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10 DÉRIVATION 3
I Définitions et premières propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
I.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
I.2 Propriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
I.3
I.4
Interprétation géométrique du nombre dérivé
Dérivabilité et continuité en x0
s s o
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
5
II Fonctions dérivées
II.1
II.2
u
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
o
Fonction dérivable sur un intervalle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
B
Dérivabilité des fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
5
5
III
II.3
II.4
E .
Dérivées usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dérivées successives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Opérations sur les fonctions dérivables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
III.1 Dérivée d’une fonction composée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6
6
7
7
III.2 Dérivées et opérations sur les fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
IV Application de la dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
IV.1 Dérivées et Sens de variation d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
IV.2 Dérivées et Extrémum local . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
IV.3 Dérivée d’une fonction réciproque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
V Inégalités des accroissements finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
VI Point d’inflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1
DERIVATION L.E.P.B.B
s s o
B o u
E .
c M. Bousso 2 1S1
CHAPITRE 10
DÉRIVATION
I.1 Définitions
s s o
Définition 1
B o u
On écrit alors : lim
.
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et x0 un élément de I.
E
On dit que f est dérivable en x0 si lim
f (x) − f (x0 )
x→x0
f (x) − f (x0 )
= f 0 (x0 ).
x − x0
= l (avec l ∈ R).
Le réel l est appelé nombre dérivé de f en x0 et noté f 0 (x0 ).
x→x0 x − x0
Définition 2
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et x0 un élément de I.
f (x) − f (x0 )
• On dit que f est dérivable à gauche en x0 si lim− = l1 (avec l1 ∈ R).
x→x0 x − x0
Le réel l1 est appelé nombre dérivé de f à gauche en x0 et noté fg0 (x0 ).
f (x) − f (x0 )
On écrit alors : lim− = fg0 (x0 ).
x→x0 x − x0
f (x) − f (x0 )
• On dit que f est dérivable à droite en x0 si lim+ = l2 (avec l2 ∈ R).
x→x0 x − x0
Le réel l2 est appelé nombre dérivé de f à gauche en x0 et noté fd0 (x0 ).
f (x) − f (x0 )
On écrit alors : lim+ = fd0 (x0 ).
x→x0 x − x0
3
DERIVATION L.E.P.B.B
I.2 Propriété
Théorème
Si la fonction f est dérivable en x0 , alors la courbe représentative de f dans un repère orthogonal,
admet au point de coordonnées (x0 ; f (x0 )), une tangente (T ) de coefficient directeur f 0 (x0 ) et une
équation de (T ) est : y = f 0 (x0 )(x − x0 ) + f (x0 ).
s s o
* Remarques
B o u
• lorsque f 0 (x0 ) = 0 alors Cf admet au point d’abscisse x0 une tangente horizontale.
.
f (x) − f (x0 )
• Si lim = + alors Cf admet une tangente verticale au point d’abscisse x0 .
x − x0
E
x→x0
• Pour écrire l’équation de la demi-tangente en x0 , on remplace f 0 (x0 ) par fg0 (x0 ) ou fd0 (x0 ) dans
l’équation de la tangente.
• Si fg0 (x0 ) 6= fd0 (x0 ) alors f n’est pas dérivable en x0 et Cf admet au point d’abscisse x0 deux demi-
tangentes de coefficients directeurs fg0 (x0 ) et fd0 (x0 ). On dit alors que le point d’abscisse x0 est un point
anguleux de Cf .
c M. Bousso 4 1S1
DERIVATION L.E.P.B.B
Propriété
Si une fonction f est dérivable en x0 , alors elle est continue en x0 .
Démonstration
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I et x0 un élément de I.
f (x) − f (x0 )
On a ∀x ∈ I, f (x) = f (x0 ) + (x − x0 ) .
x − x0
f (x) − f (x0 )
Or f est dérivable en x0 alors lim = f 0 (x0 ) ; De plus lim (x − x0 ) = 0
x→x0 x − x0 x→x0
On en déduit que lim f (x) = f (x0 ). Donc f est continue en x0 .
x→x0
* Remarque
La réciproque de cette propriété est fausse ; une fonction peut être continue en x0 sans être dérivable
en x0 .
Exemple : Soit f (x) = |x| ; x0 = 0 ; f est continue en 0 mais elle n’est pas dérivable en 0.
s s o
II
II.1
Fonctions dérivées
B o u
Définitions
E .
• Une fonction f est dérivable sur un intervalle I si f est dérivable en tout point x0 de I.
La fonction dérivée de f sur I est la fonction f 0 qui, à tout réel x de I associe le réel f 0 (x).
• Une fonction f est dérivable sur [a; b] si elle est dérivable sur ]a; b[, dérivable à droite en a et à gauche
en b.
