 2θ 6 1
⇒ 0 6 2 cos 2θ 6 2
ln(2 cos2 θ
Donc ∀x ∈ [0; π4 ]; > 0.
2 cos 2θ
ln(2 cos2 θ 1
limπ ln(2 cos2 θ) = 0 et limπ 2 cos2 θ = 0 donc d’après la rèle de l’hôpital limπ = .
θ→ 4 θ→ 4 θ→ 4 2 cos 2θ 2
En effet si u(θ) = ln(2 cos2 θ) et v(θ) = 2 cos 2θ on a : limπ u0 (θ) = −2 et limπ v 0 (θ) = −4
θ→ 4 θ→ 4
Donc B Converge.
Z π4
ln(2 sin2 θ)
• C= dθ,
θ=0 2 cos 2θ
ln(2 sin2 θ
De même pour x ∈ [0; π4 ]; > 0 et
2
 2 cos 2θ 
ln(2 sin θ 2 × 2 cos θ sin θ 1 1
limπ > 0 = limπ × =−
θ→ 4 2 cos 2θ θ→ 4 2 sin2 θ −4 sin 2θ 2
D’oùZC converge.
1
lnt
• D= dt
t=0 1 − t2

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2.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

lnt
t ∈]0; 1[, lnt < 0 et 1 − t2 < 0 donc >0
1 − t2
lnt 1
lim × = 1 ∈ R d’où D converge.
t→0 1 − t2 1+t
3. Montronsque A = B
x = r cos θ r > 0; θ ∈ [0; 2π]
Posons :
y = r sin θ
y > 0 ⇒ r sin θ > 0
y > 0 ⇒ θ ∈ [0; π].
x > 0 ⇒ r cos θ > 0
π
x > 0 ⇒ θ ∈] 3π 2 ; 2π[∪]0; 2 [.
y 6 x ⇒ r sin θ 6 r cos θ
y 6 x ⇒ sin θ 6 cos θ
y 6 x ⇒ cos( π4 + θ) > 0 ⇔ θ ∈ 0]0; π4 [∪[ 5π 4 ; 2π]
π 5π
θ 0 4 4 2π
sin θ − cos θ − 0 + 0 −
y 6 x ⇒ θ ∈]0; π4 [ ;
x = r cos θ 6 1 ⇒ 0 < r < cos1 θ
x 6 1Z il suffit d’avoir r 6 1
1Z π 4 rdrdθ
A= 2 cos2 θ)(1 + r 2 sin2 θ)
0 0 (1 + r
r ar + b cr + d
= + .
(1 + r2 cos2 θ)(1 + r2 sin2 θ)  1 + r2 cos2 θ 1 + r2 sin2 θ
 d=0=b

b+d=0
cos2 θ

 

a+c=1
 
⇒ a =

P
b sin2 θ + d cos2 θ = 0 cos 2θ

. 2
sin2 θ

 

2 2
a sin θ + c cos θ = 0 c=1−a=−
 

 cos 2θ

.N
2r cos2 θ 2r sin2 θ

r 1
= −
D 2 cos 2θ 1 + r2 cos2 θ 1 + r2 sin2 θ

H
Z π4  cos1 θ
1 + r2 cos2 θ

.
 
1
A= ln
2 cos
 2θ 1+ r2 sin2 θ 0

V
0
2
Z π4 ln
1 + tan2 θ
A= dθ
2 cos 2θ
Z0 π4
ln(2 cos2 θ) 2
A= dθ = B car 2 = 2 cos2 θ.
0 2 cos 2θ 1 + tan θ
4. CalculonsZ B π
+ C et B − C en fonction de D.
4 ln(4 cos2 θ sin2 θ)
B+C = dθ
2 cos(2θ)
Z0 π4 2
ln(2 cos θ sin θ)
= dθ
2 cos(2θ)
Z0 π4
ln(sin2 (2θ)
= dθ
0 2 cos 2θ
Posons : u = sin(2θ)
1
dθ = du
2 cos(2θ)

cos(2θ) = 1 − u2 car θ ∈ [0, π4 ]
Z 1
lnu2
= du
4(1 − u2 )
Z0 1
lnu
= du
0Z 2(1 − u2 )
1
lnu2
= 12 2
du
0 1−u
1
B+C = D
2
Z π
2 cos2 θ
   
1
B−C = 4 ln dθ
0 2 cos 2θ 2 sin2 θ

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2.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

 
π 1
ln
tan2 θ
Z
= 4 dθ
0 2 cos 2θ
Z π
ln(tan2 θ
=− 4 dθ
0 2 cos 2θ
Posons : t = tan θ ; dt = (1 + tan2 θ)dθ
1 1 1 − t2
dθ = 2 dt = 1 + t2 cos 2θ = 1 + t2
Z 1θ
1 + tan
lnt
B−C =− 2 dt
0 1 − t 2)
(1 + t
1 + t2
B − C = −D
5. Valeur de C et D.
3
2B = D
2
π π
. Ainsi D = et C = −
6 24

2.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Année académique : 2014 - 2015

Devoir no 1 de Fonctions de Plusieurs Variables

.P
Durée : 03 heures
2
.N
Exercice no 1

Déterminer les extréma des fonctions suivantes et préciser leur nature :

V . H
f1 (x, y) = x4 + y 4 − (x − y)2 , f2 (x, y, z) =

Exercice no 2
1 2
2
x + xyz + y − z.

1. Soit E un sous-ensemble ouvert convexe de R2 et ϕ : E −→ R2 une fonction homogène de


dégré α et de classe C 1 sue E. Montrer que pour tout (x, y) ∈ E on a :

∂2ϕ ∂2ϕ ∂2ϕ


α(α − 1)ϕ(x, y) = x2 2
(x, y) + 2xy (x, y) + y 2 2 (x, y).
∂x ∂x∂y ∂y

2. Soit k : R2 −→ R l’application définie par :

 |x|α |y|α

si (x, y) 6= (0, 0)
k(x, y) = x2 + y 2
 0 si (x, y) = (0, 0)

Pour quelles valeurs du paramètre réel α, l’application k est - elle


(a) continue au point X0 = (0, 0) ?
(b) différentiable au point X0 = (0, 0) ?
(c) de classe C 1 sur R2 ?

Exercice no 3

Soit f : R2 −→ R de classe C 2 et soit g la fonction définie de ]0, +∞[×[0, 2π[ dans R2 par :

g(r, θ) = (r cos θ, r sin θ).

On pose F = f og et (x0 , y0 ) = g(r0 , θ0 ) = (r0 cos θ0 , r sin θ0 ) avec (r0 , θ0 ) ∈]0, +∞[×[0, 2π[
∂F ∂f ∂f
1. Calculer ∂r (r0 , θ0 ), ∂F
∂θ (r0 , θ0 ) en fonction de r0 , θ0 , ∂x (x0 , y0 ) et ∂y (x0 , y0 ).

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2.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

∂f ∂f
2. En déduire l’expression de ∂x (x0 , y0 ) et ∂y (x0 , y0 ) en fonction de r0 , θ0 , ∂F
∂r (r0 , θ0 ) et
∂F
∂θ (r0 , θ0 ).
2 2
∂ f ∂ f
3. Calculer ∂x2 (x0 , y0 ) et ∂y 2 (x0 , y0 ) en fonction de r0 , θ0 et des dérivées partielles de F .
4. En déduire l’expression du Laplacien de f au point (x0 , y0 ) en fonction des dérivées partiels de
la fonction F .
5. On dit que le fonction f est isotrope sur U = g(]0, +∞[×[0, 2π[) si la fonction F = f og dépend
uniquement de r. Déterminer alors toutes les fonctions f isotropes et harmoniques sur U,
c’est-à-dire les fonctions f isotropes telles que ∆f = 0

Exercice no 4

On considère l’application h : R2 −→ R définie par :

h(x, y, z) = x2 − xy 3 − y 2 z + z 3 ,

puis la surface S = {(x, y, z) ∈ R3 , h(x, y, z) = 0 }.


1. Déterminer l’équation du plan tangent à S au point X0 = (1, 1, 1).
2. Vérifier qu’au voisinage du point X0 , la surface est décrite par une équation de la forme φ(x, y)
où φ est une fonction de classe C ∞ définie au voisinage de (1, 1).
3. Écris le développement limité de φ à l’ordre 2 au voisinage du point (1, 1).
4. Donner la matrice hessienne de φ au point (1,1)
5. Quelle est la position de S par rapport à son plan tangent au point (1, 1, 1).
6. Déterminer une équation de la droite tangente à la courbe intersection des surface suivantes,
au point A = (1, 1, 3) :

.P
S1 = {(x, y, z) ∈ R3 , x3 + 3x2 y 2 + y 5 + 4xy − z = 6}, S2 = {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 = 11}
2
.N
Devoir no 2 de Fonctions de Plusieurs Variables

Durée : 03 heures

 p ∈ N, on considère
Soit

k(x, y) =
(xy)p
si(x, y) 6= (0, 0) V
k : R2 −→ R telle que . H Exercice no 1

x2 + y 2
 k(x, y) = 0
1. Pour quelles valeurs de p, la fonction k est-elle continue sur R2 ?
2. Pour quelles valeurs de p, la fonction k est-elle différentiable sur R2 ?

Exercice no 2

1. Déterminer les extréma de la fonction (x, y, z) 7−→ g(x, y, z) = x3 + y 2 − xy + z 2 ,puis la nature des
ces extréma.
2. Déterminer les extréma de fonction (x, y, z) 7−→ h(x, y, z) = x2 + y 2 sur la surface
S = {(x, y) ∈ R2 , x2 − 2x + y 2 − 4y = 0}.

Exercice no 3

f : R4 −→ R2
Soit
(x, y, z, t) 7−→ f (x, y, z, t) = (x2 − y 2 + zt, xy + z 2 − t2 )
1. Calculer f (0, 1, 1, 1) puis montrer qu’il existe un voisinage U de (0, 1) dans R2 , un voisinage V
de (1, 1) dans R2 et une fonction φ : U −→ V tels que
(a) ϕ(0, 1) = (1, 1) et
(b) pour tout x, y ∈ U , on a : f [x, y, ϕ(x, y)] = f [x, y, ϕ1 (x, y), ϕ2 (x, y)] = (0, 0).
2. Donner la forme de la matrice jacobienne jϕ (x, y) de la fonction implicite ϕ au point (x; y) ∈ U ,
puis déterminer complètement jϕ (0, 1).
3. Peut-on donner de façon explicite l’expression de ϕ(x, y), pour (x; y) ∈ U ?

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2.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

F IGURE 2.1 – La demi couronne

P
Exercice no 4

1. Calculer l’intégrale
. 2
.N
Z Z
I1 = xydxdy
D

V
P (x, y) =
. H
où D est la partie du plan limité par les parabole d’équations respectives y = x2 et x = y 2 .
2. Soit la forme différentielle w1 (x, y) = P (x, y)dx + Q(x, y)dy avec

(3x − y 2 )(x2 + y 2 )
2
et Q(x, y) =
(3y 2 − x2 )(x2 + y 2 )
x2 y xy 2

(a) Montrer que, dans le domaine D = {(x, y) ∈ R2 , x > 0, y > 0}, w1 est une forme différentielle
totale et déterminer la fonction φ telle que dφ = w1 .
(b) Calculer l’intégrale curviligne Z
I2 = w1
Γ1

lorsque Γ1 est l’arc défini par : x(t) = t + cos2 (t), y(t) = 1 + sin2 (t) avec t ∈ [0, 2π].
3. Soit r, R des réels strictement positifs tes que r < R. On considère le contour Γ2 orienté
suivant
Et la forme différentielle
e−y
w2 (x, y) = [(x sin x − y cos x)dx + (x cos x + y sin x)dy].
x2 + y 2

(a) Calculer l’intrégrale de w2 le long de ce contour orienté.


R R sin x
(b) En déduire I3 = r dx en fonction d’une autre intégrale.
x
R +∞ sin x
(c) En faisant tendre r vers 0 et R vers +∞, déterminer la valeur exacte de I4 = r x dx

Rattrapage de Fonctions de Plusieurs Variables

Durée : 03 heures

Exercice no 1

3CPI 89 © IMSP/UPN 2016-2017


2.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

1. Énoncer le théorème des fonctions implicites dans le cadre général d’une fonction h aà deux
variables réelles x et y, et à valeurs réelles.
2. On considère l’équation xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2 = 0 d’inconnues x et y.
(a) Montrer que cette équation définit une fonction implicite φ de x sur un voisinage de 0 telle
que φ(0) = 1.
(b) Donner l’expression de φ0 (x) en fonction de x et de φ(x) lorsque x est voisin de 0.
(c) Donner le développement limité à l’ordre 2, de φ au voisinage de 0
(d) Déterminer l’expression de φ(x), pour tout x voisin de 0

Exercice no 2

1. Déterminer les extréma des fonctions suivantes et préciser leur nature


1 2
f1 (x, y) = x4 + y 4 − (x − y)2 , f2 (x, y, z) = x + xyz + y − z.
2

2. Soit E un sous-ensemble ouvert convexe de R2 et ϕ : E −→ R2 une fonction homogène de


dégré α et de classe C 1 sue E. Montrer que pour tout (x, y) ∈ E on a :
∂ϕ ∂ϕ
αϕ(x, y) = x (x, y) + y (x, y)
∂x ∂x∂y
et
∂2ϕ ∂2ϕ 2
2∂ ϕ
α(α − 1)ϕ(x, y) = x2 (x, y) + 2xy (x, y) + y (x, y).
∂x2 ∂x∂y ∂y 2
3. Soit f l’application de R2 dans R définie pour chaque élément (x, y) de R2 par
(
f (x, y) =
|y| |y|2
ex
.P 2
si x 6= 0

.N
x2
f (x, y) = 0 si x = 0

H
(a) Soit λ ∈ R et ϕλ la restriction de f à l’ensemble des couples (x, y) de R2 tels que y = λx.

.
Calculer la limte de ϕλ au point (0, 0).

V
(b) Soit ψ la restriction de f à l’ensemble des couples (x, y) de R2 tels que y = x2 . Trouver la
limite de ψ au point (0, 0).
(c) Que peut - on conclure pour lim(x,y)→(0,0) f (x, y). ?
4. On considère l’application g : R2 −→ R définie par :
 f (x,xt)
x2 si x 6= 0
g(x, t) =
t si x = 0

(a) Étudier la continuité de g au point (0, t) pour tout t ∈ R et en déduire que g est une
fonction continue sur R2 .
(b) Montrer que l’application g est de classe C 1 sur l’ensemble ouvert U = {(x, t) ∈ R2 /x 6= 0} de
R.
∂g
(c) Pour tout (x, t] ∈ U, calculer ∂t (x, t).
∂f
(d) Écris la condition exprimant que la fonction ∂y est différentiable au point (0, 0) et en
déduire, pour tout réel , lim(x,t)→(0,b) ∂g
∂t (x, t) (x, t) ∈ U

Exercice no 3

1. Calculer l’intégrale Z Z
I1 = xydxdy
D

où D est la partie du plan limité par les parabole d’équations respectives y = x2 et x = y 2 .


2. Soit la forme différentielle w1 (x, y) = P (x, y)dx + Q(x, y)dy avec

(3x2 − y 2 )(x2 + y 2 ) (3y 2 − x2 )(x2 + y 2 )


P (x, y) = 2
et Q(x, y) =
x y xy 2

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2.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

(a) Montrer que, dans le domaine D = {(x, y) ∈ R2 , x > 0, y > 0}, w1 est une forme différentielle
totale et déterminer la fonction φ telle que dφ = w1 .
(b) Calculer l’intégrale curviligne Z
I2 = w1
Γ1

lorsque Γ1 est l’arc défini par : x(t) = t + cos2 (t), y(t) = 1 + sin2 (t) avec t ∈ [0, 2π].

Année Académique : 2015-2016


Devoir 2 de Fonctions de Plusieurs Variables
Durée : 03h

Exercice 1
1. Déterminer les extréma des fonctions suivantes et préciser leur nature :

f1 (x, y) = x4 + y 4 − (x − y)2 et f2 (x, y, z) = x3 + y 2 − xy + z 2

2. Soit P le plan dont une équation cartésienne est : x + y + z = 0 et S la sphère unité de R3 .


L’intersection de P et S est un cercle noté C . On veut déterminer le point M (x, y, z) ∈ C qui
est le plus éloigné du point A(1, 1, 0)
(a) Montrer que les coordonnées du point M satisfont au problème sous contrainte (P )
suivant :

max h(x, y, z) = (x − 1)2 + (y − 1)2 + z 2



(P ) :

P
sous les contraintes : x2 + y 2 + z 2 = 1 et x + y + z = 0
(b) Résoudre le problème (P ) .
. 2
. H .N
V
Exercice 2
∗ ∗
1. Soit (α, β) ∈ N × N , on considère l’application f : R2 → R telle que :
( α
|y|β
f (x, y) = x2|x|
−xy+y 2 si (x, y) 6= (0, 0)
f (0, 0) = 0
Pour quelles valeurs des entiers α et β , l’application f est-elle
(a) continue au point X0 = (0, 0)?
(b) différentiable au point X0 = (0, 0)?
(c) Gâteaux-différentiable au point X0 = (0, 0) ?
√ √
2. Soit (x, y) 7→ g(x, y) = x + y + 2 x y.
(a) Justifier que g est de classe C 2 sur D =]0, +∞[×]0, +∞[.
(b) Donner le développement limité de Taylor -Young à l’ordre 2 de la fonction g au voisinage
du point a = (4, 9)

− → − →−
(c) On désigne par C la courbe représentative de g dans un repère orthonormé (O, i , j , k )
i. Donner une équation du plan tangent à C au point b = (4, 9, 25).
ii. En déduire la position relative de C par rapport à son plan tangent au point
b = (4, 9, 25).

Exercice 3
1. On considère l’ensemble K = (x, y) ∈ R /x ≥ 0, y ≥ 0et x2 + y 2 ≤ 1 dont le bord orienté est noté
2

γ.
(a) Déterminer une paramétrisation de γ
(b) Soit la forme différentielle w1 = xy 2 dx + 2xydy, calculer l’intégrale curviligne
R
γ
w1

3CPI 91 © IMSP/UPN 2016-2017


2.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

i. en utilisant la définition de l’intégrale curviligne.


ii. en utilisant la formule de Green-Riemann.
2. On considère le carré C orienté dont les sommets consécutifs sont : A(a, a), B(−a, a),
C(−a, −a) et D(a, −a)
(a) Calculer C w2 où w2 = xdy−ydx
R
x2 +y 2 .

(b) En déduire que w2 n’est pas une forme différentielle exacte.

2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Année académique : 2014 - 2015

Devoir no 2 de Fonctions de Plusieurs Variables

Corrigé Exercice no 4

1. (a) La forme différentielle ω est de classe C 2 sur R2 {(0; 0)}. D’après le théorème de
SCHW ARZ, sur tout ouvert étoilé Ω contenu dans R2 {(0; 0)}, la forme différentiable ω est
exacte si et seulement si la forme différentielle ω est fermée. ∀(x, y) ∈
e−y e−y
R2 {(0; 0)}, posons P (x, y) = 2 (x sin x − y cos x) et Q(x, y) = (x cos x + y sin x)
x + y2 x2 + y 2

∀(x, y) ∈ R2 {(0; 0)};


∂Q
∂x
(x, y) = 2
−2xe−y
(x + y 2 )2
+
e−y

.P 2
x2 + y 2
(−x sin x + cos x + y cos x)

.N
−2xe−y
= 2 ((−x2 + y 2 + x2 y + y 3 ) cos x + (−2y − x3 − xy 2 ) sin x). et
(x + y 2 )2
∂P

V
∂y
. H
(x, y) = 2
−e−y
x + y2

+ 2
e−y
x + y2
(x sin x

(− cos x)
− y cos x) +
−2ye−y
(x2 + y 2 )2
(x sin x − y cos x)

∂Q
= (x, y).
∂x

Finalement, la forme différentielle ω est exacte sur tout ouvert étoilé Ω contenu dans
R2 − {(0; 0)}.
On choisit Ω = R2 {(0, y), y 6 0}. Ω est un ouvert étoilé (en tout point de la forme (0, y), y > 0
)R de R2 contenant le contour fermé Γ. Puisque ω est exacte sur Ω, on sait alors que
Γ
ω = 0.
(b) Le contour Γ est constitué de 4 arc :
– Γ1 est l’arc t 7→ (t, 0), t, variant en croissant de r à R.
– Γ2 est l’arc t 7→ (R cos t, R sin t), t, variant en croissant de 0 à π.
– Γ3 est l’arc t 7→ (t, 0), t, variant en croissant de −R à −r.
– Γ4 est l’arc t 7→ (r cos t,R r sin t),Rt, variant
R en croissant
R de π à 0.
D’après la question 1), Γ1 ω + Γ2 ω + Γ3 ω + Γ4 ω = 0.
Z Z R Z R
ω= (P (x(t), y(t))x0 (t) + Q(x(t), y(t))y 0 (t))dt = P (t, 0)dt
Γ1 r r
Z R Z R
1 sin t
= × t sin tdt = dt.
r t2 r t
Z Z −r Z R
sin t sin t sin x
De même, ω= dt = dt (puisque la fonction x 7→ est paire) et donc
Γ3 −R t r t x
Z Z Z R
sin x
ω+ ω+2 dx puis pour tout (r, R) ∈]0, +∞[2 tel que r < R,
Γ1 Γ3 r x

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2.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Ensuite,
Z Z π
ω= (P (R cos t, R sin t)(− sin t) + Q(R cos t, sin t)(cos t))dt
Γ2 0
Z π
= e−Rs int ((cos t sin(R cos t) − sin t cos(R cos t))(− sin t) + (cos t cos(R cos t) + sin t sin(R cos t))(cos t))dt
0
Z π
= e−R sin t cos(R cos t)dt.
0
Z Z 0 Z π
−r sin t
De même, ω= e cos(r cos t)dt = − e−r sin t cos(r cos t)dt et on a montré que :
Γ4 π 0
R R sin x 1 R π −r sin t Rπ
cos(r cos t)dt − 0 e−R sin t cos(R cos t)dt .

∀(r, R) ∈]0, +∞[2 , r < R ⇒ r
dx = e
x 2 0
Z π
(c) – Étudions lim e−R sin t cos(R cos t)dt. Pour R > 0.
R→=∞ 0

Z π Z π Z π Z π/2
−R sin t −R sin t −R sin t
e cos(R cos t)dt 6 e | cos(R cos t)|dt 6 e dt = 2 e−R sin t dt
0 0 0 0
Z π/2
62 e−R(2t/π) dt (la fonction sinus étant concave sur [0, π2 ] )
0
π h −2Rt/π iπ
= −e
R 0
π
= (1 − e−2R )
R
π
= .
R

.P 2
.N
Z π
π
Comme tend vers 0 quand R tend vers +∞, lim e−R sin t cos(R cos t)dt = 0. On en
R R→+∞ 0
Z +∞

H
sin x

.
déduit que pour tout r > 0, l’intégrale dx converge en +∞ et que :
r x

V
Z +∞ Z π
sin x 1
∀r > 0, dx = e−r sin t cos(r cos t)dt.
r x 2 0
Z π
– Étudions maintenant lim e−r sin t cos(r cos t)dt.
r→0 0
Soit
F : [0, +∞[×[0, π] → R
(r, t) 7→ e−r sin t cos(cos t).
i Pour tout réel r ∈ [0, +∞[, la fonction t 7→ F (r, t) est continue par morceaux sur [0, π].
ii Pour tout réel r ∈ [0, π], la fonction t 7→ F (r, t) est continue sur r ∈ [0, +∞[.
iii Pour tout (r, t) ∈ [0, +∞[×[0, π], |F (r, t)| 6 1 = ϕ(t) où ϕ est une fonction continue par
morceaux et intégrable sur le segment [0, π].
D’après
R π le théorème de continuité des intégrales à paramètres, la fonction
r 7→ 0 e−r sin t cos(r cos t)dt est continue sur [0, +∞[. On en déduit que :

Z π Z π
lim −r → 0 e r sin t
cos(r cos t)dt = 2 e0 cos(0)dt = π,
0 0

et finalement que
Z +∞
sin x π
dx = .
0 x 2

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Devoir 2 de Fonctions de Plusieurs Variables
Durée : 03h

Solution 1

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2.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

1. Déterminons les extréma des fonctions suivantes et précisons leur nature.

∗f1 (x, y) = x4 + y 4 − (x − y)2


∂f1
On a : ∂x (x, y) = 4x3 − 2(x − y) et ∂f 1
(x, y) = 4y 3 + 2(x − y)
 ∂y 3
4a − 2(a − b) = 0 (1)
Soit le système d’équations (S) :
4b3 + 2(a − b) = 0 (2)
3 3 3 3
(1) + (2) ⇒ 4(a + b ) = 0 ⇒ a = −b ⇒ a = −b
(1) devient : 4a3 − 2(a + a) = 0 ⇒ 4a3 − 4a = 0 ⇒ a(a2 − 1) = 0 ⇒ a = 0 ou a = 1 ou a = −1.
Ainsi (1) est vérifiée pour (a, b) ∈ {(0, 0), (1, −1), (−1, 1)} = A.
De plus, ∀(a, b) ∈ A (2) est vérifiée.
Conclusion : A est donc l’ensemble solution du système (S). Ainsi les point critiques de f1
sont A0 = (0, 0), A1 = (1, −1) et A2 = (−1, 1).
2
∂ 2 f1 2
On a : ∂∂xf21 (x, y) = 12x2 − 2, ∂x∂y (x, y) = 2 et ∂∂yf21 (x, y) = 12x2 − 2.
Posons : rAi = 12x2 − 2, sAi = 2 et tAi = 12y 2 − 2, i ∈ 0, 1, 2.
→ Pour A0 = (0, 0).
On a rA0 = −2, sA0 = 2, et tA0 = −2
∆A0 = rA0 tA0 − s2A0 = (−2)(−2) − 22 = 0 : on ne peut rien dire .
Considérons la matrice Hessienne de f1 en A0 .
 
−2 2
Hess(f1 )(A0 ) =
2 −2

−2 − λ 2
= 0 ⇐⇒ (2+λ)2 −4 = 0 ⇐⇒ (2+λ+2)(2+λ−2) = 0 ⇐⇒ λ(λ+4) = 0 ⇐⇒ λ = 0 ou λ = −4
2 −λ − 2

Les valeurs propres de Hess(f1 )(A0 ) sont négative ou nulle.


Conclusion : A0 = (0, 0) est un maximum pour f1 .
.P 2
.N
→ Pour A1 = (1, −1).
On a rA1 = 10, sA1 = 2, et tA1 = 10

→ Pour A2 = (−1, 1).


On a rA2 = 10, sA2 = 2 et tA2 = 10
∆A2 = 10 × 10 − 4 = 96 > 0. V . H
∆A1 = 10 × 10 − 4 = 96 > 0. ∆A1 > 0 et rA1 > 0 donc A1 est un minimum pour f1 .

A2 est un minimum pour f1 car rA2 > 0.

∗f2 (x, y, z) = x3 + y 2 − xy + z 2
∂f2 ∂f2
∂x (x, y, z) = 3x2 − y, (x, y, z) = 2y − x et ∂f
∂z (x, y, z) = 2z.
2
∂y 2
 3a − b = 0 (1)
Soit le système (S) : 2b − b = 0 (2)
2c = 0 (3)

(3) ⇒ c = 0 et (2) ⇒ a = 2b.


1
(1) devient 3(2b)2 − b = 0 ⇒ 12b2 − b = 0 ⇒ b(12b − 1) = 0 ⇒ b = 0 ou b = 12 .
Les solutions de (S) sont (a, b, c) ∈ {(0, 0, 0), ( 16 , 12
1
, 0)}.
1
Ainsi les points critiques de f2 sont B0 = (0, 0, 0) et B1 = ( 61 , 12 , 0).
∂ 2 f2 ∂ 2 f2 ∂ 2 f2 ∂ 2 f2 ∂ 2 f2
On a : ∂x2 (x, y, z) = 6x, ∂x∂y (x, y, z) = −1, ∂x∂z (x, y, z) = 0, ∂y 2 (x, y, z) = 2, ∂y∂z (x, y, z) = 0 et
∂ 2 f2
∂z 2 (x, y, z)
= 2.
La Hessienne de f2 est :
 
6x −1 0
Hess(f2 )(x, y, z) = −1 2 0
0 0 2

→ Pour B0 = (0,0, 0), on a :


0 −1 0
Hess(f2 )(B0 ) = −1 2 0
0 0 2

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2.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

−λ −1 0
−λ −1
−1 2−λ 0 = 0 ⇐⇒ (2 − λ) =0
−1 2−λ
0 0 2−λ
⇐⇒ (2 − λ)[−λ(2 − λ) − 1] = 0
⇐⇒ (2 − λ)(λ2 − 2λ − 1) = 0
√ √
⇐⇒ (2 − λ)(λ − 1 + 2)(λ − 1 − 2) = 0
√ √
⇐⇒ λ = 2 ou λ = 1 − 2 ou λ = 1 + 2
Les valeurs propres de Hess(f2 )(B0 ) sont de signes contraires.
Conclusion : B0 = (0, 0, 0) est un point col pour f2 .
→ PourB1 = ( 16 , 12
1
, 0), on a :  
1 −1 0
Hess(f2 )(B1 ) = −1 2 0
0 0 2

1−λ −1 0
1−λ −1
−1 2 − λ 0 = 0 ⇐⇒ (2 − λ) =0
−1 2−λ
0 0 2
⇐⇒ (2 − λ)[(1 − λ)(2 − λ) − 1] = 0
⇐⇒ (2 − λ)(λ2 − 3λ + 1) = 0
√ √
3− 5 3+ 5
⇐⇒ (2 − λ)(λ − )(λ − )=0
2 √ 2 √

.P 2
⇐⇒ λ = 2 ou λ =
3− 5
2
ou λ =
3+ 5
2

.N
Les valeurs propres de Hess(f2 )(B1 ) sont toutes positives donc B1 = ( 16 , 12 1
, 0) est un minimum
pour f2 .

. H
2. (a) Montrons que les coordonnées de M satisfont au problèmesous contraintes (P ) .

V
On a : M ∈ P ∩ S et AM 2 maximale. M (x, y, z) ∈ P ∩ S ⇐⇒

AM 2 = (x − 1)2 + (y − 1)2 + z 2 .
x+y+z =0
x2 + y 2 + z 2 = 1
et

Par conséquent les coordonnées de M satisfont le problème sous contraintes (P )

max h(x, y, z) = (x − 1)2 + (y − 1)2 + z 2



(P ) :
s/c : x + y + z = 0 et x2 + y 2 + z 2 = 1
(b) Résolvons le problème (P ).
Posons g1 (x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 − 1 et g2 (x, y, z) = x + y + z.
Og1 (x, y, z) = 2(x, y, z) = v1 (x, y, z) et Og2 (x, y, z) = (1, 1, 1) = v2 (x, y, z).
Soit a ∈ {(x, y, z) ∈ R3 /g1 (x, y, z) = 0 et g2 (x, y, z) = 0} = E
La famille {v1 (a), v2 (a)} est-elle libre ?
a = (a1 , a2 , a3 ) 
 a1 = a2 = a3
a1 = a2 = a3

{v1 (a), v2 (a)} liée ⇐⇒ ⇐⇒ 3a1 = 0 (absurde).
a = (a1 , a2 , a3 ) ∈ E
3a21 = 1

Donc les deux contraintes sont régulières sur E.
Le lagrangien associé à ce problème est
L: R3 × R2 →R
(x, y, z, λ1 , λ2 ) 7→ h(x, y, z) + λ1 g1 (x, y, z) + λ2 g2 (x, y, z)
D’après le théorème des multiplicateurs de Lagrange, on a :
a = (x, y, z) ∈ E est solution
 s’il existe λ1 , λ2 ∈ R/
 ∂L 2(x − 1) + 2λ1 x + λ2 = 0 (1)
∂x (a, λ1 , λ2 ) = 0


2(y − 1) + 2λ1 y + λ2 = 0 (2)
 
 ∂L
 
∂y (a, λ1 , λ2 ) = 0

∂L ⇐⇒ 2z + 2λ1 z + λ2 = 0 (3)
∂x (a, λ1 , λ2 ) = 0 x2 + y 2 + z 2 = 1 (4)

 

 ∂L 
∂z (a, λ1 , λ2 ) = 0

x + y + z = 0 (5)

3CPI 95 © IMSP/UPN 2016-2017


2.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

λ2 2−λ2 2−λ2
(3) ⇒ z = − 2(1+λ 1)
(2) ⇒ y = 2(1+λ1 ) (1) ⇒x= 2(1+λ ainsi x = y
 1)
2−λ2 +2−λ2 −λ2 4−3λ2 λ2 = 34 1 2
(5) devient =0⇒ =0⇒ x=y= 3(1+λ1 ) ; z = − 3(1+λ
2+λ1 )

2(1+λ1 ) λ1 6= −1 1)
q
2


 λ1 = 3 −1
2 2
(4) ⇒ (1 + λ1 ) = 3 ⇒ ou
q

 λ1 = −1 −
 2
 3
x = √16

  x = − √6
 1

On a finalement : y = √16 ou y = − √16


 z = − √2
  z = √2

6 6
Ainsi (P ) a deux points critiques A1 = ( √16 , √16 , − √26 ) et A2 = (− √16 , − √16 , √26 ).
∂2L ∂2L ∂2L
On a : ∂x2 (a, λ1 , λ2 ) = 2 + 2λ1 , ∂y 2 (a, λ1 , λ2 ) = 2 + 2λ1 , ∂z 2 (a, λ1 , λ2 ) = 2 + 2λ1 ,
∂2L ∂2L ∂2L
∂x∂y (a, λ1 , λ2 ) = 0, ∂x∂z (a, λ1 , λ2 ) = 0 et ∂y∂z (a, λ1 , λ2 ) = 0.
 
2 + 2λ1 0 0
Hess(L)(a, λ1 , λ2 ) =  0 2 + 2λ1 0 
0 0 2 + 2λ1

→ Pour A1 = ( √16 , √16 , − √26 ), on a :


 √ 
2 6
0 0
 3 √
2 6
Hess(L)(A1 ) =  0 0 

3 √
2 6
0 0 3

2 6
Les valeurs propres sont égales à λ = 3 > 0, donc A1 est un minimum.

P
→ Pour A2 = (− √16 , − √16 , √26 ), on a :
 √
−236 0√ 0

. 2
.N
Hess(L)(A2 ) =  0 −236 0√ 
 

0 0 −236

H

V .
Les valeurs propres sont égales à λ = − 2 3 6 < 0, donc A2 est un maximum.
Conclusion : A2 = (− √16 , − √16 , √26 ) est la solution au problème (P ).

Solution 2
1. Valeurs des entiers α et β

f: R2 →R
( α β
f (x, y) = x2|x| |y|
si (x, y) 6= (0, 0)
(x, y) 7→ −xy+y 2
f (0, 0) = 0
(a) Pour que f soit continue au point X0 = (0, 0).

x2 − xy + y 2 = x2 − 2xy + y 2 + xy
= (x − y)2 + xy
≥ xy
1 1
⇒ ≤
x2− xy + y 2 xy
|x|α |y|β |x|α |y|β
⇒ 2 ≤
x − xy + y 2 xy
|x|α |y|β
⇒ f (x, y) ≤
xy
|x|α |y|β
⇒ |f (x, y)| ≤ = |x|α−1 |y|β−1 .
|x||y|
Ainsi
f (x, y) ≤ |x|α−1 |y|β−1 .

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2.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

Pour que f soit continue au point X0 = (0, 0) il suffit


 que :
α−1 β−1 α−1>0 α>1
lim |x| |y| = 0 ⇐⇒ ⇐⇒
(x,y)→(0,0) β−1>0 β>1
Ainsi f est continue en X0 = (0, 0) si α > 1 et β > 1.
(b) Pour que f soit différentiable au point X0 = (0, 0).
Soit h = (h1 , h2 ).

f (X0 + h) − f (X0 ) = f (h1 , h2 ) − 0


|h1 |α |h2 |β
=
h21 − h1 h2 + h22
f (X0 + h) − f (X0 ) |h1 |α |h2 |β
= 2
khk (h1 − h1 h2 + h22 )khk
|h1 |α |h2 |β

|h1 ||h2 |khk
|h1 |α−1 |h2 |β−1

khk
α−1
khk khkβ−1
≤ = khkα+β−3
khk

Pour que f soit différentiable en X0 il suffit que : lim khkα+β−3 = 0 or


h→(0,0)
khkα+β−3 →h→(0,0) 0 ⇐⇒ α + β − 3 > 0 ⇐⇒ α + β > 3.
Ainsi f est différentiable au point X0 si α + β > 3.
(c) Pour que f soit Gâteaux-différentiable au point X0 = (0, 0)

.P 2
f est différentiable en X0 = (0, 0) ⇒ f est Gâteaux-différentiable en X0 = (0, 0). Ainsi pour
que f soit Gâteaux-différentiable en X0 = (0, 0) il faut que α + β > 3

.N
2
√ √
2. g : R → R, (x, y) 7→ g(x, y) = x + y + 2 x y
(a) Justifions que g est de classe C 2 sur D =]0, +∞[×]0, +∞[

H
√ √

V .
On a : (x, y) 7→ x + y est deux fois dérivable√sur D et (x, y) 7→ 2 x y est aussi deux fois

2
somme de fonctions de classe C sur D.

dérivable sur D. Ainsi g : (x, y) 7→ x + y + 2 x y est aussi de classe C 2 sur D comme

(b) Développement limité de Taylor-Young à l’ordre 2 de la fonction g au voisinage du


pointa = (4, 9).
On a : g(a + h) = g(a) + dga (h) + 12 d2 ga (h)2 + o(||h||2 ) ;
∂g ∂g
g(a) = 25, dga (h) = h1 × ∂x (a) + h2 × ∂y (a) = 25 h1 + 53 ,
2 2 2
∂ g ∂ g ∂ g 3 2 1 1 2
d2 ga (h)2 = h21 × ∂x 2 (a) + 2h1 h2 ∂x∂y (a) + h2 × ∂y 2 (a) = − 16 h1 + 6 h1 h2 − 2 h2
5 5 1 3 2 1 1 2 2
g(a + h) = 2 h1 + 3 h2 + 2 (− 16 h1 + 6 h1 h2 − 2 h2 ) + 25 + o(||h|| )
En posant : x = 4 + h1 et y = 9 + h2 , on a :
g(x, y) = 25 (x − 4) + 53 (y − 9) + 21 (− 16
3
(x − 4)2 + 16 (x − 4)(y − 9) − 27
1
(y − 9)2 ) + 25 + o(||h||2 )
(c) i. Equation du plan tangent à C au point b = (4, 9, 25).

− −→
Tb C = {(x, y) ∈ R2 / O g(b).bM = 0}
√ √ −→

− y →

O g = (1 + √x , 1 + √xy ), O g(b) = ( 52 , 53 ) et bM = (x − 4, y − 9).

5 5
Tb C = {(x, y) ∈ R2 / (x − 4) + (y − 9) = 0}
2 3
= {(x, y) ∈ R2 /15(x − 4) + 10(y − 9) = 0}
= {(x, y) ∈ R2 /15x + 10y − 150 = 0}
= {(x, y) ∈ R2 /3x + 2y − 30 = 0}

ii. Position relative de C par rapport à son plan tangent au point b

3CPI 97 © IMSP/UPN 2016-2017


2.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES

.P 2
. H .N
V

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UE : MÉCANIQUE DES FLUIDES ET
RELATIVITÉ RESTREINTE

3.1 MÉCANIQUE DES FLUIDES


3.1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS MÉCANIQUE DES FLUIDES
Année Académique : 2014-2015
Chapitre no 1 : Statiques des fluides

Exercice 1
1- Déterminer le poids volumique de l’essence sachant que sa densité d = 0, 7. On donne :
l’accélération de la pesanteur g = 9, 81m/s2 et la masse volumique de l’eau ρ = 1000kg/m3 .
2- Calculer le poids P0 d’un volume V = 3 litres d’huile d’olive ayant une densité d = 0, 918.

.P 2
3- Déterminer la viscosité dynamique de l’huile d’olive sachant que sa densité est 0,918 et sa

.N
viscosité cinématique est 1,089 Stockes.
4- Du fuel porté à une température T = 20°C a une viscosité dynamique µ = 95.103 P a.s. Calculer

H
sa viscosité cinématique ν en stockes sachant que sa densité est d = 0, 95. On donne la masse

V .
volumique de l’eau ρ = 1000kg/m3 .

Exercice 2
Afin d’établir l’équation fondamentale de l’hydrostatique, étudier l’équilibre d’un bloc fluide
infiniment petit, parallélépipédique de côté dx, dy et dz, parallèle aux axes d’un référentiel
galiléen.Appeler fx , fy et fz les densités de forces de volume.

Exercice 3
Au fond d’un tube en , on verse du mercure de masse volumique 13, 6kg/dm3 , puis dans l’une des
S
branches on verce de l’eau et dans l’autre de l’aniline dont on veut mesurer la masse volumique,
de sorte que les surfaces libres de l’eau et de l’aniline soient dans le même plan horizontal. L’eau
occupe alors une hauteur h1 = 20cm et l’aniline une hauteur h2 = 22, 2cm.
1- Déterminer la masse volumique de l’aniline.
2- On ajoute dans la branche contenant de l’eau un autre liquide qui lui est non miscible et qui
occupe une hauteur de 5cm. Quelle devrait être la masse volumique de ce nouveau liquide
pour que la dénivellation qui sera observée entre les deux surfaces de la séparation avec le
mercure dans les deux branches soit 1, 5cm.

Exercice 4
La figure ci-dessous représente un réservoir ouvert, équipé de deux tubes piézométriques et rempli
avec deux liquides non miscibles :

99
3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

- de l’huile de masse volumique ρ1 = 850kg/m3 sur une hauteur h1 = 6m,


- de l’eau de masse volumique ρ2 = 1000kg/m3 sur une hauteur h2 = 5m.

On désigne par :
- A un point de la surface libre de l’huile,
- B un point sur l’interface entre les deux liquides,
- C un point appartenant au fond du réservoir,

.P 2
- D et E les points représentants les niveaux dans les tubes piézimétriques,

.N
~ est un axe vertical tel que ZC = O.
- (O, Z)
Appliquer la relation fondamentale de l’hydrostatique (RFH) entre les points :

V . H
1) B et A. En déduire la pression PB (en bar) au point B.
2) A et E. En déduire le niveau de l’huile ZE dans le tube piézométrique.
3) C et B. En déduire la pression PC (en bar) au point C.
4) C et D. En déduire le niveau de l’eau ZD dans le tube piézométrique.

Exercice 5
On considère un tube en U (figure ci-dessous) contenant trois liquides :

© IMSP/UPN 2016-2017 100 3CPI


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

- de l’eau ayant une masse volumique ρ1 = 1000kg/m3


- du mercure ayant une masse volumique ρ2 = 13600kg/m3
- de l’essence ayant une masse volumique ρ3 = 700kg/m3
On donne :
Z0 − Z1 = 0, 2m
Z3 − Z2 = 0, 1m
Z1 − Z2 = 1, 0m
On demande de calculer Z0 , Z1 , Z2 , et Z3 .

Exercice 6
Un liquide se trouve dans un réservoir cubique d’arête a = 2m. Le réservoir est a moitié rempli et il
subit une accélération linéaire constante de valeur ~a = 2~j(m/s2 ).
- Donner l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir. Préciser l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).
- Le réservoir est soumis à une accélération toujours dans les mêmes conditions de direction et
de sens, mais dont le module augmente. Lorsque la surface libre du liquide fait un angle de
30° sur l’horizontale, quelle est l’accélération du réservoir ? Quelle valeur maximale ne devra
pas dépasser l’accélération pour éviter tout risque de débordement ?
- Le réservoir est maintenant rempli à ras bord. Il est soumis à une accélération constante :
~a = 1, 4~j(m/s2 ). De l’eau se déverse. Quand tout déversement a cessé, on arrête le mouvement.
Quel volume de liquide peut-on alors soutirer du réservoir ?

.P 2
Chapitre no 2 : Cinématique des fluides

. H .N
Exercice 7

V
Un bassin contenant de l’eau sur une profondeur h = 9m est fermé par une porte verticale
constituée par deux panneaux plans superposés. La largeur de catte porte est l = 15m.
1. Calculer le module de la force totale pressante qui s’exerce sur la porte.Déterminer le point
d’application de cette force.
2. Quelle doit etre la hauteur de chaque panneau pour que chacun d’eux supporte le même
effort total.
3. Si les deux panneaux avaient la même hauteur, calculer la force pressante qui s’exercerait
sur chacun d’eux.

Exercice 8
1. Calculer la force pressante totale exercée par l’eau sur la face verticale d’un récipient en
équilibre stable et de forme inhabituelle. Cette face à la forme d’un carré parfait de 50cm de
côté et telle que l’une de ses diagonales soit verticale. La hauteur de l’eau dans le récipient est
égale à la diagonale du carré.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.
3. Pour rendre stable ce récipient qui est en fait un cube parfait, on utilise quatre supports
identiques sous ce récipient en le maintenant vertical et au dessus du sol. Trouver la force
que supporte chacun des supports s’ils sont :
a- verticaux
b- obliques en formant un angle de 45° avec l’horizontale.

3CPI 101 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

Exercice 9

Une retenue d’eau (barrage) comporte une porte rectangulaire mobile autour d’un axe horizontal
passant par un point A (partie supérieure de la porte). La porte a une hauteur de 1, 20m depuis le
fond du barrage et une largeur de 1, 50m et constitue une portion de ce barrage. La hauteur totale
de l’eau retenue est 3m. On suppose que l’eau est au repos dans cette étude.
1- Calculer la force totale pressante de l’eau est au repos dans cette étude.
2- Quelle force agit sur la porte seule ?
3- Calculer l’intensité de la force qu’il faut appliquer perpendiculaire à la porte au point B(porte
inférieur de la porte) pour la maintenir fixe si elle n’était pas bloquée.

Exercice 10

Un réeservoir parallélépipédique de 10m de longueur, 5m de largeur et 2m de profondeur se vide par


un orifice percé dans le fond horizontal débouchant à l’air libre et dont la section contractée vaut
5dm2 .
1. Quel est le débit de vidange de ce réservoir ?
2. Quel est le temps nécessaire à sa vidange totale ?
On admettra que le plan de la section contractéé se confond avec le fond du réservoir et on
prendra g = 10m.s−2 .

.P 2
Exercice 11

.N
1. Calculer la force pressante exercée par l’eau sur la face d’un récipient incliné de 60° sur
l’horizontal. La hauteur de l’eau dans le récipient est de 50cm à partir du fond du récipient. La

V H
largeur de la face concernée vaut 40cm.

.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.

Exercice 12
1. Calculer la force pressante totale exercée par l’eau sur la face verticale d’un récipient en
équilibre stable et de forme inhabituelle. Cette face a la forme d’un carré parfait de 50cm de
côté et telle que l’une de ses diagonales soit verticale. La hauteur de l’eau dans le récipient est
égale aux 2/3 de la diagonale du carré.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.

Exercice 13
1. Calculer la force pressante totale exercée par l’eau sur la face verticale d’un récipient en
équilibre stable et de forme inhabituelle. Cette face a la forme d’un carré parfait de 50cm de
côté et telle que l’une de ses diagonales soit verticale. La hauteur de l’eau dans le récipient est
égale à la diagonale du carré.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.

Exercice 14

© IMSP/UPN 2016-2017 102 3CPI


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

1. Calculer l’intensité de la force pressante exercée par l’eau sur chaque des faces de la paroi
latérale totale d’un récipient plein ayant la forme d’un cube ouvert dans sa face supérieure
dans le cas où l’eau est au repos et que l’arrête de ce cube vaut 1, 2m.
2. Situer par calcul le point d’application de cette force.
3. Calculer la pression au fond de ce récipient.
4. On vide de moitié ce récipient et on le rempli totalement avec un liquide incompressible non
miscible au premier et ayant une masse volumique de 0, 80g.cm−3 . Le premier liquide reste au
fond et le second restant au-dessus. Tous les liquides sont au repos.
a- Calculer l’intensité de la force pressante sur l’une des faces verticales de ce cube dans ce
nouveau cas.
b- Situer par calcul le point d’application de cette force.
c- Calculer la pression au fond de ce récipient.
On précise que le cube en question est posé sur un plan horizontal durant tout le temps
d’observation et d’expérience.

Exercice 15
On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 45 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force).
2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg.dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin de

.P 2
le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau sur
cette face verticale ?

. H .N
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.

V
Chapitre no 3 : dynamique des fluides parfaits incompressibles

Exercice 16
Pour un écoulement bidimensionnel incompressible les composantes de la vitesse sont données
par :
u = x − 4y et v = −y − 4x.
1- Montrer que l’écoulement satisfait à l’équation de continuité.
2- Trouver l’expression de la fonction de courant.
3- L’écoulement est-il potentiel ? Si oui, déterminer le potentiel des vitesses.

Exercice 17
Un écoulement bidimensionnel incompressible est défini par la distribution de vitesse suivante :

vx = x2 − y 2 + x et vy = −2xy − y

1- Montrer que ce champ est irrotationnel et déterminer le potentiel des vitesses φ.


2- Calculer la circulation de la vitesse de cet écoulement le long d’une droite joignant les points
(0,0) et (2,3).
3- Retrouver le résultat de la deuxième question à partit du potentiel φ.

Exercice 18

3CPI 103 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

On considère un champ de force F de composantes X = 2xz, Y = yz et Z = Z(x, y).


1- Déterminer Z(x, y) pour que F dérive d’une énergir potentielle U que l’on calculera, sachant
que la force est nulle en O. On prendra le plan Oxy comme origine des énergies potentielles.
2- Calculer alors, le long de la courbe d’équations paramétriques x = R cos θ, y = R sin θ et z = hθ
la circulation de F de M1 (θ = 0) à M2 (θ = π).
3- Obtiendrait-on un résultat différent en calculant la circulation le long d’une autre courbe ?
Justifier la réponse.

Exercice 19
~ = (a, 2a, 0) dans un repère (O, x, y, z)
Un écoulement fluide est défini par le champ de vitesses : V
avec a = cste(m/s) une constante positive.
1- Déterminer la nature et la direction de cet écoulement.
2- Déterminer l’expression de la fonction courant ainsi que l’équation des lignes de courant
passant par l’origine.
3- Déterminer le potentiel des vitesses et l’équation des lignes équipotentielles passant par
l’origine.
4- Montrer que le gradient de la fonction courant est perpendiculaire à la vitesse.

Exercice 20

.P 2
On étudie deux écoulements plans stationnaires d’un fluide parfait, notés (E1 ) et (E2 ), dont les
champs de vitesse locale au point M (x, y, z) sont respectivement :

. H .N
V1 (vx = 3xy 2 , vy = −3x2 y, vz = 0) et V2 (vx0 = −3x2 y, vy0 = 3xy 2 , vz0 = 0)

1- Déterminer l’équation cartésienne et la forme des lignes de courant du fluide pour chacun

V
des deux écoulements (E1 ) et (E2 ).
2- Déterminer les équations paramétriques x(t) et y(t), pour chacun des deux écoulements, de la
particule P du fluide de coordonnées (x0 , y0 , 0) à l’instant t = 0.
Et que l’on suit dans son mouvement (description Lagrangienne).
3- Exprimer la vitesse instantanée vp (t) de la particule P et l’accélération a(t) de cette particule
dans l’écoulement (E2 ), à l’aide des constantes x0 et y0 , à partir de la description
Lagrangienne de la 2ème question.
4- Retrouver l’accélération a de la particule du fluide de l’écoulement (E2 ) en utilisant une
description Eulérienne : On se place au point d’observateur fixe.

Exercice 21
Une source « rectiligne » de longueur infinie, dirigée suivant l’axe vertical Oz, émet un fluide de
façon isotrope dans l’espace.Le champ des vitesses d’écoulement, en tout point M (OM = r) repéré
par ses coordonnées cylindriques (r, θ, z) dans la base (ur , uθ , uz ) est radial :

v = k/r.ur ,

où k est une constante positive, fonction du débit volumique de la source.


1- Montrer que cet écoulement est incompressible et irrotationnel.
2- Calculer le potentiel ϕ(r) des vitesses. Tracer l’allure des lignes de courant et des surfaces
équipotentielles
3- Calculer la fonction de courant ψ(r) sachant que le long d’une ligne équipotentielle on a :
v = −dψ/ds où s = OM est l’abscisse curviligne de M . En déduire la fonction potentiel
complexe F (Z) = ϕ + iψ en M , de coordonnées x et y en fonction de la variable complexe
Z = x + iy.

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3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

4- Exprimer en fonction de k, le débit volumique par unité de longueur de la source rectiligne.

Exercice 22

On considère les mouvements plans de l’air atmosphérique : dans ce modèle, toutes les lignes de
courant sont des courbes planes situées dans des plans horizontaux parallèles à xOy et sur toute
droite normale à cette famille de plans règne en tout point le même état d’écoulement.
On désignera V (vx , vy , 0) le champ local des vitesses de cet écoulement plan, à l’instant t, au point
M de coordonnées (x, y, z) repéré dans la base ux , uy , uz du référentiel orthonormé Oxyz.
1) Déterminer le vecteur tourbillon Ω en M à l’instant t.
2) Calculer les composantes du champ de vitesse en M (OM = r) :

V1 = Ω  r

Et en déduire la nature des lignes de courant et des équipotentielles


3) a) Calculer les composantes du champ de vitesse en M :

V2 = 1/2 r div v

Et en déduire la nature des lignes de courant et des équipotentielle


b) Indiquer suivant le signe de div v, le sens du mouvement vertical du fluide atmosphérique.

.P 2
.N
Exercice 23

H
Un liquide s’écoule dans une tuyauterie comprenant différentes sections. Il arrive par une conduite

.
A (diamètre DA = 40mm et le débit QV A = 50L.min−1 ) qui s’élargit en une conduite B (DB = 60mm)

V
puis passe dans un embranchement de trois (3) conduites C, D, et E (DC = 10mm, DD = 20mm et
DE = 30mm).
Déterminer le débit et la vitesse du fluide dans chacun des quatre (4) tuyaux B, C, D, et E :
QV B ?, QV C ?, QV D ?, QV E ?, vB ?, vC ?, vD ?, et vE ?

Exercice 24

Dans un tube de Venturi représenté ci -dessous. L’eau s’écoule de bas en haut. La dénivellation du
mercure du manomètre différentiel est h = 36cm. Le diamètre du tube en A est 30cm, et en B il est
de 15cm.
1) Calculer la vitesse en B et le débit de l’eau considérée comme un fluide parfait.
2) Que se passe - t-il si on inverse le sens de l’écoulement de l’eau .

3CPI 105 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

On donne : ρeau = 1g.cm−3 , ρHg = 13, 6g.cm−3 , g = 10m.s−2 .

Exercice 25

Un volume d’eau V0 = 80 litres est versé dans un récipient cylindrique de rayon R = 20cm, la
pression atmosphérique P0 règne au dessus de l’eau. On ouvre à l’instant t = 0, un petit orifice B
circulaire de section s = 15mm2 au fond du réservoir cylindrique. On donne g = 9, 8m.s−2

P 2
1) Écrire la loi d’évolution zC (t), où zC est la hauteur d’eau dans le réservoir, comptée à partir de
B, à l’instant t.

.
.N
2) Exprimer littéralement la durée TC de vidange, puis la durée tC nécessaire pour vider la
moitié du récipient cylindrique.

. H
3) Calculer numériquement TC et tC .

Exercice 26

Une conduite horizontale admet l’axe Ox comme axe de symétrie. Elle est constituée par trois
tronçons. La partie AB (amont) a une section carrée de coté 2b. Le champ des vitesses du liquide
~ = a~i . Un tronçon BC convergent selon lequel la hauteur diminue linéairement
qui s’y écoule est V
et la profondeur reste égale à 2b. Enfin, une partie CD (aval) à section rectangulaire constante
dans laquelle le champ des vitesses est V~ = 2a~i
1) En raisonnant sur la partie amont, donner le débit volumétrique dans cette conduite à partir
des fonctions de courant extrêmes.
2) Montrer à partir des fonctions de courant précédentes comment évolue la section de la
conduite.
3) Tracer les lignes de courant.

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3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

On supposera dans tout l’exercice que les lignes de courant sont toujours constituées de portions
rectilignes.

Exercice 27

Un écoulement fluide est défini par le champ de vitesses :


~ = (b, a cos(pt), 0) dans un repère (O, x, y, z) avec b > 0 , c > 0 et p non nul.
V
1) Déterminer la nature de cet écoulement.
2) Qu’en conclure au sujet de la masse volumique du fluide de cet écoulement ?
3) Déterminer l’expression de la fonction courant ainsi que l’équation des lignes de courant
passant par un point (X0 , Y0 , Z0 ). Quelle est l’allure des lignes de courant ?
4) Déterminer le potentiel des vitesses et l’équation des lignes équipotentielles passant par ce
même point (X0 , Y0 , Z0 ). Quelle est l’allure des lignes équipotentielles ?
5) Montrer que le gradient de la fonction courant est perpendiculaire à la vitesse. Le justifier
d’un point de vue physique.

3.1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE DES FLUIDES


Année Académique : 2014-2015

.P
Solution 1
2
.N
1- Déterminons le poids volumique de l’essence :
ρ
w̄ = ρ.g or d = ⇔ ρ = d.ρeau donc w̄ = d.ρeau .g
ρeau
Numériquement :

V . H w̄ = 0, 7 × 9, 31 × 1000
w̄ = 6867N/m3

2- Calculons le poids P0 d’un volume V = 3 litres d’huile d’olive :


P0 = m.g avec m = d.ρeau .V donc P0 = d.ρeau .V.g
Numériquement :

P0 = 0, 918 × 9, 18 × 3.10−3 × 1000


P0 = 27N

3- Déterminons la viscosité dynamique de l’huile d’olive :


µ
ϑc = ⇔ µ = ρ.ϑc donc µ = d.ρeau .ϑc
ρ
Numériquement :

µ = 0, 918 × 1, 089.10−4 × 1000


µ = 0, 1P a.s

4- Calculons sa viscosité cinématique :


µ µ
ϑd = donc ϑd =
ρ d.ρeau
Numériquement :

95.10−3
ϑd =
0, 95 × 1000
= 10−4 m2 /s
ϑd = 1Stockes

3CPI 107 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

Solution 2

Établissons l’équation fondamentale de l’hydrostatique :

On considère un repère orthonormé direct (Oxyz) muni d’une base (~ı, ~, ~k). Le référentiel est galiléen
et le système étudié est la particule fluide. Si nous faisons le bilan des forces, l’énoncé donne les
composantes des forces de volume selon les trois axes. Dans ce qui suit, nous allons écrire que
puisque le bloc fluide est en équilibre, la résultante des forces est nulle. Raisonnons sur l’axe des
x : la face « de derrière (située en x)» est soumise à une force de pression qui est égale à :
−→ −

.P 2
dF Sx = −Px dS = Px dS ~i

. H
−→
.N
la face « de devant (située en x + dx)» est soumise à une force de pression qui est égale à :


dF S(x+dx) = −Px+dx dS = Px+dx dS ~i

Or, nous pouvons écrire :

V Px+dx = Px +
∂Px
∂X
et dS = dydz

La résultante des forces de pression qui s’exercent sur la particule fluide sur l’axe des x est donc
égale à :
−→ −→ ∂Px ∂Px
dF S(x+dx) + dF Sx = − dxdydz ~i = − dτ ~i
∂X ∂X
La résultante des forces volume qui s’exercent sur la particule fluide sur l’axe des x est égale
−→ →
− −→ −→ ∂P
à :dF V x = f x dτ or : dF Sx + dF V x = ~0, nous arrivons donc à − + fx = 0.En raisonnant sur les
∂X
∂P ∂P
deux autres axes, nous aboutissons à :− + fy = 0 et − + fz = 0.
∂Y

− −−→ ∂z
Ces trois équations correspondent à f~ = gradP qui représente la relation fondamentale de la
statique des fluides.

Solution 3

1- Déterminons la masse volumique de l’aniline.


Appliquons le principe fondamental de l’hydrostatique entre :

I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρe gh1 2
I E et C : PE − PC = ρm g(h2 − h1 ) 3

PA = PD = Patm

© IMSP/UPN 2016-2017 108 3CPI


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

1 − 2 ⇒ PB − PA − PC + PD = (ρa h2 − ρe h1 )g
⇒ PB − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
⇒ PB − PE + PE − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
| {z } | {z }
0 ρm g(h2 −h1 )

⇒ ρm g(h2 − h1 ) = g(ρa h2 − ρe h1 )
1
⇒ ρa = (ρm h2 − ρm h1 + ρe h1 )
h2
1
⇒ ρa = (ρm h + ρe h1 ) avec h = h2 − h1
h2

A.N. :
1
ρa = (13600 × 0, 022 + 1000 × 0, 20) = 2248, 6Kg/m3 = 2, 25Kg/dm3
0, 222

2- La masse volumique de ce nouveau liquide pour que la dénivellation qui sera observée entre
les deux surfaces de la séparation avec le mercure dans les deux branches soit 1, 5cm est :
Appliquons le principe fondamental de l’hydrostatique entre :

I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρm gh3 2
I D et E : PD − PE = ρe gh1 3
I E et F : PE − PF = ρli gh4 4

.P 2
PA = PF =⇒ PF − PA = 0

. .N
1 − 4 ⇒ PB − PE − PA + PF = (ρa h2 − ρli h4 )g

H⇒ PB − PC + PC − PD + PD − PE = ρa gh2 − ρli gh4


⇒ PB − PC +ρm gh3 + ρe gh1 = ρa gh2 − ρli gh4

V | {z }

⇒ ρli =
0
1
gh4
(ρa gh2 − ρm gh3 − ρe gh1 )

ρa h2 − ρm h3 − ρe h1
⇒ ρli =
h4

A.N. :
2, 25 × 2, 22 − 1 × 2 − 13, 6 × 0, 15
ρli = = 1, 91Kg/dm3
0, 5

Solution 4

Appliquons la relation fondamentale de l’hydrostatique (RFH) :


1) RFH entre B et A : PB − PA = ρ1 gh1 or PA = Patm = 105 P a donc
PB = ρ1 gh1 + Patm = 150031P a = 1, 5bar.
2) RFH entre A et E : PA − PE = ρ1 (zE − zA )g or PA = PE = Patm donc zE = h1 + h2 = 11m.
3) RFH entre C et B : PC − PB = ρ2 gh2 donc PC = ρ2 gh2 + PB = 1, 99bar.
PC − Patm
4) RFH entre C et D : PC − PD = ρ2 gzD donc zD = = 10, 1m.
ρ2 g

Solution 5

3CPI 109 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

Calculons Z0 , Z1 , Z2 , et Z3 .
D’après (RFH), on peut écrire :

P1 − P0 = ρ1 g(Z0 − Z1 )
P2 − P1 = ρ1 g(Z1 − Z2 )
P3 − P2 = ρ1 g(Z2 − Z3 )

Puisque que P0 = P3 = Patm , en faisant la somme de ces trois équations on obtient :

ρ1 (Z0 − Z1 ) + ρ1 (Z1 − Z2 ) + ρ1 (Z2 − Z3 ) = 0

ρ1 ρ1
=⇒ (Z2 − Z1 ) = (Z0 − Z3 ) − (Z3 − Z2 ) = 0, 0096m
ρ2 ρ2
or
(Z1 + Z2 ) = 0, 1m donc Z2 = 0, 5048m et Z1 = 0, 4952m
(Z3 − Z2 ) = 0, 1m donc Z3 = 0, 6048m
(Z0 − Z1 ) = 0, 2m donc Z0 = 0, 6952m

Solution 6

1- Donnons l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir et précisons l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).

.P 2
On suppose que le référentiel terrestre est galiléen et l’on s’intéresse à la particule fluide.
Dans le référentiel lié à la cuve, le système étudié est soumis

. H .N
I à son poids dont la densité est égale à ρ~g = −ρg~k en prenant un axe z qui est la verticale
ascendante
I à la force d’inertie d’entraînement dont la densité est égale à −ρ~ae = −ρa~j où ~j est le vecteur
unitaire de l’axe selon lequel le déplacement est effectué.
−−→
gradP = −ρ(g~k + a~j).
V
Nous appliquons maintenant la relation fondamentale de la statique des fluides :

En projetant, ceci peut s’écrire



∂P
∂x
= 0;
∂P
∂y
= −ρa;
∂P
∂z
= −ρg


Nous cherchons les isobares, courbes à P constant. Nous pouvons donc écrire :

∂P ∂P ∂P
dP = dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z

dz a
D’où : = − = constante, il s’agit donc de l’équation d’une droite de pente −a/g. Pour avoir
dy g
a
l’équation de l’isobare de surface, il faut identifier la constante d’intégration : z = − y + K.
g
Pour cela, nous pouvons intégrer la courbe z = f (y) et dire que l’aire sous la courbe est égale
à la moitié de la surface du réservoir (l’énoncé précise que le réservoir est à moitié rempli. Une
solution plus simple consiste à dire que l’isobare de surface passe par le point de coordonnée
(1, 1). Nous arrivons alors à l’équation :
 
a a
z =− y+ 1+
g g

2- L’accélération du réservoir et la valeur maximale que ne devra pas dépasser l’accélération


pour éviter tout risque de débordement :
a
Pour un angle θ = 30°, nous pouvons écrire tan θ = . Ce qui donne a = 5, 67m/s2 .
g
a
tan θ = 1 = =⇒ a = g
g

Il y a débordement si a > g.

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3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

3- Le volume de liquide qu’on peut alors soutirer du réservoir est :


a
l’équation de la surface libre est :z = − y + K = −1, 7y + K.
g
Pour identifier K, il suffit de dire que la surface libre passe par le point de coordonnées (0, 2)
et d’intégrer la fonction z = f (y) et de multiplier par la longueur selon l’axe des x. On arrive à
un volume égal à 52/7 = 7, 4m3 .

Solution 7
1. Calculons le module de la force totale pressante qui s’exerce sur la porte et déterminons le
point d’application de cette force.

dF = P · dS
dF = ρgyldy
Z h
F = ρgl ydy
0
1
F = ρglh2
2
A.N. :
1
F = × 1000 × 9, 81 × 15 × 92 = 59, 6.106 N
2
Point d’application de G de la force F~ :
Z
F × yG = ydF =⇒ yG =
Z

F
.
ydF

P=
22
27
h = 0, 67m

Par analogie on trouve x d’où

. H .N
G(15/2, 2/3, 0)

F1 =
F
2
1
4
2
V
2. La hauteur de chaque panneau pour que chacun d’eux supporte le même effort total est :
Soit F~1 la force qu’exerce l’eau sur la porte de hauteur h1 . On a :

1
2
2 1
4
2 1
2
2 2 1 2
= ρglh or F1 = ρglh1 donc ρglh = ρglh1 ⇒ h1 = h ⇒ h1 =
2

2
2
h

A.N. :
h1 = 6, 36m et h2 = h − h1 = 2, 64m

3. Calculons la force pressante qui s’exercerait sur chacun d’eux.


Soit F~1 et F~2 les forces qui s’exercent sur le panneau d’en haut et celui d’en bas
respectivement.
1 3
F10 = ρglh2 et F2 = F − F10 = ρglh2
8 8
A.N. :
F10 = 1489893, 75N et F2 = 4469681, 25N

Solution 8
Inspirez-vous de la solution 15

Solution 9
Inspirez-vous de la solution 15

3CPI 111 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

Solution 10
1. Débit de vidange de ce réservoir :
1 1
PA + ρVA2 + ρghA = PA + ρVB2 + ρghB or PA = PB = Patm
2 2
donc
1
ρ(VA2 − VB2 ) = ρg(hB − hA )
2
VA  VB car SA  SB
donc p
VB2 = 2g(hA − hB ) =⇒ VB = 2gh

D = VB S = S 2gh
2. Le temps T nécessaire pour la vidange totale du réservoir.
V p
T = avec V = lhL et D = S 2gh
D
r
l×L h
T =
S 2g

Solution 14
1. Calculons l’intensité de la force pressante :

.P 2
dF = pdS avec P = ρgy et dS = ady
= ρgaydy

.N
Z a
=⇒ F = ρgaydy

H
0

.
1
=⇒ F = ρga3 N

V
2
A.N. :
1
F = × 1000 × 9, 81 × (1, 2)3 = 8475, 84N
2
2. Point d’application G de F :
a
Pour des raison de symétrie on a : xG = .
2
On a aussi zG = 0.
Suivant (Oy) on a : Z a
2a
F × yG = ydF =⇒ yG =
0 3
3. Pression au fond du récipient :
Pf = ρga

Solution 15

© IMSP/UPN 2016-2017 112 3CPI


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

1. Calculons la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donnons toutes les
caractéristiques de cette force).

dF = P · dS avec P = ρgx et dS = adx

dF = ρgaxdx
4
5a
Z
=⇒ F = ρgaxdx
0
8
=⇒ F = ρga3
25

A.N. :
8 × 1 × 10 × 53
F = = 400N
25
Caractéristiques de cette force :
Direction : perpendiculaire à la face.
Sens : dirigé vers l’extérieur du cube.
Intensité : F = 400N
Point d’application :
Z
a
yM = ; zM = 0 et xM est tel que xM · F = xdF
2

Z
1
xM =
F
8
.P ρgax2 dx

2
.N
xM = a
15

H
A.N. :

.
8
xM = × 50 = 26cm

V
15
Finalement on a :
M (26, 66; 25; 0)

2. La force pressante qui s’exerce à nouveau sur cette face verticale est :
Soit F~1 la force pressante exercée par le mercure sur la face

ρm ga3
dF1 = ρm gaxdx =⇒ F1 = = 340N
50

Soit F~2 la force pressante exercée par l’eau sur la face .


ρm ga ρm ga
dF2 = P · dS or P = + ρe gx car P − PO2 = ρe gx avec PO2 =
5 5
 ρ ga
m
 4a3 (ρm + 2ρe )
dF2 = a + ρe gx dx =⇒ F2 = = 3120N
5 25
Soit F la force pressante exercée par le mercure et l’eau sur la face.

F = F1 + F2 = 3460N

3. Trouvons les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
Direction : perpendiculaire à la base.
Sens : dirigée du haut vers le bas.
Intensité : F = PA S = PA × a2
 
4
PA − PB = ρe g a
5
a
PB − PC = ρm g avec PC = 0
5

3CPI 113 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

d’où  
4a a
P A = ρe g + ρm g
5 5
 
ρm + 4ρe
F = a3 g = 4400N
5

Point d’application : Soit M 0 ce point :


a a
xM 0 = a; yM 0 = ; zM 0 =
2 2

Solution 16
1- Montrons que l’écoulement satisfait à l’équation de continuité.

~ =∂u ∂v
div V +
∂x ∂y
=1−1
~ = 0 donc l’écoulement satisfait l’équation de continuité
div V

2- Trouvons l’expression de la fonction de courant.


∂ψ


 =u 1
Soit ψ la fonction de courant. ψ est telle que : ∂y
 ∂ψ = −v

P
2

∂x

. 2
1 =⇒ ψ(x, y) = xy − 2y 2 + c(x)

Finalement on a :

. H .N
2 =⇒ c(x) = 2x2 + k, k ∈ R

V
−→ ~
rotV =

ψ(x, y) = 2x2 + xy − 2y 2 + k, k ∈ R

3- Vérifions si l’écoulement est potentiel et si oui, déterminons le potentiel des vitesses.

∂~
i+
∂~
 
j ∧ (x − 4y)~i − (4x + y)~j

∂x ∂y
= −4~k + 4~k
−→ ~ ~
rotV = 0 =⇒ l’écoulement est potentiel

Potentiel des vitesses ϕ(x, y) :


~ = −−
On a : V
−→
grad ϕ(x, y) (∗)

∂ϕ(x, y)


 = −(x − 4y) 1
∂x
(∗) ⇐⇒ ∂ϕ(x, y)

 = −(y − 4x) 2
∂y
1
1 =⇒ ϕ(x, y) = − x2 + 4xy + c(x)
2
1
2 =⇒ c(x) = y 2 + k avec k ∈ R
2
Finalement on a :
1 1
ϕ(x, y) = − x2 + y 2 + 4xy + k avec k ∈ R
2 2

Solution 17

© IMSP/UPN 2016-2017 114 3CPI


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

1- Montrons que ce champ est irrotationnel et déterminons le potentiel des vitesses φ.


−→ ~ ~
Le champ est irrotationnel si rotV = 0.

−→ ~ ∂vx ~ ∂vy ~
rotV = k+ k
∂y ∂x
= −2y~k + 2y~k
−→ ~ ~
rotV = 0

~ = −−
Le potentiel des vitesses φ : le champ étant irrotationnel alors V
−→
grad φ

∂φ(x, y)

− −→

 = −x2 + y 2 − x 1
~ = −grad φ ⇐⇒
V ∂x
∂φ(x, y)

 = 2xy + y 2
∂y

x2 x2
1 =⇒ φ(x, y) = − + xy 2 − + c(y)
3 2
1 2
2 =⇒ c(y) = y + k avec k ∈ R
2
Finalement on a :
1 1 y2
φ(x, y) = − x3 + y 2 x − x + + k avec k ∈ R
3 2 2
2- Calculons la circulation de la vitesse de cet écoulement le long d’une droite joignant les points
(0,0) et (2,3).

.P 2
Z Z
Γ= vx dx + vy dy
ZC C

.N
Z
2 2 3
= (x − y + x)dx + (−2xy − y)dy avec (C) : x
C C 2
Γ=−

V .
107
6
H
3- Retrouvons le résultat de la deuxième question à partit du potentiel φ.

Γ = φA (x, y) − φB (x, y)
107
Γ=−
6
Γ = −17, 83

Solution 18

1- Déterminons Z(x, y) pour que F dérive d’une énergie potentielle U que l’on calculera.

∂Z(x, y) ∂Y

 − =0 1
 ∂y ∂z



−→ ~ ~ ∂Z(x, y) ∂X
rotF = 0 =⇒ − =0 2
 ∂x ∂z
∂Y ∂X





 =0
∂x ∂y
∂Z(x, y)


 =y 1
=⇒ ∂y
 ∂Z(x, y) = 2x

2
∂x
1 2
1 =⇒ Z(x, y) = y + c(x)
2
2 =⇒ c(x)x2 + k avec k ∈ R

3CPI 115 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES


X(0) = 0

Par hypothèse F (0, 0, 0) = 0 par suite Y (0) = 0 =⇒ k = 0

Z(0) = 0

Ainsi
1
Z(x, y) = x2 + y 2
2
Énergie potentielle U :

 ∂U (x, y, z) = −2xy

3
∂x




−  ∂U (x, y, z)
F = − ∇U =⇒ = −yz 4

 ∂y
 ∂U (x, y, z) = x2 + 1 y 2


 5
∂z 2

3 =⇒ U (x, y, z) = −x2 y + c(y, z) 6


1
6 dans 4 =⇒ c(y, z) = − zy 2 + k(z) 7
2
7 dans 5 =⇒ k(z) = t t ∈ R.
L’origine des énergies potentielle est le plan (Oxy). Ainsi U (x, y, 0) = 0 =⇒ t = 0
Finalement on a :
1
U (x, y, z) = −x2 z − y 2 z
2
2- Calculons alors, le long de la courbe d’équations paramétriques x = R cos θ, y = R sin θ et
z = hθ la circulation de F de M1 (θ = 0) à M2 (θ = π).
Z
− →
→ −
.P

− 2 →

.N
Γ= F · dl or F = ∇U
ZC

− →

Rappel :
Soit M ∈ C.
V . H = − ∇U · dl
C
Γ = U (M1 ) − U (M2 )

 
2 2 1 2
U (M ) = hθR − cos θ − sin θ
2
U (M ) = hθR2 (cos2 θ − sin2 θ)

U (M1 (θ = 0)) = 0 et U (M2 (θ = π)) = hπR2


Finalement on a :
Γ = −πhR2
3- On obtiendrait le même résultat en calculant la circulation le long d’une autre courbe car le
champ est conservatif.

Solution 19
1. Déterminons la nature de l’écoulement.
Vérifions si l’écoulement est incompressible.
∂vx ∂vy
div~v = +
∂x ∂y
div~v = 0 =⇒ l’écoulement est incompressible

Vérifions si l’écoulement est potentiel.


−→
rot~v = ~0 =⇒ l’écoulement est potentiel

© IMSP/UPN 2016-2017 116 3CPI


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

On conclut que l’écoulement est bidimensionnel, incompressible et potentiel.


Direction de l’écoulement :
vy 2a
tan α = = =2
vx a
−→
C’est un écoulement bidimensionnel suivant les axes (Ox) et (Oy) tel que tan(~v , Ox) = 2.

Solution 20
2) Équations paramétrique x(t) et y(t).
Établissons d’abord l’équation des lignes de champ de (E1 ) et (E2 ).
dx dy dx dy
= = constante ⇐⇒ 2
=
vx vy 3xy −3x2 y
⇐⇒ xdx = −ydy
⇐⇒ xdx + ydy = 0
⇐⇒ x2 + y 2 = R2
Les lignes de champ sont des cercles concentriques C (O(0, 0); R)
Équation paramétrique :
dx
vx = = 3xy 2 (∗)
dt
dy
vy = = −3x2 y (∗∗)
dt
(E1 )

(∗) ⇐⇒
dx
= 3(R2 − x2 )dt
x Z 

.P 2
.N
x 
1 1 1 1 1 1
⇐⇒ 2 + − dx = 3t
R x0 x 2R−x 2R+x

H
2 2
⇐⇒ x2 (R2 − x20 − x20 e6R t ) = x20 R2 e6R t

V .
⇐⇒ x(t) =
s
R2 x20 e6R t
2

R2 − x20 − x20 e6R2 t

dy
(∗∗) ⇐⇒ = −3y(R2 − y 2 )
dt
dy
⇐⇒ = −3t
y(R − y 2 )
2
2
y0 Re−3R t
⇐⇒ y(t) = p
R2 − y02 + y02 e−6R2 t
(E2 )
dx dy
= 0 = constante ⇐⇒ vy0 dx = vx0 dy
vx0 vy
1 1
⇐⇒ dx = − dy
x y
⇐⇒ ln | x |= − ln | y | +c; c = − ln a
1
⇐⇒ x = xy = k, k ∈ R
ay

dx dx
= −3x2 y ⇐⇒ 2 = −3dt
dt x y
dx
⇐⇒ = −3dt
xk 
x
⇐⇒ ln = −3tk
x0
⇐⇒ x(t) = x0 e−3kt

3CPI 117 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

dy
= 3xy 2 =⇒ y(t) = y0 e−3kt
dt
3) Vitesse instantanée :
Vp (t) = (Vx (t), Vy (t))

dx(t)
Vx (t) =
dt
d(e−3kt
= x0
dt
Vx (t) = Vx (t) = −3kx0 e−3kt

dy(t)
Vy (t) = = 3ky0 e−3kt
dt

Vp (t) = (−3kx0 e−3kt , 3ky0 e3kt )

Accélération a(t) :
a(t) = (ax (t), ay (t))

dvx (t)
ax (t) = = 9k 2 x0 e−3kt
dt
dvy (t)
ay (t) = 9k 2 y0 e−3kt
dt

.P 2
. H .N
Solution 21

V
 
k k
1. Le champ de vitesse est radial ~v = ~ur (~v = vr ~ur ) avec vr =
r r
 
k
δ r
1 δ(rvr ) 1 r 1 δ(k)
div~v = = = =0 (rvr = k = constante)
r δ r r δr r δr

Le fluide est donc en écoulement incompressible var div~v = ~0


Le champ de vitesse est radial et indépendant de θ et z.
−→ δvr 1 δvr
Donc rot~v = ~uθ − ~uz = ~0.
δz r δθ −→
Le fluide est donc animé d’un mouvement irrotationnel car rot~v = ~0.
 
k
2. Au champ de vitesse ~v = ~ur ou associe le potentiel car ϕ(r) défini par :
r
−−→ −→
~v = −grad ϕ car rot~v = ~0 donc

k δϕ
 
vr = r = − δr 
 δϕ 
~v  vo = 0 = −
 
δz 


 δϕ 
vz = 0 = −
δz
k dϕ kdr
Le potentiel ϕ est donc indépendant de θ et z soit : =− → dϕ = −
r dr r
ϕ(r) = −k ln r + constante
• Les surfaces équipotentielles définies par ϕ = constante ou r = constante sont donc d’axe Oz :
leur trace dans le plan z = 0 sont des cercles concentriques

© IMSP/UPN 2016-2017 118 3CPI


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

• Les lignes de courant définis par ~v //d~r : sont donc des droites radiales issus de O

3. Calculons la fonction de courant ψ(r) sachant que le long d’une ligne équipotentielle on

a :v = − où S = OM = rθ.
dS

v=− =⇒ dψ = −V dS

P
dS

. 2
=⇒ dψ = −vr dθ

.N
 
k
=⇒ dψ = − rdθ
r

V . H =⇒ dψ = −kdθ
=⇒ ψ = −kθ + c, c ∈ R

Déduisons la fonction potentiel complexe en M :

F (Z) = −k ln r + c + i(−kθ + c)

Z
Z = x + yi = reiθ =⇒ r =
eiθ
 
Z
F (Z) = −k ln + ci(c − kθ)
eiθ
F (Z) = −k ln Z + c + ic

Posons h = c + ic avec c ∈ R.
F (Z) = −k ln Z + h

4. Exprimons en fonction de k le débit volumique par unité de longueur de la source rectiligne.


Soit Dv ce débit.


Z
Dv = ~v · dl
Z 2π
k
= · rdθ
0 r
Dv = 2kπ

Solution 23

3CPI 119 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

L’équation de continuité permet :

QVA = VA SA = QVB = VB SB

QVB = 50l/min et VB = QVB /SB = 0, 29m/s


On a : QVB = QVC + QVD + QVE = VC SC + VD SD + VE SE
Donc : VB SB = VC SC + VD SD + VE SE puisque SC , SD , SE sont différents alors :

VC = VD = VE = V (obligatoirement )
QVB
VC = VD = VE = V =⇒ QvB = V (SC + SD + SE ) =⇒ V =
SC + SD + SE
=⇒ VC = VD = VE = 0, 76m/s
QVC = SC VC = 3, 57l/min, QVD = SD VD = 14, 25l/min
QVE = SE VE = 32, 14/min
Ou vérifie que :

QVB = 50l/min = QVC + QVD + QVE = 3, 57l/min + 14, 29l/min + 32, 14l/min = 5Ol/min

Solution 24
1.
1 1
PA + ρeau VA2 = PB + ρeau VB2 + ρeau gH
2 2

.P 21
=⇒ PA − PB = ρeau gH + ρeau (VB2 − VA2 )
2
Par ailleurs :

. H
(

.N
PC = PA + ρeau g(ZA − ZC )
PD = PB + ρeau g(ZB − ZD )

V
=⇒ PC − PD = PA − PB + ρeau g[(ZA − ZC ) − (ZB − ZD )]
= PA − PB + ρeau g[(ZA − ZB ) + (ZD − ZC )]
= (PA − PB ) + ρeau g(−H + h)
On a : PC − PD = ρHg gh

1
=⇒ ρeau gH + ρeau (VB2 − VA2 ) + ρ =eau g(−H + h) = ρHg gh
2
1
=⇒ ρeau gH + ρeau (VB2 − VA2 ) − ρeau gH + ρeau gh = ρHg gh
2
1 2gH(ρHg − ρeau )
=⇒ ρeau (VB − VA2 ) = gh(ρHg − ρeau ) =⇒ (VB2 − VA2 ) =
2
2 ρeau
2
 
V 2gH(ρ Hg − ρeau )
=⇒ VB2 1 − A2 =
VB ρeau

SB VB V2 S2
On a QV = SA VA = SB VB =⇒ VA = =⇒ A2 = B 2
SA VB SA
2
 
2 SA 2gH(ρHg − ρeau )
=⇒ Donc : VB 1 − 2 =
SB ρeau
s
2gH(ρHg − ρeau )
=⇒ VB = =⇒ VB = 9, 84m/s
ρeau
 2
dB
Q = SB VB = π · VB = 0, 174m3 /s
2

© IMSP/UPN 2016-2017 120 3CPI


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

2. Si on inverse le sens de l’écoulement rien n’est changé pour un fluide parfait.

Solution 25
1. Le théorème de Bernoulli s’écrit entre la surface libre de l’eau A et B :
1

.P 2 1
P0 + ρgzC + ρVA2 = P0 + ρVB2

.N
2 2
1
=⇒ ρ(VB2 − VA2 ) = ρgzc

H
2

V .
VA  VB car ∆  S =⇒
1 2
2
p
ρVB = ρgzC =⇒ VB = 2gzC

La conversation du débit volumique en régime permanent de vidange :


dzC p dzC
∆VB = −πR2 =⇒ ∆ 2gzC = −πR2
dt dt

dzC ∆ 2g
On sépare les variables √ =− t + constante
zC πR2
V0
La hauteur d’eau H0 initiale dans le cylindre est : πR2 H0 = V0 =⇒ H0 = 2
= zC à
r √ r πR
V0 √ ∆ 2g 2 V0
t=02 = constante =⇒ 2 zC = − t+
πR2 πR2 R π !
√ r r √ 2
√ −s g 1 V0 V0 ∆ 2g
=⇒ z = √ t+ =⇒ zC (t) = − t
z πR2 R π πR2 2πR2
2. La durée TC de vidange est telle que zC (T ) = 0.
r √ √ r r
V0 s 2gTC s 2g V0 2πR2 V0
0= − =⇒ TC = =⇒ TC = √
πR2 2πR2 2πR2 πR2 s 2g πR2
A.N. :
TC = 3020s = 50min20s
√ 2


H0 s 2g
La durée tC de demi vidange zc (tc ) = = H0 − tc
1 2πR2
 2
1 tc
=⇒ = 1 −
2 Tc r
1 tc 1 tc 1
=1− =⇒ √ = 1 − =⇒ tc = Tc (1 − √ )
2 Tc 2 Tc 2

3CPI 121 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

tc = 0, 293 Tc = 885s = 14min45s

3.1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE DES FLUIDES


Année Académique : 2014-2015
Devoir no 1 de Mécaniques des Fluides

Durée : 02 heures

.P 2
Exercice no 1

.N
Au fond d’un tube en , on verse du mercure de masse volumique 13, 6kg/dm3 , puis dans l’une des
S

H
branches on verse de l’eau et dans l’autre de l’aniline dont on veut mesurer la masse volumique,

.
de sorte que les surfaces libres de l’eau et de l’aniline soient dans le même plan horizontal. L’eau

V
occupe alors une hauteur h1 = 20cm et l’aniline une hauteur h2 = 22, 2cm.
1- Déterminer la masse volumique de l’aniline.
2- On ajoute dans la branche contenant de l’eau un autre liquide qui lui est non miscible et qui
occupe une hauteur de 5cm. Quelle devrait être la masse volumique de ce nouveau liquide
pour que la dénivellation qui sera observée entre les deux surfaces de la séparation avec le
mercure dans les deux branches soit 1, 5cm.

Exercice no 2

Un liquide se trouve dans un réservoir cubique d’arête a = 2m. Le réservoir est a moitié rempli et il
subit une accélération linéaire constante de valeur ~a = 2~j(m/s2 ).
- Donner l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir. Préciser l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).
- Le réservoir est soumis à une accélération toujours dans les mêmes conditions de direction et
de sens, mais dont le module augmente. Lorsque la surface libre du liquide fait un angle de
30° sur l’horizontale, quelle est l’accélération du réservoir ? Quelle valeur maximale ne devra
pas dépasser l’accélération pour éviter tout risque de débordement ?
- Le réservoir est maintenant rempli à ras bord. Il est soumis à une accélération constante :
~a = 1, 4~j(m/s2 ). De l’eau se déverse. Quand tout déversement a cessé, on arrête le mouvement.
Quel volume de liquide peut-on alors soutirer du réservoir ?

Exercice no 3

On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 4/5 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force).

© IMSP/UPN 2016-2017 122 3CPI


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg.dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin de
le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau sur
cette face verticale ?
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.

Devoir no 2 de Mécaniques des Fluides

Durée : 03 heures

Exercice no 1

Un écoulement bidimentionnel incompressible est défini par la distribution de vitesse suivante :

vx = x2 − y 2 + x et vy = −2xy − y

1- Montrer que ce champ est irrotationnel et déterminer le potentiel des vitesses φ.


2- Calculer la circulation de la vitesse de cet écoulement le long d’une droite joignant les points
(0,0) et (2,3).
3- Retrouver le résultat de la deuxième question à partit du potentiel φ.

Exercice no 2

On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 4/5 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force).

.P 2
2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg.dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin de
le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau sur
cette face verticale ?

H .N
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.

.
4. On voudrait vider entièrement et uniquement l’eau qui se trouve dans ce cube à l’aide d’un

V
orifice de petite section, en tout cas cette section est négligeable devant l’étendu de l’aire
d’une face du cube. Ledit orifice est en fait sur une face verticale du cube.
a) Où faudrait-il judicieusement percer l’orifice ?
b) Quelle sera la vitesse d’éjection de l’eau de ce cube si l’orifice se situe à 10cm de la base
inférieure du cube ?

Exercice no 3

Une source « rectiligne » de longueur infinie, dirigée suivant l’axe vertical Oz, émet un fluide de
façon isotrope dans l’espace.Le champ des vitesses d’écoulement, en tout point M (OM = r) repéré
par ses coordonnées cylindriques (r, θ, z) dans la base (ur , uθ , uz ) est radial :

v = k/r.ur ,

où k est une constante positive, fonction du débit volumique de la source.


1- Montrer que cet écoulement est incompressible et irrotationnel.
2- Calculer le potentiel ϕ(r) des vitesses. Tracer l’allure des lignes de courant et des surfaces
équipotentielles
3- Calculer la fonction de courant ψ(r) sachant que le long d’une ligne équipotentielle on a :
v = −dψ/ds où s = OM est l’abscisse curviligne de M . En déduire la fonction potentiel
complexe F (Z) = ϕ + iψ en M , de coordonnées x et y en fonction de la variable complexe
Z = x + iy.
4- Exprimer en fonction de k, le débit volumique par unité de longueur de la source rectiligne.

Exercice no 4
A- Proposer une méthode de mesure du débit volumique d’un écoulement incompressible à l’aide
d’un instrument approprié.

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3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

B- Un réservoir parallélépipédique de 10m de longueur, 5m de largeur et 2m de profondeur se vide


par un orifice percé dans le fond horizontal débouchant à l’air libre et dont la section
contractée vaut 5dm2 .
1) Quel est le débit de vidange de ce réservoir ?
2) Quel est le temps nécessaire à la vidange totale ?
On admettra que le plan de la section contractée se confond avec le fond du réservoir et
on prendra g = 10m.s−2 .

Année Académique : 2015-2016


Devoir de Mécanique des Fluides
Durée : 2h

Exercice 28
On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 4/5 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force.)
2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg/dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin
de le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau
sur cette face verticale ?
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
4. On voudrait vider entièrement et uniquement l’eau qui se trouve dans ce cube à l’aide d’un
orifice de petite section, en tout cas cette section est négligeable devant l’étendue de l’aire

P
d’une face du cube. Ledit orifice est fait sur une face verticale du cube.
(a) Où faudrait-il judicieusement percer l’orifice ?

. 2
.N
(b) Quelle sera la vitesse d’éjection de l’eau de ce cube si l’orifice se situe à 10cm de la base
inférieure du cube ?

V . H Exercice 29
On considère l’écoulement plan d’un fluide incompressible défini par le champ de vitesse :
~v = αx~i + βy~j dans la base orthonormée (~i, ~j) définissant le plan xOy. α et β sont des constantes
réelles indépendantes du temps.
1. Caractériser cet écoulement.
2. A partir de l’équation de continuité, trouver une relation entre les constantes α et β.
Déterminer le potentiel des vitesses φ(x, y) en fonction de la seule constante α.
3. Etablir les équations paramétriques x(t) et y(t) de la particule fluide qui était au point
M0 (x0 , y0 ) à t = 0. Justifier la démarche.
4. La fonction courant est désignée par ψ(x, y). Etablir une relation entre les dérivées premières
de φ et ψ par rapport à x et y.
5. Déterminer ψ(x, y) et tracer quelques lignes de courant.

Exercice 30
A/ Proposer une méthode de mesure du débit volumique d’un écoulement incompressible à l’aide
d’un instrument approprié.
B/ On étudie deux écoulements plans stationnaires d’un fluide parfait, noté (E1 ) et (E2 ) dont les
champs de vitesse locale au point M (x, y, z) ont respectivement pour composantes
u1 = 3xy 2 , u2 = −3x2 y, u3 = 0 pour (E1 ) et v1 = −3x2 y, v2 = 3xy 2 , v3 = 0 pour (E2 ).
1. Déterminer les équations paramétriques x(t) et y(t) pour chacun des deux écoulements de la
particule P du fluide de coordonnées (x0 , y0 , 0) à l’instant t = 0 et que l’on suit dans son
mouvement (description lagrangienne).

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3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

2. Exprimer la vitesse instantanée VP (t) de la particule P et l’accélération a(t) de cette particule


dans l’écoulement (E2 ) à l’aide des constantes x0 et y0 , à partir de la description lagrangienne
de la question précédente.

Devoir de rattrapage de Mécanique des Fluides


Durée : 1h30

Exercice 1

Un écoulement bidimentionnel incompressible est défini par la distribution de vitesse suivante :

vx = x2 − y 2 + x
~v :
vy = −2xy − y

1. Montrer que ce champ est irrotationnel et déterminer le potentiel des vitesse φ


2. Calculer la circulation de cet écoulement le long d’une droite joignant les points (0, 0) et (2, 3)
3. Retrouver le résultat de la deuxième question à partir du potentiel φ

Exercice 2

.P 2
1. Calculer l’intensité de la force pressante exercée par l’eau sur chacune des faces de la paroi
latérale totale d’un récipient plein ayant la forme d’un cube ouvertdans sa face supérieure

.N
dans le cas où l’eau est au repos et que l’arrête de ce cube vaut 1, 2m.
2. On vide de moitié ce récipient et on le rempli totalement avec un liquide incompressible non

V . H
miscible au premier et ayant une masse volumique de 0, 80g/cm3 . Le premier liquide reste au
fond et le second restant au-dessus. Tous les liquides sont au repos.
(a) Calculer l’intensité de la force pressante sur l’une des faces verticales de ce cube dans ce
nouveau cas.
(b) Situer par calcul le point d’application de cette force.
(c) Calculer la pression au fond de ce récipient.
On précise que le cube en question est posé sur un plan horizontal durant tout le temps
d’observation et d’expérience.

3.1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE


Année Académique : 2014-2015
Devoir no 1 de Mécanique des Fluides

Corrigé Exercice no 1

1- Déterminons la masse volumique de l’aniline.


Appliquons le principe fondamental de l’hydrostatique entre :

I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρe gh1 2
I E et C : PE − PC = ρm g(h2 − h1 ) 3

PA = PD = Patm

3CPI 125 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

1 − 2 ⇒ PB − PA − PC + PD = (ρa h2 − ρe h1 )g
⇒ PB − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
⇒ PB − PE + PE − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
| {z } | {z }
0 ρm g(h2 −h1 )

⇒ ρm g(h2 − h1 ) = g(ρa h2 − ρe h1 )
1
⇒ ρa = (ρm h2 − ρm h1 + ρe h1 )
h2
1
⇒ ρa = (ρm h + ρe h1 ) avec h = h2 − h1
h2

A.N. :
1
ρa = (13600 × 0, 022 + 1000 × 0, 20) = 2248, 6Kg/m3 = 2, 25Kg/dm3
0, 222

2- La masse volumique de ce nouveau liquide pour que la dénivellation qui sera observée entre
les deux surfaces de la séparation avec le mercure dans les deux branches soit 1, 5cm est :
Appliquons le principe fondamental de l’hydrostatique entre :

I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρm gh3 2
I D et E : PD − PE = ρe gh1 3
I E et F : PE − PF = ρli gh4 4

.P 2
PA = PF =⇒ PF − PA = 0

. .N
1 − 4 ⇒ PB − PE − PA + PF = (ρa h2 − ρli h4 )g

H⇒ PB − PC + PC − PD + PD − PE = ρa gh2 − ρli gh4


⇒ PB − PC +ρm gh3 + ρe gh1 = ρa gh2 − ρli gh4

V
| {z }
0
1
⇒ ρli = (ρa gh2 − ρm gh3 − ρe gh1 )
gh4
ρa h2 − ρm h3 − ρe h1
⇒ ρli =
h4

A.N. :
2, 25 × 2, 22 − 1 × 2 − 13, 6 × 0, 15
ρli = = 1, 91Kg/dm3
0, 5

Corrigé Exercice no 2

1- Donnons l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir et précisons l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).
On suppose que le référentiel terrestre est galiléen et l’on s’intéresse à la particule fluide.
Dans le référentiel lié à la cuve, le système étudié est soumis
I à son poids dont la densité est égale à ρ~g = −ρg~k en prenant un axe z qui est la verticale
ascendante
I à la force d’inertie d’entraînement dont la densité est égale à −ρ~ae = −ρa~j où ~j est le vecteur
unitaire de l’axe selon lequel le déplacement est effectué.
Nous appliquons maintenant la relation fondamentale de la statique des fluides :
−−→
gradP = −ρ(g~k + a~j).  
∂P ∂P ∂P
En projetant, ceci peut s’écrire = 0; = −ρa; = −ρg
∂x ∂y ∂z
Nous cherchons les isobares, courbes à P constant. Nous pouvons donc écrire :

∂P ∂P ∂P
dP = dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z

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3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

dz a
D’où : = − = constante, il s’agit donc de l’équation d’une droite de pente −a/g. Pour avoir
dy g
l’équation de l’isobare de surface, il faut identifier la constante d’intégration :
a
z = − y + K.Pour cela, nous pouvons intégrer la courbe z = f (y) et dire que l’aire sous la
g
courbe est égale à la moitié de la surface du réservoir (l’énoncé précise que le réservoir est à
moitié rempli. Une solution plus simple consiste à dire que l’isobare de surface passe par le
point de coordonnée (1, 1). Nous arrivons alors à l’équation :
 
a a
z =− y+ 1+
g g

2- L’accélération du réservoir et la valeur maximale que ne devra pas dépasser l’accélération


pour éviter tout risque de débordement :
a
Pour un angle θ = 30°, nous pouvons écrire tan θ = . Ce qui donne a = 5, 67m/s2 .
g
a
tan θ = 1 = =⇒ a = g
g
Il y a débordement si a > g.
3- Le volume de liquide qu’on peut alors soutirer du réservoir est :
a
l’équation de la surface libre est :z = − y + K = −1, 7y + K.
g
Pour identifier K, il suffit de dire que la surface libre passe par le point de coordonnées (0, 2)
et d’intégrer la fonction z = f (y) et de multiplier par la longueur selon l’axe des x. On arrive à
un volume égal à 52/7 = 7, 4m3 .

Corrigé Exercice no 3

.P 2
1. Calculons la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donnons toutes les

.N
caractéristiques de cette force).

dF = P · dS avec P = ρgx et dS = adx

V . H dF = ρgaxdx

=⇒ F =
Z

0
4
5a
ρgaxdx

8
=⇒ F = ρga3
25
A.N. :
8 × 1 × 10 × 53
F = = 400N
25
Caractéristiques de cette force :
Direction : perpendiculaire à la face.
Sens : dirigé vers l’extérieur du cube.
Intensité : F = 400N
Point d’application :
Z
a
yM = ; zM = 0 et xM est tel que xM · F = xdF
2
Z
1
xM = ρgax2 dx
F
8
xM = a
15
A.N. :
8
xM = × 50 = 26cm
15
Finalement on a :
M (26, 66; 25; 0)

3CPI 127 © IMSP/UPN 2016-2017


3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

2. La force pressante qui s’exerce à nouveau sur cette face verticale est :
Soit F~1 la force pressante exercée par le mercure sur la face

ρm ga3
dF1 = ρm gaxdx =⇒ F1 = = 340N
50

Soit F~2 la force pressante exercée par l’eau sur la face .


ρm ga ρm ga
dF2 = P · dS or P = + ρe gx car P − PO2 = ρe gx avec PO2 =
5 5
 ρ ga
m
 4a3 (ρm + 2ρe )
dF2 = a + ρe gx dx =⇒ F2 = = 3120N
5 25
Soit F la force pressante exercée par le mercure et l’eau sur la face.

F = F1 + F2 = 3460N

3. Trouvons les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
Direction : perpendiculaire à la base.
Sens : dirigée du haut vers le bas.
Intensité : F = PA S = PA × a2
 
4
PA − PB = ρe g a
5
a
PB − PC = ρm g avec PC = 0
5
d’où  
4a a
P A = ρe g

.
5
P 2+ ρm g
5

.N
 
ρm + 4ρe
F = a3 g = 4400N
5

. H
Point d’application : Soit M 0 ce point :

V xM 0 = a; yM 0 =
a
2
; zM 0 =

Devoir no 2 de Mécanique des Fluides


a
2

Corrigé Exercice no 1

1- Montrons que ce champ est irrotationnel et déterminons le potentiel des vitesses φ.


−→ ~ ~
Le champ est irrotationnel si rotV = 0.
−→ ~ ∂vx ~ ∂vy ~
rotV = k+ k
∂y ∂x
= −2y~k + 2y~k
−→ ~ ~
rotV = 0

~ = −−
Le potentiel des vitesses φ : le champ étant irrotationnel alors V
−→
grad φ
∂φ(x, y)

− −→

 = −x2 + y 2 − x 1
~
V = −grad φ ⇐⇒ ∂φ(x, y)∂x

 = 2xy + y 2
∂y
x2 x2
1 =⇒ φ(x, y) = − + xy 2 − + c(y)
3 2
1 2
2 =⇒ c(y) = y + k avec k ∈ R
2
Finalement on a :
1 1 y2
φ(x, y) = − x3 + y 2 x − x + + k avec k ∈ R
3 2 2

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3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

2- Calculons la circulation de la vitesse de cet écoulement le long d’une droite joignant les points
(0,0) et (2,3).

Z Z
Γ= vx dx + vy dy
C C
Z Z
3
= (x2 − y 2 + x)dx + (−2xy − y)dy avec (C) : x
C C 2
107
Γ=−
6

3- Retrouvons le résultat de la deuxième question à partit du potentiel φ.

Γ = φA (x, y) − φB (x, y)
107
Γ=−
6
Γ = −17, 83

Corrigé Exercice no 2
Voir Corrigé Exercice no 3 du Devoir no 1

Corrigé Exercice no 3

 
.P 2
.N
k k
1. Le champ de vitesse est radial ~v = ~ur (~v = vr ~ur ) avec vr =
r r

div~v =
V .
r δ r
H
1 δ(rvr )
=
r δr
k
1 δ(r r
=
1 δ(k)
r δr
=0 (rvr = k = constante)

Le fluide est donc en écoulement incompressible var div~v = ~0


Le champ de vitesse est radial et indépendant de θ et z.
−→ δvr 1 δvr
Donc rot~v = ~uθ − ~uz = ~0.
δz r δθ −→
Le fluide est donc animé d’un mouvement irrotationnel car rot~v = ~0.
 
k
2. Au champ de vitesse ~v = ~ur ou associe le potentiel car ϕ(r) défini par :
r

−−→ −→
~v = −grad ϕ car rot~v = ~0 donc

k δϕ
 
v r = = −
 r δr 
 δϕ 
~v  vo = 0 = −
 
δz 


 δϕ 
vz = 0 = −
δz

k dϕ kdr
Le potentiel ϕ est donc indépendant de θ et z soit : =− → dϕ = −
r dr r
ϕ(r) = −k ln r + constante
• Les surfaces équipotentielles définies par ϕ = constante ou r = constante sont donc d’axe Oz :
leur trace dans le plan z = 0 sont des cercles concentriques

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3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES

• Les lignes de courant définis par ~v //d~r : sont donc des droites radiales issus de O

3. Calculons la fonction de courant ψ(r) sachant que le long d’une ligne équipotentielle on

a :v = − où S = OM = rθ.
dS

v=− =⇒ dψ = −V dS
dS

.P 2
=⇒ dψ = −vr dθ

.N
 
k
=⇒ dψ = − rdθ
r

V . H =⇒ dψ = −kdθ
=⇒ ψ = −kθ + c, c ∈ R

Déduisons la fonction potentiel complexe en M :

F (Z) = −k ln r + c + i(−kθ + c)

Z
Z = x + yi = reiθ =⇒ r =
eiθ

 
Z
F (Z) = −k ln + ci(c − kθ)
eiθ
F (Z) = −k ln Z + c + ic

Posons h = c + ic avec c ∈ R.
F (Z) = −k ln Z + h

4. Exprimons en fonction de k le débit volumique par unité de longueur de la source rectiligne.


Soit Dv ce débit.



Z
Dv = ~v · dl
Z 2π
k
= · rdθ
0 r
Dv = 2kπ

Corrigé Exercice no 4

A/ Voir cours.

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3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

B/ 1. Débit de vidange de ce réservoir :


1 1
PA + ρVA2 + ρghA = PA + ρVB2 + ρghB or PA = PB = Patm
2 2
donc
1
ρ(VA2 − VB2 ) = ρg(hB − hA )
2
VA  VB car SA  SB
donc p
VB2 = 2g(hA − hB ) =⇒ VB = 2gh

D = VB S = S 2gh

2. Le temps T nécessaire pour la vidange totale du réservoir.


V p
T = avec V = lhL et D = S 2gh
D
r
l×L h
T =
S 2g
*

3.2 RELATIVITÉ RESTREINTE


3.2.1 ÉNONCÉ DES TRAVAUX DIRIGÉS DE RELATIVITÉ RESTREINTE

P 2
Année Académique : 2014-2015

.
. H .N
Exercice 1
Écrire les transformations spéciales de Lorentz dans le cas simple où le vecteur-vitesse u de
translation de R0 par rapport à R est colinéaire à l’axe Ox avec O ≡ O0 pour tout t = t0 .En déduire

V
que pour tout u  c,qu’on retrouve les transformations de Galilée de la mécanique classique.

Exercice 2
On considère l’équation de propagation d’une onde unidimensionnelle E(x, t) :
∂2E 1 ∂2E
2
− 2 2 =0
∂x c ∂t
1. À partir des transformations spéciales simples de Lorentz (x0 , t0 ) des coordonnées (x, t),
∂ ∂ ∂ ∂
déterminer les dérivées partielles et 0 en fonction de et respectivement.
∂x0 ∂t ∂x ∂t
∂2 ∂2
2. Déterminer 0 2 et .
∂x ∂t0 2
3. Déduire que l’équation de propagation des ondes est invariante sous les transformations de
Lorentz.

Exercice 3
0
Un référentiel galiléen (R ) est animé d’un mouvement de translation uniforme par rapport au
référentiel (R) du laboratoire à une vitesse ~u de direction quelconque situé dans le plan xOz. Les
0 0
origines
 O 2et O des deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t = 0. On pose
u
Γ = 1 − 2 (1/2) et un évènement M est repéré dans (R) à l’instant t0 par le vecteur position
c
−−0−→0 →−
O M = r0 .

3CPI 131 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE



1. Déterminer les formules générale de transformation de Lorentz, c’est-à-dire déterminer r0


ainsi que t0 en fonction de →

u , r0 et t.

− −

2. Exprimer la vitesse v 0 d’une particule, mesurée dans (R0 ) en fonction de →

u et de la vitesse →

v
de cette particule mesurée dans (R). Simplifier la relation obtenue lorsque u  c.
Application : À l’instant t = 0, un pion au repos au point A(x = −a, y = z = 0) du référentiel (R) du
laboratoire se désintègre en un muon et un neutrino. Le neutrino obtenu est émis àpla vitesse c
dans (R) suivant l’axe (OX). Déterminer dans (R0 dont la vitesse ~u de module u = c 3/2 fait un
angle de α = 60ř avec l’axe (OX) :
(a) Les coordonnées x0 , y 0 , z 0 et t0 de l’évènement "désintégration du pion".
(b) Les coordonnées vx0 , vy0 , vz0 de la vitesse v~0 du neutron, et la direction de l’émission du neutron
par rapport à ~u.
(c) Vérifier le postulat d’Einstein c’est-à-dire que v 0 = c dans (R0 ).

Exercice 4

− ~ est parallèle à l’axe des
Le référentiel galiléen (R0 ) est animé d’une vitesse V par rapport à (R) (V
0 0
X et les (O X ) et (OX) sont confondus).
Une règle de projection L0x , L0y sur les axes (O0 X 0 ) et (O0 Y 0 ), glisse dans le plan (O0 X 0 Y 0 ) avec la
vitesse U 0 de composantes Ux0 , Uy0 . Étudiée dans (R), la règle, de projection Lx , Ly sur les axes (OX)
et (OY ), glisse dans le plan (OXY ) avec la vitesse U de composantes Ux , Uy .
~ , Ux et Ly en fonction de L0y , V
(a) Calculer Lx en fonction de L0x , V ~ , Uy et L0x .
(b) Cas particuliers :

.P 2
– Dans (R0 ), la règle parallèle à l’axe (O0 X 0 ) est animée de la vitesse U 0 (0, −u). Calculer l’angle

.N
d’inclinaison de la règle sur l’axe (OX) dans le référentiel (R).
– Dans (R), la règle parallèle à l’axe (OX) est animée de la vitesse U 0 (0, −u). Calculer l’angle

V . H
d’inclinaison de la règle sur l’axe (O0 X 0 ) dans le référentiel (R0 ).

Exercice 5

Une tige de longueur au repos L0 dans le référentiel (R0 ), fait un angle θ par rapport à l’axe Ox.
Déterminer la longueur L et l’angle θ tels que mesurés dans le référentiel (R) sachant que le repère
(R0 ) se déplace à la vitesse constante u suivant l’axe (Ox) du repère (R).

Exercice 6

Un vaisseau spatial (1) quitte la terre avec une vitesse v, à l’instant où ses horloges et celles de la
terre indique zéro. Au bout d’un temps T pour les horloges terrestres, un second vaisseau (2) s’en
va avec une vitesse u de même sens que la vitesse v ; Les vitesses u et v sont des vecteurs-vitesses
constantes et u > v. Le deuxième vaisseau rattrape le premier à un instant τ pour les horloges
terrestres.
1. Pour les horloges de (1), indiquer la date de départ de (2).
2. Pour les horloges de (1), indiquer la date de rattrapage de (1) par (2).
3. Dans un référentiel de (1), à quelle distance était la terre quand (2) est parti ?
4. Des questions précédentes, déduire la vitesse de (2) telle qu’elle est mesuré par (1).

Exercice 7 : Le paradoxe des jumeaux.

© IMSP/UPN 2016-2017 132 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

Présentation du paradoxe : Le jour de leur 21ème anniversaire, Jekyll quitte son jumeau Hyde qui
demeure à Terre. A bord d’une fusée dont la vitesse est égale à V = 0, 96c, Jekyll voyage en
maintenant le cap sur Sirius, pendant 7 ans de son temps. A ce moment, il change de direction,
rebrousse chemin et, au bout de 7 autres années, il revient sur Terre. Pendant le voyage, Hyde voit
retarder les horloges de Jekyll et pense que ce dernier vieillit moins vite que lui. Le paradoxe
apparaît quant on se demande ce que pense Jekyll. Lui, il voit Hyde resté sur Terre vieillir moins
vite que lui, et quand il revient sur Terre, il pense que son jumeau Hyde est le plus jeune.
1. Les conclusions des jumeaux sont tout à fait réciproques, c’est-à-dire qu’on ne peut dire quel
est celui qui est resté immobile. Dans quel cas ceci est vrai ?
2. En réalité la conclusion de Hyde est incorrecte à cause d’une faute de raisonnement commise
sur sa description du voyage. Les descriptions du voyage par les deux jumeaux doivent donc
être différentes. Comment la différence se manifeste-t-elle ?
• Solution en termes de dilatation du temps. Modifions, pour simplifier, le déroulement du voyage.
On suppose maintenant qu’il y a deux fusées, l’une s’éloignant toujours de la Terre à la vitesse V ,
l’autre retournant vers la Terre à la même vitesse V .
Jekyll effectue son voyage en sautant sur celle qui quitte la Terre, en changeant de fusée à la fin
du voyage aller et en sautant de la deuxième quand elle atteint la Terre. Nous avons maintenant 3
observateurs dont les référentiels sont toujours galiléens : le jumeau resté sur Terre et les pilotes
des deux fusées. On note T la durée totale du voyage mesurée sur Terre par Hyde.
1. Analyser et déterminer les temps de l’aller, de retour et total du voyage mesurés
respectivement par les deux pilotes.
2. Pour éviter tout risque d’erreur, supposons maintenant que Jekyll n’a pas de montre, mais il
calcule la durée de son voyage en interrogeant les pilotes des fusées. Il saute dans la première
et, juste avant de la quitter, il demande au pilote combien a duré le trajet aller. De la même

P
façon, après le retour, il demande au pilote combien de temps il est resté à bord. Déterminer

.
ces temps et en déduire la durée du voyage complet.
2
.N
3. Déterminer l’âge de chacun des jumeaux au moment de leur réunion.

V . H Exercice 8

Deux jumeaux A et B vivent sur la terre. Le jour de leur 20 ans, le jumeau B monte dans un
vaisseau en vue d’atteindre une étoile située à 30 années-lumière (tel que mesuré de la terre).
Sachant que le vaisseau se déplace à 0, 95c, quels seront les âges des jumeaux quand ils seront de
nouveau réunis.

Exercice 9 : Voyage en fusée, Paradoxe et dilatation des durées

Le jour où deux frères jumeaux A et B ont 26 ans, l’un d’eux quitte la Terre à bord d’une fusée
pour un voyage interplanétaire à grande vitesse : ν = 0, 6c , et revient sur Terre où l’attend son frère
B . On négligera les durées des phases accélérées ou décélérées (départ, demi-tour, et retour sur
Terre). Le jour où A retourne sur Terre, son frère B à 36 ans.
1. Montrer que la durée T 0 mesurée par A est inférieure à la durée T de ce voyage mesurée par
B.
2. En déduire l’âge de A à son retour sur Terre.

Exercice 10

Les mésons ont une durée de vie moyenne au repos de 2, 2µs Ils sont créés à une altitude de 1Okm
et voyagent à une vitesse de 0, 995c vers la terre. Calculer :
1. La durée de vie moyenne des mésons telle que vue sur la terre.
2. Le temps mis pour arriver au sol tel que vu sur la terre.

3CPI 133 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

3. Le temps mis pour arriver sur la terre pour un méson.

Exercice 11 : Le radar de la gendarmerie


Un radar fixe installé au bord d’une route émet une onde électromagnétique de fréquence 2500M hz ;
cette onde se réfléchit sur un véhicule arrivant au devant du radar à la vitesse de 90km par heure.
On mesure le décalage de fréquence entre le signal émis et le signal reçu par le radar après
réflexion.
Calculer le décalage. Supposons que l’on veuille détecter un écart minimum de 5km/h. Quelle doit
être la résolution en fréquence de l’appareil pour qu’il en soit ainsi ?

Exercice 12 : Expansion de l’univers

Une source monochromatique, fixe dans le référentiel (R), émet une onde lumineuse plane, de
fréquence ν dans la direction (Ou) du plan (xOy), telle que (Ox, Ou) = θ. Un observateur est lié au
référentiel (R0 en translation uniforme de vitesse ~v par rapport à Ox.
w
1. En utilisant le quadrivecteur d’onde (~k, ), déterminer en fonction de ν, θ et β = vc :
c
(a) la fréquence ν 0 de l’onde mesurée par l’observateur.
(b) la direction θ0 de propagation, par rapport à (Ox), de l’onde lumineuse perçue par
l’observateur.
2. Cas particuliers : Comparer ν et ν 0 puis θ et θ0

.P 2
(a) si l’observateur se déplace dans la même direction que l’onde émise.

.N
(b) si l’observateur se déplace perpendiculairement à la direction de l’onde émise.

H
(c) retrouver la relation entre ν et ν 0 dans les deux cas envisagés, en utilisant les formules de

.
transformations de Lorentz pour l’onde plane d’équation S = S0 cos[ω(t − xc )] suivant la

V
direction de propagation (Ox).
3. Application
L’observateur d’une nova (étoile qui explose en éjectant dans toutes les directions des
particules de grandes vitesses qui rayonnent de la lumière) donne les résultats suivants, pour
un observateur terrestre :
(a) la largeur spectrale de la raie est 10A au voisinage de la longueur d’onde 500010A.
(b) le rayon angulaire de la nova croit de 0, 15” par an.
i. Interpréter la largeur de la raie et en déduire la vitesse radiale ν d’expansion de la nova
(v  c).
ii. Calculer la distance D entre la terre et la nova, en années-lumière.
On donne l0 = 60” = 3.10−1 rd.

Exercice 13 : Transformations de Lorentz Poincaré.

Le mouvement est une notion relative au sens qu’il faut le rapporter à un référentiel, choisi par
l’observateur. En mécanique classique, Galilée a proposé que le mouvement d’un point matériel
~e , soit
dans deux référentiels R et R0 , avec R0 en translation uniforme par rapport à R à la vitesse V
exprimé par les relations :
~e t
~r = ~r − V
0
t =t
En mécanique relativiste, les lois de transformations spéciales et homogènes sont du type :
x0 = K(x − V ~ex t)
y0 = y
z0 = z

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3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

t0 = L(t − M x)
Déterminer K, L, M en fonction de Vex et de c. Pour cela on pourra utiliser la propriété d’invariance
du carré de l’intervalle.

Exercice 14
On considère deux référentiels galiléens R et R0 en translation uniforme selon ox − o0 x0 et
coïncidant ensemble lorsque t = t0 = 0 . Une source placée en o0 émet un flash lumineux qui se
propage dans la direction o0 y 0 et se réfléchit normalement sur un miroir M , lié à R0 , placé à une
distance L .
1. Quel est le temps écoulé dans R0 entre l’émission et la réception du signal lumineux par o0 ?
2. Analyser le phénomène dans le référentiel R, et retrouver sur cet exemple la dilatation du
temps.

Exercice 15
On souhaite comparer les transformations de Lorentz à celles de Galilée. Pour cela, on considère le
cas des faibles vitesses d’entraînement.
1. Développer γe en série et montrer que l’approximation au deuxième ordre en βe ne restitue
pas la transformation de Galilée relative au temps.
2. Préciser l’approximation qui doit être faite pour retrouver la notion de temps absolu.

.P 2
. H 0 00
.N
Exercice 16
On considère trois référentiels R, R , R ayant leurs axes parallèles et coïncidant ensemble lorsque
t = t0 = 0. R0 est en translation uniforme par rapport à R dans la direction ox − o0 x0 avec la vitesse

vitesse u = vR0 /R .
V
v = vR0 /R .R00 est en translation uniforme par rapport à R dans la direction o0 xo − o00 − x00 avec la

1. Écrire les transformations de Lorentz qui font passer des coordonnées de à celles de et des
coordonnées de à celles de .
2. Déduire que le passage de R00 à R se fait à l’aide de la transformation de Lorentz avec une
vitesse que l’on déterminera

Exercice 17 : Expédition spatiale. Dilatation des durées

Un vaisseau spatial, se déplaçant d’un mouvement rectiligne uniforme doit atteindre une étoile
située à années-lumière (soit 5 · 1017 m ) du système solaire.
1. Quelle doit être la vitesse du vaisseau pour que la durée du voyage mesurée par le pilote de
l’engin soit de 10 ans ?
2. Une fois arrivé à destination, le pilote du vaisseau envoie un signal lumineux vers la Terre
pour signifier le succès de l’expédition. Combien de temps après le départ recevra-t-on ce
signal sur Terre ?

Exercice 18
Par rapport à un référentiel terrestre supposé inertiel, la distance Terre-Lune est de 384000 Km .
Une fusée effectue le voyage Terre - Lune à la vitesse ν = 0, 8c .
1. Quelle est la durée du trajet pour un observateur terrestre ?

3CPI 135 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

2. Quelle est la distance Terre - Lune pour un passager de la fusée ?


3. Quelle est la durée du voyage pour le passager ?

Exercice 19
Une barre immobile dans le référentiel inertiel R0 et placée selon la direction O0 x0 mesure une
longueur L0 dans R0 . Un observateur de R donne une mesure L0 /3 de la barre. Quelle est la
vitesse relative des deux référentiels ?

Exercice 20
Deux vaisseaux spatiaux, de même longueur L dans leur propre référentiel, se déplacent dans le
même sens, en translation uniforme l’un par rapport à l’autre. Un observateur placé à la tête du
vaisseau le moins rapide mesure la durée T qui sépare le passage de la tête et de la queue du
vaisseau le plus rapide. Déterminer la vitesse relative νe d’un vaisseau par rapport à l’autre.

Année Académique : 2015-2016

Exercice 21 : Théorie de l’émission

P
I- La théorie de lémission postule que la vitesse de la lumière est ~c pr rapport à la source et si la

. 2
sourcese déplace à la vitesse ~v par rapport à l’éther, alors la vitesse de la lumière est ~c + ~v par
rapport à l’éther. Comme nous l’avons vu dans ce cours, cette théorie est en accord avec le résultat

.N
de l’expérience de Michelson et Morley.
L’objet de cet exercice est de montrer l’insuffisance de la théorie de l’émission.

V . H
Considérons une étoile décrivant une trajectoire circulaire de centre O’ à la vitesse v (cette étoile
est une composante du système à deux deux corps constitué par une étoile double). Soit O le
centre de la terre ; la distance OO0 = l est très supérieure au rayon du cercle décrit par l’étoile. On
appelle OA et OB les tangentes issues de O au cercle de centre O0 . Pour l très grand, A, O0 , B sont
pratiquemment alignés.

1. Adoptant la théorie de l’émission, calculer le temps τ mesuré sur la terre pour que l’étoile
passe de B en A et le temps τ 0 également mesuré sur la terre pour que l’étoile passe de A en
B ; τ et τ 0 seront exprimés en fonction de l, v, c et T période de révolution de l’étoile.
2. Montrer que, selon cette théorie, l’étoile apparaîtrait à la fois en A et en B si T avait une
valeur particulière que l’on calculera en fonction de l, v, c.
II- Considérons à nouveau l’étoile appartenant au système d’étoile double précédent. Il est possible
de mesurer sa vitesse radiale vr = vcosθ en exploitant l’effet Doppler.
I On appelle t l’instant de reception en O de la lumière provenant de l’étoile. La lumière part de A
à l’instant zéro.
1. a- Etablir la loi de variation de la vitesse radiale de l’émission (v est mesurée à l’instant t) ; on
l lvr 0
exprimera vr sous la forme : vr = vcos 2πT (t − c − c2 ) où l est la distance OO . T est la période de
révolution de létoile. On négligera le rayon R de la trajectoire circulaire devant l.
b- Quelle est la loi de variation de vr en fonction de t si l’on considère que la vitesse de la lumière
est c quelle que soit la vitesse de la source ?
Application à l’aide de l’étoile du système Castor C
v = 120km/s, T = 0.8jours, l = 48années − lumière

© IMSP/UPN 2016-2017 136 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

2. a- Quelle est l’erreur relative commise lorsqu’on néglige R devant l ?


b- Représenter la loi de variation de vr en fonction du temps lorsque la vitesse de la lumière est
indépendante de celle de la source : "Loi qui est conforme aux observations astronomiques".
c- Représenter la loi de variation de vr en fonction du temps dans le cadre de la théorie de
l’émission. Conclure.

Exercice 22 : Loi de composition des vitesses perpendiculaires

Un référentiel galiléen R00 est animé de la vitesse Ux0 par rapport au repère galiléen R0 (Ux0 porté par
l’axe O00 x00 ).
Un projectile est lancé dans R00 à partir du point A de l’axe O00 y 00 avec une vitesse constante ~u (de
module u) antiparallèlle à O00 y 00 (O00 A = h).

1. a- A quel instant, dans R00 , le projectile arrive-t-il en O00 , origine de R00 ?


b- A quel instant dans R0 , le projectile arrive-t-il en O00 ?
2. Trouver les composantes de la vitesse du projectile dans R0 .

.P 2
I Le référentiel R0 se déplace à la vitesse ~v par rapport au référentiel galiléen R.

.N
3. Donner les composantes de la vitesse du projectile dans R.
4. En déduire la formule de transformation des vitesses perpendiculaires entre les référentiels R

H
et R0 .

V .
Exercice 23 : Loi de composition des vitesses et des accélérations

Considérons les repères galiléens galiléns R et R0 , R0 en mouvement de translation rectiligne de


vitesse ~u suivant l’axe (Ox) par rapport à R. Soit dans R0 un point M (x0 , y 0 , z 0 ) animé d’une vitesse
~v 0 (vx0 , vy0 , vz0 ) avec une accélération ~a0 (a0x , a0y , a0z ).
Trouver les composantes de la vitesse ~v (vx , vy , vz ) et de l’accélération ~a(ax , ay , az ) dans R où M a
pour coordonnées (x, y, z).

Exercice 24 : Temps propre et temps impropre

Un mobile O’ s’éloigne de la terre, à la vitesse constante ~u, dans une direction Ox normale à un
miroir fixe sur terre. Soient (R) et (R’) les référentiels galiléens liés respectivement à la terre (donc
au miroir) et au mobile. On synchronise les horloges dans (R) et (R’) à l’instant t = t’ = 0 où leurs
origines O et O’ coïncident.
Un signal lumineux, de durée très brève, est émis par le mobile O’ vers le miroir, qui le réfléchi
instantanément vers le mobile. L’observateur terrestre note l’arrivé du signal sur le miroir à l’heure
t = T.
1. Déterminer en fonction de T et β = uc , les coordonnées des événements suivants dans (R) et
(R’) :
a- événement E : réflexion du signal sur le miroir
b- événement E1 : émission du signal
c- événement E2 : arrivée du signal réfléchi en O’.
En déduire la relation entre t01 et t02 . Si t01 et t02 désignent les instants d’émission et d’arrivée du
signal en O’ mésurées dans (R’).

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3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

2. Comparer :
a- les durées du trajet incident, mesurées dans (R) et (R’)
b- les durées du trajet réfléchi, mesurées dans (R) et (R’)
c- les durées du trajet aller-retour, mesurées dans (R) et (R’).
Justifier les relations entres ces durées dans (R) et (R’) à partir de la relation entre temps
propre et temps impropre.

Exercice 25 : Transformations linéaires


Soient les repères (R) et (R’) avec les significations habituelles. L’homogénéité de l’espace et du
temps conduit à des transformations reliant les coûts (x, y, z, t) et (x0 , y 0 , z 0 , t0 ) d’un événement dans
(R) et dans (R’) de la forme suivante :
 0
 x = a1 x + a2 t
 0

y = y
 z0 = z
 0

t = b1 x + b2 t
1. Exprimer les coefficients a2 , b1 , b2 en fonction de a1 en tenant compte des propriétés suivantes :
a- Mouvement rectiligne uniforme de l’origine O’ dans (R)
b- Invariance de la célérité c de la lumière dans tout référentiel galiléen
c- Isotropie de l’espace : la célérité c est indépendante de la direction de propagation.
2. En considérant l’équation de propagation lumineuxd’un signal dans (R) et dans (R’), exprimer
a1 en fonction de β = uc .

.P 2
3. En déduire les formules de transformations spéciales de Lorentz.

. H .N
Exercice 26 : Composition des vitesses en direction quelconque

V
Un référentiel (R’) est animé d’un mouvement de translation uniforme par rapport au réféentiel (R)
du laboratoire, à la vitesse ~u de direction quelconque située dans le plan xOz. Les origines O et O’
de ces deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t0 = 0. On pose Γ = p 1 u2 .

~ = ~r.
1. Un événement est repéré dans (R), à l’instant t, par le vecteur position OM
1− c2

Déterminer les formules générales de transformation de Lorentz, c’est-à-dire exprimer r~0 ainsi
que t’ en fonction de ~u, ~r et t.
2. a- Exprimer la vitesse v’ d’une particule, mesurée dans (R’), en fonction de u et de la vitesse v
de cette particule mesurée dans (R).
b- Simplifier la relation obtenue lorsque u << c.
3. Application : A l’instant t = 0, un pion au repos au point A(x = −a, y = z = 0) du référentiel (R)
du laboratoire se désintègre en un muon et un neutrino. Le neutrino obtenu est émis à la
vitesse c dans (R) suivant l’axe Ox. √
Déterminer dans (R’), dont la vitesse ~u de module u = 2c 3 fait un angle α = π3 avec Ox :
a- Les coordonnées x’, y’, z’, t’ de l’événement "désintégration du pion".
b- Les coordonnées vx0 , vy0 , vz0 de la vitesse v~0 du neutrino, et la direction d’émission du neutrino
par rapport à ~u. Vérifier que v 0 = c.

Exercice 27 : Observation relatives


Mob rencontre Fix et s’en éloigne à la vitesse constante u = ac, pendant T’ heures (de sa propre
horloge), puis s’en rapproche pendant T’ heures. A chaque heure de son horloge, Mob envoie un
signal lumineux à Fix.
1. En utilisant les formules de l’effet Doppler, déterminer à quelle heure de l’horloge de Fix, Mob
sera revenu sur terre.

© IMSP/UPN 2016-2017 138 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

2. Dans le référentiel (R’) accroché à Mob, deux charges égales à q sont placées sur l’axe O’y’
l’une à l’origine, l’autre au point M d’ordonnée a’.
Calculer de différentes manières la force F~ subie par la charge au point M, mesurée par Fix :
a- en calculant la force F~ 0 dans (R’) et en utilisant les formules de transformations des forces,
b- en calculant les champs E ~ et B
~ dans (R) au point M.
3. Mêmes questions avec deux charges sur l’axe O’x’.

Exercice 28 : Le paradoxe des jumeaux


Lors du voyage du jumeau J, J et J0 observent tous les deux une étoile variable dont l’éclat varie
périodiquement à la fréquence N dans le système terrestre du jumeau J0 ; cette étoile est dans la
direction de ~v , vitesse de J par rapport à J0 à l’aller. On se place dans le cas où les phases
d’accélération ont une durée très courte devant la durée T du voyage de J, mesurée dans le
référentiel terrestre.
1. En considérant que les deux jumeaux ont compté le même nombre de signeaux et en
appliquant l’effet Doppler, calculer la duré du voyage, mesurée par J.
2. Le jumeau terrestre J0 a près de lui une source périodique de fréquence N ; le jumeau
voyageur J a près de lui une source identique de même fréquence N. Un observateur O du
référentiel galiléen de l’aller (confondu avec J pendant le voyage aller) compte les signaux
émis par J0 et par J, pendant l’aller et retour de J.
Déterminer :
a- En fonction de N et de T le nombre de signaux émis par J0 et comptés par O.
b- En fonction de N, T et v le nombre de signaux émis par J et comptés par O.
c-Conclure.

.P 2
. H .N
Exercice 29 : Collision élastique entre un photon et un proton
Un photon se propage dans une direction Ox d’un référentiel galiléen R où son énergie est hν0 et

V
son impulsion est hνc 0 ~x (~x vecteur unitaire de l’axe Ox, c vitesse de la lumière dans le vide). Il entre
en collision avec un proton au repos de masse M. Le photon est diffusé dans une direction faisant
un angle θ avec Ox ; le proton est également diffusé dans une autre direction. A l’issu du choc,
l’énergie du photon devient hν.
1. Montrer qu’il existe un référentiel RB en translation rectiligne uniforme par rapport à R, avec
une vitesse ~v parallèle à Ox et dans lequel la quantité de mouvement du système
photon-proton est nulle.
2. Dans ce référentiel RB , l’énergie du photon incident est hν ∗ , la calculer en fonction de hν0 et
de v/c puis de hν0 et de M c2 .
3. Montrer que dans le référentiel RB le photon est diffusé sans changement de fréquence.
4. Déduire du résultat précédent la fréquence du photon diffusé dans R en fonction de v/c et θ.
Etablir l’expression ν1 − ν10 en fonction de θ et de M.

Exercice 30 : Réaction nucléaire


Considérons la réaction nucléaire M1 + M2 → M3 + M4 + M5 + M6 endoénergétique. Les particules
Mi(i=1,...,6) ont les masses mi(i=1,...,6) respectivement. La particule M1 bombarde la particule cible
M2 qui n’est plus au repos dans le référentiel du laboratoire (RL) ; M1 et M2 ont des quantités de
mouvement p~1 et p~2 faisant un angle α. Calculer le seuil énergétique de la réaction.
Désintégration d’une particule M1 au repos en deux particules M3 et M4
Les masses de M1 , M3 , M4 sont respectivement m1 , m3 , m4 .
1. Calculer les énergies E3 et E4 et le module p de la quantité de mouvemen tdes particules M3
et M4 .
Application numérique :
On considè la désintégration du méson K 0 (m1 c2 = 500M ev) en deux pions
π 0 (m3 c2 = m4 c2 = 140M ev) ; calculer E3 , E4 ainsi que la quantité pc.

3CPI 139 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

2. Calculer la quantité de mouvement de M4 dans le référentiel de repos de M3 , en fonction de p.

Exercice 31 : Mouvement d’une particule soumise à une force centrale : cas d’une force newtonienne
attractive

Soit une particule M de masse m soumise à une force centrale passant par le pôle O.
1. Montrer que le mouvement est plan comme en mécanique classique. Par la suite, on utilisera
des coordonnées polaires r et θ, dans ce plan, pour repérer la position de la particule.
2. En mécanique classique, on démontre que la vitesse aréolatoire esr constante. Rappeler la
démonstration. Que devient cette propriété en mécanique relativiste ?
3. On suppose que la force centrale peut être considérée comme dérivant d’une énergie
potentielle Ep (r) uniquement fonction de la distance au pôle O. Appliquer le principe de
conservation de l’énergie et l’exprimer en coordonnées polaires ; éliminer le temps en utilisant
la constante établie précédemment. On notera E = Ep + T , T désignant l’énergie cinétique de
M.
4. Etablir la formule de Binet :
d2 u 1
dt2 + u = f (r) où u = r et f (u) est une fonction de u que l’on exprimera avec le paramètre Ep .

