FLAMBEAU des démocrates N° 0486 du Jeudi 16 Mars 2017

2
NATION
2 FLAMBEAU des démocrates
FLAMBEAU des démocrates
Coin littéraire
Résumé de l’oeuvre ‘’Les frasques d’Ébinto’’
‘’Les frasques d’Ébinto’’ est le
récit d’un jeune élève orphelin
de père qui, très tôt, s’est aven-
turé sur le terrain de l’amour.
Malgré sa qualité de brillant
parmi ses camarades, il est
tombé amoureux de Muriel et
aimé par Monique. Contre toute
attente, déjà en vacance après
son succès au Brevet, il fut
surpris par la nouvelle qui fait
état de ce que Muriel a voyagé
sur la France pour y poursui-
vre ses études et de ce que
Monique attend un enfant de lui
pour avoir connu une incursion
nocturne coupable avec elle.
Frustré et désorienté à travers
ses ambitions, Ebinto est con-
traint d’assurer la charge de la
fille. À cet effet, il décide de
faire souffrir Monique. Cette
dernière se trouve exposée aux
vicissitudes de la vie (manque
d’attention, d’affection et de soins
médicaux). Elle accouche diffi-
cilement dans la bananeraie qui
constituait le lieu de travail de
son époux après qu’il a aban-
donné les classes, mais d’un
mort-né. Touchée dans son
amour-propre, elle prit la déci-
sion de se suicider : «J’ai voulu
partir n’importe où, traîner ma
misérable vie dans quelque en-
droit où nul souvenir de toi ne
vint m’effleurer». Après les sup-
plications de l’homme qui a fi-
nalement repris du poil de la
bête, elle revient à de meilleurs
sentiments. Et pour célébrer et
N° 795 du jeudi 19 Octobre 2023
N° 0486 du Jeudi 16 Mars 2017
jouir de leurs moments de ré-
conciliation, les deux décident
de se rendre au village de
l’homme qui bénéficiait d’un
congé de douze mois pour y
célébrer leur «lune de miel». Au
cours de leur trajet, Monique
meurt à cause de la tempête qui
a fait basculer la barque qui les
transportait pour le village.
Ebinto se sent coupable de cette
disparition tragique et a finale-
ment regretté ses actes.
III- STRUTURE DE L’ŒUVRE
Cette œuvre est un ro-
man écrit sous forme de jour-
nal. Elle compte 127 pages et
est divisée en 3 parties subdi-
visées chacune en 3 chapitres.
-Première partie
C’est la première partie de
l’œuvre. Elle va de la page 2 à
la page 56. Elle est intitulée
«prélude à la vie» A travers ces
chapitres, il est abordé la vie
d’Ébinto à l’école, ses réussi-
tes, ses aventures amoureuses,
en un mot sa belle vie.
-Deuxième partie
Elle va de la page 57 à la page
97. Elle est intitulée «La vie et
les frasques». Elle aborde la vie
et les frasques d’Ébinto.
Pendant les vacances, après sa
réussite au BEPC, il rentra au
village où il reçoit deux lettres ;
l’une de Muriel et l’autre de
Monique.
Celle de Muriel lui annonçait que
leur union est impossible et
qu’elle voyage sur la France
pour la poursuite de ses études.
Pendant que la seconde lui an-
nonçait qu’elle attend un enfant
de lui. Suite à cette nouvelle, sa
maman le contraint à abandon-
ner les classes pour trouver un
emploi afin de pouvoir subvenir
aux besoins de la famille.
Obligé, il prendra la garde de
Monique. Dans cet état, il ac-
cuse Monique d’être la cause
de ses ambitions déçues et il
décida de lui faire subir les sé-
vices de la vie en la privant d’at-
tention et de soins médicaux.
Ce qui a fait qu’elle a accouché
d’un mort-né.
-Troisième partie
Elle va de la page 97 à la page
127.Elle est intitulée «Une sorte
de réveil»
Après la sensibilisation faite par
son patron M. Rouget par rap-
port aux traitements inhumains
qu’il infligeait à tort à son épouse,
il changea d’attitude et devint plus
souple envers Monique. Mais
celle-ci au cours d’un voyage
pour faire les emplettes parce
que son époux qui en avait l’ha-
bitude se trouve indisposé n’est
plus revenue et lui envoie une
sorte de journal à travers lequel
elle a relaté tout ce qu’elle a vécu
comme bassesse morale. Ce
qui a véritablement métamor-
phosé Ebinto et l’a poussé à al-
ler à la recherche de son épouse
avec qui il se réconcilie définiti-
vement. Après un an de travail,
son patron lui concéda un congé
.Et c’est dans cette bonne am-
biance que les deux conjoints
décident d’aller célébrer vrai-
ment leur lune de miel dans le
village natal de l’homme. Mais
au cours du voyage, ils ont été
surpris sur le lac menant dans
le village par une tempête,
Monique trouva la mort par
noyade.
IV- ETUDES DES PERSON-
NAGES
EBINTO : C’est le personnage
principal de l’oeuvre. Jeune
élève du village d’Akounougbé
qui passa avec succès le Certi-
ficat d’études primaires et fut reçu
à l’entrée en sixième, premier
du centre d’examen d’Adiaké.
Malgré leur pauvreté, sa mère
décida de le laisser entrer au
collège. Il fut envoyé à Bassam
chez l’une des anciennes con-
naissances à ses parents où il
rencontre Monique, la fille du
propriétaire de la maison dans
laquelle son tuteur l’avait placé.
M.DRAMANE : Tuteur d’Ebinto
à Bassam, chauffeur de pro-
fession.
Moussa, Ousmane et Siaka :
tous apprentis et amis de Ebinto.
MONIQUE : Fille du proprié-
taire de la concession où ha-
bite Ebinto, orpheline de mère
qui joue souvent avec Ebinto.
Elle était aussi élève dans un
collège à Abidjan où elle sui-
vait la classe de quatrième pen-
dant que Ebinto faisait la troi-
sième. Elle deviendra plus tard
l’épouse de ce dernier qui ne
s’y attendait pas.
M.LE PRINCIPAL ET MC: Ils
sont respectivement Directeur
et Surveillant du collège de
Bassam.
M.ROUGET : Patron de la plan-
tation de bananes dans laquelle
est employé Ebinto en tant que
contremaître et qui dirige envi-
ron cent cinquante manœuvres
après avoir abandonné les clas-
ses sur instructions de sa mère
pour avoir enceinté Monique.
Kaboré, sa femme et le chauf-
feur de la société, le batelier, le
vieux pêcheur et les membres
de sa famille.
