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INSTITUT PROFESSIONNEL

Unité*Travail*Progrès DE TECHNOLOGIE ET DE
----*----*----*---- GESTION D’ENTREPRISE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE

THEME :

DYNAMIQUE DES FLUIDES


INCOMPREHENSIBLES PARFAITS

Présenté par :

MIAKAKORILA Christ

Enseignant :

M. ELENGA Juphina

Année académique : 2023 - 2024

1
SOMMAIRE

I. INTRODUCTION ......................................................................................................................... 3
II. DEFINITIO N DES EXITES ............................................................................................. 4
III. ECOULEMENT PERMANAT ......................................................................................... 4
IV. EQUATION DE CONTINUITE ...................................................................................... 4
V. NOTION DE DEBIT ........................................................................................................... 6
a) Débit massique .................................................................................................................. 6
b) Débit volumique ............................................................................................................... 7
c) Relation entre débit massique et débit volumique : ............................................. 7
VI. THEOREME DE BERNOULI – CAS D’UN ECOULEMENT SANS ECHANGE DE
TRAVAIL .............................................................................................................................................. 8
VII. THEOREMENT DE BERNOULI – CAS D’ECOULEMENT AVEC ECHAGE DE
TRAVAIL .............................................................................................................................................. 9
VIII. THEOREME D’EULER..................................................................................................... 11
IX. CONCLUSION ........................................................................................................................ 14

2
I. INTRODUCTION

L’étude de la mécanique des fluides remonte au moins à l’époque de


Grèce antique avec le célèbre savon Archimède, connu par son principe qui fut
à l’origine de la statique des fluides. En effet, la mécanique des fluides est une
branche de la mécanique qui étudie les écoulements des fluides lorsque ceux -
ci subissent des forces ou des contraintes. C’est aussi la science qui applique
les principes fondamentaux de la mécanique générale aux liquides et gaz. Ces
principes sont la conservation de la masse, la cons ervation de l’énergie et la
loi du mouvement de newton. Aujourd’hui, la dynamique des fluides est un
domaine actif de la recherche avec de nombreux problème non résolus ou
partiellement résolus. De ce fait la dynamique des fluides étudie des fluides en
mouvement en calculant diverses propriétés de fluide comme : la vitesse, la
pression, la masse volumique et la température en tant que fonctions de l’espace
et du temps. Mais ce qui nous intéresse c’est l’étude de la Dynamique des
fluides incompréhensibles pa rfaits. Pour cela nous allons traiter les équations
fondamentales qui régissent la dynamique des fluides incompréhensible
parfaits, en particulier, l’équation de continuité et le théorème de Bernouli , le
théorème de d’Euler . Ces équations sont considérées très importantes dans
plusieurs applications industrielles, entre autres dans la plupart des instruments
de mesures de pressions et de débits qu’on peut rencontrer dans beaucoup de
processus industriels de fabrication chimique surtout.

3
II. DEFINITION DES EXI TES

La dynamique des fluides : étudie des fluides en mouvement en calculant


diverses propriétés de fluide comme : la vitesse, la pression, la masse
volumique et la température en tant que fonctions de l’espace et du temps.

Fluide incompréhensible : un fluide est dit incompréhensible lorsque le


volume occupé par une masse donné e ne varie pas en fonction de la pression
extérieure.

Fluide parfait : un fluide est dit parfait s’il est possible de décrire son
mouvement sans prendre en compte les effets de frottement.

Le fluide : c’est tout corps qui prend la forme du vase qui le contient. C’est un
corps continu sans rigidité qui peut s’écouler et subir de grandes déformations
même sous l’action de forces très faibles (liquides ou gaz).

III. ECOULEMENT PERMANAT

L’écoulement d’un fluide est un phénomène complexe.

L’écoulement d’un fluide est dit permanent si le champ des vecteurs vitesse des
particules fluides est constant dans le temps. Notons cependant que cela ne veut
pas dire que le champ des vecteur s vitesse est uniforme dans l’espace.
L’écoulement permanent d’un fluide parfait incompressible est le seul que nous
aurons à considérer dans ce cours. Un écoulement non permanent conduirait à
considérer les effets d’inertie des masses fluides.

IV. EQUATION DE CONTINUITE

Considérons une veine d’un fluide incompressible de masse volumique ρ


animée d’un écoulement permanent.