* Remarques
df
• Quand elle existe, la fonction f 0 est parfois notée (notamment en physique).
dx
• L’ensemble de définition d’une fonction et l’ensemble de dérivabilité ne sont pas toujours égaux.
c M. Bousso 5 1S1
DERIVATION L.E.P.B.B
o
Définition
Soit f une fonction et I un intervalle.
us s
• Si une fonction f est dérivable sur I, sa dérivée f 0 est appelée fonction dérivée première (ou
o
(1)
d’ordre 1) de f et elle peut être notée : f
d2 f 00
.
dérivée seconde (ou d’ordre 2) de f .
E B
• Si f 0 est dérivable sur I, sa dérivée (f 0 )0 est notée f 00 ou f (2) ou encore
dx2
. f est appelée fonction
• Par itération, ∀n ≥ 2, on définit la fonction dérivée n-ème (ou d’ordre n) comme étant la
0
fonction dérivée de la fonction dérivée d’ordre n − 1, f (1) = f 0 et, pour n ∈ N, n ≥ 2 : f (n) = f (n−1) .
dn f
On la note aussi .
dxn
Exercice d’application
Calculer les trois premières dérivées des fonctions suivantes :
√
a) f (x) = sin 3x b) g(x) = x x
c M. Bousso 6 1S1
DERIVATION L.E.P.B.B
Théorème
Soit f et g deux fonctions définies respectivement sur des intervalles I et J, tel que f (I) soit inclus
dans J. On suppose f dérivable en x0 et g dérivable en f (x0 ).
Alors la fonction g ◦ f est dérivable en x0 et on a : (g ◦ f )0 (x0 ) = g 0 (f (x0 )) × f 0 (x0 ).
Exemple
Soit h définie sur R par h(x) = (sin x + 2)3 .
On a alors h = g ◦ f ou f (x) = sin x + 2 et g(x) = x3 .
f et g sont dérivable sur R ; donc, par composition, h est dérivable sur R.
f 0 (x) = cos x et g 0 (x) = 3x2 .
D’où h0 (x) = 3(sin x + 2)2 cos x.
s s o
III.2 Dérivées et opérations sur les fonctions
B o u
.
Soit u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I.
Fonction Dérivée
1
u+v
ku (k ∈ R)
uv
E u0 + v 0
ku0
u0 v + v 0 u
v0
avec v qui ne s’annule pas sur I − 2
v v
u u0 v − v 0 u
avec v qui ne s’annule pas sur I
v v2
un (n ∈ N? ) nu0 un−1
1 nu0
(n ∈ N? ) avec u qui ne s’annule pas sur I − n+1
un u0
√ u
u avec u strictement positive sur I √
2 u
cos(u) −u0 sin(u)
sin(u) u0 cos(u)
0 2 u0
tan(u) u (1 + tan u) =
cos2 u
Exemples
Pour chacune des fonctions suivantes, déterminer sa fonction dérivée :
√
1. f (x) = (2x3 − 7x)5 2. g(x) = cos(3x) 3. h(x) = 3x2 + 1
c M. Bousso 7 1S1
DERIVATION L.E.P.B.B
IV Application de la dérivation
Théorème
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I.
• Si pour tout x de I, f 0 (x) = 0, alors f est constante sur I.
• Si pour tout x de I, f 0 (x) > 0, sauf en des points isolés où f 0 (x) = 0, alors f est strictement
croissante sur I.
• Si pour tout x de I, f 0 (x) < 0,sauf en des points isolés où f 0 (x) = 0, alors f est strictement
décroissante sur I.
De façon analogue :
Si f 0 (x) ≥ 0 (resp. f 0 (x) ≤ 0) sur I, alors f est croissante (resp. décroissante sur) I.
1
Exemple : Soit f la fonction définie par f (x) = x3 − x2 + 1. Etudier les variations de f .
3
Théorème de la bijection
s s o
u
Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I, alors elle réalise une
B o
bijection de I sur son intervalle image J = f (I).
De plus si un nombre λ (en particulier 0) appartient à f (I) alors l’équation f (x) = λ (en particulier
E .
f (x) = 0) admet une unique solution α ∈ I.
Exemple : Soit f la fonction définie sur R par : f (x) = 2x3 − 3 et soit I = [1; 4]. Montrer que l’équation
f (x) = 0 admet une unique solution α ∈ [1; 4].
Théorème 1
Si f est une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I, et si f admet un extrémum local en x0
élément de I, alors f 0 (x0 ) = 0.
