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Le 10 juillet 2020
L’élaboration de ces documents se fonde sur une recherche systématique dans les articles scientifiques
publiés et non publiés (p. ex., ProMED, CIDRAP, Johns Hopkins Situation Reports) et dans les comptes
rendus des médias, le cas échéant. Les résultats pertinents sont examinés et les données sont extraites
aux fins de synthèse. Tous les documents de la série sont examinés par des experts en la matière de SPO
avant leur affichage.
Principales constatations
À ce stade de la pandémie de COVID-19, peu d’études évaluées par les pairs ont porté sur
l’occurrence ou la prévalence de séquelles à long terme associées à la maladie.
Certaines données probantes font état de troubles olfactifs (p. ex., dysosmie) et gustatifs
(p. ex., dysgueusie) comme étant des séquelles à long terme relativement courantes de la
COVID-19.
Plusieurs études ont établi un lien entre le syndrome inflammatoire multisystémique chez
les enfants (MIS-C) et l’infection à SARS-CoV-2. Le MIS-C peut laisser des séquelles à long
terme.
Compte tenu de la pathophysiologie de la COVID-19 ou de ce qu’on connaît d’autres maladies
infectieuses, on peut s’attendre à des séquelles cardiovasculaires, pulmonaires et autres
séquelles neurologiques.
On pourrait s’attendre aussi à d’autres séquelles à long terme d’après les connaissances
acquises sur le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-
Orient (MERS), à savoir l’anxiété, des anomalies cardiovasculaires, la dépression, les troubles du
métabolisme glucidique, une hyperlipidémie, un trouble du métabolisme des lipides, un trouble
de stress post-traumatique et une capacité pulmonaire réduite.
La COVID-19 et les séquelles à long terme – Ce que nous savons jusqu’à présent sur 1
Contexte
Au fil de l’évolution de la pandémie de COVID-19, les effets à long terme de l’infection sont devenus de
plus en plus connus, que ce soit sur les plans cardiaque, neurologique, métabolique ou respiratoire
(Dasgupta et al.).1
Aux fins du présent document, nous considérons comme séquelles à long terme tout symptôme qui
apparaît après 6 semaines ou qui persiste plus de 6 semaines après l’apparition des symptômes de la
COVID-19, à l’exception des symptômes et des complications attribuables à la phase aiguë de l’infection.
Les données actuelles de la mission conjointe Chine-OMS (Organisation mondiale de la Santé) sur la
COVID-19 donnent à penser que la période médiane entre le début de la maladie et le rétablissement
clinique est d’environ 2 semaines pour les cas légers, et de 3 à 6 semaines pour les patients atteints
d’une forme sévère ou critique de la maladie (Organisation mondiale de la Santé).2
Ce document vise à examiner les connaissances actuelles sur les séquelles à long terme de l’infection à
coronavirus (COVID-19). Il ne fait pas état des effets indirects des mesures de santé publique sur les
séquelles à long terme, p. ex., les effets de la distanciation sociale sur la santé mentale ou les
conséquences du report des soins de santé sur la gestion des maladies chroniques.
Cothran et al. ont supposé que la réponse immunitaire à la forme grave de la COVID-19 peut
entraîner un déclin cognitif (causé par un choc cytokinique) et un accident vasculaire cérébral.