3.2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE RELATIVITÉ RESTREINTE


Année Académique : 2014-2015

.P 2
Relation entre x et x0 ;
a- 
0
x = γ(x + ut )
0
y

.
0

H
et y 0 ; z et z 0 .
x = γ(x + ut)
.N
Solution 1

V
 
0 0
y =y y =y
z = z0.
  0

z = z.

Relation entre t et t’.


x = γ[γ(x0 − ut) + ut0 ]; x = γ 2 x0 − γ 2 ut + γut0 ;

1
t0 = (x − γ 2 x + γ 2 ut)
γu
γ2 − 1
t0 = γ(t − 2 x)
γ u

γ2 − 1 0
d’où t = γ(t0 + x)
γ2u

Trouvons γ
Soit un photon en déplacement dans R ;

 
0
x
 = ct0 x
 0
= ct0
x = ct =⇒ x = ct
 0
  0

x = γ(x − ut) ct = γ(ct − ut)
⇐⇒ ct0 = γ(c − u)t

γ2 − 1 γ2 − 1
t0 = γ(1 − uc ) or t0 = γ(t − x) donc γ(t − x) = γ(1 − u
c) )t
γ2u γ2u

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3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

γ2 − 1 u
t− 2
x=t− t avec x = ct
γ u c
2
γ −1 u
1− 2 =1−
γ u c
u γ2 − 1
= c
c γ2u
u2 γ 2 = c2 γ 2 − c2
γ 2 (u2 − c2 ) = −c2
c2
γ2 = 2
c − u2
1
γ=r  u 2
1−
c
u
Posons β= ; γ = √ 1 2. On retient que :
c 1−β
 1  1
x =p (x0 + ut) x0 = p (x + ut)
2 2





 1 β 

 1 − β
y = y0
  0

y =y (?)

0
ou 0

z = z 
z = z
γ2 − 1 0 2
 
t0 = γ(t + γ − 1 x)

 

0
t = γ(t + 2 x )

 
γ u γ2u

u 
Lorsque uc −→ 0
c

P
= x0 + ut0

x

. 2


= y0

y
(?) devinent

.N


 z = z0
t = t0

H = x0 − ut0

.

x
= y0

V
y
En remplaçant →

u par -→

u , on obtient :
z

 = z0
t = t0

Solution 2

∂2E 1 ∂2E
2
− 2 2 =0
∂x c ∂t

∂ ∂ ∂ ∂
1- Déterminons 0
et en fonction de et .
∂x ∂t0 ∂x ∂t
Soit E(x, t) = E(x0 , t0 )
∂E ∂E
dE = dx + dt (1)
∂x ∂t
∂E 0 ∂E 0
dE = dx + 0 dt (2) or
∂x0 ∂t

 
x = γ(x0 + ut0 ) dx = γ(dx0 + udt0 ) (3)
β ⇐⇒ β
t = γ(t0 + x0 ) dt = γ(dt0 + dx0 ) (04)
c c

(3) et (4) dans (1) donne :

3CPI 141 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

 
∂E 0 0 ∂E 0 β 0
dE = [γ(dx + udt )] + γ(dt + )dx
∂x ∂t c
   
0 ∂E β ∂E 0 ∂t ∂E
= dx γ +γ + dt γu +γ (5)
∂x c ∂t ∂x ∂t
En identifiant (7) à (2) ; on obtient :


 ∂E = γ ∂E + γ β ∂E

∂x0 ∂x c ∂t
∂E ∂E ∂E

 = γu + γ
∂t0 x ∂t

2-
∂2E
   
∂ ∂E ∂ β ∂E
= γ + γ
∂x02 ∂x0 ∂x ∂x0 c ∂t
 2
∂ 2 E dt γβ ∂ 2 E dx ∂ 2 E dt
  
∂ E dx
=γ + + +
∂x2 dx0 ∂x∂t dx0 c ∂x∂t dx0 ∂t2 dx0
 2   2 2

∂ E γβ ∂E dx ∂ E γβ ∂ E
= γ 2 + + γ +
∂x c ∂x∂t dx0 ∂x∂t c ∂t2
dx
(3) =⇒ =γ
dx0

P
dt γβ ∂2E 2
2∂ E γ2β2 ∂2E γ2β ∂E
(4) =⇒
dx 0
=
c
donc
∂x02
= γ
∂x2
+

.
c ∂t
2
2 + 2
c ∂x∂t

∂2E ∂

.


H ∂E


 .N
∂E


V
= 0 γu + 0 γ
∂t02 ∂t ∂x ∂t ∂t
∂ E dt
 2 2
  2 
∂ E dx ∂ E dt ∂ E dx dx
= γu + + γ +
∂x2 dt0 ∂x∂t dt0 ∂x∂t dt0 dt0 ∂t2 dt0
∂2E ∂2E ∂2E ∂2E
   
dx dt
= 0 γu 2 + γ + 0 γu +γ
dt ∂x ∂x∂t dt ∂x∂t ∂T 2
dx dt
= γu = γβc et =γ d’où :
dt0 dt0
∂2E ∂2E ∂2E ∂2E
02
= (γβc)2 2 + 2γ 2 βc + γ2 2
∂t ∂x ∂x∂t ∂t

1 ∂2E 2
2 2∂ E γ2β ∂2E γ2 ∂2E
= γ β + 2 +
c2 ∂t02 ∂x2 c ∂x∂t c2 ∂t2

∂2E 1 ∂2E 2∂ E
2
2 2∂ E
2
γ2β2 ∂2E γ2 ∂2E
− = γ − γ β + −
∂x02 c2 ∂t02 ∂x2 ∂x2 c2 ∂t2 c2 ∂t2
2 2 2
∂ E γ ∂ E
= γ 2 (1 − β 2 ) 2 − (1 − β 2 ) 2
∂x c ∂t2
2 2 2 2
1−β ∂ E 1−β ∂ E
= −
1 − β 2 ∂x2 1 − β 2 c2 ∂t2
∂2E 1 ∂2E
= 2
− 2 2
∂x c ∂t

© IMSP/UPN 2016-2017 142 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

Solution 3

−−→ → −−0−→0 → −0
Posons OM = − r et O M→−0 = r0 .


Dans R, r = ~rk + ~r⊥ et r = r~ k + r~0 ⊥ dans R’.

= γ(~rk − →




r~0 k u t)
 ~0
D’après TCL, on a : r⊥ = ~r⊥

 →

u ∗ ~rk

t =γ t−


c2

r~0 = r~0 k + r~0 ⊥

.P
= γ(~rk − ~ut) + ~r⊥

2
= γ~rk − γ~ut + ~r⊥

. H .N
~u ∗ ~r = ~u ∗ ~rk + ~u ∗ ~r⊥

donc ~rk =
~u ∗ ~r
u
~u ∗ ~r
~r⊥ = ~r − ~rk = ~r − 2 ~u
= 2 ~u
u
V
~u ∗ ~r

alors
= ~u ∗ ~rk

u
~u ∗ ~r ~u ∗ ~r
r~0 = γ 2 ~u − γ~ut + ~r − 2 ~u
u u
~u ∗ ~r
= (γ − 1) 2 ~u − γ~ut + ~r
 u 
~u ∗ ~r ~u
= ~r + (γ 2 − 1) − γ~ut
~u u

~u ∗ ~r

t0
 = γ(t − 2 )
 c 
~u ∗ ~r ~u
r~0
 = ~r + (γ − 1) − γut
u u

  
~u
t = γ t0 + 2 r~0


" c

En remplaçant u par −u, on obtient :
#
~0
~u ∗ r~0 ~u
~r = r + (γ − 1) + γut


u u

Exprimons la vitesse ~v 0 d’une particule mesurée dans R0 en fonction de ~v de cette particule dans R.
d~r0 d~r
~v 0 = 0 et ~v = .
dt  dt 
~u~r ~u
~r0 = ~r + (γ − 1) 2 − γut
u u

3CPI 143 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

 
0 ~ud~r ~u
d~r = d~r + (γ − 1) 2 − γudt
u u
 −1    
0 1 ~
u · ~
v ~u · ~v ~u
~v = 1− 2 ~v + (γ − 1) − γu
γ c u u
Vérifions le deuxième postulat de Einstein.
De la même manière que ~r = ~rk + ~r⊥ dans R et ~r0 = ~rk0 + ~r⊥
0
dans R0 on a :

~vk − ~u ~v⊥
~vk0 = 0
et ~v⊥ = 
~u · ~vk ~u · ~vk

1− 2 γ 1− 2
c c

Finalement on a :

v 02 u2 v2
  
1
1− 2 =  1− 2 1− 2
c ~u · ~vk 2 c c

1− 2
c

u
Lorsque v = c on trouve v 0 = c d’où l’invariance de la vitesse de la lumière. Lorsque u  c on a =0
c
et γ = 1 donc ~v 0 = ~v − ~u.

.P 2
. H .N
V
Déterminons dans R0 :

a) Les coordonnées x0 , y 0 , z 0

  
 u cos θ  x  vx


u u sin α →

r y →

v vy
0 z vz
  



u .→
−r = xu cos α + yu sin α
x cos α + y sin α


 x0 = x + [(γ − 1) − γut] cos α.

 c
 y 0 = y + [(γ − 1)c cos α + y sin α − αut] sin α.

 z0 = z  
xu cos(α)yu sin(α)


 t0 = γ t − .


c2

3 π
u=c et α= .
2 3

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3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

b)

1
 →

u .→−
v
−1   →
−u .→

v
→
−u


−v = 1− 2 →

v + (γ − 1) 2 − γu .
α c u u


u .→
−v = vx u cos α + vy u sin α
 −1
1 vx u cos α + vy u sin α
vx0 = 1− {vx
α c2
 
vx cos α + vy sin α
+ (γ − 1) − γu cos α.}
u
 −1
0 sin α vx u cos α + vy u sin α
vy = 1− {vy
γ c2
  
vx cos α + vy sin α
+ (γ − 1) − γu cos α .
u
 −1
vz vx u cos α + vy u sin α
v0 z = 1−
γ c2
v2 u2 v2
  
1
1− 2 =  1 − 1 −
vx u cos α + vy u sin α 2 2 c2 c2

c
1+ )
c2 c
v2
Lorsque v 0 = c, 1 − = 0 ⇐⇒ v = c
c2

.P 2
. H .N
Solution 4

V
Calculons Lx en fonction de L0x , vx , Ux et Ly en fonction de v; Uy , L0x
La projection dans R0 doit être faite de façon simultannée i.e que ∆t = 0 ; ∆0 x = x0B − x0A = L0x
I 0 J 0 est la projection de la règle suivant O0 X 0 et IJ la projection suivant OX.
D’après les TSL

x = γ(ut0 + x0 ) ∆x = γ(v∆t0 + ∆0 x)
( (
β ⇐⇒ β
t = γ(t0 + x0 ∆t = γ(∆t0 + ∆0 x) Or la projection est simultanée dans R0 i.e ∆t0 = 0
c c

∆x = γ∆0 x
(
γβ 0
∆t = ∆x
c
Lx = γL0x
(
0
Si on pose ∆x = Lx et ∆x = L0x ,on
a: γβ 0
∆t = L
c x
γβ 0
∆t 6= 0, ce qui montre que l’évènement n’est pas simultané dans R. ∆t = tJ − tI = L
c x
Quand l’horloge en J indique tJ , la projection de B dans R parcourt la distance ∆t.ux . Donc la
longueur de la projection AB suivant la direction (Ox) est IJ.

3CPI 145 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

IJ = Lx + ∆t.ux
Lx = IJ − ∆t.ux
v
OrIJ = γL0x ; β =
c
γβ
Lx = γL0x = L0x vx
c
 ux .vx 
Lx = γL0x 1 −
c2
 uy .vy 
Par analogie et du fait que y = y 0 , on a Ly = L0y 1 − 2
c

γβ 0
En effet tD − tC = ∆t et tD = tC + ∆t = L
c x
Quand l’horloge en D indique tD , la projection de B dans R , parcourt la distance ∆t.vy .

DC = Ly + ∆tvy
Ly = DC − ∆vy

L0y −
.
γβ 0
P
L uy
c x 2
i) →

u

u0x = 0
u0y = −u

L0x = L
L0y = 0

. H ux =
u0x + v
v.u0
1 + 2x
.N ux = v = vx

V c

Lx = γL( 1 −
 c 2
Lx = γL( 1 − x2
ux .vx 
2

v
c
1
γ=r
v2
1− 2
c
1 L
Lx = γL × 2 =
γ γ
γβ
Ly = L0y − L0 uy
c x
v
Ly = −γL 2 .uy . or
cr
v2
vy0 1 − 2
uy = c
v.u0x
1+ 2
r c
2
v u
uy = −u 1 − 2 = −
c γ
γLvu
Ly = − 2
c
Ly Lvuγ vuγ
tan θ = =− 2 ; tan θ = − 2
Lx c L c
 vuγ 
arctan − 2
c

© IMSP/UPN 2016-2017 146 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

ii)

 
Lx = L ux = 0
Ly = 0 uy = −u

L0y
tan α = 0
Lx
 ux v x

Lx = γL0x 1 − 2
c
L
L = γL0x (1 − 0) ⇐⇒ L0x =
γ
0 γβ 0
Ly = Ly − L uy .
c x
γβ 0
0 = L0y + L u
c x
γβ L βL
0 = L0y + u ⇐⇒ L0y = − u
c γ c
βLuγ

P
tan α = −

. 2 cL
βuγ

.N
tan α = −
c
 
βuγ

H
α = arctan −

V . c

Solution 6

Soit (K) le référentiel terrestre, (K1 ) le référentiel lié au vaisseau (1) ; (K2 ) le référentiel lié au
vaisseau (2).

Désignons par E1 et E2 les évènement départ (1) et départ de ((2) respectivement


1. ulindiquons la date T10 de départ de (2)
E1 et E2 ont lieu au même point O de K. L’intervalle de temps T les séparant dans K est un
intervalle de temps propre.
Dans tout autre référentiel (K1 ) par exemple, cet intervalle de temps que nous appelons T1 est
impropre. On a donc :
T
T1 = γT T1 = r
v2
1− 2
c

2. Indiquons la date de rattrapage de (1) par (2)


Soit E3 l’évènement rattrapage de (1) par (2). E1 et E2 ont lieu en des points différents de (K1 ).
( Notons O, ce point).

3CPI 147 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

r
τ v2
τ est impropre ; τ1 correspondant est propre dans (K). On a : τ1 = = τ. 1 − 2
γ c
3. La distance d séparant la terre i.e (K) et le vaisseau (1) i.e (K2 ) quand (2) s’en va.
La distance d parcourue par la terre au bord de (1) selon les observateurs de (K1 ) est d = v.T1
T vT
or T1 = r donc r
2
v v2
1− 2 1− 2
c c
4. Déduisons la vitesse v12 de (2) telle qu’elle est mesurée par (1)
Pour calculer cette vitesse, il faut fixer (K1 ) et laisser (K2 ) se déplacer avec v12

.P 2
. H .N
V
d v.T 1
v12 = =r . r
T1 v 2
v 2
T
1− 2 τ 1− 2 − r
c c v2
1− 2
c
v−T
v2
τ (1 − 2 − T
c
Il faut trouver v12 = f (v, u).
Dans K le rattrapage a lieu au même point et en ce moment K1 et K2 ont parcouru la même
distance D = u(τ − T ) = vτ donc

uT vT
τ= ; v12 =
v2
 
u−v uT
1− −T
u−v c2
v(u − v) u−v
v12 = 2 = v.u
v 1− 2
− 2u+v c
c
v2 − v1
v12 = v1 v2
1− 2
c

Solution 7

© IMSP/UPN 2016-2017 148 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

1. Pour obtenir des conclusions réciproques, il faut que le mouvement relatif soit rectiligne et
uniforme à tout moment.
2. le principe de relativité qui implique des conclusions réciproques ne peut être appliqué dans
le cas présent. En effet dans son voyage en fusée aller-retour, Jekyll subit accélération et
décélération qui lui permettent de changer le sens de sa trajectoire. Au cours de son voyage,
Jekyll est lié à deux référentiels inertiels différents, alors que Hyde reste lié à un seul
référentiel (supposé) inertiel (la Terre).

1. On peut raisonner à l’aide de la formule qui exprime la dilatation des durées : T 0 = γe Tp . Pour
le voyage aller et retour, Hyde mesure dans son référentiel une durée propre T (événements
localisés, une horloge). Il associera au voyage aller une durée impropre, égale à T /2, et au
voyage retour, la même durée impropre, égale à T /2. Pour le voyage aller, le pilote de la
première fusée mesure une durée propre (événements localisés, une horloge) Tp = Taller qui est
Tp
reliée à la durée T /2 mesurée sur Terre par la relation : T1aller = 1 − βe2 . Pour lui, la durée
2
T
totale du voyage sera estimée à l’aide de la mesure propre de Hyde, à savoir T1 = p . Il
1 − βe2
peut conclure que le voyage retour s’est effectué avec une durée impropre T1retour qui est
obtenue à partir de la relation T1aller + T1retour = T1 . De même, Pour le voyage retour, le pilote
de la seconde fusée mesure une durée propre (événements localisés, une horloge)Tp = Tretour
Tp
qui est reliée à la durée T /2 mesurée sur Terre par la relation : T2retour = 1 − βe2 . Pour lui
2
aussi, la durée totale du voyage sera estimée à l’aide de la mesure propre de Hyde, à savoir
T
T2 = p . Il peut conclure que le voyage aller s’est effectué avec une durée impropre T2aller
1 − βe2

P
qui est obtenue à partir de la relation T2aller + T2retour = T2 .

. 2
2. Pour le voyageur Jekyll, il obtiendra du premier pilote l’information suivante :

. H
Et du second pilote l’information suivante :
.N
Taller = T1aller =
Tp
2
1 − βe2

V Tretour = T2retour =
Tp
2
1 − βe2

Jekyll pourra conclure que la durée totale de son voyage Tjekyll donnée par la relation :
p
Tjekyll = Taller + Tretour = T 1 − βe2

Dans l’énoncé on indique que


Taller = Tretour = 7ans
Donc
Tjekyll = 14ans.
14
3. Le voyageur Jekyll aura 21 + 14 = 35ans. Hyde, resté sur Terre aura 21 + p = 71ans
1 − 0, 962

Solution 9

1. On définit la durée propre par rapport au référentiel où les événements sont localisés au
même endroit.T 0 /2 est une durée propre définie dans R0 car mesurée en x01 = x02 (une horloge).
T0 T0
La durée totale du voyage sera égale à T 0 = + (aller et retour).
2 2
On utilise les transformations de Lorentz :

ct1 = γe (ct01 + βe x01 )

ct2 = γe (ct02 + βe x01 )

3CPI 149 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

On exprime que x01 = x02 on soustrait ensuite les deux équations membre à membre :

t2 − t1 = γe (t02 − t01 ).

Par identification,
t2 − t1 = T et t02 − t01 = T 0 .
Comme 1 < γe < ∞, on voit que T > T 0 .
2. Pour B la durée T du voyage vaut 10ans. Pour A,
s  2
0 T Vex
T = =T 1−
γe c

A.N. p
T 0 = 10 × 1 − 0, 62 = 8 ans.
A estime donc qu’il a 26 + 8 = 34 ans.

Solution 11
Calculons ce décalage :
Soit ν la fréquence de l’onde émise par le radar et νv la fréquence de l’onde reçue par la voiture.
s
1 + v/c
νv = ν 1
1 − v/c

Soit ν 0 la fréquence de l’onde réfléchie :

.P 2
.N
s
0 1 + v/c
ν = νv 2
1 − v/c

1 dans 2 =⇒ ν 0 = ν

0

v  c =⇒ ν = ν 1 +


v
c
1 + v/c
1 − v/c
1−


v −1
c V . H
Finalement
2ν · v
∆ν = = 416, 5Hz
c
Si la fréquence dépasse 416, 5Hz, la voiture est en contravention.

Solution 13

ds2 = c2 dt2 − dx2 − dy 2 − dz 2


La condition d’invariance implique :

ds2 = c2 dt02 − dx02 − dy 02 − dz 02 = c2 L2 (dt − M dx)2 − K 2 (dx − Vex dt)2 − dy 02 − dz 02

On développe les carrés et puis on identifie les deux équations terme à terme, pour dt2 , dx2 et dxdt.
On obtient ainsi un système de 3 équations à 3 inconnues :

c2 = c2 L2 − K 2 Vex
2

−1 = −K 2 + c2 L2 M 2
0 = −2c2 L2 M + 2K 2 Vex

© IMSP/UPN 2016-2017 150 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

Solution 14

1. Dans le référentiel R0 lié à l’objet selon o0 x0 , la durée d’un trajet aller-retour d’un photon qui
se meut à la vitesse c est une durée propre (événements localisés au même endroits, une
horloge) dont l’expression vaut :
L
∆t0 = 2
C
2. Dans le référentiel R, la durée du trajet est ∆t. Comme le photon se déplace à la vitesse
constante de la lumière, il parcourt une distance ∆d égale à ∆d = c∆t. Par ailleurs, cette
trajectoire se décompose selon ox et oy :

∆x = Vex ∆t et ∆y = 2L.

Comme ∆d2 = ∆x2 + ∆y 2 , c2 ∆t2 = Vex


2
∆t2 + 4L2 ,

4L2
∆t2 =  2

2
Vex
c 1− 2
c
0
∆t2
=
V2

1 − ex
c2
= γe2 ∆t02

La durée ∆t0 mesurée dans R0 est une durée propre (2 événements localisés au même endroit,
une horloge) ; on retrouve bien la notion de dilatation des durées puisque 1 < γe2 < ∞.

.P 2
1. Développement en série (x  1) :
. H .N
Solution 15

α
(1 + x)α = 1 + x +
1!
γ = (1 − βe2 )−1/2 ∼
Galilée : t = t0
β
=1+ e
2
2!
2
V
α(α − 1) 2
x + ··· +
α(α − 1) · · · (α − n + 1) n
n!
x + ···

Lorentz : ct = γ(ct0 + βe x0 ).
Avec le dévelopement limité, on peut écrire :

β2 βe2 0
 
ct = 1+ e (ct0 + βe x0 ) = ct0 + βe x0 + ct + · · · 6= ct0
2 2

2. Pour retrouver la notion de temps absolu de Galilée, il faut faire l’approximation βe → 0 soit
Vex  c. Note : faire l’approximation c → ∞ n’est pas compatible avec les postulats de la
relativité restreinte.

Solution 16

1. On écrit les transformations de Lorentz qui font passer des coordonnées de R0 à celles de R :

x = γ 0 (x0 + β 0 ct0 )
y = y0
z = z0
ct = γ 0 (ct0 + β 0 x0 ) avec
v 1
β 0 = et γ 0 = p
c 1 − β 02

3CPI 151 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

De même, on écrit les transformations de Lorentz qui font passer des coordonnées de R00 à
celles de R0 :

x0 = γ 00 (x00 + β 00 ct00 )
y 0 = y 00
z 0 = z 00
ct0 = γ 00 (ct00 + β 00 x00 ) avec
v 1
β 00 = et γ 00 = p
c 1 − β 002

2. En utilisant les relations obtenues ci-dessus, on peut écrire :

x = γ 0 γ 00 (x00 + β 00 ct00 + β 0 ct00 + β 0 β 00 x00 )


x = γ 0 γ 00 [(1 + β 0 β 00 )x00 + (β 0 + β 00 )ct00 ]
β 0 + β 00 00
x = γ 0 γ 00 (1 + β 0 β 00 )[ct00 + ct ]
1 + β 0 β 00
De même

ct = γ 0 γ 00 (ct00 + β 00 x00 + β 0 β 00 ct00 )


ct = γ 0 γ 00 [(1 + β 0 β 00 )ct00 + (β 0 + β 00 )x00 ]
β 0 + β 00 00
ct = γ 0 γ 00 (1 + β 0 β 00 )[ct00 + x ]
1 + β 0 β 00
On peut introduire
β 0 + β 00

P
1
β=
1 + β 0 β 00
et γ = p

.
1 − β2
2= γ 0 γ 00 (1 + β 0 β 00 )

.N
(la première égalité doit être détaillée), de sorte à écrire :

x = γ(x00 + βct00 )

V . H y = y 00
z = z 00
ct = γ(ct00 + βx00 )
w
La vitesse w est définie à partir de la relation β = :
c
β 0 + β 00 u+v
w = cβ = c 0 00
= uv
1+β β 1+ 2
c

Solution 17
1. La distance d = 5.1017 m est mesurée dans le référentiel terrestre, supposé inertiel,R. Si on
attache un référentiel inertiel R0 à la fusée, la durée du voyage T 0 = 10ans est une durée
propre, mesurée par le voyageur immobile dans sa fusée :x01 = x02 . A l’aide de la
transformation de Lorentz x = γe (x0 + βe ct0 ), que l’on écrit pour chaque événement (début du
voyage et fin du voyage), on obtient :

x2 − x1 = γe βe c(t02 − t01

c’est-à-dire, p
d 1 − βe2 = βe cT 0
d2 (1 − βe2 ) = βe2 c2 T 02
1 ve
βe = s 2 = c
0

cT
1+
d

© IMSP/UPN 2016-2017 152 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

A.N.
c c ∼ 8 −1
ve = s  =s 2 = 0.98c = 2, 942.10 ms
0 2
 
cT 10c
1+ 1+
d 50c

2. La durée d’attente Ttot sur Terre est la somme du temps de voyage de l’équipage du vaisseau
(soit T dans le référentiel inertiel R ) auquel s’ajoute la durée mise par le signal lumineux
pour arriver sur Terre (soit 50 ans). La détermination de la durée T peut se faire à l’aide de la
transformation de Lorentz ct = γe = (ct0 + βe x0 ), que l’on écrit pour chaque événement (début et
fin du voyage). On obtient :
t2 − t1 = γe (t02 − t01 )
c’est-à-dire,
1
T = γe T 0 = p T0
1 − βe2
A.N. :
T ∼
= 51ans.
Ttot = 51 + 50 = 101ans

Solution 18

1. Pour un observateur terrestre, la durée T du trajet dans le référentiel inertiel R est donnée
par la relation T = d/v où est la distance propre Terre-Lune. La durée T est une durée
impropre.
A. N. :
.P 2
.N
3, 84.108
T = = 1, 6s
0, 83.108

. H
2. Un passager de la fusée (référentiel inertiel R0 ) ne peut mesurer la distance Terre-Lune, soit
df , dans son repère mobile qu’en considérant deux événements simultanés (t01 = t02 ). Il s’agira

V
d’une longueur impropre. Ces deux événements, associés aux deux extrémités de la barre,
ont pour coordonnées dans R0 :

E10 = (ct01 , x01 ) et E20 = (ct02 = ct01 , x02 ).

A l’aide de la transformation de Lorentz x = γe (x0 + βe ct0 ) , que l’on écrit pour chaque
événement, on obtient :
x2 − x1 = γe (x02 − x01 )
c’est-à-dire, p
df = d 1 − βe2
A.N. : √
df = 3, 8.108 1 − 0, 64km
3. Pour un passager de la fusée, la durée T 0 du voyage dans le référentiel inertiel R0 est une
durée propre, mesurée lorsqu’il est immobile :x01 = x02 . A l’aide de la transformation de Lorentz
ct = γe (ct0 + βe x0 ), que l’on écrit pour chaque événement, on obtient :

t2 − t1 = γe (t0e − t01 )

c’est-à-dire, p
T0 = T 1 − βe2
A.N. : √
T 0 = 1, 6 1 − 0, 64cs

Solution 19

3CPI 153 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

Dans le référentiel inertiel R0 , L0 est une longueur propre. Dans le référentiel inertiel R, la
longueur de la barre est une longueur impropre, L = L0 /3. La théorie nous dit que L = L0 /γe , donc :

1
1 − βe2 =
9

2 2 ve
ce qui donne la valeur βe = . Comme βe = , on obtient
3 c

2 2 ∼
ve = c = 2, 83.108 ms−1
3

Solution 20

Pour l’observateur du vaisseau le moins rapide, la longueur Lrapide du vaisseau qui le dépasse est
donnée par l’expression (contraction des longueurs) :
r
L p V2
Lrapide = = L 1 − βe2 = L 1 − ex
γe c2

Le déplacement des extrémités du vaisseau rapide par rapport à l’observateur étant dû à la vitesse
d’entraînement de celui-ci, on a :
Lrapide = Vex T

P
En identifiant les deux expressions, on obtient :

L
. 2 c

.N
Vex = r =s
2 2
L 
cT
T2 + 2 1+

H
c L

V .
Année Académique : 2015-2016

Solution 21
I)
1. Calcul, en fonction de l, v, c et T ,du temps τ mesuré sur la terre pour que l’étoile passe de B
en A et du temps τ 0 mesuré sur terre pour qu’elle passe de A en B.
Soit t0 l’instant d’émission d’un signal lumineux par l’étoile(lu sur terre) et soit t l’instant de
reception du signal émis par l’étoile sur terre.
On a : t = t0 + t1 , t1 étant le temps mit par le signal lumineux pour parvenir sur terre. Or
l+R sin θ l+R sin ωt0
t1 = c−v cos θ = c−v cos ωt0 . Donc :
l + R sin ωt0
t = t0 +
c − v cos ωt0
Supposons que l’étoile passe par A à l’instant t0A = 0.
Ainsi, en A on a :
l
tA =
c−v
En B, t0B = T
2 = π
ω.
Donc :
T l
tB = +
2 c+v
L’étoile repasse en A à t0A2 = T = 2π
ω .
Donc :
l
tA2 = T +
c−v

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3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

On a donc :
τ = tA2 − tB
l
= (T + c−v ) − ( T2 + l
c+v )
= T2 + c−v
l l
− c+v
T 2lv
τ = 2 + c2 −v2
De même, on a :
τ0 = tB − tA
= T2 + c+v
l
− l
c−v
τ0 T 2lv
= 2 − c2 −v2

2. Valeur particulière de T pour laquelle l’étoile apparaîtrait à la fois en A et en B


Posons tA = tB .
l
tA = tB ⇐⇒ c−v= T2 + c+v
l
l 2lv
⇐⇒ T = 2( c−v + c+v )

II)
2π l lvr
1. a) Montrons que vr = v cos T (t c− − c2 )
Soit t’ l’instant d’émission de la lumière, t l’instant de réception de la lumière en O.
On a : vr = v cos θ = v cos ωt0 .

t = t0 + c−v
l+R sin θ
cos ωt0
0
' t + c(1− v lcos ωt0 ) car R << l
c
= t0 + cl (1 − vc cos ωt0 )−1
'
t =

.
t0 + cl + vc2r
P
t0 + cl (1 + vc cos ωt0 ) car v << c
2
Donc :

. H .N
t1 = t −
l

c c2
vr

V
D’où
2π l lvr
vr = v cos (t − − 2 )
T c c
b) Loi de variation de vr en fonction de t si on considère que la vitesse de la lumière est c quelle
que soit la vitesse de la source.
l lvr
Sous cette hypothèse, on a : vr << c, or vr = v cos 2π
T (t − c − c2 ).Donc :

2π l
vr = v cos (t − )
T c
Application :
v = 120km/s, T = 0, 8 × 24 × 3600s, l = 48année − lumières = 48 × 3.105 × 365 × 24 × 3600km

vr =

2. a) Erreur relative commise lorsqu’on néglige R devant l


vT
On a : v = Rw, or ω = 2π 2πR
T ; donc v = T ⇒ R = 2π

R vT
= ' 3.10−9
l 2πl

b) Représentons la loi de variation de vr en fonction du temps lorsque la vitesse de la lumière est


indépendante de celle de la source
c) Représentons la loi de variation de vr en fonction du temps dans le cadre de la théorie de
l’émission et concluons

Solution 22

3CPI 155 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

1. a- Instant t”, dans R”, où le projectile arrive en O”, origine de R”


00
On a : u = O∆tA = t00h−0 donc t00 = uh
b- Instant, dans R’, où le projectile arrive en O”
D’après les transformations de Lorentz, on a :
u 00
t0 = Γ00 (t00 + x )
c2
Or x00 = 0 et t00 = uh . Donc :
h 1
t0 = Γ00 , avec Γ00 = q
u Ux0
1− c2

2. Composantes de la vitesse du projectile dans R’


Dans R”, le projectile a pour vitesse :
0
~u : u
0
D’après les formules de composition des vitesses, on a dans R’ :

u0x = Ux0
~u : u0y = Γu00 (1)
u0z = 0

3. Composantes de la vitesse du projectile dans R


Le référentiel R’ se déplace à la vitesse ~v par rapport au référentiel galiléen R et le rréférentiel
galiléen R” est animé de la vitesse Ux0 par rapport au repère galiléen R’. Soit donc Ux la vitesse

P
de R” par rapport à R. De façon analogue que précédemment, on a dans R :

ux = Ux
. 2
.N
~u : uy = u
Γ0 avec Γ0 = p 1
(2)
1− U
c2
x

uz = 0

et R’

V . H
4. Déduisons la formule de transformation des vitesses perpendiculaires entre les référentiels R

(1) ⇒ u = Γ00 u0y

(2) ⇒ u = Γ0 uy
.
Donc : q
Ux 2
Γ 0 00 1−( c )
uy = 0
uy = q u0y
Γ Ux0 2
1−( c )
Par ailleurs,
Ux0 + v
ux = Ux =
1 + cv2 Ux0
En remplaçant et en simplifiant, on obtient finalement :
Ux0 +v
ux = 1+ cv2 Ux0
Ux0 1
~u : uy = Γ(1+ cv2 Ux0 ) avec Γ = √
1−( vc )2
uz = 0

Solution 23

© IMSP/UPN 2016-2017 156 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

Solution 24
u
1. Déterminons en fonction de T et β = c, les coordonnées des événements suivants dans (R) et
(R’) :
a- événement E : réflexion du signal sur le miroir
Soit E(x, t) dans (R) et E(x0 , t0 ) dans (R’).
On a dans (R) : 
x = 0
E:
t = T
Les transformations inverses de Lorentz s’écrivent :
 0
x = Γ(x − ut)
t0 = Γ(t − cu2 x)

Ainsi, on a dans (R’) : 


 x0 = −Γut = −ΓβcT = − √βcT
1−β 2
E:
 t0 = Γt = ΓT = √ T
1−β 2

b- événement E1 : émission du signal


Soit E1 (x1 , t1 ) dans (R) et E1 (x01 , t01 ) dans (R’).
On a dans (R’) :  0
x1 = 0
E1 :
t01
Les transformations de Lorentz s’écrivent :
x1 = Γ(x01 + ut01 )


P
t1 = Γ(t01 − cu2 x01 )

Ainsi, on a dans (R) :


. 2
.N
Γβct01

x1 =
E1 :
t1 = Γt01

. H
Considérons le couple d’événements (E1 , E). Ce couple correspond à l’émission et réception

V
d’un signal lumineux. L’intervalle d’univers associé est donc du genre lumière. On a donc :

∆S 2 = (x − x1 )2 − c2 (t − t1 )2 = 0 =⇒
=⇒
(0 − Γβct01 )2 − c2 (T − Γt01 )2 = 0
(T − Γt01 )2 = (Γβt01 )2
=⇒ T − Γt01 = Γβt01
=⇒ Γ(β + 1)t01 = T
=⇒ t01 = Γ(β+1)
T
q
=⇒ t01 = T 1−β1+β

Finalement, on a :
- dans (R’) :
x01
(
= 0q
E1 : 1−β
t01 = T 1+β

- dans (R) : (
βc
x1 = 1+β T
E1 : T
t1 = 1+β

c- événement E2 : arrivée du signal réfléchi en O’. Soit E2 (x2 , t2 ) dans (R) et E2 (x02 , t02 ) dans (R’).
On a dans (R’) :  0
x2 = 0
E2 :
t02
Les transformations de Lorentz s’écrivent :
x2 = Γ(x02 + ut02 )


t2 = Γ(t02 − cu2 x02 )

Ainsi, on a dans (R) :


Γβct02

x2 =
E2 :
t2 = Γt02

3CPI 157 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

Considérons le couple d’événements (E, E2 ). Ce couple correspond à l’émission et réception


d’un signal lumineux. L’intervalle d’univers associé est donc du genre lumière. On a donc :

∆S 2 = (x2 − x)2 − c2 (t2 − t)2 = 0 =⇒ (Γβct02 − 0)2 − c2 (Γt02 − T )2 = 0


=⇒ (Γt02 − T )2 = (Γβt02 )2
=⇒ Γt02 − T = Γβt02
=⇒ Γ(1 − β)t02 = T
=⇒ t02 = Γ(1−β)
T
q
1+β
=⇒ t02 = T 1−β

Finalement, on a :
- dans (R’) :
x02
(
= 0q
E2 : 1+β
t02 = T 1−β

- dans (R) : (
βc
x2 = 1−β T
E2 : T
t2 = 1−β

Relation entre t01 et t02 On a :

t01 1−β 1−β 0


= =⇒ t01 = t
t02 1+β 1+β 2

2. Comparons :
a- les durées du trajet incident, mesurées dans (R) et (R’)
Soit ∆ti cette durée dans (R) et ∆t0i cette durée dans (R’)

.P 2
.N
∆ti = t − t1
T
= T − 1+β

H
β
∆ti = 1+β T

V . ∆t0i

∆t0i
=
=
=
t0 − t01

√β
1−β
q
√ T 2 − T 1−β

1−β 2
1+β

Ainsi, on a : s s
∆ti 1−β 1−β 0
= =⇒ ∆ti = ∆t
∆t0i 1+β 1+β i
et finalement :
∆ti < ∆t0i
b- les durées du trajet réfléchi, mesurées dans (R) et (R’)
Soit ∆tr cette durée dans (R) et ∆t0r cette durée dans (R’)

∆tr = t2 − t
T
= 1−β − T
β
∆tr = 1−β T

∆t0r = t02q
− t0
1+β
= T 1−β − √T
1−β 2
∆t0r = √β T
1−β 2

Ainsi, on a : s s
∆tr 1+β 1+β 0
= =⇒ ∆tr = ∆t
∆t0r 1−β 1−β r
et finalement :
∆tr > ∆t0r

© IMSP/UPN 2016-2017 158 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

c- les durées du trajet aller-retour, mesurées dans (R) et (R’)


Soit ∆t cette durée dans (R) et ∆t0 cette durée dans (R’) On a :

∆t = ∆ti + ∆tr
β β
= 1+β T + 1−β T

∆t = 1−β 2 T

∆t0 = ∆t0i + ∆t0r


= √β T + √β T
1−β 1−β
∆t0 = √ 2β 2 T
1−β

Ainsi, on a :
∆t 1 1
0
=p =⇒ ∆t = p ∆t0
∆t 1−β 2 1 − β2
et finalement :
∆t > ∆t0

Solution 25

1. Expression des coefficients a2 , b1 , b2 en fonction de a1


 0
x = a1 x + a2 t (1)

P

 0

2

.
y = y
 z0 = z

.N
 0

t = b1 x + b2 t (2)

a) O’ est en mouvement rectiligne dans (R).


Alors x = ut.

(1)
V
et
. H(2) =⇒ (S) :

x0
t0
=
=
a1 x + a2 t = (a1 u + a2 )t
b1 x + b2 t = (b1 u + b2 )t
Or au point O’, on a x0 = 0 donc a1 u + a2 = 0 =⇒ a2 = −a1 u
b) Invariance de c.
Considérons une propagation de faisceaux lumineux dans (R) et (R’).
dx dx0
Dans (R) on a : dt = c et dans (R’) on a : dt0 = c.

dx0 = a1 dx + a2 dt (10 )

(S) =⇒
dt0 = b1 dx + b2 dt (20 )

(10 ) dx0 a1 dx + a2 dt a1 c + a2
=⇒ = =⇒ c = =⇒ b1 c2 + b2 c = a1 c + a2 (a)
(20 ) dt0 b1 dx + b2 dt b1 c + b2

c) Isotropie de l’espace.
dx0
En supposant dx dt = −c dans (R) et dt0 = −c dans (R’), on obtient en procédant comme
précédemment :
b1 c2 − b2 c = a1 c − a2 (b)
(a) − (b) =⇒ b2 = a1
(a) + (b) =⇒ b1 = − cu2 a1

2. Expression de a1 en fonction de β = uc
Dans (R), on a x = ct et dans (R’), on a x0 = ct0 .

x0 = a1 x + a2 t
= a1 x − ua1 t
x0 = a1 (x − ut)

3CPI 159 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

En considérant la transformation inverse de x0 en x, (R) est en mouvement de translation rectiligne


de vecteur vitesse −~u par rapport à (R’) et :

x = a1 (x0 + ut0 )

On a :
x0 = a1 (x − ut)

x = a1 (x0 + ut0 )
ct0 =
 0
t0 =
 
a1 (ct − ut) ct = a1 t(c − u) a1 t(1 − β) (i)
⇐⇒ =⇒ =⇒
ct = a1 (ct0 + ut0 ) ct = a1 t0 (c + u) t = a1 t0 (1 + β) (ii)

(i) × (ii) =⇒ tt0 = a21 tt0 (1 − β 2 )


=⇒ 1 = a21 (1 − β 2 )
1
=⇒ a21 = 1−β 2

=⇒ a1 = √ 1 2
1−β

3. Déduction des formules de transformations spéciales de Lorentz


 0
 x = a1 x + a2 t
 0

y = y
 z0 = z
 0

t = b1 x + b2 t
1
Posons a1 = Γ = √ .
1−β 2
u
a2 = −uΓ, b1 = − c2 Γ et b2 = Γ.
Donc :  0
x = Γ(x − ut)

P

. 2
 0

y = y
 z0 = z

.N
 0

t = Γ(t − cu2 x)
La transformé inverse est :

H = Γ(x0 + ut0 )

.
 x
= y0

y

Ainsi :
V
x
 y 




z
t

0
= z0
= Γ(t0 + cu2 x0 )

Γ 0 0 Γβ
1 0 0
 0
x
 y0


=
0 1 0   z0
    
 z  0 
ct Γβ 0 0 1 ct0

Solution 26
1. Formules générales de transformation de Lorentz.
On a :
~ = ~r
OM
Posons ~r = ~r// + ~r⊥ et r~0 = r~0 // + r~0 ⊥ , où ~r// est le vecteur position parallèle à ~u et ~r⊥ est le vecteur
position perpendiculaire à ~u.
Les formules de la la transformation de Lorentz s’écrivent :
 0
 x = Γ(x − ut)
 0

y = y
 z0 = z
 0

t = Γ(t − cu2 x)

On a donc :
 r~0 //

= Γ(~r// − ~ut)
r~0 = ~r⊥
 ⊥0
t = Γ(t − c~u2 ~r// )

© IMSP/UPN 2016-2017 160 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

Ainsi :
r~0 = r~0 // + r~0 ⊥
~
r ~
u ~
r ~
u
= Γ(~r// − ~ut) + ~r⊥ or ~r// = u2 ~
~ u, donc ~r⊥ = ~r − u2 ~
~ u
= Γ( ~r~u~2u ~u − ~ut) + ~r − ~r~u~2u ~u
= (Γ − 1) ~r~u~2u ~u + ~r − Γ~ut
r~0 = [(Γ − 1) ~r~u~2u − Γt]~u + ~r
Finalement :
r~0 = [(Γ − 1) ~r~u~2u − Γt]~u + ~r

(1)
t0 = Γ(t − ~r~u~2u ) (2)

2. a) Expression de la vitesse v 0 d’une particule mesurée dans (R’)


On a :
dr~0
v~0 = 0
dt
d(~
r ~
u)
v~0 = [ (Γ−1)
u2
dt
dt0 − Γ dt0 ]~ u + dtd~r
0
(Γ−1) d(~
r ~
u) dt dt d~
r dt
= [ u2 dt dt0 − Γ dt0 u
]~ + dt dt0
dt (Γ−1)
v~0 = dt 0 [( u2 ~ u  ~v − Γ)~u + ~v ]

D’après (2), on a :
dt0 1 d(~ r ~
u)
dt = Γ(1 − c2 dt
dt0 ~
u~
v
dt = Γ(1 − c2 )

Ce qui signifie :
dt 1
=

P
0

2
dt ~
u~
v
Γ(1 −

.
c2 )

Finalement, on a :

b) Simplification de v~0 pour u << c


v~0 =

. H
1
Γ(1 − ~
u~
v
c2 )
[(

.N
(Γ − 1)
u2
~u  ~v − Γ)~u + ~v ]

3. Application
V
u << c =⇒ Γ = 1 et on a: v~0 =
~v − ~u
1 − ~uc~
2
v

a) Coordonnées x0 , y 0 , z 0 , t0 de l’événement "désintégration du pion"


Dans (R), on a :
  u
 x = −a  ux = 2
y = 0 et ~u : uy = 0√
z = 0 uz = 23 u
 

Ainsi, après simplification, on obtient :


 0
 x = − Γ+3
4 a au
r~0 : y0 = 0 √ et t0 = Γ
2c2
= − (Γ−1) 3
 0
z 4 a

Or u = 23 c, donc Γ = 2.
On a finalement :

 0
 x = − 54 a
3
r~0 : y0 = 0√ et 0
t = a
 0 2c
z = − 43 a

Solution 27

3CPI 161 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

1. En utilisant les formules de l’effet Doppler, déterminons l’heure, dans l’horloge de Fix, à
laquelle Mob sera revenu sur terre
Les formules de l’effet Doppler s’écrivent :

ω 0 = Γω(1 − β cos θ)
2π 2π
Or T = ω donc ω = T . On a donc :

T0 = Γ 2π
T (1 − β cos θ) ⇒
1 1
T 0 0= Γ T (1 0− β cos θ)
TT TT
⇒ T 0 = Γ T (1 − β cos θ)
0
⇒ T = ΓT (1 − β cos θ)

A l’aller, on a θ = π et donc :
Taller = ΓT 0 (1 + β)
= √1+β 2 T 0
q1−β
1+β 0
= T
q 1−β
1+a 0
Taller = 1−a T

Au retour, on a θ = 0 et :
Tretour = ΓT 0 (1 − β)
(1−β)T 0
= √ 2
q 1−β
1−β 0
= T
q 1+β
1−a 0
Tretour = 1+a T

Ainsi Mob revient sur terre à :


Taller−retour
Taller−retour
.P 2
= Taller + Tretour
= √2T
0

.N
1−a2

2. Calcul de la force F~ subie par la charge q au point M et mesurée par Fix :

Dans (R’), on a :
. H
a- Par calcul de F~ 0 et en utilisant les formules de transformation des forces

V F~ 0 =
1 q2 ~
4π0 a02
j

Les formules de transformation des forces s’écrivent :


Fx0 + cu2 F~ 0 v~0



 Fx = 1+ cu2 vx 0

Fy0
Fy = Γ(1+ u v0 )
 c2 x
Fz0

 F =

zu 0
Γ(1+ c2 vx )

Ainsi, dans (R), on a : 


 Fx
 = 0

~ F0 1−a2 q 2
F : Fy = Γy = 4π0 a02

 F
z = 0
i.e : √
1 − a2 q 2 ~
F~ = j
4π0 a02
~ et B
b- Par calcul des champs E ~ dans (R) au point M
Dans (R’), on a :

~0 = 1 q ~ ~ 0 = ~0 car il n0 y a pas déplacement de charge.


E j et B
4π0 a02
Les formules de transformation du champ électrique s’écrivent :

Ex0

 Ex =
Ey = Γ(Ey0 + uB 0 z)
Ez = Γ(Ez0 − uB 0 y)

© IMSP/UPN 2016-2017 162 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

Les formules de transformation du champ magnétique s’écrivent :

Bx0

 Bx =
By = Γ(By0 − u 0
c2 E z)
Bz = Γ(Bz0 + u 0
c2 E y)

On a donc dans (R) : 


 Ex = 0
q
~ :
E Ey = ΓEy0 = 4π0
√1
1−a02 a02
Ez = 0

et 
 Bx = 0
~
B: By = 0
q
 B
z = Γ cu2 E 0 y = 4πc0
a

1−a2 a02

Or
F~ = q(E
~ + ~v ∧ B)
~

et
0
      
u 0 0
~ = 0 ∧ a2 q
~v ∧ B 0 = −uBz  − 4π √ 2 02

0 1−a a
0 Bz 0 0
Ainsi :
2 2
F~ = 4π
1−a
√ q ~
2 a02
j
√ 0 1−a2
F~
2
1−a q ~
= 4π0 a02 j

.P 2
3. Calcul de la force F~ subie par la charge q au point M et mesurée par Fix :

.N
a- Par calcul de F~ 0 et en utilisant les formules de transformation des forces
Dans (R’), on a :

H
1 q2 ~
F~ 0 =

.
i
4π0 a02

V
Les formules de transformation des forces s’écrivent :





Fx =
Fx0 + cu2 F~ 0 v~0
1+ cu2 vx
Fy0
Fy = Γ(1+ u v0 )
0

 c2 x
Fz0

 F =

z u 0
Γ(1+ c2 vx )

Par ailleurs, ici, les charges sont placées sur (Ox), donc il y aura une contraction de la
longueur a0
Ainsi, dans (R), on a :  2
 Fx = F 0 = 1 √q
 x 4π0 a02 1−a2
F~ : Fy = 0

 F = 0
z

i.e :
1 q2
F~ = √ ~i
4π0 a02 1 − a2
~ et B
b- Par calcul des champs E ~ dans (R) au point M
Dans (R’), on a :

~0 = 1 q~ ~ 0 = ~0 car il n0 y a pas déplacement de charge.


E i et B
4π0 a02

Les formules de transformation du champ électrique s’écrivent :

Ex0

 Ex =
Ey = Γ(Ey0 + uB 0 z)
Ez = Γ(Ez0 − uB 0 y)

3CPI 163 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

Les formules de transformation du champ magnétique s’écrivent :

Bx0

 Bx =
By = Γ(By0 − u 0
c2 E z)
Bz = Γ(Bz0 + u 0
c2 E y)

On a donc dans (R) : √


q
= Ex0 = 1

 Ex 4π0 a02 1 − a2
~ :
E E = 0
 y
Ez = 0
et 
 Bx = 0
~ :
B By = 0
Bz = 0

Or
F~ = q(E
~ + ~v ∧ B)
~
et      
u 0 0
~ = 0 ∧
~v ∧ B 0 = 0 
0 0 0
Ainsi :
1 q2
F~ = √ ~i
4π0 a02 1 − a2

.
Solution 28
P 2
. H .N
Solution 29

V Solution 30

Solution 31

3.2.3 ENONCÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE


Année Académique : 2014-2015
Durée : 2h30mn
Exercice no 1 : Paradoxe des jumeaux

Deux jumeaux A et B vivent sur la terre. Le jour de leur 20ans, le jumeau B monte dans un
vaisseau en vue d’atteindre une étoile située à 30 annéelumière (tel que mesuré de la terre).
Sachant que le vaisseau se déplace à 0, 95c, quels seront les âges des jumeaux quand ils seront de
nouveau réunis ?
Exercice no 2 : Le radar de la gendarmerie

Un radar fixe installé au bord d’une route émet une onde électromagnétique de fréquence 2500M hz ;
cette onde se réfléchit sur un véhicule arrivant au devant du radar à la vitesse de 90km par heure.
On mesure le décalage de fréquence entre le signal émis et le signal reçu par le radar après
réflexion.
Calculer le décalage qui permettrait d’éviter la contravention.

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3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

Exercice no 3 : T G de Lorentz, Invariance de la vitesse de la lumière

Un référentiel galiléen (R0 ) est animé d’un mouvement de translation par rapport au référentiel R
du laboratoire à une vitesse ~u de direction quelconque situé dans le plan xOz. Les origines O et O0
des deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t0 = 0.
2
On pose Γ = (1 − uc2 )(1/2). Un événement M est repéré dans (R) à l’instant t par le vecteur position
~ = ~r dans (R0 ) à l’instant t0 par le vecteur position OM
OM ~ 0 = r~0 .

1. Déterminer les formules générales de transformation de Lorentz, c’est à dire déterminer r~0
ainsi que t0 en fonction de ~u, ~r et t.
2. Exprimer la vitesse v~0 d’une particule, mesurée dans (R0 ) en fonction de ~u et de la vitesse ~v de
cette particule mesurée dans (R).
3. Vérifier l’invariance de la vitesse de la lumière dans les deux référentiels (R) et (R0 ).

Année Académique : 2015-2016


Examen de Relativité Restreinte
Durée : 2h30

Exercice 1 : Transformations linéaires

Soient les repères (R) et (R’) avec les significations habituelles. L’homogénéité de l’espace et du
temps conduit à des transformations reliant les coûts (x, y, z, t) et (x0 , y 0 , z 0 , t0 ) d’un événement dans
(R) et dans (R’) de la forme suivante :
 0
 x0 = a1 x + a2 t

P

y = y
2


 0
 z0 = z

.N .
t = b1 x + b2 t
1. Exprimer les coefficients a2 , b1 , b2 en fonction de a1 en tenant compte des propriétés suivantes :

V . H
a- Mouvement rectiligne uniforme de l’origine O’ dans (R)
b- Invariance de la célérité c de la lumière dans tout référentiel galiléen
c- Isotropie de l’espace : la célérité c est indépendante de la direction de propagation.
2. En considérant l’équation de propagation lumineuxd’un signal dans (R) et dans (R’), exprimer
a1 en fonction de β = uc .
3. En déduire les formules de transformations spéciales de Lorentz.

Exercice 2 : Mesure de la vitesse par le radar de la gendarmerie

Un radar fixe installé au bord d’une route émet une onde électromagnétique de fréquence
2500M hz ; cette onde se réfléchit sur un véhicule arrivant au devant du radar à la vitesse de 90km
par heure. Le décalage de fréquence est mesuré entre le signal émis et le signal reçu par le radar
après réflexion. Le radar autorise un décalage en fréquence de 500Hz.
1. a- Calculer le décalage de fréquence mesuré par le radar.
b- Le conducteur du véhicule a-t-il violé le code de la route ? Justifier votre réponse.
2. Supposons que l’on veuille détecter un écart minimum d’une vitessz de 5km/h. Quelle doit
être la résolution en fréquence de l’appareil pour qu’il en soit ainsi ?

Exercice 3 : Composition des vitesses en direction quelconque

Un référentiel (R’) est animé d’un mouvement de translation uniforme par rapport au réféentiel (R)
du laboratoire, à la vitesse ~u de direction quelconque située dans le plan xOz. Les origines O et O’
de ces deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t0 = 0. On pose Γ = p 1 u2 .
1− c2

3CPI 165 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

~ = ~r.
1. Un événement est repéré dans (R), à l’instant t, par le vecteur position OM
Déterminer les formules générales de transformation de Lorentz, c’est-à-dire exprimer r~0 ainsi
que t’ en fonction de ~u, ~r et t.
2. a- Exprimer la vitesse v’ d’une particule, mesurée dans (R’), en fonction de u et de la vitesse v
de cette particule mesurée dans (R).
b- Simplifier la relation obtenue lorsque u << c.
3. Application : A l’instant t = 0, un pion au repos au point A(x = −a, y = z = 0) du référentiel (R)
du laboratoire se désintègre en un muon et un neutrino. Le neutrino obtenu est émis à la
vitesse c dans (R) suivant l’axe Ox. √
Déterminer dans (R’), dont la vitesse ~u de module u = 2c 3 fait un angle α = π3 avec Ox :
a- Les coordonnées x’, y’, z’, t’ de l’événement "désintégration du pion".
b- Les coordonnées vx0 , vy0 , vz0 de la vitesse v~0 du neutrino, et la direction d’émission du neutrino
par rapport à ~u. Vérifier que v 0 = c.

Examen de rattrapage de Relativité Restreinte


Durée : 1h30

Exercice 1 : Bilan d’une réaction nucléaire-Energie d’excitation

Soit la réaction nucléaire 10 13


5 B + α → P +6 C
Les particules α d’énergie cinétique 4mev, bombardent les noyaux de Bore (B) au repos.Le spectre

P 2
énergétique des protons émis à 90˚par rapport à la direction des particules incidentes α, présente

.
des raies pour les énergies cinétiques 6, 85M ev, 4, 00M ev, 3, 44M ev, 3, 24M ev.

.N
1. Montrer que pour de telles énergies,les protons et les particules α ne sont pratiquement pas
relativistes.

On donne les énergies au repos :


du proton(938M ev), du 13
. H
2. On suppose que les protons de plus grande énergie correspondent à l’état fondamental du
13

V ev), d’une
13
6 C. Déterminer le bilan Q de la réaction ainsi que les énergies des trois niveaux du 6 C.

6 C(12182MP 2
Pparticule
2
α(3746M
P 2
ev).
I Q est défini par la relation Q = m i c − mf c , où m i c représente les énergies initiales au
mf c2 représente les énergies initiales au repos.
P
repos et

Exercice 2 : Collision élastique entre un photon et un proton

Un photon se propage dans une direction Ox d’un référentiel galiléen R où son énergie est hν0 et
son impulsion est hνc 0 ~x (~x vecteur unitaire de l’axe Ox, c vitesse de la lumière dans le vide). Il entre
en collision avec un proton au repos de masse M. Le photon est diffusé dans une direction faisant
un angle θ avec Ox ; le proton est également diffusé dans une autre direction. A l’issu du choc,
l’énergie du photon devient hν.
1. Montrer qu’il existe un référentiel RB en translation rectiligne uniforme par rapport à R, avec
une vitesse ~v parallèle à Ox et dans lequel la quantité de mouvement du système
photon-proton est nulle.
2. Dans ce référentiel RB , l’énergie du photon incident est hν ∗ , la calculer en fonction de hν0 et
de v/c puis de hν0 et de M c2 .
3. Montrer que dans le référentiel RB le photon est diffusé sans changement de fréquence.
4. Déduire du résultat précédent la fréquence du photon diffusé dans R en fonction de v/c et θ.
Etablir l’expression ν1 − ν10 en fonction de θ et de M.

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3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

3.2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE


Année Académique : 2014-2015
Corrigé Exercice no 2

Calculons ce décalage :
Soit ν la fréquence de l’onde émise par le radar et νv la fréquence de l’onde reçue par la voiture.
s
1 + v/c
νv = ν 1
1 − v/c

Soit ν 0 la fréquence de l’onde réfléchie :


s
0 1 + v/c
ν = νv 2
1 − v/c
 
1 + v/c
1 dans 2 =⇒ ν 0 = ν
1 − v/c
0
 v v −1
v  c =⇒ ν = ν 1 + 1−
c c
Finalement
2ν · v
∆ν = = 416, 5Hz
c
Si la fréquence dépasse 416, 5Hz, la voiture est en contravention.

Corrigé Exercice no 3

.P 2
. H .N
V
−−→ → −−0−→0 → −0
Posons OM = − r et O M→−0 = r0 .


Dans R, r = ~rk + ~r⊥ et r = r~ k + r~0 ⊥ dans R’.

= γ(~rk − →




r~0 k u t)
 ~0
D’après TCL, on a : r⊥ = ~r⊥

 →

u ∗ ~rk

t =γ t−


c2

r~0 = r~0 k + r~0 ⊥


= γ(~rk − ~ut) + ~r⊥
= γ~rk − γ~ut + ~r⊥

~u ∗ ~r = ~u ∗ ~rk + ~u ∗ ~r⊥
= ~u ∗ ~rk

~u ∗ ~r ~u ∗ ~r
donc ~rk = = 2 ~u
u u

3CPI 167 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

~u ∗ ~r
~r⊥ = ~r − ~rk = ~r − ~u alors
u2
~u ∗ ~r ~u ∗ ~r
r~0 = γ 2 ~u − γ~ut + ~r − 2 ~u
u u
~u ∗ ~r
= (γ − 1) 2 ~u − γ~ut + ~r
 u 
~u ∗ ~r ~u
= ~r + (γ 2 − 1) − γ~ut
~u u
~u ∗ ~r

t0
 = γ(t − 2 )
 c 
~u ∗ ~r ~u
r~0
 = ~r + (γ − 1) − γut
u u

  
~u ~0
0
t = γ t + 2r


" c

En remplaçant u par −u, on obtient :
#
~
u ∗ ~0
r ~u
~r = r~0 + (γ − 1) + γut


u u

Exprimons la vitesse ~v 0 d’une particule mesurée dans R0 en fonction de ~v de cette particule dans R.
d~r0 d~r
~v 0 = 0 et ~v = .
dt  dt 
~
u ~
r ~u
~r0 = ~r + (γ − 1) 2 − γut
 u u 
0 ~ud~r ~u
d~r = d~r + (γ − 1) 2 − γudt
u u

P 2
−1 

.
   
1 ~
u · ~
v ~u · ~v ~u
~v 0 = 1− 2 ~v + (γ − 1) − γu
γ c u u

.N
Vérifions le deuxième postulat de Einstein.
De la même manière que ~r = ~rk + ~r⊥ dans R et ~r0 = ~rk0 + ~r⊥
0
dans R0 on a :

Finalement on a : V . H~vk0 =
~vk − ~u

1− 2
~u · ~vk
c
0
et ~v⊥ = 
~v⊥

γ 1− 2
~u · ~vk
c


v 02 u2 v2
  
1
1− 2 =  1− 2 1− 2
c ~u · ~vk 2 c c

1− 2
c
u
Lorsque v = c on trouve v 0 = c d’où l’invariance de la vitesse de la lumière. Lorsque u  c on a =0
c
et γ = 1 donc ~v 0 = ~v − ~u.
Année Académique : 2015-2016
Examen de Relativité Restreinte
Durée : 2h30

Solution 1
1. Expression des coefficients a2 , b1 , b2 en fonction de a1
 0
 x0 = a1 x + a2 t (1)

y = y

 z0 = z
 0

t = b1 x + b2 t (2)
a) O’ est en mouvement rectiligne dans (R).
Alors x = ut.

x0

= a1 x + a2 t = (a1 u + a2 )t
(1) et (2) =⇒ (S) :
t0 = b1 x + b2 t = (b1 u + b2 )t
Or au point O’, on a x0 = 0 donc a1 u + a2 = 0 =⇒ a2 = −a1 u

© IMSP/UPN 2016-2017 168 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

b) Invariance de c.
Considérons une propagation de faisceaux lumineux dans (R) et (R’).
dx dx0
Dans (R) on a : dt = c et dans (R’) on a : dt0 = c.

dx0 = a1 dx + a2 dt (10 )

(S) =⇒
dt0 = b1 dx + b2 dt (20 )

(10 ) dx0 a1 dx + a2 dt a1 c + a2
0
=⇒ = =⇒ c = =⇒ b1 c2 + b2 c = a1 c + a2 (a)
(2 ) dt0 b1 dx + b2 dt b1 c + b2

c) Isotropie de l’espace.
dx0
En supposant dx dt = −c dans (R) et dt0 = −c dans (R’), on obtient en procédant comme
précédemment :
b1 c2 − b2 c = a1 c − a2 (b)

(a) − (b) =⇒ b2 = a1
(a) + (b) =⇒ b1 = − cu2 a1

2. Expression de a1 en fonction de β = uc
Dans (R), on a x = ct et dans (R’), on a x0 = ct0 .

x0 = a1 x + a2 t
= a1 x − ua1 t
x0 = a1 (x − ut)

En considérant la transformation inverse de x0 en x, (R) est en mouvement de translation rectiligne


de vecteur vitesse −~u par rapport à (R’) et :

.P 2
x = a1 (x0 + ut0 )

On a :

. H x0 = a1 (x − ut)


x = a1 (x0 + ut0 )
.N
⇐⇒

ct0 =
ct = V
a1 (ct − ut)
a1 (ct0 + ut0 )
=⇒
 0
ct = a1 t(c − u)
ct = a1 t0 (c + u)

(i) × (ii) =⇒
=⇒

tt0 = a21 tt0 (1 − β 2 )



t0 =
t =
a1 t(1 − β) (i)
a1 t0 (1 + β) (ii)

=⇒ 1 = a21 (1 − β 2 )
1
=⇒ a21 = 1−β 2

=⇒ a1 = √ 1 2
1−β

3. Déduction des formules de transformations spéciales de Lorentz


 0
 x = a1 x + a2 t
 0

y = y
 z0 = z
 0

t = b1 x + b2 t
1
Posons a1 = Γ = √ .
1−β 2
u
a2 = −uΓ, b1 = − c2 Γ et b2 = Γ.
Donc :  0
 x = Γ(x − ut)
 0

y = y
 z0 = z
 0

t = Γ(t − cu2 x)
La transformé inverse est :
= Γ(x0 + ut0 )

 x
= y0

y

 z = z0
= Γ(t0 + cu2 x0 )

t

3CPI 169 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

Ainsi :     0 
x Γ 0 0 Γβ x
 y  0 1 0 0  y0 
=
0 1 0   z0
    
 z  0 
ct Γβ 0 0 1 ct0

Solution 2

Solution 3

1. Formules générales de transformation de Lorentz.


On a :
~ = ~r
OM
Posons ~r = ~r// + ~r⊥ et r~0 = r~0 // + r~0 ⊥ , où ~r// est le vecteur position parallèle à ~u et ~r⊥ est le vecteur
position perpendiculaire à ~u.
Les formules de la la transformation de Lorentz s’écrivent :
 0
 x = Γ(x − ut)
 0

y = y
 z0 = z
 0

t = Γ(t − cu2 x)

On a donc :
 r~0 //

.P 2
= Γ(~r// − ~ut)

.N
r~0 = ~r⊥
 ⊥0
t = Γ(t − c~u2 ~r// )
Ainsi :
r~0

V . H
= r~0 // + r~0 ⊥
= Γ(~r// − ~ut) + ~r⊥ or ~r// =
= Γ( ~r~u~2u ~u − ~ut) + ~r − ~r~u~2u ~u
= (Γ − 1) ~r~u~2u ~u + ~r − Γ~ut
~
r ~
u
u2 ~
~ u, donc ~r⊥ = ~r − ~
r ~
u
u2 ~
~ u

r~0 = [(Γ − 1) ~r~u~2u − Γt]~u + ~r


Finalement :
r~0 = [(Γ − 1) ~r~u~2u − Γt]~u + ~r

(1)
t0 = Γ(t − ~r~u~2u ) (2)
2. a) Expression de la vitesse v 0 d’une particule mesurée dans (R’)
On a :
dr~0
v~0 = 0
dt
(Γ−1) d(~
r u
~ )
v~ = [ 2
0
0 − Γ dt0 ]~u + d~r0
u dt dt dt
d(~
r ~
u) dt
= [ (Γ−1)
u2
dt
dt dt0 − Γ dt0 ]~
u+ d~
r dt
dt dt0
dt (Γ−1)
v~0 = dt0 [( u2 ~u  ~v − Γ)~u + ~v ]
D’après (2), on a :
dt0 1 d(~ r ~
u)
dt = Γ(1 − c2 dt
dt0 ~
u~
v
dt = Γ(1 − c2 )

Ce qui signifie :
dt 1
0
= ~
u~
v
dt Γ(1 − c2 )

Finalement, on a :
1 (Γ − 1)
v~0 = ~
u~
v
[( ~u  ~v − Γ)~u + ~v ]
Γ(1 − c2 )
u2

b) Simplification de v~0 pour u << c

© IMSP/UPN 2016-2017 170 3CPI


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

~v − ~u
u << c =⇒ Γ = 1 et on a: v~0 =
1 − ~uc~
2
v

3. Application
a) Coordonnées x0 , y 0 , z 0 , t0 de l’événement "désintégration du pion"
Dans (R), on a :   u
 x = −a  ux = 2
y = 0 et ~u : uy = 0√
z = 0 uz = 23 u
 

Ainsi, après simplification, on obtient :


 0 Γ+3
 x = − 4 a au
0
r~ :
0 y = 0 √ et t0 = Γ
2c2
z = − (Γ−1) 3
 0
4 a

Or u = 23 c, donc Γ = 2.
On a finalement :

 0
 x = − 54 a
3
r~0 : y0 = 0√ et t0 = a
 0 2c
z = − 43 a

.P 2
. H .N
V

3CPI 171 © IMSP/UPN 2016-2017


3.2. RELATIVITÉ RESTREINTE

.P 2
. H .N
V

© IMSP/UPN 2016-2017 172 3CPI


UE : PROGRAMMATION EN LANGAGE
C

4.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Année Académique : 2014-2015

Exercice 1
Quel est le résultat des variables x, y et z après la séquence d’opérations suivante ?
• int x, y, z ;
• x = y = 10 ;
• z = x ++ ;
• x = -x ;
• y ++ ;
• x = x + y - z- - ;
.P 2
. H .N
V
Exercice 2
Ecrire un programme qui affiche les valeurs des carrś des n premiers nombres impairs, la valeur
de n t́ant lue au clavier. Voici un exemple d’exćution du programme avec n = 5 :

Combien de valeurs : 5
1 a pour carre 1
3 a pour carre 9
5 a pour carre 25
7 a pour carre 49
9 a pour carre 81

Exercice 3
Ecrire un programme qui fait la somme des n premiers nombres impairs, n étant lu au clavier. Par
exemple, les 5 premiers nombres impairs sont : 1 3 5 7 et 9

Exercice 4
Ecrire un programme qui demande à l’utilisateur de saisir une série de nombres réels non nuls.
Pour arrêter la saisie, l’utilisateur entre la valeur zéro. Le programme affiche la moyenne des
valeurs saisie.

Exercice 5

173
4.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Ecrire un programme qui fait la somme des n premiers nombres premiers, n étant lu au clavier.

Exercice 6
Ecrire un programme qui dit si un nombre est parfait. Un nombre parfait est un nombre égal à la
somme de ses diviseurs stricts. Par exemple, 6 a pour diviseurs stricts 1, 2 et 3, comme 1 + 2 + 3 =
6, alors 6 est parfait.

Exercice 7
Écrire un programme contenant une fonction permettant de permuter le contenu de deux
variables de type int a et b.

Exercice 8
Écrire un programme comportant :
• la déclaration de 3 variables globales entières heures, minutes, secondes ;
• une fonction print_heure qui imprimera le message : Il est ... heure(s) ... minute(s) ...
seconde(s), en respectant l’orthographe du singulier et du pluriel ;
• une fonction set_heure qui admettra trois paramètres de type entiers h, m, s, dont elle

P
affectera les valeurs respectivement à heures, minutes et secondes ;

. 2
• une fonction tick qui incrémentera l’heure de une seconde ;

.N
• la fonction main sera un jeu d’essai des fonctions précédentes ;

V . H Exercice 9
Écrire un programme C qui permet de saisir les éléments d’un tableau. Le tableau aura moins de
100 éléments de type réel. On commencera par demander le nombre d’éléments effectif puis les
valeurs de chacun des éléments, entrés au clavier.

Exercice 10
Écrire un programme C qui permet de calculer la moyenne des éléments d’un tableau (de moins de
100 éléments d’un type réel).

Exercice 11
Écrire un programme C qui compte le nombre d’éléments nuls d’un tableau d’entiers (de moins de
100 éléments).

Exercice 12
Ecrire un programme qui lit un tableau d’entiers positifs. La taille du tableau est donnée par
l’utilisateur et l’espace alloué dynamiquement. Ensuite, le programme doit afficher parmi les
éléments du tableau, ceux qui sont des nombres pairs et ceux qui sont des nombres impairs.

© IMSP/UPN 2016-2017 174 3CPI


4.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Exercice 13

Écrire un programme C qui donne le plus grand élément d’un tableau d’entiers (de moins de 100
éléments).

Exercice 14

Écrivez une fonction qui recherche dans une chaîne chaque caractère c pour le remplacer par un
caractère r et retourne l’adresse de la chaîne. Le programme affichera également l’ancienne chaîne
et la nouvelle chaîne obtenue après remplacement.

Exercice 15

Créer une structure personne permettant de stocker les informations suivantes sur une personne :
• nom
• Prénom
• Age
• sexe

.P 2
.N
Exercice 16
1. Écrire un programme déterminant le nombre de lettres « e » (minuscules) présentes dans un

V . H
texte de moins d’une ligne (supposée ne pas dépasser 132 caractères) fourni au clavier.
2. Écrire un programme qui supprime toutes les lettres « e » (minuscules) d’un texte de moins
d’une ligne (supposée ne pas dépasser 132 caractères) fourni au clavier. Le texte ainsi modifié
sera créé, en mémoire, à la place de l’ancien.
3. Écrire un programme qui lit au clavier un mot (d’au plus 30 caractères) et qui l’affiche à
l’envers.
4. Écrire un programme qui lit un verbe du premier groupe et qui en affiche la conjugaison au
présent de l’indicatif, sous la forme :
• je chante
• tu chantes
• il chante
• nous chantons
• vous chantez
• ils chantent
• Le programme devra vérifier que le mot fourni se termine bien par « er ». On supposera qu’il
ne peut comporter plus de 26 lettres et qu’il s’agit d’un verbe régulier. Autrement dit, on
admettra que l’utilisateur ne fournira pas un verbe tel que « manger » (le programme
afficherait alors : « nous mangeons » ).

Exercice 17

Écrire un programme C pour calculer l’inverse d’une matrice.

Exercice 18

3CPI 175 © IMSP/UPN 2016-2017


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Écrire une fonction pour afficher un manguier, ajouter une mangue sur un manguier connaissant
sa branche, retirer une mangue sur un manguier connaissant sa branche, modifier la position
d’une mangue sur un manguier.

Exercice 19

Écrire une fonction pour afficher la liste des entiers dans un tableau avec des pointeurs puis
calculer la moyenne des entiers.

Exercice 20
Considérons la structure suivante décrivant le nom, le prénom et le score d’un joueur.
struct Joueur {
char nom[20] ;
char prenom[20] ;
int score ;
};
Ecrire un programme permettant de manipuler un tableau contenant des éléments de cette
structure. Le tableau enregistre donc les informations sur les différents joueurs d’un jeu.
La structure est à définir en dehors de toute fonction.
a) Définir les fonctions suivantes :
1- struct Joueur* AllocationJoueur(int taille)

.P 2
Cette fonction alloue dynamiquement de l’espace à un tableau d’éléments de structure
Joueur dont la taille est taille. Elle retourne l’adresse allouée au tableau par la mémoire de

.N
l’ordinateur.
2- void Initialisation(struct Joueur *tab, int taille)

V . H
Cette fonction permet de créer et stocker taille éléments dans le tableau de structures dont on
connait déjà l’adresse et la taille. Les informations sur chaque élément du tableau sont
fournies au clavier par l’utilisateur.
3- void AffichageInfos(struct Joueur *tab, int taille)
Cette fonction affiche le contenu du tableau de structures précédemment initialisé. Utiliser
ici, impérativement les pointeurs pour afficher les éléments.
4- void AffichageGagnant(struct Joueur *tab, int taille)
Cette fonction détermine le gagnant du jeu et affiche les informations (nom, prénom et score)
sur ce gagnant. Utiliser ici aussi les pointeurs.
Définir la fonction main() qui demandera à l’utilisateur d’entrer le nombre de joueurs et appellera
les différentes fonctions définies plus haut dans le but d’afficher les informations sur le gagnant
du jeu. L’espace alloué au tableau doit être libéré à la fin de son utilisation.

4.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Année Académique : 2014-2015

Solution 1

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3

4 int main ( )
5 {
6 int x , y , z ;
7 x = y = 10; / * x=10, y=10, z=? * /
8 z = x ++; / * x=11, y=10, z=10 * /

© IMSP/UPN 2016-2017 176 3CPI


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

9 x = −x ; / * x=−11, y=10, z=10 * /


10 y ++; / * x=−11, y=11, z=10 * /
11 x = x + y − z−−; / * x=−10, y=11, z=9 * /
12 return 0;
13 }

Solution 2

2 #include < s t d i o . h>


3 #include < s t d l i b . h>
4

5 int main ( )
6 {
7 int n , i ;
8 p r i n t f ( "Combien de valeur ? : " ) ;
9 scanf ( "%d " ,&n ) ;
10 for ( i =0; i <n ; i ++)
11 {
12 p r i n t f ( "%d a pour carre %d\n" ,2 * i +1 ,(2 * i + 1 ) * ( 2 * i + 1 ) ) ;
13 }
14 return 0;
15 }

.P 2
1

. H .N
Solution 3

6
#include < s t d i o . h>
#include < s t d l i b . h>

int main ( )
{
V
7 int n , i , s =0;
8 p r i n t f ( "Combien de valeur ? : " ) ;
9 scanf ( "%d " ,&n ) ;
10 for ( i =0; i <n ; i ++)
11 {
12 s+=2* i +1;
13 }
14 p r i n t f ( " La somme des %d premiers nombres impaires est %d\n" ,n , s ) ;
15 return 0;
16 }

Solution 4

2 #include< s t d i o . h>
3

5 int main ( )
6 {
7 int n , i , j , r , s=0 , cpt =0;
8 p r i n t f ( " Entrer un e n t i e r naturel : " ) ;

3CPI 177 © IMSP/UPN 2016-2017


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

9 scanf ( "%d " ,&n ) ;


10 for ( i =2; cpt <n ; i ++)
11 {
12 i f ( i ==2)
13 {
14 s+= i ;
15 cpt ++;
16 }
17 else i f ( i >2)
18 {
19 for ( j =2; j < i ; j ++)
20 {
21 r =1;
22 i f ( i%j ==0)
23 {
24 r =0;
25 break ;
26 }
27 }
28 i f ( r ==1)
29 {
30 s+= i ;
31 cpt ++;
32 }
33

34 }
35

36
}

.P 2
p r i n t f ( " La somme des %d premier ( s ) nombres premiers est %d.\n" ,n , s ) ;

.N
37 return 0;
38 }

V . H Solution 5

2 #include < s t d i o . h>


3 #include < s t d l i b . h>
4

5 int e s t P a r f a i t ( int n )
6 {
7 int i , s =0;
8 for ( i =1; i <n ; i ++)
9 {
10 i f ( n%i ==0)
11 s+= i ;
12 }
13 i f ( s==n )
14 return 1;
15 else
16 return 0;
17 }
18

19 int main ( )
20 {
21 int n ;
22 p r i n t f ( " Entrer n : " ) ;
23 scanf ( "%d " ,&n ) ;
24 if ( estParfait (n ) )
25 p r i n t f ( " Le nombre entre est p a r f a i t ! \n" ) ;

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4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

26 else
27 p r i n t f ( " Le nombre entre n ’ est pas p a r f a i t ! \n" ) ;
28 return 0;
29 }

Solution 6

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3

4 void permuter ( int a , int b ) ;


5

7 int main ( )
8 {
9 int x=10, y=20;
10

11 permuter(&x,&y ) ;
12 p r i n t f ( " x = %d ; y = %d\n" , x , y ) ;
13

14 return 0;
15 }
16

17

18
void permuter ( int a , int b )
{

.P 2
.N
19 int temp=a ;
20 a = b;
b = temp ;

H
21

22 }

V .
Solution 7

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3

4 void print_heure ( void ) ;


5 void t i c k ( void ) ;
6 void set_heure ( int , int , int ) ;
7 void t i c k ( void ) ;
8

10 int heure , minute , seconde ;


11

12

13 int main ( void )


14 {
15 int h ,m, s ;
16

17 p r i n t f ( " entrer l ’ heure l a minute e t l a seconde :\n" ) ;


18 scanf ( "%d%d%d " ,&h,&m,&s ) ;
19

20 while ( h >= 24 || m >= 60 || s >= 60 )


21 {
22 p r i n t f ( " reessayer\n" ) ;
23 p r i n t f ( " entrer l ’ heure l a minute e t l a seconde :\n" ) ;

3CPI 179 © IMSP/UPN 2016-2017


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

24 scanf ( "%d%d%d " ,&h,&m,&s ) ;


25 }
26

27 set_heure ( h ,m, s ) ;
28 print_heure ( ) ;
29 tick ( ) ;
30 print_heure ( ) ;
31

32 return 0;
33 }
34

35

36 void print_heure ( void )


37 {
38 p r i n t f ( " i l est %d heure ( s ) %d minute ( s ) %d seconde ( s ) \n" ,
39 %heure , minute , seconde ) ;
40 }
41

42

43 void set_heure ( int h , int m, int s )


44 {
45 heure=h ;
46 minute=m;
47 seconde=s ;
48 }
49

50

51 void t i c k ( void )

.P 2
.N
52 {
53 seconde ++;

H
54

55

56

57

58

59
i f ( seconde >= 60 )
{
seconde =0;
minute++;
V .
60 i f ( minute >= 60 )
61 {
62 minute=0;
63 heure ++;
64

65 i f ( heure >= 24 )
66 heure=0;
67 }
68

69 }
70

71 }

Solution 8

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3

4 int main ( )
5 {
6 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
7 int i , k ,som,moy;

© IMSP/UPN 2016-2017 180 3CPI


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

10 p r i n t f ( " entrez l e nombre d ’ elements que d o i t


11 contenir votre tableau ( <=100):\n" ) ;
12 scanf ( "%d " ,& i ) ;
13

14 while ( i > 100 )


15 {
16 p r i n t f ( " reessayez\n" ) ;
17 p r i n t f ( " entrez l e nombre d ’ elements que d o i t
18 contenir votre tableau ( <=100):\n" ) ;
19 scanf ( "%d " ,& i ) ;
20 }
21

22 p r i n t f ( " entrez l a valeur de chaque case :\n" ) ;


23 for ( k=0; k< i ; k++ )
24 {
25 scanf ( "%l f " ,& j ) ;
26 tab [ k] = j ;
27 }
28

29 p r i n t f ( " l e s elements de votre tableau sont :\n" ) ;


30 for ( k=0; k< i −1;k++)
31 {
32 p r i n t f ( "%l f − " , tab [ k ] ) ;
33 }
34

35
p r i n t f ( "%l f \n" , tab [ k ] ) ;
return 0;

.P 2
.N
36 }

1 #include < s t d i o . h>


V . H Solution 9

2 #include < s t d l i b . h>


3

4 int main ( )
5 {
6 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
7 int i , k ,som,moy;
8 som=tab [ 0 ] ;
9 for ( k=1; k< i ; k++)
10 som+=tab [ k ] ;
11

12 moy=som/ i ;
13 p r i n t f ( " l a moyenne est:% l f ,% l f \n" ,moy,som ) ;
14 return 0;
15 }

Solution 10

2 #include < s t d i o . h>


3 #include < s t d l i b . h>
4

5 int main ( )

3CPI 181 © IMSP/UPN 2016-2017


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

6 {
7 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
8 int i , k ,som,moy;
9

10 j =0;
11 for ( k=0; k< i ; k++)
12 {
13 i f ( tab [ k]==0)
14 j ++;
15 }
16 p r i n t f ( " i l y a %d zero dans votre tableau " , j ) ;
17

18

19 return 0;
20 }

Solution 11

2 #include < s t d i o . h>


3 #include < s t d l i b . h>
4

5 int main ( )
6

7
{
unsigned int * tab , t , i ;

.P 2
.N
8 p r i n t f ( " Entrer l a t a i l l e du tableau : " ) ;
9 scanf ( "%d " ,& t ) ;
tab=malloc ( t * sizeof ( int ) ) ;

H
10

11

12

13

14

15
for ( i =0; i < t ; i ++)
{
i f ( tab [ i ]%2==0)
V .
p r i n t f ( " Les elements pairs du tableau :\n" ) ;

p r i n t f ( "%d\ t " , tab [ i ] ) ;


16 }
17 p r i n t f ( " \n\nLes elements impairs du tableau :\n" ) ;
18 for ( i =0; i < t ; i ++)
19 {
20 i f ( tab [ i ]%2==1)
21 p r i n t f ( "%d\ t " , tab [ i ] ) ;
22 }
23 return 0;
24

25 }

Solution 12

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3

4 int main ( )
5 {
6 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
7 int i , k ,som,moy;
8 j =tab [ 0 ] ;
9 for ( k=1; k< i ; k++)

© IMSP/UPN 2016-2017 182 3CPI


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

10 {
11 i f ( j <=tab [ k ] )
12 j =tab [ k ] ;
13 }
14 p r i n t f ( " l e plus grand element de votre tableau est %d " , j ) ;
15

16

17 return 0;
18 }

Solution 13

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3

5 char * changer ( int i , char * p ) ;


6

7 int main ( void )


8 {
9 int a , i ;
10 char tab [10]= " caractere " , * p , * q ;
11

12

13
p= &tab [ 0 ] ;

.P 2
p r i n t f ( " avant : \n adresse : %p\n " ,p ) ;

.N
14 p r i n t f ( "%s " , tab ) ;
15

q=changer (10 ,p ) ;

H
16

17

18

19

20

21
return q ;
V .
p r i n t f ( " \n apres :\n adresse : %p\n " , q ) ;
p r i n t f ( "%s " , tab ) ;

22 }
23

24 char * changer ( int i , char * p )


25 {
26 int j ;
27

28 for ( j =0; j < i ; j ++)


29 {
30 p=p+ j ;
31 i f ( * p== ’ c ’ )
32 * p= ’ r ’ ;
33 }
34 return p−j −1;
35 }

Solution 14

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3 #include < s t r i n g . h>
4

5 int main ( )

3CPI 183 © IMSP/UPN 2016-2017


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

6 {
7 int i ;
8 struct personne {
9 char nom[ 3 0 ] ;
10 char prenom [ 3 0 ] ;
11 int age ;
12 char sexe ;
13 };
14 struct personne p ;
15

16

17 p . age=17;
18 p . sexe= ’M’ ;
19 strcpy ( p .nom, "hounkpe" ) ;
20 strcpy ( p . prenom , " onesime " ) ;
21

22 p r i n t f ( "nom:%s " ,p .nom ) ;


23 p r i n t f ( " \n prenom:%s " ,p . prenom ) ;
24 p r i n t f ( " \n age:%d\n" ,p . age ) ;
25 p r i n t f ( " sexe:%c " ,p . sexe ) ;
26 return 0;
27 }

1.
#include < s t d i o . h>
.P
Solution 15
2
.N
1

2 #include < s t r i n g . h>


#define CAR ’ e ’

H
3

.
4 #define LMAX 132

V
5

7 int main ( void )


8 {
9 int nbre_e =0;
10 char t e x t e [LMAX] ;
11 char * adrex_t ;
12

13 p r i n t f ( " S a i s i r votre t e x t e (max 132 caracteres ) : " ) ;


14 gets ( t e x t e ) ;
15 p r i n t f ( " \nVoici l e t e x t e s a i s i :\n" ) ;
16 puts ( t e x t e ) ;
17

18 adrex_t = t e x t e ;
19 while ( adrex_t=strchr ( adrex_t ,CAR ) )
20 {
21 nbre_e ++;
22 adrex_t ++;
23 }
24

25 p r i n t f ( " \n votre t e x t e comporte %d caractere −%c− " , nbre_e ,CAR ) ;


26

27 return 0;
28

29

30 }

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t r i n g . h>

© IMSP/UPN 2016-2017 184 3CPI


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

3 #define CAR ’ e ’
4 #define LMAX 132
5

6 int main ( void )


7 {
8 char t e x t e [LMAX] ;
9 char * l r ; / * un pointeur pour p a r c o u r i r l ’ adresse de t e x t e * /
10

11 p r i n t f ( " S a i s i r votre t e x t e : " ) ;


12 gets ( t e x t e ) ;
13

14 p r i n t f ( " \nVoici l e t e x t e s a i s i :\n" ) ;


15 puts ( t e x t e ) ;
16

17 l r = texte ;
18 while ( l r =strchr ( l r ,CAR ) )
19 strcpy ( l r , l r + 1 ) ;
20

21 p r i n t f ( " \ n v o i c i votre t e x t e sans l e caractere %c\n" , CAR ) ;


22 puts ( t e x t e ) ;
23

24 return 0;
25

26

27 }
3.
2.
1

2
#include < s t d i o . h>
#include < s t r i n g . h>

.P 2
.N
3

int main ( void )

H
5

10
{
char MOT[ 3 0 ] ;
int i =0 , j , k , l ;
V .
p r i n t f ( " S a i s i r votre mot (max 30 caractere ) : " ) ;
11 gets (MOT) ;
12 l = s t r l e n (MOT) ;
13

14 for ( i =0 , j = l −1; i < j ; i ++ , j −−)


15 {
16 k=MOT[ i ] ;
17 MOT[ i ] =MOT[ j ] ;
18 MOT[ j ] =k ;
19 }
20

21 p r i n t f ( " \n\nVotre mot a f f i c h e a l ’ envers :\ t " ) ;


22 puts (MOT) ;
23

24 return 0;
25 }

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3 #include < s t r i n g . h>
4

5 int main ( int argc , char * argv [ ] )


6 {
7 char verbe [ 2 6 ] , * term [ 6 ] = { " e " , " es " , " e " , " ons " , " ez " , " ent " } ,
8 * pro [ ] = { " j e " , " tu " , " i l " , " nous " , " vous " , " i l s " } ;
9 int i =0 , j ,m;

3CPI 185 © IMSP/UPN 2016-2017


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

10

11 do
12 {
13 p r i n t f ( " entrer un verbe r e g u l i e r du
14 premier groupe de moins de 26 caracteres : " ) ;
15 gets ( verbe ) ;
16 j = s t r l e n ( verbe ) ;
17

18 } while ( strcmp ( verbe+ j −2, " er " ) ) ;


19

20

21 for (m=0;m<6;m++)
22 {
23 strcpy ( verbe+ j −2,term [m] ) ;
24 p r i n t f ( "%s%s\n" , pro [m] , verbe ) ;
25 }
26

27 return 0;
28 }

4. Solution 16

1 #include < s t d i o . h>


2

3
#include < s t d l i b . h>

.P 2
.N
4 #include < s t d i o . h>
5 #include < s t d l i b . h>

H
6

10

11
typedef struct { int ordre ;

V
MATRICE* matrice_new ( int ordre ) ;
void Affichage (MATRICE*M) ;
.
int * * matrice ; } MATRICE;

12 MATRICE* matrice_reduite (MATRICE*M, int l , int c ) ;


13 int determinant (MATRICE*M) ;
14 MATRICE* produit_par_scalaire (MATRICE*M, int e ) ;
15 MATRICE* transposee (MATRICE*M) ;
16 MATRICE* Comatrice (MATRICE*M) ;
17 MATRICE* Inverse (MATRICE*M) ;
18

19 int main ( )
20 {
21 int n ;
22 MATRICE*M, * I ;
23 p r i n t f ( " Entrer l ’ ordre dela matrice : " ) ;
24 scanf ( "%d " ,&n ) ;
25 M=matrice_new ( n ) ;
26 I =matrice_new ( n ) ;
27 p r i n t f ( " Remplir l a matrice :\n" ) ;
28 for ( i =0; i <M−>ordre ; i ++)
29 for ( j =0; j <M−>ordre ; j ++)
30 scanf ( "%d " ,&(M−>matrice [ i ] [ j ] ) ) ;
31 p r i n t f ( " \nAffichage de l a Matrice :\n" ) ;
32 Affichage (M) ;
33 I =Inverse (M) ;
34 p r i n t f ( " \nAffichage de l a Matrice Inverse :\n" ) ;
35 Affichage ( I ) ;
36 return 0;

© IMSP/UPN 2016-2017 186 3CPI


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

37

38 }
39

40

41 MATRICE* matrice_new ( int ordre )


42 {
43 MATRICE*M= (MATRICE * ) malloc ( sizeof (MATRICE ) ) ;
44 int i ;
45 M−>ordre=ordre ;
46 M−>matrice=malloc ( ordre * sizeof ( int ) ) ;
47 for ( i =0; i <M−>ordre ; i ++)
48 {
49 M−>matrice [ i ] = malloc ( ordre * sizeof ( int ) ) ;
50 }
51 return M;
52 }
53 void Affichage (MATRICE*M)
54 {
55 int i , j ;
56 p r i n t f ( "%s ordre:%d\n" , __func__ ,M−>ordre ) ;
57 for ( i =0; i < (M−>ordre ) ; i ++)
58 {
59 for ( j =0; j < (M−>ordre ) ; j ++)
60 {
61 p r i n t f ( "%d\ t " ,M−>matrice [ i ] [ j ] ) ;
62 }
63

64
p r i n t f ( " \n" ) ;
j =0;

.P 2
.N
65 }
66 }

H
67

68

69

70

71

72
{
int i =0 , j =0 ,k=0 ,v =0;
V .
MATRICE* matrice_reduite (MATRICE*M, int l , int c )

MATRICE* A=matrice_new ( (M−>ordre ) −1);


while ( i <M−>ordre )
73 {
74 i f ( i != l )
75 {
76 while ( j <M−>ordre )
77 {
78 i f ( j != c )
79 {
80 A−>matrice [ k ] [ v ] =M−>matrice [ i ] [ j ] ;
81 v ++;
82 j ++;
83 }
84 else
85 {
86 j ++;
87 }
88 }
89 v =0;
90 j =0;
91 k++;
92 i ++;
93 }
94 else
95 {
96 i ++;
97 j =0;

3CPI 187 © IMSP/UPN 2016-2017


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

98 }
99 }
100 return A ;
101 }
102

103 int determinant (MATRICE*M)


104 {
105 int i =0 , det =0;
106 i f (M−>ordre ==1)
107 {
108 det=M−>matrice [ 0 ] [ 0 ] ;
109 }
110 else i f (M−>ordre ==2)
111 {
112 det=M−>matrice [ 0 ] [ 0 ] * M−>matrice [ 1 ] [ 1 ]
113 −M−>matrice [ 1 ] [ 0 ] * M−>matrice [ 0 ] [ 1 ] ;
114 }
115 else
116 {
117 for ( i =0; i <M−>ordre ; i ++)
118 {
119 MATRICE*R=matrice_reduite (M, i , 1 ) ;
120 i f ( ( i +1)%2==0)
121 {
122 det+=M−>matrice [ i ] [ 1 ] * determinant (R ) ;
123 }
124

125
else
{

.P 2
.N
126 det+=−M−>matrice [ i ] [ 1 ] * determinant (R ) ;
127 }
}

H
128

129

130

131

132

133
}
}
return det ;

V .
MATRICE* produit_par_scalaire (MATRICE*M, int e )
134 {
135 int i , j , k=0 ,v =0;
136 MATRICE* S=matrice_new (M−>ordre ) ;
137 for ( i =0; i <M−>ordre ; i ++)
138 {
139 for ( j =0; j <M−>ordre ; j ++)
140 {
141 S−>matrice [ k ] [ v ] = e *M−>matrice [ i ] [ j ] ;
142 v ++;
143 }
144 j =0;
145 v =0;
146 k++;
147 }
148 return S ;
149 }
150

151 MATRICE* transposee (MATRICE*M)


152 {
153 MATRICE* A=matrice_new (M−>ordre ) ;
154 int i , j , l =0 ,c =0;
155 for ( i =0; i <M−>ordre ; i ++)
156 {
157 for ( j =0; j <M−>ordre ; j ++)
158 {

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4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

159 A−>matrice [ l ] [ c ] =M−>matrice [ j ] [ i ] ;


160 c ++;
161 }
162 l ++;
163 c =0;
164 }
165 return A ;
166 }
167

168 MATRICE* Comatrice (MATRICE*M)


169 {
170 int i , j , l =0 ,c =0;
171 MATRICE* A=matrice_new (M−>ordre ) ;
172 for ( i =0; i <M−>ordre ; i ++)
173 {
174 for ( j =0; j <M−>ordre ; j ++)
175 {
176 MATRICE*R=matrice_reduite (M, i , j ) ;
177 i f ( ( i + j )%2==0)
178 {
179 A−>matrice [ l ] [ c ] = determinant (R ) ;
180 }
181 else
182 {
183 A−>matrice [ l ] [ c]=−determinant (R ) ;
184 }
185

186 }
c ++;

.P 2
.N
187 l ++;
188 c =0;
}

H
189

190

191

192

193

194
}
return A ;

MATRICE* Inverse (MATRICE*M)


{
V .
195 MATRICE* I =matrice_new (M−>ordre ) ;
196 int det=determinant (M) ;
197 i f ( det ==0)
198 exit ( 1 ) ;
199 else
200 {
201 I =produit_par_scalaire ( transposee ( Comatrice (M) ) , 1 / det ) ;
202 }
203 return I ;
204 }
205 }

Solution 17

1 #include< s t d i o . h>
2

3 struct mangue {
4 char variete ;
5 char ferme ;
6 char couleur ;
7 char tache ;
8 char a;

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4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

9 };
10

11 struct branche
12 {
13 short num;
14 struct mangue T [ 3 ] ;
15 int nb_mangue ;
16 };
17

18 struct manguier {
19 struct branche M[ 2 ] ;
20 int nb_branche ;
21 };
22

23

24 void affichagemangue ( struct mangue * mangue )


25 {
26 p r i n t f ( " v a r i e t e = %d , ferme = %d , couleur = %d , tache = %d\n" ,
27

28 mangue. v a r i e t e ,mangue. ferme ,mangue. couleur ,mangue. tache ) ;


29 }
30

31

32 void affichagebranche ( struct branche * b )


33 {
34 int i ;
35

36 p r i n t f ( " branche numero : %d\n" , b .num) ;

.P 2
.N
37

38 for ( i =0; i < b . nb_mangue ; i ++)


affichagemangue ( b . T [ i ] ) ;

H
39

40

41

42

43

44
}

V .
void affichagemanguier ( struct manguier *m)
45 {
46 int i ;
47

48 p r i n t f ( " manguier\n" ) ;
49

50 for ( i = 0; i < m. nb_branche ; i ++)


51 affichagebranche (m.M[ i ] ) ;
52

53 }
54

55 / * l a f o n c t i o n retourne 0 s i ok 1 sinon * /
56 int ajoutermanguesurbranche ( struct branche * br ,
57 char v , char f , char c , char t , char a )
58 {
59 i f ( br−>nb_mangue == 3)
60 return 1;
61

62 br−>T [ br−>nb_mangue ] . v a r i e t e = v;
63 br−>T [ br−>nb_mangue ] . ferme = f;
64 br−>T [ br−>nb_mangue ] . couleur = c;
65 br−>T [ br−>nb_mangue ] . tache = t;
66 br−>T [ br−>nb_mangue ] . a = a ;
67

68 br−>nb_mangue++;
69 return 0;

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4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

70 }
71

72 int ajoutmangue ( struct manguier *ma, short num_b,


73 char v , char f , char c , char t , char a )
74 {
75 i f (num_b > 2)
76 return 1;
77

78 return ajoutermanguesurbranche (&ma−>M[num_b] , c ,


79 v, f , t , a);
80

81 }
82

83 void creerbranche ( struct manguier *m)


84 {
85 p r i n t f ( " adresse apres : %p\n" , m) ;
86 i f (m−>nb_branche < 2)
87 m−>nb_branche++;
88 }
89

90

91 int modifier ( struct branche * br , int position ,


92 char v , char f , char c , char t , char a )
93 {
94 position −−;
95 i f ( br−>nb_mangue == 0)
96

97
return 1;

.P 2
.N
98 br−>T [ p o s i t i o n ] . v a r i e t e = v;
99 br−>T [ p o s i t i o n ] . ferme = f;
br−>T [ p o s i t i o n ] . couleur = c;

H
100

101

102

103

104

105 }
br−>T [ p o s i t i o n ] . tache =
br−>T [ p o s i t i o n ] . a = a ;

return 0;
V . t;

106

107

108 int suppr ( struct branche * br , int p o s i t i o n )


109 {
110 int i = 0;
111 i f ( br−>nb_mangue == 0)
112 return 1;
113

114 i f ( p o s i t i o n < 3)
115 {
116 i f ( p o s i t i o n < 2)
117 for ( i = p o s i t i o n ; i < br−>nb_mangue ; i ++)
118 br−>T [ i ] = br−>T [ i + 1 ] ;
119

120 br−>nb_mangue−−;
121

122 return 0;
123 }
124 else
125 return 1;
126 }
127

128 struct manguier m = {


129 0, 2, 3, 4, 2, 5, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 2,
130 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0,

3CPI 191 © IMSP/UPN 2016-2017


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

131 1
132 };
133 int main ( void )
134 {
135 affichagemanguier (m) ;
136 p r i n t f ( " \n" ) ;
137 p r i n t f ( " adresse avant : %p\n" , &m) ;
138 creerbranche(&m) ;
139 ajoutmangue (&m, 0 , 20, 30, 15, 25, 3 0 ) ;
140 affichagemanguier (m) ;
141 p r i n t f ( " \n" ) ;
142 suppr (&m.M[ 0 ] , 1 ) ;
143 affichagemanguier (m) ;
144 return 0;
145 }

Solution 18

1 #include < s t d i o . h>


2

3 void a f f i c h e r ( int * tab )


4 {
int i = 0;

P
5

7
for ( i = 0; i < 10; i ++)

. 2
p r i n t f ( " tableau[%d ] = %d\n" , i , * ( tab + i ) ) ;

.N
8 }
9

H
int moyenne ( int * tab )

.
10

11 {
12

13

14

15

16 }
int i =
for ( i =
j =
j = j /
0 , j = 0;
0; i < 10; i ++)
V
j + * ( tab + i ) ;
( i + 1);

17

18 int main ( )
19 {
20 int tab [ 1 0 ] = {12 , 02, 19, 95, 42, 1 , 20, 99, 15, 9 } ;
21 a f f i c h e r ( tab ) ;
22 p r i n t f ( "Moyenne %d\n" , moyenne ( tab ) ) ;
23

24 return 0;
25 }

Solution 19

2 #include < s t d i o . h>


3 #include < s t d l i b . h>
4

5 struct Joueur { char nom[ 2 0 ] ;


6 char prenom [ 2 0 ] ;
7 int score ;
8 };
9 struct Joueur * AllocationJoueur ( int t a i l l e )

© IMSP/UPN 2016-2017 192 3CPI


4.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

10 {
11 struct Joueur * tab=malloc ( t a i l l e * sizeof ( struct Joueur ) ) ;
12 i f ( tab ! =NULL)
13 return tab ;
14 }
15 void I n i t i a l i s a t i o n ( struct Joueur * tab , int t a i l l e )
16 {
17 int i , n ;
18 char surname [ 2 0 ] ,name[ 2 0 ] ;
19 for ( i =0; i < t a i l l e ; i ++)
20 {
21 scanf ( "%s " ,surname ) ;
22 strcpy ( tab [ i ] . nom, surname ) ;
23 scanf ( "%s " ,name ) ;
24 strcpy ( tab [ i ] . prenom ,name ) ;
25 scanf ( "%d " ,&n ) ;
26 tab [ i ] . score=n ;
27 }
28 }
29 void A f f i c h a g e I n f o s ( struct Joueur * tab , int t a i l l e )
30 {
31 int i ;
32 for ( i =0; i < t a i l l e ; i ++)
33 {
34 p r i n t f ( "%s %s a pour score %d\n" , ( * ( tab+ i ) ) . nom,
35 ( * ( tab+ i ) ) . prenom , ( * ( tab+ i ) ) . score ) ;
36

37 }
}

.P 2
.N
38 void AfficheGagnant ( struct Joueur * tab , int t a i l l e )
39 {
int i , j =0 ,maxi = ( * ( tab + 0 ) ) . score ;

H
40

41

42

43

44

45
{

V .
for ( i =1; i < t a i l l e ; i ++)

i f ( maxi < ( * ( tab+ i ) ) . score )


{
//maxi = ( * ( tab+ i ) ) . score ;
46 j=i ;
47 }
48 }
49 p r i n t f ( " \nLe gagnant est %s %s avec un score de %d points .\n" ,
50 ( * ( tab+ j ) ) . nom, ( * ( tab+ j ) ) . prenom , ( * ( tab+ j ) ) . score ) ;
51 }
52 int main ( )
53 {
54 struct Joueur * tab ;
55 int n ;
56 p r i n t f ( "Combien de joueurs? : " ) ;
57 scanf ( "%d " ,&n ) ;
58 tab=AllocationJoueur ( n ) ;
59 p r i n t f ( " Entrer l e s informations sur l e s joueurs :\n" ) ;
60 I n i t i a l i s a t i o n ( tab , n ) ;
61 A f f i c h a g e I n f o s ( tab , n ) ;
62 AfficheGagnant ( tab , n ) ;
63 f r e e ( tab ) ;
64 return 0;
65 }

3CPI 193 © IMSP/UPN 2016-2017


4.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

4.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Année Académique : 2014-2015


Devoir no 1 de Programmation en Langage C
Durée : 3H
Exercice no 1 :
Donnez la valeur de la variable var dans les expressions suivantes, en base 10 :
1. var = sizeof(double) ;
2. (var=sizeof(float)) ==sizeof(char) ;
3. var = (sizeof(float)==sizeof(int)) ;

Exercice no 2 :
Analysez les codes suivant et donnez le résultat affiché par chacun des printf.
1.
1 int i , s ;
2 for ( i =0 ,s =0; i <8; i ++ ,s ++)
3 {
4 i f ( i \%3==1)
5 {
6 s+= i ;
7 }
8 }

P
9 p r i n t f ( "\%d n" , s )
2.
int i , j ;
. 2
.N
1

2 for ( i = 0 , j = 1; i < 5; ++ i )
3 {
4

3.
1
}

V .
p r i n t f ( " \% d \ n" , j ) ;H
j * = i + j;

char * t e x t e = " natitingou est une b e l l e ville " ;


2 int i , j ;
3 for ( i = 0 , j = 0; t e x t e [ i ] ! = ’ \ 0 ’ ; ++ i )
4 {
5 i f ( t e x t e [ i ] ! = ’n ’ )
6 {
7 texte [ j ] = texte [ i ] ;
8 j ++;
9 }
10 }
11 texte [ j ] = ’\ 0 ’ ;
12 p r i n t f ( " \% s \ n" , t e x t e ) ;
13 p r i n t f ( " \% d \ n , j ) ;
4.
1 char * t e x t e = " natitingou est une b e l l e ville " ;
2 int i = 0 , c = 0;
3 char car ;
4 while ( ( car = t e x t e [ i ] ) )
5 {
6 i f ( car == ’ e ’ )
7 {
8 c ++;
9 }
10 i ++;
11 }
12 p r i n t f ( " \% d \ n" , c ) ;

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4.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Exercice no 3
Écrivez un programme permettant de résoudre les problèmes ,en langage C :
1. Soit s= "Natitingou est une belle ville" une châine de caractère. Déterminez la position du
caractère l le plus à droite de la châine.
2. Calculer la moyenne des nombres divisibles par cinq et compris entre [40, 1000].
3. Soit p(x) = 9x4 + 8x3 + 10x2 + 4 un polynôme mémorisé sous la forme d’un tableau T :
4 0 10 8 9 où les indices représentent les exposants des monômes et les cases du
tableau représentent les coefficients des monômes.
(a) Calculez la dérivé du polynôme p(x)
(b) calculez p(5)
(c) calculez p(5) selon l’algorithme de Horner que voici :

a4 x4 + a3 x3 a2 x2 + a1 xa0 = (((a4 x + a3 )x + a2 )x + a1 )x + a0

Devoir no 2 de Programmation en Langage C


Durée : 2H

Exercice no 1
Soit le programme
1 Void echange ( int x , int y )
2 {
3 int z;
4

5 }
z = x; x = y; y = z;

.P 2
.N
6

7 int main ( void )

H
{

.
8

9 int a = 2 , b = 5;
10

11

12 }
echange ( a , b ) ;

1. Que fait la fonction echange ?


V
p r i n t f ( "\% d , \% d " , a , b ) ;

2. Quel est le résultat du printf ?


3. Le résultat de la question 2 est-il conforme à votre réponse de la question 1 ? Vous devez
justifier toutes les réponses négatives.

Exercice no 2
Soit la fonction :
1 void echange ( int * x , int * y ) {
2 int * z ;
3 * z = *x ; *x = *y ; *y = *z ;
4 }

1. Expliquez pourquoi à l’exécution cette fonction ne marche pas ?

Exercice no 3
Soit la fonction :
1 void foobar ( char * x , char * y ) {
2 *y = *x + *y ;
3 *x = * y −*x ;
4 *y = * y −*x ;
5 }

3CPI 195 © IMSP/UPN 2016-2017


4.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

1. Que fait la fonction foobar ?


2. Est-ce que cela fonction si x ( resp. y) pointe vers une variable dont la valeur est égale à 127 (
resp. 3) ? Vous devez justifier toutes les réponses négatives.

Exercice no 4
Remplissez le tableau suivant pour chaque instruction. La deuxième ligne représente
l’initialisation des variables a,b et c.
instructions a b c p1 p2
3 10 4 ? ?
p1 = &a ; 3 10 4 &a ?
p2 = &c ;
∗p1 = ∗p2 ;
+ + ∗p2 ;
p1 = p2
∗p1∗ = ∗p2 ;
a = ∗p1 ∗ ∗p2 ;
p1 = &a ;
∗p2 = ∗p1/ = ∗p2 ;
c = (int)&c ;
p2 = ∗ ∗ (int ∗ ∗)p2 ;

Exercice no 5
1 int main ( void ) {
2 int p = 8200;

P
p r i n t f ( " \% x \% x \% x \% x \ n " ,

2
3

7
* ( ( ( char * ) \% p )
* ( ( ( char * ) \% p )
* ( ( ( char * ) \% p )
* ( ( ( char * ) \% p )
+ 0) ,
+ 1) ,
+ 2) ,
+ 3));
.N .
8

9
return 0;
}

1. Que fait ce programme ?


V . H
2. Qu’affiche t- il ?

Exercice no 6

On souhaite implémenter les opérations d’insertion et de suppression sur une liste chaînée
d’entier. LA liste chaînée peut être imprémentée par deux structures de données différentes (cf.
figure 1) :
– une première structure pour la représantation de la tête de liste contenant un pointeur sur une
cellule.
– une deuxième pour la représentation d’une cellule. Une cellule est une organisation mémoire
dans laquelle on réserve un emplacement pour stocker un entier et un autre emplacement pour
stocker un pointer vers une autre cellule.
1. Proposez une structure de données en C pour stocker la tête de liste et une cellule.
2. Écris une fonction pour créer une tête de liste initialisée à NULL.
3. Écrivez une fonction pour insérer un entier dans une liste. L’insertion se fait en fin de liste et
le dernier élément de la liste doit pointer sur la tête de liste.

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4.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

4. Écrivez une fonction pour supprimer le dernier élément de la liste.

Rattrapage de Programmation en Langage C


Durée : 2H
Exercice no 1
Remplissez le tableau suivant pour chaque instruction. La deuxième ligne représente l’initialisation
des variables a ; b ; et c ; d[4] = 7, 5, 8, 10. On rappelle que le tableau d est stocké à l’adresse 0x1024.

instructions a b c p1 p2
p1 = &a ;
p2 = &c ;
∗p1 = ∗p2 ;
+ + ∗p2 ;
p1 = p2
∗p1∗ = ∗p2 ;
a = ∗p1 ∗ ∗p2 ;
p1 = &a ;
∗p2 = ∗p1/ = ∗p2 ;
c = (int)&c ;
p2 = ∗ ∗ (int ∗ ∗)p2 ;
p1 = tab ;
p2 = tab + 4 ;
c = ∗ − p2 ;
∗p1 + + ;
.P 2
.N
a = (p1 == −p2) ;

1
Que fait la fonction suivante :

int foobar ( char * p ) V . H Exercice no 2

2 { int tmp ;
3 while ( * p++)
4 tmp++;
5 return tmp ;
6 }

Exercice no 3
Que fait la fonction suivante :

1 char * foobar ( char * p , char * q )


2 { char * r = p ;
3 while ( ( * p++ = * q + + ) ) ;
4 return r ;
5 }

Exercice no 4

Écrivez une fonction permettant de multiplier deux matrices carrée, en langage C et en utilisant
uniquement des pointeurs.
1. Proposez l’entête ou i.e prototype de la fonction.
2. Proposez une fonction permettant de créer et d’initialiser une matrice quelconque.
3. Implémentez l’algorithme de multiplication des matrices.

3CPI 197 © IMSP/UPN 2016-2017


4.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Année Académique : 2015-2016


Devoir de Rattrapage de Programmation en Langage C
Durée : 03h

Exercice 1
Remplir le tableau suivant pour chaque instruction. La deuxième ligne représente l’initialisation
des variables a, b et c, d[4] = {7, 5, 8, 10}. On rappelle que le tableau d est stocké à l’adresse
0x1024.
instructions a b c p1 p2
p1 = &a ; 3 10 4 &a ?
p2 = &c ;
*p1 = *p2 ;
++*p2 ;
p1 = p2 ;
*p1 *=*p2 ;
a = *p1**p2 ;
p1 = &a ;
*p2 = *p1/=*p2 ;
c = (int)&c ;
p2 = **(int**)p2 ;
p1 = d ;
p2 = d + 4 ;

P
c = *-p2 ;
*p1++ ;

. 2
.N
a = (p1 == -p2) ;

V . H Exercice 2
Que fait la fonction suivante : int foobar(char *p){
int tmp ;
while(*p++) tmp++ ;
return tmp ;
}?

Exercice 3
Que fais la fonction suivante : char* foobar(char *p, char *q){
char *r = p ;
while((*p++ = *q++)) ;
return r ;
}?

4.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Année Académique : 2014-2015


Devoir no 1 de Programmation en Langage C
Corrigé Exercice no 1
1. var = 8
2. var = 4
3. var = 0

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4.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Corrigé Exercice no 2
1. s = 20
2. j = 8096
3. texte : atitigou est ue belle ville j =27
4. c = 5

Corrigé Exercice no 3
1.
1 #include < s t d i o . h>
2 #include < s t d l i b . h>
3

4 int main ( void )


5 {
6 char * s= " natitingou est une b e l l e v i l l e " ;
7

8 int i =0;
9

10 while ( s [ i ] ! = ’ \0 ’ )
11 i ++;
12

13 while ( s [ i ] ! = ’ l ’ )
14 i −−;
15

16 p r i n t f ( " p o s i t i o n du ’ l ’ l e plus a d r o i t e : %d " , i + 1 ) ;


17

P
return 0;

2
18

19

2.
1
}

#include < s t d i o . h>


#include < s t d l i b . h>
.N .
H
2

7
int main ( void )
{
int som=0 , i =0 , j ;
f l o a t moy; V .
8

9 for ( j =40; j <=1000; j +=5)


10 {
11 som+= j ;
12 i ++;
13 }
14

15 moy=som/ i ;
16

17 p r i n t f ( "%f " ,moy ) ;


18

19 return 0;
20 }
3.
1 #include < s t d i o . h>
2 #include < s t d l i b . h>
3

4 int main ( void )


5 {
6 int T [ 5 ] = { 4 , 0 , 10, 8 , 9 } ;
7 int i , p5 , j , b ;
8

10

11 // ( a )

3CPI 199 © IMSP/UPN 2016-2017


4.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

12 int T_prime [ 4 ] ;
13 for ( i = 0; i < 4; i ++ )
14 T_prime [ i ] = T [ i +1] * ( i + 1 ) ;
15

16 p r i n t f ( " l e s c o e f f i c i e n t s de l a derivee dans


17 l ’ ordre decroissant sont :\n" ) ;
18 for ( i = 3; i >= 0; i −− )
19 p r i n t f ( "%d " , T_prime [ i ] ) ;
20

21

22

23

24 // ( b )
25

26 p5 = T [ 0 ] ;
27 b = 1;
28 for ( i = 1; i < 5; i ++ )
29 {
30 b * = 5;
31 p5 += T [ i ] * b ;
32 }
33

34 p r i n t f ( " \n%d\n" ,p5 ) ;


35

36

37

38

39
// ( c )

.P 2
.N
40 p5 = T [ 4 ] ;
41 for ( i = 4; i > 0; i −− )
p5 = p5 * 5 + T [ i −1];

H
42

43

44

45

46

47 return 0;
V .
p r i n t f ( "%d\n" ,p5 ) ;

48 }

Devoir no 2 de Programmation en Langage C

Corrigé Exercice no 1
1. Elle échange les valeurs de deux entiers x et y.
2. 2.5
3. Non, parce que l’échange ne s’applique pas en dehors de la fonction. Pour que ce soit le cas, il
faut utiliser les adresse des deux entiers dans la fonction.

Corrigé Exercice no 2

1. Échanger les valeurs de x et y.


2. oui
3. Non
Les valeurs que peuvent prendre un char sont comprise entre -127 et 128 or au de la
première ligne de programme y = 127 +3 = 130.

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4.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Corrigé Exercice no 4
instructions a b c p1 p2
3 10 4 - -
p1 = &a ; 3 10 4 &a -
p2 = &c ; 3 10 4 &a &c
∗p1 = ∗p2 ; 4 10 4 &a &c
+ + ∗p2 ; 4 10 5 &a &c
p1 = p2 4 10 5 &c &c
∗p1∗ = ∗p2 ; 4 10 25 &c &c
a = ∗p1 ∗ ∗p2 ; 125 10 25 &c &c
p1 = &a ; 625 10 25 &a &c
∗p2 = ∗p1/ = ∗p2 ; 25 10 25 &a &c
c = (int)&c ; 25 10 &c &a &c
p2 = ∗ ∗ (int ∗ ∗)p2 ; 25 10 25 &a &c

Corrigé Exercice no 5
1. Affiche en hexadécimal la valeur de l’entier p et les valeurs que contiennent les trois autres
adresses qui suivent successivement celle de p.
2. 2008

Corrigé Exercice no 6

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3

.P 2
.N
5 struct l i s t _ e n t i e r
6 {

H
7 int v a l ;
8

10

11

12
};

struct l i s t
{
V .
struct l i s t _ e n t i e r * suivant ;

13 struct l i s t _ e n t i e r * t e t e ;
14 };
15

16 struct l i s t * i n i t i a l i s e r ( void ) ;
17 struct l i s t * list_append ( struct l i s t * , int ) ;
18 struct l i s t * sup_queue ( struct l i s t * ) ;
19

20

21 int main ( void )


22 {
23 struct l i s t * l i s t = i n i t i a l i s e r ( ) ;
24 l i s t =list_append ( l i s t , 2 ) ;
25 l i s t =list_append ( l i s t , 1 7 ) ;
26 l i s t =list_append ( l i s t , 2 4 ) ;
27 l i s t =list_append ( l i s t , 1 6 ) ;
28 l i s t =sup_queue ( l i s t ) ;
29 return 0;
30 }
31

32

33

34 struct l i s t * i n i t i a l i s e r ( void )
35 {
36 struct l i s t * new = malloc ( sizeof ( struct l i s t * ) ) ;
37 new−>t e t e =NULL;

3CPI 201 © IMSP/UPN 2016-2017


4.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

38 return new ;
39 }
40

41

42

43 struct l i s t * list_append ( struct l i s t * L , int i )


44 {
45 struct l i s t _ e n t i e r * new = malloc ( sizeof ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ) ;
46 new−>v a l = i ;
47

48 i f ( L−>t e t e == NULL )
49 {
50 new−>suivant = new ;
51 L−>t e t e =new ;
52 return L ;
53 }
54

55

56 i f ( L−>t e t e −>suivant == L−>t e t e )


57 {
58 L−>t e t e −>suivant=new ;
59 new−>suivant = L−>t e t e ;
60 return L ;
61 }
62

63 struct l i s t _ e n t i e r * cur = L−>t e t e ;


64

65 while ( cur−>suivant ! = L−>t e t e )

.P 2
.N
66 cur = cur−>suivant ;
67

cur−>suivant = new ;

H
68

69

70

71

72

73 }
return L ;
V .
new−>suivant = L−>t e t e ;

74

75

76

77 struct l i s t * sup_queue ( struct l i s t * L )


78 {
79 struct l i s t _ e n t i e r * deplacement = L−>t e t e ;
80

81 i f ( deplacement−>suivant == L−>t e t e )
82 {
83 f r e e ( deplacement ) ;
84 L−>t e t e =NULL;
85 return L ;
86 }
87

88 while ( deplacement−>suivant−>suivant ! = L−>t e t e )


89 deplacement = deplacement−>suivant ;
90

91 struct l i s t _ e n t i e r * copie = deplacement−>suivant ;


92

93 deplacement−>suivant = L−>t e t e ;
94 f r e e ( copie ) ;
95

96 return L ;
97 }

© IMSP/UPN 2016-2017 202 3CPI


4.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

Rattrapage de Programmation en Langage C

Corrigé Exercice no 1
La fonction foobar retourne la taille du tableau p.
Corrigé Exercice no 2
La fonction foobar compare les tableaux p et q et retourne les éléments qu’ils ont de commun.
Corrigé Exercice no 4

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3

5 char * produit ( char * , char * , int ) ;


6 char * i n i t i a l i s e r ( int , int ) ;
7 void a f f i c h e ( char * , int ) ;
8

10 int main ( void )


11 {
12 char tab1 [ ] [ 4 ] = { 1 , 1 , 1 , 3 , 1 , 1 , 1 , 2 , 1 , 1 , 1 , 1 , 0 , 1 , 1 , 1 } ;
13 char tab2 [ ] [ 4 ] = { 1 1 , 7 , 5 , 8 , 9 , 6 , 3 , 1 , 2 , 4 , 1 , 2 , 4 , 1 , 2 , 3 } ;
14

15 char * matrice1 = i n i t i a l i s e r ( 3 , 2 ) ;
16

17
char * matrice2 = i n i t i a l i s e r ( 3 , 5 ) ;

.P 2
.N
18 p r i n t f ( " matrice 1\n" ) ;
19 a f f i c h e ( matrice1 , 3 ) ;

H
20 p r i n t f ( " matrice 2\n" ) ;
21

22

23

24

25
V .
a f f i c h e ( matrice2 , 3 ) ;

char * matrice=produit ( matrice1 , matrice2 , 3 ) ;


p r i n t f ( " matrice produit\n" ) ;
a f f i c h e ( matrice , 3 ) ;
26

27 char * matrice3=produit ( ( char * ) tab1 , ( char * ) tab2 , 4 ) ;


28 p r i n t f ( " matrice produit\n" ) ;
29 a f f i c h e ( matrice3 , 4 ) ;
30

31 return 0;
32 }
33

34

35 char * i n i t i a l i s e r ( int l i g n , int i )


36 {
37 int a , b ;
38 char * mat = malloc ( l i g n * sizeof ( char ) * l i g n ) ;
39

40 for ( a=0; a< l i g n ; a++)


41 {
42 for ( b=0; b< l i g n ; b++)
43 {
44 * ( mat+a * l i g n +b ) = i ;
45 i ++;
46 }
47 }
48 return mat ;
49 }
50

3CPI 203 © IMSP/UPN 2016-2017


4.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C

51

52

53

54 char * produit ( char * t1 , char * t2 , int l c )


55 {
56

57 int l , c , i ;
58

59 char * t3 = malloc ( l c * sizeof ( char ) * l c ) ;


60 for ( l = 0; l < l c ; l ++)
61 {
62 for ( c = 0; c < l c ; c ++)
63 {
64 * ( t3+ l * l c +c ) = 0 ;
65

66 for ( i = 0; i < l c ; i ++)


67

68 * ( t3+ l * l c +c ) + = ( * ( t1+ l * l c + i ) ) * ( * ( t2+ i * l c +c ) ) ;


69

70 }
71

72 }
73 return t3 ;
74 }
75

76

77

78 void a f f i c h e ( char * mat , int l i g n )

.P 2
.N
79 {
80 int i , j ;

H
81

82

83

84

85

86
for ( i =0; i < l i g n ; i ++)
{
for ( j =0; j < l i g n ; j ++)
V .
p r i n t f ( "%d " , * ( mat+ i * l i g n + j ) ) ;

87 p r i n t f ( " \n" ) ;
88 }
89 p r i n t f ( " \n" ) ;
90 }

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UE : ÉLECTROMAGNÉTISME II ET
MÉCANIQUE QUANTIQUE

5.1 ÉLECTROMAGNÉTISME II
5.1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ÉLECTROMAGNÉTISME II
Année Académique : 2014-2015

Exercice 1

− →

Rappeler les équations de Maxwell reliant les vecteurs E et B du champ électromagnétique. En
déduire les équations de propagation des champs électrique et magnétique dans le vide.

.P
Exercice 2 2
H .N
1. Définir l’invariance de Jauge et la condition de Jauge.
2. Écrire les 4 équations de Maxwell et préciser leurs significations physiques.

.
V
3. En déduire l’équation de conservation de l’électricité.
4. Établir les équations de propagation des champs électrique E et d’induction magnétique B.

Exercice 3
On considère un champ électromagnétisme d’onde plane dans le vide, caractérisée par le vecteur

− →

d’onde k et de la pulsation ω. On désignera par A et ϕ les potentiels vecteurs et scalaires.

− →
− → − −→→ − →
− → −
1. Démontrer les relations : div A = i k · A ; rot A = i k · A , i étant le nombre imaginaire pur.
−−→ →

2. Montrer qu’on a grad ϕ = i k .

− →

3. Exprimer en fonction des potentiels A et ϕ, de k et ω, la condition de Lorentz et les champs

− →

E et B

− →

4. En déduire que le champ E est transverse comme le champ B .

− →

5. Déduire d’autre part, des questions précédentes, que les champs E et B sont
perpendiculaires.

Exercice 4

Établir que la fonction F (x ± ct) = f (x ± ct) + g(x ± ct) où f et g sont deux fonctions arbitraires est
∂2
solution générale de l’équation ∆F − c12 ∂t 2 F = 0 ; dans laquelle le laplacien est défini à une

dimension de l’espace.

205
5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

Exercice 5
On étudie dans cette partie la dynamique du champ électromagnétique vue par un observateur
non loin des sources que sont les densités de charges et de de courants.
1. Écrire les equations de Maxwell dans le vide et établir les équations découplées au potentiel
scalaire et vecteur à l’aide de la jauge de Lorentz.
2. On se propose d’établir la solution de l’équation au potentiel scalaire V (M, t) en un point M , à
un instant quelconque t pour une distribution inhomogène ρ(P, t − τc ) dans un volume fini Ω
où r = P M , P étant un point de Ω et c la vitesse de la lumière dans le vide. En partant du cas
simple d’une charge variable supposée ponctuelle q(t), montre que le potentiel recherché
parvient au point
Z M avec run retard c’est-à-dire se présente sous la forme
1 ρ(P, t − c
V (M, t) = dt.
4π0 Ω r
1 ∂2
On donne le Laplacien en coordonnées sphériques ∆(τ ) = (τ ).
c ∂τ 2

Exercice 6
L’observateur est maintenant loin des sources.
1. Établir les équations qui déterminent la dynamique (le mouvement )de l’onde en termes des

− →
− →

champs E et B dans le vide . Dans la suite , on se place sur la droite réelle →−
v =xi.

− →
− →−
2. Si F représente le champ E , B , on a n e superposition d’ondes électromagnétique qui se

− −
propagent suivant l’axe des abscisses x, oriente de la gauche vers la droite . Pour f , →
g
données. Quelles sont ces deux types d’ondes ?

.P 2
3. Un observateur se place au centre à l’origine de l’axe des abscisses, en regardant vers moins

.N
l’infini (−∞). Quel type d’onde voit-il s’éloigner de lui ? Justifier.
4. On s’intéresse uniquement à l’onde électromagnétique décrite par la fonction g. Dans le

− →
− →−

. H
repère orthonormé(O, i , j , j ) donner les expressions des vecteurs champs électrique et

V
magnétique qui compose l’onde. Pourquoi parle-t-on d’onde plane, monochromatique,
polarisée rectiligne ?
5. On pose g(x + ct) = E0 sin K(x + ct), où K est une constante physique. Donner la nature et les
éléments caractéristiques de l’onde, à savoir période, longueur d’onde, fréquence et vecteur
d’onde.

Exercice 7 : Propagation libre



− → −
1. Écrire les équations de Maxwell relative au champ électromagnetique ( E , B ) dans le vide. En

− →

déduire les équations de propagations des champs électrique E et magnétique B , à grande
distribution, telles que les sources sont quasiment de nul effet.
2. On s’intéresse aux ondes monochromatiques planes, polarisées rectilignement. Pour cela, on

− → − → −
munit l’espace d’un repère cartésien orthonormé (O, i , j , k ).

− →
− →
− →

a) Montre que E (x, t) = f (t − xc ) j et B (x, t) = f (t − xc ) k , oú f est une fonction arbitraire
continue et de dérivée continue,sont solutions des équations établies précédemment,
lorsque le champ électromagnetique ne dépend que de x et du temps t.
b) Justifier les qualificatifs suivant pour ces solutions :
– ondes monochromatiques
– ondes planes
– ondes polarisées rectilignement
3. Intéressons-nous au cas spécifique commun f (t − xc ) = E0 cos 106 (t − xc ) en unité SI
a) A quel type d’onde a-t-on affaire ?
b) Calculer les périodes temporelle et spatiale ainsi que la fréquence temporelle de l’onde.
Calculer le vecteur d’onde.

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5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

Exercice 8 : Dipôle oscillant

La réponse de la matière soumise à une onde électromagnétique est l’émission à son tour d’onde
électromagnétique. Ceci est due à la vibration des électrons, principalement de valence. Du fait de
la structure électrique de la matière, on a en définitive une émission due à un dipôle élémentaire
(électron, proton) oscillant. Dans l’espace rapporté au système d’axes orthonormés (− → −
ox, → →
oy, −
oz) et

→ − → − →
muni d’un repére local (O, Ur , Uθ , Uφ ) en coordonnées sphériques (r, θ, φ) un dipôle oscille dans la
direction oz autour de l’origine O suivant la loi l(t) = l0 sin(ωt − π2 ), oú l est la longueur du dipôle et
l0 son amplitude maximale d’oscillation.


1. Calculer directement, en coordonnées sphériques les potentiels scalaire V et le vecteur A
associés au champ électromagnétique .

− →

2. En déduire les expressions des champs E et B . On donne en coordonnées sphériques

− −
→∂ −
→ ∂ −
→ ∂
∆ = Ur ∂r + 1r Uθ ∂θ 1
+ r sin θ Uφ ∂φ .

3. Étudier le problème à grande distance de la distribution.

Exercice 9 : Station radio-phonique

Une station radio-phonique èmet dans la bande des grandes ondes sur 1829m. Supposons qu’elle
envoie une telle onde dans la direction de (oy), la composante èlectrique a pour amplitude
Eo = 3, 10−3 V /m dans la règion où se trouve l’antenne .

.P
1. Calculer la pulsation angulaire ainsi que la composante magnétique de l’onde.

2
2. Comment doit-on placer le récepteur constitué d’un cadre rectangulaire de surface S = 100m2

.N
comprenant N=10 spires pour recevoir la force èlectromotrice e maximale.
3. Déterminer le vecteur de Poyinting et la puissance émettrice sachant que le récepteur est à la

. H
distance R = 100km de l’émetteur et que la station radio émet sensiblement la même ènergie
dans toutes les directions.

V Exercice 10 : Guide d’onde

Un guide d’onde se présente sous la forme d’un tube métallique à section rectangulaire de côtè A
et B de longueur infinie sur son axe (ox). Montre que dans certaines conditions une onde plane
polarisée rectilignement suivant (oy). On cherchera des solutions du type : Ey = E0 cos kze(ω−kx ).
Application numérique : Calculer la longueur d’onde maximal qui peut être transmise par un tel
guide d’onde avec a = 10mm.

5.1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ÉLECTROMAGNÉTISME II


Année Académique : 2014-2015

Solution 1

Équation de maxwell dans le vide





− ρ →
− ∂B
(1) div E = (3) E = −
εo ∂t


−→→− −→→− →
− ∂E 1
(2) rot B = 0 (4) rot B = µo ( j + εo ) avec εo µo = 2

− ∂t C →


− →
− −→ →− ∂A →
− →
− −−→ ∂A
(2) ⇒ B = A et avec (3), on a rot( E + ) = 0 . i.e E = −gradV −
∂t ∂t

3CPI 207 © IMSP/UPN 2016-2017


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II


− →

On remplace B et E dans (4) :

−!
−→ −→→ − →
− ∂ →
− ∂A
rot(rot A ) = µo j + εo µo − ∇V −
∂t ∂t

−!

− →
− →
− →
− ∂ →
− ∂A
∇(div A ) − ∆ A = µo j + εo µo − ∇V −
∂t ∂t


∂2 A
 

− − →
→ − →
− ∂V
∆ A − εo µo 2 = −µo j + ∇ div A + εo µo
∂t ∂t



1 ∂2 A
 

− − →
→ − →
− 1 ∂V
∆ A − 2 2 = −µo j + ∇ div A + 2
C ∂ C ∂t


Par ailleurs, en remplaçant E dans (1), on a

−!

− ∂A ρ →
− ∂ →
− ρ
div − ∇V − = ⇒ − ∇V − div A =
∂t εo ∂t εo

− 1 ∂V
Jauge de Lorentz : div A = − 2 .
C ∂t
On a le équations séparées suivantes :



− 1 ∂2 A →
− 1 ∂2V ρ
∆A − 2 2
= −µ o j et ∆V − 2 2
=−
C ∂t C ∂t εo

.P 2
.N
Solution 7 : Propagation libre

− →−
1. Écrivons les équations de Maxwell relative au champs électromagnetique ( E , B ) dans le vide.

H

− ρ

.
∗div E =
ε0

V


∗div B = 0 →−
−→→− B
∗rot E = −
∂t →

−→→− →
− ∂E
∗rot B = µ0 ( j + ε0 ).
t →
− →

Les équations de propagations des champs électrique E et magnétique B ,

− →

A grande distribution, les sources sont quasiment de nul effet :ρ = 0 et j = 0
Ainsi on obtient :


(1)div E = 0


(2)div B = 0


−→→− B
(3)rot E = −
∂t →−
−→→− ∂E
(4)rot B = µ0 ε0 .
∂t


−→ −→→ − −→ B
(3) ⇒ rot(rot E ) = −rot
∂t
−→→−
−→ −→→ − rot B
⇒ rot(rot E ) = −
∂t


−−→ → − →
− ∂ ∂E
⇒ graddiv E − 4 E = −µ0 ε0 ( ) d’après (4) et (1)
∂t ∂t


−−→ →
− ∂2 E
⇒ grad(0) − 4 E = −µ0 ε0 2
∂t
2→


− 1 ∂ E →
− 1
⇒ 4E − 2 = 0 car 2 = µ0 ε0
c ∂t2 c

© IMSP/UPN 2016-2017 208 3CPI


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II



−→ −→→ − E
(4) ⇒ rot(rot B ) = µ0 ε0
∂t


−→ −→→ − −→ ∂ E
⇒ rot(rot B ) = µ0 ε0 rot
∂t
−−→ → − →
− ∂ −→→ −
⇒ graddiv B − 4 B = µ0 ε0 (rot E )
∂t
−−→


−−→ →
− ∂ ∂B
⇒ grad(0) − 4 B = µ0 ε0 (− )
∂t ∂t



− 1 ∂2 B →
− 1
⇒ 4B − 2 = 0 car 2 = µ0 ε0
c ∂t2 c
on fait le changement de variables : α = x − ct et β = x + ct dans l’équation de D’Alembert
2 2
suivant : ∂ ∂xs(x,t)
2 − c12 ∂ ∂t
s(x,t)
2 = 0.

