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La loi d'Ohm :

1. Définition :

La tension aux bornes d'un récepteur purement thermique est égal au


produit de sa résistance et du courant traversant ce récepteur.

U=R*I

Où U est la tension aux bornes de la résistance (en volt [V] ), R la valeur de la


résistance (en ohm) et I le courant traversant celle-ci (en ampère [A] ).

2. Utilité :

C'est bien beau tout ça, mais ça nous dit toujours pas à quoi sa sert, et surtout
quand on s'en sert ??

Imaginer un montage, par exemple une alimentation de 12V en courant continu


(càd qui possède un + et un -), où le courant de sortie ne doit pas dépasser 200
mA (milliampère), c'est à dire 0,2 ampère. Comment calculer ce machin?

Eh bien c'est tout simple. Étant donné que la tension est de 12V et que le
courant maximal devant circuler dans le circuit à alimenter est de 200mA, il
suffit d'appliquer la loi !!

Réponse :

U = R*I donc R = U/I Si j'me trompe dit le ;-))

R = 12 / 0,2 = 60

Pour limiter le courant à 200mA venant d'une source de tension de 12 Volt, il


vous suffit de placer une résistance en série de 60 ohm entre la charge (le
circuit à alimenter) et la source de tension (l'alimentation).

D'accord mais pas la peine de faire tout ce remue ménage pour ça :-).

Heureusement cette loi nous permet de faire encore beaucoup de chose.


Associer à la loi des mailles de Kirchhoff, elle permet de calculer un pont
diviseur.

3. Explication:

C'est quoi un pont diviseur ?


C'est ça ;-), attendez que j'vous explique...

Imaginons que nous avons une tension de 12 volt au départ, que R1 vaut 1k
(1000) et que R2 vaut 2,7k (2700). Et on veut savoir la tension aux
bornes A et B. Alors a votre avis...

Et bien en associant la loi des mailles de kischhoff et la loi d'ohm, on y arrive


sans problème.

Démonstration :

Ut = U1+U2 (loi des mailles)

Ut = R1*I + R2*I (Le courant est identique car il n'y a qu'une branche)

I = Ut / (R1+R2)

U = R*I (loi d'ohm)

U1 = R1*I1

U1 = (R1*Ut) / (R1 + R2) ---> Formule d'un diviseur de tension.

Réponse :

U1 = 1000*12 / (1000 + 2700) = 3,24... V

A votre avis quel est la tension au borne de R2 ? huuuum... Eh bien oui, elle
vaut 8,76...V. Tient tient comme par hasard 3,24+8,76 = 12. Ca ne vous rappel
rien ;-) ? Ce ne serait pas la loi des mailles !!

4. Conclusion :
Voilà comme vous pouvez le constater les lois illustrer ci-dessus ne sont pas
difficile à comprendre, ni à mettre en oeuvre. (eh ben si j'avais su, j'me s'rais
mis à l'électronique avant ;-)). Pourtant elles nous rendent vraiment de grand
service, même pour les professionnels, croyez moi :-).

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La loi des mailles de Kirshhoff :

1. Définition :

La somme des tensions aux bornes de chaque composant ( c'est à dire la somme
des chutes de tension) est égal à la force électromotrice d'un générateur. En
d'autre termes :

E - Ug = 0

Où E est la force électromotrice et Ug est la somme des chutes de tension.

2. Utilité :

Ouais.. pas très clair tout ça...

Un petit exemple et tout va allez mieux, vous aller voir.

Prenons un générateur de tension (générateur de Thévenin) composé d'une force


électromotrice de 12V et d'une résistance interne (Rth) de 100 associé à une charge
que l'on va appeler RL de 1k, et regardons ce que cela nous donne si on applique les
lois?

 Commençons par simplifier le schéma ( et oui c'est possible). Étant donné que
les deux résistances sont en série, il suffit d'additionner leur valeur (attention
aux unités). Voir "Comment calculer la résistance équivalente".
Cela nous donne :

Réq = Rth + RL ---> Réq = 100+1k =1100

 Poursuivons par l'application d'un diviseur de tension.

Étant donné que nous avons une force électromotrice de 12V.


Cela nous donne : (Considérons que E = U )

 Et terminons par la loi des mailles de Kirschoff.


Ce qui nous fait : (et oui j'ai changé :-))

3. Conclusion :

La loi des mailles de kischoff est bien vérifiée.

Attend, ne vient pas me dire que c'est si facile de faire des études en électronique :-).

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Le Théorème de Thévenin :

1. A quoi sa sert :
Eh bien c'est tout simple. Lorsque vous avez un schéma "compliqué" et que
vous voulez faire des calculs de courant ou de tension,..., sur un seul élément,
il est parfois bon de simplifier ceux-ci (ceux qui font des maths me
comprenne :-)).

