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UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 12 G 18 A 01

Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe

CORRIGE DE L’EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES

EXERCICE 1

1-1 . Le groupe fonctionnel encadré est le groupe amide

1-2 Les formules semi-développées de l’amine et de l’acide carboxylique dont dérive l’acétanilide sont
respectivement.

O
H3C C
OH
NH2

1-3
1-3-1
On utilise l’anhydride éthanoïque plutôt que l’acide éthanoïque pour améliorer le rendement de
la réaction en la rendant totale et rapide
.
1-3-2
a- Equation-bilan de la réaction

O
O
H3C C C CH3 + H 3C C +
O O OH

NH2 HN – C – CH3

b- On désigne n1 et n2 les quantités de matières respectives d’aniline et d’anhydride éthanoïque avant


la réaction.
m ρV
n1 = 1 = 1 1
M1 M1
dρV
Or ρ1 = d1 ρ e → n1 = 1 e 1
M1
AN M 1 = 6 M C + 7 M H + M N = 6 * 12 + 7 * 1 + 14 = 93 g .mol −1

1,02 * 10 3 * 10 .10 −3
n1 = = 1,1 .10 −1 mol
93 1
m2 d 2 ρ eV2
n2 = =
M2 M2
AN : M 2 = 4 M C + 6 M H + 3M O = 4 * 12 + 6 * 1 + 3 * 16 = 102 g .mol −1

1, 08 . 10 3 * 15 . 10 − 3
n2 = = 1, 6 . 10 − 1 mol
102

n1 n2
. ∠
On a : 1 1 donc l’aniline est le réactif limitant d’après la stœchiométrie de la réaction
(m3 )réelle
η = *100
c- Le rendement de la réaction s’écrit ; (m3 )attendue où m3 est la masse d’acétanilide.
m3
:
η = *100
AN 12,7 * 100
: η = 1,1.10 −1 * 135 = 85,8%
n1 * M 3

EXERCICE 2

2-1
2-1-1 On a [H3O+] = 10-pH = 10-2,1 = 7,9.10-3 mol.L-1 d’où [H3O+] = C donc le monoacide AH est
complètement ionisé dans l’eau ; c’est un acide fort.
NB : On aurait pu vérifier, par calcul, que le coefficient d’ionisation α = 1 prouvant que la dissociation
de l’acide est totale et que par conséquent l’acide est fort.

2-1-2 Equation bilan de la réaction avec l’eau.

AH + H 2 O → A − + H 3 O +

2-2
m
2-1-1 C=
n
=
m
[
C = H 3O + ⇒ ] pH = − log
V MV MV
2-2-1
a- La courbe est une droite ne passant par l’origine O, son équation est de la forme

pH = a logm + b a est la pente de la droite et b l’ordonnée à l’origine.

Graphiquement on trouve : a = −1 et b = 1 ,8

2
b- Masse molaire M de l’acide
⇒ pH = −(log m − log MV ) = − log m + log MV
m
pH = − log par identification on a : b = log MV
MV
101,8
b M = = 63 g .mol −1
10 1
MV = 10 b ; M = AN :
V

M (HNO3 ) = M N + M O +M H = 14 + 3 * 16 + 1 = 63 g .mol −1 Le monoacide fort a pour formule : HNO3

2-3
2-3-1 Comparons n(H3O+) avec n(OH-).
n(H3O+) = na = Ca Va + -3 -3 -4
AN . : n(H3O ) = 7,9.10 *20.10 = 1,58.10 mol
n(OH-) = nb = Cb Vb
n(OH-) = 5;10-2*30.10-3 = 1,5.10-3mol.

( )
n H 3 O + ∠ n(OH-) donc le mélange est basique

2-3-2 pH de la solution finale.


nOH − − nH 3 O +
[OH ] −
res tan t =
Va + Vb
:

[OH ] −
res tan t =
1,53.10 −3 − 1,58.10 −4
(20 + 30 ).10 −3
= 2,74.10 −2 mol.l −1

A 25°C, pH = 14 + log OH − [ ]
AN : pH = 14 + log 2,7410 −2 = 12,4

2-3-3 Volume de soude à ajouter exactement pour neutraliser l’acide

Il s’agit ici de déterminer le volume de base Vb’ qu’il aurait fallu ajouter au volume Va = 20 mL d’acide
initialement prélevé pour atteindre l’équivalence acido-basique ; d’où CaVa = CbVb’

;
C aV a 7 ,9 .10 −3 * 20 .10 −3
Vb ' = = = 3,1mL
Cb 5 .10 − 2
EXERCICE 3

3-1
3-1-1Montrer que m = mo − µt
dm
De µ = − on tire par intégration m = − µt + cte
dt
à t = 0 on a m = m0 d 'où m = -µ t+ m0

3-1-2 Calcul de µ

147,5.10 3
µ= = 1,017.10 3 kg .s −1
145

3
Calcul de VE
F 2445.103 VE = 2404 m.s-1
F = µVE ⇒ VE = AN : VE =
µ 1,017.10 3
3-1-3 Expression du vecteur accélération en fonction du r
poids et de la poussée. F
Système : fusée
Référentiel terrestre supposé galiléen.
r r
Bilan des forces appliquées : le poids P = mg r
r r P
la poussée F = − µV E