La suite dans la prochaine
parution

REMERCIEMENTS
M. LEGUEDE Kokou, Préfet de Vo Les familles parentes, alliées et amies très
M. AFANDE Atissovi, Maire de la commune Vo 1 sensibles aux nombreuses marques de
Togbui Akoueté Zouméké AKAKPO II, chef canton soutien, d’affection et de solidarité que vous
de Vo-Koutimé leurs avez témoignées, de diverses maniè-
Togbui Midodji MESSANGAN II, chef du village de res, lors du
Mamissi décès et des obsèques de leur très cher et
M. APEKE Assehounka, ancien député regretté :
Les familles KUESSAN et ASSAN du Togo, du Bé-
nin, du Ghana et du Nigéria
M. ASSAN Sèvi Benjamin, Employé au Port auto-
nome de Lomé à la retraite, ses sœurs, leur époux
(ses) et leurs enfants
M. ASSANH Komla Samuel, Journaliste à Lomé,
son frère, leurs épouses et
enfants
Les Veuves
KPOINZOU Dansi
AKPOTO Agbadessi
Les enfants du défunt
ASSAN Komi, menuisier à Lomé, ses frères, sœurs,
époux (ses) et enfants
ASSAN Kokou, menuisier à Womako (Bénin), ses ‘’ ASSAN Buikpo Ferdinand’’ dit « Dunu
frères, sœurs, époux (ses) et enfants », Menuisier à Assankondji
ASSAN Kossi, technicien à Accra, sa soeur, leur Endormi dans le Seigneur le 10 Août 2023
épouse, époux et leurs enfants à l’âge de 82 ans.
Les familles KPODO, HOUNKPATI, GAYIBO, TETEVI,
ADADE, Vous expriment leur profonde gratitude et
AZIANGBEDO prient Dieu de vous couvrir de ses grâces.

EDITORIAL
EDITORIAL
L’eau au
centre des
intrigues
L’eau, c’est la vie, chante-t-on
tous les jours sur tous les toits. Mais en
même temps, cette eau dont la potabilité
donne la vie est devenue une denrée
rare dans les coins et recoins de la capi-
tale et c’est encore pire dans le Togo
profond où l’eau est devenue la source
de tous les problèmes de santé parce
que la seule eau de rivière ou des étangs
dans le village sert à tout. Malgré les
efforts fournis par les autorités pour amé-
liorer le taux de desserte en eau potable,
la réalité sur le terrain est tout autre.
On parle d’un budget de plus
de 23 milliards de FCFA dédié à l’ap-
provisionnement en eau potable pour le
compte de l’année écoulée. En 2021,
on parle de 17 milliards alloué à l’eau.
Entre 2013 et 2017, le taux de desserte
en eau potable est passé de 42% à
57,2%, des chiffres qui confirment les
améliorations. Et pourtant les besoins
sont encore énormes au point où l’on se
demande si l’argent de l’eau va à l’eau.
Cette grande ligne de besoin a été com-
blée par les populations qui ont encore
les moyens pour se faire alimenter par
des forages a priori sujets à des procé-
dures.
Mais comme partout où l’Etat
n’arrive pas à jouer pleinement son
rôle, à travers sa Togolaise des Eaux
(TdE), les populations se chargent el-
les-mêmes de se sauver des griffes du
besoin. C’est aussi le cas dans l’ali-
mentation en électricité avec la prolifé-
ration des fils araignée. Et comme tout
ce qui requiert des procédures laissées
au bon choix des populations peut à
tout moment changer, la sortie du Gé-
néral Yark Damehame, le nouveau mi-
nistre de l’Eau, sur la construction des
forages prête à confusion. La rigueur
avec laquelle l’homme a tenu plusieurs
années le ministère de la Sécurité avec
les grandes réformes fait déjà tressaillir.
Heureusement que dans le
courant de la semaine, la pensée du
ministre a été actualisée et il se dit qu’il
est plutôt question de la qualité que de
la guerre contre les forages. Au pays,
les rumeurs deviennent des clameurs.
Il est donc important de porter une voix
au niveau des autorités sur la nécessité
d’analyser les situations qui ont con-
couru à la floraison des forages et de
chercher le bon moyen de recadrage.
Le taux de desserte ne comble pas
encore les attentes, les Togolais se dé-
brouillent. Il faut les accompagner au
lieu d’imposer des procédures qui vont
coûter les yeux de la tête. L’eau, c’est
la vie, et cette eau ne devrait pas être
source de polémiques. Les Togolais
souffrent déjà trop des réformes sans
accompagnements.
Isaac Tonyi
Actualité 3
FLAMBEAU des démocrates N° 0486
795 du
dujeudi 1916
Jeudi Octobre 2023
Mars 2017
Promotion des investissements…
Faure mobilise des partenaires à Abu Dhabi
Le Chef de l’État séjourne depuis, le lundi 16 octobre, à Abu Dhabi
aux Emirats arabes unis, au sommet des leaders mondiaux sur l’investisse-
ment. En tant qu’invité d’honneur à cet événement organisé par la Confé-
rence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED),
Faure Gnassingbé, le cœur à l’ouvrage, mobilise des partenaires autour des
ambitions de développement du Togo.
Cette conférence qui se tient promotion des investissements (WAIPA).
dans le cadre du 8ème Forum mondial de La délégation de cette organisation
l’investissement (WIF) réunit plusieurs internationale créée en 1995 par la
dirigeants du monde, des organisations Cnuced est conduite par le Directeur
régionales et internationales et des exécutif adjoint de l’institution, Dushyant
spécialistes de la question des Thakor. Ce dernier, tout comme son
Investissements. Belle tribune que saisit prédécesseur, a partagé avec le chef de
le président togolais pour mobiliser ces l’Etat, les possibilités de partenariat avec
derniers autour des ambitions de le Togo.
développement du Togo déclinées en la «Nous avons partagé certains visionnaire a d’ailleurs guidé l’exécutif
feuille de route gouvernementale 2020- exemples provenant de différentes parties togolais dans la mise en place de sa feuille
2025. du monde. Il s’agit d’un engagement qui de route gouvernementale Togo 2025.
Ainsi, lors de son premier entretien ne fait que commencer et nous Lequel plan de développement structuré
accordé à l’Association mondiale des unités travaillerons au cours des prochains mois qui, dit-il, se veut non seulement un fil
de partenariat public-privé (WAPPP), un pour faire du Togo, un endroit merveilleux conducteur, mais aussi une banque de
réseau d’unités de PPP, d’agences où on peut faire des affaires et avec projets porteurs pour les investisseurs.
d’Infrastructures et de représentants du davantage d’investissements», a-t-il Comme exemple concret des
secteur privé, Faure Gnassingbé et ses hôtes souligné à l’issue des échanges. premiers résultats de cette noble ambition
ont discuté des projets d’infrastructures Déjà à l’ouverture, le Président avec le développement, le Chef de l’État a
sociales portés par le gouvernement. Il en de la République a, dans son discours, cité la Plateforme industrielle d’Adetikopé
est de même que de la possibilité de évoqué les défis du développement (PIA), et la réalisation de plusieurs autres
mobilisation du secteur privé. durable des pays émergents, ainsi que projets prioritaires dans le domaine de
La pertinence de ces projets les mécanismes innovants dont ils l’énergie.
