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Download by: [Université du Québec à Montréal], [Gaetan Fily] Date: 05 February 2017, At: 12:17
CANADIAN JOURNAL OF LATIN AMERICAN AND CARIBBEAN STUDIES, 2016
VOL. 41, NO. 3, 307–327
http://dx.doi.org/10.1080/08263663.2016.1225680
ABSTRACT
Why did subnational authoritarian enclaves emerge during federal
transitions to democracy, as was the case of Bahia (Brazil) and
Oaxaca (Mexico)? How did they come to an end, many years later?
In this article, I argue that these enclaves’ life cycles are related to
the instability of the hybridization processes that accompanied the
transition to democracy. To test this hypothesis, I address four sub-
questions in comparative perspective: If elections are the central
element of the transition to democracy, what is their role in the
emergence of subnational authoritarian enclaves? Once subna-
tional elections became competitive, how did authoritarian coali-
tions manage to win them over decades? A contrario, why did the
formation of a viable opposition coalition take so much time?
Finally, what role did federal actors and dynamics play in these
processes?
Malgré les transitions démocratiques dans les pays fédéraux latino-américains, d’im-
portantes pratiques autoritaires restèrent longtemps en vigueur au niveau subnational1
en Amérique latine (Gervasoni 2010; Giraudy 2010), créant des enclaves autoritaires
subnationales – des juridictions territoriales où la présence de pratiques autoritaires
Depuis longtemps, aussi bien Bahia qu’Oaxaca sont aux prises avec des problèmes
chroniques de criminalité et de violence sociale, ainsi que des cas ciblés de violence
politique (Martínez Vásquez 2007; Varjão 2008). Toutefois, ce n’est qu’à Oaxaca que
l’on vécut des expériences de violence politique massive. En juin 2006, le gouverneur
Ulises Ruiz réprima violemment une manifestation d’instituteurs, déclenchant ainsi un
fort mouvement de protestation dans la capitale subnationale et ses environs qui attira
l’attention médiatique nationale et internationale. Ce mouvement, mené par une orga-
nisation parapluie appelée Asociación popular de los pueblos de Oaxaca (APPO),
paralysa la vie politique subnationale avant de déclencher la répression directe des
forces policières fédérale et subnationale en novembre (Martínez Vásquez 2007; Yescas
Martínez 2007). Suite à ces évènements, Ruiz termina son mandat sans encombre en
2010.6
Les élites autoritaires de Bahia et Oaxaca subirent toutes deux une défaite électorale
qui, d’après la plupart des analystes, devrait les écarter plus ou moins définitivement du
pouvoir. Dans les deux cas, les coalitions électorales gagnantes réunirent un vaste
spectre de partis politiques et d’organisations sociales autour d’un candidat charisma-
tique. À Bahia, Jaques Wagner, membre fondateur du Partido dos Trabalhadores (PT) et
syndicaliste de longue date, gagna l’élection de gouverneur en 2006. À Oaxaca, Gabino
Cué, ancien maire de la capitale subnationale, remporta l’élection de 2010 (Galo 2007;
Krauze 2010).
La coalition autoritaire
La mise en place d’élections concurrentielles obligea les élites autoritaires à construire et
maintenir des coalitions électorales gagnantes comme condition essentielle à leur survie
politique. Elles durent mobiliser toutes leurs ressources politiques, révélant ainsi leurs
liens et leur pénétration du système politique subnational.
À Bahia, ACM déploya une combinaison de leadership charismatique et de machine
électorale appelée carlismo pour créer et soutenir une coalition large et incongrue, allant
des entrepreneurs industriels des centres urbains aux chefs politiques traditionnels de
l’intérieur, en passant par toutes sortes d’organisations populaires. La coalition parti-
sane centrée autour du PFL fonctionnait surtout comme une courroie de transmission
(de Oliveira 1987; Dantas Neto 2006). Jusqu’à sa mort en 1998, l’héritier naturel d’ACM
était son fils, Luís Eduardo Magalhães. Son petit-fils, ACM Neto, reprit le flambeau aux
années 2010 et réussit à se faire élire maire de Salvador en 2012. Cependant, le locus
central du parti (appelé désormais Democratas) se trouve présentement dans le Sud et le
Sud-Est du Brésil.
