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HTML et Programmes LE COURANT ALTERNATIF "1ère PARTIE"
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Physique Comme spécifié à la fin de la précédente leçon
La lumière intitulée "Induction électromagnétique", nous allons à
Champ d'action présent analyser un nouveau type de courant
Électromagnétique totalement différent de celui considéré jusqu'ici.
Toutefois, vous connaissez certainement tous ce
Technologies
Classification des résistances
courant, du moins par le nom, puisqu'il s'agit du
courant alternatif.
Identification des résistances
Classification des condensateurs
1. - LE COURANT ALTERNATIF
Identification des condensateurs
Formulaires maths Nous avons toujours examiné des circuits parcourus
Géométrie par le courant fourni par une ou plusieurs piles,
Physique courant appelé courant continu parce qu'il possède
1. - Électronique toujours le même sens de circulation. Le courant
1. 2. - Électronique circulant dans le circuit électrique de la figure 1-a est
1. 3. - Électrotechnique un courant continu.
1. 4. - Électromagnétisme
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Le courant parcourant ce circuit est toujours dirigé, selon le sens conventionnel, du
pôle positif au pôle négatif de la pile : il entre dans la résistance par l'extrémité
repérée à l'aide de la lettre A et sort par celle repérée à l'aide de lettre B. Dans un tel
circuit, la tension engendrant le courant continu est appelé tension continue. Il
existe par contre d'autres types de générateurs, lesquels délivrent un courant, qui,
par ses caractéristiques est appelé courant alternatif.

Pour comprendre la différence entre ces deux types de courant, il est nécessaire tout
d'abord de se référer à la figure 1-b. Celle-ci représente le même circuit électrique
que la figure 1-a, à la différence près qu'il est alimenté par un générateur de courant
alternatif dont nous pouvons noter au passage le symbole graphique.

Dans cette figure 1-b, les polarités du générateur de courant alternatif, indiquées par
les signes «+» et «-» sont identiques aux polarités apparaissant dans le circuit de la
figure 1-a. En conséquence, dans ces deux cas de figure, le courant circule dans le
même sens traversant la résistance de A vers B.

Cependant, dans le cas d'un générateur alternatif, le courant ne circule dans un sens
que durant un temps très bref, au bout duquel il s'inverse. Nous sommes alors en
présence de la figure 1-c où les polarités du générateur sont inversées et où le
courant traverse la résistance de B vers A. Même dans ce nouveau sens de
circulation, le courant ne persiste que durant un temps très bref pour ensuite revenir
dans le cas de la figure 1-b et ainsi de suite.

Nous pouvons dire que le courant change périodiquement son sens de


circulation, autrement dit qu'il parcourt la résistance alternativement de A vers
B et de B vers A durant des périodes de temps très brèves. de cette explication,
nous comprenons l'origine de l'appellation du courant alternatif.

L'intensité d'un courant alternatif varie constamment, dans le cas de la figure 1-b elle
augmente de zéro jusqu'à une valeur maximale déterminée par le générateur et la
résistance, puis diminue pour revenir à zéro. A l'instant où l'intensité est nulle, le
générateur inverse ses polarités, nous sommes dans le cas de la figure 1-c,
l'intensité augmente à nouveau jusqu'au même maximum que précédemment et
redescend ensuite à zéro. A cet instant, il se reproduit un changement de polarités et
le cycle recommence.

Du moment que la résistance est fixe, les variations d'intensité du courant I ne


peuvent être dues qu'à des variations analogues de la tension fournie par le
générateur. Cette tension possède les mêmes caractéristiques que le courant qu'elle
fournit et est appelée tension alternative.

Il existe donc bien deux types fondamentaux de courant électrique qui sont :

Le courant continu symbolisé par le sigle C.C. et le courant alternatif symbolisé par le
sigle C.A.