gouvernementaux ont, sans doute, peuvent se doter, à l’instar des partenariats Mais loin de s’arrêter en si bon
convaincu le président de la WAPPP, Ziad public et privé (PPP). chemin, Faure Gnassingbé a affirmé qu’il
Alexandre Hayek qui a garanti «Le cœur de mon propos reste encore à faire. D’où son invite à
l’accompagnement du Togo par son aujourd’hui concerne, à moyen terme, le l’endroit des partenaires techniques et
association. rôle de l’Etat que j’appellerai stratège. C’est financiers à rentrer dans cette nouvelle
«Nous verrons comment notre le travail de fond sur le rôle de l’Etat qui, dynamique et à défendre les capacités
association peut aider le pays à faire à l’horizon 2030, nous permettra de budgétaires des pays africains. Ceci,
avancer ces projets qui intéressent les pleinement réaliser les ambitions souligne le président togolais, afin que ces
investisseurs mondiaux», a déclaré M. d’investissement et par des partenariats derniers arrivent à jouer pleinement leurs
rôles d’Etat stratège.
Hayek. public-privé», a notamment indiqué le N°1
M. Gnassingbé a, au second togolais. Démarrés lundi, les travaux du
entretien, reçu une délégation de Il a poursuivi en soulignant que forum, convient-il de le rappeler, s’achèvent
l’Association mondiale des agences de ce besoin de politique cohérente et demain vendredi.
Magloire TEKO
Requiem/ Me Djovi Gally…
Conduit à sa dernière demeure ce jeudi
Trois semaines après son rap- majeur du processus de démocratisation
pel à Dieu, le 27 septembre 2023 à au Togo. Une vie politique exemple que
Franckfurt-am-Main, en Allemagne, Me beaucoup d’acteurs se sont accordés à lui
Djovi Gally sera inhumé ce jeudi à Lomé. reconnaître.
Après les hommages ponctués Homme de foi inébranlable, c’est
de salutations d’usage, «l’Homme aux avec conviction qu’il aura également com-
cheveux blancs» fait son retour au pays battu le bon combat. En ces moments de
du Grand repos cette semaine. Mardi der- vives émotions, il est judicieux de lui chan-
nier, en l’Eglise Notre Dame de Fatima, à ter, en guise de «dernier adieu », l’hymne
Avedji, à Lomé, les familles parentes, al- consacrant l’ultime étape de la liturgie des
liées et amies ont massivement assisté à funérailles de l’Eglise romaine Catholique
la veillée de prières de celui qui a été, qu’il servit, durant toute sa vie, avec défé-
durant son séjour terrestre, avocat à la rence.
Cour et ancien ministre. Sur le seuil de sa maison,
Initialement prévue pour hier qu’a écrit pour la postérité le Président de Notre Père t’attend,
mercredi, la messe de requiem aura lieu l’Observatoire Panafricain de la Démo- Et les bras de Dieu s’ouvriront pour toi,
ce jeudi 19 octobre, en la Cathédrale Sa- cratie (OPAD), ancien envoyé spécial du Les portes de la vie s’ouvriront devant
cré Cœur de Lomé, suivie de l’inhumation Secrétaire Général de la Francophonie et nous…
dans la stricte intimité familiale. Officier de la Légion d’honneur. Et tu entreras dans la joie de Dieu.
Ainsi sera tournée une page d’un Grand ami de la presse, l’illus- Repose en paix, Me !
si riche livre avec plein d’enseignements tre disparu a également été un acteur
 NATION
4 FLAMBEAU des démocrates N° 795 du jeudi 19 Octobre 2023
FLAMBEAU des démocrates N° 0486 du Jeudi 16 Mars 2017
Cinéma/ Projection de films à Canal Olympia
SOS…Ça cherche cinéphiles !
Que ce soit sur le site Canal Olympia «Godopé» de Hanoukopé ou sur celui dé-
nommé « Midè» d’Agoè Cacavéli, le constat reste le même et amer. Les deux salles de
projection de films et de spectacles de Lomé trouvent difficilement des cinéphiles. Les 300
places assises de chacune de ces salles n’accueillent moyennement que 20 spectateurs à
chaque programmation de films. Une situation pathétique qui questionne et interpelle sur le
secteur du cinéma en apathie au Togo.

C’est un secret de
Polichinelle. La capitale togolaise
dispose, depuis quelques an-
nées, de deux salles de projec-
tions de films modernes. L’une,
Canal Olympia «Godopé», cons-
truite sur le site de l’ex-Cinéma
«Le Togo » et inaugurée en octo-
bre 2017 par le Chef de l’Etat
Faure Gnassingbé. Et l’autre, Ca-
nal Olympia «Midè», sise à
Bluezone Cacaveli et inaugurée
en septembre 2018 par le Pre-
mier ministre d’alors, Selom Komi
Klassou.
D’une capacité d’ac-
cueil de 300 places chacune ces
salles de cinéma et de specta-
cles modernes sont conçues pour
répondre à une attente : offrir un
cadre de distraction, de rêverie,
d’évasion à la jeunesse togo-
laise, au travers des activités so-
cioculturelles. Pour ce faire, les
pouvoirs publics n’ont pas lésiné
sur les moyens, en collaboration
avec Bolloré. Ces salles de pro-
jections sont alimentées en éner-
gie solaire et dotées d’équipe-
ments de projection et de sonori-
sation numérique des plus mo-
dernes. Le jeu en vaut la chan-
delle, est-on amené à s’excla-
mer. Surtout face à la noblesse
du projet doublée du standing des
infrastructures. Lesquels vien-
nent ainsi révolutionner un pan
de la culture au Togo, notamment
la promotion du cinéma et de
l’image animée.
L’espoir d’une renaissance
«L’inauguration d’un tel
équipement représente pour nous
et pour tous les cinéphiles une
joie car le besoin en salles de
cinéma et de spectacles est
grand », avait déclaré Charles
Gafan, le PDG d’alors du Groupe
Bolloré au Togo. Le désir était,
dès lors, grand auprès des po-
pulations qui espèrent ainsi re-
nouer, des années après, avec
une habitude culturelle qui a dis-
paru au Togo. Canal Olympia
«Godopé» de Hanoukopé qui
naquit sur les ruines du Cinéma
«Le Togo» est une illustration
parfaite de cette renaissance qui
devrait emballer et remobiliser le
public autour du cinéma.
Pour ce faire, sont au
menu chaque semaine, de mardi
à dimanche, des séances de
projection avec une programma-
tion variée. Des films récents,
des avant-premières, des cycles
et programmations thématiques
ainsi que des séances spécia-
les sont programmés pour le
jeune public. Les salles sont
ouvrables de 16h à 23h de mardi
à jeudi, 16h à 00h les vendre-
dis, puis de 10h à 00h les same-
dis et dimanches. Le tarif de cha-
que séance est de 1000 FCFA
pour les enfants de moins de 12
ans, 2000 FCFA pour les adul-
tes et 5000 FCFA pour les séan-
ces spéciales. Tout est mis en
place pour la relance du cinéma
en salle à Lomé. Mais seulement
voilà ! Les éléphants annoncés
semblent arrivés avec des pieds
cassés.
