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l'hygiène de l'abreuvement
l'hygiène de l'alimentation
l'hygiène du logement
l'hygiène du travail
L’hygiène de la reproduction
l'hygiène corporelle
Saison 10 à 15 Un peu / / 4
des moins
pluies
Il faut savoir que les besoins de lactation augmentent les besoins
en eau.
On dit souvent que le chameau résiste à la soif, mais non à la
privation d'eau (absence totale d'abreuvement).
Par rapport à cette question d'abreuvement, les difficultés d'exhaure font
que les bovins boivent une fois tous les deux jours (20 à 30 l ), ce qui a
des conséquences sur leur état corporel; les petits ruminants 1 fois / jour.
Le dromadaire peut perdre de 16 à 25% de son poids par privation d'eau,
mais également peut boire jusqu'à 100 l en 15 min.
En fait la privation d'eau entraîne une variation du volume sanguin qui chez
le dromadaire, est proportionnellement inférieure à celui chez les
ruminants.
Il y a une variation :
les puisards sont creusés par les bergers qui les utilisent (diamètre de 1-3m,
profondeur d’environ 5m, débit de 1-5 m3/jours). L’exhaure se fait à l’aide d’un
récipient (calebasse, …).
Des maladies sont également transmises par l’eau souillée par les
déjections et les urines des animaux : on a recours à la prophylaxie.
Hygiène de l’alimentation
La ration alimentaire d’un animal domestique sera
satisfaisante si elle remplit les conditions suivantes
procurer en quantité suffisante des éléments dont la
transformation fournit l’énergie nécessaire au fonctionnement de
l’organisme animal ;
apporter une quantité d’eau suffisante au métabolisme et à la
régulation thermique ;
contenir des matières protéiques en quantité suffisante et de
qualité adéquate pour assurer la croissance et l’entretien de
l’organisme ;
contenir en quantité suffisante et dans de bonnes proportions des
matières minérales ;
contenir des vitamines ;
avoir un encombrement en rapport avec une valeur nutritive
suffisante ;
n’être pas toxique.
Actuellement, les besoins alimentaires (d’entretien, de croissance et de
production) des animaux domestiques et la composition moyenne des
aliments disponibles dans les régions tropicales sont bien connus et
aident à bien conduire l’alimentation de ces animaux.
Il faut considérer séparément l’élevage intensif et l’élevage extensif
Les jeunes doivent être bien nourris pour que leur croissance soit
améliorée ; ceci est possible si tout le lait maternel leur est destiné.
Malheureusement, une partie de la production laitière est prélevée pour
l’usage humain (surtout pour le lait bovin) concurrençant ainsi le veau,
surtout quand l’effectif est assez réduit. Ceci dit, si les animaux suités sont
bien nourris et correctement abreuvés, leur production laitière s’accroîtra
et pourra ainsi permettre les deux types de prélèvement.
Remarque 1 : Quand les veaux sont mis à la corde près des campements, il
faudrait leur assurer une supplémentation alimentaire adaptée, sous risque
que la faim les pousse à manger n’importe quoi ; ce qui peut entraîner une
mortalité élevée chez les veaux pouvant atteindre 20 à 35%, voire 45%.
Remarque 2 : Les troupeaux de jeunes sont conduits dans des zones où ils
peuvent bénéficier d’un peu d’ombre et les gousses des arbres et des
pailles de récolte. Ça requiert un gardiennage très sérieux.
Hygiène du logement
le bien être des animaux (en les garantissant du froid, de la pluie, des
vents, de l’humidité) ;
une bonne surveillance,
une distribution rationnelle des aliments,
une désinfection facile ;
elle doit faciliter toutes les opérations de soins du bétail et les
objectifs de la production (engraissement, production laitière, etc.).
Avec la transhumance et le nomadisme, le logement du bétail ne sera
que rudimentaire : le parc ou l’enclos près des arbres pour
permettre aux plus faibles de se tenir pendant les heures chaudes
de la journée.
Accouplement
Suivant l’espèce, l’accouplement est appelé monte (équidés), saut ou
saillie (bovidés), lutte (ovidés).
L’éleveur doit chercher à faire les accouplements en choisissant
l’époque la plus favorable à la naissance des produits.
L’accouplement a lieu en liberté pour les petites espèces en
général, ou en main pour les grandes espèces (bovins, équins).
Gestation.
Les soins corporels sont aussi nécessaires aux animaux qu’à l’homme ;
ils ont pour but:
Par contre, ils s’imposent pour les animaux qui sont régulièrement utilisés
pour une production ou une service : chevaux de trait ou de selle, bœufs
de labours, mâles reproducteurs, etc. La pratique de ces soins, qui amènent
l’éleveur à être au contact fréquent avec ses animaux, les rendent familiers
et les apprivoisent, et leur manipulation devient vite aisée et agréable : les
animaux s’attachent à l’homme et le reconnaissent comme leur maître.
Le pansage.
Le bain est général ou local. Le bain général est bien accueilli pendant
la saison chaude par tous les animaux. On les baigne généralement
l’après-midi. Il faut éviter les bains trop froids ou trop prolongés qui
affaiblissent les animaux.
Après le bain, on laisse sécher les animaux en plein soleil. Les bains
locaux sont surtout destinés aux pieds et aux membres. Ils peuvent
être donnés dans une rivière ou dans un pédiluve. Pendant les
fortes chaleurs et pour prévenir les congestions (coups de chaleur),
on utilise les affusions en versant en nappe de l’eau sur une partie
ou sur la totalité du corps. On peut aussi doucher les animaux sur
une région déterminée (membres) ou sur tout le corps (douche en
jet ou en pluie).
Hygiène du pied
Les pieds des animaux doivent être l’objet de soins vigilants.
Ils peuvent, en effet être le siège d’affections résultant d’une mauvaise
hygiène et compromettant l’utilisation économique des animaux
(piétin, etc.).
Leur contact avec les litières et parfois les fumiers rend plus graves
toutes les blessures qui les atteignent.
Au moment de chaque pansage quotidien il convient donc
d’examiner et de nettoyer les pieds.
enfin,
l'hygiène des animaux s'occupe des races et des espèces
elle enseigne à les conserver, à les améliorer, à en importer
d'étrangères et à les acclimater, à apprivoiser
celles qui vivent à l'état sauvage, et à en créer de nouvelles.
L'hygiène