Or, il n’y a actuellement aucune preuve de déclin cognitif chez les patients guéris de la COVID-
19.8
Dans un commentaire, Lennon a signalé la possibilité d’un risque accru de maladie d’Alzheimer
durant la COVID-19 et après le rétablissement.9
De nombreuses études ont porté sur la persistance à long terme de troubles sensoriels, plus
précisément, les troubles olfactifs (odorat) et gustatifs (goût). Ces études utilisent différentes façons de
mesurer les symptômes, et la plupart n’incluent pas de périodes de suivi qui démontreraient la présence
de séquelles à long terme (persistance pendant plus de 6 semaines après l’apparition des symptômes de
la COVID-19) (Sayin).10
En Corée du Sud, Lee et al. ont rapporté que la majorité des patients atteints d’anosmie et
d’agueusie (n=488) étaient rétablis au bout de 3 semaines.11 La période médiane de disparition
des symptômes d’anosmie et d’agueusie chez les personnes atteintes de la COVID-19 était de
La COVID-19 et les séquelles à long terme – Ce que nous savons jusqu’à présent sur 2
7,0 jours (écart interquartile [EI] : 4,0-11,0, fourchette : 1-39) et de 6,0 jours (EI : 3,0-10,0,
fourchette : 1-42), respectivement. L’âge médian des patients était de 36,5 ans (EI : 24,5-54,0).
Dans une étude portant sur 126 personnes atteintes de la COVID-19 et éprouvant des troubles
olfactifs en Italie, le trouble olfactif s’était résorbé 40 jours après l’apparition des premiers
symptômes chez 83,4 % des patients (intervalle de confiance [IC] de 95 % : 89,5-76,2); on ne
connaît pas exactement quelle proportion des patients éprouvaient des symptômes persistants
après 6 semaines (Paderno et al.).12 Seize sujets (12 %, n=135) ont indiqué toujours présenter un
trouble gustatif à la fin de la période de suivi (la période de rétablissement médiane à partir de
l’apparition du trouble était de 33 ± 15 jours); on ne connaît pas exactement quelle proportion
des patients présentaient des symptômes persistants après 6 semaines. L’âge médian des
patients était de 45 ans (tranche d’âge : 18-70 ans).
Kosugi et al. ont rapporté que l’odorat était revenu après une période médiane de 15 jours (EI :
10-21, n=72).13 Dans plusieurs cas, l’hyposmie ou l’anosmie n’était pas complètement disparue
au 31e jour ou lors du dernier suivi; il peut donc y avoir des cas d’hyposmie ou d’anosmie à long
terme dans cette cohorte. L’âge médian des patients était de 36 ans (EI : 31-34 ans).
Li J et al. ont rapporté que la période moyenne entre l’apparition des symptômes de la COVID-
19 et la disparition de la dysosmie était de 62 jours (fourchette de 25 à 95 jours), dans une
cohorte de 145 personnes atteintes de la COVID-19 en Chine. L’âge médian des patients était de
49 ans (tranche d’âge : 13-80 ans).14
En Allemagne, Otte et al. ont rapporté que 50 % (25 sur 50) des personnes atteintes de la
COVID-19 qui présentaient des troubles olfactifs, en souffraient toujours 7 semaines après
l’apparition des premiers symptômes, d’après un test psychophysiologique de l’odorat, malgré
le fait qu’elles avaient indiqué la disparition totale des autres symptômes de la maladie.15 L’âge
médian des patients était de 43,2 ans (tranche d’âge : 23-69 ans).
En Italie, Meini et al. ont observé que 9,5 % des personnes atteintes de la COVID-19 (4 sujets sur
42) présentant une agueusie avaient toujours un trouble gustatif en moyenne 32 jours après
l’apparition des symptômes; dans le cas de l’anosmie, la proportion était de 4,8 % (2 surjets sur
42).16 L’âge moyen des patients souffrant d’agueusie ou d’anosmie était de 63 ans. La durée
médiane de l’anosmie et de l’agueusie était de 18 et 16 jours, respectivement.
Selon une étude par tomodensitométrie menée auprès de 165 patients atteints de la COVID-19
par Jin et al. [non évaluée par les pairs] et les données de suivi, dans 13,9 % des cas (23 sur 165),
la tomodensitométrie de référence indiquait des dommages alvéolaires diffus (la période
médiane entre l’apparition des symptômes et la tomodensitométrie de référence était de
7 jours (fourchette : 1-44 jours).20 Dans les tomodensitométries effectuées ≥30 jours après
l’apparition des symptômes, 22,0 % des patients (9 sur 41) présentaient toujours des dommages
alvéolaires diffus. L’âge médian des patients était de 49,5 ans ± 15,9 ans (tranche d’âge : 4-
89 ans).