La tangente à la courbes représentative de f , au point x0 , est horizontale.
c M. Bousso 8 1S1
DERIVATION L.E.P.B.B
Théorème 2
Si f est une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I, et si f 0 s’annule en x0 réel de I en
changeant de signe, alors f (x0 ) est un extrémum local de f sur I .
Théorème et définition
Si f est une fonction définie, continue et strictement monotone sur un intervalle I, alors il existe une
fonction, notée f −1 , définie sur f (I) : pour tout réel y de f (I), f −1 (y) est l’unique réel x de I tel que
y = f (x).
On appelle cette fonction : fonction réciproque de f .
Si f : I → f (I) f −1 : f (I) → I
x 7→ f (x) et y = f (x) , alors y 7→ x
Théorème
s s o
Si f est une bijection sur I, alors sa fonction réciproque f −1 est une bijection de l’intervalle J = f (I)
o
vers I. Son sens de variation est le même que celui de f .
B u
* Remarques
E .
1. Pour tout x de I, et pour tout y de f (I) : x = f −1 (y) ⇔ f (x) = y.
Par conséquent :
• pour tout x de I, (f −1 ◦ f ) (x) = x. La fonction f −1 ◦ f est la fonction identité de I.
• pour tout y de f (I), (f ◦ f −1 ) (y) = y. La fonction f ◦ f −1 est la fonction identité de f (I).
−1
• la fonction réciproque de f −1 est la fonction (f −1 ) = f.
2. Pour calculer f −1 (y0 ) sans connaı̂tre l’expression de f −1 , on résout l’équation f (x) = y0 .
3. Cf et Cf−1 dans un repère orthonormé, sont symétriques par rapport à la droite d’équation y = x
(première bissectrice).
c M. Bousso 9 1S1
DERIVATION L.E.P.B.B
Théorème
Soit f une bijection d’un intervalle I vers J = f (I) et f −1 sa bijection réciproque.
• Si f est dérivable et de dérivée non nulle sur I
0 1 1
alors f −1 est dérivable sur f (I) et (f −1 ) (y) = = (car f −1 (y) = x).
f0 [f −1 (y)] f 0 (x)
• Si f est dérivable en x0 réel de I et si f 0 (x0 ) 6= 0,
0 1
alors f −1 est dérivable en y0 = f (x0 ), et, (f −1 ) (y0 ) =
f 0 (x 0)
Démonstration
0
• On a f −1 ◦ f (x) = x ⇒ (f −1 ◦ f (x))0 = (x)0 ⇒ f −1 (f (x)) × f 0 (x) = 1
0 0 1
Donc f −1 (y) × f 0 (x) = 1 ⇒ f −1 (y) = 0 avec f 0 (x) 6= 0.
f (x)
−1 f −1 (y) − f −1 (y0 )
• Étudier la dérivabilité de f en y0 revient à étudier la limite du quotient lorsque
y − y0
y tend vers y0 .
y0 = f (x0 ) ⇔ x0 = f −1 (y0 ).
x = f −1 (y). D’où : =
x − x0
=
1
.
s o
Pour tout x de I, x 6= x0 , on pose : y = f (x) ; f étant une bijection, on a donc : f (x) 6= f (x0 ), y 6= y0 et
f −1 (y) − f −1 (y0 )
s
u
y − y0 f (x) − f (x0 ) f (x) − f (x0 )
o x − x0
La fonction f est continue et strictement monotone sur I, donc on déduit que la fonction f −1 est
B
continue sur J et par conséquent : lim f −1 (y) = f −1 (y0 ). D’où : lim x = x0 . On peut donc écrire :
lim
y→y0
f −1 −1
(y) − f (y0 )
y − y0
= lim
x→x0
E . 1
y→y0
f (x) − f (x0 )
x − x0
Si la fonction f est dérivable en x0 , alors lim
f (x) − f (x0 )
y→y0
c M. Bousso 10 1S1
DERIVATION L.E.P.B.B
Théorème
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I.
S’il existe deux réels m et M tels que, pour tout x de I, m ≤ f 0 (x) ≤ M .
Alors pour tous réels a et b de I vérifiant a ≤ b, on a : m(b − a) ≤ f (b) − f (a) ≤ M (b − a).
Démonstration
• Soit g la fonction définie sur I par g(x) = M x − f (x).
Alors g est dérivable et pour tout réel x de I, g 0 (x) = M − f (x) ; et de l’hypothèse f 0 (x) ≤ M , on déduit
que g 0 (x) ≥ 0.
Ainsi la fonction g est croissante sur I ; de a ≤ b, on déduit g(a) ≤ g(b), c’est-à-dire : M a−f (a) ≤ M b−f (b).
D’où : f (b) − f (a) ≤ M (b − a). (1)
• Soit h la fonction définie sur I par h(x) = mx − f (x).