Théorème du centre d’inertie r r r


P + F = ma
D’où r r
r P+F
a=
m
r
3-1-4 Expression de la norme de a :
r r r
P + F = ma

Projection suivant un axe vertical ascendant : F – P = ma


µVE
µVE - mg = ma ⇒ a = −g ⇒ µVE
m a= −g
mo − µt
.
a est variable ; le mouvement n’est pas uniformément accéléré

3-2
3-2-1 Expressions du champ de gravitation G(h)
Par définition, la force de gravitation qui agit sur le satellite s’exprime par :
r r KM T m r r KM T
F = mG = − u avec u vecteur unitaire centrifuge ; ⇒ en norme G =
(RT + h ) 2
(RT + h )2
KM T
A l’altitude h = 0, G = Go = ⟹ KM T = Go RT2 ⟹
2 RT2
RT
G = Go
3-2-2 Mouvement uniforme
(RT + h)
é

Appliquons le théorème du centre d’inertie au satellite dans le référentielle géocentrique supposé


r r r
galiléen. Seule la force de gravitation agit sur le satellite F = mG = ma
r r r r dv
F est centripète donc a est centripète : dans la base de Freinet, a = a N ⟹ aT = =0 ⟹ = : le
dt
mouvement est uniforme.

3-2-3 Expressions de VS et TS respectivement vitesse et période de révolution du satellite.


V S2 RT2 Go RT2
aN = = G = Go ⟹ VS =
2
⟹ Go
RT + h (RT + h )é RT + h VS = RT
RT + h

4
2π (RT + h)
3

2π (RT + h ) TS =
La période TS est la durée d’une révolution : TS = ⟹ RT Go
VS
9,8
AN : VS = 6,4.10 6 VS = 7,8.103 m.s-1
6,4.10 6 + 2.10 5

TS =
2π (6,4.10 6
+ 2.10 5 )
3
TS = 5,3.103s
6,4.10 6 9,8
3-3
3-3-1 Conditions à remplir par METEOSAT 8 pour être géostationnaire.
Pour qu’il soit géostationnaire, il doit tourner, dans le plan équatorial, dans le même sens que la Terre
(vers l’Est) et avec la même vitesse angulaire que celle-ci..
3-3-2 Calcul du rayon de l’orbite RT + h et de l’altitude h.
2π (RT + h)
3
4π 2 (RT + h )
3
T 2 RT2 Go
T= ⟹ T2 = ⟹
RT Go RT Go RT + h = 3
4π 2
h = (RT + h) - RT

86164 2 * 6,37.10 6 * 9,8


AN : RT + h = 3 RT + h = 4,23.107 m
4π 2
h ≃ 36000 km
EXERCICE 4
4-1 Courbe i = f(t) :

i (10-3 A)

t (10-3 s)

t (10-3s)
5
4-2 Phénomène physique responsable du retard. Explication brève.
Il s’agit d’un phénomène d’auto-induction : lorsqu’on ferme l’interrupteur pour établir le courant électrique
dans le circuit, il se produit une variation du flux à travers la bobine, entrainant une f.e.m d’auto-induction
qui tend à s’opposer à la cause qui lui donne naissance.

4-3 Détermination graphique de l’intensité Io

En régime permanent i = constante = Io. Graphiquement on lit Io = 10.10-3 A = 10 mA .

4-4 Equation différentielle


u AB + u BC = E uAC
di
ri + L + Ri = E E
dt
di
L + ( R + r )i = E
dt
E
4-5 Expression de Io si i = cte ⟹ i = Io = (L , r )
R+r A B R C
E
Résistance de la bobine r = −R
Io

AN : r =
4
− 390 r =10 Ω
uAB uBC
10.10 −3
4-6 Vérification
t t
E − di E −
i= (1 − e τ ) ⇒ = e τ
R+r dt (R + r )τ

L
di
+ ( R + r )i = E ⇒
LE −
t

e τ + (R + r)
E

(R + r )E e −τ = E
t

dt (R + r )τ (R + r ) R + r
 LE R + r  −τ
t
L L L

 (R + r ) τ R + r  e =0⇒ =1⇒τ = τ =
  (R + r ) τ R+r R + r

4-6-1 .
τ est la constante de temps du circuit. C’est la durée au bout de laquelle l’intensité i
vaut 63% de sa valeur en régime permanent. Elle permet de mesurer pratiquement la
durée du phénomène transitoire : on peut estimer qu’au bout de 5 τ le régime
transitoire est terminé, il s’établit un régime permanent.
Détermination de τ
A t = τ ⟹ i(t)= 0,63Io= 6,3.10-3 A ⇒ τ ≈ 2,5.10 −4 s (abscisse du point d’ordonnée 6,3.10-3)
4-6-2 Inductance L
L
τ= ⇒ L = ( R + r )τ = 400 * 2,5.10 − 4 = 0,1 L= 0,1 H
R+r

6
EXERCICE 5
5-1
5-1-1 Observation sur l’écran
.
On observe des segments alternativement brillants et sombres représentant des franges d’interférences.
5-1-2 Expression de la différence de marche .

