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Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 1
1-2 Les formules semi-développées de l’amine et de l’acide carboxylique dont dérive l’acétanilide sont
respectivement.
O
H3C C
OH
NH2
1-3
1-3-1
On utilise l’anhydride éthanoïque plutôt que l’acide éthanoïque pour améliorer le rendement de
la réaction en la rendant totale et rapide
.
1-3-2
a- Equation-bilan de la réaction
O
O
H3C C C CH3 + H 3C C +
O O OH
NH2 HN – C – CH3
1,02 * 10 3 * 10 .10 −3
n1 = = 1,1 .10 −1 mol
93 1
m2 d 2 ρ eV2
n2 = =
M2 M2
AN : M 2 = 4 M C + 6 M H + 3M O = 4 * 12 + 6 * 1 + 3 * 16 = 102 g .mol −1
1, 08 . 10 3 * 15 . 10 − 3
n2 = = 1, 6 . 10 − 1 mol
102
n1 n2
. ∠
On a : 1 1 donc l’aniline est le réactif limitant d’après la stœchiométrie de la réaction
(m3 )réelle
η = *100
c- Le rendement de la réaction s’écrit ; (m3 )attendue où m3 est la masse d’acétanilide.
m3
:
η = *100
AN 12,7 * 100
: η = 1,1.10 −1 * 135 = 85,8%
n1 * M 3
EXERCICE 2
2-1
2-1-1 On a [H3O+] = 10-pH = 10-2,1 = 7,9.10-3 mol.L-1 d’où [H3O+] = C donc le monoacide AH est
complètement ionisé dans l’eau ; c’est un acide fort.
NB : On aurait pu vérifier, par calcul, que le coefficient d’ionisation α = 1 prouvant que la dissociation
de l’acide est totale et que par conséquent l’acide est fort.
AH + H 2 O → A − + H 3 O +
2-2
m
2-1-1 C=
n
=
m
[
C = H 3O + ⇒ ] pH = − log
V MV MV
2-2-1
a- La courbe est une droite ne passant par l’origine O, son équation est de la forme
Graphiquement on trouve : a = −1 et b = 1 ,8
2
b- Masse molaire M de l’acide
⇒ pH = −(log m − log MV ) = − log m + log MV
m
pH = − log par identification on a : b = log MV
MV
101,8
b M = = 63 g .mol −1
10 1
MV = 10 b ; M = AN :
V
2-3
2-3-1 Comparons n(H3O+) avec n(OH-).
n(H3O+) = na = Ca Va + -3 -3 -4
AN . : n(H3O ) = 7,9.10 *20.10 = 1,58.10 mol
n(OH-) = nb = Cb Vb
n(OH-) = 5;10-2*30.10-3 = 1,5.10-3mol.
( )
n H 3 O + ∠ n(OH-) donc le mélange est basique
[OH ] −
res tan t =
1,53.10 −3 − 1,58.10 −4
(20 + 30 ).10 −3
= 2,74.10 −2 mol.l −1
A 25°C, pH = 14 + log OH − [ ]
AN : pH = 14 + log 2,7410 −2 = 12,4
Il s’agit ici de déterminer le volume de base Vb’ qu’il aurait fallu ajouter au volume Va = 20 mL d’acide
initialement prélevé pour atteindre l’équivalence acido-basique ; d’où CaVa = CbVb’
;
C aV a 7 ,9 .10 −3 * 20 .10 −3
Vb ' = = = 3,1mL
Cb 5 .10 − 2
EXERCICE 3
3-1
3-1-1Montrer que m = mo − µt
dm
De µ = − on tire par intégration m = − µt + cte
dt
à t = 0 on a m = m0 d 'où m = -µ t+ m0
3-1-2 Calcul de µ
147,5.10 3
µ= = 1,017.10 3 kg .s −1
145
3
Calcul de VE
F 2445.103 VE = 2404 m.s-1
F = µVE ⇒ VE = AN : VE =
µ 1,017.10 3
3-1-3 Expression du vecteur accélération en fonction du r
poids et de la poussée. F
Système : fusée
Référentiel terrestre supposé galiléen.
r r
Bilan des forces appliquées : le poids P = mg r
r r P
la poussée F = − µV E
3-2
3-2-1 Expressions du champ de gravitation G(h)
Par définition, la force de gravitation qui agit sur le satellite s’exprime par :
r r KM T m r r KM T
F = mG = − u avec u vecteur unitaire centrifuge ; ⇒ en norme G =
(RT + h ) 2
(RT + h )2
KM T
A l’altitude h = 0, G = Go = ⟹ KM T = Go RT2 ⟹
2 RT2
RT
G = Go
3-2-2 Mouvement uniforme
(RT + h)
é
4
2π (RT + h)
3
2π (RT + h ) TS =
La période TS est la durée d’une révolution : TS = ⟹ RT Go
VS
9,8
AN : VS = 6,4.10 6 VS = 7,8.103 m.s-1
6,4.10 6 + 2.10 5
TS =
2π (6,4.10 6
+ 2.10 5 )
3
TS = 5,3.103s
6,4.10 6 9,8
3-3
3-3-1 Conditions à remplir par METEOSAT 8 pour être géostationnaire.