À Oaxaca, la présence du PRI et d’un réseau corporatiste dense, tous deux contrôlés
depuis Mexico, se combinèrent avec la stricte règle de non-réélection pour éviter
l’émergence d’un leadership charismatique subnational. À sa place apparut un
système vertical et très institutionnalisé de méditation politique. Comme résultat, le
gouverneur devint l’intermédiaire politique subnational par excellence, mais avec un
mandat très circonscrit dans le temps (Cosío Villegas 1974; Tena Ramíez 1998).
En ce qui a trait à leur vie associative, autant Bahia qu’Oaxaca développèrent des
organisations nombreuses et diversifiées. Toutefois, elles restèrent fragmentées et
orientées vers la procuration de services à leurs membres, plutôt que vers l’espace
public. En temps normal, elles confrontent le gouvernement directement, un-à-un, se
rendant ainsi vulnérables à ses pressions politiques et à ses pratiques clientélistes
(Snyder 2001; Goldman 2006).
Comme résultat du processus d’hybridation, le clientélisme évolua. Bahia vit
apparaître un certain nombre de comités participatifs, en santé et en éducation notam-
ment (certains mandatés par la Constitution de 1988). Toutefois, leurs décisions furent
simplement consultatives et ne transformèrent point la vie associative de l’état (Mota
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La coalition d’opposition
En tant qu’enclaves autoritaires, Bahia et Oaxaca firent toujours face à une certaine
opposition, surtout en milieu urbain (Montero 2012). Toutefois, la faiblesse
démographique relative des villes et la marginalité politique de ces groupes permit la
consolidation des enclaves autoritaires subnationales, qui, dans un cercle vicieux,
entravèrent ensuite leur développement. Puisque les partis politiques étaient inefficaces
et concentrés dans les zones urbaines, certaines organisations sociales des leaders de
facto de l’opposition. Par ailleurs, la fragmentation idéologique de l’opposition nuisit
également à la formation d’un front commun (Dantas Neto 2003; Díaz Montes 2004).
L’opposition n’arriva finalement au pouvoir que grâce au déclin de la coalition
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autoritaire, dont elle profita autant en termes de sources de leadership que d’espace
politique.
À son zénith en 1998, le carlismo n’incluait pas seulement le PFL et d’autres petits
partis de droite, mais aussi le PMDB et le Partido da Social-Democracia Brasileira
(PSDB, le parti du Président Cardoso). Cependant, l’implication d’ACM dans des
nombreux scandales politiques, incluant une affaire d’espionnage politique au Sénat
fédéral, mit fin à l’alliance PFL-PSDB en 2001. Voyant sa part du vote fondre
rapidement, le PMDB abandonna le PFL en 2002. Wagner fut alors capable d’inclure
le PMDB dans sa coalition d’opposition et ainsi profiter de sa meilleure implantation
dans les régions rurales de Bahia. Sous le leadership charismatique de Wagner, le
PSDB se joignit aussi à sa coalition pour les élections de 2006 (Galo 2007; Borges
2010).
À Oaxaca, l’échec de la tentative du gouverneur Diódoro Carrasco Altamirano
d’imposer son candidat préféré à sa succession en 1998 divisa profondément le PRI
oaxaquène. Carrasco Altamirano n’abandonna le PRI qu’en 2006, mais fit néanmoins
une opposition marquée à ses successeurs José Murat (1998–2004) et Ulises Ruiz (2004–
2010). Il fut également un acteur clé dans les négociations qui menèrent à la formation
de la coalition qui s’imposa au PRI en 2010. De son côté, Cué abandonna le PRI en 2001
pour devenir le maire issu de l’opposition de la ville d’Oaxaca (Yescas Martínez 2004;
Galo Samario 2010).