SOS…Ça cherche cinéphi-
les !
Du constat, il se dé-
gage que des 300 places assi-
ses, le nombre de spectateurs à
Godopé, par exemple, avoisine
20 à 30. «Il peut arriver qu’ils
fassent solde out. Mais cela se
produit généralement quand de
gros films occidentaux sortent.
Mais pour les séances ordinai-
res, c’est très moyen», nous
explique un cinéaste de la place.
Le tableau ainsi peint,
il revient, dès lors, de chercher
les causes d’une telle noncha-
lance ou faible fréquentation des
salles de projections de films à
Lomé qui cherchent désespéré-
ment cinéphiles. De nos recou-
pements et analyses, il se dé-
gage plusieurs raisons et fac-
teurs.
D’une part, il se ré-
vèle que le moindre engouement
que l’on dénote est, en partie, lié
à l’horaire de la projection, à la
popularité du film et de la saison.
D’autre part, la population mo-
derne togolaise ne dispose pas
d’une communauté conséquente
de cinéphiles. «Cela est dû au
fait que beaucoup de gens de la
jeune génération n’ont pas été
éduqués, depuis leur jeune âge,
à aller en salle de cinéma qui
n’existait plus au Togo », nous
explique cette source bien intro-
Suite à la page 5

Mme Nathalie MANZINÈWÈ BITHO décrite

par le GCE Cyr Adomayakpor
Voilà un temps après
l’autre que ma première impres-
sion se confirme et se renforce
au point d’être devenue une con-
viction inchavirable...
En vous désignant
comme présidente de la délé-
gation spéciale consulaire de la
Chambre de Commerce et
d’lndustrie du Togo, avec pour
mission de réformer l’institution
de fond en comble, et ce, à la
suite de psychodrames liés à
l’organisation des élections con-
sulaires telles qu’elles s’annon-
çaient dans leur ignobilité de
procédure et de manière, et
autres empoignes meurtrières
quant à la vocation première de
ladite institution, et, quelque
temps auparavant, en vous
nommant comme administra-
trice de l’hôtel Sarakawa mori-
bond, le président de la Répu-
blique, M. Faure GNASSINGBÉ
a surtout considéré en vous la
ressuscitrice de cas désespé-
rés que vous êtes à travers cette
recherche ardente, presque chi-
rurgicale de l’efficacité et du ré-
sultat.
Il a aussi vu en vous
non seulement cette inébranla-
ble puissance de travail, cette
inépuisable volonté dans l’effort
et dans l’engagement, cette ré-
solution d’aller, par une telle force
de l’action et de caractère, jus-
qu’à l’extrême profondeur des
objectifs à atteindre, non seule-
ment cette haute conscience du
dur labeur qui, ne s’en tenant pas
aux sujets les plus faciles, cette
conscience du devoir, mais en-
core et plus particulièrement cette
propension naturelle à l’abnéga-
tion et à l’idée pure de l’éthique et
de l’équité. Oui, Madame, n’en
déplaise à vos contempteurs ja-
loux, à ces détracteurs envieux
de vos talents, le président a ef-
fectivement senti en vous, qu’à
ces postes, comme ancienne mi-
nistre, et par ailleurs, comme ex-
perte comptable de renommée
internationale, l’esprit de méthode,
l’esprit de rigueur et l’esprit carté-
sien qui vous lestent et qui agis-
sent au service de vos convic-
tions sont la tête et le cœur d’une
insurrection de toute votre âme
contre ce qui avilit l’idée même
du bien commun et de l’intérêt
général. Et c’est précisément là
votre évidente grandeur, qui est
un plaidoyer pour le sens de la
responsabilité : agir de façon in-
flexible, en des circonstances qui
exigent l’inflexibilité, tout en étant
à l’écoute des uns et des autres,
à l’écoute des exigences nova-
trices que l’époque et l’environ-
nement imposent. Par ainsi,
vous avez désormais mis au
cœur de la CCI-Togo, où il fallait
que vos mains ne tremblassent
point pour couper, tailler, élabo-
rer de nouveaux textes, l’impor-
tance de la digitalisation, de
l’entrepreneuriat, de la décentra-
lisation et de la recherche scien-
tifique. Et cela, en évoquant, à
juste titre, cette vitale corrélation
entre le développement écono-
mique et la recherche.
Partout où vous pas-
sez, c’est un nouveau souffle
salvateur qui est insufflé ; par-
tout où vous passez, c’est la
confiance qui est restaurée, ce
sont des possibilités qui renais-
sent dans une sorte de résurrec-
tion des espoirs destitués.
Regardons de près, et
même de loin, ce qui a été fait de
l’hôtel Sarakawa, où aujourd’hui
la convivialité chatoyante des
lieux s’apparie aux nécessités
de l’innovation dans un environ-
nement respectueux de la na-
ture. Qui l’eût cru ! Un vrai mira-
cle ! Tout a été refait de fond en
comble : des chambres, jadis
délabrées totalement remises à
neuf avec un goût exquis, les
cuisines complètement refaites,
un chapiteau de réception de
1000 places ( tente climatisée )
pour le buffet et autres événe-
ments, les infiltrations d’eau dé-
sormais partout bannies, des
milliers de panneaux solaires ins-
tallés sur le toit de l’hôtel, une
fierté à prétention mondiale, of-
frant ainsi une économie et une
autonomie considérables sur le
plan énergétique. Actuellement,
presque pas une chambre, pas
un bungalow de libre ! Tout est
pris d’assaut par des conféren-
ciers, la moindre ondulation tou-
ristique qui se répand s’épanche
sur Sarakawa ! Le barbecue du
vendredi soir, le buffet du diman-
che, ringard et dépeuplé il y a
quelque temps encore, est de-
venu l’endroit le plus indiqué de
la capitale avec des mets divers
et variés minutieusement con-
çus. Des familles de maints en-
droits du monde réunies pour
célébrer les sentiments les plus
purs de la fraternité. Et c’est là !
votre plus belle réussite, parce
que le bonheur des uns et des
autres resplendit l’image de notre
pays. Vous êtes une femme de
conviction qui sait défendre ses
convictions avec une fermeté
implacable, et vous êtes un mo-
dèle d’indépendance ; pour
preuve, et plus d’une fois, vous
trouvez le courage de vous op-
poser à ceux qui vous sont pro-
ches et de prendre, parce que
vous pensez qu’ils n’ont pas tou-
jours tort, le parti de ceux qui
sont plus éloignés de vous.
