Vous êtes sur la page 1sur 5

B2

NIVEL AVANZADO FRANCÉS – B2


PRUEBAS DE CERTIFICACIÓN
2016/2017

COMPRENSIÓN DE LECTURA
Apellidos: ……………………………………………………………………………………………………….
Nombre: …………………………………………………………………………………………………………

Marca con una X lo que corresponda:


PRUEBAS DE CERTIFICACIÓN

Alumno/a OFICIAL (Indica el nombre de tu profesor/a tutor/a durante el



curso 2016-2017:…………………………………..……………………………………)
Grupo: ......................................................................................................
☐ Alumno/a LIBRE

INSTRUCCIONES PARA LA REALIZACIÓN DE ESTE EJERCICIO:


o Duración: 75 minutos
o Este ejercicio consta de dos tareas. Deberás realizar las dos.
o En la tarea 1 deberás leer un texto y marcar con una cruz las afirmaciones
que corresponden a lo que dice el texto. Solo puedes marcar 10 casillas. Si
marcas más, obtienes automáticamente 0 puntos en esta tarea.
Obtienes: 1 punto por cada afirmación correctamente marcada; 0 puntos
por cada afirmación no marcada o indebidamente marcada.
o En la tarea 2 deberás leer un texto y seleccionar la opción o las opciones
correcta(s) (a, b, c).
Obtienes: 1 punto por cada pregunta enteramente correcta; 0 puntos por
cada pregunta incorrecta o incompleta.

o No escribas en los cuadros destinados a la calificación de las tareas.


o Solo se admiten respuestas escritas con bolígrafo azul o negro.

NO ESCRIBAS AQUÍ

PUNTUACIÓN DEL EJERCICIO: _____ / 18

CALIFICACIÓN: ⃞ Superado ⃞ No Superado

FRA_NA_CL_JUN1 Página 1
B2
NIVEL AVANZADO FRANCÉS – B2
PRUEBAS DE CERTIFICACIÓN
2016/2017
TAREA 1 - 10 puntos: Lisez le texte et cochez les affirmations qui correspondent à ce qui est écrit dans le texte,
comme dans l’exemple.
Attention : Vous devez cochez 10 cases maximum. Si vous cochez plus de cases, vous obtenez 0 point à cet exercice.
Vous obtenez 1 point par réponse correctement cochée ; 0 point par réponse incomplète ou incorrecte.