Mais pour simplifier les calculs, il faut .... , vous avez vu juste, il faut
simplifier le schéma. Et c'est grâce au théorème de Thévenin que l'on y arrive.
Vous allez voir.

2. Comment simplifier le schéma ?

Pourquoi thévéniser un circuit? Et bien comme cela on pourra avoir une


tension entre deux bornes (les bornes de sortie), et donc calculer se que l'on
veut (le courant, la puissance dissipée, etc...) sur la charge, qu'on appliquera au
circuit simplifier. Simple non :).

Comme nous l'avons vu précédemment, il est possible de simplifier un réseau


de résistances en une et une seul résistance (voir "Comment calculer les
valeurs équivalentes des résistances ?". Cette résistance va être considérée
comme la résistance interne du générateur. Dans ce cas-ci, on va l'appelé Rth
(résistance de thévenin). (Voir définition d'un générateur et d'un
transformateur)

PS: Même sur un schéma qui n'est pas encore simplifié, le


générateur possède une résistance interne. Si vous ne me croyez
pas, médité sur ceci !!

Alimenter un transfo ayant comme charge une


résistance de faible valeur. Et vous constaterez qu'au
bout de quelques minutes seulement, le transfo
commence à chauffer. Cela prouve bien que le transfo
possède une résistance interne. Pour mieux
comprendre d'où vient cette résistance interne voyer
la définition d'un transformateur.

Bref un circuit comportant une multitude de résistances misent dans tout les
sens, peut se simplifier en ne formant plus qu'une et une seul résistance
accompagner de sa source de tension.

3. Mode d'emploi :

Et oui , pour appliquer cette loi il suffit de suivre une bonne vielle recette.

 Il faut commencer par mettre en court-circuit le générateur (Sur le


papier bien entendu, non mais ;-)), et de retirer la charge.
 Deuxièmement il suffit de simplifier toutes les résistances. Voir
chapitre "Comment calculer les valeurs équivalentes des résistances?".
Ce qui va nous donner la valeur de Rth.
 Troisièmement, trouver la tension Eth. Pour cela il faut soit avoir
du "flair" soit appliquer un des théorèmes illustré dans ces
quelques pages.
 Quatrièmement et dernièrement lire les deux exemples qui suit :-).

NB : J'ai oublier quelque chose. Ouaïh pas frappé ;-). Juste un petit conseil
pour commencer à simplifier. Commencer par les résistances se trouvant
près de la sortie, c'est beaucoup, beaucoup, plus facile.

Et puis après tout faite comme vous voulez.

4. Application :

1. Commençons par un schéma relativement simple, rien que pour nous


dérouiller un peu les neurones ;-). La question est la suivante Thévéniser
en A et B.

Suivons la recette de cuisine de tonton Thévenin :-).

Après avoir court-circuité le générateur, nous avons donc R3 (150k) en


parallèle avec R2 (220k) en parallèle avec R1 (3,9k), ce qui nous fait 3,7
kCette résistance est la résistance interne du générateur (Rth).

Il nous reste plus qu'a trouver la tension en A et B, ce qui nous donnera Eth.

Pour cela il faut utiliser la formule du pont diviseur. On va donc, pour


simplifier les calculs, calculer la résistance équivalent de R2 et R3. Et ensuite
appliquer la formule du diviseur.
Attention à ne pas se tromper, c'est la tension aux bornes de Req qu'ils nous
faut et pas à R1! Pour information rappeler vous que le "Q" ;-) de la flèche
symbolise le point de référence de toutes tensions mesurées sur le circuit, ou si
vous préférez se point est plus communément appeler "la masse". Mais non j'ai
pas dit que t'était à la masse, m'enfin ;-))).

On se retrouve donc avec un générateur de 11,49V accompagné de la


résistance équivalente du circuit, appelé Rth pour résistance de Thévenin,
considérée comme la résistance interne du générateur. Voici le schéma après
simplification :

Conclusion : rien de plus facile de calculer la tension au borne de la charge, ou


le courant traversant celle-ci, en appliquant la loi d'ohm. ou la formule du
diviseur de tension.

2. Terminons ce chapitre par un exemple un peu plus corsé diront nous ;-).

Si nous possédons le schéma suivant et que nous voulons le simplifier à sa plus


simple expression, c'est à dire un générateur accompagné de sa résistance
interne, ou en d'autre terme "Donner moi le schéma ci-dessous thévénisé !". On
considère que R8 est la charge. Vous ne me croyez pas que l'on peu résoudre
se "petit problème" avec les formules que l'on connaît jusqu'à présent, huum,
vous allez voir.
Bon au travail, et suivons scrupuleusement la recette :-).

Première chose à faire, court circuité le générateur et débranché la charge.