C’est aussi ça être un vrai lea-
der à l’écoute de tous. Et pen-
dant que d’autres passent leur
temps à s’asperger de suffi-
sance, vous, disons-le sans
affectation, vous offrez une image
d’accessibilité et d’humilité, car
vous êtes loin de ce petit monde
d’admiration personnaliste de
haut mépris que dénonçait déjà
en son temps Voltaire. La vraie
admiration, celle qui s’impose
naturellement, vous la suscitez,
bien sûr, mais dans votre cas,
elle est complètive de vos ac-
tions, de vos résultats, et quel-
que chose d’autre s’y mêle : du
respect, de l’affection, une sorte
de fascination, une énigme, une
belle énigme qui inspire à ceux
qui vous font confiance des sen-
timents qui les étonnent eux-mê-
mes. Après tout ! Madame, la
beauté d’une œuvre ne se ré-
vèle-t-elle pas dans sa part ca-
chée, c’est-à-dire tous les élans,
tous les sacrifices qui ont con-
couru à son éclosion !?
Le GCE Cyr
ADOMAYAKPOR

Du gaz butane comme carburant...
Des bombes ambulantes sur nos routes
S’il est une pratique en vogue sur nos routes et
susceptible de mettre en péril la vie des passagers, c’est bien
la substitution de l’essence par le gaz butane par certains
transporteurs. Face au phénomène qui prend de l’ampleur,
les autorités ne croient pas devoir intervenir pour arrêter
l’hémorragie alors qu’il en est encore temps.
Apparu il y a une quin-
zaine d’années, sur le tronçon
Lomé-Kpalimé, le phénomène
atteint aujourd’hui presque tou-
tes les routes nationales. Il con-
siste, pour les chauffeurs, à pla-
cer dans le coffre-arrière de leur
véhicule une bouteille de gaz
reliée au moteur de l’engin par
une tuyauterie en cuivre et plas-
...la forte odeur qui inonde la
cabine ajoutée à celle de
mercaptan, bien connu des
utilisateurs comme une substance
très nocive et nuisible à la santé,
constitue un véritable danger pour
les passagers.
tique pour rendre mixte, le fonc-
tionnement de la voiture. Un in-
terrupteur placé sur l’installation
permet de basculer, au besoin à
l’usage du gaz butane à es-
sence. La grande règle est de
modifier les caractéristiques du
moteur pour fonctionner au gaz.
Au début, la pratique
était courante sur la route de
Kpalimé, très proche du Ghana
voisin où les chauffeurs se ren-
daient pour adapter leur véhicule
à l’usage du butane comme car-
burant. C’était également sur le
territoire ghanéen que l’approvi-
sionnement en butane s’effec-
tuait. A l’époque les passagers,
monstrueusement surchargés,
suffoquaient du fait de l’odeur du
butane qui emplissait le véhicule
pendant tout le trajet.
Aujiourd’hui, le phénomène cou-
vre presque toutes nos routes
nationales et les points d’appro-
visionnement en butane pululent.
Selon un chauffeur opé-
rant sur le tronçon Lomé-
Afagnan, une bonbonne de gaz
peut couvrir une distance de 250
km. « L’usage du gaz butane
pour le véhicule est pour le
moins, immensément économi-
que. Avec une petite somme,
vous parcourez plus de kilomè-
tres que l’essence achetée au
même prix ne vous permette.
Le gaz butane nous aide à ho-
norer nos engagements finan-
ciers vis-à-vis du propriétaire du
véhicule », confie-t-il.
Au Togo, le gaz butane
est très cher pour les ménages
au point que des organisations
FLAMBEAU des démocrates
FLAMBEAU des démocrates
de la société civile avaient ap-
pelé à une révision à la baisse
de son prix. Mais pour les chauf-
feurs, il n’est jamais trop cher
au regard des intérêts qu’ils ti-
rent du caractère très économi-
que de sa consommation par
rapport à l’essence.
Dans le même temps
où la pratique expose les usa-
gers de la route à des risques
élevés d’accident, elle les met
également mal à l’aise avec des
risques d’intoxication considé-
rables. En effet, la forte odeur
qui inonde la cabine ajoutée à
celle de mercaptan, bien connu
des utilisateurs comme une
substance très nocive et nuisi-
ble à la santé, constitue un véri-
table danger pour les passagers.
« Celui qui circule avec un taxi
à gaz pendant au moins une an-
née, a une santé fragile. Le con-
ducteur respire l’odeur du gaz et
celui qui conduit un véhicule à
Cinéma/ Projection de films à Canal Olympia
SOS…Ça cherche cinéphiles !
Suite de la page 4
duite.
De plus, il se révèle
que cette minorité pratiquante
est encore divisée. D’une part,
une catégorie de cinéphiles qui
n’ont d’intérêt que pour les films
du terroir et de l’Afrique. Ces
derniers aiment plutôt se voir à
travers ce qu’ils regardent et le
vivre pleinement.
Aux antipodes de
ceux-ci, il y a, d’autre part, une
seconde catégorie qui est plus
intéressée par des œuvres qui
traitent des genres comme la
science fiction, l’horreur, la po-
litique, la guerre ,etc…Or, il se
trouve que ces genres cités qui
n’accrochent qu’une catégorie
de cinéphiles qui aiment juste
se distraire et s’évader, sont
gaz butane, lorsqu’il parle avec
vous tout de suite, vous allez
voir que tout ce qu’il fait sortir,
c’est du gaz carbonique. Il y a
aussi le fait que tous les véhicu-
les à gaz ont des moteurs irré-
cupérables», confie une source.
Il est clair que c’est
pour des raisons d’intérêts finan-
ciers que les conducteurs de
taxi ou de taxi brousse recou-
rent à cette pratique hautement
préjudiciable à la sécurité des
passagers et des autres usa-
gers. Certes la technologie a
permis de nos jours, l’utilisation
du gaz butane comme carbu-
rant pour certains véhicules.
Mais ces derniers, d’après nos
informations, sont dotés dès
l’usine de fabrication, des dis-
positifs adaptés qui, pratique-
ment, neutralisent les risques
d’explosion. Mais au Togo, la
plupart des véhicules utilisant le
gaz butane comme carburant ne
sont pas dotés, dès la fabrica-
tion, de ces dispositifs. C’est
pour l’instant absents en Afrique,
car nécessitant d’importants ca-
pitaux pour la production et la
réalisation. Pour ne citer que ces
raisons.
Quelles approches de
solutions ?
Loin de vouer à
l’échec ces salles de cinéma, il
urge, après diagnostic, de trou-
ver une solution pour leur re-
donner vie. Ainsi, notre source
indique qu’il est primordial de
sensibiliser la population à tra-
vers l’éducation au cinéma.
Cela, au travers des actions à
fort impact comme la création
d’institutions cinématographi-
ques spécialisées, l’instauration
du cinéma comme matière dans
les écoles publiques et privées,
N° 795 du jeudi 19 Octobre 2023
N° 0486 du Jeudi 16 Mars 2017
grâce à une adaptation artisa-
nale, dénuée de toute garantie
sécuritaire, que les conducteurs
se livrent, aux yeux et à la barbe
des autorités compétentes, à
cette pratique.