Il est bon de se rappeler que le courant alternatif est beaucoup plus répandu que le
courant continu, puisqu'il est utilisé dans l'industrie et dans les habitations. Le
courant alternatif est produit au moyen de générateur appelés alternateurs et
installés dans les centrales électriques.

1. 1. - PRODUCTION DU COURANT ALTERNATIF

Pour comprendre comment le courant alternatif peut périodiquement changer son


sens de circulation et faire varier son intensité, il nous faut considérer le principe de
fonctionnement d'un générateur de courant alternatif.

Le fonctionnement d'un tel générateur est fondé sur le phénomène de l'induction


électromagnétique analysé dans la leçon théorique précédente. En effet, ce
générateur comporte un circuit inducteur alimenté en courant continu pour produire
le flux d'induction nécessaire, et un circuit induit dans lequel est précisément induit le
courant alternatif désiré.

Figure 2 sont représentés de façon très simplifiée ces deux circuits.

Le circuit inducteur est formé de deux enroulements reliés en série et alimentés par
une pile. Entre ces deux enroulements est disposé le circuit induit représenté figure 2
par une simple spire. Les extrémités de cette spire constituent les pôles du
générateur et sont reliées à une résistance qui représente le circuit extérieur au
générateur. Avec cette disposition, la spire du circuit induit est traversée par les
lignes d'induction du flux produit par le circuit inducteur.

La variation du flux inducteur nécessaire à la création d'un courant induit dans la


spire est obtenue dans notre cas par une rotation du circuit inducteur complet autour
de la spire. Dans la figure 2, les flèches représentent le sens de rotation tandis que le
point 0 matérialise le centre du mouvement. Il faut noter que la rotation a lieu à
vitesse constante.
Figure 3 sont montrées huit positions différentes prises par le flux d'induction durant
un tour complet du circuit inducteur (circuit qui n'est plus représenté dans le but de
ne pas surcharger les figures).

Le circuit inducteur est supposé mettre huit secondes pour accomplir un tour complet
et met donc une seconde pour passer d'une position à la suivante.
En suivant les exemples de la figure 3, nous voyons immédiatement pourquoi le
générateur intervertit à un certain moment ses polarités et en conséquence inverse
le sens de circulation de son courant.

Partons de la figure 3-a dans laquelle la spire est totalement traversée par le flux
inducteur et considérons ce qui se produit durant la seconde pendant laquelle le flux
se déplace pour atteindre la position de la figure 3-b. Durant cette seconde, le flux
s'est déplacé d'un angle de 45° soit un huitième de tour dans le sens indiqué par la
flèche. La conséquence de cette rotation est que, comme le montre la figure 3-b, la
spire n'est plus traversée par la totalité du flux d'induction puisque certaines des
lignes de ce flux sont extérieures à la spire.

A cause de la diminution du flux embrassé, il s'induit dans la spire un courant I dont


le sens de circulation est tel, qu'il produit à son tour un flux d'induction dirigé dans le
même sens que celui du flux inducteur et ceci selon la loi de LENZ. Nous
connaissons donc le sens des lignes d'induction du flux induit dans la spire et en
appliquant la règle du tire-bouchon, nous déduisons le sens de circulation du courant
I dans la spire. Dans le circuit extérieur au générateur, autrement dit dans la
résistance, le courant circule de A vers B. Puisque selon son sens conventionnel, le
courant est dirigé du pôle positif du générateur à son pôle négatif, nous pouvons
indiquer les polarités apparaissant aux bornes de la spire.

L'extrémité de la spire reliée au point A est de polarité positive tandis que celle reliée
au point B est de polarité négative.