∂s(x, t) ∂s(x, t) ∂α ∂s(x, t) ∂β ∂s(x, t) ∂s(x, t)


= + = +
∂x ∂α ∂x ∂β ∂x ∂α ∂β

∂s(x, t) ∂s(x, t) ∂α ∂s(x, t) ∂β ∂s(x, t) ∂s(x, t)


= + = −c +c
∂t ∂α ∂t ∂β ∂t ∂α ∂β
Puis en opérant de même pour les dérivées secondes :

∂ 2 s(x, t) ∂ ∂ ∂ ∂ ∂s(x, t) ∂s(x, t) ∂ 2 s(x, t) ∂ 2 s(x, t) ∂ 2 s(x, t)


2
= ( )=( + )( + )= 2
+ 2
+2
∂x ∂x ∂x ∂α ∂β ∂α ∂β ∂α ∂β ∂α∂β

∂ 2 s(x, t)
∂t2
=
∂ ∂
(
∂t ∂t
) = (−c

∂α
+ c

∂β
)(−c
∂s(x, t)
∂α
+ c

.P 2
∂s(x, t)
∂β
) = c
2
2 ∂ s(x, t)
∂α2
+ c
2
2 ∂ s(x, t)
∂β 2
− 2c
∂ 2 s(x, t)
∂α∂β

L’équation de D’Alembert s’écrit donc :

. H .N
∂ 2 s(x, t) ∂ 2 s(x, t) ∂ 2 s(x, t)

V 2
− 2
=4 =0
∂x ∂t ∂α∂β
tous les autres termes disparaissant. Cette équation s’écrit aussi bien :

∂ ∂s(x, t)
( )=0
∂α ∂β
.
∂s(x,t)
b) D’après la question précédente on montre que la fonction ∂β est indépendente de α ; c’est
donc une fonction quelconque de β, ce qui s’écrit :

∂s(x, t)
= h(β)
∂β

En intégrant cette équation à α fixé, et en notant g(β) une primitive de h(β), il apparaît une
“constante d’intégrationn”, c’est - à - dire une fonction quelconque de α :

s(x, t) = f (α) + g(β)

En rempaçant α et β par leurs expressions, le résultat prend la forme finale :

s(x, t) = f (x − ct) + g(x + ct)

. On peut écrire g(x + ct) sous la forme g([−(−x − ct)]) ie sous la forme d’une fonction
quelconque de la variable −x − ct. Mais voyons donc ici que l’interprétation de la fonction
g(x + ct) est la même que celle de la fonction f (x − ct) à changement d’orientation de l’axe x
près . C’est pourquoi dans la suite nous cherchons à n’interpréter que le seul terme f(x-ct).

3CPI 209 © IMSP/UPN 2016-2017


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

Solution 8 : Dipôle oscillant



1. Calculons directement, en coordonnées sphériques les potentiels scalaire V et le vecteur A
associés au champ électromagnétique .


• Potentiel vecteur A


L’équation du potentiel dans la jauge de Lorentz (div A + c12 ∂V ∂t = 0) en présence de source

− 1 ∂2 →
− →

.P 2
(∆ A − c2 ∂t2 A = µ0 j ) donne une solution retardée : A (M, t) =

− µ0
Z →

4π (v)

j (t − PCM )
PM
dz.


− µ0 .N
Soit l’amplitude maximale d’oscillation du dipôle électrique et OM = r. Dans
l’approximation dipôlaire, il est clair que l0 << r et donc P M ≈ r. Ainsi :

. H Z → −
j (t − P cM )

V
A (M, t) = dz
4π (v) PM

− →

Z
µ0 r
A (M, t) = j (t − )dz.
4πr (v) c
Au point P, à l’instant t, l’élément de volume dz est animé de la vitesse → −v (t) tel que

− −−→ −→
˙
j = ρ→−v où →−
v = dOP
dt l(t)


Z
µ0 r − r
A (M, t) = ρ(t − )→v (t − )dz
4πr (v) c c
Z
µ0 →− r r
= v (t − ) ρ(t − )dz, car → −v ne dépend pas de dz
4πr c (v) c
Z
µ0 q →
− r r
= v (t − ), car ρ(t − )dz = q
4πr c (v) c

− µ0 q →
−̇ r
A (M, t) = ρ (t − )
4πr c

− →, → −̇ →
−̇
En définissant le moment dipôlaire P = q → −̇
z (t)−
u r r
z P (t − c ) = q l (t − c ) donc



A (M, t) = µ0 →
−̇ → avec →
− rc )−
−̇
l (t − rc ) = l0 ω cos[((t − rc )ω − π2 ]
4πr P (t uz

• Potentiel scalaire V

− →

D’après la jauge de Lorentz on a : (div A + c12 ∂V ∂V 2
∂t = 0) <=> ∂t = −c (div A ) or

− µ0 →
−̇
A (M, t) = 4πr P (t − rc )−
→;
u z


div A (M, t) = divA(r, t)−→
u z
−−→
= A(r, t)div u + gradA(r, t)div −


z

u z

− −−→
div A (M, t) = gradA(r, t)−
→ car div −
u z
→=0
uz

© IMSP/UPN 2016-2017 210 3CPI


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

−−→ → ∂A(r, t)
gradA(r, t) = −
u z
r
=−→ ( µ0 →
u
∂ −̇ r →
P (t − )− uz )
z
r 4πr c
=
µ0 −→∂ (1→
u
−̇ r →
P (t − )− uz )
r
4π r r c
=
µ0 −→(− ∂ ( 1 →
u
−̇ r ∂ 1→ −̈
P (t − ) − ( P (t − ))
r
r 2
4π r r c r rc c
−−→ µ0 ∂ 1→ −̇ r ∂ 1→ −̈ r −→
gradA(r, t) = (− ( P (t − ) − ( P (t − ))u r
4π r2 r c r rc c
donc
−−→ → = µ0 (− ∂ ( 1 →
−̇ r ∂ 1→ −̈ r → −
gradA(r, t)−
uz P (t − ) − ( P (t − ))− → or −
ur · uz
→·−
u →
r uz = cos θ
4π r2 r c r rc c
donc
−−→ → = µ0 cos θ (− ∂ ( 1 →
−̇ r ∂ 1→ −̈ r
gradA(r, t)−
uz P (t − ) − ( P (t − ))
4π r2 r c r rc c
d’où

− µ0 cos θ ∂ 1→ −̇ r ∂ 1→ −̈ r
div A (M, t) = (− 2 ( P (t − ) − ( P (t − )).
4π r r c r rc c

− µ0 cos θc2 ∂ 1 →−̇ r ∂ 1→ −̈ r
−c2 div A (M, t) = ( 2 ( P (t + ) − ( P (t − )) or 0 µ0 c2 = 1
4π r r c r rc c
donc

− µ0 cos θc2 ∂ 1 → −̇ r ∂ 1→ −̈ r
−c2 div A (M, t) = 2
( 2 ( P (t + ) − ( P (t − )).
4π0 µ0 c r r c r rc c

P
Ainsi on a :
∂V
∂t
=
cos θ ∂ →
4π0 r
−̇

.
r
c 2 1→
rc
−̈ r
( 2 ( P (t − ) + ( P (t − ))
c

.N
En intégrant cette relation par rapport à la variable temporelle , à une constante
arbitraire près peu choisir arbitrairement nulle, le potentiel scalaire s’écrit :

. H
V cos θ ∂ → − 1 →−̇
V (r, t) = 4π0 ( r 2 ( P (t − rc ) + ( rc P (t − rc ))


− →

2. Expressions des champs E et B


• Expression du champs E
On rappelle que le champ électrique se calcule avec :



− −−→ A −−→
E (r, t) = −gradV (r, t) − (r, t)gradV (r, t) = Vr −
→+V −
ur

θ uθ
T

cos θ −2 →− →
−̇ 1 → −̈

V (r,t)
V
r = r = −4π ( r3 P (t − rc ) + cr22 P (t − rc ) + cr 2 P (t − rc ))
avec soit →

0

−̇ ;
sin θ
Vθ = (− 4π 0
)[ r13 P (t − rc ) + cr12 P (t − rc )]


∂ A (r, t) ∂A(r, t) −
→ or −
→ = cos θ−
→ − sin θ−

= uz uz ur uθ
t t
donc
∂A(r, t)
=
∂A(r, t)
cos θ−
u → or →
→ − ∂A(r, t) sin θ−
u

A (M, t) =
µ0 →
−̇ r
P (t − )
r θ
t t t 4πr c
donc
∂A(r, t) µ0 →
−̈ r
= P (t − )
t 4πr c
d’où


∂ A (r, t) µ0 cos θ →
−̈ r → µ0 sin θ →
−̈ r →
= P (t − )−
ur − P (t − )−
uθ or µ0 0 c2 = 1
t 4πr c 4πr c
donc :


∂ A (r, t) cos θ → −̈ r → µ0 sin θ → −̈ r →
= P (t − )−
ur + P (t − )−

t 4πr0 c2 c 4πr0 c2 c

3CPI 211 © IMSP/UPN 2016-2017


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

. En conclusion on a :

− cos θ → −̈ r → µ0 sin θ →
−̈ r −
E (r, t) = [−Vr 2
P (t − ]−
ur + [−Vθ 2
P (t − )]→

4πr0 c c 4πr0 c c
soit

− cos θ 2
E (r, t) = [ 4π ( 3 p(t − rc ) +
0 r
2
r 2 Ṗ (t − rc )]−
→ + [ sin θ ( 1 P (t − r ) +
ur 4π0 r 3 c
1
cr 2 Ṗ (t − r
c + 1
cr 2 P̈ (t − rc −
→)]

avec P̈ (t) = q¨l(t) où ¨l(t) = −ω 2 l0 sin(ωt − π2 )




• Expression du champ magnétique B

− −→→−
On rappelle que le champ magnétique se calcule avec B = rot A (r, t).
−→→− −→ →) = (A(r, t)−→→ −−→
rot A (r, t) = rot(A(r, t)−
uz rot−
uz + (gradA(r, t) ∧ −

uz

Or
−−→ µ0 1 r 1 r →
gradA(r, t) = (− Ṗ (t − ) − P̈ (t − )−
ur
4π r2 c cr c
d’où
−→→− µ0 1 r 1 r → −
rot A (r, t) = (− Ṗ (t − ) − P̈ (t − )− →
ur ∧ u z
4π r2 c cr c
or

→∧−
u →=−
u → ∧ (cos θ−
u → − sin θ−
u → = − sin θ−
u u→
r z r r z ϕ)

d’oú

− µ0 sin θ 1 r 1 r −
( 2 Ṗ (t − ) + P̈ (t − ))→
u ϕ or µ0 0 c2 = 1

P
B (r, t) =

. Ainsi
4π r c cr

. 2
c

.

H
B (r, t) = sin θ 1
.N
4πε0 ( c2 r 2 Ṗ (t − rc ) +
1
c3 r
P̈ (t − rc ))→

avec P̈ (t) = q (l)

V
¨ = −ω 2 l0 sin(ωt + π )
2
3. Étudions le problème à grande distance de la distribution.
1 1
A grande distance de la distribution on a : r  λ et on peut négliger les termes en 3 et 2 .
c r c r
Ainsi on obtient pour les expressions précédentes :

sin θ 1 r
V (r, t) = ( Ṗ (t − ))
4πε 0 rc c
donc

− sin θ 1 r →
E (r, t) = ( P̈ (t − ))−

4πε 0 rc c
et

− sin θ 1 r →
B (r, t) = ( P̈ (t − ))−

4πε0 rc c

5.1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’ÉLECTROMAGNÉTISME II


Année Académique : 2014-2015
Devoir no 1 d’Electromagnétisme II

Durée : 02h30

Première partie

© IMSP/UPN 2016-2017 212 3CPI


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

1. Les équations qui régissent la dynamique électromagnétisme sont celles de Maxwell. Deux de
ces équations sont fournies déjà par les phénomènes statiques ( par rapport au temp ) : la loi
de Gauss en électrostatique et son équivalent en magnétostatique.
En partant du flux du champ créé par une distribution de charges dans un volume fini de
l’espace, établir la loi de Gauss dans le vide.
En partant de la loi de Biot et Savart dans le vide, établir la loi de Gauss en magnétisme.
2. Le deux autres équations sont fournies par les phénomènes dépendant du temps.
Établir la troisième équation connue sous le nom d’équation de Maxwell-Faraday.
Établir la quatrième équation de Maxwell, appelée équation de Maxwell - Ampère.
3. En déduire que le champ électromagnétisme est associé à deux potentiels : l’un vecteur noté


A et l’autre scalaire qui sera noté φ
4. Déterminer les équations découplées aux potentiels en se servant de la jauge de Lorentz.
Quelles formes prennent ces équations pour les phénomèns indépendants du temps ? Établir
das ce cas les solutions générales des équations aux potentiels scalaire et vecteur.

Deuxième partie
1. Énoncer les théorèmes d’Ampère et de Stockes respectivement pour le champ d’induction

− →

magnétique B et son potentiel vecteur A .


2. Déterminer en tout point de l’espace, le champ d’induction magnétique B et son potentiel


vecteur A , créés par un solénoïde “infiniment” long, de rayon R parcouru par un courant
permanent I.

Devoir no 2 d’Electromagnétisme II

P
Durée : 02h

. 2
.N
On étudie la dynamique du champ électrique vue par un observateur non loin des sources que
sont les densités de charges et de courants.

V . H
1. Écris les équations de Maxwell dans le vide et établir les équations découplées aux potentiels
scalaire et vecteur à l’aide de la jauge de Lorentz.
2. On se propose d’établir la solution de l’équation aux potentiels scalaire V (M, t) en un point M,
à l’instant quelconque t pour une distribution inhomogène ρ(P, t − rc ) dans un volume fini Ω
où r = P M , P étant un point de Ω et c la vitesse de le lumière dans le vide.
En partant dus cas simple d’une charge variable supposée ponctuelle q(t), montrer que le
potentiel recherchée parvient au point M avec retard c’est-à-dire se présente sous la forme
ρ(P, t − rc )
Z
1
V (M, t) = dτ.
4π0 Ω r
2

On donne la composante radiale du Laplacien en coordonnées sphériques : ∆r (·) ≡ 1r ∂r 2 (r·).



3. Déterminer le potentiel vecteur retardé A (M, t) en considérant un courant variable de densité


j (t).
4. On se place à présent dans le cas où l’observateur est très éloigné des densités de charges et
de courants. Montrer que le champ électromagnétique de propage sous forme d’ondes dont on
établira les équations.
5. On s’intèresse aux ondes monochromatiques planes, polarisées rectilignement. Pour cela, on

− → − → −
munit l’espace d’un repère cartésien orthonormé (O, i , j , k ).

− →
− →
− →

(a) Montrer que E (x, t) = f (t − xc ) j et B (x, t) = 1c f (t − xc ) k , où f est une fonction arbitraire
continue et de dérivée continue, sont solutions des équations établies précédemment,
lorsque le champ électromagnétique ne dépend que de x et du temps.
(b) Justifier les qualificatifs suivants pour ces solutions :
- ondes monochromatiques
- ondes planes
- ondes polarisées rectilignement.
6. Intèressons-nous au cas spécifique f (t − xc ) = E0 cos 106 (t − xc ) en unité SI.

3CPI 213 © IMSP/UPN 2016-2017


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

(a) A quel type d’onde a-t-on affaire ?


(b) Calculer les périodes temporelle et spatiale ainsi que la fréquence temporelle de cette
onde.
Déterminer le vecteur d’onde.
Année Académique : 2015-2016
Devoir d’Electromagnétisme
Durée : 02h
1. Enoncer les lois de Coulomb, de Biot et Savart, de Lentz-Faraday ainsi que les théorèmes de
Gauss et d’Ampère.
2. (a) Etablir les équations de Maxwell dans le vide.
(b) Montrer que le champ électromagnétique est décrit par un potentiel scalaire et un
potentiel vecteur
(c) Etablir les équations découplées aux potentiels à l’aide de la jauge de Lorentz
3. L’observateur du champ électromagnt́ique est placé non loin des sources que sont les
densités de charges et de courants.
(a) On se propose d’établir la solution de l’équation au potentiel scalaire V (M, t) en un point
M, à un instant quelconque t pour une distribution inhomogène ρ(P, t − rc ) dans un
volume fini Ω où r = P M . P est un point de Ω et c la vitesse de la lumière dans le vide.
En partant du cas simple d’une charge variable supposée ponctuelle q(t), montrer que le
potentiel recherché parvient au point M avec retard, c’est-à-dire se présente sous la
forme :
ρ(P, t − rc )
Z
1
V (M, t) = dτ
4π0 Ω r
2

On donne le Laplacien en coordonnée sphérique radiale : ∆() ≡ 1r ∂r 2 (r)

.P 2
(b) En déduire, par analogie, la solution de l’équation au potentiel vecteur.

.N
Année Académique : 2015-2016
Devoir de rattrapage d’Electromagnétisme

V . H Durée : 01h30
I
On étudie la dynamique du champ électromagnétique vue par un observateur loin des sources que
sont les densités de charges et de courants.
1. Écrire les équations de Maxwell
2. Montrer que le champ électromagnétique se propage sous forme d’ondes dont on établira les
équations
3. On s’intéresse aux ondes monochromatiques planes, polarisées rectilignement. Pour cela, on
munit l’espace d’un repère cartésien orthonormé (O,~i, ~j, ~k).
~
(a) Montrer que E(x, ~
t) = f (t − xc )~j et B(x, t) = 1c f (t − xc )~k, où f est une fonction arbitraire
continue et de dérivée continue, sont solutions des équations établies précédemment,
lorsque lechamp électromagnétique ne dépend que de x et du temps.
(b) Justifier les qualificatifs suivants pour ces solutions :
-ondes monochromatiques
-ondes planes
-ondes polarisées rectilignement.
4. Intéressons-nous au cas sphérique f (t − xc ) = E0 cos 106 (t − xc ) en unité SI.
(a) A quel type d’onde a-t-on affaire ?
(b) Calculer les périodes temporelle et spaciale ainsi que la fréquence temporelle de cette
onde.
Déterminer le vecteur d’onde.
II
1. Énoncer les théorèmes d’Ampère et de Stockes respectivement pour le champ d’induction
magnétique B ~ et son potentiel vecteur A.
~
2. Déterminer en tout point de l’espace, le champ d’induction magnétique B ~ et son potentiel
~
vecteur A, créés par un solénoïde "infiniment" long, de rayon R, parcouru par un courant
permanent I.

© IMSP/UPN 2016-2017 214 3CPI


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

5.1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ÉLECTROMAGNÉTISME II


Année Académique : 2014-2015
Devoir no 1 d’Electromagnétisme II

Deuxième Partie


1. Expression du Champ B .
Déterminons dans un premier temps le champ créé en un point de son axe par un solénoide
infini, à l’aide de la loi de Biot et Savart.
Champ magnétique d’une spire de rayon R parcourue par un courant permanent I, en un
point M de son axe de symétrie, d’abscisse x.

.P 2
.N

− −

− µo I dl ∧ →
u
dB = ; P M = x2 + R 2 .
2
4π P M 2

V . H
∗ Pour raison de symétrie, le champ résultant est porté par l’axe (xx0 ). ∗ L’élément de
→ −→
courant dl crée le champ dB dont la composante utile dBX est donnée par
dBx = dB cos θ = dB sin α ; car cos θ = cos( π2 − α) = sin α. Or
dB =
µo I dl
⇒ dBx =
µo I R
sin α
4π x2 + R2 4π x2 + R2
R R µo I R
sin α = = 2 2 1/2
⇒ dbx = dl = dbo .
PM (x + r ) 4π (x + r2 )3/2
2
Le champ créé par le spine est la superposition des champs élémentaires dBo .
Z Z
µo IR
Bo (M ) = dBo = dl
(C) 4π(x2 + R2 )3/2 C
.


→ µo I R3 →

Bo (M ) = i
2R (R2 + x2 ) 32
−→
∗ Champ dB(M ) créé par une tranche de solénoide d’épaisseur dx en fessant un angle
d’ouverture θ.

La tranche de solénoide d’épaisseur dx contient ndx spires et peut être considérée comme une
bobine plate. Or pour avoir le champ d’une bobine plate,il faut multiplier le champ d’une

3CPI 215 © IMSP/UPN 2016-2017


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

spine par le nombre de spires que contient la bobine plate.

−→ µo I R3 →

dB(M ) = 2 2 3/2
ndx. i
2R (R + x )
−3/2
x2

µo I →

= ndx 1 + 2 .i
2R R
 
R R 1 dθ
Introduisons l’angle θ : tan θ = ⇒x= = R − 2 dθ = −R 2
x tan θ sin θ sin θ

2
x2 cos2 θ

1
= =
R2 tan θ sin2 θ
−→ 1 →

∗ dB(M ) = − µo nI sin θdθ i
2
−→ 1 →

dB(M ) = µo nId(cos θ) i .
2
Z θ2

− 1 →
− 1 θ →−
B (M ) = µo nId(cos θ) i = µo nI [cos θ]θ21 i
θ1 2 2

− →

B (M ) = df rac12µo nI(cos θ2 − cos θ1 ) i .

∗ Lorsque le solénoide est de longueur infini, le point M se trouve par la force des choses à
l’intérieur du solénoide.

1
.P 2
µo nI(cos θ2 − cos θ1 )

.N
B(M ) = lim
θ1 →π 2
B(M ) = µo nI

NB : n =
N
L
V . H
; N : nbre total de spines, L : Longueur du solinoide.
∗ Pour un solénoide infini ayant n spines par unité de longueur, on démontre que le chaque
en un point M de son axe de symétrie, par calcul direct ( Loi de Biot et Savart), est donné par :

∗ A l’aide du théorème d’Ampère nous allons montrer que :


– Cette expression est la même pour tout point considéré à l’intérieur du solénoide, y compris
en dehors de l’axe.
– le champ est nul à l’extérieur du solénoide.
Remarque : Comme dans l’application du théorème de Gauss où ona besoin de spécifier


préalablement les directions et sens de E avant l’application ici aussi on doit spécifier la


direction et le sens de B avant l’application du théorème.
∗ Le solénoide étant de longueur infini, le champ magnétique qu’il crée dans l’espace ne
dépend que de la distance à l’axe du point où on calcule ce champ.
Preuve : En effet le solénoide est invariant pour translation parallèle à l’axe car il est
cylindrique infini. Pour les même raisons, il est invariant par rotation autour de l’axe.


∗ Par la loi de Biot et Savart ( sous-entendu propriété du produit vectoriel ), B est colinéaire
à l’axe avec un sens donné par la règle du bonhomme d’Ampère, du tire-bouchon, . . . , etc.
∗ Dans un même plan contenant M et l’axe, considérons trois contours d’Ampère que nous
choisissons rectangulaire pour se facilité la tâche.

© IMSP/UPN 2016-2017 216 3CPI


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

Contour (1)
− →
→ −
I
B . dl = 0 car pas de courant enlacé ⇒ (B − Bo )l = 0
(1)
⇒ B = Bo
⇒ même partout à l’intérieur
Contour (2)
− →
→ −
I
B . dl = µo (nl)I
(1)
⇒ (Bo − Bint )l = µo (nl)I
⇒ Bo − Bext = µo nI
Contour (3)
− →
→ −
B . dl = 0 ⇒ (B1 − B2 )l = 0 ⇒ B1 = B2
⇒ même partout à l’intérieur.
Or selon Biot et Savart Bo = µo nI ⇒ Bext = 0.
En conclusion

.P 2
(

− µo nI k , pour M à l’intérieur du solénoide
B (M ) = →

.N
0 pour M à l’extérieur du solénoide .


Détermination du potentiel vecteur A

H

− −→→ − →

.
On sait que B = rot A . La meilleur façon d’intégrer cette relation pour obtenir A sur un

V
contour fermé et d’utiliser le théorème de stockes.
Le contour fermé est le cercle passant par M , donc de rayon r, notée C.
1er cas : M est à l’intérieur du solénoide.

− →
→ − −→→− → −
I Z
A . dl = rot A .ds
C S
− →
→ −
Z
= B .ds = B ds.

− →
− →

A colinéaire à dl car
Z → les courants sont horizontaux et A est colinéaire au vecteur densité de
− !

− µo j dv
courant A = .
4π r
On a donc
1
A × 2πr = Bπr2 ⇒ A = Br.
2

3CPI 217 © IMSP/UPN 2016-2017


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II


− 1 →
− →

A = Br T T : vecteur unitaire porté par la tangente à (C).
2
2nd cas

Ici, on a A × 2πr = B × πR2


1 R2 →−
⇒ BT
2 r
2.

.P 2
. H .N


V
On fait varier lentement I.


– Expression du champ électrique E qui prend naissance dans la bobine plate.

− ∂ A −−→
On sait que E = − − gradV .
− ∂t

Le point vecteur A en un point M où passe une spire de la bobine plate s’obtient de

− 1 R2 → −
l’expression du potentiel à l’extérieur du solénoide : A = B. T .
2 Ro

1 R2
B = µo nI ⇒ A = µo n I
2 Ro

− 1 R2 ∂I →−
E = − µo n .T
2 Ro ∂t

Année Académique : 2015-2016


Devoir d’Electromagnétisme
Durée : 02h
1. Énoncé des lois de Coulomb, de Biot et Savart, de Lentz-Faraday ainsi que les théorèmes de
Gauss et d’Ampère.

Enoncé de la loi de Coulomb

Le champ électrique créé par une distribution de charge surfacique de densité σ est donné
par la relation

− σ
E = ~u
0

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5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

avec ~u un vecteur unitaire normale à la surface.

Enoncé de la loi de Biot et Savart

Le champ magnétique élémentaire créé en un point M par un courant d’intensité I, passant


par un point P est donné par la relation


−→ µ0 I dl ∧ ~u
dB =
4π −−→
PM2
1
avec µ0 : permittivité magnétique du vide reliée à 0 par 0 µ0 = c2 .

Enoncé de la loi de Lentz-Faraday

La force électro-motrice (f-é-m) d’induction qui prend naissance dans un circuit induit est
donnée par la relation

e=−
dt

−→−
où Φ = B S est le flux du champ magnétique inducteur à travers la section délimitée par le
circuit induit.

Enoncé du théorème de Gauss

Le flux du champ électrique créé par un ensemble de charges ponctuelles à travers une
surface fermée est égal au produit par 10 de la somme des charges entourées par cette
surface fermée.
1 X 

P
ΦGauss = qint
0

. 2
.N
Enoncé du théorème d’Ampère

Considérons un ou plusieurs courants enlacés par un contour fermé (Γ) qui n’est le siège

2. V . H →

d’aucun courant. La circulation du champ magnétique B engendré par l’ensemble des
courants sur le contour (Γ) est égale au produit par µ0 de la somme algébrique des courants
traversant la surface enlacé par le contour (Γ).
(a) Établissement des équations de Maxwell dans le vide.
∗ Considérons une surface de Gauss à l’intérieur de laquelle on ait une distribution
volumique de charge de densité ρ.
Le théorème de Gauss s’écrit ZZZ
ρdτ
ΦGauss = .
(Ω) 0

Or
−−
→ →
ZZ
Φdirect = E dS.
(Π)

Donc
−−
→ →
ZZ ZZZ
ρdτ
Φdirect = ΦGauss ⇒ E dS =
(Π) (Ω) 0


ZZZ ZZZ
ρdτ
⇒ = div E dτ (Green-Ostrosgradski).
(Ω) 0 (Ω)

L’égalité étant vérifiée pour tout point considéré dans (Ω), on a alors :

− ρ
div E = (1ère équation de Maxwell).
0

Z →
− −−→

− µ0 I dl ∧ P M
B (M ) = .
4π PM3
On montre que


div B = 0 (2e équation de Maxwell).

3CPI 219 © IMSP/UPN 2016-2017


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

∗ La loi de Lentz-Faraday s’écrit



e=− (1).
dt
e = V1R− V2
−−
→ → = − (C) dV (augmentation de potentiel)
R −−→ → −
RR
Or Φ = B dS et .
(S) = − (C) gradV dl
R → − →

e = − (C) E dl
Ainsi


−→
→ − ∂B −

I ZZ
(1) ⇒ E dl = − dS
(C) (S) ∂t


−→→−− → ∂B −

ZZ ZZ
rot E dS = − dS (Stokes)
(S) (S) ∂t

En vertu de la continuité de la propriété sur (S), on a :




−→→− ∂B
rot E = − (3e équation de Maxwell ).
∂t
∗ Considérons un conducteur cylindrique (Γ) de section non négligeable parcourue par
un courant de densité superficielle ~j.
En faisant tendre le contour d’Ampère (Γ) vers (Γ0 ), on a le théorème d’Ampère :
−→
→ − ~j −

I ZZ
B dl = µ0
(Γ0 )
dS.

.P 2 (S)

.N
Or selon Stokes,
−→
→ − −→→−→ −
I ZZ
B dl = rot B dl .

Donc

Par conséquent V . H (Γ→Γ0 )

ZZ

(S)
−→→−→ −
rot B dl =
ZZ
(S)

(S)


µ0~j dS.

−→→−
rot B = µ0~j.
Cette relation, conséquence du théorème d’Ampère, n’est valable que pour les
phénomènes stationnaires i.e. lorsque div~j = 0.
Pour les phénomènes dépendant du temps, on doit avoir :
∂ρ
div~j + = 0.
∂t
−→→ −
En toute généralité, il faut donc trouver une relation impliquant rot B et compatible avec
la relation de conservation de charge.
div(~j + ~a) = 0

−→→−
Pour cela, posons rot B = µ0 (~j + ~a), avec les contraintes
div~j = − ∂ρ
∂t


D’après la loi de Gauss, on a : ρ = 0 div E .
Donc
~ ~a) = 0
(
div(~j + ~a) = 0  div(j +→

⇒ −
div~j = − ∂t∂ρ
div ~j + 0 ∂∂tE = 0


∂E
⇒ ~a = 0 .
∂t
Finalement, on a :


−→→− ~ ∂E
rot B = µ0 j + 0 µ0 (4e équation de Maxwell).
∂t

© IMSP/UPN 2016-2017 220 3CPI


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

(b) Montrons que le champ électromagnétique est décrit par un potentiel scalaire et un
potentiel vecteur.
Considérons les 2e et 3e équations de Maxwell.
On a d’une part :

− ~ =−
~ tel que B →~
div B = 0 ⇒ ∃A rotA.

D’autre part :



−→→− ∂B −→→− ∂ −→ ~
rot E = − ⇒ rot E = − (rotA)
∂t ∂t !
−→→− −→ ∂ A ~
⇒ rot E = −rot
∂t
!
−→→− −→ ∂ A ~
⇒ rot E + rot = ~0
∂t
!
−→ → − ~
∂A
⇒ rot E + = ~0
∂t

− ~
∂A −−→
⇒ ∃ϕ, potentiel scalaire / E + = −gradϕ.
∂t

Ainsi

− −−→ ~
∂A
E = −gradϕ − .
∂t

.P 2
Le champ électromagnétique est donc décrit par un potentiel scalaire et un potentiel
vecteur.

. H .N
(c) Établissement des équations découplées aux potentiels à l’aide de la jauge de Lorentz.

Équation découplée au potentiel vecteur

~ =−
Remplaçons B
→~
rotA


V −−→
et E = −gradϕ −
~
∂A
∂t dans la 4e équation de Maxwell :
 −−→
∂ −gradϕ − ∂∂tA
~

−→ −→ ~ 1
rot(rotA) = µ0~j + 2
c ∂t
−−→ ~
!
~ 1 ∂ gradϕ ∂2A
= µ0 j + 2 − − 2
c ∂t ∂t
−−→ 2~
−−→ ~ − ∆A ~ = µ0~j − 1 ∂ gradϕ − 1 ∂ A
grad(div A) 2
c ∂t c ∂t2
2
2~
 
−−→ ~ +−−→ 1 ∂ϕ ~− 1 ∂ A
grad(div A) grad 2 − µ0~j = ∆A
c ∂t c ∂t2
2

1 ∂2A~ −−→

1 ∂ϕ

~ ~
∆A − 2 2 = −µ0 j + grad div A + 2 ~ .
c ∂t c ∂t

~+
D’après la condition de jauge de Lorentz, div A 1 ∂ϕ
= 0.
c2 ∂t
Donc :
1 ∂2A~
~−
∆A = −µ0~j.
c2 ∂t2

Équation découplée au potentiel scalaire


− ρ →
− −−→ ~
∂A
div E = or E = −gradϕ − .
0 ∂t

3CPI 221 © IMSP/UPN 2016-2017


5.1. ÉLECTROMAGNÉTISME II

Donc
!
−−→ ~
∂A ρ
div −gradϕ − =
∂t 0
!
−−→ ~
∂A ρ
−div(gradϕ) − div =
∂t 0
∂A~ ρ
−∆ϕ − O · =
∂t 0
~
∂div A ρ
−∆ϕ − =
∂t 0
~ = − 12 ∂ϕ .
Suivant la jauge de Lorentz, on a : div A c ∂t
Ainsi :
1 ∂2ϕ ρ
∆ϕ − 2 2 = − .
c ∂t 0
3. (a) Montrons que le potentiel recherché parvient au point M avec retard, c’est-à-dire, se
1
R ρ(P,t− rc )
présente sous la forme : V (M, t) = 4π0 Ω r dτ .
Considérons une charge ponctuelle variable q(t).
Choisissons l’origine du repère au point où on place la charge.
L’équation de propagation du potentiel scalaire s’écrit :
( 2
∆V − c12 ∂∂tV2 = − ρ0 , si ~r = ~0

P
2
∆V − c12 ∂∂tV2 = 0, si ~r 6= ~0
q(t)

. 2
.N
avec ρ = dΩ .
Donc (
∂2V
1
− 10 q(t) r = ~0

H
∆V − c2 ∂t2 = dΩ , si ~

V . ∆V − 1
c2
∂2V
∂t2 = 0, si ~r 6= ~0
Le problème d’une charge ponctuelle dans l’espace admet une symétrie sphérique
c’est-à-dire que le potentiel V (M, t) a même valeur en tout point situé sur la surface
d’une sphère de rayon r donné.
Ainsi, le potentiel ne dépendra uniquement que de la variable radiale r parmi (r, θ, ϕ) et
∂2
on a : ∆· = ∆r · = 1r ∂r 2 (r·).

Occupons nous de l’équation homogène.


L’équation au potentiel devient :

∂2 1 ∂ 2 (rV )
(rV ) − = 0.
∂r2 c2 ∂t2
Posons ψ(r, t) = rV (r, t).
On a :
∂ 2 ψ(r, t) 1 ∂ 2 ψ(r, t)
2
− 2 = 0.
∂r c ∂t2
La solution générale de cette équation est :

ψ(r, t) = f (r − ct) + g(r + ct).

f est une onde progressive c’est-à-dire que f décrit une onde qui évolue dans le sens des
x croissant lorsque t croit.
g décrit une onde régressive, qui évolue dans le sens des x décroissant lorsque t croit.
Ici, la solution physiquement acceptable est f . Ainsi

ψ(r, t) = ψ(r − ct)


h  r i
= ψ −c t −
c
r
= ϕ(t − ).
c

© IMSP/UPN 2016-2017 222 3CPI


5.2. MÉCANIQUE QUANTIQUE

Le potentiel créé par la charge au point ~r 6= ~0 à l’instant t est :

1 1  r
V0 (r, t) = ψ(r, t) = ϕ t − .
r r c
Solution de l’équation complète
Plaçons nous en un point M très proche de la charge. On a rc  t. Donc V (r, t) ' 1r ϕ(t).
Par ailleurs, le potentiel créé en un point M de l’espace par une charge ponctuelle est
donné par :
1 q(t)
V (M, t) =
4π0 r
1
Par comparaison, on a : ϕ(t) = 4π 0
q(t).
La solution recherchée est donc :
1 q(t − rc )
dV (M, t) = .
4π0 r
Par conséquent
ρ(P, t − rc )
Z
1
V (M, t) = dτ
4π0 Ω r
(b) Par analogie, on trouve
Z ~
~ µ0 j(P, t − rc )
A(M, t) = dτ
4π Ω r

5.2 MÉCANIQUE QUANTIQUE

.P 2
.N
5.2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE
Année Académique : 2015-2016

V . H Exercice 1
1. A partir de la loi de Planck relative à l’émission d’un corps noir, retrouver celle de Rayleigh
Jeans et de Kirchhoff Wien valables respectivement aux basses et aux grandes fréquences.
Expliquer ce qui fut appelé à l’époque ‘’catastrophe ultraviolet ‘’.
2. Montrer que l’émittance M d’un corps noir (flux d’énergie) rayonnée par unité de surface dans
un demi–espace est reliée à la température T par l’équation M = σT 4 où σ est la constante de
Stephan que l’on calculera.
R∞ 3 4
On donne : 0 expxx−1 dx = π15 , k = 1, 38.10 − 23SI, c = 3.108 m/s, h = 6, 626.10−34 J.s

Exercice 2

Le seuil photoélectrique d’une photocathode de césium est λ0 = 0, 6µm. Quelle est l’énergie
d’extraction W0 correspondant (en J et en eV) ?
1. On dirige sur la photocathode en faisceau lumineux monochromatique de longueur d’onde
λ = 0, 5µm dont la puissance P = 1W . Calculer :
a) L’énergie cinétique maximale T des photoélectrons émis et comparer leur vitesses v à
c(vitesse de la lumiere)
b) La longueur d’onde λ associée à ces électrons en fonction de leur énergie de ‘’repos” et de
T.
2. A quel potentiel électrostatique faut-il soumettre ces électrons pour les amener à une énergie
cinétique nulle ?
AN : masse de l’électron me = 9, 1.10−31 kg
Charge de l’électron e = 1, 16.10−19 C
Constante de Planck h = 6, 626.10−34 J.s

3CPI 223 © IMSP/UPN 2016-2017


5.2. MÉCANIQUE QUANTIQUE

Exercice 3
Un photon d’énergie E = hν est diffusé par effet Compton sur un électron au repos.
1. Déterminer en fonction de E, me c2 et θ(angle entre les directions des photons diffusés et
incidents), l’énergie cinétique T de l’électron diffusé.
a) Quelle est sa valeur maximale (en MeV) ?
b) Quelle est alors la direction de l’électron diffusé ?
2. Déterminer le décalage en longueur d’onde entre les rayonnements diffusé et incident
λ0 − λ = ∆λ en fonction de me , c et θ.
3. Calculer la longueur d’onde de Compton de l’électron.
AN : E = 2M eV , me c2 = 0, 51M eV

Exercice 4

La fonction d’onde d’un électron gravitant autour d’un proton dans l’atome d’hydrogène étant
−r
Ψ(r, θ, φ) = N e a avec a = 0, 53Å
1. Déterminer la constante de normalisation N .
2. Déterminer le point où la densité de probabilité de présence de l’électron est maximum.
3. Déterminer la probabilité de trouver l’électron dans une couche sphérique de rayon R
sphérique et d’épaisseur dr ainsi que la valeur de R pour laquelle cette probabilité est
maximum.

.P 2
. H .N
Exercice 5

Une particule de masse m se trouve dans un puits infiniment profond de largeur a : V (x) = 0 si
0 < x < a et V (x) = +∞ sinon.

associés.
V
1. Etablir l’expression des fonctions propres normales et des niveaux d’énergies propres En

2. Quelle est la symétrie des fonctions propres ?


3. Quelles sont les valeurs moyennes de la position x et de la quantité de mouvement p dans
chacun de ces états propres ?
4. A l’instant t = 0s, le système se trouve dans un état qui est une combinaison linéaire de l’état
fondamentale et du 1er état excité Ψ(x, t) = C[Ψ1 (x, t) + expiα Ψ2 (x, t)]. C et α ∈ R. Normaliser
cet état.

Exercice 6

Des électrons de masse m, en mouvement uniforme suivant l’axe X 0 X rencontrent un mur de


potentiel, constitué de deux grilles trés voisins à des potentiels appropriés. Leur énergie, nulle
avant le mur (région 1 : x < 0) est égal à U (finie) après le mur (région 2 : x > 0)
1. On se place dans l’hypothèse où l’énergie totale des particules est supérieure à la hauteur
énergétique de la barrière. Les vitesses des électrons seront notées v1 et v2 dans les régions 1
et 2 respectivement.
a) Les longueurs d’onde associées aux électrons avant et après le mur sont λ1 et λ2 telle que
2 mEc1 mE
K1 = 2π 2π 2
λ1 et K2 = λ2 . En déduire que K1 = 8π h2 , K22 = 8π 2 h2c2 où Ec1 et Ec2 sont les
énergies cinétiques et m la masse non relativiste de l’électron.
b) Déterminer les expressions des amplitudes complexes φ1 (x) et φ2 (x) des fonctions
d’ondes Ψ1 (x, t) et Ψ2 (x, t) en fonction de K1 et K2 .
c) Déterminer les coefficients de transmission T et de réflexion R pour cette barrière.

© IMSP/UPN 2016-2017 224 3CPI


5.3. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE

d) Montrer qu’il y a des chances de trouver des électrons au-delà de la barrière, même si
leur énergie est inférieure au niveau de la barrière. Comment interpète-t-on cette réalité
physique ?
2. On s’intéresse à présent au problème opposé. Déterminer les coefficients de transmission T et
de réflexion R pour un faisceau monochromatique de particule émise par une source située
en x → −∞ vers une anti-marche de potentiel (U0 si x < 0 et 0 si x > 0 avec U0 > 0)

5.3 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE

Année Académique : 2015-2016

Solution 1
1. A partir de la loi de Planck ,retrouvons celle de Rayleigh Jeans et de Kirchhoff Wien
D’apres Planck on a :
8πν 2 hν
Iν (ν, T ) = kν
C 3 exp kT −1
∗ A basse fréquence on a : hν << kT , en faisant le développement limité on a

hν hν
exp kT ' 1 +
kT
8πν 2 hν 8πν 2 hνkT
donc Iν (ν, T ) = c3 1+ kT

−1
= c3 hν .
Ainsi
8πν 2

.P
kT (loi de Rayleigh Jeans)
Iν (ν, T ) = 2
.N
c3
avec ν : fréquence du corps noir, h : constante de Planck, c : cérélité, k : constante de
Boltzmann, T : température.

Iν (ν, T ) = 8πν
c3
exp

exp kT −1 ' exp kT .
2

−hν
kT
. H

∗ A grande fréquence, hν >> kT , kT

V
hν hν
>> 1 ⇒ exp kT >> exp > 1 ⇒ exp kT >> 1 alors

Ainsi
8πν 3 h −hν
Iν (ν, T ) = 3
exp kT (loi de Kirchhoff Wien)
c

Trouvons ce qui fut la "catastrophe ultraviolette"

En prenant
8πν 2
Iν (ν, T ) =
kT,
c3
lorsqu’on calcule l’intégrale on constate qu’elle diverge en +∞. En effet,
Z +∞
Iν (ν, T )dν −→ +∞.
0

L’énergie totale rayonnée diverge aux fréquences proches de l’ultraviolette : d’où la


catastrophe ultraviolette.
2. Montrons que l’émittance d’un corps noir est reliée a la température T par l’équation
M = σT 4
Z +∞
M= Iν (ν, T )dν
0
Z +∞
8πν 3 h −hν
= 3
exp kT dν
0 c
8π +∞ hν 3
Z
= 3 −hν dν
c 0 exp kT

3CPI 225 © IMSP/UPN 2016-2017


5.3. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE


Posons x = kT .
hν kT kT
x= kT ⇒ν= h x ⇒ dν = dx, donc :
h
3 3
8πkT +∞ h k hT3
Z
M= 3 xdx
c h 0 expx −1
8πk 4 T 4 +∞
Z +∞
x3 x3 dx π4
Z
= 3 3 x
dx or =
c h 0 exp −1 0 exp x − 1 15
8πk 4 T 4 π 4
=
c3 h3 15
8π 5 k 4 4
=( )T
15c3 h3
8π 5 k 4
M = σT 4 avec σ = .
15c3 h3

Solution 2
1. Energie d’extraction W0
W0 = hν or ν0 = λc0 donc W0 = hc
λ0
−34 8
×3.10
AN : W0 = 6,62.10
0,6.10−6 = 33, 1.10−20 J = 2, 853eV
2. Calculons l’énergie cinétique T
D’après la conservation de l’énergie, on a :
c
E = T + W o ⇒ T = E − W o = hν − W0 = h − W0

P
ν
6,62.10
AN : T = 0,5.10
−34
×3.10 8
−6 ×33,1.10−20 = 6, 62.10
−20
J

. 2
.N
Les électrons arrachés ont une énergie cinétique de T = 6, 62.10−20 J.
3. Comparons v et c.

. H
r
1 2 2T
T = me v ⇒ v =

V
2 me
r
v 2T
=
c me c2
' 10−3  1
v  c : le cas non relativiste envisagé est justifié.
Determinons la longueur d’onde λ

h
λ= or p = me v
p
r
h 1 2T
= or T = me v 2 ⇒ v =
me v 2 me
h E
= q or E0 = me c2 ⇒ me = 2 donc :
me m 2T c
e

h
= r
E 2T
c2 me
hc
= q
2T
E0 E0
hc
λ= √
2T E0
6, 62.10−34 × 3.108
λ= p
2 × 6, 62.10−20 × 9, 1.10−31 × (3.108 )2
λ = ...................

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5.3. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE

4. Déterminons le potentiel électrostatique qu’il faudra soumettre à ces électrons pour les
amener à une énergie cinétique nulle.
E = Ep + Ec alors ∆E = ∆Ep + ∆Ec = 0 (car pas de frottements). Donc :
∆Ec = −∆Ep
Ecf − Eci = −(Epf − Epi ) or Epi = 0 et Ecf = 0, donc
1
Eci = Epf ⇒ −eV = T car Epf = −eV et T = mV 2
2
−T
V =
e
−6, 62.10−20
V = ⇒ V = −0, 41375V
1, 6.10−19

Solution 3

1. Déterminons l’énergie cinétique T de l’électron diffusé (effet Compton) en fonction de E, me , c2


et θ (angle entre les directions des photons diffusé et incident).

.P 2
Soit E’ : énergie du photon, E : énergie du photon incident, T : énergie cinétique de l’électron
diffusé

.N
D’après la conservation du vecteur quantité de mouvement on a :

− →
− −
p = p0 + →

H
pe
avec →

−0



p : l’impulsion du photon diffusé
pe : l’impulsion de l’électron

− →
− −
V .
p : l’impulsion du photon incident



p = p0 + →
pe ⇒ p2e = (→

p − p0 )2


p2 = p2 + p02 − 2→
e

p p0
p2e = p2 + p02 − 2pp0 cos θ or E = pc et E 0 = p0 C donc :
E2 E 02 EE 0 cos θ
p2e = 2
+ 2 −2
c c c2
p
or Ee = me c2 + T = m2e c4 + p2e c2 ⇒ (me c2 + T )2 = m2e c4 + p2e c2

p2e c2 = T 2 + 2me c2 T or T = E − E 0 donc :


p2e c2 = (E − E 0 )2 + 2me c2 (E − E 0 ). De plus p2e c2 = E 2 + E 02 − 2EE 0 cos θ donc
−2EE 0 (cos θ − 1) = 2me c2 (E − E 0 )
me c2 E
E 0 [E(1 − cos θ) + me c2 ] = me c2 E ⇒ E 0 =
E(1 − cos θ) + me c2
Ainsi
E 2 (1 − cos θ)
T = E − E0 ⇒ T =
E(1 − cos θ) + me c2
(a) Trouvons sa valeur maximale (en MeV)
T est maximale ⇐⇒ cos θ est minimal i.e., cos θ = −1.
Dans ce cas, on a :
2E 2
T =
2E + me c2
AN : T = 1, 77M eV .

3CPI 227 © IMSP/UPN 2016-2017


5.3. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE

(b) Trouvons la direction de l’électron diffusé


Comme cos θ = −1, alors θ = π et φ = 0. Par conséquence l’électron diffusé suit le sens et
la direction du photon incident (i.e. l’axe Ox).
2. Déterminons le décalage en longueur d’onde entre les rayonnements diffusé et incident i.e.
∆λ = λ0 − λ en fonction de me , c et θ.
0
On a E = hc hc
λ et E = λ0 donc
0 0 0
1 1 λ λ λ −λ
E 0 − E = hc − hc = hc

E − E0
λ0 − λ = hc
EE 0
T
= hc( ) car T = E − E 0
EE 0
E 2 (1 − cos θ) E(1 − cos θ) + me c2
= hc( )( )
E(1 − cos θ) + me c2 me c2 E 2
hc(1 − cos θ)
∆λ =
me c2

3. Calculons la longueur d’onde de Compton de l’électron.


Soit λc cette longueur d’onde, on a :
∆λ = λc (1 − cos θ).
Par identification, λc = mhc
ec
2.

D’où
h
λc =
me c

P
AN :λc = 2, 43.1012 m.

. 2
. H .N
Solution 4
1. Déterminons
RRR

Z Z Z
ψ(r, θ , ϕ)ψ ∗ (r, θ , ϕ)dV =


V
la constante de normalisation
RRR

ψ(r, θ , ϕ)ψ (r, θ , ϕ)dV =


−r
N

Z Z Z
−r
N exp a N exp a dV or V =

N exp
−r
N exp dV = 1 ⇐⇒ N
a
−r
a
4π 3
3 r ⇒ dV = 4πr2 dr.

2
Z

0
+∞
exp
−2r
a 4πr2 dr = 1
Z +∞
−2r
⇐⇒ 4πN 2 r2 exp a dr = 1
0

R +∞ −2r Rx −2r
a dr a dr
a3
Or 0
r2 exp = limx→+∞ 0
r2 exp = 4 (intégration par partie ). Donc :

1
⇐⇒ N 2 =
a3 π
1 1
⇐⇒ N = √
a aπ
⇐⇒ N = 1, 46.

2. Déterminons le point ou la densité de probabilité de présence de l’électron est maximale.

ρ(r, θ, ϕ) = |ψ(r, θ, ϕ)|2


−2r
= N 2 exp a

∂ρ −2N 2 −2r 1
⇒ (r, θ, ϕ) = exp a or N 2 = 3 donc
∂r a a π
∂ρ −2 −2r
(r, θ, ϕ) = exp a < 0
∂r πa4
ρ est décroissante ; ainsi la valeur maximale est au point r = 0.

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5.3. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE

3. Déterminons la probabilité de trouver l’électron dans une couche sphérique de rayon R et


d’épaisseur dR pour laquelle cette probabilité est maximale.
Z R
P = ρ(r, θ, ϕ)dV or dV = 4πr2 dr
0
Z R
= |ψ(r, θ, ϕ)|2 4πr2 dr
0
Z R
−2r
4π 2
dr
P = r exp a
πa3 0

Valeur de R pour laquelle la probabilité est maximale


−2r
r2 a
Soit f (r, θ, ϕ) = a3 exp

−2r
∂f 2r 2r2 −2r
(r, θ, ϕ) = 3 exp a − 4 exp a
∂r a a
2r 2r2 −2r
= ( 3 − 4 ) exp a
a a
Extrema de f

∂f
(r, θ, ϕ) = 0 ⇐⇒ r = 0 ou r = a.
∂r

P
D’après le tableau de variation, on déduit que la valeur maximale de f et donc de P est
atteinte au point r = a

. 2
. H .N
V
Solution 5
1. Déterminons l’expression des fonctions propres normalisée et des niveaux d’énergie propre En

Dans les régions 1 et 3, V (x) = +∞ alors φ1 (x) = 0 et φ3 (x) = ψ(x, t) = 0.


2
∂2
Dans la région 2, V (x) = 0, alors on a −~
2m ∂x2 φ2 (x) = Eφ2 (x)

∂2 2mE
φ2 (x) + 2 φ2 (x)
∂x2 }
2mE
Posons k 2 = }2 .
Alors :
∂2
φ2 (x) + k 2 φ2 (x) = 0
∂x2
⇒ φ2 (x) = A expikx +B exp−ikx , A,B ∈ R.
Les conditions aux limites φ2 (0) = 0 et φ2 (a) = 0 donnent A + B = 0 et A expika +B exp−ika = 0.
Alors A = −B.
A = −B ⇒ A(expika − exp−ika ) = 0 ⇒ 2iA sin(ka) = 0 or 2iA 6= 0 donc sin(ka) = 0
sin(ka) = 0 ⇒ ka = πn, (n ∈ N), ⇒ k = πn
a , i.e. :

π 2 n2
k2 =
a2

3CPI 229 © IMSP/UPN 2016-2017


5.3. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE

Or
2mE
k2 =
}2
Donc :
2mE π 2 n2
=
}2 a2
Et enfin :
}2 π 2 n 2
En =
2ma2
φ2 (x) = A(expikx − exp−ikx ) = 2iA sin(kx).
En posant A0 = 2iA, on a
φ2 (x) = A0 sin(kx)
R +∞
Normalisation −∞
|φ(x)|2 dx = 1

On a : R +∞ R0 Ra R +∞
−∞
|φ(x)|2 dx = R−∞ |φ1 (x)|2 dx + 0 |φ2 (x)|2 dx + a |φ3 (x)|2 dx
a 2
= R0a |φ202(x)| 2dx
= 0
|A sin (kx)|dx
2 Ra
= |A0 R| 0 sin2 (kx)dx
a
= A02 0 21 − 12 cos(2kx)dx
02
A −1 πn
= 2 (a − ( 2k sin(2ka))) = 1 or k = a donc sin(2ka) = 0
A02 a
2 = 1
q
0 2
A = a

Ainsi

.
r
P 2
.N
2 πnx
φ(x) = sin( )
a a
Par conséquent,

−iEt
V . H ψ(x, t) = φ(x)u(t) =
r
2
a
sin(
πnx
a
−iEt
)exp }

car u(t) = exp } .


2. La symétrie des fonctions propres
ψ(x, t) est une fonction des sin donc ψ(−x, t) = ψ(x, t)
Ainsi donc ψ est une fonction propre impaire.
3. Valeurs moyennes de la position x et de la quantité de mouvement p dans chacun des ces
états propres.
-Valeur moyenne de x.
R +∞ ∗
Ψ (x, t)xΨ(x, t)dx
hxi = R−∞
+∞ ∗
−∞
Ψ (x, t)Ψ(x, t)dx
R +∞ ∗
Ψ(x, t) étant déjà normalisée ⇒ −∞ Ψ (x, t)Ψ(x, t)dx = 1
i.e.
R +∞
hxi = −∞
Ψ∗ (x, t)xΨ(x, t)dx
R +∞ q 2 πnx −iEt
q
2 πnx iEt
= ( sin( )exp } )x( a sin( a )exp
} )dx
R−∞
+∞ 2x
a
2 πnx
a
= −∞
sin ( a )dx
R a
2 +∞ 2 πnx
= a R−∞ x sin ( a )dx
2 +∞ x x 2πnx
= a R−∞ ( 2 − 2Rcos( a ))dx
1 a 1 a 2πnx
= a 0 xdx − a 0 x cos( a )dx (intégration par partie )
a 1 −a a
= 2 + 2πn ( 2πn (1) + 2πn )
a
hxi = 2

-Valeur moyenne de p.

© IMSP/UPN 2016-2017 230 3CPI


5.3. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE

On a : R +∞ ∗ →
− ∂
hpi = Ψ (x, t)pΨ(x, t)dx. Or p → ~i ∇ i.e. p → −i~ ∂x
R−∞
+∞ ∗ ∂
= −∞q
Ψ (x, t)(−i~) ∂x Ψ(x, t)dx
−iEt
∂ ∂ 2 πnx
∂x Ψ(x, t) = ∂x (q a sin( a ) exp )
}

−iEt
πn
= a
2
aq cos( πnxa ) exp
}

−iEt
∂ −i~πn 2 πnx
p ∂x Ψ(x, t) = a cos( a ) exp
}
qa q −iEt
iEt −i~πn
∗ ∂
Ψ (x, t)p ∂x Ψ(x, t) = ( a2 sin( πnx a ) exp } )(
a
2 πnx
a cos( a ) exp
} )
∗ ∂ −i~2πn πnx πnx
Ψ (x, t)p ∂x Ψ(x, t) = 2
R aa−i~πn sin( a ) cos( a )
2πnx
hpi = 0 a R sin( a )dx
2
−i~πn a 2πnx
= a2 0
sin( a )dx
−i~πn −a a
= a2 [ 2πn + 2πn ]
hpi = 0
4. Normalisons cet état.

ψ(x, t)= C[ψ
q 1 (x, t) + exp −iE ψ2 (x, t)]
2 πnx nt
ψn (x, t) = sin( ) exp }
qa a
−iE1 t
ψ1 (x, t) = 2
a sin( πx
a ) exp }
q −iE2 t
2 π2x
ψ2 (x, t) = a sin( a ) exp
}
q
A t = 0, ψ(x, 0) = C a2 [sin( πx π2x
a ) + sin( a ) exp ]

Normalisation
Ra
0
|ψ(x, t)|2 dx =
Ra
0
ψ ∗ (x, t)ψ(x, t)dx = 1

.P 2
.N
2C 2 a πx π2x iα πx π2x −iα
R
⇐⇒ a 2 R0 (sin( a ) + sin( a ) exp )(sin( a ) + sin( a ) exp )dx = 1
2C a 2 πx 2 π2x πx π2x iα −iα
⇐⇒ [sin ( ) + sin ( ) + sin( ) sin( )(exp + exp )]dx = 1

H
a 0 a a a a

.
2C 2 1 2C 2 1
⇐⇒ a ( 2√a) + a ( 2 a) + 0 = 1

Donc
⇐⇒ C = 22

V ψ(x, 0) =
√ √
2 2 πx
√ [sin( ) + sin(
2 a a
2πx
a
) expiα ]

D’où √
a πx 2πx
ψ= [sin( ) + sin( ) expiα ]
a a a

5.3.1 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE


Année Académique : 2015-2016
Devoir de Mécanique Quantique
Durée : 02h

Exercice 1
1. A partir de la loi de Planck relative à l’émission d’un corps noir, retrouver celle de Rayleigh
Jeans et de Kirchhoff Wien valables respectivement aux basses et aux grandes fréquences.
2. Expliquer ce qui fut appelé à l’époque catastrophe ultraviolet.
3. Faire une étude quantitative et comparative des effets photoélectrique et Compton.

Exercice 2

3CPI 231 © IMSP/UPN 2016-2017


5.3. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE

1. Le seuil photoélectrique d’une photocathode en césium est λ0 = 0, 6µm. On dirige sur la


photocathode en faisceau lumineux monochromatique de longueur d’onde λ = 0, 5µm, de flux
lumineux constant dont la puissance est P = 1W .
a) Calculer l’énergie d’extraction W0 de cette photocathode en césium (en J et en eV)
b) Calculer l’énergie cinétique maximale T des photoélectrons émis et comparer leur
vitesses v à c (vitesse de la lumiere)
c) Calculer la longueur d’onde λ associée à ces électrons en fonction de leur énergie de
‘’repos” et de T .
d) A quel potentiel électrostatique faut-il soumettre ces électrons pour les amener á une
énergie cinétique nulle ?
e) Quel est le rendement quantique η (pourcentage de photons qui réalisent l’extraction d’un
électron) de la photocathode, si le courant photoélectrique a une intensité I = 16, 3mA.
2. On dirige maintenant un faisceau parallèle de rayons X de longueur d’onde λ = 0, 1Å sur la
photocathode. Comparer la vitesse des photoélectrons émis avec c.

On donne : Masse de l’électron me = 9, 1.10−31 kg


Charge de l’électron e = 1, 16.10−19 C
Constante de Planck h = 6, 626.10−34 J.s

Année Académique : 2015-2016


Devoir de rattrapage de Mécanique Quantique
Durée : 01h30

.P 2
.N
Exercice 1
Un photon d’énergie E = hν est diffusé par effet Compton sur un électron au repos.

H
1. Déterminer en fonction de E, me c2 et θ(angle entre les directions des photons diffusés et

.
incidents), l’énergie cinétique T de l’électron diffusé.

V
a) Quelle est sa valeur maximale (en MeV) ?
b) Quelle est alors la direction de l’électron diffusé ?
2. Déterminer le décalage en longueur d’onde entre les rayonnements diffusé et incident
λ0 − λ = ∆λ en fonction de me , c et θ.
3. Calculer la longueur d’onde de Compton de l’électron.
AN : E = 2M eV , me c2 = 0, 51M eV

Exercice 2
Une particule de masse m se déplace rectilignement suivant l’axe des x avec une énergie E, dans
−U0
une région caractérisée par l’interaction d’énergie potentielle U (x) = cosh 2 x , U0 > 0, a > 0, cosh
a
désignant le cosinus hyperbolique.
1. Ecrire l’équation de Schrödinger des états stationnaires pour ce système.
2. Etudier le comportement de U (x) pour x → ±∞. En déduire la forme asymptotique de
l’équation de Schrödinger pour |x| très grand.
3. Montrer que E < 0 correspond à un état lié de la particule tandis que pour E > 0, on a un état
non lié.

5.3.2 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE QUANTIQUE


(Voir Solutions des Travaux Dirigés)

© IMSP/UPN 2016-2017 232 3CPI


UE : SUITES ET SÉRIES DE
FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER

6.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES


ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

Année Académique : 2014-2015


Travaux Dirigés no 1 : (Suites et Séries Numériques)

Exercice 1

.P 2
On considère les suites de termes généraux respectifs suivants :

.N
n
(−1)n (n − 1)n

1
an =√ bn = 1 + cn = .
2n + 1 nn
n+1  √

H
n n+1
(−1)n+1
 
1 n+1

.
un = 1− vn = 1 + wn = sin π .
n+1 (n + 1)2 2
xn =
n2
n + cos n
V √
yn = n − n2 + n + 1 zn = √
n2

n4 + 3n + 1 − n5 + 5n + 1

1. Lesquelles des suites ci-dessus admettent de limites ? Préciser chacune de ces limites
correspondantes.
.

2. Lesquelles des suites ci-dessus convergent ?

Exercice 2

(−1)n+1 (n + 3)
Soit vn la suite définie par : vn = , ∀n ∈ N.
n+1
1. Déterminer inf vn et sup vn . Que constatez-vous ?
n≥0 n≥0

2. Déterminer lim inf vn et lim sup vn .


n≥0 n≥0

3. Vérifier que l’on a (pour cette suite)


inf vn < lim inf vn < lim sup vn < sup vn .
n≥0 n≥0 n≥0 n≥0

Exercice 3

1. Trouver lim n3 et lim −n2 .


n→+∞ n→+∞
Y-a-t-il de surprise ?

233
6.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER
 nπ   nπ 
2. Déterminer lim inf sin2 et lim sup sin2
4 4

Exercice 4
On désigne par α ≥ −3 un paramètre réel et on considère la suite u définie par récurrence de la
façon suivante : 
u0 = α,√
un+1 = 3 + un − 1, ∀n ∈ N.
1. Pour quelle(s) valeurs de α , u est-elle suite constante ?
2. On pose α = 0.
i) Montrer que u est bien définie et que 0 < un < 1 pour tout n > 0.
ii) Montrer que que la suite u est croissante.
iii) En déduire que u est convergente et déterminer sa limite.

Exercice 5
On considère la suite v définie par récurrence de la façon suivante :

v0 = −2,

vn+1 = 6 + vn − 1, ∀n ∈ N.

P
1. Montrer que v est une suite bien définie et bornée.

. 2
Pouvez-vous servir alors du théorème de Bolzano-Weierstrass pour conclure que v converge ?

.N
2. Montrer que v est croissante.
En déduire que v admet une limite à déterminer.
3. (Autre méthode)
Montrer que | vn − 3 |≤

V
1

.
4n−1
H
pour n ≥ 1. En déduire que v converge et préciser sa limite.

Exercice 6

Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n ≥ 1 , on a :


r

q  π 
2 + 2 + ... + 2 = 2 cos n+1
2
.
Utiliser la relation précédente pour déterminer la limite de la suite a définie par récurrence de
la façon suivante :  √
v0 = √2,
vn+1 = 2 + an , ∀n ∈ N∗ .

© IMSP/UPN 2016-2017 234 3CPI


6.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

2. Exercice 7

Soient n ≥ 1 un entier naturel non nul et a1 ,...,an , n nombres réels strictement positifs.
1. Montrer que a1 ...an = 1 ⇒ a1 + ... + an ≥ n
2. On pose :
a1 + ... + an √ n
An = , Gn = n a1 ...an et Hn = .
n 1 1 1
+ + ... +
a1 a2 an
Montrer que l’on a toujours An ≥ Gn ≥ Hn .

Exercice 8

1. Soit a et b deux nombres réels tels que (a, b) 6= (0, 0).


i) Montrer qu’il existe (sans chercher à les trouver) deux suites réelles U et V telles que :

x0
 = 1,
x1 = 0,

xn+2 = axn+1 + bxn , ∀n ∈ N.

et 
y0
 = 1,

P
y1 = 0,


yn+2

. 2
= axn+1 + byn , ∀n ∈ N.

.N
ii) Montrer que pour toute suite numérique satisfaisant zn+2 = azn+1 + bzn , ∀n ∈ N, il existe
des scalaires constantes α et β tels que z = αx + βy,c’est-à-dire zn = αxn + βyn , ∀n ∈ N.
2. Trouver les suites u,v et w

V . H 
u0



u1
un+2
= 3,
= 4,
= un+1 + 6un , ∀n ∈ N
, 
 v0
 = −1,
v1 = 0,

vn+2 = 6vn+1 − 9vn , ∀n ∈ N.

et 
w0
 = 0,
w1 = −1,

wn+2 = 2wn+1 − 2wn , ∀n ∈ N.

Justifier votre méthode.

Exercice 9

Un modèle décrivant les mouvements de migration et d’émigration de la population de Californie


est basée sur une évidence selon laquelle 10% de la population des USA vivant en dehors de
Californie vont dans cet état chaque année, pendant que 20% de la population de Californie en
sortent chaque année.Soient xn et yn les nombres respectifs des individus vivant respectivement en
dehors et dans Californie pendant la n − ième année d’observation.
1. Montrer que tout n,on a : (
xn+1 = 0, 90xn + 0, 20yn
yn+1 = 0, 10xn + 0, 80yn .

3CPI 235 © IMSP/UPN 2016-2017


6.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

2. On pose pour tout n :



un 1
=(xn + yn )
3
1
v
n = (xn − 2yn ).
3
Montrer que pour tout n,on a : un+1 = un et vn+1 = 0, 7vn .
En déduire un , vn et puis xn et yn .
3. Montrer que si ce modèle est valable pour une période suffisamment longue,alors à long
terme , le tiers de la population des USA va résider en Californie.

Exercice 10

On considère les séries numériques suivantes :


P∞ −n P∞ 1
P∞
√1
(a) n=0 e (b) n=0 3n (c) n=1 n

n2 −5
P∞ 1
P∞ 1
P∞
(d) n=1 n (e) n=1 n2 (f ) n=1 4n3 +n+1

P∞ (−1)n P∞ (−1)n+1 P∞ sin(n2 )


(g) n=2 ln n (h) n=1 n4 (i) n=1 n2

P∞ (2)n P∞ (−1)n P∞ 1
(j) n=1 n! (k) (k) n=1 n−1 (l) n=2 n ln n

P∞ (−1)n ln n P∞ n
P∞ 1
(n) n=1 n (o) n=1 2n (p) n=1 nn

1. Lesquelles des séries ci-dessus convergent ?

.P 2
.N
2. Lesquelles des séries ci-dessus convergent ?

V . H
On considère les suites doubles définies par Um,n =
Exercice 11
m
mn + 1
et Vm,n =
m
m+n+1
où m et n sont des
entiers naturels.    
1. Comparer lim lim Um,n et lim lim Um,n .
n→∞ m→∞ m→∞ n→∞
   
2. Comparer lim lim Vm,n et lim lim Vm,n .
n→∞ m→∞ m→∞ n→∞
Quelle leçon en tirerez-vous ?

Exercice 12
∞ ∞ ∞
X 1 π2 X 1 X (−1)n
Sachant que 2
= , calculer : 2 et .
n=1
n 6 n=0
n (2n+1)
n=1
n2

Exercice 13

1. Soit θ un nombre réel. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que la série
X∞
sinn θ converge.
n=0
2. Soitα un nombre réel strictement positif. Retrouver le critère de Riemann pour la convergente

X 1
de α
.
n=1
n

© IMSP/UPN 2016-2017 236 3CPI


6.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

3. Soient α et β deux nombres strictement positifs. Trouver la condition nécessaire et suffisante



X 1
sur α et β pour que la série (de Bertrand) α lnβ (n)
.
n=1
n

Exercice 14

1 X
1. Pour tout entier naturel n ≥ 1 on pose un = et on considère la série un .
n(n + 1) n=1
i) Justifier que cette série converge .
1 1 1
ii) Trouver deux réels a et b tel que = + , ∀n ≥ 1.
n(n + 1) a n+1
∞ ∞
X X 1
En déduire une expression réduite de la somme partielle Sn = uk = .
k(k + 1)
k=1 k=1

X 1
iii) Quelle est la somme se la série ?
n=1
n(n + 1)

X 1
2. Calculer .
n=2
n2 −1

X 1
3. Calculer 2 − 1)
.
n=2
n(n

.P
Exercice 15 2
. H .N
On désigne par x une variable réelle et on pose pour tout entier naturel n,

Sn (x) = 1 + x + ... + xn =
n
X
xk .

1. Calculer (1 + x)Sn (x). V k=0

En déduire une expression réduite de Sn (x). (Que x soit différent de 1 ou pas).


2. Trouver à partir de la réponse précédente une expression réduite de
Xn n
X n
X
kxk−1 , kxk et puis k 2 xk .
k=1 k=1 k=1
3. Montrer que les séries
‘∞ ∞ ∞ ∞
X 1 X n X n2 X 1
n
, n
, n
et , converge et puis calculer leurs sommes en utilisant les
n=0
2 n=0 2 n=0
2 n=0
n2n
résultats de la première partie.

Exercice 16

Étant donné un nombre réel p ∈ [1, +∞[, on pose


1. Vérifier que l1 ⊂ l2 ⊂ l∞ .
2. Trouver un élément de l∞ qui n’appartient pas à l2 .
 
1
3. Montrer que la série > 1 appartient à l2 mais pas à l1 .
n

Exercice 17

3CPI 237 © IMSP/UPN 2016-2017


6.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

X
Montrer qu’une suite de nombre réels (an )n>0 converge si et seulement si la série (an+1 − an )
n=0
converge.

Travaux Dirigés no 2 : (Suites et Séries Numériques)

Exercice 18

1. Étudier dans chacun des cas suivants la convergence simple de la suite d’applications (fn )n>0
sur le domaine indiqué.

x2 x
(a) fn (x) = , 06x61 (b) fn (x) = nln(1 − , 06x61
n+1 n+2
(c) fn (x) = sin(nx), 0 6 x 6 π (d) fn (x) = xn+1 , x ≥ 0
sin(nx) nx
(e) fn (x) = , x∈R (f ) fn (x) = , x≥0
n+1 nx + 1
(g) fn (x) = e−nx , x ≥ 0 (h) fn (x) = (1 − x)xn+1 , 0 6 x 6 1
sin(x)
(i) fn (x) = xe−nx , x ≥ 0 (j) fn (x) = n , x∈R
2n + 1
(k) fn (x) = e−nx sin(nx), x ∈ R
2. Lesquelles de ces suites de fonctions convergent uniformément sur leurs domaines respectifs.

.P 2
.N
Exercice 19

H
X (−x)n

.
On considère la série de fonctions fn définie sur [−1, 1] x par fn (x) = .
2n

V
n≥0
X
1. Montrer que fn converge simplement sur [−1, 1].
n≥0
X
2. Montrer que fn converge absolument sur [−1, 1].
n≥0
X
3. Montrer que fn converge uniformément sur [−1, 1].
n≥0
X
4. Montrer que fn converge normalement sur [−1, 1].
n≥0

Exercice 20
On considère la série de fonctions suivantes :
∞ ∞ ∞ ∞
X xn X (−1)n X (−1)n X (−1)n x
(a) 2
, | x |≤ 1. (b) ,x ≥ 0. (c) ,x > 0. (d) ,x ∈ R.
n=0
n +1 n=1
n+x n=1
1 + nx n=1
n2 + x2
∞ ∞
X x X 1
(e) ,x > 0. (f ) ,x > 1.
n=1
n(1 + nx )2
n=1
nx
1. Lesquelles des séries de fonctions convergent i) simplement ? ii) uniformément ? iii)
normalement ?
2. Lesquelles ont leurs sommes continues ?
3. Lesquelles ont leur sommes de classe C 1 ?

© IMSP/UPN 2016-2017 238 3CPI


6.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

Exercice 21
Soit (an )n∈N une suite de nombres réels décroissante et tendant vers 0 . On fixe pour tout n ∈ [0, 1],
fn (x) = (−1)n an xpn .
X
Donner un exemple de suite (an )n∈N telle que la série fn ne converge pas normalement sur [0,1].
n≥0
X
Démontrer que la série de fonctions fn converge uniformément sur [0,1].
n≥0

X (−1)n
En déduire une expression de à l’aide d’une intégrale. Justifier alors que
pn + 1
n≥0
∞ ∞
X (−1)n X (−1)n π
= ln(2) et =
n+1 2n + 1 4
n≥0 n≥0

Exercice 22
1. Trouver les solutions développables en série entière de x2 y” − 2xy 0 + (x2 + 12)y = 0.
2. Même question avec x2 y” − 6xy 0 + (x2 + 12)y = 0.

Travaux Dirigés no 3 : Suites et Séries Numériques

P
Exercice 23

. 2 ∞

.N
X
On rappelle que selon le théorème d’Abel,si une série numérique an converge vers un nombre
n=0
réel L, alors :
-la série entière

-De plus, lim−


x→1

X

n=0

X

n=0

an xn = L. Alors
. H
an xn uniformément sur [0, 1].

V

X (−1)n+1 xn
1. Justifier que la série converge.
n=1
n

X (−1)n+1 xn
2. Calculer la somme pour | x |< 1.
n=1
n

X (−1)n+1
3. En déduire que : = ln(2).
n=1
n

Exercice 24
On considère la fonction numérique 2π-périodique telle que

0 si − π < x < 0
f (x) =
x si0 < x < π
,
1. Déterminer le développement en série de Fourier de f pour −π < x < π.

X 1 π2
2. En déduire que 2
= .
(2k + 1) 8
k=0

3CPI 239 © IMSP/UPN 2016-2017


6.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

Exercice 25

On considère la fonction numérique 2π-périodique telle que f (x) = x, −π < x < π.



X (−1)n+1
1. Vérifier que f (x) = 2 sin(nx), −π < x < π.
n
k=0
2. Intégrer terme par terme et vérifier aussi que le résultat obtenu est valable ! (Cependant vous
devez être en général prudent).

Exercice 26

On considère la fonction numérique 2π-périodique telle que f (x) =| x |, [−π, π].


π 4 cos(2k + 1)x
1. Vérifier que f (x) = − , −π < x < π.
2 π (2k + 1)2
2. Dériver terme par terme et vérifier aussi que le résultat obtenu est valable ! (Cependant vous
devez être en général prudent).
3. En intégrant terme par terme, dire quelle fonction 2π-périodique g a pour développement en
4 sin(2k + 1)x
série de Fourier ,−π < x < π.
π (2k + 1)2
Quelle est la justification de la validité de la réponse.
1 1 1 (−1)n
En déduire la valeur de 1 − 3 + 3 − 3 + ... + + ....
3 5 7 (2n + 1)3

.P 2
.N
Exercice 27

H
On considère la fonction numérique 2π-périodique telle que

V .
f (x) =
 π x
 − − si − π 6 x 6 0




2 2
0 si x = 0
 π − x si 0 6 x 6 π
2 2
,
1. Quelle est la série de Fourier de f . Comment converge-t-elle ?
2. Que remarquez-vous en dérivant terme par terme cette série ?

Exercice 28

Soit f : R → R, 2π-périodique définie sur [0, 1] par f (x) = x2 (π − x)2 .


1. Montrer que f est de classe C 2 sur R , et qu’elle est de classe C 3 par morceaux.
2. Développer f en série de Fourier.
+∞ +∞ +∞
X 1 X (−1)n+1 X 1
En déduire 4
, 4
et .
n=1
n n=1 n n=1
n8

Exercice 29

Déterminer le rayon et la somme des séries entières suivantes :


X X n3 X xn
(a) n3 xn , (b) xn , (c)
n! n2 − 1
n≥0 n≥0 n≥0

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6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER
X nxn X n2 + 4n − 1 xn X x4n
(d) , (e) , (f )
(2n + 1)! n+2 n! 4n + 1
n≥0 n≥0 n≥0

X xn
(g)
3n + 2
n≥0

Exercice 30

Trouver les solutions développables en série entière de y 00 + y = cos(3x).

Exercice 31

Trouver toutes les séries entières solutions de l’équation différentielle : xy” + (2 − x)y 0 − y = 0.

6.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES


ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

P
Solution 1

On considère les suites de termes généraux respectifs suivants :


. 2
an = √

(−1)n
n+1
n
bn

. H 
=

1
1+
2n + 1
(−1)n+1
n+1 .N n
cn =
(n − 1)n
nn
 √
.


V
1 n+1
un = 1 − vn = 1+ wn = sin π .
n+1 (n + 1)2 2
n2 p n2
xn = yn = n − n2 + n + 1 zn = √ √ .
n + cos n n4 + 3n + 1 − n5 + 5n + 1

1. Limites possibles
(−1)n 1 1
an = √ , | an |≤ √ et limn→+∞ √ = 0 donc limn→+∞ an = 0
n+1 n+1 n+1  
1

ln 1 +
 n 2n + 1 
    
n 1  2n + 1 1 
 n ln 1+
1 2n + 1 2n + 1
bn = 1 + ∀n ∈ N 2n + 1 6= 0 et bn = e =e et
2n + 1
1
on trouve limn→+∞ 2
 bn =ne  n
(n − 1)n n+1 1
cn = = = 1 + donc limn→+∞ cn = e.
nn n n
n2 n2 n2 n2
xn = , ∀n ∈ N − 1 < cos n < 1 ⇒ < xn < .Comme lim = +∞
n + cos n n+1 n−1 n→+∞ n + 1
n2
et lim = +∞, d’après le théorème des gendarmes on a lim xn = +∞. .
n→+∞ n − 1 n→+∞
 √ 
n+1
wn = sin π .
2
D’une part posons nk = 4k 2 − 1, ∀k ∈ N, wnk = 0.D’autre part Brouillon :
 √  √
n+1 n+1
sin π = 0 ⇐⇒ π = kπ ⇐⇒ n = 4k 2 − 1.
 √ 2  √ 2
n+1 n+1 π
sin π = 1 ⇐⇒ π = + kπ ⇐⇒ n = (2k + 1)2 − 1.
2 2 2

3CPI 241 © IMSP/UPN 2016-2017


6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER
π√ 2 πp
Posons ni = (2i + 1)2 − 1, wni = 1 et lim wni = 1. Donc lim 4k 6= lim (2i + 1)2 = 1.
n→+∞ k→+∞ 2 k→+∞ 2
Par conséquent la suite (wn )n∈N n’admet pas de limite .
p
yn = n − n2 + n + 1
n2 2 √
= (n + n + 1)n + n2 + n + 1

1
−1 −
= r n , ∀n ≥ 1, on trouve alors
1 1
1+ 1+ + 2
n n
1
lim yn = −
n→+∞ 2

Solution 2

(−1)n+1 (n + 3)
Soit v la suite définie par : v = , ∀n ∈ N.
n+1
1. Déterminons inf vn et sup vn .
n≥0 n≥0
2k + 3 2
En effet, posons n = 2k, k ∈ N donc v2k = − = −1 − . Pour k ≥ 0 on a :
2k + 1 2k + 1
2k + 4 k+2
2k + 1 ≤ 2k + 3 ≤ 3(2k + 1) ⇒ 1 ≤ v2k ≤ 3. Par ailleurs v2k+1 = =− .
2k + 2 k+1

.P 2
k + 1 < k + 2 < 2(k + 1) ⇒ −2 ≤ v2k+1 ≤ 3. Donc en somme −2 ≤ vn ≤ 3 d’où inf vn = −2 et
n≥0
sup vn = 3.
n≥0

n≥0 n≥0

H . N
Nous constatons que inf vn = min vn et sup vn = max vn
n≥0 n≥0

V . Solution 18

1. Étudions dans chacun des cas suivants la convergence simple de la suite d’applications
(fn )n>0 sur le domaine indiqué.
x2 x2
(a) fn (x) = , 0 6 x 6 1 : lim = 0 donc (fn ) converge simplement.
n + 1  n→+∞ n + 1
x
(b) fn (x) = n ln 1 − , 0 6 x 6 1 : fn (0) = 0 ∀n, donc (fn (0)) → 0 (i) et
n+2  
x
  ln 1 −
x nx n+2
n ln 1 − =− −x donc lim fn (x) = −x ∀x ∈]0, 1] (ii)
n+2 n+2 n→+∞
n+2
De (i) et (ii) on conclut que ∀x ∈ [0, 1] (fn (x)) converge vers f (x) = −x.
Par conséquent, ∀x ∈ [0, 1] (fn ) converge simplement vers f : x 7→ −x.
(c) fn (x) = sin(nx), 0 6 x 6 π.
π
Nous affirmons que (fn )n ne converge pas simplement. En effet en considérant x = la
2
π  π 
suite fn ( ) diverge car lim fn ( ) diverge puisque
2 k→+∞ k∈N 2
π  π  π
lim f4k ( ) = lim sin(4k ∗ ) = 0 et lim f4k+1 ( ) = 1. Par conséquent(fn )n
k→+∞ k∈N 2 k→+∞ 2 k→+∞ k∈N 2
diverge.
(d) fn (x) = xn+1 , x ≥ 0. Nous affirmons que (fn )n diverge sur [0, +∞[ car pour x = 2
(fn (2))n = 2n+1 n diverge.
sin(nx)
(e) fn (x) = x ∈ R.
n+1 ,
1 1
∀x ∈ R | fn (x) | et lim = 0 donc (fn )n converge ponctuellement vers la fonction
n + 1 n→+∞ n + 1
nulle.

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6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER
nx
(f) fn (x) = , x ≥ 0. Pour x = 0, fn (0) = 0 donc (fn (0) → 0. On a aussi lim fn (x) = 1 ∀x > 0
nx + 1 n→+∞
donc on conclut que (fn )n converge vers la fonction f (x).
i) fn (x) = (1 − x)xn+1
Pour x = 1, fn (1) = 0 donc (fn (1))n converge.
Pour x ∈ [0, 1[, lim fn (x) = (1 − x) lim xn+1 = 0.En conclusion (fn (x))n converge vers 0
n→+∞ n→+∞
d’où (fn )n converge ponctuellement vers la fonction nulle sur [0, 1[.
j) fn (x) = xe−nx , x ≥ 0
Pour x = 0, fn (0) = 0, (fn (0))n → 0
Pour x > 0; lim xe−nx = 0 donc (fn (x))n converge vers 0 d’où (fn )n converge ponctuellement
n→+∞
vers la fonction  nullesur [0, +∞[
x
k) fn (x) = n sin ∀x ∈ R
2n + 1
Pour x = 0, fn (0) = 0∀n.(fn (0))converge vers 0.
x
sin
2n + 1 xn
Pour x 6= 0, fn (x) = x × .
2n + 1
2n + 1
x x
Ainsi, lim fn (x) = ∀n ≥ 1 . Donc ∀x ∈ R, (fn (x)) converge vers x 7→ d’où (fn )n converge
n→+∞ 2 2
x
vers la fonction x 7→
2
l fn (x) = e−nx sin(nx), ∀x ∈ R.
Nous affirmons que cette suite den fonctions diverge sur R.
π π
Pour x = − , lim sup fn (− ) = +∞ (il suffit de considérer n = 4k + 3, ∀k ∈ R).
2 2
∀x ∈ R∗+ , |fn (x)| ≤ e−nx → 0. Pour x = 0, fn (0) = 0 donc la suite (fn )n converge ponctuellement
vers la fonction nulle sur ∀x ∈ R∗+

.P 2
. H .N
V
Solution 19

X (−x)n
On considère la série de fonctions fn définie sur [−1, 1] x par fn (x) = .
2n
n≥0

X
1. Montrons que fn converge simplement sur [−1, 1].
n≥0
 x N +1
N 
x  n 1 − − x  x N +1 x 1
 2 x  car − 6= 1. lim
X
SN (x) = − = − = 0 car ≤ < 1 donc
n=0
2 1− − 2 N →+∞ 2 2 2
1 X 2 2
lim SN (x) = x d’où fn converge simplement x 7→ sur [−1, 1] .
N →+∞
1+ 2 + x
n≥0
2
X
2. Montrons que fn converge absolument sur [−1, 1].
n≥0
P P  x n  x n  x n P  x n P
|fn (x)| =− .Or − = et la série − converge donc la |fn (x)|
X 2 2 2 2
converge d’où fn converge absolument sur [−1, 1].
n≥0

X
3. Montrons que fn converge uniformément sur [−1, 1].
n≥0
X 2
La série fn converge simplement vers la fonction φ définie sur [−1, 1] par φ(x) = donc
2+x
n≥0
s’il y a convergence uniforme la limite (somme) uniforme ne peut-être φ. Estimons l’amplitude

3CPI 243 © IMSP/UPN 2016-2017


6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

de SN − φ.

N 
X x n
SN (x) − φ(x) = −
n=0
2
 x N +1
1− − 2
SN (x) − φ(x) = 2 x  −
1− − x + 2
2
 x N +1

SN (x) − φ(x) = 2 2
x+2
 x N +1 1
|SN (x) − φ(x)| = 2 × ×
2 x+2
 N +1
1
≤2×1× car x ∈ [−1, 1].
2

1 1 X
sup |SN (x) − φ(x)| ≤ N
et N → 0 quand N → +∞ d’où fn converge uniformément sur
x∈[−1,1] 2 2
n≥0
[−1, 1].
X
4. Montrons que fn converge normalement sur [−1, 1]. On a
n≥0

k fn k = sup | fn (x) |
x∈[−1,1]

.P
sup
2 xn
x∈[−1,1] 2
n

P 1 P 1
. H
1
k fn k = n
2
.N 1
or
2n
converge car
2n
V
est une série géométrique de raison q = avec | q |< 1.
2

Solution 23


X (−1)n+1 xn
1. Justifions que la série converge.
n=1
n
 
1 1 1 1
− =− < 0 donc la suite est décroissante.
n+1 n n+1 n n

X (−1)n+1
De plus elle tend vers 0 donc la série converge comme série alternée.
n=1
n

X (−1)n+1 xn
2. Calculons la somme pour | x |< 1.
n=1
n
∞ ∞
X (−1)n+1 X (−1)n+1 xn
La série converge donc d’après le théorème d’Abel, la série entière
n=1
n n=1
n
converge uniformément sur [0, 1]. Dans le domaine de convergence qui est, pour | x |< 1 :


X (−1)n+1 xn
S(x) =
n=1
n

X −(−x)n
S(x) =
n=1
n

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6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

X −n(−1)(−x)n−1
S 0 (x) =
n=1
n

X
= (−x)n−1
n=1
0 1
S (x) =
1+x
d’où S(x) = ln(1 + x) ∀x ∈ [0, 1]

X (−1)n+1
3. Déduisons que : = ln(2)
n=1
n
∞ ∞ ∞
X (−1)n+1 xn X (−1)n+1 xn X (−1)n+1
= ln(1 + x) lim− = lim− ln(1 + x) donc = ln(2).
n=1
n x→1
n=1
n x→1
n=1
n

Solution 24
1. Déterminons le développement en série de Fourier de f pour −π < x < π.
1 π
Z
an = f (x) cos(nx)dx
π −π
1 π
Z
= x cos(nx)dx ∀n 6= 0
π 0
 π Z π
1 x sin(nx) 1
= − sin(nx)dx

P
π n nπ 0

=−
1

1
0

− cos(nx)

. 2
.N
nπ n 0
1
= 2 (cos(nπ) − cos 0)

. Hn π
1
an = 2 ((−1)n − 1)

V n π

1 π
Z
a0 = f (x)dx
π 0
Z π
1
= xdx
π 0
1 π2
=
π 2
π
a0 =
2
Z π
1
bn = x sin(nx)dx
nπ 0
 π Z π
1 x cos(nx) 1 −1
= − sin(nx)dx
π n 0 nπ 0 n
(−1)n+1
bn =
n
∞ 
π X (−1)n − 1 (−1)n+1

Le développement en série de Fourier est + cos(nx) + sin(nx)
4 n=1 n2 π n

X 1 π2
2. Déduisons que 2
= .
(2k + 1) 8
k=0
f étant une fonction 2π-périodique,continue admettant un nombre fini d’extremum et de
discontinuité, alors elle coïncide avec son développement en série de Fourier. Donc
∞ 
π X (−1)n − 1 (−1)n+1

f (x) = + cos(nx) + sin(nx) ; 0 ∈ [0, 1] donc f (0) = 0.
4 n=1 n2 π n

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6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER
∞ ∞
π X (−1)n − 1 X (−2 π
f (0) = 0 ⇔ + = 0. Pour n impair on obtient = − d’où
4 n=1 n2 π n=1
(2k + 1) 2π 4

X 1 π2
=
(2k + 1)2 8
k=0

Solution 25

On considère la fonction numérique 2π-périodique telle que f (x) = x, −π < x < π



X (−1)n+1
1. Vérifions que f (x) = 2 sin(nx), −π < x < π.
n
k=0
f étant impair alors an = 0 ∀n et

1 π
Z
bn = f (x) sin(nx)dx
π −π
2 π
Z
= x sin(nx)dx
π 0

2 π −1
 Z
2 x sin(nx)
= − − cos(nx)dx
π n 0 π 0 n
2h π π iπ
= − cos(nπ) + cos(0)
π n n 0
2 n+1
bn = (−1)

P
n

. 2
f est continue par morceau, périodique, admet un nombre fini d’extrema et de discontinuité.

.N

X (−1)n+1
Donc f (x) = 2 sin(nx)
n

H
k=0

.
Z x
x2
2. Intégration terme par terme tdt = .

L’intégrale de 2

Posons A =

X

X (−1)n+1

k=1
(−1)n+1
n V 0 2
sin(nx) est 2

X (−1)n

k=1
n 2
cos(nx) + 2
X∞

k=1
(−1)n+1
n
.

n
k=1

∞ ∞
X (−1)2k+1 X (−1)2k+2
A= +
(4k)2 (2k + 1)2
k=1 k=1
∞ ∞
1X 1 X 1
=− +
4 (k)2 (2k + 1)2
k=1 k=1

1X 1 π2
A=− +
4 (k)2 8
k=1


X 1
Appliquons l’identité de Parseval pour déterminer .
(k)2
! k=1
N
a20 X Rπ
π + (a2n + b2n ) = −π | f (x) |2 dx
2 n=1

!
X 4 n+1

π 2
(−1) = 2 0 x2 dx
n=1
n
∞ ∞
!
X 1 2π 3 X 1 π2 π2
π 4 donc = d’où A = .
n=1
n2 3 n=1
n2 6 12
∞ ∞
X (−1)n+1 X (−1)n π2
Ainsi l’intégrale de 2 sin(nx) est 2 2
cos(nx) + .
n n 6
k=1 k=1

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6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER
x2 2 R π x2 π2
Par ailleurs, déterminons la série de Fourier associée à g(x) = a0 = =
2 π 0 2 3
1 π 2
Z
an = x cos(nx)dx
π 0
π Z π
2 x2 sin(nx)

2x
= − sin(x)dx
π n 0 0 n
2 0
Z
= x sin(nx)dx
π π
2(−1)n
an =
n2
g étant paire donc bn = 0 ∀n ∈ N. g est continue et de classe C 1 par morceau donc
Z x ∞
π2 X (−1)n
f (t)dt = g(x) = +2 cos(nx).
0 6 n=1
n2
Le résultat obtenu est valable.

Solution 26

On considère la fonction numérique 2π-périodique telle que f (x) =| x |, [−π, π].


π 4 cos(2k + 1)x
1. Vérifions que f (x) = − , −π < x < π.
2 π (2k + 1)2
f étant impaire alors ∀n, bn = 0 et

an =
1 π
Z
f (x) cos(nx)dx
.P 2
.N
π −π
1 0
Z Z 0
= x cos(nx)dx − x cos(nx)dx

=−
π −π
1
π
h

1
x
n

sin(nx)

1
0

− 2 cos(nx)

. H
−π
i−π 1 −π 1

V
Z

n 0
−π 
( ) sin(nx)dx +
n
1
+ − 2 cos(nx)
π !
hx
n

sin(nx) − −
0
1 π 1
Z

n 0 n
( ) sin(nx)dx


π n 0 n 0

2 ((−1)n − 1)
an =
n2 π

1 π
Z
a0 = f (x)dx
π −π
Z π
2
= xdx
π 0
a0 = π
∞ ∞
π X 2 ((−1)n − 1) π π X 4 cos(2k + 1)x
S (f (x)) = + cos(nx) ; S (f (x)) = − +
2 n=1 n2 π 2 2 n=1 π (2k + 1)2
f est continue par morceau, périodique, admet un nombre fini d’extrema et de discontinuité

π π X 4 cos(2k + 1)x
donc : f (x) = − +
2 2 n=1 π (2k + 1)2
2. Dérivons terme par terme et vérifier aussi que le résultat obtenu est valable
∞ ∞
4 X −(2k + 1) sin(2k + 1)x 0 4 X sin(2k + 1)x
Sf 0 (x) = − ; Sf (x) =
π (2k + 1)2 π (2k + 1)
k=0 k=0
Vérification 
−1 si − π 6 x 6 0
f 0 (x) =
1 si 0 6 x 6 π
Déterminons Sf’

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6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER
1 R 0 Rπ  1 R 0 Rπ 
a0 = −π
−dt + 0 dt = 0; an = −π
− cos(nt)dt + 0 cos(nt)dt = 0; bn =
π π
 −2 ((−1)n − 1) ∞
1 R 0 Rπ 0
X −2 ((−1)n − 1)
−π
− sin(nt)dt + 0 sin(nt)dt = donc Sf (x) = .
π nπ n=1


4 X sin(2k + 1)x
Pour n = 2k + 1, Sf 0 (x) = .
π (2k + 1)
k=0

Solution 28
Soit f : R → R, 2π-périodique définie sur [0, 1] par f (x) = x2 (π − x)2 .
1. Montrons que f est de classe C 2 sur R , et qu’elle est de classe C 3 par morceaux.
f est continue sur R (pour k, f (kπ) = 0) et de classe C ∞ sur R − πZ. L’application f 0 est a priori
définie sur R − πZ. Elle est paire (car f est impaire) 2π-périodique et pour tout x ∈]0, 1[,
f 0 (x) = π − 2x. On a lim+ f 0 (x) = π. Donc lim f 0 (x) = π par parité. De même lim f 0 (x) = −π.
x→0 x→0− x→π −
On en déduit lim +
f (x) = −π(parité) puis lim+ f 0 (x) = −π. On en déduit (prolongement des
0
x→(−π) x→π
applications C 1 ) que f’ est définie et continue en 0 et π (et en tous les x = kπ donc sur R) avec
f 0 (0) = π et f 0 (π) = −π. Enfin f ” est définie sur R − πZ, paire (comme), 2π-périodique, et
f ”(x) = −2 sur ]0, π[. L’application f est donc de classe C 2 par morceaux sur R
2. f est continue et de classe C 1 par morceaux . Le théorème de convergence normale s’applique
donc : la série de Fourier de f est normalement convergente vers f sur R. L’application f
étant impaire , sa série de Fourier est une série de sinus. ∀n ≥ 1,

P

2 π
Z π

2
Z 
2 cos(nt) 2
bn (f ) =

=
π 0
2
nπ 0
Z π
f (t) sin(nt)dt =
π

.N
(π − 2t) cos(nt)dt = 2 .
−f (t)

2
n π

n
π − 2t
n
0
+


0

sin(nt) + 2
f 0 (t) cos(nt)dt

4
n π 0
Z π
sin(nt)dt

H
0

.
4 π
= − 3 [cos(nt)]0

V
πn
4
bn (f ) = (1 − (−1)n )
πn3
+∞
8 8 X sin(2n + 1x)
Autrement dit : ∀n ≥ 1, b2n = 0 et b2n+1 (f ) = . On en déduis : f (x) =
π(2n + 1)3 π n=0 (2n + 1)3
+∞
π X 1 π π2 π3
. En choisissant x = , on trouve = =
2 n=1
n3 8 4 32
+∞ +∞
2 π 2 2 π 2
Z Z
X
2 64 X 1)
3. Parseval donne ici b2n+1 (f ) = f (t)dt et donc 6
= t (π − t)2 dt.
n=1
π 0 π 2 n=1
2n + 1 π 0
+∞ Z π  5 +∞
π5 π5 π6 X 1

X 1) π 2 2 3 4 π π
On en déduit : = (π t − 2πt + t ) = − + = . =
n=1
(2n + 1)6 32 0 32 3 2 5 960 n=1 n6
+∞ +∞ +∞ +∞
X 1 X 1 1 X 1 π6 X 1 64 π6
+ = + ⇒ = = .
n=1
(2n)6 n=1 (2n + 1)6 64 n=1 n6 960 n=1
n6 63 945

Solution 29
Déterminons le rayon et la somme de la sérier entière
X
1. (a) n3 xn
n≥0
an+1
Le rayon de convergence est 1 car le coefficient an = n3 vérifie lim = 1. Pour calculer la
n→∞ an
X
somme sur ] − 1, 1[, on utilise des séries obtenus par dérivation de ∀x ∈] − 1, 1[, xn .
n≥0

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6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER
+∞ +∞ +∞
X 1 X 1 X 2
xn = ; nxn−1 = ; n(n − 1)xn−2 = et
n=0
1 − x n=1 (1 − x)2 n=2 (1 − x)3
+∞
X 6
n(n − 1)(n − 2)xn−3 =
n=2
(1 − x)4
On décompose le polynôme X 3 sur la base 1, X, x(X − 1), X(X − 1)(X − 2) de R3 [X]. On pose
X 3 = a + bX + cX(X − 1) + dx(X − 1)(X − 2). On trouve immédiatement a = 0 et d = 1. Ensuite
les substitutions X = 1 et X = 2 donnent

b=1
2b + 2c = 8

, c’est-à-dire

b=1
c=3

On en déduit, pour tout x de ] − 1, 1[ :

+∞
X
S(x) = n3 xn
n=0
+∞
X
= (n + 3n(n − 1) + n(n − 1)(n − 2))xn
n=0

=
+∞
X
nxn + 3
+∞
X
n(n − 1)xn +

.P 2+∞
X
n(n − 1)(n − 2)xn

.N
n=0 n=0 n=0
+∞
X +∞
X +∞
X
=x nxn−1 + 3x2 n(n − 1)xn−2 + x3 n(n − 1)(n − 2)xn−3

S(x) =
n=1
x
(1 − x)2
V+
. H 6x
(1 − x)3
x(x2 + 4x + 1
+
2
6x
n=2

(1 − x)4
3
n=3

(1 − x)4

n3 an+1
2. Le rayon de convergence est +∞ car le coefficient an = vérifie lim = 0.
n! n→∞ an
Comme dans le cas précédent n3 = n + 3n(n − 1) + n(n − 1)(n − 2). Ainsi, pour tout x de R,

+∞ 3
X n n
S(x) = x
n=0
n!
+∞
X n + 3n(n − 1) + n(n − 1)(n − 2) n
= x
n=0
n!
+∞ +∞ +∞
X n n X n(n − 1) n X n(n − 1)(n − 2) n
= x +3 x + x
n=0
n! n=0
n! n=0
n!
+∞ +∞ +∞
X xn−1 X xn−2 X xn−3
=x + 3x2 +
n=1
(n − 1)! n=2
(n − 2)! n=3 (n − 3)!
S(x) = (x + 3x2 + x3 )ex

an+1 1
3. Le rayon de convergence est 1 car le coefficient an = vérifie lim
= 1. On sait que
n2 −1
an n→∞
+∞ xn 1 1 1
∀x ∈] − 1, 1[, ln(1 − x) = − lim . D’autre part : 2 = − . On en déduit, pour
n=1 n x −1 2(x − 2) 2(x + 1)

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6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

tout x de ] − 1, 1[, avec x 6= 0 :

+∞
X xn
S(x) =
n=2
n2 −1
+∞ +∞
1 X xn 1 X xn
= −
2 n=2 n − 1 2 n=2 n + 1
+∞ +∞
x X xn−1 1 X xn+1
= −
2 n=2 n − 1 2x n=2 n + 1
x2
 
x 1
= − ln(1 − x) + ln(1 − x) + x +
2 2x 2
 
1 1 1 x
S(x) = − x ln(1 − x) + + .
2 x 2 4

n an+1
4. Avec an = , on a : lim = 0 donc R = +∞.
(2n + 1)! ∞ an
+∞
X nx2n+1
Posons T (x) = xS(x2 ) . Par dérivation on trouve,
n=1
(2n + 1)!
+∞ +∞
X nx2n x X x2n−1 x
∀x ∈ R, T 0 (x) = = = sinh x.
n=1
(2n)! 2 n=1
(2n − 1)! 2
x 1
Par primitivation et sachant que T (0) = 0, on trouve ∀x ∈ R, T (x) = cosh x − sinh x. Ainsi
2 2
2 x 1 1 √ 1 √

P
∀x ∈ R∗, S(x ) = cosh x − sinh x, puis ∀x ≥ 0, S(x) = cosh x − √ sinh x.
2 2 2

. 2+∞
X
2 x
n(−1)n x2n+1

.N
Pour obtenir S(x) sur R−∗ , on pose : ∀x ∈ R, U (x) = xS(−x2 ) = . On trouve
n=1
(2n + 1)!
+∞ +∞
n(−1)n x2n x X (−1)n x2n−1

H
0
X x x 1

.
U (x) = = = − sin x et U (x) = cos x − sin x. D’où
(2n)! 2 (2n − 1)! 2 2 2

V
n=1 n=1
1 1 1 √ 1 √
S(−x2 ) = cos x − sin x. D’où pour x < 0, S(x) = cos −x − √ sin −x.
2 2x 2 2 −x
n2 + 4n − 1 1 an+1 1
5. Si on note an = , alors an ∼n→+∞ . On en déduit lim = lim = 0 et donc
(n + 2)n! (n − 1)! ∞ an ∞ n
n2 + 4n − 1 xn+2
R = +∞. Pour tout x de R, posons T (x) = x2 S(x) = . Alors, pour tout x de R :
(n + 2) n!

+∞
X xn+1
T 0 (x) = ((n2 + 4n − 1)
n=0
n!
+∞
X xn+1
= (n(n − 1) + 5n − 1)
n=0
n!
+∞ +∞ +∞
X xn+1 X xn+1 X xn+1
= n(n − 1) +5 n −
n=2
n! n=1
n! n=0
n!
+∞ +∞ +∞ n
3xn−2
X
2
X xn−1 X x
=x + 5x n −x
n=2
(n − 2)! n=1
(n − 1)! n=0
n!
T 0 (x) = (x3 + 5x2 − x)ex

On cherche alors T (x) sous la forme T (x) = (ax3 + bx2 + cx)ex − d (notons T (0) = 0). On trouve
T 0 (x) = ax3 + (3a + b)x2 + (2b + c)x + c + d) ex . On en déduit


 a=1
3a + b = 5


 2b + c = −1
c+d=0

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6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

et 

 a=1
b=2


 c = −5
d=5

 
T (x) 1  5 5 5
Ainsi, pour tout x 6= 0 : S(x) = 2
= 2 (x3 + 2x2 − 5x + 5)ex − 5 = x+2− + x2 ex − .
x x x x2
1
D’autre part, S(0) = − comme on le voit sur la définition initiale de S. Rappelons que S est
2
de classe C ∞ sur R. Le développement limité de S à tout ordre en 0 s’obtient en considérant
les sommes partielles de la série entière définissant S. On trouve par exemple :
1 4 11 2
S(x) = − + x + x2 + x3 + ◦(x4 ).
2 3 8 3
X zn 1 an+1 X x4n
6. Considérons . Avec an = , on a lim = 1 : son rayon vaut 1. Ainsi
4n + 1 4n + 1 ∞ an 4n + 1
n≥0 n≥0
X x4n
converge si | x |< 1 et diverge si | x |> 1. Le rayon R de vaut donc 1. Sur ]-1,1[, on
4n + 1
n≥0
+∞
X x4n+1
pose T (x) = xS(x) = . Par dérivation on trouve
n=0
4n + 1
+∞  
X 1 1 1 1
∀x ∈] − 1, 1[, T 0 (x) = x4n = = + . On en déduit, compte tenu de
n=0
1 − x4 2 1 − x2 1 + x2
 
1 1+x
T (0) = 0, ∀x ∈] − 1, 1[, T (x) = ln + 21 arctan x. Enfin pour tout x 6= 0 dans ] − 1, 1[,
4 1−x

.P 2
 
1 1+x 1
T (x) = ln + 2x arctan x, S(0) = 0.
4x 1−x

.N
+∞
1 an+1 2 3
X x3n+2
7. Avec an = , on a lim = 1 donc R = 1. Posons T (x) = x S(x ) = .

H
3n + 2 ∞ an 3n + 2

.
n=0
+∞ +∞
x x

V
X X
Par dérivation : ∀x ∈] − 1, 1[, T 0 (x) = x3n+1 = x (x3 )n = = . On
n=0 n=0
1 − x3 (1 − x)(1x + x2
décompose cette fraction rationnelle en élément simples :
1 x−1
T 0 (x) = + 2
3(1 − x) 3(x + x + 1)
1 2x + 1 1
= + −
3(1 − x) 6(x2 + x + 1) 2(x2 + x + 1)
1 2x + 1 1 1 3
T 0 (x) = + − + .
2
3(1 − x) 6(x + x + 1) 2 1 4
(x + )2
2
Comme T (0) = 0, on trouve pour tout x de ] − 1,  1[: 
1 1 2 1 2x + 1 π
T (x) = − ln(1 − x) + 6 ln(x + x + 1) − √ arctan √ + √ .
3 3  3 6 3
1 1 2x + 1 π
T (x) = − ln(1 − x) + 16 ln(1 − x3 ) − √ arctan √ + √ . Il suffit alors de revenir à l’égalité
2 3 3 6 3
3 t(x)
S(x ) = 2 . On en déduit , pour tout x de ] − 1, 1[, avec x 6= 0 :
x
 √
√ √
  
2 1 1 1 1 23x+1 π
S(x) = x− 3 T ( 3 x) = √
3
− ln(1 − 3
x) + ln(1 − x) − √ arctan √ + √
x2 2 6 3 3 6 3

Solution 30

X
Posons y(x) = an xn
n=0

3CPI 251 © IMSP/UPN 2016-2017


6.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER

Dans le domaine de convergence de y on a :


y 0 (x) = a1 + 2a2 x + 3a3 x2 + · · · + nan xn−1 + · · ·
y”(x) = 2a2 + 2 × 3a3 x + 3 × 4a4 x3 + · · · + (n − 1)nan xn−2 + · · ·
xy”(x) = 2a2 x + 2 × 3a3 x2 + 3 × 4a4 x4 + · · · + (n − 1)nan xn−1 + · · ·
(2 − x)y 0 (x) = a1 (2 − x) + 2a2 x(2 − x) + 3a3 x2 (2 − x) + · · · + nan xn−1 (2 − x) + · · ·
(2 − x)y 0 (x) = 2a1 + (−a1 + 2 × 2a2 )x + (−2a2 + 2 × 3a3 )x2 + · · · [−nan + 2(2n + 1)an+1 ] xn
xy” + (2 − x)y 0 − y = 0 ⇐⇒

a1 = 12 a0
 
−a 0 + 2a 1 = 0 
1 1
 a2 = 3 × 2 a0

 

−a1 + −a1 + 4a2 = 0

 
.. ⇐⇒ ..
 .  .
1

 

−(n + 1)an + (n + 1)(n + 2)an+1 = 0 an+1 = an
 

n+2
1
an+1 =
n+2
1
an = an−1
n+1
1 1 1 1 1
an+1 = × × × · · · a0 ⇒ an+1 =
n+2 n+1 n 2 (n + 2)!
1 1
∀n ∈ N∗ , il est évident que a0 = a0 . En conclusion an = a0 ∀n ∈ N
1! (n + 1)!
∞ ∞
X a0 X 1
Donc y(x) = xn = a 0 xn .
n=0
(n + 1)! n=0
(n + 1)!
Pour x 6= 0 on a :

a0 X xn+1
y(x) =

.P
x n=1 (n + 1)!
2
.N

" ! #
a0 X xn+1
= 1+ −1
x (n + 1)!

H
n=1

.
a0
= (ex − 1)

V
x
ex − 1
 
d’où y(x) = a0
x

Solution 31

X
Posons y(x) = a0 + (an cos(nx) + bn sin(nx))
n=1
y(x) = a0 + a1 cos x + b1 sin x + a2 cos 2x + b2 sin 2x + · · · + an cos nx + bn sin nx + · · ·
y 0 (x) = b1 − a1 sin x + 2b2 cos(2x) − 2a2 cos(2x) + · · · + bn sin(nx) − an n cos(nx) + · · ·
y 00 (x) = −a1 cos x − b1 sin x − 22 a2 cos 2x − 22 b2 sin 2x + · · ·
· · · − n2 an cos nx − n2 bn sin nx + · · ·
y 00 (x) + y(x) = a0 + (1 − 22 )a2 cos 2x + (1 − 22 )b2 sin 2x + · · · + (1 − n2 )an cos nx+
+(1 − n2 )bn sin nx + · · ·
y 00 + y = cos(3x)
⇒ 
 a0 = 0
2 2
 
 (1 − 2 )a2 = 0, (1 − 2 )b 2 = 0


 a 1 = k1 b1 = k2
(1 − 32 )a3 = 1, (1 − 32 )b3 = 0
 

  a2 = 0
 ∀n ≥ 2, bn = 0
.. ⇐⇒ 1
 .  a3 = −

 
 8
∀ ≥ 4, (1 − n2 )an = 0 et (1 − n2 )bn = 0 a4 = 0
 



an = 0

1
k1 et k2 sont des réels quelconques . Donc y(x) = k1 cos x + k2 sin x − cos 3x
8

© IMSP/UPN 2016-2017 252 3CPI


6.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER

6.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,


SÉRIES DE FOURIER

Année Académique : 2014-2015


Devoir no 1 de Suites et Séries Numériques

Durée : 3h

Exercice no 1

(−1)n+1 (n + 3)
Soit vn la suite définie par : vn = , ∀n ∈ N.
n+1
1. Déterminer inf vn et sup vn . Que constatez-vous ?
n≥0 n≥0

2. Déterminer lim inf vn et lim sup vn .


n≥0 n≥0

3. Vérifier que l’on a (pour cette suite u)


inf vn < lim inf vn < lim sup vn < sup vn .
n≥0 n≥0 n≥0 n≥0

Exercice no 2

1. Soit (an )n∈N une suite de nombres réels strictement positifs. Montrer que :
an+1 √
lim = l ⇒ lim n an = l
n→∞ an n→∞

2. On pose pour tout√ entier naturel n : a2n = 1 et a2n+1 = 2.


i) Calculer lim an

.P 2
.N
n→∞
an
ii) Montrer que la suite ( )n∈N est divergente.
an+1

H
iii) Quelle leçon tirez-vous ?

On considère la série entière F (x) =


X
V
+∞
.xn
2n
.
Exercice no 3

n=0
1. Quel est le rayon de convergence R de F ?
2. Calculer F (x) pour x ∈] − R, R[.
∞ +∞
X nxn X xn+1
3. En déduire pour | x |< R les sommes n−1
et .
n=1
2 n=0
(n + 1)2n

Exercice no 4

1. Soit (un )n∈N ) une suite définie par la relation de récurrence : (n + 2)un+1 = un ∀n ∈ N.
Trouver , pour tout entier naturel n,un en fonction de u0 et de n.
2. On considère l’équation différentielle du second ordre à coefficients non constants :

xÿ + (2 − x)ẏ − y = 0
+∞
X
i) Trouver la série entière f (x) = an xn qui est solution y de cette équation satisfaisant
n=0
y(0) = 1.
ex − 1
ii) Vérifier que f (x) = pour tout x 6= 0.
x
Exercice no 5

1. Soit p entier naturel non nul et fixé.On pose u0 (x) = 1 ∀x ∈ [0, 1], et pour chaque ∀n ∈ N∗,
xpn+1
un (x) = , ∀x ∈ [0, 1].
pn + 1

3CPI 253 © IMSP/UPN 2016-2017


6.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER

i) Montrer que la suite de fonctions (un )n∈N converge uniformément vers la fonction nulle sur
[0, 1].
+∞
X
ii) Montrer que la série de fonctions (−1)n un converge uniformément sur [0, 1] vers une
n=0
n
X
fonction fp et donner une estimation de l’erreur fp (x) − (−1)k uk (x) pour tout n ∈ N et tout
k=0
x ∈ [0, 1].
n ∞ Z 1
X X (−1)n dx
iii) Écrire (−1)k uk (x) sous forme d’une intégrale. En déduire que = p
.
n=0
pn + 1 0 1+x
k=0
∞ ∞
X (−1)n X (−1)n π
iv) Justifier alors que = ln(2) et = .
n=0
n + 1 n=0
2n + 1 4
n
X 1 1
2. i) Montrer que pour tout entier naturel non nul n,on a =1− .
k(k + 1) n+1
k=1
n
X 1
En déduire la somme de la série .
n(n + 1)
k=1
1 1 1 (−1)n+1
ii) Comparer les valeurs des deux séries suivantes : 1 − + − + ... + + ... et
2 3 4 n
1 1 1 1 1
(1 − ) + ( − ) + ... + ( − ) + ...
2 3 4 n n+1
Quelle leçon en tirez-vous ?

Devoir no 2 de Suites et Séries Numériques

Durée : 3h

.P 2
.N
Exercice no 1

H
∞ ∞

.
X X
Soit (an )n≥0 une suite réelle positive. Montrer que si la série an converge, alors la série a2n

V
converge aussi. La réciproque est-elle vraie ?

Exercice no 2
n=0

Étudier la convergence uniforme sur [0, 1] de chacune des suites de fonctions suivantes :
n=0

1
(a)fn (x) = nxn (1 − x), (b)gn (x) = ,
1 + xn
nx2
(c)un (x) = xn (1 − x2 ), (d)fn (x) =
1 − nx
Exercice no 3

Déterminer le rayon de convergence de chacune des séries suivantes :


∞ ∞
X xn X x2n
(a) , (b) ,
n=0
2n+1 n=0
3n
∞ ∞
X X xn
(c) xn ln(n), (d)
n=1 n=1
nn

Exercice no 4

+∞
X xn+1
On considère la série de fonctions F (x) = ,| x |≤ 1.
n=1
n(n + 1)
1. Déterminer (sous forme de séries) Ḟ (x) et F 00 (x) pour | x |≤ 1.
2. En déduire les sommes F ”(x), F 0 (x) et puis F (x) pour | x |≤ 1.

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6.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER

3. Déterminer F (−1) en utilisant le théorème d’Abel.

Exercice no 5

On considère la fonction numérique 2π-périodique telle que f (x) =| x |, [−π, π].



π 4 X cos(2k + 1)x
1. Vérifier que f (x) = − , −π < x < π.
2 π (2k + 1)2
k=0
∞ ∞
X 1 π2 X 1 π2
2. En déduire que 2
= et puis 2
= .
(2k + 1) 8 n=1
(n ) 6
k=0
3. Quel est le développement en série de Fourier de f 0 (x) pour | x |≤ π. Justifier votre réponse.
4. En intégrant terme par terme, dire quelle fonction 2π-périodique g a pour développement en

4 X sin(2k + 1)x
série de Fourier : ,−π < x < π. Donner une justification.
π (2k + 1)2
k=0
1 1 1 (−1)n
En déduire la valeur de 1 − 3 + 3 − 3 + ... + +· .
3 5 7 (2n + 1)3

Rattrapage de Suites et Séries de Fonctions

Durée : 02h

Exercice no 1

(−1)n (n + 5)
Soit u la suite définie par : un = , ∀n ∈ N
n+1
1. Déterminer inf un et supn≥ un .
n≥0

.P 2
.N
2. Calculer lim inf un et lim sup un .
n→∞ n→∞

H
Exercice no 2

V .
On considère la série de fonctions f (x) =
X∞

n=1
sin(2n x)
2n
1. Montrer que cette série de fonctions converge normalement.
, x ∈ R.

k+1
X sin(2n x
π 2k
2. i) On pose pour tout entier naturel k,xk = . Montrer alors que f (x k ) = n
≥ xk .
22k+1 n=1
2 π
2 π
( On rappelle que sin x ≥ x pour 0 ≤ x ≤ ).
π 2
ii) En déduire que f n’est pas dérivable en 0 .

Exercice no 3

X 1
On cherche à calculer la somme α = . Pour faire, on considère la série entière
n=0
(4k)!

X x4n
g(x) =
n=0
(4n)!
1. Déterminer le rayon de converge de g.
2. Montrer que pour tout x appartenant au domaine de convergence de g, on a
dg
g (4) (x) = (x) = g(x).
dx
3. Exprimer α à l’aide de g et puis trouver α. On rappelle que la solution générale de l’équation
différentielle y (4) − y = 0 est définie par : y(x) = a1 ex + a2 e−x + a3 cos x + a4 sin x.

Exercice no 4

On considère la fonction réelle 2π-périodique et paire telle que f (x) = x ∀x ∈ [0, π].
1. Donner l’expression de f sur [−π, π].

3CPI 255 © IMSP/UPN 2016-2017


6.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER

π 4 X cos[(2k + 1)x]
2. Montrer que f (x) = − , −π < x < π.
2 π n=0 (2k + 1)2
∞ ∞ ∞
X 1 X 1 X (−1)k ]
En déduire les sommes , et puis .
n=0
(2k + 1)2 n=0 k 2 n=0
(2k + 1)3

Année Académique : 2015-2016

Devoir 1 de Suites et Séries de Fonctions, Séries Entières, Séries de Fourier


Durée : 03h

Exercice 1

On considère les suites u, v et w définies respectivement, pour tout n ∈ N, par


n
(−1)n (−1)n

un = ; vn = 1 + et wn = 2n + 21/n .
n n

1. Trouver
inf un et sup un
n≥1 n≥1

2. Déterminer
lim inf un et lim sup un .
n→+∞ n→+∞

3. Montrer que
inf un = 4.
n≥1

.P 2
. H .N
Exercice 2

V
P∞ 1
1. On considère la série n=1 .
n(n + 1)
i) Justifier que cette série converge.
ii) Calculer sa somme.
1 1 1
On pourra utiliser le fait que n(n+1) = n − n+1 .

2. Soit (an )n∈N une suite de nombres réels


P∞ positifs. P∞
Montrer que si la série numérique n=1 an converge, alors la série n=1 a2n converge aussi.

Exercice 3

On considère la série entière


+∞ n
X x
F (x) = .
n=0
3n
1. Quel est le rayon de convergence R de F ?
2. Calculer F (x) pour tout x ∈] − R, R[.
3. i) En déduire pour |x| < R, les sommes suivantes :
∞ ∞
X nxn−1 X xn+1
et .
n=1
3n n=0
(n + 1)3n

ii) Quels sont les domaines de convergence respectifs de ces séries ?

© IMSP/UPN 2016-2017 256 3CPI


6.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER

Exercice 4
On considère la série de fonctions

X (−1)n
, x ≥ 0.
n=1
n+x
1. Cette série de fonctions
i) est-elle absolument convergente ?
ii) est-elle normalement convergente ?
2. Montrer que cette série de fonctions converge uniformément vers une fonction ϕ qui est de
classe C 1 et dont on précisera l’expression de la fonction dérivée ϕ0 (x) pour x ≥ 0.

Exercice 5
Trouver toutes les séries entières qui sont solutions de l’équation différentielle

y 0 + y = 0.

Année Académique : 2015-2016


Devoir 2 de Suites et Séries de Fonctions, Séries Entières, Séries de Fourier
Durée : 03h

Exercice 1
.P 2
On considère la série entière

. H S(x) =

X
.N xn
n(n − 1)
.

V
n=2

1. Étudier la convergence et la continuité de S(x) sur [−1, 1].


2. (a) Étudier la dérivabilité d’ordre supérieur sur ] − 1, 1[ de la fonction S ainsi définie et puis
calculer S 00 (x) pour |x| < 1.
(b) Calculer alors S(x) pour |x| < 1.
3. En déduire les valeurs de S(1) et de S(−1).
P∞ an+1
4. Trouver une série numérique n=1 an convergente et à termes an > 0 tels que limn→∞ an = 1.

Exercice 2
Trouver toutes les séries entières solutions de l’équation différentielle

y 0 − 2y = 0.

Le résultat était-il attendu ?

Exercice 3
P∞
On considère la série de fonctions n=1 fn de terme général fn défini par
x
fn (x) = (−1)n , ∀x ≥ 0.
n2 + x2
P∞
1. (a) Montrer que n=1 fn converge uniformément sur [0, +∞[.
(b) Y a-t-il convergence normale ?

3CPI 257 © IMSP/UPN 2016-2017


6.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER

2. On pose
∞ ∞
X X x
F (x) ≡ fn = (−1)n , ∀x ≥ 0.
n=1 n=1
n2 + x2

Montrer que F est de classe C 1 .

Exercice 4

On considère la fonction numérique 2π-périodique telle que

f (x) = |x|, ∀x ∈ [−π, π[.

1. Représenter graphiquement f sur l’intervalle [−2π, 2π].


2. Montrer que

π 4 X cos [(2k + 1)x]
f (x) = − , −π ≤ x ≤ π.
2 π (2k + 1)2
k=0

3. i) En prenant x = 0, montrer que


∞ ∞
X 1 π2 X 1 π2
2
= et puis 2
= .
(2k + 1) 8 n=1
n 6
k=0

ii) En appliquant l’identité de Parseval à f , montrer que



X 1
(2k + 1) 4
=
π4
96
.P 2 et puis
X∞
1
n 4
=
π4
90
.

.N
k=0 n=1

4. En intégrant terme par terme, dire quelle fonction 2π-périodique g a pour développement en
série de Fourier

V .∞

H
4 X sin [(2k + 1)x]
π (2k + 1)3
k=0
, −π ≤ x ≤ π.

Exercice 5

Trouver toutes les séries trigonométriques 2π-périodiques



X
α0 + [αn cos(nx) + βn sin(nx)],
k=0

solutions de l’équation différentielle


y 00 + y = cos(2x).

6.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,


SÉRIES DE FOURIER

Année Académique : 2014-2015


Devoir no 1 de Suites et Séries Numériques

Corrigé Exercice no 1 :

(−1)n+1 (n + 3)
Soit v la suite définie par : v = , ∀n ∈ N.
n+1

© IMSP/UPN 2016-2017 258 3CPI


6.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER

1. Déterminons inf vn et sup vn .


n≥0 n≥0
2k + 3 2
En effet, posons n = 2k, k ∈ N donc v2k = − = −1 − . Pour k ≥ 0 on a :
2k + 1 2k + 1
2k + 4 k+2
2k + 1 ≤ 2k + 3 ≤ 3(2k + 1) ⇒ 1 ≤ v2k ≤ 3. Par ailleurs v2k+1 = =− .
2k + 2 k+1
k + 1 < k + 2 < 2(k + 1) ⇒ −2 ≤ v2k+1 ≤ 3. Donc en somme −2 ≤ vn ≤ 3 d’où inf vn = −2 et
n≥0
sup vn = 3.
n≥0
Nous constatons que inf vn = min vn et sup vn = max vn
n≥0 n≥0 n≥0 n≥0

Corrigé Exercice no 2 :

1. Soit (an )n∈N une suite de nombres réels strictement positifs.


an+1 √
Montrons que lim = l ⇒ lim n an = l.
n→∞ an n→∞
an+1
Supposons que l ∈ R+ . Fixons  > 0.∃N0 , ∀n ≥ N0 | − l |< .
an
Puisque
an+1 an an−1 aN0 +1
an+1 = × × × ... × × aN0 , on a
an an−1 an−2 aN0
:
n − N0 + 1 1 n − N0 + 1 1

(l − 1) n + 1 (aN0 ) n + 1 < n+1
an+1 < (l + 1) n + 1 (aN0 ) n + 1
donc

l −  < lim sup n+1
an+1 < l + 
d’où

P

lim
n→∞
n

. 2
an = l.

.N
an+1
Si l = +∞, ∀N , ∀n ≥ N0 , > A.
an

H
1 n − N0 + 1 1 1

D’où on a aussi
V .
Donc n > N0 (an+1 ) n + 1 > A n + 1 (aN0 ) n + 1 ainsi lim inf (an+1 ) n + 1 ≥ A

lim
n→∞

n
an = l

2. On pose pour tout√entier naturel n : a2n = 1 et a2n+1 = 2.


i) Calculons lim an :
n→∞
√ √
n √
On a 1 ≤ an ≤ 2 soit 1 ≤ n
an ≤ 2 donc lim an = 1
n→∞

.
Autre méthode :
On a :

lim 2n
a2n = 1 : (I)
n→+∞

et
1

lim 2n+1
a2n+1 = lim 2 2n + 1 = 1 : (II)
n→+∞ n→+∞

(I) ⇒ ∃n1 ∈ N ∀n ∈ N, n ≥ n1 ⇒| a2n − 1 |< .
2n

(II) ⇒ ∃n2 ∈ N∀n ∈ N, n ≥ n2 ⇒| 2n+1 a2n+1 − 1 |< .

En posant k0 = max(2n1 , 2n1 + 1) on a ∀k ≥ k0 , k ak <  d’où le résultat.
 
an
ii) Montrons que la suite est divergente.
an+1 ∈N
 
an a2k 1 an
Posons n = 2k, = = donc lim = 2 et 2 6= 1 donc la suite est
an+1 a2k+1 2 k→+∞ an+1 ∈N
divergente.
iii) On déduit que la réciproque de la propriété démontrer à la question 1 n’est pas
réciproque.

3CPI 259 © IMSP/UPN 2016-2017


6.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER

Corrigé Exercice no 3 :
+∞
X xn
On considère la série entière F (x) = .
n=0
2n
1. Rayon de convergence R de F
Un+1 (x) x
= donc R = 2.
Un (x) 2
X  x n
2. Calculons F (x) pour x ∈] − R, R[. F (x) = pour x ∈] − R, R[.
2
n≥0
Dans le domaine de convergence on a :

F (x) = lim Fn (x)


n→+∞
n
X xn
= lim
n→+∞ 2n
k=0
 x n+1
1−
= lim 2
n→+∞ x
1−
2
2
F (x) =
2−x
∞ +∞
X nxn X xn+1
3. Déduisons-en que pour | x |< R les sommes n−1
et :
n=1
2 n=0
(n + 1)2n
n n
2 xn−1 xn−1 2

P
X X
Sur le domaine de convergence F 0 (x) =

De même
(2 − x)2
=
k=0
n
2n
d’où
k=0
n

. 2
2n
=
(2 − x)2
.

+∞
X

n=0

.
xn+1

H
(n + 1)2 n
=
Z x

1 2−t
2
dt
.N
V
x
= [−2 ln(2 − t)]1
+∞
X xn+1
= −2 ln(2 − x)
n=0
(n + 1)2n

Corrigé Exercice no 5 :

1. Soit p entier naturel non nul et fixé.On pose u0 (x) = 1 ∀x ∈ [0, 1], et pour chaque ∀n ∈ N∗,
xpn+1
un (x) = , ∀x ∈ [0, 1]
pn + 1
i) Montrons que la suite de fonctions (un )n∈N converge uniformément vers la fonction nulle sur
1 1
[0, 1] On a ∀n ∈ N | un (x) |≤ et lim = 0 d’où la CU
np + 1 n→+∞ np + 1
N
X xnp+1 1
ii) Posons SN (x) = (−1)n | rN |=| S − SN |≤| SN +1 − SN |=
n=0
np + 1 p(n + 1) + 1
n
X
iii) Écrivons (−1)k uk (x) sous forme d’une intégrale.
k=0

n
X n
X Z x
(−1)k uk (x) = (−1)k tpk dt
k=0 k=0 0
Z xXn X
= (−tp )k dt car tpk converge uniformément sur [0,x]
0 k=0
n x
1 − (−tp )n+1
X Z
(−1)k uk (x) = dt
0 1 + tp
k=0

Déduction

© IMSP/UPN 2016-2017 260 3CPI


6.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER
n Z x
X 1 − (−tp )n+1
(−1)k uk (x) = lim dt. d’où
n→+∞ 0 1 + tp
k=0
n Z x n Z x ∞ Z 1
X dx X dx X (−1)n dx
(−1)k uk (x) = p
⇒ lim (−1) k
uk (x) = lim p
d’où = p
.
k=0 0 1+t x→1
k=0
x→1 0 1+x n=0
pn + 1 0 1+x
∞ ∞ ∞ Z 1
X (−1)n X (−1)n π X (−1)n dx
iv) Justifier alors que = ln(2) et = . Pour p=1 on a : = dx.
n=0
n + 1 n=0
2n + 1 4 n=0
n + 1 0 1 +x
∞ ∞ Z 1
X (−1)n 1
X (−1)n dx
Donc = [ln(1 + x)]0 = ln 2. Pour p=2 = 2
dx. Donc
n=0
n+1 n=0
2n + 1 0 1+x

X (−1)n 1 π
= arctan(1 + x2 ) 0 =

n=0
n + 1 4
n
X 1 1
2. i Montrons que pour tout entier naturel non nul n,on a =1− .
k(k + 1) n+1
k=1
1 1 1
= − donc
k(k + 1) k k+1
n n n
X 1 X1 X 1
= −
k(k + 1) k k+1
k=1 k=1 k=1
1 1 1 1 1
= 1 + + ... + − (1 + ) + ... + +
2 n 2 n n+1
n
X 1 1
ainsi =1− .
k(k + 1) n+1

P
k=1

Déduisons la somme de la série


n
X 1
n(n + 1)
. 2
.N
k=1

∞ n
1 1

H
X X
= lim


X 1
V . k=1
n(n + 1) n→+∞

= lim
n→+∞
k=1

1−
k(k + 1)
1
n+1


donc =1
n(n + 1)
k=1

Année Académique : 2015-2016


Devoir 1 de Suites et Séries de Fonctions, Séries Entières, Séries de Fourier
Durée : 03h

3CPI 261 © IMSP/UPN 2016-2017


6.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER

.P 2
. H .N
V

© IMSP/UPN 2016-2017 262 3CPI


UE : STRUCTURE DE DONNÉES
AVANCÉES

7.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURE DE DONNÉES AVANCÉES

Année Académique : 2014-2015


Les Listes Simplement chainées

Proposer les fonctions pouvant permettre :


• Ajouterentete de liste.
• Ajouterenqueue de liste.
• Afficher une liste.
• Estvide.

P
• renverser une liste.
• concaterner deux listes.

. 2
.N
• additionner deux listes.
• multiplier deux listes.

• maximum d’une liste.


• supprimerentete de liste.
• supprimerenqueue de liste. V .
• somme des éléments d’une liste.

H
Les Listes Doublements chainées

Proposer les fonctions pouvant permettre :


• D’insérer un élément après un élément P.
• De supprimer une succession d’éléments de même valeur.
• Recherche un élément selon sa valeur et dit si l’élément est trouvé ou non.
• Donner la taille d’une liste doublement chainée.

Les Listes Circulaires

Proposer les fonctions pouvant permettre :


• D’insérer un élément après un élément P dont on connait la valeur.
• De supprimer un élément quelconque de la liste.
• De Supprimer une liste circulaire doublement chainée.

Les Piles

Écrire un programme pour effectuer les opérations classiques :


• Affichage.
• Empilage.
• Dépilage.
• EstVide.

263
7.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURE DE DONNÉES AVANCÉES

Les Files

Écrire un programme pour effectuer les opérations classiques :


• Affichage.
• Enfilage.
• Défilage.
• EstVide.

Les Arbres Binaires de Recherches (ABR)

Exercice no 1 :

Écrire une fonction qui affiche les éléments d’un arbre suivant le parcours en profondeur préfixe
(Racine Gauche Droit, RGD). En effet, il existe trois types de parcours en profondeur :
• Le parcours Prefixe : Cela signifie que l’on affiche la racine de l’arbre, on parcourt tout le sous
arbre de gauche, une fois qu’il n’y a plus de sous arbre gauche on parcourt les éléments du
sous arbre droit (c’est un parcours dit Racine Gauche Droite).
• Le parcours Infixe : Le parcours infixe affiche la racine après avoir traité le sous arbre gauche,
après traitement de la racine, on traite le sous arbre droit (c’est donc un parcours G R D).
• Le parcours Postfixe : sous arbre gauche, sous arbre droit puis la racine, c’est donc un
parcours G D R.

Exercice no 2 :

P
Écrive une fonction qui dit si un arbre est vide ou non.

.
Exercice no 3 :2
d’un arbre binaire de recherche.