4
S1 dm1

S’1

dx1
V1
M

dm2

S2
S’2

dx2
V

On dési gne par :

- S 1 et S 2 respectivement la section de d’entrée et la section de sortie du


fluide à l’instant t,
- S’ 1 et S’ 2 respectivement les sections d’entrée et de sortie du fluide à
l’instant t’= (t+dt),
- V et V les vecteurs vitesse d’écoulement respectivement à travers l es sections
S 1 et S 2 de la veine
- dx 1 et dx 2 respectivement les déplacements des sections S 1 et S 2
pendant l’intervalle de temps dt,
- dm 1 : masse élémentaire entrante comprise entre les sections S 1 et S’ 1 ,
- dm 2 : masse élémentaire sortante comprise entre les sections S 2 et S’ 2 ,
- M : masse comprise entre S 1 et S 2 ,
- dV 1 : volume élémentaire entrant compris entre les sections S 1 et S’ 1 ,
- dV 2 : volume élémentaire sortant compris entre les sections S 2 et S’ 2 ,
A l’instant t : le fluide compris entre S 1 et S 2 a une masse égale à (dm 1 + M)
A l’instant t+dt : le fluide compris entre S’ 1 et S’ 2 a une masse égale à
(M+dm 2 ).

5
Par conservation de la masse : dm 1 + M = M + dm 2 en si mplifiant par M on aura

Dm 1 = dm 2 Donc ρ 1 .dV 1 = ρ 2 .dV 2 ou encore ρ 1 .S 1 .dx 1 = ρ 2 .S 2 .dx 2 ,

En divisant par dt on abouti t à :

𝑑𝑥1 𝑑𝑥2
ρ 1 .S 1 .= ρ 2 .S 2 .
𝑑𝑡 𝑑𝑡

Puisque le fluide est incompressible : 1  2  On peut simplifier et aboutir


à l’équation de continuité suivante :

S1 .V1 = S2 .V2

V. NOTION DE DEBIT
a) Débit massique
𝑑𝑚
Le débit massique d’une veine fluide est la limite du rapport quand dt tend
𝑑𝑡
vers 0

Où :
 q m est la masse de fluide par unité de temps qui traverse une section
droite quelconque de la conduite.
 dm : masse élémentaire en (kg) qui traverse la section pendant
un intervalle de temps dt .
 dt : intervalle de temps en (s)
En tenant compte des équations précédentes on obtient :
𝑑𝑚 𝑑𝑥1 𝑑𝑥2
qm = = ρ.S 1 = ρ.S 2 (2)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡

Avec :

𝑑𝑥1
⃗⃗⃗1 ‖ Vitesse moyenne d’écoulement de la veine fluide à travers S 1 ,
=V 1 =‖𝑉
𝑑𝑡
𝑑𝑥2
⃗⃗⃗2 ‖ Vitesse moyenne d’écoulemen t de l a veine fluide à traver s S2,
= V 2 =‖𝑉
𝑑𝑡
D’après ( 2) :

q m = ρ S1 .V1 = ρ S2 .V2

6
Soit dans une section droite quelconque S de la veine fluide à t r avers laquelle le
fluide s’écoule à la vit esse moyenne V :

qm = ρ S1 .V1 (3)

Où :
q m : Débit massique en (kg/s)
ρ : Masse volumique en (kg/m 3 )
S : Section de la veine fluide en (m 2 )
V : Vitesse moyenne du fluide à travers (S) en (m/s)

b) Débit volumique
𝑑𝑉
Le débit volumique d’une veine fluide est la limite du rapport quand dt tend
𝑑𝑡
vers 0.

𝑑𝑉
qv =
𝑑𝑡

Où :
 q v : Volume de fluide par unité de temps qui traverse une section droite
quelconque de la conduite.
 dV : Volume élémentaire, en (m 3 ), ayant traversé une surface S pendant
un intervalle de temps dt,
 dt : Intervalle de temps en secondes (s),

D’après la relation (3) et en notant que on peut écrire également que


𝑞𝑚
qv = soit
𝜌
q v = S .V

c) Relation entre débit massique et débit volumique :

A partir des relations précédentes on peut déduire facilement la relation entre


le débit massique et le débit volumique :

7
q m =ρ.qv

VI. THEOREME DE BERNOULI – CAS D’UN ECOULEMENT SANS ECHANGE


DE TRAVAIL

Reprenons le schéma de la veine fluide du paragraphe 3 avec les mêmes


notations et les hypothèses suivantes :
- Le fluide est parfait et incompressible.

- L’écoulement est permanent.

- L’écoulement est dans une conduite parfaitement lisse.

On considère un axe 𝑍 vertical dirigé vers le haut.


On note Z 1 , Z 2 et Z respectivement les altitudes des centres de gravité des
masses dm 1 , dm 2 et M.

