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1
participer à la guerre de Troie. Il reste absent pendant
20 ans. L’Odyssée d’Homère raconte ses nombreuses
péripéties. Après ces 20 années, il finit par rentrer auprès
des siens.
2
Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
Je remplis de ton nom les antres et les bois.
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Que ne me réponds-tu maintenant, o cruelle ?
France, France, réponds à ma triste querelle.
Mais nul, sinon Echo, ne répond à ma voix.
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Ores ne sentant plus cette divinité,
Mais piqué du souci qui fâcheux m’importune,
Une adresse j’ai pris beaucoup plus opportune
A qui se sent forcé de la nécessité.
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Panjas veux- tu savoir quels sont mes passe-temps ?
Je songe au lendemain, j’ay soin de la dépense
Qui se fait chacun jour, & si faut que je pense
A rendre sans argent cent créditeurs contents.
Je vals, je viens, je cours, je ne perd point le temps,
Je courtise un banquier, je prends argent d’avance,
Quand j’ay dépêché l’un, un autre recommence,
Et ne fais le quart de ce que je prétends.
Qui me présente un compte, une lettre, un mémoire,
Qui me dit que demain est jour de consistoire,
Qui me rompt le cerveau de cent propos divers :
Qui se plaint, qui se deult, qui murmure, qui crie,
Avec tout cela, dis (Panjas) je te prie,
Ne t’ébahis-tu point comment je fais des vers ?
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Dans le sonnet 4, Du Bellay rejette la poésie savante, grecque,
latine, pétrarquiste et ronsardienne et propose des vers
simplistes et familiers :
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fureur savante, mais le condensé des contradictions, des
réseaux d’opposition :
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Analyse : Achille avec sa plaie au talon, mais aussi, dans
l’Ancien Testament, Jacob qui boite à l’issue de sa
rencontre avec Dieu.
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Au sonnet 87, le rapprochement du poète avec les éléments
de la nature produit un Du Bellay affaibli et vieilli par
l’exil :
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Au sonnet 6, la souffrance et les regrets sont évoqués suivant
l’envol de la Muse qui n’inspire plus :
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Le poète envie un Baif assis à côté de son amoureuse pendant
que Du Bellay « chétif » et éloigné de sa douceur au sonnet
24 :
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La France, en tant que métaphore de la mère et des bergers a
abandonné son troupeau et ses enfants dans une cruauté
impardonnable au sonnet 9 :
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Au sonnet 11, le poète éprouve la souffrance de se déparer de
la Muse de l’inspiration savante qui avait occupé une place
importance dans la carrière du poète :
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