NOTRE CERVEAU
Une intuition répandue veut que le cerveau soit comme isolé pendant le sommeil et perde de sa sensibilité au
monde extérieur. Cependant, tant nos expériences de la vie quotidienne que de récentes découvertes scientifiques
mettent en difficulté cette idée. Comment expliquer par exemple que nous puissions nous réveiller plus facilement
en entendant notre prénom ou un autre bruit particulièrement significatif comme une alarme de réveil ou une
alarme incendie, si le cerveau dormant n’est pas sensible à cette information et capable de la reconnaître comme
importante ?
Dans l’étude parue l’an dernier dans la revue CurrentBiology, nous avons entrepris d’aller plus loin dans la mise en
évidence de traitements sophistiqués effectués par le cerveau pendant le sommeil. Nous avons montré que non
seulement une information auditive complexe pouvait être traitée par le cerveau, mais que cette information
pouvait être utilisée pour prendre une décision, à l’instar de l’éveil.
Lorsque nous dormons, certaines régions du cerveau logées dans le cortex préfrontal et qui ont un rôle central dans
l’orientation de l’attention ou la compréhension des consignes sont désactivées, rendant impossible le démarrage
d’une tâche. Nous nous sommes concentrés sur la possibilité qu’une tâche déjà commencée et automatisée au réveil
puisse être poursuivie pendant le sommeil.
Pour cela, nous avons conduit deux expériences dans lesquelles des volontaires devaient écouter et classer des
mots. Dans la première expérience, il fallait discriminer des noms d’objets de noms d’animaux. Dans la seconde, des
vrais mots par rapport à des mots inventés. Les participants devaient indiquer la catégorie du mot en pressant un
bouton à droite ou à gauche. Une fois l’exercice automatisé, nous avons demandé aux participants de le poursuivre,
mais cette fois-ci en leur permettant de s’endormir.
Dans le même temps, l’état de vigilance des participants a fait l’objet d’un suivi grâce à des capteurs
électroencéphalographiques placés sur leur tête. Une fois endormis, et sans modifier le rythme de l’expérience, nous
avons transmis aux participants une liste de mots inédits, mais appartenant toujours aux mêmes catégories. L’idée
était ici de pousser les participants à accéder à la catégorie sémantique ou lexicale des mots pour pouvoir répondre.
Endormis, les participants ne répondaient plus. Afin de vérifier que le cerveau continuait, lui, à réagir aux mots, nous
avons examiné l’activité cérébrale dans les aires motrices situées dans chaque hémisphère. En effet, prendre la
décision d’appuyer à gauche implique l’aire motrice droite et inversement. En quantifiant la latéralisation de
l’activité cérébrale dans les aires motrices, il est donc possible de savoir si une personne prépare une réponse et
laquelle. Appliquant cette méthode aux dormeurs, nous avons pu montrer que même pendant le sommeil, le
cerveau continue à préparer des réponses en fonction des instructions données à l’éveil et de la catégorie des mots.
À la fin de l’expérience, les participants étaient réveillés et devaient effectuer un exercice de mémoire. De façon tout
à fait étonnante, alors que des mots entendus à l’éveil étaient reconnus, les participants n’avaient aucun souvenir
des mots entendus pendant le sommeil. Ainsi, non seulement ces participants ont pu classer ces mots, mais ils l’ont
fait de manière « inconsciente ».
Depuis la publication de cette étude, nous avons poursuivi nos efforts dans cette direction et ratifié nos premiers
résultats. Mais de nombreuses questions restent encore à élucider. Quels types de traitement peuvent ou ne
peuvent pas être effectués pendant le sommeil ? Des phrases entières peuvent-elles être traitées ? Qu’arrive-t-il
quand nous rêvons ? Peut-on incorporer des éléments étrangers dans les rêves ?
Ces travaux ravivent également le vieux rêve (ou la crainte ancienne) que l’on puisse un jour apprendre ou faire
apprendre pendant le sommeil. Les scientifiques ont déjà démontré le lien entre le sommeil et la consolidation des
souvenirs créés pendant la journée. Des formes simples d’apprentissage par conditionnement ont également été
mises en lumière lorsque l’on est endormi. Plus récemment, des études chez l’homme et l’animal ont réussi à

FRA_NA_CL_JUN1 Página 2
B2
NIVEL AVANZADO FRANCÉS – B2
PRUEBAS DE CERTIFICACIÓN
2016/2017
implanter dans le cerveau des associations, des mémoires nouvelles pendant le sommeil (associer l’odeur de
cigarette à un son déplaisant chez des fumeurs par exemple).
Nous avons montré dans notre étude que le sommeil n’était pas un état de « tout ou rien ». Mais l’activité cérébrale
a un coût : faire en sorte que le dormeur effectue des opérations pendant son sommeil pourrait ne pas être sans
conséquence sur le long terme.
Texte adapté de www.theconversation.com

TAREA 1 - 10 puntos
0. L’article parle de ce que notre cerveau fait pendant qu’on dort.
1. Les études scientifiques démontrent que le sommeil est imperméable à l’environnement extérieur.
2. L’expérience contribue à invalider l’idée reçue selon laquelle le sommeil rend insensible au monde extérieur.
3. Un cerveau dormant est toutefois sensible à l’information extérieure.
4. Pendant le sommeil, le cerveau est capable de traiter les images importantes.
5. Une information reçue pendant le sommeil peut influencer une décision.
6. Pendant le sommeil, il est impossible de commencer à faire quelque chose.
7. L’étude a voulu démontrer qu’une tâche commencée pendant l’éveil peut se poursuivre pendant le sommeil.
8. L’expérience « classer des mots » a poussé les participants à trouver le sens des mots.
9. Quand les participants se sont endormis, on les a poussés.
10. Les capteurs ont été installés quand les participants se sont endormis.
11. Quand les participants se sont endormis, on a recommencé l’expérience.
12. Une fois endormis, l’expérience s’est poursuivie.
13. L’expérience a voulu démontrer que même endormis, les participants pouvaient appuyer sur le bon bouton.
14. On s’est aperçu que l’expérience ne permettait pas de savoir si les participants préparaient une réponse.
15. Le cerveau réagit même lorsque les participants sont endormis.
16. Étonnamment, au réveil, les participants se souvenaient des mots entendus pendant le sommeil.
17. Les participants ont classé les mots de façon inconsciente.
18. Les participants étaient inconscients et ils n’ont pas classé les mots.
19. Après la publication de l’expérience, d’autres expériences ont démontré qu’ils avaient raté la première.
20. La prochaine expérience prévue essayera, entre autres, d’expliquer ce qui se passe pendant le rêve.
21. Les expériences menées donnent l’espoir de pouvoir apprendre en dormant.
22. Certains types d’apprentissage sont déjà possibles pendant le sommeil.
23. Une expérience a démontré qu’on peut allumer la lumière pendant le sommeil.
24. Actuellement, on serait capables d’aider les gens à arrêter de fumer en implantant des puces dans le cerveau.
25. Les expériences ont coûté cher.
26. À long terme, les participants pourront même se faire opérer pendant leur sommeil.

