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Joe Biden qualifie le Hamas de "mal à l'état pur" ;

Les États-Unis ont commencé dimanche à envoyer de l'aide militaire


à Israël avec de nouvelles munitions et à rapprocher leur groupe aéronaval
en Méditerranée, marquant un soutien rapide à leur allié historique surpris
par des attaques du Hamas palestinien.

-depuis la prise de pouvoir à gaza en juin 2007 , le Hamas dirige ce petit


territoire, elle est considéré comme une organisation terroriste et subit un
blocus de la part d’Israël. Ce n'est pas la première fois que le Hamas
attaque l'Israël en effet une guerre a déjà eu lieu en 2014 mais celle-ci a été
le plus choquant et le plus inattendu.

Réaction à grande échelle:L'approche adoptée par les deux grandes


puissances dans cette région.

1-l’Arabie saoudite suspend le processus de normalisation avec Israël ;

-La décision unilatérale de l’Arabie saoudite met en péril les objectifs


d’accalmie dans la région. Le Royaume du golfe n’a jamais reconnu
Israël. Il n’a pas non plus adhéré aux accords d’Abraham de 2020,
négociés par les États-Unis, qui ont permis à ses voisins, Bahreïn et les
Émirats arabes unis, ainsi qu’au Maroc, d’établir des liens officiels avec
Israël. Ces derniers mois, l’administration américaine pressait Ryad de
signer ces accords, en échange des garanties de sécurité de Washington
et d’une aide au développement d’un programme nucléaire civil.

-Riyad condamne ainsi le bombardement de "civils sans défense" .

2- L'Iran, considéré comme un soutien clé du mouvement Hamas, a émis


des avertissements clairs concernant une possible intensification du conflit.
Des responsables iraniens ont prévenu que toute offensive de l'armée
israélienne sur la bande de Gaza pourrait entraîner une escalade majeure,
selon des informations de l'agence de presse iranienne .Le ministre des
Affaires étrangères iranien, Hossein Amir-Abdollahian, a récemment
rencontré le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, au Qatar, suggérant ainsi un
soutien actif et une coordination étroite entre Téhéran et le mouvement
palestinien.

-En s'impliquant davantage dans les pourparlers avec les dirigeants du


Hamas, l'Iran cherche à exercer une influence diplomatique plus
importante

Réaction à petite échelle: réaction contrastés

1-l’occident :L'Union européenne a condamné "sans équivoque" les


attaques du Hamas contre Israël, insistant sur la nécessité d'un arrêt
immédiat des violences conformément au droit international. La solidarité
envers Israël a été affirmée, soulignant le droit de ce dernier à se défendre
contre de telles attaques. De même, la France a vivement condamné les
attaques terroristes du Hamas, exprimant une pleine solidarité avec les
victimes et leurs familles. Le président français, Emmanuel Macron, a
clairement affiché son soutien à Israël dans cette période difficile.

-les EU essayent de calmer le conflit ; Le chef de la diplomatie américaine


Antony Blinken a entamé dimanche une tournée au Moyen-Orient en
pleine flambée des violences israélo-palestiniennes, avec le mince espoir
d’user de l’influence des États-Unis pour tenter d’apaiser les tensions. Il a
commencé sa tournée en Egypte, pays dont la diplomatie et surtout les
services de renseignement sont régulièrement sollicités pour intervenir
dans la question palestinienne. État voisin de la bande de Gaza et premier
pays arabe à avoir signé la paix avec Israël, reçoit tout autant les chefs de
gouvernement israéliens que les dirigeants palestiniens.

2-

Vladimir Poutine, impliqué dans un conflit en Ukraine, met en garde


contre les conséquences désastreuses d'une offensive terrestre israélienne à
Gaza, soulignant le risque de pertes civiles inacceptables. Il appelle à
l'arrêt de l'effusion de sang et exprime sa disponibilité à coopérer avec des
partenaires constructifs pour résoudre la crise.

-D'autre part, la Chine dénonce les actions d'Israël à Gaza, alléguant


qu'elles dépassent le cadre de l'auto-défense et exhortant le gouvernement
israélien à cesser de punir collectivement les Palestiniens de Gaza. Elle
soutient la cause juste du peuple palestinien et envoie un émissaire pour
promouvoir un cessez-le-feu, protéger les civils, apaiser la situation et
encourager les pourparlers de paix, bien que ses déclarations aient été
critiquées pour leur manque de fermeté vis-à-vis du Hamas.

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