L’adoption de procédures démocratiques formelles dans un contexte hybride con-
tribua aussi à la croissance de l’opposition à Bahia et Oaxaca. L’ouverture permit aux
partis d’opposition de gagner un certain nombre de municipalités, dont les capitales
subnationales, obtenant ainsi accès à leurs propres ressources clientélistes. Sur cette
base, leur prestige politique et leur succès électoral augmentèrent également. Ainsi,
autant à Bahia qu’à Oaxaca, les partis d’opposition reproduisirent et renouvelèrent les
vielles pratiques clientélistes par l’instrumentalisation des canaux de participation
populaire (Hunter 2007; Montambeault 2013).
Cependant, en ouvrant la porte aux transferts de loyauté politique, cette dynamique
impliqua une détérioration des rapports clientélistes à long terme. Une course
clientéliste émergea, chaque parti cherchant à offrir davantage de ressources à ses clients
en échange d’un soutien politique immédiat. Dans un contexte d’élections de plus en
plus concurrentielles et de ressources publiques limitées, l’avenir du clientélisme semble
être en question (Barreira 2006; Hilgers 2012).
De leur côté, les organisations sociales jouèrent un rôle important dans la création de
coalitions d’opposition viables en mobilisant des électeurs dans les régions où les partis
politiques étaient peu présents. À Bahia, ce fut le cas des syndicats des travailleurs
pétrochimiques – où Jaques Wagner fit ses débuts en politiques – et des administrations
municipales (de Carvalho 2010). À Oaxaca, ce furent les coalitions d’ouvriers, étudiants
et paysans des villes de Oaxaca et Juchitán (Martínez Vásquez 1990; Rubin 1997).
Toutefois, les rapports entre organisations sociales et partis politiques divergèrent de
façon importante entre Bahia et Oaxaca.
À Bahia, la plupart des organisations sociales n’intervinrent pas en politique ouverte
et cherchèrent plutôt à établir des rapports privilégiés avec les partis politiques et le
gouvernement (Palmeira 2006). À Oaxaca, au contraire, les organisations sociales
s’avancèrent dans l’espace public de façon autonome aussi tôt que 1946 (Murphy &
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Stepick 1991). À partir des années 1980, elles devinrent des compétiteurs parfois
acharnés des partis politiques, autant en termes de mobilisation que d’initiative. En
conséquence, elles furent aussi une cible importante de la répression politique, notam-
ment lors de la crise de 2006 (Durazo Herrmann 2010).
Dans les deux états, l’émergence d’une coalition viable d’opposition est en lien avec
l’apparition d’un leader charismatique, capable de surmonter les différences
idéologiques et autres des divers membres de la coalition et même de la porter à travers
une défaite électorale initiale. À Bahia, la coalition gagnante de Wagner inclut des partis
aussi éloignés idéologiquement que le PT, le PSDB, le PMDB et le Partido Comunista do
Brasil (PCdoB). Dans cet effort, Wagner mit à contribution la pratique brésilienne des
coalitions flexibles et non-idéologiques du présidentialisme de coalition.
Par ailleurs, un bon nombre de municipalités – traditionnellement la chasse gardée
du carlismo – appuyèrent Wagner et sa coalition sans s’affilier au PT (suivant la
tradition du governismo9). Ces maires restèrent au PMDB ou rejoignirent le nouveau
Partido Social Democrático (PSD), dirigé par Otto Alencar, un ancien carlista devenu
vice-governeur de Bahia entre 2010 et 2014 (Borges 2010; Alencar 2011; PSD-BA 2014).