5-1-2 Expression de δ = d 2 − d1 H M
Considérons les triangles d1
rectangles S2HM et S1HM :
a S1
d 22 = D 2 + ( x + ) 2 d2
2
a a
d 12 = D 2 + ( x − ) 2 O
2
S2

D
d 22 − d 12 = ( d 2 − d 1 )( d 2 + d 1 ) = 2 ax ⇒ δ ( d 2 + d 1 ) = 2 ax
ax
x et a≪ ⟹ d2+d1≃ 2 ⟹ δ=
D
5-1-3 Déduction de l’expression de l’interfrange i et calcul de
ax kλ D
Franges brillantes δ = kλ = ⇒x= d’où pour deux franges brillantes consécutives
D a
i = x 2 − x1 =
(k + 1)λD − kλD = λD λ D
i =
a a a a
On peut utiliser les franges sombres.
ia 0,579.10 −3 * 10 −3 = 579
On tire λ = AN : λ =
D 1

5-2
5-2-1
a) Aspect de l’écran au milieu O.
. Cet aspect jaune est du à la superposition des couleurs verte et rouge
b) Aspect du champ d’interférences
b) Aspects aux points M1 et M2
δ
Soit l’ordre d’interférences p =
λ
En M1 (x1 = 0,75 mm) :
δ ax 10 −3 * 0,75;10 −3 750 3
• λ1 = 500nm ⇒ p = = 1 = = = ⇒ frange obscure.
λ1 Dλ1 1 * 500.10 −9 500 2
ax1 10 −3 * 0,75.10 −3
• λ2 = 750nm ⇒ p = = = 1 ⇒ frange brillante rouge
Dλ 2 1 * 750.10 −9

On déduit qu’en M1 la frange est brillante rouge

7
En M2(x2 = 1,5 mm) :
ax 10 −3 * 1,5.10 −3
• λ1 ⇒ p = 2 = = 3 ⇒ frange brillante verte.
Dλ1 1 * 500.10 −9
ax 2 10 −3 * 1,5.10 −3
• λ2 ⇒ p = = = 2 ⇒ frange brillante rouge.
Dλ 2 1 * 750.10 −9

. On en déduit qu’en M2 la frange est brillante jaune

5-2-2 Distance minimale où il y a extinction totale de la lumière.


δ=
(2k + 1)λ = ax ⇒ x = (2k + 1)λD
Frange obscure 2 D 2a

(2k1 + 1)λ1 D (2k 2 + 1)λ2 D 2k1 + 1 λ2


x1 = x 2 ⇔ = ⇒ (2k1 + 1)λ1 = (2k 2 + 1)λ2 ⇒ =
2a 2a 2k 2 + 1 λ1
2k1 + 1 528 33
⇒ = = ⇒ 2k1 + 1 = 33 ⇒ k1 = 16 et 2k2+1 = 35 ⟹ k2 = 17 ;
2k 2 + 1 560 35

x=
(2k1 + 1)λ1 D = 33 * 560.10 −9 *1 = 9,24.10 −3 .
x = 9,24 mm
2a 2 * 10 −3
5-3
5-3-1 Observation sur l’écran. Explication.
Seule la frange centrale est blanche du fait de la superposition de toutes les franges
brillantes des radiations. Sur le reste, les systèmes de franges sont décalés de part et
d’autre
5-3-2 de la frange
Longueurs centrale
d’onde : deux à trois
des radiations franges
éteintes irisées
au point M sont observées
d’abscisse x =au
1,5voisinage
mm. ;
au-delà on observe un blanc d’ordre supérieur là où la plupart des radiations
présentent une frange brillante.

5-3-2 Longueur d’onde des radiations éteintes


Position d’une frange obscure x =
(2k + 1)λD ⇒ λ = 2ax
2a (2k + 1)D
2ax
400.10 −9 ≤ λ ≤ 800.10 −9 ⇔ 400.10 −9 ≤ ≤ 800.10 −9 ⇒
(2k + 1)D
2ax 2ax ax 1 ax 1
−9
≤ 2k + 1 ≤ −9
⇒ −9
− ≤k≤ −9
− ⇒
800.10 D 400.10 D 800.10 D 2 400.10 D 2
−3 −3 −3 −3
10 * 1,5.10 1 10 * 1,5.10 1
−9
− ≤k≤ −9
− ⇔ 1,375 ≤ k ≤ 3,25 ⇒ k = 2 et k = 3.
1 * 800.10 2 1 * 400.10 2
2ax 2 * 10 * 1,5.10 −3
−3
• k=2⟹ λ= = = 6.10 −7
5D 5 *1
2ax
• k =3⟹ λ= = 4,29.10-7
7D
Les longueurs d’onde des radiations absentes sont λ = 600 nm et λ = 429 nm

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