La COVID-19 et les séquelles à long terme – Ce que nous savons jusqu’à présent sur 3
Séquelles cardiovasculaires à long terme
L’expression du récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ECA2) sur les myocytes, les
cellules endothéliales coronaires et le muscle lisse artériel accroissent le risque de dommages aux
organes chez les personnes atteintes de la COVID-19, étant donné que le virus utilise ces récepteurs
pour pénétrer dans les cellules (Chen et al., Cormican et al., Guo et al.).21-23 La majorité des études ont
porté sur les complications graves, mais il pourrait y avoir des séquelles à long terme compte tenu du
mécanisme expliqué ci-dessus.
Driggin et al. ont supposé que les séquelles et complications cardiovasculaires suivantes peuvent
être observées chez les personnes atteintes de la COVID-19 qui présentent déjà des facteurs de
risque cardiovasculaires : syndrome coronarien aigu, infarctus du myocarde, arythmie, choc
cardiogène, insuffisance cardiaque, myocardite et thrombo-embolie veineuse.24
Sardari et al. ont fait état d’un cas de myocardite chez une personne de 31 ans trois semaines
après qu’elle a été guérie de la COVID-19; on ne sait cependant pas combien de temps après
l’apparition des symptômes elle s’est manifestée, ce qui ne permet pas de déterminer s’il s’agit
d’une séquelle à court ou à long terme.25
On reconnaît depuis peu que le MIS-C peut être associé au SRAS-CoV-2. Des rapports donnent à penser
que le MIS-C apparaît des semaines après une infection possible ou une exposition à la COVID-19 (Belot
et al., Cheung et al., Pouletty et al.).26-28 Les symptômes varient, mais de nombreux enfants présentent
des symptômes similaires à ceux du syndrome du choc toxique ou de la maladie de Kawasaki. Cette
maladie est un diagnostic clinique caractérisé par une fièvre qui persiste pendant plus de cinq jours, une
conjonctivite bilatérale non purulente, une lymphadénopathie cervicale unilatérale, une éruption
cutanée, un œdème périphérique aux mains ou aux pieds, des lèvres sèches ou gercées et une langue
framboisée (Lin et al.).29 Les complications cardiovasculaires sont l’un des effets à long terme les plus
significatifs de la maladie de Kawasaki, plus particulièrement les anévrismes d’artères coronaires.
Feldstein et al. ont mené une étude sur 186 patients atteints du MIS-C dans 26 états
américains.30 Quatorze de ces patients avaient des antécédents de symptômes associés à la
COVID-19; la période médiane entre l’apparition des symptômes initiaux et ceux du MIS-C était
de 25 jours (fourchette : 6-51 jours). La plupart des patients ont dû être admis aux soins
intensifs (80 %, 148 sur 186), 20 % ont nécessité une ventilation mécanique (37 sur 186), 8 % (15
sur 186) avaient des anévrismes d’une artère coronaire et trois enfants sont morts. L’âge
médian des sujets de l’étude était de 8,3 ans (EI : 3,3-12,5 ans).
Dans une étude de patients atteints du MIS-C dans l’État de New York, Dufort et al. ont rapporté
99 cas confirmés ou soupçonnés.31 Avant l’hospitalisation due au MIS-C, 24 % des patients (24
sur 99 enfants) présentaient des symptômes similaires à ceux de la COVID-19; la période
médiane entre l’apparition des symptômes de la COVID-19 et l’hospitalisation était de 21 jours
(EI : 10-31 jours). La plupart des patients ont dû être hospitalisés aux soins intensifs (80 %, 79 sur
99), 10 % (10 sur 99) ont nécessité une ventilation mécanique, 9 % (9 sur 99) ont subi un
anévrisme d’une artère coronaire et deux patients sont décédés. Quarante-deux pour cent des
patients (42 sur 99) étaient âgés entre 6 et 12 ans.
