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B2
SEPTIEMBRE 2016
COMPRENSIÓN DE LECTURA
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PRUEBAS DE CERTIFICACIÓN
Conseils de prudence, injonctions à se dépasser, leçons de morale : tels les cailloux du Petit Poucet, ces
recommandations ont balisé le chemin de notre enfance. Censées nous encourager à progresser, elles ont
au contraire développé parfois en nous angoisse ou culpabilité. Comment se libérer de ces poids ?
1. ……………………………………………………………………
C’est la petite phrase qui pousse à agir à la hâte, comme si l’empressement donnait plus de valeur à nos
actions, comme si le fait d’être débordé nous rendait important. Ce fonctionnement, valorisé par le monde
professionnel, est d’abord institué par l’éducation « l’oisiveté est mère de tous les vices ».
Fantasmatiquement, cette injonction correspond à un système dans lequel il y a un vide à combler et à
l’illusion qu’il peut l’être en saturant son emploi du temps. Or ce qui est à remplir est un vide existentiel ou
affectif.
Tant que l’on n’en a pas conscience, on vit sur un rythme effréné, jusqu’à ce qu’un dysfonctionnement
physique ou psychique sonne le rappel à soi. Il faut alors apprendre à remplir sa vie autrement. D’ores et
déjà, on s’autorisera à prendre du temps pour soi, pour laisser l’esprit vagabonder et le corps se détendre,
pour réfléchir au sens de ce que l’on fait, pour faire le tri entre l’indispensable et l’accessoire.
2. …………………………………………………………………………..
Dès le plus jeune âge, nous apprenons à être aimables en obéissant à cette injonction. Si bien que pour
obtenir de l’amour, nous nous efforçons de « faire plaisir ».
Les choses se gâtent lorsque notre besoin d’être aimé est si intense qu’il nous pousse à nous mutiler, à
répondre à des demandes abusives, à donner plus que l’on ne reçoit. C’est un fonctionnement que l’on
peut subir (lorsque l’on est soumis à un chantage affectif), ou infliger (lorsque l’on donne à quelqu’un plus
qu’il ne demande).
À force de se montrer trop gentil, on risque de laisser les autres négliger nos besoins ou nous manquer de
respect, et on obtient l’inverse de ce que l’on espérait. Il est temps alors de restaurer l’image de soi,
d’apprendre que l’on peut revendiquer ses propres désirs et dire non aux demandes qui nous paraissent
injustes sans perdre l’amour que l’on nous porte.
3. … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … ..
C’est le fameux commentaire des bulletins scolaires, relayé par certains parents. À trop l’entendre, on finit
par se convaincre que l’on ne fait jamais assez bien.
Les risques : devenir perfectionniste au point de se perdre dans les détails au détriment de l’essentiel; ne
plus éprouver de plaisir dans ce que l’on réalise.
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« Le mieux », comme dit l’adage, devient alors « l’ennemi du bien ». Trouver le juste niveau d’appréciation
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de ses tâches suppose de modifier le regard que l’on porte sur soi pour juger de ses limites et de ses
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PRUEBAS
DE
CERTIFICACIÓN
2016
compétences avec plus de réalisme. Il faut, pour cela, revisiter le passé pour s’affranchir du
poids des jugements limitatifs. Et savoir se gratifier d’un compliment quotidien pour ce que l’on a
accompli de bien.
L’important ? Avoir le sentiment que ce à quoi on consacre son énergie correspond à ce que l’on sait faire.
Et, surtout, à ce que l’on aime faire.
4. … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … ..
C’est le raisonnement tenu quand on ne sait pas se défaire de ce que l’on a possédé ou quand on
engrange un tas de choses dont on n’a pas l’utilité.
Ce fonctionnement révèle un trait de personnalité obsessionnel qui consiste à maîtriser, accumuler, retenir,
pour lutter fantasmatiquement contre la disparition, l’imprévisible et leur illustration ultime : la mort. Il
permet de ne jamais être pris au dépourvu (avoir toujours sur soi de l’aspirine, un couteau suisse, au cas
où…) ou de constituer de belles collections d’art. Poussé à l’extrême, il nuit à l’évolution personnelle
(garder pour garder, même lorsque cela ne convient plus) ou enferme dans des comportements
compulsifs (manger avant d’avoir faim, nettoyer quand c’est encore propre…) destinés à maîtriser l’avenir.
En général, cette sécurisation matérielle vise à compenser une insécurité psychique héritée de l’enfance.
C’est pourquoi il ne suffit pas de décider de jeter ou de manger moins pour y parvenir. Il faut un travail sur
soi pour comprendre la valeur inconsciente de ce dont on s’entoure ou se remplit, puis apprendre à s’en
départir.
5. … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … ..
Une phrase qu’on a appris à réciter tous en choeur et qui est à revoir.