À Oaxaca, des différences idéologiques inconciliables compliquèrent longtemps la
formation d’une coalition d’opposition viable. Cependant, les efforts de Cué et de
Carrasco Altamirano – tous deux des anciens príistas – permirent de réunir autant le
PAN (de droite) que le PRD (de centre-gauche) grâce à des connections personnelles
lors des élections de 2004 et 2010. La défection de nombreux príistas vers tous les partis
d’opposition facilita cette démarche. Ainsi, la dimension conjoncturelle est tout aussi
importante que les développements structuraux dans la formation des coalitions d’op-
position dans les enclaves autoritaires subnationales.
Le rôle de la fédération
Comme souligné plus haut, le cycle de vie des enclaves autoritaires est assujetti à une
double condition: le contrôle local et la tolérance fédérale. Dans les faits, la fédération
conditionne la politique subnationale de nombreuses manières, allant de l’intervention
directe du gouvernement ou d’autres acteurs fédéraux à des contraintes institutionnelles
et informelles. Le canal d’influence fédérale le plus important est la mise en place des
termes de référence politique: la transition fédérale rend obligatoires certaines réformes
démocratiques au niveau subnational, tandis que le nouveau discours politique – utilisé
aussi bien au niveau fédéral que subnational – intègre des attentes démocratiques
explicites. En conséquence, les élites autoritaires subnationales n’ont d’autre alternative
que de s’adapter aux nouvelles conditions politiques (Gibson 2013).
Les états mexicains jouissent d’une autonomie institutionnelle beaucoup plus impor-
tante que leurs contreparties brésiliennes. Au-delà du fait qu’au Brésil, la Constitution
fédérale et certaines lois règlementaires importantes (notamment le code électoral)
imposent un degré très important d’homogénéité institutionnelle, la Cour suprême
du Brésil a désavoué un bon nombre d’efforts d’innovation institutionnelle. Au
Mexique, par contre, selon la Constitution fédérale, les états sont « libres et souverains
» dans leur régime intérieur et la Cour suprême évite consciencieusement toute
apparence d’intervention dans l’autonomie subnationale (Durazo Herrmann 2009).
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Avec l’hybridation, la possibilité de faire tomber l’enclave autoritaire d’un seul coup
électoral devient un stimulant puissant pour la formation de coalitions larges autour
d’un seul candidat. La présence d’un leader charismatique facilite la mise en place d’une
coalition sans avoir à se consumer dans des discussions sur le programme électoral et
les priorités politiques, tout en offrant à la population une alternative crédible. Autant à
Bahia qu’à Oaxaca, les résultats se sont traduits par des coalitions très larges, avec des
membres sans trop d’affinités idéologiques, tenues ensemble par des négociations très
ponctuelles entre individus (Galo 2007; Galo Samario 2010).
Toutefois, les possibilités de rompre définitivement avec le passé furent réduites
d’autant, car peu d’emphase fut accordée à la création de liens horizontaux ou de
procédures politiques universelles, rationnelles et abstraites – c’est-à-dire, purement
démocratiques (Eisenstadt 1973; Bach 2011). En conséquence, le remplacement de
l’ancienne élite subnationale par une coalition d’opposition pose la question de la fin
définitive de l’enclave autoritaire. Quoi qu’il en soit, il y eut une importante circulation
d’élites et ce, aussi bien à Bahia qu’à Oaxaca. Le triomphe sans conteste du PT lors des
élections à gouverneur à Bahia de 2014 et le passage de Wagner au gouvernement
fédéral en tant que ministre de la Défense, puis de la Casa Civil (devenant ainsi le
principal articulateur politique de la présidente Dilma; Portal Brasil 2015) renforcent
cette impression. À Oaxaca, lors des élections législatives de mi-mandat de 2013, la
coalition de Cué avança de façon notable, capturant pour la première fois la moitié des
sièges de l’assemblée législative (IEEPCO 2015).