. H .N
Écrire deux fonctions, une qui affiche le maximum et l’autre qui affiche le minimum des éléments

V Exercice no 4 :

Écrire une fonction qui supprime l’élément maximum d’un arbre. La fonction prend en argument
l’arbre binaire de recherche.

Exercice no 5 :

Écrire une fonction qui donne la hauteur d’un arbre. On rappelle que la hauteur d’un arbre est le
niveau maximum de l’arbre (i.e. plus grande distance d’un noeud à la racine).

Exercice no 6 :

Écrire une fonction qui donne la profondeur d’un élément. On rappelle que la profondeur d’un
élément est la distance qui sépare cet élément de la racine.

Les Arbres AVL

Proposer un programme comportant un menu avec les fonctions suivantes :


• Fonction d’insertion d’une clé dans l’arbre.
• Équilibrage droit y compris les doubles rotations.
• Équilibrage gauche y compris les doubles rotations.
• Fonction de suppression d’une clé dans l’arbre.

Les Graphes

© IMSP/UPN 2016-2017 264 3CPI


7.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURE DE DONNÉES AVANCÉES

On se propose de construire un ensemble de fonctions permettant la représentation et la


manipulation de graphes. On se limitera à des graphes de 256 sommets au maximum. La
représentation adoptée sera celle d’une matrice d’adjacence, avec les conventions suivantes :
• un graphe sera représenté par une structure (struct graph) contenant l’ordre du graphe (un
entier), et une matrice d’entiers M de taille 256 par 256.
• on utilisera chaque entier pour représenter un arc, la valeur 1 de m[i][j] indiquant qu’il existe
un arc reliant i à j, la valeur 0 qu’il n’en existe pas.
• les sommets seront numérotés de 1 à N .
• Fonction de suppression d’une clé dans l’arbre.

On écrira les fonctions suivantes :


• graph_new : fonction qui rend l’adresse d’une structure nouvellement allouée.
• struct graph * graph_new (int ordre) ;
• Le graphe ainsi créé ne contiendra aucun arc.
• graph_print : fonction qui imprime une vision (avec des 0 et des 1) de la matrice d’adjacence
du graphe passé en paramètre (sous la forme d’une adresse).
• void graph_print (struct graph *) ;
• graph_arc : fonction indiquant s’il existe un arc menant de i à j. Les nombre i et j sont des
entiers compris entre 1 et n, ordre du graphe.
• int graph_arc (struct graph *g, int i, int j) ;
• graph_arc_set fonction créant ou détruisant l’arc menant de i à j selon que k vaut 1 ou 0.
• void graph_arc (struct graph *g, int i, int j, int k) ;

Année Académique : 2015-2016

.P 2
Les Listes Simplement chainées

. H .N
Exercice 1
On considère deux listes d’entiers simplement chainées L1 et L2.

V
a) Ecrire une fonction nommée produits_elements qui renvoie l’adresse d’une 3ième liste
contenant les produits des éléments de L1 et L2 que l’on suppose être de même longueur.
b) Rechercher dans la nouvelle liste, un élément entré au clavier par l’utilisateur.

Exercice 2
Considérons une liste simplement chainée d’entiers.
a) Proposer une fonction nommée affichePairImpair qui affiche les éléments de la liste qui sont
des nombres pairs et ceux qui ne sont pas des nombres pairs.
b) Proposer ensuite une fonction qui supprime un élément quelconque entré par l’utilisateur.

Exercice 3
On représente une chaîne de caractères sous la forme d’une liste simplement chaînée.
L’information contenue dans une cellule est réduite à un seul caractère.
a) Définir la structure représentant une liste chaînée de caractères.
b) On veut définir une fonction egalite qui teste si deux chaînes de caractères, représentées par
des listes chaînées sont identiques. Pour deux listes chaînées représentant des chaînes de
caractères quelconques, la fonction egalite retourne 1 si les deux chaînes sont identiques et
0 dans le cas contraire.
Ecrire la fonction egalite.
c) Ecrire une fonction qui affiche les voyelles se trouvant dans la liste.

3CPI 265 © IMSP/UPN 2016-2017


7.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURE DE DONNÉES AVANCÉES

Exercice 4

Considérons une liste simplement chainée d’entiers. Définir la structure représentant cette liste.
a) Proposer une fonction nommée multiple qui affiche les éléments de la liste qui sont multiples
de x, x étant également un entier qui est fourni comme paramètre.
b) Ecrire une fonction qui supprime de la liste toutes les occurrences d’un nombre lu au clavier.

Exercice 5

Soit une liste circulaire d’entier implémentée à l’aide d’une liste doublement chaînée.
a) Ecrire une fonction appelée double_element qui transforme la liste en une liste contenant le
double de ses éléments initiaux. Par exemple la liste 1, 3, 5 deviendra 2, 6, 10.
b) Ecrire une fonction qui supprime de la liste toutes les occurrences d’un nombre lu au clavier
et qui maintient la liste circulaire.

Exercice 6

Soit une liste circulaire d’entier implémentée à l’aide d’une liste doublement chaînée.
a) Ecrire une fonction appelée cycle_element qui « décale » la liste circulaire d’un cran vers la
droite, le contenu des éléments de la liste. C’est-à-dire que la valeur du premier élément sera

P 2
copiée dans le deuxième élément, ainsi de suite jusqu’à ce que celle du dernier soit copiée

.
dans le premier. Notez bien que l’adresse de chacun des éléments de la liste ne change pas,

.N
seul leur contenu (entier) change.
b) Ecrire une fonction qui affiche tous les nombres premiers apparaissant dans la liste
circulaire.

V . H
Les Arbres Binaires de Recherches

Exercice 7
1. Ecrire une fonction qui affiche la hauteur d’un arbre ABR.
2. Ecrire une fonction qui donne la somme des éléments d’un arbre ABR.
3. Ecrire une fonction qui retourne la valeur maximale d’un ABR non vide.
4. Ecrire une fonction qui retourne la valeur minimale d’un ABR non vide.
5. Ecrire une fonction qui retourne le successeur d’un nœud donné dans un ABR.
Indication : Le successeur d’un nœud de valeur x par exemple est le nœud ayant la valeur
minimale entre toutes les valeurs supérieures à x.
6. Ecrire une fonction qui recherche la valeur maximale d’un ABR non vide et supprime le nœud
correspondant.
7. Ecrire une fonction qui affiche le contenu de l’arbre, suivant le parcours en largeur.
Indication : Entre le moment où l’on affiche un nœud A et celui où l’on affiche ses fils,
lesnœuds apparaissant au même niveau que A doivent être affichés. Il est donc nécessaire de
stocker quelque part les fils du nœud A (leur adresse plus précisément), tant que ce n’est pas
leur tour de s’afficher. On propose comme solution d’utiliser une file pour mémoriser les
différents nœuds : on commence par placer la racine (son adresse) dans une file vide. Ensuite,
on insère respectivementdans la file les adresses de ses fils gauche et droit, s’il en a. Ensuite,
on affiche la valeur de la racine et on le sort de la file. On reprend la même procédure pour le
nouvel élément en tête de liste (c’est-à-dire qu’on ajoute ses fils à la file. On l’affiche et on le
supprime de la file). La fonction s’arrête quand la file est vide.

© IMSP/UPN 2016-2017 266 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

7.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

Année Académique : 2014-2015


Les Listes Simplement chainées

2 #include < s t d i o . h>


3 #include < s t d l i b . h>
4

5 struct l i s t _ e n t i e r
6 {
7 int v a l ;
8 struct l i s t _ e n t i e r * suivant ;
9 };
10

11 struct l i s t _ e n t i e r * list_push ( struct l i s t _ e n t i e r * ,


12 struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
13 struct l i s t _ e n t i e r * list_append ( struct l i s t _ e n t i e r * ,
14 struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
15 void l i s t _ p r i n t ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
16 void videoupas ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
17 void r e n v e r s e l i s t e ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
18 struct l i s t _ e n t i e r * c o n c a t e n e r l i s t e ( struct l i s t _ e n t i e r * ,
19 struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
20 struct l i s t _ e n t i e r * a d d i t i o n n e l i s t e ( struct l i s t _ e n t i e r * ,
21

22
struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
int somme_elt ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;

.P 2
.N
23 int max_list ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
24 struct l i s t _ e n t i e r * sup_tete ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;

H
25 struct l i s t _ e n t i e r * sup_queue ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
26

27

28

29

30
/* f o n c t i o n s u t i l e s */

V .
int t a i l l e _ l i s t ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
struct l i s t _ e n t i e r * elem_new ( int ) ;
void l i s t _ i n s e r t ( struct l i s t _ e n t i e r * , struct l i s t _ e n t i e r * ) ;

31

32 int main ( void )


33 {
34 int i ;
35 struct l i s t _ e n t i e r * tete1 = NULL;
36 struct l i s t _ e n t i e r * tete2 = NULL;
37 struct l i s t _ e n t i e r * tete3 = NULL;
38

39 videoupas ( tete1 ) ;
40

41 for ( i = 1 ; i <= 10 ; i ++ )
42 tete1 = list_append ( tete1 , elem_new ( i ) ) ;
43 l i s t _ p r i n t ( tete1 ) ;
44

45 tete1 = list_push ( tete1 , elem_new ( 7 ) ) ;


46 tete1 = list_append ( tete1 , elem_new ( 2 6 ) ) ;
47 l i s t _ p r i n t ( tete1 ) ;
48

49 videoupas ( tete1 ) ;
50

51 int j ;
52 for ( j = 12 ; j <= 23 ; j ++ )
53 tete2 = list_append ( tete2 , elem_new ( j ) ) ;
54 l i s t _ p r i n t ( tete2 ) ;
55

3CPI 267 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

56 tete3 = a d d i t i o n n e l i s t e ( tete1 , tete2 ) ;


57 l i s t _ p r i n t ( tete3 ) ;
58

59 tete1 = c o n c a t e n e r l i s t e ( tete1 , tete2 ) ;


60 l i s t _ p r i n t ( tete1 ) ;
61

62 p r i n t f ( " La somme des elements de l a l i s t e 1 est : %d\nSon maximum est


63 :%d\n" , somme_elt ( tete1 ) , max_list ( tete1 ) ) ;
64

65 for ( j = 0 ; j < 3 ; j ++ )
66 tete1 = sup_tete ( tete1 ) ;
67

68 tete1 = sup_queue ( tete1 ) ;


69 l i s t _ p r i n t ( tete1 ) ;
70

71 r e n v e r s e l i s t e ( tete3 ) ;
72 l i s t _ p r i n t ( tete3 ) ;
73

74

75 return 0;
76 }
77

78

79 int t a i l l e _ l i s t ( struct l i s t _ e n t i e r * L )
80 {
81 int len = 0 ;
82

83 while ( L ! = NULL )

.P 2
.N
84 {
85 L = L−>suivant ;
len++ ;

H
86

87

88

89

90

91
}
}

return len ;
V .
92

93

94 void l i s t _ p r i n t ( struct l i s t _ e n t i e r * L )
95 {
96 int num;
97

98 i f ( L == NULL )
99 p r i n t f ( " La l i s t e est vide \n" ) ;
100

101 else
102 {
103 p r i n t f ( " Elements de l a l i s t e :\n" ) ;
104 while ( L−>suivant ! = NULL )
105 {
106 p r i n t f ( " %d ; " , L−>v a l ) ;
107 L = L−>suivant ;
108

109 }
110 p r i n t f ( " %d .\n" , L−>v a l ) ;
111

112 }
113

114 }
115

116

© IMSP/UPN 2016-2017 268 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

117

118 struct l i s t _ e n t i e r * elem_new ( int v a l )


119 {
120 struct l i s t _ e n t i e r * new ;
121 new = ( struct l i s t _ e n t i e r * ) malloc ( sizeof ( struct l i s t _ e n t i e r ) ) ;
122

123 new−>v a l = v a l ;
124 new−>suivant = NULL ;
125

126 return new ; //retourne l ’ adresse du nouvel element


127 }
128

129

130

131 void videoupas ( struct l i s t _ e n t i e r * L )


132 {
133 i f ( L == NULL )
134 p r i n t f ( " La l i s t e est vide \n" ) ;
135

136 else
137 p r i n t f ( " La l i s t e n ’ est pas vide \n" ) ;
138 }
139

140

141

142 void r e n v e r s e l i s t e ( struct l i s t _ e n t i e r * L )


143

144
{
i f ( L ! = NULL )

.P 2
.N
145 {
146 int i = t a i l l e _ l i s t ( L ) , tab [ i ] , j = 0;
struct l i s t _ e n t i e r * depl = L ;

H
147

148

149

150

151

152
while ( depl ! = NULL )
{
V .
tab [ j ] = depl−>v a l ;
depl = depl−>suivant ;
153 j ++;
154 }
155

156 depl = L ;
157

158 while ( depl ! = NULL )


159 {
160 depl−>v a l = tab [ i −1];
161 depl = depl−>suivant ;
162 i −−;
163 }
164

165 }
166 }
167

168

169

170 struct l i s t _ e n t i e r * c o n c a t e n e r l i s t e ( struct l i s t _ e n t i e r * L1 ,


171 struct l i s t _ e n t i e r * L2 )
172 {
173 i f ( L1 == NULL ) // v e r i f i e s i l ’ une des l i s t e n ’ est pas vide
174 return L2 ;
175 i f ( L2 == NULL )
176 return L1 ;
177

3CPI 269 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

178 // s t r u c t l i s t _ e n t i e r * L3 = L1 ;
179 struct l i s t _ e n t i e r * deplacement1 = L1 ;
180

181 while ( deplacement1−>suivant ! = NULL )


182 deplacement1 = deplacement1−>suivant ;
183

184 deplacement1−>suivant = L2 ;
185

186 return L1 ; //retourne l a nouvelle l i s t e


187 }
188

189

190

191 struct l i s t _ e n t i e r * a d d i t i o n n e l i s t e ( struct l i s t _ e n t i e r * L1 ,


192 struct l i s t _ e n t i e r * L2 )
193 {
194 i f ( L1 == NULL || L2 == NULL ) // v e r i f i e r s i l ’ une des l i s t e
195 //n ’ est pas vide
196 {
197 p r i n t f ( " L ’ une des l i s t e s est vide\n" ) ;
198 return NULL ;
199 }
200

201 i f ( t a i l l e _ l i s t ( L1 ) ! = t a i l l e _ l i s t ( L2 ) )
202 {
203 p r i n t f ( " Les l i s t e s n ’ ont pas l a meme t a i l l e \n" ) ;
204

205 }
return NULL ;

.P 2
.N
206

207 struct l i s t _ e n t i e r * L3 = NULL ; //cree une l i s t e


// vide L3

H
208

209

210

211

212

213
while ( deplacement1 ! = NULL )
{
V .
struct l i s t _ e n t i e r * deplacement1 = L1 ;
struct l i s t _ e n t i e r * deplacement2 = L2 ;

214 L3 = list_append ( L3 , elem_new ( deplacement1−>v a l +


215 deplacement2−>v a l ) ) ;
216

217 deplacement1 = deplacement1−>suivant ;


218 deplacement2 = deplacement2−>suivant ;
219 }
220

221 return L3 ;
222 }
223

224

225

226 int somme_elt ( struct l i s t _ e n t i e r * L )


227 {
228 i f ( L == NULL )
229 {
230 p r i n t f ( " l a l i s t e est vide " ) ;
231 return 0 ;
232 }
233

234 struct l i s t _ e n t i e r * deplacement = L ;


235 int som = 0 ;
236

237 while ( deplacement ! = NULL )


238 {

© IMSP/UPN 2016-2017 270 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

239

240 som += deplacement−>v a l ;


241 }
242

243 return som ;


244 }
245

246

247

248 int max_list ( struct l i s t _ e n t i e r * L )


249 {
250 struct l i s t _ e n t i e r * deplacement = L ;
251 int max = deplacement−>v a l ;
252

253 while ( deplacement−>suivant ! = NULL )


254 {
255

256 i f ( max <= deplacement−>suivant−>v a l )


257 max = deplacement−>suivant−>v a l ;
258

259 deplacement = deplacement−>suivant ;


260

261 }
262

263 i f ( max >= deplacement−>v a l )


264 return max ;
265

266
else
return deplacement−>v a l ;

.P 2
.N
267 }
268

H
269

270

271

272

273

274
{
V .
struct l i s t _ e n t i e r * sup_tete ( struct l i s t _ e n t i e r * L )

struct l i s t _ e n t i e r * T = L ;

275 L = L−>suivant ;
276 free (T) ;
277

278 return L ;
279 }
280

281

282

283 struct l i s t _ e n t i e r * sup_queue ( struct l i s t _ e n t i e r * L )


284 {
285 struct l i s t _ e n t i e r * deplacement = L ;
286 //boucle qui retrouve l ’ avant dernier element
287 while ( deplacement−>suivant−>suivant ! = NULL )
288 deplacement = deplacement−>suivant ;
289

290 struct l i s t _ e n t i e r * copie = deplacement−>suivant ;


291

292 deplacement−>suivant = NULL ;


293 f r e e ( copie ) ;
294

295 return L ;
296 }
297

298

299 // i n s e r e r " e l t " en t e t e de l a l i s t e " L "

3CPI 271 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

300 struct l i s t _ e n t i e r * list_push ( struct l i s t _ e n t i e r * L ,


301 struct l i s t _ e n t i e r * e l t )
302 {
303 e l t −>suivant = L ;
304 return e l t ; //retourne l a nouvelle t e t e de l i s t e
305 }
306

307

308

309 void l i s t _ i n s e r t ( struct l i s t _ e n t i e r * p , struct l i s t _ e n t i e r * e l t )


310 {
311 e l t −>suivant = p−>suivant ;
312 p−>suivant = e l t ;
313 }
314

315

316

317 struct l i s t _ e n t i e r * list_append ( struct l i s t _ e n t i e r * L ,


318 struct l i s t _ e n t i e r * e l t )
319 {
320 struct l i s t _ e n t i e r * cur ;
321

322 i f ( L == NULL )
323 return list_push ( L , e l t ) ;
324

325 cur = L ;
326

327 while ( cur−>suivant ! = NULL )

.P 2
.N
328 cur = cur−>suivant ;
329

l i s t _ i n s e r t ( cur , e l t ) ; // i n s e r e r apres l e dernier element

H
330

331

332

333 }
return L ;

V .Les Listes Doublement chainées


1

2 #include < s t d i o . h>


3 #include < s t d l i b . h>
4

5 struct node
6 {
7 int data ;
8 struct node * p_next ; //designe l ’ element precedent
9 struct node * p_prev ; //designe l ’ element suivant
10 };
11

12 typedef struct d l i s t {
13 int length ;
14 struct node * p _ t a i l ; //designe l a t e t e de l a l i s t e
15 struct node * p_head ; //designe l a queue de l a l i s t e
16 } Dlist ;
17 //grace au typedef , " s t r u c t d l i s t " est equivalent a " D l i s t "
18

19 D l i s t * i n s e r e r ( D l i s t * , struct node * , int ) ;


20 D l i s t * supp ( D l i s t * , int ) ;
21 struct node * search ( D l i s t * , int ) ;
22 void t a i l l e ( D l i s t * ) ;
23

24 // f o n c t i o n s u t i l e s

© IMSP/UPN 2016-2017 272 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

25

26 void a f f i c h e r ( D l i s t * ) ;
27 D l i s t * dlist_append ( D l i s t * , int ) ;
28 D l i s t * dlist_new ( void ) ;
29

30

31

32

33 int main ( )
34 {
35 D l i s t * ldouble = dlist_new ( ) ;
36 ldouble = dlist_append ( ldouble , 3 0 ) ;
37 ldouble = dlist_append ( ldouble , 2 9 ) ;
38 ldouble = dlist_append ( ldouble , 2 6 ) ;
39 ldouble = dlist_append ( ldouble , 4 ) ;
40 ldouble = dlist_append ( ldouble , 2 9 ) ;
41 ldouble = dlist_append ( ldouble , 8 ) ;
42

43 a f f i c h e r ( ldouble ) ;
44

45 struct node * elm_chercher = search ( ldouble , 2 9 ) ;


46

47 ldouble = i n s e r e r ( ldouble , elm_chercher , 6 ) ;


48

49 a f f i c h e r ( ldouble ) ;
50

51

52
elm_chercher = search ( ldouble , 1 0 ) ;

.P 2
.N
53 ldouble = supp ( ldouble , 2 9 ) ;
54

a f f i c h e r ( ldouble ) ;

H
55

56

57

58

59

60
}
return 0;

V .
61 // i n s e r e r un elmt de valeur " a " apres " p "
62 D l i s t * i n s e r e r ( D l i s t * p _ l i s t , struct node * p , int a )
63 {
64 i f ( p _ l i s t ! = NULL)
65 {
66 struct node * p_new = malloc ( sizeof ( p_new ) ) ;
67

68 i f ( p_new ! = NULL ) // v e r i f i e que l ’ espace a ete bien a l l o u e


69 {
70 i f ( p _ l i s t −>p _ t a i l == NULL || p == p _ l i s t −>p _ t a i l )
71 p _ l i s t = dlist_append ( p _ l i s t , a ) ;
72

73 else
74 p_new−>data = a ;
75

76 p_new−>p_next = p−>p_next ;
77 p_new−>p_prev = p ;
78 p−>p_next = p_new ;
79 p_new−>p_next−>p_prev = p_new ;
80 p _ l i s t −>length ++;
81 }
82 }
83

84 return p _ l i s t ; //retourne l ’ adresse de l a l i s t e


85 }

3CPI 273 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

86

87

88

89 //supprimer une sucession d ’ element dont l a valeur est " a "


90 D l i s t * supp ( D l i s t * p _ l i s t , int a )
91 {
92 i f ( p _ l i s t ! = NULL )
93 {
94 int i = 0;
95 struct node * L ;
96

97 while ( i < p _ l i s t −>length )


98 {
99 L = p _ l i s t −>p_head ;
100

101 while ( L ! = NULL ) //parcours t o u t e l a l i s t e


102 {
103 i f ( L−>data == a )
104 break ;
105 L = L−>p_next ;
106 }
107

108 i f ( L == NULL )
109 break ;
110

111 else i f ( L == p _ l i s t −>p_head ) // s i L est l a t e t e de l i s t e


112

113
{
p _ l i s t −>p_head = L−>p_next ;

.P 2
.N
114 L−>p_next−>p_prev = NULL;
115 free (L ) ;
p _ l i s t −>length −−; //decrementer l a longueur

H
116

117

118

119

120

121
}
de l a l i s t e

V .
else i f ( L == p _ l i s t −>p _ t a i l ) // s i L est l a queue
{
122 p _ l i s t −>p _ t a i l = L−>p_prev ;
123 L−>p_prev−>p_next = NULL;
124 free (L ) ;
125 p _ l i s t −>length −−;
126 }
127 // s i L est un element quelconque autre que l a queue e t l a t e t e de l i s t e
128 else
129 {
130 L−>p_prev−>p_next = L−>p_next ;
131 L−>p_next−>p_prev = L−>p_prev ;
132 free (L ) ;
133 p _ l i s t −>length −−;
134 }
135

136 }
137 }
138

139 return p _ l i s t ; //retourne l a nouvelle l i s t e


140 }
141

142

143 //chercher un element selon sa valeur e t d i r e s i i l est trouve ou pas


144 struct node * search ( D l i s t * p _ l i s t , int a )
145 { i f ( p _ l i s t ! = NULL )
146 {

© IMSP/UPN 2016-2017 274 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

147 struct node * L ;


148 int i = 0;
149 L = p _ l i s t −>p_head ;
150

151 while ( L ! = NULL )


152 {
153 i ++;
154 i f ( L−>data == a )
155 break ;
156

157 L=L−>p_next ;
158 }
159

160 if ( L ) // s i L v r a i c ’ est a d i r e L !=NULL


161 {
162 p r i n t f ( " L ’ element %d a ete trouve a l a p o s i t i o n %d\n" , a , i ) ;
163 return L ; //retourne l ’ element trouve
164 }
165 else
166 {
167 p r i n t f ( " L ’ element %d n ’ a pas ete trouve\n" , a ) ;
168 return NULL;
169 }
170

171 }
172

173

174
}

.P 2
.N
175

176 // c r e a t i o n d ’ une l i s t e double


D l i s t * dlist_new ( void )

H
177

178

179

180

181

182
{

i f ( p_new ! = NULL
{
)
V .
D l i s t * p_new = malloc ( sizeof ( * p_new ) ) ;

183 p_new−>length = 0;
184 p_new−>p_head = NULL;
185 p_new−>p _ t a i l = NULL;
186 }
187

188 return p_new ;


189 }
190

191

192

193 // a f f i c h e r
194 void a f f i c h e r ( D l i s t * p _ l i s t )
195 {
196 i f ( p _ l i s t ! = NULL )
197 {
198 struct node * l = p _ l i s t −>p_head ;
199

200 i f ( l == NULL )
201 p r i n t f ( " votre l i s t e est vide " ) ;
202

203 while ( l −>p_next ! = NULL )


204 {
205 p r i n t f ( " %d ; " , l −>data ) ;
206 l = l −>p_next ;
207 }

3CPI 275 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

208 p r i n t f ( " %d .\n" , l −>data ) ;


209

210 }
211 }
212

213

214

215 // i n s e r e r en queue de l i s t e
216 D l i s t * dlist_append ( D l i s t * p _ l i s t , int data )
217 {
218 i f ( p _ l i s t ! = NULL )
219 {
220 struct node * p_new = malloc ( sizeof * p_new ) ;
221

222 i f ( p_new ! = NULL )


223 {
224 i f ( p _ l i s t −>p _ t a i l == NULL )
225 {
226 p_new−>data = data ;
227 p_new−>p_next = NULL;
228 p_new−>p_prev = NULL;
229 p _ l i s t −>p_head = p_new ;
230 p _ l i s t −>p _ t a i l = p_new ;
231 }
232

233 else
234

235
{
p_new−>data = data ;

.P 2
.N
236 p_new−>p_next = NULL;
237 p _ l i s t −>p _ t a i l −>p_next = p_new ;
p_new−>p_prev = p _ l i s t −>p _ t a i l ;

H
238

239

240

241

242

243
}

V .
p _ l i s t −>p _ t a i l = p_new ;

p _ l i s t −>length ++;

244 }
245

246 }
247

248 return p _ l i s t ;
249 }

Les Listes Circulaires


1 #include < s t d i o . h>
2 #include < s t d l i b . h>
3

4 typedef struct e l t
5 {
6 int v a l ;
7 struct e l t * precedent ;
8 struct e l t * suivant ;
9 }LCDC;
10

11 typedef struct ListeRepere


12 {
13 int t a i l l e ;
14 LCDC * debut ;
15 LCDC * f i n ;
16 } Liste ;

© IMSP/UPN 2016-2017 276 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

17

18 L i s t e * i n i t i a l i s a t i o n ( void ) ;
19 int i n s _ v i d e r ( L i s t e * , int ) ;
20 L i s t e * supp ( L i s t e * , int ) ;
21 void p r i n t ( L i s t e * ) ;
22 L i s t e * inser ( L i s t e * , int , int ) ;
23 void v i d e r ( L i s t e * ) ;
24

25

26

27 int main ( )
28 {
29 Liste * cercle ;
30 int i ;
31

32 cercle = i n i t i a l i s a t i o n ( ) ;
33 ins_vide ( cercle , 4 ) ;
34 print ( cercle ) ;
35

36 c e r c l e = inser ( cercle , 4 , 2 6 ) ;
37 print ( cercle ) ;
38

39 c e r c l e = inser ( cercle , 4 , 8 ) ;
40 print ( cercle ) ;
41

42 c e r c l e = inser ( cercle , 2 2 , 8 ) ;
43

44
print ( cercle ) ;

.P 2
.N
45 for ( i = 1 ; i <= 5 ; i ++ )
46 c e r c l e = inser ( cercle , cercle −>f i n −>val , i ) ;

H
47

48

49

50

51

52
print ( cercle ) ;

V
c e r c l e = supp ( cercle , 2 7 ) ;
print ( cercle ) ;
.
53

54 c e r c l e = supp ( cercle , 4 ) ;
55 print ( cercle ) ;
56

57 c e r c l e = supp ( cercle , 4 ) ;
58 print ( cercle ) ;
59

60 c e r c l e = supp ( cercle , 2 ) ;
61 print ( cercle ) ;
62

63 // v i d e r ( c e r c l e ) ;
64 // p r i n t ( c e r c l e ) ;
65

66 p r i n t f ( " f i n du programme\n" ) ;
67

68 return 0;
69 }
70

71

72

73 // i n s e r e r l ’ element de valeur " a " apres c e l u i de valeur " i "


74 L i s t e * inser ( L i s t e * c i r c l e , int i , int a )
75 // c e t t e f o n c t i o n insere apres l e 1er element de valeur i t r o u v e r
76 {
77 i f ( c i r c l e ! = NULL ) // v e r i f i e s i l ’ adresse n ’ est pas n u l l e

3CPI 277 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

78 {
79 LCDC * new ;
80 new = (LCDC * ) malloc ( sizeof (LCDC ) ) ;
81

82 i f ( new ! = NULL ) // s i l ’ espace a ete bien a l l o u e r a "new"


83 {
84

85 LCDC * P = c i r c l e −>debut ;
86 //permet de r e t r o u v e r l ’ element dont l a donnee est " i "
87 while ( P−>v a l ! = i )
88 {
89 i f ( P−>suivant == c i r c l e −>debut )
90 break ;
91

92 P = P−>suivant ;
93 }
94

95 i f ( P−>v a l ! = i )
96 p r i n t f ( " L ’ element de donnee %d apres l e q u e l
97 vous comptez i n s e r e r %d n ’ e x i s t e pas dans l a l i s t e \n" , i , a ) ;
98

99 else
100 {
101 new−>v a l = a ;
102 new−>suivant = P−>suivant ;
103 new−>precedent = P ;
104

105
P−>suivant−>precedent = new ;
P−>suivant = new ;

.P 2
.N
106 c i r c l e −> t a i l l e ++;
107

i f ( P == c i r c l e −>f i n )

H
108

109

110

111

112

113
{

V .
c i r c l e −>debut−>precedent = new ;
c i r c l e −>f i n = new ;

}
}

114

115 }
116 }
117

118 return c i r c l e ;
119 }
120

121

122

123 //suprimer l ’ element dont l a donnee est " a "


124 L i s t e * supp ( L i s t e * c i r c l e , int a )
125 {
126 LCDC * L = c i r c l e −>debut ;
127

128

129 i f ( c i r c l e −>debut ! = NULL )


130 {
131 while ( L−>v a l ! = a )
132 {
133 L = L−>suivant ;
134 i f ( L == c i r c l e −>f i n )
135 break ;
136 }
137

138

© IMSP/UPN 2016-2017 278 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

139 i f ( L−>v a l ! = a )
140 p r i n t f ( " L ’ element %d a supprime n ’ e x i s t e pas
141 dans l a l i s t e \n" , a ) ;
142

143 else
144 {
145

146 i f ( c i r c l e −> t a i l l e == 1 )
147 {
148 free (L ) ;
149 c i r c l e −> t a i l l e −−;
150 }
151

152 else
153 {
154 L−>precedent−>suivant = L−>suivant ;
155 L−>suivant−>precedent = L−>precedent ;
156

157 i f ( L == c i r c l e −>debut )
158 {
159 c i r c l e −>f i n −>suivant = c i r c l e −>debut−>suivant ;
160 c i r c l e −>debut−>suivant−>precedent = c i r c l e −>debut−>precedent ;
161 c i r c l e −>debut = c i r c l e −>debut−>suivant ;
162 free (L ) ;
163 c i r c l e −> t a i l l e −−;
164 }
165

166

.P 2
else i f ( L == c i r c l e −>f i n ) // s i L est l a queue de l a l i s t e

.N
167 {
168 c i r c l e −>f i n −>precedent−>suivant = c i r c l e −>debut ;
c i r c l e −>debut−>precedent = c i r c l e −>f i n −>precedent ;

H
169

170

171

172

173

174
free (L ) ;

V .
c i r c l e −>f i n = c i r c l e −>f i n −>precedent ;

c i r c l e −> t a i l l e −−;
}
else
175 {
176 free (L ) ;
177 c i r c l e −> t a i l l e −−;
178 }
179 }
180

181

182 }
183

184 }
185

186 else
187 p r i n t f ( " l a l i s t e est vide , ajouter un
188 element avant de pouvoir l e supprimer " ) ;
189

190 return c i r c l e ;
191 }
192

193

194

195 void v i d e r ( L i s t e * c i r c l e ) //supprimer l i s t e


196 {
197

198 LCDC * t e t e = c i r c l e −>debut ;


199 LCDC * copie ;

3CPI 279 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

200

201 while ( t e t e −>suivant ! = t e t e )


202 {
203 copie= t e t e ;
204 t e t e = t e t e −>suivant ;
205 c i r c l e =supp ( c i r c l e , copie−>v a l ) ;
206 p r i n t f ( " suppression de %d\n" , copie−>v a l ) ;
207 }
208 free ( tete ) ;
209 p r i n t f ( " suppression de %d\n" , t e t e −>v a l ) ;
210 c i r c l e = supp ( c i r c l e , t e t e −>v a l ) ;
211 free ( circle ) ;
212 c i r c l e =NULL;
213 }
214

215

216 L i s t e * i n i t i a l i s a t i o n ( void ) //cree une nouvelle l i s t e


217 {
218 L i s t e * element = ( L i s t e * ) malloc ( sizeof ( L i s t e ) ) ;
219 i f ( element ! = NULL )
220 {
221 element−>debut = NULL;
222 element−>f i n = NULL;
223 element−> t a i l l e = 0;
224 }
225

226

227 }
return element ;

.P 2
.N
228

229

H
230

231

232

233

234

235
{
i f ( c i r c l e ! = NULL )
{
V .
void p r i n t ( L i s t e * c i r c l e )

i f ( c i r c l e −>debut == NULL )
// a f f i c h e r

236 p r i n t f ( " l a l i s t e est vide " ) ;


237

238 else
239 {
240 LCDC * L = c i r c l e −>debut ;
241

242 while ( L ! = c i r c l e −>f i n )


243 {
244 p r i n t f ( " %d ; " ,L−>v a l ) ;
245 L = L−>suivant ;
246 }
247

248 p r i n t f ( " %d .\n" ,L−>v a l ) ;


249

250 }
251 }
252

253 else
254 p r i n t f ( " La l i s t e n ’ e x i s t e plus\n" ) ;
255

256 }
257

258

259

260 // i n s e r e r dans une l i s t e vide

© IMSP/UPN 2016-2017 280 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

261 int ins_vide ( L i s t e * l i s t e , int donnee )


262 {
263 LCDC * nouveau_element ;
264 nouveau_element = (LCDC * ) malloc ( sizeof (LCDC ) ) ;
265

266 i f ( nouveau_element == NULL )


267 return −1;
268

269 i f ( nouveau_element ! = NULL )


270 { nouveau_element−>v a l = donnee ;
271 nouveau_element−>precedent = nouveau_element ;
272 nouveau_element−>suivant = nouveau_element ;
273 l i s t e −>debut = nouveau_element ;
274 l i s t e −>f i n = nouveau_element ;
275 l i s t e −> t a i l l e ++;
276 }
277

278 return 0;
279 }

Les Piles
1

2 #include < s t d i o . h>


3 #include < s t d l i b . h>
4

6
typedef struct Element Element ;
struct Element {

.P 2
.N
7 int nombre ;
8 Element * suivant ;

H
9 };
10

11

12

13

14
typedef struct P i l e P i l e ;
struct P i l e {

};
Element * premier ;
V .
15

16 void print ( P i l e * ) ;
17 Pile * empiler ( P i l e * , int ) ;
18 Pile * depilage ( P i l e * ) ;
19 void estvide ( Pile * ) ;
20

21 // f o n c t i o n s u t i l e s
22 P i l e * i n i t i a l i s e r ( void ) ;
23 P i l e * elem_new ( P i l e * , int ) ;
24

25 int main ( void )


26 {
27 Pile * sPile = i n i t i a l i s e r ( ) ;
28 print ( sPile ) ;
29

30 s P i l e =empiler ( s P i l e ,5);
31 s P i l e =empiler ( s P i l e ,10);
32 s P i l e =empiler ( s P i l e ,20);
33 s P i l e =empiler ( s P i l e ,25);
34 s P i l e =empiler ( s P i l e ,6);
35

36 print ( sPile ) ;
37 estvide ( sPile ) ;
38

39 s P i l e =depilage ( s P i l e ) ;

3CPI 281 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

40 s P i l e =depilage ( s P i l e ) ;
41 print ( sPile ) ;
42

43 return 0;
44 }
45

46

47 void p r i n t ( P i l e * p ) // a f f i c h e r
48 {
49 i f ( p! =NULL)
50 {
51 i f ( p−>premier==NULL)
52 estvide ( p ) ;
53

54 else
55 {
56 Element * a=p−>premier ;
57 while ( a−>suivant ! =NULL)
58 {
59 p r i n t f ( " %d ; " , a−>nombre ) ;
60 a=a−>suivant ;
61 }
62 p r i n t f ( " %d .\n" , a−>nombre ) ;
63 }
64 }
65

66

67 }

.P 2
.N
68

69

H
70

71

72

73

74

75
{
V .
P i l e * empiler ( P i l e * p i l e , int Nombre ) //empiler

Element * nouveau = malloc ( sizeof ( * nouveau ) ) ;


i f ( p i l e == NULL || nouveau == NULL)
76 e x i t ( EXIT_FAILURE ) ;
77

78 nouveau−>nombre = Nombre ;
79 nouveau−>suivant = p i l e −>premier ;
80 p i l e −>premier = nouveau ;
81 return p i l e ;
82 }
83

84

85

86 P i l e * depilage ( P i l e * p ) // d e p i l e r
87 {
88 i f ( p! =NULL)
89 {
90 i f ( p−>premier ! =NULL)
91 {
92 int v a l ;
93 Element * dd=p−>premier ;
94

95 v a l =dd−>nombre ;
96

97 p−>premier=p−>premier−>suivant ;
98 f r e e ( dd ) ;
99

100 p r i n t f ( " L ’ element contenant %d a ete supprime\n" , v a l ) ;

© IMSP/UPN 2016-2017 282 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

101 }
102

103 else
104 p r i n t f ( " empilez d ’ abord au moins un element
105 avant de pouvoir d e p i l e r " ) ;
106

107 }
108

109 return p ;
110 }
111

112

113 void e s t v i d e ( P i l e * p )
114 {
115 i f ( p−>premier==NULL)
116 p r i n t f ( " La l i s t e est vide\n" ) ;
117 else
118 p r i n t f ( " La l i s t e n ’ est pas vide\n" ) ;
119 }
120

121

122 P i l e * i n i t i a l i s e r ( void ) // i n i t i a l i s e r l a l i s t e
123 {
124 P i l e * p i l e = malloc ( sizeof ( * p i l e ) ) ;
125 i f ( p i l e ! =NULL)
126 { p i l e −>premier = NULL;
127

128 }
return p i l e ;

.P 2
.N
129 else
130 e x i t ( EXIT_FAILURE ) ;
}

H
131

2
#include < s t d i o . h>
#include < s t d l i b . h>
V . Les Files

4 typedef struct Element Element ;


5 struct Element {
6 int nombre ;
7 Element * suivant ;
8 };
9

10 typedef struct F i l e F i l e ;
11 struct F i l e {
12 Element * premier ;
13 };
14

15

16 void print ( File * f ) ;


17 void e n f i l e r ( F i l e * f i l e , int Nbre ) ;
18 void defiler ( File * f i l e ) ;
19 void estvide ( File * f ) ;
20 File * i n i t i a l i s e r ( void ) ;
21

22

23

24 int main ( void )


25 {
26 File * f i l e = in i ti a li s er ( ) ;
27 estvide ( f i l e ) ;

3CPI 283 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

28

29 enfiler ( file ,14);


30 print ( f i l e ) ;
31 estvide ( f i l e ) ;
32

33 enfiler ( file ,5);


34 enfiler ( file ,49);
35 enfiler ( file ,26);
36 enfiler ( file ,10);
37 print ( f i l e ) ;
38

39 defiler ( f i l e ) ;
40 defiler ( f i l e ) ;
41 print ( f i l e ) ;
42

43

44 return 0;
45 }
46

47

48 void p r i n t ( F i l e * f ) // a f f i c h e r
49 {
50 i f ( f ! =NULL)
51 {
52 i f ( f −>premier==NULL)
53 estvide ( f ) ;
54

55 else

.P 2
.N
56 {
57 Element * a=f −>premier ;
while ( a−>suivant ! =NULL)

H
58

59

60

61

62

63
{

}
a=a−>suivant ;
V .
p r i n t f ( " %d ; " , a−>nombre ) ;

p r i n t f ( " %d .\n" , a−>nombre ) ;


64 }
65 }
66

67 }
68

69

70

71 void e n f i l e r ( F i l e * f i l e , int Nbre )


72 {
73 Element * nouveau = malloc ( sizeof ( * nouveau ) ) ;
74 i f ( f i l e == NULL || nouveau == NULL)
75 e x i t ( EXIT_FAILURE ) ;
76

77 nouveau−>nombre = Nbre ;
78 nouveau−>suivant = NULL;
79 i f ( f i l e −>premier ! = NULL)
80 {
81 Element * elementActuel = f i l e −>premier ;
82 while ( elementActuel−>suivant ! = NULL)
83 elementActuel = elementActuel−>suivant ;
84

85 elementActuel−>suivant = nouveau ;
86 }
87

88

© IMSP/UPN 2016-2017 284 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

89 else
90 f i l e −>premier = nouveau ;
91

92 }
93

94

95

96

97 void d e f i l e r ( F i l e * f i l e )
98 {
99 i f ( f i l e == NULL)
100 e x i t ( EXIT_FAILURE ) ;
101

102 i f ( f i l e −>premier ! = NULL)


103 {
104 Element * elementDefile = f i l e −>premier ;
105

106 f i l e −>premier = elementDefile −>suivant ;


107 f r e e ( elementDefile ) ;
108 }
109

110 else
111 p r i n t f ( " l a p i l e est vide , e n p i l e r avant de pouvoir d e p i l e r " ) ;
112

113 }
114

115

116

.P 2
.N
117 void e s t v i d e ( F i l e * f )
118 {
i f ( f −>premier==NULL)

H
119

120

121

122

123

124
}
else

V .
p r i n t f ( " La l i s t e est vide\n" ) ;

p r i n t f ( " La l i s t e n ’ est pas vide\n" ) ;

125

126 F i l e * i n i t i a l i s e r ( void ) // i n i t i a l i s e r l a l i s t e
127 {
128 F i l e * f i l e = malloc ( sizeof ( * f i l e ) ) ;
129 i f ( f i l e ! =NULL)
130 {
131 f i l e −>premier = NULL;
132 return f i l e ;
133 }
134 else
135 e x i t ( EXIT_FAILURE ) ;
136 }

Les Arbres Binaires de Recherches (ABR)


1

2 #include < s t d i o . h>


3 #include < s t d l i b . h>
4

6 struct noeud_s {
7 int valeur ;
8 struct noeud_s * gauche ;
9 struct noeud_s * d r o i t ;
10 };

3CPI 285 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

11

12 typedef struct noeud_s * noeud_t ;


13 typedef noeud_t arbre_t ;
14

15 struct l i s t { struct l i s t * v a l ;
16 struct l i s t * suivant ;
17 };
18

19

20

21 // f o n c t i o n s du td
22 void affiche_arbre2_rec ( arbre_t arbre ) ;
23 void vide ( arbre_t q ) ;
24 int minimum( arbre_t arb ) ;
25 arbre_t maximum( arbre_t arb ) ;
26 void d e l e t e ( arbre_t q ) ;
27 int hauteur ( arbre_t arb ) ;
28 int profondeur ( arbre_t arbre , int i ) ;
29

30

31 // f o n c t i o n s du devoir2 exo 2
32 arbre_t cree_arbre ( int valeur , arbre_t gauche , arbre_t d r o i t ) ;
33 noeud_t trouve_noeud ( arbre_t arbre , int valeur ) ;
34 void trouve_ou_pas ( arbre_t arbre , int valeur ) ;
35 arbre_t insere ( arbre_t arbre , int valeur ) ;
36 int somme( arbre_t arbre ) ;
37

38
void aff_somme ( arbre_t arbre ) ;

.P 2
.N
39 // f o n c t i o n s u t i l e
40 void affiche_arbre2 ( arbre_t arbre ) ;
int nombre_de_noeuds ( arbre_t arbre ) ;

H
41

42

43

44

45

46
void supp ( arbre_t q , int i ) ;
V .
void detruit_arbre ( arbre_t arbre ) ;
noeud_t trouve_noeud ( arbre_t arbre , int valeur ) ;

arbre_t seekboss ( arbre_t arb , int i ) ;


void tuenoeud ( arbre_t q , int i ) ;
47 arbre_t seekplugr ( arbre_t a ) ;
48 arbre_t seekplupet ( arbre_t a ) ;
49 arbre_t tueperdeux ( arbre_t q , int i ) ;
50 int max( int i , int j ) ;
51

52

53

54

55 int main ( void )


56 {
57

58 arbre_t racine= cree_arbre (10 ,NULL,NULL ) ;


59

60 racine= insere ( racine , 9 ) ;


61 racine= insere ( racine , 6 ) ;
62 racine= insere ( racine , 1 5 ) ;
63 racine= insere ( racine , 1 4 ) ;
64 racine= insere ( racine , 1 2 ) ;
65 racine= insere ( racine , 1 7 ) ;
66 racine= insere ( racine , 1 6 ) ;
67 racine= insere ( racine , 1 1 ) ;
68 affiche_arbre2 ( racine ) ;
69

70 minimum( racine ) ;
71 arbre_t elt_max=maximum( racine ) ;

© IMSP/UPN 2016-2017 286 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

72 p r i n t f ( " Le maximum de l ’ arbre est %d\n" , elt_max−>valeur ) ;


73

74 d e l e t e ( racine ) ;
75 affiche_arbre2 ( racine ) ;
76

77 p r i n t f ( " Hauteur maximal %d\n" , hauteur ( racine ) ) ;


78 profondeur ( racine , 1 1 ) ;
79

80 aff_somme ( racine ) ;
81 trouve_ou_pas ( racine , 1 1 ) ;
82 trouve_ou_pas ( racine , 0 ) ;
83

84 return 0;
85 }
86

87

88

89

90 //parcours p r e f i x e
91 void affiche_arbre2_rec ( arbre_t arbre )
92 {
93 i f ( arbre == NULL)
94 printf ( "_" ) ;
95 else
96 {
97 printf ( " { " ) ;
98

99 affiche_arbre2_rec ( arbre−>gauche ) ;

.P
p r i n t f ( "%d , " , arbre−>valeur ) ; // a f f i c h e l a valeur du noeud courant

2
.N
100 printf ( " , " ) ;
101 affiche_arbre2_rec ( arbre−>d r o i t ) ;
printf ( " } " ) ;

H
102

103

104

105

106

107
}
}

void affiche_arbre2 ( arbre_t arbre )


{
V .
108 affiche_arbre2_rec ( arbre ) ;
109 p r i n t f ( " \n" ) ;
110 }
111

112

113 //vide
114 void vide ( arbre_t q )
115 {
116 i f ( q==NULL)
117 p r i n t f ( " l ’ arbre est vide " ) ;
118 else
119 p r i n t f ( " l ’ arbre n ’ est vide " ) ;
120 }
121

122

123 // plus grand element


124 arbre_t maximum( arbre_t arb )
125 {
126 arbre_t q=arb ;
127 i f ( q ! =NULL)
128 {
129 while ( q−>d r o i t ! =NULL)
130 q=q−>d r o i t ;
131 return q ; //retourne l ’ adresse du noeud
132 //ayant l a donne l a plus grande

3CPI 287 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

133 }
134 vide ( q ) ;
135 return NULL; //retourne une adresse n u l l e s i l a l i s t e est vide
136 }
137

138

139 // plus p e t i t element


140 int minimum( arbre_t arb )
141 {
142 arbre_t q=arb ;
143 i f ( q ! =NULL)
144 {
145 while ( q−>gauche ! =NULL)
146 q=q−>gauche ;
147 p r i n t f ( " l e minimum de l ’ arbre est %d\n" , q−>valeur ) ;
148 return q−>valeur ;
149 }
150

151 vide ( q ) ;
152 return 0; //retourne l a valeur 0 s i l a l i s t e est vide
153 }
154

155

156 //supprimer maximum


157 void d e l e t e ( arbre_t q ) //prend en parametre l a racine
158 {
159

160
arbre_t m=maximum( q ) ; // t r o u v e r l e maximum

.P 2
.N
161 q=tueperdeux ( q ,m−>valeur ) ; // l e supprimer ensuite
162 }

H
163

164

165

166

167

168
int hauteur ( arbre_t arb )
{
arbre_t a=arb ;
V .
169

170 i f ( a ! =NULL)
171 {
172 i f ( ( a−>gauche ! = NULL && a−>d r o i t ! = NULL)
173 || ( a−>gauche ! =NULL && a−>d r o i t ==NULL)||
174 ( a−>gauche==NULL && a−>d r o i t ! =NULL ) ) // s i l e noeud a
175 //au moins un f i l s
176 //retouner 1+l a plus grande hauteur entre son
177 sous arbre de gauche e t son sous arbre de d r o i t e ;
178 return 1 + max( hauteur ( a−>gauche ) , hauteur ( a−>d r o i t ) ) ;
179 }
180 else // s i l a l i s t e est vide , retourne 0
181 return 0;
182 }
183

184

185

186

187 //profondeur
188 int profondeur ( arbre_t arbre , int i )
189 {
190 int j =0;
191 arbre_t a=arbre ;
192 while ( a ! =NULL && a−>valeur ! = i )
193 {

© IMSP/UPN 2016-2017 288 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

194 i f ( i <a−>valeur )
195 a=a−>gauche ;
196

197 else
198 a=a−>d r o i t ;
199 j ++;
200 }
201 i f ( a==NULL)
202 p r i n t f ( " l a profondeur de %d est 0\n" , i ) ;
203 else
204 p r i n t f ( " l a profondeur de %d est %d\n" , i , j ) ;
205 return j ;
206 }
207

208

209

210 //insere un element dans un arbre vide


211 arbre_t cree_arbre ( int valeur , arbre_t gauche , arbre_t d r o i t )
212 {
213 arbre_t arbre = malloc ( sizeof ( struct noeud_s ) ) ;
214 arbre−>valeur = valeur ;
215 arbre−>gauche = gauche ;
216 arbre−>d r o i t = d r o i t ;
217 return arbre ;
218 }
219

220

221

.P 2
// i n s e r t i o n , ajoute une valeur dans l ’ABR ( ce sera

.N
222 un nouveau noeud place correctement dans l ’ arbre ) .
223 arbre_t insere ( arbre_t arbre , i n t valeur )
{

H
224

225

226

227

228

229
i f ( arbre == NULL)

else
{
i f ( valeur < arbre−>valeur )
V .
arbre = cree_arbre ( valeur , NULL, NULL ) ;

230 arbre−>gauche=insere ( arbre−>gauche , valeur ) ;


231 else
232 arbre−>d r o i t =insere ( arbre−>d r o i t , valeur ) ;
233 }
234 return arbre ;
235 }
236

237

238 //chercher un element connaissant sa valeur


239 noeud_t trouve_noeud ( arbre_t arbre , i n t valeur )
240 {
241 i f ( arbre == NULL)
242 return NULL;
243 i f ( valeur == arbre−>valeur )
244 return arbre ;
245 i f ( valeur < arbre−>valeur ) / * on descend a gauche * /
246 return trouve_noeud ( arbre−>gauche , valeur ) ;
247 e l s e //on descend a d r o i t e
248 return trouve_noeud ( arbre−>d r o i t , valeur ) ;
249 }
250

251

252

253 // d i t s i l ’ element a ete trouve ou pas


254 void trouve_ou_pas ( arbre_t arbre , int valeur )

3CPI 289 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

255 {
256 arbre_t A=trouve_noeud ( arbre , valeur ) ;
257 i f ( A! =NULL)
258 p r i n t f ( " L ’ element %d a ete trouve\n" , valeur ) ;
259 else
260 p r i n t f ( " L ’ element %d n ’ a pas ete trouve\n" , valeur ) ;
261 }
262

263

264

265 //somme des elements de l ’ arbre


266 int somme( arbre_t arbre )
267 {
268 i f ( arbre==NULL)
269 return 0;
270 else
271 return ( arbre−>valeur+somme( arbre−>gauche ) +somme( arbre−>d r o i t ) ) ;
272 }
273

274

275

276 // a f f i c h e somme
277 void aff_somme ( arbre_t arbre )
278 {
279 p r i n t f ( " l a somme des elements de l ’ arbre est : %d\n" ,somme( arbre ) ) ;
280

281

282
}

.P 2
.N
283

284

//chercher l e pere d ’un element

H
285

286

287

288

289

290
{
i f ( a==NULL)
{
vide ( a ) ;
V .
arbre_t seekboss ( arbre_t a , int i )

291 return a ;
292 }
293

294 arbre_t arb=a ;


295 i f ( arb−>valeur== i )
296 p r i n t f ( "n ’ a pas de pere , c ’ est l a racine " ) ;
297 else {
298 while ( arb−>gauche−>valeur ! = i && arb−>d r o i t −>valeur ! = i )
299 {
300 i f ( i <arb−>valeur )
301 arb=arb−>gauche ;
302

303 else
304 arb=arb−>d r o i t ;
305 }
306 }
307

308 return arb ;


309 }
310

311

312

313

314 //chercher plus grand element


315 arbre_t seekplugr ( arbre_t arb )

© IMSP/UPN 2016-2017 290 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

316 {
317 i f ( arb==NULL)
318 {
319 vide ( arb ) ;
320 return arb ;
321 }
322 arbre_t a=arb ;
323 i f ( a−>gauche ! =NULL)
324 {
325 a=a−>gauche ;
326 while ( a−>d r o i t ! =NULL)
327 a=a−>d r o i t ;
328 }
329 return a ;
330 }
331

332 //chercher plus p e t i t element


333 arbre_t seekplupet ( arbre_t arb )
334 {
335 i f ( arb==NULL)
336 {
337 vide ( arb ) ;
338 return arb ;
339 }
340

341 arbre_t a=arb ;


342

343
i f ( a−>d r o i t ! =NULL)
{

.P 2
.N
344 a=a−>d r o i t ;
345 while ( a−>gauche ! =NULL)
a=a−>gauche ;

H
346

347

348

349

350

351
}
}

return a ;
V .
352

353 //suppression d ’ une f e u i l l e


354 void supp ( arbre_t q , int i )
355 {
356 noeud_t N= trouve_noeud ( q , i ) ;
357 i f (N==NULL)
358 p r i n t f ( " l ’ element %d n ’ e x i s t e pas " , i ) ;
359

360 else i f ( N−>gauche ! =NULL || N−>d r o i t ! =NULL)


361 p r i n t f ( " l ’ element %d n ’ est pas une f e u i l e " , i ) ;
362

363 else
364 {
365 arbre_t arb=seekboss ( q , i ) ;
366 i f ( i <arb−>valeur )
367 arb−>gauche=NULL;
368 else
369 arb−>d r o i t =NULL;
370 f r e e (N ) ;
371 }
372 }
373

374

375

376 //supprimer un noeud avec un f i l s

3CPI 291 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

377 void tuenoeud ( arbre_t q , int i )


378 {
379 noeud_t N= trouve_noeud ( q , i ) ;
380 i f (N==NULL)
381 p r i n t f ( " l ’ element %d n ’ e x i s t e pas\n" , i ) ;
382

383 else i f ( N−>gauche==NULL && N−>d r o i t ==NULL) // s i c ’ est une f e u i l l e


384 supp ( q , i ) ;
385

386 else i f ( N−>gauche ! =NULL && N−>d r o i t ! =NULL)


387 p r i n t f ( " l ’ element a deux f i l s \n" ) ;
388

389 else {
390 i f (N==q )
391 {
392 noeud_t C=q ;
393 i f ( q−>gauche==NULL)
394 q=q−>d r o i t ;
395 else
396 q=q−>gauche ;
397 f r e e (C ) ;
398 }
399 else
400 { arbre_t pere=seekboss ( q , i ) ;
401 noeud_t d ;
402

403

404
i f ( N−>gauche==NULL)
d=N−>d r o i t ;

.P 2
.N
405

406 else
d=N−>gauche ;

H
407

408

409

410

411

412
i f ( i <pere−>valeur )

else
pere−>gauche=d ;
V .
413 pere−>d r o i t =d ;
414 f r e e (N ) ;
415 }
416 }
417 }
418

419

420

421 //supprimer un noeud avec deux f i l s


422 arbre_t tueperdeux ( arbre_t q , int i )
423 {
424 noeud_t N= trouve_noeud ( q , i ) ;
425 i f (N==NULL)
426 p r i n t f ( " l ’ element %d n ’ e x i s t e pas\n" , i ) ;
427 else i f ( N−>gauche==NULL && N−>d r o i t ==NULL)
428 supp ( q , i ) ;
429 else i f ( N−>gauche==NULL || N−>d r o i t ==NULL)
430 tuenoeud ( q , i ) ;
431 else
432 {
433 i f (N! = q )
434 {
435 arbre_t pere=seekboss ( q , i ) ;
436 arbre_t maxg=seekplugr (N ) ;
437 arbre_t peremaxg=seekboss ( q , maxg−>valeur ) ;

© IMSP/UPN 2016-2017 292 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

438

439 peremaxg−>gauche=maxg−>gauche ;
440

441 i f ( i <pere−>valeur )
442 {
443 pere−>gauche=maxg;
444 maxg−>gauche=N−>gauche ;
445 maxg−>d r o i t =N−>d r o i t ;
446 f r e e (N ) ;
447 }
448 else
449 {
450 pere−>d r o i t =maxg;
451 maxg−>gauche=N−>gauche ;
452 maxg−>d r o i t =N−>d r o i t ;
453 f r e e (N ) ;
454 }
455

456 }
457

458 }
459 return q ;
460 }
461

462

463 int max( int i , int j )


464

465
{
if ( i <j )

.P 2
.N
466 return j ;
467 else
return i ;

H
468

469

1
}

V . Les Arbres AVL

2 #include < s t d i o . h>


3 #include < s t d l i b . h>
4

5 struct arbre {
6 int valeur ;
7 int facteur ;
8 struct arbre * gauche ;
9 struct arbre * d r o i t ;
10 };
11 typedef struct arbre * arbre_t ;
12

13 int f a c t ( arbre_t a ) ;
14 arbre_t insere ( arbre_t arbre , int valeur ) ;
15 int hauteur ( arbre_t a ) ;
16 arbre_t cree_arbre ( int valeur , arbre_t gauche , arbre_t d r o i t ) ;
17 void affiche_arbre2_rec ( arbre_t arbre ) ;
18 void affiche_arbre2 ( arbre_t arbre ) ;
19 int max( int i , int j ) ;
20 arbre_t rotd ( arbre_t racine , arbre_t noeud ) ;
21 arbre_t seekboss ( arbre_t a , int i ) ;
22 void m i s e a j r f a c t ( arbre_t racine ) ;
23 arbre_t rotg ( arbre_t racine , arbre_t noeud ) ;
24 arbre_t rdd ( arbre_t racine , arbre_t noeud ) ;
25 arbre_t rdg ( arbre_t racine , arbre_t noeud ) ;
26 arbre_t e q u i l i b r e ( arbre_t racine ) ;

3CPI 293 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

27

28

29 int main ( int argc , char * argv [ ] ) {


30

31 arbre_t racine=NULL;
32 int i , j , k , l ;
33

34 p r i n t f ( " \ t * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * \ n" ) ;
35 printf ( "\t Bienvenu dans l e monde des arbres AVL: −)\n" ) ;
36 p r i n t f ( " \ t * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * \ n\n" ) ;
37

38 p r i n t f ( " \ t \ t \tMenu p r i n c i p a l \n" ) ;


39 p r i n t f ( " \ t * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * \ n\n" ) ;
40 p r i n t f ( " \ t \t1−Ajouter un noeud a l ’ arbre\n" ) ;
41 p r i n t f ( " \ t \t2−A f f i c h e r l ’ arbre\n" ) ;
42 p r i n t f ( " \ t \t3−Quitter l e programme\n\n" ) ;
43

44 do
45 {
46 p r i n t f ( " votre choix : " ) ;
47 scanf ( "%d " ,& i ) ;
48 } while ( i !=1 && i !=2 && i ! = 3 ) ;
49

50 while ( i ! = 3 )
51 {
52 i f ( i ==1)
53

54
{
p r i n t f ( " entrer l e noeud a insere : " ) ;

.P 2
.N
55

56 scanf ( "%d " ,& j ) ;


racine=insere ( racine , j ) ;

H
57

58

59

60

61

62
}
else i f ( i ==2)
{
affiche_arbre2 ( racine ) ;
V .
p r i n t f ( " ____________________________________________\n" ) ;

63 p r i n t f ( " ____________________________________________\n" ) ;
64 }
65

66 p r i n t f ( " votre choix : " ) ;


67 scanf ( "%d " ,& i ) ;
68

69 }
70

71 return 0;
72 }
73

74 // e q u i l b r e r
75 arbre_t e q u i l i b r e ( arbre_t racine )
76 {
77 arbre_t noeud=racine ;
78 i f ( noeud! =NULL)
79 {
80 i f ( noeud−>facteur <−1 && noeud−>gauche−>facteur ==−1)
81 {
82 racine=rotd ( racine , noeud ) ;
83 p r i n t f ( " i l y a eu r o t a t i o n simple d r o i t e pendant
84 l ’ i n s e r t i o n \n" ) ;
85 }
86

87 else i f ( noeud−>facteur <−1 && noeud−>gauche−>facteur ==1)

© IMSP/UPN 2016-2017 294 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

88 {
89 racine=rdd ( racine , noeud ) ;
90 p r i n t f ( " i l y a eu r o t a t i o n double d r o i t e pendant
91 l ’ i n s e r t i o n \n" ) ;
92 }
93

94 else i f ( noeud−>facteur >1 && noeud−>d r o i t −>facteur ==1)


95 {
96 racine=rotg ( racine , noeud ) ;
97 p r i n t f ( " i l y a eu r o t a t i o n simple gauche pendant
98 l ’ i n s e r t i o n \n" ) ;
99 }
100

101 else i f ( noeud−>facteur >1 && noeud−>d r o i t −>facteur ==−1)


102 {
103 racine=rdg ( racine , noeud ) ;
104 p r i n t f ( " i l y a eu r o t a t i o n double gauche pendant
105 l ’ i n s e r t i o n \n" ) ;
106 }
107

108 /* e l s e
109 {
110 p r i n t f ( " Aucune r o t a t i o n n ’a ete e f f e c t u e e pendant
111 l ’ i n s e r t i o n \n " ) ;
112 } */
113

114

115
}

.P 2
.N
116

117 return racine ;


}

H
118

119

120

121

122

123
// r o t a t i o n double gauche

V .
arbre_t rdg ( arbre_t racine , arbre_t noeud )
{
racine=rotd ( racine , noeud−>d r o i t ) ;
124 racine=rotg ( racine , noeud ) ;
125

126 return racine ;


127 }
128

129

130

131 // r o t a t i o n double d r o i t e
132 arbre_t rdd ( arbre_t racine , arbre_t noeud )
133 {
134 racine=rotg ( racine , noeud−>gauche ) ;
135 racine=rotd ( racine , noeud ) ;
136

137 return racine ;


138 }
139

140

141

142 // r o t a t i o n simple d r o i t e
143 arbre_t rotd ( arbre_t racine , arbre_t noeud )
144 {
145 arbre_t a=noeud−>gauche ;
146 arbre_t pere=seekboss ( racine , noeud−>valeur ) ;
147 arbre_t f =a−>d r o i t ;
148 i f ( pere==noeud )

3CPI 295 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

149 {
150 racine=a ;
151 a−>d r o i t =noeud ;
152 noeud−>gauche= f ;
153 }
154

155 else
156 {
157 i f ( noeud−>valeur <pere−>valeur )
158 pere−>gauche=a ;
159 else
160 pere−>d r o i t =a ;
161

162 a−>d r o i t =noeud ;


163 noeud−>gauche= f ;
164 }
165

166 m i s e a j r f a c t ( racine ) ;
167

168 return racine ;


169 }
170

171 // r o t a t i o n simple gauche


172 arbre_t rotg ( arbre_t racine , arbre_t noeud )
173 {
174 arbre_t a=noeud−>d r o i t ;
175

176
arbre_t pere=seekboss ( racine , noeud−>valeur ) ;
arbre_t f =a−>gauche ;

.P 2
.N
177

178 i f ( pere==noeud )
{

H
179

180

181

182

183

184 else
}
racine=a ;
a−>gauche=noeud ;
noeud−>d r o i t = f ;
V .
185 {
186 i f ( noeud−>valeur <pere−>valeur )
187 pere−>gauche=a ;
188 else
189 pere−>d r o i t =a ;
190

191 a−>gauche=noeud ;
192 noeud−>d r o i t = f ;
193 }
194

195 m i s e a j r f a c t ( racine ) ;
196

197 return racine ;


198 }
199

200

201

202 //cherche l e pere d ’un noeud


203 arbre_t seekboss ( arbre_t arbre , int valeur )
204 {
205

206 i f ( arbre == NULL)


207 return NULL;
208 else
209 {

© IMSP/UPN 2016-2017 296 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

210 i f ( arbre−>valeur == valeur )


211 return arbre ;
212

213 i f ( ( arbre−>gauche ! = NULL)&&(arbre−>valeur ! = valeur )


214 && ( ( arbre−>gauche−>valeur )== valeur ) )
215 return arbre ;
216

217 else i f ( ( arbre−>d r o i t ! = NULL)&&(arbre−>valeur ! = valeur )


218 && ( ( arbre−>d r o i t −>valeur )== valeur ) )
219 return arbre ;
220

221 i f ( ( arbre−>gauche ) ! =NULL && valeur < arbre−>valeur )


222 return ( seekboss ( arbre−>gauche , valeur ) ) ;
223

224 else i f ( ( arbre−>d r o i t ) ! =NULL && valeur > arbre−>valeur )


225 return ( seekboss ( arbre−>d r o i t , valeur ) ) ;
226

227 i f ( ( arbre−>gauche)==NULL && valeur > arbre−>valeur )


228 return ( seekboss ( arbre−>d r o i t , valeur ) ) ;
229

230 else i f ( ( arbre−>d r o i t )==NULL && valeur < arbre−>valeur )


231 return ( seekboss ( arbre−>gauche , valeur ) ) ;
232

233 }
234 }
235

236

237 int f a c t ( arbre_t a )

.P
// c a l c u l l e f a c t e u r d ’ e q u i l i b r a g e

2
.N
238 {
239 int i =0;
i f ( a ! =NULL ) {

H
240

241

242

243

244

245
V .
i f ( a−>gauche ! =NULL && a−>d r o i t ! = NULL)
i =hauteur ( a−>d r o i t )−hauteur ( a−>gauche ) ;
else i f ( a−>gauche==NULL && a−>d r o i t ! = NULL)
i =hauteur ( a ) ;
else i f ( a−>gauche ! =NULL && a−>d r o i t == NULL)
246 i =−hauteur ( a ) ;
247 }
248 return i ;
249 }
250

251

252 //insere un noeud dans l ’ arbre


253 arbre_t insere ( arbre_t arbre , int valeur )
254 {
255

256 i f ( arbre == NULL)


257 arbre= cree_arbre ( valeur , NULL, NULL) ;
258

259 else
260 {
261 i f ( valeur < arbre−>valeur )
262 arbre−>gauche=insere ( arbre−>gauche , valeur ) ;
263 else
264 arbre−>d r o i t =insere ( arbre−>d r o i t , valeur ) ;
265 }
266 m i s e a j r f a c t ( arbre ) ;
267 arbre= e q u i l i b r e ( arbre ) ;
268 return arbre ;
269 }
270

3CPI 297 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

271

272

273 //mise a j o u r du f a c t e u r d ’ e q u i l i b r a g e
274 void m i s e a j r f a c t ( arbre_t racine )
275 {
276 i f ( racine ! =NULL)
277 {
278 racine −>facteur= f a c t ( racine ) ;
279 i f ( racine −>gauche ! =NULL)
280 m i s e a j r f a c t ( racine −>gauche ) ;
281 i f ( racine −>d r o i t ! =NULL)
282 m i s e a j r f a c t ( racine −>d r o i t ) ;
283 }
284

285 }
286

287 //hauteur de l ’ arbre


288 int hauteur ( arbre_t a )
289 {
290

291 i f ( a ! =NULL && ( ( a−>gauche== NULL && a−>d r o i t ! = NULL)|| ( a−>gauche ! =


292 NULL
293 && a−>d r o i t == NULL) ||(a−>gauche ! = NULL && a−>d r o i t ! = NULL) ) )
294 return 1 + max( hauteur ( a−>gauche ) , hauteur ( a−>d r o i t ) ) ;
295 else
296 return 0;
297

298
}

.P 2
.N
299 //maximum d ’un arbre
300 int max( int i , int j )
{

H
301

302

303

304

305

306 }
if ( i <j )
return j ;
else
return i ;
V .
307

308

309

310 //cree un noeud


311 arbre_t cree_arbre ( int valeur , arbre_t gauche , arbre_t d r o i t )
312 {
313 arbre_t arbre = malloc ( sizeof ( struct arbre ) ) ;
314 arbre−>valeur = valeur ;
315 arbre−>gauche = gauche ;
316 arbre−>d r o i t = d r o i t ;
317 arbre−>facteur= f a c t ( arbre ) ;
318 return arbre ;
319 }
320

321 //Affichage de l ’ arbre


322 void affiche_arbre2_rec ( arbre_t arbre )
323 {
324 i f ( arbre == NULL)
325 printf ( "_" ) ;
326 else
327 {
328 printf ( " { " ) ;
329 affiche_arbre2_rec ( arbre−>gauche ) ;
330 p r i n t f ( " ,%d , " , arbre−>valeur ) ; // a f f i c h e l a valeur du noeud courant
331 affiche_arbre2_rec ( arbre−>d r o i t ) ;

© IMSP/UPN 2016-2017 298 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

332 printf ( " } " ) ;


333 }
334 }
335

336 // a f f i c h a g e 2
337 void affiche_arbre2 ( arbre_t arbre )
338 {
339 affiche_arbre2_rec ( arbre ) ;
340 p r i n t f ( " \n" ) ;
341 }

Les Graphes
1 #include < s t d i o . h>
2 #include < s t d l i b . h>
3

5 struct graph
6 {
7 int sommet ;
8 int Tab [ 2 5 6 ] [ 2 5 6 ] ;
9 };
10

11

12 void graph_arc_set ( struct graph * ) ;


13 struct graph * graph_new ( int ) ;
14

15
void graph_printf ( struct graph * ) ;
void graph_arc ( struct graph * , int , int ) ;

.P 2
.N
16 void matrice ( struct graph *G) ; //permet de c r e e r a r e p e t i t i o n des arcs
17

H
18

19

20

21

22

23
int main ( void )
{

V .
struct graph * graph = graph_new ( 5 ) ;

matrice ( graph ) ;
24 graph_arc_set ( graph ) ;
25

26 graph_printf ( graph ) ;
27

28 graph_arc ( graph , 4 , 5 ) ;
29 graph_printf ( graph ) ;
30

31 return 0;
32 }
33

34 struct graph * graph_new ( int ordre )


35 {
36 int i , j ;
37 struct graph * element= malloc ( sizeof ( struct graph ) ) ;
38 i f ( element ! =NULL)
39 {
40 element−>sommet=ordre ;
41

42 for ( i =0; i <256; i ++)


43 for ( j =0; j <256; j ++)
44 {
45 element−>Tab [ i ] [ j ] = 0;
46 }
47 }
48 return element ;

3CPI 299 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

49 }
50

51 void graph_arc_set ( struct graph *G)


52 {
53 int i , j , k , a ;
54

55 p r i n t f ( " Entrer l e s valeurs i , j e t k\n" ) ;


56 scanf ( "%d %d %d " ,& i ,& j ,&k ) ;
57 while ( i >G−>sommet|| j >G−>sommet )
58 {
59 p r i n t f ( " reessayer\n" ) ;
60 scanf ( "%d %d " ,& i ,& j ) ;
61 }
62 G−>Tab [ i −1][ j −1] = k ;
63 }
64

65 void matrice ( struct graph *G)


66 {
67

68 int i , j , a , nbre_arc ;
69 p r i n t f ( " Entrer l e nbre d ’ arcs a creer\n" ) ;
70 scanf ( "%d " ,&nbre_arc ) ;
71

72 p r i n t f ( " Entrer l e s valeurs i , j des arcs\n" ) ;


73 for ( a=0; a<nbre_arc ; a++)
74 {
75

76

.P
scanf ( "%d %d " ,& i ,& j ) ;

2
while ( i >G−>sommet|| j >G−>sommet )

.N
77 {
78 p r i n t f ( " reessayer\n" ) ;
scanf ( "%d %d " ,& i ,& j ) ;

H
79

80

81

82

83

84 }
}
V
}

.
G−>Tab [ i −1][ j −1] = 1;

85

86

87

88

89 void graph_printf ( struct graph * G)


90 {
91 int i , j ;
92 for ( i =0; i <G−>sommet ; i + + ) {
93 p r i n t f ( " \n" ) ;
94 for ( j =0; j <G−>sommet ; j ++)
95 {
96 p r i n t f ( "%d " ,G−>Tab [ i ] [ j ] ) ;
97 }
98 }
99 }
100

101

102 void graph_arc ( struct graph * G, int i , int j )


103 {
104

105 i f (G−>Tab [ i ] [ j ]==1)


106 p r i n t f ( " i l e x i s t e un arc nenant de %d a %d\n" , i , j ) ;
107

108 else
109 p r i n t f ( " i l n ’ e x i s t e pas d ’ arc nenant de %d a %d\n" , i , j ) ;

© IMSP/UPN 2016-2017 300 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

110

111 }

Année Académique : 2015-2016

Solution 1

#include < s t d i o . h>


#include < s t d l i b . h>

typedef struct elem { i n t data ;


struct elem * next ;
} Element ; //structure d e f i n i s s a n t un element de l a l i s t e
// e t nommee Element .
typedef struct l i s t e { Element * head ;
i n t lengh ;
} L i s t e ; //structure d e f i n i s s a n t une l i s t e simplement chainee
// e t nommee L i s t e .
Element * new_element ( i n t v a l ) //fonction permettant d ’ i n i t i a l i s e r un
{ //element en l u i a f f e c t a n t une valeur .
Element *E=malloc ( s i z e o f ( Element ) ) ;
i f (E==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
E−>data= v a l ;

.P 2
.N
E−>next=NULL;
}

H
return E;
}

}
f r e e (E ) ;
V .
void free_element ( Element *E) //fonction permettant d ’ e f f a c e r un
//element apres u t i l i s a t i o n .

L i s t e * new_liste ( ) //fonction permettant d ’ i n i t i a l i s e r une


{ // l i s t e simplement .
L i s t e * L=malloc ( s i z e o f ( L i s t e ) ) ;
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
L−>head=NULL;
L−>lengh =0;
}
return L ;
}
void f r e e _ l i s t e ( L i s t e * L ) //fonction permettant d ’ e f f a c e r un
{ //element apres u t i l i s a t i o n .
free (L ) ;
}
L i s t e * liste_append ( L i s t e * L , Element *E) //fonction permettant d ’ i n s e r e r un element
{ //en f i n de l i s t e . E l l e retourne l ’ adresse
i f ( L==NULL) //de l a l i s t e passee en parametre .
L−>head=E;
else
{
Element * P=L−>head ;
while ( P−>next ! =NULL)
P=P−>next ;

3CPI 301 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

i f ( P−>next==NULL)
{
E−>next=NULL;
P−>next=E;
}
}
L−>lengh ++;
return L ;
}

L i s t e * produits_elements ( L i s t e * L1 , L i s t e * L2 ) //fonction demandee en e x e r c i c e .


{
L i s t e * L3=new_liste ( ) ;

i f ( L1−>lengh ! =L2−>lengh )
exit ( 1 ) ;
else
{
Element * P=L1−>head , * Q=L2−>head , * R;
while ( P−>next ! =NULL)
{
R=new_element ( P−>data *Q−>data ) ;
L3=liste_append ( L3 ,R ) ;
P=P−>next ;
Q=Q−>next ;
}
free_element ( P ) ;
free_element (Q) ;

.P 2
.N
free_element (R ) ;
}
return L3 ;
}

{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
V . H
void l i s t e _ s e r c h ( L i s t e * L , i n t v a l ) //fonction permettant de rechercher un element
//dans une l i s t e . La valeur de l ’ element
//est passee en parametre .

else
{
Element * P=L−>head ;
while ( P−>data ! = v a l && P−>next ! =NULL)
P=P−>next ;
i f ( P−>data== v a l )
p r i n t f ( " L ’ element est retrouve dans l a l i s t e ! \n" ) ;
e l s e i f ( P−>data ! = v a l && P−>next==NULL)
p r i n t f ( " L ’ element n ’ est pas retrouve dans l a l i s t e " ) ;
}
}

i n t main ( )
{
L i s t e * L1 , * L2 ;
i n t n=0;
p r i n t f ( " Entrer element a recherche :\n" ) ;
scanf ( "%d " ,&n ) ; // l e c t u r e de l a valeur de l ’ element recherche
l i s t e _ s e r c h ( produits_elements ( L1 , L2 ) , n ) ; //dans l a nouvelle l i s t e .
f r e e _ l i s t e ( L1 ) ;
f r e e _ l i s t e ( L2 ) ;
return 0;
}

© IMSP/UPN 2016-2017 302 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

Solution 2

#include < s t d i o . h>


#include < s t d l i b . h>

typedef struct elem { i n t data ;


struct elem * next ;
} Element ; //structure d e f i n i s s a n t un element de
// l a l i s t e e t nommee Element .
typedef struct l i s t e { Element * head ;
i n t lengh ;
} L i s t e ; //structure d e f i n i s s a n t une l i s t e simplement
//chainee e t nommee L i s t e .

Element * new_element ( i n t v a l ) ;
void free_element ( Element *E ) ;
L i s t e * new_liste ( ) ;
void f r e e _ l i s t e ( L i s t e * L ) ;
L i s t e * liste_append ( L i s t e * L , Element *E ) ;
void l i s t e _ s e r c h ( L i s t e * L , i n t v a l ) ;
void Affichage ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
p r i n t f ( "NULL\n" )
else
{
Element * P=L−>head ;
while ( P−>next ! =NULL)

.P 2
.N
{
p r i n t f ( "%d\n" ,P−>data ) ;

H
P=P−>next ;

}
}
}

V .
void a f f i c h e P a i r I m p a i r ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element *E=L−>head ;
L i s t e * P=new_liste ( ) , * I =new_liste ( ) ;
while ( E−>next ! =NULL)
{
i f ( E−>data%2==0)
P=liste_append ( P ,E ) ;
else
I =liste_append ( I ,E ) ;
E=E−>next ;
}
p r i n t f ( " Les elements pairs de l a l i s t e sont :\n" ) ;
Affichage ( P ) ;
p r i n t f ( " \nLes elements impairs de l a l i s t e sont :\n" ) ;
Affichage ( I ) ;
}
}
L i s t e * l i s t e _ d e l e t e ( L i s t e *L , i n t val )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;

3CPI 303 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

else
{
Element * P=L−>head ;
i f ( L−>head−>data== v a l )
{
Element * P=L−>head ;
L−>head=L−>head−>next ;
free_element ( P ) ;
}
else
{
while ( P−>next−>data ! = v a l && P−>next−>next ! =NULL)
P=P−>next ;
i f ( P−>next−>data== v a l && P−>next−>next ! =NULL)
{
Element *Q=P−>next ;
P−>next=P−>next−>next ;
free_element (Q) ;
P=P−>next ;
}
e l s e i f ( P−>next−>data== v a l && P−>next−>next==NULL)
{
Element *Q=P−>next ;
P−>next=NULL;
free_element (Q) ;
}
}
L−>lengh−−;

.P 2
.N
}
return L ;
}

i n t main ( )
{
L i s t e *L ;
i n t n=0;
V . H
p r i n t f ( " Entrer element a supprimer :\n" ) ;
scanf ( "%d " ,&n ) ; // l e c t u r e de l a valeur de l ’ element a supprimer .
L= l i s t e _ d e l e t e ( L , n ) ;
free_liste (L);
return 0;
}

Solution 3

#include < s t d i o . h>


#include < s t d l i b . h>

typedef struct elem { char car ;


struct elem * next ;
} Element ; //structure d e f i n i s s a n t un element de l a l i s t e
//de caracteres e t nommee Element .
typedef struct l i s t e { Element * head ;
i n t lengh ;
} L i s t e ; //structure d e f i n i s s a n t
//une l i s t e simplement chainee e t nommee L i s t e .

Element * new_element ( char car ) ;

© IMSP/UPN 2016-2017 304 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

L i s t e * new_liste ( ) ;

i n t e g a l i t e ( L i s t e * L1 , L i s t e * L2 )
{
i f ( L1−>lengh ! =L2−>lengh )
return 0;
else
{
Element * P=L1−>head ,Q=L2−>head ;
while ( P−>car==Q−>car && P−>next ! =NULL)
{
P=P−>next ;
Q=Q−>next ;
}
i f ( P−>car ! =Q−>car )
return 0;
e l s e i f ( P−>car==Q−>car && P−>next==NULL)
return 1;
}
}
void a f f i c h e _ v o y e l l e s ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element * P=L−>head ;
while ( P! =NULL)

.P 2
.N
{
i f ( P−>car== ’ a ’ ||P−>car== ’ e ’ ||P−>car== ’ i ’ P−>car== ’ o ’
||P−>car== ’u ’ ||P−>car== ’ y ’ ||P−>car== ’A ’ ||P−>car== ’E ’

}
. H
||P−>car== ’ I ’ P−>car== ’O ’ ||P−>car== ’U ’ ||P−>car== ’ Y ’ )

V
p r i n t f ( "%c\n" ,P−>car ) ;
P=P−>next ;

free_element ( P )
}
}

Solution 4

#include < s t d i o . h>


#include < s t d l i b . h>

typedef struct elem { i n t data ;


struct elem * next ;
} Element ; //structure d e f i n i s s a n t un element de
// l a l i s t e e t nommee Element .
typedef struct l i s t e { Element * head ;
i n t lengh ;
} L i s t e ; //structure d e f i n i s s a n t une l i s t e simplement
//chainee e t nommee L i s t e .

Element * new_element ( i n t v a l ) ;
L i s t e * new_liste ( ) ;
L i s t e * l i s t e _ d e l e t e ( L i s t e *L , i n t val ) ;

void multiple ( L i s t e * L , i n t x )

3CPI 305 © IMSP/UPN 2016-2017


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element *E=L−>head ;
while ( E−>next ! =NULL)
{
i f ( E−>data%x==0)
p r i n t f ( "%d\n" ,E−>data ) ;
E=E−>next ;
}
}
}
L i s t e * liste_delete_occurences ( L i s t e *L , i n t val )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
}
return L ;
}

.P 2
Solution 5

#include < s t d i o . h>


#include < s t d l i b . h>

. H .N
V
typedef struct elem { i n t data ;
struct elem * next ;
struct elem * previous ;
} Element ; //structure d e f i n i s s a n t un element de
// l a l i s t e c i r c u l a i r e doublement chainee .
typedef struct l i s t e { Element * head ;
Element * t a i l ;
i n t lengh ;
} L i s t e ; //structure d e f i n i s s a n t une l i s t e c i r c u l a i r e
// doublement chainee e t nommee L i s t e .

Element * new_element ( i n t v a l ) ;
L i s t e * new_liste ( ) ;
L i s t e * l i s t e _ d e l e t e ( L i s t e *L , i n t val ) ;

L i s t e * double_element ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element *E=L−>head , P=L−>head ;
while ( E−>next ! =P )
{
E−>data =2 * (E−>data ) ;
E=E−>next ;
}
}
return L ;

© IMSP/UPN 2016-2017 306 3CPI


7.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

}
L i s t e * liste_delete_occurences ( L i s t e *L , i n t val )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
}
return L ;
}

i n t main ( )
{
L i s t e *L ;
int n;
p r i n t f ( " Entrer element a supprimer de l a l i s t e :\n" ) ;
scanf ( "\%d " ,&n ) ;
L= l i s t _ d e l e t e _ o c c u r e n c e s ( L , n ) ;
return 0;
}

Solution 6

#include < s t d i o . h>


#include < s t d l i b . h>

.P 2
typedef struct elem { i n t data ;

H
struct elem * next ;

.
struct elem * previous ; .N
V
} Element ; //structure d e f i n i s s a n t un element de
// l a l i s t e c i r c u l a i r e doublement chainee .
typedef struct l i s t e { Element * head ;
Element * t a i l ;
i n t lengh ;
} L i s t e ; //structure d e f i n i s s a n t une l i s t e c i r c u l a i r e
// doublement chainee e t nommee L i s t e .

Element * new_element ( i n t v a l ) ;
L i s t e * new_liste ( ) ;
L i s t e * cycle_element ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element *E=L−>t a i l , P=L−> t a i l ;
i n t stocke=L−>t a i l −>data ;
while ( E−>previous ! =P )
{
E−>data=E−>previous−>data ;
E=E−>previous ;
}
L−>head−>v a l =stocke ;
}
return L ;
}
i n t estPremier ( i n t n )
{

3CPI 307 © IMSP/UPN 2016-2017


7.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

i f ( n==0||n==1)
return 0;
e l s e i f ( n==2)
return 1;
else
{
int i ;
f o r ( i =2; i <n ; i ++)
{
i f ( n%i ==0)
return 0;
}
return 1;
}
}
void affiche_nombrePremiers ( L i s t e * L )
{
i f ( L==NULL)
exit ( 1 ) ;
else
{
Element * P=L−>head ,Q=L−>head ;
while ( P−>next ! =Q)
{
i f ( estPremier ( P−>data ) )
p r i n t f ( "%d\n" ,P−>data ) ;

}
P=P−>next ;

.P 2
.N
}
}

7.3
V . H
ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

Année Académique : 2014-2015


Devoir de Structures de Données
Durée : 3H
Exercice no 1 : Les listes chaînées
1) On représente une chaîne de caractères sous la forme d’une liste simplement chaînée.
L’information contenue dans une cellule est réduite à un seul caractère.
a) Définir la structure représentant une liste chaînée de caractères.
b) On veut définir une fonction egalite qui teste si deux chaînes de caractères, représentées
par les listes chaînées sont identiques. Pour deux listes chaînées représentant des
chaînes de caractères quelconques, la fonction egalite retourne 1 si les deux chaînes sont
identiques et 0 dans le cas contraire. Ecrire la fonction egalite.
2) Considérons à présent une liste simplement chaînée d’entiers. Définir la structure
représentant cette liste.
Proposer une fonction nommée multiple qui affiche les éléments de la liste qui sont multiples
de x, x étant également un entier qui est fourni comme paramètre.(On peut tester si un entier
y est un multiple de x par y%x == 0).
N.B. : Pour 1) et 2), donner juste les prototypes des fonctions primitives dont vous avez besoin
pour réaliser les fonctions demandées.

Exercice no 2 : Les listes circulaires

Soit une liste circulaire d’entier implémentée à l’aide d’une liste doublement chaînée.

© IMSP/UPN 2016-2017 308 3CPI


7.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

a) Écrire une fonction appelée doublee lement qui transforme la liste en une liste contenant le
double de ses éléments initiaux. Par exemple la liste 1, 3, 5 deviendra 2, 6, 10.
b) Écrire une fonction appelée cycle qui «décale» la liste circulaire d’un cran vers la droite, le
contenu des éléments de la liste. C’est-à-dire que la valeur du premier élément sera copiée
dans le deuxième élément, ainsi de suite jusqu’à ce que celle du dernier soit copiée dans le
premier. Notez bien que l’adresse de chacun des éléments de la liste ne change pas, seul leur
contenu (entier) change.
Pour a) et b), donner juste les prototypes des fonctions primitives dont vous avez besoin pour
réaliser les fonctions demandées et définir au préalable les structures indispensables.

Exercice no 3 : Les Arbres Binaires de Recherche (ABR)

On appelle hauteur d’un arbre, la longueur du plus long chemin de la racine à l’une de ses feuilles.
1) Étant donné un arbre de hauteur h, quel est le nombre minimal d’éléments qu’il peut contenir ?
2) Étant donné un arbre de hauteur h, quel est le nombre maximal d’éléments qu’il peut contenir ?
3) En partant d’un arbre binaire de recherche initialement vide, on ajoute successivement les
entiers suivants : 6, 8, 13, 7, 4, 1, 5, 11, 3, 16, 10, 2, 9, 12.

a) Dessiner l’arbre binaire de recherche que l’on obtient après insertion successive de ces
éléménts. Quelle est sa hauteur ?
b) Dans quel ordre s’affichent les éléments de cet arbre pour chacun des trois types de
parcours en profondeur : prefixe, infixe et postfixe ?
c) On veut faire un parcours en largeur (par niveaux) de cet arbre binaire. Dans quel ordre
les éléments doivent-ils s’afficher ?

.P 2
4) On considère qu’un noeud d’un ABR peut être représenté par une structure contenant un

.N
champ de donnée entier et deux pointeurs vers les noeuds fils. On définit la structure de la
façon suivante :

H
struct elem_arbre
{
int donnee ;
struct elem_arbre * gauche ;
struct elem_arbre * droite ;
};
V .
typedef struct elem_arbre * Arbre ;

En considérant la structure définit ci-dessus :


a) Écrire une fonction appelée inserer qui insère correctement un élément de type entier dans
un ABR.
b) Écrire une fonction nommée af f icher_largeur qui effectue le parcours en largeur de l’ABR
et affiche ses éléments.
Indication : Entre le moment oú l’on affiche un noeud et celui oú l’on affiche ses fils, tout un
niveau de noeuds doit être affiché. Il est donc nécessaire de stocker quelque part les fils du
noeud (leur adresse plus précisément) que l’on affiche tant que ce n’est pas leur tour
d’apparaître. On propose comme solution d’utiliser une f ile : on commence par placer la
racine (son adresse ) dans une file vide, et à chaque étape, on sort un noeud de la file, on
affiche son contenu et on ajoute ses fils (si le noeud en a) à la file. La fonction s’arrête quand
la file est vide.
c) Proposer la fonction principale main qui permettra de tester les fonctions écrites
précédemment.

Rattrapage de Structures de Données Avancées

Durée : 2h 30mn

Exercice no 1 : Les listes chaînées et Piles

3CPI 309 © IMSP/UPN 2016-2017


7.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

1) On considère deux listes d’entiers simplement chaînées L1 et L2.


Écrire une fonction nommée produits_elements qui renvoie l’adresse d’une troisième liste
contenant les produits des éléments de L1 et L2 que l’on suppose être de même longueur. Par
exemple, si L1 contient les entiers 1, 2 et 4 et L2 contient les entiers 2, 3, et 4, la fonction doit
renvoyer une liste contenant les valeurs 2, 6 et 16.
2) Considérons à présent une autre liste simplement chaînées d’entiers.
Proposer une fonction nommée af f icheP airImpair qui affiche les éléments de la liste qui sont
des nombres pairs et ceux qui ne sont pas des nombres pairs.
3) Écrire une fonction af f icheP ile, permettant d’afficher à l’envers le contenu d’une pile d’entiers(
implémentée sous forme de liste chaînée). Si la pile contient 5, 8, 12, et 4 avec 5 étant le
sommet, les éléments s’afficheront dans l’ordre suivant : 4, 12, 8, 5.

Exercice no 2 : Les Arbres Binaires

Considérons l’arbre binaire d’entiers suivant :

.P 2
. H .N
a) Dans quel ordre s’affichent les éléments de cet arbre binaire pour chacun des trois types de

V
parcours en profondeur : préfixé, infixé et postfixé ?
b) Si on considère à présent un arbre binaire de recherche. Définir la structure représentant les
noeuds de l’arbre. Ensuite, écrire les fonctions suivantes :
- Fonction permettant de créer l’arbre
- Fonction permettant d’insérer un élément dans l’arbre
- Fonction permettant de calculer la somme des éléments de l’arbre et affiche la somme
- Fonction qui recherche un élément dans l’arbre et dit si l’élément a été retrouvé ou non
- Fonction principale main()

Année Académique : 2015-2016

Devoir de Structures de Données Avancées


Durée : 03h

Exercice 1 : Les listes chainées


1. On considère deux listes d’entiers simplement chainées L1 et L2 de dimensions respectives n
et m. On suppose que L1 et L2 sont triées dans l’ordre croissant.
Ecrire une fonction nommée fusion_listes qui renvoie l’adresse d’une 3ième liste L3 contenant
les éléments de L1 et L2 classés par ordre croissant le long du processus de fusion.
Par exemple, si L1 contient les entiers 1 3 6 8 et 12 et L2 contient les entiers 2 3 4 5 6 10 14 et
16, la fonction fusion_listes doit retourner une liste L3 contenant les valeurs
1 2 3 3 4 5 6 6 8 10 12 14 et 16.
Attention : Ne pas confondre la "fusion" à la "concaténation", qui sont deux concepts
différents.

© IMSP/UPN 2016-2017 310 3CPI


7.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

2. Considérons à présent une autre liste simplement chainée, de caractères permettant de


stocker une chaine de caractères. Un élément de la liste est donc de type char.
Proposer une fonction nommée compte_voyelles qui affiche le décompte des voyelles
présentes dans une liste de caractères.
En supposant que la liste stocke la phrase suivante : La vie est belle, la fonction
compte_voyelles devrait afficher les informations suivantes :
Nombre de a : 1
Nombre de e : 4
Nombre de i : 1
Nombre de o : 0
Nombre de u : 0
Nombre de y : 0
Pour 1) et 2), donner les prototypes des fonctions primitives dont vous avez besoin pour
réaliser les fonctions demandées sans les définir et donner les structures nécessaires.

Exercice 2 : Les listes doublement chainées


Soit une liste circulaire d’éléments de type float, implémentée à l’aide d’une liste doublement
chainée.
a) Définir la structure permettant d’implémenter cette liste.
b) Ecrire une fonction appelée supp_doubons qui supprime les doublons (éléments
apparaissant plusieurs fois) dans une liste L1 de float dont l’adresse lui est passée en
paramètre. Par exemple la liste 1.9, 3.5, 5.7, 8.4, 10.6, 5.7, 3.5 deviendra 1.9, 3.5, 5.7, 8.4,
10.6 avec 1.9 en tête de liste. Ainsi, une seule occurrence des éléments apparaissant
plusieurs fois dans la liste, est maintenue.

.P 2
c) Ecrire une fonction inverse_liste qui inverse le contenu d’une liste circulaire doublement

.N
chainée. Si la liste contenait initialementles éléments : 1.2, 1.6, 8.9 et 7.5, après l’appel de la
fonction inverse_liste, elle contiendrait 7.5, 8.9, 1.6, et 1.2.

H
NB : Ne pas utiliser les tableaux, ou une autre liste.

.
d) Ecrire une fonction nommée affiche_liste pouvant permettre d’afficher le contenu d’une liste

V
circulaire doublement chainée.
Pour 1) et 2), donner les prototypes des fonctions primitives dont vous avez besoin pour réaliser les
fonctions demandées sans les définir.

Exercice 3 : Les Arbres Binaires de Recherche


a) Rappeler les propriétés des arbres binaires de recherche.
b) Construire un arbre binaire de recherche par insertions successives des éléments suivants :
25 60 35 10 5 20 65 45 70 40 50 55 30 15
c) Donner les listes préfixée,infixée et postfixée de l’arbre obtenu.
d) Quel arbre peut-on obtenir après la suppression du noeud 60 ?
e) On considère qu’un noeud d’un ABR peut être représenté par une structure contenant un
champ de donnée entier et deux pointeurs vers les noeuds fils. On définit la structure de la
façon suivante :
struct elem_arbre
{
int donnee ;
struct elem_arbre*gauche ;
struct elem_arbre*droit ;
};
typedef struct elem_arbre*Arbre ;
En considérant la structure définie ci-dessus :
i. Ecrire une fonction appelée distance_noeud qui calcule la distance d’un noeud (dont on
fournit la valeur en paramètre) à la racine dans un ABR. Cette distance n’est rien d’autre
que la longueur du chemin de la racine à ce noeud.

3CPI 311 © IMSP/UPN 2016-2017


7.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

ii. Ecrire une fonction itérative (non récursive) trouve_noeud qui recherche dans un ABR,
un noeud dont elle prend la valeur en paramètre. La fonction retourne 1 si le nombre
recherché est trouvé sinon elle retourne 0.
NB : Donner juste les prototypes des fonctions primitives dont vous avez besoin.

Année Académique : 2015-2016


Devoir de Rattrapage de Structures de Données Avancées
Durée : 02h

Exercice 1 : Les listes chainées


1. On considère deux listes d’entiers simplement chainées L1 et L2 de dimensions respectives n
et m. On suppose que m est inférieur ou égale à n.
Ecrire une fonction nommée prefixe_liste qui prend deux listes L1 et L2. La fonction renvoie
1 si la liste L1 commence par la liste L2 et 0 sinon. Si L1 ou L2 est vide, la fonction retourne
0.Par exemple, si L1 contient les entiers 1 3 6 8 10 et 12 et L2 contient les entiers 1 3 6 et 8,
la fonction prefixe_liste doit retourner 1.
2. Ecrire une fonction inverse_liste qui inverse le contenu d’une liste simplement chainée. Si la
liste contenait initialementles éléments : 1.2, 1.6, 8.9 et 7.5, après l’appel de la fonction
inverse_liste, elle contiendrait 7.5, 8.9, 1.6, et 1.2.
NB : Ne pas utiliser les tableaux, ou une autre liste.
Pour 1) et 2), donner les prototypes des fonctions primitives dont vous avez besoin pour réaliser les
fonctions demandées sans les définir.

.P 2
. H .N
Exercice 2 :Les Arbres AVL
a) Rappelez la propriété principale des Arbres Binaires AVL.
b) Dessinez tous les arbres AVL contenant les valeurs 1, 2, 3, 4, 5.

V
Attention : Les éléments ne sont donc pas forcément insérés dans l’arbre dans cet ordre.
c) L’arbre suivant est-il un AVL ? Si non, décrivez la règle à suivre afin de transformer cet arbre
en AVL. Effectuer la transformation.

d) i. Construire un arbre AVL par ajout successif des éléments de la liste suivante :
25 60 35 10 5 20 65 45 70 40 50 55 30 15
ii. Ensuite, supprimer 25, puis 30, puis 35 de l’arbre AVL obtenu à la question précédente.
Pour chaque suppression, décrire les différentes étapes en spécifiant les types de rotation
nécessaires à chaque fois et les arbres correspondants.
e) Proposer une fonction récursive qui vérifie si un ABR est un AVL, après avoir donné la
structure pouvant permettre d’implémenter un tel arbre. La fonction retourne 1 si l’arbre est
équilibré(AVL), sinon elle retourne 0.
Donnez les prototypes et la description des fonctions dont vous avez besoin pour réaliser la
fonction demandée sans les définir.

© IMSP/UPN 2016-2017 312 3CPI


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

7.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

Année Académique : 2014-2015


Devoir de Structures de Données

Exercice no 1 : Les listes chaînées

et

Exercice no 2 : Les listes circulaires

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3

4 struct l i s t _ c a r a c
5 {
6 char carac ;
7 struct l i s t _ c a r a c * suivant ;
8 };
9 typedef struct l i s t _ c a r a c l i s t _ c a r a c ;
10

11

12 struct l i s t _ e n t i e r
13 {
14 int v a l ;
15 struct l i s t _ e n t i e r * suivant ;
16

17
};
typedef struct l i s t _ e n t i e r l i s t _ e n t i e r ;

.P 2
.N
18

19

H
20 typedef struct e l t
21

22

23

24

25
{
int v a l ;
struct e l t * precedent ;
struct e l t * suivant ;
}LCDC;
V .
26

27

28 typedef struct ListeRepere


29 {
30 int t a i l l e ;
31 LCDC * debut ;
32 LCDC * f i n ;
33 } Liste ;
34

35

36 int main ( )
37 {
38

39

40 return 0;
41 }
42

43

44 int e g a l i t e ( l i s t _ c a r a c * l1 , l i s t _ c a r a c * l2 )
45 {
46 l i s t _ c a r a c * depl1=l1 ;
47 l i s t _ c a r a c * depl2=l2 ;
48

49 i f ( t a i l l e _ l i s t ( l1 ) ! = t a i l l e _ l i s t ( l2 ) )
50 return 0;

3CPI 313 © IMSP/UPN 2016-2017


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

51

52 while ( depl1 ! =NULL)


53 {
54 i f ( depl1−>carac ! = depl2−>carac )
55 break ;
56 depl1=depl1−>suivant ;
57 depl2=depl2−>suivant ;
58 }
59

60 i f ( depl1==NULL)
61 return 1;
62

63 else
64 return 0;
65

66 }
67

68

69 void multiple ( l i s t _ e n t i e r * l , int x )


70 {
71 l i s t _ e n t i e r * depl= l ;
72 while ( depl ! =NULL)
73 {
74 i f ( depl−>v a l%x==0)
75 p r i n t f ( " %d " , depl−>v a l ) ;
76 }
77

78 }
p r i n t f ( " \n" ) ;

.P 2
.N
79

80

void double_element ( L i s t e * c i r c l e )

H
81

82

83

84

85

86
{

V
LCDC * depl= c i r c l e −>debut ;
.
while ( depl−>suivant ! = c i r c l e −>debut )
{
depl−>v a l * =2;
87 depl=depl−>suivant ;
88 }
89 depl−>v a l * =2;
90 }
91

92 void c y c l e ( L i s t e * c i r c l e )
93 {
94

95 LCDC * depl= c i r c l e −>debut ;


96 int i = c i r c l e −>debut−>v a l ;
97

98 while ( depl−>suivant ! = c i r c l e −>debut )


99 {
100 depl−>v a l =depl−>suivant−>v a l ;
101 depl=depl−>suivant ;
102 }
103

104 depl−>v a l = i ;
105 }
106

107

108 int t a i l l e _ l i s t ( l i s t _ c a r a c * L )
109 {
110 int len = 0 ;
111

© IMSP/UPN 2016-2017 314 3CPI


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

112 while ( L ! = NULL )


113 {
114 L = L−>suivant ;
115 len++ ;
116 }
117

118 return len ;


119 }

Exercice no 3 : Les Arbres Binaires de Recherche (ABR)


1 #include < s t d i o . h>
2 #include < s t d l i b . h>
3

4 struct elem_arbre
5 {
6 int donnee ;
7 struct elem_arbre * gauche ;
8 struct elem_arbre * d r o i t ;
9 };
10 typedef struct elem_arbre * arbre ;
11

12 struct f i l e
13 {
14 arbre noeud ;
15 struct f i l e * suivant ;
16

17
};

.P 2
.N
18 struct f i p
19 {

H
20 struct f i l e * premier ;
21

22

23

24

25
};

V .
arbre i n s e r e r ( arbre racine , int i ) ;
void a f f i c h e ( arbre rac ) ;
26

27 // f o n c t i o n s u t i l e s
28 struct f i p * i n i t i a l i s e r ( ) ;
29 struct f i p * d e f i l e r ( struct f i p * f ) ;
30 struct f i p * e n f i l e ( struct f i p * f , arbre t ) ;
31

32

33

34

35 int main ( int argc , char * argv [ ] )


36 {
37 arbre rac=NULL;
38

39 rac= i n s e r e r ( rac , 4 ) ;
40 rac= i n s e r e r ( rac , 8 ) ;
41 rac= i n s e r e r ( rac , 2 ) ;
42 rac= i n s e r e r ( rac , 9 ) ;
43

44 a f f i c h e ( rac ) ;
45 return 0;
46 }
47

48

49

50

3CPI 315 © IMSP/UPN 2016-2017


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

51 // i n s e r e r
52 arbre i n s e r e r ( arbre racine , int i )
53 {
54 i f ( racine==NULL)
55 {
56 arbre new=malloc ( sizeof ( * new ) ) ;
57 new−>donnee= i ;
58 new−>gauche=NULL;
59 new−>d r o i t =NULL;
60 return new ;
61 }
62 else
63 {
64 i f ( i <racine −>donnee )
65 racine −>gauche= i n s e r e r ( racine −>gauche , i ) ;
66 else
67 racine −>d r o i t = i n s e r e r ( racine −>d r o i t , i ) ;
68 return racine ;
69 }
70

71 }
72

73

74 // i n i t i a l i s e r
75 struct f i p * i n i t i a l i s e r ( )
76 {
77

78
struct f i p * new=malloc ( sizeof ( * new ) ) ;

.P 2
.N
79 new−>premier=NULL;
80 return new ;
}

H
81

82

83

84

85

86
// e n f i l e r un noeud de l ’ arbre
V .
struct f i p * e n f i l e ( struct f i p * f , arbre t )
{
87

88 struct f i l e * new=malloc ( sizeof ( * new ) ) ;


89 struct f i l e * p=f −>premier ;
90

91 i f ( p==NULL)
92 {
93 new−>noeud= t ;
94 new−>suivant=NULL;
95 f −>premier=new ;
96 }
97

98 else
99 {
100 while ( p−>suivant ! =NULL)
101 p=p−>suivant ;
102

103 new−>noeud= t ;
104 p−>suivant=new ;
105 new−>suivant=NULL;
106 }
107

108 return f ;
109

110 }
111

© IMSP/UPN 2016-2017 316 3CPI


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

112

113

114 // d e f i l e r
115 struct f i p * d e f i l e r ( struct f i p * f )
116 {
117 struct f i l e * p ;
118

119 p=f −>premier ;


120 f −>premier=p−>suivant ;
121

122 free (p ) ;
123

124 return ( f ) ;
125 }
126

127

128

129 // a f f i c h e r
130 void a f f i c h e ( arbre rac )
131 {
132

133 i f ( rac==NULL)
134 p r i n t f ( " L ’ arbre est vide .\n" ) ;
135

136 else
137 {
138

139
arbre racine=rac ;
struct f i p * f i l a r b r e ;

.P 2
.N
140

141 filarbre=initialiser ( filarbre ) ;


f i l a r b r e = e n f i l e ( f i l a r b r e , rac ) ;

H
142

143

144

145

146

147
V .
struct f i l e * p= f i l a r b r e −>premier ;

while ( f i l a r b r e ! =NULL && p! =NULL)


{
148 i f ( p−>noeud−>gauche )
149 f i l a r b r e = e n f i l e ( f i l a r b r e , p−>noeud−>gauche ) ;
150 i f ( p−>noeud−>d r o i t )
151 f i l a r b r e = e n f i l e ( f i l a r b r e , p−>noeud−>d r o i t ) ;
152

153 p r i n t f ( "%d " ,p−>noeud−>donnee ) ;


154 filarbre=defiler ( filarbre ) ;
155

156 p= f i l a r b r e −>premier ;
157 }
158

159 p r i n t f ( " .\n" ) ;


160 }
161

162 }

Rattrapage de Structures de Données Avancées


Exercice no 1 : Les listes chaînées et Piles

1 #include < s t d i o . h>


2 #include < s t d l i b . h>
3

4 struct l i s t _ e n t i e r
5 {

3CPI 317 © IMSP/UPN 2016-2017


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

6 int v a l ;
7 struct l i s t _ e n t i e r * suivant ;
8 };
9 typedef struct l i s t _ e n t i e r l i s t _ e n t i e r ;
10

11

12 typedef struct Element Element ;


13 struct Element {
14 int nombre ;
15 Element * suivant ;
16 };
17

18 typedef struct P i l e P i l e ;
19 struct P i l e {
20 Element * premier ;
21 };
22

23

24 l i s t _ e n t i e r * produits_elements ( l i s t _ e n t i e r * , l i s t _ e n t i e r * ) ;
25 void a f f i c h e _ p a i r e _ i m p a i r e ( l i s t _ e n t i e r * ) ;
26 void a f f i c h e _ p i l e ( P i l e * ) ;
27

28 // f o n c t i o n s u t i l e s
29 void l i s t _ p r i n t ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
30 struct l i s t _ e n t i e r * list_append ( struct l i s t _ e n t i e r * , int ) ;
31 void p r i n t ( P i l e * ) ;
32

33
int t a i l l e _ l i s t ( struct l i s t _ e n t i e r * ) ;
int t a i l l e _ p i l e ( P i l e * ) ;

.P 2
.N
34

35

H
36

37

38

39

40

41
int main ( void )
{

return 0;
V .
42 }
43

44

45

46 void l i s t _ p r i n t ( struct l i s t _ e n t i e r * L )
47 {
48 int num;
49 for ( num = 0 ; L ; num++ )
50 {
51 p r i n t f ( " %d ; " , L−>v a l ) ;
52 L = L−>suivant ;
53 i f ( L−>suivant==NULL)
54 break ;
55 }
56 p r i n t f ( " %d .\n" , L−>v a l ) ;
57

58 }
59

60

61

62

63 struct l i s t _ e n t i e r * list_append ( struct l i s t _ e n t i e r * L , int v a l )


64 {
65 struct l i s t _ e n t i e r * cur ;
66

© IMSP/UPN 2016-2017 318 3CPI


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

67 struct l i s t _ e n t i e r * e l t = ( struct l i s t _ e n t i e r * )
68 malloc ( sizeof ( struct l i s t _ e n t i e r ) ) ;
69

70 e l t −>v a l = v a l ;
71

72 i f ( L == NULL )
73 e l t −>suivant = L ;
74 return e l t ;
75

76 cur = L ;
77

78 while ( cur−>suivant ! = NULL ) // boucle qui


79 retrouve l e dernier element de l a l i s t e
80 cur = cur−>suivant ;
81

82 e l t −>suivant = cur−>suivant ;
83 cur−>suivant = e l t ;
84

85 return L ;
86 }
87

88

89

90 l i s t _ e n t i e r * produits_elements ( l i s t _ e n t i e r * l1 , l i s t _ e n t i e r * l2 )
91 {
92

93

94
l i s t _ e n t i e r * l3=NULL;

.P 2
.N
95 i f ( l1==NULL)
96 p r i n t f ( " l a l i s t e est vide " ) ;
else

H
97

98

99

100

101

102
{

{
V .
while ( l1 ! =NULL)

l3=list_append ( l3 , l1−>v a l * l2−>v a l ) ;


l1=l1−>suivant ;
103 l2=l2−>suivant ;
104 }
105

106 }
107

108 return l3 ;
109 }
110

111

112

113

114 void a f f i c h e _ p a i r e _ i m p a i r e ( l i s t _ e n t i e r * l )
115 {
116 l i s t _ e n t i e r * depl= l ;
117 int i =0;
118

119 i f ( l ==NULL)
120 p r i n t f ( " l a l i s t e est vide " ) ;
121 else
122 {
123 p r i n t f ( " Les nombres paires de l a l i s t e :\n" ) ;
124

125 while ( depl ! =NULL)


126 {
127 i f ( depl−>v a l%2==0)

3CPI 319 © IMSP/UPN 2016-2017


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

128 {
129 p r i n t f ( " %d " , depl−>v a l ) ;
130 i ++;
131 }
132 depl=depl−>suivant ;
133 }
134

135 i f ( i ==0)
136 {
137 p r i n t f ( " i l n ’ y a aucun nombre paire dans l a l i s t e \n" ) ;
138 p r i n t f ( " l e s nombres impair de l a l i s t e sont :\n" ) ;
139 list_print ( l ) ;
140 }
141

142 else i f ( i == t a i l l e _ l i s t ( l ) )
143 p r i n t f ( " i l n ’ y a aucun nombre impaire dans l a l i s t e \n" ) ;
144

145

146 else
147 {
148 depl= l ;
149 p r i n t f ( " \nLes nombres impaires de l a l i s t e :\n" ) ;
150

151 while ( depl ! =NULL)


152 {
153 i f ( depl−>v a l %2!=0)
154

155

.
depl=depl−>suivant ;
P
p r i n t f ( " %d " , depl−>v a l ) ;

2
.N
156 }
157

H
158

159

160

161

162

163
}
}

V .
164

165

166 void p r i n t ( P i l e * p ) // a f f i c h e r
167 {
168 i f ( p! =NULL)
169 {
170 i f ( p−>premier==NULL)
171 p r i n t f ( " l a l i s t e est vide " ) ;
172

173 else
174 {
175 Element * a=p−>premier ;
176 while ( a−>suivant ! =NULL)
177 {
178 p r i n t f ( " %d ; " , a−>nombre ) ;
179 a=a−>suivant ;
180 }
181 p r i n t f ( " %d .\n" , a−>nombre ) ;
182 }
183 }
184

185

186 }
187

188

© IMSP/UPN 2016-2017 320 3CPI


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

189

190

191 int t a i l l e _ l i s t ( struct l i s t _ e n t i e r * L )


192 {
193 int len = 0 ;
194

195 while ( L ! = NULL )


196 {
197 L = L−>suivant ;
198 len++ ;
199 }
200

201 return len ;


202 }
203

204

205

206

207

208 int t a i l l e _ p i l e ( P i l e * P )
209 {
210 int len = 0 ;
211 Element * depl=P−>premier ;
212

213 while ( depl ! = NULL )


214 {
215

216 len++ ;
depl = depl−>suivant ;

.P 2
.N
217 }
218

return len ;

H
219

220

221

222

223

224
}

V .
225 void a f f i c h e _ p i l e ( P i l e * p i l e )
226 {
227 Element * P= p i l e −>premier ;
228

229 int i = t a i l l e _ p i l e ( p i l e ) , tab [ i ] ;


230

231 while ( P! =NULL)


232 {
233 tab [ i −1]=P−>nombre ;
234 P=P−>suivant ;
235 i −−;
236 }
237

238 int j ;
239 for ( j =0; j < t a i l l e _ p i l e ( p i l e ) −1; j ++)
240 p r i n t f ( " %d ; " , tab [ j ] ) ;
241

242 p r i n t f ( " %d . " , tab [ j ] ) ;


243

244 }

Exercice no 2 : Les Arbres Binaires


a) Parcours Préfixé :1 ;2 ;4 ;5 ;8 ;3 ;6 ;7 ;9 ;10.
Parcours Infixé :4 ;2 ;8 ;5 ;1 ;6 ;3 ;9 ;7 ;10.

3CPI 321 © IMSP/UPN 2016-2017


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

Parcours Postfixé :4 ;8 ;5 ;2 ;6 ;9 ;10 ;7 ;3 ;1.


b) Voir solution des Travaux Dirigés sur Les Arbres Binaires de Recherches (ABR).

Année Académique : 2015-2016

Devoir de Structures de Données Avancées


Durée : 03h

Solution 1
1. Fonction fusion_liste
#include < s t d i o . h>
#include < s t d l i b . h>
struct l i s t _ e n t i e r { i n t v a l ;
struct l i s t _ e n t i e r * suivant ;
};

struct l i s t _ e n t i e r * elem_new ( i n t v a l ) {
struct l i s t _ e n t i e r * new ;
new= ( struct l i s t _ e n t i e r * ) malloc ( s i z e o f ( struct l i s t _ e n t i e r ) ) ;
i f ( new== NULL ) {
exit ( 0 ) ; }
else {
new−>v a l = v a l ;
new−>suivant=NULL;
return new ;

.P 2
.N
}
}

f r e e ( elem ) ; }

V . H
void elem_free ( struct l i s t _ e n t i e r * elem ) {

struct l i s t _ e n t i e r * list_push ( struct l i s t _ e n t i e r * L , struct l i s t _ e n t i e r * e l t ) {


e l t −>suivant=L ;
return e l t ;
}

void l i s t _ i n s e r t ( struct l i s t _ e n t i e r * p , struct l i s t _ e n t i e r * e l t ) {


e l t −>suivant= p−>suivant ;
p−>suivant= e l t ;
}

struct l i s t _ e n t i e r * list_append ( struct l i s t _ e n t i e r * L , struct l i s t _ e n t i e r * e l t ) {


struct l i s t _ e n t i e r * cur ;
i f ( L==NULL)
return list_push ( L , e l t ) ;
cur=L ;
while ( cur−>suivant ! =NULL ) {
cur = cur−>suivant ;
}
l i s t _ i n s e r t ( cur , e l t ) ;
return L ;
}

i n t t a i l l e _ l i s t ( struct l i s t _ e n t i e r * L ) {
i n t len =0;
while ( L ! = NULL ) {
L=L−>suivant ;

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7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

len + + ; }
return len ;
}

void A f f i c h a g e _ l i s t ( struct l i s t _ e n t i e r * p ) {
struct l i s t _ e n t i e r * x ;
x=p ;
i f ( x==NULL ) {
p r i n t f ( " La l i s t e est vide\n" ) ;
} else {
p r i n t f ( "−−−−−−−−−−\n" ) ;
while ( x ! =NULL ) {
p r i n t f ( "%d\n" , x−>v a l ) ;
x=x−>suivant ;
}
}
}

i n t position_search ( struct l i s t _ e n t i e r * p , i n t n )
{
struct l i s t _ e n t i e r * q=p ;
i n t i =1;
while ( i <n ) {
q=q−>suivant ;
i ++;
}
return q−>v a l ;

.P 2
.N
}

void l i s t _ s e a r c h ( struct l i s t _ e n t i e r * L , i n t v a l )
{

V . H
struct l i s t _ e n t i e r * p=L ;
i n t i =0;
while ( p! =NULL ) {
i f ( p−>v a l == v a l ) {
p=NULL;
i =1;
} else {
p=p−>suivant ;
}
}
i f ( i ==1){
p r i n t f ( " Element retrouve\n" ) ;
} else {
p r i n t f ( " Element i n e x i s t a n t \n" ) ;
}
}
//fusion
struct l i s t _ e n t i e r * f u s i o n _ l i s t e s ( struct l i s t _ e n t i e r * L1 ,
struct l i s t _ e n t i e r * L2 ) {
struct l i s t _ e n t i e r * L3=NULL;
i n t i , j , t1 , t2 , a , b , t3 , t ;
t1= t a i l l e _ l i s t ( L1 ) ;
t2= t a i l l e _ l i s t ( L2 ) ;
t3 =0;
i =1;
j =1;
t =t1+t2 ;
while ( t3 ! = t ) {
i f ( i <=t1 )

3CPI 323 © IMSP/UPN 2016-2017


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

a=position_search ( L1 , i ) ;
i f ( j <=t2 )
b=position_search ( L2 , j ) ;
i f ( i >t1|| j >t2 ) {
i f ( i >t1 && j <=t2 ) {
L3=list_append ( L3 , elem_new ( b ) ) ;
j ++;
} e l s e i f ( j >t2 && i <=t1 ) {
L3=list_append ( L3 , elem_new ( a ) ) ;
i ++;
}
} e l s e i f ( a<b ) {
L3=list_append ( L3 , elem_new ( a ) ) ;
i ++;
} e l s e i f ( b<a ) {
L3=list_append ( L3 , elem_new ( b ) ) ;
j ++;
} e l s e i f ( a==b ) {
L3=list_append ( L3 , elem_new ( b ) ) ;
L3=list_append ( L3 , elem_new ( a ) ) ;
i ++;
j ++;
}
t3= t a i l l e _ l i s t ( L3 ) ;
}
return L3 ;
}
i n t main ( )

.P 2
.N
{
struct l i s t _ e n t i e r * L3 , * L1=NULL, * L2=NULL;
i n t i =1 ,a , b ;

. H
p r i n t f ( " Remplissage de l a premiere l i s t e −−−−−−−−−−−−−−−\n" ) ;

V
p r i n t f ( " Entrez l a t a i l l e de l a premiere l i s t e \n" ) ;
scanf ( "%d " ,&a ) ;
while ( i <=a ) {
p r i n t f ( " Entrez l a valeur de l ’ element %d\n" , i ) ;
scanf ( "%d " ,&b ) ;
L1=list_append ( L1 , elem_new ( b ) ) ;
i ++;
}
A f f i c h a g e _ l i s t ( L1 ) ;
i =1;
p r i n t f ( " Remplissage de l a deuxieme l i s t e −−−−−−−−−−−−−−−\n" ) ;
p r i n t f ( " Entrez l a t a i l l e de l a deuxieme l i s t e \n" ) ;
scanf ( "%d " ,&a ) ;
while ( i <=a ) {
p r i n t f ( " Entrez l a valeur de l ’ element %d\n" , i ) ;
scanf ( "%d " ,&b ) ;
L2=list_append ( L2 , elem_new ( b ) ) ;
i ++;
}
A f f i c h a g e _ l i s t ( L2 ) ;
L3= f u s i o n _ l i s t e s ( L1 , L2 ) ;
p r i n t f ( " Affichage de l a troisieme L i s t e \n" ) ;
A f f i c h a g e _ l i s t ( L3 ) ;

return 0;
}

2. Fonction compte_voyelles
#include < s t d i o . h>

© IMSP/UPN 2016-2017 324 3CPI


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

#include < s t d l i b . h>


typedef struct charac { char l ;
struct charac * suivant ;
} CHARAC;
CHARAC* elem_new ( char v a l )
{
CHARAC* new ;
new = (CHARAC * ) malloc ( s i z e o f (CHARAC ) ) ;
i f ( new == NULL)
exit ( 0 ) ;
else {
new−> l = v a l ;
new−>suivant = NULL;
return new ;
}
}
CHARAC* list_push (CHARAC* L ,CHARAC* e l t )
{
e l t −>suivant = L ;
return e l t ;
}
CHARAC* list_append (CHARAC* L ,CHARAC* e l t )
{
CHARAC* cur ;
i f ( L == NULL) // i c i on i n s r r e en t e t e de l i s t e s i l a l i s t e est vide
return list_push ( L , e l t ) ;
cur = L ;
while ( cur−>suivant ! = NULL) {

.P 2
.N
cur = cur−>suivant ; }
cur−>suivant= e l t ;
e l t −>suivant=NULL;
return L ;
}

V . H
void comptes_voyelle (CHARAC* l ) {
i n t a=0 ,b=0 ,c=0 ,d=0 ,e=0 , f =0;
CHARAC* p= l ;
while ( p! =NULL) {
i f ( p−> l == ’ a ’ ||p−> l == ’A ’ ) { a + + ; } ;
i f ( p−> l == ’ e ’ ||p−> l == ’E ’ ) { b + + ; } ;
i f ( p−> l == ’ i ’ ||p−> l == ’ I ’ ) { c + + ; } ;
i f ( p−> l == ’ o ’ ||p−> l == ’O ’ ) { d + + ; } ;
i f ( p−> l == ’u ’ ||p−> l == ’U ’ ) { e + + ; } ;
i f ( p−> l == ’ y ’ ||p−> l == ’ Y ’ ) { f + + ; } ;
p=p−>suivant ;
}
p r i n t f ( "Nombre de a:%d\nNombre de e:%d\nNombre de i :%d\nNombre
de o:%d\nNombre de u:%d\nNombre de y:%d\n" , a , b , c , d , e , f ) ;
int g ;
g=a+b+c+d+e+ f ;
p r i n t f ( " on a au t o t a l %d v o y e l l e \n" , g ) ;
}
void l i s t _ p r i n t (CHARAC * L )
{
i n t num;
f o r (num = 0 ; L ! =NULL ; num++)
{
p r i n t f ( " Element %d = %c\n" , num, L−> l ) ;
L = L−>suivant ;
}
}

3CPI 325 © IMSP/UPN 2016-2017


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

i n t main ( )
{
CHARAC* p , * x ;
p=NULL;
x=NULL;
i n t n=1 , t ;
char c , d ;
p r i n t f ( " entrer l a t a i l l e de l i s t e \n" ) ;
scanf ( "%d " ,& t ) ;
scanf ( "%c " ,&d ) ; //consomme l a v a l i d a t i o n du scanf precedent
p r i n t f ( " entrer l e premier element de l a l i s t e \n" ) ;
scanf ( "%c%c " ,&c,&d ) ;
//CHARAC* q=NULL;
p=elem_new ( c ) ;

while ( n< t )
{
p r i n t f ( " entrer un element\n " ) ;
scanf ( "%c%c " ,&c,&d ) ;
x=elem_new ( c ) ;
// p r i n t f ( " car %c " , x−> l ) ;
p=list_append ( p , x ) ;
n++;
}
list_print (p ) ;
comptes_voyelle ( p ) ;

.P 2
.N
return 0;
}

V . H Solution 2
a) Fonction Structure
#include < s t d i o . h>
#include < s t d l i b . h>
typedef struct e l t { f l o a t v a l ;
struct e l t * suivant ;
struct e l t * precedent ; } LCDC;
typedef struct l i s t e R e p e r e { i n t t a i l l e ;
LCDC* debut ;
LCDC* f i n ; } L i s t e ;

b) Fonction supp_doublons
Liste * I n i t i a l i s a t i o n ( ) ;
Liste * circ_insert ( Liste * p_list , f l o a t p, f l o a t val ) ;
L i s t e * supprimerElement ( L i s t e * t , f l o a t donnee )
{
LCDC* p=NULL;
i f ( t −>debut−>v a l ==donnee )
{
p=t −>debut ;
p−>suivant−>precedent=p−>precedent ;
p−>precedent−>suivant=p−>suivant ;
t −>debut=t −>f i n −>suivant ;
free (p ) ;
return t ;
}

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7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

i f ( t −>f i n −>v a l ==donnee )


{
p=t −>f i n ;
p−>suivant−>precedent=p−>precedent ;
p−>precedent−>suivant=p−>suivant ;
t −>f i n =t −>debut−>precedent ;
free (p ) ;
return t ;
}
}

c) Fonction inverse_liste
void permutation (LCDC* C1,LCDC*C2)
{
f l o a t p=C1−>v a l ;
C1−>v a l =C2−>v a l ;
C2−>v a l =p ;
}
L i s t e * i n v e r s e _ l i s t e ( L i s t e *L )
{
i f ( L==NULL)
{
return NULL;
}
else
{
i n t i =0 , j = ( L−> t a i l l e ) ;
LCDC* p=L−>debut , * q=L−>f i n ;
.P 2
.N
while ( j > i )
{

H
permutation ( p , q ) ;

}
p=p−>suivant ;

V
q=q−>precedent ;
j −−;
i ++;
.
return L ;
}
}

d) Fonction affiche_liste
void a f f i c h e _ l i s t e ( L i s t e * p _ l i s t e )
{
LCDC* p=NULL, * q=NULL;
p= p _ l i s t e −>debut ;
q= p _ l i s t e −>debut ;
while ( p−>suivant ! = q )
{
p r i n t f ( "%f −> " ,p−>v al ) ;
p=p−>suivant ;
}
i f ( p−>suivant== p _ l i s t e −>debut )
{
p r i n t f ( "%f \n" ,p−>v a l ) ;
}
}

3CPI 327 © IMSP/UPN 2016-2017


7.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE STRUCTURES DE DONNÉES AVANCÉES

.P 2
. H .N
V

© IMSP/UPN 2016-2017 328 3CPI


UE : MÉCANIQUE GÉNÉRALE

8.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Année Académique : 2014-2015


On rapport l’espace affine euclidien E3 à un repère orthonormé direct R0 (O; e~1 , e~2 , e~3 ).

Exercice 1
On condidère les points A(1; 0; −1), B(3; 2; −1) et C(0; 1; 3) et puis le vecteur libre ~u(−1; 1; 4).
−−→ −−→
1. i) Calculer les moments respectifs MB (A; ~u) et MC (A; ~u) du vecteur lié (A; ~u) aux points B et
C.
−−→
ii) Quel est l’ensemble des points M ∈ E3 tels que BM ∧ ~u = −8e~1 + 8e~2 − 4e~3 .
2. On rappelle que le moment du vecteur lié (A; ~u) par rapport à un axe D ; passant par un point
−→
Q et dirigé par un vecteur libre et unitaire ~i, est le scalaire MD (A; ~u) := (QA ∧ ~u).~i.

.P 2
i) Dans les hypothèses précédentes, montrer que MD (A; ~u) ne dépend pas du choix du point
Q de D.

. H .N
ii) Calculer le moment de (A; ~u) par rapport à l’axe ∆ = Supp(B; ~v ) où ~v (−2; 2; −1).

V →

Exercice 2
On définit le champ de vecteurs T : E3 −→ E3 par :

∀ P (x, y, z), T (P ) = (2y − z − 1, −2x − 2z + 1, x + 2y + 3)


1. Montrer que T est un champ de vecteurs antisymétrique (c’est-a-dire, un torseur).


2. Trouver la résultante (le vecteur caractéristique) R de T .
3. Soit P (x, y, z) un point quelconque de E3 .

− → −
i) Calculer R · T (P ). Quelle est la remarque à faire ?

− → −
Le nombre R · T (O) s’appelle l’invariant scalaire de T .

− →

T (P ) · R → − →

ii) Justifier que le vecteur →
−2 · R est le projeté orthogonal de T (P ) sur la droite
−R

vectorielle engendrée par R .

− →

T (P ) · R → −
Calculer →
−2 · R . Quelle est la remarque à faire ?
R → − →


− T (0) · R → −
Le vecteur I = →
−2 · R s’appelle l’invariant vectoriel de T .
R
4. On pose

− →

∆ = {P ∈ E3 : T (P )// R }
i) En utilisant le fait que

− →
− →
− −−→
T (P ) = T (O) + R ∧ OP ∀ P ∈ E3 ,
monter que

− →

∆ = {P ∈ E3 : T (P ) = I }


où I est l’invariant vectoriel de T .

329
8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

ii) Déterminer ∆ et préciser sa nature géométrique.


∆ est appelé l’axe centrale de T .
5. Soient T1 et T2 les champs de vecteurs de E3 définis respectivement en tout point P (x, y, z) de
l’espace par
T~1 (P ) = I~ et T~2 (P ) = T~ (P ) − I;
~

où I~ est l’invariant vectoriel de T .


i Vérifier que T1 est un torseur (champ antisymétrique) de résultante nulle.
Un tel torseur est appelé couple.
Quel est l’invariant scalaire de T1 ?
ii Vérifier que T2 est un torseur (champ antisymétrique) qui s’annule en un point au moins
de E3 . Un tel torseur est appelé glisseur. Quel est l’invariant scalaire de T2 ?
iii Vérifier que le couple T1 et le glisseur T2 satisfont :
(→
− →
− →

T 1 (P ) + T 2 (P ) = T (P ), P ∈ E3 .

− →

T 1 (O)// T où I~ est la résultante de T

On parle alors de la décomposition centrale du torseur T .

Exercice 3
 
0 2 −2
On donne la matrice L = −2 0 µ  que l’on identifie à l’opérateur linéaire correspondant de E3
λ 1 0
muni de sa base canonique (e~1 , e~2 , e~3 ).
.P 2
.N
1. Trouver λ et µ pour que L soit antisymétrique.


Déterminer alors le vecteur caractéristique (la résultante ) R de L.
2. On pose λ = −2µ = 2


− →

V . H →

i) Un champ antisymétrique T associé à L est tel que T (O)(−2, 4, 4).
Comparer T (O) et R . En déduire l’axe central de T et son invariant vectoriel.


ii) Un champ anti-symétrique V associé à L est tel que V (O) = (−1; 1; 0).
Déterminer l’axe central de V et son invariant vectoriel.
iii) Quelle est la forme générale des expressions des torseurs associés à L ?

Exercice 4

− →

Soient T1 et T2 deux torseurs quelconques de E3 de résultantes respectives R 1 et R 2 .

− →
− →
− →

1. Pour tout point P ∈ E3 , exprimer T 1 (P ) en fonction de T 1 (O) et de R 1 , et puis T 2 (P ) en

− →

fonction de T 2 (O) et de R 2 .
2. Montrer que le scalaire

− → − →
− → −
R 1 · T 2 (P ) + R 2 · T 1 (P ) ∀P ∈ E3 ,
est indépendant du point P ∈ E3 .
On l’appelle le comoment (ou le produit) des torseurs T1 et T2 .
3. Montrer que le champ de vecteur T de E3 définit par

→ − → −
→ − →
∀ P, R1 ∧ T2 (P ) − R2 ∧ T1 (P )

− →

est un torseur de résultante R 1 ∧ R 2 .

© IMSP/UPN 2016-2017 330 3CPI


8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Exercice 5
On définit le champ de vecteurs F : E3 −→ E3 par :


∀ P (x, y, z), F (P ) = (−z − 2, z − 7, x − y − 1)

1. Montrer que F est un torseur dont on donnera la résultante.


2. Quel est l’invariant scalaire de F ? L’invariant vectoriel de F ?
3. Déterminer l’axe central de F .
4. Donner la décomposition centrale de F (i.e., décomposition en la somme d’un couple et d’un
glisseur colinéaires)

Exercice 6
 
0 −2 2
On donne la matrice L =  2 0 µ que l’on identifie à l’opérateur linéaire correspondant de E3
λ −1 0
muni de sa base canonique (e~1 , e~2 , e~3 ).
1. Trouver λ et µ pour que L soit antisymétrique.


Déterminer alors le vecteur caractéristique (la résultante ) R de L.
2. On pose λ = −2 et µ = 1


i) Un champ antisymétrique T associé à L est tel que T (O)(2, −4, −4).

− →

.P 2
Comparer T (O) et R . En déduire l’axe central de T et son invariant vectoriel.


ii) Un champ anti-symétrique V associé à L est tel que V (O) = (1; −1; 0).

.N
Déterminer l’axe central de V et son invariant vectoriel.
iii) Quelle est la forme générale des expressions des torseurs associés à L ?

. H
V Exercice 7
On définit pour paramètre réel m donné, le champ de vecteur Tα : E3 −→ E3 par :


∀ P (x, y, z), Tα = (αy, −αx − 2αz + α + 1, 2αy − 2α − 2).

1. Montrer que Tα est équiprojectif pour tout α.


2. Quel est l’invariant scalaire de Tα ?
3. Préciser la nature de Tα suivant les valeurs de α.
4. On pose α = 1
i) Compare les moments de T1 aux points A(2, 8/5; 0) et B(0; 8/5; 1).
ii) En déduire l’axe central de T1 .