On se rend vite compte que si on court circuite la charge, R1 est d'office court-
circuiter à son tour. Conséquence elle ne sert plus à rien.
Voici le schéma après avoir retirer la charge et court circuité le générateur.

Ouais bon, on est pas plus avancé, que vous allez me dire. Détrompez vous,
cela devient extrêmement simple. Vous ne le voyez peut-être pas, c'est normal
c'est parce que le dessin n'est pas fait pour que cela saute aux yeux. Je vais
arranger ça.

Voilà qui est mieux. Oui, oui je vous assure que c'est le même schéma ;-).
J'vous avait dit que c'était simple, et tenez vous bien tout cela sans aucun
calculs ;-). Malheureusement cela ne va pas durer, mais je vous rassure tout de
suite ils ne sont pas bien compliqués. Ouf :).
On se retrouve avec R2, R4, R3, R5 en parallèle d'un côté (que nous allons
appeler R9), et R7, R6 en parallèle de l'autre (que nous allons appeler R10).

Calculons :

Après calcul, on arrive au schéma suivant.

On remarque au premier coup d'oeil que R9 et R10 sont en série. On peut donc
simplifier une dernière fois le schéma en additionnant R9 et R10. Ce qui nous
fais une résistance (Rth) de 26.

Si on reprend notre schéma de départ et que nous remplaçons toutes les


résistances par Rth, on obtient le schéma suivant.

Bon d'accord, on a pas Eth, et alors, on a déjà bien travaillé non!! ;-). Bon, bon,
puisque vous insisté tant, je continue.

Pour trouver Eth il faut trouver la tension aux bornes A et B.

Pour trouver la tension au point A, il faut calculer la tension aux bornes de R5


à l'aide du diviseur de tension. Il faut ensuite effectuer la même recette pour
trouver la tension au point B, mais cette fois ci avec R7.
Ensuite il suffit de soustraire la tension obtenue en B à celle de A, et le tour est
joué.

Ces calculs qui sont un peu long, je l'avoue, ne sont pas nécessaire ici. En effet
car quand je parlais auparavant de flair, c'est le moment de sortir la truffe de
Médor ;-)). Je m'explique.

Étant donné que R4 et R5 sont identique et que l'on a 60 V à l'extrémité de ce


pont diviseur, la tension au point A est de tous simplement 60 / 2 = 30V, idem
pour R6 et R7. Si l'on soustraient la tension B à celle de A cela fait 0 (Tu me
prend pour un con ou quoi 30-30 = 0 :-)).

Pour conclure et répondre à la question posée, voici le schéma Thévénisé.

Vous voyer qu'il n'était pas si compliquer que cela mon exercice, non mais ;-).

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Calcul de résistance équivalente :

1. Résistance en série :

Lorsque l'on parle de résistance mise en série, cela veut tout simplement dire, qu'elles ont
été misent une à la suite de l'autre, comme un chouf-chouf quoi ;-).

Pour calculer la valeur équivalent, il suffit d'additionner leurs valeurs respective.


R1+R2 =Réq

Exemple :

R1 = 150
R2 = 220

La résistance équivalent vaut :

R1 + R2 = 370

2. Résistance en parallèle :

On parle de résistance en parallèle lorsqu'elles ont deux points d'attache commun.

Pour calculer la résistance équivalente il suffit de faire l'inverse de la somme des inverses
des résistances. Vous me suivez ? ;-). Attendez que je vous écrivent ça, voilà se sera plus
simple comme cela.

Exemple :

R1 = 150
R2 = 220

La résistance équivalent vaut :

Remarque :

 Si vous effectuez quelques calculs, vous remarquerez vite fait que la valeur obtenue
est toujours plus petite que la plus petite valeur des résistances.
 Notez que lorsque l'on a plusieurs résistances de même valeur mise en parallèle il
suffit de diviser la valeur d'une résistance par le nombre de résistance au total.
Exemple :

 Mettons trois résistance en parallèle de 330.


 Si on applique la formule cela nous donne une résistance équivalente de
110.
 Si on applique la propriété, cité ci-dessus, 330 diviser par le nombre
résistance, c'est à dire trois, on obtient bien 110.
Cela va tout de même plus vite non?
 Notez aussi que lorsque l'on a deux résistances en parallèle dont l'une est beaucoup
plus grande que l'autre, la résistance équivalente est proche de la plus petite
résistance.

Exemple :

 Prenons une résistance de 100 et une de 1M (un million d'ohm).

 Vous voyer que j'avais raison, m'enfin ;-).

3. Conclusion :

C'est par ce chapitre que se termine la partie théorique de se sites. J'espère que vous aurez
appris quelque chose. Si vous n'avez pas compris quelque chose ou si vous voulez plus
d'information, n'hésitez pas à me contacter.

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