L’utilisation donc de gaz butane
comme carburant dans les
véhicules personnels et transports
en commun, sur toute l’étendue du
territoire national, pour la sécurité
de la population, doit être non
seulement interdite, mais
également réprimée.
Bien sûr à ce jour,
aucun accident provoqué par
l’usage de gaz butane comme
carburant ne s’est produit au
Togo. Pour autant, on ne doit pas
attendre une tragédie du genre,
dont les dégâts aussi bien en
vies humaines que matériels,
dépassent tout entendement,
le développement de l’industrie
du cinéma de sorte qu’elle
puisse directement toucher la po-
pulation, puis la création de par-
tenariats entre des sociétés ci-
nématographiques et des
médias, pour plus de visibilité
du secteur. «Avec ces actions,
il est fort probable que ce sec-
teur que plein de monde aiment
d’ailleurs peut totalement s’en-
voler et se développer », nour-
rit-il d’espoir. Mais pas que.
En ce qui concerne
les salles Canal Olympia, elles
doivent changer de paradigme
en optant d’aller vers la popula-
tion, plutôt que d’attendre qu’elle
vienne à elles. «Il y a beaucoup
de monde vivant à Lomé qui igno-
rent l’existence d’une salle de
cinéma au Togo, ce qui n’est
Nation 5
pour sécuriser la circulation.
C’est dans ce sens qu’une inter-
diction de la pratique par les
autorités compétentes s’impose.
L’utilisation donc de gaz butane
comme carburant dans les vé-
hicules personnels et transports
en commun, sur toute l’étendue
du territoire national, pour la sé-
curité de la population, doit être
non seulement interdite, mais
également réprimée. Seuls les
véhicules dotés dès l’origine
d’un dispositif adapté à cet usage
peuvent être exemptés de la
mesure.
En subventionnant le
gaz butane au Togo, l’Etat en-
courage son utilisation par les
ménages, pour la cuisine ou le
chauffage domestique, dans le
cadre de la lutte contre la défo-
restation. Quand on sait que cette
subvention coûte à l’Etat les
yeux de la tête, jamais il ne sau-
rait être question que des con-
ducteurs véreux se le procurent
et surtout au prix subventionné,
pour en faire un usage profes-
sionnel ou extra domestique.
Loiclas
pas normal », se désole-t-il. Et
de proposer que Canal Olym-
pia développe des plans mar-
keting pour toucher directement
la population. «Ils doivent être
présents sur de grands événe-
ments populaires où la jeu-
nesse ne fait jamais défaut pour
mieux se faire connaître pour
espérer, en retour, drainer du
monde autour des programma-
tions », propose-t-il.
Somme toute des
pistes de solutions pour inciter
à la mobilisation des cinéphiles
dans les salles de cinéma. Il
en va donc de l’intérêt de la
culture, cette clé de voûte, si-
non le socle d’un réel dévelop-
pement endogène auquel as-
pire le Togo.
Magloire TEKO
 NATION
6 FLAMBEAU des démocrates N° 795 du jeudi 19 Octobre 2023
FLAMBEAU des démocrates N° 0486 du Jeudi 16 Mars 2017
Togo/Enseignement supérieur
Des enseignants à l’école de la pédagogie universitaire
Des mains des enseignants bien aguerris sortiront Kuagbenu qui avait, à ses côtés, avec les TIC » ; « Évaluer au (CEPU), il a pour missions de
des étudiants bien formés et aboutis. C’est cette évidence qui le directeur du Centre de pédago- moyen des QCM auto-corrigées valoriser l’enseignement en con-
fonde la formation en cours à la pédagogie universitaire de gie universitaire, Dr Achille Can- » puis « Le modèle de syllabus tribuant au développement de la
vingt-sept (27) enseignants du supérieur au Togo. Démarré le dide Ayayi Kouawo, a demandé ». qualité de l’enseignement et de l’ap-
lundi 16 octobre dernier pour s’achever demain vendredi 20 aux participants de tirer profit de Pour rappel, le Centre de prentissage, et de soutenir les in-
octobre, cet exercice de remise à niveau, organisé par Centre cette formation avant de souhaiter pédagogie universitaire est un ser- novations pédagogiques en favo-
de pédagogie universitaire (CEPU) de l’Université de Lomé, à chacun une bonne carrière. vice technique de formation et d’ac- risant une approche centrée sur
vise à former les participants sur les fondamentaux de la Les modules portent sur compagnement pédagogique de l’apprentissage des étudiants.
pédagogie universitaire. plusieurs thématiques. Il s’agit l’Université de Lomé. En abrégé Jaurès AYI
Ils sont des ensei- les normes de l’administration notamment de « L’enseignant et
gnants-chercheurs et assistants universitaire et les textes régle- l’administration universitaire » ;
venus de l’Université de Lomé mentaires qui régissent la car- « Enseigner à l’université : un Santé/ Lutte contre le VIH/SIDA...
(UL) et de l’Université de Kara rière de l’enseignant du supérieur. métier » ; « Élaborer les objectifs
(UK). Pendant cinq jours, les par- A l’ouverture, la directrice
ticipants à cet atelier académi- des Ressources humaines de
et organiser l’enseignement/ap-
prentissage » ; « Le Manuel de
Comores, un modèle
que s’’informent, entre autres, sur l’Université de Lomé, Dr Afi Akpé procédures LMD » ; « Enseigner En matière de lutte contre le SIDA, les îles Comores sem-
blent s’ériger en modèle. Et pour cause, tous les enfants nés de
Journée Carrières mères séropositives sont séronégatifs, révèle le Bureau régional
pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Togo Equipements se rapproche Nadja a appris sa séro-

positivité il y a deux ans, alors
qu’elle préparait son mariage. Huit
ceintes séropositives sont mises
sous traitement, et toutes donnent
naissance à des enfants sains »,

de sa clientèle
Organisé la semaine passée, Togo Equipements se rapproche de la clientèle par l’entremise de la
Journée Carrières exclusivement dédiée aux machines Cat et autres marques ainsi qu’aux offres d’accom-
pagnement dans les domaines des carrières tout en assurant la productivité et la maintenance.
Togo Equipements, à
travers son marketing de
communication, se rapproche des
entreprises du secteur des
carrières. Concessionnaire de la
marque CATERPILLAR au Togo, il
avait ouvert ses portes le jeudi 5
octobre dernier aux entreprises du
secteur des carrières, mines et
industries.
Profitant de cette
occasion en tant que
concessionnaire pour exposer
quelques engins du secteur des
Bâtiments et Travaux Publics(BTP)
et de l’industrie, Togo Equipements
a su bien faire les choses à travers
cette journée porte ouverte.