Exercice 8
On définit le champ de vecteurs paramétrique Fλ : E3 −→ E3 par :

∀ P (x, y, z), F~λ (P ) = (−y + z + λ, x + 2z + 3λ, −x − 2y + λ).

1. Montrer que Fλ est équiprojectif.


−→
2. Trouver la résultante Rλ de Fλ .
3. Quel est l’invariant scalaire de Fλ ?
4. Pour quelles(s) valeurs(s) de λ, Fλ est-il un glisseur ?

3CPI 331 © IMSP/UPN 2016-2017


8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

5. Déterminer l’axe central de Fλ .

Exercice 9
On considère le champ de vecteur H : E3 −→ E3 défini en tout point P (x, y, z) par


H (P ) = (y + z 2 , −x, −xz)

.

− →
− −−→
1. Calculer ( H (P ) − H (O)).OP pour tout point P ∈ E3 .
2. Peut-on déduire de ce qui précède que H est un torseur ?

Exercice 10
Soient deux torseurs T1 et T2 définis respectivement sur l’espace affine euclidien E3 par leurs
éléments de réduction en un point quelconque P de E3 :

→ −

R1 R2
T1 et T2

→ −

T1 (P ) T2 (P )

On définit alors un champ vectoriel T sur E3 par



→ − →

.P

2
→ − →
∀ P, R1 ∧ T2 (P ) − R2 ∧ T1 (P )

.N


Montrer que T est un torseur dont on déterminera le vecteur caractéristique R .

V . H Exercice 11
1. On considère un corps S paramétré par θ ∈ [0, 2π[ indépendant de la variable temporaire t et
qui à chaque t se décrit par :

S = {Pθ (t) = (cos(θ − 3t), sin(θ − 3t), t); 0 6 θ < 2π}.

a) Montrer que S est un solide indéformable.


b) Montrer qu’à tout instant t, le vecteur en un point quelconque M (x, y, z) lié (ou


appartenant) à S est V (M, t) = (3y, −3x, 1).
c) Vérifier que l’application

T : E3 −→ E3


P (x, y, z) 7−→ T (P ) = (3y, −3x, −1),
est un torseur.
2. Plus généralement, montrer que le champ des vecteurs vitesse d’un solide indéformable
quelconque de E3 est un torseur.


3. Le champ de vecteurs F : E3 −→ E3 défini en tout point P (x, y, z) par F (P ) = (z 2 , 0, −xz 2 ), est-il
le champ de vecteur vitesse d’un solide indéformable ?

Exercice 12
1. On considère un corps S paramétré par θ ∈ [0, 2π[ indépendant de la variable temporaire t et
qui à chaque t se décrit par :

S = {Pθ (t) = (2sin(θ + 5t), 2cos(θ + 5t), −t); 0 6 θ < 2π}.

© IMSP/UPN 2016-2017 332 3CPI


8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

i) Montrer que S est un solide indéformable.


ii) Montrer qu’à tout instant t, le vecteur en un point quelconque M (x, y, z) lié (ou


appartenant) à S est V (M, t) = (5y, −5x, −1).
iii) Vérifier que l’application

T : E3 −→ E3


P (x, y, z) 7−→ T (P ) = (5y, −5x, −1),

est un torseur.
2. Plus généralement, montrer que le champ des vecteurs vitesse d’un solide indéformable
quelconque de E3 est un torseur.


3. Le champ de vecteurs H : E3 −→ E3 défini en tout point P (x, y, z) par H (P ) = (0, −z 2 , yz). est-il
le champ de vecteur vitesse d’un solide indéformable ?

Exercice 13

On rapport l’espace affine euclidien E3 rapporté à un repère orthonormé direct (O;~i, ~j, ~k)
1. Étant donné un point P en mouvement (lisse / différentiable) dans l’espace, montrer que :
i) P a un mouvement rectiligne si et seulement si son vecteur vitesse a une direction fixe.
ii) P a une trajectoire plane si et seulement si son vecteur vitesse est constamment parallèle

P
à un plan fixe

. 2
2. On considère les points mobiles Q et M dont les mouvements ont respectivements les lois

.N
horaires suivantes :

x(t) = −sin2 t x(t) = e−t

. H
Q y(t) = cos(2t)
z(t) = 5 − cos2 t.

V
i) Montrer que la trajectoire de Q est rectiligne.
M y(t) = t2 + 3e−t
z(t) = 1 − t2 .

ii) Montrer que la trajectoire de M est plane.

Exercice 14

On considère en plus de R0 deux autres repères mobiles R1 et R2 .


1. Démontrer que l’on a la relation suivante dite formule de composition des vitesses de rotation
pour 3 repères :

− →
− →

Ω (R2 /Ro ) = Ω (R2 /R1 ) + Ω (R1 /Ro ).
(On pourra utiliser laf ormule de dérivation d0 un vecteur)
2. En déduire que

− →

Ω (R1 /R2 ) = − Ω (R2 /R1 ).

Exercice 15

Soit S un solide en forme de parallélopipède rectangle OABCO0 A0 B 0 C 0 tel que OA = 4; OC = 2 et


OO0 = 2. Le repère orthonormé direct (O;~i; ~j; ~k) est lié à S avec
−→ −−→ −−→
OA = 4~i; OC = 2~j et OO0 = 2~k.

3CPI 333 © IMSP/UPN 2016-2017


8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Le solide S est en mouvement dans un autre repère orthonormé direct tel qu’à un certain instant t,
les vecteurs respectifs de A, C 0 et O0 sont tels que :

− −→ →
− →
− →

V (A) = OA/2, V (C 0 )// k , et V (O0 ) parallèle au plan O0 A0 BC.
1. a) Écris (sans démonstration) la propriété essentielle du champ des vecteurs vitesse d’un
solide indéformable.


b) Déterminer V (C 0 ).


c) Déterminer V (O0 ).
En déduire une droite parallèle à l’axe hélicoidal ∆.
2. Déterminer les éléments du mouvement hélicoidal uniforme tangent au mouvement de S à
cet instant.

.P 2
(P our la détermination de l0 axe ∆, on pourra chercher le point Mo où il perce le plan (O;~i; ~j)).

. H .N
Exercice 16

Montrer que :
V
Soit P un point mobile à accélération centrale de centre O telle que P n’arrive jamais en O.

1. Si la constante des aires est nulle, alors le mouvement de P est rectiligne.


2. Si la constante des aires est non nulle, alors le mouvement est plan

Exercice 17
~ ∧ ~v , où ω
Un point P a un vecteur accélération ~a relié à son vecteur vitesse par la relation ~a = ω ~ est
un vecteur constant.
1. Montrer que ~v .~a = 0.
Que peut-on dire de la norme du vecteur vitesse et de sa composante suivant le vecteur ω
~?

− →

2. On suppose que le vecteur vitesse initial v est perpendiculaire à ω .
0
Montrer alors que la trajectoire de P est un cercle(dont on déterminera le rayon).

Exercice 18
Dans l’espace affine euclidien E3 rapporté à un repère orthonormé direct R0 (O; e~1 , e~2 , e~3 ), on
considère les vecteurs

 ~i

= cosθe~1 + sinθe~2 ;
~j = −sinθe~1 + cosθe~2
 ~
k = e~3
où θ est une fonction dérivable du temps t.

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8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

d~i d~j d~
1. Déterminer dt ; dt dans la base du repère mobile R1 (O;~i, ~j, ~k).
et k
dt


2. En déduire le vecteur de rotation Ω (R1 /Ro ).

Exercice 19
Soit P un point en mouvement dans un repère orthonormé direct Ro (O; e~1 , e~2 , e~3 ) sans jamais
toucher la droite (O; e~3 ). On désigne par H le projeté orthogonal de P dans le plan de repère
(O; e~1 , e~2 ) et on repère P d’une part par ses coordonnées cartésiennes (x, y, z) dans Ro , et d’autre
part, par ses coordonnées cylindriques usuelles (r, θ, z) ; r > 0; 0 6 θ < 2π; z ∈ R
1. Reprendre correctement le schéma.
2. Écris x, y et z en fonction de r, θ et z
3. En déduire la base locale associée à ce système de paramètres.
Cette base est-elle orthogonale ? Normée ? Orthonormée ?
4. Quelles sont les composantes covariantes respectives des vecteurs vitesse et accélération de
P dans la base locale ?
5. On note (~i, ~j, ~k) la base obtenue en normant la base locale.
Déduire de ce qui précède les composantes des vecteurs vitesse et accélération de P dans la
base (~i, ~j, ~k).
6. On note R le repère orthonormé direct (~i, ~j, ~k).
Retrouver les vecteurs vitesse et accélération de P par rapport à Ro en utilisant la
composition des mouvements.

.P 2
.N
Exercice 20
Une roue de rayon R roule sans glisser et sans pivoter sur le sol horizontal auquel est lié un


− ~

V . H
référentiel Ro (O;~i, ~j, ~k). On désigne par →
−v = v~i le vecteur vitesse du centre C que l’on supposera
constant et par Ω = ω k le vecteur vitesse de rotation instantanée de la roue.
1. Exprimer la condition de roulement sans glissement de la roue sur le sol.


2. a) Montrer, qu’à tout instant, le vecteur vitesse V (M ) d’un point quelconque de la roue est
−−→
perpendiculaire au vecteur IM , I désignant le point de contact de la roue et du sol.
b) En déduire une explication de la raison pour laquelle on appelle I le centre instantané de
rotation de la roue.

Exercice 21
On considère un système matériel S constitué de trois barres (dont deux barres de suspension
[AB] et [CD] ) d’épaisseurs négligeables et ayant à leurs extrémités des liaisons rotules comme le
montre le schéma suivant : les barres de suspension

3CPI 335 © IMSP/UPN 2016-2017


8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

[AB] et [CD] ont la même longueur l et la même masse m1 . La barre [BC] est constamment
parallèle au segment [AD] et a pour masse m2 . Les liaisons en A,B,C et D sont telles que le
système se meut dans le plan vertical et sa configuration est caractérisée à chaque instant par
θ = θ(t) comme l’indique le schéma.
On choisira un repère orthonormé direct Ro de base (e~1 , e~2 , e~3 ) de manière que e~1 soit le vecteur
−−→
(horizontal) normé de AD, e~2 soit le vecteur unitaire du plan du parallélogramme ABCD faisant un
angle orienté de π/2 avec e~1 et puis e~3 = e~1 ∧ e~2 .
1. Déterminer les vecteurs de rotations

− →
− →

Ω ([AB]/Ro ), Ω ([BC]/Ro ) et Ω ([CD]/Ro )

.
2. Déterminer les vecteurs vitesse des points B et C.
Justifier pourquoi

− →
− −→
V (C/Ro ) 6= V (A/Ro ) + θ̇e~3 ∧ AC.

3. Calculer l’énergie cinétique du système S.


4. Quelle est l’énergie potentielle du système S ?
5. Trouver la période des petites oscillations du système supposé isolé.

Exercice 22

−−→
\ −−→
et en B sur l’axe (O; Y ). On pose θ = (BO, BA).
P 2
Considérons une tige (échelle) [AB] de longueur l et de masse m. La tige glisse en A sur l’axe (O, X)

.
. H .N
V
1. Écris les équations du mouvement.
En déduire une équation différentielle en θ.
2. On suppose à l’instant initial t = 0, θ(0) << 1rad et θ̇(0) = 0.
Simplifier l’équation précedente et la résoudre. Commenter.
3. Trouver une relation entre θ̇ et θ.
4. Trouver la valeur de θ pour laquelle la réaction en A s’annule.
Interpréter le résultat.

Exercice 23

Un pendule double est constitué de deux barres [OA] et [AB]. Ses deux barres sont identiques,
homogènes, de masse m et de longueur 2 × l chacune, de plus elles sont articulées en A (par une
liaison rotoïde). La première barre [OA] est mobile autour du sommet O, la barre [AB] reste
constamment verticale et les deux barres sont astreintes à se déplacer dans le plan (O; X, Y ).

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8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

L’inclinaison de la barre [OA] par rapport à la verticale est épérée par l’angle α. Voir Figure
suivante :

1. Calculer l’énergie cinétique et l’énergie potentielle de ce pendule double (système formé par
les deux barres).
On pourra désigner par Bo la position du point B lorsque α = 0 et puis considéer le plan
horizontal passant par Bo comme le plan correspondant à l’énergie potentielle nulle.
2. On suppose qu’à l’instant initial la barre [OA] est incliné d’un angle θo et que le pendule
double est sans vitesse initiale.
i) Déterminer l’équation du mouvement.
ii) Déterminer la période des petites oscillations.

.P 2
. H .N
Exercice 24

Un pendule double est constitué de deux barres [OA] et [AB] identiques, homogènes, de masse m,

V
de longueur 2 × l (chacune) et articuler en A. La première barre est mobile autour du sommet O et
les deux barres sont astreintes à se déplacer dans le plan(O; X, Y ) et leurs inclinaisons sont
repérées par les angles θ et ϕ.

Calculer pour ce pendule double (système formé par les deux barres) le moment cinétique par
rapport à l’axe (OZ) (ou bien en O).
On rappelle que le moment d’inertie d’une barre, homogène de masse m et de longueur 2 × l, par
rapport à sa médiatrice est 31 ml2 .

Exercice 25

3CPI 337 © IMSP/UPN 2016-2017


8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

On considère un disque homogène (plein et mince) de centre P, de rayon a et de masse totale m. On


évide ce disque d’une partie circulaire centrée en O0 et tangente à son bord de rayon a/2 et on
suspend dans le champ de gravitation comme le montre la figure suivante :

1. Montrer que la masse du disque perforé est égale à 3m/4 et justifier (à l’aide de quelques
mots) que le centre d’inertie G du disque perforé au repos est situé sur l’axe vertical.
7a
2. Montrer que P G = 6 .

3. Justifier que le moment d’inertie J du disque perforé par rapport à l’axe ∆ = (P ; ~u) passant
par P et perpendiculaire au plan du disque perforé est J = 45m 2
32 a .

−−\
→ −−→
4. En désignant par θ l’angle (P Go , P G), déterminer l’énergie cinétique Ec et l’energie potentielle
Ep du disque perforé dans son mouvement de rotation par rapport à l’axe ∆ = (P ; ~u) et dans le
plan perpendiculaire à cet axe.

P
L’on pourra considérer le plan horizontal passant par le point Go de la verticale coincidant

. 2
avec le centre d’inertie du disque perforé au repos comme le niveau d’énergie potentielle nulle.

.N
5. Montrer que l’équation du mouvement s’écrit :

V
3
4

. H
J θ̈ + mgP Go sinθ = 0 et revient à θ̈ +
28g
45a
sinθ = 0.

6. En déduire la période des petites oscillations en fonction de a et de la pesanteur g.


7. Le pendule pesant constitué par ce disque perforé peut-il être assimilé à un pendule simple
de longueur l = 7a/6 avec à son extrémité libre une masse ponctuelle égale à celle du disque
perforé ? Justifier votre réponse.

Exercice 26

On considère un solide S constitué d’un disque homogène de masse m0 sur lequel est fixé une tige
de longueur 2R sans masse portant une masse ponctuelle m1 = m0 /3 à son extrémité. Soit G0 le
centre du disque, R son rayon, m0 sa masse et J0 son moment d’inertie par rapport à l’axe (G0 , ~e3 ).
On désigne par G le centre d’inertie de S, par J son moment d’inertie par rapport à l’axe (G, ~e3 ) et
on pose
r = GG0

On désigne de plus par I le point de contact du disque et du sol représenté par l’axe (Ox) et on pose

−→
OI = x~e1

De plus on considère un repère R(G0 ;~i, ~j, ~k) lié à S (voir figure) et on pose

θ = (~e1 ,~i)
d

© IMSP/UPN 2016-2017 338 3CPI


8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

1. Vérifier que
R
r= et J = 2m0 R2
2

− →

2. Déterminer le vecteur V (G0 /R0 ) et le vecteur vitesse de rotation Ω (R/R0 ).


3. Trouver le vecteur vitesse d’entrainement V (I ∈ R/R0 ) de I.
En déduire alors la condition de roulement sans glissement en I.

P 2
4. Calculer le vecteur vitesse absolue du centre d’inertie G du solide S.

.
Calculer ensuite en G les éléments de réduction du torseur cinétique et du torseur

.N
dynamique.
5. Déterminer l’énergie cinétique Ec et l’énergie potentielle Ep de S.

potentielle nulle.

V . H
L’on pourra considérer le plan horizontal passant par G0 comme le niveau d’énergie de

6. Montrer que pour les petites valeur de θ, en éliminant les infiniment petits d’ordre supérieur à
1, l’équation du mouvement s’écrit sous la forme :θ̈ + ω 2 θ = 0.
Où ω est une constante strictement positive à préciser.
En déduire la période des petites oscillations du solide S.

Exercice 27
Dans l’espace affine euclidien E3 rapporté à un repère orthonormé direct R0 (O, ~e1 , ~e2 , ~e3 ), on définit


pour tout paramètre réel α, le champ de vecteurs T α : E3 −→ E3 .


∀P (x, y, z), T α (P ) = ((1 − α)x2 − y + a, x − 5z, 5y + (1 + α2 )z 2 )

Et on désigne par A le point de E3 de coordonnées (0, 1, 1).



− →
− −→
1. Calculer en fonction du paramètre réel α le produit scalaire ( T α (A) − T α (O)) · OA.


En déduire une condition nécessaire sur α pour que T α soit équiprojectif.


2. En posant α = 1, le champ de vecteurs T 1 obtenu est-il équiprojectif ?
3. On pose α = −1


(a) Montrer que T −1 est un torseur dont on précisera la résultante.
(b) Soit D la droite de E3 d’équations cartésiennes :
(
26y + 1 = 0
x − 5z = 0


i. Quelle est l’image par T −1 d’un point quelconque M appartenant à D ?

3CPI 339 © IMSP/UPN 2016-2017


8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE



ii. En déduire la nature de D et l’invariant vectoriel de T −1 .
Justifier les réponses.


iii. Donner la décomposition centrale de T −1 .
iv. Montrer que le champ de vecteurs F = P (x, y, z) −→ (z − y − 1, x, −x) est un glisseur.


En déduire que T −1 peut s’écrire comme somme de deux glisseurs.
4. On désigne un champ de vecteur de E3 , défini en tout point P (x, y, z) par :


V (P, t) = (−2yt − 2t)~e1 + (2tx − 10tz)~e2 + (10ty + 1)~e3 , où t désigne le paramètre temps.

− →

(a) Pour tout P ∈ E3 et tout t ∈ R, exprimer V (P, t) en fonction de T −1 (P ) et de t.


(b) En déduire que V est le champ de vecteurs vitesse d’un solide indéformables.

Année Académique : 2015-2016

Exercice 28

Un point P se déplace à l’intérieur d’un tube tournant à la vitesse ω0 constante autour d’un axe
vertical et avec lequel il fait constamment un angle θ0 . On suppose que le tube et l’axe vertical se
coupent constamment en O.
1. Faire la figure.
2. Déterminer les coordonnées cartésiennes de P en fonction de ρ = OP , du temps t et des
constantes ω0 et θ0 .

.P 2
. H .N
Exercice 29

Un barreau [AB] de longueur l se déplace dans un plan vertical. Son extrémité A est astreinte à se

V
déplacer sur la droite horizontale (O; e~2 ). On pose

x = OA et
\ −−→
θ = (−e~3 , AB);

où e~3 est le vecteur directeur de l’axe vertical ascendant.


1. Faire la figure.
2. Exprimer la position, le vecteur vitesse et le vecteur accélération d’un point P du barreau en
fonction des coordonnées généralisées (x, θ) et de leurs dérivées temporelles.

Exercice 30
1. Montrer que le champ des vecteurs vitesses d’entraînement de tout système matériel est un
torseur.
2. Le champ des vecteurs accélérations d’un solide indéformable en mouvement uniforme est-il
toujours nul ? Justifier la réponse.

Exercice 31

Soit R0 (O; ~x, ~y , ~z) un repère lié à un bati (S0 ). Une tige de longueur l, d’extrémités A et B,
d’épaisseur négligeable, a une liaison linéique angulaire de sorte que l’extrémité mobile A reste
constamment sur l’axe (O; ~x), tandis que l’extrémité mobile B reste constamment sur l’axe (O; ~y ).
−−→
Soit R1 (A; x~1 , y~1 , ~z) un repère lié à la tige (S) tel que AB = ly~1 . On pose α = (~x, x~1 ).

© IMSP/UPN 2016-2017 340 3CPI


8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

1. Déterminer, en fonction de l et de α, les composantes de A dans le repère R0 .


2. Déterminer les éléments de réduction du torseur cinématique V ~ (./R0 ) de (S) par rapport à R0 .
~ (B/R0 ) du point B de deux façons différentes :
3. Calculer le vecteur vitesse V
−−→
i) en dérivant le vecteur position OB ;
~ (A/R0 ).
ii) à partir de V
4. On désigne par I le CIR(centre instantané de rotation) de (S) ; c’est-à-dire, l’unique point I du
~ (I ∈ S/R0 ) = ~0.
plan (O; ~x, ~y ) tel que V
i) Déterminer géométriquement I en vous servant des vecteurs vitesse respectifs de A et
deB.
ii) Retrouver analytiquement I.
5. Déterminer le vecteur vitesse du point O supposé lié à (S), par rapport au repère R0 ) ;
~ (O ∈ S/R0 ).
V


6. Déterminer les vecteurs accélérations Γ (B/R0 ).

.P 2
.N
Exercice 32

H
Un cerceau S de centre C et de rayon R roule sur un axe horizontal. On désigne par I le point de
−→ −→
θ = (CI, CA).
.
contact du cerceau avec le sol et on repère le mouvement d’un point donné A de S par x = OI et

V
De plus, on considère le repère R0 (d’origine O) lié au sol et dont le premier axe supporte la
trajectoire de I.
1. Faire le schéma.


2. Déterminer la vitesse de glissement Vg (I) du point I ; i.e., la vitesse d’entrainement


V (I ∈ S/R0 ) de I.
3. Quelle est la condition du roulement sans glissement de ce cerceau ?

Exercice 33
On considère un cadre (fin) triangulaire solide, indéformable dt homogène (S) et statique de
sommets A, B et C.
Dans le plan rapporté à un repère orthonormé (O; e~1 , e~2 , e~3 ) ces trois points ont respectivement
pour coordonnées : A(−3, 0, 0), B(3, 0, 0) et C(0, 4, 0).
Déterminer les coordonnées du centre d’inertie G du triangle homogène (S), de deux façons
différentes :
1. En assimilant chaque côté de (S) à un point matériel approprié.
2. En utilisant le calcul intégral.

Exercice 34
1. On considère un cylindre droit plein et homogène (S) centré en O, d’axe (O; e~3 ) = (Oz), de
rayon R, de hauteur h et de masse m.

3CPI 341 © IMSP/UPN 2016-2017


8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

i) Faire le schéma.
ii) Démontrer que la matrice d’inertie de (S) en O dans la base associée au repère R0 est :
 2 2

mR
+ mh 0 0
 4 12
mR2 2
0 + mh 0 

 4 12
mR2
0 0 2

2. En déduire, dans la base associée au repère R0 :


i) la matrice d’inertie en O d’une tige homogène de masse m, de longueur L, de diamètre
négligeable, de centre O et de support (O; e~3 = (Oz).
ii) la matrice d’inertie en O d’un disque homogène de masse m, de rayon R, d’épaisseur
négligeable, de centre O et de support (O; e1~, e~2 ) = (O; x, y).

Exercice 35

On rapporte l’espace affine euclidien E3 à un repère orthonormé direct (O;~i, ~j, ~k).Soit S une plaque
homogène de masse M en forme d’un rectangle ABCD de côtés de dimensions L > 0 et l > 0. Le
rectangle est centré en O et son support est perpendiculaire à l’axe du vecteur ~k.
De plus, on désigne par τ la partie triangulaire pleine ABC de S.
1. Faire une représentation graphique.
2. Démontrer que le moment d’inertie de la plaque S par rapport au point O coïncide avec le
moment d’inertie de S par rapport à l’axe ∆ = Supp(O; ~k) et vaut :

I∆ (S) =
.P 2
M (L2 + l2 )
.

.N
12
3. En déduire (ou calculer autrement) le moment d’inertie de la partie triangulaire τ par rapport

. H
à l’axe ∆ = Supp(O; ~k) en fonction de L, l et de la masse m de τ .

V Exercice 36
On considère un pendule simple constitué d’une tige rectiligne (S) de longueur l, d’épaisseur
négligeable, homogène, de masse m et de centre d’inertie G. Soit R0 (O; ~x, ~y , ~z) un repère lié à un
bati (Σ) dont l’origine O. La tige (S) a une liaison pivot d’axe (O, ~z) de sorte qu’elle reste
constamment dans le plan passant par O et orthogonal à (O, ~z).
Soit R1 (O; ~u, ~v , ~z) un repère lié à la tige (S) tel que :
−−→ l
OG = ~u.
2
On pose : θ = (~x, ~u).
1. Faire le schéma.

− →

2. Déterminer le vecteur vitesse V (G/R0 ) et le vecteur accélération Γ (G/R0 ).
3. Déterminer les éléments de réduction du torseur cinétique µ
~ , au point O, de la tige (S) dans
son mouvement par rapport au repère R0 .
4. Déterminer les éléments de réduction du torseur dynamique ~δ, au point O, de la tige (S) dans
son mouvement par rapport au repère R0 .
5. Déterminer l’énergie cinétique de la tige (S) dans son mouvement par rapport au repère R0 .
6. On suppose que le pendule simple est isolé dans le champ de gravitation terrestre et qu’à
l’instant initial t = 0, la tige est abandonnée sans vitesse initiale à la position d’angle θ(0) = θ0 .
Déterminer alors l’équation du mouvement du pendule.

© IMSP/UPN 2016-2017 342 3CPI


8.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Exercice 37
On considère un système matériel isolé J constitué de deux barres (de diamètre négligeable)
comme le montre le schéma ci-après. Les deux barres ont la même longueur l et la même masse m.
le point O est fixe et le système peut se mouvoir dans le plan vertical (plan de la figure). Le point C
est le milieu de la barre [AB]. Le repère orthonormé direct R0 d’origine O et de base (e~1 , e~2 , e~3 ) est
disposé comme l’indique le schéma suivant :

.P 2
. H .N
1. On suppose que la liaison en C de la barre [OC] et [AB] est rigide de telle sorte que (OC) et

V
(AB) restent constamment perpendiculaires pendant la rotation de [OC] autour de O dans le
plan (O; e~1 , e~2 ). Voir Figure. De plus on repère le mouvement de [OC] par l’angle
−−\
→ −−→
θ = (OH, OC) = (\
e~2 , ~j),
i) Trouver le moment d’inertie de la barre [OC] par rapport à l’axe (Dz), ainsi que le
moment d’inertie de la barre [AB] par rapport à l’axe (Cz).
En déduire les moments d’inertie respectifs des barres [OC] et [AB] par rapport à l’axe
(Oz).
ii) Vérifier que l’énergie cinétique totale de (J ) dans le repère R0 est
17 2 2
Ec (J ) = ml θ̇ .
24
iii) Calculer l’énergie potentielle de chacune des barres et puis vérifier que l’énergie
potentielle totale de (J ) dans le champ de pesanteur ~g est (à une constante additive près)
3
Ep (J ) = − mgl cos θ.
2
iv) A l’instant initial θ = 0, on écarte (J ) d’un petit angle 0 < θ0 << 1.
Montrer alors que l’équation du mouvement de (J ) est
17
lθ̈ + 3g sin θ = 0.
6
En déduire la période des petites oscillations de (J ).
2. On suppose que la liaison en C des deux tiges [OC] et [AB] est une liaison rotule sans
frottement de telle sorte que, sous l’effet de la pesanteur, la barre [AB] reste constamment
horizontale pendant que la rotation de [OC] autour de O dans le plan (O; e~1 , e~2 ). Voir figure.
On pose encore
−−
\→ −−→
θ = (OH, OC).

3CPI 343 © IMSP/UPN 2016-2017


8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

i) Soit P un point quelconque de [AB]. On pose a = OP .


Déterminer les coordonnées de P en fonction de l, θ et a.
En déduire la norme du vecteur vitesse de P en fonction de l, θ et θ̇.
ii) Quelle est alors l’énergie cinétique de la barre [AB] ?
iii) La période des oscillations est-elle identique à celle du premier cas ?

Exercice 38

Une barre homogène mince de longueur 2l, de centre G et de masse m, roule sans glisser sur un
cylindre fixe de rayon R. le point de contact instantané est I. Le point G est initialement en O.
1. Déterminer la condition de roulement sans glissement et montrer qu’elle s’exprime par
IG = Rθ.


2. En déduire la vitesse V (G) du point G.
3. Déterminer le moment cinétique µ~G et le moment dynamique δ~G de la barre.
4. A l’aide du second théorème de Koening, déterminer l’énergie cinétique Ec de la barre.
5. Calculer le moment cinétique µ~I et le moment dynamique δ~I au point de contact I et montrer
que
d
µ~I 6= δ~I .
dt
Vérifier qu’on a au fait
d

.P 2
µ~I = δ~I + mR2 θ̇2 θe~1 .

.N
dt

8.2
V . H
SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Année Académique : 2014-2015

Solution 1
−−→ −−→
1. i) Calculons les moments respectifs MB (A; ~u) et MC (A; ~u) du vecteur lié (A; ~u) aux points B et
C.

→ −−→
MB (A, ~u) = BA ∧ ~u
   
−2 −1
= −2 ∧  1 
0 4
 
−8


MB (A, ~u) =  8 
−4


→ −→
MC (A, ~u) = CA ∧ ~u
   
1 −1
= −1 ∧  1 
−4 4
 
0


MC (A, ~u) = 0
0

© IMSP/UPN 2016-2017 344 3CPI


8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

−−→
ii) L’enseemble des points M ∈ E3 tels que BM ∧ ~u = −8e~1 + 8e~2 − 4e~3 est :
Soit M ∈ E3 ,
−−→ → −−→ −
BM ∧ −
u = −8~e1 + 8~e2 − 4~e3 = BA ∧ →
u

−−→ → −−→ − −−→ − −−→ →


BM ∧ −
u = −AB ∧ →
u ⇐⇒ BM ∧ →u − BA ∧ −
u =0
−−→ −−→ → −
⇐⇒ (BM − BA) ∧ u = 0
−−→ −−→
⇐⇒ (AB + BM ) ∧ →

u =0
−−→ −
⇐⇒ AM ∧ →
u
−−→
⇐⇒ AM = α→−
u , α ∈ R d’oú Γ = supp(A, ~u)

2. i) Montrons que MD (A; ~u) ne dépend pas du choix du point Q de D.


~ ~u) = (−
MD (A,

QA ∧ ~u) · ~i
Soit M ∈ D.

~ ~u) = [(−
MD (A,
−→ −−→
QM + M A) ∧ ~u] · ~i
−−→ −−→
= (QM ∧ ~u) · ~i + (M A ∧ ~u) · ~i
−−→
= (M A ∧ ~u) · ~i

−−→ −−→ −−→ ~ ~u) ne dépend pas


car (QM ∧ ~u) ⊥ (QM ) et QM colinéaire à ~i. Par suite le moment MD (A,
du point Q de D.

.P 2
.N
ii) Calculons le moment de (A; ~u) par rapport à l’axe ∆ = Supp(B; ~v ) où ~v (−2; 2; −1).


→ ~v − → −−→ ~v

H
M∆ (A, ~u) = · MB (A, ~u) = (BA ∧ ~u) · = 12

.
k~v k k~v k

V Solution 2
1. Soit Q(a, b, c)


T (Q) = (2b − c − 1, −2a − 2c + 1, a + 2b + 3)

− →

T (P ) − T (Q) = (2(y − b) − (z − c), −2(x − a) − 2(z − c), (x − a) − 2(y − b)))

− →
− →
− →

T (Q) − T (P ) = −(2(y − b) − (z − c), −2(x − a) − 2(z − c), (x − a) − 2(y − b))) = −[ T (P ) − T (Q)] d’où
T est un champ antisymétrique.
2. Soit R(α, β, γ).

− →
− →
− −−→
T (P ) − T (O) = R ∧ OP

− →

T (P ) − T (O) = (2y − z, −2x − 2z, x + 2y)

− −−→
R ∧ OP = (βz − γy)~i + (γx − αz)~j + (γy − βx)~k
Ainsi  
2y − z
 = −γy + βz α = 2

2x + 2z = −γx + αz =⇒ β = −1
 
x + 2y = −βx + γy γ = −2
 

d’où R(2, −1, −2).


3. Soit P (x, y, z) ∈ E3

− → −
i) R · T (P ) = −9 = cte est indépendant des coordonnées de P .
ii) (f~ · ~u)~u est le projeté orthogonal du vecteur f sur la droite vectorielle engendrée ou dirigée


par le vecteur unitaire ~u. Prenons f~ = T (P ).

3CPI 345 © IMSP/UPN 2016-2017


8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE



R
− .
~u = →
kR k

− ~
! →

T (P )R R
(f~ · ~u)~u = →

~
kRk kR k

− ~
T (P )R ~
= R
R~2
(f~ · ~u)~u = I

− ~
T (P )R ~ est indépendant du point P .
On remarque que R
R~ 2

4. i)

− →
− →

P ∈ ∆ ⇐⇒ T (P )// R avec R 6= ~0

− ~
⇐⇒ ∃α ∈ R, T (P ) = αR

− →
− −−→ →

⇐⇒ T (O) + R ∧ OP = α R

− −−→ →
− → − →
− →− → −
R ∧ OP = α R − T (O) et R (α R − T (O)) = 0

− → −

− −−→ →
− → − R − T (O)
⇐⇒ R ∧ OP = α R − T (O) avec α = →

R

− −−→ → − ~ ~ →

⇐⇒ R ∧ OP + T (O) = I avec I = α R


⇐⇒ T (P ) = I~ d’où le résultat .


− −−→

− →

R ∧ (I~ − T (O))
.P 2
.N
ii) Ainsi P ∈ ∆ ⇐⇒ R ∧ OP = − ~
+ λR
~2
R →
− →

R ∧ (I~ − T (O))

5.
−−→ −−→



~ −−→

V


. H
Soit P0 l’unique point de l’espace tel que OP0 = −
~
~2
R
~
OP = OP0 + λR et P0 P = λR d’où ∆ est la droite passant par P0 et de vecteur R.
i) Soit P, Q ∈ E3 .

T1 (P ) − T1 (Q) = I~ − I~
= ~0
=O ~ ∧− −→
QP
∀P, Q ∈ E3 donc T1 est un torseur de résultante nulle

− → − →

L’invariant scalaire est R · T (O) = 0 car R = ~0.
ii) Soit P, Q ∈ E3 .

→ −
→ →
− →
− → −
T2 (P ) − T2 (Q) = I~ − T (Q) + I + T (P )

− →

= T (P ) − T (Q)
=R ~ ∧− −→
QP

alors T2 est un torseur de résultante R(2, −1, −2).


• Point de E3 qui annule T2 .
Soit N (a, b, c) ∈ E3 , tel que


T~2 (N ) = 0 ⇐⇒ T (N ) = I~
⇐⇒ N ∈ (∆)

(∆) 6= ø donc il existe au moins un point qui annule T2 .

T~ (P ) · R
~
~ = −→

I~ = 2
R R = (−2, 1, 2)
R

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8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE



− →
− 2b − c − 1
 = −2
T (N ) = I ⇐⇒ −2a − 2c + 1 = 1

a + 2b + 3 =2


2b − c + 1 = 0

⇐⇒ a + c =0

a + 2b + 1 = 0



a = −c
1

⇐⇒ b = (c − 1)

 2
c =c

Par exemple N (−1, 0, 1).


iii) Vérifions que le couple T~1 et le glisseur T~2 satisfont T~1 (P ) + T~2 (P ) = T~ (P ) ∀P ∈ E3
Soit P ∈ E3 .

T~1 (P ) + T~2 (P ) = I~ + T~ (P ) − I~
= T~ (P ) ∀P ∈ E3

T~1 (P ) = I~ P ∈ E3
T~1 = I~ =⇒ T~1 (O)//I~
Montrons l’unicité de la décomposition centrale de T .
~
Soit c un couple et g un glisseur tel que T = c + g et C(O)//R~g
Montrons que ~c = T~1 et ~g = T~2 .

P

− →

c O

. 2et
g R

.N
P →
− O →

C (P ) g (O)

H
~ donc T (A) = ~c(A)//R
g étant un glisseur alors il existe P ∈ E3 tel que ~g (A) = O ~

.
Par suite A ∈ (∆T ) l’axe centrale à T .

V
T~ (A) = I~ d’où ~c(A) = I~
Finalement
c


O
et
g


R

− →

P I O g (O) = T~ (O) − I~

Solution 3
1. Trouvons λ et µ pour que L soit antisymétrique.
L est antisymétrique si A est antisymétrique :
(
λ =2
A = −tA ⇐⇒
µ = −1



Déterminons alors le vecteur caractéristique (la résultante ) R de L.


Soit ~u(x, y, z) et R (a, b, c)

− →
R ∧− u = (ycz b)~i + (az − xc)~j + (xb − ya)~k
    
0 2 −2 x 2y + 2z
L(→

u ) = A→−u = −2 0 −1 y  = −2x − z 
2 1 0 z 2x + y


− → a = 1


− −
L( u ) = R ∧ u ⇐⇒ b = −2 ∀~u(x, y, z)

c = −2

3CPI 347 © IMSP/UPN 2016-2017


8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Donc


R (1, −2, −2)
Autre méthode


R (1, −2, −2) est la résultante de L. En effet, ∀P (x, y, z) ∈ E3 on a :
D’une part
−2 −2
= y + 2x
y z


− −−→ 1 −2
R ∧ OP = = −z − 2z
x z

1 −2
= y + 2x
x y
D’autre part  
2y − 2z
−−→ −−→ 
L(OP ) = AOP = −2x − z 
2x + y
−−→ →
− −−→ →

On a bien L(OP ) = R ∧ OP d’où R (1, −2, −2) est bien la résultante de L.
2. On pose λ = −2µ = 2

− →

i) Comparons T (O) et R .

− →
− →
− →

T (O) = (−2, 4, 4) = −2(1, −2, −2) = −2 R donc T (O)// R

Déduisons :
I l’axe central de T .

.P 2
.N

− →

∆ = {P ∈ E3 , T (P ) = I }

− →

∆ = {P ∈ E3 , T (P )// R }

V .
I Invariant vectoriel de T . H →




− →

T (O) · R →



D’après ce qui précède, O ∈ ∆. Or R est un vecteur directeur de ∆. Donc ∆ = supp(O, R ).

I = 2
R
R
2R2 →

=− 2 R
R

− →

I = −2 R

ii) Déterminons :
I l’axe central de V

− →

∆0 = {P ∈ E3 , V (P )// R }


− →
− →
− →

V (P )// R ⇐⇒ V (P ) ∧ R

4x + 2z + 4x + 2y − 2
 =0
⇐⇒ 2x + y + 4y − 4z − 2 =0

−4y + 4z + 2 + 2x + z − 1 = 0


4x + y + z − 1 = 0

⇐⇒ 3y − 3z − 1 =0

z =α

1 1


 x =− α+

 2 6
⇐⇒ y = α + 1


 3
z = α

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8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Soit A(1/6, 1/3, 0)




∆0 = supp(A; R )
I l’invariant vectoriel de V


− →


− V (O) · R →

I = R
R2

− 1→−
I =− R
3
iii) La forme générale des expressions des torseurs associés à L ?
Un torseur est détermine par ses éléments de réduction en O. La forme générale du
torseur de F est :


F R

O →

R (O) = (α, β, γ)
Soit P (x, y, z)

− →
− →
− −−→
F (P ) = F (O) + R ∧ OP

− −−→
= F (O) + L(OP )


F (P ) = (2y − 2z + α, −2x − z + β, 2x + y + γ)

P
Solution 4

. 2→
− →
− →

1. Pour tout point P ∈ E3 , exprimons T 1 (P ) en fonction de T 1 (O) et de R 1 , et puis T 2 (P ) en

.N

− →

fonction de T 2 (O) et de R 2 .

− →
− →
− −−→

H
T 1 (P ) = T 1 (O) + R 1 ∧ OP

2. Montrons que le scalaire


V .→


− → −



− → −
−−→
T 2 (P ) = T 2 (O) + R 2 ∧ OP

R 1 · T 2 (P ) + R 2 · T 1 (P ) ∀P ∈ E3 ,
est indépendant du point P ∈ E3 .

− →
− →
− −−→ →
− →
− →
− −−→
K = R 1 · ( T 2 (O) + R 2 ∧ OP ) + R 2 · ( T 1 (O) + R 1 ∧ OP )

− → − →
− → − −−→ →
− → − →
− → − −−→
= R 1 · T 2 (O) + R 1 · R 2 ∧ OP ) + R 2 · T 1 (O) + R 2 · R 1 ∧ OP )

− → − →
− → − →
− →
− −−→ →
− →
− −−→
= R 1 · T 2 (O) + R 2 · T 1 (O) + R 1 · ( R 2 ∧ OP ) − R 1 · ( R 2 ∧ OP )

− → − →
− → −
K = R 1 · T 2 (O) + R 2 · T 1 (O) qui ne dépend pas de P .

3. Montrons que le champ de vecteur T de E3 définit par


−→ − → −
→ − →
∀ P, R1 ∧ T2 (P ) − R2 ∧ T1 (P )

− →

est un torseur de résultante R 1 ∧ R 2 .

− −
→ − → −→ − →
T (P ) = R1 ∧ T2 (P ) − R2 ∧ T1 (P )

→ → − →
− −−→ →
− → − →
− −−→
= R1 ∧ ( T 2 (O) + R 2 ∧ OP ) − R 2 ( T 1 (O) + R 1 ∧ OP )

− →
− →
− →
− −−→ →
− →
− →
− →
− −−→
= R 1 ∧ T 2 (O) + R 1 ∧ ( R 2 ∧ OP ) − R 1 ∧ T 1 (O) − R 2 ∧ ( R 1 ∧ OP )

− →
− →
− −−→ →
− →
− −−→
= T (O) + R 1 ∧ ( R 2 ∧ OP ) − R 2 ∧ ( R 1 ∧ OP )

− →
− −−→ → − →
− → − −−→ →
− −−→ → − →
− → − −−→
= T (O) + ( R 1 · OP ) R 2 − ( R 1 · R 2 )OP − ( R 2 · OP ) R 1 + ( R 1 · R 2 )OP

− →
− −−→ → − →
− −−→ → −
= T (O) + ( R 1 · OP ) R 2 − ( R 2 · OP ) R 1

− →
− →
− →
− −−→
T (P ) = T (O) + ( R 1 ∧ R 2 ) ∧ OP

− →

Par suite T est un torseur de résultante R 1 ∧ R 2 .

3CPI 349 © IMSP/UPN 2016-2017


8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Solution 5
1. Montrons que F est un torseur dont on donnera la résultante.
Soit Q(x0 , y 0 , z 0 ) ∈ E3 .

− →
− −−→
[ F (P ) − F (Q)] · QP = −(z − z 0 )(x − x0 ) + (z − z 0 )(y − y 0 ) + (x − x0 )(z − z 0 ) − (y − y 0 )(z − z 0 )

− →
− −−→
F (P ) − F (Q)] · QP = 0 donc F est équiprojectif. Par conséquent F est un torseur.


Affirmons que R (−1, −1, 0). En effet, on a :
 

− →
− −−→ −1 y 0 z −1 x
F (O) + R ∧ OP = (−2, −7, −1) + , ,
0 z −1 x −1 y
= (−2, −7, −1) + (−z, −z, −y + x)
= (−z − 2, z − 7, x − y − 1)

− →
− −−→ → − →

F (O) + R ∧ OP = F (P ) ∀P ∈ E3 d’où R est la résultante de F.

2. Invariant scalaire de F


− →

F (O) · R = (−2, −7, −1) · (−1, −1, 0)
=2+7

− →

F (O) · R = 9

Invariant vectoriel de F



I =

.P 2


F (O) · R →

R

.N
R2

− 9→−
I = R

H
2

3. Déterminons l’axe central de F .

V . →
− →



∆F = {P ∈ E3 , R // F (P )}
→ →

∆0F = {P ∈ E3 , F (P ) = I }
Soit P (x, y, z) ∈ E3

− →
− 9→−
P ∈ ∆F ⇐⇒ F (P ) = I = R
2
9


 −z − 2 =−

 2
⇐⇒ z − 7 9
=−


 2
x − y − 1 = 0


 x =y+1

⇐⇒ y = y
z = 5


2
donc ∆F est la droite passant par le point M (1, 0, 5/2) et dirigée par le vecteur ~u(1, 1, 0). On


a :~u = − R .
4. Donnons la décomposition centrale de F (i.e., décomposition en la somme d’un couple et d’un
glisseur colinéaires)

− →
− →

F (P ) = C (P ) + G (P ) P ∈ E3 avec

− →

C O G R
et

− →

O I O F (O) = F~ (O) − I~ = (5/2, −5/2, −1)

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8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Solution 6
Voir la Solution 3 des Travaux Dirigés

Solution 7
Inspirez-vous de la Solution 8 des Travaux Dirigés

Solution 8
1. Montrons que Fλ est équiprojectif.
Soit Q(x0 , y 0 , z 0 ) ∈ E3

− →
− −−→
[ F λ (P ) − F λ (Q)] · QP = −(x − x0 )(y − y 0 ) + (x − x0 )(z − z 0 ) + (y − y 0 )(x − x0 )
+ 2(z − z 0 )(y − y 0 ) − (z − z 0 )(x − x0 ) − 2(z − z 0 )(y − y 0 )

− →
− −−→
[ F λ (P ) − F λ (Q)] · QP = 0 donc Fλ est equiprojectif

−→
2. Trouvons la résultante Rλ de Fλ .
La matrice de Fλ est :  
0 −1 1
M = 1 0 2
−1 −2 0

.P 2 →
− −−→ −−→ →
− −−→
Affirmons que R λ (−2, 1, 1) est la résultante de Fλ . En effet, on a R ∧ OP = M (OP ) = F λ (OP )

.N
3. Invariant scalaire de Fλ ?

H

− →

.
F λ (O) · R λ = (λ, 3λ, λ) · (−2, 1, 1)

V
= −2λ + 3λ + λ

− →

F λ (O) · R λ = 2λ

4. Valeur de λ pour laquelle Fλ est un glisseur



− →
− →
− →
− → −
F λ est un glisseur si R λ 6= 0 et F λ · R λ = 0


On a R λ 6= 0.

− → −
F λ · R λ = 0 ⇐⇒ λ = 0.


Si λ = 0, F λ est un glisseur.
5. Déterminons l’axe central de Fλ .

Solution 9
Voir corrigé Troisième Partie, Exercice II du Devoir Libre.

Solution 10
Voir Solution 3 des Travaux Dirigés

Solution 11
1. a) Il s’agit de montrer que pour tout points Pθ1 et Pθ2 de S, la distance Pθ1 Pθ2 est constante
par rapport au temps t.

3CPI 351 © IMSP/UPN 2016-2017


8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

– Premère méthode
∀θ1 , θ2 ∈ [2, 2π[ et t ∈ R, on a :
−−−−−−−−→
[Pθ1 (t)Pθ2 (t)]2 = (cos(θ2 − 3t) − cos(θ1 − 3t))2 + (sin(θ2 − 3t) − sin(θ1 − 3t))2
= 2 − 2 cos(θ2 − 3t) cos(θ1 − 3t) − 2 sin(θ2 − 3t) sin(θ1 − 3t)
−−−−−−−−→ 2
[Pθ1 (t)Pθ2 (t)] = 2 − 2 cos(θ2 − θ1 )

Donc −−−−−−−−→ −−−−−−−−−→


[Pθ1 (t)Pθ2 (t)]2 = [Pθ1 (0)Pθ2 (0)]2 ∀t.
– Deuxième méthode
∀θ1 , θ2 ∈ [2, 2π[ et t ∈ R, on a :
d −−−−−−−−→ 2 −−−−−−−−→ d −−−−−−−−→
[Pθ1 (t)Pθ2 (t)] = [Pθ1 (t)Pθ2 (t)] · [Pθ1 (t)Pθ2 (t)]
dt dt
= 0 par calcul .

Donc −−−−−−−−→ −−−−−−−−−→


[Pθ1 (t)Pθ2 (t)]2 = [Pθ1 (0)Pθ2 (0)]2 ∀t ∈ R.
b) Étant donné M (x, y, z) lié à S, il existe θ indépendant de t tel que

x(t) = cos(θ − 3t)

y(t) = sin(θ − 3t)

z(t) = t.

Donc 
ẋ(t) = 3 sin(θ − 3t)

P

. 2
ẏ(t) = −3 cos(θ − 3t)

.N
ż(t) = 1.

C’est-à-dire : 

. H ẋ(t) = 3y

ẏ(t) = −3x d’après 1.a) et 1.b).

V

ż(t) = 1.

et ainsi


V (M, t) = (3y, −3x, 1).
c) – Première méthode
On montre que T est équiprojectif, c’est-à-dire,

− →
− −−→
∀P, Q ∈ E3 , ( T (P ) − T (Q)) · QP = 0

En effet, pour touts points P (x, y, z) et Q(x0 , y 0 , z 0 ), on a :



− →

T (P ) − T (Q) = (3(y − y 0 ), −3(x − x0 ), 0)
−−→
QP = (x − x0 , y − y 0 , 0).
D’où

− →
− −−→
( T (P ) − T (Q)) · QP = 3(y − y 0 )(x − x0 ) − 3(x − x0 )(y − y 0 ) = 0
– Deuxième méthode
On montre que :

− →
− →
− −−→
∀P, Q ∈ E3 , T (P ) = T (Q) + R ∧ QP


avec R = (0, 0, −3).
En effet, d’une part

− →

T (P ) − T (Q) = (3(y − y 0 ), −3(x − x0 ), 0)

− −−→
et d’autre part R ∧ QP a pour composantes
x − x0 3(y − y 0 )
     
0
 0  ∧  y − y 0  = −3(x − x0 )
−3 z − z0 0

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8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

– Troisième méthode
On montre que :

− →
− →
− −−→
∀P ∈ E3 , T (P ) = T (O) + R ∧ OP


avec R = (0, 0, −3).


2. Plus généralement, montrons que le champ des vecteurs vitesses P 7→ V (P, t) d’un solide
indéformable quelconque de S ⊂ E3 est un torseur ; c’est-à-dire, est équiprojectif. Ceci revient
à monter qu’à tout instant t :

− →
− −−→
( V (P, t) − V (Q, t)) · QP = 0 ∀P, Q ∈ E3 .

Soient P et Q quelconque liés à S. Le choix de ces deux points est fixé ; Comme S est un
solide indéformable, on a :
−−→
|QP | = constante du temps.
Donc on doit avoir
−−→
d(QP 2
=0
dt
−−→
dQP −−→
=2 · QP
dt
d −−→ −−→ −−→
= 2 (QO + OP ) · QP
dt
−−→ −−→ !
dOP dOQ −−→
=2 − · QP
dt dt

P
−−→
d(QP 2
dt

. 2→
− −−→
= 2( V (P, t) − V (Q, t)) · QP

Soit

. H
−−→
d(QP 2
dt


.N →
− −−→
= 2( V (P, t) − V (Q, t)) · QP

Ce qui donne le résultat.

V
3. Le champs de vecteurs F n’est le champs de vecteurs vitesse d’aucun solide indéformable, car
il n’est pas équiprojectif. En effet, il existe au moins deux points P0 et Q0 (par exemple les
points de coordonnées (1,0,0) et (1,0,1)) tels que

− →
− −−−→
( F (P0 ) − F (Q0 )) · Q0 P0 6= 0.

Solution 12

Voir Solution 11 des Travaux Dirigés

Solution 14

Voir corrigé Exercice III du Devoir Libre.

Solution 15
0
1. a) En prenant A et C on a :
[V (A) − V (C 0 )] · C 0 A = 0
car OABCO0 A0 B 0 C 0 est un solide indéformable.

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8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

~ (C 0 )
b) Déterminons V
−→
~ ~ ~ ~ ~ OA 4~i
0 0
V (C )//k =⇒ V (C ) = αk or V (A) = = = 2~i.
2 2
−−→
(V (A) − V (C 0 )) · C 0 A = (2, 0, α) · (4, −2, −2)
= 8 + 2α
= 0 ⇒ α = −4 d’où

− 0 →

V (C ) = −4 k


c) Déterminons V (O0 )

− →
− −→ −−→ −−→ −−−→ −−→
On a : V (O0 )//(O0 A0 BC) =⇒ ∃, β et γ ∈ R, V (O0 ) = β OA + γ A0 B = β O0 A + γ(A0 B 0 + B 0 B).
−→ −−0−→0 −−→
OA = 4~i, A B = OC = 2~j.
−−0→ −−→
B B = −OO0 = −2~k.

− 0
V (O ) = 4β~i + 2γ~j − 2γ~k
Par équiprojectivité de V ~ on a :
(→ − →
− −−−→ ( −−−→
( V (O0 ) − V (C 0 )) · C 0 O0 = 0 [4β~i + 2γ~j + (4 − 2γ)] · C 0 O0 = 0

− →
− −−→ ⇒ −−→
( V (O0 ) − V (A)) · AO0 =0 [(4β − 2)~i + 2γ~j − 2γ~k] · AO0 = 0
(
−4γ = 0

−10β − 4γ = 0

γ = 0
⇒ 1
β =

P
2

− →

Finalement V (O0 ) = 2~i = V (A)
. 2

− →
− − −−→

. H
−−→ −−→
.N
Déduisons une droite parallèle à l’axe hélicoïdal ∆.
On sait que :
V (O) − V (A) = Ω ∧ AO0 ⇒ Ω ∧ AO0 = ~0 ⇒ OA0 //Ω où ∆ est dirigé par Ω donc (∆)//(AO0 ).
La droite (AO0 ) est parallèle à ∆.

cet instant.

~ ~ ~
Posons Ω = ai + bj + ck ~
V
2. Déterminons les éléments du mouvement hélicoïdal uniforme tangent au mouvement de S à

– Déterminons le vecteur rotation Ω ~


− →

V (A) = V (O0 ) + Ω~ ∧− −→ → −
O0 A = V (O0 ) + Ω ~ ∧ (− −→ −→
O0 O + OA)

− ~ ∧ (2~k + 4~i)
= V (O0 ) + Ω
−2b = 0
     
a 4 0  (
~ ~ ~ ~ b=0
Or Ω ∧ (−2k + 4i) = 0 =⇒ b ∧ 0    = 0 =⇒ 2a + 4c = 0 =⇒
 
c −2 0
 a + 2c = 0
−4b


− 0 →

V (C ) = V (O0 ) + Ω~ ∧− −−→ −−−→
O0 C 0 avec O0 C 0 = 2~j. Ainsi 
−2c = −2
     
−−0−→0 −2 a 0 

− 0 →
− 0 ~
V (C ) − V (O ) = Ω ∧ O C ⇒  0  = b ∧ 2 ⇒ 0=0
    d’où c = 1 et a = −2. Donc
−4 c 0

2a = −4



Ω = −2~i + ~k
~
– Déterminons l’invariant vectoriel du torseur cinématique I.

− →

~ V (A) · Ω → −
I= →
−2 ·Ω

−4
= · (−2~i + ~k)
5
8 4
I~ = ~i − ~k
5 5

– Déterminons le point M0 (x0 , y0 , z0 ) où ∆ perce le plan (O,~i, ~j) donc z0 = 0.



− →

∆ = {P ∈ S, V (P ) = I }

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8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

8

    
2 −2 x0 − 4
 
 2 − y0 =

− →
− →
− →
− −−−→ → −

 5
V (M0 ) = I ⇒ V (A) + Ω ∧ AM0 = I ⇒ 0 +  0  ∧  y0  ⇒ x0 − 4 = 0
0 1 0 −2y0 = − 4



5
2
d’où x0 = 4 et y0 = .
5
Finalement (∆) est la droite passant par M0 = (4, 2/5, 0) et parallèle à (O0 A).

Solution 16
1. Supposons que la constante des aires est nulle.
−−→ → − −−→
OP ∧ V = ~0 =⇒ OP est colinéaire.
−−→ ~
Posons OP − = ri.

−−→ ~
dOP d ri dr d~i
= = ~i + r .
dt dt dt dt !
−−→ → − dr d~i d~i ~ dr ~
OP ∧ V = r~i ∧ V ~ = r~i ∧ ~i + r = r2~i ∧ = 0 =⇒ ~i ∧ = 0 car r = 0.
dt dt dt dt
d~i d~i
= α~i or ~i · =α
dt dt
d~i
Donc ~i · = α = 0 d’où
dt
d~i
=0
dt
−−→ →




2. OP ∧ V = →

−c −−→
−c (→−c 6= ~0)

.P 2
.N
n = ← (OP ⊥ ~n), on a ∀t, P parallèles constamment au plan passant par O et
k−ck
perpendiculaire à ~n donc le mouvement de P est plan.

V . H Solution 19

1. Écrivons, x , y, z en fonction de r, θ et z.

x
 = r cos θ
y = r sin θ

z =z

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8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

2. Déduisons en la base locale


−−→
OM = x~e1 + y~e2 + z~e3
−−→
∂ OM ∂x ∂y ∂z
= ~e1 + ~e2 + ~e3
∂r ∂r ∂r ∂r
−−→
∂ OM
= cos θ~e1 + sin θ~e2 = −r sin θ~e1 + r cos θ~e2
∂r
La base locale n’est pas normée à moins que r = 1. Donc elle n’est pas orthonormé.
3. Déterminons les composantes covariantes de V ~ et M
~.
2
Calculons V .
dV
V2 = = ṙ2 + ṙ2 θ̇2 + ż 2
dt
Les composantes covariantes de l’accélération
−−→

− ∂ OM d(1/2∂r2 ) ∂(1/2V 2 )
Γ · = −
∂qi dtqi ∂qi
 −−→


∂ OM

Γ · = r̈ − rθ̇2


∂r

−−→





∂ OM
Γ · = 2ṙθ̇r + θ̇ṙ2


 ∂θ
−−→
→−
∂ OM


Γ · = z̈

∂z
4. Déduisons en les composantes des vecteurs vitesses et accélérations.
Pour tout calcul bien fait vous aurez :

P
V = ṙ~i + rθ~j + z~k

. 2
~Γ = (r̈ − rθ̇2 )~i + (2ṙθ̇r + θ̇ṙ2 )~j + z̈~k

5. Retrouvons les vecteurs vitesses et accélérations de M .

~
V =

. H
−−→
dOM
/R0 =
−−→
dOO0 .N
/R0 +
−−−→
dO 0 M
/R0

V
dt dt dt


V (M/R0 ) = ṙ~i + rθ̇~j + ż~k

− →
− →
− →

Γ (M/R0 ) = Γ (M/R0 ) + Γ e (M/R0 ) + Γ c (M/R0 )


Γ = (r̈ − rθ̇2 )~i + (2ṙθ̇r + θ̇ṙ2 )~j + z̈~k

Solution 22
Voir document de cours.

Solution 26
1. Le centre d’inertie G du système matériel S est aussi le centre d’inertie du système matériel
discret
{(G0 , m0 ), (A, m1 )} où A est l’extrémité libre de la tige (voir figure)
Donc
−−→ −→
m0 GG0 + m1 GA = ~0
Ce qui équivaut à
−−→ m1 −−→
G0 G = G0 A
m0 + m1
m1
= (−2R~j)
3m1 + m1
−−→ R
G0 G = − ~j
2

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8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Ainsi
R
r = G0 G =
2
Par ailleurs, le moment d’inertie J de S par rapport à l’axe ∆ = (G, ~e3 ) = (G, ~k) est (d’après le
théorème de Huygens ) :

J = J∆ (S)
= J∆ (Disque) + J∆ (T ige)
= (J(G0 ,~k) (Disque) + m0 (G0 G)2 ) + m1 GA2
 2  
R 3R
= m0 R2 + m0 + m1
2 2
2 2
m0 R 9m1 R
= m0 R2 + +
4 4
2 2
m 0 R 3m0R
= m0 R2 + +
4 4
J = 2m0 R2

Ainsi
J = 2m0 R2
2.
−−→

− dOG0
V (G0 /R0 ) =
dt
−→ −−→

P
dOI dIG0



=

. 2dt
+
dt

.N
V (G0 /R0 ) = ẋ~e1

Ainsi

V . H →

V (G0 /R0 ) = ẋ~e1
Le système S a un mouvement plan sur plan. Donc son vecteur de rotation vaut


Ω (R/R0 ) = θ̇~k avec θ = (~e1 ,~i)
d

3. – Première méthode
Le calcul se fait ici à l’aide de la vitesse d’entraînement de G0 qui coïncide avec sa vitesse
absolue car sa vitesse relative au repère R est nulle.
Au fait, le champ des vitesses d’entraînement étant un torseur on a :

− →
− →
− −−→
V (I ∈ R/R0 ) = V (G0 ∈ R/R0 ) + Ω ∧ G0 I


= V (G0 /R0 ) + θ̇~e3 ∧ (−R~e2 )


V (I ∈ R/R0 ) = (ẋ + Rθ̇)~e1 .

Ainsi


V (I ∈ R/R0 ) = (ẋ + Rθ̇)~e1
– Deuxième méthode
Elle est basée sur le calcul direct :

− →
− →

V (I ∈ R/R0 ) = V (I/R0 ) − V (I/R)
−→ −−→
dOI dG0 I
= /R0 − /R
dt dt
d
= ẋ~e1 − (−R sin θ~i − R cos θ~j)/R
dt
= ẋ~e1 + Rθ̇ cos θ~i − R sin θ~j


V (I ∈ R/R0 ) = (ẋ + Rθ̇)~e1

3CPI 357 © IMSP/UPN 2016-2017


8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Ainsi


V (I ∈ R/R0 ) = (ẋ + Rθ̇)~e1

Nous en déduisons alors que la condition de roulement sans glissement en I qui est par
définition


V (I ∈ R/R0 ) = ~0
s’écrit
ẋ + Rθ̇ = 0
4. Ce calcul peut se faire de plusieurs manière. Nous choisissons d’utiliser le fait que le champ
des vecteurs vitesse d’un solide indéformable est un torseur.
Puisque G0 et G sont liés au solide S, on a :

− →
− →
− −−→
V (G/R0 = V (G0 ∈ R/R0 ) + Ω ∧ G0 G
= ẋ~e1 + θ̇~k ∧ (−r~j)
= ẋ~e1 + rθ~~i
= (ẋ + rθ̇ cos θ)~e1 + rθ̇ sin θ~e2

− R R
V (G/R0 = (ẋ + θ̇ cos θ)~e1 + θ̇ sin θ~e2
2 2
Ainsi

− R R
V (G/R0 = (ẋ + θ̇ cos θ)~e1 + θ̇ sin θ~e2
2 2
Calculons ensuite en G les éléments de réduction du torseur cinétique et du torseur

P
dynamique.

. 2
Les éléments de réduction en G du torseur cinétique de S sont :
– la résultante cinétique

.N

− →
− 4m0
R c = M V (G) = (ẋ~e1 + rθ̇~i)
3

V
µG =.Z
H
– le moment cinétique en G est égal à :
−−→ →− →

GP ∧ V (P )dmp = J(S) · Ω = J θ̇~k.
S

Les éléments de réduction en G du torseur dynamique de S sont :


– la résultante dynamique

− →
− 4m0
R d = M Γ (G) = (ẍ~e1 + rθ̈~i + rθ̇2~j)
3
– le moment dynamique en G est égal à :
−−→ ~
Z
δG = GP ∧ Γ(P )dmp = J θ̈~k
S

5. Détermination de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle de S.




Z
1
Ec = [ V (P, t)]2 dmp
2 S
1 1 → −
= J θ̇2 + M [ V (P, t)]2
2 2
2 2 2m0
= m0 R θ̇ + [(ẋ + rθ̇ cos θ)2 ) + r2 θ̇2 sin2 θ]
3
2m0 3 2 2
Ec = ( R θ̇ + ẋ2 + 2rẋθ̇ cos θ + r2 θ̇2
3 2
Ainsi
2m0 3 2 2
Ec = ( R θ̇ + ẋ2 + 2rẋθ̇ cos θ + r2 θ̇2
3 2
4m0
Ep = −M gr cos θ = − gr cos θ
3

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8.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

6. L’équation du mouvement de S est :


d
(Ec + Ep ) = 0.
dt
C’est-à-dire :
d 3 2 2
( R θ̇ + ẋ3 + 2rẋθ̇ cos θ + r2 θ̇2 − 2gr cos θ) = 0.
dt 2
Soit
7R2 θ̇θ̈ + 4ẋẍ + 2Rẍθ̇ cos θ − 2Rẋθ̇2 sin θ + 2gR sin θ = 0.
En supposant le roulement sans glissement, on a ẋ + Rθ̇ = 0 si bien que
θ̇(11Rθ̈ − 4Rθ̈ cos θ + 2Rθ̇2 sin θ + 2g sin θ) = 0.
Puisqu’il y a mouvement, l’équation se réduit à :
(11 − 4 cos θ)Rθ̈ + 2Rθ̇2 sin θ + 2g sin θ = 0.
En supposant | θ | 1 et en négligeant les infiniment petits d’ordre supérieur à 2, on a alors
cos θ ' θ sin θ ' θ et θ̇2 sin θ = 0
et donc
7Rθ̈ + 2gθ = 0
soit r
2 2g
θ̈ + ω θ = 0 avec ω = .
7R
La période des petites oscillations du solide S est donc

P
r
T = 2π
2R
7g

. 2
. H .N
V
Solution 27

− →
− −→
1. [ T α (A) − T α (O)] · OA = 1 − α2


2. Pour que T α soit équiprojectif il faut que :

− →
− −→
[ T α (A) − T α (O)] · OA = 0 =⇒ 1 − α2 = 0 =⇒ α = 1 ou α = −1
Pour α = 1, d’après 1), Tα est équiprojectif.

− →
− →

3. (a) On a T −1 qui est champ équiprojectif donc T −1 est torseur de résultante R = 5~e1 + ~e3 .

− −5
(b) i. T −1 (M ) = (5~e1 + ~e3 ).
26


ii. Comme chaque point de (D) à pour image un vecteur colinéaire à R alors (D) est


l’axe central de T −1 .
−5 →

I~ = R
26


iii. Décomposition centrale de T −1

− →

C O g R = 5~e1 + ~e3
et
5→− →
− 5
O − R O g (O) = − (5~e1 + ~e3 )
20 26
iv. Montrons que F est un glisseur.
 
1 −1 1

− →

F (P ) = F (O) + 1 0 0
1 0 0
d’où F est un glisseur.

− →
− →
− −0
T −1 = (−y − 1)~e1 + (x − 5z)~e2 − x~e3 et T −1 = F + →
g

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8.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE


− →

4. (a) V (P, t) = 2t · T 1 (P ) + ~e3
(b) →
−g 00 (A) = →

g 00 (P ) = →

g 00 (O) = ~e3 d’où V (P, t) est un champ de vecteur d’un solide
indéformable.

8.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Année Académique : 2014-2015


Devoir libre de Mécanique Génerale

On rapport l’espace affine euclidien E3 à un repère orthonormé direct Ro (O; e~1 , e~2 , e~3 ).
Exercice I

Soit →
−ω un vecteur non nul fixé de E3 .
On considère les opérations L1 , L2 ,L3 ,L4 et L5 de E3 définis respectivement pour vecteur →

x ∈ E3
par :

L1 (→

x)=→

ω , L2 (→

x ) = (→

ω .→

x )→

ω , , L3 (→

x)=→

ω ∧→

x , , L4 (→

x)=→

x ∧→

ω et et L5 (→

x)=→

ω ∧ (→

x ∧→

ω ).

Parmi ces opérateurs,


1. Lesquels sont anti-symétriques ?
2. Lesquels sont symétriques ?
Justifier brievement les réponses.

P
Exercice II

Première partie
. 2
.

− .N
On considère le champ de vecteur F : E3 −→ E3 définie par :

H
∀P (x, y, z), F (P ) = (2y − z + 5, −2x + 2z + 1, x − 2y + 8),


− →

V
et les deux points suivants :A(−1; 0; 0) et B(0; 1; 1).





1. Montrer que F est un torseur de vecteur caractéristique (ou résultante) R (−2; −1; −2).
2. Quel est l’invariant scalaire de F ?
3. Calculer F (A) et F (B) puis comparer les à R .
En déduire :
a) l’axe central ∆ de F ;
b) l’invariant vectoriel de F ;
c) la décomposition centrale de F .
Deuxième partie

On considère le champ de vecteurs T : E3 −→ E3 définie par :




∀P (x, y, z), T (P ) = (y + z − 2, −x + 1, −x + 1).

1. Montrer que T est équiprojectif.




2. Déterminer sa résultante Ω .
3. Quel est l’invariant scalaire de T ?
Quelle est alors la nature précise de T ?
Troisième partie

On considère le champ de vecteur H : E3 −→ E3 défini en tout point P (x, y, z) par




H (P ) = (y 2 + z, −xy, −x)

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8.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE


− →
− −−→
1. Calculer ( H (P ) − H (O)).OP pour tout point P ∈ E3 .
2. Peut-on déduire de ce qui précède que H est un torseur ?

Exercice III

On considère en plus de R0 deux mobiles R1 et R2 .


Démontrer que l’on la relation suivante dite formule de composition des vitesses de rotation pour 3
repères :

− →
− →

Ω (R2 /Ro ) = Ω (R2 /R1 ) + Ω (R1 /Ro ).

(On pourra utiliser laf ormule de dérivation d0 un vecteur)

Exercice IV

On considère un cadre (fin) triangulaire solide indéformable et homogène (S) de sommets A, B et


C. A un instant donné la position de (S) est telle que les trois sommets ont pour coordonnées :
A(0, −16, 0), B(12, 0, 0) et C(−12, 0, 0).
Déterminer, à cet instant, les coordonnées du centre d’inertie G du triangle homogène (S), de deux
façons différentes :
1. En assimilant chaque côté de (S) à un point matériel approprié.
2. En utilisant le calcul intégral.

Devoir no 1 de Mécanique Génerale

Durée : 3H

.P 2
On rapporte l’espace affine euclidienne E3 à un repère orthonormmé direct R0 (O; ~e1 , ~e2 , ~e3 ).

.N
Exercice no 1 ( 7 Pts)

H
On définit le champ de vecteur T : E3 −→ E3 par :

V .
∀P (x, y, z), T~ (P ) = (−4y + 2z + 2, 4x + 4z − 2, −2x − 4y − 6).

~
1. Montrer que T est un torseur dont on précisera la résultante R.
2. Donner les éléments de réduction de T en O.
3. Quels sont les invariants scalaire et vectoriel de T ?
4. Détermine l’axe central de T .
5. Donner la décomposition centrale de T .

Exercice no 2 ( 7 Pts)
1. On considère un corps S paramétré par θ ∈ [0, 2π[ indépendant de la variable temporaire t et
qui à chaque t se décrit par :

S = {Pθ (t) = (sin(θ − t), cos(θ − t), t); 0 6 θ < 2π}.

i) Montrer que S est un solide indéformable.


ii) Montrer qu’à tout instant t, le vecteur vitesse en un point quelconque P (x, y, z) lié (ou


appartenant) à S est V (P, t) = (−y, x, 1).
iii) Vérifier que l’application

F : E3 −→ E3


P (x, y, z) 7−→ F (P ) = (−y, x, 1),

est un torseur.
2. Plus généralement, montrer que le champ des vecteurs vitesse d’un solide indéformable
quelconque de E3 est un torseur.

Exercice no 3 ( 6 Pts)

3CPI 361 © IMSP/UPN 2016-2017


8.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

On considère un système matériel T constitué de deux barres, d’épaissseurs négligables.


Les deux barres ont la même longueur L et la même masse m. Le point O est fixe et le système
peut se mouvoir dans le plan vertical (plan de la figure). le point C est le milieu de la barre [AB].
On choisira un repère orthonormé direct R0 d’origine O et de base (~e1 , ~e2 , ~e3 ) comme l’indique le
schéma.
On désignera par T1 la [OC] et par T2 la barre [AB].
On suppose que la liaison en C des deux barres T1 et T2 est une liaison rotule sans frottement de
telle sorte que, sous l’effet de la pesanteur, la barre T2 reste constamment horizontale pendant la
rotation de T1 autour de O dans le plan (O; ~e1 , ~e2 ). Voir Figure

~\
De plus on pose θ = (OH, ~
OC).
~ 1 /R0 ) et Ω(T
1. Déterminer les vecteur rotations Ω(T ~ 2 /R0 ).
2. Justifier que le moment d’inertie de T1 par rapport à l’axe ∆D = (D, ~e1 ) est

P
M L2

. 2
I∆D (T1 ) =
12
.

.N
Puis déterminer le moment d’inertie J1 de T1 par rapport à l’axe ∆O = (O, ~e3 ).
3. Justifier que l’énergie cinétique Ec (T ) du système T est :

V . H Ec (T ) =
1
2
Puis donner l’expression de Ec (T ) du système T .
1
J1 θ̇2 + mVc2 .
2

On supposera que cette énergie potentielle est nulle pour θ = 0.


4. Le système matériel T est isolé et à l’instant initial, dévie légèrement la barre T1 de sa position
d’équilibre d’un angle θ0 .
Quelle est alors la période des petites oscillations ?
Devoir no 2 de Mécanique Génerale
Durée : 3H
Exercice no 1 ( 8 Pts)
Soit S un solide en forme de parallélopipède rectangle OABCO0 A0 B 0 C 0 tel que OA = 4; OC = 2 et
OO0 = 2. Le repère orthonormé direct (O;~i; ~j; ~k) est lié à S avec
~ = 4~i; OC
OA ~ 0 = 2~k.
~ = 2~j et OO

© IMSP/UPN 2016-2017 362 3CPI


8.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Le solide S est en mouvement dans un autre repère orthonormé direct tel qu’à un certain instant
τ , les vecteurs respectifs de A, C 0 et O0 sont tels que :
~ (A) = OA/2,
V ~ ~ (C 0 )//~k, et V
V ~ (O0 ) soit parallèle au plan O0 A0 BC.

~ (C 0 ).
1. a) Déterminer V
~ (O0 ).
b) Déterminer V
En déduire une droite parallèle à l’axe hélicoidal ∆.
2. Déterminer les éléments du mouvement hélicoidal uniforme tangent au mouvement de S à
cet instant.
(P our la détermination de l0 axe ∆, on pourra chercher le point Mo où il perce le plan (O;~i; ~j))

Exercice no 2 (4 Pts)

On rapport l’espace affine euclidienne E3 à un repère orthonormé direct (O;~i; ~j; ~k).
Soit S une plaque homogène de masse M en forme d’un rectangle ABCD de côtés de dimension
a > 0 et b > 0. Le rectangle est centré en O et son support est perpendiculaire à l’axe du vecteur ~k.
De plus, on désigne par T la partie triangulaire pleine ABC de S.
1. Fais une représentation graphique et puis montrer que le moment d’inertie de la plaque S par
rapport à l’axe ∆ = Supp(O; ~k) est :

M (a2 + b2 )
I∆ (S) =
12
.
2. En déduire le moment d’inertie de la partie triangulaire T par rapport à l’axe ∆ = Supp(O; ~k)

P
en fonction de a, b et de la masse m de T .

. 2
Exercice no 3 (8 Pts)

.N
En Mécanique Aéronautique, l’un des problèmes souvent rencontrés est l’étude dynamique des

H
barres inclinés par rapport à l’horizontal. Dans la suite, on s’intéresse alors à l’étude d’une pareille
barre.

.
V
Une barre homogène (B) de longueur 2l et de masse M est en rotation uniforme à la vitesse
angulaire ω dans un référentiel R0 = (O; e~1 , e~2 , e~3 ), par rapport à l’axe (OZ) = (O; e~3 ) avec lequel elle
fait un angle α ∈ ]0, π/2] constant. Le centre de la barre coincide avec O.

On note (OX) = (O;~i) l’axe correspondant au support de la barre B comme l’indique la figure. On
désignera, si nécéssaire, par ~u le vecteur unitaire ayant même direction et même sens que le
projeté orthogonal de ~i sur le plan horizontal (O, e~1 , e~2 ) et on posera θ = (e~d u). De plus tout point P
1, ~
−−→ ~
de B est repéré par OP = xi avec |x| 6 l. (Evidement pour P donné, OP = |x| est une constante).


1. a) Quel est en fonction de ω, le vecteur rotation Ω (B/R0 ) de la barre B par rapport au
référentiel de R0 ?


b) Donner l’expression du vecteur vitesse V (P/R0 ) d’un point quelconque P de B en fonction
de x, α et ω.

3CPI 363 © IMSP/UPN 2016-2017


8.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

M
2. Justifier que l’on a comme élément de masse dm = 2l dx.
3. a) Calculer alors le moment cinétique µ~0 (B/R0 ) de (B) en O par rapport au référentiel R0 .
→(B/R ) et →
b) Pour quelle(s) valeur de α, −
µ

Ω (B/R ) sont-ils colinéaires ?
0 0 0

4. Quelle est l’expression de l’énergie cinétique de la barre B ?

Rattrapage de Mécanique Génerale

Durée : 3H
On rapport l’espace affine euclidien E3 à une repère orthonormé direct Ro (O; ~e1 , ~e2 , ~e3 ).

Exercice I
Première partie.

Soient λ un paramètre réel et Tλ le champ de vecteur de E3 défini par :




∀P (x, y, z), T λ (P ) = (y + λ + 3, −x − z + λ + 1, y − λ − 3).

1. Montrer que Tλ est équiprojectif.


2. Quels sont les éléments de réduction de Tλ en O ?

− →
− →

On pourradésigner la résultante de T λ par R ou Rλ s 0 il faut.
En déduire l’invariant scalaire de Tλ .
3. Pour quelle valeur de λ, Tλ est-il un glisseur ?
4. On pose λ = −1.

− →

Comparer T −1 (O) et la résultante de T −1 .
Tirer alors une conclusion.
Deuxième partie.
.P 2
.N
Soit F le champ de vecteurs de E3 défini par :

.


V→
−. H ∀P (x, y, z),

−−→
(a) vérifier que ( F (P ) − F (O)).OP = 0.
(b) F est-il un torseur ? Justifier la réponse.
F (P ) = (−yz, 2xz, −xy)

Exercice II
1. Montrer que le champ des vecteurs vitesses d’entrainement d’un système matériel est un
torseur.
2. Le champ des vecteurs accélérations de tout solide indéformable en mouvement uniforme
est-il nul ?

Exercice III
Première partie.
Soit C un cylindre droit plein et homogène de masse m, de hauteur H = 2h, de rayon de base R, de
centre O et d’axe principal (OZ) = (O; ~e3 ). On pourra aussi poser (OX) = (O; ~e1 ) et (Oy) = (O; ~e2 ).
1. Déterminer la matrice d’inertie de C.
2. En déduire dans la base du repère (O, x, y, z) :
(a) la matrice d’inertie d’une tige homogène de masse m, de longueur L = 2l, de centre O,
d’épaisseur négligeable et de support (OZ).
(b) la matrice d’inertie d’un disque homogène de masse m, de rayon R, de centre O,
d’épaisseur négligeable et de support (OX, OY ).
Deuxième partie.

Une tige homogène de masse m et de longueur 2 × l est déposée, de façon centrée, sur un disque
homogène de masse M et de rayon R initialement en rotation libre et uniforme dans un plan
vertical avec une vitesse angulaire ω0 de son axe central orthogonal à son support.
Quelle est la vitesse angulaire finale ω de l’ensemble du système ?

© IMSP/UPN 2016-2017 364 3CPI


8.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Année Académique : 2015-2016


Examen de Mécanique Générale
Duree : 04h
On rapporte l’espace affine euclidien E3 à un repère orthonormé direct R0 (Oe~1 , e~2 , e~3 ), sauf mention
contraire. L’espace vectoriel associé à E3 est noté E3 et s’identifie à R3 .

Exercice 1
On considère les points A(6, 0, 1), B(5, 1, 1) et C(7, −1, 1), et puis le vecteur libre ~u(−1, 0, 1).
1. i) Calculer les moments respectifs MB (A; ~u) et MC (A; ~u) du vecteur lié (A; ~u) aux points B
et C.
ii) Quel est l’ensemble des points Q ∈ E3 pour lesquels les vecteurs liés (Q; ~u) et (A; ~u) ont
même moment au point B ?
2. Calculer le moment du vecteur lié (A; ~u) par rapport à l’axe ∆ = Supp(B; ~v ) orienté par
~v (2, −2, 1).

Exercice 2
1. On considère un corps S paramétré par θ ∈ [0, 2π[ indépendamment de la variable temporelle t
et qui à chaque instant t est dans un état géométriquement décrit par

S(t) = {Pθ (t) = (1 + sin(t − θ), −1 + cos(t − θ), 0); 0 ≤ θ < 2π}.

i) Montrer que S est un solide indéformable.

.P 2
.N
ii) Montrer qu’à tout instant t, le vecteur vitesse en un point quelconque Q(x, y, z) lié (ou
appartenant) à S est :

H
V (Q, t) = (y + 1, −x + 1, 0).

.
iii) Vérifier que l’application

V T :
E3
P (x, y, z)
→ E3
7 →


T (P ) = (y + 1, −x + 1, 0)

est un torseur dont on précisera :




 la résultante R ,
 l’invariant scalaire, et
 la nature particulière.
2. Plus généralement, montrer que le champ des vecteurs vitesse d’un solide indéformable
quelconque en mouvement lisse (différentiable) dans E3 est un torseur.
3. Le champ de vecteurs H : E3 → E3 défini en tout point P (x, y, z) par


H (P ) = (xy + 1, −x2 + 1, 0),

satisfait

− ←
− −−→
( H (P ) − H (O))  OP = 0, ∀P ∈ E3 .
Peut-on conclure que H est équiprojectif ? Justifier la réponse.

Exercice 3
1. On considère les vecteurs mobiles

 ~i = cos θe~1 + sin θe~2



~j = − sin θe~1 + cos θe~2
 ~
k = e~3

avec θ comme fonction dérivable du temps t.

3CPI 365 © IMSP/UPN 2016-2017


8.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

d~i d~j d~
a) Déterminer et exprimer dt /R0 , dt /R0 et k
dt /R0 en fonction de ~i, ~j et ~k.


b) En déduire le vecteur rotation instantanée Ω (R1 /R0 ).
2. On considère en plus du repère absolu R0 deux autres repères mobiles R1 et R2 en
mouvement lisse les uns par rapport aux autres.
a) Démontrer que l’on a la relation suivante dite formule de composition des vitesses de
rotation pour 3 repères :

− →
− →

Ω (R2 /R0 ) = Ω (R2 /R1 ) + Ω (R1 /R0 ).

(On pourra utiliser la formule de dérivation d’un vecteur mobile)


b) Quelle est l’importance de cette formule ?

Exercice 4

Soit S une plaque homogène de masse M de bord rectangulaire ABCD de côtés de dimensions
L > 0 et l > 0. Le rectangle ABCD a pour centre O et son support est perpendiculaire à l’axe du
vecteur e~3 .
De plus, on désigne par τ la partie triangulaire pleine ABC de S.
1. Faire une représentation graphique.
2. Démontrer que le moment d’inertie de la plaque S par rapport au point O coïncide avec le

P 2
moment d’inertie de S par rapport à l’axe ∆ = Supp(O; e~3 ) et vaut :

.
.N
M (L2 + l2 )
I∆ (S) = .
12

. H
3. En déduire (ou calculer autrement) le moment d’inertie de la partie triangulaire τ par rapport

V
à l’axe ∆ = Supp(O; e~3 ) en fonction de L, l et de la masse m de τ .

Problème
On considère un système matériel (S) constitué d’un anneau solide homogène (de rayon R, de
masse M et d’épaisseur négligeable), sur lequel est fixée une barre solide (de longueur 2R, de
masse négligeable et d’épaisseur négligeable) portant un point matériel A de masse m = M/3 à
l’une de ses extrémités et dont la seconde extrémité coïncide avec le centre G0 de l’anneau. Le
système matériel solide (S) est placé sur un dispositif comme le montre la figure suivante :

© IMSP/UPN 2016-2017 366 3CPI


8.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

I désigne le point de contact instantané de l’anneau et de l’axe (O; e~1 ) situé sur une table
horizontale et on pose
−→
OI = xe~1 .
De plus
−−→
IG0 = Re~2
et R(G0 ;~i, ~j, ~k) est un repère orthonormé lié à (S) si bien que les plans (O; e~1 , e~2 ) et (G0 ;~i, ~j)
coïncident.
On désigne par J0 le moment d’inertie de l’anneau (sans la barre) par rapport à l’axe
(G0 , e~3 ) = (G0 , ~k), par G le centre d’inertie du système matériel (S) et par J le moment d’inertie de
(S) par rapport à l’axe (G, e~3 ) ; i.e., J := JG,e~3 (S).
On pose aussi
r = GG0 et θ = (\e~1 ,~i).
1. Vérifier que
r = R/2, J0 = M R2
et J = 2M R2 = 6mR2 .

− →

2. a) Déterminer le vecteur rotation instantané Ω (R/R0 ) et le vecteur vitesse V (G0 /R0 ).


b) Trouver le vecteur vitesse d’entraînement V (I ∈ R/R0 ) de I.
En déduire alors la condition de roulement sans glissement en I.


c) Calculer les coordonnées du vecteur vitesse absolue V (G/R0 ) du centre d’inertie G de (S)
en fonction de r, θ̇ et ẋ.
(On pourra d’abord déterminer les coordonnées du point G).
3. Calculer les éléments de réduction du torseur cinétique et du torseur dynamique de (S) en G.
4. Déterminer l’énergie cinétique Ec et l’énergie potentielle Ep de (S).

P 2
(L’on pourra considérer le plan horizontal passant par G0 comme le niveau d’énergie potentielle
nulle pour (S)).

.
.N
5. On suppose qu’il y a roulement sans glissement. Montrer alors que pour les petites valeurs de
θ, en éliminant les infiniment petits d’ordre supérieur à 1, l’équation du mouvement s’écrit
sous la forme :

V . H θ̈ + ω 2 θ = 0
où ω est une constante strictement positive à préciser.
En déduire la période des petites oscillations du solide (S).

8.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Année Académique : 2014-2015


Devoir libre de Mécanique Générale

Durée : 03 heures

Corrigé Exercice I
1. Les champs anti-symétriques sont : L3 et L4 , car
∀~u, ~v ∈ E3 on a :
~u · L3 (~v ) = −~v · L3 (~u) et ~u · L4 (~v ) = −~v · L4 (~u)
2. Les champs de vecteurs symétriques sont : L2 et L5
En effet : ∀~x, ~y ∈ E3 on a :

~x · L2 (~y ) = ~x · [(w
~ · ~y )w] ~ · ~y )(w
~ = (w ~ · ~x) = [L(~x)] · ~y

De même :

~x · L5 (~y ) = ~x · [(w
~ ∧ (~y ∧ w)]
~
= (~y ∧ w)
~ · (~x ∧ w)
~
= (~x ∧ w)
~ · (~y ∧ w)
~
~x · L5 (~y ) = ~y · L5 (~x)

Noter que L1 n’est ni anti-symétrique, ni symétrique car elle n’est pas linéaire.

3CPI 367 © IMSP/UPN 2016-2017


8.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Corrigé Exercice II

Première partie
1. Il suffit de montrer que :

− →
− →
− −−→
∀P ∈ E3 , F (P ) = F (O) + R ∧ OP .
Soit P (x, y, z) ∈ E3 ,
 

− →
− −−→ −1 y −2 x −2 x
F (O) + R ∧ OP = (5, 1, 8) + ,− ,
−2 z −2 z −1 y

− →
− −−→
Donc F (O) + R ∧ OP = (5, 1, 8) + (2z − z, −2x + 2z, x − 2y)
D’où le résultat.
2. L’invariant scalaire de F est :

− → −
R · F (O) = −2 × 5 + (−1) × 1 + (−2) × 8

− → −
R · F (O) = −27

− →

3. Calcul de F (A) et F (B)

− →

F (A) = (5, 2 + 1, −1 + 8) = (5, 3, 7) et F (B) = (6, 3, 6)

− →

Donc F (B) = −3 R .
a) Il résulte que :


∆ = Supp(A, R )

− →

b) L’invariant vectoriel de F est alors I = −3 R qui est le moment en un point quelconque de
∆.
c) La décomposition centrale de F

.P 2
−c (O) k →
F = c + g où c est un couple et g un glisseur tel que →

R g.

. H O
c




O
.N


et
g

O →



R

g (O)

V
I = −3 R

Deuxième partie
1. Montrons que T est équiprojectif.
Pour tous points P (x, y, z) et Q(x0 , y 0 , z 0 ) on a :


T (P ) = (y + z − 2, −x + 1, −x + 1)


T (Q) = (y 0 + z 0 − 2, −x0 + 1, −x0 + 1)
→
− →
−  −−→
T (P ) − T (Q) .(QP ) = ((y − y 0 ) + (z − z 0 )) · (x − x0 ) + (−x + x0 )(y − y 0 ) + (−x + x0 )(z − z 0 )
= (y − y 0 )(x − x0 ) + (z − z 0 )(x − x0 ) + (−x + x0 )(y − y 0 ) + (−x + x0 )(z − z 0 )
→
− →
−  −−→
T (P ) − T (Q) .(QP ) = 0



2. Résultante de Ω de T .
La matrice de l’application anti-symétrique (et linéaire) associé à T est
 
0 1 1
−1 0 0
−1 0 0


Donc Ω (0, 1, −1)
L’invariant scalaire de T est :

− → −
Ω · T (O) = 0 × (−2) + 1 × (1) − 1 × (1) = 0

− → −
Ω · T (O) = 0

− →

Et puisque Ω 6= 0 , on conclut que T est un glisseur.
Troisième partie

© IMSP/UPN 2016-2017 368 3CPI


8.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

→
− →
−  −−→
1. H (P ) − H (O) · OP = x(y 2 + z) − xy 2 − xz = 0 ∀ P (x, y, z) ∈ E3 .
→
− →
−  −−→
H (P ) − H (O) · OP = 0 ∀ P ∈ E3

2. H n’est pas un torseur car en prenant par exemple P (1, 0, 0) et Q(0, 1, 0) on a :



− →
− −−→ →
− →

H (P ) = (0, 0, −1), H (Q) = (1, 0, 0), QP = (1, −1, 0) et donc : H (P ) − H (Q) = (−1, 0, −1).
→− →
−  −−→
H (P ) − H (Q) · QP = −1 6= 0.
Corrigé Exercice III
Pour tout vecteur mobile ~u, on a :
d~u d~u →

/R0 = /R1 + Ω (R1 /R0 ) ∧ ~u (1)
dt dt
d~u d~u →

/R1 = /R2 + Ω (R2 /R1 ) ∧ ~u (2)
dt dt
d~u d~u →

/R0 = /R2 + Ω (R2 /R0 ) ∧ ~u (3)
dt dt
d~u d~u h→
− →
− i
(1) et (2) ⇒ /R0 = /R2 + Ω (R1 /R0 ) + Ω (R2 /R1 ) ∧ ~u (4)
dt dt

− →
− →

(3) et (4) ⇒ Ω (R2 /R0 ) = Ω (R2 /R1 ) + Ω (R1 /R0 )
Corrigé Exercice IV
1. Par assimilation de chaque côté de S à son centre d’inertie qui est son milieu.
Soit G1 le milieu de [AB] ; G1 (6, −8, 0)
Soit G2 le milieu de [BC] ; G2 (O, 0, 0)
Soit G3 le milieu de [AC] ; G1 (−6, −8, 0)

.P 2
Soit mi la masse du côté dont Gi est le milieu. Désignant par λ la masse linéique de S, on a :
m1 = λ · AB; m2 = λ · BC m3 = λ · AC

.N
et
G est le centre d’inertie des points G1 , G2 et G3 affectés respectivement des masses m1 , m2 et
−−→ −−→ −−→ → −
Soit

V H
m3 . Posons M = m1 + m2 + m3 . Donc m1 GG1 + m2 GG2 + m3 GG3 = 0 .

. −−→ −−→ −−→


M OG = m1 OG1 + m2 OG2 + m3 OG3
−−→ −−→
−−→ m1 OG1 + m2 OG2 + m3 OG3
OG =
−−→
−−→

m1 + m2 + m3
−−→ −−→ −−→
−−→ AB · OG1 + BC · OG2 + AC · OG3
OG =
AB + BC + AC
Donc G(0, −5, 0).
2. Par intégration R
xdm
xG = S = 0 par symétrie matérielle
R M
zdm
zG = S = 0 car S est contenue dans le plan (O, X, Y )
M
R
ydm
yG = S
M !
Z Z Z
1
= ydm + ydm + ydm
M [AB] [BC] [AC]
s 
2
Z r
2 p
2 2
dx 9 5
= ydm or dm = λdl = λ dx + dy = λ + 1 dy = λ + 1 · dy = λdy
M [AB] dy 16 4
Z 0
2 5
= y × λdy
M −16 4
−2 5 1
= × × λ × (−16)2
4 × 16λ 4 2
yG = −5
Donc G(0, −5, 0)

3CPI 369 © IMSP/UPN 2016-2017


8.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Devoir no 1 de Mécanique Générale

Durée : 03 heures

Corrigé Exercice I


1. Montrons que T est un torseur dont on précisera la résultante R .
– 1ère méthode : constater que pour tous (x, y, z) ∈ R3 ,
        
−4y + 2z + 2 0 −4 2 x 2 0 −4 2


T (P ) ≡  4x + 4z − 2  =  4 0 4 y +−2 , avec L =  4 0 4 anti-symétrique
−2x − 4y − 6 −2 −4 0 z −6 −2 −4 0
On peut donc écrire que

− −−→ →

T (P ) = L(OP ) + T (O)
avec L comme opérateur anti-symétrique.
 
−4

− 
De plus R 2 est la résultante de T car on vérifie que ∀P ∈ E3
4

− →
− →
− −−→
T (P ) = T (O) + R ∧ OP .

En effet  
2 y
     4 z   
−4 x   −4y + 2z
 2  ∧ y  = − −4 x
 
 =  4x + 4z 
 4 z 
4 z   −2x − 4y

P
 −4 x

2

→
− →

2

.N
 −−→ . y
– 2ème méthode :Il suffit de montrer que T est équiprojectif c’est-à-dire :

H
T (P ) − T (Q) · QP = 0 ∀P, Q ∈ E3

V .
Dans tous les cas la résultante est unique et c’est R

 
− 



−4
2
4
.



2. Les éléments de réduction de T en O sont la résultante R et le mouvement en O ; T (O).
On les présente sous forme d’un diagramme
 
−4
T →

R  2
4
O →

T (O) = (2, −2, −6)

3. L’invariant scalaire de T est :



− → −
R · T (O) = −4 × 2 + 2 × (−2) + 4(−6)

− → −
R · T (O) = −36

− →

comme R 6= 0 , T admet un invariant vectoriel donné par la formule :

− →
−!

− T (O) · R → − 36 →
− →

I = →
−2 R = − R = −R
R 36

− →

I = − R = (4, −2, −4)

4. L’axe central de T .

− →

∆ = {P ∈ E3 : T (P )// R }

− →

∆ = {P ∈ E3 : T (P ) = I }

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8.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE


− →

P (x, y, z) ∈ ∆ ⇔ T (P ) = I

−4y + 2z + 2 = 4

⇔ 4x + 4z − 2 = −2

−2x − 4y − 6 = −4

(
x+z =0

−2y + z = 1

x = −z

⇔ y = z/2 − 1/2

z=y



Donc ∆ est la droite passant par le point de coordonnées (0, −1/2, 0) et dirigée par R . On peut
aussi écrire :
1
∆ = {(−2t, t − , 2t) t ∈ R}
2
5. Décomposition centrale de T .

− →

C O g R
T = |{z}
c + g
|{z}
O →
− O →
− →

(couple) (glisseur) I T (O) − I

Corrigé Exercice II
1. i) S est un solide indéformable.
En effet soient Pθ1 et Pθ2 deux points quelconques de S. Alors à tout instant t, on a :

P
−−−−−−−−→

. 2
Pθ1 (t)Pθ2 (t) = (sin(θ2 − t) − sin(θ1 − t); cos(θ2 − t) − cos(θ1 − t); 0)

.N
Donc
−−−−−−−−→ 2 2
kPθ1 (t)Pθ2 (t)k2 = [sin(θ2 − t) − sin(θ1 − t)] + [cos(θ2 − t) − cos(θ1 − t)]

−−−−−−−−→ V . H
= sin2 (θ2 − t) + sin2 (θ1 − t) − 2 sin(θ2 − t) sin(θ1 − t)+
+ cos2 (θ2 − t) + cos2 (θ1 − t) − 2 cos(θ2 − t) cos(θ1 − t)
= 2 − 2 [cos(θ2 − t) cos(θ1 − t) + sin(θ2 − t) sin(θ1 − t)]
kPθ1 (t)Pθ2 (t)k2 = 2 − 2 cos(θ2 − θ1 ) qui est indépendant du temps t
ii) Soit P (x, y, z) ∈ S. Donc il existe θ ∈ [0, 2π[ tel qu’à tout instant t

x = sin(θ − t)

y = cos(θ − t)

z=t

Donc
dx

ẋ =
 = − cos(θ − t)

 dt

− 
dy
V (P, t) ẏ = = sin(θ − t)
 dt
dz


ż = =1


dt


Soit V (P, t) = (−y, x, 1)
iii)Il suffit ( par exemple ) de monter que F est équiprojectif.
En effet :∀ P (x1 , y1 , z1 ) ∈ E3 et ∀ Q(x2 , y2 , z2 ) ∈ E3 .
On a :


F (P ) = (−y1 , x1 , 1)


F (Q) = (−y2 , x2 , 1)

− →

F (P ) − F (Q) = (y2 − y1 , x1 − x2 , 0)
Donc
→
− →
−  −−→
F (P ) − F (Q) · QP = (y2 − y1 )(x1 − x2 ) + (x1 − x2 )(y1 − y2 ) + 0
→
− →
−  −−→
F (P ) − F (Q) · QP = 0

3CPI 371 © IMSP/UPN 2016-2017


8.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

2. Plus généralement, soient P et Q deux points appartenant (ou liés) à un solide indéformable
en mouvement régulier. Alors
−−→
P Q = cte ⇒ P Q2 = cte par rapport au temps
d −−→
⇒ P Q2 = 0
dt
−−→ −−→ −−→ !
−−→2 dP Q −−→ dP O dOQ
i.e ; 2P Q · = 0 ⇒ PQ · + =0
dt dt dt
−−→ → − →
− 
soit P Q · V (Q) − V (P ) = 0
Donc V est équiprojectif et par conséquent un torseur.
Corrigé Exercice III
1.

− →

Ω (τ1 /R0 ) = θ̇~e3 et Ω (τ2 /R0 ) = ~0
2.
Z L Z L
2 2
I∆D (τ1 ) = sdm = λ s2 ds où λ est la densité linéique de τ1
−L
2 −L
2
Z L2
m
= ×2× s2 ds
L 0
 1
2m 1 3 2
= s
L 3 0
2m 1 L3

P
= × × 3
L
mL2
3 2

. 2
.N
I∆D (τ1 ) =
12

H
 2

.
L
J1 = I∆O = I∆D + m d’après Huygens
2

V
J1 =
=
mL2
12
mL2
3
+
mL2
4

3. L’énergie cinétique du système τ


Ec (τ ) = Ec (τ1 ) + Ec (τ2 )
1
or Ec (τ1 ) = J1 θ̇2 car τ1 est seulement en rotation par rapport à ∆O .
2
1 1
Ec (τ2 ) = mVG22 = mVC2
2 2
car τ2 ne subit pas de rotation autour de l’axe (C, ~e3 ). Donc
1 1
Ec (τ ) = J1 θ̇2 + mVC2
2 2
1 mL2

1
= θ̇2 + m(Lθ̇)2
2 3 2
2
2mL 2
Ec (τ ) = θ̇ .
3
4. Énergie potentielle du système.
Ep (τ ) = Ep (τ1 ) + Ep (τ2 )
L
= mg (1 − cos θ) + mgL(1 − cos θ)
2
3
Ep (τ ) = mgL(1 cos θ)
2

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8.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

5. Période des petites oscillations.

Em (τ ) = Ec (τ ) + Ep (τ ) = cte

2 3 4 3
Donc mL2 θ̇2 + mgL(1 − cos θ) = cte. Par dérivation : mL2 θ̇θ̈ + mgLθ̇ sin θ = 0
3 2 3 2
En cas de mouvement :
4 3
Lθ̈ + g sin θ = 0; en supposant sin θ ≈ θ, on a :
3 2
9g
θ̈ + θ=0
8L
r
4π 2L
D’où T =
3 g

Devoir no 2 de Mécanique Générale

Durée : 03 heures

Corrigé Exercice I


1. V (C 0 ) = α~k.
Par équiprojectivité du champ de vecteurs vitesse du parallélépipède solide, on a

− →
− −−→
( V (A) − V (C 0 )).AC 0 = 0
−−→ −−→ −−→
i.e (2~i − α~k).(AB + BC + CC 0 ) = 0

.P 2
(2~i − α~k).(2~j − 4~i + 2~k) = 0
Soit : 2(−4) + (−α) × 2 = 0

. H .N D0 où α = −4.

V


Donc V (C 0 ) = −4~k


2. V (O0 ) = β~iγ(~j − ~k)

− →
− −−→ →
− →
− −−→
or ( V (O0 ) − V (A)).AO0 = 0 et ( V (O0 ) − V (C 0 )).OC 0 = 0
Donc
(
(β~i + γ~j − γ~k − 2~i).(−4~i + 2~k) = 0

−4(β − 2) − 2γ = 0
~ ~ ~ ~ ~ ⇐⇒
(β i + γ j − γ k + 4k).2j = 0 2γ = 0

γ=0
⇐⇒
β = 2.


− 0
V (O ) = 2~i

− →
− →

Nous constatons que V (O0 ) = V (A). En désignant par Ω le vecteur de rotation instantané du
parallélépipède, on a :


− 0 →
− − −−→

V (O ) = V (A) + Ω ∧ AO0
− −−→
→ →

Donc Ω ∧ AO0 = ~0 ⇒ Ω //(AO0 ).
D0 où (AO0 )//∆

3. Détermination des éléments du mouvement hélicoïdal uniforme tangent au mouvement du


parallélépipède.


Il s’agit de déterminer Ω et le point Mo où l’axe hélicoidal ∆ perce le plan (O;~i, ~j, ~k)


∗ Détermination −−→de Ω . −−→

− →

Puisque Ω //$AO0 6= ~0, il existe µ tel que Ω = µAO0 = µ(2~k − 4~i)


Ω = −4µ~i + 2µ~k.

3CPI 373 © IMSP/UPN 2016-2017


8.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE


− →
− − −−→

Par ailleurs V (A) = V (C 0 ) + Ω ∧ C 0 A.
Donc 2~i = −4~k + (−4µ~i + 2µ~k) ∧ (−2~k − 4~i − 2~j).
On obtient µ = 12


Ainsi donc Ω = −2~i + ~k.
∗ Détermination de Mo .

− →
− →

∆ = {P ∈ E3 : V (P ∈ S) = I } où I est l0 invariant vectoriel.


− →
−!

− V (A). Ω → −
I = →
−2 Ω

4→−
=− Ω
5
4
= (2~i − ~k)
5
−−→
Posons OM o = xo~i + yo~j.

− →
− →
− −−−→
V (Mo ∈ S) = V (A ∈ S) + Ω ∧ AMo

− →

Mo ∈ ∆ ⇒ V (Mo ∈ S) = I .
D’où 45 (2~i − ~k) = 2~i + (−2~i + ~k) ∧ [(xo − 4)~i + yo~j]
4 ~ ~ ~ ~ ~ 2yo~k)
5 (2i −k) = 2i + (−yo i + (xo − 4)j −
8

= 2 − yo xo = 4
⇐⇒ 5 ⇐⇒
xo = 4 − 45 = −2yo yo = 25
Mo (4; 25 ; 0)

Corrigé Exercice II

.P 2
.N
y

V . H b
O x

1.
a b
−−→2
ZZ Z 2
Z 2
I∆ (S) = OP = (x2 + y 2 )dm
(OS) −a
2 − 2b
Z a Z b
!
2 2
=σ (x2 + y 2 )dy dx
−a
2 − 2b
Z a Z b
!
2 2
2 2
= 4σ (x + y )dy dx
0 0
a
x2 b3
Z  
2
= 4σ + bx dx.
0 2 3×8
 3 3
 a2
x b
= 2σ b + x
3 12 0
 3
b2 a

a
= 2σb + .
3 × 8 12 × 2
a2 + b2
= σab
12
a2 + b2
I∆ (S) = M.
12

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8.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

2 2
I∆ (S) = M. a 12
+b

2. Calcul de I∆ (T ).

−−→2
ZZ
I∆ (S) = OP dm
Z ZS
−−→2 −−→2
ZZ
= OP + OP dm
T S/T
−−→2
ZZ
=2 OP dm car T et S/T sont symétriques par rapport à O.
T
I∆ (S) = 2I∆ (T )
Donc
1
I∆ (T ) = I∆ (S)
2
1 a2 + b2
= M
2 12
a 2 + b2
I∆ (T ) = m
12
2 2
I∆ (T ) = m a 12
+b

Corrigé Exercice III




1. (a) Ω (S/Ro ) = ω~e3.
(b)

.P 2
.N

− →
− →
− −−→
V (P/Ro ) = V (O/Ro ) + Ω (S/Ro ) ∧ OP


V (P/Ro ) = ~0 + ω~e3 ∧ (x~i)

M
V


. H
V (P/Ro ) = xω(sin α)[− sin(ωt)~e1 + cos(ωt)~e2 ]

2. dmp = 2l dx.

3. (a)
−−→ →−
Z


µ o (S/Ro ) = OP ∧ V (P/R)dmp
(p∈S)
Z l
M
= (x~i) ∧ (xω~e3 ∧ ~i) dx
−l 2l

− µl2 ω
µ o (S/Ro ) = (− cos α~i + ~e3 )
3


− µl2 ω
µ o (S/Ro ) = (− cos α~i + ~e3 )
3


(b) →

µ (S/Ro )// Ω (S/Ro ) ⇐⇒ α ∈ { π2 , 3 2}
π

4. L’énergie cinétique


−2
Z
1
Ec (S/Ro ) = V (P )dmp
2 (S)

1 l 2 2
Z
M
= x ω k ~e3 ∧ ~i k2 dx
2 −l 2l
1
Ec (S/Ro ) = M l2 ω 2 sin2 α
6

3CPI 375 © IMSP/UPN 2016-2017


8.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE GÉNÉRALE

.P 2
. H .N
V

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UE : THERMODYNAMIQUE ET
OPTIQUE PHYSIQUE

9.1 THERMODYNAMIQUE
9.1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE THERMODYNAMIQUE
Année Académique : 2014-2015

Exercice 1
Une mole de gaz reçoit, au cours d’une transformation élémentaire réversible, une quantité de
chaleur δQ = CvdT + ldV ; δQ = CpdT + hdP ou δQ = λdP + µdV .
Exprimer les coefficient calorimétriques l, h, λ et µ en fonction des capacités calorifiques molaires
∂T ∂T
Cv et Cp et les dérivées partielles ( ∂V )p et ( ∂P )v .

.P 2
H .N
Exercice 2
On considère une transformation cyclique réversible d’une mole de gaz parfait, représenté par un

.
rectangle sur le diagramme de Clapeyron (P , V ).

P2
4
V 3

P1
1 2

V
V1 V2

1. Calculer le travail et la quantité de chaleur échangés au cours de chaque transformation


1 −→ 2 ; 2 −→ 3 ; 3 −→ 4 et 4 −→ 1, entre le système et le milieu extérieur en fonction de γ et
des coordonnées indiquées dans le diagramme.
2. Calculer le travail et la quantité de chaleur échangés au cours du cycle entier.
3. Vérifier le premier principe de le thermodynamique.
Cp
NB : Le rapport des capacités calorifiques molaires à pression et volume constants est γ = Cv
et 1atm = 105 P a.

Exercice 3

377
9.1. THERMODYNAMIQUE

Un cylindre horizontal, de volume invariable, est divisé en deux compartiments, par un piston
mobile, sans frottement. Les parois du cylindre et le piston sont imperméables à la chaleur. A l’état
initial (l’état d’équilibre thermodynamique initial), le piston se trouve au milieu du cylindre. les
deux compartiments c1 et c2 contiennent un même volume V0 = 2l d’hélium (gaz parfait), à la
pression P0 = 1 atm , et à la température T0 = 273K.
A l’aide d’une résistance chauffante, on chauffe lentement le gaz du compartiment c1 . Au bout d’un
certain temps, on atteint l’état final (l’état d’équilibre thermodynamique final) lorsque la pression
du gaz contenu dans c1 devient P1 = 3P0 . On suppose donc que la transformation est une
adiabatique réversible. Le rapport des capacités calorifiques molaires à pression et volume
constants est γ = 53 Déterminer :
1. Les pressions, les volumes et les températures des compartiments à l’état final.
2. La variation d’énergie interne de gaz dans c1 et c2 et l’énergie fournie par la résistance
chauffante.

Exercice 4
Le moteur de Stirling à la caractéristique principale de former un système fermé : le fluide est
contenu dans une enceinte fermée et est chauffée par une source thermique. La combustion est
donc externe, ce qui est en fait un des avantages de ce moteur : la diversité des combustibles
utilisables pour son fonctionnement. Son deuxième avantage est son efficacité, qui peut être
optimal en théorie. C’est l’objectif de cet exercice de le démontrer.
Un cycle de Stirling est formé de deux isothermes et de deux isochores alternées, ainsi que
représenté sur la figure suivante :

.P 2
. H .N
V

Cycle de Stirling
Le cycle est supposé réversible ; il est décrit dans le sens moteur par un gaz parfait. Pour ce gaz
parfait γ est supposé constant.
V1
1. En fonction des températures T1 et T2 (voir figure), du taux de compression a = V1 , du nombre
de moles n, de R et de γ, établir les expressions :
(a) de la quantité de chaleur Q1 reçue par le système au cours d’un cycle moteur réversible ;
(b) de la quantité de chaleur Q2 cédée par le système au cours d’un cycle moteur réversible ;
(c) du travail produit par le système au cours d’un cycle moteur réversible (on donnera deux
façons d’obtenir cette expression) ;
(d) de l’efficacité thermodynamique de ce cycle.
2. Quelle est l’expression de l’efficacité du cycle de Carnot correspondant ? Comparer les deux
efficacités obtenues.

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9.1. THERMODYNAMIQUE

3. Supposer qu’un régénérateur parfait permette de récupérer entièrement l’énergie nécessaire


au réchauffage isochore au cours du refroidissement isochore. Comparer à nouveau
l’efficacité de ce moteur de Stirling à l’efficacité du cycle de Carnot.

Exercice 5
Le moteur Diesel est un moteur à combustion interne dont l’allumage n’est pas commandé par des
éclateurs mais une compression élevée. L’air et le carburant sont comprimés séparément, le
carburant n’étant injecté que dans la chambre de combustion et progressivement. Le premier
moteur de ce type a été mis au point par l’allemand R. Diesel en 1893. Il fonctionne suivant le
cycle éponyme constitué de deux isentropiques, d’une isobare et d’une isochore. Plus précisément,
le cycle peut être décrit en quatre temps :
1. un cylindre admet l’air seul à travers une soupape d’admission dans un volume VA (portion IA
du cycle) ;
2. les soupapes sont fermées. L’injection de combustible démarre au point B et est progressive
jusqu’à un point C de sorte que la pression reste constante ;
3. les soupapes sont toujours fermées et les produits de la combustion subissent une détente
isentropique en repoussant le piston jusqu’à sa position initiale (portion CD) ;
4. La soupape d’échappement s’ouvre : la pression chute brutalement(portion DA), et les gaz
brûlés sont évacués.
Le cycle est caractérisé par le taux de compression volumétrique α qui vaut VVB A
et le rapport de
VC
détente préalable β qui vaut VB . Les températures du mélange en A et C valent TA = 293K et
TC = 1220K.

.P 2
1. Tracer schématiquement ce cycle de Diesel dans le diagramme de Clapeyron, en faisant
figurer les 5 points I, A, B, C, et D.

.N
2. Identifier sur le cycle les quantités de chaleur échangées et leurs signes, les travaux fournis
et leurs signes, et écrire le bilan thermique sur un cycle.

V . H
3. Donner l’expression des quantités de chaleur échangées et donner l’expression de l’efficacité
ηm de ce moteur thermique. Faire l’application numérique.
4. Montrer que l’efficacité de ce moteur ne dépend que du taux de compression α et β du
rapport de détente .
Pour l’application numérique, on considère : γ = 1, 4, α = 14 et β = 1, 55.

Exercice 6
Une machine ditherme fonctionne suivant un cycle de Carnot inverse (par rapport au sens moteur)
et fonctionne entre les températures Tc et Tf des sources chaudes et froides.
1. Rappeler les transformations qui constituent un cycle de Carnot.
2. Tracer schématiquement ce cycle dans un diagramme (P, V ) et (T, S) . Indiquer les
températures et le sens de parcours du cycle.
3. Sachant que de la chaleur est toujours prélevée de la source froide et donnée à la source
chaude, localiser les sources chaudes et froides dans le cas : (i) d’un fonctionnement en
réfrigérateur, (ii) d’un fonctionnement en pompe à chaleur (on considèrera des cas réalistes
inspirés par les valeurs données pour l’application numérique).
4. Donner la définition des efficacités ηr et ηp de cette machine en modes respectivement
réfrigérateur et pompe à chaleur. Quelles sont leurs expressions en fonction des quantités de
chaleur échangées ?
5. En écrivant l’expression de la variation d’entropie sur un cycle réversible, donner l’expression
de ηr et ηp en fonction des températures. Faire l’application numérique et commenter le
résultat.
Pour l’application numérique, Tf = −5°C et Tc = 18°C .

3CPI 379 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

Exercice 7
On considère une machine à vapeur qui fonctionne entre T1 = 550°C et T1 = 550°C .
1. Rappeler la définition de l’efficacité η des moteurs thermiques. Exprimer η en fonction des
quantités de chaleur Q1 et Q2 échangées par le gaz avec les sources chaudes et froides aux
températures respectives T1 et T2 .
2. Donner l’expression de cette efficacité dans le cas d’un cycle ditherme réversible en fonction
des températures du problème. En pratique, un tel moteur aura une efficacité valant 70% de
cette efficacité maximale. Combien vaut-elle numériquement ?

Exercice 8
On considère une mole de gaz carbonique à la température T1 = 150°C dans un volume V1 = 1 litre,
et sous une pression P1 (état A). Cette mole subit une détente diabatique réversible jusqu’à un état
B où son volume vaut V2 = 10V1 , et sa température est T2 . Le gaz subit ensuite une compression
isotherme réversible qui l’amène à la pression initiale P1 (état C). Le gaz est ensuite réchauffé
jusqu’à la température T1 à pression constante.
1. Tracer l’allure du cycle suivi par le gaz dans le diagramme de Clapeyron. S’agit-il d’un cycle
moteur ?
2. Calculer la pression initiale et la température de la source froide.
3. Calculer les quantités de chaleur reçues par le gaz au cours des trois transformations AB, BC
et CA.
4. Établir le bilan entropique. Commenter le résultat.
5. Calculer le travail mécanique fourni au gaz au cours du cycle. Calculer l’efficacité de cette

.P 2
machine, et évaluer son rendement en comparant cette efficacité à celle du cycle de Carnot
fonctionnant entre les mêmes températures T1 et T2 .

.N
Données :
• la constante des gaz parfaits est R = 8, 31J.mole.K −1 .

V . H
• le gaz carbonique est assimilé à un gaz parfait pour lequel γ = 43 .

Exercice 9
Une mole d’un gaz parfait est contenue dans un cylindre muni d’un piston. La pression initiale du
gaz est p = p0 . La température ambiante est 15°C, le gaz est initialement à catte même température.
1. La mole M de gaz parfait est comprimée de façon isotherme jusqu’à la pression p0 = 2p0 .
Calculer le travail nécessaire pour effectuer compression. Quelle est la variation d’energie du
gaz au cours de cette opération ? En déduire la quantité de chaleur cédée au milieu extérieur.
2. On fait ensuite détendre le gaz de faç adiabatique en mettant le cylindre en communication
avec un espace indéfini où règne la pression p0 . Quelle est la température finale du gaz ?
On donne le rapport des chaleurs massiques à pressions constante et à volume constant
C
γ = Cvp = 1, 4 ; la constante molaire des gaz parfaits
2
R = 8, 32J.K −1 .mole−1 ; loge 2 = 0, 692; 2 7 = 1, 22;
équivalent mécanique de la calorie j = 4, 18 joules par calorie.

Exercice 10
Un cylindre horizontal, clos, de volume invariable, comprend deux compartiments séparés par un
piston mobile sans frottement. Dans l’état initial, les deux compartiments ont pour volume v0 et
sont occupés, à la température T0 = 273K sous une pression p0 = 1atmosphère, par un mélange
équimoléculaire d’hydrogène et d’hélium.
On traitera ces gaz comme des gaz parfaits dont le volume molaire normal est V0 = 22, 4L, dont les
chaleurs molaires à pression constante Cp , et à volume constant Cv , sont constante et dont les
chaleurs molaires à volume constant sont respectivement 5cal.mole−1 .°C −1 et 3cal.mole−1 .°C −1 pour
l’hydrogène et pour l’helium.

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9.1. THERMODYNAMIQUE

1. Déterminer les capacités calorifiques à volume constant et à pression constante du mélange


enfermé dans chaque compartiment.
2. Le gaz G d’un des compartiments est supposé recevoir de la chaleur du milieu extérieur
tandis que le gaz G0 de l’autre compartiment est à l’abri de tout échange thermique. Étudier
l’évolution du système quand la pression de G passe de p0 à p1 = 3, 375p0 et déterminer
complètement l’état du système défini par cette dernière pression.

Exercice 11
Un cylindre est divisé en deux compartiment A et B par un piston qui peut se déplacer sans
frottement. Chacun des compartiments contient 20l d’oxygène à 27°C et sous une pression de
1atmosphère.
Dans le compartiment A une résistance de capacité calorifique négligeable est parcourue par un
courant électrique et l’on chauffe le gaz A jusqu’à ce que les caractéristiques du gaz B soient les
suivantes : temérature 140°C, pression 3 atmosphères. Les parois du cylindre et le piston sont
supposés rigoureusement imperméables à la chaleur.
Calculer :
1. la masse d’oxygène contenue dans chaque compartiments ;
2. le rapport γ des chaleurs massiques de l’oxygène ;
3. le volume final du gaz A ;
4. la température finale du gaz A ;
5. la variation d’énergie interne du gaz B ;
6. la variation d’énergie interne du gaz A ;
7. l’énergie fournie par le courant électrique ;
.P 2
.N
8. le travail des forces appliquées au piston par le gaz A.
Données :

. H
Volume molaire de l’oxygène dans les conditions normales : 22, 4L ; J = 4, 18 joules par calorie.

V Exercice 12
Une masse d’air de 1Kg est prise à la température t1 = 15°C sous la pression de 1 atmosphère. On
lui fait décrire le cycle suivant :
a) Compression adiabatique réversible de la pression p1 = 1atmosphère à la pression
p2 = 30atomsphères.
b) Un échauffement à pression constante au cours duquel on lui fournit réversiblement 300
kilocalories.
c) Une détente adiabatique réversible jusqu’au volume initial v1 .
d) Une détente à volume constant jusqu’à la pression p1 .
Tracer, en coordonnées p, v, le cycle décrit par la masse d’air. Calculer les coordonnées p, v et ya
température des quatre points remarquables du cycle. Quel est le rendement thermique de ce
cycle et le travail obtenu ?
On assimilera l’air à un gaz parfait de chaleur massique à pression constante
Cp = 0, 25cal.g −1 .°C −1 ; le rapport des chaleurs massiques à pression et à volume constants pour
l’air est γ = 1, 4.
La masse se 1 litre d’air dans les conditions normales est de 1, 293g ; on prendra 1 atmosphère =
1, 103.105 N.m−2 et 1Kcal = 4, 18Kj.

Exercice 13
I.-1o a) Donner l’énoncé du premier principe de la thermodynamique en indiquant les conventions de
signe qui s’y rapportent.

3CPI 381 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

b) Rappeler (sans démonstration) la relation de Mayer, relative aux gaz parfaits, en donnant la
signification des lettres qui y figurent.
c) Une masse quelconque m, de gaz parfait subit une transformation élémentaire, au cours de
laquelle sa température absolue varie de dT . Donner, sans démonstration, l’expression de la
variation d’énergie interne dU de ce gaz, en fonction de dT et de sa chaleur massique à
volume constant, Cv .
2o a) établir que
d(P V )
dU = , (1)
γ−1
C
p, V , γ = Cvp désignant respectivement la pression, le volume et le rapport des chaleurs
massiques à pression constante et à volume constant du gaz parfait considéré. On admettra
que Cp et Cv sont constants.
b) Indiquer la forme (10 ) prise par la relation (1) pour une transformation finie.
3o Une masse m de gaz parfait subit une transformation adiabatique (c’est-à-dire sans échange
de chaleur avec le milieu extérieur). Trouver l’expression du travail W des forces extérieures
appliquées à ce gaz, pendant la transformation :
a) En fonction des pressions et volumes dans les états initial et final (p1 , p2 , V1 , V2 ) ;
b) En fonction de la variation ∆T de température du gaz, ∆T = T2 − T1 .
c) Calculer numériquement W dans le cas d’une mole ( masse M ) de gaz parfait monoatomique,
ayant subit une détente adiabatique qui a modifié sa température de 100K.
Constante molaire des gaz parfaits : R = 8, 31J.mole−1 .K −1 .
Pour les gaz parfaits monoatomiques, M cv = 12, 5J.mole−1 .K −1 .
4o a) Une masse m de gaz parfait subit une transformation adiabatique élémentaire au cours de

P 2
laquelle sa pression, son volume et son énergie interne varient respectivement de dp, dV et

.
dU . En tenant compte de la relation (1), établir une relation entre p, V , γ, dp et dV et mettre

.N
cette relation sous la forme la plus simple possible.
b) En déduire que, pour une transformation finie du type envisagé :

V . H pV γ = constante (loi de Laplace).

c) Toujours pour une transformation finie de ce type, trouver une relation entre T et V et une
relation entre T et p.
d) La transformation envisagée du 3o c) a débuté à partir des conditions normales de
température et de pression. Calculer numériquement la pression finale p2 et le volume final
V2 .
II - Deux vases A et B, indilatables, ont chacun le volume extérieur V = 22, 4 L et peuvent
communiquer ou on selon que le robinet R est ouvert ou fermé (voir figure ci-dessous).

R
A B

Ils sont parfaitement isolés au point de vue thermique et leur capacité calorifique est
négligeable. R étant fermé, il y a le vide en B. A contient une mole de gaz parfait
monoatomique dont la température est T0 = 273K et la pression p0 . On ouvre à peine le
robinet R, d’ou un écoulement extrêmement lent de A vers B jusqu’à ce que le pression soit la
même dans les deux vases. On referme alors le robinet R. Il reste, en A, α1 mole de gaz à la
température absolue T1 , et, en B, α2 mole à la température T2 .
On pourra éventuellement supposer que le gaz restant en A occupait initialement le volume
α1 V sous la pression p0 et que le gaz qui est passé en B occupait initialement le volume α2 V
sous la pression p0 .
Les questions suivantes seront traitées, d’abord littéralement, puis numériquement :

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9.1. THERMODYNAMIQUE

1o Calculer la pression finale p.


2o Préciser la nature de la transformation subie par le gaz restant en A et calculer α1 et α2 .
3o Calculer T1 et T2 .
4o On suppose maintenant qu’après l’égalisation des pressions en A et B le robinet R reste
ouvert.
a) Préciser qualitativement les phénomènes qui se produisent ensuite.
b) Calculer la nouvelle température finale T 0 .
c) Calculer la nouvelle pression finale p0 .
III- Soit, plus généralement, deux vases A1 et A2 (voir figure ci-dessous),

R A2

A1

indilatables, de capacités calorifiques négligeables, de volumes inférieurs respectifs V1 et V2 ,


reliés par un tube très court et très étroit, le tout parfaitement isolé au point de vu thermique.
Initialement, A1 contient n1 moles de gaz parfait monoatomique à la température absolue T1
et A2 contient n2 moles du même gaz à la température absolue n2 , la pression commune étant
p0 .
1o Calculer la température absolue finale, T .
.P 2
.N
Application numérique : n1 = 3 ; n2 = 2 ; T1 = 300K ; T1 = 500k.

H
2o Préciser l’évolution de la pression commune p, au cours de cette transformation.

.
3o Plus généralement encore, un récipient indilatable, de volume intérieur V , parfaitement isolé

V
et de capacité calorifique négligeable, contient la masse m de gaz parfait monoatomique. Les
éléments du gaz, de masse dm, sont à la températures absolues différentes T . Dans ces
conditions, la température moyenne, Tm , est définie par
Z
Tm m = T dm.

En attendant suffisamment, on aboutit à un état d’équilibre pour lequel la température du


gaz est uniforme ; soit Tf cette température finale.
a) Trouver une relation simple entre Tf et Tm .
b) La pression étant supposé uniforme à tout instant, trouver la loi de variation de cette
pression en fonction du temps.

Année Académique : 2016-2017

Exercice 14

On brûle une masse Mess = 260g pour échauffer M = 4kg de glace initialement à -20°C sous la
pression atmosphérique.
On donne :Chaleur latente de fusion de la glace Lf = 352kJ/kg, pouvoir calorifique de l’essence
Less = 48.103 kJ/kg, chaleur latente de vaporisation de l’eau Lv = 2256kJ/kg, capacité calorifique
massique de la glace Cg = 2000J.kg −1 .K −1 , capacité calorifique massique de l’eau
Ce = 4185, 5J.kg −1 .K −1 et capacité calorifique massique de la vapeur d’eau Cv = 2020J.kg −1 .K −1 .
Calculer la température finale de la vapeur obtenue.

3CPI 383 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

Exercice 15 :Calcul du travail échangé lors de trois transformations différentes

On effectue, de trois façons différentes, une compression qui amène du diazote(air) de l’état
1(P1 = P0 = 1 bar, V1 = 3.V0 ) à l’état 2(P2 = 3.P0 = 1, V2 = V0 = 1L).
La première transformation est isochore(volume constant) puis isobare(pression constante), la
deuxième est isobare puis isochore et la troisième est telle que P.V = C te .
1. Représenter dans le plan P (V ) les trois transformations.
2. Calculer les travaux reçus dans les 3 cas.
3. Quelle transformation choisira-t-on si l’on veut dépenser le moins d’énergie motrice ?

Exercice 16 :Compression adiabatique

On éffectue une compression de 1 bar à 10 bar d’un litre d’air (gaz parfait) pris initialement à la
température ambiante (20°C). Cette compression est suffisamment rapide pour que le récipient
renfermant l’air n’ait pas le temps d’évacuer la chaleur pendant la compression.
On donne :γ = 1, 40, r = 287J.kg −1 .K −1 pour l’air.
1- Calculer la température finale de la masse d’air.
2- Déduire son volume final.

P
Exercice 17 : Quelques calculs simples

. 2
Un volume d’air (gaz parfait) de 20 litres à la pression atmosphérique P0 = 1013hP a et à T0 = 0°C

.N
subit les deux transformations suivantes :
transformation 1-2 : compression isochore. L’air est chauffé jusqu’à ce que sa pression soit égale
à 3P0 .

600°C.

V . H
transformation 2-3 : expansion isobare. L’air est chauffé jusqu’à ce que sa température atteigne

On donne pour l’air : masse molaire M = 29 g/mol, γ = 1, 40 et R = 8, 32J.K −1 .mol−1 .


1- Calculer la température atteinte par l’air à la fin de la transformation 1-2.
2- Calculer la masse m d’air.
3- Déterminer le volume occupé par l’air à la fin de la transformation 2-3.

Exercice 18 : Compression et travail

On comprime isothermiquement jusqu’à la pression de 20 bars 1 m3 d’air se trouvant initialement


dans les conditions normales (T0 = 273K, P0 = 1013, 25hP a).
Ensuite la masse d’air est ramenée à la pression P2 = 1bar par une détente adiabatique
(P V γ = C te , avec γ = 1.42 pour l’air).
On admet que l’air se comporte comme un gaz parfait R = 8, 32J.K −1 .mol−1 .
1- Calculer le volume final de l’air à la fin de la compression.
2- Calculer le travail de compression et la quantité de chaleur cédée par le gaz au milieu
extérieur.
3- Déterminer le volume V2 et la température T2 du gaz après la détente.
4- Calculer le travail fourni au milieu extérieur et comparer le au travail fourni au gaz pendant
la compression. Interpréter les résultats en utilisant le diagramme de Clapeyron.

Exercice 19 : Chaleurs et travaux échangés avec l’extérieur

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9.1. THERMODYNAMIQUE

On effectue de 3 manières différentes une compression qui amène un mélange air-essence de l’état
1 à l’état 2 avec :
état 1 :(P1 = 1bar; V1 = 3L)
état 2 :(P2 = 3bars; V2 = 1L)
La première évolution est isochore puis isobare, la deuxième est isobare puis isochore, la troisième
est isotherme(P V γ = C te )
1- Représenter les 3 transformations en coordonnées de Clapeyron.
2- Calculer la variation d’énergie interne entre les états 1 et 2 sachant que l’on a ∆U = Cv ∆T
pour ce gaz
3- Calculer les travaux dans les 3 cas puis déduire les chaleurs échangées.

Exercice 20 : Compression adiabatique d’un gaz parfait


Un récipient, fermé par un piston mobile, renferme m = 2g d’hélium, gaz parfait monoatomique
dans les conditions (P1 , V1 , T1 ). On opère une compression adiabatique réversible qui amène le gaz
dans les conditions (P2 , V2 , T2 ).
On donne γ = 1, 66 ; P1 = 1bar ; V1 = 10L ; P2 = 3bars ; masse atomique M = 4g.mol−1 et capacité
thermique molaire à volume constant Cv = 12, 5J.mol−1 .K −1 .
1- Déterminer successivement le volume final du gaz, le travail reçu par le gaz et la variation
d’énergie interne du gaz.
2- En déduire l’élévation de température ∆T du gaz.

.P 2
.N
Exercice 21 : Succession d’évolutions adiabatique et isotherme
Une mole de gaz parfait diatomique initialement à la température de 20°C sous la pression de 1

H
bar, est comprimée de façon adiabatique et réversible jusqu’à une pression de 20 bars puis on

.
ramène le gaz à la pression initiale de 1 bar par une détente isotherme.

V
On donne : R = 8, 32J.mol−1 .K −1 et γ = 1.4.
1- Représenter ces deux évolutions dans un diagramme P(V).
2- Calculer la température en fin de compression.
3- Calculer le travail total échangé par le gaz au cour de ces deux évolutions.

Exercice 22

Une mole de gaz parfait monoatomique passe de l’état 1 à l’état 2 selon des transformations
mécaniquement réversibles en empruntant le chemin (a) ou le chemin (b).
a) Exprimer la variation d’énergie interne pour chaque chemin.
b) Exprimer le travail transféré pour chaque chemin.
c) Exprimer le transfert thermique pour chaque chemin.
(b) (a)
d) Le gaz effectue la transformation cyclique 1 −−→ 2 −−→ 1. A-t-on un moteur ou un récepteur ?

3CPI 385 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

e) Calculer la variation d’entropie pour chaque chemin.


f) Calculer l’entropie créée sur le chemin (a) en sachant que le transfert thermique s’effectue
avec un thermostat à la température T0 .
g) Calculer la quantité ∆S − Q T0 . Commenter son signe.
b

Exercice 23
Dans un moteur Diesel, de l’air dans les conditions ambiantes (p0 , T0 ) est aspiré dans chaque
cylindre (volume V0 ) avant de subir une compression adiabatique réversible. On notera p1 la
pression en fin de compression et v1 = Vr0 le volume correspondant.
Dès la fin de la compression, le gaz-oil est injecté dans le cylindre et brûle à la pression constante
p1 , avec augmentation de volume jusqu’à la valeur Vk0 (k < r).
On appelle Q le transfert thermique au cours de la combustion. Dès la fin de la combustion, l’air
ainsi chauffé se détend en repoussant le piston, jusqu’à revenir au volume de départ V0 . Cette
détente sera considérée comme adiabatique réversible.
A cet instant, l’air et les gaz brûlés s’échappent par ouverture de la soupape correspondante, avant
que le cycle ne recommence.
L’air est assimilé à un gaz parfait à γ =constante. On négligera la quantité de matière de gaz-oil
frais ou brûlé, devant celle de l’air.
a) Représenter le cycle de fonctionnement sur un diagramme de Clapeyron. On pourra
compléter ce diagramme, en tenant compte de l’aller-retour isobare du piston, nécéssaire à
l’évacuation des gaz brûlés et à l’apport d’air frais.
b) Déterminer le travail total fourni par le moteur pour un cycle, en fonction de R, γ, des
températures sur le cycle et de la quantité de matière n d’air admis par le cycle de
fonctionnement.
c) Déterminer le rendement η = W
.P 2
Q du moteur, en fonction de k, r et γ.

. H .N
Exercice 24

V
Une centrale électrique est une machine thermique qui fonctionne entre une source chaude à la
température du foyer TC = 320řC où a lieu la combustion et une source froide à la tempétaure
TF = 20řC constituée par l’eau d’un fleuve. La centrale fournit à l’alternateur une puissance
P = 1M W .
a) Définir le rendement de Carnot d’une telle machine.
b) En réalité, elle fonctionne avec un rendement de 60% du rendement de Carnot.
Calculer les puissances transférées avec les sources chaude puis froides.
c) Le débit du fleuve est de D = 150m3 /s, calculer la variation de température du fleuve. On
donne pour l’eau µ = 103 kg.m−3 et c = 4, 18kJ.kg −1 .

