Traditions et croyances des funérailles de la Grèce Antique

Publié le : 2016-07-04 15:46:33

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Comme expliqué dans un de nos précédents articles (les rites funéraires à Bali), les rites funéraires existent
depuis des millénaires et nos rites contemporains ne font que reprendre les traditions ancestrales.

A l’époque de la Grèce Antique, le rite funéraire commençait par déposer une pièce de monnaie dans la
bouche du défunt.

On procédait ensuite à la toilette du défunt : Le corps était lavé, parfumé, puis habillé de blanc.

Le défunt se retrouvait exposé pendant une journée dans le vestibule de la maison, placé de manière à ce que le
corps soit visible de la rue.

Pour affirmer le deuil de la famille, des pleureuses se regroupaient autour du défunt en se lamentant et
s’arrachant leurs cheveux recouverts de cendre.

Après cette journée de deuil, le défunt est transporté dans un cortège porté par des hommes ou tiré par des
chevaux. Seuls les membres de la famille du défunt pouvaient participer au cortège.

Une femme portant un vase rempli d’eau pour les libations (rituel d’offrande d’une boisson aux dieux) et des
joueurs de flûte précédaient le cortège.

Cette cérémonie devait s’entreprendre avant le lever du soleil, car les grecs estimaient qu’il ne fallait pas
présenter de cadavres au soleil.

Le défunt va ensuite être enterré ou peut parfois être incinéré dans sa sépulture, avec de nombreuses offrandes et
objets familiers.

La cérémonie se termine par les libations et offrandes pour les dieux.

La famille prépare alors un banquet funéraire. Elle se réunit trois fois dans le mois qui suit l’enterrement du
défunt pour d’autres sacrifices ou banquets.

Lorsque une personne sentait qu’elle allait décédée, elle réunissait les membres de sa famille pour résoudre les
différents problèmes qu’il avait avec sa famille, afin d’assurer sa vie après la mort.

On inscrivait sur la pierre tombale du défunt un bas-relief le représentant, accompagné par un membre de sa
famille, un esclave ou un animal de compagnie.
Certaines personnes aisées n’hésitaient pas à construire des monuments à l’effigie de leurs proches, et devaient
parfois payer certaines taxes car, pour ne pas transformer les funérailles en luxe, la cité imposait un tarif de
dépense maximum.

Avant d’être totalement accepté dans le royaume des morts, le défunt doit subir plusieurs étapes :

Le défunt commence par traverser le Styx puis l’Achéron, ce dernier est un grand marais visqueux protégé par
le Cerbère, chien à trois têtes.

C’est grâce à la pièce de monnaie déposée dans la bouche du cadavre que le défunt va pouvoir traverser le
marais en payant le batelier nommé Charon. Si la famille ne pose pas la pièce dans la bouche du défunt, celui-ci
errera pour l’éternité devant la porte des enfers.

Après son long voyage, Minos, Eaque et Rhadamante vont juger l’âme du défunt.

Les trois juges vont donc délibérés entre rejoindre les damnés au Tartare, pour une éternité de supplices, ou
accéder aux Champs Elysées, endroit paradisiaque pour un repos éternel.