On désigne par F 1 et F 2 respectivement les normes des forces de pression du


fluide agissant au niveau des sections S 1 et S 2 .

dm1
F1 S1

S’1
G1 Z1

dx1
V1
M

dm2
G Z

S2
S’2
F2 Z
G F2

dx2 V2

8
A l’instant t le fluide de masse (dm 1 + M) est compris entre S 1 et S 2 . Son énergie
mécanique est :
1 𝑆 𝑑𝑚.𝑉 2
𝐸𝑚𝑒𝑐 = 𝐸𝑝𝑜𝑡 + 𝐸𝑐𝑖𝑛 = (𝑑𝑚1 . 𝑔. 𝑍1 + 𝑀. 𝑔. 𝑍) + 2 𝑑𝑚1 + ∫𝑆 2
1 2

A l’instant t’=(t+dt) le fluide de masse (M + dm 2 ) est compris entre S’ 1 et S’ 2 .


Son énergie mécanique est :
𝑆 𝑑𝑚.𝑉 2 1
𝐸′𝑚𝑒𝑐 = 𝐸′𝑝𝑜𝑡 + 𝐸′𝑐𝑖𝑛 = (𝑀. 𝑔. 𝑍 + 𝑑𝑚1 . 𝑔. 𝑍1 ) + ∫𝑆 2 + 2 𝑑𝑚2 . 𝑉22
1 2

On applique le théorème de l’énergie mécanique au fluide entre t et t’ : « La


variation de l’énergie mécanique est égale à la somme des tr avaux des forces
extérieures. »

𝐸 ′ 𝑚𝑒𝑐 − 𝐸𝑚𝑒𝑐 = 𝑊𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 = 𝐹1 𝑑𝑥1 − 𝐹2 𝑑𝑥2 ⟺

𝐸′𝑚𝑒𝑐 − 𝐸𝑚𝑒𝑐 = 𝑃1 𝑆1 𝑑𝑥1 − 𝑃2 𝑆2 𝑑𝑥2 = 𝑃1 𝑑𝑉1 − 𝑃2 𝑑𝑉2


En simplifiant on obtient :

Par conservation de la masse : dm1  dm2  dm et puisque le fluide est


incompréhensible : 1  2   , on aboutit à l’équation de Bernouli

L’unité de chaque terme de la relation (4) est le joule par kilogramme (J/kg)
D’après la relation (4) on peut alors écrire :

VII. THEOREMENT DE BERNOULI – CAS D’ECOULEMENT AVEC ECHAGE


DE TRAVAIL

9
Reprenons le schéma de la veine fluide du paragraphe 4 avec les mêmes
notations et les mêmes hypothèses. On suppose en plus qu’une machine
hydraulique est placée entre les sections S 1 et S 2 . Cette machine est caractérisée
par une puissance nette P n e t échangée avec l e fluide, une puissance sur l’arbre
P a et un certain rendement ղ. Cette machine peut être soit une turbine soit une
pompe.

 Dans le cas d’une pompe : le rendement est donné par l’expression


suivante :

 Dans le cas d’une turbine : le rendement est donné par l’expression


suivante :

Entre les instant t et t’=(t+dt), le fluide a échange un travail net 𝑊𝑛𝑒𝑡 = 𝑃𝑛𝑒𝑡 𝑑𝑡 avec la
machine hydraulique. W n e t est supposé positif s’il s’agit d’une pompe et négatif
s’il s’agit d’une turbine.
On désigne par F 1 et F 2 respectivement les normes des forces de pression du
fluide agissant au niveau des sections S 1 et S 2 .
A l’instant t le fluide de masse (dm 1 + M) est compris entre S 1 et S 2 . Son énergie
1 𝑆 𝑑𝑚.𝑉 2
mécanique est : 𝐸𝑚𝑒𝑐 = 𝐸𝑝𝑜𝑡 + 𝐸𝑐𝑖𝑛 = (𝑑𝑚1 . 𝑔. 𝑍1 + 𝑀. 𝑔. 𝑍) + 2 𝑑𝑚1 𝑉22 + ∫𝑆′2
1 2

dm1
S1
F1
S’
G1 Z1

dx1
V1
M

dm2
G Z

Pompe
S2
S’
Turbine F2
Z
G

dx2 V2

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A l’instant t’=(t+dt) le fluide de masse (M+dm2) est compris entre S’1 et S’2. Son
énergie mécanique est :
𝑆2
𝑑𝑚. 𝑉 2 1
𝐸′𝑚𝑒𝑐 = 𝐸′𝑝𝑜𝑡 + 𝐸′𝑐𝑖𝑛 = (𝑀. 𝑔. 𝑍 + 𝑑𝑚1 . 𝑔. 𝑍1 ) + ∫ + 𝑑𝑚2 . 𝑉22
𝑆1 2 2