PUNTOS: / 10

FRA_NA_CL_JUN1 Página 3
B2
NIVEL AVANZADO FRANCÉS – B2
PRUEBAS DE CERTIFICACIÓN
2016/2017
TAREA 2 - 8 puntos : Lisez le texte et cochez soit 1, 2 ou 3 cases qui correspondent à ce qui est dit dans le texte.
1 point par question entièrement correcte ; 0 point par question incomplète ou incorrecte.

TINTIN AU PAYS DES SOVIETS


C'est un événement, le tout premier album des aventures de Tintin parait dans une version colorisée.
C'est le genre de polémique que les tintinophiles adorent : fallait-il publier une version en couleurs de Tintin au pays
des Soviets, la toute première aventure du petit reporter créé par Hergé ? Oui, ont estimé les héritiers du génie
belge. Le centenaire de la Révolution russe de 1917 offrait une occasion rêvée. Ce mercredi, 350 000 exemplaires de
ces Soviets en couleurs vont envahir les librairies. Un événement.
Cet album est le moins connu de la série. Longtemps indisponible, taxé d'anticommunisme primaire, graphiquement
encore imparfait (Hergé n'a que 21 ans lorsqu'il lance son héros et son "sympathique cabot" Milou dans Le Petit
Vingtième, en 1929), il est le seul à n'avoir pas été mis en couleurs par le dessinateur de son vivant. La raison ?
Manque de temps pour le redessiner et le recomposer entièrement, comme il aurait fallu, tant le trait d'Hergé avait
évolué par la suite, notamment à partir de 1934 et du Lotus Bleu. Les Soviets demeuraient une curiosité pour
amateurs. Avec cette colorisation, il va pouvoir être lu par le grand public, en premier lieu par les enfants, rebutés
jusqu'ici par ce Tintin qui ne ressemblait pas vraiment au héros des autres albums.
Incontestablement, la mise en couleurs favorise la lisibilité. Quand il dessine Tintin au pays des Soviets, Hergé ne
s'embarrasse pas de décors et sa plaine russe se limite bien souvent à une simple ligne d'horizon avec de grandes
plages blanches. En emplissant ces espaces de manière uniforme, la couleur confère une autre densité et une autre
profondeur à ces planches.
Elle permet aussi de lisser les imperfections et les naïvetés du trait d'Hergé, surtout dans les premières cases -
l'album gagnant spectaculairement en qualité au fil des pages. Etrangement, en mettant en valeur leurs petits nez
ovales, la couleur accentue aussi la parenté des Bolchéviques d'Hergé avec les personnages de l'Américain George
McManus, le créateur de La Famille Illico, influence revendiquée du dessinateur belge. Les couleurs permettent
souvent de combler les décors très dépouillés.
Des couleurs, oui, mais quelles couleurs ? Michel Bareau, maître d'œuvre du projet, parle de "colorisation", comme
pour les films noir et blanc dont la pellicule a été "colorisée". Après restauration des originaux, il a choisi de travailler
à la palette graphique, ce qui donne parfois une impression de froideur, d'autant que l'action se déroule dans une
Russie gelée. Les tons retenus - surtout des gris, des marrons, du vert foncé - accentuent cette légère impression de
tristesse. Une palette un peu terne, qui sied parfaitement aux magnifiques scènes de neige, mais donne à l'ensemble
un sentiment d'uniformité, là où les aventures de Tintin ménageaient toujours des ruptures chromatiques. Même les
voitures, bateaux ou avions demeurent dans cette gamme sombre.
Pourtant, que l'on songe au rouge de sa fusée lunaire, au jaune de l'hydravion du Crabe aux pinces d'or ou au bleu
de la voiture du Sceptre d'Ottokar, Hergé aimait parfois faire "claquer" les couleurs. Ici, même le "rouge
bolchévique" ne saute pas aux yeux. Et l'on ne retrouve pas non plus le bleu clair si caractéristique des ciels des
aventures de Tintin. D'ailleurs, les seules vraies taches de couleur sont dues à... Hergé ! Pour la gouache de
couverture de l'album, on s'en souvient, le dessinateur avait affublé Tintin d'une pelisse bleue et de bottes rouges.
Michel Bareau a évidemment repris ce "dress code" éclatant. Bref, il ne s'agit pas de regretter les couleurs parfois un
peu acidulées des Studios Hergé, qui auraient déparé dans cet album "vintage". Mais un peu plus de gaieté aurait
peut-être été plus en phase avec cette aventure hautement burlesque.
A ces réserves près, cette colorisation mérite largement le détour. La couverture est très réussie et certaines cases
muettes sont sublimes. Cette nouveauté n'a pas vocation à remplacer la version noir et blanc. Les deux cohabiteront
en librairie. Un mot, enfin, à ceux qui, ici ou là, ne voient déjà dans cette colorisation des Soviets qu'une basse
opération commerciale. Si les héritiers d'Hergé ne pensaient qu'à leurs portefeuilles, voilà belle lurette qu'ils
auraient lancé des suites aux aventures de Tintin, comme c'est le cas pour beaucoup d'autres héros de bande
dessinée. Ils s'y sont toujours refusés, conformément à la volonté d'Hergé. Alors que cela leur aurait sans aucun
doute rapporté des dizaines de fois plus que ces Soviets suprêmes... Adapté de L’Express