En France, Toubiana et al. ont signalé que la période médiane écoulée entre l’apparition des
symptômes de la COVID-19 et de ceux du MIS-C chez 21 patients était de 45 jours (fourchette :
18-79 jours).32 L’âge médian des patients était de 7,9 ans (tranche d’âge : 3,7-16,6 ans).
La COVID-19 et les séquelles à long terme – Ce que nous savons jusqu’à présent sur 4
Séquelles à long terme sur les reins et le foie
Peu d’études évaluent les séquelles de la COVID-19 sur les reins et le foie. La majorité des études font
état de dommages graves qui pourraient mener à des séquelles à long terme; il faut toutefois mener
d’autres études sur le sujet.
Adapa et al. signalent des lésions aiguës aux reins durant une infection à la COVID-19, qui
pourrait entraîner des effets à long terme.33
Par contre, Wang et al. ont indiqué que la COVID-19 n’entraîne pas de lésion grave du foie, en
s’appuyant sur une étude menée auprès de 116 patients hospitalisés en Chine dont l’âge
médian était de 54 ans (EI : 38-69 ans).34
Dans une méta-analyse, la prévalence globale de lésion du foie chez 4 191 personnes atteintes
de la COVID-19 était de 19,5 % (IC de 95 % : 14,3-26,1), avec des écarts substantiels entre les
19 études (Samidoust et al.).35 Compte tenu de la possibilité de lésion au foie découlant d’une
infection à COVID-19, on peut raisonnablement supposer que des séquelles à long terme
peuvent être observées chez les patients guéris (les séquelles dépendront du type de lésion du
foie, mais elles ne sont pas examinées dans l’article).
Une étude montre une concentration et une motilité moindre des spermatozoïdes jusqu’à
90 jours après l’infection à COVID-19 (Segars et al.).36
Dans une méta-analyse d’études sur la COVID-19, Rogers et al. ont rapporté qu’une étude
indiquait que 65 % des personnes (26 sur 40) admises aux soins intensifs étaient confuses et que
69 % (40 sur 58) étaient agitées; une autre étude indiquait une altération de la conscience chez
21 % des patients, soit 17 sur 82.41 Selon une autre étude, 33 % des patients, soit 15 personnes
sur 45 atteintes de la COVID-19 qui avaient subi une évaluation au moment de leur congé,
présentaient le syndrome dysexécutif.
Dans le cadre d’une étude unicentrique aux États-Unis [non évaluée par les pairs, Malik et al. ont
signalé que chez 11 personnes atteintes de la COVID-19 (dont l’âge médian était de 60,3 ans ±
15,7 ans) et du syndrome de détresse respiratoire aiguë qui avaient été mises en position
ventrale, toutes ont développé des neuropathies focales ou multifocales.42 Selon les auteurs, les
La COVID-19 et les séquelles à long terme – Ce que nous savons jusqu’à présent sur 5
lésions nerveuses périphériques pourraient être causées par l’hyper-inflammation et
l’hypercoagulabilité liées à l’infection de la COVID-19.
En Italie, Kiekens et al. ont signalé de nombreux problèmes associés aux patients atteints de la
forme grave de la COVID-19 et soignés aux soins intensifs, dont la dysphagie, une démarche
anormale, des problèmes d’équilibre, une faiblesse musculaire, une myopathie, des douleurs au
cou et aux épaules (dues au fait qu’elles avaient été mises en position ventrale pendant une
période prolongée), une neuropathie, des problèmes psychologiques et une mobilité articulaire
réduite.43 Les auteurs signalent également le besoin de physiothérapie respiratoire chez les
patients rétablis en raison d’une fibrose pulmonaire.