Exercice 25
Une mole de gaz parfait diatomique occupe sous une pression p0 = 1bar, à la température
T0 = 293K, un volume V0 . On rappelle que γ = 1, 40. A partir de cet état (0), elle subit une
compression adiabatique et réversible jusqu’à la pression p1 = 20bars et atteint l’état (1).
a) Calculer le volume V1 et la pression de l’état (1).
b) L’état (2) est atteint à la fin d’un transfert thermique isobare au cours duquel le gaz reçoit
Q = 10kJ. Calculer V2 et p2 .
c) On passe de l’état (2) à l’état (3) par une détente adiabatique réversible qui redonne au gaz le
volume V0 . Calculer p3 et T3 .
d) Le retour à l’état initial se fait par un refroidissement isochore. Calculer le transfert
thermique Q0 cédé par le gaz lors de cette transformation.
e) Montrer que le cycle est moteur et calculer son rendement.

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9.1. THERMODYNAMIQUE

9.1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE THERMODYNAMIQUE


Année Académique : 2014-2015

Solution 1

Exprimons les coefficient calorimétriques l, h, λ et µ en fonction des capacités calorifiques molaires


∂T ∂T
Cv et Cp et les dérivées partielles ( ∂V )p et ( ∂P )v .
A pression constante, dp = 0 ; on a donc :

δQ = cv dT + ldv = cp dT = µdv;

d’où
 
∂T
l = (cp − cv )
∂V p

et
 
∂T
µ = cp
∂V p

A volume constant, dv = 0 ; on a donc :

δQ = cv dT = cp dT + hdp = λdp;

d’où
 
∂T
h = −(cp − cv )

.P 2 ∂p v

.N
et
 
∂T
λ = cv

V . H ∂p v

Solution 2
1. Calculons le travail et la quantité de chaleur échangés au cours de chaque transformation
1 −→ 2 ; 2 −→ 3 ; 3 −→ 4 et 4 −→ 1, entre le système et le milieu extérieur en fonction de γ et
des coordonnées indiquées dans le diagramme.
– le long de l’isobare 1 → 2 : W1,2 = −p(v2 − v1 ),
– le long de l’isochore 2 → 3 : W2,3 = 0,
– le long de l’isobare 3 → 4 : W3,4 = −p2 (v1 − v2 ),
– le long de l’isochore 4 → 1 : W4,1 = 0.
Le travail total échangé avec le milieu extérieur est donc
X
W = Wi ,

ou
W = (p2 − p1 )(v2 − v1 )


 p 1 v1 = RT1 ,

p v
1 2 = RT2 ,
Les quantités de chaleur échangées valent, compte tenu des équations d’état


 p 2 v2 = RT3 ,
p 2 v1 = RT4 ,

– le long de l’isobare 1 → 2 :
Z T2
γR γ
Q= Cp dT = (T2 − T1 ) = p1 (v2 − v1 )
T1 γ−1 γ−1
,

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9.1. THERMODYNAMIQUE

– le long de l’isochore 2 → 3 :
T3
−1
Z
R
Q= Cv dT = (T3 − T2 ) = v2 (p2 − p1 )
T2 γ−1 γ−1
,
– le long de l’isobare 3 → 4 :
Z T4
γR γ
Q= Cp dT = (T4 − T3 ) = − p2 (v2 − v1 )
T3 γ−1 γ−1
,
– le long de l’isochore 4 → 1 :
T1
−1
Z
R
Q= Cv dT = (T1 − T4 ) = v1 (p2 − p1 )
T4 γ−1 γ−1
, P
La quantité de chaleur totale échangée est alors Q = Qi , soit

γ(v2 − v1 )(p1 − p2 ) + (p2 − p1 )(v2 − v1 )


Q=
γ−1
ou
Q = −(p2 − p1 )(v2 − v1 )

2. Vérifions le premier principe de le thermodynamique.


On a W = −Q, ce qui vérifie bien le premier principe de la thermodynamique : (Q + W )cycle = 0.

.P 2
. H .N
Solution 3

Résistance
C1

P0
V
Etat initial
C2

P0 Résistance
Etat final
C1

P1
C2

P2
Chauffante V0 V0 Chauffante V1 V2
T0 T0 T1 T2

Déterminons :
1. Les pressions, les volumes et les températures des compartiments à l’état final.
L’équilibre mécanique se traduit par p1 = p2 = 3p0 = 3atm .
D’autre part, le gaz contenu dans C2 a subi une compression adiabatique réversible, en
passant de l’état (p0 , v0 , T0 ) à l’état (p2 , v2 , T2 ) ; donc p0 v0γ = p2 v2γ .
Soit
 1/γ
p0
v 2 = v0
p2

Le volume du gaz contenu dans C2 est donc réduit à la valeur

v2 = 2.(3)−3/5 = 1, 03l.

On en déduit le volume du gaz dans C1 :

v1 = 2v0 − v2 = 2, 97l.

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9.1. THERMODYNAMIQUE

Enfin la température du gaz contenu dans C2 est

 1− 1
p2 γ
T2 = T0
p0

soit T2 = 273.(3)2/5 = 423, 7K


pv
Et d’après l’équation des gaz parfaits = cte, on obtient la température du gaz contenu dans
T
C1 :
p1 v1
T1 = T0 , est
p0 v0
soit T1 = 1216K.
2. La variation d’énergie interne de gaz dans c1 et c2 et l’énergie fournie par la résistance
chauffante.
La variation d’énergie interne de n moles du gaz dans C1 ( dont la capacité calorifique à
nR
volume constant est Cv1 = ) est
γ−1
nR
∆U1 = Cv1 (T1 − T0 ) ou ∆U1 = (T1 − T0 ),
γ−1

p1 v1 − p0 v0
∆U1 =
γ−1
Application numérique : ∆U1 = 1040KJ
De même, la variation d’énergie interne du gaz dans C2 est

∆U2 =
.P 2
p2 v2 − p0 v0

.N
γ−1

Application numérique : ∆U2 = 164KJ

V . H
La résistance chauffante a donc fournit l’énergie

E = ∆U1 + ∆U2 soit E = 1204KJ

Solution 4
1. En fonction des températures T1 et T2 (voir figure dans l’énoncé), du taux de compression
a = VV11 , du nombre de moles n, de R et de γ, établissons les expressions :
(a) Vu le cycle, on a T1 > T2 . Les échanges de chaleur ont lieu au cours soit des isothermes
soit des isochores. Au cours d’une isotherme T , l’énergie interne du gaz parfait ne varie
pas et
Z Z Vf
dV Vf
Q = −W = P dV = nRT = nRT ln .
Vi V Vi
Ainsi, au cours de la détente isotherme T1 , de la chaleur est reçue par le gaz et
QCD = nRT1 ln a. Au cours d’une isochore, ∆U = Q = nCv ∆T . Ainsi, au cours de la
transformation isochore BC, de la chaleur est reçue par le gaz et QBC = nCv (T1 − T2 ). Les
signes seront opposés pour les deux autres transformations. Ainsi
 
T1 − T2
Q1 = QBC + QCD = nCv (T1 − T2 ) + nRT1 ln a = nR T1 ln a +
γ−1
R
car Cv =
γ−1
(b) Réciproquement, de la chaleur est cédée par le système au cours des transformations
isochore DA et isotherme AB, et
 
T2 − T1
Q2 = QDA + QAB = nR −T2 ln a +
γ−1

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9.1. THERMODYNAMIQUE

(c) Le cycle de Stirling est décrit dans le sens horaire donc moteur. Par définition, le travail
est nul au cours des Z isochores. Au cours
Z d’une isotherme T , le travail reçu par le gaz
dV
s’exprime par W = −P dV = −nRT . Cette intégrale simple permet d’obtenir le
v
travail reçu sur un cycle. L’autre façon d’obtenir W est d’écrire que sur un cycle
W = −Q1 − Q2 (selon le premier principe de la thermodynamique).
On obtient : W = −nR(T1 − T2 ) ln a < 0
(d) L’efficacité thermodynamique de ce cycle s’écrit :
T1 − T2
T2 ln a +
|W | Q1 + Q2 Q2 γ−1
η = =1+ =1−
Q1 Q1 Q1 T1 − T2
T1 ln a +
γ−1
T2
2. L’efficacité du cycle de Carnot correspondant est ηc = 1 − . On peut noter la ressemblance
T1
de l’expression obtenue plus haut avec celle-ci. Selon le deuxième principe de la
thermodynamique, l’efficacité du cycle de Carnot est maximale, donc on peut annoncer sans
démonstration que η < ηc .
3. En supposant qu’un régénérateur parfait soit utilisé, l’énergie cédée QDA au cours du
refroidissement isochore peut être récupérée pour le réchauffage au cours de la
transformation isochore BC. Alors, la chaleur à fournir au gaz ne vaut plus que
Q2 = QCD = nRT1 ln a. Dans ce cas, l’efficacité de ce moteur de Stirling vaut
nR(T1 − T2 ln a T2
η= = 1 − . L’efficacité du cycle de Stirling avec régénérateur parfait égale
nRT1 ln a T1
donc celle du cycle de Carnot.

.P 2
1. Voir figure ci-dessous

. H .N
Solution 5

2. Sur les deux isentropiques AB et CD, aucune chaleur n’est échangée par définition. Le
mélange reçoit de la chaleur (Qc > 0) au cours de la combustion isobare (portion BC), et perd
de la chaleur (Qf < 0) lors de la détente isochore (portion DA). Sur un cycle, du travail est
fourni Wtotal < 0 (le cycle est parcouru dans le sens horaire ; c’est un cycle moteur) et il résulte
d’un travail WAB > 0 fourni au gaz au cours de sa compression entre A et B, et d’un travail
WCD < 0 que génère le gaz entre C et D. Le bilan thermique sur un cycle est le suivant :

∆U = WAB + QC + WCD + Qf = 0 soit Wtotal = WAB + WCD

© IMSP/UPN 2016-2017 390 3CPI


9.1. THERMODYNAMIQUE

3. Au cours de la transformation isobare, la quantité de chaleur échangée est égale à la variation


d’enthalpie du gaz (en effet dH = d(U + P V ) = δQ + V dP ), dont l’expression est simple, soit :
Qc = ∆HB→C = Cp (TC − TB )
Au cours de la transformation isochore, la quantité de chaleur échangée est égale à la
variation d’énergie interne du gaz, dont l’expression est simple, soit :
Qf = ∆UD→A = Cv (TA − TD )
L’efficacité ηm de ce moteur thermique est donnée par
|W | Qc + Qf Cv (TA − TD )
η= = =1+
Qc Qc Cp (TC − TB )
4. Puisque les transformations AB et CD sont deux isentropiques, et en considérant que le
mélange air/carburant est un fluide parfait, on a
 γ−1  γ−1  γ−1  γ−1  γ−1
TA VB 1 TC VD VA VB α
= = et = = =
TB VA α TD VC VB VC β
Alors, l’efficacité s’écrit
1 TB × α1−γ − TC × α1−γ β γ−1
η =1+
γ TC − TB
Par ailleurs, la transformation entre B et C est une isobare. D’après la loi des gaz parfaits, on
peut écrire qu’alors
TC TB VC
= , soit TC = TB = βTB .
VC VB VB
En remplaçant TC par son expression dans l’équation précédente, on obtient :

η =1+
γ

.P
1 TB × α1−γ (1 − β γ )
TB (β − 1)
2 =1−
1 1 − βγ
γαγ−1 1 − β

.N
Numériquement,
1 1 − 1, 551,4
η =1− = 61, 7%

H 1, 4 × 140,4 1 − 1, 55

.
Cette efficacité est supérieure à celle obtenue dans le cas de moteur à explosion.

V Solution 6
1. Un cycle de Carnot est un cycle réversible constitué de deux portions d’adiabatiques et de
deux portions d’isothermes de températures égales aux températures des sources.
2. Voir figure ci-dessous.

3CPI 391 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

Le cycle est parcouru


R dans les deux diagrammes dans le sens trigonométrique. Ceci implique
que l’intégrale
R W = −P dV est positive (égale à l’aire du cycle dans (P, V ), et l’intégrale
Q = T dS est négative (égale à l’opposé de l’aire du cycle dans (T, S)). On remarque que le
système reçoit effectivement le travail W sur un cycle.
3. On a toujours Qf > 0 et Qc < 0.
Si on considère le cas d’un fonctionnement en réfrigérateur, la source froide est le volume
maintenu à la température basse Tf = −5°C en cédant la quantité de chaleur Qf > 0 au
système, et la source chaude est le local contenant le réfrigérateur et à la température
TC = 18°C.
Si on considère le cas d’un fonctionnement en pompe à chaleur, la source froide est par
exemple l’extérieur d’une habitation à la température (extérieure)Tf = −5°C (thermostat), et la
source chaude est l’habitation maintenue à une température de confort de 18°C en recevant
la quantité de chaleur | Qc | du système.
4. L’efficacité d’une machine thermique est définie comme le rapport entre le transfert utile
suivant la vocation de la machine et le transfert d’énergie dépensé pour la faire fonctionner.
Les efficacités ηr et ηp sont donc définies par

Qf | Qc |
ηr = et ηp =
W W
Or, sur un cycle, le bilan énergétique s’écrit :

∆U = W + Qc + Qf = 0, soit W = −Qc − Qf .

Les efficacités s’écrivent donc


1 1

P
ηr = et ηp =
−1 −
Qc
Qf
. 2 1+
Qf
Qc

∆S =
Xn
Qi
Ti

. H .N
5. Dans le cas de transformations réversibles, la variation d’entropie du système (fermé) s’écrit
. Puisque l’on considère un cycle et que l’entropie est une fonction d’état, on écrit

V
i=1
Qf Qc Qf Tf
sur le cycle + = 0, soit = − . En reportant l’expression du rapport des quantités
Tf Tc Tc Tc
de chaleur dans l’expression des efficacités, on obtient :

Tf Tc
ηr = et ηp =
Tc − Tf Tc − Tf

Ainsi, l’efficacité de la machine varie à l’inverse de la différence des températures entre les
sources chaude et froide. D’où l’intérêt, dans le cas de l’utilisation en pompe à chaleur pour le
chauffage d’une habitation, de l’utilisation d’une source géothermique à température
moyenne et constante. L’efficacité en mode pompe à chaleur est plus élevée que dans le mode
réfrigérateur.
Numériquement
268 291
ηr = = 11, 7, et ηp = = 12, 7
291 − 268 291 − 268
.

Solution 7
|W |
1. Pour les moteurs thermiques, l’efficacité est définie par η = . Puisqu’il y a cycle, la
Q1
variation d’énergie interne est nulle et ∆U = W + Q1 + Q2 = 0, soit | W |= Q1 + Q2 .
Q2
On en déduit : η = 1 + .
Q1
Q1 Q2
2. La variation d’entropie du gaz en contact avec deux thermostats est ∆S > + . Puisqu’il
T1 T2
y a réversibilité , il y a égalité et puisqu’il y a cycle, la variation d’entropie est nulle.

© IMSP/UPN 2016-2017 392 3CPI


9.1. THERMODYNAMIQUE

Q2 T2
On en déduit : = − . L’efficacité maximale dite de Carnot d’un cycle ditherme réversible
Q1 T1
T2
vaut donc η = 1 − , les températures étant exprimées en kelvins.
T1
L’efficacité réelle du moteur vaut :
   
70 T2 70 523
ηr = 1− = 1− = 0, 255
100 T1 100 823

Solution 8
1.

.P 2
. H .N
V
fournit un travail et le cycle est moteur.
R
Le cycle est parcouru dans le sens horaire. L’intégrale P dV est donc négative. Le système

2. La pression P1 se calcule à l’aide de la loi des gaz parfaits :


nRT1
P1 = = 3, 52.106 P a = 35, 2bars
V1
La transformation entre les états A et B est une détente adiabatique, au cours de laquelle la
quantité T V γ−1 est constante, donc T1 V1γ−1 = T2 V2γ−1
 γ−1
V1
On en déduit T2 = T1
V2
Numériquement : T2 = 423(0, 1)1/3 = 196K
3. La transformation entre A et B est une détente adiabatique, donc QAB = 0.
La transformation entre B et C est une compression isotherme que l’on peut considérer
quasi-statique. Donc, l’énergie interne du gaz est conservée et la pression extérieure agissante
R V0
est à tout instant celle du gaz : infinitésimalement δQ = P dV , et QBC = δQ = nRT2 ln
V2
Le rapport des volumes est pour l’instant indéterminé. Mais puisque la compression  γ est
V0 P1 P2 V1
isotherme,P2 V2 = P1 V0 d’où = . Par ailleurs, P1 V1γ = P2 V2γ , donc = . Finalement
V2 P2 P1 V2
V1
QBC = γnRT2 ln .
V2
Numériquement,
4
QBC = × 8, 31 × 196 × ln(0, 1) = −5001J
3
De C à A, le gaz est réchauffé à pression constante et la chaleur fournie au gaz vaut
Cp γR
QCA = nCp (T1 − T2 ), En se souvenant que γ = et R = Cp − Cv , on obtient : Cp = .
Cv γ−1
Ainsi, QCA = 4 × 8, 31 × (423 − 196) = 7546J

3CPI 393 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

4. La transformation entre A et B est adiabatique et réversible donc isentropique : ∆SAB = 0


Pendant la compression isotherme BC,
dV
dU = T ds − P dV = 0, donc dS = nR et après intégration,
V
   
V0 V1
SBC = nR ln = γnR ln
V2 V2

Numériquement,
4
SBC = × 8, 31 × ln(0, 1) = −25, 5J.K −1 .
3
Au cours du réchauffement isobare, on a
dH = nCp dT = T dS.
Donc, après intégration,    
T1 γR T1
SCA = nCp ln =n ln
T2 γ−1 T2
Numériquement,  
423
SCA = 4 × 8, 31 × ln = 25, 5J.K −1 .
196
La variation totale d’entropie sur le cycle vaut ∆Scycle = ∆SAB + ∆SBC + ∆SCA et doit être
nulle car l’entropie est une fonction d’état. Avec les valeurs obtenues, on vérifie effectivement
∆Scycle = 0 − 25, 5 + 25, 5 = 0.
P
5. Sur un cycle, la variation d’énergie interne du gaz est nulle donc W + i Q = 0. Ici,
W = −QBC − QCA = 5001 − 7546 = −2545J. Le cycle produit donc du travail. L’efficacité de cette
machine est quantifié par la rapport entre travail généré et énergie dépensée sous forme de
chaleur fournie au gaz :
η=
|W |
QCA
.P 2
Numériquement, η =
2545
7546

.
= 33, 7%

H .N
Le rendement r de cette machine s’évalue en comparant son efficacité à l’efficacité maximale
du cycle de Carnot

V ηc = 1 −
T1
T2

r=
=1−

η
ηc
=
196
423
33, 7
53, 7
= 53, 7%. Ainsi ,

= 62, 8%

Solution 9
1. Au cours de la compression isotherme le milieu extérieur fournit au gaz le travail

p0
W = RT ln( ) = 8, 32 × 288 × 0, 692 = 1658J ≈ 1660J
p
D’après la loi de Joule, l’énergie interne du gaz n’a pas varié ; celui-ci a donc cédé au milieu
extérieur la quantité de chaleur Q = W :
1658
Q= = 397cal ≈ 400cal.
4, 18

2. Nous avons
γ − 1
T0 p0

γ 2
= = 2 7 = 1, 22,
T p
d’où
T 0 = 1, 22 × 288 = 351K

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9.1. THERMODYNAMIQUE

Solution 10
1 1
1. Chaque compartiment contient mole, donc mole de chacun des gaz. Par suite la
22, 4 44, 8
capacité calorifique à volume constant du mélange est

5+3
Kv = = 0, 1786 ≈ 0, 18cal/°C.
44, 8

D’après la relation de Mayer, Cp − Cv = 2cal/mol × °C ; les chaleurs molaires à pression


constante de l’hydrogène et de l’hélium sont respectivement 7 et 5 cal/mol × °C. Par suite la
capacité calorifique à pression constante du mélange est

7+5 3
Kp = = Kv = 0, 27cal/°C
44, 8 2

2. Le gaz G0 subit une compression adiabatique avec

Kp 3
γ= = .
kv 2
On a
p0 v0γ = p1 v10γ = 3, 375p0 v10γ ,
par suite γ
v10

1
= ; v10 = 0, 4445l
v0 3, 375
D’autre part

T10
=

p1
.
γ
P
γ − 1
2 1
= (3, 375) 3 ,

.N
T0 p0
, d’où

V . H T10
1
= 273(3, 375) 3 = 409, 5°K
En résumé l’état du gaz G0 est caractérisé par

p01 = 3, 375atm; v10 = 0, 4445l; T10 = 409, 5°K.

Le volume du gaz G est


v1 = 2 − v10 = 2 − 0, 4445 = 1, 5555l;
sa température s’obient par application de l’équation d’état des gaz parfaits :
p1 v1
T1 = T0 = 273 × 3, 375 × 1, 5555 = 1433°K
p0 v0

En résumé, l’état du gaz G est caractérisé par

p1 = 3, 375atm; v1 = 1, 555l T1 = 1433°K.

Solution 11
1. Le nombre de moles d’oxygène contenu dans chacun des compartiments est

v T0 20 × 273 13
n= × = = = 0, 8125;
22, 4 T 22, 4 × 300 16

par suite la masse d’oxygène correspondante est

32 × 13
m = 32n = = 26g.
16

3CPI 395 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

2. L’oxygène dans B subit une compression adiabatique qui porte sa température de T = 300°K
à TB = 413°K et sa pression de p = 1atm à pB = 3atm. Nous avons

 γ − 1
TB pB γ
= ,
T p
d’où    
γ−1 pB γ−1 TB 413
ln = ln 3 = ln = ln = 0, 1388,
γ p γ T 300
γ = 1, 41.
3. Le volume final de B est donné par
 v γ p 1
B
= = ,
v pB 3
v 
B
1, 41 ln= −0, 477,
v
v  0, 477
B
ln =− = −0, 3383,
v 1, 41
d’où
vB
= 0, 459 et vB = 9, 18l.
v
4. L’application de l’équation d’état des gaz parfaits donne
p A vA pv
= ,
TA T

TA = T
p A vA
pv
=
20
.P 2
300 × 3 × 30, 82
= 1387°K

adiabatique :
1
. pv

p B vB
.N
5. L’augmentation ∆UB de l’énergie interne du gaz B est égale au travail de compression

H 
pv

TB

∆UB =

=
γ−1
V(pB vB − pv) =
5

1, 013.10 × 0, 02 413
0, 41
γ−1

300

pv

− 1 ≈ 1860J.
−1 =
γ−1 T
−1

6. L’augmentation d’énergie interne est proportionnelle à l’élévation de la température ; par suite


TA − T 1087
∆UA = ∆UB = 1860 × = 17900J.
TB − T 113

7. L’augmentation d’énergie interne du système global résulte du seul apport d’énergie par le
courant électrique ; celui-ci a donc fourni

W = ∆UA + ∆UB = 19760J ≈ 19, 8KJ.

8. Le travail des forces appliquées au piston par le gaz A a été calculé (5°) : il est égal à ∆UB .

Solution 12
1000
Le volume d’air est v0 = l dans les conditions normales ; à T1 = 273 + 15 = 288°K sous
1, 293
p1 = 1atmosphère, son volume est
T1 1000 × 288
v1 = v0 = = 816l
T0 1, 293 × 273
Les conditions initiales (voir figure ci-dessus) sont donc (point A du cycle) :

p1 = 1atm, v1 = 816l, T1 = 288°K

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9.1. THERMODYNAMIQUE

Compression adiabatique (trajet AB du cycle). Nous avons


 γ
γ γ v2 p1 1
p1 v1 = p2 v2 , = = ;
v1 p2 30

v2 1, 477
ln =− ;
v1 1, 4
d’où
v2
= 0, 088l; v2 = 71, 9l.
v1
D’autre part, d’après l’équation d’état des gaz parfaits,
p2 v2
T2 = T1 = 288 × 30 × 0, 0881 = 761°K
p1 v1

Les conditions correspondant au point B du cycle sont donc :

p2 = 30atm; v2 = 71, 9l; T2 = 761°K.

Échauf f ement à pression constante (trajet BC du cycle). La chaleur fournie au cours de


l’échauffement est donné par
Qp = mCp (T3 − T2 ),
d’où
Qp 300000
T3 − T2 = = = 1200°K,
mCp 1000 × 0, 25
T3 = 1200 + 761 = 1961°K,
Le volume final est
T3
.P
19612
.N
v3 = v2 = 71, 9 × = 185l.
T2 761

H
Les conditions correspondant au point G du cycle sont donc :

V .
p3 = 30atm;

Détente adiabatique( trajet CD du cycle).


Nous avons
v3 = 185l; T3 = 1961°K.

p4 v1γ = p3 v3γ ,
d’où
p4
= 0, 1253; p4 = 0, 1253 × 30 = 3, 76atm.
p3
On a d’autre part, d’après l’équation d’état des gaz parfaits,

p 4 v1 816
T4 = T3 = 1961 × 0, 1253 × = 1084°K.
p 3 v3 185

Les conditions correspondant au point D du cycle sont donc

p4 = 3, 76atm; v4 = v1 = 816l; T4 = 1084°K.

Détente à volume constant jusqu’à la pression p1 (trajet DA du cycle). Le gaz est refroidi de T4 à T1 ;
on vérifie bien que l’on a
p 1 v1 p 4 v4 p4 v1
= = ,
T1 T4 T4
p1 p4
= ≈ 0, 00347.
T1 T4
Calcul du rendement du cycle.
Dans l’échauffement à pression constante (transformation BC) la masse d’air reçoit de la source
chaude
Q = 300Kcal = 1254KJ.
Calculons le travail W fourni au milieu extérieur au cours du cycle :

3CPI 397 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

Dans la compression adiabatique AB le système reçoit le travail

1
WAB = (p2 v2 − p1 v1 )
γ−1
= 2, 5 × 1, 013.102 (30 × 71, 9 − 816) = 339600J, WAB ≈ 340KJ.

Au cours de l’échauffement à pression constante BC le système fournit au milieu extérieur le


travail
WBC = p2 (v3 − v2 ) = 30 × 1, 013.102 (185 − 71, 9) ≈ 344KJ.
Au cours de la détente adiabatique CD le système fournit au milieu extérieur le travail

1
WCD = (p3 v3 − p4 v1 )
1−γ
= 2, 5 × 1, 013.101 (30 × 185 − 3, 76 × 816) ≈ 629KJ.

Par suite
W = −340 + 344 + 629 = 633KJ.
Le rendement thermique du cycle est donc

W 633
r= = ≈ 0, 50.
Q 1254

.P
Solution 13
2
I.-1o a) Le premier principe de la thermodynamique exprime simplement la conservation de l’énergie :

.N
la variation d’énergie d’un système est égale à l’énergie reçue.
b) Relation de Mayer :

c) V . H M (cp − cv ) = M cv (γ − 1) = R;
la signification des lettres est donnée dans l’énoncé.

dU = mcp dT.

2o a) D’après la relation de Mayer,


m R
dU = mcp dT = dT.
M γ−1
D’autre part, d’après l’équation d’état des gaz parfaits,
m m
pV = RT, et d(pV ) = RdT,
M M
d’où la relation cherchée
d(pV )
dU = (1)
γ−1
b) Pour une transformation finie (état 1→ état 2) :

p2 V2 − p1 V1
U2 − U1 = . (10 )
γ−1

3o a) Le travail des forces extérieures est W = U2 − U1 donné par (10 ).


m m
b) p1 V1 = RT1 et p2 V2 = RT2 , d’où
M M
m R
W = ∆T.
M γ−1

c) W = U2 − U1 = M cv ∆T = 1250J

© IMSP/UPN 2016-2017 398 3CPI


9.1. THERMODYNAMIQUE

4o a) Comme dQ = 0 (adiabatique), on a
dU = dW = −pdV ;
par suite
d(pV ) pdV + V dp
dU = = = −pdV,
γ−1 γ−1
d’où
dp dV
+γ = 0.
p V
b) La relation précédente peut s’écrire peut s’écrire

d(loge pV γ ) = 0,

d’où
pV γ = Cte

c) La relation précédente peut s’écrire

pV
T V γ−1 = Cte,
T
pV
et comme, d’après l’équation d’état, = Cte, on a
T
T V γ−1 = (Cte)0 . (3)

Par élimination de V entre (2) et (3) on a



pγ−1
= (Cte)”.

.P 2 (4)

H
reliés par une transformation adiabatique,

. .N
Les relations (2), (3) et (4) peuvent s’écrire sous la forme suivante, relative à deux états, 1 et 2,

V
ou encore, pour les calculs numériques,
T2
T1
=

V1
V2
γ−1
=

p2
p1
γ − 1
γ

T2 V1 γ−1 p2
log10 = (γ − 1) log10 = log10
T1 V2 γ p1

d) Dans l’état initial 1 :


T1 = 273°K, p1 = 1atm, V1 = 22, 4l.
Dans l’état 2, on a tout d’abord T2 = 373°K. Le rapport γ nous est donné par la relation de
Mayer,
R
M cv (γ − 1) = R, d’où γ = 1 + = 1, 665.
M cv
(5) nous donne
p1
log10 = = 0, 3393, d’où p2 = 2, 184atm.
p2
V2 se calcule à l’aid de l’équation d’état [on pourrait utiliser (5)] :

p1 T2
V2 = V1 ≈ 14, 00l.
p2 T1

II -1o La pression initiale est p0 , le volume, V . La pression finale est p, le volume, 2V . Or la


transformation s’effectue sans échange de travail et de chaleur avec le milieu extérieur, par
suite la variation d’énergie interne est nulle. D’où, d’après (1’),
p0
p0 V = 2pV et p = = 0, 5atm.
p2

3CPI 399 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

2o Le gaz restant (α1 moles) dans A a subi une transformation adiabatique ; on a par suite

 γ − 1
T0 p0 γ
= . (6)
T1 p
Tout se passe comme si, initialement, α1 moles occupaient le volume α1 V sous la pression p0
(ou ce qui revient même α1 moles occupaient le volume V sous la pression α1 p0 ) à la
température T0 .
D’après l’équation d’état on a
α1 p0 V pV
= ; (7)
T0 T1
d’où, en tenant compte de (6),
 1
p T0 p γ
α1 = = .
p0 T1 p0
Finalement,
2 1
α1 = 0, 66 ≈ , et α2 = 0, 34 ≈ .
3 3
3o On a, d’après (7),
p 3
T1 = T0 = T0 ≈ 205°K.
α1 p0 4
De même
p 3
T2 = T0 = T0 ≈ 410°K.
α2 p0 2
Remarque :Pour calculer T2 en fonction de T1 nous aurions pu exprimer que la diminution

.P 2
d’énergie interne de α1 moles est égale à l’augmentation de celle de α2 moles. Cela nous eut
conduit à l’égalité

.N
α1 (T0 − T1 ) = α2 (T2 − T0 ).
4o a) T2 étant supérieur à T1 , le gaz de B cède de la chaleur à celui de A jusqu’à égalisation des
températures.

V . H
b) L’énergie interne, ne variant toujours pas (W = 0, Q = 0), conserve la valeur qu’elle avait
lorsque tout le gaz occupait A à la température T0 . L’énergie interne d’un gaz parfait ne
dépendant que de la température (loi de Joule), on a T 0 = T0 = 273°K.
p0
c) Le volume occupé étant 2V à la température T0 , la pression p0 est égale à , donc égale à p.
2
Le phénomène se produit donc sans variation de pression.
III -1o n1 moles se sont échauffées sz T1 à T (nous supposons T2 > T1 ) tandis que n2 moles se
refroidissaient se T2 à T . Exprimons qu’entre l’état initial et l’état final l’énergie interne de
l’ensemble n’a pas varié ; on a

n1 M cv (T − T1 ) = n2 M cv (T2 − T1 ),

d’où
n1 T1 + n2 T2
T = .
n1 + n2
L’application numérique donne T = 380°K.
2o A chaque instant dU = 0 ; comme le volume total est constant, on a dp = 0 d’après (1). La
pression reste donc constante et égale à p0 .
3o a) La température de l’élément dm a passé de T à Tf , cet élément a donc échangé avec le reste de
la masse gazeuse la quantité de chaleur

dQ = dmcv (Tf − T ).
R
Puisqu’il n’y a pas d’échange de chaleur avec l’extérieur, dQ étendu à toute la masse m est
nulle. Cela s’écrit Z Z Z
dm(Tf − T ) = Tf dm − T dm = Tf m − Tm m = 0,

d’où
Tf = Tm .

© IMSP/UPN 2016-2017 400 3CPI


9.1. THERMODYNAMIQUE

b) Le système étant isolé, dU = 0, par suite d’après (1) d(pV ) = 0 et dp = 0. La pression, supposée
uniforme, reste donc constante au cours de la transformation.

Année Académique : 2015-2016

Solution 14
Calcul de la température finale de la vapeur d’eau obtenue.
Il s’agit d’une transformation réversible qui se déroule en cinq (05) étapes :
- la fusion de la glace jusqu’à l’équilibre glace-eau (T1 = 0°C) ;
- la fusion totale de la glace ;
- le chauffage de l’eau liquide jusqu’à ébullition (T2 = 100°C) ;
- la vaporisation ;
- le chauffage du gaz (vapeur d’eau).
−→ Fusion de la glace jusqu’à l’équilibre glace-eau (T1 = 0°C).
La quantité de chaleur échangée pour la fusion jusqu’à l’équilibre glace-eau est :
δQ0 = M Cg dT .
En intégrant, on obtient :
∆Q0 = M Cg (T1 − T0 )
−→ Fusion totale de la glace.
Soit ∆Q1 la quantité de chaleur échangée pour la fusion totale de la glace depuis l’équilibre
glace-eau. On a :
∆Q1

P
Lf =

Donc :
M

. 2
.N
∆Q1 = M Lf .
−→ Chauffage de l’eau liquide jusqu’à ébullition (T2 = 100°C).

En intégrant, on obtient :

−→ Vaporisation de l’eau. V . H
La quantité de chaleur échangée pour le chauffage jusqu’à l’ébullition est : δQ2 = M Ce dT .

∆Q2 = M Ce (T2 − T1 )

Soit ∆Q3 la quantité de chaleur nécessaire pour la vaporisation de l’eau. On a :


∆Q3
Lv =
M
Donc :
∆Q3 = M Lv .
−→ Chauffage du gaz (vapeur d’eau).
La quantité de chaleur échangée pour le chauffage du gaz est : δQ4 = M Cv dT .
En intégrant, on obtient :
∆Q4 = M Cv (Tf − T2 ).
Soit ∆Q la quantité de chaleur fournie par la combustion de la masse Mess d’essence. On a :
∆Q
Less =
Mess
Donc :
∆Q = Mess Less .
Or

∆Q = ∆Q0 + ∆Q1 + ∆Q2 + ∆Q3 + ∆Q4


= M Cg (T1 − T0 ) + M Lf + M Ce (T2 − T1 ) + M Lv + M Cv (Tf − T2 ) i.e.
Mess Less = M Cg (T1 − T0 ) + M Lf + M Ce (T2 − T1 ) + M Lv + M Cv (Tf − T2 ). Donc
Mess Less − (M Cg (T1 − T0 ) + M Lf + M Ce (T2 − T1 ) + M Lv )
Tf = + T2 .
M Cv

3CPI 401 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

AN : T0 = -20°C = 253K, T1 = 0°C = 273K, T2 = 100°C = 373K.


M L −(M Cg (273−253)+M Lf +M Ce (373−273)+M Lv )
Tf = ess ess M Cv + 373
Tf = .....K.

Solution 15
1. Représentation dans le plan P (V ) des trois transformations.

2. Calcul des travaux reçus dans les trois cas.


On a :
δW = −P dV
En intégrant :
W =−
.P 2 Z 2
P dV

.N
1
−→ 1ère transformation :

. H
W = W1 + W2

V =0−
Z 2
P dV car W1 = −
Z
1
V2
Z

Z V1
1
2
P dV et V = Cte.

= −P2 dV = P2 dV = 3P0 [V ]3V


V0
0

V1 V2
W = 6P0 V0
AN :P0 = 1bar = 10 P a, V0 = 1L = 10− 3m3
5

W = 600J
−→ 2e transformation :
W = W1 + W2
Z 2 Z 2
=− P dV + 0 car W2 = − P dV et V = Cte.
1 1
Z V2 Z V1
= −P1 dV = P1 dV = P0 [V ]3V
V0
0

V1 V2
W = 2P0 V0
AN :W = 200J
−→ 3e transformation :
P 1 V1 3P0 V0
Ici, P V = Cte, donc P V = P1 V1 ⇒ P = V = V
Z 2
W =− P dV
1
Z V1
dV
= 3P0 V0
V2 V
= 3P0 V0 [ln V ]3V
V0
0

W = 3 ln 3P0 V0 .

© IMSP/UPN 2016-2017 402 3CPI


9.1. THERMODYNAMIQUE

AN :W = 329, 58J
3. Choix de la transformation optimale.
On a 600J > 329, 58J > 200J alors la 2e transformation est la plus optimale.

Solution 16
1. Calculons la température finale de la masse d’air.
La compression se faisant sans échange de chaleur avec le milieu extérieur, on a :
Pi 1−γ
Ti γ Pi 1−γ = Tf γ Pf 1−γ ⇒ Tf = Ti ( ) γ
Pf
AN :Ti = 2O°C = 293, 15K, Pi = 1bar = 105 P a, Pf = 10bar = 106 P a, γ = 1, 40.
Tf = 151, 836K.
2. Déduisons Vf
L’air étant considéré comme un gaz parfait, on a :

Pf Vf = nRTf
m
= RTf
M
R R
= m Tf or r = , donc :
M M
= mrT = rρair Vi Tf . Donc
rρair Vi Tf
Vf =

P
Pf

AN : ρair = 1, 3kg/m3
. 2
.N
Vf = 0, 0567L

V . H Solution 17
1. Calcul de la température atteinte par l’air à la fin de la transformation 1-2

transformation 1-2 (compression isochore)


nRT0 nRTf
L’air étant considéré comme un gaz parfait, on a : P0 V0 = nRT0 ⇒ V0 = P0 = 3P0 = Vf .
T
Donc PT00 = 3Pf0 ⇒ Tf = 3P0 T0
P0 = 3T0 .
AN : Tf = 819K.
2. Calcul de la masse m d’air.

m = ρair V0
= 1, 3 × 20L
m = 26g

3. Volume occupé par l’air à la fin de la transformation 2-3

transformation 2-3 (expansion isobare)

On a : P = nRT
V = Cte. Donc :
Ti Tf Vi Tf
Vi = Vf ⇒ Vf = Ti .
AN : Vi = 20L, Tf = 600°C = 873K, Ti = 3T0 = 819K
Vf = 21, 32L

Solution 18

3CPI 403 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

1. Volume final de l’air à la fin de la compression.


L’air est supposé être un gaz parfait, donc P V = nRT
La compression est isotherme donc T0 = PnR 0 V0
= PnR
1 V1
= T1 ⇒ P0 V0 = P1 V1 .
P 0 V0
Donc V1 = P1
AN : P0 = 1013, 25hP a = 101325P a, P1 = 20bars = 20.105 P a, V0 = 1m3 = 1000L.
V1 = 50, 66L.
2. Travail de compression et quantité de chaleur cédée au milieu extérieur.
Travail W de compression

δW = −P dV
nRT
=− dV
V
Z V1
nRT
W =− dV (en intégrant)
V0 V
Z V0
dV
= nRT0 car T = Cte = T0
V1 V
Z V0
dV
= P0 V0 car P0 V0 = nRT0
V1 V
 
V0
W = P0 V0 ln
Vf
AN : W = ...J.
Quantité de chaleur cedée au milieu l’extérieur

P
On a :

. 2
∆U = Q + W

.N
La température étant constante, ∆U = 0 car U = Cv dT .
Par suite Q = −W .

H
AN : Q = ...J

.
3. Volume V2 et température T2 du gaz après la détente.

V
La détente étant adiabatique, on a :

Donc :
P V γ = C te , i.e. P2 V2γ = P1 V1γ .

  γ1
P1
V2 = V1
P2
AN : P2 = 1bar = 105 P a, γ = 1, 42
V2 = ...L
De même, on a :
T2γ P21−γ = C te = T1γ P11−γ .
Donc :
  1−γ
P1 γ
T2 = T1
P2
AN : T2 = ...K
4. Travail Wf fourni au milieu extérieur

Z V2
Wf = − P dV , or P V γ = C te = P1 V1γ donc P = P1 1γ
V1 V
Z V1 γ
V
= P1 1γ dV
V2 V
Z V1
dV
= P1 V1γ γ
V2 V
γ 
P1 V 1 V1
= V 1−γ V2
1−γ
P1 V1γ  1−γ 
Wf = V1 − V21−γ
1−γ

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9.1. THERMODYNAMIQUE

AN : Wf = ...J

Solution 19

Solution 20

Solution 21

Solution 22
a) Expression de la variation d’énergie interne pour chaque chemin.
On a :
∆U = Cv (Tf − Ti )
→ pour le chemin (a)
∆U(a) = Cv (T2 − T1 )
PV
On a : P V = RT ⇒ T = R .

P 2
V0

.
2P0 × 2 P0 V0
T2 = =
R R

.N
et
P0 V 0
T1 = .

Donc T1 = T2 .
∆U(a) = 0J.
→ pour le chemin (b)
V . H R

L’énergie interne est une fonction d’état, elle ne dépend donc pas du chemin suivit.
Par conséquent ∆U(b) = OJ.
b) Travail tranféré pour chaque chemin.
→ pour le chemin (a)

RT0
δW(a) = − dV
V
Z V1
dV
W(a) = RT0
V2 V
 
V1
= RT0 ln
V2
W(a) = RT0 ln 2J.

→ pour le chemin (b)


On a :

W(b) = W1 + W2
Z V1
= P0 dV + 0 car ici V = C te
V2
= P0 (V1 − V2 )
 
V0
= P0 V0 −
2
1
W(b) = P0 V0
2

3CPI 405 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

c) Expression du transfert thermique de chaque chemin.


On a : ∆U = W + Q. Donc :
→ pour le chemin (a)

∆U(a) = W(a) + Q(a)


Donc Q(a) = −W(a) car U(a) = 0J.
Q(a) = −RT0 ln 2J.
→ pour le chemin (b)
On a de même Q(b) = −W(b) = − 12 P0 V0 .
d) Type de transformation
Soit Wt le travail total.
P 0 V0
Wt = 2 − RT0 ln(2)orP0 V0 = RT0
RT0
= 2 − RT0 ln(2)
= RT0 ( 21 − ln 2)
On a Wt < 0 donc il s’agit d’un moteur.
e) Variation d’entropie pour chaque chemin.
L’entropie est une fonction d’état, sa valeur ne dépend donc pas du chemin suivi. On a :

∂Q
dS = + diS
T
Les transformations sont réversibles donc diS = 0
Z
∂Q
∆S =
T
∂Q = Cv dT + ldV et Cv = 32 R, l = P donc :

.P 2
.N
Z Z
3R 1
∆S = dT + P dV
2T T

H
Z Z
3R 1 RT

.
= dT + dV
2T T V

V
f) Entropie créée sur les deux chemin.
∆S = −R ln 2

dis = 0, car la transformation est réversible.


Q(b)
g) Calcul de la quantité ∆S − T0

Q(b) P0 V 0
∆S − = −R ln 2 +
T0 T0
1
= −R ln 2 + R
 2
Q(b) 1
∆S − =R − ln 2 < 0.
T0 2

⇒ ∆iS < 0 : Incompatible avec le deuxième principe de la thermodynamique.

Solution 23

Solution 24
a) Rendement de Carnot de la machine.
TF
r =1−
TC
r = 0, 51.

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9.1. THERMODYNAMIQUE

b) Puissances transférées avec les sources chaude puis froide.


W P
L’actuel rendement de la machine est : rr = 60%r = 30, 6% or rr = − Q1
= Q1 .
P
Donc Q1 = rr .
Q1 = 3, 27.106 W .
Pour la source froide,

∆U = W + Q1 + Q2 = 0
= −P + Q1 + Q2 = 0
Q2 = P − Q1

Q2 = −2, 27.106 W .
c) Variation de température du fleuve.

∆Q = mc∆T
= µDc∆T
∆Q
∆T =
µDc

∆T = 0, 07K.

9.1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE THERMODYNAMIQUE


Année Académique : 2014-2015

P 2
Devoir no 1 de Thermodynamique

.
QUESTION DE COURS

. H .N
Une mole de gaz reçoit, au cours d’une transformation élémentaire réversible, une quantité de
chaleur δQ = CvdT + ldV ; δQ = CpdT + hdP ou δQ = λdP + µdV .

V
Exprimer les coefficients calorimétriques l, h, λ et µ en fonction des capacités calorifiques molaires
∂T ∂T
Cv et Cp et les dérivées partielles ( ∂V )p et ( ∂P )v .

Exercice no 1

Un cylindre horizontal, de volume invariable, est divisé en deux compartiments, par un piston
mobile, sans frottement. Les parois du cylindre et le piston sont imperméables à la chaleur. A l’état
initial (l’état d’équilibre thermodynamique initial), le piston se trouve au mileieu du cylindre. les
deux compartiments c1 et c2 contiennent un même volume V0 = 2l d’hélium (gaz parfait), à la
pression P0 = 1 atm , et à la température T0 = 273K.
A l’aide d’une résistance chauffante, on chauffe lentement le gaz du compartiment c1 . Au bout d’un
certain temps, on atteint l’état final (l’état d’équilibre thermodynamique final) lorsque la pression
du gaz contenu dans c1 devient P1 = 3P0 . On suppose donc que la transformation est une
adiabatique réversible. Le rapport des capacités calorifiques molaires à pression et volume
constants est γ = 53
Déterminer :
1. Les pression, les volumes et les températures des compartiments à l’état final.
2. La variation d’énergie interne de gaz dans c1 et c2 et l’énergie fournie par la résistance
chauffante.

Exercice no 2

On considère un cycle d’Ericsson parcouru par n moles d’un parfait se décomposant en 4


transformations réversibles :
* Un échaufement isotherme de l’état A ( PA = P1 , VA , TA = T1 ) vers l’état B (PB = P2 , VB , TB )
* un échaufement isobare de l’état B vers l’état C (PC , VC , TC = T2 )
* Une détente isobare de l’état D vers l’état A.

3CPI 407 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

* Un refroidissement isobare de l’état D vers l’état A.


On donne les valeurs suivantes : R = 8, 314J.K −1 .mol−1 , γ = 1, 4, VA = 50l, P1 = 1bar, P2 = 5bar,
T2 = 1200K et n = 2moles.
1. Représenter ce cycle sur un diagramme de Clapeyron
2. Déterminer les valeurs numériques de T1 et du volume pour chacun des étas B, C et D.
3. Établir les expressions des travaux et quantités de chaleur reçus par le système au cours des
4 transformations. On exprimera les résultats en fonction de x = P2 /P1 , T2 , T1 , n, R et γ.
(a) Donner la valeur numérique du travail total et de la quatité de chaleur totale reçue par le
système au cours du cycle.
(b) Pensez-vous que l’on pourrait utiliser cette machine thermique comme réfrigérateur,
comme pompe à chaleur ou comme moteur thermique ?
(c) Définir puis calculer le rendement d’une machine de Carnot réversible [utilisée dans le
même but que celui identifié à la question 3(b)] fonctionnant entre deux sources de
températures respectives T1 et T2
(d) Comparer ce rendement à celui de la machine d’Ericsson.

Devoir no 2 de Thermodynamique
Duree : 2H

A/ QUELQUES PROPRIÉTÉS D’UN GAZ PARFAIT


1. Rappeler l’équation d’état d’un gaz parfait ; on désignera par n, le nombre de mole, et par
R la constante molaire des gaz parfaits.
2. a- Rappeler la relation qui lie la fonction d’état enthalpie H à la fonction d’état énergie
interne U .

.P 2
b- Montrer que (la relation de Mayer) cp − cv = R .

.N
cp
c- Exprimer cv en fonction de R et de γ = cv .
d- n mole d’un gaz parfait évoluent d’un état initial caractérisé par P0 , V0 jusqu’à un état

. H
final caractérisé par P1 , V1 . Montrer que la variation d’énergie interne de ce gaz parfait

V
au cours de cette transformation peut s’écrire :

∆U =
P1 V1 − P0 V0
γ−1
.

B/ CYCLE DÉCRIT PAR UN GAZ PARFAIT : RENDEMENT


Une mole de gaz parfait subit les transformations réversibles suivantes :
état (1) à état (2) compression adiabatique ; état (2) à état (3) dilatation à pression constante ;
état (3) à état (4) détente adiabatique ; état (4) à état (1) refroidissement à volume constant.
Chaque état est défini par la pression Pi , la température Ti et le volume Vi ( i variant de 1 à 4).
On définit a = VV12 et b = VV43 .
1. - Représenter sommairement le cycle sur un diagramme de Clapeyron.
- Donner les expressions de la pression, du volume et de la température pour les états
(2), (3) et (4), en fonction de P1 , V1 , T1 , a et b.
- Calculer numériquement ces valeurs.
2. Calculer les travaux et chaleurs échangés pour toutes les transformations subies.
Préciser notamment le sens des échanges.
3. - Proposer une expression pour le rendement η d’un moteur fonctionnant suivant ce
cycle, en fonction des travaux et chaleurs échangés.
- Donner l’expression du rendement en fonction de γ, a et b.
- Calculer η et vérifier la valeur trouvée.

Données : γ = 1, 4 ; P1 = 1, 0.105 Pa ; a = 9; T1 = 300K ; b = 3 ; Cv = 20, 8J.K −1 .mol−1


Rattrapage de Thermodynamique
Duree : 1H

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9.1. THERMODYNAMIQUE

Exercice
Les parties A et B sont indépendantes.
A)
On considère n moles d’un gaz parfait caractérisé par sa pression, son volume et sa température.
On fait subir à ce gaz une transformation isotherme à T = T0 , qui le fait passer d’un état initial
(Pi , Vi ) à un état final (Pf , Vf ).
1) a) Déterminer l’expression du travail W échangé avec le milieu extérieur au cours de la
transformation en fonction de n, R, T0 , Pi et Pf .
b) En utilisant la première loi de Joule, déduire l’expression de la quantité de chaleur
échangée au cours de cette transformation.
2) On suppose que cette transformation est une compression.
Représenter sur un diagramme de Claperyron cette transformation et indiquer le signe de W
et celui de Q.
B)
On fait subir à une mole de gaz parfait le cycle réversible suivant :
A(P1 , V1 , T1 ) −→ B(P2 , V2 , T2 ) : une compression adiabatique.
B(P2 , V2 , T2 ) −→ C(P3 , V3 , T3 ) : une transformation isobare avec élévation de la température.
C(P3 , V3 , T3 ) −→ D(P4 , V4 , T4 ) : une détente adiabatique.
D(P4 , V4 , T4 ) −→ A(P1 , V1 , T1 ) : une transformation isochore avec diminution de la température.
On suppose connues les grandeurs P1 , T1 , P2 , T3 ainsi que le rapport des capacités thermiques
molaires γ et la constante R des gaz parfaits.
1) Représenter l’allure du cycle dans le diagramme de Clapeyron. Comment vérifier simplement
qu’il s’agit d’un cycle moteur ?

P
2) Donner l’expression de V1 , V2 , T2 , V3 , P4 et T4 en fonction des grandeurs qui sont connues.

. 2
3) Donner l’expression des quantités de chaleur échangées au cours des transformations BC et

.N
DA.
4) Exprimer le rendement ρ de ce cycle en fonction de γ, T4 , T1 , T3 et T2 .

V . H
Année Académique : 2015-2016
Devoir 1 de Thermodynamique
Durée : 2h

Exercice 1
Une mole de gaz parfait monoatomique passe de l’état 1 à l’état 2 selon des transformations
mécaniquement réversibles en empruntant le chemin (a) ou le chemin (b).
a) Exprimer la variation d’énergie interne pour chaque chemin.
b) Exprimer le travail transféré pour chaque chemin.
c) Exprimer le transfert thermique pour chaque chemin.
(b) (a)
d) Le gaz effectue la transformation cyclique 1 −−→ 2 −−→ 1. A-t-on un moteur ou un récepteur ?
e) Calculer la variation d’entropie pour chaque chemin.
f) Calculer l’entropie créée sur le chemin (a) en sachant que le transfert thermique s’effectue
avec un thermostat à la température T0 .
g) Calculer la quantité ∆S − Q T0 . Commenter son signe.
b

Exercice 2
Un moteur à essence peut être modélisé par le cycle réversible suivant, décrit par une mole de gaz
C
parfait(γ = Cvp ), initialement dans l’état A de température T1 et de volume V1 :
-Transformation AB : compression adiabatique jusqu’au volume V2 (V2 < V1 )
-Transformation BC(explosion) : compression isochore(à volume constant) jusqu’à la température
T2 (T2 > T1 ).
-Transformation CD : détente adiabatique jusqu’au volume V1
-Transformation DA : détente isochore pour revenir dans l’état A.

3CPI 409 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

1) Tracer ce cycle dans un diagramme de Clapeyron(p,V).


Cp
2) Déterminer en fonction de V1 , V2 , T1 , T2 , R et γ = Cv :
2.1) Les coordonnées thermodynamiques des états A, B, C et D.
2.2) Les travaux et chaleurs échangés pendant les 4 transformations.
Cp
3) Déterminer le rendement η de ce cycle moteur. Montrer qu’il ne dépend que de γ = Cv et du
taux de compression χ = VV12 .
4) Rappeler la définition du cycle de Carnot moteur fonctionnant entre deux sources thermiques
T et T’. Déterminer son rendement ηe .
5) Vérifier que le rendement calculé dans la question 3 est bien inférieur à celui d’un moteur de
Carnot fonctionnant entre deux sources dont les températures sont les températures
extrémales du cycle étudié aux questions 1, 2 et 3.

Année Académique : 2015-2016


Devoir 2 de Thermodynamique
Durée : 2h

Exercice 1

On rappelle la définition des différents coefficients thermoélastiques α, β et χT


α = V1 ( ∂V 1 ∂P 1 ∂V
∂T )p , β = P ( ∂T )V et χ = − V ( ∂P )T
L’équation d’état d’un fluide de Vander Der Waals est donnée par :
(P + Va2 )(V − b) = RT , a et b sont des constantes positives.

.P 2
1) Déterminer la différentielle des deux membres de l’équation de Vander Der Waals et la
présenter sous la forme AdP + BdV + CdT = 0. On donnera l’expression de A, B et C
2) En déduire les dérivées partielles suivantes :

H .N( ∂V
∂T )p , ( ∂P
∂T )V et ( ∂V
∂P )T
3) Apès avoir donné la signification des coefficients α, β et χT , exprimer ces coefficients pour un

.
fluide de Vander Der Waals en fonction des paramètres d’état.

V
4) Retrouver le cas du gaz parfait à partir d’un fluide de Vander Der Waals.
5) En déduire une relation entre ces trois coefficients.

Exercice 2

Un moteur à essence peut être modélisé par le cycle réversible suivant, décrit par une mole de gaz
C
parfait(γ = Cvp ), initialement dans l’état A de température T1 et de volume V1 :
-Transformation AB : compression adiabatique jusqu’au volume V2 (V2 < V1 )
-Transformation BC(explosion) : compression isochore(à volume constant) jusqu’à la température
T2 (T2 > T1 ).
-Transformation CD : détente adiabatique jusqu’au volume V1
-Transformation DA : détente isochore pour revenir dans l’état A.
1) Tracer ce cycle dans un diagramme de Clapeyron(p,V).
Cp
2) Déterminer en fonction de V1 , V2 , T1 , T2 , R et γ = Cv :
2.1) Les coordonnées thermodynamiques des états A, B, C et D.
2.2) Les travaux et chaleurs échangés pendant les 4 transformations.
Cp
3) Déterminer le rendement η de ce cycle moteur. Montrer qu’il ne dépend que de γ = Cv et du
taux de compression χ = VV12 .
4) Rappeler la définition du cycle de Carnot moteur fonctionnant entre deux sources thermiques
T et T’. Déterminer son rendement ηe .
5) Vérifier que le rendement calculé dans la question 3 est bien inférieur à celui d’un moteur de
Carnot fonctionnant entre deux sources dont les températures sont les températures
extrémales du cycle étudié aux questions 1, 2 et 3.

© IMSP/UPN 2016-2017 410 3CPI


9.1. THERMODYNAMIQUE

Année Académique : 2015-2016


Examen de Rattrapage de Thermodynamique
Durée : 1h
1) Contact thermique de deux solides

On considère deux solides modélisés par le modèlede la phase condensée idéale. Les deux solides
sont indéformables, de capacités thermiques respectives C1 et C2 et de températures respectives T1
et T2 . Ces deux solides sont mis en contact thermique, c’est-à-dire qu’ils sont côte à côte dans une
enceinte vide dont les parois sont athermanes. On suppose que C1 et C2 sont constantes dans le
domaine de température considéré. On suppose les transformations lentes et infiniment
réversibles.
a) Exprimer la température d’équilibre Tf des deux solides en fonction de C1 , C2 , T1 et T2 . Que
vaut Tf si C1 >> C2 , si C1 = C2 ?
b) On s’intéresse au cas où C1 = C2 . Exprimer la variation d’entropie du par le système constitué
des deux solides.
2) Contact thermique entre un solide et un thermostat
On considère un solide de masse m = 100g et de capacité thermique massique C = 460J.K −1 .kg −1
en équilibre à la température Ti = 350K. Ce solide est placé dans un thermostat de température
T0 = 280K.
a) Quelle est la température finale Tf du solide lorsqu’il a atteint son nouvel état d’équilibre.
b) Calculer la variation d’énergie interne du solide lorsqu’il a atteint son nouvel état d’équilibre.
c) Calculer la variation ∆S de son entropie.

9.1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE THERMODYNAMIQUE

.P 2
Année Académique : 2014-2015

. H .N
Devoir no 1 de Thermodynamique

Durée : 02 heures

V QUESTION DE COURS

Exprimons les coefficients calorimétriques l, h, λ et µ en fonction des capacités calorifiques


∂T
molaires Cv et Cp et les dérivées partielles ( ∂V ∂T
)p et ( ∂P )v .
A pression constante, dp = 0 ; on a donc :

δQ = cv dT + ldv = cp dT = µdv;

d’où
 
∂T
l = (cp − cv )
∂V p

et
 
∂T
µ = cp
∂V p

A volume constant, dv = 0 ; on a donc :

δQ = cv dT = cp dT + hdp = λdp;

d’où
 
∂T
h = −(cp − cv )
∂p v

et
 
∂T
λ = cv
∂p v

3CPI 411 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

Corrigé Exercice no 1
Déterminons :

Etat initial Etat final


C1 C2 C1 C2

Résistance P0 P0 Résistance P1 P2
Chauffante V0 V0 Chauffante V1 V2
T0 T0 T1 T2

1. Les pressions, les volumes et les températures des compartiments à l’état final.
L’équilibre mécanique se traduit par p1 = p2 = 3p0 = 3atm .
D’autre part, le gaz contenu dans C2 a subi une compression adiabatique réversible, en
passant de l’état (p0 , v0 , T0 ) à l’état (p2 , v2 , T2 ) ; donc p0 v0γ = p2 v2γ .
Soit
 1/γ
p0
v 2 = v0
p2
Le volume du gaz contenu dans C2 est donc réduit à la valeur
v2 = 2.(3)−3/5 = 1, 03l.

P
On en déduit le volume du gaz dans C1 :

. 2
v1 = 2v0 − v2 = 2, 97l.
Enfin la température du gaz contenu dans C2 est

. H .N 
p2
1− 1
γ

V
T2 = T0
p0

soit T2 = 273.(3)2/5 = 423, 7K


pv
Et d’après l’équation des gaz parfaits = cte, on obtient la température du gaz contenu dans
T
C1 :
p1 v1
T1 = T0 , est
p0 v0
soit T1 = 1216K.
2. La variation d’énergie interne de gaz dans c1 et c2 et l’énergie fournie par la résistance
chauffante.
La variation d’énergie interne de n moles du gaz dans C1 (dont la capacité calorifique à volume
nR
constant est Cv1 = ) est
γ−1
nR
∆U1 = Cv1 (T1 − T0 ) ou ∆U1 = (T1 − T0 ),
γ−1
p1 v1 − p0 v0
∆U1 =
γ−1
Application numérique : ∆U1 = 1040KJ
De même, la variation d’énergie interne du gaz dans C2 est
p2 v2 − p0 v0
∆U2 =
γ−1
Application numérique : ∆U2 = 164KJ
La résistance chauffante a donc fournit l’énergie
E = ∆U1 + ∆U2 soit E = 1204KJ

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9.1. THERMODYNAMIQUE

Corrigé Exercice no 2

1. Représentons ce cycle sur un diagramme de Clapeyron


2. Déterminons les valeurs numériques de T1 et du volume pour chacun des étas B, C et D.
P1 VA
T1 = ; A.N. :T1 = 300, 69K
nR
nRT1
VB = ; A.N. :VB = 9, 99L
P2
nRT2
VC = ; A.N. :VB = 39, 90L
P2
nRT2
VD = ; A.N. :VB = 199, 53L
P1
3. Établissons les expressions des travaux et des quantités de chaleur reçus par le système au
cours des 4 transformations en fonction de x = P2 /P1 , T2 , T1 , n, R et γ.

WA→B = nRT1 ln x; A.N. :WA→B = 8046, 96J

WB→C = nR(T1 − T2 ); A.N. :WB→C = −14953, 72J


WC→D = −nRT2 ln x; A.N. :WC→D = −32114J
WD→A = nR(T2 − T1 ); A.N. :WD→A = 14953, 72J
QAB = −nRT1 ln x = −WA→B ; A.N. :QAB = −8046, 96J
γnR
QBC = (T2 − T1 ); A.N. :QBC = 52338J
γ−1
QCD = nR(T2 − T1 ) = −WC→D ;
.P 2 A.N. :QCD = 32114J

.N
γnR
QDA = (T1 − T2 ); A.N. :QDA = −52338J
γ−1

. H
(a) Donnons la valeur numérique du traval total et de la quatité de chaleur totale reçue par le

V
système au cours du cycle.

WT =
X4
Wi = −24067, 04J
1
4
X
QT = Qi = 24067, 04J
1

(b) On pourrait utiliser cette machine thermique comme r comme moteur thermique car
WT < 0 et QT > 0.
(c) Définissons puis calculons le rendement d’une machine de Carnot réversible :
Le rendement est le rapport en valeur absolue du transfert d’énergie utile au transfert
d’énergie dépensé pour le fonctionnement.

WT
ρ=
QC
WT
=−
QC
24067, 04
=
24067, 04
ρ=1

(d) Comparons ce rendement à celui de la machine d’Ericsson.


T1
ρc = 1 −
T2
300, 69
=1−
1200
ρc = 0, 74

3CPI 413 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

(e) On constate que ρ > ρc donc le moteur Ericsson est plus éfficace que le moteur de Carnot.

Devoir no 2 de Thermodynamique

Durée : 02 heures

A/ QUELQUES PROPRIÉTÉS D’UN GAZ PARFAIT


Voir les démonstrations du Cours
B/ CYCLE DÉCRIT PAR UN GAZ PARFAIT : RENDEMENT
1 - Représentons sommairement le cycle sur un diagramme de Clapeyron.

.P 2
H .N
- Donnons les expressions de la pression, du volume et de la température pour les états (2), (3) et
(4), en fonction de P1 , V1 , T1 , a et b et Calculons numériquement ces valeurs.

.
V
compression adiabatique :

V1 γ
P1 V1γ = P2 V2γ soit P2 = P1 ( ) = P1 aγ .
V2

P2 = 105 × 91, 4 = 2, 167.106 P a.


V1 V1
= a d’où V2 =
V2 a
avec P1 V1 = RT1 soit V1 = 8,31×300
105 = 0, 025m3 .
RT1 0,025 −3 3
et V2 = aP1 = 9 = 2, 77.10 m .

P1 aγ RT1
P2 V2 = RT2 soit T2 =
aRP1

T2 = aγ−1 T1 = 90, 4 × 300 = 722, 4K.

dilatation à P = Cte :

P3 = P2 ; V3 = 8, 33.10−3 m3 ( calcul ci-dessous)

P2 V3 P1 a γ V 1
P3 V3 = RT3 d’où T3 = =
R Rb
105 × 91, 4 × 0, 025
T3 = = 2176K.
8, 3 × 3

détente adiabatique :

V3 γ P3 aγ
P3 V3γ = P4 V4γ soit P4 = P3 = γ = P1
V4 b b

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9.1. THERMODYNAMIQUE

P4 = 105 × 31, 4 = 4, 65.105 P a.


V4 V4 V1 0, 025
= b d’où V3 = = = = 8, 33.10−3 m3
V3 b b 3
P4 V1 a V1
avec P4 V4 = RT4 soit T4 = = P1 ( )γ .
R b R
105 × 31, 4 × 0, 025
T4 = = 1402K.
8, 31
2 - Calculons les travaux et chaleurs échangés pour toutes les transformations subies.
Précisons notamment le sens des échanges.

travail et chaleur échangés (1) –> (2) :


transformation adiabatique, donc pas d’échange de chaleur avec l’extérieur travail :
5 −3
2 −P1 V1 )
W1−>2 = (P2 V(γ−1) W1−>2 = (21,67.10 ×2,77.10
0,4
−105×0,025)
= 8756J. (reçu)

travail et chaleur échangés (2) –> (3) :


pression constante donc W2−>3 = −P2 (V3 − V2 )

W2−>3 = −21, 67105(8, 33 − 2, 77)10 − 3 = −12048J ( cédé à l’extérieur)

variation d’énergie interne du gaz Cv (T3 − T2 )


∆U = 20, 8(2176 − 722, 4) = 30235J
Q2−>3 = ∆U − W2−>3 = 30235 − (−12048) = 42283J (reçu)

.P 2
travail et chaleur échangés (3) –> (4) :

.N
adiabatique, donc pas d’échange de chaleur avec l’extérieur.
4 −P3 V3 )
travail : W3−>4 = (P4 V(γ−1)

H
(4,65105×25.10−3 −21,67.105 ×8,33.10−3 )
W3−>4 = = −16065J. (reçu)

.
0,4

V travail et chaleur échangés (4) –> (1) :


volume constant donc W4−>1 = 0
la chaleur échangée est égale à la variation d’énergie interne du gaz

Q4−>1 = Cv (T1 − T4 )

Q4−>1 = 20, 8(300 − 1402) = −22922J. ( cédé à l’extérieur)

3.- Donnons l’expression du rendement en fonction de γ, a et b, calculons η et vérifions la


valeur trouvée.
il représente le taux de conversion en travail de l’énergie thermique reçue.
énergie thermique reçue = 42 283 J
travail fourni - travail reçu : -16065 -12048 + 8756 = - 19357 J
rendement = - (- 19357 )/ 42 283 = 0,46. autre méthode : 1 + Q Q1 avec Q1 chaleur reçue et Q2
2

chaleur céde.
1 + (−22921)
42283 = 1 − 0, 54 = 0, 46.

Année Académique : 2015-2016


Devoir 1 de Thermodynamique
Durée : 2h

Solution 1

Solution 2
1. Tracé du cycle dans un diagramme de Clapeyron (p,V).

3CPI 415 © IMSP/UPN 2016-2017


9.1. THERMODYNAMIQUE

2. 2.1. Coordonnées
 thermodynamiques
 de A, B, C et D.
∗ A VA = V1 ; PA = RT
V1
1
;
  γ 
∗ B VB = V2 ; PB = V1 VV12
RT1
;
 
∗ C VC = V2 ; PC = RT
V2
2
;
  γ 
∗ D VD = V1 ; PD = RTV2
2 V2
V1 .

2.2. Travaux et chaleurs échangés pendant les quatre (04) transformations.


∗ WA→B
On a :
dUA→B = δQA→B + δWA→B

or δQA→B = 0J (transformation adiabatique). Donc :

dU = δWA→B ⇒ WA→B = Cv (TB − TA )


1
⇒ WA→B = (PB VB − PA VA )
γ−1
  γ 
1 RT1 V1 RT1
⇒ WA→B = V2 − V1
γ − 1 V1 V2 V1
"  #
γ−1
RT1 V1
⇒ WA→B = −1
γ−1 V2

et QA→B = OJ.
∗ QB→C

.P 2
.N
Z Z
δQB→C = Cv dT + ldV ⇒ QB→C = Cv dT + l dV

V . H ⇒ QB→C = Cv (TC − TB ), car dV = 0

⇒ QB→C =
R
γ−1
"
T2 − T1
 1−γ #
V1
V2

et WB→C = 0J, car dV = 0.


∗ WC→D

1
WC→D = (PD VD − PC VC )
γ−1
  γ 
1 RT2 V2 RT2
= − V2
γ − 1 V2 V1 V2
"  #
γ−1
RT2 V2
WC→D = −1
γ−1 V1

et QC→D = 0J.
∗ QD→A

QD→A = Cv (TA − TD )
"  1−γ #
R V2
QD→A = T1 − T2
γ−1 V1

R
et WD→A = − P dV = 0J car dV = 0.
3. Rendement η de ce cycle.
P
W
η=−P
Q

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9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

B
"γ−1 # "  #
γ−1
X RT1 V1 RT2 V2
W = −1 + −1
γ−1 V2 γ−1 V1
A
" "  # "  ##
γ−1 γ−1
R V1 V2
= T1 − 1 + T2 −1
γ−1 V2 V1
B
"  1−γ # "  1−γ #
X R V1 R V2
Q= T2 − T1 + T1 − T2
γ−1 V2 γ−1 V1
A
"  1−γ  1−γ #
R V1 V2
= T2 − T1 + T1 − T2 .
γ−1 V2 V1

Ainsi  γ−1  γ−1


V1
−T1 V2+ T1 − T2 VV12 + T2
η=  1−γ  1−γ
T2 − T1 VV12 + T1 − T2 VV12
η = ...
4. Cycle de Carnot
Si une machine fournit du travail au cours d’un cycle, elle échange nécessairement de la
chaleur avec au moins deux sources à des températures différentes.

T2 T1 − T2
ηe = 1 − = .
T1 T1

5. Comparaison de η et ηe .

.P 2
9.2 OPTIQUE PHYSIQUE

. H
9.2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’OPTIQUE PHYSIQUE .N
V
Année Académique : 2014-2015

Exercice 1

On considère dans le vide en absence de toute charge et de tout courant, l’équation de propagation
des ondes électromagnétiques unidimensionnelles :

∂ 2 s(x, t) 1 ∂ 2 s(x, t)
− = 0,
∂x2 c2 ∂t2

s(x, t) représente l’une des composantes des champs électrique E ~ et magnétique B


~ relatives à un
~ ~ ~
repère orthonormé (O, i, j, k) et c est la célérité de la lumière.
1. On fait le changement de variables : α = x − ct et β = x + ct. Montrer que :
a. L’équation de propagation de l’onde se ramène à :

∂ 2 s(x, t)
=0
∂α∂β
.
b. La solution générale de cette équation différentiel s’écrit sous la forme :

s(x, t) = f (x − ct) + g(x + ct),

f et g sont deux fonctions arbitraires dont on donnera la signification physique.


2. On considère une onde lumineuse correspondante à la fonction d’onde s(x, t) = f (x − ct).
a. Montrer qu’elle est transversale.
b. Montrer que ces champs E ~ et B
~ sont orthogonaux.

3CPI 417 © IMSP/UPN 2016-2017


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

~ B)
c. Montrer que le trièdre (~j, E, ~ est directe.

Exercice 2
On considère une onde électromagnétique plane, progressive et sinusoïdale de pulsation , se
propageant dans le vide (caractérisé par la constante de la loi de Coulomb , la perméabilité
magnétique du vide µ0 et et la célérité c = √01.µ0 ).L’espace est rapporté à un repère cartésien Oxyz
de base orthonormée. L’onde se propage dans la direction Oy. Le vecteur champ électrique
~ = E0 cos(ωt − ~k~r)~ux d’amplitude E0 est parallèle à Ox.
E
1. Écrire, en notation réelle, les composantes du vecteur d’onde ~k puis celles du vecteur champ
électrique E ~ au point M (x, y, z) de coordonnées tel que ~r = OM~ et à l’instant t.
2. En utilisant les équations de Maxwell dans le vide (voir boîte à outils), établir l’équation de
propagation de E ~ dans le vide. En déduire la relation de dispersion de cette onde dans le vide.
3. En utilisant les équations de Maxwell dans le vide (voir boîte à outils), exprimer les
composantes du vecteur champ magnétique de l’onde B ~ au point M . Préciser en particulier
l’expression de l’amplitude B~ 0 du champ magnétique.
4. Représenter sur un schéma clair les vecteurs E, ~ B~ et ~k. L’onde électromagnétique étudiée
est-elle longitudinale ou transversale ? Justifier votre réponse.
5. Calculer la densité volumique d’énergie électromagnétique U . Exprimer sa valeur moyenne
temporelle < U > en fonction de E0 et 0 .
6. Déterminer les composantes du vecteur de Poynting S ~=E ~ ∧ B~ puis son module S et enfin sa
µ0

P
valeur moyenne temporelle < S > en fonction de E0 , 0 et c. Quelle relation existe-t-il entre les
valeurs moyennes de U et S ?

. 2
.N
7. Cette onde transporte une puissance électromagnétique moyenne < P > de 0, 5kW , évaluée à
travers une surface Σ = 5mm2 normale à la direction de propagation.

H
Calculer les valeurs numériques de E0 et B0 ?

.
−1
1
On prendra : 0 = 36π.10 9 F.m et µ0 = 4π.10−7 H.m−1

V Exercice 3

Deux ondes S˜1 et S˜2 "interfèrent" si à des endroits de l’espace l’intensité résultant de la
superposition de ces ondes est différente de la somme des intensités de chaque onde arrivant
seule :I 6= I1 + I2 . Trois conditions sont toutefois nécessaires pour qu’il y ait interférences :
• Il doit y avoir une zone commune de l’espace dans laquelle les deux ondes se propagent ; on parle
de "zone d’interférences".
• Les deux ondes doivent avoir la même fréquence ; on parle d’ondes synchrones.
• Le décalage temporel des deux ondes doit être fixe (le déphasage de l’une par rapport à l’autre est
constant) ; on parle d’ondes cohérentes.
Le meilleur moyen de réunir ces conditions est de séparer une source unique en plusieurs sources
secondaires, en réalisant par exemple l’expérience des fentes d’Young. Une source de lumière
monochromatique, de longueur d’onde λ et de pulsation ω , est placée avant une plaque percée de
deux fentes de largeur très petite et de longueur très grande. Un écran est placé en suivant,
parallèlement à la plaque. L’espace est rapporté à un trièdre orthonormé direct Oxyz attaché à
l’écran, la lumière se propageant le long de l’axe Oz et les fentes étant parallèles à l’axeOy .
Pour des raisons de symétrie, on se limitera donc à l’étude du phénomène dans le plan xOz. On
note D la distance entre la plaque et l’écran et a la distance entre les fentes tel que a << D. Le
milieu entre la plaque et l’écran est considéré transparent, homogène et isotrope. Les rayons sont
considérés comme respectant les conditions de Gauss.
1. Exprimer simplement, en fonction de a, D et x, la différence de chemin optique parcouru
(aussi appelée différence de marche) δ entre un rayon issu de la fente 1 et un rayon issu de la
fente 2 pour atteindre un point M de l’écran d’abscisse x .
2. Retrouver l’expression du déphasage φ entre deux ondes issues de la fente 1 et de la fente 2
en fonction de λ, a, D et x . Écrire les ondes S˜1 et S˜2 en tenant compte de ce déphasage.

© IMSP/UPN 2016-2017 418 3CPI


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

3. Déterminer l’intensité lumineuse résultante en M en fonction de φ sachant que :


I(x) =< (S˜1 + S˜2 ).(S˜1 + S˜2 )∗ >. En déduire les abscisses xm pour lesquelles l’intensité est nulle
et les abscisses xM pour lesquelles l’intensité est maximale.
4. Définir l’interfrange i et donner son expression en fonction λ, a, et D . Calculer sa valeur pour
λ = 632nm, a = 1mm et D = 2m.

Exercice 4

On considère deux sources ponctuelles S1 et S2 distantes de a (voir figure ci-dessous) et placées à


la distance D d’un écran. L’indice de l’air où se déroule l’expérience est n0 = 1

.P 2
1.a) À quelles conditions sur S1 et S2 peut-on observer des interférences ?

.N
b) Comment peut-on remplir ces conditions ? On suppose pour la suite que ces conditions sont
réalisées.
Les sources sont identiques, en phase, monochromatiques de longueur d’onde λ.
2.a) Qu’observe-t-on sur l’écran ?

V . H
b) Qu’appelle-t-on différence de marche δ(M ), ordre d’interférence p(M ) et le déphasage φ(M ) au
point M ? Les exprimer en fonction de la position x du point M sur l’écran.
c) Donner, en justifiant, l’expression de l’intensité obtenue sur l’écran au point M .
d) Déterminer la position sur l’écran des maxima et des minima de lumière. Qu’appelle-t-on
interfrange ? Donner son expression.
e) La troisième frange brillante à partir de la frange centrale est à 3mm du point O. On donne
D = 2m; λ = 0, 5µm. Déterminer la distance a entre les deux fentes F1 et F2 .
3. On place, uniquement sur le chemin suivi par la lumière de S1 à M , une lame de verre
d’indice n = 1, 5. Le rayon lumineux traverse alors une épaiseur e de verre.
Calculer la nouvelle différence de marche. Comment est modifié le système de franges ?
Où est située la frange d’ordre d’interférence 0.
Déterminer l’épaisseur de la larme si la frange centrale s’est déplacée de 10cm.
4. On retire la lame de verre précédente. Les sources identiques sont des sources de lumière
blanches (0, 4µm < λ < 0, 75µm).
a) Qu’observe-t-on alors sur l’écran ?
b) On place, à 5, 5mm du point O, la fente très fine d’un spectroscope. Comment appelle-t-on le
spectre obtenu et pourquoi ?
c) Déterminer la longueur d’onde des raies manquantes.

Exercice 5

Un miroir plan de largeur L est placé perpendiculairement à un écran E en contact avec le bord
droit du miroir noté O (voir figure ci-dessous). On éclaire le miroir par une fente source lumineuse

3CPI 419 © IMSP/UPN 2016-2017


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

S, parallèle à l’arête du miroir, située à faible distance d du plan du miroir et à une distance de
l’écran (d << D).

Données : D = 80cm; d = 1, 5mm; L = 30cm


1. Montrer que ce dispositif est équivalent au dispositif d’interférences des 2 fentes d’Young.
Qu’observe-t-on sur l’écran (E ). Faire le tracé des rayons lumineux permettant de faire
apparaître clairement la zone d’interférences. Le phénomène d’interférence est-il localisé ?
2. Exprimer la différence de marche δ entre les deux rayons lumineux venant interférer en un
pointM de l’écran (E ) (on a : d et x << D). En déduire la différence de phase ∆φ
correspondante entre les deux rayons lumineux venant interférer au point M de l’écran (E ).
On rappelle que le rayon réfléchi par le miroir subit un déphasage supplémentaire de π .

.P 2
3. Donner l’expression de l’éclairement E(x) en un point M de l’écran avec OM = x . Que

.N
peut-on dire de l’éclairement en O.
4. Qu’appelle-t-on interfrange ? Donner l’expression de l’interfrange i en fonction de λ, d et D.

H
Calculer l’interfrange i pour λ = 0, 6µm.

.
5. À quelle distance de O se trouve la 5ème frange brillante ? Quel est le nombre de franges

V
brillantes visibles sur l’écran ?
6. Que se passe-t-il si on augmente la largeur de la fente source.
7. La source S est une sources de lumière blanche (0, 4µm < λ < 0, 75µm).
a) Qu’observe-t-on alors sur l’écran ?
b) On place, à X = 0, 72mm du point O, la fente très fine d’un spectroscope. Comment
appelle-t-on le spectre obtenu et pourquoi ?
c) Déterminer la longueur d’onde des raies manquantes.

9.2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’OPTIQUE PHYSIQUE


Année Académique : 2014-2015

Solution 1
2
1.a) Montrons que l’équation de propagation de l’onde se ramène à : ∂∂α∂β
s(x,t)
=0.
Pour résoudre cette équation on fait le changement de variables : α = x − ct et β = x + ct dans
2 2
l’équation de D’Alembert suivant : ∂ ∂x
s(x,t)
2 − c12 ∂ ∂t
s(x,t)
2 = 0.

∂s(x, t) ∂s(x, t) ∂α ∂s(x, t) ∂β ∂s(x, t) ∂s(x, t)


= + = +
∂x ∂α ∂x ∂β ∂x ∂α ∂β

∂s(x, t) ∂s(x, t) ∂α ∂s(x, t) ∂β ∂s(x, t) ∂s(x, t)


= + = −c +c
∂t ∂α ∂t ∂β ∂t ∂α ∂β
Puis en opérant de même pour les dérivées secondes :

© IMSP/UPN 2016-2017 420 3CPI


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

∂ 2 s(x, t) ∂ ∂ ∂ ∂ ∂s(x, t) ∂s(x, t) ∂ 2 s(x, t) ∂ 2 s(x, t) ∂ 2 s(x, t)


= ( ) = ( + )( + ) = + + 2
∂x2 ∂x ∂x ∂α ∂β ∂α ∂β ∂α2 ∂β 2 ∂α∂β

∂ 2 s(x, t) ∂ ∂ ∂ ∂ ∂s(x, t) ∂s(x, t) 2


2 ∂ s(x, t)
2
2 ∂ s(x, t) ∂ 2 s(x, t)
= ( ) = (−c + c )(−c + c ) = c + c − 2c
∂t2 ∂t ∂t ∂α ∂β ∂α ∂β ∂α2 ∂β 2 ∂α∂β

L’équation de D’Alembert s’écrit donc :

∂ 2 s(x, t) ∂ 2 s(x, t) ∂ 2 s(x, t)


− = 4 =0
∂x2 ∂t2 ∂α∂β
tous les autres termes disparaissant. Cette équation s’écrit aussi bien :

∂ ∂s(x, t)
( )=0
∂α ∂β
.
∂s(x,t)
b) D’après la question précédente on montre que la fonction ∂β est indépendente de α ; c’est
donc une fonction quelconque de β, ce qui s’écrit :

∂s(x, t)
= h(β)
∂β

En intégrant cette équation à α fixé, et en notant g(β) une primitive de h(β), il apparaît une
“constante d’intégrationn”, c’est - à - dire une fonction quelconque de α :

.P 2
s(x, t) = f (α) + g(β)

.N
En rempaçant α et β par leurs expressions, le résultat prend la forme finale :

H
s(x, t) = f (x − ct) + g(x + ct)

V
2.a) Montrons que l’onde est transversale..
Dans l’espace unidimensionnel où ~r = OM ~ et ~k le vecteur d’ondde, cette solution correspond à
~
l’onde sinusoidale progressive qui s’écrit S = S0 ei(k.~r−wt) .
Posons S = E ~ ou S = B. ~
i(~
~
div E = divE0 e r −wt)
k.~
= i~k.E
~ or divE0 = 0 donc ~k.E
~ = 0 ⇒ ~k ⊥ E.
~
~
~ = divB0 e
div B i(k.~
r −wt)
= i~k.B
~ or divB0 = 0 donc ~k.B
~ = 0~k ⊥ B.
~
D’où les champs E ~ et B~ sont perpendiculaires au vecteur d’onde ( à la direction de
propagation). Par suite la fonction d’onde est transversale.
b) Montrons que ces champs E ~ et B
~ sont orthogonaux.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ⇒B
~ E = ik ∧ E = iω B ⇒ B = k ∧ E
rot 1 ~ ⊥E~
ω
~ B)
c) Montrons que le trièdre (~j, E, ~ est directe.
~ = ~k ∧ E
On a B 1 ~ ⇒B ~ ⊥E~ or B ~ ⊥ ~k et E
~ ⊥ ~k. Par conséquent le trièdre (~j, E,
~ B)
~ est directe.
ω

Solution 2
 
0
1. L’onde se propage suivant Oy, alors : ~k = k  .
0
~
En considérant l’onde se propageant dans le sens des y croissants et E
étant
 orienté suivant  Ox, on :
E0 cos(ωt − ky)
~k =  0 .
0

3CPI 421 © IMSP/UPN 2016-2017


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

~ E
2. Les équations de Maxwell donnent : rot ~ = − ∂ B~ et rot
~ B~ = 1 ∂E~
∂t c2 ∂t .
~ ∂ ~ ~
~ ∂B
En suposant que les équations par rapport à l’espace et t commutent : rot(− ∂t ) = − ∂t (rotB) il
~ =− ( 2 ∂ ∂ ~
E
~ rot
vient alors rot( ~ E) 1
∂t c ∂t ), d’ou :
2~
~
grad(div ~ −M
E) ~ = − 2 2 (boîte à outils).
~E 1 ∂ E
c ∂t
~
Or, div E = 0 (équation de Maxwell) et E ~ étant orienté suivant Ox, on obtient :
2~ 2 2~
~E
M ~ − 2 2 = 0 −→
1 ∂ E ∂ E
2 − 2
x 1 ∂ E
2 = 0.
c ∂t ∂y c ∂t
Vérifions qu’une solution réelle de cette équation d’onde est de la forme :
Ex (y, t) = E0 cos(ωt − ky)
En dérivant deux fois par rapport au temps :
∂ 2 Ex 2 2
∂t2 = −ω E0 cos(ωt − ky) = −ω Ex (y, t)
et en dérivant deux fois par rapport à y :
∂ 2 Ex 2 2
∂y 2 = −k E0 cos(ωt − ky) = −k Ex (y, t)
En remplaçant dans l’équation d’onde, il vient :
2 2
−k 2 Ex (y, t) = − −ω Ec2x (y,t) −→ k 2 = ωc2
Alors, Ex (y, t) = E0 cos(ωt − ky) est solution de l’équation d’onde à la condition que k = ± ωc :
c’est la relation de dispersion.
Ici, l’onde se propage seulement dans le sens des y croissants. Le terme de propagation −k.y
de la phase (ω.t − k.y) traduit alors forcement un retard (on récupère l’onde forcement après
qu’elle ait été émise puise qu’elle parcourt le chemin entre la source et le récepteur à vitesse
non infinie). −k.y doit donc être négatif, soit k > 0.Dans ce cas, la conditon devient unique :
k = ωc .

.P 2
. H ~ est
3. Sachant que la seule composante non nulle de E .N
V
Ex (y, t) = E0 cos(ωt − ky), on a :
∂    
∂x Ex 0
~ E
rot ~ = ∂ ∧ 0 = 0 
∂y

∂z 
0 − ∂E
∂y
x

∂Bx 
∂x
~
∂B ∂By 
Avec ∂t = − ∂y
∂Bz
∂z
~ E
et rot ~ = − ∂ B~ (équation de Maxwell), il vient :
  ∂t  ∂Bx 
0 ∂x
 0  = −  ∂By 
∂y
− ∂E
∂y
x ∂Bz
∂z
~ n’a alors qu’une seule composante non nulle suivant Oz telle que :
B
∂Bz ∂Ex
∂t = ∂y = k.E0 sin(ωt − ky)
En intégrant par rapport à t : Bz = − k.E ω cos(ωt − ky) + K.
0

En l’absence
 de champ statique, la constante d’intégration K = 0, d’où :
0
~ =
B 0  avec B0 = k.E0 = E0 .
ω c
−B0 cos(ωt − ky)

~ = −Bz ~uz et ~k = k~uy . Le repère étant orthonormé (~ux , ~uy , ~uz ) = (~ux , −~uz , ~uy ) est
~ = Ex ~ux , B
4. On a E

© IMSP/UPN 2016-2017 422 3CPI


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

un trièdre direct. Alors(~ux , ~ux , ~ux ) est un trièdre direct (voir figure 2).

Figure 2 : Schéma représentant les vecteurs E, B et k dans le repère orthonormé


~ ⊥B
On a E ~ ⊥ ~k : cest une onde transversale.
5. Dans le vide :
• la densité volumique d’energie électrostatique Ue = 21 0 (E) ~ 2.

P
• la densité volumique d’energie magnétostatique Um = 2µ0 (B) 1 ~ 2.

~ 2 + 1 (B)
U = 21 0 (E)
. 2
Avec les résultats des questions 1) et 3) et U = Ue + Um , il vient :
~ 2 = 1 0 E 2 cos2 (wt − ky) + 1 B 2 cos2 (wt − ky).

.N
2µ0 2 0 2µ0 0
B02
Avec B0 = Ec0 et c = √01.µ0 , on a = 0 E02 , d’où :
µ0

H
2 2
U = 0 E0 cos (wt − ky)

et 1, donc : < cos2 wt >= 12 .


.
< U >= 0 E02 < cos2 (wt − ky) >. Or cos2 wt est une fonction périodique du temps variant entre 0

V
Alors < U >= 12 0 E02 . C’est une constante dépendant de l’amplitude du champ.
6. Avec les résultats des questions 1) et 3), il vient :
2
~=E
S ~ ∧ B~ = − E0 . cos2 (ωt − ky).(~ux ∧ ~uz ).
µ0 cµ0
2
D’où S~ = E0 . cos2 (ωt − ky).(~uy ) et avec c = √ 1 , on obtient :
cµ0 0 .µ0
 
0
~ = 0 cE02 . cos2 (ωt − ky), soit k S
S ~ k= 0 cE 2 . cos2 (ωt − ky).
0
0
Remarque : La norme du vecteur de Poynting est une puissance par unité de surface et est
donc reliée à l’intensité de l’onde.
< S >= 0 cE02 < cos2 (ωt − ky) >. Or, cos2 wt est une fonction périodique du temps variant entre
0 et 1, donc < cos2 wt >= 12 .
Alors < S >= 12 0 cE02 = c. < U >
Remarque : L’énergie électromagnétique se déplace à la vitesse de la lumière le long de la
coordonnée de propagation y.
~ Σ étant
~ dΣ.
RR
7. La puissance électromagnétique à travers une surface Σ est donnée par : P = S.
normale ~
RR à la direction de propagation, sa normale est orientée selon ~uy comme S, d’où :
P = RR Alors la puissance
S.dΣ. moyenne s’écrit :
< S > .dΣ =< S > Σ, d’où < P >= 12 0 cE02 .Σ.
RR
< P >=< S.dΣ >=
q q
> E0 2<P >
Alors, E0 = 2<P 0 .c.Σ et B 0 = c = 0 .c3 .Σ
A.N. : E0 ≈ 2, 75.105 V.m−1 et B0 ≈ 0, 92.10−3 T .

Solution 3

3CPI 423 © IMSP/UPN 2016-2017


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

Figure 3 : schéma représentant la marche des rayons allant des deux fentes vers le point M
de l’écran.
1. Voir figure 3.
On a δ = S2 M − S1 M = S2 S1 .
S S0
Dans le triangle rectangle S1 S10 S2 : sin β = 2a 1 = aδ .
Dans le triangle rectangle OO0 M : tan α D x
.
Dans les conditions de Gauss : sin β ≈ β et tan α ≈ α.
Avec a << D, il revient β ≈ α, soit :
.P 2
.N
δ(x) = αx
D .
2. En notation complexe, on peut écrire le champ électrique de l’onde lumineuse au point M :

V . H
• issue de la fente 1 : E˜1 (x, z, t) = E0 .ei[wt−k.S1 M ]
• issue de la fente 2 : E˜2 (x, z, t) = E0 .ei[wt−k.S2 M ]
Avec les déphasages : φ1 = k.S1 M et φ2 = k.S2 M .
Le déphasage de l’onde issue de la fente 2 par rapport à l’onde issue de la fente 1 s’écrit :
φ = φ2 − φ1 = k.S2 M − k.S1 M = k.δ
ax
avec k = 2π
λ , on obtient φ(x) = 2π λD
Les
 ondes étant iwt cohérentes, on peut écrire à D donnée :
S˜1 =

S0 .e
S˜2 = S0 .ei(wt−φ)
3. On a :
I(x) =< (S˜1 + S˜2 ).(S˜1 + S˜2 )∗ >=< (S0 .eiwt + S0 .ei(wt−φ) ).(S0 .e−iwt + S0 .e−i(wt−φ) )
I(x) =< (S02 + S02 .e−iφ + S02 + S02 .eiφ ) >=< S02 (2 + e−iφ + eiφ ) >=< S02 (2 + 2 cos φ) >, soit :
I(x) = I0 (1 + cos φ(x)) avec I0 = 2S02 .
Pour que I(x) = 0, il faut : cos φ(xm ) = −1, soit φ(xm ) = (2n + 1)π avec n entier. Avec
ax
φ(x) = 2π λD : 2π ax
λD = (2n + 1)π.
m

1 λD
Alors : xm = (n + 2 ) a , marquant la position des "franges sombres".
Pour que I(x) = Imax , il faut : cos φ(xM ) = ±1, soit φ(xm ) = 2nπ avec n entier.Avec
ax
φ(x) = 2π λD : 2π ax
λD = 2nπ
M

λD
Alors : xM = n a , marquant la position des "franges brillantes".
4. L’interfrange i est la distance entre deux franges consécutives de même nature. En prenant
par exemple les franges brillantes, il vient :
i = xM (n + 1) − xM (n) = (n + 1) λD λD
a −n a
Alors i = λD
a .
A.N. : i = 1, 264mm

Solution 4

© IMSP/UPN 2016-2017 424 3CPI


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

1. Les sources doivent être cohérentes c’est à dire même fréquence ou longueur d’onde et un
déphasage entre elles constant dans le temps. On utilisant 2 sources identiques distinctes il
n’y a pas cohérence de phase. Il faut obtenir 2 sources secondaires S1 et S2 issues d’une
même unique source (par division du front d’onde ou division d’amplitude). Par exemple
éclairer 2 trous par une source S. Les 2 trous se comportent alors comme 2 sources
cohérentes en phase.
2.a) Phénomène d’interférence : le long de Ox, des franges alternativement brillantes et sombres,
parallèles aux fentes S1 et S2 .
b) δ(M ) = (S2 M ) − (S1 M ) = n0 (S2 M − S1 M ) = S2 M − S1 M est la différence de chemin optique
entre les rayons issus des deux fentes et atteignant le point M.
En considérent D >> a, on a :
h
(x+ xa2 )2
i 12 (x + xa2 )2
S2 M = D 1 + =D+
D2 2D
et de même :
h
(x− xa2 )2
i 12 (x − xa2 )2
S1 M = D 1 + =D+
D2 2D
On a donc : S2 M − S1 M = x.a
D = δ(x).
L’ordre d’interférence p(M ) = δ(M
λ
) a.x
= λD (λ la longueur d’onde dans le vide de la source).
L’onde issue de S2 arrive en M avec un retard dû à la propagation de l’onde. En choisissant
l’origine des phases au niveau des sources, la phase en M est φ2 = − 2π λ (S2 M ). De même
φ1 = − 2π
λ (S1 M ).
La différence de phase est :

φ(M ) = φ1 (M ) − φ2 (M ) = δ(x) = 2πp

P
λ

. 2
c) Les deux sources étant identiques, on peut écrire, en M , la superposition des deux ondes

.N
issues des sources. On a :
S(M ) = A cos(ωt + φ1 ) + A cos(ωt + φ2 ) = R cos(ωt + Ψ).En utilisant la méthode de Fresnel ou en

On a donc : p = axλD
Mk V H
introduisant les complexes, on peut exprimer R :

.
R2 = 2A2 (1 + cos(φ1 − φ2 )) = 2A2 (1 + cos( 2π ax 2
λ D )) = 2A (1 + cos(2πp))
d) Franges brillantes si p = k, un entier relatif, ou bien δ = kλ (un nombre entier relatif de
longueur d’onde) ou encore un déphasage φ = 2kπ.
= k ⇒ xM k = kλ Da .La frange centrale (x = 0, ordre d’interférence p = 0 )
correspond à un maximum de lumière
Franges sombres si p = k + 12 ⇒ xmk = (k + 12 )λ Da
On appelle interfrange i la distance constante entre deux franges consécutives de même
intensité (frange brillante par exemple) :
XM (k+1) − XM k = λ D D
a → i = λ a .Elle dépend de la longueur d’onde.
e) Application numérique :
λD 0,5.1a−3 .2.1a3
3.i = 3mm ⇒ i = 1mm et a = i = 1 = 1mm.
3. La lame introduit un retard de phase pour S1 par rapport à S2 . Le chemin optique dans la
lame est :ne . Dans l’air, on aurait eu n0 e = e . La différence de marche introduite est donc de :
δ 0 = e.(n − 1). Le déphasage de S1 par rapport à S2 est de − 2π 0
λ δ .
En M , les nouvelles phases sont :
ϕ01 = − 2π 2π 0 0 2π 0 0 0 0 2π 2π 0
λ (S1 M ) − λ δ ; ϕ2 = − λ (S2 M ) ⇒ ϕ = ϕ1 − ϕ2 = λ [(S2 M ) − (S1 M )] − λ δ .
00 ax
On a donc : δ = D − e(n − 1).
La figure d’interférence reste la même mais décalée vers x > 0 les . La frange centrale d’ordre 0
correspond à δ 00 = 0 soit
ax0 eD(n−1)
D = e(n − 1) ⇒ x0 = a
Application numérique :
x0 = eD(n−1)
a
ax0
⇒ e = D(n−1) 1.100
= 2000.0,5 = 0, 1mm.
4.a) Pour chaque longueur d’onde, on obtient une figure d’interférence. Sur l’écran, on observe la
superposition des intensités de toutes les figures d’interférence (deux radiations de longueurs
d’onde différentes ne peuvent pas interférer, on additionne donc les intensités). On observe
un frange centrale bien blanche, lumineuse (pour toutes les radiations, ordre 0 en x = 0 ) et
quelques franges lumineuse blanches irisées (l’interfrange dépendant de la longueur d’onde,
les radiation bleues donnent des franges moins écartées que les radiations rouges). En

3CPI 425 © IMSP/UPN 2016-2017


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

s’éloignant du centre, on observe rapidement un blanc dit d’ordre supérieur (il manque
quelques radiations).

b) On obtient un spectre cannelé c’est à dire le spectre continu de la lumière blanche avec
quelques raies noires (longueurs d’ondes manquantes) qui correspondent aux longueurs
d’onde donnant une frange noire sur l’écran, au point considéré.

c) Raies manquantes pour :


Xmk a
Xmk = (k + 12 ) λD
a ⇒ 0, 4µm 6 D(k+ 21 )
6 0, 75µm
axmk
Dλb − 1
2 > k > ax 1
Dλr − 2 ⇒ 6, 375 > k > 3, 17
mk
⇒ k = 4; 5; 6.
−6
k=4⇒ xmk a
λ = D(4,5) = 5,5.10
9 = 0, 611µm.
−6
xmk a 5,5.10
k=5⇒ λ = D(5,5) = 11 = 0, 55µm.
−6
k=6⇒ λ = D(6,5) = 5,5.10
xmk a
13 = 0, 423µm.

Solution 5

1.

.P 2
. H .N
V

Soit le point S 0 symétrique de S par rapport au plan du miroir : S 0 est l’image de S à travers le
miroir. Tout rayon issu de S et se réfléchissant sur le miroir semble venir de l’image S 0 de S.
Tout se passe comme si on avait 2 sources S et S 0 , cohérentes (car S 0 est l’image de S ). En
un point M de l’écran deux rayons issus de S et S 0 peuvent interférer. Le dispositif est
équivalent au dispositif d’interférences des 2 fentes d’Young.
On observe des franges équidistantes alternativement brillantes et sombres et parallèles à la
fente source. En considérant les rayons extrêmes passant par les bords du miroir et issus les
uns de S et les 2 autres de S 0 , la partie commune des deux faisceaux correspond à la zone
d’interférences (voir figure ci-dessus) d’étendue l (délimité par l’angle α).
Le phénomène d’interférence n’est pas localisé, il suffit de placer un écran n’importe où dans
la zone d’interférences.

2. La différence de marche δ correspond à la différence de chemin optique entre les 2 rayons

© IMSP/UPN 2016-2017 426 3CPI


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

interférant en M . δ = (SIM ) − (SM ) = S 0 M − SM

On se place dans les conditions où d et x << D . Pour le calcul, il y a 2 méthodes :


• On peut considérer les rayons SM et S 0 M comme parallèles. Dans ces conditions, la
différence de marche correspond à la distance S 0 H où H
δ = S 0 M − SM = S 0 H = 2d sin θ
De même la droite O0 M est parallèle aux deux rayons et donc fait le même angle θ que S 0 S et
SH. On a donc : tan θ = D
0
S M.
x

.P 2
≈ θ ≈ sin θ et donc δ = S 0 H = 2d sin θ ≈ 2d D x
est le projeté de S sur

.N
Sachant que le rayon réfléchi par le miroir subit un déphasage supplémentaire de π , la
différence de phase ∆φ correspondante entre les deux rayons lumineux venant interférer au
point M de l’écran (E) est :
∆φ = 2π 2dx 1

. H
λ δ + π = 2π( λD + 2 ) = 2πp avec p ordre d’interférence.
0

V
•On exprime S M et SM en utilisant le théorème de Pythagore :
h
SM 2 = (d − x)2 + D2 ⇒ SM = D 1 + (d−x)
h
D2
2
i 12

i 12
h
⇒ SM ≈ D 1 + (d−x)
h
2D 2
2
i
= D + (d−x)
i
2D
2

2 2
(d+x)2
S 0 M 2 = (d + x)2 + D2 ⇒ S 0 M = D 1 + (d+x)
D2
⇒ S 0
M ≈ D 1 + 2D 2
= D + (d+x)
2D
(d+x)2 (d−x)2
δ = S 0 M − SM = 2D − 2D = 1
2D (2d)(2x) = 2dx
D .

3. E(x) = E20 (1 + cos ∆φ) = E20 (1 + cos 2πp) = E20 (1 + cos 2π[ 2dx 1
λD + 2 ])
E0 représente l’éclairement maximale (éclairement des franges brillantes). En
O(x = 0) : E(0) = E20 (1 + cos 2π[ 2dx 1
λD + 2 ]) = 0 : la frange centrale est sombre.
4. Les franges brillantes sont définies pour xM tel que l’ordre d’interférence soit un entier :p = n
(avec entiern strictement positif, x négatif est impossible avec ce montage contrairement avec
les fentes d’Young).
2dxM 1 2dxM 1 1 λD λD
λD + 2 = n ⇒ λD = n − 2 ⇒ xM (n) = (n − 2 ) 2d (1ère franges brillante : n = 1 et xM 1 = 4d
1
Pour les frange sombres : p = n + 2 (avec n positif ou nul) :
2dxm 1 1 2dxm λD
λD + 2 = n + 2 ⇒ λD = n ⇒ xm (n) = n 2d
L’interfrange est la distance constante entre 2 franges consécutives de même nature.
0,6.10−6 .0,8
i = xm (n + 1) − xm (n) = λD2d = 2.1,5.10−3 = 0, 16mm

5. 5ème frange brillante : n = 1 pour la 1ère frange et doncn = 5 pour la 5ème


xM n = (n − 12 ) λD 1 9
2d = (5 − 2 )i = 2 i = 0, 72mm
On a (voir figure ci-dessus)
−3
tan α = Ll = D−Ld d
⇒ l = D−L L = 1,5.10
0,8−0,3 0, 3 = 0, 9mm
0,9
xM n = (n − 12 )i 6 l ⇒ n 6 il + 12 = 0,16 + 0, 5 = 5, 625 + 0, 5 = 6, (6 franges brillantes visibles).
6. Si on déplace la fente source très fine la figure d’interférence se décale. Une source étendue
peut être considérée comme constituée d’une infinité de sources ponctuelles non cohérentes
entre elles. Si on augmente la largeur de la fente source, chaque point source donne une
figure d’interférence décalée les unes par rapport aux autres : il y a brouillage.

3CPI 427 © IMSP/UPN 2016-2017


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

7.a) Pour chaque longueur d’onde, on obtient une figure d’interférence. Sur l’écran, on observe la
superposition des intensités de toutes les figures d’interférence (deux radiations de longueurs
d’onde différentes ne peuvent pas interférer, on additionne donc les intensités). On observe en
O une frange sombre (pour toutes les radiations, frange sombre en x = 0) puis quelques
franges lumineuse blanches irisées (l’interfrange dépendant de la longueur d’onde, les
radiation bleues donnent des franges moins écartées que les radiations rouges). En
s’éloignant du centre, on observe rapidement un blanc dit d’ordre supérieur (il manque
quelques radiations).
b) On obtient un spectre cannelé c’est à dire le spectre continu de la lumière blanche avec
quelques raies noires (longueurs d’ondes manquantes) qui correspondent aux longueurs
d’onde donnant une frange noire sur l’écran, au point considéré.
c) Raies manquantes pour :
X = xmn = n λD 2dX
2d ⇒ 0, 4µm 6 nD 6 0, 75µm
2dX 2dX 3.10−3 3.10−3 3 3
Dλb > n > Dλr ⇒ 0,8.0,4.10−6 > n > 0,8.0,75.10−6 ⇒ 5.10 .X 6 n 6 9, 375.10 .X
Pour X = 0, 72mm on a : 3, 6 6 n 6 6, 375 soit n = 4, 5 et 6.
3.10−3 .0,72.10−3
Pour n = 4 ⇒ λ = 2dX
4D = 4.0,8 = 0, 675µm ;
2dX 3.10−3 .0,72.10−3
Pour n = 5 ⇒ λ = 5D = 5.0,8 = 0, 54µm ;
2dX 3.10−3 .0,72.10−3
Pour n = 6 ⇒ λ = 6D = 6.0,8 = 0, 45µm ;

9.2.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’OPTIQUE PHYSIQUE


Année Académique : 2014-2015

.P 2
Devoir no 1 d’Optique Physique

.N
Durée : 2H

Exercice no 1

V . H
Deux ondes S˜1 et S˜2 "interfèrent" si à des endroits de l’espace l’intensité résultant de la
superposition de ces ondes est différente de la somme des intensités de chaque onde arrivant
seule :I 6= I1 + I2 . Trois conditions sont toutefois nécessaires pour qu’il y ait interférences :
• Il doit y avoir une zone commune de l’espace dans laquelle les deux ondes se propagent ; on parle
de "zone d’interférences".
• Les deux ondes doivent avoir la même fréquence ; on parle d’ondes synchrones.
• Le décalage temporel des deux ondes doit être fixe (le déphasage de l’une par rapport à l’autre est
constant) ; on parle d’ondes cohérentes.
Le meilleur moyen de réunir ces conditions est de séparer une source unique en plusieurs sources
secondaires, en réalisant par exemple l’expérience des fentes d’Young. Une source de lumière
monochromatique, de longueur d’onde λ et de pulsation ω , est placée avant une plaque percée de
deux fentes de largeur très petite et de longueur très grande. Un écran est placé en suivant,
parallèlement à la plaque. L’espace est rapporté à un trièdre orthonormé direct Oxyz attaché à
l’écran, la lumière se propageant le long de l’axe Oz et les fentes étant parallèles à l’axeOy .
Pour des raisons de symétrie, on se limitera donc à l’étude du phénomène dans le plan xOz. On
note D la distance entre la plaque et l’écran et a la distance entre les fentes tel que a << D. Le
milieu entre la plaque et l’écran est considéré transparent, homogène et isotrope. Les rayons sont
considérés comme respectant les conditions de Gauss.
1. Exprimer simplement, en fonction de a, D et x, la différence de chemin optique parcouru
(aussi appelée différence de marche) δ entre un rayon issu de la fente 1 et un rayon issu de la
fente 2 pour atteindre un point M de l’écran d’abscisse x .
2. Retrouver l’expression du déphasage φ entre deux ondes issues de la fente 1 et de la fente 2
en fonction de λ, a, D et x . Écrire les ondes S˜1 et S˜2 en tenant compte de ce déphasage.
3. Déterminer l’intensité lumineuse résultante en M en fonction de φ sachant que :
I(x) =< (S˜1 + S˜2 ).(S˜1 + S˜2 )∗ >. En déduire les abscisses xm pour lesquelles l’intensité est nulle
et les abscisses xM pour lesquelles l’intensité est maximale.
4. Définir l’interfrange i et donner son expression en fonction λ, a, et D . Calculer sa valeur pour
λ = 632nm, a = 1mm et D = 2m.

© IMSP/UPN 2016-2017 428 3CPI


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

Exercice no 2

On considère une onde électromagnétique plane, progressive, sinusoïdale et monochromatique de


pulsation ω , se propageant dans le vide (caractérisé par la constante de la loi de Coulomb 0 , la
perméabilité magnétique du vide µ0 et et la célérité c = √01.µ0 ).L’espace est rapporté à un repère
cartésien Oxyz de base orthonormée. L’onde se propage dans le plan xOy le long d’un axe faisant
un angle θ avec la direction Ox. Le vecteur champ électrique E ~ = E0 cos(ωt − ~k~r)~uz d’amplitude E0
est parallèle à Oz (voir figure 1).

.P 2
.N
Figure 1 : Schéma représentant l’axe de propagation de l’onde dans le repère orthonormé
1. Écrire dans la base orthonormée Oxyz les composantes kx et ky du vecteur d’onde ~k au point

. H ~ et à l’instant t en fonction de son module k et de θ.


M de coordonnées (x, y, z) tel que ~r = OM

V
2. Écrire dans la base orthonormée Oxyz les composantes du vecteur champ électrique E ~ au
point M à l’instant t. En déduire, à l’aide des équations de Maxwell dans le vide (voir boîte à
outils de l’exercice1), les composantes en notation réelle du vecteur champ magnétique de
~ au point M .
l’onde B
3. Représenter sur un schéma les vecteurs E, ~ B~ et ~k en justifiant leur orientation relative.

4. Déterminer en notation réelle les composantes du vecteur de Poynting S ~=E ~ ∧ B~ associée à


µ0
l’onde électromagnétique en fonction de E0 , µ0 , ~k et ω.En déduire sa valeur moyenne
temporelle < S~ >.

Rattrapage d’Optique Physique

Durée : 1H

Exercice

On reproduit l’expérience des fentes de Young avec deux fentes très fines S1 et S2 parallèles,
séparées d’une distance a. Le plan (P ) de l’écran d’observation parallèle à S1 S2 est situé à la
distance D(très grande par rapport à a) du milieu I du segment S1 S2 ; le point O est la projection
orthogonale de I sur (P). Sur la droite perpendiculaire à (IO) au point O et parallèle à S1 et S2 un
point M est repéré par sa distance x du point O(x est l’abscisse de M sur un axe orienté colinéaire
à cette droite ).
Les deux sources S1 et S2 sont obtenues, grâce à un dispositif interférentiel approprié, à partir
d’une source ponctuelle S située sur l’axe IO et émettant une lumière de longueur d’onde λ.
1. Faire une figure de ce dispositif.
2. Écrire l’expression de la différence de marche, ainsi que la différence du trajet (2) par rapport
au trajet (1) en fonction de D, a, x et λ.
λD
3. Définir et montrer que l’inter-frange i =
a

3CPI 429 © IMSP/UPN 2016-2017


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

a
4. Pour λ1 = 0, 465µm, 14 interfranges couvrent une distance d = 10, 12mm ; calculer le rapport .
D
5. Quel serait l’interfranges pour la radiation de longueur d’onde λ2 = 0, 775µm?.
6. Le dispositif est maintenant éclairé simultanément par les deux radiations précédentes ; sur
l’écran on observe la superposition des deux systèmes de franges qui se répète
périodiquement.

a) Calculer les numéros des deux franges brillantes qui se superposent pour la première
fois après le centre de l’écran.
b) Calculer la distance qui sépare les deux premières coïncidences de part et d’autre du
centre de l’écran.

Année Académique : 2015-2016


Devoir 1 d’Optique Physique
Durée : 2h

Exercice 1

1. Rappeler les équations locales de Maxwell dans le vide dépourvu de charges et de courants.

− →

En déduire l’équation de propagation vérifiées par les champs électrique E et magnétique B .
2. Qu’appelle-t-on onde plane ?


3. Soit dans le vide, une onde électromagnétique plane de pulsation ω1 , de vecteur d’onde k1 ,


P 2
dont le champ électrique en notation complexe, en un point M de l’espace repéré par ses

.
coordonnées cartésiennes (x, y, z) s’écrit : E1 (M, t) = E01 ei(ω1 t−k1 z) →

ex , E01 est une constante

.N
positive.

(a) Caractériser cette onde.

V . H −→
(b) Déterminer son champ magnétique B1 (M, t).
(c) Déterminer son vecteur de Poynting −
→. En déduire sa valeur moyenne temporelle.
π 1

4. Deux ondes planes progressives monochromatiques, de pulsations ω1 et ω2 , polarisés


rectilignement se propagent dans le vide dans la même direction définie par le vecteur
unitaire →

eu et dans le même sens. Les champs électriques des ondes (1) et(2) s’écrivent

→ −

respectivement E1 (E01 ei[ω1 t−ϕ1 (M,t)] →

e1 et E2 (E02 ei[ω2 t−ϕ2 (M,t)] →

e2 .

(a) Montrer que la valeur moyenne temporelle h→


−π i du vecteur de Poynting de l’onde résultant
s’écrit :


h→

π i = h−
π →i + eu E E hcos[(ω − ω )t − ϕ(M, t)]i→
→i + h−
π −
e1 →

e2
1 2 01 02 2 1
cµ0

avec ϕ(M, t) le déphasage entre les deux ondes (1) et (2).


(b) A quelles conditions a-t-on h→

πi=6 h−
→i + h−
π 1
→i ? De quel phénomène s’agit-il ?
π 2

Exercice 2

On considère le dispositif de Young représenté ci-dessous. S1 et S2 sont deux sources lumineuses


ponctuelles distantes de a = 1mm. Le plan (P ) de l’écran d’observation parallèle à S1 S2 est situé à
D = 1m du milieu I du segment [S1 S2 ] ; le point O est la projection orthogonale de I sur (P ). Sur la
droite perpendiculaire à (OI) au point O et parallèle à (S1 S2 ), un point M est repéré par sa distance
x du point O(x est l’abscisse du point M sur un axe orienté parallèle colinéaire à cette droite). Les
deux sources sont obtenues, grâce à un dispositif approprié à partir d’une source ponctuelle S
situé sur l’axe (OI).

© IMSP/UPN 2016-2017 430 3CPI


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

1. La source émet une radiation monochromatique de longueur d’onde λ.

(a) Décrire ce que l’on observe sur l’écran.

(b) Établir, en fonction de a, x, et D, l’expression de la différence de marche δ au point M .


On rappelle que a et x sont petits devant D.

(c) En déduire l’expression de l’expression de l’interfrange i en en fonction de a, D et λ.


Calculer la longueur d’onde λ sachant que l’interfrange i = 0, 579mm.

2. La source S émet maintenant deux radiations de longueurs d’ondes λ1 et λ2 .


2.1. Dans une première expérience, on utilise les radiations verte et rouge de longueurs
d’ondes respectives λ1 = 500nm et λ2 = 750nm.

.P 2
(a) Au milieu O de l’écran, on observe une coloration jaune. Expliquer cette observation.

.N
(b) Quel est l’aspect du champ d’interférence :
- au point M1 tel que OM1 = 0, 75mm ?

H
- au point M2 tel que OM2 = 0, 75mm ?

V .
2.2. Dans une deuxième expérience les longueurs d’onde respectives sont voisines de
λ1 = 560nm et λ2 = 528nm. A quelle distance minimale x du point observe-t-on une extinction
totale de la lumière ?

3. La source S émet de la lumière blanche que l’on supposera composée de toutes les radiations
de longueur d’onde λ telle que 400nm ≤ λ ≥ 800nm.

(a) Qu’observe-t-on sur l’écran ? Justifier brièvement votre résultat.

(b) Quelles sont les longueurs d’onde des radiations éteintes aux points M tel que
OM = x = 1, 5mm ?

Année Académique : 2015-2016


Devoir 2 d’Optique Physique
Durée : 2h

Exercice 1

On considère une onde électromagnétique plane, progressive, sinusoïdale et monochromatique de


pulsation ω, se propageant dans le vide (caractérisé par la constante de la loi de Coulomb 0 , la
perméabilité magnétique du vide µ0 et la célérité c = √10 µ0 . L’espace est rapporté à un repère
cartésien (O, x, y, z) de base orthonormée. L’onde se propage dans le plan xOy le long d’un axe

− →
−− −
faisant un angle θ avec la direction Ox. Le vecteur champ électrique E = E0 cos(ωt − k → →
r )uz
d’amplitude E0 est parallèle à Oz (voir figure).

3CPI 431 © IMSP/UPN 2016-2017


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

Schéma reprśentant l’axe de propagation de l’onde dans le repère orthonormé




1. Écrire dans la base orthonormée (O, x, y, z) les composantes kx et ky du vecteur d’onde k au
−−→
point M de coordonnées (x, y, z) telles que →−
r = OM et à l’instant t en fonction de son module
k et de θ.


2. Écrire dans la base orthonormée (O, x, y, z) les composantes du vecteur champ électrique E
au point M à l’instant t. En déduire, à l’aide des équations de Maxwell dans le vide, les


composantes du vecteur champ magnétique B de l’onde au point M .

− → − →

3. Représenter sur un schéma les vecteurs E , B et k en justifiant leur orientation respective.

− →
− → −

.P
4. Déterminer en notation réelle les composantes du vecteur de Poynting S = E ∧ µB0 associé à


2
l’onde électromagnétique en fonction de E0 , µ0 , k et ω. En déduire sa valeur moyenne

.N


temporelle h S i.

V . H Exercice 2

On considère le dispositif de Young représenté ci-dessous. S1 et S2 sont deux sources lumineuses


ponctuelles distantes de a = 1mm. Le plan (P ) de l’écran d’observation parallèle à S1 S2 est situé à
D = 1m du milieu I du segment [S1 S2 ] ; le point O est la projection orthogonale de I sur (P ). Sur la
droite perpendiculaire à (OI) au point O et parallèle à (S1 S2 ), un point M est repéré par sa distance
x du point O(x est l’abscisse du point M sur un axe orienté parallèle colinéaire à cette droite). Les
deux sources sont obtenues, grâce à un dispositif approprié à partir d’une source ponctuelle S
situé sur l’axe (OI).

1. La source émet une radiation monochromatique de longueur d’onde λ.


(a) Décrire ce que l’on observe sur l’écran.
(b) Établir, en fonction de a, x, et D, l’expression de la différence de marche δ au point M .
On rappelle que a et x sont petits devant D.

© IMSP/UPN 2016-2017 432 3CPI


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

(c) En déduire l’expression de l’expression de l’interfrange i en en fonction de a, D et λ.


Calculer la longueur d’onde λ sachant que l’interfrange i = 0, 579mm.
2. La source S émet maintenant deux radiations de longueurs d’ondes λ1 et λ2 .
2.1. Dans une première expérience, on utilise les radiations verte et rouge de longueurs
d’ondes respectives λ1 = 500nm et λ2 = 750nm.
(a) Au milieu O de l’écran, on observe une coloration jaune. Expliquer cette observation.
(b) Quel est l’aspect du champ d’interférence :
- au point M1 tel que OM1 = 0, 75mm ?
- au point M2 tel que OM2 = 0, 75mm ?
2.2. Dans une deuxième expérience les longueurs d’onde respectives sont voisines de
λ1 = 560nm et λ2 = 528nm. A quelle distance minimale x du point observe-t-on une extinction
totale de la lumière ?
3. La source S émet de la lumière blanche que l’on supposera composée de toutes les radiations
de longueur d’onde λ telle que 400nm ≤ λ ≥ 800nm.
(a) Qu’observe-t-on sur l’écran ? Justifier brièvement votre résultat.
(b) Quelles sont les longueurs d’onde des radiations éteintes aux points M tel que
OM = x = 1, 5mm ?

Année Académique : 2015-2016


Examen de Rattrapage d’Optique Physique
Durée : 1h

A/

P 2
a) Écrire les équations de Maxwell dans le vide où les charges et les courants sont nuls.

. →

b) En déduire l’équation de propagation des champs électrique E et magnétique B .


− 

.

H E0 cos πy
.N
B/ On considère un champ électrique d’une onde électromagnétique de la forme suivante :

0

V a cos(ωt − kz)
E :
αE0 sin πy
a cos(ωt − kz + ϕ)

1. A partir de l’équation de Maxwell et de l’équation de propagation du champ, déterminer


α, ϕ et k en fonction de ω, a et la célérité c de propagation des ondes électromagnétiques
dans le vide.


2. A partir de l’équation de Maxwell, déterminer le champ magnétique B associé à ce
champ électrique dans cette onde électromagnétique et vérifier que ce champ satisfait
bien aux autres équations de Maxwell qui le concernent.
3. Proposer une représentation spatiale de cette onde électromagnétique.
Comment peut-on nommer une telle onde ?
4. Déterminer le vecteur de Poynting de cette onde. Se produit-il une propagation d’énergie ?

9.2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’OPTIQUE PHYSIQUE


Année Académique : 2014-2015
Devoir no 1 d’Optique Physique

Corrigé Exercice no 1

Voir Solution (9.2.2) des travaux dirigés.

Corrigé Exercice no 2
1. L’onde
 se propage
 suivant un axe faisant un angle θ avec la direction Ox , alors :
k cos θ
~k =  k sin θ  .
0

3CPI 433 © IMSP/UPN 2016-2017


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

2. En considérant
  l’onde se propageant dans le sens des x et y croissants, on a :
x
~ = y  , d’où ~k.~r = k(x. cos θ + y. sin θ)
~r = OM
0  
0
~ = E0 cos(ωt − ~k~r)~uz = 
Alors E 0 
E0 cos[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
Sachant que la seule composante non nulle de E ~ est E~ z (x, y, t), on a :
 ∂     ∂Ez 
∂x 0 ∂x
~ =  ∂  ∧  0  = − ∂Ez 
~rotE ∂y ∂y
∂ Ez
∂z 0
∂Bx 
∂t
~ ~ = − ∂ B~ (équation de Maxwell), il vient :
Avec ∂B
∂t =  ∂B
∂t
y
et ~rotE ∂t
∂Bz
 ∂Bx  ∂t ∂ 
∂t ∂y E0 cos[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
−  ∂B
∂t
y
= − ∂ E0 cos[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
∂x
∂Bz
∂t
0
~ a alors deux composantes non nulles suivant Ox et Oy telles que :
B
 ∂Bx   
∂t −E0 k sin θ. sin[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
− ∂B =
∂t
y
E0 k cos θ. sin[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
En intégrant par rapport à t et sachant qu’en l’absence de champ statique, les constantes
d’intégration sont nulles, on obtient :

Bx = E0 kωsin θ . cos[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]


 

.P 2
~ = By = − E0 k cos θ . cos[ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
ω
Bz = 0

.N
3. Il s’agit d’une onde plane progressive sinusoïdale, les champs sont perpendiculaires entre eux
et perpendiculaires à la direction de propagation, soit E
~

. H
~ ⊥B ~ ⊥ ~k.On a E
~ normal au plan xOy
selon les z croissants, B dans le plan xOy selon les x croissants et les y décroissants et dans

V
~ ~k) est bien un trièdre direct (voir figure 4).
~ B,
le plan xOy selon les x et y croissants. Alors (E,

Figure 4 : Schéma représentant les vecteurs E , B et k dans le repère orthonormé


4. Avec les résultats de la question 2), il vient :
     Ez .By 
~ 0 Bx − µ0
S ~ ∧ B = 1  0  ∧ By  = 
~=E  Ezµ.B x

µ0 µ0 0

Ez 0 0
D’où :

© IMSP/UPN 2016-2017 434 3CPI


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

 E 2 k cos θ 
. cos2 [ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]
0
 
k cos θ
~=  E 2ωµ0 E02
S  0 k sin θ . cos2 [ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]  = . cos2 [ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)]  k sin θ 

ωµ0 ωµ0
0 0

Alors :
2
~ = E0 . cos2 [ωt − k(x. cos θ + y. sin θ)].~k
S
ωµ0
Remarque : S ~ et ~k sont bien colinéaires.
1
cos wt est une fonction périodique du temps variant entre 0 et 1, donc : < cos2 wt >=
2
2
Finalement :
2
<S~ >= E0 ~k
2ωµ0

Année Académique : 2015-2016


Devoir 1 d’Optique Physique
Durée : 2h

Solution 1
1. Équations locales de Maxwell dans le vide dépourvu de charge et de courant.


div E = 0 (1)


div B = 0

.P

− 2 (2)

.N
−→→− ∂B
rot E = − (3)
∂t

V . H −→→−
rot B = µ0 ε0
∂E
∂t
(4)


− →

Déduisons l’équation de propagation vérifiée par les champs électrique E et magnétique B .
−→ En prenant le rotationnel de l’équation (3), on a :

−!

− − →
→ − → − ∂B

O∧ O∧E = O −
∂t

− → − →− →
− → − → − ∂ → − → −
    
O O ·E − O · O E =− O∧B
∂t

− →
− →
− ∂ −→→ −
O (div E ) − 4 E = − rot B
∂t



− ∂2 E
−4 E = −ε0 µ0 2 (en vertu de (4))
∂t



− ∂2 E →

4 E − ε0 µ0 2 = 0
∂t
1
or ε0 µ0 = c2 . Donc :



− 1 ∂2 E →

4E − 2 = 0.
c ∂t2
De façon analogue, en prenant le rotationnel de l’équation (4), on a :



− 1 ∂2 B →

4B − 2 = 0.
c ∂t2

2. Définition d’onde plane.


3. (a) Caractérisons l’onde.
Il s’agit d’une onde plane, se propageant dans la direction de l’axe (Oz).

3CPI 435 © IMSP/UPN 2016-2017


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE



(b) Déterminons son champ magnétique B1 (M, t). On a :


−→→− ∂B
rot E = −
∂t
i.e. :

− ∂B
     x

∂x E01x ∂t
∂ ∧ ∂By

∂y 0 = − ∂t 

∂z
0 − ∂B
∂t
z

Donc  ∂Bx
 ∂t = 0
∂By
∂t = − ∂E∂z01x .
∂Bz ∂E01x
=

∂t ∂y

Et enfin : 
 Bx = 0
k1
By = ω1 E01 expi(wt−k1 z) .
Bz = 0


→ k1
Donc B1 (M, t) = expi(wt−k1 z) e~y .
ω1 E01
(c) Vecteur de Poyinting −
→.
π 1



→=→

π

E ∧
B
1
µ0
1 −→ − →
= (E1 ∧ B1 )
µ0

P
   
Ex 0
=
1 
µ0
0
0
. 2
 ∧  By
0

. H
=
1
µ0
Ex By e~z
.N
→ = 1 k1 E 2 exp2i(ω1 t−k1 z) e~ .

π

V
1 z
µ0 ω1 01
Déduisons-en sa valeur moyenne temporelle.

→i = 1 k1 hE 2 ihexp2i(ω1 t−k1 z) i
h−
π 1
µ0 ω1 01
1 k1 2
= E hcos(ω1 t − k1 z)i
µ0 ω1 01
→i = 1 k1 E 2 .
h−
π 1
2µ0 w1 01

4. (a) Montrons que la valeur moyenne temporelle h→ −


π i du vecteur de Poynting de l’onde
résultant s’écrit :


h→
−π i = h−
π →i + eu E E hcos[(ω − ω )t − ϕ(M, t)]i→
→i + h−
π −
e1 →

e2 .
1 2 01 02 2 1
cµ0

(b) On a
h→
− 6 h−
πi= →i + h−
π 1
→i ⇐⇒ cos [(ω − ω )t − ϕ(M, t)) 6= 0.]
π 2 1 2

Posons cos [(ω1 − ω2 )t − ϕ(M, t)] = 0.


π
cos [(ω1 − ω2 )t − ϕ(M, t))] = 0 ⇐⇒ cos [(ω1 − ω2 )t − ϕ(M, t)] = cos
2
π
⇐⇒ (ω1 − ω2 )t − ϕ(M, t) = ± + 2kπ, k∈Z
2
π
⇐⇒ (ω1 − ω2 )t − ϕ(M, t) = + kπ, k ∈ Z.
2

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9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

Solution 2
1. (a) Description des observations à l’écran.
On observe des franges alternées tantôt brillantes, tantôt sombre : il s’agit d’un
phénomène d’interférence.
(b) Expression de la différence de marche δ au point M .
δ(M ) = L(S2 M ) − L(S1 M )
= nS2 M − nS1 M or, ici, n = 1 (air)
= S2 M − S1 M
 1  1
2
 a 2 2 2
 a 2 2
= D + x+ − D + x−
2 2
 ! 12 !1 
a 2 a 2 2
x− 2
  
x+ 2
= D 1+ − 1+ 
D D
" 2 ! 2 !#
1 x + a2 1 x − a2
 
=D 1+ − 1+ (développement limité (1 + )n = 1 + n.)
2 D 2 D
ax
δ(M ) =
D
(c) Expression de l’interfrange i.
On a :
i = xp+1 − xp .
δ(M )D
Or, de ce qui précède, x = a .

P
Par ailleurs, δ(M ) = pλ. Donc
λD
a
p x=

. 2
. H .N
x dépend donc d’un paramètre p. On a finalement :

xp =
λD
a
p

Aussi

V i = xp+1 − xp

=
λD
a
(p + 1) −
λD
a
p
λD
i=
a
Calcul de la longueur d’onde λ pour i = 0, 579mm

ai
λ=
D
10−3 × 0, 579.10−3
=
1
λ = 579nm.

2. 2.1.
(a) L’interférence qui a lieu entre entre les radiations verte et rouge est à l’origine de la
coloration observée. En effet, au centre O de l’écran, les deux radiations se superposent.
(b) Aspect du champ d’interférence en M1 et en M2 .
λD axp
xp = p⇒p= .
a λD
-en M1 , on a :
10−3 × 0, 75.10−3
p1 =
500.10−9 × 1
3
= .
2

3CPI 437 © IMSP/UPN 2016-2017


9.2. OPTIQUE PHYSIQUE

p1 est un demi-entier donc le champ d’interférence est destructif en M1 et on observe des


franges sombres.
-en M2 , on a :

10−3 × 0, 75.10−3
p2 =
750.10−9 × 1
= 1.

p2 est un entier donc le champ d’interférence est constructif en M1 et on observe des


franges brillantes.
2.2. Distance minimale de disparition totale de la lumière.
Les abscisses d’impact des deux radiations sont :
560.10−9 ×1
-x1 = λD
a p= 10−3 × 1 = 560µm et
−9
528.10 ×1
-x2 = λD
a p= 10−3 × 2 = 1056µm.
Ainsi, la distance recherchée est :

dm = x2 − x1 = 1056µm − 560µm = 496µm

3. (a) On observe un un spectre cannelé, c’est-à-dire, le spectre continue de la lumière


blanche, dû à la superposition des intensités des toutes les figures d’interférence, avec
quelques raies noires (longueur d’ondes manquantes) qui correspondent aux longueurs
d’onde donnant une frange noire sur l’écran.
(b) Longueurs d’ondes des radiations éteintes au point M tel que OM = x = 1, 5mm.
 
λD 1
x= k+ car l’interférence est destructive.

P
a 2
or

. 2
. H 400.10−9 ≤
.N
400.10−9 ≤λ ≤ 800.10−9
ax
 ≤ 800.10−9
k + 12 D

V
ax 1 ax
≤k + ≤
800.10−9 D 2 400.10−9 D
1, 875 ≤k ≤ 3, 75

Donc
k ∈ {2, 3}
Pour k = 2,
λ2 = 600nm.
Pour k = 3,
λ3 = 428, 57nm.

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UE : GÉOMÉTRIE AFFINE

10.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Année Académique : 2014-2015

Exercice 1
1. Définir une affinité et donner l’expression analytique de l’affinité d’axe (Ox) ; de direction celle
de (Oy) et de rapport k.
2. Dans un espace affine, la composition de deux homothéties affines h(Ω,k) et h(Ω0 ,k0 ) est une
translation. VRAI ou FAUX ? Justifier votre réponse.
3. Si h est l’homothétie de centre Ω et de rapport k et t→ →

− ,la translation de vecteur u ,on a
(Ω,k) u
h(Ω,k)Ot→

u u Oh(Ω,k) . VRAI ou FAUX. Justifier votre réponse.
= t→

4. Soient α, β, a, b et c des nombres réels. On considère les plans d’équations respectives

P
(P1 ) : x + 2y + βz = 0,(P1 ) : 2x + 4y = b et (P3 ) : αx + (α + 1)y = c.

. 2
a. Quelle est la dimension de leur intersection F = (P1 ) ∩ (P2 ) ∩ (P3 ) ?

.N
b. Si F n’est pas vide, donner-en un système d’équations les moins nombreuses possibles.

V . H Exercice 2

Dans R3 muni de ses structures d’espace vectoriel et d’espace affine et de son repère cartésien
canonique R = (O, →−
e1 , →

e2 , →

e3 ), on pose : f1 = (−1, 1, 1), f2 = (1, −1, 1), f3 = (1, 1, −1) M0 = (−1, 1, 1). De
plus, on donne G = V ec(f1 , f2 ), le sous espace engendré par les vecteurs f1 et f2 et H = Rf3 , le sous
espace engendré par f3 . Enfin, on pose Π = M0 + G. Donne les coordonnées dans R de ω(M (x, y, z))
en fonction de x,y et z lorsque ω est :

1. La projection sur Π dans la direction H,


2. La symétrie par rapport à Π dans la direction de H.
3. L’affinité de base Π, de rapport −2 et de direction H.

Exercice 3

Soit E un espace affine de direction E. On considère trois point non alignés A,B et C de E.
1. Montrer que pour tout point P ∈ E, il existe un seul triplet de nombres (p, q, r) vérifiant :

1 = p+q+r
P = pA + qB + rC

2. Que représentent les nombres p, q, r pour P ?


−−→
3. Montrer que pour p = 1, on a P = A + BC. En déduire que P appartient à la parallèle à (BC)
passant par A.
q r
4. Si p = 1, montrer que P = pA + (1 − p)( B+ C)
1−p 1−p

439
10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

5. En déduire que dans ce cas,P appartient à la (AA0 ) où A0 est donné par :


q r
A0 = B+ C.
1−p 1−p

6. Montrer que pour tout →



u ∈ E, il existe un seul triplet de nombres (p, q, r) vérifiant :

0 = p+q+r


u = pA + qB + rC

7. Que représentent les nombres p, q, r pour le vecteur →



u.
8. Étudier les cas p = 0 et p 6= 0.
9. Démontrer que trois points P , Q et R sont alignés si et seulement si, il existe un triplet de
nombres (a, b, c), non tous nuls, tel que,

0 =p+q+r


O = aP + bQ + cR

10. Applications
a. Utiliser les résultats précédents pour montrer que dans un triangle, les médianes se
coupent au centre de gravité du triangle .
b. Énoncer le théorème de Ménélaus.
c. Indiquer comment utiliser les résultats précédents pour démontrer ce théorème (la
démonstration n’est pas demandée, il faudra juste la décrire).