Alors h est dérivable et pour tout réel x de I, h0 (x) = m − f 0 (x) ; et de l’hypothèse m ≤ f 0 (x), on déduit
que h0 (x) ≤ 0.
s s o
Ainsi la fonction h est décroissante sur I ; de a ≤ b, on déduit h(a) ≥ h(b), c’est-à-dire : ma − f (a) ≥
mb − f (b). D’où : m(b − a) ≤ f (b) − f (a). (2)
o
D’après (1) et (2) on a : m(b − a) ≤ f (b) − f (a) ≤ M (b − a).
B u
Corollaire
E .
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I.
S’il existe un réel k positif tel que, pour tout x de I, |f 0 (x)| ≤ k,
alors pour tous réels a et b de I, on a : |f (b) − f (a)| ≤ k |b − a|.
Démonstration
Par hypothèse k est positif, on a donc : |f 0 (x)| ≤ k ⇔ −k ≤ f 0 (x) ≤ k.
Pour utiliser le théorème précédent distinguons deux cas :
• Si a ≤ b,
en appliquant le théorème on obtient : −k(b − a) ≤ f (b) − f (a) ≤ k(b − a).
On peut donc écrire : |f (b) − f (a)| ≤ |k(b − a)|.
Or k > 0, donc |k(b − a)| = |k| × |(b − a)| = k|b − a| d’où |f (b) − f (a)| ≤ k|b − a|.
• Si a > b,
en appliquant le théorème on obtient : −k(a − b) ≤ f (a) − f (b) ≤ k(a − b).
On peut donc écrire : |f (a) − f (b)| ≤ |k(a − b)|.
Or k > 0, donc : |k(a − b)| = k|a − b|.
De plus, |f (a) − f (b)| = |f (b) − f (a)| et |a − b| = |b − a| d’où |f (b) − f (a)| ≤ k|b − a|.
c M. Bousso 11 1S1
DERIVATION L.E.P.B.B
Exemple
√
1. En appliquant
les inégalités des accroissements finis à la fonction f (x) = 1 + x, prouver que : pour
1 x x
tout réel x ∈ 0; , 1 + √ ≤ f (x) ≤ 1 + .
2 6 2
2. Démontrer que ∀x, y ∈ R, | sin x − sin y| ≤ |x − y|.
Solution
1. La fonction f est définie sur [−1; +∞[.
1
Elle est dérivable sur ]−1; +∞[ et pour tout x > −1, f 0 (x) = √ .
r 2 x + 1
1 3 √ 3 1 1
Or, 0 ≤ x ≤ ⇔ 1 ≤ 1 + x ≤ ⇔ 2 ≤ 2 1 + x ≤ 2 ⇔ r ≤ f 0 (x) ≤ . En remarquant que
2 2 2 3 2
2
2
1 1 1 1 1
r = √ , on obtient donc √ ≤ f 0 (x) ≤ ∀x ∈ 0; .
3 6 6 2 2
2
2
1 1
En utilisant les inégalités des accroissements finis avec a = 0 et b = x, on a : √ x ≤ f (x) − f (0) ≤ x.
x 2
x √ x
Or f (0) = 1 d’où 1 + √ ≤ 1 + x ≤ 1 + .
6 2
2. Soit g la fonction définie par g(t) = sin t.
s s o
g est dérivable sur R et g 0 (t) = cos t. Or ∀t ∈ R, | cos t| ≤ 1 donc ∀t ∈ R, |g 0 (t)| ≤ 1.
Soit x, y ∈ R, en appliquant les inégalités des accroissements finis à la fonction g sur [x; y], on a :
|g(x) − g(y)| ≤ 1|x − y| ⇔ | sin x − sin y| ≤ |x − y|.
D’où ∀x, y ∈ R, | sin x − sin y| ≤ |x − y|.
B o u
.
Exercice d’application
h πh
E
1. Démontrer que ∀x ∈ 0; , x ≤ tan x.
2
2. Démontrer que ∀x ∈ R, | sin x| ≤ |x|.
VI Point d’inflexion
Définition
On dit que la courbe de f admet un point d’inflexion d’abscisse x0 si la courbe y traverse sa
tangente.
c M. Bousso 12 1S1
DERIVATION L.E.P.B.B
Théorème
Si f est deux fois dérivable sur un intervalle ouvert I contenant x0 et si f 00 s’annule en changeant
de signe en x0 alors le point de la courbe d’abscisse x0 est un point d’inflexion.
Exemple
x3 5
Soit f la fonction définie par f (x) = − x2 + et Cf sa courbe représentative. Montrer que le point
3 3
M (1; 1) est un point d’inflexion de Cf .
s s o
B o u
E .
c M. Bousso 13 1S1