On applique le théorème de l’énergie mécanique au fluide entre t et t’ : « La


variation de l’énergie mécanique est égale à la somme des travaux des forces
extérieures. », en considérant cette fois ci le travail de la machine hydraulique
𝐸′𝑚𝑒𝑐 + 𝐸𝑚𝑒𝑐 = 𝐹1 . 𝑑𝑥1 − 𝐹2 . 𝑑𝑥2 + 𝑃𝑛𝑒𝑡 . 𝑑𝑡

𝐸′𝑚𝑒𝑐 + 𝐸𝑚𝑒𝑐 = 𝑃1 𝑆1 𝑑𝑥1 − 𝑃2 𝑆2 𝑑𝑥2 + 𝑃𝑛𝑒𝑡 . 𝑑𝑡 = 𝑃1 𝑑𝑉1 − 𝑃2 𝑑𝑉2 + 𝑃𝑛𝑒𝑡 . 𝑑𝑡 En


simplifiant on aura :

1 1 𝑃 𝑃
𝑑𝑚2 . 𝑔. 𝑍2 + 2 𝑑𝑚2 . 𝑉22 − 𝑑𝑚1 . 𝑔. 𝑍1 − 2 𝑑𝑚1 . 𝑉12 = 𝜌1 𝑑𝑚1 − 𝜌2 𝑑𝑚2 + 𝑃𝑛𝑒𝑡 . 𝑑𝑡 Par
1 2

conservation de masse : dm1  dm2  dm et puisque le fluide est


incompréhensible : 1  2   , on aboutit à l’équation de Bernouli

(5)

VIII. THEOREME D’EULER

Une application directe du théorème d’Euler est l’évaluation des forces


exercées par les jets d’eau. Celles -ci sont exploitées dans divers domaines :
production de l’énergie électrique à partir de l’énergie hydraulique grâce aux
turbines, coupe des matériaux, etc. Le théorème d’Euler résulte de l’application
du théorème de quantité de mouvement à l’écoulement d’un fluide :

𝑑𝑃⃗
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃⃗ = 𝑚. ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐺 : quantité de mouvement.
𝑑𝑡

Ce théorème permet de déterminer les efforts exercés par le fluide en


mouvement sur les objets qui les en vironnent.

11
Enoncé

La résultante ( ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 ) des actions mécaniques extérieures exercées sur
un fluide isolé (fluide contenu dans l’enveloppe limitée par S 1 et S 2 )
est égale à la variation de la quantité de mouvement du fluide qui entre
en S 1 à une vitesse ⃗⃗⃗
𝑉1 et sort par S 2 une vitesse ⃗⃗⃗
𝑉2

Exemple :

Considérons un obstacle symétrie par rapport à l’axe 𝑍. Le j et d’un écoulement


de débit massique q m , de vitesse ⃗⃗⃗
𝑉1 et de direction parallèle à l’axe 𝑍 , percute
l’obstacle qui le dévie d’un angle β. Le fl uide quitte l’obstac le à une vitesse de

direction faisant un angle β par rapport à l’axe 𝑍 .

V2 V2

V1

12
La quantité de mouvement du fluide à l’entrée de l’obstacle est : q m V 1 porté
par l’axe 𝑍.

La quantité de mouvement du fluide à la sortie de l’obstacle est : q m V 1 .cosβ


porté par l’axe 𝑍.

La force opposée au jet étant égale à la variat ion de la quantité de mouvement


:
R  qm .V2 .cos   qm .V1

La force F exercée sur l’obstacle en direction de 𝑍 est égale et opposée à celle -


ci :
F  qm .(V1  V2.cos  )

13
IX. CONCLUSION

En conclusion, l es lois et les équations établies dans ce chapitre en particulier


l’équation de Bernoulli ont un intérêt pratique considérable du moment où elles
permettent de comprendre le principe de fonctionnement de beaucoup
d’instruments de mesure de débits tels que le tube de Pitot, le tube de Venturi
et le diaphragme…etc.
Réservées aux fluides incompressibles, ces lois et équations peuvent être
employées dans certains cas particulier pour les fluides compressibles à faible
variation de pression. Une telle variation existe dans plusieurs cas pratiques.
Cependant, lorsqu’on veut prendre en considération la compressibilité dans les
calculs, il est nécessaire d’employer les formules appropriées.

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