Pour qu’il soit géostationnaire, il doit tourner, dans le plan équatorial, dans le même sens que la Terre
(vers l’Est) et avec la même vitesse angulaire que celle-ci..
3-3-2 Calcul du rayon de l’orbite RT + h et de l’altitude h.
2π (RT + h)
3
4π 2 (RT + h )
3
T 2 RT2 Go
T= ⟹ T2 = ⟹
RT Go RT Go RT + h = 3
4π 2
h = (RT + h) - RT
i (10-3 A)
t (10-3 s)
t (10-3s)
5
4-2 Phénomène physique responsable du retard. Explication brève.
Il s’agit d’un phénomène d’auto-induction : lorsqu’on ferme l’interrupteur pour établir le courant électrique
dans le circuit, il se produit une variation du flux à travers la bobine, entrainant une f.e.m d’auto-induction
qui tend à s’opposer à la cause qui lui donne naissance.
AN : r =
4
− 390 r =10 Ω
uAB uBC
10.10 −3
4-6 Vérification
t t
E − di E −
i= (1 − e τ ) ⇒ = e τ
R+r dt (R + r )τ
L
di
+ ( R + r )i = E ⇒
LE −
t
e τ + (R + r)
E
−
(R + r )E e −τ = E
t
dt (R + r )τ (R + r ) R + r
LE R + r −τ
t
L L L
−
(R + r ) τ R + r e =0⇒ =1⇒τ = τ =
(R + r ) τ R+r R + r
4-6-1 .
τ est la constante de temps du circuit. C’est la durée au bout de laquelle l’intensité i
vaut 63% de sa valeur en régime permanent. Elle permet de mesurer pratiquement la
durée du phénomène transitoire : on peut estimer qu’au bout de 5 τ le régime
transitoire est terminé, il s’établit un régime permanent.
Détermination de τ
A t = τ ⟹ i(t)= 0,63Io= 6,3.10-3 A ⇒ τ ≈ 2,5.10 −4 s (abscisse du point d’ordonnée 6,3.10-3)
4-6-2 Inductance L
L
τ= ⇒ L = ( R + r )τ = 400 * 2,5.10 − 4 = 0,1 L= 0,1 H
R+r
6
EXERCICE 5
5-1
5-1-1 Observation sur l’écran
.
On observe des segments alternativement brillants et sombres représentant des franges d’interférences.
5-1-2 Expression de la différence de marche .
5-1-2 Expression de δ = d 2 − d1 H M
Considérons les triangles d1
rectangles S2HM et S1HM :
a S1
d 22 = D 2 + ( x + ) 2 d2
2
a a
d 12 = D 2 + ( x − ) 2 O
2
S2
D
d 22 − d 12 = ( d 2 − d 1 )( d 2 + d 1 ) = 2 ax ⇒ δ ( d 2 + d 1 ) = 2 ax
ax
x et a≪ ⟹ d2+d1≃ 2 ⟹ δ=
D
5-1-3 Déduction de l’expression de l’interfrange i et calcul de
ax kλ D
Franges brillantes δ = kλ = ⇒x= d’où pour deux franges brillantes consécutives
D a
i = x 2 − x1 =
(k + 1)λD − kλD = λD λ D
i =
a a a a
On peut utiliser les franges sombres.
ia 0,579.10 −3 * 10 −3 = 579
On tire λ = AN : λ =
D 1
5-2
5-2-1
a) Aspect de l’écran au milieu O.
. Cet aspect jaune est du à la superposition des couleurs verte et rouge
b) Aspect du champ d’interférences
b) Aspects aux points M1 et M2
δ
Soit l’ordre d’interférences p =
λ
En M1 (x1 = 0,75 mm) :
δ ax 10 −3 * 0,75;10 −3 750 3
• λ1 = 500nm ⇒ p = = 1 = = = ⇒ frange obscure.
λ1 Dλ1 1 * 500.10 −9 500 2
ax1 10 −3 * 0,75.10 −3
• λ2 = 750nm ⇒ p = = = 1 ⇒ frange brillante rouge
Dλ 2 1 * 750.10 −9
7
En M2(x2 = 1,5 mm) :
ax 10 −3 * 1,5.10 −3
• λ1 ⇒ p = 2 = = 3 ⇒ frange brillante verte.
Dλ1 1 * 500.10 −9
ax 2 10 −3 * 1,5.10 −3
• λ2 ⇒ p = = = 2 ⇒ frange brillante rouge.
Dλ 2 1 * 750.10 −9
x=
(2k1 + 1)λ1 D = 33 * 560.10 −9 *1 = 9,24.10 −3 .
x = 9,24 mm
2a 2 * 10 −3
5-3
5-3-1 Observation sur l’écran. Explication.
Seule la frange centrale est blanche du fait de la superposition de toutes les franges
brillantes des radiations. Sur le reste, les systèmes de franges sont décalés de part et
d’autre
5-3-2 de la frange
Longueurs centrale
d’onde : deux à trois
des radiations franges
éteintes irisées
au point M sont observées
d’abscisse x =au
1,5voisinage
mm. ;
au-delà on observe un blanc d’ordre supérieur là où la plupart des radiations
présentent une frange brillante.