Selon les organisateurs,
l’objectif de cette journée est de
réunir l’ensemble des acteurs du
secteur, comprendre leurs besoins
afin de leur proposer toutes les
solutions carrières. La journée
s’était déroulée en deux phases. La
première consistait à faire la
présentation corporate et produit
sous un chapiteau et la seconde est
un walk around machines pour
permettre aux acteurs d’apprécier
les technologies dont disposent les
machines.
Un accent particulier a été
mis sur ses équipements de dernière
génération, notamment la 350 CAT
et la foreuse EPIROC T35
nouvellement acquises et qui sont
indispensables dans la réalisation
des travaux de carrières.
Au cours de cette journée
carrières, les dernières innovations
en stock ont été présentées par les
spécialistes produits pour expliquer
à tous les clients les caractéristiques
techniques et spécifiques des
machines et leurs différents
avantages.
Selon le responsable
commercial de Togo Equipements
Kossi Agboati, en termes
d’acquisition, la société dispose des
machines à moindre coût qui
pourront contribuer aux activités
des entreprises carrières et leur
permettre d’atteindre leur objectif de
productivité.
Togo Equipements
dispose également des techniciens
pour accompagner les entreprises
en matière de maintenance ainsi
qu’un service de location, raison de
plus pour laquelle il est important
pour les organisateurs de se
rapprocher des entreprises
carrières pour leur présenter les
offres dont disposent Togo
Equipements et ses partenaires.
Située dans la zone
d’activité facile d’accès, près du port
de Lomé, Togo Equipements est
spécialisée en engins miniers,
travaux publics, groupes
électrogènes et assure également
la distribution de matériels de
chantier et industriels.
Selon Alexis S.
représentant Cimtogo,
l’organisation de la journée porte
ouverte spécialement destinée aux
entreprises minières spécialisées
dans la carrière est une opportunité
pour les sociétés togolaises, en
particulier à Cimtogo de voir dans
quelle mesure elle pourra se
procurer l’expertise de Togo
Equipements dans le domaine
d’acquisition des camions de
chargement des produits à travers
des études d’offre...
En dehors des machines
équipements dont elle dispose, Togo
Equipements est aussi
concessionnaire des marques SEM,
Manitou et Epiroc.
Dando Pascal (Stagiaire)
mois après les noces, la jeune
dame tombe enceinte. « Je crai-
gnais pour le bébé. Il n’avait rien
fait, mais il risquait quand même, par
ma faute, de naître séropositif. Cette
idée me rendait de plus en plus
inquiète », poursuit la trentenaire.
Comme l’ensemble des
femmes enceintes séropositives
aux Comores, Nadja bénéficie
d’un accompagnement dans le ca-
dre d’un programme de prévention
de la transmission de la mère à l’en-
fant (PTME). Ce suivi médical et psy-
chologique permet de protéger les
enfants nés de mères séropositives
d’une éventuelle contamination
lors de la grossesse ou de l’accou-
chement.
Aux Comores, la
prévalence du VIH chez les femmes
enceintes est de 0,03 % et le minis-
tère de la Santé s’est donné comme
objectif d’éliminer toute transmis-
sion de la mère à l’enfant.
« Grâce à mon traitement,
que je continue à suivre, ma charge
virale est indétectable. Je peux
dire aujourd’hui que je suis heu-
reuse avec mon enfant bien por-
tant dans les bras. » Nadja, PVVIH.
Comme l’une des mesu-
res pour aider à la PTME, le gou-
vernement, avec l’appui de l’Orga-
nisation mondiale de la Santé
(OMS), a formé les travailleurs de
la santé intervenant dans le suivi
des grossesses et des accouche-
ments à la prise en charge des per-
sonnes vivant avec le VIH/Sida
(PVVIH).
«Nous avons été outillés
pour bien sensibiliser les femmes
enceintes lors de leur première
consultation prénatale. En effet,
toute la stratégie de la PTME repose
sur l’acceptation des femmes à
connaitre leur statut sérologique»,
explique Ichata Hassani, sage-
femme à la maternité du centre
hospitalier national El’maarouf de
Moroni, qui fait partie des soignants
formés.
« Toutes les femmes en-
se félicite Ichata Hassani. «Les fem-
mes enceintes acceptent plus faci-
lement d’être testées grâce au suc-
cès de cette stratégie de préven-
tion de la transmission», ajoute la
sage-femme.
« Une fois le cas détecté,
la femme est envoyée chez le mé-
decin référent qui fait un suivi des
bilans, la met sous traitement et
l’accompagne jusqu’à la nais-
sance de l’enfant. Le nouveau-né
est ensuite pris en charge et mis
sous traitement pendant un mois »,
détaille Souef Anima, Responsable
de la PTME et de la prise en charge
des personnes vivant avec le VIH à
la Direction de lutte contre le Sida
(DLS). « Lorsque le nouveau-né a
un mois, nous faisons un test, qui
est généralement négatif».
En 2021, 100 % des fem-
mes enceintes séropositives ont été
mises sous ARV et ont bénéficié de
la PTME et 100 % des nouveau-nés
ont été testés négatifs. D’ici à 2025,
les Comores veulent atteindre les
objectifs de zéro nouvelle infection
chez les nourrissons nés de mère
séropositive, 75 % de femmes en-
ceintes connaissant leur statut sé-
rologique et 75 % de réduction du
nombre de nouvelles infections par
rapport à 2020.
«Le succès de la straté-
gie des Comores visant à lutter
contre la transmission du VIH de la
mère à l’enfant repose sur un en-
gagement fort des autorités sani-
taires et devrait permettre au pays
d’atteindre prochainement les ob-
jectifs d’élimination de la maladie»,
relève Dr Nassuri Ahamada, Res-
ponsable de la lutte contre le VIH/
Sida à l’OMS Comores.
Sept mois après la nais-
sance de son enfant, Nadja est
rassurée. « Grâce à mon traitement,
que je continue à suivre, ma charge
virale est indétectable. Je peux
dire aujourd’hui que je suis heu-
reuse avec mon enfant bien por-
tant dans les bras».
FD

Football/Championnats D1, D2 et D3
Les grandes résolutions de la FTF
La Fédération Togolaise de Football (FTF), à travers
un communiqué sanctionnant la séance ordinaire du Comité
Exécutif, a adopté des résolutions le 10 octobre 2023 concer-
nant la gestion du football togolais durant la saison 2023-2024.
Selon le chronogramme
de la saison 2023-2024 publié par
la Fédération togolaise de foot-
ball (FTF), le 17 juillet 2023 fut le
début de la première période de
transfert et d’enregistrement des
joueurs et joueuses pour la sai-
son, suivie des formations, sé-
minaires, recyclages et ateliers
le 13 septembre 2023 à travers
les nouveaux règlements FIFA
et CAF.
