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Transidentité ?

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5 août 2022

Le phénomène de transition et détransition ??

Il s’agit de la clinique dite de la « transidentité« , un phénomène de plus en plus massif


chez les adolescents qui s’autodiagnostiquent ou sont diagnostiqués très (trop?)
rapidement en « dysphorie de genre » et demandent à faire une transition (changement
de sexe), soutenus par certains psychiatres, psychologues et médecins qui les orientent
vers des prises en charge hormonales ou chirurgicales irréversibles (mammectomies etc
…).

Certains psychologues travaillent spécifiquement sur le cas des adolescents : le mal-être


de certains est très rapidement catégorisé de ce côté, sans interrogation ou investigation
suffisante au niveau psychothérapique. Alors que l’adolescence est par définition une
période de remaniements en tous genres, et en particulier du côté de l’identité sexuée,
sexuelle, narcissique, dans le rapport au corps etc. Mais il y a des enjeux idéologiques
très puissants derrière et notamment sur les réseaux sociaux (lobbies LGBT+ etc) qui
parfois « attrapent » ces jeunes en mettant du sens sur leur mal-être et font valoir la
solution miracle du « devenir trans », avec des pratiques reconnues comme sectaires. Et
la « détransition » c’est justement ces jeunes qui regrettent quelques années plus tard et
font valoir qu’ils ont été orientés trop rapidement alors qu’ils n’avaient pas effectué de
travail psychique au préalable.

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.

En général ceux qui veulent interroger, investiguer sur cette demande de l’ado et se
montrer prudents avec ces solutions toutes faites (il y a souvent des psychopathologies
associées à prendre en compte), sont rapidement taxés de « transphobes ».

En lien avec les enjeux sur l’identité sexuée certains praticiens travaillent depuis
quelques mois en CMP à Paris, dans le cadre d’une consultation qui reçoit les jeunes aux
prises avec ces problématiques, dans une perspective clinique et sans se positionner
d’un côté ou d l’autre.

Voici l’idée :

La « dysphorie de genre à l’adolescence » est un fait clinique contemporain


particulièrement complexe, d’évolution exponentielle, qui pose des questions à la fois sur
le plan psychopathologique et sur le plan des pratiques. Cette clinique fait écho à des
questions socio-culturelles et anthropologiques, essentielles à approfondir aujourd’hui.

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.Elle est définie par le DSM5 comme « la souffrance accompagnant une inadéquation
entre identité de genre et sexe assigné à la naissance ».

Le débat actuel se situant entre ceux qui défendent la déconstruction de la différence


sexuelle au profit de la diversité et de la fluidité non binaire entre les sexes et ceux qui
s’attachent à dialectiser la différence entre les sexes, garante de l’altérité et s’inscrivant
dans la continuité de la théorie freudienne de la bisexualité psychique.

Voici l’Observatoire qui soutient ces démarches, dont les membres m’ont proposé
d’intervenir dans ce cadre :

https://www.observatoirepetitesirene.org/

Si cela vous parle, vous pouvez signer leur appel. Ils sont à la fois très soutenus par de
nombreux scientifiques (médecins, psychanalystes, chercheurs), juristes et journalistes,
et violemment attaqués notamment par les associations militantes qui les ont par
exemple empêchés physiquement de tenir une conférence à l’université de Genève, il y a
quelques mois !

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