Pour sa part, la méthode de la différence nous permet d’évaluer le rôle paradoxal de
la violence politique dans ce processus. Relativement absente à Bahia, très présente à
Oaxaca encore aujourd’hui, la violence politique ne semble pas avoir exercé d’effets
importants qui différencieraient un état de l’autre, ni dans un sens ni dans l’autre. Il y a
donc lieu de questionner le rôle de la répression comme étant soit un inhibiteur (à court
terme), soit un détonant (à long terme) du changement politique. D’autres formes de
rapport État-société, nommément le clientélisme, ressortent comme ayant un plus
grand potentiel d’explication.
Finalement, des nombreux analystes (Gibson 2005, 2013; Hernández Rodríguez
2008; Borges 2010) signalent l’importance des acteurs politiques fédéraux – gouverne-
ment, partis politiques, organisations sociales, etc. – dans le changement politique
subnational. Cependant, l’influence de ces acteurs est limitée par son caractère con-
tingent (ils n’interviennent que si leurs intérêts directs sont en jeu) et par sa fragmenta-
tion (puisque les acteurs fédéraux sont loin d’être homogènes ou d’agir de concert).
Toutefois, des facteurs fédéraux plus indirects, formels ou informels – tels que la
législation ou même les attentes politiques – jouent un rôle important dans l’encadre-
ment des dynamiques politiques subnationales et ne doivent pas être négligés.
Les rapports entre chaque état subnational et sa fédération sont très différents. À
Bahia, ACM chercha à déployer un poids politique important au niveau fédéral –
notamment comme membre clé des coalitions fédérales. Ce faisant, ACM obtint un
accès significatif aux ressources de l’État fédéral qu’il utilisa pour consolider son
emprise sur le système politique subnational. Le présidentialisme de coalition
brésilien, dans lequel le président doit créer des coalitions législatives aussi vastes que
possible pour faire passer son programme, favorisa ce résultat (Dantas Neto 2009;
Power 2010). Toutefois, la machine politique subnationale resta très vulnérable aux
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Notes
1. Le niveau subnational est celui inférieur à l’État national, mais supérieur aux municipalités.
Dans les pays fédéraux, il s’agit des états fédérés (états ou provinces, selon la terminologie
utilisée; Durazo Herrmann 2009).
2. Dans le fédéralisme dual, chaque ordre de gouvernement dispose d’au moins une juridic-
tion qui lui est exclusive, créant ainsi deux niveaux visiblement distincts (Wheare 1963).
3. En 2007, le PFL s’est renommé Democratas (DEM), dans un effort de se dissocier
publiquement de son passé autoritaire (Democratas 25, 2011).
4. Le corporatisme d’État est une variante du corporatisme dans laquelle l’État est fortement
impliqué dans la création et le contrôle des organisations sectorielles (Schmitter 1974).
5. Une machine politique est une organisation politique qui se maintient au pouvoir en
adaptant la mise en place des politiques publiques aux demandes particulières de groupes
sociaux hétérogènes (Scott 1969).
6. En juin 2016, la violence politique refit surface à Oaxaca, mais engageant cette fois-ci l’État
fédéral et le syndicat des instituteurs (Méndez 2016).
7. L’exemple le plus emblématique est celui du groupe de carnaval « Filhos de Gandhy », lié
au syndicat de dockers du port de Salvador, et dont ACM était le parrain officiel.
8. Le PMDB fut longtemps le seul parti légal d’opposition au Brésil sous le régime militaire
(Mainwaring 1997).
9. Le governismo, au niveau subnational, est la tendance des députés et des maires à s’allier au
gouverneur de l’état pour profiter de davantage de ressources publiques. Il s’agit d’une façon
non-idéologique et extra-patisane de construire des alliances politiques (Abrucio 1998).
Remerciements
L’auteur souhaite remercier Micheline de Sève, Celina Souza, Edward Gibson, Fábio Henrique
Pereira et les évaluateurs anonymes pour leurs commentaires à des versions antérieures de cet article.
Déclaration
No potential conflict of interest was reported by the author.
Financement
Le Fonds québécois de recherche sur la société et la culture finança généreusement cette
recherche.
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