Trois résolutions ont été
adoptées à l’issue de la séance
ordinaire. La première concerne
le procès-verbal de la séance
ordinaire du 31 août 2023 suivie
d’une deuxième résolution con-
cernant le règlement des primes
de campement et de victoires aux
joueurs et joueuses des équipes
nationales A masculine et fémi-
nine. La troisième résolution con-
cerne le budget d’organisation des
championnats nationaux de pre-
mière, deuxième, troisième divi-
sion, la D1 féminine et les cou-
pes de la saison sportive 2023-
2024 évalué à 800.000.000 FCFA
dont 173.000.000 FCFA attendus
de l’Etat togolais. La FTF devrait
apporter 627.000.000 FCFA
complémentaires avec l’appui
des éventuels partenaires et
sponsors.
297.000.000 FCFA
sera consacré à la D1,
151.000.000 FCFA à la
Récépissé n°0317/16/05/2007HAAC
Siège social : Bd du 13 Janvier,
Nyékonakpoè 06 BP. 60364 Lomé
Tél. (+228) 26 70 04 96
e-mail : Loiclate@gmail.com
Maison de la Presse Casier N°72
Directeur de Publication
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(90 34 63 25)
Directeur de la Rédaction
AGBESSI T. Isaac.(90 20 36 51)
Rédacteur en chef
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Rédacteurs
Loïclas
Del-Jo
Magloire Têko
Isaac Tonyi
Oscar Sékaya
Lawson A. Tevi
Correcteurs
Edgar K. DJISSENOU
Edson Dogbè
Stagiaire
SODJI Edoh
PAO
A.Franck (93 07 28 66 / 99 95 65 22)
Imprimerie : St Louis
Tirage : 3000 exemplaires
Sport/Culture 7
FLAMBEAU des démocrates N° 795 du jeudi 19 Octobre 2023
FLAMBEAU des démocrates N° 0486 du Jeudi 16 Mars 2017
comme la Coupe du Togo, la
Coupe de l’Indépendance et la
Super Coupe vont reprendre au
cours de la saison 2023-2024.
deuxième division (D2) et la troi- Le vainqueur de la Coupe du Togo
sième division (D3) s’en sort représentera le Togo aux préli-
avec 65.000.000 FCFA. minaires de la Coupe CAF 2024-
La première division fé- 2025.
minine (D1) se verra consacrer Plusieurs décisions ont
92.000.000 FCFA et 20.000.000 été adoptées le 10 octobre 2023
FCFA sera investi dans la com- pour le bon déroulement des
pétition des jeunes, une somme championnats. En première divi-
de 50.000.000 FCFA à l’organi- sion, les 4 derniers clubs seront
sation des Coupes et le gagnant relégués en division inférieure
de la Super Coupe aura 5.000.000 (D2).
FCFA, pour le matériel et divers Pour rappel, à travers
120.000.000 FCFA seront utili- un communiqué du Secrétaire
sés. général de la Fédération togolaise
La professionnalisation de football, une prorogation fut
tant attendue par les acteurs et le accordée aux clubs de première
public sportifs ne sera pas pos- et de deuxième division pour fa-
sible en raison de la non-confor- ciliter la procédure d’octroi de li-
mité des clubs aux recomman- cence aux clubs à travers des
dations de l’Etat togolais. directives pour la délivrance
Huit cent millions de jeunes est insignifiant et de plus, tructures de football dans cha- d’une licence club aux différen-
francs FCFA (800.000.000 F) le Togo ne dispose pas d’assez que préfecture et région du pays tes équipes qui prennent part aux
pour l’organisation de toute une d’infrastructures sportives pour dans l’optique de mettre les ac- championnats nationaux, confor-
saison de football au Togo est pouvoir organiser les compéti- teurs dans de bonnes conditions mément aux nouvelles exigen-
insuffisant si l’on souhaite tions. pour attirer des investisseurs et ces de la Confédération Africaine
professionnaliser le football. Vingt La FTF, en collabora- partenaires. de Football (CAF).
millions (20 000 000) de FCFA tion avec le gouvernement, doit En dehors des cham- Dando Pascal (Stagiaire)
pour organiser la compétition des penser à construire des infras- pionnats, plusieurs coupes
Musique
Hortense Nayo et Lomé Orchestra ont le «Feu Vert»
Le samedi 14 octobre 2023 fut un grand jour pour Hortense Nayo et Lomé Orchestra. que l’Afrique ne s’accepte pas
Au travers d’une soirée bien agrémentée d’un mini concert, à l’Agora Senghor de Lomé, le telle qu’elle est. Et nous voulons
groupe de musique a dédicacé son tout premier album. Intitulé «Feu Vert», cet album de dix voir le continent noir libéré de cette
titres est une interpellation pour un retour à la source. mentalité qui lui fait croire qu’il
est à l’image de la malédiction»,
a expliqué Nayo Hortense.
De façon spécifique, le
lead vocal du groupe explique
que leur philosophie est de voir
les Africains valoriser leur cul-
ture, leur peau, leurs cheveux et
accoutrements. Loin de toute vel-
léité d’occultisme, Hortense Nayo
nuance que «le vodoun que nous
défendons, c’est cette philosophie
qui nous enseigne le respect de
la nature et c’est différent de l’oc-
cultisme. Car qui respecte la na-
ture respecte Dieu. Et nous profi-
tons pour interpeller tous ceux
qui utilisent ce nom à des fins
Le groupe Hortense Nayo et Lomé Orchestra sur scène lors du mini-concert
maléfiques».
Dans le jardin de l’agora dix (10) morceaux composant «Noussoua woé», «Doumenyo»,
Pour rappel, cet album,
Senghor de Lomé, l’ambiance cet album enregistré en octobre «Eya oo», «Woédakò» et
le tout premier de Nayo Hortense
était celle de la musique africaine. 2022 à Lomé, puis mixé et «Denyigban», cet album se veut
et Lomé Orchestra, est fait des
Le public aussi, divers que va- mastérisé en France au studio une belle fusion de mélodies tra-
harmonies de diverses variétés
rié, a eu droit, en deux temps, à de Peter Solo, l’initiateur et pro- ditionnelles et contemporaines qui
comme la soul, le funk, le drama
une belle soirée électrique. D’une pulseur de «Vodou Game ». Cha- a créé une expérience sonore
beat, le hip-hop, le jazz et le
part, l’avant-scène assurée par cune des chansons a transporté unique et enchanté tous les mé-
blues.
Lomé Orchestra. Puis s’est ajou- le public dans un voyage musi- lomanes présents.
L’album, téléchargeable
tée Nayo Hortense. Au grand cal inoubliable. «A travers cet album,
est disponible sur toutes les
complet, le groupe a tenu en ha- De «Tonyao» à «Kafu nous parlons de la valorisation
plateformes de streaming musi-
leine le public durant plus d’une kafu» en passant par «Adjinon», de notre culture longtemps
cal.
heure. En passant en revue, les «Rigobert», «Ayé Ayé», diabolisée. Aujourd’hui, on voit
Jaurès AYI
FLAMBEAU des démocrates N° 0486 du Jeudi 16 Mars 2017