Continuant sa rotation, le flux embrassé par la spire diminue et s'annule


complètement au bout de 2 secondes lorsqu'il atteint la position de la figure 3-c.
Durant cette deuxième seconde, le flux inducteur a tourné d'un nouveau huitième de
tour ce qui fait en tout un quart de tour par rapport à la figure 3-a soit un angle de
90°. A l'instant où le flux traversant la spire s'annule, le courant induit I circule encore
dans le même sens que précédemment et ceci toujours pour produire un flux dirigé
de la gauche vers la droite dans le but de contrecarrer l'annulation du flux embrassé
par la spire. A partir de la position de la figure 3-c, le flux embrassé par la spire
recommence à augmenter compte tenu de la rotation. Lorsque ce flux a accompli
encore un huitième de tour durant la troisième seconde, il décrit depuis sa position
de départ un angle de 135°. Un certain nombre des lignes d'induction de ce flux
traverse à nouveau la spire. En raison de la rotation du flux, ses lignes d'induction
sont à présent dirigées de la droite vers la gauche. Le flux inducteur augmente : le
courant induit engendré dans la spire pour contrecarré cette augmentation doit
produire un flux de sens opposé, donc dirigé de la gauche vers la droite.

Cette orientation est la même que dans le cas des figures 3-b et 3-c, en
conséquence, le courant induit I circule toujours dans le même sens.

Le courant induit continue à circuler dans ce sens jusqu'à ce que 1 seconde plus
tard, le flux inducteur atteigne la position de la figure 3-e ayant accompli un demi-tour
(le flux est totalement embrassé par la spire). Sur cette figure, il n'est plus représenté
de courant induit pour la raison que nous verrons plus tard. Une seconde après, le
flux a encore tourné d'un huitième de tour et se trouve dans la position de la figure 3-
f (angle de rotation de 225°). Le flux traversant la spire a de nouveau diminué et le
courant induit I, pour contrecarré cette diminution, doit créer un flux d'induction dirigé
dans le même sens que le flux inducteur, soit de la droite vers la gauche, et ceci,
toujours selon la loi de LENZ.

(Pour en faciliter la compréhension de la figure 3 ci-dessus, nous le reportons la


même figure).
Connaissant donc le sens des lignes d'induction du flux induit dans la spire et en
appliquant la règle du tire-bouchon, nous déduisons le sens de circulation du courant
I dans la spire.

Dans le circuit extérieur au générateur, autrement dit dans la résistance, le courant


circule de B vers A. Puisque selon son sens conventionnel, le courant est dirigé du
pôle positif du générateur à son pôle négatif, nous pouvons indiquer figure 3-f les
nouvelles polarités apparaissant aux bornes de la spire.

L'extrémité de la spire reliée au point A est de polarité négative tandis que celle
reliée au point B est de polarité positive.

Nous voyons donc qu'en correspondance de l'inversion du sens de circulation


du courant, les polarités du générateur s'inversent également.

Le sens du courant induit s'inverse dès que le flux à dépassé la position de la figure
3-e et continue à circuler dans ce nouveau sens jusqu'à ce que le flux, après avoir
passé les positions des figures 3-g (angle de 170°) et 3-h (angle de 325°) revienne à
sa position initiale qui est celle de la figure 3-a ayant ainsi accompli un tour complet
(360°).

Lorsque le flux atteint cette position, le sens du courant induit s'inverse de nouveau
et le cycle recommence si, bien sûr, le mouvement rotatif appliqué au circuit
inducteur est maintenu. En conclusion, nous pouvons dire que le courant circule
dans un sens pendant un demi-tour du flux d'induction et en sens contraire durant le
demi-tour suivant, cette inversion de sens s'effectue lorsque les lignes d'induction du
flux inducteur sont horizontales, cas des figures 3-a et 3-e.

Puisque tout courant résulte d'un déplacement d'électrons, son inversion se


matérialise donc par une inversion du sens de déplacement des électrons qui le
constituent. Pour que ceci se produise, les électrons doivent d'abord stopper leur
mouvement dans un sens avant de repartir dans l'autre. Il existe donc un instant
durant lequel les électrons sont immobiles.

Cette immobilité des électrons se traduit par l'absence du courant I dans les figures
3-a et 3-e. Dans ces deux figures, l'intensité du courant I traversant la
résistance est nulle.

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Daniel

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