FRA_NA_CL_JUN1 Página 4
B2
NIVEL AVANZADO FRANCÉS – B2
PRUEBAS DE CERTIFICACIÓN
2016/2017
Apellidos y Nombre: ………………………………………………………………………………………………………………………..

TAREA 2 - 8 puntos :

TINTIN AU PAYS DES SOVIETS


Exemple L’album « Tintin au pays des Soviets » a été ?
a) colorisé.
b) réécrit.
c) redessiné.

1. Quelle(s) sont la ou les principale(s) caractéristique(s) de cet album ?


a) Il parle de la Révolution.
b) Il s’agit du premier album.
c) C’est le plus méconnu.
2. Pourquoi Hergé a laissé l’album en noir et blanc ?
a) Car sa manière de dessiner avait évolué.
b) Car il fallait le restructurer autrement.
c) Car il n’avait pas eu de succès.
3. Pourquoi les enfants ne l’ont-ils pas lu ?
a) Parce qu’il n’avait pas de couleurs.
b) Parce qu’il parlait d’un sujet inintéressant pour eux.
c) Parce qu’il ne représentait pas vraiment le même personnage.
4. Que permet la couleur ?
a) D’ajouter des décors.
b) De peaufiner les imperfections.
c) De mettre en valeur les personnages.
5. Comment sont les couleurs choisies ?
a) Semblables à celles des autres albums.
b) Plus fades comparées aux autres albums.
c) Avec de grandes dissidences chromatiques.
6. La couverture de l’album …
a) avait déjà été colorée par Hergé.
b) a été colorisée par Michel Bareau car elle était en noir et blanc.
c) représentait Tintin en rouge et bleu.
7. Le journaliste estime que…
a) la colorisation n’est pas très vive.
b) la colorisation vaut le coup.
c) les tintinophiles ne vont pas aimer le résultat.
8. Les deux albums…
a) vont pouvoir s’acheter en librairie.
b) sont en librairie pour enrichir les héritiers.
c) sont en vente en attendant la sortie de nouvelles aventures de Tintin.

PUNTOS: /8

FRA_NA_CL_JUN1 Página 5

Vous aimerez peut-être aussi