Exercice 4

.P 2
.N

− → − → −
On munit un espace affine E d’un repère R = (O, i , j , k ).



− → −
− →
→ −
D = V ect( i ) + j − k ;

D = V ect( i + j ). V H
a. Donner l’expression analytique de la projection sur P : x + y + z = 1 parallèlement à

.
b. Donner l’expression analytique de la symétrie par rapport à P : x + z = 1 selon

c. Donner l’expression de la projection affine sur P : x + y + z = 1 selon la direction


V ect(→

u (1, −2, 2)).

Exercice 5

− →− →−
On munit un espace affine E d’un repère R = (O, i , j , k ). Déterminer la nature et les éléments
caractéristiques de l’application f : E → E d’expression analytique :
a.  0
 x = −y − z + 1
y0 = −2x − y − 2z + 2
 0
z = x + y + 2z − 1
b.
 2x0

= +x − z + 1
2y 0 = x − 2y + z − 1
2z 0 = −x + z + 1

c.  0
 x = −y + z − 3
y0 = −x + z + 3
 0
z = −x − y + 2z + 3

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10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Exercice 6
a. A quelle condition une translation et symétrie affine commutent-elles ? Soit f une application
affine d’un espace affine de E dans lui même. Établir :
b. f est une projection si et seulement si f of = f .
c. f est une symétrie si et seulement si f of = IdE

Exercice 7
Soit E un espace affine de dimension finie et de direction E. Soit f une transformation affine telle

− →−
que f o f = IdE ; Montrer qu’il existe un unique couple (x, t) formé d’une symétrie tel que
f = t o f = f o t.

Exercice 8
1. Soit E et F deux espaces vectoriels et f : E → F une application linéaire. Montrer que pour
tout v ∈ Imf , l’image réciproque f −1 (v), est un sous espace affine de E de direction, le noyau
Kerf de f .
2. Soient F et G deux sous-espaces affines d’un espace affine E,dirgés respectivement par F et G
T −−→
. Soient A ∈ F et B ∈ G. Montrer que F G 6= O ⇐⇒ AB ∈ F + G.
3. Soit E un espace affine. Montrer que si f est une application linéaire du vectorialisé EB , où B

P
est un point à préciser de même que les opérations qui lui confèrent cette structure.

. 2
4. Soit G le barycentre de ((A, α), (B, β), (C, γ)). On suppose que α + β + γ 6= 0 et que β + γ 6= 0.
Montrer que le point d’intersection A0 de (AG) et de (BC) est le barycentre de ((A, β), (B, γ)).

.N
En déduire que dans un triangle, les trois médianes sont concourantes .

H
5. A quelles conditions les deux équations a1 x1 + ... + an xn = b et a01 x1 + ... + a0n xn = b0

.
décrivent-elles des hyperplans parallèles de Rn ?

−→ −−→ −→ −−→
V −→ −−→ −→
6. Soit ABCD un tétraèdre quelconque et P, Q, R, S quatre points tel que : AP = k AB, AQ = k AD,
CR = k CB,CS = k CD. On appelle I et J les milieux respectifs de [AC] et [BD]. Montrer que les
droites (P C),(QR) et (IJ) sont concourantes.
−−→

Exercice 9

Soit E un espace affine Ω et Ω0 deux points de E, λ et λ0 deux scalaires non nuls. On note h = hΩ , λ,
l’homothétie de centre Ω et de rapport λ et h0 = hΩ0 , λ0 l’homothétie de centre Ω0 et rapport λ0 .
1. Quelle est l’application linéaire de h o h0 ? Que peut-on en déduire pour h o h0 ?
2. Si λλ0 = 1,montrer que h o h0 est une translation dont on précisera le vecteur.
3. Si λλ0 6= 1,montrer que h o h0 est une homothétie. Préciser son centre comme le barycentre des
points A et A0 avec des coefficients convenables.
4. On suppose dans cette question que λ = −1 et on pose sΩ = hΩ,−1 . Montrer si M et N sont
−−→
deux points de E, on a : sM osN = t−2−−→ , translation de vecteur −2M N
MN
5. Dans cette question, on suppose que E est un espace affine euclidien de dimension 3. On
−−−−−→
considère l’application ϕ qui au point M associe le point M 0 tel que M 0 = p(M ) − 2p(M )M , où p
est la projection orthogonale de l’espace affine sur le plan H défini par son équation
paramétrique :

 x = 1−α−β
y = 1+α
z = −3 + β

avec (α, β) ∈ R2

3CPI 441 © IMSP/UPN 2016-2017


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

a. Montrer que ϕ est une application affine.


b. Identifier ϕ et préciser ses éléments caractéristiques.
c. Donner l’écriture matricielle de ϕ sachant que E est rapporté à un repère orthonormé
− −−→
→ →

(O, i , j, k ).

Exercice 10

Dans le plan affine muni d’un repère ,


1. Déterminer l’expression analytique d’une application affine qui transforme le
parallélogramme délimité par les droites d’équations y = 2x + 1, y = 2x + 3, x = 3yet x = 3y + 4.
2. Peut-on transformer n’importe quel quadrilatère en un carré,par une application affine ?

Exercice 11

Soit ABC un triangle A’,B’ et C’ les milieux respectifs de [BC], [CA] et [AB]. On désigne par sA0 ,sB 0 et
sC 0 les symétries centrale par rapport à ces points.
1. Déterminer la nature géométrique des transformations f = sB 0 osA0 et g = sC 0 osB 0 osA0 .
2. Déterminer les parties linéaires de f et g, puis les images f (B) g(B) du point B par ces
transformations.

.P 2
. H .N
Exercice 12

Soit, dans le plan affine ,ABC un triangle non aplati, A1 le symétrique de B par rapport à C, B1 le

V
symétrique de C par rapport à A et C1 le symétrique de A par rapport à B.
−−−→ −−−→ −→ −−→
1. Comparer les déterminants det(A1 B1 , A1 C1 ) et det(CA, CB)
2. En déduire une comparaison des aires des triangles ABC et A1 B1 C1 .
3. Soient A2 , B2 et C2 les points d’intersection des droites (BC),(CA) et (AB) avec les droites
(B1 C1 ),(C1 A1 ) et (A1 B1 ). Écrire les coordonnées barycentriques des points A1 ,B1 et C1 dans le
repère (A, B, C).
4. En déduire les coordonnées barycentriques des points A2 ,B2 et C2 dans le repère (A1 , B1 , C1 ) .

Exercice 13

Soit E un espace affine réel de direction E. On suppose que E = F ⊕ D avec D une droite
vectorielle. Soit F un sous espace affine de E de direction F, et soit p la projection affine sur F
−−−−−→
parallèlement à D. Pour tout réel k, on définit a(M ) = p(M ) + k p(M )M pour tout M ∈ E
1. Montrer que a est une application affine de E dans E, (on déterminera en particulier son
application linéaire associée). Déterminer l’ensemble de ses points fixes. L’application est
appelée l’affinité de direction D, d’hyperplan F et rapport k. Comment nomme-t-on également
les affinités de rapport -1 ?
2. On suppose uniquement pour cette question que E = P le plan affine réel, et F est une droite
affine, appelée dans ce cas axe de l’affinité. Soient A et A0 deux points du plan tels que A
n’appartient à F et (AA0 ) n’est pas parallèle à F . Montrer qu’il existe une unique affinité a
d’axe F telle que a(A) = A0 , puis montrer que l’on peut construire l’image M 0 = a(M ) d’un
point quelconque M de P à la règle et au compas (F , A et A0 étant donnés)
3. Montrer que la composée a ◦ t d’une affinité de rapport k 6= 1 de direction D, et d’une
translation de vecteur →

u est une affinité si et seulement si →

u ∈ D.

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10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

4. Une dilatation d’hyperplan F , de rapport k, de direction D(E = F ⊕ D), est une application
linéaire d telle que sa restriction à F dF = IdF et sa restriction à D dD ; dD = kidD . On vérifie
que si a est une affinité,l’application linéaire associée →

a est une dilatation. Montrer que si f


est une application affine telle que f est une dilatation de direction D, d’hyperplan F alors f
et la composée t o a d’une affinité a de rapport k, d’hyperplan F de direction F , et d’une
translation de vecteur → −
u ∈ F.
5. Montrer qu’une affinité est bijective si et seulement si son son rapport est non nul.
Déterminer dans cas son inverse.
6. Montrer que la composée de deux affinité de même directions et d’hyperplan parallèles est
une affinité où une translation dont précisera alors le vecteur . Décrire le groupe engendré
par les affinités de même direction D et d’hyperplans tous de même direction F .

Exercice 14

Si E est un espace vectoriel de dimension 2, un endomorphisme de E est appelé transvection


vectorielle s’il existe une base où sa matrice est
 
1 α
0 1

Soit maintenant E un plan de direction E, et O un point de E. On définit f : E → E par


f (M ) =)O + u(M − O) Où est une transvection vectorielle.
1. Montrer que f est une bijection affine (appelée transvection affine). Déterminer l’ensemble de
ses points fixes.

.P 2
2. Soit A, B, C ,A0 tels que f (B) = B,f (C) = C et f (A) = A0 . Que peut-on dire de la droite (AA0 ) ?

.N
Construire à la règle et au compas f (M ) quand M est un point quelconque du plan.
3. Montrer que la composée de deux symétries par rapport à une droite est en général une
transvection.

V . H
Exercice 15

Montrer que les transformations affines du plan réel P qui laissent une droite D invariante point
par point sont exactement les affinités de rapport non nul et les transvections .

Exercice 16

Soit f une transformation affine quelconque du plan affine réel P . Identifier l’application f ogof −1
quand g est successivement une translation, une homothétie, une projection, une symétrie, une
affinité, une transvection.

Exercice 17 : Théorème de Pappus-cas"parallèle"

Soit P un plan affine, D et D’ deux droites distinctes, soient A, B, C ∈ D et A0 , B 0 , C 0 ∈ D0 6 points


tous distincts entre eux, et distincts d’un éventuel point intersection de D et D0 . On suppose que
(AB 0 ) k (A0 B) et (BC 0 k (B 0 C). Montrer, en utilisant une transformation affine adéquate que
(CA0 ) k (C 0 A).

Exercice 18 : Théorème de Desargues-cas"parallèle"

3CPI 443 © IMSP/UPN 2016-2017


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Soit P un plan affine, D et D0 deux droites distinctes, soient A, B, C ∈ D et A0 , B 0 , C 0 ∈ D0 6 points


tous distincts entre eux. On suppose que (AB) k (A0 B 0 ) et (BC) k (B 0 C 0 ). Montrer, en utilisant une
transformation affine adéquate (AA0 ),(BB 0 ) et (CC 0 ) sont concourantes ou parallèles si et
seulement si (CA) k (C 0 A0 ).

Exercice 19

On suppose que E est un plan muni d’un repère cartésien R. Donner la représentation matricielle
de l’affinité d’axe D d’équation x + 2y − 1 = 0 de direction D0 d’équation 3y − x = 0.

Exercice 20

On suppose que E est de dimension 3 et muni repère cartésien R. Montrer que l’application
f : E −→ E de représentation matricielle
 0
 x = − y − z +1
y 0 = −2x − y − 2z +2
 0
z = x + y + 2z −1

dans R est une symétrie dont on précisera les éléments caractéristiques.

.P
Exercice 21
2
.N
On suppose que E est euclidien de dimension 3 et E est rapporté à une base orthonormée directe
B = (~i, ~j, ~k). Déterminer la matrice dans B de la rotation d’axe dirigée et orientée par ~i + ~j + ~k et
π
d’angle
3
mod (2π).

V . H Exercice 22

On considère l’espace euclidien orienté usuel R3 . Soit f l’endomorphisme de R3 dont la matrice


dans la base canonique est
 
8 1 −4
1
A= −4 4 −7 
9
1 8 4

1. Montrer que f est une rotation de R3 .


2. Préciser l’axe et la mesure.

Exercice 23
Reconnaître les endomorphismes affines de R3 suivantes :
   
x −x + 2y − 2z − 1
1. ϕ :  y  7−→  3y + 2z + 6 
z − 4y + 3z + 6
1 1 2
   
x 2y − 2z + 3
2. ϕ :  y  7−→  −x + 3 y − 1 z + 2 
2 2 3
z −x + 12 y + 12 z + 32

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10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Exercice 24
   
x −3x − 4y
Quelle est l’application f : R2 −→ R2 ϕ : 7−→
y −4x + 3y − 1

Exercice 25
Démontrer que les représentations paramétriques suivantes definissent le même plan :
 
 x = 2 + s + 2t  x = 1 + 3u − v
y = 2 + 2s + t et y = 3 + 3u + v .
z = 1 − s − t z = 1 − 2u
 

Exercice 26
On considère les deux droites
 
3 = y − z 1 = −x + 3z
(D1 ) : et (D2 ) : .
−1 = −x − y + z 2 = −x − 3y

1. Donner les vecteurs directeurs de D1 et D2 .


2. Déterminer une équation paramétrique de D2 .
3. On fixe un point Mα de D2 dépendant du paramètre α où α est l’abscisse du point Mα . Donner

.P
une équation du plan Pα passant par Mα et contenant D1 .
2
4. Parmi tous ces plans, y en- a-t-il un qui soit perpendiculaire à D2 ? Donner son équation le
cas échéant.

. H .N
V
1. Soit f la transformation de l’espace
 0
 x =
Exercice 27
définie analytiquement par

4 − 3x + 2y − 2z
y0 = 8 − 8x + 5y − 4z
 0
z = 4 − 4x + 2y −z

(a) Déterminer les ensembles des points invariants par f .


(b) Démontrer que pour tout M d’image M 0 , le milieu de M et M est dans le plan P et que
(M M 0 ) est paralèle à une direction fixe.
(c) En déduire une caractérisation simple de f .
2. Reconnaître la transformation ϕ de l’espace affine R3 d’expression analytique
 0 1
 x = 3 (2x − y − z + 1)
y0 = 1
3 (−x + 2y − z + 1)
 0 1
z = 3 (−x − y + 2z + 1)

Exercice 28
−→ −→
Dans le plan muni d’un repère orthonormal direct (O, OI, OJ, soit la transformation du plan
définie par
(
x0 = √1 (x + 2y − 1)
5
y 0 = √15 (−2x + y + 2)

3CPI 445 © IMSP/UPN 2016-2017


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

1. Calculer les coordonnées de O0 = f (O), I 0 = f (I) et J 0 = f (J).


−−→ −−→
2. Montrer que (O0 , O0 I 0 , O0 J 0 est un repère orthonormé du plan. Est-il direct ?
3. En déduire que f est une isométrie. Est-elle directe ?
4. Détemriner l’ensemble des points invariants par f et reconnaître de f .
5. Donner l’expression analytique de la réciproque f −1 de f .
6. Calculer l’image par f de la droite d’équation 2x − y + 1 = 0.

Exercice 29

(A, B, C) est un repère affine du plan affine P ; A0 , B 0 et C 0 les milieux des côtés [BC] et [CA] et
[AB] respectivement. Soit α un réel différent de 1, on désigne par par I le barycentre de (B, 1) et
(C, −α). Déterminer les coordonnées barycentriques
1. de I dans le repère (A0 , B 0 , C 0 ) ;
2. du milieu M de [AI] dans le repère (A0 , B 0 , C 0 ).

Exercice 30

Soit E un espace affine euclidien de dimension √ 3 muni d’un repère


√ orthonormal directe
~ ~ ~
R = (O, i, j, k). On considère les points A = (3, 3, 3), B = (3, − 3, 3) et C = (4, 0, 0).
1.

.P 2
(a) Démontrer que les 3 points O, A et B déterminent un plan P dont on précisera une
équation cartésienne dans le repère R.

(d)

. H .N
(b) Calculer les distances OA, OB et AB. En d éduire la nature OAB.
(c) Les points O, A, B et C sont-ils coplanaires ?

V
2. Soit G l’isobarycentre de O, A, B et C
(a) Déterminer l’isobarycentre G dans R.
(b) Démontrer que (GC) est perpendiculaire à P.
(c) Calculer les coordonnées de D, intersection de P et (GC).
3. (a) Démontrer que la transformation de l’espace affine définie par (x, y, z) 7−→ (x, −y, z) est
une isométrie.
(b) Quels sont ses points fixes ?
(c) Déterminer les images par f de O, A, B et C. Que remarque-t-on ?

Exercice 31

Soit k > 0 un réel fixé, A et B deux points du plan. Déterminer l’ensemble des points M du plan
vérifiant M A = kM B.

Exercice 32

Soit A, B et C les sommets d’un triangle équilatéral de côté 1. Déterminer l’ensemble des points M
du plan qui vérifient M A2 + M B 2 + M B 2 = 1.

Exercice 33

© IMSP/UPN 2016-2017 446 3CPI


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Dans le plan euclidien, on donne deux parallélogrammes ABCD et A0 B 0 C 0 D0 de centres respectives


O et O0 .
1. Quel est l’ensemble des points M du plan tels que

M A2 + M B 2 + M C 2 + M D 2 = k (k > 0 fixé).

2. Quel est l’ensemble des points M tels que

AM 2 + BM 2 + CM 2 + DM 2 = A0 M 2 + B 0 M 2 + C 0 M 2 + D0 M 2 ?

3. Quel est l’ensemble des points M du plan tels que


−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
kM A + M B − M C − M Dk = kM A + M B + M C + M Dk ?

Exercice 34

On donne un triangle non aplati ABC. Quel est l’ensemble des points M du plan tels que
M B 2 − M C 2 = AB 2 − AC 2 ? En déduire que les hauteurs d’un triangle sont concourantes en un
point D qui qui vérifie
AB 2 + CD2 = BC 2 + AD2 = CA2 + BD2 .

.P
Exercice 35
2
.N
La bissectrice de l’angle en A du triangle ABC coupe en D. Calculer la distance AD en fonction de
BC = a, AC = b et AB = c.

V . H Exercice 36

L’espace est reporté au repère orthonormal R = (O,~i, ~j, ~k). On considère le plan P d’équation
2x + y − 2z + 4 = 0 et les points A(3, 2, 6), B(1, 2, 4) et C(4, −2, 5).
1. (a) Vérifier que les points A, B et C définissent un plan.
(b) Vérifier que ce plan est le plan P.
2. (a) Démontrer que ABC est un traingle rectangle.
(b) Ércire un système d’équations paramétriques de la droite D passant par O et
perpendiculaire à P.
(c) Soit K le projeté orthogonal de O sur P. Calculer OK.
(d) Calculer le volume du tétraèdre OABC
3. On considère
n dans cette question o le système de points pondérés
S = (O, 3), (A, 1), (B, 1), (C, 1)
(a) Vérifier que ce système admet un barycentre qu’on notera G.
(b) On note I le centre de gravité de ABC . Démontrer que le point G appartient à (OI).
(c) Déterminer la distance de G au plan P.
4. Soit Γ l’ensemble des points des points M de l’espace tels que
−−→ −−→ −−−→ −−−→
k3M D + M A + M AB + M ACk = 5.

Déterminer Γ est la nature de l’ensemble des points communs à Γ et P ?

3CPI 447 © IMSP/UPN 2016-2017


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Exercice 37
1. Rappeler la définition d’un espace vectoriel E sur K, d’un sous-espace vectoriel de E.
2. L’intersection, la réunion, la somme d’une famille (finie ou non) de sous-espaces vectoriels de
E est-elle encore un sous-espace vectoriel ? Même question pour le complémentaire d’un
sous-espace vectoriel. Qu’est-ce que la « formule de Grassmann » ?

Exercice 38
Soit A une partie de E.
1. Rappeler la définition du sous-espace vectoriel engendré par A, que l’on notera V ectA.
2. Comment décrire explicitement V ectA lorsque A est non vide ? Que vaut par ailleurs V ect(φ) ?
3. Soit B une autre partie de E. Que peut-on dire de V ect(A ∪ B) ?
4. Soient x, y ∈ E. A-t-on V ect(x + y) = V ect x + V ect y ?

Exercice 39
On suppose que E est de dimension 3, et on considère les sous-ensembles suivants :

F = {(x, y, z) ∈ E : 2x − y + 3z = 0},

G = {(x, y, z) ∈ E : ∃λ ∈ K : x = λ, y = λ, z = −2λ},

.P 2
H = {(x, y, z) ∈ E : ∃λ, µ ∈ K : x = λ, y = µ, z = −3λ + µ}.

.N
1. Vérifier que F, G, et H sont des sous-espaces vectoriels de E, puis calculer leur dimension.
2. Montrer que F et G sont supplémentaires dans E.

. H
3. Montrer que G ⊂ H. La somme F + H est-elle directe ?

V
4. Déterminer F ∩ G ∩ H. La somme F + G + H est-elle directe ?

Exercice 40
On note n = dimE.
1. Rappeler les définitions d’une famille libre, d’une famille génératrice, d’une base de vecteurs
de E. Que peut-on dire sur le nombre d’éléments de telles familles ?
2. Qu’est-ce que le rang d’une famille de vecteurs ? d’une matrice ? d’une application linéaire ?
Qu’est-ce que la « formule du rang » ?
3. On suppose que n = 3 et on munit E d’une base. Déterminer, en fonction du paramètre a ∈ K,
le rang d la famille de vecteurs (a, 1, 1), (1, a, 1), (1, 1, a). [Plusieurs méthodes sont possibles.]

Exercice 41
On note n = dimE, et E ∗ le dual algébrique de E, c’est-à-dire l’espace vectoriel L(E, K) des formes
linéaires sur E.
1. Soit x 6= 0 dans E. Prouver qu’il existe f ∈∗ telle que f (x) 6= 0.
2. Notons E ∗∗ = (E ∗ )∗ le bidual de E. Soit alors ϕ : E −→ E ∗∗ définie par x 7−→ (ϕ(x) : f 7−→ f (x)).
(a) Montrer que ϕ est linéaire et injective.
Pn
(b) Soit (ei )ni=1 une base de E. Pour tout i ∈ [[1, n]], on pose e∗i : x = i=1 xi ei 7−→ xi . Montrer
que ei est une forme linéaire, qu’elle est caractérisée par la relation e∗i (ej ) = δi,j , et qu’elle

constitue une base de E ∗ (qui est donc de dimension n), appelée base duale de la base
(ei ).

© IMSP/UPN 2016-2017 448 3CPI


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

(c) Déduire des résultats précédents que ϕ est bijective, puis que si (fi )ni?1 est une base de
E ∗ , alors il existe une base (ei )ni=1 telle que e∗i = fi pour chaque i.
3. Soit (ei ) une base de E, (e∗i ) sa base duale, p ∈ [[1, n]] et F = V ect(e1 , . . . , ep ). Montrer que si
x ∈ E, alors x ∈ F ⇐⇒ e∗i = 0 pour tout i ∈ [[p + 1, n]].
4. Soient F une partie non vide de E et p ∈ [[0, n − 1]]. Montrer l’équivalence :
(a) F est un sous-espace de dimension p de E ;
(b) il existe des formes linéaires f1 , . . . , fn−p linéairement indépendantes dans E ∗ telles que
Tn−p
F = i=1 Kerfi .
5. Soit (ei )ni=1 une base de E. Soit H une partie non vide de E. Établir l’équivalence :
(a) H est un hyperplan de E ;
(b) il existe une forme linéaire non nulle f sur E, définie à un facteur miltiplicatif non nul
près, telle que H = Kerf ;
(c) il existe un n-uplet (a1 , . . . , an ) de scalaires
P non tous nuls, défini à un facteur multiplicatif
non nul près, tel que pour tout x = i xi ei ∈ E, on ait x ∈ H ⇐⇒ a1 x1 + · · · + an xn = 0.
On dit alors que l’équation a1 x1 + · · · + an xn = 0 est une équation cartésienne de
l’hyperplan H (dans la base (ei )).
6. Prouver que, dans l’implication précédente (a) =⇒ (b), on peut prendre pour f l’application
n−1
définie par f (x) = detB (u1 , . . . , un−1 , x), où (ui )i=1 est une base de H et B une base de E.
Application : dans E de dimension 3, muni d’une base, déterminer une équation cartésienne
du plan engendré par u = (2, −3, 1) et v = (1, −1, 2).
7. Soit F un sous-espace de dimension p ≤ n − 1. Prouver qu’il existe une matrice
A = (aij ) ∈ M (n − p, n; K), de rang n − p, telle que F soit l’ensemble des solutions du système
AX = 0. Ce système est alors appelé système d’équations cartésiennes du sous-espace F .

P 2
Application : dans E de dimension 3, muni d’une base, déterminer un système d’équations

.
cartésiennes de la droite engendrée par u = (2, −3, 1).

.N
8. Réciproquement, démontrer que l’ensemble F des solutions d’un système du type AX = 0,
avec A ∈ M (n − p, n; K) est un sous-espace de dimension ≥ p, et que c’est un sous-espace de

système

V . H
dimension exactement p si et seulement si A est de rang n − p.
Application : dans E de dimension 3, muni d’une base, trouver l’ensemble des solutions du

 x + 2y − z = 0
2x + 7y − 2z = 0
−x + 3y + z = 0

Exercice 42
1. Soient F et G deux sous-espaces supplémentaires dans E.
(a) Rappeler la définition de la projection p de E sur F parallèlement à G.
(b) Montrer que p est linéaire, déterminer alors son noyau et son image. Est-elle injective,
surjective ?
(c) Vérifier que p ◦ p = p.
(d) Montrer qu’il existe une base naturelle de E dans laquelle la matrice de p est diagonale.
(e) Soit q la projection de E sur G parallèlement à F . Quel lien existe-t-il entre p et q ?
2. Soit f un endomorphisme de E tel que f ◦ f = f . Prouver que E = Imf ⊕ Kerf et que f est la
projection sur Imf parallèlement à Kerf .

Exercice 43
Avec les notations de l’exercice précédent, l’application s = 2p − id s’appelle la symétrie par rapport
à F parallèlement à G.
Si x = y + z avec (y, z) ∈ F × G, prouver que s(x) = y − z, puis établir les analogues des résultats de
l’exercice précédent.

3CPI 449 © IMSP/UPN 2016-2017


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Espaces affines, applications affines N.B. Sauf mention explicite du contraire, dans tous les
exercices de ce paragraphe, E désigne un espace affine de dimension finie sur un corps K, avec
K = Q, R ou C.

Exercice 44

Démontrer les assertions suivantes :


1. Pour tous A, B, C, D ∈ E, les propriétés suivantes sont équivalentes :
−−→ −−→
(a) AB = DC ;
−−→ −−→
(b) AD = BC ;
−−→ −−→ −→
(c) AB + AD = AC.


2. La relation de Chasles (A1) se traduit par : ∀A ∈ E, ∀→

x,→−y ∈ E , (A + →

x)+→

y = A + (→

x +→

y ).


3. Pour tout A ∈ E et tous →
−x,→

y ∈ E, A + → −x =A+→ −y ⇐⇒ → −
x =→ −
y.

− −−→ →
4. Pour tous A, B ∈ E et tous x , y ∈ E , (B + y ) − (A + x ) = AB + −

− →
− →
− →
− y −→

x.

Exercice 45

Soit F un K-espace affine, et soit f ∈ A(E, F ). Alors f est injective (resp. surjective, bijective) si et

P
seulement si f l’est.



. 2 →

Soit F un K-espace affine. Pour tout A ∈ E et tout B ∈ F , on note respectivement ψA,E : E −→ EA

.N
et ψB,F : F −→ FB les isomorphismes linéaires induits par la vectorialisation de E en A et de F en
B. Dans ce qui suit, on fixe une application f : E −→ F .

− → −

(a) ∀A ∈ E, ∀→
− →

x ∈ E , f (A + →

V

. H
1. Pour σ ∈ L( E , F ), prouver l’équivalence entre les deux conditions suivantes :
x ) = f (A) + σ(→
−1
(b) ∀A ∈ E, f = ψf (A),F ◦ σ ◦ ψA,E .
2. En déduire l’équivalence des conditions :

x);

(a) f est affine ;


(b) pour tout A ∈ E, f est linéaire de EA dans Ff (A) .

Exercice 46

1. Démontrer les propriétés suivantes des translations :




(a) Pour tous →

x,→
−y ∈ E , t→
x ◦ t→
− y = t→
− − y ◦ t→
y = t→
x +→
− − x ;

(b) Pour tout →



x ∈ E, t→
− est bijective, d’inverse t
x →

x
−1
=t
−→x.



(c) Pour tout f ∈ A(E), pour tout →

x ∈ E , f ◦ t→
x = t→
− − →
f (−
x)
◦ f.
(d) Pour tout couple (A, B) ∈ E × E, il existe une unique translation t telle que t(A) = B.
2. Soit h = hA,λ une homothétie de E. Démontrer les résultats suivants.
(a) Si h0 = hA,λ est une autre homothétie de centre A, alors la composée h ◦ h0 est encore une
homothétie de centre A, et cette composée est commutative.
(b) h est bijective, d’inverse h−1 = hA, λ1 .

Exercice 47

© IMSP/UPN 2016-2017 450 3CPI


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Rappelons qu’une homothétie de centre A et de rapport λ = −1 s’appelle symétrie de centre A. on


note alors sA = hA,−1 .
Soient A, B deux points de E (distincts ou non). Prouver : sB ◦ sA = t2−
−→.
AB

Exercice 48

Dans cet exercice, E et F désignent deux K-espaces vectoriels, munis de leur structure affine

− →

canonique. On note O le vecteur nul O E de E, vu comme point de E, et O0 le vecteur nul O F de F ,
vu comme point de F .
1. Soient →

u ∈ F et σ ∈ L(E, F ). Montrer que f = t→
− ◦ σ est une application affine de E dans F .
u

− −−0−−−→ →

u ◦ σ, avec u = O f (O) et σ = f
2. Réciproquement, soit f ∈ A(E, F ). Montrer que f s’écrit f = t→



(en particulier, u et σ sont uniques).
3. En déduire une caractérisation des applications linéaires parmi l’ensemble des applications
affines de E dans F .
4. En déduire également une description des ensembles A(K) et GA(K).

Exercice 49


− pour un λ ∈ K ∗ . Démontrer :
Soit f ∈ A(E) telle que f = λid→
E
1. si λ 6= 1, f est une homothétie [prouver d’abord l’existence d’un unique point fixe] ;
2. si λ = 1, f est une translation.

.P 2
. H .N
Exercice 50

V
Écrire la représentation matricielle d’une homothétie, d’une translation, dans un repère cartésien
donné de E.

Exercice 51

1. Montrer que l’ensemble C des nombres complexes possède une structure de plan affine sur R.
(Dans la suite de cet exercice, c’est ainsi qu’on le considèrera.)
2. Démontrer : pour toute f : C −→ C, f est affine si et seulement s’il existe a, b, c ∈ C tels que
f (z) = az + bz + c pour tout z ∈ C.
3. Parmi les endomorphismes affines du plan C, caractériser ceux qui sont bijectifs.
4. Comparer les résultats précédents avec ceux de l’exercice 13.

Exercice 52

Soient G un groupe (noté multiplicativement) et E un ensemble. On appelle action (ou opération)


de G sur E toute application ψ : G × E −→ E vérifiant
1. pour tout x ∈ E, ψ(1, x) = x ;
2. pour tout x ∈ E et tous g1 , g2 ∈ G, ψ(g1 , g2 , x) = ψ(g1 , ψ(g2 , x)).
En outre, on dira que cette action est simplement transitive si, pour tous x, y ∈ E il existe un et un
seul g ∈ G vérifiant ψ(g, x) = y.
Démontrer qu’un espace affine n’est autre qu’un ensemble non vide sur lequel agit simplement


transitivement un espace vectoriel E (vu comme groupe abélien).

3CPI 451 © IMSP/UPN 2016-2017


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Sous-espaces affines N.B. Sauf mention explicite du contraire, dans tous les exercices de ce
paragraphe, E désigne un espace affine de dimension finie sur un corps K, avec K = Q, R ou C.

Exercice 53
1. Soient F, G deux sous-espaces de E. Démontrer les résultats suivants.

− →

(a) Si F ⊂ G, alors F ⊂ G et dimF ≤ dimG.
(b) Si F ⊂ G et dimF = dimG, alors F = G.

− →

(c) Si F ⊂ G et F ∩ G 6= φ, alors F ⊂ G.
2. Soit F un sous-espace de dimension p de E. Montrer : si p ≤ d ≤ dimE, il existe au moins un
sous-espace G de dimension d de E qui contient F .
3. La réunion de deux sous-espaces affines, le complémentaire d’un sous-espace affine, sont-ils
encore des sous-espaces affines ?

Exercice 54
Dans cet exercice, E désigne un espace vectoriel, muni de sa structure d’espace affine canonique.


On note O le vecteur nul O de E, vu comme point de E.
1. Montrer que tout translaté t→
u (V ) d’un sous-espace vectoriel V de E est un sous-espace affine

de E, de direction V .

.P 2
2. Réciproquement, montrer que tout sous-espace affine de E est le translaté d’un sous-espace
vectoriel de E.

.N
3. Prouver l’équivalence, pour un sous-espace affine F de E :
(a) F est un sous-espace vectoriel de E ;
(b) O ∈ F ;


(c) F = F .

V . H
Exercice 55
Les relations de parallélisme, de strict parallélisme entre sous-espaces affines sont-elles des
relations d’équivalence ? Si F, G, H sont des sous-espaces de E, a-t-on le droit d’écrire F kGkH ?

Exercice 56
Soient A, B, C, D quatre points non alignés de E. Montrer que ABCD est un parallélogramme si et
seulement si (AB)k(CD) et (AD)k(BC).

Exercice 57
En utilisant le théorème d’incidence, démontrer les résultats suivants.
1. Deux points distincts engendrent une droite.
2. Un point et un sous-espace de dimension p ne passant pas par ce point engendrent un sous-
espace de dimension p + 1.
3. Deux droites parallèles distinctes engendrent un plan.
4. Deux droites sécantes distinctes se coupent en un point et un seul, et engendrent un plan.
5. Deux droites non parallèles et non sécantes engendrent un sous-espace de dimension 3.

© IMSP/UPN 2016-2017 452 3CPI


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

6. Deux droites sont coplanaires si et seulement si elles sont parallèles ou bien sécantes en un
point.
7. Si une droite et un plan se coupent, et si la droite n’est pas dans le plan, leur intersection est
réduite à un point et ils engendrent un sous-espace de dimension 3.
8. Si une droite est parallèle à un plan et n’est pas contenue dans ce plan, la droite et le plan
engendrent un sous-espace de dimension 3.
9. Si une droite n’est pas parallèle à un plan et ne le rencontre pas, la droite et le plan
engendrent un sous-espace de dimension 4.
10. Dans un espace affine de dimension 3, une droite qui n’est pas parallèle à un plan le coupe
en un point et un seul.
11. Dans un espace affine de dimension 3, deux plans non parallèles se coupent suivant une
droite.

Exercice 58

Déduire de l’exercice précédent :


1. les positions relatives possibles pour deux droites d’un plan ;
2. les positions relatives possibles pour deux plans d’un espace de dimension 3 ;
3. les positions relatives possibles pour deux droites d’un espace de dimension 3 ;
4. les positions relatives possibles pour une droite et un plan d’un espace de dimension 3.

.P 2
. H .N
Exercice 59

On suppose dimE = 3. Soient P1 , P2 deux plans de E sécants selon une droite D. Soient A ∈ P1 ,
B, C ∈ P2 avec B 6= C, tels que A, B, C ne soient pas situés sur D.

V
1. Vérifier que A, B, C sont non alignés, donc engendrent un plan noté (ABC).
2. Déterminer la nature de l’intersection P1 ∩ (ABC).
3. Construire géométriquement cette intersection.

Exercice 60

Supposons dimE = 3. Soient D1 , D2 deux droites parallèles, soient P1 un plan contenant D1 et P2


un plan contenant D2 tels que P1 et P2 soient sécants selon une droite . Démontrer que ∆ est
parallèle à D1 et à D2 : c’est le théorème du toit.

Exercice 61

On suppose dimE = 3. Soient P et P 0 deux plans sécants selon une droite ∆. Soit O un point
n’appartenant ni à P , ni à P 0 . Soient D1 , D2 , D3 trois droites non coplanaires, concourantes en O
et coupant P (resp. P 0 ) en A, B, C (resp. A0 , B 0 , C 0 ).
1. Vérifier que A, B, C (resp. A0 , B 0 , C 0 ) sont distincts et non alignés.
2. (a) Montrer que (BC) et (B 0 C 0 ) sont sécantes ou parallèles.
(b) Montrer que si ces droites sont parallèles, elles sont egalement parallèles à ∆.
(c) Montrer que si ces droites sont sécantes, leur point commun est situé sur ∆.
3. On suppose que (AB), (AC), (BC) coupent ∆ en I, J, K, respectivement. Prouver que I, J, K
sont sur (A0 B 0 ), (A0 C 0 ), (B 0 C 0 ), respectivement.

3CPI 453 © IMSP/UPN 2016-2017


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Exercice 62
Prouver les assertions suivantes.
1. Si h est une homothétie de centre A et de rapport λ, alors M, M 0 = h(M ) et A sont alignés et
AM 0
= λ.
AM
2. Réciproquement, si A, B, C sont alignés avec A 6= B et A 6= C, alors il existe une unique
AC
homothétie de centre A telle que h(B) = C : celle dont le rapport vaut .
AB

Exercice 63
Soit F un autre K-espace affine et soit f ∈ A(E, F ). Démontrer les résultats suivants.
1. Si G est un sous-espace affine de E, alors f (G) est un sous-espace affine de F , de direction
−−−→ → − →−
f (G) = f ( G ). En outre, dimf (G) ≤ dimG, avec égalité si f est injective.
2. Si H est un sous-espace affine de F , alors f −1 (H) est soit vide, soit un sous-espace affine de
−−−−−→ → − →

E, de direction f −1 (H) = f −1 ( H ).

Exercice 64


Soit σ une application linéaire entre deux espaces vectoriels E et F . On fixe b ∈ F . Montrer que


l’ensemble des solutions de l’équation σ(→

P

direction à préciser.

. 2
x ) = b est soit vide, soit un sous-espace affine de E, de

. H .N
Exercice 65

dimension.
V
1. Soit f ∈ GA(E). Vérifier que f envoie tout sous-espace de E sur un sous-espace de même

2. Réciproquement, prouver que si F et G sont des sous-espaces de même dimension de E, alors


il existe f ∈ GA(E) tel que f (F ) = G. Ce f est-il unique ?

Exercice 66
On suppose E de dimension ≥ 2. Soient H un hyperplan de E, D une droite supplémentaire de H


dans E, et p la projection sur H parallèlement à D.
1. Déterminer l’image réciproque par p d’un point H, puis d’une droite de H.
2. Déterminer les images par p :
(a) d’une droite,
(b) de trois points alignés distincts,


(c) de deux droites parallèles distinctes, dont la direction commune n’est pas D.
Dans chacun des cas, caractériser les différentes situations possibles.

Exercice 67
Soit f un endomorphisme affine de E. Démontrer que f est une projection si et seulement si
f ◦ f = f.

© IMSP/UPN 2016-2017 454 3CPI


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Exercice 68

Démontrer le « théorème de Thalès (et réciproque) dans un triangle ».

Exercice 69

On suppose E de dimension n ≥ 1, muni d’un repère cartésien R = (O; B), avec B = (→



e i )ni=1 .
1. Soit f : E −→ K une application (ensembliste). Prouver l’équivalence des assertions :
(a) f est une forme affine sur E ;
(b) il existe des scalaires α1 , . . . , αn et β tels que :
n
X
si M = (xi )ni=1 dans R, alors f (M ) = αi xi + β.
i=1

2. En déduire les résultats suivants :


Pn
(a) Tout hyperplan H de E possède une equation de la forme i=1 αi xi + β = 0, où les
scalaires αi sont non tous nuls. On l’appelle équation cartésienne dePH dans R. En
n
outre, toute autre équation cartésinne de H dans R est de la forme i=1 (λαi )xi + λβ = 0,
avec λ ∈ K ∗ .
Pn
(b) Réciproquement, toute équation de la forme i=1 αi xi + β = 0, où les scalaires αi sont
non tous nuls, est une équation cartésienne d’un hyperplan H de E dans R.
Pn Pn
(c) Si i=1 αi xi + β = 0 est une équation cartésienne d’un hyperplan H, alors i=1 αi xi = 0

P
est une équation cartésienne de sa direction H dans la base B.
(d) Deux
Pn hyperplans
. 2 Pn
H et H 0 , d’équations cartésiennes respectives i=1 αi xi + β = 0 et

.N
0 0 ∗ 0
i=1 αi xi + β = 0, sont parallèles si et seulement s’il existe λ ∈ K tel que αi = λαi pour
tout i.

m=
−b
a
H
(e) En dimension 2, toute droite D admet une équation cartésienne du type ax + by + c = 0,

.
avec (a, b) 6= (0, 0). Un vecteur directeur de D est alors donné par →

V
−u = (−b, a), et le scalaire
s’appelle la pente de D (on dit que la pente est infinie si a = 0).
3. Soit H un hyperplan de E défini par un repère cartésien (A; (→ −
uj )nj=1 ). Après l’avoir justifiée,
montrer que l’équivalence

M ∈ H ⇐⇒ detB (−
→, . . . , −
u −→, −
u−n−1
−→
AM ) = 0
1

fournit une équation cartésienne de H dans R.


4. (a) Soit F un sous-espace affine de dimension p ≤ n − 1. Montrer qu’il existe une matrice
A = (αij ) ∈ M (n − p, n; K) de rang n − p et une matrice B = (βi ) ∈ M (n − p, 1; K) telles que F
soit l’ensemble des solutions du système


 α11 x1 + ... + α1n xn = β1
 α21 x1

+ ... + α2n xn = β2
AX = B, i.e. .. .. .. ..


 . . . .
αn−p,1 x1 + . . . + αn−p,n xn = βn−p



appelé systèmes d’équations cartésiennes de F . Montrer qu’alors F est l’ensemble des
solutions du système homogène AX = 0.
(b) Réciproquement, prouver que l’ensemble F des solutions d’un système du type AX = B,
avec A ∈ M (n − p, n; K) et B ∈ M (n − p, n; K) est soit vide, soit un sous-espace affine de
dimension ≥ p, et que c’est un sous-espace de dimension p si et seulement si A est de
rang n − p.

Exercice 70

3CPI 455 © IMSP/UPN 2016-2017


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

On fixe un repère cartésien R = (O; (→



e i )ni=1 ) de E.
1. Soit F un sous-espace de dimension p de E, de repère cartésien (A; (→−
ui )ni=1 ). On note (ai )ni=1 les
coordonnées de A dans R et (bij )i=1 les composantes de uj dans la base (→
n →
− −e i )ni=1 , pour chaque
j ∈ [[1, p]].
Démontrer : si M est un point de E, de coordonnées (xi )ni=1 dans R, alors
 Pp
x = a1 + j=1 b1,j λj
 1




 Pp
 x2 = a 2 +

j=1 b2,j λj
p
M ∈ F ⇐⇒ ∃(λ1 , . . . , λp ) ∈ K :


 .. .. ..
. . Pp .




xn = an + j=1 bn,j λj .

Un tel système d’équations s’appelle un paramétrage (ou représentation paramétrique) de F


dans R.
2. Application. On suppose E de dimension 3, muni d’un repère, et on considère la droite
D = A + K→−u , où A = (2, 3, −1) et →

u = (−1, 4, −2).
(a) Donner un paramétrage de D.
(b) En déduire un système d’équations cartésiennes de D.
(c) Inversement, supposant connu le système d’équations de le question précédente,
retrouver un paramétrage de D.

.P
Exercice 71
2
.N
On suppose dimE = 2. Soient D, D0 deux droites d’équations cartésiennes respectives ax + by + c = 0
et a0 x + b0 y + c0 = 0 dans un repère cartésien donné (avec évidemment (a, b) 6= (0, 0) et(a0 , b0 ) 6= (0, 0)).

H
 
a b
1. On note S =

2. Soir D00 une


a0 b0

 autre droite,
V .
. Prouver : DkD0 si et seulement si detS = 0 (donc D et D0 sont sécantes
si et seulement si detS 6= 0).
Application. Donner une autre preuve du théorème de Thalès en dimension 2.
00 00 00 00 00
 d’équation cartésienne a x + b y + c = 0 (avec (a , b ) 6= (0, 0)). On
a b c
note S =  a0 b0 c0  . Démontrer : D, D0 , D00 sont parallèles ou concourantes si et
a00 b00 c00
seulement si detS = 0.
Application. Démontrer le Théorème de Ceva [Giovanni Ceva, 1648 − 1734], dont voici
l’énoncé :
Soit ABC un triangle non aplati d’un plan affine, et soient P ∈ (BC), Q ∈ (CA), R ∈ (AB) trois
points distincts de A, B, C. Alors

P B QC RA
(AP ), (BQ), (CR) sont parallèles ou concourantes ⇐⇒ · · = −1.
P C QA RB

Exercice 72

− → − → −
On suppose E de dimension 3. muni d’un repère cartésien R = (O; i , j , k ). Soit D une droite non

− → −
parallèle au plan O + V ect( i , j ).
1. Montrer qu’il existe a, b, p, q ∈ K tels que D admette

x = az + p
y = bz + q

pour système d’équations cartésiennes dans R.

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10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE


− → −
2. Déterminer un système d’équations cartésiennes (dans R) de la projection de D sur (O; i , j )


parallèlement à V ect( k ).

Exercice 73
Soit X une partie non vide de E.
1. Soit F un sous-espace de E. Prouver l’équivalence : X ⊂ F ⇐⇒ Af f X ⊂ F .
2. Démontrer : X est génératrice dans E si et seulement si X n’est contenue dans aucun
hyperplan de E.
3. On suppose que X = {A0 , . . . , Ap } est une famille finie de p + 1 points de E, et que E est de
dimension n. Démontrer les assertions suivantes :
(a) X est libre si et seulement si p ≤ n et X n’est contenue dans aucun sous-espace de
dimension p − 1 de E ;
(b) X est génératrice si et seulement si p ≥ n et X n’est contenue dans aucun hyperplan de
E;
(c) X est une base affine si et seulement si p = n et X n’est contenue dans aucun hyperplan
de E.

Barycentres et convexité N.B. Dans tous les exercices de ce paragraphe, E désigne un espace
affine de dimension finie sur un corps K, avec K = Q, R ou C.

.P
Exercice 74
2
. H
G = bar((A, λ), (B, λ)) ⇐⇒
GA .N
Soient A, B ∈ E, soient λ, µ ∈ K non nuls et de somme non nulle. Compléter les assertions :

= . . . ⇐⇒
AG
= . . . ⇐⇒
BG
= ...

V
GB AB BA

Exercice 75
Soient A, B, C trois points de E, soient P = bar((A, 1), (B, 2), (C, −4)) et Q = bar((A, −2), (B, 3), (C, 1)).
−−→
Calculer P Q de deux façons :
1. en revenant à la définition d’un barycentre ;
2. en utilisant la notation introduite en cours (« combinaisons de points »).

Exercice 76
Soit ABCD un tétraèdre non aplati de E. On note A0 , B 0 , C 0 , D0 les centres de gravité respectifs de
BCD, ACD, ABD, ABC.
1. Vérifier que (AA0 ), (BB 0 ), (CC 0 ) et (DD0 ) sont des droites, et qu’elles sont distinctes.
2. Soit G le centre de gravité de ABCD. Démontrer :

AG BG CG DG 3
(AA0 ) ∩ (BB 0 ) ∩ (CC 0 ) ∩ (DD0 ) = {G},
0
= 0
= 0
= 0
= ,
AA BB CC DD 4
−−→0 −−→0 −−→0 −−→0 → −
AA + BB + CC + DD = O .
A+B C +D D+A B+C A+C B+D
3. On pose M = ,N= ,P = ,Q= ,R= ,S= . Prouver que
2 2 2 2 2 2
G est le milieu de (M, N ), de (P, Q) et de (R, S).

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10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Exercice 77
Soit F une partie non vide de E. Prouver que F est un sous-espace de E si et seulement si toute
droite joignant deux points de F reste dans F .

Exercice 78
On suppose que E est un plan, muni d’un repère affine R = (A, B, C).
1. Démontrer : trois points de E sont alignés si et seulement si le déterminant de leurs
coordonnées barycentriques dans R est nul.
2. Soit D une droite de E. Montrer qu’il existe a, b, c ∈ K, non tous égaux, tels que pour tout
point M ∈ D, de coordonnées barycentres (x, y, z) dans R, on ait ax + by + cz = 0. On dit alors
que ax + by + cz = 0 est une équation barycentrique de la droite D dans le repère R, et que
a, b, c sont les coordonnées tangentielles de D dans R.
3. Réciproquement, prouver que toute equation du type ax + by + cz = 0, avec a, b, c ∈ K non tous
égaux et x + y + z = 1, est l’ équation barycentrique d’une droite D de E R.
4. Montrer que deux triplets de coordonnées tangentielles (a, b, c) et (a0 , b0 , c0 ) représentent la
même droite de E si et seulement s’ils sont proportionnels.
5. Déterminer une equation barycentrique dans R de :
(a) (AB), (BC), (CA) ;
(b) la médiane de ABC issue de A ;
(c) la parallèle à (BC) passant par A.

.P 2
. H .N
Exercice 79
En utilisant l’exercice précédent, démontrer le théorème de Ménélaüs [Ménélaüs d’Alexandie, I er
sièce], dont l’énoncé est le suivant : Soit ABC un triangle non aplati d’un plan affine, et soient

V
P ∈ (BC), Q ∈ (CA), R ∈ (AB) trois points distincts de A, B, C. Alors

P, Q, R sont alignés ⇐⇒
P B QC RA
· ·
P C QA RB
= 1.

Exercice 80


On considère l’espace vectoriel X = E × K, qu’on munit, ainsi que K lui-même, de sa structure
affine canonique.
1. On définit l’application ϕ : X −→ K, (→ −x , λ) 7−→ λ. Prouver que ϕ est une forme linéaire non
−1 →

nulle sur X. En déduire que H = ϕ (1) = E × {1} est un hyperplan affine de X, de direction

− →

H = Kerϕ = E × {0}.

− →
− − −−→
2. Soient σ : E −→ H , → x 7−→ (→
−x , 0) et, pour tout A ∈ E, fA : E −→ H, M 7−→ (AM , 1). Montrer que

− →

σ est un isomorphisme linéaire de E sur H , et en déduire que fA est un isomorphisme affine
de E sur H, quel que soit A ∈ E.
On dit qu’on a plongé E dans X via fA . Faire un dessin pour comprendre.
3. Soit (Ai , λi )i∈I un système de points pondérés de E. On fixe A ∈ E et on pose A0i = fA (Ai ) pour
tout i ∈ I. Les A0i étantPdes éléments de H, donc des vecteurs de X, on peut parler de la
combinaison linéaire λi A0i pour n’importe quelles valeurs des λi . Démontrer les assertions
suivantes :
λi A0i ∈ H ⇐⇒ λi = 1, et si ces conditions sont réalisées, on a fA−1 ( λi A0i ) = bar(Ai , λi ) ;
P P P
(a)


λi A0i ∈ H ⇐⇒ λi = 0 et si ces conditions sont réalisées, on a σ −1 ( λi A0i ) = →−v , où →

P P P
(b) v
P −−−→
est la valeur constante de λi M Ai pour M ∈ E.

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10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE


− →

4. On identifie E avec H de E avec H grâce aux isomorphismes de 2. Quelle formulation
obtient-on alors pour les résultats de la question précédente ?

Exercice 81

Soit F un autre K-espace affine. Prouver qu’une application f : E −→ F est affine si et seulement si
elle conserve tout barycentre de deux points (c’est-à-dire si et seulement si la restriction de f a
toute droite affine de E est affine).

Exercice 82

On suppose que K = R. Prouver que tout segment de E est convexe.

Exercice 83

On suppose que K = R. Soient X, Y deux convexes de E. Démontrer que l’ensemble Z des milieux
de segments [AB], avec A ∈ X et B ∈ Y , est convexe.

.P
Exercice 84
2
.N
On suppose que K = R. Démontrer que si X est une partie de E, alors ConvX est exactement
l’ensemble des combinaisons convexes de points de X.

V . H Exercice 85

On suppose que K = R. Soit H un hyperplan de E, soit A ∈ E\H , et soit HA le demi-espace ouvert


de E contenant A. Démontrer que HA = {M ∈ E : [AM ] ∩ H = φ}. [Raisonner par contraposée.]

Exercice 86

 E un affine de dimension 3 et de direction espace vectoriel de dimension


Soient
F = (x, y, z) ∈ R3 ; 2x − y + 3z = 0 et A = (−1, 1, 0)
1. Justifier que F est un sous espace vectoriel de E dont on proposera une base.
une équation cartésienne du sous espace affine F de E de direction F et passant
2. Déterminer

−1
par  1 .
0
3. Sans utiliser l’équation cartésienne de F , proposer une équation paramétrique de F .
4. Proposer une équation paramétrque du supplémentaire G de F dans E .
5. Déterminer l’expression analytique de la projection p sur F suivant G .
6. En déduire celle de la symétrie par rapport à F suivant G .
7. L’affinité A3,p = 3idE − 2p admet-elle de points fixes ?

Exercice 87

3CPI 459 © IMSP/UPN 2016-2017


10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Soit R3 muni de ses structures d’espace affine et d’espace vectoriel. Soit B0 = (e1 , e2 , e3 ) sa base
canonique.

1. (a) Justifier que F = (x, y, z) ∈ R3 ; 2x − 3y + z = 0 est un sous-espace vectoriel de l’espace
vectoriel réel R3 puis donner une base de F .
n o
(b) Justifier que F = (x, y, z) ∈ R3 ; −4x + 6y − 2z = 5 est un sous-espace affine de R3 de
direction F et déterminer
 dim F.
x y y
2. Soit (x, y) ∈ R2 et Ax,y =  y x y .
y y x
(a) Pour quelle(s) valeur(s) du couple (x, y) la matrice Ax,y est la représentation matricielle
dans B0 d’une isométrie vectorielle de R3 ?
(b) Soit f ∈ L (R3 ) l’endomorphisme de l’espace vectoriel R3 dont la matrice dans B0 est
A 31 ,− 23 . Donner la nature et les éléments caractéristiques de f .

Exercice 88
Soit dans P, un plan affine euclidien où u.l désigne l’unité de longueur, un triangle isocèle EF G
tel que EF = EG = 7 u.l et F G = 4 u.l. Soit I = isobar(F, G) ; D le centre de gravité de EF G et
−−→
H = E + F G.
1. Donner tout en justifiant votre réponse la nature du quadrilatère EF GH.
n −−→ −−→ −−→ o
2. (a) Déterminer l’ensemble Γ1 = M ∈ P ; kEM + F M + GM k = 12 .

P 2
n o

.
(b) On considère Γ2 = M ∈ P ; −2EM 2 + F M 2 + GM 2 = 38 . Déterminer puis construire
l’ensemble Γ2 .
3. (a) Calculer ED et F D.

H .N
(b) En déduire puis construire l’ensemble Γ3 où

.
V
n o
Γ3 = M ∈ P ; EM 2 + F M 2 + GM 2 = 65 .

Exercice 89
Soient l’espace affine R3 dont la direction est munie de sa base canonique B = (e1 , e2 , e3 ).
Considérons la transformation f de R3 donnée par
 9 2 6 38
 x0 = x+ y− z+
11 11 11 11




2 9 6 17

0 0 0
f : (x, y, z) 7−→ (x , y , z ) où y0 = x+ y+ z+

 11 11 11 11


 0 6 6 7 29
 z =− x+ y− z−
11 11 11 11
1. Justifier que f est une transformation affine dont on précisera la matrice Mf~ de sa partie
linéaire f~.
2. Démontrer que f~ est une application orthogonale puis en déduire que f est une isométrie
affine.
3. L’application f admet-elle un point fixe ?
4. Démontrer que le plan P d’équation x − y + 3z + 3 = 0 est stable par f et que la restriction f|P
de f à P est une translation de vecteur ~u à préciser.
5. Déterminer l’ensemble des points fixes de l’application g = t−~u ◦ f . Que peut-on conclure sur
la nature de la transformation g ?
6. On considère ~v = −1, 12 , 12 . Déterminer l’expression analytique de la symétrie glisée d’axe P


et de vecteur ~v .

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10.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Exercice 90
1. La partie E = {x > 0 ; x ∈ R} est-elle un sous-espace affine de R ?
2. On donne E = {(x, y) ∈ R2 ; x − 2y + 1 = 0}.
(a) Démontrer que E est un sous-espace affine de R2 dont on précisera l’espace directeur.
(b) Démontrer que la correspondance

f: R×E  −→ E
α, (x, y) 7−→ (x − α, y − 21 α)

est une application et qu’elle munit (E ) d’une structure d’espace affine.


3. Soit f une application affine entre deux espaces affines E et F . Montrer que f est injective
(resp., surjective) si et seulement si f~ l’est.
4. A quelle condition nécessaire et suffisante sur les réels a, b,c et l’application

φ: R2 −→ R2
(x, y) 7−→ ax + by + 1 , cx + dy − 43 )

est-elle une rotation ?


5. A quelle condition sur θ ∈ R l’application

χθ : R2 −→ R2
(x, y) 7−→ x cos θ + y sin θ + 1 , x sin θ − y cos θ + 1)

admet-elle un point fixe ? Dans le cas échéant, donner la nature de cette application.

.P 2
.N
Exercice 91
On considère dans E = R3 muni de sa structure d’espace vectorielle et de sa base canonique

1

. H
B0 = (e1 , e2 , e3 ). On munit également E de sa structure affine canonique et on considère les points

V 
3
 
2

A0 =  −1  , A1 =  −2  , A2 =  −1  et A3 =  0  ;
2 1 3

−1
2

puis F = Aff (A0 , A1 , A2 ) et G = Aff (A0 , A1 ).

Partie A
:::::::::

1. Justifier que R = (A0 , A1 , A2 , A3 ) est un repère affine de E d’origine A0 .


2. Soit M = bar (A0 , − 12 ), (A1 , 2), (A3 , −1), (A2 , 32 )


(a) Déterminer les coordonnées cartésiennes de M dans le repère cartésien R0 associé à B0 .


(b) Déterminer les coordonnées barycentriques de M dans le repère R.
3. Donner une équation cartésienne pour F et une équation paramétrique pour G dans R0 .
4. Donner également une équation (paramétrique) pour F et une pour G dans R.
5. Étudier l’incidence de F et G .
6. Soit A (resp. B, C et D) le centre de gravité de A1 A2 A3 (resp. A0 A2 A3 , A0 A1 A3 et A0 A1 A2 )
(a) Vérifier que (A0 A), (A1 B), (A2 C) et (A3 D) sont des droites et qu’elles sont distinctes.
(b) Soit G le centre de gravité de A0 A1 A2 A3 . Démontrer que

A0 G A1 G A2 G A3 G 3 −−→ −−→ −−→ −−→ → −


= = = = et que A0 A + A1 B + A2 C + A3 D = 0 .
A0 A A1 B A2 C A3 D 4

Partie B
:::::::::

7. Soit f une correspondance de E vers E . Déterminer, quand elle est bien définie, l’expression
analytique de la correspondance f lorsque celle-ci

3CPI 461 © IMSP/UPN 2016-2017


10.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

(a) est la projection sur F dans la direction de G ;


(b) est la réflexion d’axe F dans la direction de G ;
3
(c) est l’affinité de rapport , de base F et de direction celle de G ;
2
(d) est la symétrie glissée d’axe F , de direction celle de G et de
−−−→ −−−→
vecteur ~u = −2A0 A1 + 3A1 A2 .
8. Soit λ ∈ R r {1} et Ω ∈ E . Considérons la translation affine t~v de vecteur ~v ∈ E et l’homothétie
affine hΩ,λ .
(a) Déterminer la nature de l’application hΩ,λ ◦ t~v et préciser ses éléments caractéristiques.
−−−→ −−−→
(b) Application : On donne Ω = bar (A1 , −2), (A2 , 53 ), (A3 , 1) , ~v = 12 A3 A1 − A1 A2 et λ = 23 .


Donner l’expression analytique de hΩ,λ ◦ t~v .

Partie C
:::::::::

On pose ici F = Aff{A1 , A2 , A3 } et on désigne par F la direction de F


9. Justifier que {A1 , A2 , A3 } est un repère affine de F .
10. Montrer que pour tout M ∈ F il existe un unique triplet de nombre réels (α, β, γ) tel que

α + β + γ = 1
(S1 ) .
αA1 + βA2 + γA3 = M

11. En examinant la décomposition du système (S1 ), montrer que si α = 1, le point M appartient à


la parallèle à Aff (A2 , A3 ) passant par A1 . Étudier le cas α 6= 1.

.P 2
12. Montrer que pour tout vecteur ~u ∈ E il existe un unique triplet de nombre réels (α, β, γ) tel que

.N

α + β + γ = 0
(S2 ) .
αA1 + βA2 + γA3 = ~u

V
à F . Étudier le cas α 6= 0.
. H
13. En examinant la décomposition du système (S1 ), Montrer que si α = 0, le vecteur ~u appartient

14. Énoncer le théorème de Menélaüs. En donner une preuve en utilisant les résultats des
questions précédentes.

10.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Année Académique : 2014-2015

Solution 2
Soit E un espace affine de direction E. On considère trois point non alignés A,B et C de E.
1. Montrons que pour tout point P ∈ E,il existe un seul triplet de nombres (p, q, r) vérifiant : (1)

1 =p+q+r
P = pA + qB + rC
−→ −−→ −→ −→ −−→ −→
Si a,b sont des composantes d AP selon la base (AB, AC) on a : AP = aAB + bAC donc
P = (1 − a − b)A + aB + bC et p = (1 − a − b)A,q = a,r = b.Ils sont les seuls à le faire car si (1) est
−→
vérifié alors q et r sont nécessairement les composantes de AP selon la base en question .
2. Les nombres p,q,r vérifiant (1) sont les coordonnées barycentres de P par rapport à ABC.
−−→ −−→
3. Montrons que pour p = 1, on a P = A + BC. Si p = 1,alors q = −r et P = A + rBC ce qui montre
que P est sur la parallèle à (BC) menée par A.
q r
4. Si p 6= 1, on a P = pA + (1 − p)( B+ C)
1−p 1−p

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10.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

q r
5. P = pA + (1 − p)( B+ C) relation qui prouve que P est situé sur (AA0 ), où (2)
1−p 1−p
q r
A0 = B+ C qui est un point de (BC). En d’autre termes , (AP ) et (BC) se coupent en
1−p 1−p
A’.
6. Montrons que pour tout → −
u ∈ E,il existe un seul triplet de nombres (p, q, r) vérifiant (3)

0 =p+q+r


u = pA + qB + rC

On procède comme dans la preuve de la preuve de la première question . Pour l’existence on


−−→ −→
constate que u = (−a − b)A + bB + bC puisque u = aAB + bAC.
7. Les nombres p,q,r sont les composantes barycentriques pour le vecteur → −
u

−→ q r −−→
8. Si les cas p = 0 alors →

u = rBC est parallèle à (BC) et si p 6= 0 , alors →

u = pA − p(− − ) = pAA0
p p
q r
où A0 = − − est un point de (BC). En d’autres termes,→ −u est un vecteur directeur de (AA0 )
p p
9. Démontrons que trois points P,Q et R sont alignés si et seulement si , il existe un triplet de
nombres (a, b, c),non tous nuls , tel que :(5)

0 =p+q+r


O = aP + bQ + cR

−→ −−→
Si C ∈ (AB), il existe λ tel que AC = λAB ce qui s’écrit (−1 − λ)A + λB − C = 0 . On peut alors
prendre a = 1 − λ,b = λ et c = −1.Inversement si (a, b, c) 6= 0 vérifie (5) ,alors , si par exemple
a b a b

P
c 6= 0 , C = − A − B comme − − = 1 C’est donc une combinaison affine de A et B : A,B,C
sont alignés.
c c c c

. 2
.N
10. Applications
a. Utilisons les résultats précédents pour montrer que dans un triangle,les médianes se

H
coupent au centre de gravité du triangle.

.
b. Enoncer le théorème de Mélénaus. Soient un triangle ABC et des points A’,B’ et C’ choisis

V
respectivement sur [BC],[CA] et [AB] et distincts des sommets du triangle . Les points A’,B’
et C’ sont alignés si et seulement si , σA,B (C 0 )σB,C (A0 )σCA (B 0 ) = −1 i.e C
−−→0
AC
−−→0
BA
−−→0
CB
0 B ∗ A0 C ∗ B 0 A = −1

c. Indiquons comment utiliser les résultats précédents pour démontrer ce théorème On pose
σA,B (C 0 ) = γ ,σB,C (A0 )β et σCA (B 0 ) = α de sorte que (en fait si R = (1 − λ)P + λQ alors
λ σ
σ := σP,Q (R) = et λ = ) (6)
1+λ 1+σ

1 α

 A0 = B+ C
1+α 1+α



 1 β
B0 = C+ A
 1 + β 1 + β

 1 γ
 C0 = A+ B


1+γ 1+γ
Supposons d’abord que A0 , B 0 , et C 0 sont colinéaires . Il existe des réels a, b et c non tous
nuls tels que 
0 =a+b+c
0 = aA0 + bB 0 + cC 0
Vu (6), la seconde relation s’écrit :
β 1 γ 1 α 1
( b+ c)A + ( b+ a)B + ( a+ b)C = 0. La somme des coefficients
1+β 1+γ 1+γ 1+α 1+α 1+β
A, B et C dans cette expression vaut a + b + c = 0. Par conséquent ces coefficients sont tous
non nuls car A, B et C ne sont pas alignés :

β 1

 b+ c = 0
1 + β 1 + γ



 γ 1
b+ a = 0
 1+γ 1+α
α 1


a+ b)C = 0 = 0



1+α 1+β

3CPI 463 © IMSP/UPN 2016-2017


10.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Comme a, b et c ne sont pas tous nuls , le déterminant des coefficients de ce système


d’équations en a, b, c est nul ce qui, tous calculs faits , équivaut à αβγ = −1 comme


souhaité. Réciproquement si αβγ = −1, alors le système admet une solution (a, b, c) 6= O . En
additionnant ses équations membres à membres, on voit que a + b + c = 0. Vu ce que’on a
dit plus haut , on a aussi aA0 + bB 0 + cC 0 = 0. Les points A0 , B 0 et C 0 sont donc alignés.

Solution 4
a) Notons f la transformation étudiée.Soient M (x, y, z) un point et M 0 (x0 , y 0 , z 0 ) = f (M ) son image
−−−→ →
− → − → −
. Puisque M 0 ∈ P on a : x0 + y 0 + z 0 = 1 . M M 0 ∈ V ec( i + j − k ),il existe λ ∈ R tel que
−−−→0 →
− → − → −
M M = λ( i + j − k ) ce qui donne :
 0
 x = x+λ
y0 = y + λ
 0
z = z−λ

Sachant que x0 + y 0 + z 0 = 1,on obtient λ = 1 − (x + y + z = 1) et finalement :


 0
 x = −y − z + 1
y 0 = −x − z + 1
 0
z = x + y + 2z − 1

b) Notons f la transformation étudiée.Soient M (x, y, z) un point et M 0 (x0 , y 0 , z 0 ) = f (M ) son image


x + x0 z + z0 −−−→

P

− → −
. Le milieu de [M M 0 ] appartient P alors
−−−→ →
− → −
2
+
existe λ ∈ R tel que M M 0 = λ( i + j ) ce qui donne :
2

. 2
= 1. Puisque M M 0 ∈ V ec( i + j ),il

. H
 0
 x = x+λ
 0
y0 = y + λ
z = z
.N
V  0
 x
y0
 0
z
=
=
=
x+λ
y+λ
z−λ

Sachant que x0 + y 0 + z 0 = 1,on obtient λ = 1 − (x + y + z = 1) et finalement :


 0
 x = −y − z + 1
y 0 = −x − z + 1
 0
z = x + y + 2z − 1

Sachant que x + x0 + z + z 0 = 2,on obtient : λ = 2 − 2x − 2z et finalement :


 0
 x = −x − 2z + 2
y0 = −2x + y − 2z + 2
 0
z =z

c) On obtient  0
 x = −y − z + 1
y0 = −2x + y − 2z − 2
 0
z = −2x − 2y − z + 2

Solution 5
1. M (x, y, z) un point et M (x , y , z ) = f (M ) et f of (M ) = M ”(x”, y”, z”) on a x” = −y 0 − z 0 + 1 donc
0 0 0 0

x” = −(−2x − y − 2z + 2) − (x + y + 2z − 1) ; x” = x, de mêmey” = y et z” = z d’où f of = idE (1)

© IMSP/UPN 2016-2017 464 3CPI


10.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Ensemble des points invariants


 x = −y − z + 1
f (M ) = M ⇐⇒ y = −2x − y − 2z + 2 ⇐⇒ x + y + z − 1 = 0
z = x + y + 2z − 1

Ainsi l’ensemble des points invariants par f est le plan (P ) : x + y + z − 1 = 0 (2)

Direction
−−−→0 →
− →
− − −−−→0
→ →
− − →
→ − −−−→
M M = (x − x) i + (y − y) j + (z − z) k M M = (x + y + z − 1)(− i − 2 j + k ) donc M M 0 ∈ R→
0 0 0 −
u


avec u (−1, −2, 1) (3) .
De (1),(2) et (3) il sort que : f est la symétrie affine de base (P ) et de direction la droite
vectorielle engendrée par → −
u

− → − → −
f est la projection sur le plan d’équation x + y = 1 et selon la direction V ec( i − j + k )
M 0 (x0 , y 0 , z 0 ) = f (M ) et f of (M ) = M ”(x”, y”, z”) on a x” = −y 0 + z 0 + 3 donc
x” = −(−x + z + 3) + (−x − y + 2z + 3) + 3 ; x” = −y + z − 3, on trouve y” = −x + z + 3 et
z” = −x − y + 2z + 3 d’où f of = f (1)

Ensemble des points invariants


 x = −y + z − 3
y = −x + z + 3
z = −x − y + 2z + 3

P 2
⇐⇒ x + y − z − 3 = 0

.
.N
Direction
−−−→0 →
− → − → − −−−→
M M = (−x − y + z + 3)( i + j + k ) M M 0 ∈ R→ −u avec →−u (1, 1, 1) (3) .

H
De (1),(2) et (3) on déduit que : f est la projection de base (P ) et de direction la droite vectorielle

. engendrée par →−u

V Solution 6
a) Si f est une projection affine alors f of = f

− →− →
− →
− →

Inversement si f of = f alors f o f = f . Par suite F = Im f et G = ker f sont des sous-espaces


vectoriels supplémentaires dans E et f est la projection vectorielle sur F selon la direction G.
Soit A un point de E,on a f (f (A)) = f (A) et f (A) est un point de fixe f . Posons ν = f (A) + F . f
apparait comme la projection sur E selon la direction G car prend même valeur en f (A) et a
même partie linéaire que cette transformation.
b) Si f est une symétrie affine alors f of = IdE .

− →− →
− →
− →

Inversement si f of = f alors f o f = f . Par suite F = ker( f − IdE ) et G = ker( f + IdE ) sont des


sous-espaces vectoriels supplémentaires dans E et f est la symétrie vectorielle par rapport à F
selon la direction G. Soit A un point de E ,on a f (f (A)) = f (A). Posons I le milieu du segment
d’extrémité A et f (A) . I est un point fixe de f . Posons ν = I + F . f apparait comme la direction G
car prend valeur en I et a même partie linéaire que cette transformation .

10.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Année Académique : 2014-2015


Devoir libre de Géométrie Affine

Exercice no 1

3CPI 465 © IMSP/UPN 2016-2017


10.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Soit E un espace affine. Si O est un point de E et λ ∈ R∗, l’homothétie hO,λ de centre O et de rapport
−−−−→ −−→
λ est défini par OhO,λ = λOP
1. Montrer que si λ 6= 0,alors l’homothétie hO,λ a un point fixe.
2. Montrer que la composée de deux homothéties est une homothétie ou une translation.
3. Montrer l’ensemble des homothéties et des translation de E est un groupe pour la
composition des applications.
4. Montrer que les éléments de ce groupe transforment les sous espaces affines en des sous
espaces affines parallèles.

Exercice no 2

Soit dans le plan affine,ABCD un quadrilatère , I,J,K,L les milieux respectifs des segments [AB],
[BC] [CD] et [DA] Montrer que [IK] [JL] ont même milieu.

.P 2
. H .N
Que peut-on dire de l’isobarycentre des quatre points A,B,C,D ?
1. Soit ABC un triangle. Montrer qu’il existe un triangle A’B’C’ et un seul tel que A soit le milieu

V
de B’C’,B le milieu de [C 0 A0 ] et C le milieu de [A0 B 0 ]. Indiquer une construction de ce triangle .
2. Soit A’B’C’D’ un quadrilatère . Donner une condition nécessaire et suffisante pour qu’il existe
un quadrilatère ABCD tel que A’ soit le milieu de [AB],B’ soit le milieu de [BC],C’ le milieu de
[CD] et D’ le milieu de [DA] s’il existe .Le quadrilatère,s’il existe , est-il unique ?
3. Étant donnés, n points B1 ...Bn du plan affine E, peut-on toujours trouver les points A1 ...An de
E tels que Bi soit pour tout i = 1, ..n le milieu de [Ai An ] (avec la convention An+1 = A1 ) ?
Donner une construction géométrique des points Ai à partir des points Bi lorsque la solution
existe . Indication On pourra considérer la composée des symétries de centre de Bi .

Devoir de Géométrie Affine

Exercice no 1 : QUESTION DE COURS

1. Définir un espace affine , le vectorialisé d’un espace affine en précisant les lois qui confèrent
au vectorialisé sa structure d’espace vectoriel.
2. La composée de deux homothéties affines h(Ω,k) et h(Ω0 ,k0 ) est une translation.VRAI ou FAUX ?
Justifier votre réponse.
3. Soit E un espace affine réel de dimension n. On considère (n+1) points A0 , A1 ..., An de E.
a. Donner deux condition équivalentes pour lesquelles (A0 , A1 ..., An ) est un repère affine de E .
b. Comparer les coordonnées barycentriques d’un point M dans le repère affine (A0 , A1 ..., An )
−−−→ −−−→ −−−→ −−−→
et ses coordonnées cartésiennes dans le repère cartésien (A0 , A0 A1 , A0 A2 , A0 A3 , ..., A0 An )
4. Soit E un espace affine réel de direction E. On suppose que E = F ⊕ D Où D est une droite
vectorielle. Soit F un sous-espace affine de E de direction F,et soit p la projection affine sur F
de direction D. Pour tout réel k,on définit l’application a par :
a. Montrer que a est une application affine
b. Déterminer l’ensemble de ses points invariants.
c. Caractèriser a lorsque k = 1

© IMSP/UPN 2016-2017 466 3CPI


10.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Exercice no 2

Soit E un espace affine et O un point fixe dans E.


1. Démontrer que toute application affine f : E → E s’écrit de manière unique sous la forme
f = tof , où f est une application ayant la même partie linéaire que f et fixant O et t est une
translation
2. Expliciter la décomposition précédente lorsque E est un espace affine réel de dimension 3 ,

− →− → −
muni d’un repère (O, i , j , k ) et f est l’application affine envoyant le point de coordonnées
(x, y, z) sur le point M’ de coordonnées (2x − y + z + 1, x + y + z − 3, y − 2z + 2)
3. On considère deux applications affines f et g de E vers E. On écrit f = tu of g = tv og
a. Si →
− R
u E , exprimer l’application tu of sous la forme précédente.
b. Démontrer l’identité gof = t→

v +→
− u ) og of
g (→

Exercice no 3

Soit (A, B, C) un repère affine du plan affine P .


1. Démontrer que 3 points de P ,de coordonnées barycentriques respectives (a0 , a1 , a2 ) ; (b0 , b1 , b2 )
et (c0 , c1 , c2 ) sont alignés si et seulement si :

a0 b0 c0
a1 b1 c1 = 0
a2 b2 c2
2. En déduire que toute droite de P admet une équation barycentrique de la forme αxβyγz = 0
avec α, β et γ des réels non tous nuls.

.P
Rattrapage de Géométrie Affine
2
.N
Exercice no 1

trois propositions suivantes :


−→ −−→
i) AB = DC
−−→ −−→
ii) AD = BC V . H
1) Soient A,B,C et D quatre points d’un espace affine . Montrer l’équivalence des

iii) [AC] et [BC] ont même milieu


−→ −→
2) On suppose que les vecteurs AB et AC sont linéairement indépendants.
Montrer que les conditions i), ii) et iii) sont équivalentes á
−→ −−→ −−→ −−→
iv) AB et DC sont proportionnels, ainsi AD et BC

Exercice no 2

Soient E et F deux espaces vectoriels et soit f : E → F une application linéaire


. Montrer que pour tout vecteur v ∈ Imf , l’image réciproque f −1 {v} est un
sous- espace affine de E dont on précisera la direction .
Application : Montrer que l’ensemble des solutions de l’équation différentielle
2y 0 (x) − 3y(x) = e−x est un espace affine dont on précisera la direction et la
dimension.

Exercice no 3
Soient A et B deux points d’un espace affine  de dimension E et ϕ(M ) défini par :
−−−−−→ −−→ 10 −−→
2M ϕ(M ) = 7AM − BM .
3
i) Montrer que ϕ est une application affine et préciser son endomorphisme
associé f .
2) Précise la nature géométrique de ϕ.On donnera ses éléments caractéristiques.

3CPI 467 © IMSP/UPN 2016-2017


10.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

3) On suppose que ϕ = R3 muni sa structure affine canonique et rapporté á un



− → − → − 1 1 3
   
repère catésien (O, i , j , k ). On donne A −1, , 2 ; B 3, − , 1 ; C , −1, 4 et
2 2 2
7

on désigne par G le barycentre du système de points pondérés A; et
2
5
 
B; − . Donner l’expression analytique de l’application t− → ◦ ϕ et préciser sa

GC
3
nature.

Exercice no 4

Soient D1 la droite d’équation x − y + 2 = 0 et D2 celle d’équation


(2m + 1)x + (3m − 1)y + m + 2 = 0.
1) Soit M0 le point commun de D1 et D2 . Montrer que M0 est sur ∆m quelque soit
m.
2) Soit A un point du plan. Discuter suivant la position de A, le nombre de
droites ∆m passant par A.

Année Académique : 2015-2016

Devoir 1 de Géométrie Affine


Durée : 02h
Question de cours

.P
Rappeler les définitions des notions suivantes :
2
.N
1. endomorphisme affine de E.
2. similitude de E.

V .
3. similitude indirecte de E.
H
4. demi-tour de E d’axe P ⊂ E.
5. réflexion de E.

Exercice 1
Soit ABC un triangle non aplati, I le milieu de [AB], J le milieu de [BC] et K le
milieu de [AC].
1. Montrer que l’orthocentre du triangle IJK est le centre O du cercle circonscrit
à ABC.
2. Soit G le centre de gravité de ABC et h l’homothétie de centre G et de rapport
− 12 .
(a) Quelle est l’image par h de :
i. A, B et C ?
ii. la hauteur de ABC ? passant par A ?
iii. l’orthocentre H du triangle ABC ?
−−→ −→
(b) En déduire que AH = 2OJ.
3. Soit AB la corde d’un cercle C. Montrer que le lieu de l’orthocentre du triangle
ABM , lorsque M décrit C, est le cercle C 0 symétrique orthogonal de C par
rapport à (AB).

© IMSP/UPN 2016-2017 468 3CPI


10.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

Exercice 2
Soient A et B deux points d’un espace affine E euclidien de direction E et ϕ
l’application de E dans E qui à M de E associe le point ϕ(M ) défini par :
−−−−−→ −−→ 10 −−→
2M ϕ(M ) = 7AM − BM
3
1. Justifier que ϕ est une application affine et préciser sa partie linéaire ϕ
~.
2. En déduire la nature géométrique de ϕ.(On la caractérisera par son nom et
ses éléments géométriques.)
3. On suppose que E = R3 muni de ses structures affine et euclidienne
canoniques. Soit le repère cartésien (O, e~1 , e~2 , e~3 ) de E. On considère le point
G =bar((A, 27 ); (B, − 53 )) et on donne A = (−1, 12 , 2), B = (3, − 21 , 1), C = ( 32 , −1, 4) et
α = π6 .
(a) Reconnaître l’endomorphisme affine t−
−→ ◦ ϕ de E et donner son expression
GC
analytique.
(b) Déterminer la nature géométriquede l’application rG,α ◦ ϕ, où rG,α est la
rotation de centre G et d’angle α.
(c) Déterminer l’équation cartésienne du plan P perpendiculaire à (AB) et
passant par G.

.P
(d) Donner l’écriture matricielle de p : E → E, la projection orthogonale sur P.
2
(e) En déduire l’expression analytique de l’antirotation νG,α de centre G et

. H .N
d’angle α. Déterminer le point ν(D) où D = (− 12 , 0, 1).

V
Année Académique : 2015-2016

Devoir 2 de Géométrie Affine


Durée : 02h
Soit E un R-espace affine de direction E.
Partie A
1. Démontrer les propriétés suivantes des translations :
(a) Pour tous ~x, ~y ∈ E, t~x ◦ t~y = t~x+~y = t~y ◦ t~x ;
(b) Pour tout ~x ∈ E, t~x est bijective, d’inverse t~−1 x;
x = t−~

(c) Pour tout f endomorphisme affine de E, pour tout ~x ∈ E, on a :


f ◦ t~x = tf~(~x) ◦ f ;
(d) Pour tout couple (P, Q) ∈ E × E, il existe une unique translation t telle que
t(P ) = Q.
2. Soit h = hA,λ une homothétie de E.Démontrer les résultats suivants :
(a) Si h0 = hA,β est une autre homothétie de centre A, alors la composée h ◦ h0
est encore une homothétie de centre A, et cette composée est
commutative.
(b) h est bijective, d’inverse h−1 = hA, 1
λ

Partie B

3CPI 469 © IMSP/UPN 2016-2017


10.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE GÉOMÉTRIE AFFINE

On suppose que E est de dimension 4 et muni d’un repère affine. On donne


A = (1, 1, 1, 1), B = (0, 0, 0, −1), C = (1, 1, 0, 2), D = (− 21 , 1, − 12 , − 21 ) et F = (2, 0, 1, 0). On
note H = Aff(A, B, C, F ) le sous-espace affine de E engendré par les points A, B, C et
F.
1. La famille (A, B, C, D, F ) est elle affinement libre ?
2. Montrer que H est un hyperplan de E
3. Déterminer une équation cartésienne de l’hyperplan H
4. On note D la droite vectorielle engendrée par le vecteur w ~ = (1, 0, 1, 1). On
appelle p la projection sur H le long de D et s la symétrie par rapport à H
parallèlement à D. Soit M = (x, y, z, t) ∈ E
(a) Déterminer p(M ). En déduire l’affinité A 3 ,p
2

~ ◦s
(b) Déterminer ts(AD)
5. Déterminer la rotation de H d’axe Aff(C, F ).
Année Académique : 2015-2016
Examen de rattrapage de Géométrie Affine
Durée : 02h

Exercice 1

.P 2
On considère dans l’espace affine E de dimension 3 et de direction  E, le
−1
 sous

.N
ensemble F = A + F , où F = {(x, y, z) ∈ R3 , 2x − y + 3z = 0} et A = 
 1 

H
0

V .
1. Justifier que F est un sous espace affine de E(On donnera une équation
cartésienne de F et on proposera une base de sa direction F ).
2. Proposer une équation paramétrique du supplémentaire orthogonal G de F
dans E passant par A.
3. Déterminer l’expression analytique de la projection p sur F suivant G.
4. En déduire celle de l’isométrie f = s ◦ t~v où s est la symétrie d’axe F de
direction G et ~v = (0, −3, 1).
5. L’affinité A3,p = 3idE − 2p admet-elle de points fixes ?
6. Justifier que A3,p = 3idE − 2p coïncide avec une homothétie de E dont on
précisera le centre et le rapport.

Exercice 2
1. Montrer que l’ensemble C des nombres complexes possède une structure de
plan affine sur R.(Dans la suite de cet exercice, c’est ainsi qu’on le
considèrera.)
2. Démontrer que : pour tout f : C → C, f est affine si et seulement s’il existe
a, b, c ∈ C tels que : f (z) = az + bz + c, pour tout z ∈ C

Exercice 3

© IMSP/UPN 2016-2017 470 3CPI


10.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE GEOMETRIE AFFINE

Soit E le plan affine euclidien. Dans un triangle ABC inscriptible dans un cercle,
la bissectrice de l’angle en C coupe respectivement la médiatrice de [BC] en P , la
médiatrice de [AC] en Q et le cercle en R. On désigne respectivement par S et T les
milieux de [BC] et de [CA].
1. Faire une construction géométrique claire, rigoureuse et bien lisible.
2. Démontrer que les triangles RQT et RP S ont même aire.

10.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE GEOMETRIE AFFINE

Année Académique : 2015-2016

Devoir 1 de Géométrie affine


Question du cours
1. Endomorphisme affine de E : c’est une application de E → E tel qu’il existe une


application f définie de E → E tel que
−−−−−−−→ → − −−→
∀M, N ∈ ε, f (M )f (N ) = f (M N )

où f est l’application linéaire associée.


2. Une application de f : E → E est une similitude s’il existe k > 0 tel que

.P 2
f (M )f (N ) = kM N pour tous M, N ∈ E. Ce réel est appelé rapport de la

.N
similitude de f .
3. Une similitude indirecte de E est la composée (commutative) d’une homothétie

V . H
et d’une isométrie indirecte de E.
4. Un demi-tour de E d’axe P ⊂ E est un renversement en dimension 3.
5. On appelle réflexion de E toute symétrie s par rapport à un hyperplan F
suivant F ⊥ .

Solution 1
1. Montrons que l’hortocentre du triangle IJK est le centre O du cercle
circonscrit à ABC.
I et K milieu respectifs de [AB] et [AC]. D’après la propriété des droites des
milieux
(IK) k (BC)
or (OJ) ⊥ (IK), donc
(OJ) ⊥ (BC).
De meme, on montre que
(OK) ⊥ (AC).
Ainsi O est le point de concours des médiatrices de ABC. Par conséquent O
est le centre du cercle circonscrit à ABC.
2. (a) L’image par h de :
i. A,B et C.
On a
−→ 2 −−→
hG, −1 (A) = A0 ⇒ AG = AA0
2 3
3CPI 471 © IMSP/UPN 2016-2017
10.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE GEOMETRIE AFFINE

−−→ 2 −−→
hG, −1 (B) = B 0 ⇒ BG = BB 0
2 3
−→ 2 −−→
hG, −1 (C) = C 0 ⇒ CG = CC 0
2 3
−→ 2 −→ −−→ 2 −−→
or G est le centre de gravité de ABC i.e AG = 3 AJ, BG = 3 BK et
−→ 2 −→
CG = 3 CI.
Donc
hG, −1 (A) = J, hG, −1 (B) = K, hG, −1 (C) = I
2 2 2

ii. la hauteur de ABC issue de A.


De ce qui précède
hG, −1 (ABC) = JKI.
2

Or hG, −1 (A) = J. Donc l’image par h de la hauteur de ABC issue de A


2
est la hauteur de JKI issue de J.
iii. l’hortocentre H de ABC.
On a hG, −1 (ABC) = JKI or h conserve le barycentre des points(c’est une
2
application affine). Ainsi hG, −1 (H) = O.
2
−−→ −→
(b) Déduisons que AH = 2OJ
−→ −1 −−→
hG, −1 (H) = O ⇒ GO = GH
.P 2
.N
2 2
−−→ −→
⇒ GH = −2GO

V . H −→ −−→
−−→

−−→
−→

−→
−→
−→ −→
−→
⇒ GA + AH = −2GJ − 2JO
−→ −1 −→
⇒ AH = −2GJ − 2JO − GA or GJ =
2
GA

⇒ AH = −2JO
−−→ −→
⇒ AH = 2OJ

Solution 2
1. Justifions que ϕ est une application affine.
Montrons d’abord l’existence d’une application linéaire.


− E → E
ϕ : −−→ −−→
M N 7→ ϕ M N = ϕ(N ) − ϕ(M )
−−→ −−→
On a ϕ(M ) = M + 27 AM − 53 BM .
−−→ −−→ −−→
On calcule →−ϕ (M N ) = ϕ(N ) − ϕ(M ) et on trouve →

ϕ (M N ) = 17
6
MN.

− →
− →

On vérifie facilement que ϕ : E → E , définit par ϕ ( u ) = 6 u , ∀→
17 →
− −
u ∈ E, est
linéaire.
2. Nature géométrique de ϕ.
−−→ 17 →
ϕ(u) = 6 −
u est une homothétie vectorielle donc ϕ est une homothétie affine de
rapport k = 17
6
et de centre G = bar{(A, 72 ), (B, −10
3
}.

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10.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE GEOMETRIE AFFINE

3. (a) Reconnaissance de l’endomorphisme affine t− −→ ◦ ϕ et expression


GC
analytique.
−→
t−
−→ ◦ ϕ est une homothétie de rapport k = 17 et de centre O = G + 1 GC
GC   6 1−k
On calcule et on a G −51 , 31 32
,
11 22 11
Expression analytique
0 17 21

 x = 6 x − 22

0 17 659
On retrouve facilement t− −→◦ϕ
GC
y = 6 − 12
 z 0 = 17 − 13

6 2
(b) Nature géométrique de rG,α ◦ ϕ.
rG,α ◦ ϕ est une similitude de centre G et d’angle α et de rapport k = 17 6
(c) Équation cartésienne de P tel que P ⊥ (AB) et passant par G.
−→
Un vecteur normal à ce plan est AB.
(d) Écriture matricielle de p.

Devoir 2 de Géométrie Affine


Corrigé Partie A
1. Démontrons les propriétés suivantes :
(a) Pour tous →

x ,→

x ◦ t−
y ∈ E, t−
→ y = t−
→ → y ◦ t−
y = t−
x +−
→ → x.

t−
→x ◦ t−
→y (M ) = t−
→x (t−
→y (M ))


t−

t−

x ◦ t−

x ◦ t−

y (M ) = t−

.P
x (M + y )

2
− →
y (M ) = M + x + y

.N

− → −
t−
→x ◦ t−
→y (M ) = M + y + x car + est commutative

x ◦ t−

H
y (M ) = t−
t−
→ → →x +−

.
y
t x ◦ t y (M ) = t y ◦ t−

→ −
→ −
→ →x (M )

D’où le résultat.
(b) Pour tout →
t−

x (M ) = M

0
⇐⇒
V
x ∈ E, t−
M 0
= M + →

x ⇐⇒ M = M 0
−1
x est bijective, d’inverse t−

x = t− x .

− →
−x .


Donc
0
M = t−−
x (M )

D’où t−
x est bijective, d’inverse

t−1
x = t− x .

→ −

(c) Pour tout f endomorphisme affine de E, pour tout →



x ∈ E, on a
f ◦ t−
x = t−
→ → −
f (→
x)
◦ f.
f ◦ t−
x (M ) = f (t−
→ x )(M )

= f (M + → −
x)

− −
= f (M ) + f (→x)
f ◦ t−
x (M ) = t−
→ → −
f (→
x)
◦ f (M )
D’où le résultat.
(d) Pour tout couple (P, Q) ∈ E × E, il existe une unique translation t telle que
t(P ) = Q.
−→
PQ = Q − P
−→
Q = P + PQ
Alors il existe t−
−→ (P ) = Q.
PQ

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10.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE GEOMETRIE AFFINE

2. (a) Montrons que h ◦ h0 est une homothétie de centre A et est commutative.


−−→ −−→
hA,β (M ) = M1 ⇒ AM1 = β AM
−−→ −−→
hA,λ (M1 ) = M 0 ⇒ AM 0 = λAM1
 − −→ −−→

0 0 AM1 = β AM
hoh (M ) = M ⇒ −−→0
 AM = λ− −→
AM1
−−→ −−→
⇒ AM 0 = λ(β AM )
−−→ −−→
⇒ AM 0 = βλAM
−−→ −−→
⇒ AM 0 = β(λAM )
⇒ (h0 ◦ h(M )) = M 0

h ◦ h0 est donc une homothétie de centre A, de rapport βλ et cette


composition est commutative.
(b) Montrons que h est bijective et précisons son inverse.
−−→ −−→
h(M ) = M 0 ⇒ AM 0 = λAM
−−→ 1 −−→
⇒ AM = AM 0 avec λ 6= 0
λ

.P 2
⇒ h−1 (M 0 ) = M

. H .N
D’où h bijective, d’inverse h−1 = hA, 1 .
λ

V
Corrigé Partie B

1. Montrons que la famille (A, B, C, D, F ) est affinement libre.


−→ −→ − −→ −→
Il suffit de prouver que la famille de vecteurs AB, AC, AD, AF est libre dans
E puis conclure.
2. Montrons que H est un hyperplan de E
On a H = Af f (A, B, C, F ) ⊂ E.
Il suffit de montrer que H est un sous-espace affine de E de dimension
4 − 1 = 3.
3. Équation cartésienne de l’hyperplan H.
Soit M (x, y, z, t) ∈ E.
−−→ −→ −→ −→
M ∈ H ⇒ ∃α, β, γ ∈ R/AM = αAB + β AC + γ AF


 x = −α + γ + 1
y = −α − γ + 1






z = −α − β + 1

t = −2α + β − γ + 1

En éliminant α, β, γ, on trouve

H : x + 2y − z − t − 3 = 0.

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10.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE GEOMETRIE AFFINE

4. (a) Déterminons p(M )


M0 ∈ H
(
p(M ) = M 0 ⇒ −−−→0
M M = k→ −
w (k ∈ R)
x0


 = 2x + 2y − z − t − 3
y0 = y




 z0 = x + 2y − t − 3
 0

t = x + 2y − z − 3

.P 2
. H .N
V

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10.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE GEOMETRIE AFFINE

.P 2
. H .N
V

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UE : INTÉGRALES (GÉNÉRALISÉES,
MULTIPLES, CURVILIGNES ET DE
SURFACE)

11.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

Année Académique : 2014-2015

Exercice 1
I/ Nature des intégrales généralisées :
Z 1
– ln(t)dt ;

P
Z01
– √
Z 1 1−x
dx
2
;
. 2
.N
0
cos x
– dx ;
Z01 xx


e −1
Z0+∞sin x

Z0+∞ x
sin x
α
cos x
dx ;

dx ;
V . H
– dx; α > 0.
0 xα
Z +∞
cos t
II/ 1. Soit α > 0. Montrer que dt converge.
1 tα+1
Z +∞
sin t
En déduire que dt converge.
1 tα
Z +∞
sin2 t
2. Montrer que dt diverge.
1 Z t
+∞ sin t
En déduire que dt diverge.
1 t
sin t sin t sin2 t
3. Vérifier que √ ∼ √ + mais que les intégrales
t t t
sin t sin2 t
!
Z +∞
sin t Z +∞
√ dt et √ + dt ne sont pas de même nature. Dire
1 t 1 t t
pourquoi.
Z +∞
sin t
4. Vérifier que dt converge absolument si α > 1.
1 tα
Z +∞
sin t
5. Montrer que dt est semi-convergente.
0 t

477
11.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

Exercice 2 : Calcul d’intégrale simple à l’aide d’une intégrale double


On considère l’intégrale I(a, b) définie pour 0 < a < b par :
Z 1 b
x − xa
I(a, b) = dx où l’on suppose que, la fonction
0 ln(x)
xb − xa
x 7→ est continue sur [0,1] en lui affectant les valeurs 0 en 0 et b − a en 1.
ln(x)
Z b Z b
y ln(x)
1. (a) Justifier que l’on a : x − x = b a
ln(x)e dy = ln(x)xy dy.
a ! a
Z 1 Z b Z b Z 1 
y y
(b) Déduis-en que : I(a, b) = x dy dx = x dx dy
0 a a 0

2. Détermine alors l’intégrale I(a, b).

Exercice 3 : Intégrale de GAUSS


On considère les deux fonctions définies par :
Z x
2
Z 1
exp(−(1 + t2 )x2 )
F (x) = exp(−t )dt et G(x) = dt
0 0 1 + t2
1. Exprime G0 (x) en fonction deF (x)F 0 (x) et en déduire G(x) en fonction de F (x).

.P 2
2. RDétermine la limite de G(x) quand x tend vers +∞,puis la valeur de l’intégrale

.N
2
R exp(−t )dt

On pose Γ(x) =
R +∞ x−1 −t
t e dt V . HExercice 4 : Fonction Gamma

1. Justifier que la fonction Γ est définie sur ]0; +∞[.


2. Montrer que Γ est continue sur ]0; +∞[.
3. Montrer que Γ est de classe C ∞
4. Montrer que x > 0, Γ(x + 1) = xΓ(x) et ∀ n ∈ N∗ , Γ(n + 1) = n!
1
 
5. Calculer Γ
2

Exercice 5 : Intégrale double


Calculer les intégrales multiples suivantes :
Z Z
1. I = (x + y)dxdy, où D = {(x, y) ∈ R2 , x ≤ 1, y ≤ 1 et x + y ≥ 1}.
D
Z Z
2. I = | x + y | dxdy.
[−1,1]
3. ZI =
Z
xydxdy, où D est la partie du plan limitée par les paraboles d’équations respectives
D
x et x = y 2 .
2

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11.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

Exercice 6 : Intégrale double et coordonnées polaires

a et b étant Zdes
Z nombres réels non nul. Calculer l’intégrale
2 2
double,J = x2 y 2 (x − y )dxdy. (On pourra faire un changement de variable et
+
a2 b 2
passer coordonnées polaires).

Année Académique : 2015-2016

Exercice 7
Etudier l’existences des intégrales suivantes :

a) 01 (1−t)
1
R
tdt.
R +∞
b) 0 ln (t) e−t dt.
R +∞ ln t
c) 0 1+t2
dt.
R +∞ ln (1+t)
d) 0

t t
dt.
R +∞ ln(1+t2 )
e) ∝ 1+t2
dt.
R +∞

P
f) sin ( t12 )dt.
0

. 2
. H .N
Exercice 8

R +∞ ta
1

I2 = 0 1+tb dt,
b dt,
V
Déterminer une condition nécessaire et suffisante sur les paramètres réels a et b
pourR que les intégrales suivantes existent :
I1 = 1+∞ ta (1−t)

a e−t
I3 = 0+∞ t1+t
R
b dt.

Exercice 9

Étudier l’existence des intégrales suivantes :


R +∞ te−√t
I1 = 0 1+t2
dt
R1
I2 = 0 √ ln t
3
dt
(1−t)
R +∞ 1
I3 = 0 t −1 dt
R +∞ e −(ln t)2
I4 = e
R0+∞ −t arctan t
dt
I5 = R0+∞
e √dt
I6 = 0 (t + 2 − t2 + 4t + 1) dt

Exercice 10
Soit f : [0, +∞[→ R une fonction continue et de carré intégrable.
Pour x > 0 on pose : g(x) = x1 0x f (t) dt
R

3CPI 479 © IMSP/UPN 2016-2017


11.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

1. Montrer que g 2 est intégrable sur ]0, +∞[ et que 0∞ g 2 dt ≤ 4 0∞ f 2 dt


R R

2. Montrer que f ∗ g est intégrable et que 0∞ g 2 dt = 2 0∞ f (t)g(t)dt


R R

Exercice 11
Soit f : [0, +∞[→ R une fonction continue et positive. On suppose que
limx→+∞ f (x+1)
f (x)
= l, l appartient a [0, 1[
Déterminer la nature de l’intégrale 0∞ f (t) dt.
R

Exercice 12
Soit g définie sur ]0, +∞[ par g(x) = x1 0x f (t)dt où f est une fonction continue, de
R

carré intégrable sur [0, +∞[


1. Étudier le prolongement par continuité de g en 0.
2. Exprimer g ‘ en fonction de f (x) et de g(x) pour x > 0.
Rb 2
g dt = 2 abqf (t)g(t)dt + ag 2 (a) − bg 2 (b)dt puis
R
3. Pour 0 < a < b,qRmontrer que qR a
∞ 2
b 2
a g (t) dt ≤ ag 2 (a) + 0∞ f 2 (t)dt.
R
montrer que 0 f (t)dt +
R∞ 2
4. Étudier la nature de l’intégrale 0 g (t)dt.

.P 2
11.2 SOLUTIONS DES

.
TRAVAUX

H .N
DIRIGÉS

Année Académique : 2014-2015


D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

I/ Nature
Z
V
des intégrales généralisées :
1
Solution 1

* ln(t)dt
0
Soit x ∈]0, 1]. Posons F (x) = x1 ln(t)dt
R

La fonction t 7→ ln(t) est continue sur ]0, 1] donc intégrable sur ]0, 1] et
Z 1
F (x) = [t ln t]1x = x − x ln x − 1; lim+ F (x) = −1 ∈ R donc ln(t)dt est
x→0 0
convergente et vaut -1.
Z 1
dx
* √
0 1 − x2
1
La fonction x 7→ √ est continue et positive sur [0, 1[ donc localement
1 − x2
intégrable sur [0, 1[. Posons
Z t
dx π
H(t) = √ , H(t) = [arcsin x]t0 = arcsin t; lim = ∈ R donc l’intégrable
0 1−x 2 t→1 2
Z 1
dx π
√ converge et vaut .
Z 1 1−x
0 2 2
cos x
* dx
0 x
cos t
La fonction t 7→ est continue et positive sur [0, 1[ donc localement
t Z t
cos t
intégrable sur [0, 1[. Posons G(t) = pour tout t ∈ [0, 1[.
0 t
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11.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

sin t 1 R 1 sin t
 
En intégrant par partie on obtient : G(x) = + dt.
t x Zx t2
Z 1
sin t sin t 1 1 1
Considérons l’intégrale 2
dt∀t ∈ R 2 ≤ 2 or dt est une intégrale
x t t t 0 t2
de Riemann avec α = 2 > 1 donc divergente. De plus
sin x R cos t
lim sin 1 − = sin 1 − 1 ∈ R. Par conséquent 01 dt est divergente.
x→0
Z 1 x x t
e −1
* dx
0 sin x x
La fonction t 7→ esin−1 x
est continue sur ]0, 1] donc localement intégrable sur
x
e −1 sin x −1 ex − 1 sin x
 
ex −1
]0, 1]. On a sin x = × or lim = 1 et lim = 1 donc
x
x x x→0 x x→0 x
e −1
lim = 1 d’où est prolongeable par continuité en 0. Par suite l’intégrale
Rx→0 x
sin x
1 e −1
0 sin x dx converge.

cos t
II/ 1. Soit α > 0. Montrons que 1+∞ α+1 dt converge.
R
t
cos t
La fonction t 7→ α+1 est continue et positive sur ]1, +∞[ donc localement
t
cos x 1
intégrable sur ]1, +∞[. ∀t α+1 ≤ α+1 or α + 1 > 1 car α > 0, donc il s’agit
x x
cos t
d’une intégrale de Riemann en +∞. d’où 1+∞ α+1 dt est absolument
R
t
convergente donc converge.
R sin t
Déduisons que 1+∞ α dt converge .
t
.P 2
.N
Z X
cos t
Soit X ∈ [1, +∞[ et F (X) = dt.
1 tα+1

F (X) =
cos X
X α

− cos t −α
−α
t
X

1
R cos t
V
− cos 1 − α 1X α+1 dt.
t
. H
R sin t
αt
R sin t
− 1X α dt ⇒ 1X α dt =
t

cos t X
αtα 1

− αF (X) =

sin t
Les termes de droite admettent une limite finie en +∞ donc 1+∞ α dt
R
t
converge .
R +∞ sin2 t
2. Montrons que 1 dt diverge .
t
2
sin t 1 − cos 2t 1 cos(2t)
= = −
t 2t 2t 2t
R +∞ 1
* 1 est une intégrale de Riemann divergente (i)
Z +∞ 2t
cos(2t) 1 Z 2X cos u 1 Z 1 cos u
* dt = du + du. ( En faisant le changement
1 2t 2 1 u 2 2 u
Z +∞
cos(u) Z 1
cos u
de variable u=2t) d’après 1), du converge. Or du est
1 u 2 u
Z +∞
cos(2t)
finie donc dt converge (ii).
1Z 2t
+∞ sin t
De (i) et (ii) α
dt diverge .
1 t
Z +∞
sin t
Déduisons-en que dt diverge .
1 t
sin t2 sin t R +∞ sin2 t
On a |sin t| ≤ 1 ⇒ ≤ . 1 dt étant divergente alors
t t t
R +∞ sin t
1 dt diverge aussi.
t
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11.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

sin t sin t sin2 t Z +∞


sin t
3. Vérifions que √ ∼ √ + mais que les intégrales √ dt et
t! t t 1 t
Z +∞
sin t sin2 t
√ + dt ne sont pas de même nature .
1 t t
sin t sin2 t
√ +
t t sin t sin t sin t sin t sin2 t
=1+ √ → 0 car lim √ = 0. Donc √ ∼ √ + .
sin t t t→+∞ t t t t

t Z +∞
sin t
Grâce a la question 1), √ dt converge .
1 t

Solution 2
1. (a)
Z b h ib
(ln x)ey ln x dy = ey ln x
a a
b ln x
=e − ea ln x
b a
= eln x − eln x
= xb − xa
Rb y
= xb − xa

P
Donc x dy
(b)
a

. 2
.N
Z 1
1 b
I(a, b) = x − xa dx
0 ln x

. H (ln x)ey ln x
Z 1 Z b !
= dy dx

V =
0
Z 1

0
Z 1
a
Z b

Z b
a
ln x
y ln x
e dy dx
!
!

y
= x dy dx
0 a

La fonction (x, y) 7→ xy est !continue sur [0, 1], d’après le théorème de Fubini
Z 1 Z b Z b Z 1 
on a : I(a, b) = xy dy dx = xy dx dy
0 a a 0

2. Déterminons I(a, b)

Z b Z 1 
y
I(a, b) = x dx dy
a 0
#1
Z b" y+1
x
= dy
a y+1 0
b+1
I(a, b) = ln
a+1

Solution 3 : Intégrale de Gauss


Z x Z 1 −(t2 +1)x2
2 e
F (x) = e−t dt, G(x) = dt
0 0 t2 + 1
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11.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

1. Expression de G0 (x)
2 2
e−(t +1)x
La fonction h : t 7→ 2 est continue sur [0, 1] ∀x ∈ R.
t +1 2 2
e−(t +1)x
Pour t fixé, la fonction x 7→ 2 est dérivable sur R et ∀x ∈ R,
t +1
∂f 2 2
(x, t) = −2xe−(t +1)x ) .
∂x
∂f
La fonction est continue sur [0, 1]. Par suite G est dérivable sur [0, 1].
∂x
Z 1
0 2 +1)x2
G (x) = e−(t dt
0
Z 1
2 2
G0 (x) = −2xe−x e−t dt
0
Z x
Z 1
2 1 −u2 1 2
On pose u = tx, e−(tx) dt = e du = F (x) or F 0 (x) = e−x d’où ∀x ∈ R,
0 0 x x
G0 (x) = −2F (x)F 0 (x)
Déduction Z x Z x
0 0
G (t) = −2F (t)F (t) ⇒ G (t)dt = −2 F (t)F (t)dt
" 0 #x 0
F 2 (t) Z 0
2
G(x) − G(0) = −2 2 2
= − (F (x) − F (0)) or F (0) = e−t dt = 0 et
2 0 0
Z 1
1 π π
= [arctan t]10 = donc G(x) = − F 2 (x).

P
G(0) =
0 1 + t2 4 4

. 2
.N
2. Déterminons lim G(x)
x→+∞
2 2
e−(1+t )x

H
La fonction f : (x, t) 7→ est continue sur [0, 1] , ∀x fixé lim f (x, t) = 0 et
1 + t2

.
x→+∞
la fonction nulle est continue sur [0, 1] donc intégrable sur [0, 1] d’où

V lim G(x) =
x→+∞

lim G(x) = 0
Z 1

0 x→+∞
lim f (x, t) dt


x→+∞

DéductionZ
Z +∞ Z +∞
2 −t2 2 2
e−t dt = e dt = 2 e−t dt car la fonction t 7→ e−t est paire et
ZR+∞ −∞ 0
−t2
e dt converge .
0
2
En effet ∀tZ > 1, t2 > t ⇒ e−t < e−t
Z +∞ +∞ 1
e−t dt dt < ∞
0 0 t2
La fonction x 7→ x2 est continue sur R.
π
lim G(x) = − lim F 2 (x)
x→+∞ 4 x→+∞
2
π

= − lim F (x)
4 x→+∞
Z +∞ 2
π 2
lim G(x) = − e−t dt
x→+∞ 4 0
Z +∞ 2 Z +∞ √
π −t2 −t2 π
or d’après 1.) lim G(x) = 0 donc 0 = − e dt ⇐⇒ e dt =
Z +∞
x→+∞ 4 0 0 2
−t2 −t2
or e dt converge et e > 0 donc
0

3CPI 483 © IMSP/UPN 2016-2017


11.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES


Z +∞
−t2
Z +∞
π Z
−t2
2 √
e dt > 0 d’où e dt = et e−t dt = π ( Intégrale de Gauss : on
0 0 2 ZZR
peut aussi la déterminer en calculant )
R×R

Solution 4 : Fonction gamma


R +∞ x−1 −t
On pose Γ(x) = t e dt
0

1. Justifions que la fonction Γ est définie sur ]0; +∞[.


Soit
f : R × R∗+ → R
(x, t) 7→ e−t tx−1
et pour tout x ∈ R,
fx : R∗+ → R
t 7→ e−t tx−1
La fonction fx est continue et positive sur ]0, +∞[ donc Γ(x) est bien définie
sur ]0, +∞[ si et seulement fx est intégrable sur ]0, +∞[.
Convergence de fx en 0.
fx (t) 1−x −t x−1 −t fx −t 1
1 = t × e t = e donc lim = lim e = 1 d’où f x ∼t→0 1−x si
t→+∞ 1

P
t→+∞ t
t1−x
seulement si 1 − x < 1 ie x > 0.
t1−x

. 2
Convergence de fx en +∞.
fx (t) 2
1 =t ×e t
−t x−1 x+1 −t

. H
fx (t)
.Nx+1 −t
= t e donc lim 1 = lim t e = 0 d’où fx (t) = ◦ 2
t→+∞ t→+∞
1
 

t
t2
V t2
donc fx est intégrable sur ]0, +∞[. Donc Γ(x) est intégrable sur [1, +∞[ pour
tout x ≥ 1.
Finalement fx est intégrable sur ]0, +∞[ pour tout x ∈]0, +∞[. Donc Γ(x) est
bien définie ssi x ∈]0, +∞[ d’où Γ est bien définie sur ]0, +∞[.
2. Montrons que Γ est continue sur ]0, +∞[
•f est continue sur ]0, +∞[×]0, +∞[.
•fx est intégrable sur ]0, +∞[ pour tout x fixé dans ∈]0, +∞[.
Il suffit de montrer que f satisfait l’hypothèse de domination pour
x ∈ [a, b] ⊂ R∗+ .
Pour 0 < t < 1, la fonction x 7→ tx−1 est décroissante donc pour x ∈ [a, b] on a :
0 < f (x, t) < ta−1
Pour t > 1, la fonction x 7→ tx−1 est croissante donc pour x ∈ [a, b] on a :
0 < f (x, t) < e−t tb−1 .
Soit
φ : R∗+ → R (
ta−1 si x ∈]0, 1]
(x, t) 7→ φ(t) = −t b−1
e t si x ∈]1, +∞[
φ est positive, continue par morceaux et intégrable sur ]0, +∞[ et
∀(x, t) ∈]0, +∞[×]0, +∞[, 0 < f (x, t) < φ(t).
Ainsi Γ est continue d’après le théorème de continuité sous le signe somme.
3. Montrons que Γ est de classe C ∞ sur ]0, +∞[
Z +∞
Γk (x) = (ln t)k e−t tx−1 dt
0

© IMSP/UPN 2016-2017 484 3CPI


11.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

Pour tout k ∈ N∗ , f est de classe C ∞ sur ]0, +∞[×]0, +∞[ avec ∀(x, t) ∈
∂ 2f
(R∗+ )2 , (x, ) = (ln t)k e−t tx−1 .
∂xk
Considérons de nouveau un intervalle compact [a, b] ∈ R∗+ et soit
k
ϕk : ]0, +∞[→  ∀t ∈]0, +∞[, ϕk (t) = |ln t| φ(t). Au voisinage de 0 on a
R/
1  1
 

ϕk (t) = ◦   et en +∞ on a ϕk (t) = ◦
a donc ϕk est positive, continue et

1− t2
t 2
intégrable sur ]0, +∞[.
Par construction on a :
∂kf
∀(x, t) ∈ [a, b]×]0, +∞[, (x, ) ≤ ϕk (t).
∂xk
• Montrons par récurrence que pour tout k ∈ N∗ ; Γ est de classe C k sur R+ avec
Z +∞
P (k) : ∀x ∈ R∗+ , Γk (x) = (ln t)k e−t tx−1 dt
0
La classe C 1 de f sur (R∗+ )2 et l’étude de la définition de Γ assurent les
premières hypothèses du théorème de dérivation sous le signe somme et les
fonctions ϕ1 donnent l’hypothèse de domination sur tout segment [a, b] ∈ R∗+ (il
y a une fonction ϕ1 pour tout segment [a, b] ∈ R∗+ . Ainsi par application du
Z +∞
théorème Γ est de classe C ∞ sur R∗+ avec ∀x ∈ R∗+ , F 0 (x) = (ln t)e−t tx−1 dt.
0
• Montrons maintenant que si P (k) est vrai alors Γ(k) est de classe C 1 sur

P
]0, +∞[.

.
La classe C k+1 sur (R∗+ )2 donne la classe C 1 sur (R∗+ )2 de 2∂kf
et Γk étant définit

.N
∂x k
pour tout x ∈ R∗+ les premières hypothèses du théorème de dérivation sous le

H
∂kf

montrent que
∂g
∂x
=
V
∂xk+1
.
somme sont vérifiées pour la fonction g =
∂ k+1 f
∂xk
. D’autre part, les fonctions ϕk+1

satisfait à l’hypothèse de domination sur tout


segment [a, b] ∈ R∗+ . On en déduit que Γk+1 est de C 1 sur ]0, +∞[ ie que Γ est de
Z +∞
classe C k+1 avec ∀ R∗+ , Γk+1 (x) = (ln t)k+1 e−t tx−1 dt .
0
La propriété P (k) est donc héréditaire se qui achève d’établir que Γ est de
classe C k sur R∗+ pour tout k ∈ N∗ donc Γ est de classe C ∞ .

4. Montrer que x > 0, Γ(x + 1) = xΓ(x) et ∀n ∈ N∗ , Γ(n + 1) = n!


Posons u0 (t) = e−t u(t) = −e−t
v(t) = tx v 0 (t) = xtx−1

h i+∞ Z +∞
Γ(x + 1) = −tx e−t − −xtx−1 e−t dt
0 0
h i+∞ Z +∞
= −tx e−t +x tx−1 e−t dt
0 0
Γ(x + 1) = xΓ(x)

puis que lim −tx e−t = 0 et lim −tx e−t = 0 car x > 0.
t→+∞ t→0
Déduisons que ∀n ∈ N∗ , Γ(n + 1) = n!
Pour n = 0, Γ(1) = 0! = 1.

3CPI 485 © IMSP/UPN 2016-2017


11.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

Z +∞
Γ(1) =
0
= lim −te−x + e0
x→+∞
Γ(1) = 1

Donc la propriété est vrai pour n=1. Supposons qu’elle est vraie à l’ordre
k ∈ N∗ ie Γ(k) = (k − 1)! et montrons que Γ(k + 1) = k!.
Puis que Γ(x + 1) = xΓ(x) on a : Γ(k + 1) = kΓ(k) or
Γ(k) = (k − 1)! donc Γ(k + 1) = k(k − 1)! = k! d’où ∀n ∈ N∗ , Γ(n + 1) = n!
1
 
5. Calculer Γ
2
1
1
  Z +∞
−t 2
Z +∞ −t
e √
Γ = e t dt = √ dt. On pose u = t
2 0 0 t
Z +∞ −u2 √
1 e
 
Γ = √ × 2 tdu
2 0 t
Z +∞
2
=2 e−u du
0

π
=2×
1
 

.P 2 2

.N
Γ = π
2

V . H Solution 5

Calculons les intégrales multiples suivantes.


Z Z
1. I = (x + y)dxdy où D = {(x, y) ∈ R/x ≤ 1, y ≤ 1etx + y ≥ 1}
D

D = {(x, y) ∈ R2 /0 ≤ x ≤ 1; 1 − x ≤ y ≤ 1}
1
Z 1 Z 1  Z 1
1 2
et on obtient : I = dx = xy + y 2 dx =
0 1−x 0 2 1−x 3
Z Z Z 1 Z 1
2. |x + y| dxdy = |x + y| dxdy
[−1,1]2 −1 −1

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11.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

Pour −1 ≤ x ≤ 1, y + x ≤ 0 ⇔ −1 ≤ y ≤ −x et y + x ≤ 0 ⇔ −x ≤ y ≤ 1
Z 1 Z −x Z −x
|x + y| dy = −(x + y)dy + x + ydy
−1 −1 −1
−x 1
1 1
 
= −xy − y 2 + xy + y 2
2 −1 2 −x
Z 1
|x + y| dy = x2 + 1
−1
Z 1
8
Donc I = x2 + 1dx =
−1 3
Z Z
3. I = I = (xy)dxdy
D


D = {(x, y) ∈ R2 /0 ≤ x ≤ 1 et x2 ≤ y ≤ x}
Z √x !

P
Z 1
I=
0

. 2
−x2
xydy dx

.N

Z 1
1 h 2i x
= x y 2 dx
0 2 x

V . H I=
1
12

Année Académique : 2015-2016

Solution 6
Étudions l’existence des intégrales suivantes :
R1 1√
a) 0 (1−t) t dt∀t ∈]0, 1[f (t) > 0

I1 = Oa f (t) dt avec a ∈]0, 1[ I2 = a1 f (t)dt avec a ∈]0, 1[ f (t) ≈ √1t au voisinage de 0


R R

1
≈ 1 au voisinage de 0 or 0a √1t dt converge car α = 12 < 1 (Riemman) ⇒ I1
R
car 1−t
1
au voisinage de 1 car √1t = 1 au voisinage de 1 a1 1−t
R 1
converge. f (t) ≈ 1−t dt =
R 1−a du R 1−a du 1−a
0 u
6∈ R car u = 1 − t ⇒ du = −dt ainsi 0 u
=[lg u]0 6∈ R pour a tendant
vers 1 donc I2 diverge ⇒ I diverge
R +∞
b) 0 lg te−t dt ∀ t ∈ ]0, 1[ f (t) < 0 car lg t < 0 et e−t > 0.
Posons g(t) = −f (t)
√ √
∀ t ∈ ]0, 1[ , g(t) > 0 t > 0 ∀ t ∈ ]0, 1[ donc limx→0+ tg(t) = 0 ⇒ 01 g(t)dt converge
R
R +∞ ln t ln t R 1 ln t R +∞ lg t
c) 0 1+t2
dt f (t) = 1+t2
. Soient I1 = 0 1+t2 dt et I2 = 1 1+t2
dt.
R 1 ln t R1
Pour I1 = 0 1+t2 dt, on a ∀ t ∈ ]0, 1[ f (t) < 0, 0 ≤ g(t) ≤ − lg t or 0 − ln tdt converge
alors 01 −gtdt converge donc I1 converge.
R

Pour I2 = 1+∞ 1+t


ln t
R
2 dt

3CPI 487 © IMSP/UPN 2016-2017


11.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

ln t lg t
∀ t ∈ ]1, +∞ f (t) > 0 et 1+t2
∼+∞ t2
3
3 −1
limt→+∞ t 2 f (t) = limt→+∞ tt22 ln t = 0 =limt→+∞ t 2 ln t alors 1+∞ lnt2t dt converge car
R
R +∞ 2
1 t dt converge donc I2 converge d’où I1 et I2 converge ⇒ I converge.
R +∞ ln 1+t
d) I = 0
√ dt.
t t
R 1 ln 1+t
√ dt et I2 = +∞ ln √
1+t
R
Soient I1 = 0
t t 1 t t
dt

Pour I1 = 0 t√t dt ∀ t ∈ ]0, 1[ f (t) > 0 et limt→0 ln (1+t) = 1 et ln (1+t)
R 1 ln 1+t
t t
= tf (t) donc
f (t) ∼0 √1t or 01 √1t dt converge donc I1 ∈ R
R

pour I2 = 1+∞ lnt√ 1+t


R
t
dt
4
∀ t ∈ ]1, +∞[ f (t) > 0 et limt→+∞ t 3 f (t) = 0 or 1+∞ dt4 converge donc 1+∞ f (t)dt
R R
3
converge donc I2 ∈ R.
Conclusion : I converge.
R +∞ ln (1+t2 ) ln (1+t2 ) R +∞ ln (1+t2 )
e) J = −∞ 1+t2
dt f (t) = 1+t2
. f est pair donc J = 2 0 1+t2
dt ∀ t ∈ [0, +∞[
2 3
2
f (t) > 0 et 1 + t ∼+∞ t donc 2
∼+∞ ln t(t2 )
on a limt→+∞ t 2
f (t)
= 0 or
R +∞ dt R +∞
1 3 converge. 1 f (t)dt converge.
t2
2
(1+t )
Soit t ∈ [0, 1] f (t) = ln 1+t2 f est continue sur [0, 1] donc intégrable sur [0, 1].
Conclusion : f est intégrable sur ] − ∞, +∞[.
f) K = 0+∞ sin ( t12 dt = 01 sin ( t12 dt + 1+∞ sin ( t12 dt.
R R R

donc K1 = 01 sin ( t12 dt et K2 = 1+∞ sin ( t12 dt.


R R

.P 2
.N
∀ t ∈ ]0, 1] 0 ≤ | sin ( t12 ) | ≤ 1 or 01 dt existe donc t 7−→ sin ( t12 ) est absolument
R

intégrable donc intégrable d’où K1 ∈ R.


K2 = 1+∞ sin ( t12 )dt.

H
R

limt→+∞
sin (
1
t2
1
t2
)

Conclusion : K converge. V .
= 1 donc sin ( t12 ) ∼+∞ 1
t2
or
R +∞ 1
1 t2
dt converge donc K2 converge.

Solution 7
Détermination d’une condition nécessaire et suffisante sur les paramètres réels a
et b pour
R +∞
que les intégrales existent
dt
I1 = 1 ta (1−t) b.
1 1
La fonction t 7−→ ta (1−t) b est continue sur ]1, +∞[ et ∀ t ∈ ]1, +∞[ ta (1−t)b > 0 .
R2 dt R +∞ dt
Posons J1 = 1 ta (1−t) b et J2 = 2 ta (1−t)b
.
Pour J1 R 2 dt
1 1
ta (1−t)b
∼1 (1−t) b donc 1 (1−t)b converge ⇔ b < 1 donc J1 converge lorsque a ∈ R et

b < 1.
PourRJ2
J2 = 2+∞ ta (1−t)
dt
b.

(−1) b
1 1 +∞ dt
b ∼+∞ ta (−t)b = ta+b or J2 = 2 converge ⇔ a + b > 1 donc J2 converge
R
On a ta (1−t) ta+b
⇔ a + b > 1.
En résumé I1 converge ⇔ (b < 1 et a + b > 1).
ta
I2 = 0+∞ 1+t
R
b dt.
ta ta
La fonction t 7−→ 1+t b est continue sur ]0, +∞[ et ∀ t ∈ ]0, +∞[ 1+tb > 0.
R ta R +∞ ta
Posons K1 = 01 1+t b dt et K2 = 1 1+tb
dt.

© IMSP/UPN 2016-2017 488 3CPI


11.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Pour K1
1


 si b > 0 R
t−a
ta
On a 1+tb
∼0 t = tb−a si b < 0, . 01 t−a
a−b 1 1
dt converge ⇔ (−a < 1 et b > 0) i.e
 1 ta = 1 si b = 0.

2 2t−a
(a
R1 1
> −1 et b > 0).
b−a dt converge ⇔ (b − a < 1 et b < 0).
R01 t 1
0 2t−a dt converge ⇔ (−a < 1 et b = 0) i.e (a > −1 et b = 0) donc K1 converge
⇔ (a > −1 et b ≥ 0) ou (b − a < 1 et b < 0) ⇔ (a > −1 et b ∈ R).
Pour K2 
1
 tb−a si b > 0

ta 1
1+tb
∼+∞  t−a si b < 0 .
 1 si b = 0
R +∞ 1 2t−a
b−a dt converge ⇔ (b − a > 1 et b > 0)
R1+∞ t 1
−a dt converge ⇔ (−a > 1 et b < 0) i.e. (a < −1 et b < 0).
R1+∞ t 1
1 2t−a
dt converge ⇔ (a < −1 et b = 0)
En résumé K2 converge ⇔ (b − a > 1 et b > 0) ou (a < −1 et b ≤ 0).
On en déduire donc que I2 converge ⇔ (b − a > 1 et a > −1)

11.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Année Académique : 2014-2015

.P 2
Devoir no 1 d’Intégrales Généralisées

. H .N
Durée : 03 heures

Exercice no 1

que xk+1 − xk =
b−a
n
V
1. Soit F : [a, b] −→ R une fonction bornée.
On considère pour n ∈ N∗ la subdivision σ = (x0 , x1 , . . . , xn−1 , xn ) de [a, b] telle
avec a = x0 et b = xn .
Écrire les sommes sn et Sn de Darboux associées à σn .
2. On suppose que F est continue sur [a, b].
Montrer que
n
!
Z b
b−a X b−a
F (t)dt = n→∞
lim F a+k (1)
a n k=1 n

3. Utiliser la relation (1) pour calculer la limite L suivante :


1
n
n
 
n.
X
L = lim ln
n→∞
k=1 n + k

Exercice no 2
I. Soit Γ la fonction définie par :
Z +∞
t−x
Γ(x) = dt.
1 1+t
1. Déterminer l’ensemble de définition D de Γ.
2. Déterminer le sens de variation de Γ.

3CPI 489 © IMSP/UPN 2016-2017


11.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

3. On admet que Γ est une fonction continue sur D.


(a) Déterminer Γ(x) + Γ(x + 1) pour x ∈ D.
(b) En déduire la limite de Γ en 0 et en +∞.
Z +∞
cos(x)
II. Montrer que l’intégrale √ dx est semi-convergente.
π x
Exercice no 3
I. On considère l’intégrale
Z +∞
ln(t)
I= dt
0 t2+ a2
1. Montrer que I est une intégrale convergente.
2. Pour ε > 0 et X > 0 , on définit
Z X
ln(t)
Iε,X = dt.
ε + a2 t2
a2
A l’aide de changement de variable t = , montrer l’égalité :
x
a2
2ln(a) a 2ln(a) a ln(t)
  Z  
X
Iε,X =− arctan + arctan + a2 2 dt. (3)
a X a ε ε
t + a2
3. En déduire la valeur de l’intégrale I.

.P 2
.N
II. Déterminer, pour quelles valeurs du couple (α, β) ∈ R2 l’intégrale

H 1
Z +∞

est convergente.
V . J(α, β) =

III. Déterminer la nature de l’intégrale


0 xα (1 + xβ )
dx

Z +∞
e−δt
dt
−∞ 1 + et
selon les valeurs de δ ∈ R.

© IMSP/UPN 2016-2017 490 3CPI


11.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Devoir no 2 d’Intégrales Généralisées

Durée : 03 heures

Exercice no 1

Soit Γ la fonction définie par :


Z +∞
t−x
Γ(x) = dt.
1 1+t
1. Déterminer l’ensemble de définition D de Γ.
2. Déterminer le sens de variation de Γ.
3. On admet que Γ est une fonction continue sur D.
(a) Déterminer Γ(x) + Γ(x + 1) pour x ∈ D.
(b) En déduire la limite de Γ en 0 et en +∞.

Exercice no 2
dx
Z +∞
On considère l’intégrale suivante : In = , où n ∈ N∗ .
0 (1 + x3 )n
1. Démontrer que l’intégrale In est convergente.
2. On prend n = 1.
(a) A l’aide du changement de variable y =
.P 2 1
, montrer que I1 =
Z +∞
xdx
1 + x3
.

.N
x 0
Z +∞
dx
(b) En déduire que : 2I1 = .
x −x+1
2

H
0

prouver que In+1 =


V .
(c) Démontrer que I1 = √ .



3 3
3. (a) A l’aide d’une intégration
3n − 1
par parties,

In .
3n
(b) En déduire que l’intégrale I!n peut s’exprimer en fonction de n par :
2 × 5 × 8 × ... × (3n − 4)
In = , ∀n ≥ 2.
3 × 6 × 9 × ... × (3n − 3)
Exercice no 3
1. Montrer que l’intégrale
Z +∞
cos(x)
√ dx
π x
est semi-convergente.
2. Déterminer, pour quelles valeurs du couples (a, b) ∈ R2 l’intégrale,
Z +∞
1
K(a, b) = dx est convergente.
0 x (1 + xb )
a

Z +∞
e−δt
3. Déterminer la nature de l’intégrale dt selon les valeurs de δ ∈ R.
−∞ 1 + et
Rattrapage d’Intégrales Généralisées

Durée : 03 heures

Exercice no 1

3CPI 491 © IMSP/UPN 2016-2017


11.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Z 1
x−1
1. Démontrer la convergence de l’intégrale dx.
0 ln(x)
x−1
2. Montrer que, pour tout x ∈]0, 1[, ≤ ln(x) < x − 1.
x
Z X Z X2
xdx dx
3. Pour X ∈]0, 1[, démontrer l’égalité : = .
0 ln(x) 0 ln(x)
Z 1
x−1 Z 1
x−1
4. En déduire un encadrement de dx et montrer que dx = ln(2).
0 ln(x) 0 ln(x)

Exercice no 2
dx
Z +∞
On considère l’intégrale suivante : In = 3 n
, où n ∈ N∗ .
0 (1 + x )
1. Démontrer que l’intégrale In est convergente.
2. On prend n = 1.
1 Z +∞
xdx
(a) A l’aide du changement de variable y = , montrer que I1 = .
x 0 1 + x3
Z +∞
dx
(b) En déduire que : 2I1 = .
0 x −x+1
2

(c) Démontrer que I1 = √ .
3 3
3. (a) A l’aide d’une intégration par parties,

P
3n − 1
 
prouver que In+1 =
3n
In .

. 2
.N
(b) En déduire que l’intégrale I!n peut s’exprimer en fonction de n par :
2 × 5 × 8 × ... × (3n − 4)
In = , ∀n ≥ 2.
3 × 6 × 9 × ... × (3n − 3)

I. 1. Montrer que
Z +∞
V . H Exercice no 3

e−t ln(t)dt converge . On note l sa valeur.


0
2. Soit x un réel strictement positif. Montrer que l’on a l’égalité :
Z +∞ −t
e Z x
1 − e−t
dt = − ln(x) + l + dt, (on justifiera d’abord l’existence des
x t 0 t
deux intégrales intervenant dans cette égalité).
Z +∞ −t !
e
3. En déduire lim dt + ln(x) .
x→0 x t
Z +∞ a
t + t2−a
II. Étudier la convergence de l’intégrale J(a) = √ dt. (On discutera
0 t3 + t
suivant les valeurs du paramètre réel a).
Année Académique : 2015-2016
Devoir 1 d’Intégrale généralisée
Durée : 03h

Exercice 1
1. Déterminer une condition nécessaire et suffisante sur les paramètres a et b
pour que les intégrales suivantes convergent :
a ln t
I1 (a, b) = 0+∞ t1+t
R
b dt(avec b > 0).
R +∞ dt
I2 (a, b) = e ta (ln tb
.

© IMSP/UPN 2016-2017 492 3CPI


11.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

2. On considère les intégrales suivantes :


t2 dt
I = 0+∞ 1+t
R +∞ tdt
dt
et K = 0+∞ 1+t
R R
4, J = 0 1+t4 2.

Le but de cette partie est le calcul de intégrale I.


(a) Justifier l’existence des intégrales I, J et K.
(b) Calculer l’intégrale J.
(c) Montrer que I = K.
(d) Donner une écriture
√ de 1 + t4 en produit de facteurs de degré 2 puis
calculer 2I − 2J.
(e) En déduire la valeur exacte de l’intégrale I.

Exercice 2
On considère la fonction g telle que :
g: R →R
x 7→ g(x) = 0+∞ 1−cos xt −t
R
t2
e dt
1. Déterminer l’ensemble de définition de g.
2. Soit a > 0, on pose pour tout x ∈ [−a, a] et pour tout
xt −t
t, t ∈]0, +∞[, f (x, t) = 1−cos e
t2

.P
(a) Montrer que ∀ (x, t) ∈ [−a, a]∗]0, +∞[ on a |2 sin xt
t
|≤ a.

forme d’une intégrale .