Dans de justes proportions, notre sentiment de culpabilité signe notre sens moral et fonde notre capacité
à agir (je suis responsable de mes erreurs, je suis aussi responsable de mes succès). C’est un sentiment
primitif, qui résonne avec celui de la toute-puissance du nouveau-né : parce qu’il prend conscience de son
existence à travers sa mère, le bébé croit en retour être l’unique source des joies et peines de celle-ci. Si
cette illusion a été entretenue par nos parents, s’ils nous ont rendus responsables de leur propre malheur,
nous endosserons plus de torts qu’il ne nous en incombe.
Le sentiment excessif de culpabilité peut aussi avoir été nourri par un parent qui ne sait montrer son
affection que sous un jour anxieux. Nous en venons ainsi à croire que le souci a une valeur protectrice, que
si nous ne nous faisons pas assez de souci pour les autres, il pourrait leur arriver malheur. Pour échapper à
la culpabilité, la solution la plus mauvaise consiste à ne plus prendre d’initiative (de peur de provoquer des
catastrophes) ni de plaisir (de peur d’en ôter aux autres).
Mieux vaut apprendre à redistribuer les responsabilités de manière plus réaliste. Finalement, il s’agit
surtout de sortir de la toute-puissance négative pour construire une image plus juste de soi-même (avec
des défauts, mais aussi des qualités).
www.psychologies.com/Laurence Lemoine
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L'Académie de médecine a rendu un rapport qui propose de faciliter l'adoption
d'enfants nés en France
Un constat sévère sur l'état de l'adoption nationale en France. Voici ce qu'a établi l'Académie de
médecine dans un (0) adopté en séance plénière. Un rapport où l'institution lance un (1) à
réformer l'adoption nationale, alors que "20.000 à 30.000 familles agréées attendent depuis
plusieurs années qu'on leur confie un enfant". En 2008, l'adoption nationale ne concernait plus
que 726 enfants contre 1.749 en 1980. A contrario, les adoptions internationales sont, elles,
passées de 960 en 1980 à 3.160 en 2007 et ont même connu un (2) de 4.136 adoptions en 2005.
Le rapporteur du texte Jean-Marie Mantz avance plusieurs explications à cette différence entre le
(3) de familles d'accueil potentielles et celui d'enfants adoptés, en mettant en avant le (4) que
"l'adoption en France est difficile".
Première limite du système actuel : sa complexité. Pas moins de cinq lois ont été votées sur le
sujet depuis 1996. Quatre ministères (Famille, Relations sociales, Justice et Finances) sont
impliqués dans le (5) de l'adoption nationale, alors que seules les Affaires étrangères sont
concernées par les adoptions internationales. Conséquence directe de la complexité de ce
système, le rapport met en avant "la dilution des décisions dans de nombreuses commissions,
cellules et navettes". Pour les auteurs du rapport de l'Académie de médecine, il faut donc
"simplifier les structures administratives (...) et harmoniser leur fonctionnement ".
Autre (6) soulevé, la lourdeur de la procédure concernant les enfants "en danger", qui
représentent 132 cas sur les 726 adoptions de 2008, les autres étant nés "sous X", abandonnés
ou orphelins. Une procédure longue et complexe qui, en raison du "cloisonnement étanche des
filières et des services" et "de l'hétérogénéité du système suivant les régions", peut prendre cinq à
six ans, alors qu'"officiellement 19.000 à 20.000 enfants" sont signalés comme étant victimes de
maltraitance chaque année en France. Un chiffre qui serait largement sous-évalué, selon les
auteurs du rapport, puisque les médecins, pourtant en première ligne, hésitent, en raison du
secret médical, à faire de tels signalements. Seuls 3 % d'entre eux émanent de fait du (7)
médical, qui est pourtant encouragé légalement à le faire. Le Code pénal précise qu'il n'y a pas
violation du secret lorsqu'un médecin informe les autorités de privations ou de sévices commis
sur un (8). Les auteurs du rapport préconisent en conséquence que "le signalement par le
médecin de sévices avérés à l'enfant (...) devrait être obligatoire".
Le Point.fr par Frédéric Therin
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A.
Aime-‐toi
d’abord
toi-‐même.
B.
À
manger
trop
vite
on
se
brûle
la
bouche.
C.
Apprenez
à
trier
et
à
vous
débarrasser
de
l’inutile.
D.
C’est
ma
faute.
E.
Ces
petites
phrases
qui
nous
gâchent
la
vie.
F.
Contente-‐toi
de
peu.
G.
Défais-‐toi
de
tes
biens.
H.
Dépêche-‐toi.
I.
La
gentillesse
ne
fait
pas
bouillir
la
marmite.
J.
Les
fautes
des
autres,
c’est
toujours
réjouissant.
K.
On
ne
sait
jamais,
ça
peut
servir.
L.
Pense
aux
autres.
M.
Si
vite
que
court
le
vent,
il
finit
par
tomber.
N. Trop bon, trop con. O. Trop de bonté : faiblesse. Trop de politesse : bassesse. P. Tu peux mieux faire.
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