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Introduction ............................................................................................................... 28
3.5 Théorème de Bernoulli – Cas d’un écoulement sans échange de travail ...........34
3.6 Théorème de Bernoulli – Cas d’un écoulement avec échange de travail ...........36
Introduction
m
dm dt dVdt
t t
Par ailleurs, cette variation de masse peut être identifiée à la somme algébrique
des débits traversant les 6 faces du parallélépipède, augmentée (ou diminuée) des
éventuels sources ou puits pouvant se trouver à l'intérieur du parallélépipède (ces
sources ou puits sont des points de l'espace où de la matière fluide peut être créée
ou détruite).
Exemple
v v
v y dy vy dy dmy dxdydzdt
y y
v v
dmx dxdydzdt et dmz dxdydzdt
x z
Par conséquent, la variation de masse due aux débits massiques à travers les 6
faces se formule :
S'il existe, au sein de l'élément de volume, des puits et des sources, ils sont
caractérisés chacun par un débit volumique par unité de volume (bien que ponctuels,
ils génèrent un débit volumique à l'intérieur de dV ). On les notera qv et on pourra
leur affecter des valeurs positives (sources) ou négatives (puits). Ainsi, le bilan de
masse pendant le temps dt crée ou détruite à l'intérieur du volume dV s'exprime :
qv dVdt
k
dm
t
dVdt . v dVdt qv dVdt
k
qui, après simplification par dV et dt, est ramenée à une équation locale connue
sous l'appellation d'équation de continuité :
t
. v qv
k
t
0 . v qv
k
t
. v 0
si le fluide est incompressible, alors sa masse volumique est une constante (ne
dépendant ni du temps, ni des coordonnées de l'espace) ; dans ce cas :
0
t .v qv
. v .v
k
.v 0
Si le fluide n’est pas visqueux (il n’a pas de frottement interne), tous les
éléments du fluide qui se trouvent dans une section plane (comme A1)
perpendiculaire au conduit se déplacent à la même vitesse (représentée en rouge
dans la figure). Lorsque ces éléments de volume atteignent la section A2, ils la
traversent simultanément.
- Définitions
Considérons, par exemple, une conduite dans laquelle circule un fluide. On appellera
section de passage la surface à travers laquelle s’écoule le fluide.
Le débit est la quantité de matière (exprimée par une masse ou un volume) qui
passe à chaque unité de temps à travers cette section.
qm
m
kg / s
t
qV
V
m / s
3
m
Nous avons vu qu’il existe une relation entre masse et volume : m .V
V
m
On sait que : qm
t
.V
Remplaçons m et on a : qm
t
qm .v.S kg / s
qV v.S m3 / s
S en m2 et v en m/s
Pendant le temps t il rentre dans cette partie de la conduite une masse m 1, il faut que
la même masse en sorte pendant le
même temps. On a donc m1 = m2. Donc
:
m1 m2
qm1 qm 2
t t
m1 m2
qm 1 qm 2 et donc qV 1.1 qV 2 . 2
t t
S2
Si le fluide est incompressible, on a : v1 v2 .
S1
S2 2
Si le fluide est compressible, on a : v1 v2 . .
S1 1
A l’instant t le fluide de masse (dm1 + M) est compris entre S1 et S2. Son énergie
mécanique est : Emec t E p t Ec t
S1
Emec t dm1.g.Z1 M .g.Z 1 .v 2 .dm 1 .dm1.v12
S1 2 2
A l’instant (t+dt) le fluide de masse (M+dm2) est compris entre S’1 et S’2. Son
énergie mécanique est : Emec t dt E p t dt
Ec t dt
S1
Emec t dt dm2 .g.Z 2 M .g.Z 1 .v 2 .dm 1 .dm2 .v22
S1 2 2
W F1.dx1 F2 .dx2
En remarquant que le produit S fois dx, sont représentés le volume élementaire dV,
donc on obtient :
W P1.dV1 P2 .dV2
en simplifiant on obtient :
1 1
dm2 .g.Z 2 .dm2 .v22 dm1 .g.Z1 .dm1 .v12 P1 .dV1 P2 .dV2
2 2
dm
On tient de compte que dV , donc l’équation devient sous forme finale
1 1 P P
dm2 .g.Z 2 .dm2 .v22 dm1 .g.Z1 .dm1 .v12 1 .dm1 2 .dm2
2 2 1 2
v22 v12 P2 P1
g.Z 2 Z1 0
2
L’unité de chaque terme de la relation (4) est le joule par kilogramme (J/kg)
D’après la relation (4) on peut alors écrire :
v22 P2 v2 P
g.Z 2 1 1 g.Z1
2 2
Dans le cas d’une pompe : le rendement est donné par l’expression suivante :
Pnet
Pa
- Dans le cas d’une turbine : le rendement est donné par l’expression suivante :
Pa
Pnet
Entre les instant t et t’=(t+dt), le fluide a échange un travail W net = Pnet.dt avec la
machine hydraulique. Wnet est supposé positif s’il s’agit d’une pompe et négatif s’il
s’agit d’une turbine.
A l’instant t le fluide de masse (dm1 + M) est compris entre S1 et S2. Son énergie
mécanique est
S1
Emec t dm1.g.Z1 M .g.Z 1 .v 2 .dm 1 .dm1.v12
S1 2 2
A l’instant (t+dt) le fluide de masse (M+dm2) est compris entre S’1 et S’2. Son
énergie mécanique est :
S1
Emec t dt dm2 .g.Z 2 M .g.Z 1 .v 2 .dm 1 .dm2 .v22
S1 2 2
en simplifiant on obtient :
1 1
dm2 .g.Z 2 .dm2 .v22 dm1 .g.Z1 .dm1 .v12 P1 .dV1 P2 .dV2 Pnet .dt
2 2
1 1 P P
dm2 .g.Z 2 .dm2 .v22 dm1 .g.Z1 .dm1 .v12 1 .dm1 2 .dm2 Pnet .dt
2 2 1 2
1 1 P P dt
g.Z 2 .v22 g.Z1 .v12 1 . 2 . Pnet .
2 2 dm
où ⃑⃑⃑ représente les forces non visqueuses (pression, forces de volume…) s’exerçant
sur le volume V dans le cadre des fluides parfaits.
On cherche la force exercée par le fluide sur la conduite entre les sections S1 et S2.
On peut supposer que la vitesse et la pression sont uniformes au travers des
t .u .dV .vn .u dS F x
V S
t .v .dV .vn .v dS F y (2)
V S
t .w.dV .vn .wdS F z
V S
On cherche ici les forces totales s’exerçant sur la conduite. L'écoulement étant
stationnaire, on obtient dans un repère cartésien (x,y) à partir de (2) :
Afin de choisir le volume de contrôle observons que la force exercée par le fluide
sur la paroi de la conduite est opposée à une force de même grandeur exercée par
la paroi de la conduite sur le fluide. Un volume de contrôle est donc choisi (figure ci-
dessus) où la paroi de la conduite ne fait pas partie du volume de contrôle. Les
composantes des forces surfaciques agissant sur ce volume de contrôle sont
Fx P1.S1 P2 .S 2 . cos C x
(4a)
Fy P2 .S 2 .sin C y
(4b)
A la sortie de la conduite les vecteurs ⃑ et sont orientés dans le même sens, par
conséquent ρ.vn=ρ.v2 . De plus, la composante i du vecteur vitesse en S2 vaut
u=v2.cosɵ.
Px C x et Py C y (8)