. H
(c) Montrer que ∀ x ∈ R, g 00 (x) = 1 .N
(b) Montrer que g est de classe c2 sur R et donner l’expression de g 00 (x) sous

V
1+x2
(d) En déduire une expression simple de g(x).

Exercice 3
Rπ q
Pour x ∈ R , on définit la fonction x 7→ f (x) = 0 | 1 − x cos t |dt
1. Justifier que f est bien définie sur R.
2. Montrer que f est une fonction paire et continue sur R.
3. Montrer que f est deux fois dérivable sur ] − 1, 1[ et qu’elle vérifie , pour tout
x ∈] − 1, 1[, la relation

Z π
2 00 2 0 ∂ 2 sin t
4x(x −1)f (x)+4(x −1)f (x)−xf (x) = R(t, x)dt où R(t, x) = (√ )(t, x)
0 ∂t 1 − x cos t

4. En déduire que ∀x ∈] − 1, 1[, 4x(x2 − 1)f 00 (x) + 4(x2 − 1)f 0 (x) − xf (x) = 0.

Année Académique : 2015-2016


Devoir 2 d’Intégrale généralisée
Durée : 03h

3CPI 493 © IMSP/UPN 2016-2017


11.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Exercice 1

1. Justifier que l’intégrale I = −π ln (2 + 2 cos tdt est convergente.
2. A l’aide du changement de Rvariable x = tan 2t , déterminer une expression
simple de l’intégrale I(a) = Oπ a2 −2a
a−cos t
cos t+1
dt,où a est une constante réelle telle
que a 6∈ −1, 1. (on pourra considérer les cas a ∈] − 1, 1[ puis a 6∈] − 1, 1[)
H: R →R
3. Soit Rπ
x 7→ H(x) = −π ln (x2 − 2x cos t + 1)dt.
(a) Montrer que H est définie sur R.
(b) Montrer que H est une fonction paire , continue sur R et dérivable sur
R \ {−1, 1}.
(c) Pour x ∈ R \ {−1, 1}, donner une expression de H 0 (x) sous forme intégrale
puis calculer H 0 (x).
(d) Déterminer limx→+∞ (H(x) − 4π ln x).
(e) En déduire une expression simple de H(x) pour x ∈ R.
(f) Déterminer une relation entre H(x) et H( x1 ) pour tout x 6= 0.
(g) Retrouver alors le résultat de la question 3.e).

Exercice 2

.P 2
.N
Le but de cet exercice est l’étude de l’intégrale généralisée dépendant d’un
paramètre x ∈ R, définie par :

H
R +∞ xt
F (x) = 0 f (x, t)dt , avec f (x, t) = cos

. 1+t2
.

V
1. a) Montrer que F est définie sur R.
b) Montrer que F est continue et borné sur R.
2. Montrer que F est une fonction paire puis calculer F (0).
R +∞ cos u
3. Montrer que pour tout x ∈]0, +∞[, F (x) = xG(x) avec G(x) = 0 u2 +x2
du.
4. Montrer que la fonction G est deux fois dérivable sur ]0, +∞[ et exprimer G0 (x)
puis G00 (x) sous forme d’une intégrale.
5. En déduire que F est deux fois dérivable sur ]0, +∞[ et qu’on a :
2x2 −6u2
∀x ∈]0, +∞[, F 00 (x) = x 0+∞ (u
R
2 +x2 )3 cos udu

2x2 −6u2 −1
6. On définit les fonction h(u, x) = (u2 +x2 )3
et k(u, x) = u2 +x2
.
∂2k
(a) Montrer que pour tout (u, x) 6= (0, 0), h(u, x) = ∂u2
(u, x).
(b) En déduire que pour tout x ∈]0, +∞[, F 00 (x) = F (x).
(c) En déduire une expression plus simple de F (x) pour x ∈]0, +∞[.

Année Académique : 2015-2016

Devoir de Rattrapage d’Intégrale généralisée


Durée : 03h

Exercice 1

© IMSP/UPN 2016-2017 494 3CPI


11.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

1. Étudier l’existence des intégrales suivantes :


I1 = 01 (1−t)
dt √
R
t
.
R +∞ ln (1+t2 )
I2 = −∞ 1+t2
dt.
R +∞
I3 = 0 sin t12 dt.
2. Déterminer une condition nécessaire et suffisante sur les paramètres réels a
et b pour que les intégrales suivantes convergent :
b e−t
J1 (a, b) = 0+∞ t1+t
R
b dt,
R +∞ t−sin t
J2 (a, b) = 0 ta
dt.

Exercice 2
On considère la fonction numérique g définie sur ]0, +∞[ par :
1 Rx
g(x) = x 0 f (t)dt
où f est une fonction numérique continue et de carré intégrable sur ]0, +∞[.
1. Montrer qu’on peut prolonger par continuité g en 0 et définir ce prolongement.
2. Justifier que g est dérivable sur ]0, +∞[ et Exprimer g 0 (x) en fonction de g(x) et
f (x) pour x > 0.
3. Soit a et b deux réels tels que 0 < a < b.

P
(a) Montrer que ab [g(t)]2 dt = a[g(a)]2 − b[g(b)]2 + 2 ab f (t)g(t)dt.
R R

(b) Montrer que


qR
b
a [g(t)] dt ≤
2
qR
+∞

. 2
[f (t)]2 dt +
q
a[g(a]2 +
R +∞
[f (t)]2 dt.

.N
a a
R +∞
(c) Étudier la nature de l’intégrale 0 [g(t)]2 dt.

V . H Exercice 3
R +∞ e−xt
1. Pour x ≥ 0, on pose F (x) = 0 1+t2 dt.
(a) Calculer F (0) puis montrer que F est continue sur [0, +∞[.
(b) Montrer que F est deux fois dérivable sur ]0, +∞[ et on a ∀
x ∈]0, +∞[, F 00 (x) + F (x) = x1 .
(c) Calculer limx→+∞ F (x).
2. Sur [0, +∞[, on définit la fonction G par G(x) = 0+∞ sin t
R
t+x
dt.
(a) Montrer que G est deux fois dérivable sur ]0, +∞[ et que
∀x ∈]0, +∞[, G00 (x) = 2 0+∞ (t+x)
sin t
R
3 dt.

(b) Calculer limx→+∞ G(x).


(c) A l’aide d’une intégration par parties , montrer que pour tout
x > 0, G00 (x) + G(x) = x1 .
3. On pose H = F − G et I = 0+∞ sint t dt.
R

(a) Justifier que I est convergente .


(b) En utilisant les questions précédentes, montrer que H est solution d’une
équation différentielle (E).
(c) Résoudre l’équation différentielle (E) et en déduire que F = G.
(d) En déduire la valeur exacte de l’intégrale I.

3CPI 495 © IMSP/UPN 2016-2017


11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

11.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Année Académique : 2014-2015

Devoir no 1 d’Intégrales Généralisées

Corrigé Exercice no 1

1. On considère pour n ∈ N∗ la subdivision σ = (x0 , x1 , . . . , xn−1 , xn ) de [a, b] telle


que xk+1 − xk = b−a
n
avec a = x0 et b = xn .
Écrivons les sommes sn et Sn de Darboux associées à σn .
n−1
X
b−a
sn = mk v(σk ) où mk = inf{f (x); x ∈ [xk , xk+1 ]} et v(σk ) = xk+1 − xk = n
donc
k=0
n−1
X n−1
X
b−a b−a
sn = n
mk . De même Sn = n
Mk , avec Mk = sup{f (x); x ∈ [xk , xk+1 ]}
k=0 k=0

2. On suppose que F est continue sur [a, b].


1 n−1
!
1 Zb X b−a
Montrer que f (t)dt = lim a+k (1)
b−a a n→+∞ n
k=0 n
Z b Z b Z b
On a : mk ≤ f (x) ≤ Mk ⇒ mk dx ≤ f (x)dx ≤ Mk dx
Rb a a a
(b − a)mk dx ≤ a f (x)dx ≤ (b − a)Mk dx

P
n−1 n−1
X 1Z b n−1

. 2
X X
mk ≤ f (x)dx ≤ Mk
k=0 n a

.N
k=0 k=0
1 n−1 Z b !
X
sn ≤ 1 f (x)dx ≤ Sn

H
n k=0 a

.
Z b !

V
sn ≤ f (x)dx ≤ Sn (2)
a
n−1
!
b−a
X b−a
Montrer que −Sn ≤ f a+k
n
≤ −sn (3)
k=0 n
n−1
b − a n−1 b − a n−1
! !
b−a
X b−a X X b−a
Sn − n f a+k = Mk − f a+k
k=0 n n k=0 n k=0 n
n−1 n−1
! !!
X b−a b−a X b−a
Sn − b−a
n
f a + k = Mk − f a + k
k=0 n n k=0 n
b−a b−a
Avec xk = a + k on a bien : xk − xk−1 =
n n
n−1
! !
b−a b−a
X b−a
donc Mk ≥ f a + k d’où Sn − n f a+k ≥0
n k=0 n
n−1
!
b−a
X b−a
De manière analogue on justifie que Sn − n f a+k ≤ 0. Par suite (3)
k=0 n
est vrai .
b − a n−1
! !
Z b X b−a
De (2) et (3) on obtient : f (x)dx − f a+k ≤ S n − sn
a n k=0 n
Montrons que lim Sn − sn = 0
n→+∞
f est continue sur [a, b] alors f est uniformément continue sur [a, b] et Mk et mk
sont atteintes ie ∃vk , uk ∈ [xk , xk+1 ] tels que Mk = f (vk ) et mk = f (uk )
n−1
X
b−a
Sn − sn = n
((vk ) − f (uk )) f étant uniformément continue alors
k=0
∀ > 0, ∃α > 0, ∀x, x0 ∈ [a, b] \ |x − x0 | < α ⇒ |f (x) − f (x0 )| < .

© IMSP/UPN 2016-2017 496 3CPI


11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Pour xk = uk et x0k = vk
)
xk ≤ uk ≤ xk+1 b−a
⇒ |uk − vk | ≤ .
xk ≤ vk ≤ xk+1 n
b−a
Ainsi α = on a :
n
b − a n−1
X 1
|f (uk ) − f (vk )| ≤ . |Sn − sn | ≤  = (b − a) . En prenant  = on
n k=0 n(b − a)
1
obtient |Sn − sn | ≤ −→ 0 donc lim Sn − sn = 0. Par suite :
n n→+∞ n→+∞
1 n−1
!
1 Zb X b−a
f (t)dt = lim a+k (1)
b−a a n→+∞ n
k=0 n
3. Utilisons la relation (1) pour calculer la limite L suivante :
n
X n 1
L = n→∞
lim ln( )n .
k=1 n+k

n
X n 1
L = n→∞
lim ln( )n
k=1 n+k
n
1X 1
= n→∞
lim ln( )
n k=1 n+k
n
.P 2
.N
n
!
1X (2 − 1)
= lim − ln 1 + k
n→∞ n k=1 n

V . H =−
Z 2

(2−1)
ln(t)dt

= − [t ln t − t]21
L = 1 − 2 ln 2

Corrigé Exercice no 2

t−x
Z +∞
t−x
Γ(x) = dt. Posons g(x, t) =
1 1+t 1+t
I 1. Domaine de définition
Pour x fixé dans R,la fonction x 7→ g(x, t) est continue sur [1, +∞[ donc
localement intégrable sur [1, +∞[. La seule borne impropre est +∞. De
plus g(x, t) est strictement positive sur R∗+∞ .
1 1 −x t−x t−x 1
∀t ≥ 1; ≤ et t > 0 ∀x ∈ R donc ≤ = x+1 .
t+
Z 1+∞ t 1+t t t
1
De plus dt converge si et seulement si x + 1 > 1 ⇐⇒ x > 0 d’où
1 tx+1
D =]0, +∞[
2. Déterminons le sens de variation de Γ
* Dérivabilité de Γ Z +∞ −x
t
H1 : est satisfaite car ∀x ∈ D, dt converge.
1 1+t
H2 : la fonction x 7→ g(x, t) est dérivable sur D et
∂g(x, t) t−x
∀x ∈ D = − ln t = −g(x, t) ln t.
∂x 1+t
3CPI 497 © IMSP/UPN 2016-2017
11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Z +∞
∂g(x, t)
H3 : Justifions que dt converge uniformément en x.
1 ∂x
t ≥ 1 ⇒ ln t ≥ 0. Ainsi t 7→ −g(x, t) ln t est continue et strictement négative
sur [1, +∞[ et la seule borne impropre est +∞.
∂g(x, t) ln t
≤ x+1 .
∂x t
Soit a > 0 et b > 0 tels que [a, b] ⊂]0, +∞[ et ∀x ∈ [a, b].
Puisse que la fonction t 7→ tx est strictement croissante,
a ≤ x ≤ b ⇒ a + 1 ≤ x + 1 ≤ b + 1 ⇒ ta+1 ≤ tx+1 ≤ tb+1
1 1 1
⇒ b+1 ≤ x+1 ≤ a+1
t t t
ln t ln t ln t
⇒ b+1 ≤ x+1 ≤ a+1
t t t
∂g(x, t) ln t
⇒ ≤ a+1
∂x t
Z +∞
ln t
dt est l’intégrale de Bertrand avec α = −1 et β = a + 1. Elle
1 ta+1
converge si a + 1 > 1 ie a > 0. De tout ce qui précède, Γ est dérivable sur
Z +∞
D et ∀x ∈ D, Γ(x) = − g(x, t) ln tdt
1
0
* Signe de Γ

3. (a) Déterminons Γ(x) + Γ(x + 1).


.P
Γ0 (x) < 0, ∀x ∈ D donc Γ est strictement décroissante sur D.
2
. H
Γ(x) + Γ(x + 1) = .N Z +∞
t−x
dt +
Z +∞ −(x+1)
t
dt

V
1 1+t 1 1+t
Z +∞
t−x 1
 
= 1+ dt
1 1+t t
Z +∞
t−x t + 1
= dt
1 1+t t
Z +∞
t−x
= dt
1 t
Z +∞
1
Γ(x) + Γ(x + 1) = x+1
dt
1 t
Soit

t−x
"
Z +∞
1
α ∈ [1; +∞[, dt =
1 tx+1 −x 1
α−x − 1
=
−x
Z +∞
1 −1 1
x+1
dt = x
+
1 t xα x
t−x
!
Z +∞
−1 1 1
 
lim dt = lim + = .
α→+∞ 1 1+t α→+∞ xαx x x
1
Par suite : Γ(x) + Γ(x + 1) = ∀x ∈ D
x
(b) Déduisons les limites de Γ en 0 et +∞
1
On a d’après ce qui précède Γ(x) = − Γ(x + 1)
x
© IMSP/UPN 2016-2017 498 3CPI
11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Z +∞
1 Z +∞
1 1
 
Γ(x) = dt = + dt.
1 t(t + 1) 1 t t+1 !
Z +λ 
1 1 λ

Soit λ > 0 + dt = ln + ln 2.
1
!
t t+1 λ+1
λ
lim ln + ln 2 = ln 2 donc Γ(1) = ln 2.
λ→+∞ λ+1
1
Par ailleurs lim et lim Γ(x + 1) = Γ(1) = ln 2
x→0 x x→0
donc lim Γ(x) = +∞.
x→0
Γ est strictement décroissante sur D et positive donc minorée par 0
alors lim Γ(x) = l ∈ R. De plus
x→+∞
1 1
lim Γ(x + 1) = lim Γ(x) = l or Γ(x) + Γ(x + 1) = ∀x ∈ D et lim =
x→+∞ x→+∞ x x→+∞ x
0 donc l + l = 0 ie 2l = 0 soit l = 0 d’où lim Γ(x) = 0.
x→+∞

Z +∞
cos x
II Montrons que √ dx est semi-convergente .
π x
* Convergence simple
cos x
La fonction x 7→ √ est continue sur [π, +∞[ donc est localement intégrable
x
sur [π, +∞[. On identifie +∞ comme borne impropre . On applique le critère
d’Abel.
1
On prend f (x) = √ et g(x) = cos x
x
.P 2
.N
. f et g sont continue sur [π, +∞[
. f est de classe C ∞ en particulier sur [π, +∞[

. ∀x ∈ [π, +∞[f 0 (x) =


sur [π, +∞[ V .
−√
x
1

H
x 1
= − 3 < 0 donc f est strictement décroissante
2x 2

. Soit a ∈ [π, +∞[,


Z cherchonsZ M > 0 tel que :
Za a a
g(x)dx = cos xdx ≤ |cos xdx| ≤ a − π
π π π
Prenons M = a − π. Les hypothèses du critère d’Abel sont bien vérifiées
Z +∞
cos x
d’où la convergence simple de √ dx .(1)
π x
Z +∞
cos x
* Prouvons que √ dx diverge.
π x
1 + cos 2x cos x 1 cos(2x)
∀x, |cos x| ≤ 1 ⇐⇒ |cos x|2 or cos2 x = donc √ ≥ √ √ .
2 x 2 x 2 x
Z +∞
1
 √ dx diverge (Intégrale de Riemann avec α = 12 < 1).
π 2 x
Z +∞
cos(2x)
 En utilisant le critère d’Abel, on vérifie que √ dx converge. Ainsi,
π 2 x
Z +∞
cos x
√ dx diverge comme somme d’une intégrale divergente et d’une
π x
intégrale converge.(2)
Z +∞
cos x
De (1) et (2) √ dx est semi-convergente.
π x

Corrigé Exercice 3

3CPI 499 © IMSP/UPN 2016-2017


11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

I.

.P 2
. H .N
V
Z +∞
1 1
II. I = dx. Posons f (x) = .
0 xα(1+xβ ) xα(1+x)β
f est continue et positive sur R∗+
donc localement intégrable sur R∗+ . On a deux
bornes impropres 0 et +∞
– 1er cas :β=0
Z +∞
1
I= dx qui converge ⇐⇒ α < 1 et α > 1. Ce qui est absurde donc β 6= 0
0 xα
e
– 2 cas : β < 0
1 1
f (x) = 1 ∼
+∞ xα
xα (1 + −β )
x
1 1
f (x) = α+β ∼ I converge ⇐⇒ α > 1 et α + β > 1.
x (1 + x−β ) 0 xα
– 3e cas : β > 0
1 1 1
f (x) = α(1+x)β ∼ α et f (x) ∼ α+β
x 0 x +∞ x
I converge ⇐⇒ α < 1 et α + β > 1.
Z +∞
e−δt
III.) dt.
−∞ 1 + et
© IMSP/UPN 2016-2017 500 3CPI
11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

e−δt
La fonction f : t 7→ est continue et positive sur R donc localement
1 + et
intégrable sur R.
Z +∞
– Convergence de f (t)dt, a ∈ R
a
e−δt
f (t) ∼ = e−t(δ+1)
+∞ et
Z +∞
1 −t(δ+1) m 1
 
e−t(δ+1) dt = − e =− (e−m(δ+1) − e−a(δ+1) )
a δ+1 a δ + 1
Z +∞
−t(δ+1) e−a(δ+1) Z 1+∞
lim e dt = si −δ − 1 < 0 donc f (t)dt converge si
m→+∞ a δ+1 a
α > −1 (1) Z m
– Convergence de f (t)dt, m ∈ R
−∞
−δt
Z a
1 −δa −δm
Z a
e−δa
f (x) ∼ e f (t)dt = − (e −e ) lim f (t)dt = − si − δ > 0 donc
Z m −∞ m δ m→−∞ −∞ δ
f (t)dt converge si δ < 0 (2)
−∞
Z +∞
e−δt
De (1) et (2) dt converge si −1 < δ < 0 . Dans les autres cas cette
−∞ 1 + et
intégrale diverge .

.P 2
Devoir no 2 d’Intégrales Généralisées

. H .N
Corrigé Exercice no 1

V
Confère corrigé de l’exercice no 2 du 1er devoir.

Corrigé Exercice no 2

1. Démontrons que l’intégrale In est convergente.


1
La fonction positive x 7→ 3 n
∀n ∈ N∗ est définie positive et continue sur
(1 + x )
[0; +∞[. Donc localement intégrable sur [0; +∞[. La seule borne impropre est
+∞.
1 1
Ainsi on a : 0 ≤ 3 n
≤ 3n .
(1 + x ) x

Z +∞
1
∀n ∈ N on a 3n > 1 donc l’intégrale de Riemann dx converge d’où
1 x3n
l’intégrale In est convergente.

2. On prend n = 1. On considère l’intégrale suivante :


Z +∞
dx
In = 3 n
, où n ∈ N∗ .
0 (1 + x )
1 Z +∞
xdx
(a) A l’aide du changement de variable y = , montrons queI1 = .
x 0 1 + x3
1 1 1
y = ⇐⇒ x = ⇐⇒ dx = − 2 dy. Lorsque x → 0, y → +∞. De même, lorsque
x y y
3CPI 501 © IMSP/UPN 2016-2017
11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

x → +∞, y → 0.
Z +∞
dx
I1 =
0 (1 + x3 )
!
Z 0
1 1
=
+∞ 1 × − y 2 dy
1+ 3
y
3
Z +∞
y 1
= dy
0 y + 1 y3
3
Z +∞
ydy
=
0 1 + y3
Z +∞
xdx
I1 =
0 1 + x3
Z +∞
dx
(b) Déduisons en que : 2I1 = . Soit x ∈ [0, α[ avec α > 0.
Z α Z α 0 x2 −x+1
xdx dx
= .
0 1 + x3 0 (x + 1)(x2 − x + 1)
1
Décomposons en élément simple .
(x + 1)(x2 − x + 1)
1 a bx + c
= + .
(x + 1)(x2 − x + 1) x + 1 x2 − x + 1
1
(x + 1)(x2 − x + 1)
=
1 + x3
.P
(a + b)x2 + (c − a + b)x + a + c
2 .

.N
Par identification : 
 a+b =0

H

c−a+b =0

Soit
V . 
 a+c =0






1
3
a =
1


b =−
 3
1



 c =


3
1 1 x−2
donc = −
(x + 1)(x − x + 1)
2 3(x + 1) 3(x − x + 1)
2
1 1 2x − 1 1
= − + d’où
(x + 1)(x − x + 1)
2 3(x + 1) 6(x − x + 1) 2(x − x + 1)
2 2
Z α
xdx Z α
1 Z α
2x − 1 Z α
1
= dx − dx + dx
0 1+x 3 0 3(x + 1) 0 6(x − x + 1)
2 0 2(x − x + 1)
2

Z α
xdx Z α
1 Z α
2x − 1 Z α
1
= dx − dx + dx
0 1+x 3 0 3(x + 1) 0 6(x − x + 1)
2 0 2(x − x + 1)
2

2 1 2 1Z α dx
= ln(α + 1) − ln(α − α + 1)
6 6 2 0 (x − x + 1)
2

1 2 1 2 1Z α dx
= ln(α + 1) − ln(α − α + 1)
6 6 2 0 (x − x + 1)
2
!
Z α 2
xdx 1 α + 2α + 1 1 Z α
dx
= ln +
0 1+x 3 6 α −α+1
2 2 0 (x − x + 1)
2

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11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Lorsque α → +∞ on a :
Z +∞
xdx 1 Z +∞ dx α2 + 2α + 1
= 0 + car lim = 1 et ln 1 = 0 d’où
0 1 + x3 2 0 (x2 − x + 1) α→+∞ α2 − α + 1
Z +∞
dx
2I1 = .
0 x −x+1
2
Z +∞
xdx Z +∞
dx
Autre méthode : En sommant I1 = 3
et I1 = on obtient
0 1+x 0 1 + x3
le résultat.

(c) Démontrer que I1 = √ .
3 3
Z +∞
dx
On a : 2I1 = . Soit α > 0,
0 x2 − x + 1
Z α
dx Z αZ α
dx
= √
0 (x2 − x + 1) 0 0 1 2 3 2
(x − ) + ( )
2 2
 
1 α
 2 2(x − ) 
=
 √

arctan 
 √ 2 
3 3 
" !#α 0
2 2x − 1
= √ arctan √
3 3
! 0 !
Z α
dx 2 2α − 1 2 −1
0 (x2 − x + 1)
= √ arctan
3

.
3
P 2− √ arctan √
3 3
Quand α → +∞ on a :
Z +∞

0
dx
x −x+1
2
2 π 2
=√ × −√ ×
3 2 3
−π
6

= √

.
3 3
H .N
V

donc I1 = √ .
3 3
3n − 1
 
3. (a) A l’aide d’une intégration par parties, prouvons que In+1 = In .
3n
Z +∞
dx
In =
0 (1 + x3 )n
Posons : u0 (x) = 1 u0 (x) = x
1 −3nx2
v(x) = v 0 (x) =
(1 + x3 )n (1 + xn )n+1
Soit β > 0 donc
" #β
Z β
dx x Z β
x3 dx
= + 3n
0 (1 + x3 )n (1 + x3 )n 0 0 (1 + x3 )n+1
Z β 3
β x +1−1
= n
+ 3n dx
3
(1 + β ) 0 (1 + x3 )n+1
Z β !
dx β Z β
dx Z β
dx
= + 3n −
0 (1 + x3 )n (1 + β 3 )n 0 (1 + x3 )n+1 0 (1 + x3 )n+1

En faisant tendre β vers +∞ on a : !


Z +∞
dx Z +∞
dx Z +∞
dx
= 3n − ⇐⇒ In = 3n(In − In+1 )
0 (1 + x3 )n 0 (1 + x3 )n+1 0 (1 + x3 )n+1
3n − 1

d’où In+1 = In .
3n
(b) Déduisons que l’intégrale In peut s’exprimer en fonction de n par :

3CPI 503 © IMSP/UPN 2016-2017


11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

!
2 × 5 × 8 × ... × (3n − 4) 1
In = , ∀n ≥ 2. Pour n = 1, I2 = I1
3 × 6 × 9 × ... × (3n − 3) 3
5 5 2
Pour n = 2, I3 = I2 = × I1
6 6 3
8 8 5 2
Pour n = 3, I4 = I3 = × × × I1
9 9 6 3
3(n − 1) − 1 3n − 4 8 5 2
Pour n = n − 1, In = In−1 = × · · · × × × × I1
3(n − 1) ! 3n − 3 9 6 3
2 × 5 × 8 × ... × (3n − 4)
d’où In = I1 , ∀n ≥ 2.
3 × 6 × 9 × ... × (3n − 3)
Par itération et récurrence on obtient :
n−1

∀ n ∈ N∗ In = √
Y
(3k − 1)I1
3 3n (n − 1)! k=1

Rattrapage d’Intégrales Généralisées

Corrigé Exercice no 1
Z 1
x−1
1. Démontrons la convergence de l’intégrale dx.
0 ln(x)
x−1
La fonction x 7→ est continue et positive sur ]0, 1[ donc intégrable sur ]0, 1[
.
• Convergence en 0.
ln(x)

.P 2
On a x 2
1 x − 1

ln(x)
→0

. H .N
D’après les règles de Riemann en si xα f (x) → 0 avec α < 0 alors la fonction est
intégrable en 0.
• Convergence en 1.
On pose t = 1 − x → 0
x−1
=
−t
=
V −t
=
1
→ 1.
ln(x) ln(1 − t) −t + ◦(1) 1 + ◦(1)
La fonction est prolongeable par continuité en 1 par f (1) = 1 donc la fonction
est intégrable .
x−1
2. Montrons que, pour tout x ∈]0, 1[, ≤ ln(x) < x − 1.
x
A l’aide de la formule de Taylor-Lagrange appliquée à la fonction f (x) = ln(x) il
existe c ∈]x, 1[ tel que f (x) = f (1) + (x − 1)f 0 (c).
1
Donc ln(x) = (x − 1) ×
c
1 1 x−1 x−1
x ≤ c ≤ 1 ⇐⇒ 1 < < ⇐⇒ x − 1 > >
c c c x
x−1
car x − 1 < 0, on en déduit que x − 1 > ln(x) >
x
RX xdx R 2 dx
3. Pour X ∈]0, 1[, démontrons l’égalité : 0 = 0X .
ln(x) ln(x)

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11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

R1 x−1 R x−1
4. Déduisons un encadrement de 0 dx et montrons que 01 dx = ln(2).
ln(x) ln(x)

.P 2
.N
Corrigé Exercice no 2
Confère exercice no 2 du 2e devoir

V . HCorrigé Exercice no 3
II/ Il y a deux problèmes, un en 0 et en +∞
ta + t2−a t2−a 1
Si a ≥ 2 − a ⇐⇒ a ≥ 1, ta + t2−a ∼ t2−a donc √ ∼ √ =
3
t3 + t t a−
t 2
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente (en 0) si et seulement si
3 5
a − < 1 ⇐⇒ a <
2 2
5
or a ≤ 1 donc il y convergence si a ∈ [1, [
2
a 2−a a ta + t2−a ta 1
Si a ≤ 2 − a ⇐⇒ a ≤ 1, t + t ∼ t donc 3 √ ∼ √ = 1
t + t t −a
t2
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente si et seulement si
1 1
− a < 1 ⇐⇒ a > −
2 2
1
or a ≤ 1 donc il y convergence si a ∈] , 1]
2
1 5
Finalement il y a convergence en 0 si et seulement si a ∈] − , [.
√ 2 2
En +∞, t3 + t ∼ t3 Si a ≥ 2 − a ⇐⇒ a ≤ 1, ta + t2−a ∼ t2−a donc
ta + t2−a t2−a 1
√ ∼ 3 = a+1
t3 + t t t
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente (en +∞) si et seulement si
a + 1 > 1 ⇐⇒ a ≤ 0
or a ≤ 1 donc il y convergence si a ∈]0, 1]

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11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

ta + t2−a ta 1
Si a ≥ 2 − a ⇐⇒ a ≥ 1, ta + t2−a ∼ ta donc √ ∼ 3 = 3−a
3
t + t t t
Il s’agit d’une fonction de Riemann convergente si et seulement si
3 − a > 1 ⇐⇒ a < 2
or a ≤ 1 donc il y convergence si a ∈]0, 2[.
1 5
Par conséquent l’intégrale converge si et seulement si x ∈]0, 2[∩] − , [=]0, 2[
2 2
Année Académique : 2015-2016
Devoir 1 d’Intégrale généralisée
Durée : 03h

Solution 1
1. Déterminons une condition nécessaire et suffisante sur les paramètres a et b
pour que les intégrales suivantes convergent :
R +∞ ta ln t
∗I1 (a, b) = 0 1+tb dt (avec b > 0).
a
La fonction t 7→ t1+t ln t
b est continue sur ]0, +∞[ donc localement intégrable sur

]0, +∞[. R a ln t R +∞ ta ln t
Soient I10 (a, b) = 01 t1+t 00
b dt et I2 (a, b) = 1 1+tb
dt.
1 a ln t a ln t
−→ Pour I10 (a, b) = 0 1+tb dt, ∀t ∈]0, 1[,
t t
R
1+tb
< 0.
ta ln t
Soit g(t) = − 1+tb et donc g(t) > 0, ∀t ∈]0, 1[.

.P 2
g(t) ∼0 −ta ln t
Soit T = α
R1 a
t ln tdt.

1er cas : a = −1
. H
Posons u0 (t) = ta et v(t) = ln t. .N
2eme
cas : a 6= −1
V T =
Z 1

α
ln t
t
1
dt = [ (ln t)2 ]1α →α→0+ −∞
2

0 ta+1
u (t) = ta et v(t) = ln t et prenons u(t) = a+1
et v 0 (t) = 1t . Ainsi :
#1
ta+1 ln t ta
" Z 1
T = − dt
a+1 α α a+1

1 h a+1 1 1 a+1 1
i1  
= t ln t − t
a+1 α a+1 a+1 α
a+1 1
" #
1 t
= ta+1 ln t −
a+1 a+1 α
αa+1
!
1 1
T = − − αa+1 ln t +
a+1 a+1 a+1
Donc
1
(
− (a+1)2 si a + 1 > 0
lim+ T =
α→0 −∞ si a + 1 < 0
Conclusion : I10 (a, b) converge ⇔ (a > −1 ∧ b > 0).
a ln t ta ln t
−→ Pour I200 (a, b) = 1+∞ t1+t b dt, ∀t ∈]1, +∞[,
R
f (t) = 1+tb
> 0.
ta ln t
f (t) ∼+∞ b
= ta−b ln t.
t
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11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Soit M = 1α ta−b ln tdt.


R

Posons u0 (t) = ta−b et v(t) = ln t


1er cas : a − b = −1
α
1
 
2
M = (ln t)
2 1
1
= (ln α)2 →α→+∞ +∞
2
2eme cas :a-b6= −1
ta−b+1
u0 (t) = ta−b et v(t) = ln t prenons u(t) = a−b+1
.

ln (t)ta−b+1 ta−b
" Z α
M= − dt
a−b+1 1 1 a−b+1
αa−b+1
!
1 1
= αa−b+1 ln α − +
a−b+1 a−b+1 a−b+1
Donc (
+∞ si a − b + 1 > 0
lim M = 1
si a − b + 1 < 0
α→+∞ (a−b+1)2

Conclusion : I200 (a, b) converge ⇔ (a − b + 1 < 0 et b > 0)


Ainsi : I1 (a, b) converge ⇔ (a > −1 et b > a + 1).
∗I2 (a, b) = e+∞ ta (ln
dt
R
.

P
t)b
1

. 2 1
La fonction t 7→ ta (ln t est continue sur [e, +∞[ et ∀t ∈ [e, +∞[, ta (ln t)
> 0.

.N
er
1 cas : a = 1
(ln t)−b
Z α

V . H
I2 (1, b) =

=
(
e
1
t h
−b+1
dt

(ln t)−b+1

[ln (ln t)]αe



e
si b 6= 1
si b = 1.
Ainsi : 

 +∞ si b < 1
1
lim I2 (a, b) = −b+1
si b > 1
α→+∞
si b = 1


+∞
Conclusion : I2 (1, b) converge ⇔ (b > 1 et a = 1).
2eme cas : a > 1
On cherche β > 1 tel que limt→+∞ tβ f (t) = 0.

tβ f (t) = ta (ln t)b
= tβ−a (ln t)−b
et donc
limt→+∞ tβ f (t) =  limt→+∞ tβ−a (ln t)−b

 +∞ si β > a
=  0 si β < a
 1 si β = a
On choisi alors β ∈]1, a] comme e+∞ t1β dt converge alors e+∞ f (t)dt converge.
R R

D’où I2 (a, b) converge ⇔ (a > 1 et b ∈ R)


3eme cas : a < 1

lim tf (t) = lim t1−a (ln t)−b = +∞∀b ∈ R


t→+∞ t→+∞
R +∞ 1 R +∞
or e t diverge donc e f (t)dt diverge.
dt
Conclusion : I2 (a, b) converge ⇔ (a = 1 et b > 1) ou (a > 1 et b ∈ R).

3CPI 507 © IMSP/UPN 2016-2017


11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

2. (a) Justifions l’existence des intégrales I, J et K.


dt Z +∞
I=
0 1 + t4
1
La fonction t 7→ 1+t 4 est continue sur [0, +∞[ donc localement intégrable
sur ce intervalle.
1
∀t ∈ [0, +∞[ 1+t4 > 0.

1 1
4
∼+∞ 4
1+t t
R +∞ 1
or 0 t4 dt converge car c’est une série 4-Riemannienne.
D’après le critère d’équivalence I converge d’où I existe.
Z +∞
tdt
J=
0 1 + t4
t
La fonction t 7→ 1+t 4 est continue sur [0, +∞[ donc localement intégrable
sur l’intervalle. R
t 1 +∞ dt
et 1+t4 ∼+∞ t3 or 0 t3
converge donc d’après le critère d’équivalence J
converge.
Z +∞
t2 dt
K=
0 1 + t4

P
t2
La fonction t 7→ 1+t4 est continue sur [0, +∞[ donc localement intégrable

.
sur l’intervalle et ∀t ∈ [0, +∞[f ract2 1 + t4 > 0. 2
.N
t2
∼+∞ t12 or 0+∞ dt
R
1+t4 t2
converge d’après le critère d’équivalence. K converge
d’où K existe.

. H
(b) Calculons l’intégrale J.

V
Posons u = t2 . On a du = 2tdt ⇒ dt = 21 du.
Z +∞
tdt 1 Z +∞ du
J= =
0 1 + t4 2 0 1 + u2
1
= [arctan u]+∞
0
2
1π π
= =
22 4
D’où π
J=
4
(c) Montrons que I = K.
Posons u = 1t , du = − t12 dt ⇒ dt = −t2 du.
1
Z 0
u2
Z +∞
u2 du
I=− du = =K
+∞ 1 + ( u1 ) 4 0 1 + u4
(d) Écrivons 1 + t4 en produit de facteur de degré 2.
On a :

1 + t4 = (12 )2 + (t2 )2 = (1 + t2 )2 − 2t2 = (1 + t2 )2 − ( 2t)2
√ √
= (1 + t2 − t 2)(1 + t2 + t 2)
D’où √ √
1 + t4 = (t2 − t 2 + 1)(t2 + t 2 + 1)

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11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE


Calculons 2I − 2J.
√ √
2I − 2J = I + K − 2J
√ !
Z +∞
1 + t2 − 2t
= dt
0 1 + t4

2
√ 
Z +∞
1 + t − 2t
=  √  √   dt
0 t2 − t 2 + 1 t2 + t 2 + 1
Z +∞ !
dt
= √
0 ((t2 + t 2 + 1)
Z +∞
dt
= √
2 2 1
0 (t + 2
) + 2
Z +∞
dt
= 1

0
2
[2(t + 2 )2 + 1]
√ 22
Z +∞
( 2) dt
= √
0 2(t + 22 )2 + 1

Z +∞
( 2)2 dt
= √
0 ( 2t + 1)2 + 1
√ du
√ du
Posons 2t + 1 = u ⇒ 2 ⇒ dt = √
= .

P
dt 2

√ Z +∞ √
2du
. 2
√ Z +∞ du

.N
2I − 2J = = 2
1 u2 + 1 1 u2 + 1
√ √ π π √ π

V .

H = 2[arctan u]+∞

2I − 2J =

π 2
4
1 = 2(
2

4
) = 2
4

(e) Valeur exacte de I.


√ √
√ π 2 π 2 √
2I − 2J = ⇒ 2I = + 2J
4 4
√ √ √
π π 2 π 2 π 2
or J = 4
donc 2I = 4
+ 4
= 2
.
Ainsi √
π 2
I=
4

Solution 2

R →R
g: 1−cos (xt) −t
x 7→ g(x) = 0+∞
R
t2
e dt
1. Déterminons l’ensemble de définition de g.
La fonction t 7→ 1−cos
t2
(xt) −t
e est continue sur ]0, +∞[.
R 1 1−cos (xt) −t
Posons g1 (x) = 0 t2
e dt.
On a :
1 − cos (xt) (sin (xt))2
= .
t2 t2 (1 + cos (xt))
3CPI 509 © IMSP/UPN 2016-2017
11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

1er cas : t 6= 0.
On a
(sin (xt))2 −t 1 2
lim e = x
t→0 t2 (1 + cos (xt) 2
(
1−cos (xt) −t
si t 6= 0,
e
La fonction t 7→ f (t) = t2
1 2
si t = 0,
2
x
est continue sur [0, 1] donc intégrable par conséquent g1 (x) ∈ R(x 6= 0).
Posons g2 (x) = 1+∞ 1−cos (xt) −t
R
t2
e dt.

1 − cos (xt) −t
∀x 6= 0, t > 1, e >0
t2
On a | 1−cos e | = |1−cos
(xt) −t (xt)| −t
e ≤ t22 or 1+∞ t22 dt converge donc g2 (x) converge
R
t2 t2
absolument donc g2 (x) converge.
2eme Rcas : x = 0.
I = 0+∞ 0dt = 0 qui converge. Ainsi on prend g(0) = 0.
Conclusion : g est définie sur R.
2. (a) Montrons que ∀(x, t) ∈ [−a, a]×]0, +∞[| sin t(xt) | ≤ a.
On a ∀x ∈ [−a, a] ⇒ | sin (xt)| ≤ a, a ∈ R+ donc ∀t ∈]0, +∞[, 1t ≤ 1.
Ainsi | sin t(xt) | ≤ a∀(x, t)[−a, a]×]0, +∞[.
(b) Montrons que g est de classe C 2 sur R.
Posons f (x, t) = 1−cos

P
(xt) −t
t2
e .
f est continue par rapport aux deux variables.
. 2
. H
∂f
∂x .N 1
(x, t) = 2 (t sin (xt)e−t
t

sur [−a, a].


V
Pour t fixé dans ]0, +∞[ la fonction x 7→ ∂f

Pour x fixé dans [−a, a] la fonction t 7→ ∂f


sur ]0, +∞[.
∂x
∂x
(x, t) est continue par morceaux

(x, t) est continue par morceaux

On a : ∀(x, t) ∈ [−a, a]×]0, +∞[, | ∂f ∂x


(x, t)| = | sin t(xt)| e−t x ≤ ae−t = ϕ(t)
ϕ(t)dt converge. g est dérivable sur R et g 0 (x) = 0+∞ sin t(xt) e−t dt.
R +∞ R
0
Posons h(x, t) = sin t(xt) e−t .
La fonction h est continue par rapport aux deux variables
∂h
∂x
(x, t) = cos (xt)e−t ∀(x, t) ∈ [−a, a]×]0, +∞[.
Pour x fixé dans [−a, a] la fonction t 7→ ∂h ∂x
(x, t) est continue sur ]0, +∞[.
∂h
Pour t fixé dans ]0, +∞[ la fonction t 7→ ∂x (x, t) est continue sur [−a, a].
De plus ∀(x, t) ∈ [−a, a]×]0, +∞[, | ∂h ∂x
(x, t)| = | cos (xt)e−t | ≤ e−t = u(t).
R +∞
0 u(t)dt converge par conséquent g 0 est de classe C 1 sur R ainsi g est de
classe c2 sur R.
∗ Expression de g 00 (x) sous forme d’intégrale.
g 00 (x) = 0+∞ cos (xt)e−t dt
R

(c) Montrons que ∀x ∈ R, g 00 (x) = 1+x 1


2 Posons u(t) = cos (xt) et v(t) = e
−t
.
−t 0
Prenons v(t) = −e et u (t) = −x sin (xt)
g 00 (x) = [− cos (xt)e−t ]+∞ − 0+∞ x sin (xt)e−tRdt
R
0
= [− cos (xt)e−t ]+∞0 − x([− sin (xt)e−t ]+∞
0 + 0+∞ x cos (xt)e−t dt)
= (0 + 1) − x(0 + 0) − x2 g 00 (x)
donc g 00 (x) + x2 g 00 (x) = 1 ⇒ g 00 (x) = x21+1

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11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

(d) Expression simplifiée de g(x).


g 00 (x) = 1+x
1 0
2 ⇒ g (x) = arctan x + c, c ∈ R or g(0) = 0 donc c = 0.

g 0 (x) = arctan x ⇒ g(x) = 0x arctan tdt.


R

Prenons v 0 (t) = 1 et u(t) = arctan t ⇒ v(t) = t et u0 (t) = 1+t


1
2.

Z x
t
g(x) = [t arctan t]x0 − dt
0 1 + t2
1
= x arctan x − ln (1 + x2 )
2

Solution 3

1. Justifions que f définie


q sur R
La fonction ϕ(x, t) = |1 − x cos t| est continue sur [0, π] × R et donc intégrable
∀t ∈ [0, π] donc f est bien définie sur R.

2. Montrons que f est une fonction paire et continue


∀x ∈ R a-t-on f (−x) = f (x) ?
Posons θ = π − t ⇒ t = π − θ.

.P 2
.N
Z πq
f (−x) = |1 + x cos t|dt
0

H
Z 0q

V . =

=−
π
|1 + x cos (π − θ)|(−dθ)
Z 0q

Z π πq
|1 + x cos (π − θ)|dθ

= |1 + x cos (π − θ)|dθ
Z0π q
= |1 − x cos (θ)|dθ
0
= f (x)

D’où f est paire.


ϕ est continue par rapport aux deux q variables
∀(x, t) ∈ [−a, a] × [0, π], a > 0, |ϕ(x, t)| = |1 − x cos t|
q
On a : |1 − x cos t| ≤ 1 + |x cos t| = 1 + |x|| cos t| or 0 < | cos t| < 1 donc
0q< |x|| cos t| < |x|
q ⇒ 1 < 1q
+ |x|| cos t| < 1 + |x| donc |1 − x cos t| ≤ 1 + |x| donc
|1 − x cos t| < 1 + |x| ≤ 1 + |a| = ψ(t) car x ∈ [−a, a].
De plus 0π ψ(t)dt converge donc sur R.
R

3. Montrons que f √ est deux fois dérivables sur ] − 1, 1[


∀t ∈ [0, π], ϕ(t) = 1 − x cos t
La fonction ϕ est continue et dérivable sur ] − 1, 1[×[0, π] par rapport aux deux
variables.
On a :
∂ϕ − cos t
(x, t) = √
∂x 2 1 − x cos t
3CPI 511 © IMSP/UPN 2016-2017
11.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS D’INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

∂ϕ
La fonction ∂x
est continue par rapport aux deux variables et on a :

∂ 2ϕ cos t (− cos t 3

2
=− (− )(1 − x cos t)− 2
(∂x) 2 2
(cos t)2
=− √
4(1 − x cos t) 1 − x cos t
∂ 2ϕ 1
=| (x, t)| < √
(∂x)2 4(1 − x cos t) 1 − x cos t

1 − |x| ≤ 1 − x cos t ≤ 1 + |x| avec (1 − |x|) > 0


3 3 3
(1 − |x|) 2 ≤ (1 − x cos t) 2 ≤ (1 + |x|) 2
3 3 3
4(1 − |x|) 2 ≤ 4(1 − x cos t) 2 ≤ 4(1 + |x|) 2
3 3 3
4(1 + |x|)− 2 ≤ 4(1 − x cos t)− 2 ≤ 4(1 − |x|)− 2
Soit a ∈]0, 1[ et x ∈] − a, a[ 0 < |x| < a ⇒ −a < −|x| < 0
⇒ 1 − a < 1 − |x| < 1
3
⇒ 4(1 − a)2 < 4(1 − |x|) 2 < 4
1 1 1
⇒ < 3 < 3
4

P
4(1 − |x|) 2 4(1 − a) 2

. 2
et g(t) est intégrable sur [0, π]. On conclut donc que la fonction f est intégrable

.N
sur ] − a, a[∀a ∈]0, 1[.
∂2f Rπ (cos t)2
Par conséquent f est de classe C 2 sur ] − 1, 1[ et (∂x)2 (x, t) = − 0 3 dt

∂ √ 2 sin t
R(t, x) = ∂t
. H
Relation 4x(x2 − 1)f 00 (x) + 4(x2 − 1)f 0 (x) − xf (x) =

V
( 1−x cos t )(t, x).
∂ √ 2 sin t
On a ∂t ( 1−x cos t ).


0 R(t, x)dt où
4(1−x cos t) 2

Posons u(t) = sin t et v(t) = 1 − x cos t


x sin t
u0 (t) = cos t et v 0 (t) = √ donc
2 1 − x cos t
√ x sin t
∂ 2 sin t 2(cos t 1 − x cos t − 2√1−x cos t
)
(√ )=
∂t 1 − x cos t 1 − x cos t
2 cos t(1 − x cos t) − x(sin t)2
= 3
2(1 − x cos t) 2
2 cos t − 2x(cos t)2 − x(sin t)2
= 3
2(1 − x cos t) 2
2 cos t − x(cos t)2 − x
= 3
2(1 − x cos t) 2
et on montre aisément que
R π 2 cos t−x(cos t)2 −x
4x(x2 − 1)f 00 (x) + 4(x2 − 1)f 0 (x) − xf (x) = 0 3 dt.
2(1−x cos t) 2
De plus, on montre que :
Rπ ∂
√ 2 sin t
0 ∂t ( 1−x cos t )(t, x)dt = 0
D’où la déduction.

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UE : VARIABLES ALÉATOIRES

12.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Année Académique : 2014-2015


Ensembles dénombrabres et Tribus

Exercice 1
Soient (En )n∈N et (Fn )n∈N deux familles d’ensembles et A un ensemble quelconque.
Démontrer les égalités suivantes :
 
[ [
1. (En \A) =  En  \A.
n∈N n∈N
 

.P 2
[ \
2. (A\En ) = A\  En  .

.N
n∈N n∈N
   
\ \ \
3.  En  ∩  Fn  = (En ∩ Fn )

4.
\
n∈N

n∈N
(En \Fn ) = 
n∈N

\

n∈N V

.
En  \ 
H
n∈N

[

n∈N

Fn  .

Exercice 2
Soient Ω = {0, 1}N . On veut démontrer par l’absurde qu’il n’existe pas de bijection
entre N et Ω. Soit f une telle bijection. Puisque f (n) est une suite de 0 et 1, on
peut la noter ((f (n))k )k∈N . Ainsi, (f (n))n désigne le n − ième terme de cette suite. On
définit la suite (ωn )n∈N par :
∀n ∈ N, ωn = 1 − (f (n))n .
En considérant l’antécédant de (ωn )n∈N par f , obtenir une contradiction et
conclure.

Exercice 3
 
[ +∞
\
Soit (An )n∈N une suite d’évènements. Décris en langage courant B =  Am 
n∈N n∈N
 
\ +∞
[
et C =  Am 
n∈N n∈N

513
12.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Démontrer que B et C sont des évènements et que B ⊂ C. Les évènements B et C


sont respectivement la limite inférieure et la limite supérieure des An .

Exercice 4
Dans l’univers correspondant au lancer infini d’une pièce de monnaie, les quelles
de ces familles d’évènemments forment des systèmes complets ?
1. A " le premier lancer a donné Pile" et B " le premier lancer a donné Face".
2. A " le premier lancer a donné Pile" et et B " le second lancer a donné Face".
3. A " le premier lancer a donné Pile" et et B " le second lancer a donné Face" et
C " le second lancer a donné Pile".
4. Ai "on a obtenu i Piles parmi les quatre premiers lancers" i ∈ {1, 2, 3, 4}
5. (An )n∈N avec An " on a obtenu Face pour la première fois au n − ième lancer "
pour n ∈ N et A0 " aucun lancer n’a donné Face "
6. (An )n∈N avec An " on a obtenu Face au n − ième lancer " pour n ∈ N∗ et A0 "
aucun lancer n’a donné Face "

P
Exercice 5

. 2
.N
On considère l’ensemble Ω = {a, b, c}.
1. Donner la plus petite tribu contenant {a}

. H
2. Donner la plus petite tribu contenant {a} et {b} .

V Exercice 6
Soit Ω un ensemble, T une tribu sur Ω et B ⊂ Ω
Montrer que T 0 = {A ∩ B avec A ∈ T } est une tribu sur B.

Exercice 7
Soit Ω un ensemble infini
1. Démontrer que T = {A ⊂ Ω, A ou Ā est au plus dénombrable} est un tribu sur
Ω.
2. Démontrer que ψ = {A ⊂ Ω, A ou Ā est fini } n’est pas une tribu sur Ω.

Exercice 8
Soient Ω et E deux ensembles quelconques non vides. Soit f : E −→ Ω une
application. Si A ⊂ Ω, on note f −1 hAi l’image réciproque de A définie par

f −1 hAi = {x ∈ E, f (x) ∈ A}

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12.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

1. a Démontrer que, pour tout A ⊂ Ω et B ⊂ Ω,


f −1 hĀi = f −1 hAi et f −1 hA ∪ Bi = f −1 hAi ∪ f −1 hBi

b) En déduire f −1 h∅i et f −1 hA ∩ Bi.


2. Soit (An )n∈N est une suite de sous-ensembles de Ω. Démontrer que

f −1 h f −1 hAn i puis que f −1 h f −1 hAn i


[ [ \ \
An i = An i =
n∈N n∈N n∈N n∈N

3. On considère une tribu T sur Ω. Et on définit µ = {f −1 hAi, A ∈ T }.


Démontrer que µ est une tribu sur E.
4. Soit g l’application de Ω = {1, 2} dans E = {a, b} définit par f (1) = f (2) = a.
Démontrer que l’image de la tribu P (Ω) par f n’est pas une tribu sur E.

Probabilité dans un univers dénombrable

Exercice 9
Deux joueurs A et B lancent à tour de rôle une pièce truquée. Le joueur A
commence.
On note p ∈]0, 1] la probabilité d’apparition de Face. Le premier qui obtient Face
gagne le jeu s’arrête alors.

.P 2
1. Quelle est la probabilité pour que A gagne lors de son n − ième lancer ?
2. Quelle est la probabilité pour que A gagne ?

H .N
3. Quelle est la probabilité pour que le jeu ne s’arrête pas ?

.
V
4. Y - a - t- il une valeur de p qui assure que les deux joueurs aient la même
probabilité de gagner ?

Exercice 10
Les fonctions suivantes, définies sur les singletons, se prolongent - elles en une loi
de probabilité sur (Ω, P (Ω)) ?
1
1. Ω = N, P ({k}) = ;
2k
 √
∗ 1
2. Ω = N , P ({k}) = sin 1 + k;
k
1
3. Ω = N∗ , P ({k}) = .
k (k + 1)

Exercice 11
Soit (An )n∈N une suite d’évènement presque sûrs dans un espace probabilisé
[
discret (Ω, T , P ) . Démontrer que An est presque sûr.
n∈N

3CPI 515 © IMSP/UPN 2016-2017


12.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Exercice 12
Soit (An )n∈N une suite d’évènement presque sûrs dans un espace probabilisé
\
(Ω, T , P ) . Démontrer que An est presque sûr.
n∈N

Exercice 13
Soit (An ) une suite d’évènements mutuellement
  indépendants dans un espace
\ +∞
Y
probabilisé (Ω, T , P ). Démontrer que P  An  = P (An )
n∈N n=0

Exercice 14
Le joueur FF joue contre le joueur PF avec une pièce équilibrée. On lance cette
pièce ; si la séquence «FF» est observée avant la séquence «PF» alors le joueur FF a
gagné. Si c’est la séquence «PF» qui est observée en premier alors c’est le second
joueur qui est vainqueur.
1. Justifier que la probabilité que personne ne gagne est nulle.
2. En considérant les résultats des deux premiers lancers, montrer que PF a la
plus grande probabilité de l’emporter.

.P 2
. H .N
Exercice 15

V
On lance un dé de façon répétée. Soit A et B deux sous ensembles de { 1, . . . , 6}.
Quelle est la probabilité d’obtenir un résultat dans A avant d’obtenir un résultat
dans B ?

Exercice 16
Soit (Ω, T ) un espace probabilisable et P une fonction de T dans R telle que
P (Ω) = 1 ∀ (A, B) ∈ T , A ∩ B 6= φ ⇒ P (A ∪ B) = P (A) + P (B) .
On suppose de plus que si (An )n∈N est une suite croissante d’évènement alors
 
[
P An  = lim P (An ).
n→+∞
n∈N

Montrer que P est une probabilité sur (Ω, T ).

Variables aléatoire discrète

Exercice 17
Pour chacune de ces suites, dire s’il est possible de trouver λ tel qu’elles
définissent la loi de probabilité d’une variable aléatoire X.

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12.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

1
1. X (Ω) = J2; +∞J et Pn = λ pour n > 2.
−1
n2
1
 
∗ n
2. X (Ω) = N et Pn = λ2 tanh n pour n > 0.
2
n
3. X (Ω) = N et Pn = λ n pour n > 0.
2

Exercice 18
1. a) Soit p ∈]0; 1[ et X suivant la loi géométrique G (p).
Donner la fonction de répartition de X c’est-à-dire calculer P (X 6 n), pour
n ∈ N.
Préciser également P (X > n)
b) Vérifier que la loi géométrique G (p) est bien une loi sans mémoire.
2. Démontrer que la fonction de répartition d’une variable aléatoire X suivant la
loi de Poisson P (λ) est donnée par
1 Z +∞
∀n ∈ N P (X 6 n) = = e−x xn dx
n! λ

.P 2
.N
Exercice 19

H
ai+j

de variable aléatoire. V .
On considère les réels pi,j = λ ×
i!j!
, i ∈ N, i ∈ N et a > 0.

1. Déterminer la valeur de λ pour laquelle ils forment la loi conjointe d’un couple

On suppose la condition précédente remplie. Soit (X, Y ) un vecteur aléatoire à


valeurs dans N2 admettant les pi,j comme coefficient de sa loi.
2. Déterminer les lois marginales de X et Y .
3. Les variables aléatoires X et Y sont-elles indépendantes ?
4. Déterminer la loi de la somme X + Y .

Exercice 20
Soient X, Y et Z trois variables aléatoires mutuellement indépendantes et de
même loi G (p) .
1. Déterminer la loi de la somme S = X + Y .
2. Déterminer la loi conditionnelle de X sachant que (S = k), où k est un élément
de S (Ω).
3. Pour n ∈ S (Ω), calculer P (S > n).

Exercice 21

3CPI 517 © IMSP/UPN 2016-2017


12.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

αk + β k
Soit α et β deux réels et, pour k ∈ N, pk = a .
k!
1. Suivant les valeurs de α et β, discuter l’existence de a pour que (pn )n∈N puisse
définir la loi de probabilité d’une variable aléatoire X à valeurs dans N. Le cas
échéant, déterminer a.
2. Peut-il arriver que X suive une loi de Poisson.

Exercice 22

Soit (X, Y ) un couple de variables aléatoires à valeurs dans N2 tel que


p+q
∀ (p, q) ∈ N2 P ((X, Y ) = (p, q)) = λ .
p!q!2p+q
1. Déterminer λ.
2. Calculer les lois marginales.
3. Les variables aléatoires X et Y sont-elles indépendantes ?

.P
Exercice 23
2
.N
Soit X et Y deux variables aléatoires indépendantes suivant des lois de Poisson de
paramètres respectifs λ et µ. Déterminer la loi de X sachant que (X + Y = n).

V . H Exercice 24
Les variables aléatoires X et Y suivent des lois géométriques à valeurs dans N, de
paramètres respectifs p1 ∈]0; 1[ et p2 ∈]0; 1[, et sont indépendantes. De plus p1 6= p2 .
Trouver la loi de Z = X + Y .

Exercice 25
Un gardien de phare a 10 clés, dont une seule ouvre la porte du phare. Pour
ouvrir une porte il a deux méthodes.
Méthode A : à jeun, il n’essaye qu’une fois chaque clé.
Méthode B : ivre, chaque clé peut être essayée plusieurs fois.
1. Soit k ∈ N, XA (respectivementXB ) la variable aléatoire égale au nombre de clés
essayées dans la méthode A ( resp. B ) avant d’ouvrir la porte
( y compris la bonne ).
Calculer P (XA = k) et P (XB = k).
2. Dans le cas B, montrer que la probabilité pour que le gardien n’ouvre jamais
la porte est nulle.
3. On sait que le gardien est ivre un jour sur 3. Un jour, après avoir essayé 8
clés, le gardien n’a toujours pas ouvert la porte. Calculer la probabilité pour
qu’il soit ivre.

© IMSP/UPN 2016-2017 518 3CPI


12.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Exercice 26
Vous êtes assis avec votre ami Florent dans une salle d’attente. Comme l’attente
est longue, vous observez les gens entrant dans la salle.
1. Florent vous parie que le nombre de personnes entrant avant la première
femme est pair. Prenez-vous le pari ?
2. Florent vous parie ensuite que le nombre de personnes entrant dans la salle
durant la prochaine heure est pair. Prenez-vous le pari ?
( On suppose que le nombre d’arrivants par heure suit une loi de Poisson).

Exercice 27
1. Pariez vous que le nombre de personnes entrant dans un bureau de poste
avant la première femme est pair ?
2. Pariez vous que le nombre de personnes entrant dans un bureau de poste
entre 9h et 10h est pair ?
3. Dans une usine, une machine fabrique des pièces mécaniques à la chaîne. 3%
des piéces produites sont défectueuses. Les erreurs de fabrications sont
indépendantes. Donner la loi de probabilité du nombre de pièce non
défectueuses fabriquées entre deux pièces défectueuses. Préciser son
espérence et sa variance.

.P 2
4. Dans l’usine, on combine maintenant deux machines pour produire les pièces

.N
deux par deux. Quelle est la loi de probabilité du nombre de pièces non
défectueuses fabriquées entre deux pièces défectueuses.

. H
V
Caractéristiques d’une v.a. discrète uniforme

Exercice 28
Déterminer l’espérance et la variance d’une variable aléatoire X qui subit une loi
uniforme sur [a, b]

Exercice 29
On effectue une série d’expériences de type succès-échec, indépendantes, avec
une probabilité de succès commune égale à p (p ∈]0; 1[). On se place dans l’univers
{0, 1}N muni de la probabilité rendant les lancers mutuellement indépendants.
On note Tn le nombre de lancers nécessaires pour obtenir le n-ième succès.
1. Identifier la loi de T1 .
2. Donner directement la loi de T2 , puis de Tn pour n quelconque.
3. Pour n ∈ N∗ , et i ∈ Tn (Ω), déterminer la loi de Tn+1 − Tn conditionnée à (Tn = i).
En déduire la loi Tn−1 − Tn .
Pn
4. À l’aide de Tn − T1 = k=2 (Tk − Tk−1 ), déterminer E (Tn ).
5. Pour n ∈ N∗ , démontrer que Tn+1 − Tn et Tn sont indépendantes. En déduire
V (Tn ).

3CPI 519 © IMSP/UPN 2016-2017


12.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Variables aléatoires à densité

Exercice 30
Soient f les fonctions définies par :
−1
( 
k (1 − x) si 06x62 
x+k si −1 < x 6 2 où k ∈ R
f (x) = et g (x) =
0 sinon  18
0 sinon
Déterminer la constante k dans chacun des cas pour que f et g soient la densité
d’une loi dont on précisera la fonction de répartition.

Exercice 31
(
3x
(2 − x) si 06x61
1. Soit X une v.a. de densité : f (x) = 2
0 sinon

Déterminter la fonction de répartition de X, puis indiquer les valeurs de


P (X > 1) et E (X).
Soit X une v.a. de densité : f (x, y) = 12 e−|x−θ| où θ est un nombre reél donné.
Calculer P (X) et E (X)

.P 2
. H .N
Exercice 32

P (32, 5 < X < 37, 5).


V
1. Si X suit une loi N (35, 5), calculer P (X < 25) , P (37, 5 < X < 40) et

2. Calculer l’espérance et la variance d’une v.a. Y de loi normale, telle que


P (Y > −3) = 0, 6915 et P (Y < 2) = 2, 9772.
3. Une usine fabrique des billes de diamètre 8mm. Les erreurs d’usinage
provoquent des variations de diamètre. On estime, sur les données
antérieures, que l’erreur est une variable aléatoire qui suit une loi normale de
moyenne 0mm et d’écart-type 0, 02mm. On rejette les pièces dont le diamètre
n’est pas compris entre 7, 97mm et 8, 03mm. Quelle est la proportion de billes
rejetées ?

Exercice 33
(
1
(9 − x2 ) si −3 6 x 6 3
Soit X une v.a. de densité f (x) = 36
0 sinon

Déterminter la fonction de répartition, puis la densité, de la v.a.


Mn = max (X1 , . . . , Xn ), où X1 , . . . , Xn sont des v.a. indépendantes et de même loi
que X.

Exercice 34

© IMSP/UPN 2016-2017 520 3CPI


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Soit (X,(Y ) un couple de v.a. dont la loi est définie par la densité :
4x (1 − y) si 0 6 x 6 1, 0 6 y 6 1
f (x) =
0 sinon
1. Calculer la probabilité de l’évènement (0 6 x 6 1/3, 0 6 y 6 1/3).
2. Déterminer les fonctions de répartitions marginales des v.a. X et Y et établir
qu’elles sont indépendantes

12.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Année Académique : 2014-2015

Solution 1
Démontrons les égalités suivantes :
 
[ [
1. (En \A) =  En  \A.
n∈N n∈N
[ [  
(En \A) = En ∩ Ā
n∈N n∈N
 

P 2
[

.
= En  ∩ Ā
n∈N

.N
 
[
= En  \A

2.
[

n∈N
(A\En ) = A\ 

\

n∈N V .
H
En  .
n∈N

[  
A ∩ E¯n
[
(A\En ) =
n∈N n∈N
 

E¯n 
[
=A∩
n∈N

\
¯ 
=A∩ En 
n∈N

\
¯ 
= A\ En 
n∈N
   
\ \ \
3.  En  ∩  Fn  = (En ∩ Fn )
n∈N n∈N n∈N
   
\ \
x∈ En  ∩  Fn  ⇔ [∀n ∈ N, x ∈ En ] et [∀n ∈ N, x ∈ Fn ]
n∈N n∈N

⇔ ∀n ∈ N, x ∈ (En ∩ Fn )
\
⇔x∈ (En ∩ Fn )
n∈N

3CPI 521 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

   
\ \ \
d’ou  En  ∩  Fn  = (En ∩ Fn )
n∈N n∈N n∈N
   
\ \ [
4. (En \Fn ) =  En  \  Fn  .
n∈N n∈N n∈N

\  
En ∩ F¯n
\
(En \Fn ) =
n∈N n∈N
   

F¯n 
\ \
= En  ∩ 
n∈N n∈N

\
 
[
¯ 
= En  ∩  Fn 
n∈N n∈N
   
\ [
= En  \  Fn 
n∈N n∈N
   
\ \ [
d’ou (En \Fn ) =  En  \  Fn  .
n∈N n∈N n∈N

Solution 2
.P 2
Ω = {0, 1}N

. H
Supposons par l’absurde qu’il existe une bijection f : N → Ω.
.N
V
(f (n)) est une suite de 0 et 1 et on le note ((f (n))k )k∈N . On définit la suite (wn )n∈N
par ∀n ∈ N, wn = 1 − (f (n))n .Soit m l’antécédent de wn par f , on a wn = (f (m))n . Par
définition de wm = 1 − (f (m))m donc (f (m))m = 1 − (f (m))m or (f (m))m ∈ {0, 1} d’où
l’absurdité.
On conclut donc qui’il n’existe pas de bijection de N → Ω et {0, 1}N n’est pas
dénombrable.

Solution 3
1. Écrivons B et C en langage courant.

+∞
\
x ∈ B ⇔ ∃ n ∈ N, x ∈ Am
m=n
⇔ ∃ n ∈ N, ∀ m > n, x ∈ Am
⇔ x appartient à tous les An , n ∈ N sauf à un nombre fini d’entre eux.

+∞
[
x ∈ C ⇔ ∀ n ∈ N, x ∈ Am
m=n
⇔ ∀ n ∈ N, ∃ m > n, x ∈ Am
⇔ x appartient à une infinité de An

© IMSP/UPN 2016-2017 522 3CPI


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

2. Démontrons que B et C sont des évènements.


+∞
\
Am est un évènement et Am est une intersection dénombrable donc est un
m=n!
[ +∞
\
évènement. Bn = Am est une union dénombrable d’évènement donc
m=n
est un évènement.
Même raisonnement pour montrer que C est un évènement.
3. Montrons que B ⊂ C.
D’après l’écriture en langage courant on a B ⊂ C.

Solution 4
Dans l’univers correspondant au lancer infini d’une pièce de monnaie, disons
celles qui forment les familles d’évènemments des systèmes complets
 
1. On reconnaît un système complet d’évènements du type A, Ā .
2. Il ne s’agit pas d’un système complet d’évènements puisque A et B peuvent
être réalisés simultanément, de même que Ā et B̄.
3. Il ne s’agit pas d’un système complet d’évènements puisque A et B peuvent
être réalisés simultanément, de même que Ā et B̄.
4. Il s’agit d’un système compet d’évènements.

.P 2
.N
5. C’est un système complet d’évènements : les évènements sont non vides, deux
+∞
[
à deux disjoints et An = Ω
n=0

V . H
6. Il ne s’agit pas d’un système complet d’évènements car par exemple A1 et A2
ne sont pas incompatibles.

Solution 5
1. Donnons la plus petite tribu contenant {a} .
Toute tribu doit contenir au moins Ω et ø. Elle doit être stable par passage au
complémentaire, ce qui impose ici que {ā} = {a, b} est dans la tribu. Enfin la
tribu doit être stable par union dénombrable (ici les unions sont finies). Donc
on trouve que la tribu contient au moins
{ø, {a}, {b, c}, Ω}
Mais cet ensemble est précisement une tribu : c’est donc la plus petite tribu
contenant {a}.
2. Donnons la plus petite tribu contenant {a} et {b} .
¯ {b}. Comme elle contient les trois
Cette tribu doit contenir {c} = {a} ∪
singletons, on trouve rapidement que cette tribu est P ({a, b, c}).

Solution 6
Montrer que T 0 = {A ∩ B avec A ∈ T } est une tribu sur B

3CPI 523 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

i) Puisque ø ∈ T , on a bien ø ∩ B ∈ T 0 .
ii) Soit A0 ∈ T 0 . Alors A0 peut s’écrire A0 = A ∩ B avec A ∈ T . Le complémentaire de
A0 dans B est
B ¯ B) ∩ B =
    
Ā0 = Ā0 ∩ B = (A ∩ Ā ∪ B ∩ B = Ā ∩ B ∪ B = Ā ∩ B
B
or Ā ∈ T , donc Ā ∩ B ∈ T 0 et on a bien Ā0 ∈ T 0 .
iii) Soit {A0n }n∈N une famille d’éléments de T 0 . Il existe une famille d’éléments
{An }n∈N de T telle que
∀n ∈ N A0n = A ∩ B
 

A0n
[ [ [
Ainsi = (An ∩ B) =  An  ∩ B
Sn∈N n∈N n∈N
D’après B∩( (B ∩ An ), ( An ) ∈ T . On a donc bien
S S
n∈N An ) = n∈N n∈N
0
∈ T 0.
S
A
n∈N n

Solution 7
Soit Ω un ensemble infini
1. Démontrons que T = {A ⊂ Ω, A ou Ā est au plus dénombrable} est un tribu
sur Ω.
ø ∈ Ω et ø est au plus dénombrable donc ø ∈ T . (1)
.P 2
.N
Soit H ∈ T , montrons que H̄ ∈ T
Ainsi H ∈ T et H̄ ⊂ Ω

Par suite H̄ ∈ T . (2)


V
H ⊂ Ω ⇒ H̄ ⊂ Ω i.e. H̄ ou H̄
. H
Alors H ou H̄ est au plus dénombrable .
¯ est au plus dénombrable.

Soit (Hn )n∈N une suite d’éléments de T .


Hn ⊂ Ω et H̄n ⊂ Ω et Hn ou H̄n est au plus dénombrable.
n∈N Hn ⊂ Ω (∗) ;
S

– Si ∀n ∈ N, Hn est au plus dénombrable alors n∈N HN est au plus


S

dénombrable. (?)
– Supposons qu’il existe j ∈ N, Hj est au plus dénombrable.
S ¯
n∈N Hn = n∈N H̄n qui est au plus dénombrable.
T
S ¯
Alors H̄j est au plus dénombrable. Alors n∈N Un est au plus dénombrable.
(??)
Donc n∈N Hn est au plus dénombrable.
S

(?) et (??) ⇒ ∀ (Hn ) ⊂ T , n∈N Hn est au plus dénombrable. (∗∗)


S

Ainsi (∗) et (∗∗) ⇒ ∀ (Hn )n∈N ⊂ T , n∈N Hn ∈ T . (3)


S

De (1), (2) et (3), T est une tribu sur Ω.


2. Démontrons que ψ = {A ⊂ Ω, A ou Ā est fini } n’est pas une tribu sur Ω.
Soit (An )n∈N une famille d’éléments de ψ.
– Si ∀n, An est fini alors n∈N An est une union infinie d’un ensemble finis.
S
S ¯
Donc Sn∈N An n’est pas nécessairement fini. Il en est de même pour n∈N An .
S

Donc n∈N An n’appartient pas forcément à ψ.


– Si il existe j ∈ N, Āj est fini et ∀n 6= j, An est fini alors Aj n’est pas
nécessairement fini. Donc S n∈N An ne l’est pas non plus nécessairement ni
S

sont complémentaire. Ainsi n∈N An n’appartient pas à ψ.


– Le 3ème axiome des tribus n’est pas vérifié alors ψ n’est pas une tribu.

© IMSP/UPN 2016-2017 524 3CPI


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Solution 8
Soient Ω E deux ensembles quelconques non vides. Soit f : E −→ Ω une
application. Si A ⊂ Ω, on note f −1 hAi l’image réciproque de A définie par

f −1 hAi = {x ∈ E, f (x) ∈ A}

1. a) Démontrons que, pour tout A ⊂ Ω et B ⊂ Ω,

f −1 hĀi = f −1 hAi et f −1 hA ∪ Bi = f −1 hAi ∪ f −1 hBi

x ∈ f −1 hĀi ⇔ f (x) ∈ Ā ⇔ non (f (x) ∈ A) ⇔ non (x ∈ f hAi) ⇔ x ∈ f −1 hAi et


x ∈ f −1 hA∪Bi ⇔ f (x) ∈ A∪B ⇔ (f (x) ∈ A) ou (f (x) ∈ B) ⇔ x ∈ f −1 hAi∪f −1 hBi
b) Déduisons f −1 h∅i et f −1 hA ∩ Bi.
Comme f −1 (Ω) = F , par passage au complémentaire, f −1 (ø) = ø.
Toujours grâce au complémentaire,
f −1 hA ∩ Bi = f −1 hĀ ∪ B̄i = f −1 hĀi ∪ f −1 hB̄i = f −1 hAi ∩ f −1 hBi
2. Soit (An )n∈N est une suite de sous-ensembles de Ω. Démontrons que

f −1 h f −1 hAn i puis que f −1 h f −1 hAn i


[ [ \ \
An i = An i =
n∈N n∈N n∈N n∈N

x ∈ f −1 h An i ⇔ ∃n ∈ N, x ∈ f −1 hAn i ⇔ ∃n ∈ N, f (x) ∈ An
[

n∈N
x ∈ f −1 h

P
[ [

n∈N
An i ⇔ f (x) ∈
n∈N
An

. 2
.N
La seconde égalité se démontre par passage au complémentaire ou
directement.

Démontrons que µ est une tribu sur E.

V . H
3. On considère une tribu T sur Ω. Et on définit µ = {f −1 hAi, A ∈ T }.

i) D’après la question b), ø, qui est sa propre image réciproque, est dans µ.
ii)Soit C ∈ µ. On peut donc écrire C = f −1 hAi avec A ∈ T .D’après la question b)
C̄ = f −1 hĀi, donc C̄ ∈ µ
iii) Soit {Cn }n∈N une famille d’éléments de µ. Par définition de µ, pour tout n
on a Cn = f −1 hAn i avec An ∈ T . En utilisant la question 2. on a

f −1 hAn i = f −1 h
[ [ [
Cn = An i ∈ µ
n∈N n∈N n∈N

4. Soit g l’application de Ω = {1, 2} dans E = {a, b} définit par f (1) = f (2) = a.


Démontrons que l’image de la tribu P (Ω) par f n’est pas une tribu sur E.
P (Ω) contient 4 éléments. Son image par f s’écrit {ø, {a}, {a, b}}. Ce n’est pas
une tribu, car elle ne contient pas le complémentaire de {a} qui est {b}.
Ainsi l’image réciproque permet de transférer une tribu d’un ensemble à un
autre, mais pas l’image directe.

Solution 9
1. La probabilité pour que A gagne lors de son n − ième lancer est :
• Hi «le n-ième lancer donne Face peu importe le joueur »
• An «A gagne au n-ième lancer »
Puis que A gagne au n-iéme lancer, cela signifie que A et B ont lancé
exactement (n − 1) fois chacun et on obtenu pile à chaque lancer. Donc

3CPI 525 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

An = H̄1 ∩ H̄2 ∩ . . . H̄2n−2 ∩ H̄2n−1


 
P (An ) = P H̄1 ∩ H̄2 ∩ . . . H̄2n−2 ∩ H̄2n−1 et comme les évènements Hi sont
indépendant on a :

     
P (An ) = P H̄1 × P H̄2 × . . . × P H̄2n−2 × P (H2n−1 )
= (1 − p) × (1 − p) × . . . × (1 − p) ×p
| {z }
(2n−2) f ois

P (An ) = (1 − p)2n−2 p

2. La probabilité pour que A gagne est :


L’évènement A gagne correspond à n>1 An . Les An étant deux à deux
S

indépendants par l’axiome de σ − additivité :

 
[ +∞
X
P An  = P (An )
n∈N n=1

.P
= 2 +∞
X
(1 − p)2n−2 p

.N
n=1
+∞

H (1 − p)2n−2
X
=p

V . =p
n=1
+∞
X

k=0
p
(1 − p)2k

=
1 − (1 − p)2
 
[ 1
P An  =
n∈N 2−p

3. La probabilité pour que le jeu ne s’arrête pas est : Déterminons d’abord la


probabilité que le joueur B gagne.
Bn «B gane au n-ième lancer».
B gagne au n-ième lancer signifie que A a lance n fois et B (n − 1) fois et ont
tous deux obtenues pile à chaque lancer donc :

Bn = H̄1 ∩ H̄2 ∩ . . . ∩ H̄2n−1 ∩ H2n

P (B) = (1 − p)2n−1 p

© IMSP/UPN 2016-2017 526 3CPI


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

L’évènement B gagne correspond à Bn .


S
n∈N
 
[ +∞
X
P Bn  = P (B)
n∈N n=1
+∞
(1 − p)2n−1 p
X
=
n=1
+∞
(1 − p)2n−1
X
=p
n=1
+∞
(1 − p)2n (1 − p)−1
X
=p
n=1
p +∞X n
= (1 − p)2
1 − p n=1
p (1 − p)2
= ×
1 − p 1 − (1 − p)2
 
[ 1−p
P Bn  =
n∈N 2−p

Le jeu s’arrète pas correspond au complémentaire de l’évènement L«A gagne


ou B gagne». Les évènements L1 «A gagne» et L2 «B gagne» sont incompatible
donc :
P (L) = P (L1 ∪ L2 )
.P 2
. H =P

.N
= P (L1 ) + P (L2 )
[

An  + P 

[

Bn 

V =
p
n∈N

1 − (1 − p)
2−p
2 +
1−p
2−p
n∈N

=
2−p
P (L) = 1
 
P L̄ = 1 − P (L) = 0, donc la probabilité que le jeu s’arrête pas est nulle.
4. Y - a - t- il une valeur de p qui assure que les deux joueurs aient la même
probabilité de gagner ?
Les deux joueurs ont la même probabilité de gagner si P (L1 ) = P (L2 ).
1 1−p
P (L1 ) = P (L2 ) ⇔ 2−p = 2−p ⇔ p = 0 or 0 ∈]0,
/ 1[. Ainsi il n’existe pas de valeur de
p qui assure que les deux joueurs aient la même probabilité de gagner.

Solution 10
Les fonctions prolongeables sont :
1
1. Ω = N, P ({k}) = k ;
2
+∞ +∞
X X 1
On a bien P ({k}) > 0 pour k ∈ Ω, et P ({k}) = k
= 2. La réponse est donc
n=0 n=0 2
négative.

3CPI 527 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

 √
∗ 1
2. Ω = N , P ({k}) = sin 1 + k;
k
 √ √ +∞
X 1
1 k
On a bien P ({k}) > 0 pour k ∈ Ω, et sin k
1 + k ∼+∞ k
or est une
n=1 k 1/2
+∞  √
X 1
série de Riemann qui diverge donc sin 1 + k est divergente. La réponse
n=1 k
est donc négative.
1
3. Ω = N∗ , P ({k}) = .
k (k + 1)
On a bien P ({k}) > 0 pour k ∈ Ω, et
N N N
X X 1 X 1 1 1
∀N ∈ N P ({k}) = = − =1− −→N 7→+∞ 1. La
n=1 n=1 k (k + 1) n=1 k k+1 N +1
fonction P est prolongeable en une loi de probabilité sur (Ω, P (Ω)).

Solution 11

Soit (An )n∈N une suite d’évènement presque sûrs dans un espace probabilisé

.P 2
[
discret (Ω, T , P ) . Démontrons que An est presque sûr.

.N
n∈N
(An )n∈N est une suite d’évènement presque sûrs donc P (An ) = 1.
An ⊂ n∈N An donc 1 = P (An ) 6 P ( n∈N An ) 6 1 donc P ( n∈N An ) = 1.
S S S

V . H
Solution 12

Soit (An )n∈N une suite d’évènement presque sûrs dans un espace probabilisé
\
discret (Ω, T , P ) . Démontrons que An est presque sûr.
n∈N
(An )n∈N est une suite
S
d’évènement

presque sûrs donc P (An ) = 1.
P ( n∈N An ) = 1 − P n∈N Ān donc
T
  S 
P Ān = 1 − P (An ) = 0 ⇒ P Ān = 0 ⇒ P (
T
n∈N n∈N An ) = 1

Solution 13

Soit (An ) une suite d’évènement mutuellement


 indépendants
 dans un espace
\ +∞
Y
probabilisé (Ω, T , P ). Démontrons que P  An  = P (An ) (proccédons par
n∈N n=0
récurrence sur n).
Pour n = 2, P (A1 ∩ A2 ) = P (A1 ) × P (A2 ) car deux évènements mutuellement
indépendants sont deux à deux indépendants.

© IMSP/UPN 2016-2017 528 3CPI


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Supposons la proposition vraie à l’ordre n et montrons qu’elle l’est à l’ordre n + 1 :


    
\ \
P An+1  = P  An  ∩ An+1 
n∈N n∈N
 
\
=P An  × P (An+1 )
n∈N
+∞
Y
= P (An ) × P (An+1 )
n=0
 
\ +∞
Y
P  An+1  = P (An+1 )
n∈N n=0

Solution 14
1. Justifions que la probabilité que personne ne gagne est nulle.
Ni FF ni PF ne gagne signifie qu’on a : PPP. . . ou FPPP. . .. Donc on observe une
infinité de P et la probabilité d’observer une infinité de P et la probabilité
d’observer une infinité de P est nulle.

.P 2
2. En considérant les résultats des deux premiers lancers, montrons que PF a la
plus grande probabilité de l’emporter.

. H .N
Ω = {P P, F F, P F, F P }

V
et
1
P ({P P } = P ({F F }) = P ({P F }) = P ({F P }) =
4
? Si on observe FF, FF gagne et P ({F F }) = 14 .
? Si on observe PF aux deux premiers lancer, PF gagne, quelque soit les
résultats des lancers et P ({P F }) = 14 .
? Si on observe PP aux deux premiers lancers, FF perd systématiquement car
pour qu’il gagne le premier F nécessairement permet d’obtenir un résultat PF
donc c’est PF qui gagne et P ({P F }) = 14 .
? Si on obtient FP aux deux premiers lancers FF perd systématiquement car
pour qu’il gagne le premier F permet d’obtenir un résultat PF donc c’est PF
qui gagne et P ({P F }) = 14 .
Finalement, FF a une probabilité de gagner de 14 et PF a une probabilité de
gagner de 43 . Ainsi PF a bien la plus grande probabilité de l’emporter.

Solution 15

La probabilité d’obtenir un résultat dans A avant d’obtenir un résultat dans B est :


Soit Xk la variable aléatoire qui est égale au résultat du k − ième lancer.« Obtenir
un résultat dans A sans avoir obtenu un résultat dans B auparavant » revient à
l’évènement Cn :« au n − 1 premiers lancers on a obtenu un résultat Xk qui n’est ni
dans A ni dans B et au n − ième lancer on obtient un résultat Xn dans A»

3CPI 529 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Les résultats Xk du k −
! ième lancer n’est ni sans B est l’évènement Xk ∈
/ A ∪ B donc
n−1
\
Cn = (Xk ∈
/ A ∪ B) ∩ (Xn ∈ A).
k=1

n−1
!!
\
P (Cn ) = P (Xn ∈
/ A ∪ B) × P (Xn ∈ A)
k=1
/ A ∪ B)]n−1 × P (Xn ∈ A)
= [p (Xn ∈
= [1 − p (Xn ∈ (A ∪ B))]n−1 × P (Xn ∈ A)
card (A ∪ B) n−1 cardA
P (Cn ) = [1 − ] ×
6 6
Obtenir un résultat dans A avant d’obtenir un résultat dans B correspond à
l’évènement n∈N .
S

 
[ n∈N
X
P Cn  = P (Cn )
n∈N n=1
+∞
card (A ∪ B) n−1 cardA
X
= [1 −] ×
n=1 6 6
cardA 6
= ×
  6 cardA ∪ B
cardA

P 2
[

.
P Cn  =
n∈N cardA ∪ B

. H .N
V Solution 16
Montrons que P est une probabilité sur (Ω, T ).
Il s’agit de montrer que P vérifie la σ − additivité
On a :An ⊂ nk=1 Ak ⊂ An est une suite croissante d’évènements donc An = nk=1 Ak .
S S

 
[
P An  = lim P (An )
n−→+∞
n∈N
!
[
= lim P nAk
n−→+∞
k=0
n
X
= lim P (Ak )
n−→+∞
k=0
X
= P (An )
n∈N

Solution 17
Pour chacune de ces suites, disons s’il est possible de trouver λ tel qu’elles
définisent la loi de propabilité d’une variable aléatoire X.
Remarquons tout d’abord que la positivité des coefficients n’est pas un problème
dans aucune des questions. Dans ce cas, il s’agit de savoir si la série de terme
générale pn est convergente, auquel cas il suffit de prendre λ = ( pn )−1 .
P

© IMSP/UPN 2016-2017 530 3CPI


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

1
1. X (Ω) = J2; +∞J et Pn = λ pour n > 2.
2
− 1n2
Pn ∼ nλ2 . Par comparaison des séries à termes positifs, la série de terme
P −1
N 1
général Pn converge. En prenant λ = n>2 n2 −1 cette famille définie bien la
loi d’une variable aléatoire réelle discrète à valeurs dans J2, +∞|[. Or
N N
!
X 1 1 X 1 1
∀N ∈ N = −
n=2 n − 1 2 n=2 n − 1 n + 1
2

−1
1 NX 1 NX +1
!
1
= −
2 n=1 n n=3 n
1 3 1 1 −−−−−−→ 3
 
= − − N → +∞
2 2 N N +1 4
4
On prend donc λ = 3
1
 
2. X (Ω) = N∗ et Pn = λ2n tanh pour n > 0.
2n
Pn ∼ λ qui converge si λ = 0. Donc n∈N Pn = 0 6= 1. Il n’existe pas de valeur de
P

λ telle que Pn définisse une loi de probabilité.


n
3. X (Ω) = N et Pn = λ n pour n > 0.
2
On reconnaît dans la série de terme général Pn la dérivée de la série
géométrique. Elle est convergente, et on connaît même sa somme :
+∞
n λ +∞
X n
.
λP 2 1

.N
X
λ = = = 2λ
n=0 2n 2 n=0 2n−1 2 (1 − 1/2)2

. H
Cette série définit la loi de probabilité d’une variable aléatoire pour λ = 12 .

V Solution 18
1. a) Soit p ∈]0; 1[ et X suivant la loi géométrique G (p).
Donnons la fonction de répartition de X c’est-à-dire calculons P (X 6 n),
pour n ∈ N.
En posant q = 1 − p,
n n−1
1 − qn
q k−1 p = p qk = p = 1 − qn
X X
P (X 6 n) =
k=1 k=0 1−q

Cette relation est vraie pour tout n dans N.


Précisons également P (X > n)
Pour tout n ∈ N∗ , P (X > n) = 1 − P (X < n) = 1 − P (X 6 n − 1) = q n−1 .
b) Vérifions que la loi géométrique G (p) est bien une loi sans mémoire.
Soit X la variable aléatoire suivant la loi géométrique sur N de paramètre
p. D’une part, pour tout n ∈ N,
n
1 − q n−1
k
= 1 − q n+1
X
P (X 6 n) = q p=p
k=0 1−q

Cette relation est aussi vraie en −1. Donc


P (X > n) = 1 − P (X 6 n − 1) = q n .

3CPI 531 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Soit (n, m) ∈ N2 . Par calcul


P ((X > m) ∩ (X > m + n))
P(X>m) (X > m + n) =
P (X > m)
P (X > m + n)
=
P (X > m)
1 − (1 − q n+m )
=
1 − (1 − q m )
= qn
P(X>m) (X > m + n) = P (X > n) donc X est une variable aléatoire «sans mémoire».

2. Démontrons que la fonction de répartition d’une variable aléatoire X suivant


la loi de Poisson P (λ) est donnée par
1 Z +∞
∀n ∈ N P (X 6 n) = = e−x xn dx
n! λ

Vérifions d’abord que l’intégrale est bien convergente. Pour tout entier n,
 
e−x xn = o e−x/2 au voisinage de +∞

Par comparaison d’intégrales de fonctions Rpositives, comme l’intégrale


R +∞ −x/2
e dx converge, il en va de même de 0+∞ xn e−x dx.

P
0

. 2
Montrons maintenant le résultat demandé par récurrence sur n.
Au rang n = 0, P (X 6 0) = e−λ et

. H
Z +∞

λ .Nh
e−x dx = −e−x
i+∞
λ
= e−λ

1 Z X −x n
V
Le résultat est donc vérifié.
Au rang n, utilisons une intégration par parties
"
1  −x xn+1
#X 
1 Z X −x n+1 
∀X ∈ R e x dx = e + e x dx
n! λ n! n+1 λ
n+1 λ
n+1
−−−−−−→ −λ λ 1 Z +∞
X → +∞ − e + e−x xn+1 dx
(n + 1)! (n + 1)! λ
Soit, en utilisant l’hypothèse de récurrence
1 Z +∞
P (X 6 n) = −P (X = n + 1) + e−x xn+1 dx
(n + 1)! λ
1 Z +∞
ce qui donne enfin P (X 6 n + 1) = e−x xn+1 dx
(n + 1)! λ

Solution 19
1. Déterminons la valeur de λ pour laquelle ils forment la loi conjointe d’un
couple de variable aléatoire.
La première condition est que λ soit dans R+ , afin que les coefficients soient
positifs. La seconde condition est que la somme double pi,j soit
PP

convergente et de somme 1.

© IMSP/UPN 2016-2017 532 3CPI


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Pour j fixé dans N on a :


   
X X X aj X ai
 pi,j  =  λ 
j>0 i>0 j>0 j! i>0 i!
aj a
!
X
= λ e
j>0 j!
X aj
= λea
j>0 j!
2a
= λe
Pour que (pi,j )i,j∈N forme une loi conjointe d’un couple de variables aléatoires il
faut que λ = e−2a .
2. Déterminons les lois marginales de X et Y .
La loi marginale de X s’obtient par sommation des pi,j sur j.
X
∀i ∈ N P (X = i) = pi,j
j>0

ai+j
e−2a
X
=
j>0 i!j!
ai X aj
= e−2a

P
i! j>0 j!

. 2 ai

.N
P (X = i) = e−a
i!

V . H
On reconnaît une loi de Poisson de paramètre a : X ∼ P(a).
La loi marginale de Y s’obtient par sommation des pi,j sur i.

∀j ∈ N P (Y = j) =
X

i>0
pi,j

ai+j
e−2a
X
=
i>0 i!j!
j X ai
−2a a
=e
j! i>0 i!
j
a
P (Y = j) = e−a
j!
On reconnaît une loi de Poisson de paramètre a : Y ∼ P(a).
3. Les variables aléatoires X et Y sont indépendantes puisque
P ((X = i) ∩ (Y = j)) = P ((X, Y ) = (i, j))
ai+j
= e−2a
i!j!
ai aj
= (e−a )(e−a )
i! j!
P ((X = i) ∩ (Y = j)) = P (X = i) × P (Y = j)

4. Déterminons la loi de la somme X + Y .


X + Y étant la somme de deux variables de Poisson indépendantes, sa loi est
P(2a).

3CPI 533 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Solution 20
1. Déterminons la loi de la somme S = X + Y .
C’est le temps d’attente du second succès dans un schéma de Bernoulli. On
trouve, en notant q = 1 − p
S(Ω) = J2, +∞|[ et ∀k ∈ J2, +∞J P (S = k) = (k − 1)p2 q k−2
2. Déterminons la loi conditionnelle de X sachant que (S = k), où k est un
élément de S (Ω).
Soit k ∈ J2, +∞[. Si l’évènement (S = k) est observé, alors pour
i ≥ k,l’évènement (x = i) est de probabilité nulle . Pour i ≤ k − 1 on trouve
P ((X = i) ∩ (X + Y = k))
PS=k (X = i) =
P (S = k)
P ((X = i) ∩ (Y = k − 1))
=
P (S = k)
P (X = i)P (Y = k − 1)
= par indépendance
P (S = k)
(q i−1 )(q k−i−1 )p
=
(k − 1)(pk−2 )
1
PS=k (X = i) =
k−1
La loi de X sachant (S = k) est donc une loi uniforme sur ∈ J1, k − 1K.
3. Pour n ∈ S (Ω), calculons P (S > n).
.P 2
.N
Soit n ∈ J2, +∞[, P (S ≥ n) = +∞ 2 k−2
k=n (k − 1)p q = p2 +∞k=n (k − 1)q
k−2
P P
P+∞ k−1 n−1
On reconnait la série dérivé entière k=n x = x1−x .

∀x ∈] − 1, 1[
X

k=n
xk−2 =
H
Cette série entière est normalement convergente pour x ∈] − 1, 1[. On peut la

.
dériver terme par terme, ce qui donne
+∞

V (n − 1)xn−2 (1 − x) + xn−1
(1 − x)2
=
xn−2 ((n − 1) − (n − 2)x)
(1 − x)2
donc P (S ≥ n) = q n−2 ((n − 2)p + 1)

Solution 21
αk + β k
Soit α et β deux réels et, pour k ∈ N, pk = a .
k!
1. Suivant les valeurs de α et β, discutons l’existence se a pour que (pn )n∈N
puisse définir la loi de probabilité d’une variable aléatoire X à valeurs dans N.
Le cas échéant, déterminons a.
Il faut que pk > 0 pour tout k, c’est-à-dire que αk + β k > 0.
Si k est pair, cette inégalité est vraie.
Pour k = 1 on trouve α > −β. En élevant à la puissance, cette condition assure
que αk + β k > 0 pour k impair. Ainsi on suppose désormais α > −β.
La convergence de la série de terme générale pk est évidente et
!
X
α β α+β α−β
pk = a(e + e ) = 2ae 2 cosh
k∈N 2
Ainsi il est toujours possible de s’assurer que cette somme fait 1 en posant
α−β
e− 2
a=  
2 cosh α−β2

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12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

2. Si X suit une loi de Poisson de paramètre λ, on aurait


 α−β

−λ

e−λ
 α−β
e− 2
 e− 2
P (X = 0) = e = 2a = 2a

=  
−λ
P (X = 1) = e λ = a(α + β)

2λ = α + β  2 cosh α−β
⇔ 2

2λ = α + β

La première équation montre qu’on doit avoir α = β). Cette condition est
suffisante, et X suit alors la loi de Poisson de paramètre λ = α.

Solution 22

Soit (X, Y ) un couple de variables aléatoires à valeurs dans N2 tel que


p+q
∀ (p, q) ∈ N2 P ((X, Y ) = (p, q)) = λ .
p!q!2p+q

1. Déterminons λ.
Il faut que la somme double de ces termes soit égale à 1.
Pour tout λ > 0 , on a P (X, Y ) > 0. Pour que cette double somme converge il
X p+q
faut que pour q fixé dans N, λ p+q
converge .
p≥0 p!q!2

p+q

p
.P 2 q

.N
X X X
λ p+q
= λ p+q
+ p+q

p>0 p!q!2 p≥0 p!q!2 p≥0 p!q!2

H
 

V . = λ

1 X p
= λ q

1
+

e2 +
q X 1
q!2 p≥0 2p q!2q p≥0 2p

1
q 1

e2 

2q!2q q!2q

X 1 X 1 X ( 1 )p 1 X ( 12 )p−1 1 X ( 12 )p 1 1
2
car p
= p
= = = = e 2 et
p≥0 2 p≥1 2 p≥1 (p − 1)! 2 p≥1 (p − 1)! 2 p≥0 p! 2
X 1 X (1/2) p
= = e1/2 .
p≥0 p!2p p>0 p!
  !
X Xp+q  X e1/2 qe1/2
 λ p+q
=λ q+1
+
q>0 q>0 p!q!2 q>0 q!2 q!2a
λ 1/2 X 1 1/2
X q
= e q
+ λe q
2 q>0 q!2 q>0 q2
λ 1/2 1
= e × e1/2 + λe1/2 × e1/2
  2 2
X Xp+q 
 λ p+q
= λe
q>0 q>0 p!q!2

Ainsi pour que cette double somme soit convergente et que sa somme donne 1
1
il faut que λ =
e
3CPI 535 © IMSP/UPN 2016-2017
12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

2. Calculons les lois marginales.


X 1 p+q
P (X = p) = p+q
q>0 e p!q!2
!
1 1 1 1/2 p 1/2
= × e + e
e p!2p 2 p!2p
e−1/2 p −1/2
= p+1
+ e
p!2 p!2!
e−1/2 1
= ( + p)
p!2p 2
P (X = p) = P (Y = p)
3. Vérifions si les variables aléatoires X et Y sont elles indépendantes.
e−1/2 1 e−1/2 1
P (X = p) × P (Y = q) = ( + p) × ( + q)
p!2p 2 p!2p 2
1 1 1 1
= p+q
( + p)( + q)
e p!q!2 2 2
1 p+q
6 = = P ((X, Y ) = (p, q))
e p!q!2p+q
Donc les variables aléatoires X et Y sont pas indépendantes.

.P 2
H
Déterminons la loi de X sachant que (X + Y = n).

. .N
Solution 23

On sait que X + Y suit une loi de Poisson P(λ + µ). Soit k ∈ N.

Si k 6 n V
P(X+Y =n) (X = k) =
P ((X = k) ∩ (X + Y = n))
P (X + Y = n)
P ((X = k) ∩ (Y = n − k))
=
P (X + Y = n)
P (X = k)P (Y = n − k)
= par indépendance
P (X + Y = n)
! !k !n−k
n λ µ
P(X+Y =n) (X = k) =
k λ+µ λ+µ
Sinon P(X+Y =n) (X = k) = 0 !
λ
On reconnaît une loi binomiale B k, .
λ+µ

Solution 24
Les variables aléatoires X et Y suivent des lois géométriques à valeurs dans N, de
paramètres respectifs p1 ∈]0; 1[ et p2 ∈]0; 1[, et sont indépendantes. De plus p1 6= p2 .
Trouvons la loi de Z = X + Y .
Z(Ω) = N et pour tout n ∈ N,
n n
q2n+1 − q1n+1
p1 q1k p2 q2n−k = p1 p2
X X
P (Z = n) = P (X = k)P (Y = k − 1) =
k=0 k=0 q2 − q1

© IMSP/UPN 2016-2017 536 3CPI


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Solution 25
1. Calculons P (XA = k) et P (XB = k).
La variable aléatoire XA est à valeurs dans J1; nK. Soit k ∈ XA (Ω).En notant Ci
l’évènement «la bonne clé a été utilisé au rang i»

P (XA = k) = P (C̄1 ∩ C̄2 ∩ . . . C̄k−1 ∩ Ck )


= P (C̄1 )PC̄1 (C̄2 ) . . . PC̄1 ∩...∩C̄k−1 (Ck ) probabilité composée
9 8 10 − k + 1 1
= ...
10 9 10 − k + 2 10 − k + 1
1
P (XA = k) =
10
Ainsi XA suit la loi uniforme sur J1; 10K.
On reconnaît dans la méthode B un processus de Bernoulli. La loi de XB est
donc géométrique sur N∗ :XB ∼ G(1/10).
2. Dans le cas B, montrons que la probabilité pour que le gardien n’ouvre jamais
la porte est nulle.
Dans le cas B, la probabilité de l’évènement D «le gardien n’ouvre jamais la
+∞
!
\
porte» peut s’écrire P (D) = P (XB > n) . Comme la suite d’évènement
n=1
(XB > n) est strictement décroissante, d’après le théorème de limite
monotone :
P (D) = lim P (XB > n) = lim
 n−1
9
.
=0
P 2
.N
n→+∞ n→+∞ 10

La probabilité P (XB > n) a été calculée à l’Exercice no 18

V . H
3. On sait que le gardien est ivre un jour sur 3. Un jour, après avoir essayé 8
clés, le gardien n’a toujours pas ouvert la porte. Calculons la probabilité pour
qu’il soit ivre.
Notons X le nombre d’essai pour que le gardien ouvre la porte, et I
l’évènement «le gardien est ivre ».
D’après la formule de Bayes :

PI (X > 8)P (I)


P(X>8) (I) = ¯
PI (X > 8)P (I) + PI¯(X > 8)P (I)
P (XB > 8)P (I)
P(X>8) (I) = ¯
P (XB > 8)P (I) + P (XA > 8)P (I)
6
9

La probabilité P (XB > 8) vaut . Puisque XA suit une loi uniforme
10
2
P (XA > 8) = P (XA ∈ J9; 10K) =
10
Ainsi : P(X>8) (I) ' 0, 57. La probabilité que le gardien gagne soit saoul es de 1/3.

Solution 26
1. Florent vous parie que le nombre de personnes entrant avant la première
femme est pair.

3CPI 537 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Le nombre de personnes entrant avant la première femme suit une loi


géométrique de paramètre p ∈]0; 1[ sur N.
+∞
!
[
P (Xpair) = p (X = 2n)
n=0
+∞
X
= p(X = 2n) par σ-additivité
n=0
+∞
q 2n p
X
=
n=0
+∞
(q 2 )n
X
=p
n=0
p
=
1 − q2
1
=
2−p
1 1 1
Florent prend le pari si P (Xpair) > . Or ∀ p ∈]0; 1[, > donc Florent
2 2−p 2
prend le pari.
2. Florent vous parie ensuite que le nombre de personnes entrant dans la salle
durant la prochaine heure est pair.

+∞
.P
On prend le même raisonnement, mais avec une loi différente.
2
+∞
λ2k

.N = e−λ cosh(λ)
λ
X X
P (Xpair) = p(X = 2n) = e
n=0 n=0 (2k)!

[P (Xpair) =
1 + e−2λ
2 .
. H
en reconnaissant le développement en série entière de cosh. Ainsi

V
Cette probabilité est toujours plus grande que 1/2. Donc Florent peut toujours
prendre le pari.

Solution 27
1. Voir Exercice précédent.
2. Voir Exercice précédent.
3. Donnons la loi de probabilité du nombre Xde pièce non défectueuses
fabriquées entre deux pièces défectueuses. Précisons son espérence et sa
variance.
Soit échec E l’évènement «la pièce est non défectueuse» et succès S «la pièce
défectueuse». Si on considère la première pièce défectueuse comme le début
de l’expérience, le nombre X de pièce non défectueuse avant la prochaine
pièce défectueuse correspond au nombre d’échec avant le premier succès.
Donc X ∼ GN (0, 03)
1 1−p
E(X) = − 1 et V (X) =
p p2
4. La loi de probabilité du nombre Y de pièces non défectueuses fabriquées entre
deux pièces défectueuses est :
Soit échec E l’évènement «les deux pièces sont non défectueuses» et succès S
«une des deux pièces est défectueuse». De façon analogue, Y correspond au

© IMSP/UPN 2016-2017 538 3CPI


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

nombre d’échec avant le premier succès. La probabilité que les deux pièces
soient non défectueuse est p = (0, 97)2 ) car les erreurs sont indépendantes.
Donc Y ∼ GN ((0, 97)2 ).

Solution 28
Détterminons l’espérance et la variance d’une variable aléatoire X qui subit une
loi uniforme sur [a, b]
1
La densité de probabilité de X est définie par p(X) = ¶[a,b] (x).
b−a
Z +∞
E(X) = xp(x)dx
−∞
Z a Z b
1 Z +∞
= 0dx + x× dx + 0dx
−∞ a b−a b
Z b
x
= dx
a b−a
" #b
1 x2
=
b−a 2 a
b 2 − a2

P
=
2(b − a)
b−a
. 2
.N
E(X) =
2

V . H E(X 2 ) =
Z +∞

−∞
1 2
Z b
x2 p(x)dx

= x dx
a b−a
" #b
1 x3
=
b−a 3 a
a2 + ab + b2
E(X 2 ) =
3

V (X) = E(X 2 ) − (E(X))2


a2 + ab + b2 (b − a)2
= −
3 4
2
(b − a)
V (X) =
12

Solution 29
1. Identifions la loi de T1 .
On reconnaît l’expérience type de loi géométrique : T ∼ G(p).
2. Donnons directement la loi de T2 , puis de Tn pour n quelconque.

3CPI 539 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Pour i ∈ N∗ , on notera Si l’évènement «observer un succès au rang i» et Ei = S̄i .


Tout d’abord son support est J2; +∞|[, puisqu’il faut au moins 2 lancers pour
observer le second succès.
Si k ∈ J2; +∞|[, l’évènement (T2 = k) s’écrit
k−1
[
(T2 = k) = (E1 ∩ E2 . . . ∩ Ei−1 ∩ Si ∩ Ei+1 ∩ . . . ∩ Ek−1 ∩ Sk )
i=1

Cette union disjointe porte sur les successions de k succès-échecs formées de


2 succès et k − 2 échecs et se terminant par un succès.
Tous ces évènements comportent 2 succès et k − 2 échecs indépendants. Ils
ont donc la même probabilité, à savoir p2 q k−2 . De plus il y en a autant que de
manière de placer le premier «S», c’est-à-dire k − 1. Ainsi
!
k − 1 2 k−2
∀k ∈ J2; +∞J P (T2 = k) = pq
1
Généralisons ce raisonnement pour déterminer la loi de Tn , avec n ∈ N∗ . Le
support de Tn est Jn; +∞J, puisqu’il faut au moins n expériences pour observer
le n-ième succès.De plus, pour k ∈ Tn (Ω), l’évènement (Tn = k) s’écrit comme
union disjointe d’une succession de succès et d’échecs comptant n succès,
k − n échecs et se terminant par un succès.
Ces successions sont de même probabilité pn q k−n . Il y en a autant que de !
k−1
façon de placer n − 1 «S» parmi les k − 1 premières places, c’est-à-dire .
Finalement
.P 2 n−1

.N
!
k − 1 n k−n
∀k ∈ Jn; +∞J P (Tn = k) = p q
n−1

V . H
3. Pour n ∈ N∗ , et i ∈ Tn (Ω), déterminons la loi de Tn+1 − Tn conditionnée à
(Tn = i). Déduisons la loi Tn−1 − Tn .
La variable aléatoire Tn+1 − Tn correspond à l’intervalle de temps entre le
n-ième et le n + 1-ième. Son support est donc N∗ . Soient i ∈ Tn (Ω) et j ∈ N∗ ,
P ((Tn = i) ∩ (Tn+1 − Tn = j)) = P ((Tn = i) ∩ (Tn+1 = j + i))
= P (Tn = i) ∩ Ei+1 ∩ . . . Ei+j−1 ∩ Si+j )
= P ((Tn = i)P (Ei+1 ∩ . . . Ei+j−1 ∩ Si+j )
Ici on utilise l’indépendance entre (Tn = i), qui est un évènement portant sur
les i premiers lancers, et (Ei+1 ∩ . . . Ei+j−1 ∩ Si+j ) qui porte sur les j suivants.
P ((Tn = i) ∩ (Tn+1 − Tn = j)) = P (Tn = i)pq i+j−1
P ((Tn = i) ∩ (Tn+1 − Tn = j))
donc PTn =i (Tn+1 − Tn = j) = = pq i+j−1
P (Tn
Ensuite, d’après la formule des probabilités totales avec le système complet
d’évènements ((Tn = i))i∈Tn (Ω) ,
+∞
X
P (Tn+1 − Tn = k) = P(Tn =j) (Tn+1 − Tn = k)P (Tn )
j=n
 
+∞ +∞
k−1 k−1
P (Tn = j) = q k−1 p × 1
X X
= q pP (Tn = j) = q p
j=n j=n
k−1
P (Tn+1 − Tn = k) = pq
On reconnaît alors que Tn+1 − Tn suit une loi géométrique de paramètre p.

© IMSP/UPN 2016-2017 540 3CPI


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

4. À l’aide de Tn − T1 = Pnk=2 (Tk − Tk−1 ), déterminons E (Tn ).


P

Avec la formule Tn = nk=1 Tk − Tk−1 + T1 , Tn apparaît comme la somme de


variables aléatoires admettant une espérance. Par linéarité Tn admet une
espérance et
n n
!
X X n
E(Tn ) = E Tk − Tk−1 + T1 = E(Tk − Tk−1 ) + E(T1 ) =
k=2 k=2 p

5. Pour n ∈ N∗ , démontrons que Tn+1 − Tn et Tn sont indépendantes. Déduisons


V (Tn ).
D’après la question 3
P ((Tn = i) ∩ (Tn+1 − Tn = j)) = P (Tn+1 − Tn = j)P (Tn = i)
donc les variables aléatoires Tn et Tn+1 sont indépendantes. Ainsi
q
V (Tn+1 ) = V ((Tn+1 − Tn ) + Tn ) = V (Tn+1 − Tn ) + V (Tn ) = 2 + V (Tn )
p
q
La suite (V (Tn )n∈N∗ est donc arithmétique de raison 2 . On déduit
p
q q
V (Tn ) = (n − 1) 2 + V (T1 ) = n 2
p p

.P 2
.N
Solution 30
Déterminons la constante k pour que f soit la densité d’une loi dont on précisera
la fonction de répartition.

V . H Z
Pour que f soit la densité d’une loi, il faut que f (x)dx = 1.
Z +∞ Z 0 Z 1
R
Z +∞
f (x)dx = 0dx + k(1 − x)dx + 0dx
−∞ −∞ 0 1
Z 1
=k k(1 − x)dx
0
" #1
x2
=k x−
2 0
Z +∞
k
f (x)dx =
−∞ 2
Z +∞
k
f (x)dx = 1 ⇔=1⇔k=2
−∞ 2 Z x
Fonction de répartition : F (x) = f (t)dt.
Z x Z−∞
x
– Pour x < 0, F (x) = f (t)dt = 0dt = 0.
−∞ −∞
Z x Z 0 Z x
– Pour x ∈ [0; 1], F (x) = f (t)dt = f (t)dt + 2x − x2 dt = 2x − x2 .
−∞ −∞ 0Z
Z x Z 0 1 Z +∞
– Pour x ∈]1; +∞[, F (x) = f (t)dt = f (t)dt + f (t)dt + f (t)dt = 1.
−∞ −∞ 0 1
Finalement 
0

 pour x < 0
2
F (x) =

2x − x pour x ∈ [0; 1]


1 x>1

3CPI 541 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Z
Pour que g soit la densité d’une loi, il faut que g(x)dx = 1.
R
Z +∞ Z 0 Z 2
−1 Z +∞
g(x)dx = 0dx + x + kdx + 0dx
−∞ −∞ −1 18 2
2 1
" #
x
=k x−
2 0
−3
= + 3k
36
Z +∞
−3
g(x)dx = + 3k
−∞ 36
Z +∞
−3 13
g(x)dx = 1 ⇔ + 3k = 1 ⇔ k =
−∞ 36 Z x 36
Fonction de répartition : G(x) = g(t)dt.
Z x −∞
Z x
– Pour x < −1, G(x) = g(t)dt = 0dt = 0.
−∞ −∞
Z x Z x Z x
−1 13 x2 13x 7
– Pour x ∈] − 1; 2], G(x) = g(t)dt = g(t)dt + ( t + )dt = − + + .
−∞ −1 −1 18 36 36 36 18
– Pour x > 2, G(x) = G(2) = 1.
Finalement 
0 pour x < 0

P

2

.

2
 
x 13x 7
G(x) = − + + pour x ∈] − 1; 2]

.N


 36 36 18
1

x>2

V . H
Solution 31
1. Déterminons la fonction de répartition de X, puis indiquer les valeurs de
P (X > 1) et E (X). Z x
Fonction de répartition : F (x) = f (t)dt.
−∞
Z x Z x
– Pour x ∈] − ∞; 0[, F (x) = f (t)dt = 0dt = 0.
Z x −∞ Z 0 −∞ Z x
3 x
– Pour x ∈ [0; 2], F (x) = f (t)dt = 0dt + t(2t − t)dt = (3x − x2 ).
−∞ −∞ 0 4 4
– Pour x Z∈ [2; +∞[, Z
x 0 Z 2 Z +∞
3 1
F (x) = f (t)dt = 0dt + f (t)dt + 0dt = (4) + (8) = 1.
−∞ −∞ 0 2 4 4
Finalement 
0

 si x < 0
1 2
F (x) =
4
x(3x −x ) si x ∈ [0; 2]
si x ∈ [2; +∞[


1

P (X > 1) = 1 − P (X 6 1)
= 1 − F (1)
1
= 1 − (1)(3 − 1)
4
1
P (X > 1) =
2

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12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Z +∞
E(x) = xf (x)dx
−∞
Z 0 Z 2
3 2 Z +∞
= 0dx + x (2 − x)dx + 0dx
−∞ 0 4 0
3 2
Z 2
= x (2 − x)dx
0 4
" #2
3 x3 3 x4
= ( )− ( )
2 3 4 4 0
E(x) = 1

2. Soit X une v.a. de densité : f (x, y) = 21 e−|x−θ| où θ est un nombre reél donné.
Calculons P (X) et E (X)

 1 ex−θ si x < θ
f (x) = 2
 1 eθ−x si x > θ
2

!
1 Zθ Z +∞
E(X) = xex−θ dx + xeθ−x dx
2 −∞ θ
1
 h iθ h iX 
= lim xex−θ − xeθ−x + lim xeθ−x − xex−θ
2 X→−∞ X θ

P
X→+∞
1
= θ+ θ
1

. 2
.N
2 2
E(X) = θ

2
E(X ) =
1 Z θ 2 x−θ
2 −∞
V .
x e dx + H Z +∞

θ
x2 eθ−x dx
!

1
 i 
x−θ θ −x+θ X
h i h
2 x−θ θ−x 2 −x+θ −x+θ
= lim x e − 2xe + 2e + lim −x e − 2xe − 2e
2 X→−∞ X X→+∞ θ
1 2 1 2
= (θ − 2θ + 2) + (θ + 2θ + 2)
2 2
2 2
E(X ) = θ + 2

V (X) = E(X 2 ) − (E(x))2


= θ2 + 2 − θ2
V (X) = 2

Solution 32
1. Calculons P (X < 25) , P (37, 5 < X < 40) et P (32, 5 < X < 37, 5).
X ∼ N (35; 5).
X − 35 25 − 35
 
P (X < 25) = P <
5 5
X − 35
 
P (X < 25) = P < −2
5

3CPI 543 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

X − 35
Posons Y = ∼ N (0; 1)
5
P (Y < −2) = P (Y > 2)
= 1 − P (Y 6 2)
= 1 − F (2)
= 1 − 0, 9772
P (Y < −2) = P (X < 25) = 0, 0228

2, 5 X − 35
 
P (37, 5 < X < 40) = P < <1
5 5
X − 35
Posons Y = ∼ N (0; 1),
5
P (0, 5 < Y < 1) = P (Y < 1) − P (Y < 0, 5)
= F (1) − F (0, 5)
= 0, 8413 − 0, 6915
P (0, 5 < Y < 1) = P (37, 5 < X < 40) = 0, 1498

2, 5 X − 35 2, 5
 
P (32, 5 < X < 37, 5) = P − < <

X − 35
.P5
2 5 5

.N
Posons Y = ∼ N (0; 1),
5

V H
P (−0, 5 < Y < 0, 5) = P (| Y |< 0, 5)

. = 2F (0, 5) − 1
= 2(0, 6915) − 1
P (−0, 5 < Y < 0, 5) = P (32, 5 < X < 37, 5) = 0, 383

2. Calculons l’espérance et la variance d’une v.a. Y de loi normale, telle que


P (Y > −3) = 0, 6915 et P (Y < 2) = 2, 9772.
Y −m −3 − m
 
P (Y > −3) = P >
σ σ
Y −m −3 − m
 
=1−P 6
σ σ
−3 − m
 
=1−F
σ
P (Y > −3) = 0, 6915 = F (0, 5)

−3 − m
 
=⇒ 1 − F (0, 5) = F
σ
−3 − m
 
=⇒ P (X > 0, 5) = F
σ
−3 − m

=⇒ F (−0, 5) = F
σ
−3 − m
=⇒
σ

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12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Y −m 2−m 2−m
   
Par analogie on a P (Y < 2) = P < =F = O, 9772 = F (2)
σ σ σ
2−m
d’où = 2. On obtient le système suivant :
σ
−3 − m

= −0, 5



σ .
2−m
=2



σ
Sa résolution conduit à 
σ =2
.
m = −2
Finalement on a :
E(X) = m = 2
V (X) = σ 2 = 4
3. La proportion de billes rejetées est :
Soit X la variable aléatoire qui est le diamètre des billes donc X ∼ N (8; 0, 002).
Soit p la proportion des pièces rejetées :
P (X ∈
/ [7, 97; 8, 03]) = P (X < 7, 97) + P (X > 8, 03)
! !
X −8 7, 97 − 8 X −8 8, 03 − 8
=P < +P >

P
0, 02 0, 02 0, 02 0, 02

. 2
= P (Y < −1, 5) + P (Y > 1, 5) où Y =
X −8
et Y ∼ N (0, 1)

.N
0, 02
= P (Y > 1, 5) + P (Y > 1, 5)

V . H
= 2P (Y > 1, 5)
= 2(1 − P (Y < 1, 5))
= 2(1 − 0, 9332)
P (X ∈
/ [7, 97; 8, 03]) = 0, 1336

Solution 33
Déterminons la fonction de répartition G de Mn , puis la densité, de la v.a.
Mn = max (X1, . . . , Xn ), où X1, . . . , Xn sont des v.a. indépendantes et de même loi
que X.
G(x) = P (Mn 6 x)
n
!
\
=P (Xi 6 x)
i=1
n
Y
= (P (Xi 6 x))
i=1
Yn
= P (X 6 x)
i=1
Yn
= F (x)
i=1
G(n) = [F (x)]n ou F est la fonction de répartition de X

3CPI 545 © IMSP/UPN 2016-2017


12.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Densité :
g(x) = G0 (x) = nFR0 (x)[F (x)]n−1
x
Fonction F (x) = −∞ f (t)dt :


 0 si x < −3
1 3 1


1
F (x) = 36 (9x − x ) + si x ∈ [−3; 3[


 3 2

1 si x > 3

Finalement, n−1
1 1 1 1

g(x) = n × (9 − x2 ) (9x − x3 ) +
36 36 3 2

Solution 34
1. Calculons la probabilité de l’évènement (0 6 x 6 1/3, 0 6 y 6 1/3).
Z 1/3 Z 1/3
P (0 6 x 6 1/3, 0 6 y 6 1/3) = f (x, y)dxdy
0 0
Z 1/3 Z 1/3
= 4xdx (1 − y)dy
0 0
Z 1/3  i1/3 

P
h
= 4x y − y2 dx

. 2 0
Z 1/3
10x
0

.N
= dx
0 9

H
5

.
=
81

V
P (0 6 x 6 1/3, 0 6 y 6 1/3) = 0, 0617

2. Déterminons les fonction de répartition marginales des v.a. X et Y et établir


qu’elles sont indépendantes
Déterminons d’abord les fonctions de densités marginales.
Z +∞ Z 1
fX (x) = f (x, y)dy = 4x(1 − y)dy = 2x si 0 6 x 6 1
−∞ 0

et Z +∞ Z 1
fY (y) = f (x, y)dx = 4x(1 − y)dx = 2(1 − y) si 0 6 y 6 1
−∞ 0

On a : fX (x) × fY (y) = 2x × 2(1 − y) = 4x(1 − y) = f (x, y) donc les variables X et Y


sont indépendantes.
Fonctions de répartition marginales :
– Pour x < 0, FX (x) = 0. Z
x Z x
– Pour x ∈ [0; 1], FX (x) = fX (t)dt = 2tdt = x2 .
Z 0 0 Z 1 0 Z x
– Pour x > 1, FX (x) = 0dt + fX (t)dt + 0dt = 1.
−∞ 0 1
Finalement 
0

 si x < 0
2
FX (x) = x si x ∈ [0; 1]
si x > 1


1
et

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12.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES

– Pour y < 0, FY (y) = 0. Z


y 1
– Pour y ∈ [0; 1], FY (y) = fY (t)dt = 2(y − y 2 ).
Z 0 0 2Z
Z 1 y
– Pour y > 1, FY (y) = 0dt + fY (t)dt + 0dt = 1.
−∞ 0 1
Finalement 

0 si y < 0
1


FX (x) = 2(y − y 2 ) si y ∈ [0; 1]


 2

1 si y > 1

12.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Année Académique : 2014-2015


Devoir no 1 de Variables Aléatoires
Durée : 03 heures
Exercice no 1

Soit (Ω, T ) un espace probabilisable.


1. Montrer que pour toutes suites dévènements (An )n∈N et (Bn )n∈N ,

.P 2   

.N
\ \ [
(An \Bn ) =  An  \  Bn .
n∈N n∈N n∈N

. H
2. Soit B ⊂ Ω. Montrer que T = {A ∩ B avec A ∈ T } est une tribu sur B

V Exercice no 2

Soit (Ω, T , P ) un espace probabilisé.


1. Montrer la sous-additivité de P
2. Montrer que si deux évènements A et B sont indépendants alors les
évènements Ā et B le sont également.
3. Montrer que pour toutes suites décroissantes d’évènements (An )n∈N ,
 
\
P An  = n→∞
lim P (An )
n∈N

Exercice no 3

1. On lance une pièce de monnaie équilibrée jusqu’à obtenir "Pile". Quelle est la
probabilité d’observer "Pile" au bout d’un nombre pair de lancers ?
2. Une personne dispose de n clés d’aspect identique et veut ouvrir sa porte dans
l’obscurité. Elle essaye les clés les unes après les autres, en mettent de côté
après essaie. Quelle est la probabilité que la porte s’ouvre à la k − ième
tentative 1 6 k 6 n ?
3. On procède à une suite illimité de tirages avec remise dans l’ensemble des
nombres {0, 1, . . . , 9} des nombre de 0 à 9 ? A un certain moment, on a tiré le
nombre 4. Quelles est la probabilité que le prochain nombre tiré différent de 4
soit le nombre 7 ?

3CPI 547 © IMSP/UPN 2016-2017


12.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Devoir no 2 de Variables Aléatoires


Durée : 03 heures

Exercice 1
1. Soit X une variable aléatoire qui suit une loi exponentielle de paramètre λ.
(a) Déterminer la variance de X.
(b) Déterminer la fonction de répartition de X.
2. Soit a, α et β des réels et pour

αk + β k
k ∈ N, pk = a .
k!
Discuter suivant les valeurs de α et β, l’existence de a pour que (pn )n∈N
définisse la loi de probabilité d’une variable aléatoire X à valeur dans N et
déterminer le réel a lorsqu’il existe.
3. Une machine fabrique des plaques de tôle destinées à être empilées.
L’épaisseur en mm de la plaque est une variable aléatoire X qui suit une loi
normale N (0.3, 0.1).
(a) Quelle est la probabilité que X soit inférieur à 0.36 mm ?
(b) Quelle est la probabilité que X soit compris entre 0.25 et 0.35 mm ?

.P 2
(c) Sur un lot de 2500 plaques,combien ont une épaisseur supérieur à 0.3

.N
mm ?

H
Exercice 2

.
1. Dans une poste d’un village, entre 10h et 11h, la probabilité que deux

V
personnes entrent durant la même minute est nulle et l’arrivée des personnes
est indépendante de la minute considérée. La probabilité qu’une personne se
présente entre deux minutes successives est 0.1.
(a) Quelle est la loi de probabilité du nombre X de personnes qui viennent
entre 10h et 11h ?
(b) Déterminer E (X) et V (X) .
(c) Quelle est la loi de probabilité qu’au moins 10 personnes viennent entre
10h et 11h
2. Soit (X, Y ) un couple
( de variables aléatoires dont la loi est définie par la
4x (1 − y) si 0 6 x 6 1, 0 6 y 6 1
densité : f (x) =
0 sinon
(a) Calculer la probabilité de l’évènement (0 6 x 6 1/3, 0 6 y 6 1/3).
(b) Déterminer les fonctions de répartition marginales de X et Y .
(c) Montrer que ces deux variables sont indépendantes.
Année Académique : 2015-2016
Devoir 1 de Variables Aléatoires
Durée : 03h

Exercice 1

© IMSP/UPN 2016-2017 548 3CPI


12.3. ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Soit Ω un ensemble non vide dénombrable et


T = {A ⊂ Ω, A ou Ā est dénombrable}.
1. Montrons que T est une tribu sur Ω.
2. Montrer que la fonction P : T → R définie par :
(
0 si A est dénombrable
∀A ∈ T, P (A) =
1 si Ā est dénombrable
définit une probabilité.

Exercice 2
On lance un dé de façon répétée.
1. Quelle est la probabilité d’obtenir 2 ?
2. Quelle est la probabilité d’obtenir 6 ou 1 ?
3. Quelle est la probabilité d’obtenir 6 avant 1 ?

P
Exercice 3

. 2
On exécute une série d’épreuves indépendantes, chacune aboutissant au succès
avec la même probabilité p ∈]0, 1[.

H .N
1. Soient Xj le nombre d’épreuves nécessaires pour obtenir le j − ième succès,
j = 1, 2 et T = X2 − X1 .
.
V
(a) Déterminer le support et la loi de probabilité de X1 et X2 .
(b) Déterminer la loi mutuelle de (X1 , X2 ).
(c) Déterminer la loi de probabilité de T .
(d) T et X1 sont-elles indépendantes ?
2. Soient Y le nombre de succès obtenus avant le n − ième échec.
(a) Déterminer le support de Y et sa loi de probabilité.
(b) Déterminer si elles existent l’espérance et la variance de Y.
(c) Déterminer la fonction génératrice de Y.
(d) Quelle est la probabilité que Y soit paire ?

Année Académique : 2015-2016


Devoir 2 de Variables Aléatoires
Durée : 03h

Exercice 1
1. Énoncer précisement et démontrer l’inégalité de Markov.
2. On lance 1000 fois une pièce déséquilibrée dont la probabilité d’apparition de
Pile est p ∈]0, 1[. On obtient 590 fois Pile. Donner un intervalle I qui contient p
avec une probabilité supérieure ou égale à 0,9.

3CPI 549 © IMSP/UPN 2016-2017


12.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Exercice 2
i+j
On considère les réels pi ,j = λ ai!j! , i, j ∈ N et a > 0.
1. Déterminer la valeur de λ pour qu’ils forment la loi conjointe d’un couple de
variables aléatoires.
On suppose la condition précédente remplie. Soit (X, Y ) un vecteur aléatoire à
valeurs dans admettant les pi ,j comme coefficients de sa loi.
2. Déterminer les lois marginales de X et de Y .
3. Les variables X et Y sont-elles indépendantes ?
4. Déterminer la loi de la somme X + Y .

Exercice 3
Le nombre de véhicules arrivant pendant l’intervalle de temps d’une heure à un
embranchement routier, est une variable aléatoire X, suivant une loi de Poisson
de paramètre λ. Les véhicules ne peuvent prendre que l’une des directions A ou B.
Soit la variable aléatoire Y qui représente le nombre de véhicules empruntant la
direction A pendant cet intervalle de temps. Chaque véhicule prend la direction A
avec la probabilité p ∈]0, 1[.
1. Donner le support de X et celui de Y .

.P 2
2. Donner la loi conditionnelle de Y sachant que X = x.
3. En déduire

. H
(a) P ((X, Y ) = (x, y)) si x ≥ y ; .N
V
(b) P ((X, Y ) = (x, y)) si x < y.
4. Déterminer la loi de probabilité de Y. Quelle loi usuelle est-ce ?
5. En déduire la loi conditionnelle de X sachant que Y = y.

Année Académique : 2015-2016

Devoir de rattrapage de Variables Aléatoires


Durée : 03h

12.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES

Année Académique : 2014-2015

Devoir no 1 de Variables Aléatoires

Corrigé Exercice no 1

Soit (Ω, T ) un espace probabilisable.


1. Montrons que pour toues suites dévènement (An )n∈N et (Bn )n∈N ,
   
\ \ [
(An \Bn ) =  An  \  Bn .
n∈N n∈N n∈N

© IMSP/UPN 2016-2017 550 3CPI


12.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES

\  
An ∩ B¯n
\
(An \Bn ) =
n∈N n∈N
   

B¯n 
\ \
= An  ∩ 
n∈N n∈N

\
 
[
¯ 
= An  ∩  Bn 
n∈N n∈N
   
\ [
= An  \  Bn 
n∈N n∈N

d’où le résultat.
2. Soit B ⊂ Ω. Montrons que T 0 = {A ∩ B avec A ∈ T } est une tribu sur B
Voir Corrigé Exercice no 6.

Corrigé Exercice no 2

Soit (Ω, T , P ) un espace probabilisé.


 
[ X
1. Montrons la sous-additivité de P : P ( An ) 6 P (An )
n∈N n∈N
n n
!
[ X
D’après la sous − additivité f inie P ( Ak ) 6 P (Ak ) qui se démontre
aisément par récurrence sur n, pour tout N ∈ N quelconque
k=1

.P 2 k=1

.N
N
[ N
X
P( An ) 6 P (An ).
n=0

Or (
SN
n=0

V . H
Passons à la limite sur N ; on trouve lim P (
N →+∞
N
[

n=0

n=0 An )N ∈N est une suite croissante d’évènements, dont l’union est


An ) 6
+∞
X

n>0
P (An ).
[
An ,
n∈N
n
[ [ [
d’après le théorème ( ( Ak ) = An ).
n∈N k=0 n∈N
Avec le théorème de la limite monotone,
[ N
[ [ +∞
X
P( An ) = lim P ( An ) et donc P ( An ) 6 P (An )
N →+∞
n>0 n=0 n>0 n>0

Cette démonstration aussi se fait par récurrence. (Voir cours)


2. Montrons que si deux évènement A et B sont indépendants alors les
évènement Ā et B le sont également.
Représentez les ensembles et vous verrez que le résultat est immédiat.
3. Montrons que pour toutes suite décroissante d’évènement (An )n∈N
\
P( An ) = lim P (An )
n→+∞
n∈N

La suite (P (An ))n∈N ) est décroissante et minoré. Elle est donc également
convergente. Appliquons le théorème de continuité croissante à la suite
d’évènements (Ān )n∈N . On en tire
[
P( Ān ) = lim P (Ān ) = 1 − lim P (An )
n→+∞ n→+∞
n∈N

3CPI 551 © IMSP/UPN 2016-2017


12.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES

or \ \ [
P( An ) = 1 − P ( An ) = 1 − P ( Ān )
n∈N n∈N n∈N
Le résultat s’en déduit en immédiatement.
Voir cours pour une autre méthode de démonstration.
Corrigé Exercice no 3
1. La probabilité d’observer "Pile" au bout d’un nombre pair de lancers est :
Même méthode de résolution que Solution no 9.
2. La probabilité que la porte s’ouvre à la k − ième tentative 1 6 k 6 n est :
Même méthode de résolution que la Solution no 25.
3. La probabilité que le prochain nombre tiré différent de 4 soit le nombre 7 est :
L’évènement «le prochain nombre tiré différent de 4 est 7 au k − ième tirage»
correspond à la séquence de résultat 444
| {z. . . 4} 7
(k−1)f ois
Soit X la v.a. associé à cet évènement et Y la v.a. qui est le résultat d’un
tirage.
k−1
\
P (X = k) = P (( (Y = 4)) ∩ (Y = 7))
i=1
k−1
Y
= P (Y = 4)P (Y = 7) car les évènements sont indépendants

P
i=1

1 1 k
. 2  

.N
Or P (Y = 4) = P (Y = 7) = donc P (X = k) = .
10 10
L’évènement «le prochain nombre tiré différent de 4 est 7» correspond à la

V . H
réunion des évènements (X = k). De plus ces évènements sont disjoints deux
à deux donc la probabilité recherchée est :

∀k ∈ N∗ P(
[
(X = k)) =
+∞
X
P (X = k)
k∈N k=1
+∞ k
X 1
=
k=1 10
[ 1
P( (X = k)) =
k∈N 9
Devoir no 2 de Variables Aléatoire
Corrigé Exercice no 1
1. Soit X une variable aléatoire qui suit une loi exponentielle de paramètre λ.
(a) Déterminons la variance de X.
La densité de probabilité de la loi exponentielle de paramètre λ > 0 est :

λe−λx , x > 0,
f (x) = 
0 , x < 0.
1
Par calcul bien fait, l’espérance mathématique donne : E(X) =
λ
On calcule la variance en intégrant par parties ; on obtient :
1
V (X) =
λ2

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12.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES

(b) Déterminons la fonction de répartition de X.


La fonction de répartition est donnée par :

1 − e−λx , x > 0,
F (x) =
0 , x < 0.

2. Discutons suivant les valeurs de α et β, l’existence de a pour que (pn )n∈N


définisse la loi de probabilité d’une variable aléatoire X à valeur dans N et
déterminons le réel a lorsqu’il existe.
Voir Solution no 21.
3. Servez-vous de la Solution no 32
Corrigé Exercice 2
1. (a) La loi de probabilité du nombre X de personnes qui viennent entre 10h et
11h est la loi de Poisson de paramètre λ = 3
(b) Déterminons E (X) et V (X) .
Pour la loi de Poisson on a : E(X) = V (X) = λ.
(c) La loi de probabilité qu’au moins 10 personnes viennent entre 10h et 11h
est :
Appliquer juste la loi de Poisson : P (X > 10).
2. Voir Solution no 33

.P 2
Année Académique : 2015-2016

.N
Devoir 1 de Variables Aléatoires
Durée : 03h

V . H Solution 1

Solution 2

Solution 3

Année Académique : 2015-2016


Devoir 2 de Variables Aléatoires
Durée : 03h

Solution 1

Solution 2

Solution 3

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12.4. CORRIGÉS DES DEVOIRS DE VARIABLES ALÉATOIRES

.P 2
. H .N
V

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.P 2
. H .N
V

555
.P 2
. H .N
V

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