Les auteurs d’un rapport ont vivement recommandé d’effectuer une surveillance cardiaque chez
les patients rétablis de la COVID-19 à qui on avait administré de l’hydroxychloroquine ou de
l’azithromycine durant la phase aiguë de l’infection, car ces médicaments peuvent causer de
l’arythmie (p. ex., Kara et al.).44
Dean et al. ont signalé qu’il y aurait une demande accrue de services de physiothérapie des
suites de la COVID-19, surtout des programmes d’exercices structurés pour les patients qui
réintègrent la collectivité.45
Dans le cadre d’une analyse systématique et d’une méta-analyse, Ahmed et al. ont signalé que
les séquelles à long terme les plus fréquemment observées chez les personnes atteintes du SRAS
ou du MERS 6 mois après leur congé étaient une capacité altérée de diffusion pulmonaire du
monoxyde de carbone (signe de fibrose pulmonaire ou de maladie vasculaire pulmonaire;
prévalence de 27 %, intervalle de confiance de 95 % [IC] : 15-45 %) et une capacité réduite à
l’effort (distance médiane sur 6 minutes de marche = 461 m, IC de 95 % : 450-473 m).46 De plus,
la prévalence du trouble de stress post-traumatique 6 mois suivant le congé s’établissait à 39 %
(IC de 95 % : 31-47 %), suivi de la dépression (33 %, IC de 95 % : 20-50 %) et de l’anxiété (30 %, IC
de 95 % : 10-61 %).
En Corée du Sud, Park et al. ont indiqué que 42,9 % de survivants (27 patients sur 63) au MERS
avaient déclaré souffrir du syndrome de stress post-traumatique et que 27,0 % (17 patients sur
63) avaient déclaré souffrir de dépression 12 mois après le MERS (il n’est pas clair s’il s’agissait
de 12 mois après l’apparition de la maladie ou depuis le rétablissement).47 L’âge médian des
patients était de 49,2 ans ± 12,6 ans.
Dans le cadre d’une méta-analyse, Rogers et al. ont indiqué que durant la phase postaiguë de la
maladie chez les patients atteints du SRAS ou du MERS, la prévalence ponctuelle du syndrome
de stress post-traumatique était de 32,2 % (121 patients sur 402 issus de 4 études (IC de 95 % :
23,7-42,0); suivi de la dépression, 14,9 % (77 patients sur 517 issus de 5 études), (IC de 95 % :
12,1-18,2); et de troubles anxieux, 14,8 % (42 patients sur 284 issus de 3 études, IC de 95 % :
11,1-19,4).41
Wu et al. ont examiné 25 personnes qui avaient été atteintes du SRAS 12 ans auparavant et ont
constaté que 68 % souffraient maintenant d’hyperlipidémie et 44 % d’anomalies
La COVID-19 et les séquelles à long terme – Ce que nous savons jusqu’à présent sur 6
cardiovasculaires,48 sans compter que 60 % présentaient des troubles du métabolisme
glucidique.
Li AM et al. ont démontré que les enfants atteints du SRAS souffraient de séquelles à long terme
6 mois après leur rétablissement.49 Seize patients sur 47 (34 %) affichaient constamment des
anomalies au tomodensitogramme (i.e., apparence de verre dépoli, trappage). Chez 38 patients
ayant subi des examens fonctionnels respiratoires, 4 présentaient une fonction pulmonaire
anormale (p. ex., obstruction légère ou insuffisance restrictive). De plus, les difficultés signalées
à l’effort étaient associées à des tomodensitogrammes anormaux. L’âge médian de tous les
patients était de 13,6 ans (EI : 9,9-16,0 ans).
La COVID-19 et les séquelles à long terme – Ce que nous savons jusqu’à présent sur 7
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Modèle proposé pour citer le document
Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). La COVID-19 et
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pour l’Ontario; 2020
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