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Association clinique et impact de la COVID-19 sur la prévalence des

anticorps antiphospholipides : anti-B2glycoproteine I et antiCardiolipine

N.DZIRI1, H.MERICHE1, S.GADIRI1

1 : Service d’immunologie, CHU Annaba

Introduction :
Depuis la survenue de la pandémie COVID-19, une hausse dans l’incidence des thromboses a
été observée chez les malades infectés. Plusieurs études ont évalué l’implication des anticorps
anti-phospholipides dans la survenue de cet état d’hypercoagulation.
L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact de la COVID-19 sur la prévalence des
anticorps anti-B2Glycoproteine I et antiCardiolipine, et leur association clinique à l’infection.

Patients et Méthodes :

Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective, décrivant les caractéristiques cliniques et les
résultats de la recherche des anticorps aCL et aB2GPI en période pré et durant la COVID-19
(2019 et 2020) sur un échantillon de 347 malades adressés au service d’immunologie
d’ANNABA.

Une recherche des aCL (IgG, IgA, IgM) et des aB2GP1 (IgG, IgA, IgM) a été effectuée par
test ELISA.

Résultats :

En période pré-COVID-19 (2019), la prévalence des anticorps antiphospholipides (aB2GP1 et


aCL) était de 31.32%, tandis qu’au cours de la pandémie (2020), leur prévalence avoisinait les
49.09%. Une augmentation dans la prévalence des anticorps aB2GP1 et aCLa été observée
avec la survenue de la crise sanitaire, ce qui pourrait témoigner du rôle que pourrait jouer ces
anticorps dans la physiopathologie des thromboses rapportées chez les malades infectées.

Conclusion :

Des anticorps anti-phospholipides ont été enregistré chez presque la moitié des malades ayant
été COVID-19 positifs. Présence transitoire ou véritable implication dans la survenue de
thromboses chez ces patients ? Des études prospectives sont à envisager pour mieux identifier
l’association clinique et pathologique des APL au cours du COVID-19.

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